William Branham = faux prophète
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William Branham = faux prophète
Rappel du premier message :
.
Paroles de Jésus :
Matthieu 7
15. Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.
16 Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons?
17 Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits.
18 Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits.
19 Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu.
20 C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.William Branham, Le Prophète du temps de la fin
Le prophétisme de William Branham
Branham assure avec force qu’il ne s’est jamais considéré comme étant un prophète :
« Les gens m’ont dit : ‘Frère Branham, le Seigneur vous a appelé pour être son prophète’. Je ne me suis jamais considéré moi-même comme un prophète … »
(W.M. Branham, la Parole Parlée, Debout dans la brèche, 1963, page 12)
Fernand Fait, branhamiste du Québec, déclare que si Branham avait dit lui-même qu’il était prophète, il n’aurait pas été ce prophète que Fait attendait :
« Frère Branham ne pouvait dire : ‘Je suis un prophète, suivez-moi’. S’il l’avait fait, il n’aurait pas été le prophète que j’attendais et que la Bible a promis. Un prophète ne s’authentifie pas lui-même. »
(F. Fait, cassette n° 8014, Ma réponse à Etienne Fauvel)
Qu’en est-il de vous madame ? Croyez-vous que JE SUIS SON PROPHETE, son serviteur ? … vous êtes de l’Ohio … votre nom est Mme Alice Thompson ».
(W.M. Branham, Biographie de William Branham, page 211)
« Si vous croyez que JE SUIS UN PROPHETE du Seigneur, un serviteur de Dieu, alors écoutez-moi.»
(W.M. Branham, La Révélation de JESUS-Christ, n°6, Age de Thyatire, 1960, page 21)
« Maintenant comme vous êtes croyants, croyez-vous que je suis son serviteur et SON PROPHETE ? Il doit en être ainsi pour le savoir »
(W.M. Branham, La Parole Parlée, Tourner les regards vers JESUS, 1963, page 39)
« Me croyez-vous SON PROPHETE, son serviteur ? Croyez-vous que Dieu est près et son esprit et que ce qui se fait maintenant est dû au Seigneur JESUS ? … si Dieu veut me faire connaître ce qui ne va pas chez vous comme confirmation de ce que JE SUIS SON PROPHETE, me tenant ici et révélant la vérité »
(W.M. Branham, La profondeur appelle la profondeur, 1954, page 23)
« … j’espère que je me suis fait bien comprendre. Je ne désire pas être mal compris. Je veux être honnête à l’appel. Je veux être cela. Dieu a toujours employé un PROPHETE, un homme »
(W.M. Branham, La Parole Parlée, série n°1, n°4, le messager du temps de la fin, 1963, page 9)
« Cela vous quitte maintenant, votre foi vous a sauvée … CROYEZ-VOUS QUE JE SUIS LE PROPHETE du Seigneur ? … vous ne recevrez pas d’autre signe »
(W.M. Branham in : William Branham, un prophète méconnu, page 390)
Les prophéties de William Branham
Faisant écho aux injonctions de la Bible, William Branham enseigne qu’on ne doit pas craindre ni écouter un prophète qui déclare des choses qui ne se réalisent pas !
« La Bible dit : ‘Si parmi vous, quelqu’un prétend être spirituel ou être un prophète, si ce qu’il dit ne se réalise pas, alors ne l’écoutez pas. Ne le craignez pas du tout. Ne craignez point cet homme-là »
(W.M. Branham, Révélation des 7 sceaux, n°5, 3ème sceau, 1963, page 47)
Les textes bibliques sont cristallins :
« Quand ce que dira le prophète n’aura pas lieu et n’arrivera pas, ce sera une parole que l’Eternel n’aura point dite. C’est par audace que le prophète l’aura dite, n’aie pas peur de lui »
(Deutéronome 18 :22)
« C’est par l’accomplissement de ce qu’il prophétise qu’il sera comme véritablement envoyé par l’Eternel »
(Jérémie 28 :9)
« Leurs visions sont vaines et leurs oracles menteurs, ils disent : ‘L’Eternel a dit ! Et L’Eternel ne les a point envoyés et ils font espérer que leur parole s’accomplira »
(Ezéchiel 13 :6)
Branham avalise totalement ces textes :
« Comment peut-on dire de quelqu’un qu’il est un prophète et dire ensuite qu’il a eu une fausse révélation ? »
(W.M. Branham, La Révélation de JESUS-Christ, Age de Thyatire, 1960, page 16)
Ewald Frank, le branhamiste allemand bien connu, écrira ce qui suit :
« De fausses prophéties ont le même effet que la divination et la sorcellerie. Sans en être conscients, les gens tombent sous un ensorcellement … »
(Lettre circulaire n°33, janvier 1987, page 22)
La prophétie de 1977
« En juin 1933, le frère Branham VIT EN VISION les événements de la fin des temps. En dernier lieu, il vit un calendrier qui, de lui-même se feuilletait pour s’arrêter à l’année 1977. Alors que frère Branham fixait ce dernier millésime intensément, il entendit subitement une explosion extraordinaire. Ensuite il vit que tout était rasé à même le sol. Il voyait du feu et de la fumée jusqu’à ce que tout fut en cendres. Frère Branham disait depuis ce jour que TOUT CE QUI NE S’EST PAS ENCORE REALISE LE SERA ENTRE LES ANNEES 1933 A 1977 »
(Ewald Frank, La Parole demeure éternellement, pages 19 et 20)
« Je dis : ‘ Je prédis, d’après la façon dont va le temps, que tout cela se passera entre les années 1933 et 1977. Et les événements devront se précipiter pour se produire dans ce laps de temps »
(W.M. Branham, La Révélation de JESUS-Christ, Age de Thyatire, 1960, page 39)
Dans le contexte de cette citation (page 39), voici ce qui devait se produire :
L’Église catholique romaine devait prendre le pouvoir aux Etats-Unis.
Ces derniers devaient voler en éclats et plus rien ne devait subsister de leur territoire et à cette même page 39, Branham ajoute emphatiquement : « CECI, C’EST AINSI DIT LE SEIGNEUR »
« … mais je prédis simplement d’après une vision qu’Il (Dieu) m’a donnée et en considérant les temps et la manière dont les choses évoluent, que cela se passera à un certain moment entre 1933 et 1977. En tous cas, cette grande nation se lancera dans une guerre qui la réduira en cendres. Tout cela est très proche, terriblement proche. Mais je puis me tromper, parce que je ne fais que prédire » (W.M. Branham, La Révélation de JESUS-Christ, n°10, Age de Laodicée, 1960, pages 9 et 10)
« Je confirme la parole de mon serviteur et j’accomplis ce que PREDISENT mes envoyés »
(Ésaïe 44 :26)
« Afin que vous vous souveniez des PREDICTIONS des saints prophètes … »
(2 Pierre 3 :2)
« Qui a, comme moi, fait des PREDICTIONS- Qu’il le déclare et me le prouve … »
(Ésaïe 44 :7)
« Et l’Eternel me dit : C’est le mensonge que prophétisent en mon nom les prophètes ; Je ne leur ai point donné d’ordre, Je ne leur ai point parlé. Ce sont des visions mensongères, de vaines PREDICTIONS, des tromperies de leur cœur, qu’ils vous prophétisent »
(Jérémie 14 :14)
« L’âge de Laodicée a commencé vers le début du 20ème siècle, aux environs de 1906. Combien de temps durera-t-il ? En tant que serviteur de Dieu QUI A EU UNE QUANTITE DE VISIONS DONT AUCUNE NE M’A JAMAIS TROMPE (je ne prophétise pas) mais je prédis que cet âge se terminera aux alentours de 1977.
Si vous voulez bien ici me permettre une note personnelle, je vous dirai que je fonde cette PREDICTION sur 7 visions de première importance qui se sont succédées devant moi un dimanche matin en juin 1933. Le Seigneur JESUS me parla disant que la venue du Seigneur était proche, mais qu’avant son retour, 7 événements de première importance devraient avoir lieu. Je les écrivis tous et ce matin-là, je racontai la révélation du Seigneur … me basant sur les 7 visions, ainsi que sur les changements rapides qui ont balayé le monde depuis 50 ans, je prédis (je ne prophétise pas) que toutes ces visions devront se réaliser d’ici 1977.
Et bien que beaucoup auront l’impression que cette affirmation est faite à la légère, vu que le Christ a dit que nul ne connaît ni le jour ni l’heure, je continue à maintenir cette PREDICTION 30 ans après, parce que JESUS n’a pas dit que personne ne pouvait connaître l’année, le mois ou la semaine qui verrait sa venue. Ainsi, je le répète, je le crois sincèrement et je le maintiens selon ce que j’ai étudié dans la Parole, ainsi que par DIVINE INSPIRATION, que l’année 1977 pourrait bien marquer le point final des systèmes du monde et nous introduire dans le millénium »
(W.M. Branham, Exposé des 7 Ages de l’Église, pages 382 et 383)
« Seigneur, je suis conscient de ce qui m’arrivera au jour du jugement si j’induis ces gens en erreur »
(W.M. Branham, J’accuse cette génération, n°9, 1963, page 48)
« Si une personne seulement dans le monde entier peut prouver qu’une révélation ne soit pas juste, même partiellement, je suis d’accord qu’on me prenne pour toujours comme faux prophète »
(W.M. Branham, cité dans : La Parole de Dieu demeure éternellement, page 19)
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William Branham
Paroles de Jésus :
Matthieu 7
15. Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.
16 Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons?
17 Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits.
18 Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits.
19 Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu.
20 C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.William Branham, Le Prophète du temps de la fin
Le prophétisme de William Branham
Branham assure avec force qu’il ne s’est jamais considéré comme étant un prophète :
« Les gens m’ont dit : ‘Frère Branham, le Seigneur vous a appelé pour être son prophète’. Je ne me suis jamais considéré moi-même comme un prophète … »
(W.M. Branham, la Parole Parlée, Debout dans la brèche, 1963, page 12)
Fernand Fait, branhamiste du Québec, déclare que si Branham avait dit lui-même qu’il était prophète, il n’aurait pas été ce prophète que Fait attendait :
« Frère Branham ne pouvait dire : ‘Je suis un prophète, suivez-moi’. S’il l’avait fait, il n’aurait pas été le prophète que j’attendais et que la Bible a promis. Un prophète ne s’authentifie pas lui-même. »
(F. Fait, cassette n° 8014, Ma réponse à Etienne Fauvel)
Qu’en est-il de vous madame ? Croyez-vous que JE SUIS SON PROPHETE, son serviteur ? … vous êtes de l’Ohio … votre nom est Mme Alice Thompson ».
(W.M. Branham, Biographie de William Branham, page 211)
« Si vous croyez que JE SUIS UN PROPHETE du Seigneur, un serviteur de Dieu, alors écoutez-moi.»
(W.M. Branham, La Révélation de JESUS-Christ, n°6, Age de Thyatire, 1960, page 21)
« Maintenant comme vous êtes croyants, croyez-vous que je suis son serviteur et SON PROPHETE ? Il doit en être ainsi pour le savoir »
(W.M. Branham, La Parole Parlée, Tourner les regards vers JESUS, 1963, page 39)
« Me croyez-vous SON PROPHETE, son serviteur ? Croyez-vous que Dieu est près et son esprit et que ce qui se fait maintenant est dû au Seigneur JESUS ? … si Dieu veut me faire connaître ce qui ne va pas chez vous comme confirmation de ce que JE SUIS SON PROPHETE, me tenant ici et révélant la vérité »
(W.M. Branham, La profondeur appelle la profondeur, 1954, page 23)
« … j’espère que je me suis fait bien comprendre. Je ne désire pas être mal compris. Je veux être honnête à l’appel. Je veux être cela. Dieu a toujours employé un PROPHETE, un homme »
(W.M. Branham, La Parole Parlée, série n°1, n°4, le messager du temps de la fin, 1963, page 9)
« Cela vous quitte maintenant, votre foi vous a sauvée … CROYEZ-VOUS QUE JE SUIS LE PROPHETE du Seigneur ? … vous ne recevrez pas d’autre signe »
(W.M. Branham in : William Branham, un prophète méconnu, page 390)
Les prophéties de William Branham
Faisant écho aux injonctions de la Bible, William Branham enseigne qu’on ne doit pas craindre ni écouter un prophète qui déclare des choses qui ne se réalisent pas !
« La Bible dit : ‘Si parmi vous, quelqu’un prétend être spirituel ou être un prophète, si ce qu’il dit ne se réalise pas, alors ne l’écoutez pas. Ne le craignez pas du tout. Ne craignez point cet homme-là »
(W.M. Branham, Révélation des 7 sceaux, n°5, 3ème sceau, 1963, page 47)
Les textes bibliques sont cristallins :
« Quand ce que dira le prophète n’aura pas lieu et n’arrivera pas, ce sera une parole que l’Eternel n’aura point dite. C’est par audace que le prophète l’aura dite, n’aie pas peur de lui »
(Deutéronome 18 :22)
« C’est par l’accomplissement de ce qu’il prophétise qu’il sera comme véritablement envoyé par l’Eternel »
(Jérémie 28 :9)
« Leurs visions sont vaines et leurs oracles menteurs, ils disent : ‘L’Eternel a dit ! Et L’Eternel ne les a point envoyés et ils font espérer que leur parole s’accomplira »
(Ezéchiel 13 :6)
Branham avalise totalement ces textes :
« Comment peut-on dire de quelqu’un qu’il est un prophète et dire ensuite qu’il a eu une fausse révélation ? »
(W.M. Branham, La Révélation de JESUS-Christ, Age de Thyatire, 1960, page 16)
Ewald Frank, le branhamiste allemand bien connu, écrira ce qui suit :
« De fausses prophéties ont le même effet que la divination et la sorcellerie. Sans en être conscients, les gens tombent sous un ensorcellement … »
(Lettre circulaire n°33, janvier 1987, page 22)
La prophétie de 1977
« En juin 1933, le frère Branham VIT EN VISION les événements de la fin des temps. En dernier lieu, il vit un calendrier qui, de lui-même se feuilletait pour s’arrêter à l’année 1977. Alors que frère Branham fixait ce dernier millésime intensément, il entendit subitement une explosion extraordinaire. Ensuite il vit que tout était rasé à même le sol. Il voyait du feu et de la fumée jusqu’à ce que tout fut en cendres. Frère Branham disait depuis ce jour que TOUT CE QUI NE S’EST PAS ENCORE REALISE LE SERA ENTRE LES ANNEES 1933 A 1977 »
(Ewald Frank, La Parole demeure éternellement, pages 19 et 20)
« Je dis : ‘ Je prédis, d’après la façon dont va le temps, que tout cela se passera entre les années 1933 et 1977. Et les événements devront se précipiter pour se produire dans ce laps de temps »
(W.M. Branham, La Révélation de JESUS-Christ, Age de Thyatire, 1960, page 39)
Dans le contexte de cette citation (page 39), voici ce qui devait se produire :
L’Église catholique romaine devait prendre le pouvoir aux Etats-Unis.
Ces derniers devaient voler en éclats et plus rien ne devait subsister de leur territoire et à cette même page 39, Branham ajoute emphatiquement : « CECI, C’EST AINSI DIT LE SEIGNEUR »
« … mais je prédis simplement d’après une vision qu’Il (Dieu) m’a donnée et en considérant les temps et la manière dont les choses évoluent, que cela se passera à un certain moment entre 1933 et 1977. En tous cas, cette grande nation se lancera dans une guerre qui la réduira en cendres. Tout cela est très proche, terriblement proche. Mais je puis me tromper, parce que je ne fais que prédire » (W.M. Branham, La Révélation de JESUS-Christ, n°10, Age de Laodicée, 1960, pages 9 et 10)
« Je confirme la parole de mon serviteur et j’accomplis ce que PREDISENT mes envoyés »
(Ésaïe 44 :26)
« Afin que vous vous souveniez des PREDICTIONS des saints prophètes … »
(2 Pierre 3 :2)
« Qui a, comme moi, fait des PREDICTIONS- Qu’il le déclare et me le prouve … »
(Ésaïe 44 :7)
« Et l’Eternel me dit : C’est le mensonge que prophétisent en mon nom les prophètes ; Je ne leur ai point donné d’ordre, Je ne leur ai point parlé. Ce sont des visions mensongères, de vaines PREDICTIONS, des tromperies de leur cœur, qu’ils vous prophétisent »
(Jérémie 14 :14)
« L’âge de Laodicée a commencé vers le début du 20ème siècle, aux environs de 1906. Combien de temps durera-t-il ? En tant que serviteur de Dieu QUI A EU UNE QUANTITE DE VISIONS DONT AUCUNE NE M’A JAMAIS TROMPE (je ne prophétise pas) mais je prédis que cet âge se terminera aux alentours de 1977.
Si vous voulez bien ici me permettre une note personnelle, je vous dirai que je fonde cette PREDICTION sur 7 visions de première importance qui se sont succédées devant moi un dimanche matin en juin 1933. Le Seigneur JESUS me parla disant que la venue du Seigneur était proche, mais qu’avant son retour, 7 événements de première importance devraient avoir lieu. Je les écrivis tous et ce matin-là, je racontai la révélation du Seigneur … me basant sur les 7 visions, ainsi que sur les changements rapides qui ont balayé le monde depuis 50 ans, je prédis (je ne prophétise pas) que toutes ces visions devront se réaliser d’ici 1977.
Et bien que beaucoup auront l’impression que cette affirmation est faite à la légère, vu que le Christ a dit que nul ne connaît ni le jour ni l’heure, je continue à maintenir cette PREDICTION 30 ans après, parce que JESUS n’a pas dit que personne ne pouvait connaître l’année, le mois ou la semaine qui verrait sa venue. Ainsi, je le répète, je le crois sincèrement et je le maintiens selon ce que j’ai étudié dans la Parole, ainsi que par DIVINE INSPIRATION, que l’année 1977 pourrait bien marquer le point final des systèmes du monde et nous introduire dans le millénium »
(W.M. Branham, Exposé des 7 Ages de l’Église, pages 382 et 383)
« Seigneur, je suis conscient de ce qui m’arrivera au jour du jugement si j’induis ces gens en erreur »
(W.M. Branham, J’accuse cette génération, n°9, 1963, page 48)
« Si une personne seulement dans le monde entier peut prouver qu’une révélation ne soit pas juste, même partiellement, je suis d’accord qu’on me prenne pour toujours comme faux prophète »
(W.M. Branham, cité dans : La Parole de Dieu demeure éternellement, page 19)
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Re: William Branham = faux prophète
QUEL EST CE MINISTÈRE ?
“Voici le témoignage de Jean (Baptiste) lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander : Toi, qui es-tu ? Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu’il n’était pas le Christ... Au milieu de vous il y a quelqu’un que vous ne connaissez pas, qui vient après moi ; je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers” [Jean 1:19 à 27].
Les innombrables signes et visions qui ont accompagné la vie de William Branham ne paraissent pas toujours clairs à l’auditeur ou au lecteur. Et il peut être tentant de rejeter tous ces récits en les qualifiant de rêveries. Faut-il rappeler que le même jugement est porté sur les visions du prophète Daniel ou sur celles de l’apôtre Jean à Patmos ? Dieu a jugé bon de parler aux hommes de cette façon : “Tu es un Dieu qui te caches, Dieu d’Israël, sauveur” [Esaïe 45:15] ! “La gloire de Dieu, c’est de cacher les choses; la gloire des rois, c’est de sonder les choses” [Proverbes 25:2].
Faites des provisions de nourriture (mars 1962)
William Branham rêva qu’il se promenait en donnant le bras à son épouse Meda. Et il vit sur un ring son ancien entraîneur de boxe, George Smith, se tenant à nouveau sur un ring. Des jeunes gens costauds montaient à tour de rôle pour le défier, mais ils étaient balayés en peu de temps.
William Branham se retourna vers son épouse : “C’est lui qui m’a entraîné à mes débuts. Il m’a permis de gagner mes quinze combats professionnels avant que je ne parte prêcher l’Evangile.”
Puis le décor changea soudain, et son épouse Meda n’apparaissait plus dans le rêve. Il était au bord d’une mer agitée. Un gardien de bateau, vint lui proposer un petit canot à moteur de plastique blanc de moins d’un mètre de long : “Voici votre bateau.”
“Oh, mais je ne pourrai pas traverser là-dedans !”
“Mais il peut avancer à quatre-vingts kilomètres à l’heure le long de la rive.”
“C’est possible en allant et venant le long de la côte, mais ce n’est pas ma direction.”
“Alors allez avec eux.”
Et William Branham remarqua alors ses amis Banks Wood et Fred Sothmann assis dans une barque verte, déjà chargée de tout un équipement de camping.
“Mais ce ne sont pas des marins. Ils se laissent entraîner par leur enthousiasme. Moi j’en suis un, et je sais comment manœuvrer une barque. Mais eux ne pourront jamais y arriver, ils se noieraient. Je connais les bateaux mieux qu’eux. Et je ne voudrais pas faire la traversée dans un canot si petit : il faut quelque chose de plus grand.”
“Mais ils vous aiment. Si vous essayez de traverser avec le canot blanc, ils vont essayer de vous suivre dans le leur, et ils mourront. Ils ne peuvent pas vous suivre. Pourquoi ne pas rester ici pour y emmagasiner de la nourriture ? C’est le seul moyen de les maintenir ici. Dans toute cette région, il n’y a qu’un seul petit hangar. Remplissez-le de provisions.”
Il y avait là en effet un endroit qui ressemblait à un coin perdu du Klondike, et qui prit l’apparence du tabernacle. Et William Branham se tenait là, emmagasinant de grosses quantités d’une nourriture succulente : des radis de trente centimètres de long, des navets, des légumes, des pommes de terre, etc.
“Emmagasine en grandes quantités.”
Puis William Branham se réveilla.
Lui-même et ses amis se demandèrent ce que ce songe pouvait signifier. Puis William Branham en donna l’interprétation. Avec ses amis, il avait prévu d’aller en juin en voyage missionnaire en Europe, puis en Afrique. Et tous étaient dans l’attente de ce voyage. Mais William Branham avait appris à combattre, et il avait dû suivre un rude entraînement épuisant lors des batailles de la prière pour les malades. Et pour ce voyage, comme pour la prière en faveur des malades, il attendait une indication favorable du Seigneur.
Or un jour le frère Miner Arganbright (dans le rêve c’est ce frère qui était le gardien des bateaux) vint trouver William Branham. Une occasion se présentait pour William Branham d’aller en Suisse : Demos Shakarian, créateur et responsable du mouvement des Hommes d’Affaires du Plein Evangile, frappé par une crise cardiaque, proposait que William Branham le remplace lors d’une réunion en Suisse le 20 mai. Une seule prédication était proposée à William Branham, le reste du séjour devant être consacré à des excursions. Et, dans son enthousiasme, Miner Arganbright lui offrit même, ainsi qu’à son épouse, un voyage touristique en Israël avec des amis. William Branham comprit que les organisateurs des réunions ne désiraient pas tellement sa présence. Le canot blanc représentait justement la Parole de Dieu en quantité insuffisante pour justifier un tel déplacement. Ce n’était que “longer la rive”. Pourtant ses amis étaient favorables à un tel voyage et effectivement, dans le songe, ils avaient déjà préparé le matériel de camping !
Mais William Branham refusa de faire ce voyage pour le seul tourisme. Sa femme, qui n’était pas prévenue de ce contre-temps, confirma la décision de son époux en arguant de l’impossibilité de partir en mai, juste au moment des examens scolaires de ses enfants.
William Branham préféra dans ces conditions rester en Amérique du Nord.
“Je ne suis pas allé outre-mer. Je suis retourné dans ce petit bâtiment et nous avons des enregistrements afin de montrer aux gens l’heure dans laquelle nous vivons. Mais quand je prêche ici au tabernacle de Jeffersonville, c’est pour emmagasiner de la nourriture. Puis je vais partout semer des graines. Ma femme vient de recevoir une lettre d’une femme : “Sœur Branham, vous devez souffrir beaucoup d’être seule avec vos
enfants tandis que votre mari est absent. Voici mon histoire. J’avais dû subir quatre opérations importantes en quatre ans. Je prenais quinze ou seize tranquillisants par jour et trois piqûres de Lextron, etc., par semaine. Et je n’arrivais plus à dormir. On devait m’emmener à l’asile avec peu d’espoir de retour. J’envisageais le suicide pour libérer mon cher époux et ma petite fille... Le dernier jour, on m’a emmenée à l’une de vos réunions. Je suis passée la première dans la ligne de prière. Votre mari m’a raconté ma vie et ce que j’avais fait. Il a ajouté : AINSI DIT LE SEIGNEUR c’est fini. Et je n’ai plus jamais souffert depuis... Sœur Branham, quand vous vous sentez abandonnée, pensant à votre mari que vous devez partager avec le monde, souvenez-vous d’une maîtresse de maison du Kansas, libérée aujourd’hui parce que votre mari a suivi la volonté du Seigneur.”
Et je veux vous dire ceci : emmagasinez des provisions, de la nourriture pour avoir de quoi manger et vous réjouir ! Emmagasinez-la sur des bandes magnétiques ! Peut-être que je vais rester loin de vous pendant longtemps ! Mais, quand je serai absent, rappelez-vous que tout ce que je vous ai dit est la vérité. Asseyez-vous dans le calme de votre chambre, et écoutez !... Je passe des heures à prêcher sur un seul message. Mais il me faudrait des semaines pour en approfondir des fragments, car la nourriture y est emmagasinée. Et ces enregistrements tomberont entre les mains des prédestinés de Dieu... Je ne sais pas où mes voyages me conduiront, mais lui sait où il me conduit, moi je ne le sais pas. Je ne fais que suivre ses ordres.”
[“Greatest Battle Ever Fought” le 11 mars 1962 ; “Wisdom Versus Faith” le 1er avril 1962 ; “Taking Sides With Jesus” le 1er juin 1962 ; “Sirs, Is This The Time” le 30 décembre 1962, § 109 à 125, à Jeffersonville, Indiana]
L’Esprit de Moïse, d’Elie et du Christ
“Une femme Baptiste à Shreveport s’est levée en pleine réunion, le Saint-Esprit est tombé sur elle et elle s’est mise à parler en langues. Et elle ne savait pas ce qui lui arrivait. Et l’interprétation est venue aussitôt : “AINSI DIT LE SEIGNEUR, dans les trois mois à venir, l’Esprit de Moïse, d’Elie et du Christ sera à l’œuvre dans ce tabernacle”.”
[“The Revelation Of Jesus Christ” le 4 décembre 1960 à Jeffersonville, Indiana]
[Voir aussi au chapitre 7 : “Une confirmation par un parler en langues”.]
Vision de la prison détruite (1965)
“J’ai fait un rêve l’autre nuit, vers le matin. J’ai rêvé d’un jeune homme qui avait les pieds entravés et qui essayait de se libérer. Quelqu’un m’a dit : “Ce sont des gens affreux, n’aie aucune relation avec eux.”
Puis j’ai vu ce jeune homme sortir de ses fers, et je me suis éloigné de lui, me demandant ce qu’il allait faire. Sorti de ses fers, il avait maintenant une bonne apparence. Et alors j’en ai vu d’autres qui essayaient eux aussi de sortir de leurs fers.
Puis, en continuant de marcher, j’ai rencontré mon ami le frère Roy Borders : il avait l’air malade, on aurait dit qu’il avait un cancer ou quelque chose sur les yeux, et quelqu’un essayait de m’éloigner de lui. J’ai crié : “Frère Borders ! Au Nom du Seigneur Jésus, arrache-toi de cela !”
Mais il pouvait à peine me parler : “Frère Branham, cela ne suffit pas ! Je n’arrive pas à saisir cela ! Je n’y arrive pas !”
J’aime beaucoup ce frère et j’ai dit : “Oh, mon frère Borders !”
Quelqu’un m’a tiré par le bras, c’était une femme d’apparence distinguée, une dame de Jeffersonville, une amie de notre famille. Elle est membre d’une église. Elle m’a dit : “Frère Branham, délivrez-nous de cela ! Cette maison est la maison du diable. On vous a mal informé, et vous n’avez pas compris que ce sont de braves gens...”
J’ai regardé, et j’ai vu une sorte de caverne aux murs épais, en sous-sol. Elle avait d’énormes barreaux de fer rapprochés, de vingt centimètres de diamètre. Et là il y avait des gens qui avaient perdu l’esprit, qui se tordaient les bras et les jambes, et qui se cognaient la tête. Et cette dame pleurait : “Oh, frère Branham, délivrez ces gens ! Venez-nous en aide, nous sommes dans les tourments !”
“J’aimerais bien pouvoir le faire. Mais que pourrais-je faire contre ces énormes barreaux ?”
Puis j’ai vu briller quelques lumières. Et le Seigneur Jésus était là, environné d’une couleur arc-en-ciel. Il m’a regardé droit dans les yeux : “Va délivrer ces gens !” Puis il est parti.
“Comment les délivrer ? Mes bras ne sont pas assez puissants pour briser ces barreaux !”
Mais alors j’ai dit : “Maison du diable, relâche-les au Nom de Jésus-Christ !”
Il y a eu des craquements et des tremblements, un grand bruit de rochers roulant les uns sur les autres. Les barreaux sont tombés, et les gens se sont précipités dehors en criant de toutes leurs forces : “Nous sommes délivrés !” Et ils ont tous été délivrés.
J’ai alors crié : “Où êtes-vous frère Borders ? Où êtes-vous ? Dieu est en train de délivrer son peuple ! Où êtes-vous ?”
Le frère Borders a très peur... vous connaissez la prophétie concernant la côte Ouest des Etats-Unis [Voir au chapitre 22 les prophéties de William Branham sur la destruction de la côte Ouest des Etats-Unis].”
[“Works Is Faith Expressed” § 24 à 37, le 26 novembre 1965 à Shreveport, Louisiana]
Un chemin étroit pour une immense victoire (11 février 1961)
Le 11 février 1961, lors d’une réunion des Hommes d’Affaires du Plein Evangile en Californie, en présence de nombreux hauts responsables religieux pentecôtistes, William Branham venait de terminer une prédication sévère où il montrait que les dénominations étaient contraires au véritable Christianisme. La prédication avait été si sévère qu’un responsable religieux monta sur l’estrade : “Je ne pense pas que notre frère Branham voulait dire une telle chose.” Mais William Branham lui répondit : “C’est bien cela que je
voulais dire, car c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR”, puis il s’apprêta à quitter l’estrade.
C’est alors que Danny Henry, un Baptiste entré là par hasard en entendant la musique, vint serrer William Branham dans ses bras en disant : “Que Dieu vous bénisse! J’espère que ce que je vais dire ne vous paraîtra pas sacrilège, mais selon mon point de vue, ce message pourrait être le chapitre 23 de l’Apocalypse !” [Il n’y a que 22 chapitres dans l’Apocalypse]. Puis il se mit soudain à parler en langues, et il en devint tout pâle et ne sut plus que dire. Mais une femme venue de Louisiane se leva, affirmant que Danny Henry venait de parler en langue française, langue qu’il n’avait jamais apprise. Et un pasteur Français, Victor LaDeaux, s’avança également. Cette femme et cet homme avaient noté par écrit ce qui venait d’être dit par Danny Henry. Et une troisième personne, interprète aux Nations-Unies, s’approcha pour vérifier la concordance et la correction des deux écrits :
“Tu as choisi le chemin étroit, la voie la plus difficile, tu l’as suivi de ton plein gré. Tu as choisi la décision exacte et correcte, et elle est ma voie. A cause de cette très importante décision, une immense portion des Cieux t’attendra. Quelle glorieuse décision tu as prise ! Ceci est en soi ce qui produira et fera se réaliser une formidable victoire dans l’Amour Divin.”
“Comment cela peut-il être l’Amour Divin, si ce n’est pas le Saint-Esprit ? Le Saint-Esprit est l’Amour Divin.”
[“Standing In The Gap” § 131 à 138, le 23 juin 1963, “Marriage And Divorce” § 26 à 34, le 21 février 1965 à Jeffersonville, Indiana. “Birth Pains” p. 2 le 24 janvier 1965 à Phœnix, Arizona. “On The Wings Of A Snow-White Dove” § 14 à 20 le 28 novembre 1965 à Jeffersonville, Indiana]
Choisir les dénominations ou l’Epouse (novembre 1965)
Un homme se rendit à Shreveport pour assister à une réunion de William Branham. Mais, étranger à la ville, il ne savait où aller exactement. Il vit d’abord une foule assemblée pour assister à la projection d’une prédication filmée du célèbre évangéliste Billy Graham. Il poursuivit sa route et, dans la rue principale, pria : “Où dois-je aller Seigneur ?” Il y avait là une grande église, mais le Seigneur lui dit : “Va plus loin”. Il vit alors un rassemblement de voitures près d’une église, et il vit sortir de l’église un couple tout juste marié. C’était le lieu où William Branham tenait ses réunions, et il venait de célébrer un mariage. Et le Seigneur dit à cet homme : “C’est cela. Tu es sorti des dénominations pour entrer dans l’Epouse et aller avec l’Epoux”.
[“On The Wings Of A snow-White Dove” § 8 à 12 le 28 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane]
Et moi ?
[Un jour William Branham considérait le destin des deux grands évangélistes Oral Roberts et Tommy Osborn.]
“Oral Roberts est mon frère, il m’estime beaucoup et c’est réciproque... Tommy
Osborn est un authentique homme de Dieu... Et je suis passé devant leurs immeubles qui ont coûté des millions de dollars... et je me suis dit : “En voyant leurs bureaux, j’aurais honte de leur montrer le mien, je n’ai qu’une machine à écrire. Oral Roberts a sa maison, Tommy Osborn a la sienne, mais ils ne s’adressent pas la parole. Qu’en est-il de moi ?”
Et une Voix dit : “Lève les yeux !”
J’ai pensé : “Oui Seigneur, que mon trésor soit au Ciel car mon cœur y est.”
... Où est votre trésor ? Voulez-vous devenir un grand personnage ? Ce qu’il faut, c’est vouloir être un humble petit serviteur du Christ.”
[“Footprints” p. 330, 331, d’après “Is Your Life Worthy Of The Gospel” le 30 juin 1963 à Jeffersonville, Indiana]
La révélation de l’évêque Stanley (janvier 1965)
Un jour, Pearry Green, un ami de William Branham, montrait à l’évêque John S. Stanley, métropolite de l’Eglise Catholique Apostolique de rite chaldéen des U.S.A, les diverses photographies du “nuage mystérieux”, publiées dans diverses revues. L’évêque les repoussa, disant : “C’est pour les incroyants. Je connais par l’Esprit qui est le frère Branham. Je sais ce qu’il est par révélation.”
[“Actes du prophète” de Pearry Green, chapitre 13]
Ce même évêque avait été impliqué dans un incident révélateur, le 24 janvier 1965, au début de la prédication d’un message intitulé “Les douleurs de l’enfantement”. Ce soir-là, l’évêque Stanley se tenait sur l’estrade, et William Branham pensait que cet ecclésiastique devait être en complet désaccord avec ses propos. William Branham ouvrit sa Bible en annonçant son intention de lire Jean 16:20, une parabole sur les douleurs de la femme attendant un enfant. Mais la Bible qu’il lisait venait de lui être offerte par sa femme, et certaines pages étaient encore collées ensemble. Et William Branham commença à lire par inadvertance les premiers mots de Jean 17:20, [Jean 17:20,21. “Ce n’est pas pour eux seulement que
je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé.”], mais il s’arrêta aussitôt, déconcerté.
C’est alors que l’évêque Stanley s’avança pour prêter sa propre Bible à William Branham en lui disant en aparté : “C’est voulu de Dieu ... Cela s’est passé ainsi pour que ... Dieu vous montrera ce qui va en résulter. C’est merveilleux ! Mon fils, tenez bon ; Dieu va faire quelque chose... Vous n’avez pas terminé votre message, mon fils.”
“Ne dites rien.”
“Et vous dites que les Pentecôtistes ne voient pas cela ? Moi je le vois. Pourquoi ne poursuivez-vous pas ?”
“Taisez-vous.”
“Gloire à Dieu, je le vois !”
Le 19 février 1965 William Branham commenta cet “incident de la Bible” :
“Et alors une sœur s’est mise à parler en langues et à donner l’interprétation de la chose même dont ce prêtre et moi parlions sur l’estrade. Il y a eu un grondement dans la salle ! Le Saint-Esprit révélait par cette femme ce qui se passait sur l’estrade, la chose que nous cachions !”
[“Birth Pains” le 24 janvier 1965 à Phœnix, Arizona. “Footprints” p. 519 à 522, d’après “This Day This Scripture Is Fulfilled” le 19 février 1965 p. 4 à 6, 17]
Voici un extrait de la fin de cette réunion du 24 janvier 1965 au cours de laquelle eut lieu “l’incident de la Bible”, montrant que le don du discernement est resté à l’œuvre jusqu’aux derniers mois de la vie de William Branham :
“La Colonne de feu est ici ! ... Je regarde en ce moment même cette Colonne de Feu. Jean-Baptiste l’a vue, mais non les autres... Madame, vous venez d’être opérée d’un membre. Votre mari est assis à côté de vous. Vous venez de Californie, vous êtes Madame Rowan. Vos maux d’estomac sont terminés. Tout est parti. Votre jambe est guérie... Cet homme de couleur a des problèmes de vision. Son travail, c’est de polir et vernir les voitures. Vous venez de croire. Quelque chose d’étrange vient de vous arriver. Vous êtes Monsieur Fred Conner. Vous croyez maintenant ? Alors vos yeux ne vous gêneront plus... Ce jeune homme assis là, a une hernie. Fred, Dieu te guérit si tu crois. Veux-tu l’accepter ? ... Un peu plus loin, Madame Holden souffre de troubles visuels, ... Pourquoi pleurez-vous sœur ? Vous avez une dépression nerveuse, une bronchite et des troubles cardiaques. Si vous croyez de tout votre cœur, vous serez guérie, le diable vous dit des mensonges. Levez la main, et dites : “Je l’accepte.” O.K.! C’est fini !
... Ne voulez-vous pas faire votre choix maintenant en sa Présence ?... C’est la Parole, le Fils de l’homme révélé, qui vient appeler une Epouse hors de ce système. Ne touchez pas aux choses impures ! Et Dieu vous recevra. Etes-vous prêts à abandonner votre vie entière à Dieu ? Les douleurs de l’enfantement ! Mourez tout de suite ! Sortez de votre incrédulité ! C’est la Parole de Dieu manifestée, comme lorsque Jésus est venu sur terre. C’est à nouveau Jésus-Christ confirmé parmi vous ! ...”
[“Birth Pains” le 24 janvier 1965 à Phœnix, Arizona]
La Colombe et l’Aigle (septembre 1965)
Dès son enfance, William Branham avait eu des problèmes à l’estomac, et une crise très violente le frappait tous les sept ans. Il vomissait alors un liquide graisseux. Il pouvait alors à peine se traîner, et néanmoins il prêchait et priait avec succès pour les malades ! Et cette souffrance le rendait nerveux. Il avait imploré le Seigneur mais en vain.
Dans les années cinquante, il se rendit à l’hôpital Mayo pour un examen. La veille de l’examen, il se réveilla un matin et vit devant lui un petit garçon de sept ans environ debout près d’un vieux tronc creux : c’était lui-même, enfant. Cet enfant grattait le tronc pour essayer d’en faire sortir un écureuil. Puis William Branham se vit âgé de trente ans environ, en train de frotter ce tronc. Et alors en sortit une sorte de belette ou de petit écureuil presque noir, avec de petits yeux extraordinairement méchants qui lançaient des flammes. Et cet animal fixa William Branham, puis s’engouffra en un clin d’œil dans sa bouche et descendit jusque dans son estomac, provoquant une terrible douleur. Et William Branham s’enfuit en criant : “Mon Dieu aie pitié de moi ! Il me tue !”
Et une Voix se fit alors entendre dans la chambre : “Souviens-toi, il n’a que six pouces de long” [quinze centimètres].
Les médecins, après avoir examiné William Branham, attribuèrent sa nervosité à sa jeunesse difficile : “ Et cela a atteint votre estomac.”
“Mais pourtant je suis heureux !”
“Oui, mais c’est quelque chose qui pourtant vous suivra toujours.” Sa seule consolation était de se souvenir de la promesse : “il n’a que six pouces de long”.
