La Sainte Trinité
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La Sainte Trinité
La Trinité
Si la Trinité n’est pas un enseignement biblique, comment est-elle devenue une doctrine de la chrétienté ??? Pour beaucoup, elle a été formulée en l’an 325, au concile de Nicée.
En réalité, ce n’est pas tout à fait exact. Le concile de Nicée a bien affirmé que le Christ était de même substance que Dieu, ce qui a posé le fondement de la théologie trinitaire postérieure; mais il n’a pas établi la Trinité, car l’esprit saint n’y était pas présenté comme la troisième personne d’une divinité ternaire.
Le rôle de Constantin à Nicée
DEPUIS de nombreuses années, une idée qui se répandait, et selon laquelle Jésus est Dieu, rencontrait une vive opposition, opposition fondée sur les Écritures. Pour tenter de mettre fin au conflit, l’empereur romain Constantin convoqua tous les évêques à Nicée. Une partie d’entre eux seulement, soit environ 300, s’y rendirent.
Constantin n’était pas chrétien. On dit qu’il s’est converti sur le tard; toutefois, il s’est fait baptiser alors qu’il était mourant. Dans L’Église primitive (angl.), Henry Chadwick dit de lui: “Comme son père, Constantin adorait le Soleil invaincu; (...) on ne doit pas voir dans sa conversion un effet de la grâce (...), mais le calcul d’un chef militaire. Sa compréhension de la doctrine chrétienne ne fut jamais très claire. Néanmoins, il était sûr d’une chose: la victoire au combat était un don du Dieu des chrétiens.”
Quel rôle cet empereur, qui n’était pas baptisé, a-t-il joué lors du concile de Nicée? Voici ce qu’on peut lire à ce propos dans l’Encyclopédie britannique: “Ce fut Constantin qui présida. Il dirigea activement les discussions, et ce fut lui qui proposa (...) la formule capitale qui allait exprimer la relation du Christ à Dieu dans le Credo adopté par le concile, ‘de même substance que le Père’ (...). Intimidés par l’empereur, les évêques, à l’exception de deux, signèrent le Credo, ce que beaucoup firent contre leur gré.”
Le rôle de Constantin fut donc déterminant. Après deux mois d’un débat acharné entre les évêques, cet empereur païen trancha en faveur de ceux pour lesquels Jésus était Dieu. Pourquoi cela? Certainement pas en raison d’une conviction nourrie par les Écritures. En effet, selon Une brève histoire de la doctrine chrétienne (angl.), “Constantin n’avait pour ainsi dire aucune compréhension des questions que posait la théologie grecque”. Ce qu’il comprenait, en revanche, c’est que la division religieuse était une menace pour son empire, dont il voulait consolider l’unité.
Au demeurant, les évêques réunis à Nicée ne mirent pas véritablement en place le dogme de la Trinité. Ils statuèrent sur la nature de Jésus, mais non sur le rôle de l’esprit saint. Si la Trinité était une claire vérité biblique, les évêques ne l’auraient-ils pas énoncée à cette époque?
Ce qui se passa ensuite
APRÈS Nicée, les discussions se poursuivirent pendant des dizaines d’années. Ceux qui ne voyaient pas en Jésus l’égal de Dieu reprirent même le dessus pendant un certain temps. Cependant, l’empereur Théodose finit par régler la question à leur détriment. Il imposa le Credo du concile de Nicée dans son royaume et, en 381, réunit le concile de Constantinople pour en clarifier la formule.
Ce concile plaça l’esprit saint sur le même plan que Dieu et le Christ. La Trinité, telle qu’elle est enseignée par la chrétienté, faisait son apparition.
Cependant, même après le concile de Constantinople, tous n’acceptèrent pas la Trinité. Nombreux sont ceux qui s’y opposèrent et qui furent l’objet d’une violente persécution. Il fallut attendre des siècles pour que la Trinité reçoive une formulation précise au travers des symboles ou Credo. L’Encyclopédie américaine fait remarquer à ce sujet: “L’idée trinitaire atteignit son plein développement au Moyen Âge, en Occident, lorsque la scolastique en entreprit l’explication par la philosophie et la psychologie.”
Le symbole d’Athanase
AVEC le symbole d’Athanase, la Trinité reçut une définition plus élaborée. Athanase, qui était ecclésiastique, soutint Constantin lors du concile de Nicée. Le symbole qui porte son nom déclare: “Nous [vénérons] un seul Dieu dans la Trinité (...). Dieu est le Père; Dieu, le Fils; Dieu, le Saint-Esprit: et il n’y a pas trois Dieux, mais un seul Dieu.”
Toutefois, les spécialistes sont unanimes à reconnaître que ce symbole n’a pas été formulé par Athanase. On lit dans la Nouvelle Encyclopédie britannique: “L’Église d’Orient n’a pas eu connaissance du symbole avant le XIIe siècle. Depuis le XVIIe siècle, les biblistes admettent que ce symbole n’est pas dû à Athanase (mort en 373), mais qu’il a probablement été rédigé au Ve siècle dans le sud de la France. (...) L’influence du symbole semble d’abord s’être fait sentir, aux VIe et VIIe siècles, dans le sud de la France et en Espagne. L’Église de Germanie au IXe siècle, et un peu plus tard celle de Rome, l’intégrèrent à leur liturgie.”
Ainsi, à partir de l’époque du Christ, il a fallu des siècles pour que la Trinité soit acceptée dans l’ensemble de la chrétienté. Qu’est-ce qui, en tout cela, a guidé les décisions? La Parole de Dieu, ou bien des considérations politiques ou de chapelle? Dans Origine et évolution de la religion (angl.), E. Hopkins répond: “La définition orthodoxe de la Trinité qui finit par l’emporter fut essentiellement le résultat des préoccupations politiques de l’Église.”
