Les mythes, les Légendes, et l'Ancien Testament
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Les mythes, les Légendes, et l'Ancien Testament
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Les mythes, les Légendes, et l'Ancien Testament
« Qui a écrit le Pentateuque » Réveillez-vous du 22 Avril 2004. *
« La tradition attribue à Moise les cinq premiers livres de la Bible, ou Pentateuque. »
« Moise a peut-être puisé ses renseignements dans des sources historiques plus anciennes. »
http://tjrecherches.chez.com/pentateuch1.html
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« L’erreur va de pair avec l’oppression. La vérité et la liberté ne craignent pas l’investigation. Ce sont des dons divins, c’est pourquoi toute organisation hostile à la liberté agit contre Dieu. Réveillez-vous! 1961 »
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Légende reprise par la Thora : Un Lévite inconnu Viol collectif, homosexualité et démembrement
ISIS entend parler de l’odeur qui s’échappait du tronc alors qu’on le coupait. Elle en comprend aussitôt la signification et se rend en Phénicie où on lui remet la colonne prodigieuse. Elle ouvre la colonne de bois et en retire le cercueil de son époux qu’elle arrose de ses larmes. Elle le ramène en Egypte et le cache au fonds des marais afin que Seth ignore que le corps ait été retrouvé, mais au cours d’une chasse, ce dernier découvre le coffre. Furieux qu’OSIRIS soit encore entier malgré le temps écoulé, il décide d’en découper le cadavre en quatorze morceaux qu’il disperse à travers le pays.
Légende reprise par la Thora : Un Lévite inconnu Viol collectif, homosexualité et démembrement
Juges 19 25 Ces gens ne voulurent point l'écouter. Alors l'homme prit sa concubine, et la leur amena dehors. Ils la connurent, et ils abusèrent d'elle toute la nuit jusqu'au matin; puis ils la renvoyèrent au lever de l'aurore. 26 Vers le matin, cette femme alla tomber à l'entrée de la maison de l'homme chez qui était son mari, et elle resta là jusqu'au jour. 27 Et le matin, son mari se leva, ouvrit la porte de la maison, et sortit pour continuer son chemin. Mais voici, la femme, sa concubine, était étendue à l'entrée de la maison, les mains sur le seuil. 28 Il lui dit: Lève-toi, et allons-nous-en. Elle ne répondit pas. Alors le mari la mit sur un âne, et partit pour aller dans sa demeure. 29 Arrivé chez lui, il prit un couteau, saisit sa concubine, et la coupa membre par membre en douze morceaux, qu'il envoya dans tout le territoire d'Israël.
Actes 7:22 Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Egyptiens, et il était puissant en paroles et en oeuvres.
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Genèse 5.3 À l’âge de 130 ans, Adam eut un fils à sa ressemblance, à son image, et il l’appela Seth.
Légende reprise par la bible
ISIS entend parler de l’odeur qui s’échappait du tronc alors qu’on le coupait. Elle en comprend aussitôt la signification et se rend en Phénicie où on lui remet la colonne prodigieuse. Elle ouvre la colonne de bois et en retire le cercueil de son époux qu’elle arrose de ses larmes. Elle le ramène en Egypte et le cache au fonds des marais afin que Seth ignore que le corps ait été retrouvé, mais au cours d’une chasse, ce dernier découvre le coffre. Furieux qu’OSIRIS soit encore entier malgré le temps écoulé, il décide d’en découper le cadavre en quatorze morceaux qu’il disperse à travers le pays.
Légende reprise par la Thora : Un Lévite inconnu Viol collectif, homosexualité et démembrement
Juges 19 25 Ces gens ne voulurent point l'écouter. Alors l'homme prit sa concubine, et la leur amena dehors. Ils la connurent, et ils abusèrent d'elle toute la nuit jusqu'au matin; puis ils la renvoyèrent au lever de l'aurore. 26 Vers le matin, cette femme alla tomber à l'entrée de la maison de l'homme chez qui était son mari, et elle resta là jusqu'au jour. 27 Et le matin, son mari se leva, ouvrit la porte de la maison, et sortit pour continuer son chemin. Mais voici, la femme, sa concubine, était étendue à l'entrée de la maison, les mains sur le seuil. 28 Il lui dit: Lève-toi, et allons-nous-en. Elle ne répondit pas. Alors le mari la mit sur un âne, et partit pour aller dans sa demeure. 29 Arrivé chez lui, il prit un couteau, saisit sa concubine, et la coupa membre par membre en douze morceaux, qu'il envoya dans tout le territoire d'Israël.
Elle le ramène en Egypte et le cache au fonds des marais afin que Seth
Genèse 5.3 À l’âge de 130 ans, Adam eut un fils à sa ressemblance, à son image, et il l’appela Seth.
Seth (de l'égyptien Setesh / Soutekh) est l'une des plus anciennes divinités égyptiennes. Sa représentation, au museau effilé et aux oreilles dressées mais tronquées, est une composition hybride née de l'imaginaire des Égyptiens des temps prédynastiques.
Moïse est né à Goshen en Egypte vers 1200 avant J-C.
Si on étudie la théologie égyptienne d'Amon et d'Aton, on s'aperçoit que la théologie hébraïque a des points commun avec celle d'Amon, et qu'avec Moïse, c'est la théologie d'Aton qui influence celle de l'Eternel (qui tout comme Amon a des aspects multiples et plusieurs noms).
La genèse révèle que c'est à la naissance du petit fils de Seth (le même nom que le Dieu égyptien ci-dessous ce qui montre bien un lien entre hébreux et égyptiens très ancien, seth signifie en hébreux "qui remplace", hors Seth troisième fils d'Adam, berger comme Abel assassiné par Caïn, Abel étant le second fils d'Adam et Caïn l'aîné, a donc "remplacé" Abel par Seth,
Seph Dieu jaloux assassina Osiris son frère et était en compétition avec Horus, fils de la déesse Isis, pour mener la barque solaire.). Noé, ancêtre de plusieurs peuples, dont les hébreux, rescapé du déluge, est un descendant de Seth.