Plus tard, des médecins le mirent en garde contre son cœur, mais dans une vision, il vit un médecin l’avertir que c’était bien son estomac, et non son cœur, qui était en cause. Effectivement les examens médicaux qu’il dut subir avant son voyage en Afrique, prouvèrent qu’il était en parfaite santé, à l’exception d’une acidité persistante dans l’estomac. Un examen sous anesthésie révéla une gastrite aiguë.
Un samedi matin, vers cinq heures, il contemplait de son lit les montagnes où il avait reçu l’Epée du Roi et où les sept Anges l’avaient rencontré. Et il se retrouva dans une vision, près du tronc où était apparu cet écureuil noir. “Je me demande s’il y est encore ?” Et il frotta le tronc. En un clin d’œil l’écureuil sortit, bondit, manqua la bouche de William Branham et frappa sa poitrine avant de retomber. Et une Voix dit : “Va dans les Monts Catalina”. Il y avait quatorze ans qu’il attendait quelque chose à ce sujet, et il fut rempli de joie.
Il se souvenait aussi d’un songe de sa mère : “J’ai rêvé que tu étais allongé, malade à mourir de l’estomac. Tu bâtissais une maison sur une hauteur, et j’ai vu six colombes blanches descendre du ciel en roucoulant, se poser sur ta poitrine en formant une sorte de lettre S. Tu les regardais et elles semblaient vouloir te dire quelque chose. Puis, tout en conservant cette formation en S, elles sont reparties vers le ciel.” William Branham savait que “six” est un nombre d’homme selon la Bible, et donc un jour, une “septième” colombe devait venir.
William Branham se rendit très tôt le lundi matin 20 septembre 1963 dans les Monts Catalina. Vers onze heures, il s’arrêta pour se reposer, et il sentit alors la Présence du Seigneur. Il regarda tout autour de lui, et il aperçut le cadavre de l’écureuil de sa vision. Cet écureuil semblait s’être tué en se jetant contre un cactus, et il n’avait pas encore été emporté par les oiseaux de proie. Et une Voix dit : “Ton ennemi est mort.”
William Branham se mit en prière, et l’Esprit de Dieu revint sur lui. Rempli de joie, il redescendit dans la vallée informer son épouse de la délivrance annoncée. Le jour suivant l’Esprit lui dit : “Retourne à la montagne.”
Il fut conduit dans une autre direction. Et il vit alors une colombe entièrement blanche, “la septième”, qui le regardait. Elle n’aurait jamais dû se trouver à cette altitude dans cet endroit désertique habité par des oiseaux de proie. Il en fit le tour sans oser l’approcher, et elle le suivit du regard.
Il revint un troisième jour, et quelque chose l’attira vers un gros rocher : “Etends tes mains contre ce rocher et prie.”
William Branham, le torse nu à cause de la chaleur, obéit et tandis qu’il levait les yeux au ciel, une Voix venue des sommets environnants lui dit : “Sur quoi ton cœur est-il appuyé ?”
Sur le quartz du rocher étaient gravées les lettres suivantes : WHITE EAGLE, “Aigle Blanc”. Et le lendemain William Branham en prit des photographies.
C’était une confirmation de ses prédications selon lesquelles le dernier Message à l’Eglise serait apporté par l’Esprit de l’Aigle, le quatrième et dernier des Etres Vivants entourant le Trône de Dieu [Apocalypse 4:7].
Racontant cette expérience, le 28 novembre 1965, William Branham a dit : “La Colombe conduit l’aigle.”
Il déclara aussi : “Je sais que c’est terminé. C’est fini, je vais être en bonne santé !”
Moins d’un mois plus tard, William Branham était victime d’un accident d’automobile et passait de l’autre côté du rideau du temps.
[“On The Wings Of A Snow-White Dove”, § 137 à 213, 28 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane. “Les actes du prophète”, chapitre 14, de Pearry Green]
“Voici le témoignage de Jean (Baptiste) lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander : Toi, qui es-tu ? Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu’il n’était pas le Christ... Au milieu de vous il y a quelqu’un que vous ne connaissez pas, qui vient après moi ; je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers” [Jean 1:19 à 27].
Les innombrables signes et visions qui ont accompagné la vie de William Branham ne paraissent pas toujours clairs à l’auditeur ou au lecteur. Et il peut être tentant de rejeter tous ces récits en les qualifiant de rêveries. Faut-il rappeler que le même jugement est porté sur les visions du prophète Daniel ou sur celles de l’apôtre Jean à Patmos ? Dieu a jugé bon de parler aux hommes de cette façon : “Tu es un Dieu qui te caches, Dieu d’Israël, sauveur” [Esaïe 45:15] ! “La gloire de Dieu, c’est de cacher les choses; la gloire des rois, c’est de sonder les choses” [Proverbes 25:2].
Faites des provisions de nourriture (mars 1962)
William Branham rêva qu’il se promenait en donnant le bras à son épouse Meda. Et il vit sur un ring son ancien entraîneur de boxe, George Smith, se tenant à nouveau sur un ring. Des jeunes gens costauds montaient à tour de rôle pour le défier, mais ils étaient balayés en peu de temps.
William Branham se retourna vers son épouse : “C’est lui qui m’a entraîné à mes débuts. Il m’a permis de gagner mes quinze combats professionnels avant que je ne parte prêcher l’Evangile.”
Puis le décor changea soudain, et son épouse Meda n’apparaissait plus dans le rêve. Il était au bord d’une mer agitée. Un gardien de bateau, vint lui proposer un petit canot à moteur de plastique blanc de moins d’un mètre de long : “Voici votre bateau.”
“Oh, mais je ne pourrai pas traverser là-dedans !”
“Mais il peut avancer à quatre-vingts kilomètres à l’heure le long de la rive.”
“C’est possible en allant et venant le long de la côte, mais ce n’est pas ma direction.”
“Alors allez avec eux.”
Et William Branham remarqua alors ses amis Banks Wood et Fred Sothmann assis dans une barque verte, déjà chargée de tout un équipement de camping.
“Mais ce ne sont pas des marins. Ils se laissent entraîner par leur enthousiasme. Moi j’en suis un, et je sais comment manœuvrer une barque. Mais eux ne pourront jamais y arriver, ils se noieraient. Je connais les bateaux mieux qu’eux. Et je ne voudrais pas faire la traversée dans un canot si petit : il faut quelque chose de plus grand.”
“Mais ils vous aiment. Si vous essayez de traverser avec le canot blanc, ils vont essayer de vous suivre dans le leur, et ils mourront. Ils ne peuvent pas vous suivre. Pourquoi ne pas rester ici pour y emmagasiner de la nourriture ? C’est le seul moyen de les maintenir ici. Dans toute cette région, il n’y a qu’un seul petit hangar. Remplissez-le de provisions.”
Il y avait là en effet un endroit qui ressemblait à un coin perdu du Klondike, et qui prit l’apparence du tabernacle. Et William Branham se tenait là, emmagasinant de grosses quantités d’une nourriture succulente : des radis de trente centimètres de long, des navets, des légumes, des pommes de terre, etc.
“Emmagasine en grandes quantités.”
Puis William Branham se réveilla.
Lui-même et ses amis se demandèrent ce que ce songe pouvait signifier. Puis William Branham en donna l’interprétation. Avec ses amis, il avait prévu d’aller en juin en voyage missionnaire en Europe, puis en Afrique. Et tous étaient dans l’attente de ce voyage. Mais William Branham avait appris à combattre, et il avait dû suivre un rude entraînement épuisant lors des batailles de la prière pour les malades. Et pour ce voyage, comme pour la prière en faveur des malades, il attendait une indication favorable du Seigneur.
Or un jour le frère Miner Arganbright (dans le rêve c’est ce frère qui était le gardien des bateaux) vint trouver William Branham. Une occasion se présentait pour William Branham d’aller en Suisse : Demos Shakarian, créateur et responsable du mouvement des Hommes d’Affaires du Plein Evangile, frappé par une crise cardiaque, proposait que William Branham le remplace lors d’une réunion en Suisse le 20 mai. Une seule prédication était proposée à William Branham, le reste du séjour devant être consacré à des excursions. Et, dans son enthousiasme, Miner Arganbright lui offrit même, ainsi qu’à son épouse, un voyage touristique en Israël avec des amis. William Branham comprit que les organisateurs des réunions ne désiraient pas tellement sa présence. Le canot blanc représentait justement la Parole de Dieu en quantité insuffisante pour justifier un tel déplacement. Ce n’était que “longer la rive”. Pourtant ses amis étaient favorables à un tel voyage et effectivement, dans le songe, ils avaient déjà préparé le matériel de camping !
Mais William Branham refusa de faire ce voyage pour le seul tourisme. Sa femme, qui n’était pas prévenue de ce contre-temps, confirma la décision de son époux en arguant de l’impossibilité de partir en mai, juste au moment des examens scolaires de ses enfants.
William Branham préféra dans ces conditions rester en Amérique du Nord.
“Je ne suis pas allé outre-mer. Je suis retourné dans ce petit bâtiment et nous avons des enregistrements afin de montrer aux gens l’heure dans laquelle nous vivons. Mais quand je prêche ici au tabernacle de Jeffersonville, c’est pour emmagasiner de la nourriture. Puis je vais partout semer des graines. Ma femme vient de recevoir une lettre d’une femme : “Sœur Branham, vous devez souffrir beaucoup d’être seule avec vos
enfants tandis que votre mari est absent. Voici mon histoire. J’avais dû subir quatre opérations importantes en quatre ans. Je prenais quinze ou seize tranquillisants par jour et trois piqûres de Lextron, etc., par semaine. Et je n’arrivais plus à dormir. On devait m’emmener à l’asile avec peu d’espoir de retour. J’envisageais le suicide pour libérer mon cher époux et ma petite fille... Le dernier jour, on m’a emmenée à l’une de vos réunions. Je suis passée la première dans la ligne de prière. Votre mari m’a raconté ma vie et ce que j’avais fait. Il a ajouté : AINSI DIT LE SEIGNEUR c’est fini. Et je n’ai plus jamais souffert depuis... Sœur Branham, quand vous vous sentez abandonnée, pensant à votre mari que vous devez partager avec le monde, souvenez-vous d’une maîtresse de maison du Kansas, libérée aujourd’hui parce que votre mari a suivi la volonté du Seigneur.”
Et je veux vous dire ceci : emmagasinez des provisions, de la nourriture pour avoir de quoi manger et vous réjouir ! Emmagasinez-la sur des bandes magnétiques ! Peut-être que je vais rester loin de vous pendant longtemps ! Mais, quand je serai absent, rappelez-vous que tout ce que je vous ai dit est la vérité. Asseyez-vous dans le calme de votre chambre, et écoutez !... Je passe des heures à prêcher sur un seul message. Mais il me faudrait des semaines pour en approfondir des fragments, car la nourriture y est emmagasinée. Et ces enregistrements tomberont entre les mains des prédestinés de Dieu... Je ne sais pas où mes voyages me conduiront, mais lui sait où il me conduit, moi je ne le sais pas. Je ne fais que suivre ses ordres.”
[“Greatest Battle Ever Fought” le 11 mars 1962 ; “Wisdom Versus Faith” le 1er avril 1962 ; “Taking Sides With Jesus” le 1er juin 1962 ; “Sirs, Is This The Time” le 30 décembre 1962, § 109 à 125, à Jeffersonville, Indiana]
L’Esprit de Moïse, d’Elie et du Christ
“Une femme Baptiste à Shreveport s’est levée en pleine réunion, le Saint-Esprit est tombé sur elle et elle s’est mise à parler en langues. Et elle ne savait pas ce qui lui arrivait. Et l’interprétation est venue aussitôt : “AINSI DIT LE SEIGNEUR, dans les trois mois à venir, l’Esprit de Moïse, d’Elie et du Christ sera à l’œuvre dans ce tabernacle”.”
[“The Revelation Of Jesus Christ” le 4 décembre 1960 à Jeffersonville, Indiana]
[Voir aussi au chapitre 7 : “Une confirmation par un parler en langues”.]
Vision de la prison détruite (1965)
“J’ai fait un rêve l’autre nuit, vers le matin. J’ai rêvé d’un jeune homme qui avait les pieds entravés et qui essayait de se libérer. Quelqu’un m’a dit : “Ce sont des gens affreux, n’aie aucune relation avec eux.”
Puis j’ai vu ce jeune homme sortir de ses fers, et je me suis éloigné de lui, me demandant ce qu’il allait faire. Sorti de ses fers, il avait maintenant une bonne apparence. Et alors j’en ai vu d’autres qui essayaient eux aussi de sortir de leurs fers.
Puis, en continuant de marcher, j’ai rencontré mon ami le frère Roy Borders : il avait l’air malade, on aurait dit qu’il avait un cancer ou quelque chose sur les yeux, et quelqu’un essayait de m’éloigner de lui. J’ai crié : “Frère Borders ! Au Nom du Seigneur Jésus, arrache-toi de cela !”
Mais il pouvait à peine me parler : “Frère Branham, cela ne suffit pas ! Je n’arrive pas à saisir cela ! Je n’y arrive pas !”
J’aime beaucoup ce frère et j’ai dit : “Oh, mon frère Borders !”
Quelqu’un m’a tiré par le bras, c’était une femme d’apparence distinguée, une dame de Jeffersonville, une amie de notre famille. Elle est membre d’une église. Elle m’a dit : “Frère Branham, délivrez-nous de cela ! Cette maison est la maison du diable. On vous a mal informé, et vous n’avez pas compris que ce sont de braves gens...”
J’ai regardé, et j’ai vu une sorte de caverne aux murs épais, en sous-sol. Elle avait d’énormes barreaux de fer rapprochés, de vingt centimètres de diamètre. Et là il y avait des gens qui avaient perdu l’esprit, qui se tordaient les bras et les jambes, et qui se cognaient la tête. Et cette dame pleurait : “Oh, frère Branham, délivrez ces gens ! Venez-nous en aide, nous sommes dans les tourments !”
“J’aimerais bien pouvoir le faire. Mais que pourrais-je faire contre ces énormes barreaux ?”
Puis j’ai vu briller quelques lumières. Et le Seigneur Jésus était là, environné d’une couleur arc-en-ciel. Il m’a regardé droit dans les yeux : “Va délivrer ces gens !” Puis il est parti.
“Comment les délivrer ? Mes bras ne sont pas assez puissants pour briser ces barreaux !”
Mais alors j’ai dit : “Maison du diable, relâche-les au Nom de Jésus-Christ !”
Il y a eu des craquements et des tremblements, un grand bruit de rochers roulant les uns sur les autres. Les barreaux sont tombés, et les gens se sont précipités dehors en criant de toutes leurs forces : “Nous sommes délivrés !” Et ils ont tous été délivrés.
J’ai alors crié : “Où êtes-vous frère Borders ? Où êtes-vous ? Dieu est en train de délivrer son peuple ! Où êtes-vous ?”
Le frère Borders a très peur... vous connaissez la prophétie concernant la côte Ouest des Etats-Unis [Voir au chapitre 22 les prophéties de William Branham sur la destruction de la côte Ouest des Etats-Unis].”
[“Works Is Faith Expressed” § 24 à 37, le 26 novembre 1965 à Shreveport, Louisiana]
Un chemin étroit pour une immense victoire (11 février 1961)
Le 11 février 1961, lors d’une réunion des Hommes d’Affaires du Plein Evangile en Californie, en présence de nombreux hauts responsables religieux pentecôtistes, William Branham venait de terminer une prédication sévère où il montrait que les dénominations étaient contraires au véritable Christianisme. La prédication avait été si sévère qu’un responsable religieux monta sur l’estrade : “Je ne pense pas que notre frère Branham voulait dire une telle chose.” Mais William Branham lui répondit : “C’est bien cela que je
voulais dire, car c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR”, puis il s’apprêta à quitter l’estrade.
C’est alors que Danny Henry, un Baptiste entré là par hasard en entendant la musique, vint serrer William Branham dans ses bras en disant : “Que Dieu vous bénisse! J’espère que ce que je vais dire ne vous paraîtra pas sacrilège, mais selon mon point de vue, ce message pourrait être le chapitre 23 de l’Apocalypse !” [Il n’y a que 22 chapitres dans l’Apocalypse]. Puis il se mit soudain à parler en langues, et il en devint tout pâle et ne sut plus que dire. Mais une femme venue de Louisiane se leva, affirmant que Danny Henry venait de parler en langue française, langue qu’il n’avait jamais apprise. Et un pasteur Français, Victor LaDeaux, s’avança également. Cette femme et cet homme avaient noté par écrit ce qui venait d’être dit par Danny Henry. Et une troisième personne, interprète aux Nations-Unies, s’approcha pour vérifier la concordance et la correction des deux écrits :
“Tu as choisi le chemin étroit, la voie la plus difficile, tu l’as suivi de ton plein gré. Tu as choisi la décision exacte et correcte, et elle est ma voie. A cause de cette très importante décision, une immense portion des Cieux t’attendra. Quelle glorieuse décision tu as prise ! Ceci est en soi ce qui produira et fera se réaliser une formidable victoire dans l’Amour Divin.”
“Comment cela peut-il être l’Amour Divin, si ce n’est pas le Saint-Esprit ? Le Saint-Esprit est l’Amour Divin.”
[“Standing In The Gap” § 131 à 138, le 23 juin 1963, “Marriage And Divorce” § 26 à 34, le 21 février 1965 à Jeffersonville, Indiana. “Birth Pains” p. 2 le 24 janvier 1965 à Phœnix, Arizona. “On The Wings Of A Snow-White Dove” § 14 à 20 le 28 novembre 1965 à Jeffersonville, Indiana]
Choisir les dénominations ou l’Epouse (novembre 1965)
Un homme se rendit à Shreveport pour assister à une réunion de William Branham. Mais, étranger à la ville, il ne savait où aller exactement. Il vit d’abord une foule assemblée pour assister à la projection d’une prédication filmée du célèbre évangéliste Billy Graham. Il poursuivit sa route et, dans la rue principale, pria : “Où dois-je aller Seigneur ?” Il y avait là une grande église, mais le Seigneur lui dit : “Va plus loin”. Il vit alors un rassemblement de voitures près d’une église, et il vit sortir de l’église un couple tout juste marié. C’était le lieu où William Branham tenait ses réunions, et il venait de célébrer un mariage. Et le Seigneur dit à cet homme : “C’est cela. Tu es sorti des dénominations pour entrer dans l’Epouse et aller avec l’Epoux”.
[“On The Wings Of A snow-White Dove” § 8 à 12 le 28 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane]
Et moi ?
[Un jour William Branham considérait le destin des deux grands évangélistes Oral Roberts et Tommy Osborn.]
“Oral Roberts est mon frère, il m’estime beaucoup et c’est réciproque... Tommy
Osborn est un authentique homme de Dieu... Et je suis passé devant leurs immeubles qui ont coûté des millions de dollars... et je me suis dit : “En voyant leurs bureaux, j’aurais honte de leur montrer le mien, je n’ai qu’une machine à écrire. Oral Roberts a sa maison, Tommy Osborn a la sienne, mais ils ne s’adressent pas la parole. Qu’en est-il de moi ?”
Et une Voix dit : “Lève les yeux !”
J’ai pensé : “Oui Seigneur, que mon trésor soit au Ciel car mon cœur y est.”
... Où est votre trésor ? Voulez-vous devenir un grand personnage ? Ce qu’il faut, c’est vouloir être un humble petit serviteur du Christ.”
[“Footprints” p. 330, 331, d’après “Is Your Life Worthy Of The Gospel” le 30 juin 1963 à Jeffersonville, Indiana]
La révélation de l’évêque Stanley (janvier 1965)
Un jour, Pearry Green, un ami de William Branham, montrait à l’évêque John S. Stanley, métropolite de l’Eglise Catholique Apostolique de rite chaldéen des U.S.A, les diverses photographies du “nuage mystérieux”, publiées dans diverses revues. L’évêque les repoussa, disant : “C’est pour les incroyants. Je connais par l’Esprit qui est le frère Branham. Je sais ce qu’il est par révélation.”
[“Actes du prophète” de Pearry Green, chapitre 13]
Ce même évêque avait été impliqué dans un incident révélateur, le 24 janvier 1965, au début de la prédication d’un message intitulé “Les douleurs de l’enfantement”. Ce soir-là, l’évêque Stanley se tenait sur l’estrade, et William Branham pensait que cet ecclésiastique devait être en complet désaccord avec ses propos. William Branham ouvrit sa Bible en annonçant son intention de lire Jean 16:20, une parabole sur les douleurs de la femme attendant un enfant. Mais la Bible qu’il lisait venait de lui être offerte par sa femme, et certaines pages étaient encore collées ensemble. Et William Branham commença à lire par inadvertance les premiers mots de Jean 17:20, [Jean 17:20,21. “Ce n’est pas pour eux seulement que
je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé.”], mais il s’arrêta aussitôt, déconcerté.
C’est alors que l’évêque Stanley s’avança pour prêter sa propre Bible à William Branham en lui disant en aparté : “C’est voulu de Dieu ... Cela s’est passé ainsi pour que ... Dieu vous montrera ce qui va en résulter. C’est merveilleux ! Mon fils, tenez bon ; Dieu va faire quelque chose... Vous n’avez pas terminé votre message, mon fils.”
“Ne dites rien.”
“Et vous dites que les Pentecôtistes ne voient pas cela ? Moi je le vois. Pourquoi ne poursuivez-vous pas ?”
“Taisez-vous.”
“Gloire à Dieu, je le vois !”
Le 19 février 1965 William Branham commenta cet “incident de la Bible” :
“Et alors une sœur s’est mise à parler en langues et à donner l’interprétation de la chose même dont ce prêtre et moi parlions sur l’estrade. Il y a eu un grondement dans la salle ! Le Saint-Esprit révélait par cette femme ce qui se passait sur l’estrade, la chose que nous cachions !”
[“Birth Pains” le 24 janvier 1965 à Phœnix, Arizona. “Footprints” p. 519 à 522, d’après “This Day This Scripture Is Fulfilled” le 19 février 1965 p. 4 à 6, 17]
Voici un extrait de la fin de cette réunion du 24 janvier 1965 au cours de laquelle eut lieu “l’incident de la Bible”, montrant que le don du discernement est resté à l’œuvre jusqu’aux derniers mois de la vie de William Branham :
“La Colonne de feu est ici ! ... Je regarde en ce moment même cette Colonne de Feu. Jean-Baptiste l’a vue, mais non les autres... Madame, vous venez d’être opérée d’un membre. Votre mari est assis à côté de vous. Vous venez de Californie, vous êtes Madame Rowan. Vos maux d’estomac sont terminés. Tout est parti. Votre jambe est guérie... Cet homme de couleur a des problèmes de vision. Son travail, c’est de polir et vernir les voitures. Vous venez de croire. Quelque chose d’étrange vient de vous arriver. Vous êtes Monsieur Fred Conner. Vous croyez maintenant ? Alors vos yeux ne vous gêneront plus... Ce jeune homme assis là, a une hernie. Fred, Dieu te guérit si tu crois. Veux-tu l’accepter ? ... Un peu plus loin, Madame Holden souffre de troubles visuels, ... Pourquoi pleurez-vous sœur ? Vous avez une dépression nerveuse, une bronchite et des troubles cardiaques. Si vous croyez de tout votre cœur, vous serez guérie, le diable vous dit des mensonges. Levez la main, et dites : “Je l’accepte.” O.K.! C’est fini !
... Ne voulez-vous pas faire votre choix maintenant en sa Présence ?... C’est la Parole, le Fils de l’homme révélé, qui vient appeler une Epouse hors de ce système. Ne touchez pas aux choses impures ! Et Dieu vous recevra. Etes-vous prêts à abandonner votre vie entière à Dieu ? Les douleurs de l’enfantement ! Mourez tout de suite ! Sortez de votre incrédulité ! C’est la Parole de Dieu manifestée, comme lorsque Jésus est venu sur terre. C’est à nouveau Jésus-Christ confirmé parmi vous ! ...”
[“Birth Pains” le 24 janvier 1965 à Phœnix, Arizona]
La Colombe et l’Aigle (septembre 1965)
Dès son enfance, William Branham avait eu des problèmes à l’estomac, et une crise très violente le frappait tous les sept ans. Il vomissait alors un liquide graisseux. Il pouvait alors à peine se traîner, et néanmoins il prêchait et priait avec succès pour les malades ! Et cette souffrance le rendait nerveux. Il avait imploré le Seigneur mais en vain.
Dans les années cinquante, il se rendit à l’hôpital Mayo pour un examen. La veille de l’examen, il se réveilla un matin et vit devant lui un petit garçon de sept ans environ debout près d’un vieux tronc creux : c’était lui-même, enfant. Cet enfant grattait le tronc pour essayer d’en faire sortir un écureuil. Puis William Branham se vit âgé de trente ans environ, en train de frotter ce tronc. Et alors en sortit une sorte de belette ou de petit écureuil presque noir, avec de petits yeux extraordinairement méchants qui lançaient des flammes. Et cet animal fixa William Branham, puis s’engouffra en un clin d’œil dans sa bouche et descendit jusque dans son estomac, provoquant une terrible douleur. Et William Branham s’enfuit en criant : “Mon Dieu aie pitié de moi ! Il me tue !”
Et une Voix se fit alors entendre dans la chambre : “Souviens-toi, il n’a que six pouces de long” [quinze centimètres].
Les médecins, après avoir examiné William Branham, attribuèrent sa nervosité à sa jeunesse difficile : “ Et cela a atteint votre estomac.”
“Mais pourtant je suis heureux !”
“Oui, mais c’est quelque chose qui pourtant vous suivra toujours.” Sa seule consolation était de se souvenir de la promesse : “il n’a que six pouces de long”.
Plus tard, des médecins le mirent en garde contre son cœur, mais dans une vision, il vit un médecin l’avertir que c’était bien son estomac, et non son cœur, qui était en cause. Effectivement les examens médicaux qu’il dut subir avant son voyage en Afrique, prouvèrent qu’il était en parfaite santé, à l’exception d’une acidité persistante dans l’estomac. Un examen sous anesthésie révéla une gastrite aiguë.
Un samedi matin, vers cinq heures, il contemplait de son lit les montagnes où il avait reçu l’Epée du Roi et où les sept Anges l’avaient rencontré. Et il se retrouva dans une vision, près du tronc où était apparu cet écureuil noir. “Je me demande s’il y est encore ?” Et il frotta le tronc. En un clin d’œil l’écureuil sortit, bondit, manqua la bouche de William Branham et frappa sa poitrine avant de retomber. Et une Voix dit : “Va dans les Monts Catalina”. Il y avait quatorze ans qu’il attendait quelque chose à ce sujet, et il fut rempli de joie.
Il se souvenait aussi d’un songe de sa mère : “J’ai rêvé que tu étais allongé, malade à mourir de l’estomac. Tu bâtissais une maison sur une hauteur, et j’ai vu six colombes blanches descendre du ciel en roucoulant, se poser sur ta poitrine en formant une sorte de lettre S. Tu les regardais et elles semblaient vouloir te dire quelque chose. Puis, tout en conservant cette formation en S, elles sont reparties vers le ciel.” William Branham savait que “six” est un nombre d’homme selon la Bible, et donc un jour, une “septième” colombe devait venir.
William Branham se rendit très tôt le lundi matin 20 septembre 1963 dans les Monts Catalina. Vers onze heures, il s’arrêta pour se reposer, et il sentit alors la Présence du Seigneur. Il regarda tout autour de lui, et il aperçut le cadavre de l’écureuil de sa vision. Cet écureuil semblait s’être tué en se jetant contre un cactus, et il n’avait pas encore été emporté par les oiseaux de proie. Et une Voix dit : “Ton ennemi est mort.”
William Branham se mit en prière, et l’Esprit de Dieu revint sur lui. Rempli de joie, il redescendit dans la vallée informer son épouse de la délivrance annoncée. Le jour suivant l’Esprit lui dit : “Retourne à la montagne.”
Il fut conduit dans une autre direction. Et il vit alors une colombe entièrement blanche, “la septième”, qui le regardait. Elle n’aurait jamais dû se trouver à cette altitude dans cet endroit désertique habité par des oiseaux de proie. Il en fit le tour sans oser l’approcher, et elle le suivit du regard.
Il revint un troisième jour, et quelque chose l’attira vers un gros rocher : “Etends tes mains contre ce rocher et prie.”
William Branham, le torse nu à cause de la chaleur, obéit et tandis qu’il levait les yeux au ciel, une Voix venue des sommets environnants lui dit : “Sur quoi ton cœur est-il appuyé ?”
Sur le quartz du rocher étaient gravées les lettres suivantes : WHITE EAGLE, “Aigle Blanc”. Et le lendemain William Branham en prit des photographies.
C’était une confirmation de ses prédications selon lesquelles le dernier Message à l’Eglise serait apporté par l’Esprit de l’Aigle, le quatrième et dernier des Etres Vivants entourant le Trône de Dieu [Apocalypse 4:7].
Racontant cette expérience, le 28 novembre 1965, William Branham a dit : “La Colombe conduit l’aigle.”
Il déclara aussi : “Je sais que c’est terminé. C’est fini, je vais être en bonne santé !”
Moins d’un mois plus tard, William Branham était victime d’un accident d’automobile et passait de l’autre côté du rideau du temps.
[“On The Wings Of A Snow-White Dove”, § 137 à 213, 28 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane. “Les actes du prophète”, chapitre 14, de Pearry Green]
Re: William Branham = faux prophète
UN MINISTÈRE D’UNE NOUVELLE DIMENSION
“Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés” [1 Corinthiens 15: 51 à 53].
La vision de la tente (décembre 1955)
[William Branham s’était toujours refusé à solliciter de l’argent de l’auditoire lors de ses réunions. Il obéissait ainsi à une promesse faite à Dieu en 1946, l’année de la première visite de l’Ange. Mais, à la fin des réunions tenues à Hollywood en Californie du 15 au 20 novembre 1955, il apparut un déficit de près de 15 000 dollars, couverts par les chrétiens locaux qui s’étaient portés garants. Vers la même époque, le flux de lettres était tombé de près de mille à un peu plus de soixante-dix lettres par jour.
Par ailleurs l’opposition ne désarmait pas ; son collaborateur Ern Baxter et d’autres amis de la première heure l’avaient déjà abandonné ; peut-être faut-il chercher là leur apparente ignorance des faits de plus en plus étonnants qui marquèrent les années suivantes du ministère de William Branham ? De nombreuses églises européennes ont ainsi été nourries de rapports tendancieux défavorables et incomplets sur cette œuvre extraordinaire de Dieu. Le document favorable le plus connu était en effet le témoignage respecté de Gordon Lindsay “A Man Sent From God” qui se termine avec les missions en Scandinavie de 1950 !
A la suite de cet incident financier et fidèle à sa promesse faite à Dieu, Branham décida aussitôt d’abandonner son ministère itinérant, et envisagea de reprendre son travail de maintenance des lignes électriques en parallèle avec son ministère de pasteur à Jeffersonville.
Son épouse et son fils tentèrent en vain de le dissuader de prendre une telle décision. Un matin de décembre 1955, il se lève décidé à téléphoner à la Compagnie d’électricité pour être réembauché. Il est assis au bord du lit, échangeant quelques paroles avec son épouse. C’est alors que la vision, connue sous l’appellation de “vision de la tente”, se produisit.]
“J’ai regardé, cela venait du plafond. Je ne peux pas vous faire comprendre ça. Quand nous serons en face de Jésus, il nous fera peut-être comprendre. Cela s’est approché : j’ai vu deux enfants au teint foncé, les yeux noirs, les cheveux longs, poussant une petite voiture avec deux roues en bois. On aurait dit de jeunes Mexicains. J’ai dit à ma femme : “Chérie, regarde ce qui vient.” Elle m’a répondu : “De quoi parles-tu?” Je pouvais l’entendre, mais je ne pouvais pas lui répondre. J’étais déjà ailleurs. Je suis allé par-delà les enfants, et j’ai vu Miner Arganbright, mon frère qui m’a souvent accompagné outremer. Il me regardait. J’entendais toujours ma femme marcher dans la chambre puis je ne l’ai plus entendue, j’avais changé de dimension.
Arganbright m’a dit : “Frère Branham, nous avons distribué les cartes, vous pourrez entrer et sortir à votre guise, tout est prêt.”
“Bien, par où dois-je aller ?”
“Continuez tout droit.” J’ai dépassé quelques pasteurs. J’ai continué encore et je me suis retrouvé dans une immense foule de milliers de personnes assises en plein air. Et à cet instant j’ai entendu quelqu’un dire : “La réunion est terminée.”
J’ai demandé : “Qui renvoie ainsi les gens ? Que s’est-il passé ?”
Un homme s’est approché de moi : “Tout va bien, frère Branham, nous avons prélevé l’offrande.” J’étais écœuré : “Depuis quand l’offrande est-elle plus importante que l’appel à l’autel ? Il y a des milliers d’âmes qui auraient pu être gagnées au Christ, et il les congédie !” Il s’est mis à pleuvoir : “Regardez, il pleut et toutes ces âmes vont partir et elles ne pourront plus revenir !”
L’homme m’a répondu : “Mais vous leur parlerez cet après-midi.” ...
“Mais il ne restera qu’une poignée de personnes !”
Et quelque chose m’a dit : “C’est ainsi que tu auras confirmation”. La Voix était tendre mais sévère : “Notre Seigneur n’a-t-il pas été abandonné avec douze disciples seulement, alors que des milliers l’avaient quitté quand il s’est mis à leur dire la Vérité ?” [Jean 6: 60-68]
Et j’ai pénétré plus loin dans la vision. Je tenais un soulier de bébé avec un tout petit œillet de trois millimètres, m’efforçant d’enfiler comme un lacet une ligne de cinquante millimètres de diamètre. Et j’ai cassé les fibres de ma ligne en essayant de forcer au travers de l’œillet.
Et alors quelqu’un a dit derrière moi : “Ne comprends-tu pas que tu ne peux enseigner des choses surnaturelles aux bébés sans provoquer des imitations charnelles ?” J’ai tourné la tête, c’était derrière moi, j’avais reconnu cette Voix. “Tu utilises le mauvais bout de la ligne”. J’ai regardé l’autre bout de la ligne posée à terre, qui se terminait par un embout de trois millimètres. J’ai répondu : “Je comprends.”
J’allais me baisser pour prendre ce bout, quand j’ai été de nouveau enlevé. Je me suis retrouvé près d’un beau lac. Il y avait des centaines de pêcheurs tout autour, et ils attrapaient de petits poissons. J’ai vu d’énormes truites arc-en-ciel dans l’eau et j’ai dit : “Je sais que c’est une vision, mais je ne comprends pas ce que signifient ces truites. Je crois vraiment que je peux les attraper. J’ai pris ma ligne, mais au lieu d’être une ligne c’était une canne à pêche”. Et alors j’ai entendu derrière moi : “Je vais t’apprendre à pêcher, à attraper ces poissons-là... Fixe l’appât - ce que j’ai fait -lance loin en eaux profondes. Puis, laisse d’abord l’appât s’enfoncer dans l’eau. Puis premièrement tire doucement. Alors tu sentiras de petites touches, mais ne dis à personne ce que tu fais. Garde-le pour toi. Puis, quand tu sentiras à nouveau une touche, tire un peu, une seconde fois, mais pas trop fort : ce faisant, les petits poissons vont se disperser et cela attirera l’attention des gros poissons, et ils mordront à l’appât. C’est ainsi que tu les attraperas. La troisième fois, quand ils mordront, ferre.”
“Je comprends.”
“Mais reste tranquille, ne raconte rien à personne.”
“D’accord.” J’avais l’appât en main, et tous les pêcheurs se sont transformés en prédicateurs, et ils m’ont entouré : “Frère Branham, nous savons que vous savez pêcher.” Evidemment cela m’a fait plaisir : “Oh oui, je suis un pêcheur, je sais pêcher. Voilà comment il faut faire. Vous lancez au loin” et j’ai lancé en eaux profondes, “ces petits poissons c’est bien frères, mais je veux les gros. Et regardez, quand il s’enfonce ... voilà les petits poissons ... et quand la ligne se tend à nouveau, il faut donner une grande secousse.” J’ai fait cela et l’appât est sorti de l’eau, j’avais bien attrapé un poisson, mais je me suis demandé comment il avait pu avaler l’appât : il avait la même taille, sa peau était tendue sur l’appât. Je me suis dit : “Oh, là là !”
Et alors celui qui avait parlé dans mon dos s’est avancé en face de moi, l’Ange du Seigneur, habillé d’une robe blanche, pieds nus, les cheveux noirs, la stature d’un homme de 90 kilos : Il avait les bras croisés. Il m’a regardé : “C’est exactement ce que je t’avais dit. La ‘première traction’ [“first pull”] c’était lorsque tu prenais la main des gens et que tu leur disais quelle était leur maladie. La ‘seconde traction’ [“second pull”] c’était lorsque, par les visions que je te donnais, tu connaissais les secrets des cœurs, ainsi que je te l’avais annoncé : et tandis que tu prophétisais ce que je t’avais annoncé, j’accomplissais exactement ce que je t’avais dit. Au lieu de garder cela pour toi, tu as essayé de tout expliquer aux gens. Or tu n’y comprends rien toi-même, comment pourrais-tu l’expliquer ? En faisant ainsi tu as provoqué un tas d’imitations charnelles et regarde ce que tu as fait.”
“Seigneur, je suis désolé, je ne sais pas quoi faire.” J’ai tiré la ligne et j’ai essayé de la démêler.
Il m’a regardé : “En des temps pareils, n’emmêle pas ta ligne.”
Je me suis dit : “Il va m’accorder une autre tentative. Je ferai attention.” J’ai rembobiné ma ligne sans problème. Et alors je me suis senti monter encore plus haut, très très haut. Je me suis retrouvé sous une grande tente. Je n’ai jamais vu de tente aussi grande. Il semblait que je venais de faire un appel à l’autel en contrebas. Et de là je voyais des centaines de personnes pleurant et se réjouissant autour de l’autel après avoir accepté le Seigneur Jésus. Je me suis dit : “Cela c’est plus normal, j’aime cela.”
Et un homme aimable s’est avancé sur l’estrade : “Pendant que frère Branham se repose quelques instants, nous allons appeler la ligne de prière. Ceux dont la carte de prière commence par tel nombre, qu’ils viennent à droite.” J’ai observé la ligne de prière. On aurait dit qu’elle faisait tout le tour de la tente, et qu’elle se poursuivait dehors dans la rue à perte de vue ; quelle ligne de prière !
J’ai encore regardé. A ma gauche, ou à ma droite si j’avais été sur l’estrade, il y avait un morceau de toile tendue de plus d’un mètre de haut, et derrière cette toile, il y avait une construction cubique en bois de trois mètres et demi sur trois mètres et demi environ.
J’ai vu qu’on amenait une dame sur une chaise roulante, et une dame debout à l’entrée a pris sa carte de prière et a écrit son nom sur une feuille de papier. Puis un homme fort est venu, et l’a poussée dans la construction. Ensuite un homme avec des béquilles a suivi : la femme a aussi pris sa carte et écrit son nom. Je les ai vu traverser cette petite construction. A la sortie, la dame s’est mise à crier de toutes ses forces, poussant sa chaise roulante. Il y avait une autre femme, de l’autre côté avec les cheveux noirs : “Que s’est-il passé ?”. La femme a répondu : “Je ne sais vraiment pas. Je ne peux pas vous dire ce qui s’est passé. J’étais paralysée depuis 20 ans et regardez : je suis comme si je n’avais jamais été malade.”
Et alors l’homme est sorti à son tour en sautant, ses béquilles à la main. Lui non plus ne savait pas ce qui s’était passé.
Il y a une différence entre l’Ange du Seigneur et cette Lumière. J’ai entendu quelque chose se déplacer, whew, whew, whew, comme des flammes de feu qui me fouettaient et me léchaient. Cette Lumière m’a quitté, est passée par-dessus l’assistance, et s’est arrêtée au-dessus de la petite construction. Et alors celui qui était derrière moi, la Voix de l’Ange, a dit : “Je te rencontrerai là dedans, et c’est la ‘troisième traction’ [“third pull”], mais les gens en ignoreront tout.”
“Mais pourquoi là-dedans ?”
“Ce ne sera pas un spectacle public cette fois.”
“Je ne comprends pas pourquoi ce doit être dans ce réduit.”