L’apostasie annoncée
CE LAMENTABLE itinéraire de la Trinité fait écho aux paroles de Jésus et de ses apôtres. Ils avaient annoncé qu’après leur époque viendrait une apostasie, une déviation, un abandon du vrai culte, qui durerait jusqu’au retour du Christ. Alors, avant le jour de Dieu, jour de destruction du système de choses actuel, le vrai culte serait restauré.
L’apôtre Paul a dit que ce “jour” ne viendrait pas “à moins que d’abord ne vienne l’apostasie et que ne se révèle l’homme qui méprise la loi”. (2 Thessaloniciens 2:3, 7.) Il a plus tard déclaré: “Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau, , et (...) du milieu même de vous se lèveront des hommes tenant des discours pervers dans le but d’entraîner les disciples à leur suite.” (Actes 20:29,. D’autres disciples de Jésus ont parlé de cette apostasie et du clergé qui “méprise la loi”. — Voir, par exemple, 2 Pierre 2:1; 1 Jean 4:1-3; Jude 3, 4.
Paul a aussi écrit: “Un temps viendra où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine, mais au contraire, au gré de leurs passions et l’oreille les démangeant, ils se donneront des maîtres en quantité et détourneront l’oreille de la vérité pour se tourner vers les fables.” — 2 Timothée 4:3
L’Encyclopédie américaine dit à ce propos: “La doctrine trinitaire du IVe siècle ne donnait pas une idée exacte des croyances des premiers chrétiens sur la nature de Dieu; elle en constituait au contraire une déviation.” La question se pose alors: qu’est-ce qui a provoqué cette déviation? — 1 Timothée 1:6.
Quelle influence?
AUSSI loin que l’on remonte dans l’Antiquité, et ce jusqu’à l’époque babylonienne, on constate qu’il était courant d’adorer les dieux païens par groupes de trois, appelés triades. siècles avant la venue du Christ et jusqu’après sa mort, l’influence de cette pratique s’est fait sentir en Égypte, en Grèce et à Rome. Après la mort des apôtres, ces croyances païennes commencèrent à envahir le christianisme.
L’historien Will Durant fait remarquer à cet égard: “Le christianisme n’a pas détruit le paganisme; il l’a adopté. (...) D’Égypte vinrent les idées de trinité divine.” Quant à Siegfried Morenz, il déclare dans La religion égyptienne: “[On] faisait de la trinité à la fois une possibilité et un devoir pour les théologiens (...). On réunit donc trois dieux en un seul dont on peut parler au singulier. Mais de cette manière le courant d’influence égyptienne est mis en contact direct avec la théologie chrétienne.”
À la fin du IIIe et au IVe siècle, en Égypte, des ecclésiastiques d’Alexandrie, tel Athanase, transmirent cette influence par les idées qu’ils formulèrent et qui conduisirent à la Trinité. Ces hommes acquirent eux-mêmes une grande notoriété, si bien que Morenz considère “la théologie alexandrine comme l’intermédiaire entre l’héritage religieux égyptien et le christianisme”.
Dans la préface de l’Histoire du christianisme (angl.), d’Edward Gibbon, on peut lire: “S’il est vrai que le christianisme a triomphé du paganisme, il n’en demeure pas moins que le paganisme a réussi à corrompre le christianisme. L’Église de Rome a remplacé le déisme pur des premiers chrétiens (...) par l’incompréhensible dogme de la Trinité. Pareillement, de nombreuses doctrines païennes inventées par les Égyptiens et idéalisées par Platon ont été adoptées parce que considérées comme dignes de foi.”
Selon le Dictionnaire de la connaissance religieuse (angl.), beaucoup de gens disent que la Trinité “est un enseignement corrompu, emprunté des religions païennes et greffé sur la foi chrétienne”. Pour l’ouvrage Survivances païennes dans le monde chrétien, la Trinité est “d’origine entièrement païenne”.
Voilà pourquoi James Hastings déclare, dans l’Encyclopédie de la religion et de l’éthique (angl.): “Dans la religion indienne, par exemple, nous rencontrons la trinité Brahmâ, Siva, et Visnu; dans la religion égyptienne, la triade Osiris, Isis et Horus ...). Ce n’est pas seulement dans les religions historiques que nous trouvons l’idée d’une trinité. Signalons particulièrement la conception néo-platonicienne de la Réalité suprême ou ultime” qui est “représentée sous une forme triadique”. Toutefois, quel rapport y a-t-il entre le philosophe grec Platon et la Trinité?
Le platonisme
ON PENSE que Platon a vécu de 428 à 347 avant Jésus Christ. Bien qu’il n’ait pas enseigné la Trinité sous la forme qu’elle revêt aujourd’hui, sa philosophie a frayé la voie à cette doctrine. Par la suite, divers mouvements philosophiques qui propageaient des croyances triadiques virent le jour et furent influencés par les conceptions platoniciennes de Dieu et de la nature.
Le Nouveau Dictionnaire universel de Maurice Lachâtre dit de l’influence exercée par Platon: “La trinité platonique [platonicienne], qui ne fut elle-même au fond qu’une sorte d’arrangement, de disposition nouvelle, des trinités plus anciennes des peuples qui avaient précédé, nous paraît bien être la trinité philosophique, rationnelle, c’est-à-dire la trinité d’attributs qui a donné naissance à la triplicité d’hypostases ou de personnes divines des Églises chrétiennes (...). Cette conception de la Trinité divine du philosophe grec (...) se trouve partout dans les anciennes religions [païennes].”
La Nouvelle Encyclopédie de la connaissance religieuse (angl.), de Schaff-Herzog, décrit l’influence de la philosophie grecque: “Les doctrines du Logos et de la Trinité ont reçu leur forme à partir des Pères grecs, qui (...) étaient, directement ou indirectement, grandement influencés par la philosophie platonicienne (...). Il est indéniable que cette philosophie a constitué pour l’Église une source d’erreur et de corruption.”
On lit dans L’Église des trois premiers siècles: “La doctrine de la Trinité est apparue progressivement et relativement tard; (...) son origine est totalement étrangère aux Écritures juives et chrétiennes; (...) elle s’est développée et a été introduite dans le christianisme avec le concours des Pères platoniciens.”
