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Forum Religion : Le Forum des Religions Pluriel :: ○ Babylone la Grande :: Mythes & Légendes :: "Divinités"
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"Les dieux Grecs"
Arlitto Sam 05 Mar 2016, 15:55
"Les dieux Grecs"
Zeus
Zeus est représenté généralement barbu,
portant l'égide (le bouclier), tenant en main
le sceptre, ses attributs sont l'aigle et la foudre.
ZEUS, le dieu de l'Univers, le dieu souverain.
Zeus est le plus puissant des dieux, depuis son palais sur l'Olympe, il gouverne le monde.
Zeus est le dieu du ciel et des phénomènes atmosphériques, c'est lui qui envoie sur la terre la pluie, la neige, la grêle, la foudre, il fait régner la justice, il impose sa volonté aux autres dieux et aux hommes. Il représente un idéal de maturité, de force, de majesté, d'intelligence, de sagesse.
Zeus a dû lutter longuement pour s'imposer comme maître de l'Univers :
Zeus a eu plusieurs femmes, toutefois, Héra, sa sœur, est considérée comme son épouse légitime, la vie du couple est ponctuée de disputes, colères, trahisons, même si tous les soirs Zeus et Héra, se retrouvent réconciliés dans le même lit.
Les aventures amoureuses de Zeus sont innombrables. Pour faire ses conquêtes (déesses ou mortelles), Zeus emploie le plus souvent la ruse, il utilise son don de métamorphose pour arriver à ses fins, il peut prendre une forme humaine, animale ou autre.
LE TRIOMPHE DES OLYMPIENS (ZEUS) SUR CRONOS
Cronos est donc maintenant maître du monde, après avoir libéré ses frères les Titans, il emprisonne les Cyclopes et les Hécatonchires dans le monde infernal des profondeurs de la Terre (le Tartare), sans doute par peur de les avoir pour adversaires. Cronos épouse une de ses sœurs, RHÉA, mais comme on lui avait prédit qu'il serait détrôné par un de ses enfants, il les dévore tous à la naissance (il empêche ses enfants de venir à la lumière comme Ouranos). Rhéa, comme Gaïa, désire que ses enfants vivent. Alors qu'elle est enceinte de son dernier enfant (ZEUS), elle se rend en Crête, au mont Ida, où elle confie, après son accouchement, son dernier né aux Naïades qui vont l'élever dans une grotte (Dicté). Mais Cronos demande le dernier né pour l'avaler, Rhéa lui présente alors une pierre emmaillotée dans des langes qu'il dévore sans rien soupçonner. Autour du berceau d'or de Zeus, les Curètes exécutent des danses guerrières en frappant sur leurs boucliers afin de masquer à Cronos, les pleurs du jeune Zeus. Après avoir grandi en buvant le lait de la chèvre Amalthée, et en suçant le miel que lui apportent les Nymphes Adrastée et Ida (les filles de Mélisseus, roi de Crête), Zeus décide de libérer ses frères. Il fait prendre un vomitif à Cronos afin qu'il recrache la pierre puis ses frères et sœurs : Déméter, Hestia, Héra, Hadès, Poséidon. Ainsi, une nouvelle génération de dieux apparaît : les dieux olympiens, ils vont se partager le pouvoir sous l'autorité de Zeus.
LA NAISSANCE D'ATHÉNA
Zeus est donc maintenant tout puissant, il a triomphé de tous ses rivaux, il peut instituer un univers divin sorti du Chaos, hiérarchisé, organisé, stable, il s'entoure constamment de Kratos, le pouvoir de souveraineté universelle et de Bié, la force violente. Mais Zeus n'a pas oublié la leçon d'Ouranos et de Cronos qui tous deux ont été détrônés par un de leurs enfants, il doit absolument prévenir cette éventualité. Zeus pense arriver à ses fins par le mariage, il prend pour première épouse Mètis, une des filles d'Océan, la déesse de la prudence, elle possède toute la sagesse des dieux et des hommes. Métis est enceinte d'Athéna, Zeus a peur d'être détrôné par un de ses enfants, il pense qu'en devenant aussi la mère de ses enfants il évitera la mort du père. Mètis possède le don de se transformer, Zeus lui demande de se métamorphoser en lion, elle s'exécute, puis il la défie de prendre la forme d'une goutte d'eau, à peine est-elle devenue une goutte d'eau que le rusé Zeus l'avale. Ainsi, Zeus sera le père et la mère d'Athéna, et la prudence (Mètis) est en lui. Mais Zeus pousse des hurlements de douleur, il a le crâne gonflé par Athéna, Prométhée et Héphaïstos arrivent avec une hache pour fendre le crâne de Zeus, il en sort, toute armée, la déesse de l'intelligence, de la sagesse et de la guerre : ATHÉNA. Ainsi, Zeus est à l'abri, plus rien ne peut remettre sa souveraineté en cause, il a triomphé par la ruse.
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Re: "Les dieux Grecs"
Arlitto Sam 05 Mar 2016, 15:55
HÉRA, la déesse du mariage
Héra est représentée généralement assise
sur un trône, ses longs cheveux bouclés
sont retenus par un diadème.
Elle tient dans la main droite un sceptre orné
d'un coucou et dans la gauche une grenade,
symbole de fécondité. Son animal favori est
le paon (ici représenté en bas à droite) sur
les plumes duquel on reconnaît les
multiples yeux d'Argos, son serviteur.
Héra est la troisième et dernière épouse légitime de Zeus, à ce titre elle est très respectée et siège à ses côtés sur un trône d'or, c'est la déesse du mariage et de toutes les femmes en général : mères, épouses, célibataires.
Pour séduire sa sœur, Zeus provoque une averse, prend l'apparence d'un coucou et se réfugie transi sur ses genoux. Héra, prise de pitié pour l'oiseau le réchauffe sur son sein et s'aperçoit de la supercherie de Zeus qui reprend son apparence humaine pour s'unir à elle. De cette union naît Héphaïstos, bien qu'Héra affirme qu'il a été conçu sans intervention masculine. Plus tard, Zeus épouse Héra, les noces sont grandioses, tous les dieux s'y rendent avec empressement, sauf la nymphe Chelonée. Pour ce manquement, Héra la transforme en tortue. Héra a d'autres enfants qu'elle conçoit également seule, sans amour, ainsi Typhon qui par sa force est destiné à détrôner Zeus. Quant à Arès et Hébé, Héra les aurait conçu en mangeant le suc laiteux d'une laitue qui l'aurait fécondée.
Zeus est infidèle et trompe très souvent sa femme. Héra est jalouse, rancunière et vindicative, elle supporte mal les trahisons de son mari et le couple se dispute fréquemment. Ainsi, Héra poursuit inlassablement toutes les conquêtes de Zeus et les enfants qu'il a d'elles : elle ne laisse pas accoucher Léto quand elle est prête à mettre au monde Artémis et Apollon, elle poursuit inlassablement Héraclès, jalouse de l'amour que lui porte son père Zeus...
Héra est aussi coquette, chaque année, elle va retrouver la beauté de sa jeunesse dans les eaux de la source Canathos à Nauplie et elle châtie sévèrement ceux qui ne reconnaissent pas son charme ou qui lui manquent de respect.
La reine des Pygmées Pigas ose se dire plus belle qu'elle, elle est changée en grue. Les filles de Proetus sont métamorphosées en génisses furieuses pour la même audace. Pâris, qui a donné la pomme à la belle Aphrodite, est poursuivi toute sa vie. La nymphe Echo est condamnée à répéter la dernière syllabe des mots qu'elle entend pour avoir caché à sa maîtresse les amours de son mari.
Zeus est amoureux d'Io (fille du roi d'Argos), il la transforme en génisse pour dissimuler son amour, mais Héra s'en aperçoit, elle attache la génisse à un olivier et la fait surveiller par un gardien à cent yeux, Argus (cinquante de ses yeux restent ouverts pendant son sommeil). Sous l'ordre de Zeus, Hermès endort Argus complètement avec sa flûte et le tue pendant son sommeil. Héra transforme alors Argus en paon dont la queue est semée de ses innombrables yeux. Quant à Io, Héra la fait poursuivre par un taon qui la rend furieuse et l'oblige à courir d'un pays à l'autre, elle traverse ainsi la mer qui fut appelée de son nom Ionienne, arrive au détroit appelé pour cette raison Bosphore (le gué de la vache), atteint l'Égypte où elle retrouve sa forme humaine et met au monde son fils Epaphos. Io est ainsi confondue à la déesse égyptienne Isis et Epaphos au dieu vache Apis. Héra enlève Epaphos et le transporte à Byblos, en Syrie, où Io le retrouve et s'assimile à la déesse syrienne Ishtar (on a ici un bon exemple d'identification des dieux étrangers avec les dieux grecs, des échanges entre mythes grecs et orientaux).
Lasse des infidélités de son époux, Héra se décide à le quitter, elle se réfugie en Eubée. Malgré les supplications de Zeus, elle ne veut pas revenir. Zeus, conseillé par Cithéron, façonne une statue, l'habille en mariée et fait savoir qu'il va se remarier. Dès qu'Héra apprend cette nouvelle, elle accourt, se rue sur la statue et en déchire le voile de mariée. Quand elle découvre la supercherie, elle rit et se réconcilie avec son mari.
Héra est représentée généralement assise
sur un trône, ses longs cheveux bouclés
sont retenus par un diadème.
Elle tient dans la main droite un sceptre orné
d'un coucou et dans la gauche une grenade,
symbole de fécondité. Son animal favori est
le paon (ici représenté en bas à droite) sur
les plumes duquel on reconnaît les
multiples yeux d'Argos, son serviteur.
Héra est la troisième et dernière épouse légitime de Zeus, à ce titre elle est très respectée et siège à ses côtés sur un trône d'or, c'est la déesse du mariage et de toutes les femmes en général : mères, épouses, célibataires.
Pour séduire sa sœur, Zeus provoque une averse, prend l'apparence d'un coucou et se réfugie transi sur ses genoux. Héra, prise de pitié pour l'oiseau le réchauffe sur son sein et s'aperçoit de la supercherie de Zeus qui reprend son apparence humaine pour s'unir à elle. De cette union naît Héphaïstos, bien qu'Héra affirme qu'il a été conçu sans intervention masculine. Plus tard, Zeus épouse Héra, les noces sont grandioses, tous les dieux s'y rendent avec empressement, sauf la nymphe Chelonée. Pour ce manquement, Héra la transforme en tortue. Héra a d'autres enfants qu'elle conçoit également seule, sans amour, ainsi Typhon qui par sa force est destiné à détrôner Zeus. Quant à Arès et Hébé, Héra les aurait conçu en mangeant le suc laiteux d'une laitue qui l'aurait fécondée.
Zeus est infidèle et trompe très souvent sa femme. Héra est jalouse, rancunière et vindicative, elle supporte mal les trahisons de son mari et le couple se dispute fréquemment. Ainsi, Héra poursuit inlassablement toutes les conquêtes de Zeus et les enfants qu'il a d'elles : elle ne laisse pas accoucher Léto quand elle est prête à mettre au monde Artémis et Apollon, elle poursuit inlassablement Héraclès, jalouse de l'amour que lui porte son père Zeus...
Héra est aussi coquette, chaque année, elle va retrouver la beauté de sa jeunesse dans les eaux de la source Canathos à Nauplie et elle châtie sévèrement ceux qui ne reconnaissent pas son charme ou qui lui manquent de respect.
La reine des Pygmées Pigas ose se dire plus belle qu'elle, elle est changée en grue. Les filles de Proetus sont métamorphosées en génisses furieuses pour la même audace. Pâris, qui a donné la pomme à la belle Aphrodite, est poursuivi toute sa vie. La nymphe Echo est condamnée à répéter la dernière syllabe des mots qu'elle entend pour avoir caché à sa maîtresse les amours de son mari.
Zeus est amoureux d'Io (fille du roi d'Argos), il la transforme en génisse pour dissimuler son amour, mais Héra s'en aperçoit, elle attache la génisse à un olivier et la fait surveiller par un gardien à cent yeux, Argus (cinquante de ses yeux restent ouverts pendant son sommeil). Sous l'ordre de Zeus, Hermès endort Argus complètement avec sa flûte et le tue pendant son sommeil. Héra transforme alors Argus en paon dont la queue est semée de ses innombrables yeux. Quant à Io, Héra la fait poursuivre par un taon qui la rend furieuse et l'oblige à courir d'un pays à l'autre, elle traverse ainsi la mer qui fut appelée de son nom Ionienne, arrive au détroit appelé pour cette raison Bosphore (le gué de la vache), atteint l'Égypte où elle retrouve sa forme humaine et met au monde son fils Epaphos. Io est ainsi confondue à la déesse égyptienne Isis et Epaphos au dieu vache Apis. Héra enlève Epaphos et le transporte à Byblos, en Syrie, où Io le retrouve et s'assimile à la déesse syrienne Ishtar (on a ici un bon exemple d'identification des dieux étrangers avec les dieux grecs, des échanges entre mythes grecs et orientaux).
Lasse des infidélités de son époux, Héra se décide à le quitter, elle se réfugie en Eubée. Malgré les supplications de Zeus, elle ne veut pas revenir. Zeus, conseillé par Cithéron, façonne une statue, l'habille en mariée et fait savoir qu'il va se remarier. Dès qu'Héra apprend cette nouvelle, elle accourt, se rue sur la statue et en déchire le voile de mariée. Quand elle découvre la supercherie, elle rit et se réconcilie avec son mari.
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Re: "Les dieux Grecs"
Arlitto Sam 05 Mar 2016, 15:56
APOLLON, le dieu du soleil.