“Le Seigneur n’a-t-il pas dit : Et quand tu pries, ne sois pas comme les hypocrites, qui aiment être vus des hommes, mais entre dans ton cabinet secret et prie ton Père qui voit dans le secret, et Celui qui voit dans le secret te récompensera publiquement” [d’après Matthieu 6:5,6].
Puis il m’a conduit dans cet endroit, et il m’a dit quoi faire pour cette troisième étape.
Amis chrétiens, quand je quitterai ce monde, ce sera caché en mon sein. Mais notez mes propos : cela se produira, ... c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR.”
[Peu de temps après cette vision, vers la fin 1955, Arganbright prépara une mission pour Mexico ; les dates des réunions étaient fixées, les autorités mexicaines avaient donné leur accord. Mais, arrivée à Mexico, l’équipe de Branham apprit que les réunions avaient été annulées ; il pleuvait. La vision était confirmée. Il fut impossible de découvrir le responsable de ces annulations.
Cette “vision de la tente” et les allusions au “troisième pull” (ou “troisième traction”) semblent marquer un tournant dans le ministère de William Branham : des révélations et des phénomènes étonnants jalonneront les années suivantes (voir chapitres suivants).]
En janvier 1964 William Branham fera à nouveau allusion à ce “grand don”:
“Ce grand don ! Certains ont essayé d’expliquer comment il fonctionnait. Ce ne peut pas être expliqué. Attendez seulement. Il ne peut pas œuvrer parfaitement encore. Attendez que le Conseil des Eglises entame la persécution, c’est alors que cela se produira. C’est pourquoi je reviens au milieu de vous pour prier pour les malades. La seule chose qu’il m’a annoncée et qui ne soit pas encore arrivée, c’est cette tente où se trouvait cette petite construction et où je devrais entrer prier pour les malades.”
[D’après : “Biographie de William Branham” de André Morin ; “Footprints”, p. 495 à 504, d’après “The Inner Veil” (ou “Inner Rest”) du 1er janvier 1956 à Jeffersonville, Indiana, et “Visions And Prophecies” du 8 avril 1956 à Chicago, Illinois et “Unfailing Words Of Promise”, du 20 janvier 1964 à Phœnix, Arizona.]
Eviter le piège de l’argent
William Branham refusait de solliciter de l’argent lors de ses réunions. On lui demanda ce qu’il pensait des prédicateurs qui avaient l’habitude de solliciter l’appui financier de l’auditoire :
“Je vais vous dire ce que je pense, cela ne signifie pas que c’est juste... Dieu m’a envoyé sur le champ de mission, je n’avais pas d’argent du tout, et je disais : “Faites la quête habituelle.” Si on venait me dire qu’il y avait un déficit de plusieurs milliers de dollars, je répondais : “Il n’y a pas de problème, Dieu m’a envoyé ici, il suffit de faire la collecte”, et avant la fin de la réunion, quelqu’un venait : “Vous savez, le Seigneur m’a mis sur le cœur de vous donner cinq mille dollars.”
Mais il faut être conduit à le faire. Je ne suis pas d’accord avec la méthode qui consiste à soutirer, à mendier de l’argent. Je crois que c’est une erreur. Si vous le faites, ne vous fâchez pas : vous avez peut-être reçu de Dieu le droit de le faire... Mais personnellement je ne suis pas d’accord.
J’ai même connu des prédicateurs qui ont consacré tout un après-midi ... à menacer les gens et à dire que Dieu frapperait leurs enfants de polio s’ils ne donnaient pas d’argent lors de la réunion. C’est un blasphème contre Dieu et contre ses disciples ! Si Dieu vous envoie, il prendra soin de vous. Si Dieu ne vous a pas envoyé, alors que la dénomination s’occupe de vous...”
[“Questions, Answers on Holy Ghost”, § 150 à 154, question 5, 19 décembre 1959 à Jeffersonville, Indiana]
“J’ai choisi d’être pauvre. J’aurais pu devenir millionnaire. Un agent du F.B.I. m’a apporté un chèque de 500 000 dollars. J’ai refusé de le regarder. Il venait d’une femme guérie d’un cancer généralisé après l’ablation des deux seins. Le Seigneur avait dit : “Dans trois jours elle fera du lèche-vitrines.” Le docteur m’a dit : “Vous donnez un faux espoir à cette femme mourante.” J’ai répondu : “Si cette femme n’est pas rétablie sous trois jours, je mettrai un écriteau dans mon dos, ‘faux prophète’, et vous pourrez me promener dans la ville...” Ce chirurgien s’est converti, et prêche l’Evangile aujourd’hui !
Ce n’est pas l’argent qui rend heureux. A l’époque je vivais dans un petit deuxpièces... Il n’y a que Jésus-Christ qui puisse apporter le bonheur...
Des Arméniens m’ont offert une Cadillac. J’ai répondu : “Ce que je mérite c’est d’aller à pied”. Comment pourrais-je traverser ainsi l’Arkansas : mes réunions s’adressent là aux plus pauvres, à une brave mère qui charrie des ballots de coton, à moitié morte de maladie, donnant pourtant son offrande de un dollar chaque soir, et moi j’arriverais dans une belle Cadillac et les gens diraient : “Voilà le frère Branham qui arrive”? Je préfère l’approbation de Dieu à n’importe quoi dans le monde. Si j’ai son approbation, je peux servir les gens.”
[D’après “Footprints” p.240, d’après “Life Story”, 8 novembre 1953 à Owensboro, Kentucky]
“Une fois, à Calgary, au Canada, une offrande avait été recueillie pour moi. Nous vivions dans un deux-pièces délabré, et ma femme avait dû mettre des couvertures devant la porte pour que les enfants n’attrapent pas une pneumonie... Et j’ai dit : “Frère Jack, reprenez cela.” Mais il m’adit : “Ce n’est pas possible.” C’est pourquoi, avec cet argent, j’ai acheté ce logement. Nous l’avons gardé quelques années comme présent de l’église aux enfants de Dieu.
Mais j’ai pensé : “Cela ne me paraît pas juste. Je suis entré dans le monde sans rien, et je n’emporterai rien en le quittant”. Aussi j’en ai fait don à l’assemblée du Tabernacle, et je l’ai loué. Ainsi, quand j’aurai fini mon service ici-bas, un autre serviteur de Dieu pourra l’utiliser si c’est encore nécessaire.”
[“Works Is Faith Expressed”, § 71 à 74, 26 novembre 1965 à Shreveport, Louisianne]
[L’incident suivant, considéré par William Branham comme une véritable épreuve, s’est transformé par la grâce de Dieu en une preuve irréfutable de son total désintéressement. C’est aussi la preuve de l’acharnement de certains de ses ennemis]
“La justice exige de moi un demi-million de dollars. Ils m’ont dit : “Cet argent que vous avez reçu vous appartenait avant que vous ne l’utilisiez pour payer vos factures. Vous l’avez donné à l’église, mais il vous appartenait en premier lieu.”
“Mais je n’ai rien fait pour l’avoir.”
“Si. Vous leur avez dit que vous préleviez une offrande d’amour.”
“Que quelqu’un me dise quand j’ai fait une telle chose.”
“Eh bien, vous les avez sollicités par lettres.”
“Fouillez mon bureau, il n’y a pas un centime.” ... Ces deux juges fédéraux me harcelaient, et moi je n’y connais rien dans tout cela. Mais la Bible dit : “Ne vous préoccupez pas de ce que vous devrez répondre.”
Ils n’ont pas nié que j’avais donné ce que j’avais reçu, mais ils disaient : “Cet argent vous appartenait avant que vous le donniez au Tabernacle.”
“Mais je suis le trésorier du Tabernacle.”
“Peut-être, mais pourquoi les administrateurs n’ont-ils pas fait non plus ce qu’il fallait faire ?”
“Et donc vous me considérez comme malhonnête ?”
“Nous croyons que vous êtes très honnête. Nous n’essayons pas de dire que vous êtes malhonnête. Mais vous avez ignoré que lorsque quelqu’un vous donnait de l’argent, il vous appartenait tout d’abord. Vous avez signé un chèque de Miner Arganbright de l’Association des Hommes d’Affaires du Plein Evangile pour tant de milliers de dollars, et le même jour vous l’avez retiré de la banque pour acheter quatre ou cinq billets pour un voyage outre-mer, à peu près vingt-cinq mille dollars.”
“C’est exact.”
“Vous devez payer un impôt sur le revenu pour cette somme.”
“Mais, nous sommes à la même banque, il m’a donné le chèque, je l’ai passé à la banque et j’ai pris aussitôt les billets.”
“Il suffit que vous ayez eu le chèque une minute, ou même une demi minute, durant ce laps de temps, il était votre propriété avant d’être celle de l’église. Vous devez l’impôt.”
“Mais il l’a donné à l’église, après avoir payé ses propres impôts.”
“C’est à vous qu’il l’a donné.”
“C’est allé à l’église, or l’église n’est pas imposable.”
“Ce n’est pas l’église que nous imposons, c’est vous.”
“Mais le responsable des impôts m’avait dit de faire comme cela.”
“Il n’est plus du côté du gouvernement.”
“Et ceux qui ont écrit la Constitution, sont-ils du côté du gouvernement ? Le jour où vous ne serez plus du côté du gouvernement, qu’est-ce que vous direz alors ? Qu’est-ce que c’est que ce gouvernement ?”
Le deuxième a dit : “M. Branham, laissez-moi vous montrer que nous savons comment vous avez dépensé chaque centime... Vous avez eu par exemple une réunion à Alberta, et on vous a donné là une offrande d’amour de trois mille dollars... Le dimanche précédent, vous avez découvert une vieille église sans toit, et vous avez donné aux gens qui adoraient là ces trois mille dollars pour qu’ils construisent une église.”
“C’est exact.”
“Mais vous devez payer l’impôt sur le revenu pour cette somme. Vous l’avez donnée à l’église, mais elle était à vous avant d’être à cette église. N’est-il pas vrai qu’un homme de tel nom, avait eu sa maison brûlée, vous êtes sorti d’une réunion avec mille cinq cents dollars, cet homme avait cinq enfants, et vous lui avez donné ces mille cinq cents dollars ?” ... C’était vrai, ils avaient mon chèque sous les yeux...
“C’est vrai. Qu’auriez-vous fait devant un homme avec cinq enfants sous une tente, par zéro degré et la neige partout ? Vous croyez que je pourrais vivre dans une maison correcte en sachant qu’un homme est en train de geler dehors avec ses enfants emmitouflés dans leurs manteaux, alors que mon argent pourrait l’aider ?”
“Et cet homme du Kentucky qui est mort dans une ruelle : il n’avait pas d’argent pour ses funérailles, et vous et votre femme avez payé son enterrement, n’est-ce-pas ? Voilà le chèque de deux cents dollars que vous avez dépensé pour habiller ses enfants.”
“C’est exact.”
“Et cette vieille femme qui vivait à New Albany : vous lui avez donné trois cents dollars et quelques pour payer une facture d’épicerie en retard, et vous avez payé près de cinq cents dollars pour son loyer alors qu’elle allait se retrouver dehors pour l’hiver ; vous avez payé jusqu’en juin. Et vous avez payé par avance quatorze ou quinze cents dollars d’épicerie.”
“Je m’en souviens très bien. C’était une vieille maman de 80 ans, avec une fille souffrante, et un fils prédicateur en Georgie atteint de rhumatismes et alité, et sans aucun soutien.”
“Votre conseil d’administration était-il au courant ?”
“Non.”
“Et votre femme ?”
“Non.”
“Alors pourquoi l’avez-vous fait ?”
“Parce que mon Seigneur a dit : Que ta main gauche ne sache pas ce qu’a fait ta main droite. Votre loi est-elle contre les lois de Dieu ?” Et alors le Saint-Esprit est venu à la rescousse... “Si vous affirmez que je dois cela, je ferai du mieux possible. Je ne suis plus très jeune, mais je ferai de mon mieux pour payer. Je ne dois rien à personne. J’ai essayé d’être honnête. J’ai eu des milliers de dollars de dettes, mais je les ai remboursées dollar par dollar par la grâce de Dieu...”
Ils ont continué et m’ont montré que j’avais donné près de vingt mille dollars durant les dix dernières années.
Il m’a dit : “Et les administrateurs n’en savaient rien.”
“Ce n’était pas nécessaire qu’ils le sachent... Ce qui me peine c’est que ces pauvres veuves et ces orphelins vont devoir aussi payer un impôt là-dessus, ou mourir endettés envers l’Etat.” Je ne savais pas pourquoi je disais cela.
“Mais eux n’auront pas à payer d’impôt sur ces sommes.”
“Et pourquoi ?”
“Parce qu’il s’agissait d’un don non sollicité.” Alors le Saint-Esprit m’a réveillé.
“Donc un don non sollicité n’est pas imposable ?... Alors je ne dois rien au gouvernement, car je n’ai jamais prélevé une seule offrande de ma vie.”
Mon avocat s’est levé : “M. Branham, pouvez-vous le prouver ?”
“Je peux vous faire parvenir deux millions de lettres et prouver que je n’ai jamais prélevé d’offrandes.”
“Mais quand vous allez dans ces réunions, et tout cet argent qui est prélevé par les prédicateurs et sur lequel ils sont rémunérés, vous devez avoir un arrangement vous permettant d’en toucher une partie ?”
“Pas du tout.”
“Alors vous sollicitez les gens par correspondance ?”
“Pas du tout” “Comment recevez-vous de l’argent ?” “C’est ce que les gens m’envoient.” Je vois en ce moment des gens qui me font
parvenir continuellement leurs dîmes. Je ne leur ai rien demandé, ils le font tout simplement. C’est le Saint-Esprit. Il prend soin des siens.
“M. Branham, pouvez-vous prouver cela ? Pouvez-vous me donner les lettres d’offrandes non sollicitées reçues au cours des huit ou dix années passées ?”
“Autant que vous voulez.”
“J’en veux trois pour chaque année.”
“D’accord, vous les aurez.”
“Et puis pourriez-vous me donner la clef de votre boîte postale et y laisser votre courrier s’accumuler deux ou trois jours, et j’irai l’ouvrir moi-même ?”
“Faites ce que vous voulez. Vous pouvez venir à mon bureau aussi.”
“Comment sollicitez-vous les gens ?”
“Je ne les sollicite pas du tout.”
“Qu’est-ce que vous envoyez par la poste ?”
“Des tissus de prière .”
“Les faites-vous payer ?”
“Venez lire les lettres que j’envoie avec.” C’était réglé. Maintenant, c’est le gouvernement qui doit me rembourser les impôts que j’ai payés durant les vingt dernières années ! Ne vous préoccupez pas de ce que vous direz, car ce n’est pas vous qui parlez, c’est le Père qui est en vous qui parle [Marc 13:11].”
[D’après “Footprints” p. 294 à 299, d’après “The Name Of Jesus”, 28 septembre 1958 à Jeffersonville, Indiana]
L’Administration fiscale n’abandonna pas en fait la partie. Pendant cinq ans, une enquête de moralité et diverses recherches furent entreprises. W. Branham fut encouragé par une vision d’un homme de grande taille, sombre, couvert d’écailles comme un crocodile, avec des doigts de fer s’avançant contre lui ; William n’avait qu’un petit couteau pour se défendre, mais le Seigneur intervenait et l’homme était vaincu. Finalement, un compromis fut proposé pour vingt-cinq mille dollars. Une seule faute avait été trouvée : la mauvaise procédure utilisée lors de l’encaissement des chèques. L’avocat de William Branham pensait pouvoir gagner l’éventuel procès et W. Branham ne voulait pas payer une somme qu’il estimait ne pas devoir. Cependant W. Branham craignait que des personnes mal intentionnées ne profitent de cela pour jeter le discrédit sur son ministère. Finalement, et après accord de l’assemblée, il accepta le compromis qui lui était proposé.
[D’après “The Absolute”, 30 décembre 1962 à Jeffersonville, Indiana]
Humilité
L’aveu public suivant remplacerait bien des prédications :
“C’était il y a environ six semaines. Ces hommes de loi m’avaient tellement bouleversé avec cette enquête, que je ne savais plus où j’en étais. Je venais tout juste d’arriver à la maison après avoir quitté leur bureau, et le téléphone a sonné et Meda est allée répondre. Elle a posé la main sur l’écouteur et m’a dit : “Ce sont encore ces hommes de loi.”
J’ai dit : “Je ne pourrais pas supporter une autre soirée ainsi. J’ai l’impression que je vais perdre la tête... je ne peux pas supporter cela.” J’ai bondi sur mes pieds et je me suis sauvé derrière la maison : “Dis leur que je ne suis pas ici.”
Quand je suis revenu, Meda, qui est très scrupuleuse sur ces choses, m’a dit à la porte en pleurant à moitié : “Bill, était-ce juste d’agir ainsi ?”
Vous savez comment on est. Je sais comment je suis. Je lui ai dit : “Mais bien sûr, je n’étais plus à l’intérieur à ce moment-là.” Je savais que Dieu m’avait condamné pour cela...
“Mais tu étais à l’intérieur quand il a téléphoné.”
Cet après-midi-là, je suis allé prier pour un bébé malade. Mais avant de quitter la maison, le téléphone a sonné à nouveau, et mon petit Joseph est allé décrocher et il a dit : “Papa, est-ce que tu veux que je leur dise que tu n’es pas là ?” Vous voyez comment le péché corrompt et ce qu’il advient de la famille ? “Si notre cœur ne nous condamne pas, alors nous avons de l’assurance devant Dieu” (1 Jean 3:21). Mais si notre cœur nous condamne, comment pouvons-nous avoir de l’assurance devant Dieu ? Nous savons qu’aussi longtemps que notre péché n’est pas confessé, il ne nous écoute pas. C’est une parole forte, mais l’église en a besoin.
Je me suis mis à prier pour ce bébé. Et quand j’ai voulu lui imposer les mains, le Seigneur m’a repris : “Tu as dit un mensonge, tu n’es pas digne de prier pour ce bébé”.
J’ai quitté cet homme : “Attendez un moment ici, j’ai quelque chose à mettre au point.”
J’ai téléphoné à cet avocat, et je suis allé à son bureau : “Monsieur, je vous ai menti. J’ai fait mentir ma femme quand elle vous a dit que je n’étais pas là. Je me suis sauvé derrière la maison.” Je lui ai tout raconté. Il s’est levé, m’a mis la main sur l’épaule : “Frère Branham, j’ai toujours eu confiance en vous, mais maintenant encore plus qu’avant. J’ai confiance dans un homme qui redresse ses torts.”...
Le jour suivant, je suis allé à ma caverne, où je vais depuis des années, et là j’ai prié toute la journée : “O mon Dieu, ne me laisse pas refaire une telle chose. Pardonne-moi, car lorsque j’ai imposé les mains aux malades en priant pour eux, je me suis senti condamné.” Vers trois heures de l’après-midi, je suis ressorti, je suis allé contre un gros rocher qui se trouve là, et j’ai regardé vers l’Est, les mains levées, louant le Seigneur. Tout était calme : “Seigneur, un jour tu es passé près de Moïse, et il a dit que tu l’avais mis à l’abri d’un creux de rocher, et qu’il avait vu comme le Dos d’un Homme. Seigneur, pourrais-tu recommencer, pour que je sache que je suis pardonné ? Je te prie de venir en aide à mon âme, Seigneur, je ne suis pas un intellectuel à cause de mon manque d’instruction. J’essaie de te servir. Tu connais mon cœur. Je n’aurais pas dû agir ainsi, je ne voulais pas faire cela. J’ai perdu la tête, j’étais si nerveux, et Satan m’a eu un instant. Si tu me pardonnes, accorde-moi de te voir Seigneur.”
Et Dieu est mon Juge, juste à côté de moi dans un buisson, un Vent s’est mis à tourbillonner, et il est passé tout près de la caverne où j’étais, et il est parti vers les bois. Oh, frères, une paix qui surpasse toute intelligence m’a submergé, et j’ai pleuré et crié. J’étais en désunion avec Dieu, et à cause de cela je ne pouvais pas obtenir la délivrance de ce bébé.
Et le jour suivant, un catholique de Chicago, tout juste converti, est venu pour un entretien. Les valvules de son cœur étaient enflées comme une chambre à air trop gonflée, on voulait l’opérer depuis longtemps, mais il ne voulait pas.
Lors de ces entretiens, nous restons jusqu’à ce que l’on trouve ce qui ne va pas. Et cet homme était à peine entré que le Saint-Esprit a rappelé sa vie et dévoilé quelque chose qu’il avait fait quand il était enfant de chœur à l’église catholique. Il a reconnu que c’était la vérité : “Croyez-vous que cela s’élevait contre moi ?” Je lui aidit : “C’est la seule ombre que je puisse voir dans votre vie.”
Il est retourné voir le docteur qui lui a dit : “Très bien, préparez tout, nous allons opérer. Nous allons vérifier encore une fois votre cœur.” Après avoir vérifié, il a dit : “Vous n’avez pas besoin d’être opéré.”
[“A Total Deliverance”, § 60 à 77, 11 juillet 1959 à Jeffersonville, Indiana]
[Le témoignage suivant n’est qu’un exemple supplémentaire de la qualité du don prophétique manifesté dans la vie de William Branham.]
Un jeune homme délivré de son tourment (mai 1961)
Eddy Byskal, qui relate ces faits, avait assisté pour la première fois à une réunion de William Branham en 1949, à l’âge de quatorze ans. A cette occasion, une petite fille de huit ans environ, aveugle du fait d’un très fort strabisme, s’est avancée sur l’estrade. A six reprises, William Branham lui a imposé les mains en priant. Rien ne s’est produit. Alors William Branham prenant la tête de l’enfant contre sa poitrine a prié ainsi : “Satan, tu sais qu’un Ange de Dieu m’a dit que rien ne résisterait à mes prières, pas même le cancer, si je peux amener les gens à croire. Les gens qui sont ici croient. Et maintenant je t’adjure, au Nom du Dieu Vivant, de quitter cet enfant.” Et la jeune enfant fut instantanément guérie.
Plus tard, en mai 1961, Eddy Byskal, devenu pasteur, assistait à une réunion de William Branham à Dawson Creek en Colombie Britannique. Une femme s’approcha dans la ligne de prière. William Branham lui déclara : “Vous n’êtes pas ici pour vous-même, mais pour un homme couvert par l’ombre de la mort et qui se meurt d’un cancer. Il vit à Fort Saint-John. Allez et qu’il soit fait selon votre foi.” Il s’agissait d’amis intimes des parents d’Eddy Biskal.
Puis pendant que les gens chantaient des cantiques, William Branham s’arrêta soudain : “Tu ne te suicideras pas, jeune soldat, c’est le diable qui te parle. Rejette cette chose. Rentre chez toi et sois un homme !” Eddy Byskal s’est alors souvenu avoir aperçu auparavant un militaire dans la salle.
Le lendemain matin Eddy Byskal accompagné de William Branham et d’un ami, Chris Berg, ont pris l’autoroute en direction du Yukon pour une partie de chasse. L’autoroute passait à Fort Saint-John. A l’entrée de cette ville, devant une maison blanche, William Branham s’est alors tourné vers Eddy Byskal : “Hier dans la ligne de prière une femme a prié pour un homme atteint d’un cancer. Cet homme vit dans cette maison blanche. L’ombre de la mort est suspendue au-dessus de cet endroit.”
A midi, après avoir parcouru quatre cent quatre-vingts kilomètres, ils se sont arrêtés pour manger dans un restaurant de Fort Nelson. Ils étaient attablés quand sont entrés deux hommes : l’un était celui qu’Eddy Byskal avait vu en uniforme lors de la réunion précédente. L’autre s’est approché de William Branham : “Vous ne me connaissez pas, mais hier vous avez parlé de ce jeune soldat. Les médecins militaires me l’ont confié. Il est sous surveillance médicale. Je n’ai pas pu l’introduire dans la ligne de prière, mais j’avais le pressentiment que je vous rencontrerais. Pourriez-vous prier pour lui, frère Branham ?” Effectivement ils avaient croisé avec leur camion la voiture d’Eddy Byskal, et ayant rebroussé chemin, ils avaient ainsi pu rejoindre l’équipe grâce à cet arrêt providentiel à l’hôtel.
Pendant le repas, William Branham entra dans une vision et il dit : “Une vieille femme aveugle est venue hier dans la ligne de prière. Elle était conduite par une jeune femme.” Eddy Byskal se souvenait de cela. William Branham continua : “Cette jeune femme, bien que malade elle-même, avait donné sa place pour guider l’aveugle et je n’ai donc pas prié pour elle. Il se pourrait qu’elle soit en prière en ce moment même... Elle a des calculs biliaires et des troubles cardiaques... C’est une Allemande, du nom de Fear.” (Plus tard le père de Eddy Byskal réussit à retrouver cette femme, à quatre cents kilomètres au sud de Dawson Creek : elle avait été guérie). Le repas terminé, William Branham s’est alors éloigné avec le jeune militaire. Depuis quatorze mois sous surveillance médicale, il avait essayé de se suicider trois fois, bien que marié à une chrétienne et père de deux enfants.
Quand William Branham et le jeune homme sont revenus, ce dernier rayonnait : “Je suis libéré ! Cet homme m’a dit quelque chose que seuls ma femme et moi connaissions. Et au moment où il a dit cette chose, je me suis senti libéré.”
William Branham confia à Eddy Byskal que l’Ange avait révélé une ancienne pratique homosexuelle chez ce jeune homme : “Et aussitôt que ce démon a été dévoilé, le jeune homme a été délivré de son péché, délivré de son tourment, et ces démons l’ont abandonné.”
[Témoignage de Eddy Byskal rapporté dans “Biographie de William Branham” de André Morin, chapitre 17]
Guérison d’un épileptique (mai 1961)
C’est Harvey Southwick (“Bud”), garde-chasse, qui avait invité Eddy Byskal et William Branham au Yukon. Bud souhaitait que William Branham reçoive une vision en faveur de son frère épileptique : ce dernier devait subir jusqu’à six crises dans une même journée. Alors qu’ils chevauchaient le long d’une piste, William Branham reçut une vision. Il s’est mis à décrire le jeune homme. Puis il a recommandé de le faire venir à Fort Saint-John et de veiller sur lui : à la prochaine crise d’épilepsie, il faudrait lui ôter sa chemise, la jeter au feu, et la crise cesserait. C’est ce qui se produisit exactement.
[Témoignage de Eddy Byskal rapporté dans “Biographie de William Branham” de André Morin, chapitre 17]
Caribou et grizzly (septembre 1961)
En automne, William Branham retourna dans cette région. Avant le départ il fit part à Eddy Byskal d’une vision : il se voyait en terrain dégagé abattre un gros animal brun foncé avec des cornes remontant vers l’arrière, en compagnie de deux ou trois hommes de petite taille dont l’un portait une chemise à carreaux verts. Dans la vision, un homme, aidé par un jeune homme, mesurait l’écartement des cornes avec un mètre ruban, et une voix déclarait : “Quarante-deux pouces” [un mètre six]. Puis, dans cette vision, William Branham abattait d’un seul coup un grizzly argenté avec une carabine qu’il jugeait pourtant insuffisante pour cela.
Effectivement, en septembre 1961, William Branham, en compagnie de Bud et de Eddy Byskal et de Blain, le fils aîné de Bud, chassaient dans les montagnes de cette région du Canada. Ils avaient atteint une zone élevée et très dégagée. Eddy avait dû changer de chemise à la suite d’une chute dans l’eau : il en portait une à carreaux verts ! Et un énorme caribou mâle s’est alors présenté. William Branham l’a abattu.
Eddy Byskal et Blain ont quitté alors le groupe, pendant que William Branham et Bud apprêtaient le caribou. Le laissant sur place avec l’intention de venir le rechercher plus tard, William Branham et Bud ont pris ensuite le chemin du camp, en portant à tour de rôle le trophée du caribou.
Après une longue descente, ils ont atteint les premiers arbres.
Bud a fait remarquer : “Ce grizzly ferait bien de se montrer.”
“Il y sera, ne t’en fais pas.”
“Mais je peux voir toutes ces pentes et il n’y a rien.”
“Moi je vois la promesse.”
Et alors un grizzly est apparu. Le calibre du fusil de William Branham était trop faible, et il a dû s’approcher de cet animal très dangereux s’il n’est que blessé. Il fallait absolument l’abattre du premier coup. L’ours a alors chargé. A quatre cent cinquante mètres, conformément à la vision, William Branham tira. L’ours, sur sa lancée, est venu s’abattre à cinquante mètres d’eux.
Arrivés au camp, ils ont déposé le trophée du caribou à terre. Bud a sorti de sa poche un mètre ruban pour mesurer ces cornes. Son fils Blain, âgé de dix-huit ans, a dû l’aider à tenir le ruban. William Branham a alors senti une Présence, Whoooosssh ! Les cornes mesuraient quarante-deux pouces !
[Témoignage de Eddy Byskal rapporté dans “Biographie de William Branham” de André Morin, chapitre 17. “Proving His Word” § 12 à 42, le 16 août 1964 à Jeffersonville, Indiana. “Why Cry? Speak” le 14 juillet 1963 à Jeffersonville, Indiana. “Wisdom Versus Faith” le 1er avril 1962 à Jeffersonville, Indiana. “Possessing All Things” le 6 mai 1962 à Jeffersonville, Indiana.]
“Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés” [1 Corinthiens 15: 51 à 53].
La vision de la tente (décembre 1955)
[William Branham s’était toujours refusé à solliciter de l’argent de l’auditoire lors de ses réunions. Il obéissait ainsi à une promesse faite à Dieu en 1946, l’année de la première visite de l’Ange. Mais, à la fin des réunions tenues à Hollywood en Californie du 15 au 20 novembre 1955, il apparut un déficit de près de 15 000 dollars, couverts par les chrétiens locaux qui s’étaient portés garants. Vers la même époque, le flux de lettres était tombé de près de mille à un peu plus de soixante-dix lettres par jour.
Par ailleurs l’opposition ne désarmait pas ; son collaborateur Ern Baxter et d’autres amis de la première heure l’avaient déjà abandonné ; peut-être faut-il chercher là leur apparente ignorance des faits de plus en plus étonnants qui marquèrent les années suivantes du ministère de William Branham ? De nombreuses églises européennes ont ainsi été nourries de rapports tendancieux défavorables et incomplets sur cette œuvre extraordinaire de Dieu. Le document favorable le plus connu était en effet le témoignage respecté de Gordon Lindsay “A Man Sent From God” qui se termine avec les missions en Scandinavie de 1950 !
A la suite de cet incident financier et fidèle à sa promesse faite à Dieu, Branham décida aussitôt d’abandonner son ministère itinérant, et envisagea de reprendre son travail de maintenance des lignes électriques en parallèle avec son ministère de pasteur à Jeffersonville.
Son épouse et son fils tentèrent en vain de le dissuader de prendre une telle décision. Un matin de décembre 1955, il se lève décidé à téléphoner à la Compagnie d’électricité pour être réembauché. Il est assis au bord du lit, échangeant quelques paroles avec son épouse. C’est alors que la vision, connue sous l’appellation de “vision de la tente”, se produisit.]
“J’ai regardé, cela venait du plafond. Je ne peux pas vous faire comprendre ça. Quand nous serons en face de Jésus, il nous fera peut-être comprendre. Cela s’est approché : j’ai vu deux enfants au teint foncé, les yeux noirs, les cheveux longs, poussant une petite voiture avec deux roues en bois. On aurait dit de jeunes Mexicains. J’ai dit à ma femme : “Chérie, regarde ce qui vient.” Elle m’a répondu : “De quoi parles-tu?” Je pouvais l’entendre, mais je ne pouvais pas lui répondre. J’étais déjà ailleurs. Je suis allé par-delà les enfants, et j’ai vu Miner Arganbright, mon frère qui m’a souvent accompagné outremer. Il me regardait. J’entendais toujours ma femme marcher dans la chambre puis je ne l’ai plus entendue, j’avais changé de dimension.
Arganbright m’a dit : “Frère Branham, nous avons distribué les cartes, vous pourrez entrer et sortir à votre guise, tout est prêt.”
“Bien, par où dois-je aller ?”
“Continuez tout droit.” J’ai dépassé quelques pasteurs. J’ai continué encore et je me suis retrouvé dans une immense foule de milliers de personnes assises en plein air. Et à cet instant j’ai entendu quelqu’un dire : “La réunion est terminée.”
J’ai demandé : “Qui renvoie ainsi les gens ? Que s’est-il passé ?”
Un homme s’est approché de moi : “Tout va bien, frère Branham, nous avons prélevé l’offrande.” J’étais écœuré : “Depuis quand l’offrande est-elle plus importante que l’appel à l’autel ? Il y a des milliers d’âmes qui auraient pu être gagnées au Christ, et il les congédie !” Il s’est mis à pleuvoir : “Regardez, il pleut et toutes ces âmes vont partir et elles ne pourront plus revenir !”
L’homme m’a répondu : “Mais vous leur parlerez cet après-midi.” ...
“Mais il ne restera qu’une poignée de personnes !”
Et quelque chose m’a dit : “C’est ainsi que tu auras confirmation”. La Voix était tendre mais sévère : “Notre Seigneur n’a-t-il pas été abandonné avec douze disciples seulement, alors que des milliers l’avaient quitté quand il s’est mis à leur dire la Vérité ?” [Jean 6: 60-68]
Et j’ai pénétré plus loin dans la vision. Je tenais un soulier de bébé avec un tout petit œillet de trois millimètres, m’efforçant d’enfiler comme un lacet une ligne de cinquante millimètres de diamètre. Et j’ai cassé les fibres de ma ligne en essayant de forcer au travers de l’œillet.
Et alors quelqu’un a dit derrière moi : “Ne comprends-tu pas que tu ne peux enseigner des choses surnaturelles aux bébés sans provoquer des imitations charnelles ?” J’ai tourné la tête, c’était derrière moi, j’avais reconnu cette Voix. “Tu utilises le mauvais bout de la ligne”. J’ai regardé l’autre bout de la ligne posée à terre, qui se terminait par un embout de trois millimètres. J’ai répondu : “Je comprends.”
J’allais me baisser pour prendre ce bout, quand j’ai été de nouveau enlevé. Je me suis retrouvé près d’un beau lac. Il y avait des centaines de pêcheurs tout autour, et ils attrapaient de petits poissons. J’ai vu d’énormes truites arc-en-ciel dans l’eau et j’ai dit : “Je sais que c’est une vision, mais je ne comprends pas ce que signifient ces truites. Je crois vraiment que je peux les attraper. J’ai pris ma ligne, mais au lieu d’être une ligne c’était une canne à pêche”. Et alors j’ai entendu derrière moi : “Je vais t’apprendre à pêcher, à attraper ces poissons-là... Fixe l’appât - ce que j’ai fait -lance loin en eaux profondes. Puis, laisse d’abord l’appât s’enfoncer dans l’eau. Puis premièrement tire doucement. Alors tu sentiras de petites touches, mais ne dis à personne ce que tu fais. Garde-le pour toi. Puis, quand tu sentiras à nouveau une touche, tire un peu, une seconde fois, mais pas trop fort : ce faisant, les petits poissons vont se disperser et cela attirera l’attention des gros poissons, et ils mordront à l’appât. C’est ainsi que tu les attraperas. La troisième fois, quand ils mordront, ferre.”
“Je comprends.”
“Mais reste tranquille, ne raconte rien à personne.”
“D’accord.” J’avais l’appât en main, et tous les pêcheurs se sont transformés en prédicateurs, et ils m’ont entouré : “Frère Branham, nous savons que vous savez pêcher.” Evidemment cela m’a fait plaisir : “Oh oui, je suis un pêcheur, je sais pêcher. Voilà comment il faut faire. Vous lancez au loin” et j’ai lancé en eaux profondes, “ces petits poissons c’est bien frères, mais je veux les gros. Et regardez, quand il s’enfonce ... voilà les petits poissons ... et quand la ligne se tend à nouveau, il faut donner une grande secousse.” J’ai fait cela et l’appât est sorti de l’eau, j’avais bien attrapé un poisson, mais je me suis demandé comment il avait pu avaler l’appât : il avait la même taille, sa peau était tendue sur l’appât. Je me suis dit : “Oh, là là !”
Et alors celui qui avait parlé dans mon dos s’est avancé en face de moi, l’Ange du Seigneur, habillé d’une robe blanche, pieds nus, les cheveux noirs, la stature d’un homme de 90 kilos : Il avait les bras croisés. Il m’a regardé : “C’est exactement ce que je t’avais dit. La ‘première traction’ [“first pull”] c’était lorsque tu prenais la main des gens et que tu leur disais quelle était leur maladie. La ‘seconde traction’ [“second pull”] c’était lorsque, par les visions que je te donnais, tu connaissais les secrets des cœurs, ainsi que je te l’avais annoncé : et tandis que tu prophétisais ce que je t’avais annoncé, j’accomplissais exactement ce que je t’avais dit. Au lieu de garder cela pour toi, tu as essayé de tout expliquer aux gens. Or tu n’y comprends rien toi-même, comment pourrais-tu l’expliquer ? En faisant ainsi tu as provoqué un tas d’imitations charnelles et regarde ce que tu as fait.”
“Seigneur, je suis désolé, je ne sais pas quoi faire.” J’ai tiré la ligne et j’ai essayé de la démêler.
Il m’a regardé : “En des temps pareils, n’emmêle pas ta ligne.”
Je me suis dit : “Il va m’accorder une autre tentative. Je ferai attention.” J’ai rembobiné ma ligne sans problème. Et alors je me suis senti monter encore plus haut, très très haut. Je me suis retrouvé sous une grande tente. Je n’ai jamais vu de tente aussi grande. Il semblait que je venais de faire un appel à l’autel en contrebas. Et de là je voyais des centaines de personnes pleurant et se réjouissant autour de l’autel après avoir accepté le Seigneur Jésus. Je me suis dit : “Cela c’est plus normal, j’aime cela.”
Et un homme aimable s’est avancé sur l’estrade : “Pendant que frère Branham se repose quelques instants, nous allons appeler la ligne de prière. Ceux dont la carte de prière commence par tel nombre, qu’ils viennent à droite.” J’ai observé la ligne de prière. On aurait dit qu’elle faisait tout le tour de la tente, et qu’elle se poursuivait dehors dans la rue à perte de vue ; quelle ligne de prière !
J’ai encore regardé. A ma gauche, ou à ma droite si j’avais été sur l’estrade, il y avait un morceau de toile tendue de plus d’un mètre de haut, et derrière cette toile, il y avait une construction cubique en bois de trois mètres et demi sur trois mètres et demi environ.
J’ai vu qu’on amenait une dame sur une chaise roulante, et une dame debout à l’entrée a pris sa carte de prière et a écrit son nom sur une feuille de papier. Puis un homme fort est venu, et l’a poussée dans la construction. Ensuite un homme avec des béquilles a suivi : la femme a aussi pris sa carte et écrit son nom. Je les ai vu traverser cette petite construction. A la sortie, la dame s’est mise à crier de toutes ses forces, poussant sa chaise roulante. Il y avait une autre femme, de l’autre côté avec les cheveux noirs : “Que s’est-il passé ?”. La femme a répondu : “Je ne sais vraiment pas. Je ne peux pas vous dire ce qui s’est passé. J’étais paralysée depuis 20 ans et regardez : je suis comme si je n’avais jamais été malade.”
Et alors l’homme est sorti à son tour en sautant, ses béquilles à la main. Lui non plus ne savait pas ce qui s’était passé.
Il y a une différence entre l’Ange du Seigneur et cette Lumière. J’ai entendu quelque chose se déplacer, whew, whew, whew, comme des flammes de feu qui me fouettaient et me léchaient. Cette Lumière m’a quitté, est passée par-dessus l’assistance, et s’est arrêtée au-dessus de la petite construction. Et alors celui qui était derrière moi, la Voix de l’Ange, a dit : “Je te rencontrerai là dedans, et c’est la ‘troisième traction’ [“third pull”], mais les gens en ignoreront tout.”
“Mais pourquoi là-dedans ?”
“Ce ne sera pas un spectacle public cette fois.”
“Je ne comprends pas pourquoi ce doit être dans ce réduit.”
“Le Seigneur n’a-t-il pas dit : Et quand tu pries, ne sois pas comme les hypocrites, qui aiment être vus des hommes, mais entre dans ton cabinet secret et prie ton Père qui voit dans le secret, et Celui qui voit dans le secret te récompensera publiquement” [d’après Matthieu 6:5,6].