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Actes 7:22 Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Egyptiens, et il était puissant en paroles et en oeuvres.
Je répandrai les Egyptiens parmi les nations, Je les disperserai en divers pays, Et ils sauront que je suis l'Eternel. Ézéchiel 30:26
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Je répandrai les Egyptiens parmi les nations, Je les disperserai en divers pays, Et ils sauront que je suis l'Eternel. Ézéchiel 30:26
Actes 7:22 Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Egyptiens, et il était puissant en paroles et en oeuvres.
Je répandrai les Egyptiens parmi les nations, Je les disperserai en divers pays, Et ils sauront que je suis l'Eternel. Ézéchiel 30:26
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Je répandrai les Egyptiens parmi les nations, Je les disperserai en divers pays, Et ils sauront que je suis l'Eternel. Ézéchiel 30:26
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Adam et Ève
Focus Textes. Adam et Ève, des dieux mésopotamiens ?
Jérémy André - publié le 30/10/2017
Sur une terre paradisiaque à la végétation luxuriante, un homme et une femme furent poussés à des relations charnelles par les conseils funestes d'un serpent. Leur idylle s'en trouva brisée. Ainsi apparurent la maladie et la mort. Cela vous rappelle quelque chose ?
Il ne s'agit pourtant pas d'Adam et Ève, mais d'Enki et Ninhursag, deux divinités sumériennes.
Leur légende nous est narrée par des tablettes cunéiformes retrouvées entre 1889 et 1900 à Ur, puissante cité de la basse Mésopotamie du IIIe millénaire avant notre ère. Les monothéismes modernes ont longtemps cru à l'originalité absolue du récit de la création de l'homme dans la Genèse.
Or, ce récit procède en fait de la réécriture d'un fonds polythéiste dans lequel baignaient les anciens Hébreux, tout particulièrement après leur déportation à Babylone, en 586 avant notre ère.
Chaque élément du texte hébraïque possède ainsi son équivalent dans un mythe de Mésopotamie. La confection de l'homme à partir d'argile, le fruit défendu, la chute du paradis ? Dans la suite des tablettes d'Enki et Ninhursag, le premier homme, Adapa, est créé d'un mélange de boue et de sang.
Plus tard, Adapa est convoqué par le roi des dieux, Anu, et se voit proposer une nourriture qui le rendrait éternel. Trompé par Enki, Adapa refuse et est renvoyé sur terre.
Un plagiat ?
D'autres similarités se retrouvent dans le mythe d'Atrahasis (ou Le Poème du Supersage, compilation sur la Création et le déluge du XVIIIe siècle avant notre ère), l'Épopée de la Création (une nouvelle version du XIIe siècle avant notre ère), l'Épopée de Gilgamesh (XVIIe siècle avant notre ère)... De là à dire que les Hébreux ne furent que des plagiaires ? Au contraire, car la Bible innove radicalement. Elle pose les cadres du monothéisme, de cette relation directe entre l'Homme et Dieu. Les éléments de l'univers ne sont plus...
http://www.lemondedesreligions.fr/papier/2017/86/focus-textes-adam-et-eve-des-dieux-mesopotamiens-30-10-2017-6757_238.php
jean 10,8 Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés.
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Le mythe d'Osiris ou la version égyptienne d'Abel et Caïn
Le premier livre de la Bible, la Genèse, retrace le début de l'humanité. L'un des tout premiers récits fondateurs, relaté au chapitre IV , raconte l'histoire de deux frères ennemis. Il est intéressant de noter que le mythe osirien est similaire à l'histoire biblique de Caïn et d'Abel.
Comment expliquer les similitudes de ce que Mircea Eliade définit comme une « œuvre fondatrice de l’imaginaire occidental » qui renvoie au temps « primordial » et aux « fabuleux des commencements »? Et que dire de ces coïncidences troublantes que l'on retrouvent aussi dans d'autres cultures et traditions ? Une origine commune, décrite dans la Genèse, et la quête de l'immortalité en lien avec le premier mensonge sont une explication plausible. Analyse de la question à travers les textes et les salles.
Le mythe d'Osiris
La progéniture de Nout, déesse du Ciel et de Geb, dieu de la Terre, compte 3 hommes : Osiris, l'aîné des fils, Seth et Horus l'ancien et 2 femmes, Isis et Nephhtys qui s'entraident dans leur amour commun pour Osiris.
Osiris et Seth étaient frères. Seth est l'antithèse de son frère. Il est fauteur de troubles quand Osiris est pacificateur. Il rend le désert aride alors qu'Osiris est le dieu de la fertilité. Jaloux d'Osiris, Seth son frère cadet, l'assassine, coupe son corps en morceaux qu'il renferme dans un coffre et jette à la mer. Après de multiples recherches, Isis retrouve le corps de son mari et frère. Et par ses larmes et ses baisers elle ranime son cadavre et engendre un fils, Horus. Le martyre d'Osiris lui vaut de gagner le monde de l'au-delà dont il devient le souverain et le juge suprême des lois de Maât. La légende faisait aborder à Byblos le corps d'Osiris.