Apollon est le plus souvent représenté nu, sous la forme d'un beau jeune
homme sans barbe, les cheveux blonds, bouclés et flottants, le front ceint de
lauriers, tenant de la main droite un arc et de la gauche une lyre à sept cordes,
emblème des sept planètes dont il entretient l'harmonie.
Apollon est le fils de Zeus et de Léto, c'est le dieu de la lumière, de la divination (il a l'art de jeter la lumière sur la volonté divine), de la médecine (il est le père du dieu de la médecine Asclépios) de tous les arts et plus spécialement de la musique (il accompagne avec sa cithare le chant des Muses).
La naissance d'Apollon fut difficile, Héra, jalouse, interdit à tous les lieux de la terre d'accueillir sa mère Léto pour accoucher. Après avoir erré dans toute la Grèce, Léto arrive dans l'île flottante d'Ortygie et lui promet la gloire si elle l'accepte. Après la naissance d'Apollon, l'île d'Ortygie se fixe dans les Cyclades, au centre du monde grec, et prend le nom de Délos, "la lumineuse".
Sous le regard des déesses, venus assister à sa naissance, Apollon bondit de son berceau, grandit en quelques instants et se montre doué d'une force et d'une beauté extraordinaires. Zeus lui envoie un char attelé de cygnes et Héphaïstos lui donne des flèches forgées à son usage. Quelques jours après sa naissance, Apollon, accompagné de sa sœur jumelle Artémis, part à la recherche d'un lieu pour établir un oracle : un lieu où les mortels pourraient connaître la volonté de son père Zeus. Son char le conduit d'abord au nord de la Grèce, au pays des Hyperboréens qui passaient leurs journées à jouer et à danser sous un ciel toujours pur. Il arrive ensuite au pied du mont Parnasse et se trouve face à un monstre gardien d'un ancien oracle.
Le serpent monstrueux, sous les ordres d'Héra, se précipite sur Apollon pour le dévorer mais le héros le transperce d'une flèche infaillible. Apollon laisse décomposer le corps du monstre sur place, il sera ainsi appelé python (du verbe grec qui signifie "pourrir"). C'est pour célébrer cette victoire qu'Apollon instituera les jeux pythiques (le mot a aussi été associé à la prêtresse : la pythie).
Mais Apollon doit auparavant expier son crime, il s'exile alors avec sa sœur en Thessalie. Une fois purifié dans les eaux du fleuve du Pénée, il retourne prendre possession de son sanctuaire. Tandis qu'il contemple la mer des hauteurs du Parnasse, Apollon voit un bateau crétois naviguer en direction de Pylos, il se transforme alors en dauphin et dirige le bateau vers son sanctuaire. Là, il reprend son aspect divin devant les Crétois ébahis. Ces marins crétois seront les premiers prêtres de l'oracle. Comme ils continuaient à appeler Apollon "delphis" (dauphin), le site de Pytho prit alors le nom de DELPHES.
Apollon avait tout pour plaire, beauté, jeunesse, intelligence... malgré cela, il n'est pas toujours heureux en amour. Il éprouve sa première passion pour la nymphe Daphné, la fille du fleuve Pénée, il la poursuit pour s'en saisir, mais au moment de l'atteindre la nymphe implore le secours de son père qui la transforme en laurier (en grec : daphné). Apollon détache alors un rameau de l'arbre et s'en fait une couronne qui deviendra la récompense des poètes, des artistes, des guerriers, des sportifs, la Pythie, avant de donner l'oracle devra aussi mâcher des feuilles de laurier.
Hyacinthe est l'ami d'Apollon, Zéphire, le vent, est jaloux, il voudrait être aimé de Hyacinthe. Un jour que Hyacinthe et Apollon s'exercent à lancer le disque, Zéphir détourne l'objet vers la tempe de Hyacinthe qui est tué, de sa blessure pousse une fleur la jacinthe.
Apollon eut aussi le malheur de voir son fils Asclépios tué par la foudre de Zeus, il ne lui pardonnait pas de troubler l'ordre universel à force de ressusciter les morts. Pour se venger de ce meurtre, Apollon tua les cyclopes qui avaient fabriqué la foudre. Zeus exila une nouvelle fois Apollon pour ce crime, il dut se mettre neuf ans au service du roi de Thessalie : Admète, il l'aida à épouser Alceste, la plus belle des filles de Pélias, le roi d'Iolcos. voir plus de détails sur Admète.
Apollon eut à subir un autre exil, il avait conspiré contre Zeus avec Héra et Poséidon. Comme punition, Zeus l'envoya avec Poséidon construire les murailles de la ville de Troie sous les ordres du roi Laomédon. Une fois le travail achevé, le roi de Troie leur refusa tout salaire, pour se venger, Poséidon envoya contre Troie des inondations et Apollon envoya la peste.
Apollon eut bien d'autres aventures, il se disputa violemment avec Héraclès qui avait volé le trépied de la pythie à Delphes, il aima sans réel succès Créuse, Coronis, Castalie, Cassandre, Marpessa... Ses principaux enfants sont Asclépios, Circé, Linus, Aristée, Phaéton.
Les principaux sanctuaires d'Apollon se trouvent à Délos et à Delphes.
Le mot « muse » vient du grec Mousa, qui est formé à partir de la racine Men, "penser". Le mot « muse » donnera notre nom « musée ».
Il y eut, dans la Grèce ancienne, plusieurs groupes de Muses :
- les Muses de Thrace : elles sont liées au culte de Dionysos (dieu du vin)
- les Muses de l'Hélicon : elles sont liées au culte d'Apollon (dieu de la musique) et sont les plus connues
L'Hélicon est une chaîne de montagnes de 30 km de long, en Béotie, qui culmine à 1748 m. Elle formait la frontière entre la Béotie et la Phocide (où se trouve Delphes). C'était une montagne consacrée au culte d' Apollon.
Au début, les Muses n'étaient que trois, elles demeuraient dans les montagnes de l'Hélicon, près d'Ascra (Béotie), et de Piérie, près de l'Olympe (région de Macédoine).
Puis, à l'époque classique (Vème siècle av JC) les Muses sont au nombre de neuf. Elles sont les filles de Zeus qui s'unit 9 nuits de suite avec Mnémosyne (déesse de la mémoire, fille d'Ouranos et de Gaïa). Elles sont alors associées à Apollon, dieu de la musique, dont elles constituent le chœur, c'est-à-dire un groupe qui chante et danse à la fois. Couronnées de violettes, elles possèdent des voix sans pareilles. Elles s'associent aussi à d'autres divinités comme les Grâces et les Heures, lors des fêtes célébrées sur l'Olympe (montagne où vivent les dieux). Elles participent également aux deux plus grands mariages signalés dans la mythologie :
les noces de Thétis et de Pélée (les parents d'Achille). et celles de Cadmos et d'Harmonie (fondateur de Thèbes). Les Muses protègent les lettres et les Arts (d’où notre mot "musée").
Le cheval Pégase leur sert de monture.
Le cheval Pégase
1) Mélété (la Pratique), Mnémé (Mémoire) et Aoedè (Chant). A Delphes, les Muses, également au nombre de trois, portaient le nom des trois cordes des premières lyres : Nétè (aiguë), Mésè (moyenne), Hypatè (grave).
2) LES 3 HEURES : EUNOMIE : le respect des lois, DIKE : la justice, IRENE : la paix. Ces déesses étaient aussi chargées d'ouvrir et de fermer les portes du ciel, elles faisaient passer le temps.
3) Les légendes grecques
Les Muses avaient conscience de leurs talents et étaient jalouses.
Exemples :
- Elles plumèrent les Sirènes qui se croyaient les meilleures chanteuses.
- Thamyris s'étant vanté de leur être supérieur, elles allèrent le trouver à Dorium, en Messénie, l'aveuglèrent et lui firent perdre la mémoire.
- Les Piérides, les neuf filles de Piéros, leur lancèrent un défi devant le jury des Nymphes. Elles perdirent. Les Muses les métamorphosèrent en choucas (petites corneilles).
4) dans l’antiquité, les sirènes n’étaient pas représentées comme aujourd’hui, les sirènes sont d'abord représentées comme des oiseaux à tête de femme, ensuite elles ont un corps de femme avec des ailes et des pattes d'oiseaux pour pieds.
Les sirènes sous leurs deux formes
DELPHES : L'ORACLE
I) LA LÉGENDE
Les Anciens pensaient que la terre avait la forme d’un disque. Zeus voulut en connaître le centre ; pour cela, il envoya deux de ses animaux favoris, deux aigles, l’un à l’est, l’autre à l’ouest pour qu’en se rencontrant, ils déterminent le centre de la terre. Ils se rejoignirent près du mont Parnasse et y repérèrent une pierre très particulière : l’omphalos (ombilic). Une autre version de la légende dit que cette pierre était celle que Rhéa avait fait avaler à son mari Cronos au lieu de Zeus. Lorsque celui–ci, devenu adulte, avait fait avaler à son père une potion qui l’avait obligé à restituer tous les enfants qu’il avait avalés de peur que l’un d’entre eux ne le détrônât, la pierre avait roulé jusqu’à Delphes. C’est pourquoi elle est représentée entourée de bandelettes qui figurent des langes. C’est à la suite de cet épisode que Delphes devint le centre ( ou le nombril ) du monde.
II) L’ORACLE
Depuis l’aube des temps se trouve à Delphes un sanctuaire consacré à la déesse Terre, mère de l’Univers, Gê. Son fils Python, un serpent, vivait à Delphes : c’était le gardien des lieux. Le dieu Apollon, peu après sa naissance à Délos, tua Python à coups de flèches. Il dut s’exiler pendant huit ans pour expier son crime et se purifier, selon la loi de Zeus. A son retour il remplaça Python.
Il est couronné de lauriers et rend des oracles par l’intermédiaire de la Pythie. Au culte d’Apollon s’ajoutent ceux de Dionysos ( d’où la présence d’un théâtre dans le sanctuaire) et d’Athéna ( voir le temple rond, la tholos, d’Athéna Pronaïa).
Quand les Athéniens exercèrent leur domination sur la Grèce centrale, au début du VI° siècle avant J.C., ils instituèrent les Jeux Pythiques tous les quatre ans, avec des épreuves sportives. Malgré des tremblements de terre et les guerres, le sanctuaire persista jusqu’en 381 après J.C. , sous l’empereur byzantin Théodose le Grand. . Quelques années auparavant il avait rendu son ultime oracle : « Allez dire au roi que le bel édifice est à terre, Apollon n’a plus de cabane ni de laurier prophétique, la source est tarie et l’eau qui parlait s’est tue. »
L'oracle à Crésus (d'après Hérodote).
Comme l'oracle ne doit pas se tromper, les réponses sont souvent ambiguës, ainsi, en 546 av JC, Crésus, roi de Lydie, demande à l'oracle s'il doit partir en guerre contre Cyrus le roi des Perses. L'oracle lui répond :
« Si tu fais la guerre aux Perses, tu détruiras un grand empire. » Crésus part en guerre, mais il est battu et fait prisonnier, il revient donc à Delphes accuser le dieu de l'avoir trompé, la Pythie lui réplique : « Tu aurais dû demander au dieu de quel empire il parlait, le tien ou celui de Cyrus ? ».
III) LA PYTHIE
C’est la prêtresse du sanctuaire. Elle doit mener une vie irréprochable. Elle est chargée d’apporter aux pèlerins la réponse du dieu Apollon à leurs questions. Elle est assise au-dessus d’une sorte de chaudron à trépied, elle mâche des feuilles de laurier, dans une grotte envahie par la fumée produite par la combustion du laurier ( arbre d’Apollon), près de l’omphalos. Les pèlerins attendent dans une salle voisine. Ce sont les prêtres qui transmettent les questions à la Pythie. Elle entre en transes et les prêtres interprètent ses gestes et les sons qu’elle produits sous l’influence du dieu.
La fontaine Castalie où la Pythie se purifiait avant d'officier
Le chaudron, siège de la Pythie
IV) LA FONCTION DU SANCTUAIRE
Il a eu un triple rôle :
- un rôle religieux, bien sûr, et moral. On voit cet aspect à travers les devises gravées autour de la porte du temple d’Apollon : « Connais-toi toi-même », « Rien de trop » etc…
- un rôle politique : les États qui veulent faire la guerre consultent l’oracle et les prêtres donnent parfois des réponses partiales, en accord avec leurs propres choix ou leurs intérêts.Delphes est le centre d’une confédération, celle des Amphictions. De plus, le sanctuaire est très riche : les pèlerins font des offrandes, des sacrifices. Les offrandes sont réunies dans des trésors ( bâtiments en forme de petits temples) : par exemple le trésor des Athéniens.
- un rôle artistique : du fait de l’importance du sanctuaire, qui attire tous les peuples grecs et aussi des étrangers, grâce à sa position géographique centrale au croisement des civilisations de l’est et de l’ouest, le site s’enrichit de bâtiments, statues, temples, un théâtre et un stade. Le musée de Delphes est de ce fait un concentré de l’art grec.
Le sanctuaire de Delphes
Le sphinx des Naxiens, ex-voto à Apollon de l'île de Naxos (560 av JC), se dressait sur une colonne ionique haute de plus de 9 m, près du rocher de la Sibylle.