Puis il m’a conduit dans cet endroit, et il m’a dit quoi faire pour cette troisième étape.
Amis chrétiens, quand je quitterai ce monde, ce sera caché en mon sein. Mais notez mes propos : cela se produira, ... c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR.”
[Peu de temps après cette vision, vers la fin 1955, Arganbright prépara une mission pour Mexico ; les dates des réunions étaient fixées, les autorités mexicaines avaient donné leur accord. Mais, arrivée à Mexico, l’équipe de Branham apprit que les réunions avaient été annulées ; il pleuvait. La vision était confirmée. Il fut impossible de découvrir le responsable de ces annulations.
Cette “vision de la tente” et les allusions au “troisième pull” (ou “troisième traction”) semblent marquer un tournant dans le ministère de William Branham : des révélations et des phénomènes étonnants jalonneront les années suivantes (voir chapitres suivants).]
En janvier 1964 William Branham fera à nouveau allusion à ce “grand don”:
“Ce grand don ! Certains ont essayé d’expliquer comment il fonctionnait. Ce ne peut pas être expliqué. Attendez seulement. Il ne peut pas œuvrer parfaitement encore. Attendez que le Conseil des Eglises entame la persécution, c’est alors que cela se produira. C’est pourquoi je reviens au milieu de vous pour prier pour les malades. La seule chose qu’il m’a annoncée et qui ne soit pas encore arrivée, c’est cette tente où se trouvait cette petite construction et où je devrais entrer prier pour les malades.”
[D’après : “Biographie de William Branham” de André Morin ; “Footprints”, p. 495 à 504, d’après “The Inner Veil” (ou “Inner Rest”) du 1er janvier 1956 à Jeffersonville, Indiana, et “Visions And Prophecies” du 8 avril 1956 à Chicago, Illinois et “Unfailing Words Of Promise”, du 20 janvier 1964 à Phœnix, Arizona.]
Eviter le piège de l’argent
William Branham refusait de solliciter de l’argent lors de ses réunions. On lui demanda ce qu’il pensait des prédicateurs qui avaient l’habitude de solliciter l’appui financier de l’auditoire :
“Je vais vous dire ce que je pense, cela ne signifie pas que c’est juste... Dieu m’a envoyé sur le champ de mission, je n’avais pas d’argent du tout, et je disais : “Faites la quête habituelle.” Si on venait me dire qu’il y avait un déficit de plusieurs milliers de dollars, je répondais : “Il n’y a pas de problème, Dieu m’a envoyé ici, il suffit de faire la collecte”, et avant la fin de la réunion, quelqu’un venait : “Vous savez, le Seigneur m’a mis sur le cœur de vous donner cinq mille dollars.”
Mais il faut être conduit à le faire. Je ne suis pas d’accord avec la méthode qui consiste à soutirer, à mendier de l’argent. Je crois que c’est une erreur. Si vous le faites, ne vous fâchez pas : vous avez peut-être reçu de Dieu le droit de le faire... Mais personnellement je ne suis pas d’accord.
J’ai même connu des prédicateurs qui ont consacré tout un après-midi ... à menacer les gens et à dire que Dieu frapperait leurs enfants de polio s’ils ne donnaient pas d’argent lors de la réunion. C’est un blasphème contre Dieu et contre ses disciples ! Si Dieu vous envoie, il prendra soin de vous. Si Dieu ne vous a pas envoyé, alors que la dénomination s’occupe de vous...”
[“Questions, Answers on Holy Ghost”, § 150 à 154, question 5, 19 décembre 1959 à Jeffersonville, Indiana]
“J’ai choisi d’être pauvre. J’aurais pu devenir millionnaire. Un agent du F.B.I. m’a apporté un chèque de 500 000 dollars. J’ai refusé de le regarder. Il venait d’une femme guérie d’un cancer généralisé après l’ablation des deux seins. Le Seigneur avait dit : “Dans trois jours elle fera du lèche-vitrines.” Le docteur m’a dit : “Vous donnez un faux espoir à cette femme mourante.” J’ai répondu : “Si cette femme n’est pas rétablie sous trois jours, je mettrai un écriteau dans mon dos, ‘faux prophète’, et vous pourrez me promener dans la ville...” Ce chirurgien s’est converti, et prêche l’Evangile aujourd’hui !
Ce n’est pas l’argent qui rend heureux. A l’époque je vivais dans un petit deuxpièces... Il n’y a que Jésus-Christ qui puisse apporter le bonheur...
Des Arméniens m’ont offert une Cadillac. J’ai répondu : “Ce que je mérite c’est d’aller à pied”. Comment pourrais-je traverser ainsi l’Arkansas : mes réunions s’adressent là aux plus pauvres, à une brave mère qui charrie des ballots de coton, à moitié morte de maladie, donnant pourtant son offrande de un dollar chaque soir, et moi j’arriverais dans une belle Cadillac et les gens diraient : “Voilà le frère Branham qui arrive”? Je préfère l’approbation de Dieu à n’importe quoi dans le monde. Si j’ai son approbation, je peux servir les gens.”
[D’après “Footprints” p.240, d’après “Life Story”, 8 novembre 1953 à Owensboro, Kentucky]
“Une fois, à Calgary, au Canada, une offrande avait été recueillie pour moi. Nous vivions dans un deux-pièces délabré, et ma femme avait dû mettre des couvertures devant la porte pour que les enfants n’attrapent pas une pneumonie... Et j’ai dit : “Frère Jack, reprenez cela.” Mais il m’adit : “Ce n’est pas possible.” C’est pourquoi, avec cet argent, j’ai acheté ce logement. Nous l’avons gardé quelques années comme présent de l’église aux enfants de Dieu.
Mais j’ai pensé : “Cela ne me paraît pas juste. Je suis entré dans le monde sans rien, et je n’emporterai rien en le quittant”. Aussi j’en ai fait don à l’assemblée du Tabernacle, et je l’ai loué. Ainsi, quand j’aurai fini mon service ici-bas, un autre serviteur de Dieu pourra l’utiliser si c’est encore nécessaire.”
[“Works Is Faith Expressed”, § 71 à 74, 26 novembre 1965 à Shreveport, Louisianne]
[L’incident suivant, considéré par William Branham comme une véritable épreuve, s’est transformé par la grâce de Dieu en une preuve irréfutable de son total désintéressement. C’est aussi la preuve de l’acharnement de certains de ses ennemis]
“La justice exige de moi un demi-million de dollars. Ils m’ont dit : “Cet argent que vous avez reçu vous appartenait avant que vous ne l’utilisiez pour payer vos factures. Vous l’avez donné à l’église, mais il vous appartenait en premier lieu.”
“Mais je n’ai rien fait pour l’avoir.”
“Si. Vous leur avez dit que vous préleviez une offrande d’amour.”
“Que quelqu’un me dise quand j’ai fait une telle chose.”
“Eh bien, vous les avez sollicités par lettres.”
“Fouillez mon bureau, il n’y a pas un centime.” ... Ces deux juges fédéraux me harcelaient, et moi je n’y connais rien dans tout cela. Mais la Bible dit : “Ne vous préoccupez pas de ce que vous devrez répondre.”
Ils n’ont pas nié que j’avais donné ce que j’avais reçu, mais ils disaient : “Cet argent vous appartenait avant que vous le donniez au Tabernacle.”
“Mais je suis le trésorier du Tabernacle.”
“Peut-être, mais pourquoi les administrateurs n’ont-ils pas fait non plus ce qu’il fallait faire ?”
“Et donc vous me considérez comme malhonnête ?”
“Nous croyons que vous êtes très honnête. Nous n’essayons pas de dire que vous êtes malhonnête. Mais vous avez ignoré que lorsque quelqu’un vous donnait de l’argent, il vous appartenait tout d’abord. Vous avez signé un chèque de Miner Arganbright de l’Association des Hommes d’Affaires du Plein Evangile pour tant de milliers de dollars, et le même jour vous l’avez retiré de la banque pour acheter quatre ou cinq billets pour un voyage outre-mer, à peu près vingt-cinq mille dollars.”
“C’est exact.”
“Vous devez payer un impôt sur le revenu pour cette somme.”
“Mais, nous sommes à la même banque, il m’a donné le chèque, je l’ai passé à la banque et j’ai pris aussitôt les billets.”
“Il suffit que vous ayez eu le chèque une minute, ou même une demi minute, durant ce laps de temps, il était votre propriété avant d’être celle de l’église. Vous devez l’impôt.”
“Mais il l’a donné à l’église, après avoir payé ses propres impôts.”
“C’est à vous qu’il l’a donné.”
“C’est allé à l’église, or l’église n’est pas imposable.”
“Ce n’est pas l’église que nous imposons, c’est vous.”
“Mais le responsable des impôts m’avait dit de faire comme cela.”
“Il n’est plus du côté du gouvernement.”
“Et ceux qui ont écrit la Constitution, sont-ils du côté du gouvernement ? Le jour où vous ne serez plus du côté du gouvernement, qu’est-ce que vous direz alors ? Qu’est-ce que c’est que ce gouvernement ?”
Le deuxième a dit : “M. Branham, laissez-moi vous montrer que nous savons comment vous avez dépensé chaque centime... Vous avez eu par exemple une réunion à Alberta, et on vous a donné là une offrande d’amour de trois mille dollars... Le dimanche précédent, vous avez découvert une vieille église sans toit, et vous avez donné aux gens qui adoraient là ces trois mille dollars pour qu’ils construisent une église.”
“C’est exact.”
“Mais vous devez payer l’impôt sur le revenu pour cette somme. Vous l’avez donnée à l’église, mais elle était à vous avant d’être à cette église. N’est-il pas vrai qu’un homme de tel nom, avait eu sa maison brûlée, vous êtes sorti d’une réunion avec mille cinq cents dollars, cet homme avait cinq enfants, et vous lui avez donné ces mille cinq cents dollars ?” ... C’était vrai, ils avaient mon chèque sous les yeux...
“C’est vrai. Qu’auriez-vous fait devant un homme avec cinq enfants sous une tente, par zéro degré et la neige partout ? Vous croyez que je pourrais vivre dans une maison correcte en sachant qu’un homme est en train de geler dehors avec ses enfants emmitouflés dans leurs manteaux, alors que mon argent pourrait l’aider ?”
“Et cet homme du Kentucky qui est mort dans une ruelle : il n’avait pas d’argent pour ses funérailles, et vous et votre femme avez payé son enterrement, n’est-ce-pas ? Voilà le chèque de deux cents dollars que vous avez dépensé pour habiller ses enfants.”
“C’est exact.”
“Et cette vieille femme qui vivait à New Albany : vous lui avez donné trois cents dollars et quelques pour payer une facture d’épicerie en retard, et vous avez payé près de cinq cents dollars pour son loyer alors qu’elle allait se retrouver dehors pour l’hiver ; vous avez payé jusqu’en juin. Et vous avez payé par avance quatorze ou quinze cents dollars d’épicerie.”
“Je m’en souviens très bien. C’était une vieille maman de 80 ans, avec une fille souffrante, et un fils prédicateur en Georgie atteint de rhumatismes et alité, et sans aucun soutien.”
“Votre conseil d’administration était-il au courant ?”
“Non.”
“Et votre femme ?”
“Non.”
“Alors pourquoi l’avez-vous fait ?”
“Parce que mon Seigneur a dit : Que ta main gauche ne sache pas ce qu’a fait ta main droite. Votre loi est-elle contre les lois de Dieu ?” Et alors le Saint-Esprit est venu à la rescousse... “Si vous affirmez que je dois cela, je ferai du mieux possible. Je ne suis plus très jeune, mais je ferai de mon mieux pour payer. Je ne dois rien à personne. J’ai essayé d’être honnête. J’ai eu des milliers de dollars de dettes, mais je les ai remboursées dollar par dollar par la grâce de Dieu...”
Ils ont continué et m’ont montré que j’avais donné près de vingt mille dollars durant les dix dernières années.
Il m’a dit : “Et les administrateurs n’en savaient rien.”
“Ce n’était pas nécessaire qu’ils le sachent... Ce qui me peine c’est que ces pauvres veuves et ces orphelins vont devoir aussi payer un impôt là-dessus, ou mourir endettés envers l’Etat.” Je ne savais pas pourquoi je disais cela.
“Mais eux n’auront pas à payer d’impôt sur ces sommes.”
“Et pourquoi ?”
“Parce qu’il s’agissait d’un don non sollicité.” Alors le Saint-Esprit m’a réveillé.
“Donc un don non sollicité n’est pas imposable ?... Alors je ne dois rien au gouvernement, car je n’ai jamais prélevé une seule offrande de ma vie.”
Mon avocat s’est levé : “M. Branham, pouvez-vous le prouver ?”
“Je peux vous faire parvenir deux millions de lettres et prouver que je n’ai jamais prélevé d’offrandes.”
“Mais quand vous allez dans ces réunions, et tout cet argent qui est prélevé par les prédicateurs et sur lequel ils sont rémunérés, vous devez avoir un arrangement vous permettant d’en toucher une partie ?”
“Pas du tout.”
“Alors vous sollicitez les gens par correspondance ?”
“Pas du tout” “Comment recevez-vous de l’argent ?” “C’est ce que les gens m’envoient.” Je vois en ce moment des gens qui me font
parvenir continuellement leurs dîmes. Je ne leur ai rien demandé, ils le font tout simplement. C’est le Saint-Esprit. Il prend soin des siens.
“M. Branham, pouvez-vous prouver cela ? Pouvez-vous me donner les lettres d’offrandes non sollicitées reçues au cours des huit ou dix années passées ?”
“Autant que vous voulez.”
“J’en veux trois pour chaque année.”
“D’accord, vous les aurez.”
“Et puis pourriez-vous me donner la clef de votre boîte postale et y laisser votre courrier s’accumuler deux ou trois jours, et j’irai l’ouvrir moi-même ?”
“Faites ce que vous voulez. Vous pouvez venir à mon bureau aussi.”
“Comment sollicitez-vous les gens ?”
“Je ne les sollicite pas du tout.”
“Qu’est-ce que vous envoyez par la poste ?”
“Des tissus de prière .”
“Les faites-vous payer ?”
“Venez lire les lettres que j’envoie avec.” C’était réglé. Maintenant, c’est le gouvernement qui doit me rembourser les impôts que j’ai payés durant les vingt dernières années ! Ne vous préoccupez pas de ce que vous direz, car ce n’est pas vous qui parlez, c’est le Père qui est en vous qui parle [Marc 13:11].”
[D’après “Footprints” p. 294 à 299, d’après “The Name Of Jesus”, 28 septembre 1958 à Jeffersonville, Indiana]
L’Administration fiscale n’abandonna pas en fait la partie. Pendant cinq ans, une enquête de moralité et diverses recherches furent entreprises. W. Branham fut encouragé par une vision d’un homme de grande taille, sombre, couvert d’écailles comme un crocodile, avec des doigts de fer s’avançant contre lui ; William n’avait qu’un petit couteau pour se défendre, mais le Seigneur intervenait et l’homme était vaincu. Finalement, un compromis fut proposé pour vingt-cinq mille dollars. Une seule faute avait été trouvée : la mauvaise procédure utilisée lors de l’encaissement des chèques. L’avocat de William Branham pensait pouvoir gagner l’éventuel procès et W. Branham ne voulait pas payer une somme qu’il estimait ne pas devoir. Cependant W. Branham craignait que des personnes mal intentionnées ne profitent de cela pour jeter le discrédit sur son ministère. Finalement, et après accord de l’assemblée, il accepta le compromis qui lui était proposé.
[D’après “The Absolute”, 30 décembre 1962 à Jeffersonville, Indiana]
Humilité
L’aveu public suivant remplacerait bien des prédications :
“C’était il y a environ six semaines. Ces hommes de loi m’avaient tellement bouleversé avec cette enquête, que je ne savais plus où j’en étais. Je venais tout juste d’arriver à la maison après avoir quitté leur bureau, et le téléphone a sonné et Meda est allée répondre. Elle a posé la main sur l’écouteur et m’a dit : “Ce sont encore ces hommes de loi.”
J’ai dit : “Je ne pourrais pas supporter une autre soirée ainsi. J’ai l’impression que je vais perdre la tête... je ne peux pas supporter cela.” J’ai bondi sur mes pieds et je me suis sauvé derrière la maison : “Dis leur que je ne suis pas ici.”
Quand je suis revenu, Meda, qui est très scrupuleuse sur ces choses, m’a dit à la porte en pleurant à moitié : “Bill, était-ce juste d’agir ainsi ?”
Vous savez comment on est. Je sais comment je suis. Je lui ai dit : “Mais bien sûr, je n’étais plus à l’intérieur à ce moment-là.” Je savais que Dieu m’avait condamné pour cela...
“Mais tu étais à l’intérieur quand il a téléphoné.”
Cet après-midi-là, je suis allé prier pour un bébé malade. Mais avant de quitter la maison, le téléphone a sonné à nouveau, et mon petit Joseph est allé décrocher et il a dit : “Papa, est-ce que tu veux que je leur dise que tu n’es pas là ?” Vous voyez comment le péché corrompt et ce qu’il advient de la famille ? “Si notre cœur ne nous condamne pas, alors nous avons de l’assurance devant Dieu” (1 Jean 3:21). Mais si notre cœur nous condamne, comment pouvons-nous avoir de l’assurance devant Dieu ? Nous savons qu’aussi longtemps que notre péché n’est pas confessé, il ne nous écoute pas. C’est une parole forte, mais l’église en a besoin.
Je me suis mis à prier pour ce bébé. Et quand j’ai voulu lui imposer les mains, le Seigneur m’a repris : “Tu as dit un mensonge, tu n’es pas digne de prier pour ce bébé”.
J’ai quitté cet homme : “Attendez un moment ici, j’ai quelque chose à mettre au point.”
J’ai téléphoné à cet avocat, et je suis allé à son bureau : “Monsieur, je vous ai menti. J’ai fait mentir ma femme quand elle vous a dit que je n’étais pas là. Je me suis sauvé derrière la maison.” Je lui ai tout raconté. Il s’est levé, m’a mis la main sur l’épaule : “Frère Branham, j’ai toujours eu confiance en vous, mais maintenant encore plus qu’avant. J’ai confiance dans un homme qui redresse ses torts.”...
Le jour suivant, je suis allé à ma caverne, où je vais depuis des années, et là j’ai prié toute la journée : “O mon Dieu, ne me laisse pas refaire une telle chose. Pardonne-moi, car lorsque j’ai imposé les mains aux malades en priant pour eux, je me suis senti condamné.” Vers trois heures de l’après-midi, je suis ressorti, je suis allé contre un gros rocher qui se trouve là, et j’ai regardé vers l’Est, les mains levées, louant le Seigneur. Tout était calme : “Seigneur, un jour tu es passé près de Moïse, et il a dit que tu l’avais mis à l’abri d’un creux de rocher, et qu’il avait vu comme le Dos d’un Homme. Seigneur, pourrais-tu recommencer, pour que je sache que je suis pardonné ? Je te prie de venir en aide à mon âme, Seigneur, je ne suis pas un intellectuel à cause de mon manque d’instruction. J’essaie de te servir. Tu connais mon cœur. Je n’aurais pas dû agir ainsi, je ne voulais pas faire cela. J’ai perdu la tête, j’étais si nerveux, et Satan m’a eu un instant. Si tu me pardonnes, accorde-moi de te voir Seigneur.”
Et Dieu est mon Juge, juste à côté de moi dans un buisson, un Vent s’est mis à tourbillonner, et il est passé tout près de la caverne où j’étais, et il est parti vers les bois. Oh, frères, une paix qui surpasse toute intelligence m’a submergé, et j’ai pleuré et crié. J’étais en désunion avec Dieu, et à cause de cela je ne pouvais pas obtenir la délivrance de ce bébé.
Et le jour suivant, un catholique de Chicago, tout juste converti, est venu pour un entretien. Les valvules de son cœur étaient enflées comme une chambre à air trop gonflée, on voulait l’opérer depuis longtemps, mais il ne voulait pas.
Lors de ces entretiens, nous restons jusqu’à ce que l’on trouve ce qui ne va pas. Et cet homme était à peine entré que le Saint-Esprit a rappelé sa vie et dévoilé quelque chose qu’il avait fait quand il était enfant de chœur à l’église catholique. Il a reconnu que c’était la vérité : “Croyez-vous que cela s’élevait contre moi ?” Je lui aidit : “C’est la seule ombre que je puisse voir dans votre vie.”
Il est retourné voir le docteur qui lui a dit : “Très bien, préparez tout, nous allons opérer. Nous allons vérifier encore une fois votre cœur.” Après avoir vérifié, il a dit : “Vous n’avez pas besoin d’être opéré.”
[“A Total Deliverance”, § 60 à 77, 11 juillet 1959 à Jeffersonville, Indiana]
[Le témoignage suivant n’est qu’un exemple supplémentaire de la qualité du don prophétique manifesté dans la vie de William Branham.]
Un jeune homme délivré de son tourment (mai 1961)
Eddy Byskal, qui relate ces faits, avait assisté pour la première fois à une réunion de William Branham en 1949, à l’âge de quatorze ans. A cette occasion, une petite fille de huit ans environ, aveugle du fait d’un très fort strabisme, s’est avancée sur l’estrade. A six reprises, William Branham lui a imposé les mains en priant. Rien ne s’est produit. Alors William Branham prenant la tête de l’enfant contre sa poitrine a prié ainsi : “Satan, tu sais qu’un Ange de Dieu m’a dit que rien ne résisterait à mes prières, pas même le cancer, si je peux amener les gens à croire. Les gens qui sont ici croient. Et maintenant je t’adjure, au Nom du Dieu Vivant, de quitter cet enfant.” Et la jeune enfant fut instantanément guérie.
Plus tard, en mai 1961, Eddy Byskal, devenu pasteur, assistait à une réunion de William Branham à Dawson Creek en Colombie Britannique. Une femme s’approcha dans la ligne de prière. William Branham lui déclara : “Vous n’êtes pas ici pour vous-même, mais pour un homme couvert par l’ombre de la mort et qui se meurt d’un cancer. Il vit à Fort Saint-John. Allez et qu’il soit fait selon votre foi.” Il s’agissait d’amis intimes des parents d’Eddy Biskal.
Puis pendant que les gens chantaient des cantiques, William Branham s’arrêta soudain : “Tu ne te suicideras pas, jeune soldat, c’est le diable qui te parle. Rejette cette chose. Rentre chez toi et sois un homme !” Eddy Byskal s’est alors souvenu avoir aperçu auparavant un militaire dans la salle.
Le lendemain matin Eddy Byskal accompagné de William Branham et d’un ami, Chris Berg, ont pris l’autoroute en direction du Yukon pour une partie de chasse. L’autoroute passait à Fort Saint-John. A l’entrée de cette ville, devant une maison blanche, William Branham s’est alors tourné vers Eddy Byskal : “Hier dans la ligne de prière une femme a prié pour un homme atteint d’un cancer. Cet homme vit dans cette maison blanche. L’ombre de la mort est suspendue au-dessus de cet endroit.”
A midi, après avoir parcouru quatre cent quatre-vingts kilomètres, ils se sont arrêtés pour manger dans un restaurant de Fort Nelson. Ils étaient attablés quand sont entrés deux hommes : l’un était celui qu’Eddy Byskal avait vu en uniforme lors de la réunion précédente. L’autre s’est approché de William Branham : “Vous ne me connaissez pas, mais hier vous avez parlé de ce jeune soldat. Les médecins militaires me l’ont confié. Il est sous surveillance médicale. Je n’ai pas pu l’introduire dans la ligne de prière, mais j’avais le pressentiment que je vous rencontrerais. Pourriez-vous prier pour lui, frère Branham ?” Effectivement ils avaient croisé avec leur camion la voiture d’Eddy Byskal, et ayant rebroussé chemin, ils avaient ainsi pu rejoindre l’équipe grâce à cet arrêt providentiel à l’hôtel.
Pendant le repas, William Branham entra dans une vision et il dit : “Une vieille femme aveugle est venue hier dans la ligne de prière. Elle était conduite par une jeune femme.” Eddy Byskal se souvenait de cela. William Branham continua : “Cette jeune femme, bien que malade elle-même, avait donné sa place pour guider l’aveugle et je n’ai donc pas prié pour elle. Il se pourrait qu’elle soit en prière en ce moment même... Elle a des calculs biliaires et des troubles cardiaques... C’est une Allemande, du nom de Fear.” (Plus tard le père de Eddy Byskal réussit à retrouver cette femme, à quatre cents kilomètres au sud de Dawson Creek : elle avait été guérie). Le repas terminé, William Branham s’est alors éloigné avec le jeune militaire. Depuis quatorze mois sous surveillance médicale, il avait essayé de se suicider trois fois, bien que marié à une chrétienne et père de deux enfants.
Quand William Branham et le jeune homme sont revenus, ce dernier rayonnait : “Je suis libéré ! Cet homme m’a dit quelque chose que seuls ma femme et moi connaissions. Et au moment où il a dit cette chose, je me suis senti libéré.”
William Branham confia à Eddy Byskal que l’Ange avait révélé une ancienne pratique homosexuelle chez ce jeune homme : “Et aussitôt que ce démon a été dévoilé, le jeune homme a été délivré de son péché, délivré de son tourment, et ces démons l’ont abandonné.”
[Témoignage de Eddy Byskal rapporté dans “Biographie de William Branham” de André Morin, chapitre 17]
Guérison d’un épileptique (mai 1961)
C’est Harvey Southwick (“Bud”), garde-chasse, qui avait invité Eddy Byskal et William Branham au Yukon. Bud souhaitait que William Branham reçoive une vision en faveur de son frère épileptique : ce dernier devait subir jusqu’à six crises dans une même journée. Alors qu’ils chevauchaient le long d’une piste, William Branham reçut une vision. Il s’est mis à décrire le jeune homme. Puis il a recommandé de le faire venir à Fort Saint-John et de veiller sur lui : à la prochaine crise d’épilepsie, il faudrait lui ôter sa chemise, la jeter au feu, et la crise cesserait. C’est ce qui se produisit exactement.
[Témoignage de Eddy Byskal rapporté dans “Biographie de William Branham” de André Morin, chapitre 17]
Caribou et grizzly (septembre 1961)
En automne, William Branham retourna dans cette région. Avant le départ il fit part à Eddy Byskal d’une vision : il se voyait en terrain dégagé abattre un gros animal brun foncé avec des cornes remontant vers l’arrière, en compagnie de deux ou trois hommes de petite taille dont l’un portait une chemise à carreaux verts. Dans la vision, un homme, aidé par un jeune homme, mesurait l’écartement des cornes avec un mètre ruban, et une voix déclarait : “Quarante-deux pouces” [un mètre six]. Puis, dans cette vision, William Branham abattait d’un seul coup un grizzly argenté avec une carabine qu’il jugeait pourtant insuffisante pour cela.
Effectivement, en septembre 1961, William Branham, en compagnie de Bud et de Eddy Byskal et de Blain, le fils aîné de Bud, chassaient dans les montagnes de cette région du Canada. Ils avaient atteint une zone élevée et très dégagée. Eddy avait dû changer de chemise à la suite d’une chute dans l’eau : il en portait une à carreaux verts ! Et un énorme caribou mâle s’est alors présenté. William Branham l’a abattu.
Eddy Byskal et Blain ont quitté alors le groupe, pendant que William Branham et Bud apprêtaient le caribou. Le laissant sur place avec l’intention de venir le rechercher plus tard, William Branham et Bud ont pris ensuite le chemin du camp, en portant à tour de rôle le trophée du caribou.
Après une longue descente, ils ont atteint les premiers arbres.
Bud a fait remarquer : “Ce grizzly ferait bien de se montrer.”
“Il y sera, ne t’en fais pas.”
“Mais je peux voir toutes ces pentes et il n’y a rien.”
“Moi je vois la promesse.”
Et alors un grizzly est apparu. Le calibre du fusil de William Branham était trop faible, et il a dû s’approcher de cet animal très dangereux s’il n’est que blessé. Il fallait absolument l’abattre du premier coup. L’ours a alors chargé. A quatre cent cinquante mètres, conformément à la vision, William Branham tira. L’ours, sur sa lancée, est venu s’abattre à cinquante mètres d’eux.
Arrivés au camp, ils ont déposé le trophée du caribou à terre. Bud a sorti de sa poche un mètre ruban pour mesurer ces cornes. Son fils Blain, âgé de dix-huit ans, a dû l’aider à tenir le ruban. William Branham a alors senti une Présence, Whoooosssh ! Les cornes mesuraient quarante-deux pouces !
[Témoignage de Eddy Byskal rapporté dans “Biographie de William Branham” de André Morin, chapitre 17. “Proving His Word” § 12 à 42, le 16 août 1964 à Jeffersonville, Indiana. “Why Cry? Speak” le 14 juillet 1963 à Jeffersonville, Indiana. “Wisdom Versus Faith” le 1er avril 1962 à Jeffersonville, Indiana. “Possessing All Things” le 6 mai 1962 à Jeffersonville, Indiana.]
Re: William Branham = faux prophète
UNE TROISIÈME PHASE (TROISIEME “PULL”)
“Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible” [Matthieu 17:20].
[En décembre 1955*, lors de la “vision de la tente” William Branham était prévenu de la manifestation prochaine d’une troisième phase mystérieuse, ou troisième “pull”, dans son ministère.
Ce troisième “pull” (ou “phase d’attraction”) devait succéder à deux phases annoncées en mai 1946 lors de la visite de l’Ange :
-un premier “pull” caractérisé par un signe surnaturel dans la main,
-un second “pull” caractérisé par la connaissance des secrets du cœur et le discernement des choses cachées. L’Ange avait déclaré que ces deux signes étaient donnés au serviteur de Dieu de même que deux signes avaient été donnés à Moïse.
Les déclarations et faits suivants peuvent éclairer le lecteur sur la nature sans précédent de cette “troisième phase”.]
Un grand vent dans la salle (janvier 1958)
“Avez-vous entendu cela ? ce grondement au travers de la salle ? C’était Dieu qui répondait ! ... Il n’y a pas longtemps dans ma chambre Dieu m’a dit d’agir ainsi, et il vient de le confirmer à l’instant... C’est la première fois que cela se produit depuis le voyage en Afrique du Sud. Combien de temps allez-vous tâtonner dans l’incrédulité ?...
Le vent vient de balayer l’estrade, tandis que le Saint-Esprit passait, et c’est la Parole Parlée de Dieu qui a provoqué cela... Combien parmi vous sont guéris ? Levez la main... Si votre oreille ne peut entendre, mettez-y votre doigt et écoutez, vous entendrez. Si vous ne pouvez pas marcher, levez-vous. Si vous ne pouvez pas voir, enlevez les bandeaux de vos yeux, vous pourrez voir... Le Saint-Esprit vient de traverser la salle pour confirmer la Parole.
C’est comme un vent qui a traversé la salle. Ceux qui l’ont ressenti, levez la main... Comme un grand vent d’amour, whoosh, et je l’ai entendu traverser l’auditoire... C’est sa Présence... comme le jour de la Pentecôte. Ceux qui en ont été témoins, levez la main, honnêtement. Le même Saint-Esprit, par la même Parole. Béni soit le Nom du Seigneur ! Amen !
Que ceux qui croient avoir été guéris se lèvent ... chantez : “C’est mon histoire, c’est mon chant, je loue le Seigneur le jour durant.” ... Il est Merveilleux, Conseiller, Prince de la paix, Dieu Puissant ...
Certains croient que ce n’était que le bruit d’un avion qui passait, je ressens cet esprit de doute jusqu’ici. Mais Dieu est mon juge, en passant sur l’estrade, il a soulevé ma veste ... c’est le Saint-Esprit. Souvenez-vous, quand Jésus a prié une fois, un grondement est descendu du ciel. Certains ont dit que c’était le tonnerre : le même esprit sceptique existe encore, mais Dieu aussi est encore vivant !”
[“Footprints” p. 301 d’après “Tower Of Babel”, 28 janvier 1958, à Waterloo, Iowa]
En mai 1958 un jeune couple à la conduite scandaleuse perturbait la réunion, mais William Branham, prévenu par le Saint-Esprit d’un piège, n’écouta pas les injonctions d’une voix lui demandant de proférer une parole de condamnation. Il prononça au contraire ces paroles : “Je vous pardonne.” Le Seigneur prévient ainsi son Eglise que le contrôle de la langue est indispensable pour la manifestation de la Puissance de l’Esprit Saint dans les temps de la fin.
[“Footpints” p. 308 d’après “Speak To This Mountain” le 23 novembre 1959 à Jeffersonville, Indiana]
Résurrection d’un petit poisson (juin 1959)
[M. Banks Wood, témoin de Jéhovah, était entrepreneur. Malgré son scepticisme, il vint à une réunion à Louisville. Il vit un garçon s’approcher sur une chaise roulante avec des appareils orthopédiques au-dessus des hanches et une jambe plus courte que l’autre : l’enfant fut guéri instantanément et se mit à courir sur l’estrade. Encouragé, M. Woods emmena son fils dont les jambes étaient déformées par la polio.]
“Ce soir-là, le Saint-Esprit ... a dit : “L’homme assis là-bas au fond s’appelle Banks Wood. Il vient de Crestwood dans le Kentucky et il est témoin de Jéhovah. Il a un garçon avec lui, du nom de David, et qui a la polio, une jambe plus courte que l’autre. AINSI DIT LE SEIGNEUR, il est guéri.” Il ne savait quoi faire, mais après quelques instants la mère du garçon a dit : “David, lève-toi !”. Il s’est levé, aussi normal qu’il est possible. Cela l’a convaincu...
Un de ses frères du nom de Lyle est venu lui rendre visite, car il avait été excommunié du fait de sa croyance en la guérison divine. Eux disaient que c’était du diable... Lyle a demandé : “Qu’est-ce que c’est que ce charlatan avec qui tu t’es associé ?”
“Il est là dehors, dans le champ en train de couper le foin. Veux-tu lui parler ?”
“Oui, j’aimerais lui parler une minute et voir ce qu’il a dans le ventre.”
M. Wood m’a appelé. J’étais sale et en sueur... “C’est donc vous le prédicateur qui avez détourné Banks ?” “Non, je n’ai pas fait cela, je suis son frère en Christ et je prêche l’Evangile.” Nous
nous sommes assis pour parler, il était plutôt raisonnable et sympathique... Et alors le Saint-Esprit dans sa bonté et sa miséricorde m’a donné une vision :
“Monsieur Wood, je vois que vous êtes marié. Votre femme est blonde. Vous avez deux petits garçons d’environ six et huit ans.”
Il a regardé un peu amusé vers Banks... J’ai ajouté : “Vous pensez que Banks m’a raconté cela, mais ce n’est pas vrai. Mais peut-être savez-vous ceci : vous êtes infidèle à votre femme. La nuit dernière vous étiez avec une femme aux cheveux châtain clair, beaucoup plus jeune que vous. Vous étiez ensemble dans une chambre, et un homme est venu frapper à la porte. Vous vous êtes sauvé par la fenêtre : heureusement, sinon vous auriez reçu une balle dans la tête, car il avait un pistolet à la main.” Il en est tombé à la renverse : il savait que Banks ne m’avait pas raconté cela.
... Et, là même dans la pièce, le Seigneur Jésus le sauva. Il alla le raconter à son père qui lui dit : “Maintenant c’est toi qui es emberlificoté.”
Et alors sa sœur est venue : et à la première réunion, elle s’est convertie, et je l’ai baptisée dans la foi chrétienne. Le papa a alors explosé, et le voici qui vient...
Il me dit : “J’aimerais aller à la pêche avec vous. Auriez-vous le temps ?”
... Cette nuit-là il n’a pas cessé de pleuvoir, et le lendemain M. Wood m’a dit : “Ce n’est pas la peine d’y aller je pense, les ruisseaux seront tout boueux.”
J’ai répondu : “Nous pouvons essayer.” ... Et j’ai prié le Seigneur de m’aider. Je ne voulais pas parler de religion, je voulais le laisser aborder ce sujet... Quand nous avons traversé la rivière, j’ai eu une vision : “Monsieur Wood, sachez qu’aujourd’hui, chaque ruisseau que nous traverserons sera boueux, mais lorsque nous arriverons au lac, il sera clair et bleu. Nous pêcherons jusqu’à près de trois heures trente cet après-midi sans attraper un seul poisson. Alors je commencerai à en attraper, près de cinquante livres. Vous en attraperez un, et votre fils Lyle également. Nous cesserons de pêcher à minuit. Le matin suivant nous retournerons encore pêcher. Je prendrai un poisson de grande taille. Les poissons qu’ils attraperont seront des poissons-chats bleus, et le suivant sera un poisson de grande taille. Puis nous pêcherons le restant de la journée sans faire une seule touche. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR.” Il jeta un coup d’œil à Banks avec un sourire moqueur et regarda autour de lui.
Mais les choses se passèrent exactement comme cela ... et je l’ai baptisé, il y a environ trois dimanches, lui et sa femme, dans la foi chrétienne...
Quelques semaines plus tard, nous sommes retournés à la pêche ... M. Banks Wood a dit à son frère Lyle : “Nous devrions retourner chez cette vieille dame de quatre-vingt-dix ans. Lorsque nous étions encore de jeunes garçons témoins de Jéhovah, nous avions l’habitude d’aller chez elle et elle nous donnait du pain et du beurre... Nous devrions aller lui dire que nous sommes sauvés.”
C’était la chose à dire... c’est parfois la manière dont vous dites les choses qui change toute la situation : ... à ce moment précis, le Saint-Esprit est tombé sur moi ... : “AINSI DIT LE SEIGNEUR, il va se produire la résurrection d’une petite vie ou d’une sorte de petit animal. Je n’ai pas vu exactement de quel animal il s’agissait, mais c’était quelque chose qui est revenu soudain à la vie.”
Je me suis dit : “C’est le chaton que mon jeune fils Joseph a tué en le serrant trop
fort.” J’ai pensé à cela en moi-même, mais je n’ai rien dit.
Nous avons pêché cette nuit-là et le matin suivant ... et Lyle Wood a attrapé un petit blue-gill qui a avalé complètement le gros hameçon. Frère Lyle n’arrivait pas à sortir l’hameçon. Il a tiré tout simplement, et toutes les entrailles et les ouïes ont été arrachées. Et il l’a rejeté dans l’eau. Le petit poisson a fait quatre ou cinq soubresauts ... puis il est mort là à la surface de l’eau. Lyle a dit : “Mon petit, tu as tiré ta dernière cartouche.”
Je lui ai dit qu’il ne devait pas retirer son hameçon de cette façon... Le poisson est resté là une demi-heure, puis avec le vent il a dérivé ... Tout à coup quelque chose est arrivé. C’était comme une onction que je n’avais jamais ressentie auparavant : “Debout !” et je me suis levé. Lyle et Banks ont laissé leurs lignes : “Qu’est-ce qui lui arrive ?” Banks a répondu : “Regarde, il va se passer quelque chose.”
Et quelque chose m’a dit : “Parle à ce petit poisson, et il vivra de nouveau.”
Ses ouïes étaient déjà blanches et pendaient de sa bouche. J’ai dit : “Petit poisson, Jésus-Christ te redonne la vie !”... Ce poisson s’est retourné et s’est enfoncé en nageant aussi vite qu’il pouvait ! Lyle Wood est tombé à la renverse dans la barque et il m’a demandé : “Etait-ce pour moi, parce que j’ai dit qu’il avait tiré sa dernière cartouche ?”
“Non, ce n’était pas cela”. Ce qui me semble étonnant, c’est comment Dieu, le grand Jéhovah-Dieu, utilise sa puissance pour ramener à la vie un petit poisson, alors que nous en avons attrapé deux ou trois cents la veille... Et j’ai au moins trois cents enfants infirmes en attente pour que je prie et reçoive une vision pour eux. C’est une chose que je ne peux pas comprendre, que Dieu puisse faire une telle chose avec ce petit poisson, alors que des êtres humains dans le monde entier se meurent de cancer, de leucémie, de toutes sortes de maladies. Et c’est ce petit poisson qu’il ramène à la vie.
Et à ce moment-là quelque chose m’a dit : “Marc 11: 23” [“Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne : Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir”.]
Alors qu’il y avait des lépreux et des malades dans tout le pays, Dieu utilisa aa puissance pour maudire un arbre ! Dieu s’intéresse aux arbres, aux poissons, tout appartient à Dieu... Je ne pouvais pas comprendre cela.”