Le récit biblique du meurtre d'Abel
On retrouve le récit au chapitre 4 versets 1 à 8 du livre de la Genèse. "Adam eut des relations conjugales avec sa femme Eve. Elle tomba enceinte et mit au monde Caïn. Elle dit: « J'ai donné vie à un homme avec l'aide de l'Eternel. » Elle mit encore au monde le frère de Caïn, Abel. Abel fut berger et Caïn fut cultivateur. Au bout de quelque temps, Caïn fit une offrande des produits de la terre à l'Eternel. De son côté, Abel en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L'Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande, mais pas sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité et il arbora un air sombre. L'Eternel dit à Caïn: « Pourquoi es-tu irrité et pourquoi arbores-tu un air sombre? Certainement, si tu agis bien, tu te relèveras. Si en revanche tu agis mal, le péché est couché à la porte et ses désirs se portent vers toi, mais c'est à toi de dominer sur lui. » Cependant, Caïn dit à son frère Abel: « Allons dans les champs» et, alors qu'ils étaient dans les champs, il se jeta sur lui et le tua.. " - Bible Segond 21
Caïn a été regardé comme le type des persécuteurs des justes. Jésus-Christ le dit assez clairement en Matthieu 23:35 et Luc 11:51. Ces paroles du Christ, témoin oculaire céleste, sont pour le chrétien l'argument suprême en faveur d'un événement réel et non mythique. Il est question de Caïn dans trois passages du NT, Hébreux 11:4, 1 Jean 3:12 et Jude 11. Abel est le premier cité dans la longue liste d'Hébreux 11. L'apôtre Paul parle aussi du sang d'Abel en Hébreux 12:24.
Le lecteur de la Bible ne sera pas surpris par les similitudes et coïncidences avec ce récit de la Genèse. Le récit biblique de la rivalité fratricide dans le livre de la Genèse en évoque d'autres présentes sur tous les continents, ce qui laisse penser qu'elle a une origine très ancienne.
Des frères rivaux dans plusieurs civilisations
Le récit biblique de la rivalité fratricide dans le livre de la Genèse en évoque d'autres présentes sur tous les continents, ce qui laisse penser qu'elle a une origine très ancienne. Ancré structurellement dans l'histoire culturelle de l'humanité, le récit biblique de Caïn et d'Abel se manifeste dans la série interminable des échos du motif dans la mythologie des différentes cultures et traditions, babylonienne
(Tammouz et Ishtar), persane (Ahriman et Ahura Mazda), égyptienne (Seth et Osiris), romaine (Romulus et Remus) et grecque (Etéocle et Polynice).
Il est intéressant de noter la lumière que fait la Bible sur l’origine possible des différents mythes. Selon Genèse 6:1-13, avant le déluge des fils angéliques de Dieu vinrent sur la terre. Ils engendrèrent les Nephilim ou ‘ Tombeurs ’. A cause de cette union contre nature de créatures spirituelles et d’humains, la terre se remplit d’immoralité et de violence (Jude 6; 2 Pierre 2:4). Les écrits attribués à Homère et à Hésiode sont peut-être le reflet amplifié, embelli et dénaturé du récit que rapporte la Genèse. Ces légendes parlent des amours adultères de ces innombrables dieux et déesses de forme humaine, de grande beauté mais au caractère souvent violent et cruel. Autre parallèle étonnant : en plus des dieux principaux, il est fait mention de demi-dieux, doués d’une force supra-humaine mais mortels. Ressemblance frappante avec les Nephilim du texte biblique.
« Dans les panthéons grec et romain, comme dans le panthéon chaldéen, on reconnaît le même groupement général, et souvent la même succession généalogique. La ressemblance est trop étendue pour que cette coïncidence soit le fait du pur hasard. » Remarquant aussi cette correspondance fondamentale, l’orientaliste E. Speiser fait remonter le thème des mythes grecs jusqu’en Mésopotamie. Là où se trouvait justement Babylone et l’endroit d’où les humains se dispersèrent après la confusion du langage. – Genèse 11:1-9.
Concernant ces peuples du passé, on retrouve partout des coïncidences les plus surprenantes dans les rites, les fêtes populaires, les traditions ainsi que dans les relations avec les dieux. Tous ces peuples ont pu puiser leurs conceptions religieuses à une source commune. Ces traits communs peuvent trouver leur explication biblique dans la dispersion des humains à partir de Babylone. Et si la finalité de ce premier mensonge n'était pas aussi de faire croire que le récit biblique de la Genèse n'était qu'une fable …
https://www.louvrebible.org/consultation?id=265
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PAS DE TRACES D’ABRAHAM, MOÏSE, JOSEPH EN ÉGYPTE
La connaissance réelle de l’histoire de l’ancienne Egypte permet d’en retirer de nombreux éclaircissements scientifiques modernes mais également de comprendre l’origine des textes abrahamiques dont les protagonistes auraient soi-disant tous sejourné sur cette terre,
Cependant, bien qu’une grande partie de leurs récits se passe en ancienne Egypte, on ne trouve aucune trace d’Abraham, de Joseph, de Moïse ou de qui que ce soit d’autre, c’est pourquoi pour les archéologues, tous ces personnages n’ont jamais existé puisqu’il n’y a aucune preuve nulle part de leur présence, même dans les lieux décrits dans la Genèse et dans l’Exode
En revanche, les historiens et les archeologues assimilent les soi-disant Hébreux aux Apiru ou Abirous, ou encore aux Shasous autrement dit à des envahisseurs hyksos mais dans tout les cas à des peuples de semi-nomades bédouins qui vivaient en marge de la société égyptienne.
Il n’existe non plus, aucune trace scientifique et archéologique de la sortie des Hébreux d’Egypte telle qu’elle est racontée dans la Bible, les chercheurs se sont plutôt aperçus que cet événement correspond seulement à l’expulsion des habitants de la ville du renégat Akhenaton peu après sa disparition notamment lorsque vers -1344 sa capitale, Akhet-Aton, (l’actuelle Tell el-Amarna), sera vidée de tous ses citadins, sur ordre du futur roi Aï, qui régnera peu après Toutankhamon.