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Re: "Les dieux Grecs"
Arlitto Sam 05 Mar 2016, 15:56
ARTÉMIS, la déesse de la chasse
Artémis est souvent représentée
comme une solide jeune fille, au visage sévère,
elle est vêtue d'un chiton laissant les jambes
libres pour la course, ses attributs sont l'arc,
le carquois, la biche, le chien de chasse, la
torche, le croissant de lune en diadème
Artémis est la fille de Zeus et de Léto, elle est la sœur jumelle d'Apollon, elle est née dans l'île d'Ortygie (Délos). Comme son frère, elle est une divinité de la lumière, celle de la lune, elle est aussi la déesse des accouchements, de la maternité et de l'éducation des enfants.
Elle parcourt les forêts et les montagnes d'Arcadie pour chasser les bêtes sauvages avec son arc d'or ou pour protéger leurs nouveau-nés. Elle est accompagnée par les nymphes qui s'occupent de ses chiens et partagent ses plaisirs, sa principale ennemie est Aphrodite.
Artémis n'a pas d'époux, elle a fait vœu de chasteté et toutes ses compagnes doivent se soumettre à la même règle. Elle protège les jeunes filles non mariées mais peut devenir impitoyable envers ceux qui l'ont offensée. Actéon, fils d'Aristée, la surprend nue alors qu'elle se baigne dans une fontaine, elle le transforme en cerf et le fait dévorer par sa propre meute de cinquante chiens qui ne reconnaissent pas leur maître. Niobé, la femme du roi de Thèbes, avait douze enfants, elle se vante ainsi d'être supérieure à Léto qui n'avait eu que deux enfants. Pour laver l'offense faite à leur mère, Apollon et Artémis tuent les douze enfants de Niobé, Apollon les garçons, Artémis les filles.
Agamemnon tue un cerf dans un bois consacré à Artémis, il est contraint de sacrifier sa fille Iphigénie pour permettre le départ de la flotte grecque vers Troie (Artémis est dans le camp des Troyens).
Artémis use de mille ruses pour décourager ses amoureux, ainsi pour le fleuve Alphée, elle enduit son visage de glaise pour qu'il ne puisse la reconnaître. Il semble cependant qu'Artémis ait brûlé une fois de passion, elle est émue par la beauté du géant chasseur, Orion, fils de Poséidon. Quand Orion déclare sa flamme à Artémis, il est piqué par un scorpion que fait surgir la déesse de la chasse. Reconnaissante envers l'animal qui l'a préservée de sa vertu, Artémis l'immortalise en faisant de lui une constellation, Orion profite aussi de cette métamorphose. Un autre mythe dit que c'est Apollon qui intervient pour préserver sa sœur contre elle-même, il lui fait viser un point lointain sur les flots, la défiant de l'atteindre avec son arc, elle tue ainsi Orion involontairement avec une de ses flèches.
Artémis est donc bien une déesse à plusieurs visages, bienfaisante, elle conduit le chœur des Muses, rend des oracles, guérit les blessures, protège les eaux thermales, veille sur les animaux domestiques, montre le chemin aux voyageurs... malfaisante, elle se plaît à accabler les mortels de ses traits, répand les épidémies ou la mort violente.
"Le sacrifice d'Iphigénie" du musée des Beaux-arts d'Orléans.
Alphée
Les anciens Grecs considèrent les fleuves comme de véritables dieux (il y en a plus de 3000), ce sont les fils des Titans Océanos et Thétys.
Le plus grand des fleuves de la Grèce, l'Achéloos, est le plus vénéré. Les dieux-fleuves sont représentés, soit sous l'apparence d'un taureau impétueux et mugissant, soit sous l'aspect d'un vieillard barbu s'appuyant sur une urne d'où l'eau s'écoule.
Beaucoup de fleuves jouent un rôle important dans la mythologie. Héraclès détourne le fleuve Alphée pour nettoyer les écuries d'Augias. Les eaux du Styx, fleuve qui entoure les Enfers, ont des propriétés magiques, Thétys y trempe Achille pour le rendre invulnérable. Styx et ses quatre fils, Zélos (l'ardeur), Nikè (la victoire), Cratos (la force), Bia (la violence) participent à la lutte des Olympiens contre les Géants. En signe de remerciement, Zeus décide que tout serment par le Styx serait irrévocable. Si un dieu prête serment par les eaux du Styx il doit l'honorer, sinon il est exilé de l'Olympe durant neuf ans.
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Artémis est souvent représentée
comme une solide jeune fille, au visage sévère,
elle est vêtue d'un chiton laissant les jambes
libres pour la course, ses attributs sont l'arc,
le carquois, la biche, le chien de chasse, la
torche, le croissant de lune en diadème
Artémis est la fille de Zeus et de Léto, elle est la sœur jumelle d'Apollon, elle est née dans l'île d'Ortygie (Délos). Comme son frère, elle est une divinité de la lumière, celle de la lune, elle est aussi la déesse des accouchements, de la maternité et de l'éducation des enfants.
Elle parcourt les forêts et les montagnes d'Arcadie pour chasser les bêtes sauvages avec son arc d'or ou pour protéger leurs nouveau-nés. Elle est accompagnée par les nymphes qui s'occupent de ses chiens et partagent ses plaisirs, sa principale ennemie est Aphrodite.
Artémis n'a pas d'époux, elle a fait vœu de chasteté et toutes ses compagnes doivent se soumettre à la même règle. Elle protège les jeunes filles non mariées mais peut devenir impitoyable envers ceux qui l'ont offensée. Actéon, fils d'Aristée, la surprend nue alors qu'elle se baigne dans une fontaine, elle le transforme en cerf et le fait dévorer par sa propre meute de cinquante chiens qui ne reconnaissent pas leur maître. Niobé, la femme du roi de Thèbes, avait douze enfants, elle se vante ainsi d'être supérieure à Léto qui n'avait eu que deux enfants. Pour laver l'offense faite à leur mère, Apollon et Artémis tuent les douze enfants de Niobé, Apollon les garçons, Artémis les filles.
Agamemnon tue un cerf dans un bois consacré à Artémis, il est contraint de sacrifier sa fille Iphigénie pour permettre le départ de la flotte grecque vers Troie (Artémis est dans le camp des Troyens).
Artémis use de mille ruses pour décourager ses amoureux, ainsi pour le fleuve Alphée, elle enduit son visage de glaise pour qu'il ne puisse la reconnaître. Il semble cependant qu'Artémis ait brûlé une fois de passion, elle est émue par la beauté du géant chasseur, Orion, fils de Poséidon. Quand Orion déclare sa flamme à Artémis, il est piqué par un scorpion que fait surgir la déesse de la chasse. Reconnaissante envers l'animal qui l'a préservée de sa vertu, Artémis l'immortalise en faisant de lui une constellation, Orion profite aussi de cette métamorphose. Un autre mythe dit que c'est Apollon qui intervient pour préserver sa sœur contre elle-même, il lui fait viser un point lointain sur les flots, la défiant de l'atteindre avec son arc, elle tue ainsi Orion involontairement avec une de ses flèches.
Artémis est donc bien une déesse à plusieurs visages, bienfaisante, elle conduit le chœur des Muses, rend des oracles, guérit les blessures, protège les eaux thermales, veille sur les animaux domestiques, montre le chemin aux voyageurs... malfaisante, elle se plaît à accabler les mortels de ses traits, répand les épidémies ou la mort violente.
"Le sacrifice d'Iphigénie" du musée des Beaux-arts d'Orléans.
Alphée
Les anciens Grecs considèrent les fleuves comme de véritables dieux (il y en a plus de 3000), ce sont les fils des Titans Océanos et Thétys.
Le plus grand des fleuves de la Grèce, l'Achéloos, est le plus vénéré. Les dieux-fleuves sont représentés, soit sous l'apparence d'un taureau impétueux et mugissant, soit sous l'aspect d'un vieillard barbu s'appuyant sur une urne d'où l'eau s'écoule.
Beaucoup de fleuves jouent un rôle important dans la mythologie. Héraclès détourne le fleuve Alphée pour nettoyer les écuries d'Augias. Les eaux du Styx, fleuve qui entoure les Enfers, ont des propriétés magiques, Thétys y trempe Achille pour le rendre invulnérable. Styx et ses quatre fils, Zélos (l'ardeur), Nikè (la victoire), Cratos (la force), Bia (la violence) participent à la lutte des Olympiens contre les Géants. En signe de remerciement, Zeus décide que tout serment par le Styx serait irrévocable. Si un dieu prête serment par les eaux du Styx il doit l'honorer, sinon il est exilé de l'Olympe durant neuf ans.
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Re: "Les dieux Grecs"
Arlitto Sam 05 Mar 2016, 15:56
HADES, le dieu de l'enfer.
Hadès est souvent représenté avec
un visage livide,barbu, des sourcils épais,
des yeux rouges et un regard menaçant.
Ses attributs : la fourche à dents, Cerbère,
la corne d'abondance et le serpent.
Hadès ("l'invisible" en grec) est un des fils de Cronos et de Rhéa, il est le maître du monde souterrain, c'est le dieu de la mort mais aussi le dieu de la fertilité de la terre et de la richesse (la corne d'abondance est l'un de ses attributs), à ce titre, il est souvent associé au culte de sa sœur Déméter, déesse de la fécondité et de la végétation.
Il enlève Corè, la fille de Déméter pour en faire sa femme, la reine Perséphone, mais Déméter n'est pas d'accord, elle ne veut pas perdre sa fille, finalement Koré reste quatre mois avec Hadès dans le monde souterrain (la saison où la végétation est en sommeil) et huit mois sur la terre avec sa mère (la période où la végétation pousse).
Les âmes des morts sont conduites dans le monde souterrain par Hermès pour y être jugées. Cerbère, le chien à trois têtes, garde la porte des enfers, il empêche les vivants d'entrer et les morts de sortir, seuls quelques héros ont pu entrer et sortir de ce monde vivants (Héraclès et Ulysse).
L'espace des enfers est entouré de deux fleuves, le Styx et l'Achéron.
Un vieillard farouche, Charon, fait traverser les âmes des morts sur sa barque, pour cela il demande le pris d'une obole, tous ceux qui sont morts sans sépulture sont durement repoussés et errent pendant cent ans sur la rive du fleuve.
Arrivés au palais d'Hadès, les morts paraissent devant trois juges d'une intégrité éprouvée : Minos (ancien roi de Crète), Rhadamante (frère de Minos) et Eaque (ancien roi d'Egine).
Quand le jugement est terminé, les bons sont dirigés vers les Champs Elysées, une sorte de paradis, et les méchants sont précipités dans le Tartare, vaste prison entourée d'un fleuve de feu.
Trois furies sont les gardiennes du Tartare, Alecton, Mégère, Tisiphone, elles châtient à coups de fouets les criminels, les malfaiteurs et infligent les peines attribuées par le tribunal de Minos :
- Sisyphe, roi de Corinthe, qui a été irrespectueux envers Zeus, est condamné à rouler éternellement un énorme rocher en remontant une pente, mais à chaque fois qu'il arrive au sommet, le rocher retombe et il doit le remonter.
- Tantale, qui a révélé des secrets divins aux mortels et qui a égorgé son propre fils pour le servir en repas aux dieux, est condamné à la faim et à la soif éternelle, dès qu'il se penche pour boire, l'eau se retire, dès qu'il tente de cueillir un fruit, le vent emporte l'arbre au loin.
- Titye, l'un des Géants, pour avoir offensé Léto, la mère d'Apollon, a le sein rongé par un vautour.
- Les 50 Danaïdes, qui pour avoir tué leurs futurs époux, sont condamnées à remplir un tonneau toujours vide.
Némésis, Fille de la Nuit, personnifie la vengeance divine, elle veille au respect des châtiments, elle récompense la vertu, punit le crime et les orgueilleux qui croient pouvoir s'élever au-dessus de leur condition.
Près du Tartare habitent les Remords, les Maladies, la Misère vêtue de haillons, la Guerre, la Mort, les Gorgones aux cheveux de serpents, la Chimère, les Harpies et d'autres monstres...
On comprend que les mortels n'aiment pas beaucoup Hadès, ce dieu austère, il n'a pas de descendance et on lui connaît peu d'aventures en dehors de la nymphe Minthe (férocement piétinée par Perséphone et changée par Hadès en menthe) et de Leucé (transformée en peuplier argenté).
Hadès est souvent représenté avec
un visage livide,barbu, des sourcils épais,
des yeux rouges et un regard menaçant.
Ses attributs : la fourche à dents, Cerbère,
la corne d'abondance et le serpent.
Hadès ("l'invisible" en grec) est un des fils de Cronos et de Rhéa, il est le maître du monde souterrain, c'est le dieu de la mort mais aussi le dieu de la fertilité de la terre et de la richesse (la corne d'abondance est l'un de ses attributs), à ce titre, il est souvent associé au culte de sa sœur Déméter, déesse de la fécondité et de la végétation.
Il enlève Corè, la fille de Déméter pour en faire sa femme, la reine Perséphone, mais Déméter n'est pas d'accord, elle ne veut pas perdre sa fille, finalement Koré reste quatre mois avec Hadès dans le monde souterrain (la saison où la végétation est en sommeil) et huit mois sur la terre avec sa mère (la période où la végétation pousse).
Les âmes des morts sont conduites dans le monde souterrain par Hermès pour y être jugées. Cerbère, le chien à trois têtes, garde la porte des enfers, il empêche les vivants d'entrer et les morts de sortir, seuls quelques héros ont pu entrer et sortir de ce monde vivants (Héraclès et Ulysse).
L'espace des enfers est entouré de deux fleuves, le Styx et l'Achéron.
Un vieillard farouche, Charon, fait traverser les âmes des morts sur sa barque, pour cela il demande le pris d'une obole, tous ceux qui sont morts sans sépulture sont durement repoussés et errent pendant cent ans sur la rive du fleuve.