[“Speak To This Mountain”, 23 novembre 1959 à San Jose, Californie ; “Les Actes du Prophète” par Perry Green, chapitre 9 ; “Footprints” p. 284 à 286, d’après “I Have Heard But Now I See” p. 11 à 26, le 27 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane]
Des écureuils créés en Indiana (8 octobre 1959)
“Il y a quelques semaines cet automne, j’ai pris un peu de repos avant de venir à cette réunion : je suis allé chasser l’écureuil [NDT : Le rat-écureuil ou “sciurus niger” vit en Amérique. Gros et vorace, il est chassé en automne pour sa graisse abondante]. Dans notre région on ne chasse à peu près que le lapin et l’écureuil... J’étais avec M. Sothmann qui vient du Canada, et M. Wood... C’était un samedi, le dernier jour où je pouvais chasser en Indiana, car je devais partir le dimanche pour le Wyoming, et la saison se terminait le mardi. Les écureuils étaient décimés, car beaucoup de chasseurs vont chasser l’écureuil en Indiana.
C’était une matinée mauvaise, le vent soufflait, et ils ne sortent pas par un temps pareil. J’ai marché dans les bois jusqu’à neuf heures sans rien voir.. Il faisait froid. Je suis redescendu le long d’un ruisseau jusqu’à quelques sycomores. Les écureuils n’y demeurent pas. Ils se tiennent dans les hêtres, les chênes et sur les gros arbres où il y a beaucoup de feuillage... Il y avait là des paysans moissonnant leur champ de maïs.
Je me suis dit : “Il n’y aura pas d’écureuils ce matin. Et il n’y a là qu’un fourré de caroubiers et des noyers qui sont sans feuilles. Je vais m’asseoir un peu pour me réchauffer.” Je n’avais que ma chemise et pas de veste. Je me suis assis entre deux arbres, là où le soleil tombait sur moi... Je m’apprêtais à m’assoupir ... quand ce verset m’est revenu : “Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu et vous le verrez s’accomplir” [Marc 11:23].
J’ai pensé : “Pourquoi ce verset me poursuit-il alors que je suis incapable de prêcher dessus car j’en ignore tout. Je ne pourrais pas essayer de l’expliquer devant une assemblée... Si on me demande de prêcher là-dessus, voilà ce que je dirai : Jésus a dit cela à ses disciples et il leur a donné cette autorité. Cela s’est passé environ un an et demi avant l’expiation à la Croix... Jésus était encore vivant alors, et il n’avait pas encore été blessé pour nos transgressions et nous n’étions pas encore guéris par Ses meurtrissures. C’est pourquoi il leur a donné ce pouvoir avant l’expiation.”
Et alors soudain quelque chose m’a parlé, et cela s’est mis à se dévoiler : “Qu’en est-il des prophètes ? Que penses-tu qu’il se passe dans les réunions où tu es, crois-tu que c’est toi qui connais les gens ? Crois-tu que c’est toi qui prédis et parle aux gens : vous allez faire telle chose, et telle chose vous est arrivée, et telle chose vous arrivera ? ...”
“Non, certainement pas Seigneur, c’est toi.”
“Crois-tu que c’était les prophètes qui parlaient ? Ne viens-tu pas de prêcher sur ce sujet, et de dire que les prophètes étaient tellement oints du Saint-Esprit, que ce n’était pas eux qui parlaient ? C’était le Saint-Esprit en eux qui criait. Alors, quoi que tu dises, si tu es oint, ce ne sera pas toi qui parleras, mais ce sera le Saint-Esprit.”
Je me suis dit : “C’est vrai. Si quelqu’un, au travers de l’expiation de la Croix, sanctifié par le Sang de Jésus-Christ, pouvait vivre si intimement dans la sphère de Dieu qu’il soit complètement revêtu en Dieu par le Sang de Jésus, alors ce ne serait pas lui qui parlerait, ce serait le Saint-Esprit qui dirait ces choses.” Et je venais à peine de dire cela que l’onction du Saint-Esprit m’a frappé comme jamais auparavant dans toute ma vie. Je me suis levé effrayé.
Et quelque chose m’a dit : “Voilà, ceci est le début de ton nouveau ministère. Maintenant demande ce que tu veux et cela te sera accordé.”
J’ai pensé : “Je ne veux pas me laisser embarquer n’importe où... J’ai peut-être trop étudié ce verset, et je n’arrive pas à m’en débarrasser. D’habitude, quand l’onction est forte, elle est suivie par une vision. Je vais donc attendre un peu.”
Quelque chose a dit : “Dis ce que tu veux et cela te sera accordé.”
“Où es-tu Seigneur?”
“Demande ce que tu veux et cela te sera accordé. Je suis en train de confirmer les choses que je ferai.”
J’ai répondu : “A qui est-ce que je parle ? ... Je ne vois personne. Où est la Lumière ? C’est à elle que je parle habituellement. Il n’y a pas de Lumière ici. Qui es-tu ? Que veux-tu ?”
“Demande ce que tu veux.”
“Qu’est-ce que je pourrais demander ? Il n’y a pas de malades ici... Je suis en train de perdre la tête peut-être... Qu’est-ce que je dois demander ?”
“N’es-tu pas en train de chasser et n’as-tu pas encore pris aucun gibier ?”
“C’est vrai. Seigneur, si je me trompe, pardonne-moi. Est-ce toi ? Est-ce ce verset que tu essaies de me faire comprendre ? Est-ce cette nouvelle marche que nous devons franchir ? Tu m’as donné une vision et tu m’as dit que ce serait confirmé dans un petit local, lors d’une réunion où une tente serait dressée. Est-ce cela qui y conduit ? Si c’est cela, Seigneur, alors je vais te prendre au mot... Je vais trouver quelque chose d’impossible.”
J’ai repéré le fourré de caroubiers, et j’ai dit : “A cinquante mètres un jeune écureuil va venir s’asseoir sur cette branche dénudée là-bas, et je le tirerai d’ici.” Et voilà l’écureuil qui vient !... J’ai tiré et je suis allé le ramasser : “Il y a du sang, ce n’est pas une vision.” C’était un vrai écureuil. J’ai eu peur. Alors je me suis dit : “Oh, c’est arrivé comme ça, c’est tout... Pourtant, un écureuil dans ce fourré ! Les écureuils sont au fond des bois, ils ne viendraient pas jusqu’ici... Seigneur, si c’est toi, la Bible dit que deux ou trois témoins constituent une confirmation. Cela ne peut pas arriver une seconde fois.”
J’ai gravi le versant de la colline et je me suis assis : “Je deviens fou ... il faut que je m’apprête à rentrer à la maison maintenant... Je crois que je vais pourtant essayer.” Et j’ai dit : “Un autre écureuil va venir s’asseoir au milieu de ces vignes là-bas”. J’ai rabaissé mon doigt, j’ai regardé : il n’y avait pas d’écureuil... puis il y en a eu un, là à cinquante mètres, qui me regardait. J’ai tiré, je suis allé le chercher pour voir si c’était une vision. Ce n’était pas une vision ... je les ai mangés... Je me sentais tout drôle. J’ai pensé : “En voilà deux, mais on a dit trois... Je crois que c’était toi Seigneur. Peut-être vas-tu faire quelque chose pour les gens maintenant, tu vas venir en aide à ton peuple. Je t’en rends grâce Père.” J’avais enlevé mon chapeau. “Maintenant je vais rentrer à la maison.”
“Mais tu as dit que tu en voulais trois.”
On aurait dit qu’il y avait quelque chose au-dedans de moi. Je n’entendais pas une voix, mais c’était quelque chose en moi qui disait cela. Je me suis dit : “Je vais demander quelque chose de si extraordinaire, que ce devra être surnaturel.” Et j’ai regardé du côté des champs : il y avait une souche dénudée avec une grosse branche qui en partait. J’ai dit : “Un jeune écureuil va venir sur cette branche, il va s’asseoir à son extrémité et il regardera les paysans en train de ramasser le maïs. Et je le tuerai d’ici même. Il en sera ainsi.” J’ai attendu une minute : pas d’écureuil. Après cinq minutes toujours rien. “Bon,
avec celui-ci c’est assez, il est temps de rentrer.” Et j’ai commencé à m’éloigner.
Et alors quelque chose a dit : “Mais tu as déjà parlé. Et l’Ecriture dit : si tu ne doutes pas dans ton cœur, mais crois que ce que tu as dit ...” Alléluia !
J’ai attendu, appuyé contre un arbre. J’ai regardé : pas d’écureuil. J’ai encore attendu en vain dix minutes. J’ai pensé : “Comment serait-il possible qu’un écureuil vienne là ? Je crois que je vais m’en aller, il est temps d’aller prendre M. Sothmann et les autres.” ...
“Est-ce que tu doutes ?” Dieu sait comment vous former ! “Mets-tu en doute ce que tu as dit ?”
“Non, je ne doute pas”. Et je venais juste de dire cela, qu’un écureuil s’est avancé jusqu’au bout de la branche, il s’est arrêté et il regardait les fermiers. J’ai tiré, j’avais mes trois écureuils. Je me suis alors dit : “Je vais voir s’il y a un autre écureuil dans le secteur.” Trois heures plus tard, quand j’ai retrouvé M. Sothmann, je n’en avais pas entendu un seul ! De retour à la maison, je leur ai tout raconté. Cela me préoccupait et je ne savais qu’en penser.”
[“I Have Heard But Now I See”, p. 120 à 150, 27 novembre 1965 à Shreveport, Louisiana ; “Footprints” p. 312 à 316, d’après “Speak To This Mountain”, 23 novembre 1959 à San Jose, Californie]
Des écureuils créés au Kentucky (fin octobre 1959)
Deux semaines plus tard, William Branham chassait à nouveau l’écureuil, au Kentucky cette fois, avec M. Woods et le beau-frère de ce dernier. Les conditions étaient défavorables : il y avait du vent, il faisait froid, et la couche épaisse de feuilles sur le sol rendait toute approche discrète impossible. A nouveau il fut frappé par la Voix :
“Demande ce que tu veux.”
“Père céleste, que se passe-t-il ? Est-ce toi qui me parles ? Est-ce toi Seigneur ? Où es-tu ? D’habitude il y a ta Lumière. Parle-moi Seigneur...”
“Demande ce que tu veux, et cela te sera accordé.”
“Alors si c’est Toi, j’aurai mes trois écureuils gris (ceux de l’Indiana sont roux).”
“De quelle direction vont-ils venir ?”
William Branham indiqua trois directions différentes. Il attendit quelques minutes, appuyé contre un tronc. A cent vingt mètres il distingua un petit écureuil sur un tronc. Malgré la distance, il tira et tua l’écureuil.
“Le prochain viendra de cette direction.” Il attendit près d’un quart d’heure, et un second écureuil apparut. Il le tua. Il venait de recharger son fusil quand il vit un troisième écureuil courir, sauter sur une branche et grignoter une noix. De cinquante mètres, il tira ... et atteignit la branche. Mais l’écureuil se contenta de sauter de l’autre côté de la branche. William Branham tira une seconde fois et, à son grand étonnement, frappa soixante centimètres au-dessus. Or, William Branham, avec son passé de garde forestier et de garde-chasse était un excellent chasseur manquant rarement sa cible. L’écureuil sauta de la branche et s’enfuit en présentant son flanc. A trente-cinq mètres, Branham tira ... et le manqua encore. C’est alors qu’il nota que l’écureuil n’était pas dans la direction voulue !
Il commençait à faire sombre. William Branham attendit : “Si le troisième vient, ce sera de ce fourré proche.” Puis il pensa : “Bien, l’onction cette fois-ci n’était pas la même, j’ai peut-être eu ces deux-là comme ça.” Il s’apprêtait à rentrer.
“Qu’en est-il de cet autre écureuil ? Retourne le chercher. Tu as déjà parlé.”
Il avait à peine fait dix pas qu’il vit un écureuil grimper à un arbre à plus de soixante mètres. A cause de l’obscurité grandissante il ne voyait pas grand-chose. Il crut voir une tête. Il tira. L’écureuil dégringola de l’arbre le long du tronc. William Branham entendit le bruit d’une chute, mais il vit un écureuil escalader un autre tronc. Il crut que c’était le même. Il le tira, et pensa l’avoir atteint. En allant le chercher, il passa au pied du premier tronc et trouva l’écureuil qu’il avait vu dégringoler et qu’il pensait avoir manqué. Il était exactement dans la direction prévue. William Branham se mit alors à la recherche du quatrième écureuil qu’il était certain d’avoir tué. Mais il ne trouva rien. Après avoir fouillé le coin, il pensa cependant que le corps de l’écureuil devait se trouver au fond d’une vieille souche où il avait senti quelque chose de mou avec un bâton. Il marqua la souche avec une pierre, pensant revenir le lendemain avec une hache pour l’éventrer.
Le soir, il raconta cette histoire à ses amis. L’un d’eux, un diacre, pria ainsi : “Seigneur, pour confirmer que notre frère a dit la vérité, qu’il trouve cet écureuil demain dans la souche.” William Branham fut blessé par ce manque de confiance. De plus il pensait que la “parole parlée” ne concernait que trois écureuils, et non quatre, mais il ne dit rien.
Le lendemain, il partit à la recherche de l’écureuil et une pensée l’assaillit : “Et s’il ne s’y trouve pas ? Que va penser ton diacre ?”
L’onction le frappa alors à nouveau et dit : “S’il n’y est pas, dis qu’il y soit, et tu trouveras l’écureuil.”
“Seigneur, je te prends au mot, je trouverai l’écureuil... Je n’ai plus besoin de m’inquiéter.” ... Arrivé sur place, il commença les recherches : la souche était vide. Or il devait bientôt rejoindre ses compagnons.
“... Je vais redescendre et faire venir les frères, et je leur montrerai où était la souche et ils sauront que j’ai dit la vérité.”
Alors qu’il s’apprêtait à redescendre, quelque chose lui dit : “Mais tu as dit en montant que tu trouverais l’écureuil.”
“Le trouver où?... Il ne pouvait se trouver que dans cette souche.”
“Tu as dit que tu le trouverais.”
Ses nouvelles recherches s’avérèrent infructueuses.
“Si cela est la confirmation de mon ministère qui commence, alors l’écureuil doit être quelque part par ici. Mais je ne peux pas le trouver. Où est-il ?”
“Regarde sous ce morceau d’écorce.”
Il se pencha pour la soulever en disant : “Gloire au Seigneur, il est sous l’écorce.” Et en même temps il se dit : “Et s’il n’y était pas ?”
Il dit : “Il y sera !” Mais il n’y avait pas d’écureuil sous l’écorce !
“C’est bizarre”. Il se souvint alors que, par la même inspiration, il avait annoncé l’apparition de trois écureuils. Et il regarda à nouveau sous l’écorce : il repéra quelques poils gris pointant sous les feuilles. L’écureuil était là.
[“Footprints” p. 316 à 323, d’après “Speak To This Mountain”, 23 novembre 1959 à San Jose, Californie]
“Demandez ce que vous voulez et vous le recevrez” (novembre 1959)
[Hattie Wrigth Mosier est une chrétienne pauvre de l’Indiana, dont le mari alcoolique avait été écrasé sous son tracteur, et dont les deux fils commençaient à mal tourner. Sa sœur Edith, également convertie, était liée par la polio depuis son enfance. William Branham avait souvent prié pour sa guérison, et il ne comprenait pas pourquoi il ne recevait pas de vision en sa faveur. Pour sa part, le père, octogénaire, avait été miraculeusement guéri à la suite d’une vision accompagnée d’un AINSI DIT LE SEIGNEUR, et c’est lui qui se chargeait de faire le vin pour l’église. Un jour, William Branham est allé avec M.Wood chez M. Wright prendre livraison de ce vin.]
“Alors sa fille Judith m’a demandé : “Frère Branham, est-ce que vous pourriez m’apporter un lièvre avant de repartir ?”
“Bien sûr Edith, frère Wood et moi nous allons t’en trouver un.”
... Nous sommes revenus avec deux lièvres. Mme Wright nous avait préparé le dîner, et sa fille veuve, Hattie ... était venue l’aider.
Nous parlions à table. Ils m’aiment et il y a une chambre là-bas qu’ils appellent “ma chambre”... J’étais en train de parler des visions, et de ce qui devait arriver : “Tout ce que je sais, ... ce sera une foi que Dieu devra me donner, car lorsque cette onction vient sur moi, c’est comme une super-foi qui se lève en moi, quelque chose qui ne laisse pas subsister l’ombre d’un doute... C’est comme avec les visions que j’ai eues. Quand le Seigneur me dit “Va faire telle chose” alors il n’y a aucun doute dans ma pensée ! Cela n’a jamais failli, et cela doit se produire. Vous devez croire, avoir foi et confiance.” ...
Il ne m’a jamais trahi, et j’ai des visions depuis l’âge de dix-huit mois, et pas une seule fois elles n’ont failli, et cela n’arrivera pas car c’est Dieu...
D’où venaient ces écureuils ? ... Ils venaient de nulle part. Et j’étais en train de leur dire que la seule explication pour ces écureuils,... et si ceci est mon nouveau ministère qui arrive, quelque chose de plus grand, alors c’était comme en Genèse 11:22 où Abraham avait eu besoin d’un sacrifice à la place de son fils : et lorsque Dieu a retenu la main d’Abraham qui allait sacrifier son fils, un bélier se trouvait là. D’où venait ce bélier ? Ils étaient à cent cinquante kilomètres de toute civilisation... En ce temps-là, la seule façon de voyager c’était soit à dos d’âne soit à pied, et Abraham avait marché trois jours... De plus, ce bélier était au sommet de cette montagne où il n’y avait pas d’eau. Que faisait là ce bélier ? Il aurait dû être tué par les bêtes sauvages si loin de toute civilisation. D’où venait ce bélier ? C’est pourquoi Abraham appela cet endroit “Jéhovah-Jireh”, c’est-à
dire “Le Seigneur pourvoira un sacrifice pour lui-même”. Il peut créer en parlant.
J’ai ajouté : “Si le Seigneur confirmait là mon ministère pour me faire savoir qu’il allait venir en aide à son peuple par mon intermédiaire, j’avais besoin d’un écureuil de même qu’Abraham avait besoin d’un bélier, et je crois que Jéhovah-Jireh l’a mis là par sa même Parole parlée. De toute façon ce n’était pas moi, parce que je ne savais pas ce que je disais, c’est lui qui a parlé.”
Et sœur Hattie, assise là tranquillement ... a dit : “Cela, c’est tout à fait vrai.” Elle a dit la chose juste. J’ai à peine entendu ce qu’elle venait de dire, sa mère a dit quelque chose, mais je ne l’ai pas saisi... L’Esprit du Seigneur m’a alors dit : “Dis-lui de demander ce qu’elle veut, et tu le lui donneras.” Je ne pouvais plus parler ! Dans cette pièce tous se sentaient bizarres.
J’ai dit : “Sœur Hattie, AINSI DIT LE SEIGNEUR, si vous voulez savoir si Dieu m’a donné ce ministère, énoncez quelque chose que vous désirez, peu m’importe ce que c’est. AINSI DIT LE SEIGNEUR, si vous l’énoncez, je parlerai après vous, et vous l’aurez immédiatement !” Il y avait là huit personnes qui regardaient.
Elle a répondu : “Frère Branham, qu’est-ce que je vais demander ?”
“C’est votre affaire.” Il y avait là sa sœur paralysée, son père âgé, elle était pauvre et pouvait demander de l’argent. Elle pouvait demander tout ce qu’elle voulait...
“Demandez n’importe quelle chose que vous avez dans le cœur, ce que vous voulez, vous le demandez et AINSI DIT LE SEIGNEUR, je le dirai après vous et vous l’aurez.”
Elle a dit : “Le salut de mes deux garçons.”
J’ai dit : “Vous l’avez, dans le Nom du Seigneur !”
“Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible” [Matthieu 17:20].
[En décembre 1955*, lors de la “vision de la tente” William Branham était prévenu de la manifestation prochaine d’une troisième phase mystérieuse, ou troisième “pull”, dans son ministère.
Ce troisième “pull” (ou “phase d’attraction”) devait succéder à deux phases annoncées en mai 1946 lors de la visite de l’Ange :
-un premier “pull” caractérisé par un signe surnaturel dans la main,
-un second “pull” caractérisé par la connaissance des secrets du cœur et le discernement des choses cachées. L’Ange avait déclaré que ces deux signes étaient donnés au serviteur de Dieu de même que deux signes avaient été donnés à Moïse.
Les déclarations et faits suivants peuvent éclairer le lecteur sur la nature sans précédent de cette “troisième phase”.]
Un grand vent dans la salle (janvier 1958)
“Avez-vous entendu cela ? ce grondement au travers de la salle ? C’était Dieu qui répondait ! ... Il n’y a pas longtemps dans ma chambre Dieu m’a dit d’agir ainsi, et il vient de le confirmer à l’instant... C’est la première fois que cela se produit depuis le voyage en Afrique du Sud. Combien de temps allez-vous tâtonner dans l’incrédulité ?...
Le vent vient de balayer l’estrade, tandis que le Saint-Esprit passait, et c’est la Parole Parlée de Dieu qui a provoqué cela... Combien parmi vous sont guéris ? Levez la main... Si votre oreille ne peut entendre, mettez-y votre doigt et écoutez, vous entendrez. Si vous ne pouvez pas marcher, levez-vous. Si vous ne pouvez pas voir, enlevez les bandeaux de vos yeux, vous pourrez voir... Le Saint-Esprit vient de traverser la salle pour confirmer la Parole.
C’est comme un vent qui a traversé la salle. Ceux qui l’ont ressenti, levez la main... Comme un grand vent d’amour, whoosh, et je l’ai entendu traverser l’auditoire... C’est sa Présence... comme le jour de la Pentecôte. Ceux qui en ont été témoins, levez la main, honnêtement. Le même Saint-Esprit, par la même Parole. Béni soit le Nom du Seigneur ! Amen !
Que ceux qui croient avoir été guéris se lèvent ... chantez : “C’est mon histoire, c’est mon chant, je loue le Seigneur le jour durant.” ... Il est Merveilleux, Conseiller, Prince de la paix, Dieu Puissant ...
Certains croient que ce n’était que le bruit d’un avion qui passait, je ressens cet esprit de doute jusqu’ici. Mais Dieu est mon juge, en passant sur l’estrade, il a soulevé ma veste ... c’est le Saint-Esprit. Souvenez-vous, quand Jésus a prié une fois, un grondement est descendu du ciel. Certains ont dit que c’était le tonnerre : le même esprit sceptique existe encore, mais Dieu aussi est encore vivant !”
[“Footprints” p. 301 d’après “Tower Of Babel”, 28 janvier 1958, à Waterloo, Iowa]
En mai 1958 un jeune couple à la conduite scandaleuse perturbait la réunion, mais William Branham, prévenu par le Saint-Esprit d’un piège, n’écouta pas les injonctions d’une voix lui demandant de proférer une parole de condamnation. Il prononça au contraire ces paroles : “Je vous pardonne.” Le Seigneur prévient ainsi son Eglise que le contrôle de la langue est indispensable pour la manifestation de la Puissance de l’Esprit Saint dans les temps de la fin.
[“Footpints” p. 308 d’après “Speak To This Mountain” le 23 novembre 1959 à Jeffersonville, Indiana]
Résurrection d’un petit poisson (juin 1959)
[M. Banks Wood, témoin de Jéhovah, était entrepreneur. Malgré son scepticisme, il vint à une réunion à Louisville. Il vit un garçon s’approcher sur une chaise roulante avec des appareils orthopédiques au-dessus des hanches et une jambe plus courte que l’autre : l’enfant fut guéri instantanément et se mit à courir sur l’estrade. Encouragé, M. Woods emmena son fils dont les jambes étaient déformées par la polio.]
“Ce soir-là, le Saint-Esprit ... a dit : “L’homme assis là-bas au fond s’appelle Banks Wood. Il vient de Crestwood dans le Kentucky et il est témoin de Jéhovah. Il a un garçon avec lui, du nom de David, et qui a la polio, une jambe plus courte que l’autre. AINSI DIT LE SEIGNEUR, il est guéri.” Il ne savait quoi faire, mais après quelques instants la mère du garçon a dit : “David, lève-toi !”. Il s’est levé, aussi normal qu’il est possible. Cela l’a convaincu...
Un de ses frères du nom de Lyle est venu lui rendre visite, car il avait été excommunié du fait de sa croyance en la guérison divine. Eux disaient que c’était du diable... Lyle a demandé : “Qu’est-ce que c’est que ce charlatan avec qui tu t’es associé ?”
“Il est là dehors, dans le champ en train de couper le foin. Veux-tu lui parler ?”
“Oui, j’aimerais lui parler une minute et voir ce qu’il a dans le ventre.”
M. Wood m’a appelé. J’étais sale et en sueur... “C’est donc vous le prédicateur qui avez détourné Banks ?” “Non, je n’ai pas fait cela, je suis son frère en Christ et je prêche l’Evangile.” Nous
nous sommes assis pour parler, il était plutôt raisonnable et sympathique... Et alors le Saint-Esprit dans sa bonté et sa miséricorde m’a donné une vision :
“Monsieur Wood, je vois que vous êtes marié. Votre femme est blonde. Vous avez deux petits garçons d’environ six et huit ans.”
Il a regardé un peu amusé vers Banks... J’ai ajouté : “Vous pensez que Banks m’a raconté cela, mais ce n’est pas vrai. Mais peut-être savez-vous ceci : vous êtes infidèle à votre femme. La nuit dernière vous étiez avec une femme aux cheveux châtain clair, beaucoup plus jeune que vous. Vous étiez ensemble dans une chambre, et un homme est venu frapper à la porte. Vous vous êtes sauvé par la fenêtre : heureusement, sinon vous auriez reçu une balle dans la tête, car il avait un pistolet à la main.” Il en est tombé à la renverse : il savait que Banks ne m’avait pas raconté cela.
... Et, là même dans la pièce, le Seigneur Jésus le sauva. Il alla le raconter à son père qui lui dit : “Maintenant c’est toi qui es emberlificoté.”
Et alors sa sœur est venue : et à la première réunion, elle s’est convertie, et je l’ai baptisée dans la foi chrétienne. Le papa a alors explosé, et le voici qui vient...
Il me dit : “J’aimerais aller à la pêche avec vous. Auriez-vous le temps ?”
... Cette nuit-là il n’a pas cessé de pleuvoir, et le lendemain M. Wood m’a dit : “Ce n’est pas la peine d’y aller je pense, les ruisseaux seront tout boueux.”
J’ai répondu : “Nous pouvons essayer.” ... Et j’ai prié le Seigneur de m’aider. Je ne voulais pas parler de religion, je voulais le laisser aborder ce sujet... Quand nous avons traversé la rivière, j’ai eu une vision : “Monsieur Wood, sachez qu’aujourd’hui, chaque ruisseau que nous traverserons sera boueux, mais lorsque nous arriverons au lac, il sera clair et bleu. Nous pêcherons jusqu’à près de trois heures trente cet après-midi sans attraper un seul poisson. Alors je commencerai à en attraper, près de cinquante livres. Vous en attraperez un, et votre fils Lyle également. Nous cesserons de pêcher à minuit. Le matin suivant nous retournerons encore pêcher. Je prendrai un poisson de grande taille. Les poissons qu’ils attraperont seront des poissons-chats bleus, et le suivant sera un poisson de grande taille. Puis nous pêcherons le restant de la journée sans faire une seule touche. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR.” Il jeta un coup d’œil à Banks avec un sourire moqueur et regarda autour de lui.
Mais les choses se passèrent exactement comme cela ... et je l’ai baptisé, il y a environ trois dimanches, lui et sa femme, dans la foi chrétienne...
Quelques semaines plus tard, nous sommes retournés à la pêche ... M. Banks Wood a dit à son frère Lyle : “Nous devrions retourner chez cette vieille dame de quatre-vingt-dix ans. Lorsque nous étions encore de jeunes garçons témoins de Jéhovah, nous avions l’habitude d’aller chez elle et elle nous donnait du pain et du beurre... Nous devrions aller lui dire que nous sommes sauvés.”
C’était la chose à dire... c’est parfois la manière dont vous dites les choses qui change toute la situation : ... à ce moment précis, le Saint-Esprit est tombé sur moi ... : “AINSI DIT LE SEIGNEUR, il va se produire la résurrection d’une petite vie ou d’une sorte de petit animal. Je n’ai pas vu exactement de quel animal il s’agissait, mais c’était quelque chose qui est revenu soudain à la vie.”
Je me suis dit : “C’est le chaton que mon jeune fils Joseph a tué en le serrant trop
fort.” J’ai pensé à cela en moi-même, mais je n’ai rien dit.
Nous avons pêché cette nuit-là et le matin suivant ... et Lyle Wood a attrapé un petit blue-gill qui a avalé complètement le gros hameçon. Frère Lyle n’arrivait pas à sortir l’hameçon. Il a tiré tout simplement, et toutes les entrailles et les ouïes ont été arrachées. Et il l’a rejeté dans l’eau. Le petit poisson a fait quatre ou cinq soubresauts ... puis il est mort là à la surface de l’eau. Lyle a dit : “Mon petit, tu as tiré ta dernière cartouche.”
Je lui ai dit qu’il ne devait pas retirer son hameçon de cette façon... Le poisson est resté là une demi-heure, puis avec le vent il a dérivé ... Tout à coup quelque chose est arrivé. C’était comme une onction que je n’avais jamais ressentie auparavant : “Debout !” et je me suis levé. Lyle et Banks ont laissé leurs lignes : “Qu’est-ce qui lui arrive ?” Banks a répondu : “Regarde, il va se passer quelque chose.”
Et quelque chose m’a dit : “Parle à ce petit poisson, et il vivra de nouveau.”
Ses ouïes étaient déjà blanches et pendaient de sa bouche. J’ai dit : “Petit poisson, Jésus-Christ te redonne la vie !”... Ce poisson s’est retourné et s’est enfoncé en nageant aussi vite qu’il pouvait ! Lyle Wood est tombé à la renverse dans la barque et il m’a demandé : “Etait-ce pour moi, parce que j’ai dit qu’il avait tiré sa dernière cartouche ?”
“Non, ce n’était pas cela”. Ce qui me semble étonnant, c’est comment Dieu, le grand Jéhovah-Dieu, utilise sa puissance pour ramener à la vie un petit poisson, alors que nous en avons attrapé deux ou trois cents la veille... Et j’ai au moins trois cents enfants infirmes en attente pour que je prie et reçoive une vision pour eux. C’est une chose que je ne peux pas comprendre, que Dieu puisse faire une telle chose avec ce petit poisson, alors que des êtres humains dans le monde entier se meurent de cancer, de leucémie, de toutes sortes de maladies. Et c’est ce petit poisson qu’il ramène à la vie.
Et à ce moment-là quelque chose m’a dit : “Marc 11: 23” [“Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne : Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir”.]
Alors qu’il y avait des lépreux et des malades dans tout le pays, Dieu utilisa aa puissance pour maudire un arbre ! Dieu s’intéresse aux arbres, aux poissons, tout appartient à Dieu... Je ne pouvais pas comprendre cela.”
[“Speak To This Mountain”, 23 novembre 1959 à San Jose, Californie ; “Les Actes du Prophète” par Perry Green, chapitre 9 ; “Footprints” p. 284 à 286, d’après “I Have Heard But Now I See” p. 11 à 26, le 27 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane]
Des écureuils créés en Indiana (8 octobre 1959)
“Il y a quelques semaines cet automne, j’ai pris un peu de repos avant de venir à cette réunion : je suis allé chasser l’écureuil [NDT : Le rat-écureuil ou “sciurus niger” vit en Amérique. Gros et vorace, il est chassé en automne pour sa graisse abondante]. Dans notre région on ne chasse à peu près que le lapin et l’écureuil... J’étais avec M. Sothmann qui vient du Canada, et M. Wood... C’était un samedi, le dernier jour où je pouvais chasser en Indiana, car je devais partir le dimanche pour le Wyoming, et la saison se terminait le mardi. Les écureuils étaient décimés, car beaucoup de chasseurs vont chasser l’écureuil en Indiana.
C’était une matinée mauvaise, le vent soufflait, et ils ne sortent pas par un temps pareil. J’ai marché dans les bois jusqu’à neuf heures sans rien voir.. Il faisait froid. Je suis redescendu le long d’un ruisseau jusqu’à quelques sycomores. Les écureuils n’y demeurent pas. Ils se tiennent dans les hêtres, les chênes et sur les gros arbres où il y a beaucoup de feuillage... Il y avait là des paysans moissonnant leur champ de maïs.
Je me suis dit : “Il n’y aura pas d’écureuils ce matin. Et il n’y a là qu’un fourré de caroubiers et des noyers qui sont sans feuilles. Je vais m’asseoir un peu pour me réchauffer.” Je n’avais que ma chemise et pas de veste. Je me suis assis entre deux arbres, là où le soleil tombait sur moi... Je m’apprêtais à m’assoupir ... quand ce verset m’est revenu : “Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu et vous le verrez s’accomplir” [Marc 11:23].
J’ai pensé : “Pourquoi ce verset me poursuit-il alors que je suis incapable de prêcher dessus car j’en ignore tout. Je ne pourrais pas essayer de l’expliquer devant une assemblée... Si on me demande de prêcher là-dessus, voilà ce que je dirai : Jésus a dit cela à ses disciples et il leur a donné cette autorité. Cela s’est passé environ un an et demi avant l’expiation à la Croix... Jésus était encore vivant alors, et il n’avait pas encore été blessé pour nos transgressions et nous n’étions pas encore guéris par Ses meurtrissures. C’est pourquoi il leur a donné ce pouvoir avant l’expiation.”
Et alors soudain quelque chose m’a parlé, et cela s’est mis à se dévoiler : “Qu’en est-il des prophètes ? Que penses-tu qu’il se passe dans les réunions où tu es, crois-tu que c’est toi qui connais les gens ? Crois-tu que c’est toi qui prédis et parle aux gens : vous allez faire telle chose, et telle chose vous est arrivée, et telle chose vous arrivera ? ...”
“Non, certainement pas Seigneur, c’est toi.”
“Crois-tu que c’était les prophètes qui parlaient ? Ne viens-tu pas de prêcher sur ce sujet, et de dire que les prophètes étaient tellement oints du Saint-Esprit, que ce n’était pas eux qui parlaient ? C’était le Saint-Esprit en eux qui criait. Alors, quoi que tu dises, si tu es oint, ce ne sera pas toi qui parleras, mais ce sera le Saint-Esprit.”
Je me suis dit : “C’est vrai. Si quelqu’un, au travers de l’expiation de la Croix, sanctifié par le Sang de Jésus-Christ, pouvait vivre si intimement dans la sphère de Dieu qu’il soit complètement revêtu en Dieu par le Sang de Jésus, alors ce ne serait pas lui qui parlerait, ce serait le Saint-Esprit qui dirait ces choses.” Et je venais à peine de dire cela que l’onction du Saint-Esprit m’a frappé comme jamais auparavant dans toute ma vie. Je me suis levé effrayé.
Et quelque chose m’a dit : “Voilà, ceci est le début de ton nouveau ministère. Maintenant demande ce que tu veux et cela te sera accordé.”
J’ai pensé : “Je ne veux pas me laisser embarquer n’importe où... J’ai peut-être trop étudié ce verset, et je n’arrive pas à m’en débarrasser. D’habitude, quand l’onction est forte, elle est suivie par une vision. Je vais donc attendre un peu.”
Quelque chose a dit : “Dis ce que tu veux et cela te sera accordé.”
“Où es-tu Seigneur?”
“Demande ce que tu veux et cela te sera accordé. Je suis en train de confirmer les choses que je ferai.”
J’ai répondu : “A qui est-ce que je parle ? ... Je ne vois personne. Où est la Lumière ? C’est à elle que je parle habituellement. Il n’y a pas de Lumière ici. Qui es-tu ? Que veux-tu ?”
“Demande ce que tu veux.”
“Qu’est-ce que je pourrais demander ? Il n’y a pas de malades ici... Je suis en train de perdre la tête peut-être... Qu’est-ce que je dois demander ?”
“N’es-tu pas en train de chasser et n’as-tu pas encore pris aucun gibier ?”
“C’est vrai. Seigneur, si je me trompe, pardonne-moi. Est-ce toi ? Est-ce ce verset que tu essaies de me faire comprendre ? Est-ce cette nouvelle marche que nous devons franchir ? Tu m’as donné une vision et tu m’as dit que ce serait confirmé dans un petit local, lors d’une réunion où une tente serait dressée. Est-ce cela qui y conduit ? Si c’est cela, Seigneur, alors je vais te prendre au mot... Je vais trouver quelque chose d’impossible.”
J’ai repéré le fourré de caroubiers, et j’ai dit : “A cinquante mètres un jeune écureuil va venir s’asseoir sur cette branche dénudée là-bas, et je le tirerai d’ici.” Et voilà l’écureuil qui vient !... J’ai tiré et je suis allé le ramasser : “Il y a du sang, ce n’est pas une vision.” C’était un vrai écureuil. J’ai eu peur. Alors je me suis dit : “Oh, c’est arrivé comme ça, c’est tout... Pourtant, un écureuil dans ce fourré ! Les écureuils sont au fond des bois, ils ne viendraient pas jusqu’ici... Seigneur, si c’est toi, la Bible dit que deux ou trois témoins constituent une confirmation. Cela ne peut pas arriver une seconde fois.”
J’ai gravi le versant de la colline et je me suis assis : “Je deviens fou ... il faut que je m’apprête à rentrer à la maison maintenant... Je crois que je vais pourtant essayer.” Et j’ai dit : “Un autre écureuil va venir s’asseoir au milieu de ces vignes là-bas”. J’ai rabaissé mon doigt, j’ai regardé : il n’y avait pas d’écureuil... puis il y en a eu un, là à cinquante mètres, qui me regardait. J’ai tiré, je suis allé le chercher pour voir si c’était une vision. Ce n’était pas une vision ... je les ai mangés... Je me sentais tout drôle. J’ai pensé : “En voilà deux, mais on a dit trois... Je crois que c’était toi Seigneur. Peut-être vas-tu faire quelque chose pour les gens maintenant, tu vas venir en aide à ton peuple. Je t’en rends grâce Père.” J’avais enlevé mon chapeau. “Maintenant je vais rentrer à la maison.”
“Mais tu as dit que tu en voulais trois.”
On aurait dit qu’il y avait quelque chose au-dedans de moi. Je n’entendais pas une voix, mais c’était quelque chose en moi qui disait cela. Je me suis dit : “Je vais demander quelque chose de si extraordinaire, que ce devra être surnaturel.” Et j’ai regardé du côté des champs : il y avait une souche dénudée avec une grosse branche qui en partait. J’ai dit : “Un jeune écureuil va venir sur cette branche, il va s’asseoir à son extrémité et il regardera les paysans en train de ramasser le maïs. Et je le tuerai d’ici même. Il en sera ainsi.” J’ai attendu une minute : pas d’écureuil. Après cinq minutes toujours rien. “Bon,
avec celui-ci c’est assez, il est temps de rentrer.” Et j’ai commencé à m’éloigner.
Et alors quelque chose a dit : “Mais tu as déjà parlé. Et l’Ecriture dit : si tu ne doutes pas dans ton cœur, mais crois que ce que tu as dit ...” Alléluia !
J’ai attendu, appuyé contre un arbre. J’ai regardé : pas d’écureuil. J’ai encore attendu en vain dix minutes. J’ai pensé : “Comment serait-il possible qu’un écureuil vienne là ? Je crois que je vais m’en aller, il est temps d’aller prendre M. Sothmann et les autres.” ...
“Est-ce que tu doutes ?” Dieu sait comment vous former ! “Mets-tu en doute ce que tu as dit ?”
“Non, je ne doute pas”. Et je venais juste de dire cela, qu’un écureuil s’est avancé jusqu’au bout de la branche, il s’est arrêté et il regardait les fermiers. J’ai tiré, j’avais mes trois écureuils. Je me suis alors dit : “Je vais voir s’il y a un autre écureuil dans le secteur.” Trois heures plus tard, quand j’ai retrouvé M. Sothmann, je n’en avais pas entendu un seul ! De retour à la maison, je leur ai tout raconté. Cela me préoccupait et je ne savais qu’en penser.”