À la fin du IIIe siècle, le “christianisme” et les nouvelles philosophies inspirées du platonisme étaient inséparablement unis. Comme le dit Adolf Harnack dans son Précis de l’histoire des dogmes, la doctrine de l’Église se trouvait “rivée par des chaînes au sol de l’hellénisme [la pensée grecque païenne]. (...) Elle devint ainsi un mystère pour la très grande majorité des chrétiens”.
L’Église prétendait que ses nouvelles doctrines étaient fondées sur les Écritures; mais voici ce que dit Adolf Harnack à ce sujet: “En réalité, l’Église reconnut pour légitime la présence dans son sein de la spéculation hellénique des idées et des usages superstitieux des mystères païens.”
Dans Une déclaration de raisons (angl.), Andrews Norton dit de la Trinité: “Nous pouvons retracer l’histoire de cette doctrine et découvrir son origine, non dans la révélation chrétienne, mais dans la philosophie platonicienne (...). La Trinité n’est pas une doctrine enseignée par le Christ et ses Apôtres, mais une fiction due à l’école des platoniciens tardifs.”
Ainsi, c’est au IVe siècle que l’apostasie annoncée par Jésus et les apôtres a connu son plein développement. La formation du dogme de la Trinité n’en est du reste qu’une des manifestations, car parmi les autres croyances ou pratiques païennes que les Églises apostates ont alors adoptées, on peut citer l’enfer de feu, l’immortalité de l’âme et l’idolâtrie. La chrétienté était entrée dans la période des ténèbres spirituelles qu’annonçaient les Écritures, période qui allait être dominée par un “homme qui méprise la loi”, autrement dit un clergé, de plus en plus puissant. — 2 Thessaloniciens 2:3, 7.
Pourquoi les prophètes de Dieu ne l’ont-ils pas enseignée?
POURQUOI, pendant des millénaires, aucun prophète de Dieu n’a-t-il enseigné la Trinité à Son peuple? On aurait pu au moins penser que Jésus, le grand Enseignant, expliquerait ce dogme à ses disciples. Si la Trinité était la “doctrine fondamentale” de la foi, Dieu aurait-il inspiré les centaines et les centaines de pages que représentent les Écritures sans consacrer un peu de cette instruction à l’enseignement de la Trinité?
Les chrétiens peuvent-ils croire que, des siècles après la venue de son Fils et après avoir inspiré la rédaction de la Bible, Dieu ait approuvé l’introduction d’une doctrine qui avait été inconnue de ses serviteurs pendant des millénaires, qui est un “mystère indicible”, qui “dépasse l’entendement humain”, dont l’origine païenne est reconnue, et qui fut “essentiellement le résultat des préoccupations politiques de l’Église”?
Le témoignage de l’Histoire est clair: le dogme de la Trinité est une déviation et relève de l’apostasie.
Re: La Sainte Trinité
Dans un ouvrage protestant on peut lire : “Le mot Trinité ne figure pas dans la Bible (...). Il n’a été officiellement introduit dans le vocabulaire théologique de l’Église qu’au IVe siècle.” (Dictionnaire biblique illustré, angl.). La Nouvelle Encyclopédie catholique (angl.) précise pour sa part que la Trinité “n’est pas (...) directement et immédiatement parole de Dieu”.
L’Encyclopédie catholique (angl.) dit à ce propos: “Jusqu’à présent on n’a trouvé dans l’Écriture aucun terme particulier qui englobe les Trois Personnes divines. Le mot τρίας [trias] (dont trinitas est la traduction latine) se rencontre pour la première fois chez Théophile d’Antioche vers 180 apr. J.-C. (...) Peu après, il apparaît sous sa forme latine, trinitas, dans les œuvres de Tertullien.”
Au demeurant, on ne peut déduire de ce texte que Tertullien enseignait la Trinité. Un ouvrage catholique, Trinitas: Encyclopédie théologique de la Sainte Trinité (angl.), fait remarquer que certains des termes utilisés par Tertullien ont été empruntés par d’autres auteurs pour décrire la Trinité. Toutefois, cette publication lance la mise en garde suivante: “Il ne conviendrait pas de tirer des conclusions hâtives de cet emprunt, car il [Tertullien] n’applique pas ces termes à la théologie trinitaire.”
Le témoignage des Écritures hébraïques
SI L’ON ne trouve pas le mot “Trinité” dans la Bible, peut-on dire au moins que la notion de Trinité y est enseignée de façon claire? Que nous apprennent à ce propos les Écritures hébraïques (l’“Ancien Testament”)?
L’Encyclopédie des religions (angl.) reconnaît ce fait: “Les théologiens contemporains s’accordent à dire que la Bible hébraïque ne contient pas de doctrine relative à la Trinité.” On peut également lire dans la Nouvelle Encyclopédie catholique: “La doctrine de la Sainte Trinité n’est pas enseignée dans l’A[ncien] T[estament].”
De même, le jésuite Edmund Fortman déclare dans Le Dieu trin (angl.): “L’Ancien Testament (...) ne nous dit rien, implicitement ou explicitement, d’un Dieu trin qui serait Père, Fils et Saint-Esprit. (...) Il n’existe aucune preuve qu’un quelconque des auteurs sacrés ait seulement soupçonné l’existence d’une [Trinité] en Dieu. (...) Voir dans [l’“Ancien Testament”] ne serait-ce que des allusions, des pressentiments ou des ‘signes voilés’ à propos d’une Trinité de personnes, c’est aller au delà des mots et des intentions des auteurs sacrés.” — C’est nous qui soulignons.
Un examen des Écritures hébraïques confirme ces avis. Ainsi, la Trinité n’est enseignée de façon claire dans aucun des 39 premiers livres de la Bible qui constituent le véritable canon des Écritures hébraïques inspirées.