Arrivés au palais d'Hadès, les morts paraissent devant trois juges d'une intégrité éprouvée : Minos (ancien roi de Crète), Rhadamante (frère de Minos) et Eaque (ancien roi d'Egine).
Quand le jugement est terminé, les bons sont dirigés vers les Champs Elysées, une sorte de paradis, et les méchants sont précipités dans le Tartare, vaste prison entourée d'un fleuve de feu.
Trois furies sont les gardiennes du Tartare, Alecton, Mégère, Tisiphone, elles châtient à coups de fouets les criminels, les malfaiteurs et infligent les peines attribuées par le tribunal de Minos :
- Sisyphe, roi de Corinthe, qui a été irrespectueux envers Zeus, est condamné à rouler éternellement un énorme rocher en remontant une pente, mais à chaque fois qu'il arrive au sommet, le rocher retombe et il doit le remonter.
- Tantale, qui a révélé des secrets divins aux mortels et qui a égorgé son propre fils pour le servir en repas aux dieux, est condamné à la faim et à la soif éternelle, dès qu'il se penche pour boire, l'eau se retire, dès qu'il tente de cueillir un fruit, le vent emporte l'arbre au loin.
- Titye, l'un des Géants, pour avoir offensé Léto, la mère d'Apollon, a le sein rongé par un vautour.
- Les 50 Danaïdes, qui pour avoir tué leurs futurs époux, sont condamnées à remplir un tonneau toujours vide.
Némésis, Fille de la Nuit, personnifie la vengeance divine, elle veille au respect des châtiments, elle récompense la vertu, punit le crime et les orgueilleux qui croient pouvoir s'élever au-dessus de leur condition.
Près du Tartare habitent les Remords, les Maladies, la Misère vêtue de haillons, la Guerre, la Mort, les Gorgones aux cheveux de serpents, la Chimère, les Harpies et d'autres monstres...
On comprend que les mortels n'aiment pas beaucoup Hadès, ce dieu austère, il n'a pas de descendance et on lui connaît peu d'aventures en dehors de la nymphe Minthe (férocement piétinée par Perséphone et changée par Hadès en menthe) et de Leucé (transformée en peuplier argenté).
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Re: "Les dieux Grecs"
Arlitto Sam 05 Mar 2016, 15:57
POSÉIDON, le dieu de la mer
Poséidon est représenté
comme un vieillard barbu et robuste,
son large buste est couvert d'une
draperie de couleur azur, son sceptre
est un trident, ses animaux sont le
cheval, le taureau, les poissons,
les dauphins.
Poséidon, frère de Zeus, est l'aîné des fils de Cronos et de Rhéa, il est le maître du monde marin, c'est le dieu de la mer des lacs, des eaux courantes, il a le pouvoir d'ébranler la terre, de fendre les montagnes, de faire jaillir les sources et de projeter des roches dans la mer pour former des îles. Il possède l'île de l'Atlantide mais est avide d'étendre son pouvoir aussi sur d'autres terres immergées, pour cela il entre en conflit avec d'autres dieux.
Ainsi, il dispute l'Attique à Athéna mais les Athéniens préfèrent le don d'Athéna, l'olivier, à celui de Poséidon qui fait jaillir avec son trident une source d'eau salée (certains disent qu'il aurait aussi proposé le cheval, une de ses créations). Poséidon s'oppose aussi à Apollon (pour le contrôle de Delphes), à Héra (pour le contrôle de l'Argolide), à Dionysos (pour le contrôle de Naxos), à Zeus (pour Egine), à Hélios (pour l'isthme de Corinthe où cette fois il obtient gain de cause). Mais sa plus grande défaite est le complot qu'il trame, avec la complicité d'Héra, contre Zeus qu'il voulait enchaîner. Zeus déjoue la conspiration et exile pendant un an Poséidon comme esclave pour construire les murs de Troie.
Poséidon habite dans un palais d'or sous la mer Egée, il a pour épouse la belle Amphitrite, une des filles de Nérée. Le couple a trois enfants : Triton, moitié homme, moitié poison, s'occupe des chevaux de son père, Protée a la capacité de prendre toutes les formes qu'il désire, Glaucos a le don de prophétie.
Poséidon se déplace sur les vagues à l'aide d'un char d'or tiré par des chevaux marins à deux pieds, les hippocampes. Les belles Néréides et des tritons (serviteurs du dieu Triton) l'accompagnent en soufflant dans des coquillages ainsi que des dauphins qui jouent autour de lui. Comme son frère Zeus, Poséidon a de nombreuses aventures amoureuses avec des déesses et des mortelles.
Poséidon a également parmi ses fils un grand nombre d'êtres monstrueux, violents et malfaisants, tels les géants Aloades qui tentent d'escalader l'Olympe ou le cyclope Polyphème, il fait naître des taureaux ou dragons pour se venger de tel ou tel mortel.
Poséidon est représenté
comme un vieillard barbu et robuste,
son large buste est couvert d'une
draperie de couleur azur, son sceptre
est un trident, ses animaux sont le
cheval, le taureau, les poissons,
les dauphins.
Poséidon, frère de Zeus, est l'aîné des fils de Cronos et de Rhéa, il est le maître du monde marin, c'est le dieu de la mer des lacs, des eaux courantes, il a le pouvoir d'ébranler la terre, de fendre les montagnes, de faire jaillir les sources et de projeter des roches dans la mer pour former des îles. Il possède l'île de l'Atlantide mais est avide d'étendre son pouvoir aussi sur d'autres terres immergées, pour cela il entre en conflit avec d'autres dieux.
Ainsi, il dispute l'Attique à Athéna mais les Athéniens préfèrent le don d'Athéna, l'olivier, à celui de Poséidon qui fait jaillir avec son trident une source d'eau salée (certains disent qu'il aurait aussi proposé le cheval, une de ses créations). Poséidon s'oppose aussi à Apollon (pour le contrôle de Delphes), à Héra (pour le contrôle de l'Argolide), à Dionysos (pour le contrôle de Naxos), à Zeus (pour Egine), à Hélios (pour l'isthme de Corinthe où cette fois il obtient gain de cause). Mais sa plus grande défaite est le complot qu'il trame, avec la complicité d'Héra, contre Zeus qu'il voulait enchaîner. Zeus déjoue la conspiration et exile pendant un an Poséidon comme esclave pour construire les murs de Troie.
Poséidon habite dans un palais d'or sous la mer Egée, il a pour épouse la belle Amphitrite, une des filles de Nérée. Le couple a trois enfants : Triton, moitié homme, moitié poison, s'occupe des chevaux de son père, Protée a la capacité de prendre toutes les formes qu'il désire, Glaucos a le don de prophétie.
Poséidon se déplace sur les vagues à l'aide d'un char d'or tiré par des chevaux marins à deux pieds, les hippocampes. Les belles Néréides et des tritons (serviteurs du dieu Triton) l'accompagnent en soufflant dans des coquillages ainsi que des dauphins qui jouent autour de lui. Comme son frère Zeus, Poséidon a de nombreuses aventures amoureuses avec des déesses et des mortelles.
Poséidon a également parmi ses fils un grand nombre d'êtres monstrueux, violents et malfaisants, tels les géants Aloades qui tentent d'escalader l'Olympe ou le cyclope Polyphème, il fait naître des taureaux ou dragons pour se venger de tel ou tel mortel.
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Re: "Les dieux Grecs"
Arlitto Sam 05 Mar 2016, 15:57
APHRODITE, la déesse de la beauté et de l'amour
Aphrodite est représentée le plus souvent à demi dénudée
ou entièrement nue, ses plantes favorites, la rose et le myrte,
son animal favori, la colombe.
Elle a inspirée de nombreux artistes, peintres, sculpteurs...
Aphrodite naît de l'écume (aphros = l'écume) blanche qui se forme lorsque Cronos jette dans la mer les organes génitaux de son père Ouranos, Zéphir (le vent d'ouest) la recueille dans une conque de nacre et la transporte dans l'île de Chypre (mais certains la disent fille de Zeus et de Dioné). Quand elle paraît dans l'Olympe, les dieux subjugués par sa beauté la proclament déesse de la beauté et de l'amour. Elle possède une ceinture brodée d'or dotée d'irrésistibles pouvoirs.
Épouse, malgré elle, du plus laid des dieux, Héphaïstos, Aphrodite donne cependant son amour à d'autres dieux :
- Poséidon lui donne un fils, Eryx, roi de Sicile
- elle tombe amoureuse de Dionysos qui lui donne Priape, dieu de la fécondité, Héra le rendit difforme par jalousie
- elle se lie à Adonis, célèbre pour sa beauté
- elle a plusieurs enfants avec Arès, mais son époux Héphaïstos la ridiculise en lui tendant un piège pour la confondre avec son amant.
- Anchise, le beau Troyen, lui donne un fils, Enée.
- Hermès lui donne un fils qui réunit leurs deux noms : Hermaphrodite.
Les autres déesses ne voient pas sans jalousie cette belle rivale, ainsi lors du mariage de Thétis et Pelée, Athéna et Héra tentent de lui disputer sa couronne. Eris, la Discorde, lance parmi les convives une pomme avec cette inscription "à la plus belle". Aphrodite, Athéna et Héra revendiquent chacune la pomme et le titre (c'est l'origine de l'expression "la pomme de discorde"). Zeus demande alors à Pâris, fils de Priam, roi de Troie, d'arbitrer le différent, d'élire la plus belle des trois.
Héra met en valeur sa beauté et offre à Pâris l'empire d'Asie, Athéna donne l'invincibilité au Troyen, Aphrodite dégrafe sa tunique, dénoue sa ceinture et promet à Pâris l'amour de la plus belle femme du monde. Ainsi, Pâris doit choisir entre les trois puissances : souveraineté, guerre, désir.
Pâris choisit l'amour et Aphrodite reçoit donc la pomme. En récompense, le Troyen peut séduire la belle Hélène, épouse du roi de Sparte, Ménélas. C'est l'origine de la guerre de Troie : Athéna et Héra, pour se venger, soutiennent les Grecs alors qu'Aphrodite est du côté des Troyens, de Pâris qu'elle sauve lors d'un combat contre Ménélas.
Aphrodite utilise son pouvoir aussi bien pour le mal que pour le bien, elle châtie sévèrement ceux qui la méprisent :
- elle condamne Eos, la déesse de l'aurore à rechercher éternellement de nouveaux amants car elle s'était unie à Arès.
- elle se venge de Tyndare, roi de Sparte, en rendant ses filles, Clytemnestre et Hélène, méprisables car elles avaient trompé leur mari.
- elle suscite le désir amoureux jusqu'à l'égarement chez la belle Hélène qui quitte son foyer, chez Médée et Ariane pour qu'elles trahissent leur père, chez Phèdre pour qu'elle brûle d'une flamme incestueuse, chez Pasiphaé qui cède à un monstrueux accouplement, elle condamne Léda et toute sa descendante à des passions sanglantes.
- elle tente de se débarrasser de Psyché qui la surpasse en beauté mais son fils Éros en tombe amoureux.
Toutefois, elle sait aussi se montrer généreuse pour ceux qui la vénèrent :
- elle donne la jeunesse et la séduction à Paon qui inspire de l'amour à la poétesse Sapho.
- elle donne la vie à la statue d'ivoire de Pygmalion, roi de Chypre.
- elle délivre de ses chagrins Sélemnos, dépité d'avoir été abandonné par la Nymphe Agryra. Pour cela, elle le transforme en rivière, puis lui donne le don d'oublier ses peines (depuis, tous ceux qui se baignent dans les eaux du Sélemnos guérissent de leur chagrin d'amour).
Aphrodite est accompagnée d'un cortège se serviteurs qui incarnent les plaisirs, ainsi, les Charités veillent à la toilette de la déesse et répandent la joie autour d'elles.
PSYCHÉ (âme en grec)
Psyché avec sa fille Volupté, elle boit le nectar qui lui donne
l'immortalité. Psyché est généralement représentée avec des ailes
de papillon.
Ce mythe a été popularisé par le monde romain, Apulée (auteur latin du IIème siècle, il se rendit à Athènes et devint un adepte du platonicisme) en donne un récit complet dans "Les Métamorphoses" (livres IV à VI), appelées aussi "l'âne d'or".
Psyché est fille de roi, elle est si belle qu'elle en effraye tous ses prétendants, on en vient à lui construire un temple pour rendre hommage à ses charmes. La déesse de la beauté, Aphrodite, se sent délaissée; jalouse du succès de Psyché, elle décide de se venger. Pour cela, elle demande à son fils Eros (Amour) de rendre amoureuse Psyché du plus vil de tous les êtres. Mais alors qu'Éros s'apprête à tirer son trait empoisonné avec son arc, il rencontre le regard de la belle Psyché et en tombe amoureux. Éros, à cause de sa mère, ne peut aimer Psyché au grand jour, aidé de Zéphir, il enlève Psyché, la transporte dans son palais et lui demande de ne pas chercher à savoir qui il est, il viendra la visiter toutes les nuits pour éviter d'être reconnu. Sur les mauvais conseils de ses deux sœurs, venues lui rendre visite et aussi par peur d'être aimée d'un monstre, Psyché, curieuse, transgresse l'interdit de son amant. Alors qu'Éros est endormi, munie d'une lampe, tremblante, Psyché se penche sur le visage d'Éros, émue de le voir si beau, elle fait tomber sur lui une goutte d'huile brûlante qui l'éveille. Dépité d'avoir été trahi, Éros s'enfuit en abandonnant Psyché qui attend un enfant. Chassée de toutes parts, elle échoue dans la demeure de sa rivale : Aphrodite. Cette dernière l'accable de mille tourments, la retient comme esclave et lui impose quatre épreuves réputées impossibles.