[“I Have Heard But Now I See”, p. 120 à 150, 27 novembre 1965 à Shreveport, Louisiana ; “Footprints” p. 312 à 316, d’après “Speak To This Mountain”, 23 novembre 1959 à San Jose, Californie]
Des écureuils créés au Kentucky (fin octobre 1959)
Deux semaines plus tard, William Branham chassait à nouveau l’écureuil, au Kentucky cette fois, avec M. Woods et le beau-frère de ce dernier. Les conditions étaient défavorables : il y avait du vent, il faisait froid, et la couche épaisse de feuilles sur le sol rendait toute approche discrète impossible. A nouveau il fut frappé par la Voix :
“Demande ce que tu veux.”
“Père céleste, que se passe-t-il ? Est-ce toi qui me parles ? Est-ce toi Seigneur ? Où es-tu ? D’habitude il y a ta Lumière. Parle-moi Seigneur...”
“Demande ce que tu veux, et cela te sera accordé.”
“Alors si c’est Toi, j’aurai mes trois écureuils gris (ceux de l’Indiana sont roux).”
“De quelle direction vont-ils venir ?”
William Branham indiqua trois directions différentes. Il attendit quelques minutes, appuyé contre un tronc. A cent vingt mètres il distingua un petit écureuil sur un tronc. Malgré la distance, il tira et tua l’écureuil.
“Le prochain viendra de cette direction.” Il attendit près d’un quart d’heure, et un second écureuil apparut. Il le tua. Il venait de recharger son fusil quand il vit un troisième écureuil courir, sauter sur une branche et grignoter une noix. De cinquante mètres, il tira ... et atteignit la branche. Mais l’écureuil se contenta de sauter de l’autre côté de la branche. William Branham tira une seconde fois et, à son grand étonnement, frappa soixante centimètres au-dessus. Or, William Branham, avec son passé de garde forestier et de garde-chasse était un excellent chasseur manquant rarement sa cible. L’écureuil sauta de la branche et s’enfuit en présentant son flanc. A trente-cinq mètres, Branham tira ... et le manqua encore. C’est alors qu’il nota que l’écureuil n’était pas dans la direction voulue !
Il commençait à faire sombre. William Branham attendit : “Si le troisième vient, ce sera de ce fourré proche.” Puis il pensa : “Bien, l’onction cette fois-ci n’était pas la même, j’ai peut-être eu ces deux-là comme ça.” Il s’apprêtait à rentrer.
“Qu’en est-il de cet autre écureuil ? Retourne le chercher. Tu as déjà parlé.”
Il avait à peine fait dix pas qu’il vit un écureuil grimper à un arbre à plus de soixante mètres. A cause de l’obscurité grandissante il ne voyait pas grand-chose. Il crut voir une tête. Il tira. L’écureuil dégringola de l’arbre le long du tronc. William Branham entendit le bruit d’une chute, mais il vit un écureuil escalader un autre tronc. Il crut que c’était le même. Il le tira, et pensa l’avoir atteint. En allant le chercher, il passa au pied du premier tronc et trouva l’écureuil qu’il avait vu dégringoler et qu’il pensait avoir manqué. Il était exactement dans la direction prévue. William Branham se mit alors à la recherche du quatrième écureuil qu’il était certain d’avoir tué. Mais il ne trouva rien. Après avoir fouillé le coin, il pensa cependant que le corps de l’écureuil devait se trouver au fond d’une vieille souche où il avait senti quelque chose de mou avec un bâton. Il marqua la souche avec une pierre, pensant revenir le lendemain avec une hache pour l’éventrer.
Le soir, il raconta cette histoire à ses amis. L’un d’eux, un diacre, pria ainsi : “Seigneur, pour confirmer que notre frère a dit la vérité, qu’il trouve cet écureuil demain dans la souche.” William Branham fut blessé par ce manque de confiance. De plus il pensait que la “parole parlée” ne concernait que trois écureuils, et non quatre, mais il ne dit rien.
Le lendemain, il partit à la recherche de l’écureuil et une pensée l’assaillit : “Et s’il ne s’y trouve pas ? Que va penser ton diacre ?”
L’onction le frappa alors à nouveau et dit : “S’il n’y est pas, dis qu’il y soit, et tu trouveras l’écureuil.”
“Seigneur, je te prends au mot, je trouverai l’écureuil... Je n’ai plus besoin de m’inquiéter.” ... Arrivé sur place, il commença les recherches : la souche était vide. Or il devait bientôt rejoindre ses compagnons.
“... Je vais redescendre et faire venir les frères, et je leur montrerai où était la souche et ils sauront que j’ai dit la vérité.”
Alors qu’il s’apprêtait à redescendre, quelque chose lui dit : “Mais tu as dit en montant que tu trouverais l’écureuil.”
“Le trouver où?... Il ne pouvait se trouver que dans cette souche.”
“Tu as dit que tu le trouverais.”
Ses nouvelles recherches s’avérèrent infructueuses.
“Si cela est la confirmation de mon ministère qui commence, alors l’écureuil doit être quelque part par ici. Mais je ne peux pas le trouver. Où est-il ?”
“Regarde sous ce morceau d’écorce.”
Il se pencha pour la soulever en disant : “Gloire au Seigneur, il est sous l’écorce.” Et en même temps il se dit : “Et s’il n’y était pas ?”
Il dit : “Il y sera !” Mais il n’y avait pas d’écureuil sous l’écorce !
“C’est bizarre”. Il se souvint alors que, par la même inspiration, il avait annoncé l’apparition de trois écureuils. Et il regarda à nouveau sous l’écorce : il repéra quelques poils gris pointant sous les feuilles. L’écureuil était là.
[“Footprints” p. 316 à 323, d’après “Speak To This Mountain”, 23 novembre 1959 à San Jose, Californie]
“Demandez ce que vous voulez et vous le recevrez” (novembre 1959)
[Hattie Wrigth Mosier est une chrétienne pauvre de l’Indiana, dont le mari alcoolique avait été écrasé sous son tracteur, et dont les deux fils commençaient à mal tourner. Sa sœur Edith, également convertie, était liée par la polio depuis son enfance. William Branham avait souvent prié pour sa guérison, et il ne comprenait pas pourquoi il ne recevait pas de vision en sa faveur. Pour sa part, le père, octogénaire, avait été miraculeusement guéri à la suite d’une vision accompagnée d’un AINSI DIT LE SEIGNEUR, et c’est lui qui se chargeait de faire le vin pour l’église. Un jour, William Branham est allé avec M.Wood chez M. Wright prendre livraison de ce vin.]
“Alors sa fille Judith m’a demandé : “Frère Branham, est-ce que vous pourriez m’apporter un lièvre avant de repartir ?”
“Bien sûr Edith, frère Wood et moi nous allons t’en trouver un.”
... Nous sommes revenus avec deux lièvres. Mme Wright nous avait préparé le dîner, et sa fille veuve, Hattie ... était venue l’aider.
Nous parlions à table. Ils m’aiment et il y a une chambre là-bas qu’ils appellent “ma chambre”... J’étais en train de parler des visions, et de ce qui devait arriver : “Tout ce que je sais, ... ce sera une foi que Dieu devra me donner, car lorsque cette onction vient sur moi, c’est comme une super-foi qui se lève en moi, quelque chose qui ne laisse pas subsister l’ombre d’un doute... C’est comme avec les visions que j’ai eues. Quand le Seigneur me dit “Va faire telle chose” alors il n’y a aucun doute dans ma pensée ! Cela n’a jamais failli, et cela doit se produire. Vous devez croire, avoir foi et confiance.” ...
Il ne m’a jamais trahi, et j’ai des visions depuis l’âge de dix-huit mois, et pas une seule fois elles n’ont failli, et cela n’arrivera pas car c’est Dieu...
D’où venaient ces écureuils ? ... Ils venaient de nulle part. Et j’étais en train de leur dire que la seule explication pour ces écureuils,... et si ceci est mon nouveau ministère qui arrive, quelque chose de plus grand, alors c’était comme en Genèse 11:22 où Abraham avait eu besoin d’un sacrifice à la place de son fils : et lorsque Dieu a retenu la main d’Abraham qui allait sacrifier son fils, un bélier se trouvait là. D’où venait ce bélier ? Ils étaient à cent cinquante kilomètres de toute civilisation... En ce temps-là, la seule façon de voyager c’était soit à dos d’âne soit à pied, et Abraham avait marché trois jours... De plus, ce bélier était au sommet de cette montagne où il n’y avait pas d’eau. Que faisait là ce bélier ? Il aurait dû être tué par les bêtes sauvages si loin de toute civilisation. D’où venait ce bélier ? C’est pourquoi Abraham appela cet endroit “Jéhovah-Jireh”, c’est-à
dire “Le Seigneur pourvoira un sacrifice pour lui-même”. Il peut créer en parlant.
J’ai ajouté : “Si le Seigneur confirmait là mon ministère pour me faire savoir qu’il allait venir en aide à son peuple par mon intermédiaire, j’avais besoin d’un écureuil de même qu’Abraham avait besoin d’un bélier, et je crois que Jéhovah-Jireh l’a mis là par sa même Parole parlée. De toute façon ce n’était pas moi, parce que je ne savais pas ce que je disais, c’est lui qui a parlé.”
Et sœur Hattie, assise là tranquillement ... a dit : “Cela, c’est tout à fait vrai.” Elle a dit la chose juste. J’ai à peine entendu ce qu’elle venait de dire, sa mère a dit quelque chose, mais je ne l’ai pas saisi... L’Esprit du Seigneur m’a alors dit : “Dis-lui de demander ce qu’elle veut, et tu le lui donneras.” Je ne pouvais plus parler ! Dans cette pièce tous se sentaient bizarres.
J’ai dit : “Sœur Hattie, AINSI DIT LE SEIGNEUR, si vous voulez savoir si Dieu m’a donné ce ministère, énoncez quelque chose que vous désirez, peu m’importe ce que c’est. AINSI DIT LE SEIGNEUR, si vous l’énoncez, je parlerai après vous, et vous l’aurez immédiatement !” Il y avait là huit personnes qui regardaient.
Elle a répondu : “Frère Branham, qu’est-ce que je vais demander ?”
“C’est votre affaire.” Il y avait là sa sœur paralysée, son père âgé, elle était pauvre et pouvait demander de l’argent. Elle pouvait demander tout ce qu’elle voulait...
“Demandez n’importe quelle chose que vous avez dans le cœur, ce que vous voulez, vous le demandez et AINSI DIT LE SEIGNEUR, je le dirai après vous et vous l’aurez.”
Elle a dit : “Le salut de mes deux garçons.”
J’ai dit : “Vous l’avez, dans le Nom du Seigneur !”
Re: William Branham = faux prophète
Et ces deux jeunes adolescents marqués par l’esprit moderne, qui détestaient la cause même du Christ, se sont agrippés l’un à l’autre et se sont mis à crier les bénédictions de Dieu. La puissance de Dieu a frappé cet endroit. Banks s’est affaissé dans son assiette. Pendant dix minutes, je ne sais pas ce qui s’est passé.
Mes amis, est-ce que vous comprenez ce que c’était ? Je n’ai jamais ressenti une telle onction dans toute ma vie. C’était la première fois que cela arrivait à un être humain. C’est passé au-dessus des aristocrates, et c’est arrivé à une pauvre veuve là-haut sur la colline. Dieu savait ce qu’elle demanderait. Ses deux garçons ont été glorieusement sauvés au moment même où la parole a été prononcée. Si elle avait demandé dix mille dollars, ou la guérison de sa sœur, ou n’importe quoi, cela lui aurait été donné.
Je crois que l’Eglise du Dieu vivant se dirige vers une sphère qui va secouer le monde entier ! Alléluia ! C’est la première fois depuis Jésus de Nazareth qu’il a été dit à un être humain : “Demande ce que tu veux et cela te sera accordé”. Ne voyez-vous pas que les Paroles de Jésus-Christ sont en train de s’accomplir ? Oh, cela va arriver très bientôt. Je m’attends à ce que cela arrive dans cette réunion. Je veux que cela arrive maintenant, que cette onction frappe l’Eglise du Dieu vivant, qu’elle se lève comme une puissante armée en marche. Les malades seront guéris par une parole, les aveugles verront, les sourds entendront, les morts ressusciteront, et la puissance de Dieu secouera le monde par l’Eglise du Dieu vivant. Nous en sommes à la phase de préparation maintenant. Je crois que cela va se produire très bientôt. Je crois que cela se passera exactement de cette façon-là, je crois que cela va bientôt frapper l’Eglise de Dieu et introduire un réveil qui secouera le monde. Je le crois... Et je me tiens ici maintenant devant vous, dans le Nom de Jésus-Christ, ces paroles sont vraies !
Mon cœur est dans une attente fiévreuse, je n’arrive pas à dormir, cela ne me quitte pas... Je n’arrive pas à me reposer parce que je sais que quelque chose est sur le point de se produire. Notre Dieu va entrer en scène, c’est aussi sûr que nous sommes ici ! aussi sûr que ce qu’il avait dit au sujet du signe dans la main et du discernement des secrets des cœurs. Il a promis autre chose, et le voici déjà confirmé au milieu des gens !... La bénédiction n’a pas quitté la maison des Wright ... Et cette jeune femme qui n’avait sans doute jamais crié auparavant, on l’entendait crier les louanges de Dieu trois rues plus loin ! ... Nous étions tellement saisis et paralysés par la puissance de Dieu, que je ne pouvais plus parler et j’ai dû sortir, sous l’onction de la puissance de Dieu.
Il est Dieu, il vit. Je sens qu’une grande chose est nécessaire. Le Saint-Esprit me parle maintenant. Je crois que nous devrions nous consacrer ce soir. Es-tu prête Eglise de Dieu pour un tel mouvement ? Avez-vous enseveli chaque péché dans le Sang de Jésus-Christ, avez-vous confessé toutes vos fautes ? ... Serviteurs de l’Evangile, mes chers frères, je vous dis la vérité... Nous pressentons que quelque chose est sur le point d’arriver, je ne sais pas où, ni quand ni comment, mais je vous ai dit la vérité de Dieu... Lorsque cela arrivera, la venue du Seigneur Jésus-Christ sera imminente.”
[“Speak To This Mountain”, 23 novembre 1959 à San Jose, Californie. Voir aussi: “Looking Away To Jesus”, 29 décembre 1963 à Jeffersonville, Indiana ; “Footprints” p. 323 et 324, d’après “I Have Heard But Now I See” p. 151 à 164, 27 novembre 1965 à Shreveport, Louisiana]
L’Epée du Roi (janvier 1963)
[L’expérience suivante est intervenue après la vision dramatique “des trois constellations” du 21 décembre 1962. Cette vision, relatée au chapitre 19, avait donné à penser à William Branham que Dieu voulait peut-être le prévenir de sa mort. Mais il n’en était pas certain et cela le rendait nerveux et il ne savait plus que faire.]
“Un matin le Seigneur m’a dit : “Monte au sommet du Sabino Canyon”.
Je suis allé jusque là où les aigles volent. J’ai observé une biche qui se trouvait là. Je me suis agenouillé pour prier.
Je me tenais là-haut les bras levés en prière. Le vent a soufflé mon chapeau à terre. J’ai senti soudain quelque chose frapper ma main. Est-ce que je m’étais endormi ? Est-ce que je suis tombé en extase ? Etait-ce une vision ? Je ne sais pas. C’était une épée, brillante, étincelante, scintillante au soleil... J’ai abaissé le bras et je l’ai examinée ... La lame brillante était faite d’un métal comme le chrome ou l’argent de certains couteaux, de certains récipients métalliques, très aiguë et très fine. Il y avait une garde en or, ce que les duellistes utilisent pour éviter de se couper les mains, et la poignée était enchâssée de perles. Elle convenait parfaitement à ma main. Je me suis frotté le visage et j’ai regardé autour de moi. A ce même endroit un autre jour j’avais vu descendre une petite colombe blanche. Je vous en reparlerai.
Et je la tenais en main et je me disais : “C’est curieux. Seigneur, est-ce que je perds la raison ? Il n’y a personne ici. Je suis à des kilomètres de quiconque et voici une épée sur ces rochers tout au sommet de la montagne.” On pouvait même voir Tucson tout en bas. “Il y a quelqu’un par ici qui peut créer une épée et la placer dans ma main. Ce ne peut être que le Dieu même qui a créé un bélier pour Abraham et qui a créé ces écureuils. Et je tiens cette épée avec ces trois différentes matières tout aussi réellement que si j’avais quelque chose en main.”
Et j’ai entendu une Voix qui a fait trembler les rochers dire : “C’est l’Epée du Roi !”
Je me suis dit : “D’où cela vient-il ? C’est venu de ces rochers-là.” Et j’ai levé les bras ainsi, et j’ai dit : “Une épée de roi.” J’ai regardé autour de moi, et l’épée avait disparu. J’avais dit “une épée de roi” en pensant à ceux qu’on armait chevaliers à l’armée : “Il s’agit sans doute de cela. Un roi arme un homme chevalier avec une épée. Cela signifie que peut-être je vais imposer les mains aux pasteurs, ou quelque chose de semblable, pour qu’ils deviennent ministres.”
Et une Voix a de nouveau parlé : “L’Epée du Roi !”
Non pas l’épée d’un Roi, mais l’Epée du Roi. J’ai pensé : “Je perds la tête ...”. Et alors, je ne sais pas comment vous expliquer ... c’est l’impression la plus étrange...
“Celui qui est ici, c’est Celui qui me parle depuis ma tendre enfance, et je ne peux absolument pas le voir... Dieu est le Roi. Quelle est cette Epée ?”
Après cette vision, je me tenais là, et quelque chose est venu. Je n’ai pas entendu une voix, c’est comme si quelque chose avait parlé au-dedans de moi.
“C’est la Parole. Elle a été placée dans ta main. Ne crains rien, ceci c’est le troisième “pull”. C’est la confirmation de ton ministère. N’aie pas peur de la mort, c’est ton ministère.”
Vous vous souvenez de la vision [de la tente] ? Il m’avait dit : “N’essaie pas de l’expliquer. Ceci est le troisième “pull”, mais c’est là que je te rencontrerai.”
Je suis descendu de la montagne en bondissant sur les rochers, en pleurant, en criant de toutes mes forces.”
[“Footprints” p. 420 et 421, d’après “Trying To Do God A Service Without God’s Will”, 27 novembre 1965 à Shreveport, Louisiana ; “What Is The Attraction On The Mountain”, § 130 à 133, 25 juillet 1965 à Jeffersonville, Indiana ; “The Seventh Seal”, 24 mars 1963 à Jeffersonville]
Le signe éternel des sept sommets de la montagne (début juin 1963)
En octobre ou novembre 1962, William Branham rêva qu’il était clochard et qu’il errait dans l’obscurité, abandonné de tous, dénué de tout. Il avait froid et s’approcha d’un feu qui s’avéra être celui d’une décharge publique : il y avait des fosses et c’est dans ces fosses qu’il y avait le feu. Entre ces fosses, de nombreux clochards étaient installés et étendus dans des creux. Parmi eux, il vit James Fletcher Broy, son beau-frère (ce garçon, dans la réalité, était devenu alcoolique, sa femme et ses enfants l’avaient abandonné ; il était devenu effectivement un clochard). Dans le rêve, Fletcher dit à Branham : “Bill, je vais te chercher une place pour te réchauffer. Tu as nourri mes enfants quand ils étaient affamés. Tu as été un père pour eux.” ... Tout en marchant dans l’obscurité, Branham pensa : “Dire qu’un temps, le Dieu Tout-Puissant m’a donné de diriger son Eglise, de prêcher son Evangile et de voir des âmes sauvées. Des hommes et des femmes venaient du monde entier pour me parler quelques instants. Et voilà où j’en suis : un clochard, et personne ne veut de moi. J’ai froid, que dois-je faire.” Branham se réveilla alors et il pensa que cela signifiait que Fletcher était dans le besoin. Il se mit en quête de lui, mais ne put rien faire de plus pour lui.
Et ainsi, un peu plus tard, en revenant du Canada en 1963, il se sentait un peu déprimé : “Si les gens ne veulent pas écouter mon message, eh bien, rien ne les y oblige... D’habitude je n’accepte de me rendre à des réunions que si le Seigneur me le montre, or, ces derniers mois il ne m’a pas indiqué où aller.”
Arrivé au Montana, William Branham prit le volant vers quatre heures du matin, et il se mit à penser : “... Un de ces jours j’emmènerai ma femme là-bas ... loin de toute civilisation, dans le désert, je n’aurai pas besoin de me raser ou de m’habiller comme il faut, je serai un vrai montagnard. Avec mes fusils, je pourrai être guide. Si le Seigneur me demande d’aller parler à quelqu’un, alors j’irai, puis je remonterai.”
Vers sept heures, ils s’arrêtèrent dans un restaurant. Ils découvrirent à une table deux hommes crasseux et enfumés comme s’ils avaient passé la nuit près d’un feu de camp : l’un ressemblait à Fletcher et l’autre à Branham lui-même ! Billy s’écria : “Papa, on dirait toi et Fletcher !” Branham fut saisi et troublé. Cependant il reprit le volant tandis que Billy se reposait de la conduite nocturne.
Peu après, William Branham entendit distinctement une Voix, comme lors de la création des écureuils : “Mets à exécution tes plans et tu deviendras ainsi.”
“Seigneur, je ne veux pas devenir ainsi.”
“Ta femme aussi s’en ira. Elle ne voudra pas vivre dans les montagnes comme cela. Et tu finiras clochard comme le rêve te l’a montré.”
“Ce n’est pas ce que veux, je veux faire quelque chose de différent. J’ai cru comprendre que tu m’as appelé à être prophète, et je veux vivre dans le désert comme les prophètes.”
Dieu lui répondit : “Cela était valable pour les prophètes de l’Ancien Testament. Tu as été appelé à une fonction beaucoup plus haute que cela. En outre tu as plus de dons. Tu as été appelé à prier pour les malades et à prêcher l’Evangile. Et sous une forme apostolique, tu connais des choses plus glorieuses, et tu as beaucoup de grands dons.
Pourquoi attends-tu que je te pousse chaque fois que tu dois avancer ? Où est ta récompense ? Souviens-toi de ce que je t’ai dit hier, de la vision que t’a racontée frère Roberson : tu as fait comme Moïse [Dans la vision de Roy Roberson, une Voix disait du sein d’une Nuée : Celui-ci est mon serviteur. Je l’ai appelé à être un prophète de cet âge pour conduire le peuple comme Moïse l’a fait. L’autorité lui a été donnée. Il peut introduire à l’existence par la parole. Il a fait ce que Moïse a fait.]. Tu as oublié les sentiments de ton peuple. Tu as oublié l’appel que je t’ai adressé.”
Branham reconnut son erreur : être tenté de délaisser les malades parce que son message n’était pas accepté. Il poursuivit sa route en se demandant ce que cela signifiait exactement. Puis la Voix se fit de nouveau entendre : “Reviens ! Ne t’ai-je pas dit au commencement de faire l’œuvre d’un évangéliste ? Lorsque je me suis adressé à toi près de la rivière, ne t’ai-je pas dit : De même que Jean Baptiste a été envoyé comme précurseur de la première venue ...? Jean n’était-il pas plus qu’un prophète ? Jésus n’at-il pas dit : Qu’êtes-vous allés voir ? Un prophète ? Oui, et plus qu’un prophète.”
Branham se remémora alors des faits passés, en particulier la vision des deux arbres, le matin de la pose de la première pierre de son Tabernacle [Voir ch. 2, “La première pierre”: Deux arbres avaient été détachés d’une même branche puis plantés par Branham, et ils étaient les seuls à porter du fruit et montaient rapidement droit jusqu’au ciel ; tous les autres arbres qui avaient poussé d’une dizaine de mètres ne croissaient plus. Dieu lui avait dit : Etends tes mains pour recueillir le fruit. La Colonne de Feu avait alors parlé, lui demandant de lire 2 Timothée 4]. Branham comprit alors qu’il devait faire l’œuvre d’un évangéliste, et, bien que le temps vienne où les gens ne supportaient plus la saine doctrine, il ne devait pas les abandonner, mais persévérer.
La Voix poursuivit : “Je vais te donner un signe éternel.”
“Seigneur, quel est ce signe éternel?”
“Regarde vers l’Ouest.”
L’onction de l’Esprit était très forte, mais Branham ne vit qu’une montagne aux sommets enneigés.
“Je ne vois pas de signe éternel là.”
“Ton nom est écrit dessus.”
Branham se sentait fatigué, et il ralentit. Billy se réveilla, se demandant ce qui se passait. Branham leva ses mains couvertes de sueur : “Billy, il se passe quelque chose. Je sais maintenant où j’ai fait erreur, j’ai failli envers Dieu.” Il lui semblait voir des milliers de gens boiteux ou aveugles alignés, et il entendait chanter ce cantique : “Impur, impur, les mauvais esprits se sont emparés de lui. Mais Jésus est venu libérer le captif.” Il arrêta la voiture et regarda cette montagne, près de Lima, au sud du Montana près de la frontière avec l’Idaho.
“Seigneur je ne comprends pas ce que cela signifie.”
“Combien y a-t-il de sommets ?”
“Il y en a sept.”
“Combien y a-t-il de lettres à ton nom ? ”
W.I.L.L.I.A.M, M.A.R.R.I.O.N, B.R.A.N.H.A.M.
Trois des sommets étaient remarquables. Le Seigneur continua : “Ces trois pics sont le premier, le second et le troisième “pull”. Le premier sommet est la première partie de ton ministère, une petite colline. Puis vient le premier “pull”, déjà assez haut” [Avec le signe dans la main]. L’intervalle suivant correspondait à la période où Branham trop fatigué avait abandonné le ministère. Le sommet suivant correspondait au second “pull” [Avec le discernement des secrets des cœurs]. Les petits sommets suivants couvrent quelques années. Puis venait le troisième grand pic.
“N’oublie pas cela. Si jamais un doute te venait à l’esprit, souviens-toi de cet endroit et reviens-y.”
Billy frappa alors l’épaule de son père, et lui fit remarquer sur le côté Est de la route, à des kilomètres de toute agglomération, un tas d’ordures en train de brûler.
[“Footprints” p. 444 et 451, d’après “Standing In The Gap” p. 99 et139, 23 juin 1963 à Jeffersonville, Indiana]
Le 28 juillet 1963, William Branham déclare que le “troisième pull” est à portée de la main [“at hand”].
[“Footprints” p. 469 d’après “Christ Is The Mystery Of God Revealed” le 28 juillet 1963 à Jeffersonville, Indiana]
Blizzard calmé au Colorado (24 octobre 1963)
“Nous étions à la chasse au Colorado là-haut. Le temps était très sec... Et le signal du danger est arrivé.... Dans cette région, quand le blizzard est annoncé, il vaut mieux partir sur le champ, sinon on risque d’être immobilisé plusieurs semaines. Frère Palmer et les autres sont aussitôt partis... La radio annonçait la venue d’un blizzard. Tous les véhicules sont partis. Mais les frères Welch Evans et son fils Ronnie avaient un permis pour chasser le chevreuil, et ils ne voulaient pas s’en aller. J’ai dit : “D’accord” bien qu’ayant une réunion prévue six jours plus tard à Tucson...
Je suis allé avec frère Mann faire les courses et j’ai téléphoné ... pour souhaiter un “bon anniversaire” à ma femme : c’était le 23. Puis nous sommes rentrés. Le lendemain matin, le ciel était tout nuageux et j’ai dit aux frères : “A la première goutte de pluie ou au premier flocon, rejoignez le campement aussi vite que possible, car quinze minutes après vous ne pourrez plus distinguer votre main. Et même si vous connaissiez bien le coin, vous péririez. Il est même parfois impossible de seulement respirer. En attendant, montez vers ces ravins, et moi je vais grimper là-haut et faire rouler des pierres pour faire peur aux chevreuils et les faire descendre ...”
J’étais arrivé haut, et les nuages devenaient de plus en plus noirs ... et quelques minutes plus tard la pluie s’est mise à tomber. J’ai mis mon fusil sous ma veste pour éviter que la lunette ne s’embue, pour le cas où je rencontrerais un ours en revenant. Je me suis arrêté un moment sous un arbre, et j’ai prié : “Seigneur, Dieu, tu es le Grand Jéhovah et je t’aime.”... J’ai fait tant de merveilleuses expériences avec mon Seigneur là-haut dans ces montagnes. On ne peut y aller sans le voir : il est partout.
Le grésil s’est mis à tomber et le vent à tourbillonner... Je ne voyais plus le fond de la vallée, et les nuages tourbillonnaient et se tordaient et le blizzard annoncé depuis plusieurs jours est arrivé...
Je me suis engagé dans la descente sur huit cents mètres. Les flocons étaient énormes et je ne voyais pas à dix mètres devant moi, mais je connaissais le chemin à suivre... Et alors à mi-chemin environ j’ai entendu très distinctement quelque chose me dire : “Arrête et fais demi-tour !”
J’ai pensé : “Qu’est-ce qui me prend ? Ce n’est peut-être que mon imagination.” Mais je ne pouvais pas faire un pas de plus... “Je vais m’arrêter un peu pour manger le sandwich que j’ai sous ma chemise.”... Quand j’ai terminé, j’ai pensé : “Ça va aller maintenant” et j’ai repris la descente. Mais quelque chose m’a dit : “Retourne d’où tu viens !”
“Revenir dans cette tempête ?” A plus de huit cents mètres, là-haut, dans ces bois sombres et sans visibilité ! Mais je suis chrétien depuis trente-trois ans, et je sais qu’il faut toujours obéir au Seigneur, même si cela semble ridicule. Faites ce que le Seigneur dit !
Je suis remonté, et le grésil était de plus en plus épais. Je me suis assis... “Qu’est-ce que je fais ici ? Pourquoi être revenu ici ?” Je n’ai attendu que quelques minutes, et je m’apprêtais à me lever quand une Voix a dit très clairement : “Je suis le Créateur des Cieux et de la terre ! Je crée le vent et la pluie.” J’ai enlevé mon chapeau.
“Grand Jéhovah, est-ce toi ?”
“Je suis Celui qui a fait cesser le vent sur la mer. Je suis Celui qui a calmé les vagues. J’ai créé les Cieux et la terre. Ne suis-Je pas Celui qui t’a dit de parler et ainsi des écureuils ont été créés ? Je suis Dieu.”
Si une voix vous parle, consultez l’Ecriture. Si ce n’est pas scripturaire, laissez-la de côté, aussi claire qu’elle puisse être...
“Parle au vent dans cette tempête, et il s’éloignera.”
Je me suis relevé : “Je ne mets pas ta Voix en doute Seigneur... Nuages, neige, pluie, grésil, votre venue me déplaît. Au Nom de Jésus-Christ, retournez en votre lieu ! J’ordonne que le soleil sorte immédiatement et brille durant quatre jours jusqu’à ce que notre tournée de chasse soit terminée et que je parte avec mes frères.”
Il y a eu un jaillissement comme çà, ‘Whoooossssh”, puis c’est devenu “Whoosh”, puis “whew, whew,... whe”. C’était terminé ! Je suis resté immobile. Mes frères là-bas se sont demandés ce qui se passait... Et un vent est venu tournoyer sur la montagne, les nuages ont été soulevés et ils sont partis vers l’Est, le Nord, l’Ouest et le Sud. Quelques minutes après, le soleil brillait et chauffait. Et moi je regardais, mon chapeau enlevé...
[Plusieurs personnes dans la région furent témoins de l’arrêt brutal et inattendu de cette tempête]
Je suis devenu tout engourdi : “Le Dieu même de la Création, tout est dans sa main. Que veut-il me montrer ?” J’ai ramassé mon fusil, et j’ai commencé à redescendre la colline.
Quelque chose m’a alors dit : “Pourquoi ne viens-tu pas te promener et faire quelques pas avec Moi en ce lieu sauvage?”
“Oui, Seigneur, de tout mon cœur. Marcher avec toi c’est l’une des choses les plus merveilleuses que je puisse faire.” Et le fusil sur l’épaule, j’ai traversé ce bois vierge où la hache n’avait jamais pénétré...
Je me suis arrêté, j’ai à nouveau ôté mon chapeau et je l’ai mis sur mon cœur : “Jésus, j’ai eu un tel fardeau sur le cœur. Je n’ai pas besoin de te dire que j’ai un fardeau. Je me suis repenti, j’ai fait tout ce que je savais. Alors pourquoi ce fardeau ne me quitte-t-il pas ?”
J’ai repris ma marche ... j’ai commencé à me sentir très fatigué... Je me suis appuyé contre un arbre, la tête inclinée, le soleil me frappant le dos, et alors que je pensais : “C’est Dieu lui-même qui a éloigné cette pluie et ce vent”, j’ai entendu un bruit : “pat, pat, pat”... C’était les larmes de mes yeux tombant sur les feuilles que Dieu avait asséchées ... “Dieu, je ne suis pas digne d’être ton serviteur. Je suis désolé, j’ai commis tant d’erreurs. Je ne voulais pas Seigneur. Tu as été si bon avec moi.” Alors j’ai entendu quelque chose qui s’approchait, “stomp, stomp, stomp”.
J’ai levé la tête, et devant moi se tenaient trois chevreuils, une femelle et deux faons. J’ai pensé : “Il y a celui de frère Evans, celui de frère Wood ... Il y en a trois.” J’ai tendu le bras pour saisir mon fusil. “Je ne peux pas faire cela, j’ai promis à Dieu de ne pas faire cela.”
Et quelque chose m’a dit : “Mais c’est là !”
Je me suis dit : “Oui, un jour Dieu a livré le roi Saül entre les mains de David, et Joab lui disait de le tuer, mais David a répondu que Dieu interdisait d’agir ainsi, de toucher à Son oint.”
Et ces chevreuils étaient là à me regarder. “Ils ne peuvent pas s’enfuir, çà leur est impossible. J’ai mon fusil et ils sont à moins de trente mètres ... mais je ne peux vraiment pas faire cela.” Je n’ai pas bougé ... Cela faisait quatre ou cinq jours qu’une centaine d’hommes cherchaient à leur tirer dessus et j’avais ma chemise rouge, or à la première tache de couleur rouge, au moindre signe, ils se sauvent, et la mère s’est pourtant approchée.
J’ai dit : “Mère, prends tes petits et sauve-toi dans les bois. Tu es à ma merci ... mais je ne te ferai pas de mal, je l’ai promis à Dieu.” Elle s’est encore approchée, et les petits aussi, et elle me regardait : ils auraient presque pu manger dans ma main. Et le vent soufflait vers eux. Elle a fait demi-tour, ils se sont éloignés un peu tous les trois, puis elle est revenue... Je pouvais les tuer tous les trois en quelques secondes... Je suis resté là, et
ils sont partis dans les bois. J’ai essuyé mon visage, et alors quelque chose s’est passé. Une Voix s’est faite entendre de ce ciel bleu et sans nuage : “Tu t’es souvenu de ta
promesse n’est-ce pas ?”
“Oui Seigneur.”
“Je me souviendrai aussi de la mienne. Je ne te quitterai ou ne t’abandonnerai jamais.”
Mon fardeau a quitté mon cœur et il n’y est plus jamais revenu.”
[“Footprints” p. 469 à 477 d’après “He That Is In You”, 10 novembre 1963 à Jeffersonville]
La parole prononcée fait disparaître une tumeur (27 novembre 1963)
Vers 1947, William Branham recevait la visite d’une chrétienne malade. Elle posa sa main sur celle de Branham qui, grâce à la manifestation du signe dans la main, discerna aussitôt une phlébite. Pour montrer qu’une personne en bonne santé ne déclenchait aucun phénomène surnaturel, il fit approcher son épouse Meda, mais il décela aussitôt en elle un kyste ovarien. Or Meda ne ressentait rien. Lorsque la petite Sarah vint au monde par césarienne, le docteur ne remarqua rien d’anormal, alors qu’il lui avait été demandé d’examiner l’ovaire gauche. Il en fut de même lors de la naissance de Joseph.
De nombreuses années plus tard, Meda, excédée et fatiguée par ses responsabilités ménagères fit un reproche à son époux. Une Voix attira alors l’attention de William Branham et lui demanda de lire le chapitre 12 des Nombres et d’aller rapporter cela à sa femme. Il s’agit du passage où Aaron et Marie, frère et sœur de Moïse, parlèrent contre Moïse. Et l’Eternel parla soudain ainsi : “Lorsqu’il y aura parmi vous un prophète, c’est dans une vision que moi, l’Eternel, je me révèlerai à lui, c’est dans un songe que je lui parlerai. Il n’en est point ainsi de mon serviteur Moïse. Je lui parle bouche à bouche, je me révèle à lui sans énigmes, et il voit une représentation de l’Eternel. Pourquoi n’avezvous pas craint de parler contre mon serviteur, contre Moïse ?” Et Marie fut frappée d’une lèpre.
Peu après cela, Meda ressentit des douleurs sur le côté, et le docteur décela une tumeur ovarienne de la grosseur d’une noix. Branham et son épouse pleurèrent et prièrent. Deux mois plus tard, la tumeur avait la grosseur d’un citron. Plus ils priaient et plus elle grossissait, et Meda n’avançait plus qu’en boitant. L’opération était à envisager. Pendant que Meda était partie quelques jours pour l’examen pré-opératoire à l’hôpital de Tucson, William Branham, de passage à Jeffersonville après une campagne à New York, continuait d’intercéder pour son épouse, et c’est alors qu’il entendit une Voix lui parler : “Debout ! Maintenant, quoi que tu dises, il en sera ainsi.”
Il prononça alors ces mots : “Avant que la main du docteur ne la touche, la main de Dieu enlèvera la tumeur et elle ne pourra plus être retrouvée.” Considérant l’affaire réglée, et devant partir d’urgence à une réunion à Shreveport, il ne prévint pas sa femme.
Le lendemain, sa femme était examinée : elle grimpa difficilement sur la table d’examen à cause de la tumeur protubérante. Mais, alors que la main du docteur allait la toucher, la
tumeur disparut. Les divers examens entrepris ne retrouvèrent aucune trace de la tumeur. Arrivé à Shreveport, William Branham téléphona à son épouse. Elle lui dit : “ Oh, Bill,
sais-tu ce qui est arrivé ?...”
“Tout va bien ma chérie, je sais ce qui s’est passé.”
“Comment le sais-tu?” ...
[“Footprints” p. 488 à 494, d’après “Look Away To Jesus”, 29 décembre 1963 à Jeffersonville, Indiana ;
“Les Actes du prophète” de Perry Green, chapitre 9 ; “His Unfailing Words Of Promise”, le 20 janvier 1964 à Phœnix, Arizona]
“Il sera manifesté en plénitude” (29 décembre 1963)
“Je vais maintenant vous dire quelque chose que je n’ai jamais dit jusqu’à présent. C’est la chose à laquelle nous nous attendons depuis quatre ou cinq ans, peut-être plus : le troisième “pull” a maintenant été confirmé, et je suis certain que vous savez tous ce que c’est.
Souvenez-vous qu’il n’y en aura jamais aucune imitation car cela n’est pas possible. Dès à présent il existe, et j’ai été prévenu que bientôt ... En ce moment même, cela vient de se produire afin qu’il puisse identifier sa présence parmi vous. Mais il ne sera pas mis en œuvre de façon grandiose avant que le Conseil mondial des églises ne se renforce. Les Pentecôtistes et les autres peuvent imiter pratiquement presque tout ce qui peut être fait, mais alors, quand ce moment viendra, quand la pression viendra, alors, ce que vous avez vu manifesté temporairement, vous le verrez manifesté dans la plénitude de sa [“its”] puissance.
Pour le moment je dois continuer à évangéliser. Comme cela me l’a été ordonné au début, je dois continuer. Ainsi donc, vous avez eu la Parole, et vous savez quoi attendre, et comment vous tenir... Mes amis, restez tranquilles et continuez d’avancer, car l’heure où quelque chose va être fait approche rapidement.
Vous allez peut-être voir des petites choses bizarres se produire ... comparées à la tendance habituelle. Etant donné le point où j’en suis dans mon ministère, je vais me tenir en retrait, observant ce point et attendant le moment de l’utiliser. Mais ce sera utilisé ! Le premier “pull” a été identifié, et le second “pull” de même. Et si ceux qui sont spirituels réfléchissent sérieusement ... le troisième “pull” est identifié comme il convient. Nous savons où il est. Ainsi le troisième “pull” est ici.