Le témoignage des Écritures grecques
LES Écritures grecques chrétiennes (le “Nouveau Testament”), quant à elles, parlent-elles clairement de la Trinité?
L’Encyclopédie des religions dit à ce sujet: “Les théologiens sont unanimes à reconnaître que le Nouveau Testament ne contient lui non plus aucune doctrine explicite de la Trinité.”
Edmund Fortman, cité plus haut, déclare: “Les rédacteurs du Nouveau Testament (...) ne formulent aucune doctrine officielle de la Trinité et ne donnent aucun enseignement explicite selon lequel il existerait en un seul Dieu trois personnes divines coégales. (...) Nulle part on ne trouve le concept trinitaire de trois êtres distincts ayant part à la vie et à l’activité divines, et réunis dans le même Dieu.”
Voici ce qu’on peut lire dans la Nouvelle Encyclopédie britannique: “Le mot Trinité ne figure pas dans le Nouveau Testament. La doctrine qu’il désigne n’y est jamais énoncée explicitement.”
Dans Une brève histoire de la doctrine chrétienne (angl.), Bernhard Lohse déclare: “En ce qui concerne le Nouveau Testament, on n’y trouve aucune véritable doctrine de la Trinité.”
Le Nouveau Dictionnaire international de théologie du Nouveau Testament (angl.) dit pareillement: “La doctrine élaborée de la Trinité n’est pas énoncée dans le N[ouveau] T[estament]. [Selon les propos du théologien protestant Karl Barth,] ‘on ne trouve pas dans la Bible la déclaration expresse selon laquelle le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont d’essence égale’.”
E. Hopkins, professeur à l’Université Yale, a affirmé pour sa part: “La doctrine de la trinité semble avoir été chose inconnue de Jésus et de Paul; (...) ni l’un ni l’autre n’en fait mention.” — Origine et évolution des religions (angl.).
L’historien Arthur Weigall fait cette observation: “Il ne faut pas oublier que Jésus n’a jamais mentionné semblable phénomène, que le mot ‘Trinité’ n’apparaît nulle part dans le Nouveau Testament et que cette idée d’origine entièrement païenne ne fut adoptée par l’Église que 300 ans après la mort de Notre Seigneur.” — Survivances païennes dans le monde chrétien.
Par conséquent, ni les 39 livres des Écritures hébraïques ni le canon des 27 livres inspirés qui composent les Écritures grecques chrétiennes n’enseignent la Trinité.
Fut-elle enseignée par les premiers chrétiens?
LES premiers chrétiens enseignaient-ils la Trinité? Voyons ce qu’en disent des historiens et des théologiens:
“Le christianisme primitif n’avait pas défini une doctrine de la Trinité semblable à celle qui devait être élaborée dans les Credo ultérieurs.” — Nouveau Dictionnaire international de théologie du Nouveau Testament (angl.).
“Les premiers chrétiens, cependant, n’appliquèrent pas ce dogme [la Trinité] à leur propre foi. Ils rendaient un culte à Dieu le Père et à Jésus Christ, Fils de Dieu, et ils reconnaissaient (...) [le] Saint Esprit. Mais ils ne songeaient pas à faire de ces trois entités un véritable amalgame.” — Survivances païennes dans le monde chrétien.
“Au commencement, la foi chrétienne n’était pas trinitaire (...). Non, comme en témoignent le N[ouveau] T[estament] et les autres écrits du christianisme primitif, il n’en était pas ainsi aux époques apostolique et postapostolique.” — Encyclopédie de la religion et de l’éthique (angl.).
“La formulation ‘un Dieu en trois personnes’ n’a pas été solidement établie ni sans doute pleinement intégrée à la vie chrétienne et à sa profession de foi avant la fin du IVe siècle. (...) Chez les Pères apostoliques, on ne trouve rien qui rappellerait même de loin ce point de vue.” — Nouvelle Encyclopédie catholique.
Qu’ont enseigné les Pères anténicéens?
ON RECONNAÎT dans les Pères anténicéens des chefs religieux dont l’influence, au cours des premiers siècles qui ont suivi la naissance du Christ, a été considérable. Leur enseignement ne manque donc pas d’intérêt.
Justin (mort vers 165 de notre ère) a admis qu’avant de venir sur terre, Jésus était un ange, qu’il avait été créé, et qu’il était “différent du Dieu qui a fait toutes choses”. Il a dit que Jésus est inférieur à Dieu et qu’“il n’a jamais rien fait que ce que le Créateur (...) voulait qu’il dise et fasse”.
Irénée (mort vers 200 de notre ère) a dit qu’avant d’être un humain, Jésus menait une existence distincte de celle de Dieu et qu’il lui était inférieur. Il a montré que Jésus n’est pas égal au “seul vrai Dieu”, qui est “au-dessus de tous, et auprès de qui il n’y a point d’autre”.
Clément d’Alexandrie (mort vers 215 de notre ère) a parlé de Jésus avant son existence humaine comme d’“une créature”, alors que Dieu est “le seul vrai Dieu, incréé et impérissable”. Il a dit que le Fils vient “de suite après le Père, seul omnipotent”, mais qu’il ne lui est pas égal.
Tertullien (mort vers 230 de notre ère) a enseigné la suprématie de Dieu. Il déclara: “Le Père est différent du Fils (il est autre) en ce qu’il est plus grand; en ce que celui qui engendre est différent de celui qui est engendré; celui qui envoie, différent de celui qui est envoyé.” Il dit également: “Il fut un temps où le Fils n’était pas. (...) Avant toute chose, Dieu était seul.”
Hippolyte (mort vers 235 de notre ère) a dit que Dieu est “le Dieu unique, le premier et le Seul, Créateur et Seigneur de tout”, de qui “rien n’était contemporain [du même âge] (...). Mais il était Un et seul; qui, parce qu’il le voulait, appela à l’existence ce qui auparavant n’était pas”, comme Jésus, qui fut créé avant de venir sur la terre.