.
Aphrodite est représentée le plus souvent à demi dénudée
ou entièrement nue, ses plantes favorites, la rose et le myrte,
son animal favori, la colombe.
Elle a inspirée de nombreux artistes, peintres, sculpteurs...
Aphrodite naît de l'écume (aphros = l'écume) blanche qui se forme lorsque Cronos jette dans la mer les organes génitaux de son père Ouranos, Zéphir (le vent d'ouest) la recueille dans une conque de nacre et la transporte dans l'île de Chypre (mais certains la disent fille de Zeus et de Dioné). Quand elle paraît dans l'Olympe, les dieux subjugués par sa beauté la proclament déesse de la beauté et de l'amour. Elle possède une ceinture brodée d'or dotée d'irrésistibles pouvoirs.
Épouse, malgré elle, du plus laid des dieux, Héphaïstos, Aphrodite donne cependant son amour à d'autres dieux :
- Poséidon lui donne un fils, Eryx, roi de Sicile
- elle tombe amoureuse de Dionysos qui lui donne Priape, dieu de la fécondité, Héra le rendit difforme par jalousie
- elle se lie à Adonis, célèbre pour sa beauté
- elle a plusieurs enfants avec Arès, mais son époux Héphaïstos la ridiculise en lui tendant un piège pour la confondre avec son amant.
- Anchise, le beau Troyen, lui donne un fils, Enée.
- Hermès lui donne un fils qui réunit leurs deux noms : Hermaphrodite.
Les autres déesses ne voient pas sans jalousie cette belle rivale, ainsi lors du mariage de Thétis et Pelée, Athéna et Héra tentent de lui disputer sa couronne. Eris, la Discorde, lance parmi les convives une pomme avec cette inscription "à la plus belle". Aphrodite, Athéna et Héra revendiquent chacune la pomme et le titre (c'est l'origine de l'expression "la pomme de discorde"). Zeus demande alors à Pâris, fils de Priam, roi de Troie, d'arbitrer le différent, d'élire la plus belle des trois.
Héra met en valeur sa beauté et offre à Pâris l'empire d'Asie, Athéna donne l'invincibilité au Troyen, Aphrodite dégrafe sa tunique, dénoue sa ceinture et promet à Pâris l'amour de la plus belle femme du monde. Ainsi, Pâris doit choisir entre les trois puissances : souveraineté, guerre, désir.
Pâris choisit l'amour et Aphrodite reçoit donc la pomme. En récompense, le Troyen peut séduire la belle Hélène, épouse du roi de Sparte, Ménélas. C'est l'origine de la guerre de Troie : Athéna et Héra, pour se venger, soutiennent les Grecs alors qu'Aphrodite est du côté des Troyens, de Pâris qu'elle sauve lors d'un combat contre Ménélas.
Aphrodite utilise son pouvoir aussi bien pour le mal que pour le bien, elle châtie sévèrement ceux qui la méprisent :
- elle condamne Eos, la déesse de l'aurore à rechercher éternellement de nouveaux amants car elle s'était unie à Arès.
- elle se venge de Tyndare, roi de Sparte, en rendant ses filles, Clytemnestre et Hélène, méprisables car elles avaient trompé leur mari.
- elle suscite le désir amoureux jusqu'à l'égarement chez la belle Hélène qui quitte son foyer, chez Médée et Ariane pour qu'elles trahissent leur père, chez Phèdre pour qu'elle brûle d'une flamme incestueuse, chez Pasiphaé qui cède à un monstrueux accouplement, elle condamne Léda et toute sa descendante à des passions sanglantes.
- elle tente de se débarrasser de Psyché qui la surpasse en beauté mais son fils Éros en tombe amoureux.
Toutefois, elle sait aussi se montrer généreuse pour ceux qui la vénèrent :
- elle donne la jeunesse et la séduction à Paon qui inspire de l'amour à la poétesse Sapho.
- elle donne la vie à la statue d'ivoire de Pygmalion, roi de Chypre.
- elle délivre de ses chagrins Sélemnos, dépité d'avoir été abandonné par la Nymphe Agryra. Pour cela, elle le transforme en rivière, puis lui donne le don d'oublier ses peines (depuis, tous ceux qui se baignent dans les eaux du Sélemnos guérissent de leur chagrin d'amour).
Aphrodite est accompagnée d'un cortège se serviteurs qui incarnent les plaisirs, ainsi, les Charités veillent à la toilette de la déesse et répandent la joie autour d'elles.
PSYCHÉ (âme en grec)
Psyché avec sa fille Volupté, elle boit le nectar qui lui donne
l'immortalité. Psyché est généralement représentée avec des ailes
de papillon.
Ce mythe a été popularisé par le monde romain, Apulée (auteur latin du IIème siècle, il se rendit à Athènes et devint un adepte du platonicisme) en donne un récit complet dans "Les Métamorphoses" (livres IV à VI), appelées aussi "l'âne d'or".
Psyché est fille de roi, elle est si belle qu'elle en effraye tous ses prétendants, on en vient à lui construire un temple pour rendre hommage à ses charmes. La déesse de la beauté, Aphrodite, se sent délaissée; jalouse du succès de Psyché, elle décide de se venger. Pour cela, elle demande à son fils Eros (Amour) de rendre amoureuse Psyché du plus vil de tous les êtres. Mais alors qu'Éros s'apprête à tirer son trait empoisonné avec son arc, il rencontre le regard de la belle Psyché et en tombe amoureux. Éros, à cause de sa mère, ne peut aimer Psyché au grand jour, aidé de Zéphir, il enlève Psyché, la transporte dans son palais et lui demande de ne pas chercher à savoir qui il est, il viendra la visiter toutes les nuits pour éviter d'être reconnu. Sur les mauvais conseils de ses deux sœurs, venues lui rendre visite et aussi par peur d'être aimée d'un monstre, Psyché, curieuse, transgresse l'interdit de son amant. Alors qu'Éros est endormi, munie d'une lampe, tremblante, Psyché se penche sur le visage d'Éros, émue de le voir si beau, elle fait tomber sur lui une goutte d'huile brûlante qui l'éveille. Dépité d'avoir été trahi, Éros s'enfuit en abandonnant Psyché qui attend un enfant. Chassée de toutes parts, elle échoue dans la demeure de sa rivale : Aphrodite. Cette dernière l'accable de mille tourments, la retient comme esclave et lui impose quatre épreuves réputées impossibles.
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Re: "Les dieux Grecs"
Arlitto Sam 05 Mar 2016, 15:58
ATHÉNA, la déesse de l'intelligence.
Athéna est représentée le plus souvent avec un
air grave et sévère, elle tient une lance de la main droite
et un bouclier de la main gauche. Elle a sur la poitrine
une cuirasse, l'égide, où est sculptée la tête de Méduse.
Un casque surmonté d'un panache recouvre son front.
Ses animaux favoris sont la chouette et le serpent.
Athéna est la fille de Zeus et de Métis, sa première épouse, toutefois, elle naît toute armée de la tête de son père après que celui-ci ait avalé son épouse (voir l'épisode). Athéna est la déesse de la sagesse (qu'elle tient de sa mère) et de la guerre, mais c'est aussi la déesse protectrice de la ville d'Athènes qui se nommait auparavant Cécropie (du nom du roi Cécrops).
Poséidon et Athéna voulaient tous les deux dominer le territoire d'Athènes, l'Attique. Les Athéniens choisirent Athéna car elle leur faisait don de l'olivier tandis que Poséidon leur proposait seulement une source d'eau salée qu'il fit jaillir avec son trident.
Contrairement à son frère Arès, Athéna, bien que déesse de la guerre, n'aime pas faire couler le sang inutilement, elle aide ses protégés à triompher au mieux de leurs adversaires, avec intelligence (elle invente le char de guerre et préside à la construction du navire Argo), dans les batailles elle combat au premier rang (Athéna Promachos). De nombreux héros :Héraclès, Persée, Bellérophon, Jason, Ulysse, Achille lui doivent leur victoire.
Dans la guerre de Troie, elle soutient les Grecs, tout comme Héra, elle ne pardonne pas à Pâris d'avoir choisi Aphrodite. Athéna porte aussi souvent le nom de Pallas (jeune fille), durant son enfance, en Libye, elle aurait tué involontairement, en jouant à la guerre, sa compagne Pallas (fille du dieu Triton), et lui aurait aurait façonné une statue lui ressemblant : le Palladion
On dit aussi que cette appellation vient du fait qu'Athéna a tué le géant Pallas dans la guerre des dieux, elle en porte la peau en mémoire de son triomphe. A Athènes, elle est nommée Parthénos (vierge), d'où le nom du temple (Parthénon) construit en son honneur sur l'Acropole.
Athéna pratique une absolue chasteté, Héphaïstos tente de la séduire alors qu'elle vient lui commander de nouvelles armes, elle s'enfuit en courant pour rester vierge, toutefois, la semence du forgeron se répand sur la jambe de la déesse, elle s'essuie à l'aide d'une poignée de laine qu'elle jette à terre. Ainsi fécondée, Gaïa (la terre) donne naissance à Erichthonios (de érion=laine et chtlon=terre) qui est un des premiers rois d'Athènes.
De même, elle rend aveugle le Thébain Tirésias qui avait aperçu fortuitement la déesse se baignant, sensible toutefois à l'innocence de sa victime, elle lui accorda le don de double vue.
En temps de paix, Athéna protège les orateurs, les philosophes, les poètes, elle apporte aux hommes les techniques de la poterie, de l'écriture, de la peinture, de la menuiserie et du tissage, ce qui lui vaut le titre de Erganè (industrieuse). Mais Athéna est soucieuse de voir reconnaître ses talents, Arachné, une jeune fille de Lydie, ayant osé la défier avec succès au tissage, elle la transforme en araignée pour qu'elle passe l'éternité à tisser sa toile (Athéna est jalouse de l'exécution parfaite de la toile et elle n'apprécie pas le sujet : Arachné avait représenté sur sa toile les folles amours de son père, Zeus). De même, la belle Méduse, une des trois Gorgones à n'être pas immortelle, ose disputer de beauté avec Athéna, pour cet affront, les cheveux de Méduse, qui faisaient l'admiration, sont transformés en serpents, son corps est recouvert d'écailles, son regard est si affreux que tous ceux qui le rencontrent sont pétrifiés (changés en pierre), ainsi tous se cachent ou fuient à l'approche de Méduse. Persée, à la demande d'Athéna, tranche la tête de Méduse. Pour ne pas être figé en pierre il regarda l'image du monstre dans le miroir de son bouclier. La tête de Méduse orne le bouclier d'Athéna, grâce à cet attribut magique, elle met ses adversaires en fuite.
LA NAISSANCE D'ATHÉNA
Zeus est donc maintenant tout puissant, il a triomphé de tous ses rivaux, il peut instituer un univers divin sorti du Chaos, hiérarchisé, organisé, stable, il s'entoure constamment de Kratos, le pouvoir de souveraineté universelle et de Bié, la force violente.
Mais Zeus n'a pas oublié la leçon d'Ouranos et de Cronos qui tous deux ont été détrônés par un de leurs enfants, il doit absolument prévenir cette éventualité. Zeus pense arriver à ses fins par le mariage, il prend pour première épouse Mètis, une des filles d'Océan, la déesse de la prudence, elle possède toute la sagesse des dieux et des hommes. Métis est enceinte d'Athéna, Zeus a peur d'être détrôné par un de ses enfants, il pense qu'en devenant aussi la mère de ses enfants il évitera la mort du père. Mètis possède le don de se transformer, Zeus lui demande de se métamorphoser en lion, elle s'exécute, puis il la défie de prendre la forme d'une goutte d'eau, à peine est-elle devenue une goutte d'eau que le rusé Zeus l'avale. Ainsi, Zeus sera le père et la mère d'Athéna, et la prudence (Mètis) est en lui. Mais Zeus pousse des hurlements de douleur, il a le crâne gonflé par Athéna, Prométhée et Héphaïstos arrivent avec une hache pour fendre le crâne de Zeus, il en sort, toute armée, la déesse de l'intelligence, de la sagesse et de la guerre : ATHÉNA. Ainsi, Zeus est à l'abri, plus rien ne peut remettre sa souveraineté en cause, il a triomphé par la ruse.
Le Parthénon, l'édifice grec le plus célèbre, bâti à la gloire de la déesse Athéna parthénos (jeune fille). Il fut construit grâce à l'argent des mines du Laurion et sans doute avec une partie du trésor de la ligue de Délos, entre 447 et 432 av JC à l'époque de Périclès pour remplacer l'ancien bâtiment détruit par les Perses. Athènes dominait alors toute la Grèce. L'édifice est construit en beau marbre pentélique, il mesure 69,50 m sur 30,88 m, c'est un octostyle (8 colonnes en façade) avec 17 colonnes sur les côtés (hautes de 10,43 m pour un diamètre de 1,905 m). Phidias, le plus grand sculpteur, en fut le maître d'œuvre et Ictinos le principal architecte.
Le Parthénon (façade ouest, face aux Propylées)
.
Athéna est représentée le plus souvent avec un
air grave et sévère, elle tient une lance de la main droite
et un bouclier de la main gauche. Elle a sur la poitrine
une cuirasse, l'égide, où est sculptée la tête de Méduse.
Un casque surmonté d'un panache recouvre son front.
Ses animaux favoris sont la chouette et le serpent.