C’est tellement sacré, que je ne dois pas beaucoup en parler, ainsi qu’il me l’a dit au commencement il y a des années : “Ne dis rien au sujet de celui-ci”. Cela parle par soi-même. J’ai essayé d’expliquer les autres, et ce fut une erreur. Ceci, selon moi (je ne dis pas que le Seigneur m’a dit cela), ce sera ce qui va faire démarrer la “foi de l’enlèvement”. Et je dois rester tranquille quelque temps.
Souvenez-vous, vous allez peut-être voir un déclin proche dans mon ministère ... Nous sommes encore dans l’âge maintenant, et il ne peut aller plus loin. Nous devons attendre ici un petit moment jusqu’à ce qu’on arrive à la fin où tout se rejoint, ALORS le moment sera venu. Mais c’est déjà parfaitement identifié.
Le moment vient où cette nation va exercer tout le pouvoir que la Bête avait auparavant (lorsque la Rome païenne est devenue la Rome papale) ... ainsi qu’Apocalypse 13 l’expose clairement. Le faux agneau est sorti de la terre. L’autre Bête est sortie de l’eau, c’est-à-dire du milieu des peuples. Mais cet agneau vient de là où il n’y avait personne.
Un agneau représente une religion - l’Agneau de Dieu. Mais celui d’Apocalypse 13 ressemble à un agneau, c’est un agneau et peu après il reçoit la puissance et parle comme un dragon, et il exerce toute la puissance que le dragon avait avant lui. Et le dragon c’est toujours Rome. Ne voyez-vous donc pas : la dénomination romaine et une dénomination protestante marquée, une image de la Bête, ce qui donnera une puissance qui imposera une sorte d’union à tous les Protestants. Il faudra que vous soyez dans ce Conseil des églises, sinon vous ne pourrez avoir de communion ou... c’est pratiquement ainsi dès maintenant : on ne peut aller prêcher dans une église à moins d’avoir une carte d’affiliation ou une accréditation.
Et alors les gens comme nous, nous serons retranchés de tout cela. Car ils ne pourront pas le faire. C’est une pression. Et quand cela arrivera, et quand la pression sera telle que vous serez expulsés [“pressed out”], alors observez ce dont je vais vous parler dans un instant, observez alors le troisième “pull” ! Ce sera vers ceux qui sont complètement perdus, mais ce sera pour l’Epouse, l’Eglise.
Nous en sommes plus près qu’il ne semble. Je ne sais pas quand, mais c’est très, très proche. Je construis peut-être une estrade pour que quelqu’un d’autre y monte. Je serai peut-être repris avant ce moment-là. Je ne sais pas... Mais je crois que nous en sommes si proches que je ne mourrai pas vieux et j’ai déjà 54 ans... A moins que je ne sois abattu, ou tué d’une façon ou d’une autre avant... Et je veux dire ceci que je n’ai encore jamais dit : ... ce ne sera peut-être pas par moi, mais ce message présentera Jésus-Christ au monde...”
[Peu après ces propos, au cours de cette même prédication, William Branham rappela les expériences suivantes : la création des écureuils, le salut accordé aux deux fils de Hattie Wright, le blizzard apaisé au Colorado, la disparition de la tumeur de son épouse. Et il ajouta : “Je sais ce qu’est le troisième “pull”, et je sais ce qu’il produit. Maintenant soyez respectueux, tenez-vous tranquilles. L’heure où Dieu va faire de grandes choses pour nous arrive bientôt.”]
[“His Unfailing Words Of Promise”, le 20 janvier 1964 à Phœnix, Arizona . “Footprints” p. 480 à 494 d’après “Look Away To Jesus” p. 157 à 167, 29 décembre 1963 à Jeffersonville, Indiana]
[Ces quelques extraits sont loin d’épuiser toutes les déclarations et expériences de William Branham rattachées à ce “troisième pull”. Il y sera encore fait référence ou allusion dans les chapitres suivants.]
• Il est à noter que c’est dès 1955 que William Branham est entré dans cette nouvelle phase de son ministère. Plusieurs de ses détracteurs affirment en effet, sans présenter de preuves, que c’est vers la fin de son ministère, c’est-à-dire à partir de 1962-1963, qu’il aurait commencé à propager un enseignement pernicieux. Or, outre qu’il n’est pas possible de discerner une telle modification de l’enseignement dispensé, il paraît difficile de reconnaître la marque de Dieu avant 1963, et celle de Satan ou de l’homme à partir de 1963, puisque c’est la même inspiration qui est à l’œuvre ! Ce qui croît par contre, à partir de 1955, c’est l’autorité et la solennité des affirmations faites en chaire, accompagnées par des signes et des miracles dont la nature est de plus en plus impressionnante.
Mes amis, est-ce que vous comprenez ce que c’était ? Je n’ai jamais ressenti une telle onction dans toute ma vie. C’était la première fois que cela arrivait à un être humain. C’est passé au-dessus des aristocrates, et c’est arrivé à une pauvre veuve là-haut sur la colline. Dieu savait ce qu’elle demanderait. Ses deux garçons ont été glorieusement sauvés au moment même où la parole a été prononcée. Si elle avait demandé dix mille dollars, ou la guérison de sa sœur, ou n’importe quoi, cela lui aurait été donné.
Je crois que l’Eglise du Dieu vivant se dirige vers une sphère qui va secouer le monde entier ! Alléluia ! C’est la première fois depuis Jésus de Nazareth qu’il a été dit à un être humain : “Demande ce que tu veux et cela te sera accordé”. Ne voyez-vous pas que les Paroles de Jésus-Christ sont en train de s’accomplir ? Oh, cela va arriver très bientôt. Je m’attends à ce que cela arrive dans cette réunion. Je veux que cela arrive maintenant, que cette onction frappe l’Eglise du Dieu vivant, qu’elle se lève comme une puissante armée en marche. Les malades seront guéris par une parole, les aveugles verront, les sourds entendront, les morts ressusciteront, et la puissance de Dieu secouera le monde par l’Eglise du Dieu vivant. Nous en sommes à la phase de préparation maintenant. Je crois que cela va se produire très bientôt. Je crois que cela se passera exactement de cette façon-là, je crois que cela va bientôt frapper l’Eglise de Dieu et introduire un réveil qui secouera le monde. Je le crois... Et je me tiens ici maintenant devant vous, dans le Nom de Jésus-Christ, ces paroles sont vraies !
Mon cœur est dans une attente fiévreuse, je n’arrive pas à dormir, cela ne me quitte pas... Je n’arrive pas à me reposer parce que je sais que quelque chose est sur le point de se produire. Notre Dieu va entrer en scène, c’est aussi sûr que nous sommes ici ! aussi sûr que ce qu’il avait dit au sujet du signe dans la main et du discernement des secrets des cœurs. Il a promis autre chose, et le voici déjà confirmé au milieu des gens !... La bénédiction n’a pas quitté la maison des Wright ... Et cette jeune femme qui n’avait sans doute jamais crié auparavant, on l’entendait crier les louanges de Dieu trois rues plus loin ! ... Nous étions tellement saisis et paralysés par la puissance de Dieu, que je ne pouvais plus parler et j’ai dû sortir, sous l’onction de la puissance de Dieu.
Il est Dieu, il vit. Je sens qu’une grande chose est nécessaire. Le Saint-Esprit me parle maintenant. Je crois que nous devrions nous consacrer ce soir. Es-tu prête Eglise de Dieu pour un tel mouvement ? Avez-vous enseveli chaque péché dans le Sang de Jésus-Christ, avez-vous confessé toutes vos fautes ? ... Serviteurs de l’Evangile, mes chers frères, je vous dis la vérité... Nous pressentons que quelque chose est sur le point d’arriver, je ne sais pas où, ni quand ni comment, mais je vous ai dit la vérité de Dieu... Lorsque cela arrivera, la venue du Seigneur Jésus-Christ sera imminente.”
[“Speak To This Mountain”, 23 novembre 1959 à San Jose, Californie. Voir aussi: “Looking Away To Jesus”, 29 décembre 1963 à Jeffersonville, Indiana ; “Footprints” p. 323 et 324, d’après “I Have Heard But Now I See” p. 151 à 164, 27 novembre 1965 à Shreveport, Louisiana]
L’Epée du Roi (janvier 1963)
[L’expérience suivante est intervenue après la vision dramatique “des trois constellations” du 21 décembre 1962. Cette vision, relatée au chapitre 19, avait donné à penser à William Branham que Dieu voulait peut-être le prévenir de sa mort. Mais il n’en était pas certain et cela le rendait nerveux et il ne savait plus que faire.]
“Un matin le Seigneur m’a dit : “Monte au sommet du Sabino Canyon”.
Je suis allé jusque là où les aigles volent. J’ai observé une biche qui se trouvait là. Je me suis agenouillé pour prier.
Je me tenais là-haut les bras levés en prière. Le vent a soufflé mon chapeau à terre. J’ai senti soudain quelque chose frapper ma main. Est-ce que je m’étais endormi ? Est-ce que je suis tombé en extase ? Etait-ce une vision ? Je ne sais pas. C’était une épée, brillante, étincelante, scintillante au soleil... J’ai abaissé le bras et je l’ai examinée ... La lame brillante était faite d’un métal comme le chrome ou l’argent de certains couteaux, de certains récipients métalliques, très aiguë et très fine. Il y avait une garde en or, ce que les duellistes utilisent pour éviter de se couper les mains, et la poignée était enchâssée de perles. Elle convenait parfaitement à ma main. Je me suis frotté le visage et j’ai regardé autour de moi. A ce même endroit un autre jour j’avais vu descendre une petite colombe blanche. Je vous en reparlerai.
Et je la tenais en main et je me disais : “C’est curieux. Seigneur, est-ce que je perds la raison ? Il n’y a personne ici. Je suis à des kilomètres de quiconque et voici une épée sur ces rochers tout au sommet de la montagne.” On pouvait même voir Tucson tout en bas. “Il y a quelqu’un par ici qui peut créer une épée et la placer dans ma main. Ce ne peut être que le Dieu même qui a créé un bélier pour Abraham et qui a créé ces écureuils. Et je tiens cette épée avec ces trois différentes matières tout aussi réellement que si j’avais quelque chose en main.”
Et j’ai entendu une Voix qui a fait trembler les rochers dire : “C’est l’Epée du Roi !”
Je me suis dit : “D’où cela vient-il ? C’est venu de ces rochers-là.” Et j’ai levé les bras ainsi, et j’ai dit : “Une épée de roi.” J’ai regardé autour de moi, et l’épée avait disparu. J’avais dit “une épée de roi” en pensant à ceux qu’on armait chevaliers à l’armée : “Il s’agit sans doute de cela. Un roi arme un homme chevalier avec une épée. Cela signifie que peut-être je vais imposer les mains aux pasteurs, ou quelque chose de semblable, pour qu’ils deviennent ministres.”
Et une Voix a de nouveau parlé : “L’Epée du Roi !”
Non pas l’épée d’un Roi, mais l’Epée du Roi. J’ai pensé : “Je perds la tête ...”. Et alors, je ne sais pas comment vous expliquer ... c’est l’impression la plus étrange...
“Celui qui est ici, c’est Celui qui me parle depuis ma tendre enfance, et je ne peux absolument pas le voir... Dieu est le Roi. Quelle est cette Epée ?”
Après cette vision, je me tenais là, et quelque chose est venu. Je n’ai pas entendu une voix, c’est comme si quelque chose avait parlé au-dedans de moi.
“C’est la Parole. Elle a été placée dans ta main. Ne crains rien, ceci c’est le troisième “pull”. C’est la confirmation de ton ministère. N’aie pas peur de la mort, c’est ton ministère.”
Vous vous souvenez de la vision [de la tente] ? Il m’avait dit : “N’essaie pas de l’expliquer. Ceci est le troisième “pull”, mais c’est là que je te rencontrerai.”
Je suis descendu de la montagne en bondissant sur les rochers, en pleurant, en criant de toutes mes forces.”
[“Footprints” p. 420 et 421, d’après “Trying To Do God A Service Without God’s Will”, 27 novembre 1965 à Shreveport, Louisiana ; “What Is The Attraction On The Mountain”, § 130 à 133, 25 juillet 1965 à Jeffersonville, Indiana ; “The Seventh Seal”, 24 mars 1963 à Jeffersonville]
Le signe éternel des sept sommets de la montagne (début juin 1963)
En octobre ou novembre 1962, William Branham rêva qu’il était clochard et qu’il errait dans l’obscurité, abandonné de tous, dénué de tout. Il avait froid et s’approcha d’un feu qui s’avéra être celui d’une décharge publique : il y avait des fosses et c’est dans ces fosses qu’il y avait le feu. Entre ces fosses, de nombreux clochards étaient installés et étendus dans des creux. Parmi eux, il vit James Fletcher Broy, son beau-frère (ce garçon, dans la réalité, était devenu alcoolique, sa femme et ses enfants l’avaient abandonné ; il était devenu effectivement un clochard). Dans le rêve, Fletcher dit à Branham : “Bill, je vais te chercher une place pour te réchauffer. Tu as nourri mes enfants quand ils étaient affamés. Tu as été un père pour eux.” ... Tout en marchant dans l’obscurité, Branham pensa : “Dire qu’un temps, le Dieu Tout-Puissant m’a donné de diriger son Eglise, de prêcher son Evangile et de voir des âmes sauvées. Des hommes et des femmes venaient du monde entier pour me parler quelques instants. Et voilà où j’en suis : un clochard, et personne ne veut de moi. J’ai froid, que dois-je faire.” Branham se réveilla alors et il pensa que cela signifiait que Fletcher était dans le besoin. Il se mit en quête de lui, mais ne put rien faire de plus pour lui.
Et ainsi, un peu plus tard, en revenant du Canada en 1963, il se sentait un peu déprimé : “Si les gens ne veulent pas écouter mon message, eh bien, rien ne les y oblige... D’habitude je n’accepte de me rendre à des réunions que si le Seigneur me le montre, or, ces derniers mois il ne m’a pas indiqué où aller.”
Arrivé au Montana, William Branham prit le volant vers quatre heures du matin, et il se mit à penser : “... Un de ces jours j’emmènerai ma femme là-bas ... loin de toute civilisation, dans le désert, je n’aurai pas besoin de me raser ou de m’habiller comme il faut, je serai un vrai montagnard. Avec mes fusils, je pourrai être guide. Si le Seigneur me demande d’aller parler à quelqu’un, alors j’irai, puis je remonterai.”
Vers sept heures, ils s’arrêtèrent dans un restaurant. Ils découvrirent à une table deux hommes crasseux et enfumés comme s’ils avaient passé la nuit près d’un feu de camp : l’un ressemblait à Fletcher et l’autre à Branham lui-même ! Billy s’écria : “Papa, on dirait toi et Fletcher !” Branham fut saisi et troublé. Cependant il reprit le volant tandis que Billy se reposait de la conduite nocturne.
Peu après, William Branham entendit distinctement une Voix, comme lors de la création des écureuils : “Mets à exécution tes plans et tu deviendras ainsi.”
“Seigneur, je ne veux pas devenir ainsi.”
“Ta femme aussi s’en ira. Elle ne voudra pas vivre dans les montagnes comme cela. Et tu finiras clochard comme le rêve te l’a montré.”
“Ce n’est pas ce que veux, je veux faire quelque chose de différent. J’ai cru comprendre que tu m’as appelé à être prophète, et je veux vivre dans le désert comme les prophètes.”
Dieu lui répondit : “Cela était valable pour les prophètes de l’Ancien Testament. Tu as été appelé à une fonction beaucoup plus haute que cela. En outre tu as plus de dons. Tu as été appelé à prier pour les malades et à prêcher l’Evangile. Et sous une forme apostolique, tu connais des choses plus glorieuses, et tu as beaucoup de grands dons.
Pourquoi attends-tu que je te pousse chaque fois que tu dois avancer ? Où est ta récompense ? Souviens-toi de ce que je t’ai dit hier, de la vision que t’a racontée frère Roberson : tu as fait comme Moïse [Dans la vision de Roy Roberson, une Voix disait du sein d’une Nuée : Celui-ci est mon serviteur. Je l’ai appelé à être un prophète de cet âge pour conduire le peuple comme Moïse l’a fait. L’autorité lui a été donnée. Il peut introduire à l’existence par la parole. Il a fait ce que Moïse a fait.]. Tu as oublié les sentiments de ton peuple. Tu as oublié l’appel que je t’ai adressé.”
Branham reconnut son erreur : être tenté de délaisser les malades parce que son message n’était pas accepté. Il poursuivit sa route en se demandant ce que cela signifiait exactement. Puis la Voix se fit de nouveau entendre : “Reviens ! Ne t’ai-je pas dit au commencement de faire l’œuvre d’un évangéliste ? Lorsque je me suis adressé à toi près de la rivière, ne t’ai-je pas dit : De même que Jean Baptiste a été envoyé comme précurseur de la première venue ...? Jean n’était-il pas plus qu’un prophète ? Jésus n’at-il pas dit : Qu’êtes-vous allés voir ? Un prophète ? Oui, et plus qu’un prophète.”
Branham se remémora alors des faits passés, en particulier la vision des deux arbres, le matin de la pose de la première pierre de son Tabernacle [Voir ch. 2, “La première pierre”: Deux arbres avaient été détachés d’une même branche puis plantés par Branham, et ils étaient les seuls à porter du fruit et montaient rapidement droit jusqu’au ciel ; tous les autres arbres qui avaient poussé d’une dizaine de mètres ne croissaient plus. Dieu lui avait dit : Etends tes mains pour recueillir le fruit. La Colonne de Feu avait alors parlé, lui demandant de lire 2 Timothée 4]. Branham comprit alors qu’il devait faire l’œuvre d’un évangéliste, et, bien que le temps vienne où les gens ne supportaient plus la saine doctrine, il ne devait pas les abandonner, mais persévérer.
La Voix poursuivit : “Je vais te donner un signe éternel.”
“Seigneur, quel est ce signe éternel?”
“Regarde vers l’Ouest.”
L’onction de l’Esprit était très forte, mais Branham ne vit qu’une montagne aux sommets enneigés.
“Je ne vois pas de signe éternel là.”
“Ton nom est écrit dessus.”
Branham se sentait fatigué, et il ralentit. Billy se réveilla, se demandant ce qui se passait. Branham leva ses mains couvertes de sueur : “Billy, il se passe quelque chose. Je sais maintenant où j’ai fait erreur, j’ai failli envers Dieu.” Il lui semblait voir des milliers de gens boiteux ou aveugles alignés, et il entendait chanter ce cantique : “Impur, impur, les mauvais esprits se sont emparés de lui. Mais Jésus est venu libérer le captif.” Il arrêta la voiture et regarda cette montagne, près de Lima, au sud du Montana près de la frontière avec l’Idaho.
“Seigneur je ne comprends pas ce que cela signifie.”
“Combien y a-t-il de sommets ?”
“Il y en a sept.”
“Combien y a-t-il de lettres à ton nom ? ”
W.I.L.L.I.A.M, M.A.R.R.I.O.N, B.R.A.N.H.A.M.
Trois des sommets étaient remarquables. Le Seigneur continua : “Ces trois pics sont le premier, le second et le troisième “pull”. Le premier sommet est la première partie de ton ministère, une petite colline. Puis vient le premier “pull”, déjà assez haut” [Avec le signe dans la main]. L’intervalle suivant correspondait à la période où Branham trop fatigué avait abandonné le ministère. Le sommet suivant correspondait au second “pull” [Avec le discernement des secrets des cœurs]. Les petits sommets suivants couvrent quelques années. Puis venait le troisième grand pic.
“N’oublie pas cela. Si jamais un doute te venait à l’esprit, souviens-toi de cet endroit et reviens-y.”
Billy frappa alors l’épaule de son père, et lui fit remarquer sur le côté Est de la route, à des kilomètres de toute agglomération, un tas d’ordures en train de brûler.
[“Footprints” p. 444 et 451, d’après “Standing In The Gap” p. 99 et139, 23 juin 1963 à Jeffersonville, Indiana]
Le 28 juillet 1963, William Branham déclare que le “troisième pull” est à portée de la main [“at hand”].
[“Footprints” p. 469 d’après “Christ Is The Mystery Of God Revealed” le 28 juillet 1963 à Jeffersonville, Indiana]
Blizzard calmé au Colorado (24 octobre 1963)
“Nous étions à la chasse au Colorado là-haut. Le temps était très sec... Et le signal du danger est arrivé.... Dans cette région, quand le blizzard est annoncé, il vaut mieux partir sur le champ, sinon on risque d’être immobilisé plusieurs semaines. Frère Palmer et les autres sont aussitôt partis... La radio annonçait la venue d’un blizzard. Tous les véhicules sont partis. Mais les frères Welch Evans et son fils Ronnie avaient un permis pour chasser le chevreuil, et ils ne voulaient pas s’en aller. J’ai dit : “D’accord” bien qu’ayant une réunion prévue six jours plus tard à Tucson...
Je suis allé avec frère Mann faire les courses et j’ai téléphoné ... pour souhaiter un “bon anniversaire” à ma femme : c’était le 23. Puis nous sommes rentrés. Le lendemain matin, le ciel était tout nuageux et j’ai dit aux frères : “A la première goutte de pluie ou au premier flocon, rejoignez le campement aussi vite que possible, car quinze minutes après vous ne pourrez plus distinguer votre main. Et même si vous connaissiez bien le coin, vous péririez. Il est même parfois impossible de seulement respirer. En attendant, montez vers ces ravins, et moi je vais grimper là-haut et faire rouler des pierres pour faire peur aux chevreuils et les faire descendre ...”
J’étais arrivé haut, et les nuages devenaient de plus en plus noirs ... et quelques minutes plus tard la pluie s’est mise à tomber. J’ai mis mon fusil sous ma veste pour éviter que la lunette ne s’embue, pour le cas où je rencontrerais un ours en revenant. Je me suis arrêté un moment sous un arbre, et j’ai prié : “Seigneur, Dieu, tu es le Grand Jéhovah et je t’aime.”... J’ai fait tant de merveilleuses expériences avec mon Seigneur là-haut dans ces montagnes. On ne peut y aller sans le voir : il est partout.
Le grésil s’est mis à tomber et le vent à tourbillonner... Je ne voyais plus le fond de la vallée, et les nuages tourbillonnaient et se tordaient et le blizzard annoncé depuis plusieurs jours est arrivé...
Je me suis engagé dans la descente sur huit cents mètres. Les flocons étaient énormes et je ne voyais pas à dix mètres devant moi, mais je connaissais le chemin à suivre... Et alors à mi-chemin environ j’ai entendu très distinctement quelque chose me dire : “Arrête et fais demi-tour !”
J’ai pensé : “Qu’est-ce qui me prend ? Ce n’est peut-être que mon imagination.” Mais je ne pouvais pas faire un pas de plus... “Je vais m’arrêter un peu pour manger le sandwich que j’ai sous ma chemise.”... Quand j’ai terminé, j’ai pensé : “Ça va aller maintenant” et j’ai repris la descente. Mais quelque chose m’a dit : “Retourne d’où tu viens !”
“Revenir dans cette tempête ?” A plus de huit cents mètres, là-haut, dans ces bois sombres et sans visibilité ! Mais je suis chrétien depuis trente-trois ans, et je sais qu’il faut toujours obéir au Seigneur, même si cela semble ridicule. Faites ce que le Seigneur dit !
Je suis remonté, et le grésil était de plus en plus épais. Je me suis assis... “Qu’est-ce que je fais ici ? Pourquoi être revenu ici ?” Je n’ai attendu que quelques minutes, et je m’apprêtais à me lever quand une Voix a dit très clairement : “Je suis le Créateur des Cieux et de la terre ! Je crée le vent et la pluie.” J’ai enlevé mon chapeau.
“Grand Jéhovah, est-ce toi ?”
“Je suis Celui qui a fait cesser le vent sur la mer. Je suis Celui qui a calmé les vagues. J’ai créé les Cieux et la terre. Ne suis-Je pas Celui qui t’a dit de parler et ainsi des écureuils ont été créés ? Je suis Dieu.”
Si une voix vous parle, consultez l’Ecriture. Si ce n’est pas scripturaire, laissez-la de côté, aussi claire qu’elle puisse être...
“Parle au vent dans cette tempête, et il s’éloignera.”
Je me suis relevé : “Je ne mets pas ta Voix en doute Seigneur... Nuages, neige, pluie, grésil, votre venue me déplaît. Au Nom de Jésus-Christ, retournez en votre lieu ! J’ordonne que le soleil sorte immédiatement et brille durant quatre jours jusqu’à ce que notre tournée de chasse soit terminée et que je parte avec mes frères.”
Il y a eu un jaillissement comme çà, ‘Whoooossssh”, puis c’est devenu “Whoosh”, puis “whew, whew,... whe”. C’était terminé ! Je suis resté immobile. Mes frères là-bas se sont demandés ce qui se passait... Et un vent est venu tournoyer sur la montagne, les nuages ont été soulevés et ils sont partis vers l’Est, le Nord, l’Ouest et le Sud. Quelques minutes après, le soleil brillait et chauffait. Et moi je regardais, mon chapeau enlevé...
[Plusieurs personnes dans la région furent témoins de l’arrêt brutal et inattendu de cette tempête]
Je suis devenu tout engourdi : “Le Dieu même de la Création, tout est dans sa main. Que veut-il me montrer ?” J’ai ramassé mon fusil, et j’ai commencé à redescendre la colline.
Quelque chose m’a alors dit : “Pourquoi ne viens-tu pas te promener et faire quelques pas avec Moi en ce lieu sauvage?”
“Oui, Seigneur, de tout mon cœur. Marcher avec toi c’est l’une des choses les plus merveilleuses que je puisse faire.” Et le fusil sur l’épaule, j’ai traversé ce bois vierge où la hache n’avait jamais pénétré...
Je me suis arrêté, j’ai à nouveau ôté mon chapeau et je l’ai mis sur mon cœur : “Jésus, j’ai eu un tel fardeau sur le cœur. Je n’ai pas besoin de te dire que j’ai un fardeau. Je me suis repenti, j’ai fait tout ce que je savais. Alors pourquoi ce fardeau ne me quitte-t-il pas ?”
J’ai repris ma marche ... j’ai commencé à me sentir très fatigué... Je me suis appuyé contre un arbre, la tête inclinée, le soleil me frappant le dos, et alors que je pensais : “C’est Dieu lui-même qui a éloigné cette pluie et ce vent”, j’ai entendu un bruit : “pat, pat, pat”... C’était les larmes de mes yeux tombant sur les feuilles que Dieu avait asséchées ... “Dieu, je ne suis pas digne d’être ton serviteur. Je suis désolé, j’ai commis tant d’erreurs. Je ne voulais pas Seigneur. Tu as été si bon avec moi.” Alors j’ai entendu quelque chose qui s’approchait, “stomp, stomp, stomp”.
J’ai levé la tête, et devant moi se tenaient trois chevreuils, une femelle et deux faons. J’ai pensé : “Il y a celui de frère Evans, celui de frère Wood ... Il y en a trois.” J’ai tendu le bras pour saisir mon fusil. “Je ne peux pas faire cela, j’ai promis à Dieu de ne pas faire cela.”
Et quelque chose m’a dit : “Mais c’est là !”
Je me suis dit : “Oui, un jour Dieu a livré le roi Saül entre les mains de David, et Joab lui disait de le tuer, mais David a répondu que Dieu interdisait d’agir ainsi, de toucher à Son oint.”
Et ces chevreuils étaient là à me regarder. “Ils ne peuvent pas s’enfuir, çà leur est impossible. J’ai mon fusil et ils sont à moins de trente mètres ... mais je ne peux vraiment pas faire cela.” Je n’ai pas bougé ... Cela faisait quatre ou cinq jours qu’une centaine d’hommes cherchaient à leur tirer dessus et j’avais ma chemise rouge, or à la première tache de couleur rouge, au moindre signe, ils se sauvent, et la mère s’est pourtant approchée.
J’ai dit : “Mère, prends tes petits et sauve-toi dans les bois. Tu es à ma merci ... mais je ne te ferai pas de mal, je l’ai promis à Dieu.” Elle s’est encore approchée, et les petits aussi, et elle me regardait : ils auraient presque pu manger dans ma main. Et le vent soufflait vers eux. Elle a fait demi-tour, ils se sont éloignés un peu tous les trois, puis elle est revenue... Je pouvais les tuer tous les trois en quelques secondes... Je suis resté là, et
ils sont partis dans les bois. J’ai essuyé mon visage, et alors quelque chose s’est passé. Une Voix s’est faite entendre de ce ciel bleu et sans nuage : “Tu t’es souvenu de ta
promesse n’est-ce pas ?”
“Oui Seigneur.”
“Je me souviendrai aussi de la mienne. Je ne te quitterai ou ne t’abandonnerai jamais.”
Mon fardeau a quitté mon cœur et il n’y est plus jamais revenu.”
[“Footprints” p. 469 à 477 d’après “He That Is In You”, 10 novembre 1963 à Jeffersonville]
La parole prononcée fait disparaître une tumeur (27 novembre 1963)
Vers 1947, William Branham recevait la visite d’une chrétienne malade. Elle posa sa main sur celle de Branham qui, grâce à la manifestation du signe dans la main, discerna aussitôt une phlébite. Pour montrer qu’une personne en bonne santé ne déclenchait aucun phénomène surnaturel, il fit approcher son épouse Meda, mais il décela aussitôt en elle un kyste ovarien. Or Meda ne ressentait rien. Lorsque la petite Sarah vint au monde par césarienne, le docteur ne remarqua rien d’anormal, alors qu’il lui avait été demandé d’examiner l’ovaire gauche. Il en fut de même lors de la naissance de Joseph.
De nombreuses années plus tard, Meda, excédée et fatiguée par ses responsabilités ménagères fit un reproche à son époux. Une Voix attira alors l’attention de William Branham et lui demanda de lire le chapitre 12 des Nombres et d’aller rapporter cela à sa femme. Il s’agit du passage où Aaron et Marie, frère et sœur de Moïse, parlèrent contre Moïse. Et l’Eternel parla soudain ainsi : “Lorsqu’il y aura parmi vous un prophète, c’est dans une vision que moi, l’Eternel, je me révèlerai à lui, c’est dans un songe que je lui parlerai. Il n’en est point ainsi de mon serviteur Moïse. Je lui parle bouche à bouche, je me révèle à lui sans énigmes, et il voit une représentation de l’Eternel. Pourquoi n’avezvous pas craint de parler contre mon serviteur, contre Moïse ?” Et Marie fut frappée d’une lèpre.
Peu après cela, Meda ressentit des douleurs sur le côté, et le docteur décela une tumeur ovarienne de la grosseur d’une noix. Branham et son épouse pleurèrent et prièrent. Deux mois plus tard, la tumeur avait la grosseur d’un citron. Plus ils priaient et plus elle grossissait, et Meda n’avançait plus qu’en boitant. L’opération était à envisager. Pendant que Meda était partie quelques jours pour l’examen pré-opératoire à l’hôpital de Tucson, William Branham, de passage à Jeffersonville après une campagne à New York, continuait d’intercéder pour son épouse, et c’est alors qu’il entendit une Voix lui parler : “Debout ! Maintenant, quoi que tu dises, il en sera ainsi.”
Il prononça alors ces mots : “Avant que la main du docteur ne la touche, la main de Dieu enlèvera la tumeur et elle ne pourra plus être retrouvée.” Considérant l’affaire réglée, et devant partir d’urgence à une réunion à Shreveport, il ne prévint pas sa femme.
Le lendemain, sa femme était examinée : elle grimpa difficilement sur la table d’examen à cause de la tumeur protubérante. Mais, alors que la main du docteur allait la toucher, la
tumeur disparut. Les divers examens entrepris ne retrouvèrent aucune trace de la tumeur. Arrivé à Shreveport, William Branham téléphona à son épouse. Elle lui dit : “ Oh, Bill,
sais-tu ce qui est arrivé ?...”
“Tout va bien ma chérie, je sais ce qui s’est passé.”
“Comment le sais-tu?” ...
[“Footprints” p. 488 à 494, d’après “Look Away To Jesus”, 29 décembre 1963 à Jeffersonville, Indiana ;
“Les Actes du prophète” de Perry Green, chapitre 9 ; “His Unfailing Words Of Promise”, le 20 janvier 1964 à Phœnix, Arizona]
“Il sera manifesté en plénitude” (29 décembre 1963)
“Je vais maintenant vous dire quelque chose que je n’ai jamais dit jusqu’à présent. C’est la chose à laquelle nous nous attendons depuis quatre ou cinq ans, peut-être plus : le troisième “pull” a maintenant été confirmé, et je suis certain que vous savez tous ce que c’est.
Souvenez-vous qu’il n’y en aura jamais aucune imitation car cela n’est pas possible. Dès à présent il existe, et j’ai été prévenu que bientôt ... En ce moment même, cela vient de se produire afin qu’il puisse identifier sa présence parmi vous. Mais il ne sera pas mis en œuvre de façon grandiose avant que le Conseil mondial des églises ne se renforce. Les Pentecôtistes et les autres peuvent imiter pratiquement presque tout ce qui peut être fait, mais alors, quand ce moment viendra, quand la pression viendra, alors, ce que vous avez vu manifesté temporairement, vous le verrez manifesté dans la plénitude de sa [“its”] puissance.
Pour le moment je dois continuer à évangéliser. Comme cela me l’a été ordonné au début, je dois continuer. Ainsi donc, vous avez eu la Parole, et vous savez quoi attendre, et comment vous tenir... Mes amis, restez tranquilles et continuez d’avancer, car l’heure où quelque chose va être fait approche rapidement.
Vous allez peut-être voir des petites choses bizarres se produire ... comparées à la tendance habituelle. Etant donné le point où j’en suis dans mon ministère, je vais me tenir en retrait, observant ce point et attendant le moment de l’utiliser. Mais ce sera utilisé ! Le premier “pull” a été identifié, et le second “pull” de même. Et si ceux qui sont spirituels réfléchissent sérieusement ... le troisième “pull” est identifié comme il convient. Nous savons où il est. Ainsi le troisième “pull” est ici.
C’est tellement sacré, que je ne dois pas beaucoup en parler, ainsi qu’il me l’a dit au commencement il y a des années : “Ne dis rien au sujet de celui-ci”. Cela parle par soi-même. J’ai essayé d’expliquer les autres, et ce fut une erreur. Ceci, selon moi (je ne dis pas que le Seigneur m’a dit cela), ce sera ce qui va faire démarrer la “foi de l’enlèvement”. Et je dois rester tranquille quelque temps.
Souvenez-vous, vous allez peut-être voir un déclin proche dans mon ministère ... Nous sommes encore dans l’âge maintenant, et il ne peut aller plus loin. Nous devons attendre ici un petit moment jusqu’à ce qu’on arrive à la fin où tout se rejoint, ALORS le moment sera venu. Mais c’est déjà parfaitement identifié.
Le moment vient où cette nation va exercer tout le pouvoir que la Bête avait auparavant (lorsque la Rome païenne est devenue la Rome papale) ... ainsi qu’Apocalypse 13 l’expose clairement. Le faux agneau est sorti de la terre. L’autre Bête est sortie de l’eau, c’est-à-dire du milieu des peuples. Mais cet agneau vient de là où il n’y avait personne.
Un agneau représente une religion - l’Agneau de Dieu. Mais celui d’Apocalypse 13 ressemble à un agneau, c’est un agneau et peu après il reçoit la puissance et parle comme un dragon, et il exerce toute la puissance que le dragon avait avant lui. Et le dragon c’est toujours Rome. Ne voyez-vous donc pas : la dénomination romaine et une dénomination protestante marquée, une image de la Bête, ce qui donnera une puissance qui imposera une sorte d’union à tous les Protestants. Il faudra que vous soyez dans ce Conseil des églises, sinon vous ne pourrez avoir de communion ou... c’est pratiquement ainsi dès maintenant : on ne peut aller prêcher dans une église à moins d’avoir une carte d’affiliation ou une accréditation.
Et alors les gens comme nous, nous serons retranchés de tout cela. Car ils ne pourront pas le faire. C’est une pression. Et quand cela arrivera, et quand la pression sera telle que vous serez expulsés [“pressed out”], alors observez ce dont je vais vous parler dans un instant, observez alors le troisième “pull” ! Ce sera vers ceux qui sont complètement perdus, mais ce sera pour l’Epouse, l’Eglise.
Nous en sommes plus près qu’il ne semble. Je ne sais pas quand, mais c’est très, très proche. Je construis peut-être une estrade pour que quelqu’un d’autre y monte. Je serai peut-être repris avant ce moment-là. Je ne sais pas... Mais je crois que nous en sommes si proches que je ne mourrai pas vieux et j’ai déjà 54 ans... A moins que je ne sois abattu, ou tué d’une façon ou d’une autre avant... Et je veux dire ceci que je n’ai encore jamais dit : ... ce ne sera peut-être pas par moi, mais ce message présentera Jésus-Christ au monde...”
[Peu après ces propos, au cours de cette même prédication, William Branham rappela les expériences suivantes : la création des écureuils, le salut accordé aux deux fils de Hattie Wright, le blizzard apaisé au Colorado, la disparition de la tumeur de son épouse. Et il ajouta : “Je sais ce qu’est le troisième “pull”, et je sais ce qu’il produit. Maintenant soyez respectueux, tenez-vous tranquilles. L’heure où Dieu va faire de grandes choses pour nous arrive bientôt.”]
[“His Unfailing Words Of Promise”, le 20 janvier 1964 à Phœnix, Arizona . “Footprints” p. 480 à 494 d’après “Look Away To Jesus” p. 157 à 167, 29 décembre 1963 à Jeffersonville, Indiana]
[Ces quelques extraits sont loin d’épuiser toutes les déclarations et expériences de William Branham rattachées à ce “troisième pull”. Il y sera encore fait référence ou allusion dans les chapitres suivants.]
• Il est à noter que c’est dès 1955 que William Branham est entré dans cette nouvelle phase de son ministère. Plusieurs de ses détracteurs affirment en effet, sans présenter de preuves, que c’est vers la fin de son ministère, c’est-à-dire à partir de 1962-1963, qu’il aurait commencé à propager un enseignement pernicieux. Or, outre qu’il n’est pas possible de discerner une telle modification de l’enseignement dispensé, il paraît difficile de reconnaître la marque de Dieu avant 1963, et celle de Satan ou de l’homme à partir de 1963, puisque c’est la même inspiration qui est à l’œuvre ! Ce qui croît par contre, à partir de 1955, c’est l’autorité et la solennité des affirmations faites en chaire, accompagnées par des signes et des miracles dont la nature est de plus en plus impressionnante.
Re: William Branham = faux prophète
LES AGES DE L’ÉGLISE
“Je vous remplacerai les années qu’ont dévorées la sauterelle, le jélek, le hasil et le gazam, ma grande armée que j’avais envoyée contre vous” [Joël 2:25].
C’est en octobre 1959 qu’ont eu lieu les deux épisodes des écureuils créés en Indiana puis au Kentucky. En novembre de la même année le Seigneur, par une “parole prononcée” de William Branham, touchait à salut les deux fils de la sœur Hattie Wright. Le 8 novembre 1959 à Jeffersonville, William Branham déclare : “Mon ministère de discernement, sans cesser, va bientôt faire place à quelque chose de plus grand et de plus beau. Et il y a eu trois choses qui viennent de se succéder. C’est la confirmation que quelque chose est sur le point de se passer.” [“Possessing The Enemy’s Gates” § 69 et 72].
Le 8 mai 1960, il est ravi en Esprit dans l’Eternité.
Ravi en Esprit dans l’Eternité (8 mai 1960)
William Branham rêvait qu’il revenait de promenade avec sa femme dans une campagne riante. Il dit à sa femme : “Nous avons dû rester longtemps dehors.” Elle lui a répondu : “Pour le bien des enfants, il le fallait.” Et il s’est alors réveillé, se demandant à quoi ressemblait “l’autre côté” et il se disait : “J’ai déjà cinquante ans, et je n’ai encore rien fait pour le Seigneur.” Il était près de sept heures. Son épouse dormait profondément à ses côtés. Il a alors entendu les mots suivants : “Tu n’es qu’au point de départ. Persévère dans la bataille. Continue de persévérer.”
“Je suis en train de me faire des idées. C’est mon imagination.”
“Persévère dans la bataille ! Continue ! Continue !... Si seulement tu savais ce qu’il y a au bout de la route !”