Origène (mort vers 250 de notre ère) a dit que “le Père et le Fils sont deux substances (...), deux choses pour ce qui est de leur essence”, et que “comparé au Père, [le Fils] est une très petite lumière”.
Résumant l’ensemble des preuves historiques, Alvan Lamson écrit dans L’Église des trois premiers siècles (angl.): “La doctrine moderne et populaire de la Trinité (...) ne tire pas son origine des paroles de Justin, et cette remarque pourrait être étendue à tous les Pères anténicéens; c’est-à-dire à tous les écrivains chrétiens des trois siècles qui ont suivi la naissance du Christ. Ils parlent, il est vrai, du Père, du Fils et du (...) Saint-Esprit, mais non pas comme étant coégaux, non pas comme étant d’une seule essence, numériquement parlant, non pas comme étant Trois en Un, dans aucun des sens admis par les trinitaires. C’est l’inverse qui est vrai.”
L’Encyclopédie catholique (angl.) dit à ce propos: “Jusqu’à présent on n’a trouvé dans l’Écriture aucun terme particulier qui englobe les Trois Personnes divines. Le mot τρίας [trias] (dont trinitas est la traduction latine) se rencontre pour la première fois chez Théophile d’Antioche vers 180 apr. J.-C. (...) Peu après, il apparaît sous sa forme latine, trinitas, dans les œuvres de Tertullien.”
Au demeurant, on ne peut déduire de ce texte que Tertullien enseignait la Trinité. Un ouvrage catholique, Trinitas: Encyclopédie théologique de la Sainte Trinité (angl.), fait remarquer que certains des termes utilisés par Tertullien ont été empruntés par d’autres auteurs pour décrire la Trinité. Toutefois, cette publication lance la mise en garde suivante: “Il ne conviendrait pas de tirer des conclusions hâtives de cet emprunt, car il [Tertullien] n’applique pas ces termes à la théologie trinitaire.”
Le témoignage des Écritures hébraïques
SI L’ON ne trouve pas le mot “Trinité” dans la Bible, peut-on dire au moins que la notion de Trinité y est enseignée de façon claire? Que nous apprennent à ce propos les Écritures hébraïques (l’“Ancien Testament”)?
L’Encyclopédie des religions (angl.) reconnaît ce fait: “Les théologiens contemporains s’accordent à dire que la Bible hébraïque ne contient pas de doctrine relative à la Trinité.” On peut également lire dans la Nouvelle Encyclopédie catholique: “La doctrine de la Sainte Trinité n’est pas enseignée dans l’A[ncien] T[estament].”
De même, le jésuite Edmund Fortman déclare dans Le Dieu trin (angl.): “L’Ancien Testament (...) ne nous dit rien, implicitement ou explicitement, d’un Dieu trin qui serait Père, Fils et Saint-Esprit. (...) Il n’existe aucune preuve qu’un quelconque des auteurs sacrés ait seulement soupçonné l’existence d’une [Trinité] en Dieu. (...) Voir dans [l’“Ancien Testament”] ne serait-ce que des allusions, des pressentiments ou des ‘signes voilés’ à propos d’une Trinité de personnes, c’est aller au delà des mots et des intentions des auteurs sacrés.” — C’est nous qui soulignons.
Un examen des Écritures hébraïques confirme ces avis. Ainsi, la Trinité n’est enseignée de façon claire dans aucun des 39 premiers livres de la Bible qui constituent le véritable canon des Écritures hébraïques inspirées.
Le témoignage des Écritures grecques
LES Écritures grecques chrétiennes (le “Nouveau Testament”), quant à elles, parlent-elles clairement de la Trinité?
L’Encyclopédie des religions dit à ce sujet: “Les théologiens sont unanimes à reconnaître que le Nouveau Testament ne contient lui non plus aucune doctrine explicite de la Trinité.”
Edmund Fortman, cité plus haut, déclare: “Les rédacteurs du Nouveau Testament (...) ne formulent aucune doctrine officielle de la Trinité et ne donnent aucun enseignement explicite selon lequel il existerait en un seul Dieu trois personnes divines coégales. (...) Nulle part on ne trouve le concept trinitaire de trois êtres distincts ayant part à la vie et à l’activité divines, et réunis dans le même Dieu.”
Voici ce qu’on peut lire dans la Nouvelle Encyclopédie britannique: “Le mot Trinité ne figure pas dans le Nouveau Testament. La doctrine qu’il désigne n’y est jamais énoncée explicitement.”
Dans Une brève histoire de la doctrine chrétienne (angl.), Bernhard Lohse déclare: “En ce qui concerne le Nouveau Testament, on n’y trouve aucune véritable doctrine de la Trinité.”
Le Nouveau Dictionnaire international de théologie du Nouveau Testament (angl.) dit pareillement: “La doctrine élaborée de la Trinité n’est pas énoncée dans le N[ouveau] T[estament]. [Selon les propos du théologien protestant Karl Barth,] ‘on ne trouve pas dans la Bible la déclaration expresse selon laquelle le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont d’essence égale’.”
E. Hopkins, professeur à l’Université Yale, a affirmé pour sa part: “La doctrine de la trinité semble avoir été chose inconnue de Jésus et de Paul; (...) ni l’un ni l’autre n’en fait mention.” — Origine et évolution des religions (angl.).
L’historien Arthur Weigall fait cette observation: “Il ne faut pas oublier que Jésus n’a jamais mentionné semblable phénomène, que le mot ‘Trinité’ n’apparaît nulle part dans le Nouveau Testament et que cette idée d’origine entièrement païenne ne fut adoptée par l’Église que 300 ans après la mort de Notre Seigneur.” — Survivances païennes dans le monde chrétien.
Par conséquent, ni les 39 livres des Écritures hébraïques ni le canon des 27 livres inspirés qui composent les Écritures grecques chrétiennes n’enseignent la Trinité.
Fut-elle enseignée par les premiers chrétiens?