Athéna est la fille de Zeus et de Métis, sa première épouse, toutefois, elle naît toute armée de la tête de son père après que celui-ci ait avalé son épouse (voir l'épisode). Athéna est la déesse de la sagesse (qu'elle tient de sa mère) et de la guerre, mais c'est aussi la déesse protectrice de la ville d'Athènes qui se nommait auparavant Cécropie (du nom du roi Cécrops).
Poséidon et Athéna voulaient tous les deux dominer le territoire d'Athènes, l'Attique. Les Athéniens choisirent Athéna car elle leur faisait don de l'olivier tandis que Poséidon leur proposait seulement une source d'eau salée qu'il fit jaillir avec son trident.
Contrairement à son frère Arès, Athéna, bien que déesse de la guerre, n'aime pas faire couler le sang inutilement, elle aide ses protégés à triompher au mieux de leurs adversaires, avec intelligence (elle invente le char de guerre et préside à la construction du navire Argo), dans les batailles elle combat au premier rang (Athéna Promachos). De nombreux héros :Héraclès, Persée, Bellérophon, Jason, Ulysse, Achille lui doivent leur victoire.
Dans la guerre de Troie, elle soutient les Grecs, tout comme Héra, elle ne pardonne pas à Pâris d'avoir choisi Aphrodite. Athéna porte aussi souvent le nom de Pallas (jeune fille), durant son enfance, en Libye, elle aurait tué involontairement, en jouant à la guerre, sa compagne Pallas (fille du dieu Triton), et lui aurait aurait façonné une statue lui ressemblant : le Palladion
On dit aussi que cette appellation vient du fait qu'Athéna a tué le géant Pallas dans la guerre des dieux, elle en porte la peau en mémoire de son triomphe. A Athènes, elle est nommée Parthénos (vierge), d'où le nom du temple (Parthénon) construit en son honneur sur l'Acropole.
Athéna pratique une absolue chasteté, Héphaïstos tente de la séduire alors qu'elle vient lui commander de nouvelles armes, elle s'enfuit en courant pour rester vierge, toutefois, la semence du forgeron se répand sur la jambe de la déesse, elle s'essuie à l'aide d'une poignée de laine qu'elle jette à terre. Ainsi fécondée, Gaïa (la terre) donne naissance à Erichthonios (de érion=laine et chtlon=terre) qui est un des premiers rois d'Athènes.
De même, elle rend aveugle le Thébain Tirésias qui avait aperçu fortuitement la déesse se baignant, sensible toutefois à l'innocence de sa victime, elle lui accorda le don de double vue.
En temps de paix, Athéna protège les orateurs, les philosophes, les poètes, elle apporte aux hommes les techniques de la poterie, de l'écriture, de la peinture, de la menuiserie et du tissage, ce qui lui vaut le titre de Erganè (industrieuse). Mais Athéna est soucieuse de voir reconnaître ses talents, Arachné, une jeune fille de Lydie, ayant osé la défier avec succès au tissage, elle la transforme en araignée pour qu'elle passe l'éternité à tisser sa toile (Athéna est jalouse de l'exécution parfaite de la toile et elle n'apprécie pas le sujet : Arachné avait représenté sur sa toile les folles amours de son père, Zeus). De même, la belle Méduse, une des trois Gorgones à n'être pas immortelle, ose disputer de beauté avec Athéna, pour cet affront, les cheveux de Méduse, qui faisaient l'admiration, sont transformés en serpents, son corps est recouvert d'écailles, son regard est si affreux que tous ceux qui le rencontrent sont pétrifiés (changés en pierre), ainsi tous se cachent ou fuient à l'approche de Méduse. Persée, à la demande d'Athéna, tranche la tête de Méduse. Pour ne pas être figé en pierre il regarda l'image du monstre dans le miroir de son bouclier. La tête de Méduse orne le bouclier d'Athéna, grâce à cet attribut magique, elle met ses adversaires en fuite.
LA NAISSANCE D'ATHÉNA
Zeus est donc maintenant tout puissant, il a triomphé de tous ses rivaux, il peut instituer un univers divin sorti du Chaos, hiérarchisé, organisé, stable, il s'entoure constamment de Kratos, le pouvoir de souveraineté universelle et de Bié, la force violente.
Mais Zeus n'a pas oublié la leçon d'Ouranos et de Cronos qui tous deux ont été détrônés par un de leurs enfants, il doit absolument prévenir cette éventualité. Zeus pense arriver à ses fins par le mariage, il prend pour première épouse Mètis, une des filles d'Océan, la déesse de la prudence, elle possède toute la sagesse des dieux et des hommes. Métis est enceinte d'Athéna, Zeus a peur d'être détrôné par un de ses enfants, il pense qu'en devenant aussi la mère de ses enfants il évitera la mort du père. Mètis possède le don de se transformer, Zeus lui demande de se métamorphoser en lion, elle s'exécute, puis il la défie de prendre la forme d'une goutte d'eau, à peine est-elle devenue une goutte d'eau que le rusé Zeus l'avale. Ainsi, Zeus sera le père et la mère d'Athéna, et la prudence (Mètis) est en lui. Mais Zeus pousse des hurlements de douleur, il a le crâne gonflé par Athéna, Prométhée et Héphaïstos arrivent avec une hache pour fendre le crâne de Zeus, il en sort, toute armée, la déesse de l'intelligence, de la sagesse et de la guerre : ATHÉNA. Ainsi, Zeus est à l'abri, plus rien ne peut remettre sa souveraineté en cause, il a triomphé par la ruse.
Le Parthénon, l'édifice grec le plus célèbre, bâti à la gloire de la déesse Athéna parthénos (jeune fille). Il fut construit grâce à l'argent des mines du Laurion et sans doute avec une partie du trésor de la ligue de Délos, entre 447 et 432 av JC à l'époque de Périclès pour remplacer l'ancien bâtiment détruit par les Perses. Athènes dominait alors toute la Grèce. L'édifice est construit en beau marbre pentélique, il mesure 69,50 m sur 30,88 m, c'est un octostyle (8 colonnes en façade) avec 17 colonnes sur les côtés (hautes de 10,43 m pour un diamètre de 1,905 m). Phidias, le plus grand sculpteur, en fut le maître d'œuvre et Ictinos le principal architecte.
Le Parthénon (façade ouest, face aux Propylées)
.
Arlitto- Admin
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Localisation : France -
Re: "Les dieux Grecs"
Arlitto Sam 05 Mar 2016, 15:58
DIONYSOS, le dieu du vin
Dionysos, Bacchus pour les Romains. Il est souvent représenté avec une
couronne de lierre, le thyrse, à la main, assis sur un tonneau, tenant une grappe
de raisin ou une coupe toujours vide, ses animaux, le tigre, la pie. Il se marie en
Crète avec Ariane délaissée par Thésée.
Dionysos est le fils de Zeus et de la mortelle Sémélè, fille de Cadmos, roi de Thèbes. Héra, au courant de l'infidélité de Zeus, désire se venger de Sémélè, sachant que son époux avait promis à son amante de lui accorder tout ce qu'elle voudrait, elle la convainc (après avoir pris l'aspect de sa nourrice) de demander à Zeus, comme gage d'amour, d'apparaître dans toute sa splendeur divine, comme il l'avait fait le jour de son mariage. Sur les demandes répétées de Sémélè, Zeus finit par accepter, il apparaît à son amante sur son char, entouré de foudres et d'éclairs, mais les flammes engloutissent le palais de Sémélè qui meurt de peur ou foudroyée. Sémélè était enceinte de six mois, Zeus s'empare du bébé, qui a été protégé miraculeusement par un lierre surgi pour faire écran aux flammes, s'ouvre la cuisse et y glisse l'enfant pour le mener à maturité. Quelques mois plus tard, le bébé, Dionysos, sort de la cuisse de Zeus (d'où l'expression "sortir de la cuisse de Jupiter"). Pour soustraire le jeune Dionysos à la colère d'Héra, Zeus le confie à la soeur de Sémélè puis aux aux Nymphes du mont Nysa (d'où son nom, dieu de Nysa = Dionysos), Silène lui apprend à planter la vigne.
Malgré ces précautions, Héra réussit à frapper Dionysos de folie mais il est guéri en Phrygie par Rhéa. Dionysos voyage beaucoup, dans l'île de Naxos, il découvre Ariane endormie sur le rivage. "Dionysos découvrant Ariane à Naxos". A son réveil, Dionysos la console et peu après l'épouse dans l'Olympe en présence de tous les dieux.
Hermès transportant Dionysos aux Nymphes.
Ce chef d'œuvre de la sculpture classique (343 av JC), en marbre de Paros, est attribué au célèbre sculpteur, Praxitèle (certains la considèrent cependant comme une copie romaine). Hermès, le messager des dieux, a été chargé par Zeus de soustraire à la jalousie d'Héra le petit Dionysos (né des amours de Zeus et de Sémélé); il doit le porter aux nymphes chargées de l'élever en secret. Il s'est arrêté en chemin, près d'un arbre, amusant l'enfant avec une grappe de raisin (pas étonnant que par la suite Dionysos soit devenu le dieu du vin). On peut encore voir des traces de peinture sur les lèvres et dans les cheveux, n'oublions pas que les temples et les statues étaient peints de couleurs vives.
"Dionysos découvrant Ariane à Naxos".
Tableau du musée des Beaux-arts d'Orléans. Huile sur toile
Fille de Minos, roi de Crète, et de Pasiphaé, Ariane a, par amour, aidé Thésée dans son combat contre le Minotaure en lui donnant une pelote de fil pour qu’il retrouve son chemin dans le Labyrinthe. Elle s’est ensuite enfuie avec le héros athénien qui lui a promis de l’épouser. Mais, à l’occasion d’une escale dans l’île de Naxos, Thésée a abandonné Ariane, endormie sur le rivage. C’est là que la trouve Dionysos, qui, fasciné par sa beauté, l’épouse et l’emmène sur l’Olympe.
Certains mythographes, peu soucieux d’accabler Thésée, assurent que c’est à la demande de Dionysos qu’il doit abandonner Ariane, parce que le dieu, qui l’avait aperçue, en était devenu amoureux. Ici se trouve en tout cas évoqué le moment de la première rencontre, l’émoi du jeune Bacchus face à une Ariane abandonnée dans le sommeil.
Il passe ensuite en Thrace, en Béotie, entreprend la conquête des Indes, enseigne aux hommes la culture de la vigne et son culte (il avait été initié au culte de Cybèle lors de son voyage en Phrygie). Tous ceux qui s'opposent à son culte sont sévèrement châtiés.
Ainsi les Minéides, qui refusent le culte de Dionysos, sont transformées en chauves-souris et Lycurgue, son meilleur ami, est attaché à un arbre et livré aux bêtes fauves après avoir arraché sa vigne. Penthée, roi de Thèbes, successeur de Cadmos, est massacré par sa propre mère (Dionysos avait infligé un désir frénétique à toutes les femmes thébaines pour se venger de l'attaque de Penthée), c'est le thème de la tragédie d'Euripide : "Les Bacchantes".
Dionysos ne voyage pas seul, il est toujours accompagné d'un cortège bruyant armé de thyrses (lance entourée de feuilles de vigne et de lierre avec une pomme de pin au bout), cymbales et tambours.
Les compagnons de Dionysos :
- les Nymphes : ce sont de jeunes divinités féminines (le mot signifie "jeune fille"), elles personnifient les forces nourricières, ce sont souvent les nourrices des dieux. Elles incarnent les forces de la nature : arbres (Méliades), eaux (les Naïades), montagnes... , elles n'étaient pas immortelles mais vivaient très longtemps.
- les Silènes : êtres à tête d'animal à queue et pattes de cheval
- les Satyres : démons qui ressemblent beaucoup aux Silènes
- les Ménades (appelées parfois bacchantes ou thyases) : femmes qui en proie à l'extase adoraient Dionysos d'une façon frénétique et formaient son cortège.
- Pan : dieu joyeux et lubrique avec des cornes et des pieds de chèvre.
- les fils que Dionysos avaient d'Aphrodite : Priape et Hyménée.
- Aristée, l'inventeur du miel
Dionysos n'est pas seulement le dieu du vin, c'est aussi celui de la fécondité et de la végétation, du monde sauvage non civilisé. Les fêtes de Dionysos s'appellent les orgies, seules les femmes y participent, elles se couvrent de peaux de bouc, ou d'autres animaux, se barbouillent le visage de sang ou de raisin écrasé, courent ou dansent en poussant des cris après avoir bu du vin pour entrer en extase, quand elles attrapent des animaux sauvages, elles les déchiquettent de leurs mains et les mangent crus.
Ces manifestations avaient pour objet de permettre aux fidèles de s'incorporer à la personne même du dieu en mangeant son corps (la chair du sacrifice) et en buvant son sang (la coupe de vin), les chrétiens reprendront ces rites.
Les Romains adoptent ces fêtes à caractère orgiaque sous le nom de Bacchanales mais au IIème siècle av JC, le Sénat les interdit devant les scandales et même les crimes qui se commettent sous le couvert des mystères dionysiaques.
Les Dionysies sont d'autres fêtes où l'on honore le dieu Dionysos sur le thème du vin. Les Grandes Dionysies, à Athènes, sont les plus importantes, elles son célébrées en mars et elles donnent naissance à la poésie dramatique grecque; au cours de ces journées étaient déclamées des dithyrambes, chants magnifiant les souffrances et la victoire de Dionysos et d'autres héros. Par la suite sont représentées des tragédies ("chants du bouc", du nom de l'animal immolé, le bouc : "tragos" en grec), des comédies et des drames satyriques aux sujets religieux. Dionysos est donc aussi le dieu du théâtre.