Ainsi, les habitants d’Akhet-Aton expulsés en Canaan une province située à dix jours de marche de la vallée du Nil, ne s’appelaient pas les Hébreux mais les Yahouds (adorateurs), où les prêtres et les notables fondèrent, quarante années après la campagne militaire de Toutankhamon, le royaume de Yahouda (la Judée), dans lequel des lettres de l’alphabet hébraïque sous forme de hiéroglyphes ont été retrouvées et dont la comparaison a permis à des chercheurs en theologie de décrypter la Genèse juive, qui reproduit trait pour trait la cosmogonie égyptienne.
C’est pourquoi lorsque l’on regarde attentivement l’épisode de la sortie d’Egypte à partir du coup d’état d’Akhenaton, celle-ci se déroule comme ceci
– L’Exode de la capitale Akhet-Aton, ordonné par roi Aï, décrit par le fameux passage de la mer des Roseaux, est en fait une image traditionnelle de la mythologie égyptienne, représentant l’océan primordial séparé en deux par le Roi
– Les quarante années dans le désert s’intercalent exactement entre les deux campagnes militaires de Toutankhamon et de Séthy 1er.
– Les quarante ans suivant, l’expédition militaire de Séthy Ier, seront transformés en la campagne militaire de Josué.
Même l’histoire d’Abraham est tirée en grande partie de l’exode d’Akhenaton dont le récit biblique respecte non seulement l’ordre chronologique des faits qui ont marqué son existence mais qui traduit également sa vie et son action en parfait accord avec l’égyptologie:
La rupture d’Akhenaton avec le culte originel = La rupture d’Abraham avec le polytheïsme paternel
La beauté de Nefertiti = la beauté de Sarah
Akhenaton brise les idoles de son père = Abraham brise les idoles de son père
Les intrigues entre les épouses d’Akhenaton; Nefertiti et Kyia = les intrigues entre les épouses d’Abraham ; Sarah et Agar
Etc..
Voilà comment la sagesse et la spiritualité de la vallée du Nil est parvenue jusqu’à nous par la tradition orale de ces yahouds qui seront arbitrairement appeler Hébreux par la litterature biblique.
Source: «les secrets de l’Exode» de Messod et Roger Sabbah
https://www.coupsfrancs.com/pas-de-traces-dabraham-moise-joseph-en-egypte/
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Ra - B(ra)hma Ab(ra)ham
Les 3/4 des traditions sont héritières de l’Egypte (Source:http://www.eoht.info/page/Abraham)
La commémoration du petit Jésus dans la crèche, le retour de la petite lumière, honore les plus anciennes traditions. Maintenant, nous en sommes sûrs: après six mois d’inspiration de la lumière, depuis quelques jours elle revient. « Il » l’expire de nouveau vers nous. C’est ainsi que la Tradition image à la fois le retour de la lumière fertilisatrice (Ra le père-soleil) et le souffle qui anime le cosmos (Brahma le père-souffle).
Une rencontre fertilisatrice au Moyen Orient des plus anciens acquis égyptiens et indiens. La renaissance du père-soleil Ra, un mythe on ne peut plus clair, amène à s’intéresser à la parenté, moins évidente, qui relie Abraham et Brahma.
Abram Abraham Ibrahim Brahma et Sara Saraï Sarah Saraswati: les indiens en Mésopotamie.
Le ha d’Abra(ha)m signifie multitude: père d’une multitude. Saraï, n’arrivant pas à avoir d’enfant, autorisa Abraham à avoir Ismaël avec Agar, sa servante égyptienne (une conjonction égypto-indienne intéressante).Abraham est à la racine des religions juive, musulmane et chrétienne, par la demande de Dieu à Abram de quitter Ur en Chaldée avec sa famille, sa tribu, son troupeau pour rejoindre la Terre Promise. Des peuples indiens, peut-être conduits en errance par des cataclysmes (cf la disparition de la rivière Saraswati, des villes de Mohenjo-Daro et d’Harappa), étaient arrivés depuis peu en Mésopotamie et avaient acquis un certain leadership. Ils eurent des dynasties et propagèrent les rituels indiens. Curieusement, si vous intervertissez les lettres d’Abram, vous avez Brahma. Et Brahma a pour épouse Saraswati.
Puis l’Eternel annonça que Saraï allait avoir un fils: Isaac et demanda à Abraham de lui sacrifier son fils (il y a là une différence entre l’interprétation biblique [Isaac] et coranique [Ismaël] car c’était en général le premier-né qui était voué à la religion). Il fit un échafaudage en bois, ligota l’enfant, prit son poignard et s’apprêta au sacrifice rituel [fait aussi penser aux Aztèques] à l’indienne. Ce n’était pas du tout une pratique moyen-orientale. Comme quoi Abraham se rattache à une histoire indienne. Le dieu du feu Agni a une torche dans une main et une hache dans l’autre et fait les sacrifices des victimes.
Autre épisode: la bénédiction d’Abraham par Melchisédech, le roi de paix et de justice, dans le désert. Qui bénit un autre est supérieur. Qui serait supérieur à Abraham ? Le chef de la Tradition Primordiale, transmettant cette tradition, pour ses héritiers, à Abraham [l’histoire d’Abraham est généralement située vers -1800/-1700]. Source: une video de Michel Deseille La Genèse Esotérique (1h41’55 à 1h51’05).
- Brahma est assimilé à Abraham, Sarah à Saraswati. Quelques pandits considèrent l’Atharva Veda comme le livre d’Abraham. Les livres hindouistes évoquent Abraham.
Abraham et Sarah, Brahma et Sarasvati
il y a abraham et sarah et en inde brahma et saravati !
Brahma--------------------------------------------------Abraham ?
Saraswati------------------------------------------------ Sarah ?
Brahma--------------------------------------------------Abraham ?
Saraswati------------------------------------------------ Sarah ?