LES premiers chrétiens enseignaient-ils la Trinité? Voyons ce qu’en disent des historiens et des théologiens:
“Le christianisme primitif n’avait pas défini une doctrine de la Trinité semblable à celle qui devait être élaborée dans les Credo ultérieurs.” — Nouveau Dictionnaire international de théologie du Nouveau Testament (angl.).
“Les premiers chrétiens, cependant, n’appliquèrent pas ce dogme [la Trinité] à leur propre foi. Ils rendaient un culte à Dieu le Père et à Jésus Christ, Fils de Dieu, et ils reconnaissaient (...) [le] Saint Esprit. Mais ils ne songeaient pas à faire de ces trois entités un véritable amalgame.” — Survivances païennes dans le monde chrétien.
“Au commencement, la foi chrétienne n’était pas trinitaire (...). Non, comme en témoignent le N[ouveau] T[estament] et les autres écrits du christianisme primitif, il n’en était pas ainsi aux époques apostolique et postapostolique.” — Encyclopédie de la religion et de l’éthique (angl.).
“La formulation ‘un Dieu en trois personnes’ n’a pas été solidement établie ni sans doute pleinement intégrée à la vie chrétienne et à sa profession de foi avant la fin du IVe siècle. (...) Chez les Pères apostoliques, on ne trouve rien qui rappellerait même de loin ce point de vue.” — Nouvelle Encyclopédie catholique.
Qu’ont enseigné les Pères anténicéens?
ON RECONNAÎT dans les Pères anténicéens des chefs religieux dont l’influence, au cours des premiers siècles qui ont suivi la naissance du Christ, a été considérable. Leur enseignement ne manque donc pas d’intérêt.
Justin (mort vers 165 de notre ère) a admis qu’avant de venir sur terre, Jésus était un ange, qu’il avait été créé, et qu’il était “différent du Dieu qui a fait toutes choses”. Il a dit que Jésus est inférieur à Dieu et qu’“il n’a jamais rien fait que ce que le Créateur (...) voulait qu’il dise et fasse”.
Irénée (mort vers 200 de notre ère) a dit qu’avant d’être un humain, Jésus menait une existence distincte de celle de Dieu et qu’il lui était inférieur. Il a montré que Jésus n’est pas égal au “seul vrai Dieu”, qui est “au-dessus de tous, et auprès de qui il n’y a point d’autre”.
Clément d’Alexandrie (mort vers 215 de notre ère) a parlé de Jésus avant son existence humaine comme d’“une créature”, alors que Dieu est “le seul vrai Dieu, incréé et impérissable”. Il a dit que le Fils vient “de suite après le Père, seul omnipotent”, mais qu’il ne lui est pas égal.
Tertullien (mort vers 230 de notre ère) a enseigné la suprématie de Dieu. Il déclara: “Le Père est différent du Fils (il est autre) en ce qu’il est plus grand; en ce que celui qui engendre est différent de celui qui est engendré; celui qui envoie, différent de celui qui est envoyé.” Il dit également: “Il fut un temps où le Fils n’était pas. (...) Avant toute chose, Dieu était seul.”
Hippolyte (mort vers 235 de notre ère) a dit que Dieu est “le Dieu unique, le premier et le Seul, Créateur et Seigneur de tout”, de qui “rien n’était contemporain [du même âge] (...). Mais il était Un et seul; qui, parce qu’il le voulait, appela à l’existence ce qui auparavant n’était pas”, comme Jésus, qui fut créé avant de venir sur la terre.
Origène (mort vers 250 de notre ère) a dit que “le Père et le Fils sont deux substances (...), deux choses pour ce qui est de leur essence”, et que “comparé au Père, [le Fils] est une très petite lumière”.
Résumant l’ensemble des preuves historiques, Alvan Lamson écrit dans L’Église des trois premiers siècles (angl.): “La doctrine moderne et populaire de la Trinité (...) ne tire pas son origine des paroles de Justin, et cette remarque pourrait être étendue à tous les Pères anténicéens; c’est-à-dire à tous les écrivains chrétiens des trois siècles qui ont suivi la naissance du Christ. Ils parlent, il est vrai, du Père, du Fils et du (...) Saint-Esprit, mais non pas comme étant coégaux, non pas comme étant d’une seule essence, numériquement parlant, non pas comme étant Trois en Un, dans aucun des sens admis par les trinitaires. C’est l’inverse qui est vrai.”
Re: La Sainte Trinité
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(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
Re: La Sainte Trinité
La trinité c'est quoi
cette vidéo a pour but de vous expliquer en quelques minutes l'origine de la trinité
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: La Sainte Trinité
Dieu a-t-Il engendré (Coran 112) ?
10 janvier 2017 0 402
« Dieu n’engendre pas et n’est pas engendré » voilà l’affirmation par laquelle l’islam pense pouvoir rejeter la foi chrétienne en la nature trinitaire de Dieu. Je vais montrer comment cette objection n’a aucun fondement, et ce à partir de quatre lieux différents : l’histoire des religions, la théologie catholique, la nature, et le Coran.
Remarquons tout d’abord que dans les versets par lesquels le Coran refuse l’engendrement de Dieu ou par Dieu (112 ; 37.151-154 et 43.18), le terme « engendrer » est entendu comme si les chrétiens croyaient que Dieu est de nature humaine. Or, ce n’est pas le cas. Les chrétiens ne sont pas aussi stupides que les imaginent les musulmans : il n’est pas difficile en effet de comprendre que Dieu étant éternel, Il n’a pas été créé, et n’a donc pas de commencement.