Un mythe raconte également qu'Héra livre Dionysos enfant aux Titans qui le déchirent et mangent son corps bouilli. Athéna ramasse cependant son cœur, l'apporte à Zeus qui en féconde Sémélè. Des cendres des Titans, foudroyés par Zeus, naissent les hommes qui portent ainsi l'élément bestial (titanique) mais aussi une parcelle de divinité.
Dionysos est donc bien plus que le dieu du vin, c'est un dieu qui se démarque des autre dieux olympiens, un dieu civilisateur qui aura une influence considérable sur les arts et la religion, à lui seul, il fonde un véritable culte original, certains voient en lui un dieu suprême.
Mosaïque du musée du Bardo (Tunis), provenance : El Djem, IIIème siècle.
Dans un décor floral de vigne, Dionysos est debout sur son char tiré par deux tigres et conduit par Pan, à ses côtés, une silène lui
dépose une couronne de lauriers sur la tête, près du char marche une Ménade tenant le thyrse dans la main.
Le thyrse est un des attributs de Dionysos, et de son cortège. C'est un bâton (une sorte de sceptre) entouré de feuilles de vigne et de lierre et surmonté d'une pomme de pin. A l'origine, ce bâton était une tige de férule (plante méditerranéenne à longues tiges) qui pouvait atteindre plusieurs mètres. Prométhée déroba le feu de l'Olympe à l'aide du thyrse. Le thyrse a servi de baguette de discipline dans les écoles, d'où son nom de férule.
.
Dionysos, Bacchus pour les Romains. Il est souvent représenté avec une
couronne de lierre, le thyrse, à la main, assis sur un tonneau, tenant une grappe
de raisin ou une coupe toujours vide, ses animaux, le tigre, la pie. Il se marie en
Crète avec Ariane délaissée par Thésée.
Dionysos est le fils de Zeus et de la mortelle Sémélè, fille de Cadmos, roi de Thèbes. Héra, au courant de l'infidélité de Zeus, désire se venger de Sémélè, sachant que son époux avait promis à son amante de lui accorder tout ce qu'elle voudrait, elle la convainc (après avoir pris l'aspect de sa nourrice) de demander à Zeus, comme gage d'amour, d'apparaître dans toute sa splendeur divine, comme il l'avait fait le jour de son mariage. Sur les demandes répétées de Sémélè, Zeus finit par accepter, il apparaît à son amante sur son char, entouré de foudres et d'éclairs, mais les flammes engloutissent le palais de Sémélè qui meurt de peur ou foudroyée. Sémélè était enceinte de six mois, Zeus s'empare du bébé, qui a été protégé miraculeusement par un lierre surgi pour faire écran aux flammes, s'ouvre la cuisse et y glisse l'enfant pour le mener à maturité. Quelques mois plus tard, le bébé, Dionysos, sort de la cuisse de Zeus (d'où l'expression "sortir de la cuisse de Jupiter"). Pour soustraire le jeune Dionysos à la colère d'Héra, Zeus le confie à la soeur de Sémélè puis aux aux Nymphes du mont Nysa (d'où son nom, dieu de Nysa = Dionysos), Silène lui apprend à planter la vigne.
Malgré ces précautions, Héra réussit à frapper Dionysos de folie mais il est guéri en Phrygie par Rhéa. Dionysos voyage beaucoup, dans l'île de Naxos, il découvre Ariane endormie sur le rivage. "Dionysos découvrant Ariane à Naxos". A son réveil, Dionysos la console et peu après l'épouse dans l'Olympe en présence de tous les dieux.
Hermès transportant Dionysos aux Nymphes.
Ce chef d'œuvre de la sculpture classique (343 av JC), en marbre de Paros, est attribué au célèbre sculpteur, Praxitèle (certains la considèrent cependant comme une copie romaine). Hermès, le messager des dieux, a été chargé par Zeus de soustraire à la jalousie d'Héra le petit Dionysos (né des amours de Zeus et de Sémélé); il doit le porter aux nymphes chargées de l'élever en secret. Il s'est arrêté en chemin, près d'un arbre, amusant l'enfant avec une grappe de raisin (pas étonnant que par la suite Dionysos soit devenu le dieu du vin). On peut encore voir des traces de peinture sur les lèvres et dans les cheveux, n'oublions pas que les temples et les statues étaient peints de couleurs vives.
"Dionysos découvrant Ariane à Naxos".
Tableau du musée des Beaux-arts d'Orléans. Huile sur toile
Fille de Minos, roi de Crète, et de Pasiphaé, Ariane a, par amour, aidé Thésée dans son combat contre le Minotaure en lui donnant une pelote de fil pour qu’il retrouve son chemin dans le Labyrinthe. Elle s’est ensuite enfuie avec le héros athénien qui lui a promis de l’épouser. Mais, à l’occasion d’une escale dans l’île de Naxos, Thésée a abandonné Ariane, endormie sur le rivage. C’est là que la trouve Dionysos, qui, fasciné par sa beauté, l’épouse et l’emmène sur l’Olympe.
Certains mythographes, peu soucieux d’accabler Thésée, assurent que c’est à la demande de Dionysos qu’il doit abandonner Ariane, parce que le dieu, qui l’avait aperçue, en était devenu amoureux. Ici se trouve en tout cas évoqué le moment de la première rencontre, l’émoi du jeune Bacchus face à une Ariane abandonnée dans le sommeil.
Il passe ensuite en Thrace, en Béotie, entreprend la conquête des Indes, enseigne aux hommes la culture de la vigne et son culte (il avait été initié au culte de Cybèle lors de son voyage en Phrygie). Tous ceux qui s'opposent à son culte sont sévèrement châtiés.
Ainsi les Minéides, qui refusent le culte de Dionysos, sont transformées en chauves-souris et Lycurgue, son meilleur ami, est attaché à un arbre et livré aux bêtes fauves après avoir arraché sa vigne. Penthée, roi de Thèbes, successeur de Cadmos, est massacré par sa propre mère (Dionysos avait infligé un désir frénétique à toutes les femmes thébaines pour se venger de l'attaque de Penthée), c'est le thème de la tragédie d'Euripide : "Les Bacchantes".
Dionysos ne voyage pas seul, il est toujours accompagné d'un cortège bruyant armé de thyrses (lance entourée de feuilles de vigne et de lierre avec une pomme de pin au bout), cymbales et tambours.
Les compagnons de Dionysos :
- les Nymphes : ce sont de jeunes divinités féminines (le mot signifie "jeune fille"), elles personnifient les forces nourricières, ce sont souvent les nourrices des dieux. Elles incarnent les forces de la nature : arbres (Méliades), eaux (les Naïades), montagnes... , elles n'étaient pas immortelles mais vivaient très longtemps.
- les Silènes : êtres à tête d'animal à queue et pattes de cheval
- les Satyres : démons qui ressemblent beaucoup aux Silènes
- les Ménades (appelées parfois bacchantes ou thyases) : femmes qui en proie à l'extase adoraient Dionysos d'une façon frénétique et formaient son cortège.
- Pan : dieu joyeux et lubrique avec des cornes et des pieds de chèvre.
- les fils que Dionysos avaient d'Aphrodite : Priape et Hyménée.
- Aristée, l'inventeur du miel
Dionysos n'est pas seulement le dieu du vin, c'est aussi celui de la fécondité et de la végétation, du monde sauvage non civilisé. Les fêtes de Dionysos s'appellent les orgies, seules les femmes y participent, elles se couvrent de peaux de bouc, ou d'autres animaux, se barbouillent le visage de sang ou de raisin écrasé, courent ou dansent en poussant des cris après avoir bu du vin pour entrer en extase, quand elles attrapent des animaux sauvages, elles les déchiquettent de leurs mains et les mangent crus.
Ces manifestations avaient pour objet de permettre aux fidèles de s'incorporer à la personne même du dieu en mangeant son corps (la chair du sacrifice) et en buvant son sang (la coupe de vin), les chrétiens reprendront ces rites.
Les Romains adoptent ces fêtes à caractère orgiaque sous le nom de Bacchanales mais au IIème siècle av JC, le Sénat les interdit devant les scandales et même les crimes qui se commettent sous le couvert des mystères dionysiaques.
Les Dionysies sont d'autres fêtes où l'on honore le dieu Dionysos sur le thème du vin. Les Grandes Dionysies, à Athènes, sont les plus importantes, elles son célébrées en mars et elles donnent naissance à la poésie dramatique grecque; au cours de ces journées étaient déclamées des dithyrambes, chants magnifiant les souffrances et la victoire de Dionysos et d'autres héros. Par la suite sont représentées des tragédies ("chants du bouc", du nom de l'animal immolé, le bouc : "tragos" en grec), des comédies et des drames satyriques aux sujets religieux. Dionysos est donc aussi le dieu du théâtre.
Un mythe raconte également qu'Héra livre Dionysos enfant aux Titans qui le déchirent et mangent son corps bouilli. Athéna ramasse cependant son cœur, l'apporte à Zeus qui en féconde Sémélè. Des cendres des Titans, foudroyés par Zeus, naissent les hommes qui portent ainsi l'élément bestial (titanique) mais aussi une parcelle de divinité.
Dionysos est donc bien plus que le dieu du vin, c'est un dieu qui se démarque des autre dieux olympiens, un dieu civilisateur qui aura une influence considérable sur les arts et la religion, à lui seul, il fonde un véritable culte original, certains voient en lui un dieu suprême.
Mosaïque du musée du Bardo (Tunis), provenance : El Djem, IIIème siècle.
Dans un décor floral de vigne, Dionysos est debout sur son char tiré par deux tigres et conduit par Pan, à ses côtés, une silène lui
dépose une couronne de lauriers sur la tête, près du char marche une Ménade tenant le thyrse dans la main.
Le thyrse est un des attributs de Dionysos, et de son cortège. C'est un bâton (une sorte de sceptre) entouré de feuilles de vigne et de lierre et surmonté d'une pomme de pin. A l'origine, ce bâton était une tige de férule (plante méditerranéenne à longues tiges) qui pouvait atteindre plusieurs mètres. Prométhée déroba le feu de l'Olympe à l'aide du thyrse. Le thyrse a servi de baguette de discipline dans les écoles, d'où son nom de férule.
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Re: "Les dieux Grecs"
Arlitto Sam 05 Mar 2016, 15:58
HERMÈS, le messager des dieux
Hermès avec le chapeau ailé et le caducée à sa main gauche
Hermès est le fils de Zeus et de Maia, fille du Titan Atlas.
Dès son jeune âge Hermès justifie son titre de patron des voleurs, il trouve le moyen de sortir de son berceau et rencontre devant la grotte où il est élevé une tortue qu'il tue, il en prend la carapace pour fabriquer la première lyre. Ensuite, il s'en va voler cinquante vaches du troupeau divin gardé par Apollon.
Pour masquer son forfait, il fait marcher les bêtes à reculons, ainsi les traces indiquaient que les vaches avaient prises la direction opposée. De même, il masque ses pas en s'attachant aux pieds des branches de tamaris. Il rentre à Pylos où il sacrifie deux vaches qu'il mange, et cache les autres dans une grotte, ensuite il regagne son berceau comme si de rien n'était.
Mais Apollon apprend d'un vieillard qui a vu le forfait que le voleur est son frère Hermès. Ce dernier, faisant l'innocent, Apollon le fait comparaître devant Zeus qui oblige les deux frères à se réconcilier, Hermès est obligé de dire où il a caché les vaches et pour se faire pardonner offre à Apollon la lyre.
Charmé par la qualité de l'instrument, Apollon donne à son frère le bâton des bergers et en fait leur patron. C'est avec ce bâton qu'Apollon sépare un jour deux serpents qui se battent, les deux reptiles en cessant le combat viennent s'enrouler sur le bâton qui devient le caducée, symbole de paix.
Plus tard, Hermès devient le messager des dieux, il est chargé de porter les messages de Zeus aux autres dieux, pour se déplacer rapidement, il possède des ailes sur les épaules et sur ses sandales, de même, son chapeau, le pétase, est ailé, il tient à la main un caducée, symbole de ses fonctions de héraut (messager). Hermès est aussi chargé de conduire les âmes des défunts aux enfers, c'est également un bon diplomate, il est aussi le dieu des commerçants, il invente les poids et mesures. Hermès est rusé, il a de nombreuses aventures amoureuses.
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Hermès avec le chapeau ailé et le caducée à sa main gauche
Hermès est le fils de Zeus et de Maia, fille du Titan Atlas.
Dès son jeune âge Hermès justifie son titre de patron des voleurs, il trouve le moyen de sortir de son berceau et rencontre devant la grotte où il est élevé une tortue qu'il tue, il en prend la carapace pour fabriquer la première lyre. Ensuite, il s'en va voler cinquante vaches du troupeau divin gardé par Apollon.
Pour masquer son forfait, il fait marcher les bêtes à reculons, ainsi les traces indiquaient que les vaches avaient prises la direction opposée. De même, il masque ses pas en s'attachant aux pieds des branches de tamaris. Il rentre à Pylos où il sacrifie deux vaches qu'il mange, et cache les autres dans une grotte, ensuite il regagne son berceau comme si de rien n'était.
Mais Apollon apprend d'un vieillard qui a vu le forfait que le voleur est son frère Hermès. Ce dernier, faisant l'innocent, Apollon le fait comparaître devant Zeus qui oblige les deux frères à se réconcilier, Hermès est obligé de dire où il a caché les vaches et pour se faire pardonner offre à Apollon la lyre.
Charmé par la qualité de l'instrument, Apollon donne à son frère le bâton des bergers et en fait leur patron. C'est avec ce bâton qu'Apollon sépare un jour deux serpents qui se battent, les deux reptiles en cessant le combat viennent s'enrouler sur le bâton qui devient le caducée, symbole de paix.