Manuh---------------------------------------------(Noé) ?
Abraham Brahmā Sarasvati Sarah, ghaggar haggar, veda sanskrit brahman hindouisme monotheistes Inde ketura atharva anigra
La similitude entre Brahma et Abraham ne se limite pas à la proximité phonétique entre les deux noms ni à d’une lecture rapide du texte biblique qui laisserait penser qu' Abraham serait lui-même le créateur du Ciel et la terre, transformant ainsi le Patriarche en dieu lui-même, ils ont bien d’autres points communs.
Tous deux eurent des enfants à un âge avancé (Gen. 15:2-4 et Gopatha Brahmana 1:1), tous deux eurent deux fils : Atharva et Angiras pour Brahma, Ismaël et Isaak pour Abraham, tous deux eurent deux épouses, qui plus est, présentent des similitudes troublantes.
Si le nom de Sarah ressemble à s'y méprendre à Saraswati, Pârvatî, le nom de la seconde épouse de Brahma, aurait la même signification que Agar.
En effet Agar, la mère d’Ismaël est connue en arabe sous le nom d’Hajar. Hajar en arabe signifie pierre, précieuse ou non, et Pârvatî signifie "celle qui réside dans les montagnes" ou simplement « montagne ; ce qui n’est pas bien surprenant puisqu'elle est fille d'Himavat, soit Himalaya.
Il est important de noter qu’en Inde Abraham est nommé Brahmaji, père de l’humanité et premier des dieux, alors que Brahma est nommé Parjapati, qui signifie « père des nations », soit une parfaite définition du nom d’Abraham en hébreu.
Les Traités du Véda : Rigvéda, Yajurvéda, le Samvéda, Atharvavéda, nous disent que Brahman est le Dieu Unique, la réalité ultime, l’âme absolue et universelle. Quelques citations :
- " Rien ne lui ressemble" (Rigvéda 8 :1 :1)
- « Oh mon ami, n’adore que Lui, dieu unique » (Rigvéda 8 :1 :1)
- « Il est au-delà de l’image » (Yajurvéda 32 :3)
- « Il est sans corps et pur » (Yajurvéda 40 :8)
- « Ils entrent dans l’obscurité ceux qui adorent les éléments naturels, ils s’enfoncent dans l’obscurité ceux qui adorent les idoles » (Yajurvéda 40 :9)
Dans les Upanishad, les textes philosophiques qui forment la base théorique de la religion hindoue et qui constituent en quelque sorte la conclusion des Veda, Brahman est décrit comme le Dieu indescriptible, omniscient, omniprésent, absolu transcendant, et le principe de toute chose, au-delà de l’espace et du temps.
- « Il est unique sans autre second » (6 :2 :1)
- « Il n’a ni parents ni Seigneur » (6 :9)
- « Rien ne lui ressemble »
- « Il est sans forme visible, personne ne peut le voir avec son œil » (4 :20)
L’Hindouisme des origines serait donc considéré à tort comme polythéiste car en réalité il n’y a qu’un seul dieu à l’origine de tout, créateur du monde et omnipotent nommé Brahman.
Le mot d’Hindouisme est en fait plus récent que la religion elle-même qui remonte à la nuit des temps. Ce sont les Musulmans, rencontrant pour la première fois des hindouistes dans la vallée du Sindt, où coule l’Indus, qui leur ont donné un nom dérivé de cette province et de ce fleuve. On devrait parler plutôt de Brahmanisme, soit la religion des prêtres Brahmanes ou utiliser le terme de sanatanadharma, soit la loi éternelle » (Les religions de l’Humanité par Michel Malherbe page 211).
La répartition des taches entre Shiva qui crée et détruit et Vishnou chargé de maintenir l’ordre du monde nous renvoie à un concept judaïque qui nous dit qu’avant de créer le monde que nous connaissons, Dieu créait des mondes et les détruisait, bara Olamot ou ma’hrivan (Midrash Berechith Rabba 3 et Ezekiel 60 :17).
Autre dérive de l’Hindouisme est, qu’avec le temps, les prêtres Brahmanes se sont focalisés sur le rite sacrificiel, délaissant son aspect spirituel. Les sacrifices étaient devenus un échange de bons offices entre les hommes et les dieux. Les hommes nourrissant les dieux par des offrandes et attendant en retour, des récoltes abondantes, la prospérité, la longévité ; enfin tout ce que leur dieu favori était susceptible de leur apporter. Le pouvoir était détenu par les Brahmanes, seuls connaisseurs du rite sacrificiel qu’ils pratiquent moyennant honoraires. Sur cette dérive du Védisme, Bouddha apparaît au devant de la scène, devenant ainsi le revivificateur de la religion védique qui avait perdu son impact originel et son monothéisme brahmique. Mais, son impact sur l’Inde est négligeable; nul n’est prophète dans son pays .
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Des doutes sur le Nouveau Testament
Avant le IVe siècle, la lettre aux Hébreux, la lettre de Jacques, la deuxième lettre de Pierre, les deuxième et troisième lettres de Jean, la lettre de Jude et l'Apocalypse n'étaient pas reconnues comme canoniques.
L'écrivain chrétien Eusèbe de Césarée (265-339) a déclaré que parmi les livres discutés figuraient la lettre de Jacques, la deuxième lettre de Pierre, les deuxième et troisième lettres de Jean, la lettre de Judas et l'Apocalypse de Jean (Histoire ecclésiastique III, 25, 3-4).
Le fragment de Muratori (II-III siècle) omet la lettre aux Hébreux, la lettre de Jacques et les première et deuxième lettres de Pierre.
Origène (185-253) mentionné par Eusèbe, considérait comme douteuses la Deuxième Lettre de Pierre et les Première et Deuxième Lettres de Jean (Histoire Ecclésiastique VI, 25, 8-10).