Il faut rappeler quelques notions indispensables à l’éclaircissement de cette question, et d’abord la définition du mot « engendrer », car la division islamo-chrétienne est appuyée sur la confusion du sens des mots « engendrer » et « créer », confusion qui conduit les musulmans à croire que l’expression « Jésus est le Fils de Dieu, Dieu né de Dieu » signifierait pour les chrétiens que Dieu a été créé. Or, il n’en est rien ! Lorsque qu’un homme engendre son fils, il lui communique sa nature, humaine. Et c’est pourquoi nous ne disons pas qu’un homme engendre une table, mais qu’il la fabrique. Ainsi, lorsque Dieu communique Sa nature divine, on dit qu’Il engendre, et lorsqu’Il ne communique pas Sa nature à ce à quoi Il donne d’être, on dit qu’Il crée. Engendrer signifie donc communiquer sa propre nature, et n’est pas synonyme de créer.
Ensuite, il faut bien distinguer les notions de nature et de personne. Si vous et moi partageons la même nature humaine, nous ne sommes pas pour autant la même personne. C’est pourquoi, contrairement à ce qu’en juge trop vite l’islam, il n’est pas contradictoire d’affirmer en Dieu l’unicité de la nature et la trinité des personnes.
Nombre de religions, et l’islam en particulier, croient que Dieu a parlé. Or, si Dieu parle, soit Sa parole est engendrée par Lui, et alors Elle a reçu la nature divine ; soit elle n’est pas engendrée par Dieu, et alors elle n’est pas divine. Il n’y a pas d’autre solution. Pour l’islam, la Parole de Dieu ne peut pas avoir été créée, le Coran affirme en effet que tout a été créé par la Parole de Dieu (6.73 ; 16.40), ce qui revient à dire que la Parole de Dieu n’a pas elle-même été créée, sans quoi elle aurait été créée par autre chose qu’Elle-même, et il serait donc faux de dire que tout a été créé par elle. Si donc la Parole de Dieu n’a pas été créée, c’est qu’Elle est éternelle, et puisque Dieu seul est éternel, la Parole de Dieu est donc elle-même Dieu. Et c’est pourquoi les chrétiens très logiquement disent qu’Elle a été engendrée.
En théologie catholique, la génération en Dieu n’est pas comprise comme une génération humaine, mais comme celle de la pensée à partir de l’intelligence, car Dieu est Esprit et non pas matière. Si Dieu est parfait, Il connaît nécessairement toutes choses, et a fortiori Lui-même. Dieu Se connaît par la Pensée qu’Il a de Lui-même, par la parole par laquelle Il Se dit à Lui-même, comme le Père Se connaît Père grâce à Son Fils. Sans fils il n’y a pas de père, comme il n’y a pas de père sans fils. En Dieu, qui est unique, le sujet connaissant et l’objet connu s’identifient totalement, et cette identification, qui se distingue du sujet connaissant et de l’objet connu, de par sa relation à eux, est la connaissance elle-même. Dieu connaît toutes choses en Se connaissant Lui-même. C’est pourquoi nous disons que « Dieu est Lumière » (1 Jn 1.5 ; Jn 8.12), éclair d’intelligence en qui tout est connu. On peut encore montrer que l’unicité de la nature divine ne s’oppose pas à la pluralité de l’être, en partant du fait que Dieu ne dépend de personne pour exister, mais existe par Lui-même. Si donc Dieu est cet être qui S’engendre éternellement Lui-même, on peut distinguer en Lui, l’Être qui engendre et Celui qui est engendré… c’est Le Même, qui Se distingue en Lui-même ! Il y a l’Engendrant et l’Engendré, le Père et le Fils, et l’Engendrement, ou Amour, par Lequel le Père engendre le Fils et par Lequel le Fils réfléchit le Père. Ou encore : puisque Dieu est parfait, Il est Acte pur. Or tout acte est constitué de deux termes et de leur relation, par exemple : l’acte de donner implique l’existence de celui qui donne, de celui qui reçoit, et du don qui les unit. En tant qu’Il est Acte pur d’exister, Dieu est donc nécessairement trinitaire.
Voyons maintenant si le Dieu trinitaire est le vrai Dieu. S’Il l’est, Il est nécessairement le Dieu créateur. De même que le potier laisse ses empreintes sur son pot, y a-t-il dans la Création les empreintes qui attestent que le Créateur est le Dieu Un et Trine ? Comme le Père et le Fils Se font face en leur Amour éternel, la matière dont sont constituées toutes les créatures est répartie de façon symétrique autour d’un axe invisible. Ainsi notre visage est constitué de deux profils et d’une face ; l’homme et la femme ne font qu’un, pour que un fasse trois ; le même homme est à la fois fils, frère et père, et pourtant être fils, frère ou père, ce n’est pas la même chose ; notre être est composé de l’esprit, de l’âme et du corps, et notre corps de la tête, du tronc et des membres, et les membres sont articulés en trois parties, gouvernées par notre esprit qui a trois facultés : l’intelligence, la mémoire et la volonté ; nous vivons dans le temps qui est composé du passé, du présent et du futur ; dans l’espace qui a trois dimensions ; où l’’eau est glace, vapeur et liquide ; et où le feu consume, réchauffe et éclaire ; tandis qu’à partir des trois couleurs primaires, le rouge, le bleu et le jaune, toutes les couleurs sont composées… Etc. etc. Par sa structure trinitaire, la création réfléchit la gloire de son Créateur. D’ailleurs, seul le Dieu Un et Trine, parce qu’Il est à la fois le même ET différent, est capable de créer le monde, qui n’est ni Lui ni rien… Ni le dieu rabbinique ni Allah ne sont capables de créer puisque n’étant que un, ils monopolisent la totalité de l’être, étant parfaits, ils n’ont aucune raison de créer quelque chose. Seul le Dieu chrétien, parce qu’il inclut en Lui-même la différence (Le Père n’est pas le Fils ni le Saint-Esprit, le Fils n’est ni le Père ni le Saint-Esprit et le Saint-Esprit n’est ni le Père ni le Fils. Le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu, et pourtant cela ne fait pas trois dieux, mais le seul et même Dieu qu’ils sont chacun et tous les trois ensemble. Mystère de Dieu à la fois unique et différent). Seul le Dieu chrétien donc, parce qu’Il est à la fois le même et différent, a de quoi produire quelque chose qui ne soit ni Lui ni rien, quelque chose de différent de Lui, et qui est la Création. Par ce qu’Il est en Lui-même Fécondité, Générosité, Vie, Liberté, Amour !