Plus tard, Hermès devient le messager des dieux, il est chargé de porter les messages de Zeus aux autres dieux, pour se déplacer rapidement, il possède des ailes sur les épaules et sur ses sandales, de même, son chapeau, le pétase, est ailé, il tient à la main un caducée, symbole de ses fonctions de héraut (messager). Hermès est aussi chargé de conduire les âmes des défunts aux enfers, c'est également un bon diplomate, il est aussi le dieu des commerçants, il invente les poids et mesures. Hermès est rusé, il a de nombreuses aventures amoureuses.
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Re: "Les dieux Grecs"
Arlitto Sam 05 Mar 2016, 15:59
ARES, le dieu de la guerre
Arès est souvent représenté sous les traits d'un homme jeune,
au regard farouche, il est vêtu en guerrier : casque, armure, lance,
bouclier fouet. Son animal : le coq
Arès est l'un des enfants de Zeus et d'Héra, c'est un dieu brutal, stupide, injuste, au caractère difficile (comme sa mère, dit Zeus), il est donc peu aimé des dieux et des mortels, sauf d'Aphrodite car il est fort, jeune et beau.
Il habite la Thrace terre de guerriers, sa principale ennemie est sa sœur Athéna, déesse de la raison, dans la guerre de Troie, il se range du côté des Troyens. Arès représente la folie meurtrière, il se réjouit du carnage et du sang. Il parcourt les champs de batailles sur son quadrige, portant partout l'épouvante, vêtu d'une armure d'airain et muni d'une énorme lance, ses deux fils l'accompagnent, Déimos (combat) et Phobos (la crainte) ainsi que sa sœur Eris (la lutte).
Il a également deux autres enfants d'Aphrodite (Harmonie et Eros) et est le père de rois cruels comme Oenamos, roi d'Olympie et Diomède, roi de Thrace, qui nourrit ses chevaux de chaire humaine. Il est également le père de Penthésilée, la reine des Amazones.
Les amours d'Arès et d'Aphrodite sont illégales puisque cette dernière a pour époux Héphaïstos, il lui avait été imposé par Héra. Héphaïstos, prévenu par le Soleil Hélios, décide de se venger de l'infidélité de sa femme, il invente un piège pour emprisonner les amants. Il dispose un filet invisible autour du lit des infidèles et quand les deux amants s’y retrouvent, le filet se referme sur eux, les emprisonnant.
Héphaïstos appelle alors tous les dieux pour voir la scène mais les déesses, qui ont honte d'assister à un tel spectacle, restent chez elles. En voyant les deux fautifs attachés, tout nus sur le lit, les dieux éclatent de rire.
Apollon demande alors à Hermès s'il aurait aimé être à la place d'Hermès. Hermès lui répond en riant que oui, même avec trois fois plus de filets. Finalement les deux infidèles sont délivrés, Poséidon demande à Héphaïstos d'ouvrir son piège. De honte, Aphrodite s’enfuit à Chypre, provoquant l’hilarité générale.Arès, aperçoit un jour, Halirrhothios, fils de Poséidon en train de violer sa fille Alcippé, de colère il le tue.
Poséidon demande alors aux dieux de l'Olympe de condamner le meurtrier, le procès se déroule sur un rocher d'Athènes, Arès obtient les circonstances atténuantes et est acquitté. Du nom d'Arès, le premier inculpé, et du lieu (rocher = pagos, en grec) naît le tribunal athénien : l'Aréopage (colline d'Arès).
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Arès est souvent représenté sous les traits d'un homme jeune,
au regard farouche, il est vêtu en guerrier : casque, armure, lance,
bouclier fouet. Son animal : le coq
Arès est l'un des enfants de Zeus et d'Héra, c'est un dieu brutal, stupide, injuste, au caractère difficile (comme sa mère, dit Zeus), il est donc peu aimé des dieux et des mortels, sauf d'Aphrodite car il est fort, jeune et beau.
Il habite la Thrace terre de guerriers, sa principale ennemie est sa sœur Athéna, déesse de la raison, dans la guerre de Troie, il se range du côté des Troyens. Arès représente la folie meurtrière, il se réjouit du carnage et du sang. Il parcourt les champs de batailles sur son quadrige, portant partout l'épouvante, vêtu d'une armure d'airain et muni d'une énorme lance, ses deux fils l'accompagnent, Déimos (combat) et Phobos (la crainte) ainsi que sa sœur Eris (la lutte).
Il a également deux autres enfants d'Aphrodite (Harmonie et Eros) et est le père de rois cruels comme Oenamos, roi d'Olympie et Diomède, roi de Thrace, qui nourrit ses chevaux de chaire humaine. Il est également le père de Penthésilée, la reine des Amazones.
Les amours d'Arès et d'Aphrodite sont illégales puisque cette dernière a pour époux Héphaïstos, il lui avait été imposé par Héra. Héphaïstos, prévenu par le Soleil Hélios, décide de se venger de l'infidélité de sa femme, il invente un piège pour emprisonner les amants. Il dispose un filet invisible autour du lit des infidèles et quand les deux amants s’y retrouvent, le filet se referme sur eux, les emprisonnant.
Héphaïstos appelle alors tous les dieux pour voir la scène mais les déesses, qui ont honte d'assister à un tel spectacle, restent chez elles. En voyant les deux fautifs attachés, tout nus sur le lit, les dieux éclatent de rire.
Apollon demande alors à Hermès s'il aurait aimé être à la place d'Hermès. Hermès lui répond en riant que oui, même avec trois fois plus de filets. Finalement les deux infidèles sont délivrés, Poséidon demande à Héphaïstos d'ouvrir son piège. De honte, Aphrodite s’enfuit à Chypre, provoquant l’hilarité générale.Arès, aperçoit un jour, Halirrhothios, fils de Poséidon en train de violer sa fille Alcippé, de colère il le tue.
Poséidon demande alors aux dieux de l'Olympe de condamner le meurtrier, le procès se déroule sur un rocher d'Athènes, Arès obtient les circonstances atténuantes et est acquitté. Du nom d'Arès, le premier inculpé, et du lieu (rocher = pagos, en grec) naît le tribunal athénien : l'Aréopage (colline d'Arès).
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Re: "Les dieux Grecs"
Arlitto Sam 05 Mar 2016, 15:59
FÊTE ET SACRIFICES
Chez les anciens Grecs, la fête (panégyrie) a toujours un aspect religieux, elle est célébrée pour honorer une divinité, elle est aussi l'occasion de renforcer la cohésion de la Communauté.
La fête se décompose ainsi :
- la procession qui conduit les victimes à l'autel (table où l'on procède au sacrifice) au son des flûtes
- le sacrifice (le moment le plus important de la fête)
- les hymnes, chants solennels envers les dieux
- le banquet qui réunit les participants après le sacrifice
Les compétitions sportives se déroulent aussi dans ce cadre de la fête religieuse.
Il y a deux catégories de sacrifices :
- le sacrifice non sanglant qui prend la forme d'offrandes de gâteaux ou de tout autre nourriture : l'homme abandonne au dieu une part de ce qu'il va manger ou boire (ex : la libation de vin ou lait).
- le sacrifice sanglant qui consiste à immoler un animal pour le dieu (on ne doit pas excepter le sacrifice humain dans les temps les plus reculés, pensons au sacrifice d'Iphigénie).
Le déroulement du sacrifice sanglant :
Le sacrifice a lieu généralement le matin, l'autel est orné de fleurs, de feuillages, de guirlandes. Les sacrificateurs sont vêtus de blanc et portent une couronne de feuillage. Les animaux ont les cornes dorées auxquelles sont accrochées des guirlandes de laine. L'animal est conduit près de l'autel, les prêtres font le tour de l'autel et aspergent l'animal et les participants avec de l'eau lustrale. Puis, les sacrificateurs allument un feu sur l'autel, ils jettent sur la flamme sacrée des grains d'orge et quelques poils de la tête de l'animal. Après une prière, le prêtre, à l'aide d'un couteau, ouvre la gorge de l'animal en lui tenant la tête en arrière afin que le sang coule sur l'autel. Ensuite, la victime est dépecée. Après avoir examiné les entrailles, les prêtres procèdent au partage, une partie pour les dieux, une autre pour les fidèles. Les dieux ont droit au fumet de la graisse et des os qui brûlent tandis que les hommes consomment la viande.
Ce partage tient son origine de Prométhée qui avait préparé deux portions du sacrifice d'un bœuf en demandant aux dieux de choisir leur part. Il avait réuni sur un tas les os bien enrobés de graisse appétissante et sur l'autre la chair dissimulée par de la peau peu ragoûtante. Zeus, qui n'était peut-être pas dupe, choisit la graisse et les os (ce que voulait Prométhée). Depuis, on a l'habitude de dire, pour justifier ce choix des dieux, que l'odeur de la fumée chatouille agréablement les narines des immortels.
Le banquet :
La viande est grillée sur l'autel, partagée et mangée par les participants.
Qui participe au sacrifice?
En général, les hommes citoyens, parfois les affranchis et les métèques. Les esclaves et les femmes ne participent pas, mais ces dernières ont aussi leurs propres fêtes, exemple les Thesmophonies en l'honneur de Déméter.
Quels animaux sont sacrifiés?
Des moutons, des brebis, des vaches, des bœufs, des porcs, des chèvres, des boucs. Certaines divinités ont des préférences : Poséidon, des taureaux, Athéna, des vaches, Artémis et Aphrodite, des chèvres, Asklépios, des coqs ou des poules... La couleur du pelage et le sexe des animaux avaient une grande importance, la couleur claire pour les dieux du ciel et la couleur sombre pour les divinités chthoniennes (qui résidaient sous terre). De plus, les animaux devaient être parfaitement sains. Le nombre d'animaux sacrifiés était variable : un, douze, cent : l'hécatombe (littéralement : cent bœufs). Pendant les Panathénées, on procédait à une hécatombe de cent bœufs de la même couleur.
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Chez les anciens Grecs, la fête (panégyrie) a toujours un aspect religieux, elle est célébrée pour honorer une divinité, elle est aussi l'occasion de renforcer la cohésion de la Communauté.
La fête se décompose ainsi :
- la procession qui conduit les victimes à l'autel (table où l'on procède au sacrifice) au son des flûtes
- le sacrifice (le moment le plus important de la fête)
- les hymnes, chants solennels envers les dieux
- le banquet qui réunit les participants après le sacrifice
Les compétitions sportives se déroulent aussi dans ce cadre de la fête religieuse.
Il y a deux catégories de sacrifices :
- le sacrifice non sanglant qui prend la forme d'offrandes de gâteaux ou de tout autre nourriture : l'homme abandonne au dieu une part de ce qu'il va manger ou boire (ex : la libation de vin ou lait).
- le sacrifice sanglant qui consiste à immoler un animal pour le dieu (on ne doit pas excepter le sacrifice humain dans les temps les plus reculés, pensons au sacrifice d'Iphigénie).
Le déroulement du sacrifice sanglant :
Le sacrifice a lieu généralement le matin, l'autel est orné de fleurs, de feuillages, de guirlandes. Les sacrificateurs sont vêtus de blanc et portent une couronne de feuillage. Les animaux ont les cornes dorées auxquelles sont accrochées des guirlandes de laine. L'animal est conduit près de l'autel, les prêtres font le tour de l'autel et aspergent l'animal et les participants avec de l'eau lustrale. Puis, les sacrificateurs allument un feu sur l'autel, ils jettent sur la flamme sacrée des grains d'orge et quelques poils de la tête de l'animal. Après une prière, le prêtre, à l'aide d'un couteau, ouvre la gorge de l'animal en lui tenant la tête en arrière afin que le sang coule sur l'autel. Ensuite, la victime est dépecée. Après avoir examiné les entrailles, les prêtres procèdent au partage, une partie pour les dieux, une autre pour les fidèles. Les dieux ont droit au fumet de la graisse et des os qui brûlent tandis que les hommes consomment la viande.
Ce partage tient son origine de Prométhée qui avait préparé deux portions du sacrifice d'un bœuf en demandant aux dieux de choisir leur part. Il avait réuni sur un tas les os bien enrobés de graisse appétissante et sur l'autre la chair dissimulée par de la peau peu ragoûtante. Zeus, qui n'était peut-être pas dupe, choisit la graisse et les os (ce que voulait Prométhée). Depuis, on a l'habitude de dire, pour justifier ce choix des dieux, que l'odeur de la fumée chatouille agréablement les narines des immortels.
Le banquet :
La viande est grillée sur l'autel, partagée et mangée par les participants.
Qui participe au sacrifice?
En général, les hommes citoyens, parfois les affranchis et les métèques. Les esclaves et les femmes ne participent pas, mais ces dernières ont aussi leurs propres fêtes, exemple les Thesmophonies en l'honneur de Déméter.
Quels animaux sont sacrifiés?
Des moutons, des brebis, des vaches, des bœufs, des porcs, des chèvres, des boucs. Certaines divinités ont des préférences : Poséidon, des taureaux, Athéna, des vaches, Artémis et Aphrodite, des chèvres, Asklépios, des coqs ou des poules... La couleur du pelage et le sexe des animaux avaient une grande importance, la couleur claire pour les dieux du ciel et la couleur sombre pour les divinités chthoniennes (qui résidaient sous terre). De plus, les animaux devaient être parfaitement sains. Le nombre d'animaux sacrifiés était variable : un, douze, cent : l'hécatombe (littéralement : cent bœufs). Pendant les Panathénées, on procédait à une hécatombe de cent bœufs de la même couleur.
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