En 382, c'est l'évêque de Rome, Damase (366-384), qui établit le canon biblique et inclut Tobias, Judith, Wisdom, Baruch, Sirach, 1 Maccabées, 2 Maccabées, Hébreux, Jacques, 2 Pierre, 2 Jean, 3 Jean, Judas et Apocalypse.
Le canon biblique actuel en usage dans l'Église catholique est devenu officiel en 1546, lors du Concile de Trente (XIXe Concile Œcuménique de l'Église), avec le décret De Canonicis Scripturis.
C'est l'Église catholique qui a établi quels livres devaient faire partie du Canon biblique, et non les protestants, nés quinze siècles plus tard, sous Luther, qui ont même tenté de faire passer pour apocryphe la lettre de Jacques qu'il appelait "l'épître de paille" (voir Martin Luther, Préface au Nouveau Testament, année 1522 et année 1546). La lettre de Jacques condamne l'hérésie protLe quatrième point est tellement ridicule qu'il ne vaut même pas la peine d'y répondre. Je me demande simplement quelle certitude ont les protestants lorsqu'ils prétendent se sentir sans équivoque être guidés par le Saint-Esprit, s'ils définissent alors des livres apocryphes contenant la parole de Dieu, rejettent certaines vérités chrétiennes et se divisent en plus de cinquante mille dénominations différentes, chacune une avec des doctrines qui entrent en conflit avec celles d'autres dénominations, mais dont on dit que toutes sont guidées sans équivoque par le Saint-Esprit. Je suis convaincu que le protestant moyen n'a même pas lu les livres deutérocanoniques. Il se réfère simplement à des ouï-dire. Autre que le Saint-Esprit!estante de Sola Fide (Jacques 2:14-26) et est donc considérée comme dangereuse par l'ancien moine augustin.
https://chretienscatholiquesromains.art.blog/2022/07/08/les-objections-des-protestants-contre-linspiration-divine-du-livre-de-la-sagesse/
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« L’erreur va de pair avec l’oppression. La vérité et la liberté ne craignent pas l’investigation. Ce sont des dons divins, c’est pourquoi toute organisation hostile à la liberté agit contre Dieu. Réveillez-vous! 1961 »
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Re: Les mythes, les Légendes, et l'Ancien Testament
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La vérité vous rendra libre
Contrairement aux mensonges qui vous emprisonnent, la vérité vous rend libre, il ne faut pas avoir peur de dire la vérité, même si celle-ci contredit la Bible qui a maintes fois été écrite et réécrite, et encore réécrite par des scribes et des imposteurs pseudo-religieux, ils ont ajouté et retiré des mots, retiré, changés et ajoutés le sens des phrases et des versets, ils ont détourné et tordu des pans entiers des Ecritures pour leur propre intérêt, ils ont trahi les paroles des prophètes, celle des apôtres, et celle de Jésus pour imposer leurs diverses doctrines qui n'ont rien à voir avec la vérité, et la simplicité du Christ. Ils ont durci la simplicité du baptême au nom de Jésus, changé le baptême qui ne se fait, selon ce qui est écrit, qu'au nom de Jésus, pour imposer un faux baptême inventé au nom de......
Si vous vous sentez prisonnier d'une doctrine, la chose qui est certaine, c'est que vous n'êtes pas dans la vérité.
Jean 8:31 Et Jésus disait aux Juifs qui avaient cru en lui : si vous persistez en ma parole, vous serez vraiment mes disciples. 32 Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres.
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Re: Les mythes, les Légendes, et l'Ancien Testament
« Dans les panthéons grec et romain, comme dans le panthéon chaldéen, on reconnaît le même groupement général, et souvent la même succession généalogique. La ressemblance est trop étendue pour que cette coïncidence soit le fait du pur hasard. » Remarquant aussi cette correspondance fondamentale, l’orientaliste E. Speiser fait remonter le thème des mythes grecs jusqu’en Mésopotamie. Là où se trouvait justement Babylone et l’endroit d’où les humains se dispersèrent après la confusion du langage. – Genèse 11:1-9.
- Spoiler:
Mikaël Malik-Le mythe d'Osiris ou la version égyptienne d'Abel et Caïn
Le premier livre de la Bible, la Genèse, retrace le début de l'humanité. L'un des tout premiers récits fondateurs, relaté au chapitre IV , raconte l'histoire de deux frères ennemis. Il est intéressant de noter que le mythe osirien est similaire à l'histoire biblique de Caïn et d'Abel.
Comment expliquer les similitudes de ce que Mircea Eliade définit comme une « œuvre fondatrice de l’imaginaire occidental » qui renvoie au temps « primordial » et aux « fabuleux des commencements »? Et que dire de ces coïncidences troublantes que l'on retrouvent aussi dans d'autres cultures et traditions ? Une origine commune, décrite dans la Genèse, et la quête de l'immortalité en lien avec le premier mensonge sont une explication plausible. Analyse de la question à travers les textes et les salles.Le mythe d'Osiris
La progéniture de Nout, déesse du Ciel et de Geb, dieu de la Terre, compte 3 hommes : Osiris, l'aîné des fils, Seth et Horus l'ancien et 2 femmes, Isis et Nephhtys qui s'entraident dans leur amour commun pour Osiris.
Osiris et Seth étaient frères. Seth est l'antithèse de son frère. Il est fauteur de troubles quand Osiris est pacificateur. Il rend le désert aride alors qu'Osiris est le dieu de la fertilité. Jaloux d'Osiris, Seth son frère cadet, l'assassine, coupe son corps en morceaux qu'il renferme dans un coffre et jette à la mer. Après de multiples recherches, Isis retrouve le corps de son mari et frère. Et par ses larmes et ses baisers elle ranime son cadavre et engendre un fils, Horus. Le martyre d'Osiris lui vaut de gagner le monde de l'au-delà dont il devient le souverain et le juge suprême des lois de Maât. La légende faisait aborder à Byblos le corps d'Osiris.