Le Coran lui-même confesse la nécessaire nature trinitaire de Dieu. Ainsi, en Coran 9.30, nous lisons : « Les Chrétiens ont dit « Le Messie est Fils de Dieu! » […] Qu’Allah les anéantisse! » Qui parle ici ? Qui dit : « Qu’Allah les anéantisse! » ? Si c’est Allah, le fait qu’il soit Un ne l’empêche donc pas de parler de Lui-même comme d’un autre… et ainsi le Coran reconnaît que Dieu est doué de réflexivité, de relation avec Lui-même. Mais reconnaître Dieu doué de relation avec Lui-même, c’est affirmer le fondement nécessaire à la confession de la nature trinitaire de Dieu. Si en effet Dieu est relation avec Lui-même, Il L’est en Lui-même et par Lui-même, autrement dit : Il est Trinité. En Coran 24.35 Allah est comparé à une lumière venant d’une lampe dont l’huile provient d’un arbre béni. Je passe sur l’interdiction de faire des images en Islam, pour remarquer que sans l’olivier et sans son huile, la lampe ne donne pas de lumière… Autrement dit : le Coran est obligé de reconnaître qu’Allah ne peut pas être seulement unique, mais que son être doit être trinitaire : la lampe a besoin d’un olivier et de son huile pour être lumière…
Je termine en annonçant donc cette bonne nouvelle aux musulmans : les chrétiens croient au Dieu unique ! Et s’il est vrai qu’il n’y a qu’un seul Dieu, alors il n’est plus possible aux musulmans de ne plus vouloir être chrétiens au motif que les chrétiens ne seraient pas monothéistes ! Il n’y va pas seulement de la Gloire du Dieu unique, qui nous veut tous un, comme Il est un (Jn 10.16 ; 11.52 ; 17.21), mais encore de la paix du monde, et du salut éternel offert à chacun, par l’amour de la vérité… Celui qui désormais continuera à croire que les chrétiens ne sont pas monothéistes parce qu’ils croient au Dieu Trinité, qu’il sache qu’en refusant de croire ce que ses propres oreilles viennent d’entendre, il se con-damne lui-même.
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Re: La Sainte Trinité
Bonjour oui dieu est unique je suis heureuse que tu le dises en tant que musulman nous croyans en dieu unique nous croyons en ses prophetes mohamed jesus mois abraham et bien d autres paix soit en eux nous croyons en ses livres saint dans la bible on parle de trinite toi tu crois en un dieu unique mais c pas le cas pour tous les chretiens ils sont confus certains disent que jesus est dieu alors que c est son prophete paix soit en lui d autres disent que c le fils de dieu dans l islam il n ya pas cette confusion tout est clair dieu est unique il a envoye ses messagers a travers les temps pour guider les gens vers la bonne voie le premier fut noe paix soit en lui et le dernier fut notre prophete mohamed paix soit en lui
Mona- Religion : Islam
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Re: La Sainte Trinité
Bonjour Mona,
Effectivement selon la Bible, Dieu est un Dieu unique et sans égal, le seul très haut sur toute la terre
La Doctrine de la Trinité, une Hérésie
Lien:
https://arlad.forumactif.org/t606-la-doctrine-de-la-trinite-une-heresie
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Effectivement selon la Bible, Dieu est un Dieu unique et sans égal, le seul très haut sur toute la terre
La Doctrine de la Trinité, une Hérésie
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: La Sainte Trinité
Bonjour j ai lu dans vos discussions comme quoi le coran est un plagiat je voudrais vous demontrer par les versets suivants que c la parole de dieu et non un plagiat d un etre humain. Dans le coran sourate les croyants verset 12 nous avons certes crée l homme d un extrait d argile. Verset 13 puis nous en fimes une goutte de sperme dans un reposoir solide verset 14 ensuite, nous avons fait du sperme une adhérence, et de l'adhérence Nous avons crée un embryon; puis, de cet embryon Nous avons crée des os et nous avons revetu les os de chair.Ensuite,Nous l'avons transformé en une tout autre création.Gloire à Allah le meilleur des créateurs. Dans ces versets il est clairement decrit les etapes de creation d un etre humain dans l uterus chose qu un homme il y a 14 siecle ne pouvait pas connaitre et ceci montrent que le coran est la parole de dieu et non pas un plagiat aussi il est logique que vous trouviez des similitudes entre ce qui est ecrit dans la thorat ou des ecritures de rabbins ou la bible parce que ce sont des évenements qui se sont réelement produits au fil des temps je citerai quelques histoires celle d adam ou eve ou kabil et abel ou noe ou marie et son fils jesus ou encore l histoire de mois et aaron avec pharaon le coran relate ces histoires pour nous guider vers le bon chemin.
Mona- Religion : Islam
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Re: La Sainte Trinité
arlitto je pense que tu es une personne cultive et qui bouquine énormement aussi je t invite à lire le coran entierement et le comprendre avant de le critiquer
Mona- Religion : Islam
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Re: La Sainte Trinité
Merci pour l'invitation, Mona, mais cela est fait et depuis longtemps, j'ai étudié à fond deux traductions du Coran, la plus connue, français/arabe et une en français, les Hadiths "principaux" et la sunna.
L'islam, ce n'est pas pour moi et je sais pourquoi je ne suis pas musulman.
A+
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Re: La Sainte Trinité
D accord que penses tu du message que je viens de poster par rapport aux etapes de creation de l etre humain decrite clairement dans le coran
Mona- Religion : Islam
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Re: La Sainte Trinité
À une époque, "il n'y a pas si longtemps", je t'aurais donné mon point de vue, mais aujourd'hui, je ne critique plus, "enfin, j'essaie", la foi et la religion des autres, seul Dieu est juge
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