Le récit biblique du meurtre d'Abel
On retrouve le récit au chapitre 4 versets 1 à 8 du livre de la Genèse. "Adam eut des relations conjugales avec sa femme Eve. Elle tomba enceinte et mit au monde Caïn. Elle dit: « J'ai donné vie à un homme avec l'aide de l'Eternel. » Elle mit encore au monde le frère de Caïn, Abel. Abel fut berger et Caïn fut cultivateur. Au bout de quelque temps, Caïn fit une offrande des produits de la terre à l'Eternel. De son côté, Abel en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L'Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande, mais pas sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité et il arbora un air sombre. L'Eternel dit à Caïn: « Pourquoi es-tu irrité et pourquoi arbores-tu un air sombre? Certainement, si tu agis bien, tu te relèveras. Si en revanche tu agis mal, le péché est couché à la porte et ses désirs se portent vers toi, mais c'est à toi de dominer sur lui. » Cependant, Caïn dit à son frère Abel: « Allons dans les champs» et, alors qu'ils étaient dans les champs, il se jeta sur lui et le tua.. " - Bible Segond 21
Caïn a été regardé comme le type des persécuteurs des justes. Jésus-Christ le dit assez clairement en Matthieu 23:35 et Luc 11:51. Ces paroles du Christ, témoin oculaire céleste, sont pour le chrétien l'argument suprême en faveur d'un événement réel et non mythique. Il est question de Caïn dans trois passages du NT, Hébreux 11:4, 1 Jean 3:12 et Jude 11. Abel est le premier cité dans la longue liste d'Hébreux 11. L'apôtre Paul parle aussi du sang d'Abel en Hébreux 12:24.
Le lecteur de la Bible ne sera pas surpris par les similitudes et coïncidences avec ce récit de la Genèse. Le récit biblique de la rivalité fratricide dans le livre de la Genèse en évoque d'autres présentes sur tous les continents, ce qui laisse penser qu'elle a une origine très ancienne.
Des frères rivaux dans plusieurs civilisations
Le récit biblique de la rivalité fratricide dans le livre de la Genèse en évoque d'autres présentes sur tous les continents, ce qui laisse penser qu'elle a une origine très ancienne. Ancré structurellement dans l'histoire culturelle de l'humanité, le récit biblique de Caïn et d'Abel se manifeste dans la série interminable des échos du motif dans la mythologie des différentes cultures et traditions, babylonienne
(Tammouz et Ishtar), persane (Ahriman et Ahura Mazda), égyptienne (Seth et Osiris), romaine (Romulus et Remus) et grecque (Etéocle et Polynice).
Il est intéressant de noter la lumière que fait la Bible sur l’origine possible des différents mythes. Selon Genèse 6:1-13, avant le déluge des fils angéliques de Dieu vinrent sur la terre. Ils engendrèrent les Nephilim ou ‘ Tombeurs ’. A cause de cette union contre nature de créatures spirituelles et d’humains, la terre se remplit d’immoralité et de violence (Jude 6; 2 Pierre 2:4). Les écrits attribués à Homère et à Hésiode sont peut-être le reflet amplifié, embelli et dénaturé du récit que rapporte la Genèse. Ces légendes parlent des amours adultères de ces innombrables dieux et déesses de forme humaine, de grande beauté mais au caractère souvent violent et cruel. Autre parallèle étonnant : en plus des dieux principaux, il est fait mention de demi-dieux, doués d’une force supra-humaine mais mortels. Ressemblance frappante avec les Nephilim du texte biblique.
Concernant ces peuples du passé, on retrouve partout des coïncidences les plus surprenantes dans les rites, les fêtes populaires, les traditions ainsi que dans les relations avec les dieux. Tous ces peuples ont pu puiser leurs conceptions religieuses à une source commune. Ces traits communs peuvent trouver leur explication biblique dans la dispersion des humains à partir de Babylone. Et si la finalité de ce premier mensonge n'était pas aussi de faire croire que le récit biblique de la Genèse n'était qu'une fable …
https://www.louvrebible.org/consultation?id=265
Tu ne t'es pas posé la question du pourquoi il y avait autant de coïncidences sur ces histoires dans le monde "religieux" ?
Contrairement à toi, je ne suis absolument pas étonné de trouver tant de ressemblance, et de concordance, parce que tout vient du même tronc commun, la Tour de Babel, tout est parti de là.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Les mythes, les Légendes, et l'Ancien Testament
Arlitto a écrit:« Dans les panthéons grec et romain, comme dans le panthéon chaldéen, on reconnaît le même groupement général, et souvent la même succession généalogique. La ressemblance est trop étendue pour que cette coïncidence soit le fait du pur hasard. » Remarquant aussi cette correspondance fondamentale, l’orientaliste E. Speiser fait remonter le thème des mythes grecs jusqu’en Mésopotamie. Là où se trouvait justement Babylone et l’endroit d’où les humains se dispersèrent après la confusion du langage. – Genèse 11:1-9.
- Spoiler:
Mikaël Malik-Le mythe d'Osiris ou la version égyptienne d'Abel et Caïn
Le premier livre de la Bible, la Genèse, retrace le début de l'humanité. L'un des tout premiers récits fondateurs, relaté au chapitre IV , raconte l'histoire de deux frères ennemis. Il est intéressant de noter que le mythe osirien est similaire à l'histoire biblique de Caïn et d'Abel.
Comment expliquer les similitudes de ce que Mircea Eliade définit comme une « œuvre fondatrice de l’imaginaire occidental » qui renvoie au temps « primordial » et aux « fabuleux des commencements »? Et que dire de ces coïncidences troublantes que l'on retrouvent aussi dans d'autres cultures et traditions ? Une origine commune, décrite dans la Genèse, et la quête de l'immortalité en lien avec le premier mensonge sont une explication plausible. Analyse de la question à travers les textes et les salles.Le mythe d'Osiris
La progéniture de Nout, déesse du Ciel et de Geb, dieu de la Terre, compte 3 hommes : Osiris, l'aîné des fils, Seth et Horus l'ancien et 2 femmes, Isis et Nephhtys qui s'entraident dans leur amour commun pour Osiris.
Osiris et Seth étaient frères. Seth est l'antithèse de son frère. Il est fauteur de troubles quand Osiris est pacificateur. Il rend le désert aride alors qu'Osiris est le dieu de la fertilité. Jaloux d'Osiris, Seth son frère cadet, l'assassine, coupe son corps en morceaux qu'il renferme dans un coffre et jette à la mer. Après de multiples recherches, Isis retrouve le corps de son mari et frère. Et par ses larmes et ses baisers elle ranime son cadavre et engendre un fils, Horus. Le martyre d'Osiris lui vaut de gagner le monde de l'au-delà dont il devient le souverain et le juge suprême des lois de Maât. La légende faisait aborder à Byblos le corps d'Osiris.
Le récit biblique du meurtre d'Abel
On retrouve le récit au chapitre 4 versets 1 à 8 du livre de la Genèse. "Adam eut des relations conjugales avec sa femme Eve. Elle tomba enceinte et mit au monde Caïn. Elle dit: « J'ai donné vie à un homme avec l'aide de l'Eternel. » Elle mit encore au monde le frère de Caïn, Abel. Abel fut berger et Caïn fut cultivateur. Au bout de quelque temps, Caïn fit une offrande des produits de la terre à l'Eternel. De son côté, Abel en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L'Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande, mais pas sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité et il arbora un air sombre. L'Eternel dit à Caïn: « Pourquoi es-tu irrité et pourquoi arbores-tu un air sombre? Certainement, si tu agis bien, tu te relèveras. Si en revanche tu agis mal, le péché est couché à la porte et ses désirs se portent vers toi, mais c'est à toi de dominer sur lui. » Cependant, Caïn dit à son frère Abel: « Allons dans les champs» et, alors qu'ils étaient dans les champs, il se jeta sur lui et le tua.. " - Bible Segond 21
Caïn a été regardé comme le type des persécuteurs des justes. Jésus-Christ le dit assez clairement en Matthieu 23:35 et Luc 11:51. Ces paroles du Christ, témoin oculaire céleste, sont pour le chrétien l'argument suprême en faveur d'un événement réel et non mythique. Il est question de Caïn dans trois passages du NT, Hébreux 11:4, 1 Jean 3:12 et Jude 11. Abel est le premier cité dans la longue liste d'Hébreux 11. L'apôtre Paul parle aussi du sang d'Abel en Hébreux 12:24.
Le lecteur de la Bible ne sera pas surpris par les similitudes et coïncidences avec ce récit de la Genèse. Le récit biblique de la rivalité fratricide dans le livre de la Genèse en évoque d'autres présentes sur tous les continents, ce qui laisse penser qu'elle a une origine très ancienne.
Des frères rivaux dans plusieurs civilisations
Le récit biblique de la rivalité fratricide dans le livre de la Genèse en évoque d'autres présentes sur tous les continents, ce qui laisse penser qu'elle a une origine très ancienne. Ancré structurellement dans l'histoire culturelle de l'humanité, le récit biblique de Caïn et d'Abel se manifeste dans la série interminable des échos du motif dans la mythologie des différentes cultures et traditions, babylonienne
(Tammouz et Ishtar), persane (Ahriman et Ahura Mazda), égyptienne (Seth et Osiris), romaine (Romulus et Remus) et grecque (Etéocle et Polynice).
Il est intéressant de noter la lumière que fait la Bible sur l’origine possible des différents mythes. Selon Genèse 6:1-13, avant le déluge des fils angéliques de Dieu vinrent sur la terre. Ils engendrèrent les Nephilim ou ‘ Tombeurs ’. A cause de cette union contre nature de créatures spirituelles et d’humains, la terre se remplit d’immoralité et de violence (Jude 6; 2 Pierre 2:4). Les écrits attribués à Homère et à Hésiode sont peut-être le reflet amplifié, embelli et dénaturé du récit que rapporte la Genèse. Ces légendes parlent des amours adultères de ces innombrables dieux et déesses de forme humaine, de grande beauté mais au caractère souvent violent et cruel. Autre parallèle étonnant : en plus des dieux principaux, il est fait mention de demi-dieux, doués d’une force supra-humaine mais mortels. Ressemblance frappante avec les Nephilim du texte biblique.
Concernant ces peuples du passé, on retrouve partout des coïncidences les plus surprenantes dans les rites, les fêtes populaires, les traditions ainsi que dans les relations avec les dieux. Tous ces peuples ont pu puiser leurs conceptions religieuses à une source commune. Ces traits communs peuvent trouver leur explication biblique dans la dispersion des humains à partir de Babylone. Et si la finalité de ce premier mensonge n'était pas aussi de faire croire que le récit biblique de la Genèse n'était qu'une fable …
https://www.louvrebible.org/consultation?id=265
Tu ne t'es pas posé la question du pourquoi il y avait autant de coïncidences sur ces histoires dans le monde "religieux" ?
Contrairement à toi, je ne suis absolument pas étonné de trouver tant de ressemblance, et de concordance, parce que tout vient du même tronc commun, la Tour de Babel, tout est parti de là.
Si ce que vous dites est vrai, alors la Bible n'est plus qu'un recueil d'histoires, et plus un livre saint et inspiré.
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