Puis il a entendu ceci : “Aimerais-tu voir de l’autre côté du rideau ?”
“Cela m’aiderait tellement !”
Et en un clin d’œil, il s’est retrouvé sur un terrain en pente. En se retournant, il se voyait dans son lit. Ce n’était pas comme une vision habituelle. Et il a vu une multitude de gens s’approcher en courant : “Oh, notre cher frère !” Et des jeunes filles et des jeunes gens de dix-huit à vingt ans l’entouraient de leurs bras, mais sans embrassades. Lui-même se retrouvait jeune homme, et pourtant il voyait son vieux corps étendu sur le lit... William Branham raconte lui-même :
“Il n’y avait là ni hier, ni demain. Ils n’étaient pas fatigués. Les femmes étaient très belles, les cheveux tombant jusqu’à la taille, avec de grandes robes jusqu’aux pieds. Je n’ai pas de mots pour cela : c’était la Perfection... Il y en avait des milliers... Je suis désormais plus convaincu que jamais qu’il faut l’amour pour entrer Là. Il n’y avait ni jalousie, ni fatigue, ni mort, ni maladie. Il n’y avait que la joie.”
William Branham a même vu s’approcher sa première épouse Hope : les autres jeunes filles étaient aussi familières avec lui que Hope, mais cette dernière semblait cependant une invitée d’honneur.
Et il a entendu une Voix dire dans la chambre : “C’est ce que tu as prêché au sujet du Saint-Esprit. C’est l’amour parfait. Rien ne peut entrer ici sans Cela.”
Et tous ces jeunes gens l’ont placé sur un endroit élevé. William Branham ne comprenait pas ce qui se passait : “Oh, je ne dois pas m’asseoir ici en hauteur !”
Et ceux qui l’entouraient disaient : “Oh, très cher frère, nous sommes si heureux que tu sois là-haut !”
Et une Voix venue d’au-dessus de lui a dit : “Tu sais qu’il est écrit dans la Bible que les prophètes étaient rassemblés avec les leurs ... Et ceci c’est quand tu seras réuni avec les tiens ...”
“Mais il y en a des millions. Il n’existe pas autant de Branhams !”
“Ce ne sont pas des Branhams. Ce sont tes convertis. Ce sont ceux que tu as conduits au Seigneur. Parmi ceux que tu trouves si beaux ici, certains avaient plus de quatrevingt-dix-neuf ans quand tu les as conduits au Seigneur. Ne t’étonne pas qu’ils crient : Notre cher frère!”
Et cette foule a crié : “Si tu n’étais pas venu, nous ne serions pas ici.”
Et alors William Branham a désiré voir Jésus. Ils lui ont répondu : “Il est un peu plus haut ... un jour il va venir vers toi. Tu as été envoyé comme conducteur. Et Dieu va venir, et quand il viendra, il te jugera en premier selon ce que tu auras enseigné. Et nous entrerons selon ton enseignement.”
“Oh, que je suis heureux ! Est-ce que Paul et Pierre devront aussi se tenir ainsi ?”
“Oui.”
“J’ai prêché chaque parole qu’ils ont prêchées. Je n’en ai pas varié. Ils ont baptisé au Nom de Jésus-Christ, et moi aussi. Ils ont enseigné le Baptême du Saint-Esprit, et moi aussi. Ce qu’ils ont enseigné, je l’ai enseigné aussi.”
Et cette foule a crié : “Nous le savons, et nous savons que nous allons revenir un jour sur terre avec toi. Jésus va venir, et tu seras jugé selon la Parole que tu nous as enseignée. Et si alors tu es agréé, et tu le seras, alors tu nous présenteras comme les trophées de ton ministère [cf. 1 Thessaloniciens 2:19]. Tu nous conduiras à lui et ensemble nous reviendrons sur la terre pour y vivre à toujours.”
“Dois-je y revenir maintenant ?”
“Oui, mais persévère toujours.”
Il a alors entendu une Voix dire : “Tous ceux que tu as aimés, et tous ceux qui t’ont aimé, Dieu te les a donnés ici au travers de ton ministère.”
William Branham vit même s’approcher son chien et son cheval ... [ce qui lui valut des ennemis supplémentaires !]
Puis William Branham quitta la vision. Sa femme dormait encore.
“Mon Dieu, aide-moi. Ne me laisse faire aucun compromis avec la Parole, et donne-moi de la prêcher quoiqu’il arrive...”
[“Footprints” p. 336 à 338 d’après “The Rejected King” le 15 mai 1960 à Jeffersonville, Indiana. “Fifth Seal” le 22 mars 1963 à Jeffersonville, Indiana]
La révélation des sept âges de l’église (décembre 1960)
En automne 1960, William Branham chassait dans le Kentucky quand le Saint-Esprit lui dit de se rendre dans un endroit précis du bois. Il attendit près d’une demi-heure, mais rien ne se passa. Il s’allongea, prosterné sur le sol. Et il reçut alors une révélation, au cours de laquelle, entre autres, le chapitre 4 de Malachie fut mis en relief, en particulier les versets 5 et 6 : “Voici je vous enverrai Elie, le prophète, avant que le jour de l’Eternel arrive, ce jour grand et redoutable. Il ramènera le cœur des pères à leurs enfants, et le cœur des enfants à leur père, de peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit.”
A plusieurs reprises, William Branham mentionnera ces versets, et nous croyons que ses propos peuvent être résumés ainsi : “La première fois qu’Elie est venu [l’Esprit d’Elie en Jean Baptiste], il a ramené le cœur des pères, des vieux patriarches Juifs, à la foi des enfants qui venaient de le recevoir et qui avaient cru qu’il était le Messie qui devait venir. La deuxième fois, il ramènera le cœur des enfants à leur pères de la Pentecôte apostolique. C’est pourquoi Jésus a dit, faisant allusion à Jean Baptiste : “Il est vrai qu’Elie doit venir, et rétablir toutes choses. Mais je vous dis qu’Elie est déjà venu, qu’ils ne l’ont pas reconnu, et qu’ils l’ont traité comme ils ont voulu” [Matthieu 17:10 à 13]. Or Jean Baptiste n’a pas rétabli toutes choses, il était la voix de celui qui crie dans le désert : “Aplanissez le chemin du Seigneur.” C’est pourquoi il est juste de dire tout à la fois qu’Elie est déjà venu, mais aussi qu’il doit venir.” [Il est à noter que ce commentaire n’était pas nouveau : dès le début du siècle, certains milieux chrétiens d’Amérique du Nord attendaient déjà la venue de l’Esprit d’Elie pour l’Eglise.]
Cette révélation donnée à William Branham confirmait la prophétie énoncée plusieurs années auparavant lors d’une réunion à Shreveport par une certaine Madame Shrader : “AINSI DIT LE SEIGNEUR, dans moins de trois mois, l’Esprit de Moïse, d’Elie et du Christ sera à l’œuvre dans ce tabernacle.” [Il n’est pas inutile de souligner que l’Esprit qui animait Moïse, ou Elie, ou Jésus dans sa fonction de Prophète, accompagnait toujours un ministère d’enseignement et de révélation de la Parole. Il s’agit donc de tout autre chose que du seul accomplissement de miracles.]
De retour à Jeffersonville, William Branham, du 4 au 11 décembre 1960, commenta les trois premiers chapitres du livre de l’Apocalypse. Il n’est pas possible d’exposer ses propos dans cet ouvrage. Son commentaire du chapitre 1 soulignait tout particulièrement la Divinité du Seigneur Jésus-Christ, et reprenait l’enseignement dispensé depuis le début de son ministère. Une confirmation en sera donnée lors de la vision des trois arcs-en-ciel le 25 août 1961 [voir chapitre suivant]. Le commentaire des chapitres 2 et 3 portait sur les lettres adressées aux “sept anges des sept églises d’Asie”. S’aidant d’un schéma dessiné sur un tableau, William Branham démontra comment ces lettres étaient prophétiques et décrivait l’histoire de l’église au cours des âges et l’œuvre continue du Christ. Il termina cet exposé le 11 décembre, avec un commentaire dramatique de la dernière lettre, celle adressée à l’église apostate de Laodicée, et qui correspond à l’époque actuelle, la dernière de l’histoire de l’église.
L’enseignement dispensé lors de ces journées, reprend, avec plus d’autorité, les enseignements dispensés au cours des années antérieures. L’enseignement dispensé au cours de ces journées constitue, à notre avis, la toile de fond permanente des prédications ultérieures.
[A Jeffersonville, Indiana, en décembre 1960 : “The Revelation Of Jesus Christ” le 4 au matin; “The Patmos Vision” le 4 au soir ; “The Ephesian Church Age” le 5 ; “The Smyrnaean Church Age” le 6 ; “The Pergamean Church Age” le 7 ; “The Thyatirean Church Age” le 8 ; “ le 9; “The Philadelphian Church Age” le 10 ; “The Ten Virgins” le 11 au matin ; “The Laodicean Church Age” le 11 au soir]
Confirmation (8 janvier 1961)
“J’avais prêché sur les sept âges de l’église, et j’en avais fait un dessin sur un tableau.
[Sur ce dessin, chaque église était représentée par une lune plus ou moins noircie selon le degré d’obscurité spirituelle qui la caractérisait. La lune, qui réfléchit la lumière du soleil, est en effet un symbole de l’église. Il apparaissait ainsi, que les ténèbres avaient envahi progressivement l’église jusqu’à l’époque symbolisée par l’église de Thyatire ; puis, à partir de l’église de Sardes, l’époque de Luther et des grands serviteurs de la “Réforme”, la Lumière avait peu à peu progressé. Malheureusement, l’église de Laodicée, la dernière, s’enfonçait à son tour dans les ténèbres].
Le dimanche matin, après avoir terminé mes prédications sur le chapitre quatre de l’Apocalypse, j’ai appelé la ligne de prière, et je parlais de la gloire de la Shekinah [La Lumière Surnaturelle qui se tenait entre les Chérubins dans le Temple de Moïse].
Vers onze heures, j’étais sur le point de prier pour les malades, quand une grande Lumière orangée parfaitement ronde, le Saint-Esprit, l’Ange du Seigneur, a pénétré dans la salle. Elle s’est réfléchie sur le mur devant trois ou quatre cents personnes assises là qui criaient, pleuraient et louaient Dieu. C’était la première fois qu’il apparaissait ainsi devant une assemblée, et le dessin que j’avais fait des sept âges s’est formé dans cette Lumière.”
[Ce reflet n’était pas la Lumière elle-même : lors de cette réunion du 8 janvier la Lumière était au-dessus des gens, mais seul William Branham la voyait. Ce que les gens, eux, voyaient, c’était le reflet sur le mur. Dans le même temps le don de discernement était manifesté puissamment dans la salle.]
[“The Rapture” § 61, le 4 décembre 1963 à Yuma, Arizona. “The Messiah” le 17 janvier 1961 à Shreveport, Louisiana. “Revelation, Chapter Four, Part 3, (The Throne)” § 382 à 387, le 8 janvier 1961 à Jeffersonville, Indiana. “Shalom” § 67 à 87, le 12 janvier 1964 à Sierra Vista, Arizona. “Footprints” p. 354 d’après “Shalom” le 19 janvier 1964 à Phœnix, Arizona]
[C’est en septembre de la même année qu’eut lieu la mémorable partie de chasse au Canada avec le caribou et le grizzly, voir chapitre 15.]
“Prends ta plume”
[Un jour qu’il était dans l’Esprit, se demandant ce qu’il devait dire et faire pour les gens, William Branham entendit une Voix dire : “Prends ta plume”. L’après-midi du 18 mars 1962, il lut le message qu’il avait ainsi écrit sous onction. Ce texte, à la fois message prophétique et message de sanctification, est assez long mais il reflète la pensée sousjacente à de nombreuses prédications de William Branham, et nous le reproduisons intégralement.]
“Voici ce que j’essaie de vous faire comprendre : la loi de reproduction veut que chaque espèce se reproduise selon son espèce [Genèse 1:11]. En ces derniers jours la véritable Epouse-Eglise arrive à la Pierre de Faîte. Ce sera la super-Eglise, une super-race, tandis qu’elle approche de la glorieuse Pierre de Faîte. Ils seront tellement semblables à lui qu’ils seront à son image même, afin d’être unis à lui. Ils seront UN. Ils seront la manifestation même de la Parole du Dieu vivant. Les dénominations ne peuvent jamais produire cela. Elles produiront leur credo et leurs dogmes mélangés avec la Parole et cela donnera un produit hybride.
Le premier fils [Adam] était la Parole Semence parlée de Dieu. Il lui a été donné une épouse afin qu’il se reproduise. Mais elle est tombée. Elle devait le reproduire, mais elle est tombée, entraînant sa mort.
Le second fils, une Parole Semence parlée par Dieu, a reçu comme Adam une épouse, mais avant qu’il puisse l’épouser, elle était tombée elle aussi. Comme l’épouse d’Adam, elle était libre de croire la Parole de Dieu et de vivre, ou d’en douter et de mourir, et c’est cette dernière solution qu’elle a choisie.
Alors de ce petit groupe de la véritable Semence de la Parole, Dieu présentera au Christ une Epouse bien-aimée, une vierge de sa Parole, et à travers elle et par elle s’accomplira tout ce qui a été promis... La Parole de la promesse était en lui comme elle était aussi en Marie : Dieu Lui-même manifesté. Il agira lui-même par sa propre “Parole des promesses”, afin d’accomplir tout ce qui a été écrit de lui. Ce qu’il a fait en sortant d’une matrice vierge, type de la matrice spirituelle d’aujourd’hui, la vierge d’aujourd’hui le fera pareillement en acceptant sa Parole : “Qu’il me soit fait selon ta Parole”. Bien que cette Parole soit venue d’un ange, c’était pourtant la Parole écrite, Esaïe 9:5. Ils L’aimeront et auront sa puissance car il est leur tête et ils sont les sujets de sa Tête. Le gouvernement du Christ lui appartient.
Remarquez cette harmonie ! Jésus ne faisait rien avant que le Père ne le lui ait montré [Jean 5:19]. C’est ainsi que fera l’Epouse : il lui montre sa Parole de Vie et elle la reçoit. Elle ne doute jamais de la Parole.
Rien ne peut lui faire du mal, même pas la mort. Car si la Semence est plantée, l’Eau la ressuscitera. Amen ! Alléluia ! Voici le secret : la Parole est dans l’Epouse, ainsi que la Pensée du Christ, afin qu’elle sache ce qu’il veut voir faire avec sa Parole, et elle le fait en son Nom. Elle a le “Ainsi dit le Seigneur”.
Ainsi la Semence est fécondée. Alors le Saint-Esprit l’arrose jusqu’à ce qu’elle croisse et qu’elle assure son rôle. Elle ne fait que sa volonté. Personne ne peut persuader ceux qui en font partie de faire autrement. Ils ont le “Ainsi dit le Seigneur” sinon ils restent tranquilles. Alors ils feront les œuvres de Dieu, car ce sera lui en eux, continuant à accomplir sa Parole, comme il l’a accomplie en son temps. Il n’a pas tout achevé lorsqu’il était ici-bas, car le moment n’était pas encore arrivé.
Levons-nous comme Josué et Caleb, alors que la terre promise commence à être en vue. Le temps de la réception est proche. “Josué” signifie en hébreu “Sauveur” et il représente le conducteur promis du temps de la fin, pour que l’Eglise soit enlevée. Caleb représente le vrai croyant qui est resté avec Josué. Dieu a commencé avec une Israël vierge par sa Parole, mais ils ont voulu autre chose. Et l’église du temps de la fin a fait pareil.
Notez que Dieu n’a pas fait bouger Israël avant le moment fixé par lui. Josué a attendu ce moment-là ! Les gens ont eu beau dire : “Dieu nous a donné le pays, la promesse, allons nous en emparer... Josué, tu as manqué à ta mission; tu es une mauviette. Pourquoi ne fais-tu rien ? Autrefois tu connaissais aussitôt le ‘Ainsi dit le Seigneur’ et la volonté de Dieu.” Or ce sage prophète envoyé de Dieu connaissait certes la promesse de Dieu, mais il savait aussi attendre, pour l’accomplissement de cette promesse, une directive précise de Dieu pour son temps.
Et quand le moment est venu, Dieu a donné les directives à Josué, qui était resté avec lui près de la Parole, car il ne pouvait se fier aux autres. Il pouvait faire confiance à Josué. Et cela se répétera ainsi !
Il en était de même de Moïse, ce puissant prophète oint qui savait que Dieu l’utiliserait, car Dieu avait prouvé à Moïse, par sa naissance singulière, qu’il était son serviteur. Et la délivrance de la semence d’Abraham est arrivée au temps marqué. Moïse n’est pas resté en Egypte pour discuter de points scripturaires avec les prêtres, mais il est allé dans le désert, et il s’est attendu au Seigneur jusqu’à ce que le peuple soit prêt à le recevoir. Il était venu leur témoigner, mais ils n’avaient pas voulu le recevoir. Dieu a appelé son prophète vers le désert. Dieu avait témoigné qu’il avait choisi Moïse, mais l’attente n’est pas à imputer à Moïse, mais au peuple qui devait se préparer à recevoir Moïse. Moïse avait cru que les enfants d’Israël comprendraient qu’il avait été envoyé.
Il en était de même avec Elie. Ce prophète puissamment confirmé à qui la Parole de Dieu était venue, a fini de prêcher son message à ces groupes modernistes américains, à cette première dame du pays avec ses cheveux coupés, et à ces Jézabel au visage peint. Et Dieu avait confirmé son prophète : à chaque fois qu’il prophétisait, c’était la Vérité. Dieu a dû l’ôter du champ de mission, jusqu’à ce que de grandes plaies frappent cette génération parce qu’elle avait rejeté le message de son prophète, rejeté la Parole de Dieu qu’il leur avait envoyée.
Dieu l’a envoyé se cacher dans le désert. Même le roi n’a pu l’en faire sortir. Et ceux qui ont essayé de le convaincre de sortir contre la volonté de Dieu, en sont morts ! Mais lorsque Dieu a parlé à son fidèle prophète par une vision, il est sorti du désert avec le “Ainsi dit le Seigneur”. Qu’a-t-il fait ? Il est revenu droit à la Parole. Il a apporté les douze pierres et les a rassemblées [1 Rois 18:31].
Il en était de même de Jean-Baptiste, le fidèle précurseur du Christ, le prophète oint. Ni l’école de théologie de son père, ni celle des pharisiens, ni aucune dénomination n’ont pu le faire sortir du désert où Dieu l’avait envoyé, jusqu’à ce qu’il ait entendu la Voix de Dieu, l’Agneau du Messie !
(Est-ce que vous écoutez avec votre entendement spirituel ? Que pourrais-je dire de plus ! Je vais sauter un passage ici.)
Comme c’est différent aujourd’hui ! Beaucoup de soi-disant évangélistes prétendent avoir la réponse de Dieu pour les gens, comme le fit Koré quand il a dénié et mis en doute l’autorité du prophète de Dieu oint et confirmé, Moïse, prétendant que lui avait la réponse. C’était un moyen de gagner de l’argent, un veau d’or comme beaucoup en font aujourd’hui, de grands bâtiments, de grandes écoles, des incubateurs pour des couvées de la même semence. Et comme autrefois les gens tombent, bien qu’ils aient entendu la véritable Parole de Dieu à travers un prophète oint et confirmé.
Ils sont tombés à cause du mensonge de Koré. Il y avait pourtant le prophète confirmé de Dieu, et ils savaient que Dieu leur avait clairement enseigné qu’il confirmerait ses prophètes par sa Parole. Koré n’était pas un prophète scripturaire, mais il semblait si beau aux gens, et c’est pareil aujourd’hui. Aujourd’hui il y a du sang qui apparaît sur les mains, des boules de feu sur l’estrade, de l’huile sur les doigts, et toutes ces choses produisent des femmes prédicateurs fardées et aux cheveux courts. Qu’est-ce qui se passe ? On n’aurait pas cru que les gens tomberaient sur de telles choses, mais ils l’ont fait avec Koré, et ils font pareil aujourd’hui, en se détournant de la vraie Parole pour aller vers les dénominations. Cela montre quelle espèce de semence il y a en eux.
Mais, Dieu soit loué, tout Israël ne s’est pas épris de Koré. Certains sont restés avec Moïse, le prophète oint qui avait la Parole de Dieu. C’est pareil aujourd’hui avec de nombreux Elus de Dieu : ils restent au côté de sa Parole et de son Esprit.
Souvenez-vous que l’ivraie, la mauvaise herbe, doit être rassemblée et liée en gerbes... C’est fait ! Les églises de l’organisation apostate sont liées plus étroitement que jamais dans la fédération des églises, prêtes pour les feux du jugement de Dieu. (Ce n’est pas de moi-même que j’ai écrit cela). La Pentecôte est pleine de ces gens-là. Le blé-Parole sera bientôt recueilli après avoir tout quitté pour aller vers le Maître.
Faites attention à ceci : Dieu a promis Malachie 4 pour ce dernier jour, or Malachie 4 ne s’est pas encore accompli. Mais il doit s’accomplir, car c’est une Parole de Dieu fécondée qui a été prononcée par Malachie le prophète. Jésus y a fait allusion, et cela doit se produire juste avant la seconde venue du Christ.
Ecoutez attentivement. Toutes les Ecritures qui ne sont pas encore accomplies doivent l’être avant ce temps-là. La Bible doit être achevée, la dispensation des nations doit s’achever avec l’âge de l’église. Lorsque ce messager oint arrivera, il plantera évidemment la Semence de la Bible dans son entier, en commençant par le serpent jusqu’au messager dans la première pluie. Puis il sera rejeté par les gens des dénominations, comme l’ont été ses aïeux Jean et Elie selon ce que notre Seigneur a dit, Elie ayant été rejeté la première fois du temps d’Achab. Cela arrivera ici dans ce pays, car ce pays est un type d’Israël.
Lisez ou écoutez la prédication intitulée “La religion de Jézabel” [19 mars 1961 à Middletown, Ohio]. Nos pères ont adoré librement en venant dans ce pays dont ils s’étaient emparés en chassant les indigènes, tout comme Israël avait fait après être sorti d’Egypte. Nous avons eu des hommes pieux comme Washington et Lincoln. Eux avaient David, etc. Ils ont eu Achab sur le trône avec une Jézabel derrière lui pour le diriger. Nous avons la même chose [NDT : lors de cette prédication, E. Kennedy était président des U.S.A.]. Et c’est pourquoi à cette époque-ci et dans ce pays doit apparaître cette personne, car c’est dans les Ecritures, et c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR.
Ensuite, dans la dernière pluie, il y aura le dénouement, les projecteurs du Mont Carmel [1 Rois 18], la Bible accomplie à la lettre. Jean-Baptiste, son “messager devant sa face” de Malachie 3, a répandu une première pluie et a été rejeté par les églises de son temps. Puis Jésus est venu, et il y a eu le dénouement de la montagne de la Transfiguration. Et le précurseur des derniers jours sèmera pour la première pluie. Jésus sera le dénouement entre les dénominations, les credo et sa Parole. Quand Il viendra ce sera le dénouement par l’Enlèvement de Son Epouse ! Il y a eu trois dénouements : en premier au mont Carmel, en second à la montagne de la Transfiguration, et la troisième fois ce sera à la montagne de Sion ! Gloire à Dieu !
Beaucoup n’ont pas compris le comportement d’Elie, de Moïse et de Jean quittant le champ de mission. Mais s’ils ont agi ainsi, c’est parce que eux et leur Message avaient été rejetés. La Semence avait été semée ; ensuite venait le jugement et ils étaient pour le peuple un signe venu de Dieu montrant que le jugement était proche. Le temps des semailles était terminé.
Je crois qu’un jour la véritable Epouse du Christ sera forcée d’arrêter de prêcher la Parole de Dieu, selon la prophétie biblique d’Apocalypse 13:16. Les dénominations l’obligeront à arrêter ou à prendre leur “marque”. C’est alors que l’Agneau prendra Son Epouse et jugera la prostituée pour cela.
Souvenez-vous que Moïse, bien que né pour cette œuvre, a dû pour l’accomplir attendre de Dieu un don supplémentaire (il a dû repartir et attendre). Et, au temps marqué par Dieu, un certain pharaon devait monter sur le trône, et il a fallu que le peuple manque du Pain de Vie avant que Dieu ne renvoie Moïse. Aujourd’hui des milliers de faiseurs de signes font naître en ces temps de la fin des chercheurs de signes qui ne connaissent rien du véritable mouvement de l’Esprit de Dieu dans sa Parole en ces derniers jours.
Comme je l’ai déjà dit : “Donnez-leur du sang, de l’huile et des démonstrations charnelles sur l’estrade, et ils appuieront cela, que ce soit la Parole de Dieu ou non, que ce soit scripturaire ou non.” Jésus nous a avertis que de telles choses arriveraient au temps de la fin. Je l’ai déjà dit : selon Matthieu 24 il y a deux esprits qui se ressemblent beaucoup, au point de séduire même les élus si c’était possible. Comment les reconnaître ? Faites-leur subir le test de la Parole ! Prononcez la Parole, et voyez ce qu’ils en disent. S’ils ne croient pas la Parole, c’est qu’ils n’ont pas de Semence-germe en eux. Ils sont du malin et vous séduisent. De même que la première épouse a été séduite, la deuxième épouse l’a été aussi, et ils séduisent la troisième épouse en hybridant la Parole ou en essayant de le faire.
Dieu n’a jamais placé les signes avant Sa Parole... Ils ont été ajoutés pour servir de preuve à la Parole, mais la Parole vient en premier.
Pour prouver cela, Elie a dit à la femme : “Prépare-moi d’abord un petit gâteau.” Puis voyez le miracle se produire. Venez premièrement à la Parole, ensuite observez le miracle. C’est à la Semence-Parole que le Saint-Esprit communique de l’énergie. Un messager de Dieu peut-il ne croire qu’une partie des Ecritures et renier une partie de la Parole ?
Le vrai prophète de Dieu proclamera la Parole dans les derniers jours. Les dénominations le haïront. Il ne mâchera pas ses mots. Ce sera comme lors de la première venue du Christ : “Race de vipères” ... Mais les prédestinés entendront et se prépareront pour le compte à rebours. La Semence Royale de “la foi d’Abraham” s’attachera comme lui à la Parole de Dieu, quoi qu’il arrive, car elle est prédestinée. Le messager de Malachie 4 apparaîtra au moment choisi par Dieu. Nous l’attendons tous. Nous croyons qu’il viendra. C’est en accord avec sa Parole. Cela se passera au temps de la fin, et nous y sommes maintenant.
Il sera consacré comme il convient à la Parole comme tous les autres avant lui. Il sera signalé par la Parole de Dieu et confirmé. Comme pour Elie, Dieu confirmera que ce qu’il prêche est la Vérité, car c’est Elie qui vient préparer pour l’Enlèvement de la montagne de Sion. Jésus a dit que dans les derniers jours il en serait comme du temps de Lot. Sa prédication sera selon l’Esprit et en accord parfait avec la Parole de Dieu. Parce que tant de choses ont été appelées “vérité de Dieu”, beaucoup se méprendront sur ce vrai messager (j’ai écrit ici “prophétie”). Parce que tant de choses ont été appelées “vérité de Dieu”, beaucoup de véritables prédicateurs se méprendront sur lui.
Et les prophéties du temps de la fin reproduiront, je le crois, ce qui s’est passé avec le premier précurseur sorti du désert et qui criait : “Voici l’Agneau de Dieu”. Ainsi le second précurseur fera sans doute de même, dirigeant le regard du peuple vers une Epouse née de la Parole. L’Epouse du Christ aura son attention dirigée vers les cieux à l’apparition de Jésus, et elle criera : “Voici l’Agneau de Dieu !” Que Dieu nous aide à être prêts pour ce proche évènement.”
[“The Spoken Word Is The Original Seed” p. 106 et 119 à 125, le 18 mars 1962, après-midi, à Jeffersonville, Indiana]
[Le 7 octobre 1962 la construction d’un nouveau tabernacle plus spacieux est commencée à Jeffersonville. Le nouveau bâtiment sera consacré le 17 mars 1963.
Le 27 octobre 1961, Ella Branham, la mère de William Branham quittait ce monde.]
Vision de sa mère symbolisant l’Epouse
William Branham dans une vision s’est vu conduisant les chants devant une très grande foule dans un énorme amphithéâtre. Des enfants paralysés occupaient les premières rangées et William Branham chantait le cantique : “Laissez venir à moi les petits enfants”.
Un coin était prévu pour les personnes à honorer. Et William Branham a vu une femme habillée à l’ancienne mode s’approcher de cet emplacement, et tout le monde l’entourait avec respect. Tout le monde s’est levé quand elle a pris place : elle les reconnaissait et eux la reconnaissaient. William Branham s’est alors approché d’elle : c’était sa mère !
Et une Voix a dit : “Ne crains pas pour ta mère, elle était comme cela en 1906.”
William Branham commente : “Savez-vous ce qui se passait en 1906 ? Ma mère épousait mon père ! Elle était l’épouse de mon père, maintenant elle fait partie d’une autre Epouse, l’Epouse du Seigneur Jésus-Christ.”
[“Footprints” p. 373 et 374 d’après “Spirit Of Truth” le 18 janvier 1963 à Phœnix, Arizona]
Ils veulent des biscuits (2 novembre 1962)
Vers six heures du matin, William Branham reçut une vision. Dans cette vision, il était debout au soleil, parfaitement heureux, prêchant à une foule énorme, assise dans une forêt. Et la prédication étant longue, la foule a commencé à avoir faim, et certains, fatigués, sont partis chercher de quoi manger. William Branham essaya de les en dissuader, car il avait des point importants à traiter que le Seigneur lui avait donnés, et il parlait des merveilles de Dieu, du discernement, etc. Les gens commençaient à bâiller et à s’en aller. Il se demanda ce qui se passait. Il arrêta quelques jeunes couples qui s’éloignaient : “Un instant mes amis, vous serez de retour chez vous à la nuit tombante, mais laissez-moi vous parler du premier point. D’où viennent toutes ces choses que je vous ai montrées ? Elles viennent de la Parole de Dieu, elles sont Ainsi dit le Seigneur, sa promesse, et vous m’êtes tous témoins que mon ministère c’est de rester avec la Parole. Qu’est-ce qui vous prend ? Ne pouvez-vous pas comprendre la Parole ?”
“Monsieur, je voudrais des biscuits.”
Et William Branham se dit : “Eh bien, gloire à Dieu, s’ils en veulent, qu’ils aillent en chercher. Mais l’obscurité va bientôt tomber. A la réunion de ce soir, ils seront tous de retour, et je leur présenterai ce point important, que ces choses sont dans la Parole, et que je suis envoyé pour cela. Je dresserai d’abord une toile de fond d’après la Parole. Ce sera merveilleux.”
Puis il s’est vu s’amenuiser et s’effacer et il eut le temps d’entendre : “Louanges à Dieu.”
William Branham a donné l’interprétation du début de cette vision : pour la plupart des gens son Message a paru trop “mystique” car ils regardent trop les choses du monde.
[“Footprints” p. 391 à 394 d’après “Blasphemous Names” le 4 novembre 1962 à Jeffersonville, Indiana]
Vision de l’Epouse (juillet 1964)
[Bien que tardive, la vision suivante est incorporée dans ce chapitre, car elle aussi concerne l’histoire de l’église.]
William Branham était assis dehors, quand il fut pris dans une vision. Il fut placé, par quelqu’un qu’il ne put voir, sur une sorte d’estrade. Une Voix lui a dit : “L’Epouse va apparaître en premier”. Et il a alors entendu une très douce musique, et un groupe d’au moins une douzaine de jeunes filles de dix-huit à vingt ans a défilé devant lui : elles avaient les cheveux longs, de longues robes différentes les unes des autres, et elles marchaient parfaitement en rythme avec cette musique, avec douceur.
La Voix a repris : Maintenant nous allons passer en revue les églises. Puis il a entendu une musique de rock’n’roll, et il a vu s’avancer les églises du monde des différentes époques, chacune portant le drapeau indiquant son origine. Une sorcière les conduisait. Leur conduite était obscène, et elles étaient nues au-dessus de la taille. Leur jupe était faite de rubans pendant à leur ceinture. Elles ne tenaient devant elles qu’une sorte de petit tablier en papier de couleur grise, la couleur hypocrite, de la taille de celui des serveuses de bar, et elles ne portaient rien derrière, et elles se dandinaient et riaient. Elles étaient fardées, avaient les cheveux courts, et fumaient la cigarette. Et quand l’église américaine est venue, c’était pire que tout. La Voix a dit : “C’est l’église !” En passant devant Branham, elles durent faire passer leur tablier derrière. Il pleura et son cœur s’est brisé : “Est-ce cela le résultat de mon travail et de celui des autres pasteurs pour présenter une Epouse au Christ ? Des prostituées ! Qu’est-ce que j’ai fait ? Comment t’ai-je trahi ? Je suis pourtant resté sur ta Parole, Seigneur.” Et il s’est évanoui.
Et alors il a de nouveau entendu la musique douce, et l’Epouse est revenue. La Voix lui a dit : “Voilà ce qui en est pourtant sorti. L’Epouse va revenir, comme dans la première vision”. Et ce groupe ressemblait au premier groupe, marchant au rythme de la Parole de Dieu. Elles s’apprêtaient à marcher vers le ciel, tandis que le groupe des prostituées prenaient un chemin descendant.
William Branham s’est alors redressé, pleurant, les bras levés : “Mon cœur a bondi de joie : je savais qu’il y aurait une Epouse ayant la même apparence et les mêmes habits que celle apparue au début ! Elle doit se tenir prête pour l’appel. Je sais que c’est la vérité... La première semence et la dernière semence sont identiques. Les femmes du groupe de l’Epouse portaient des habits différents, car elles viennent de toutes les nations. Chacune marchait en parfaite harmonie avec la Parole. En marchant elles regardaient l’église qui venait de s’en aller vers le chaos. Et deux ou trois étaient restées un peu en arrière et s’étaient un peu écartées, regardant à droite et à gauche et j’ai crié : Ne faites pas cela ! N’abandonnez pas le rythme ! ”
Dieu a promis : “Je restituerai.”
“A mon avis, cette sorcière c’est le Conseil Mondial des Eglises.”
[“Birth Pains” p. 32, 33, le 24 janvier 1965 à Phœnix, Arizona. “The Masterpiece” § 187 à 196, le 5 juillet
1964 et “Recognizing Your Day And Its Message” le 26 juillet 1964 à Jeffersonville, Indiana. “Choosing A Bride” § 179 à 186, le 29 avril 1965 à Los Angeles, Californie.]
“Je vous remplacerai les années qu’ont dévorées la sauterelle, le jélek, le hasil et le gazam, ma grande armée que j’avais envoyée contre vous” [Joël 2:25].
C’est en octobre 1959 qu’ont eu lieu les deux épisodes des écureuils créés en Indiana puis au Kentucky. En novembre de la même année le Seigneur, par une “parole prononcée” de William Branham, touchait à salut les deux fils de la sœur Hattie Wright. Le 8 novembre 1959 à Jeffersonville, William Branham déclare : “Mon ministère de discernement, sans cesser, va bientôt faire place à quelque chose de plus grand et de plus beau. Et il y a eu trois choses qui viennent de se succéder. C’est la confirmation que quelque chose est sur le point de se passer.” [“Possessing The Enemy’s Gates” § 69 et 72].
Le 8 mai 1960, il est ravi en Esprit dans l’Eternité.
Ravi en Esprit dans l’Eternité (8 mai 1960)
William Branham rêvait qu’il revenait de promenade avec sa femme dans une campagne riante. Il dit à sa femme : “Nous avons dû rester longtemps dehors.” Elle lui a répondu : “Pour le bien des enfants, il le fallait.” Et il s’est alors réveillé, se demandant à quoi ressemblait “l’autre côté” et il se disait : “J’ai déjà cinquante ans, et je n’ai encore rien fait pour le Seigneur.” Il était près de sept heures. Son épouse dormait profondément à ses côtés. Il a alors entendu les mots suivants : “Tu n’es qu’au point de départ. Persévère dans la bataille. Continue de persévérer.”
“Je suis en train de me faire des idées. C’est mon imagination.”
“Persévère dans la bataille ! Continue ! Continue !... Si seulement tu savais ce qu’il y a au bout de la route !”
Puis il a entendu ceci : “Aimerais-tu voir de l’autre côté du rideau ?”
“Cela m’aiderait tellement !”
Et en un clin d’œil, il s’est retrouvé sur un terrain en pente. En se retournant, il se voyait dans son lit. Ce n’était pas comme une vision habituelle. Et il a vu une multitude de gens s’approcher en courant : “Oh, notre cher frère !” Et des jeunes filles et des jeunes gens de dix-huit à vingt ans l’entouraient de leurs bras, mais sans embrassades. Lui-même se retrouvait jeune homme, et pourtant il voyait son vieux corps étendu sur le lit... William Branham raconte lui-même :
“Il n’y avait là ni hier, ni demain. Ils n’étaient pas fatigués. Les femmes étaient très belles, les cheveux tombant jusqu’à la taille, avec de grandes robes jusqu’aux pieds. Je n’ai pas de mots pour cela : c’était la Perfection... Il y en avait des milliers... Je suis désormais plus convaincu que jamais qu’il faut l’amour pour entrer Là. Il n’y avait ni jalousie, ni fatigue, ni mort, ni maladie. Il n’y avait que la joie.”
William Branham a même vu s’approcher sa première épouse Hope : les autres jeunes filles étaient aussi familières avec lui que Hope, mais cette dernière semblait cependant une invitée d’honneur.
Et il a entendu une Voix dire dans la chambre : “C’est ce que tu as prêché au sujet du Saint-Esprit. C’est l’amour parfait. Rien ne peut entrer ici sans Cela.”
Et tous ces jeunes gens l’ont placé sur un endroit élevé. William Branham ne comprenait pas ce qui se passait : “Oh, je ne dois pas m’asseoir ici en hauteur !”
Et ceux qui l’entouraient disaient : “Oh, très cher frère, nous sommes si heureux que tu sois là-haut !”
Et une Voix venue d’au-dessus de lui a dit : “Tu sais qu’il est écrit dans la Bible que les prophètes étaient rassemblés avec les leurs ... Et ceci c’est quand tu seras réuni avec les tiens ...”
“Mais il y en a des millions. Il n’existe pas autant de Branhams !”
“Ce ne sont pas des Branhams. Ce sont tes convertis. Ce sont ceux que tu as conduits au Seigneur. Parmi ceux que tu trouves si beaux ici, certains avaient plus de quatrevingt-dix-neuf ans quand tu les as conduits au Seigneur. Ne t’étonne pas qu’ils crient : Notre cher frère!”
Et cette foule a crié : “Si tu n’étais pas venu, nous ne serions pas ici.”
Et alors William Branham a désiré voir Jésus. Ils lui ont répondu : “Il est un peu plus haut ... un jour il va venir vers toi. Tu as été envoyé comme conducteur. Et Dieu va venir, et quand il viendra, il te jugera en premier selon ce que tu auras enseigné. Et nous entrerons selon ton enseignement.”
“Oh, que je suis heureux ! Est-ce que Paul et Pierre devront aussi se tenir ainsi ?”
“Oui.”
“J’ai prêché chaque parole qu’ils ont prêchées. Je n’en ai pas varié. Ils ont baptisé au Nom de Jésus-Christ, et moi aussi. Ils ont enseigné le Baptême du Saint-Esprit, et moi aussi. Ce qu’ils ont enseigné, je l’ai enseigné aussi.”
Et cette foule a crié : “Nous le savons, et nous savons que nous allons revenir un jour sur terre avec toi. Jésus va venir, et tu seras jugé selon la Parole que tu nous as enseignée. Et si alors tu es agréé, et tu le seras, alors tu nous présenteras comme les trophées de ton ministère [cf. 1 Thessaloniciens 2:19]. Tu nous conduiras à lui et ensemble nous reviendrons sur la terre pour y vivre à toujours.”
“Dois-je y revenir maintenant ?”
“Oui, mais persévère toujours.”
Il a alors entendu une Voix dire : “Tous ceux que tu as aimés, et tous ceux qui t’ont aimé, Dieu te les a donnés ici au travers de ton ministère.”
William Branham vit même s’approcher son chien et son cheval ... [ce qui lui valut des ennemis supplémentaires !]
Puis William Branham quitta la vision. Sa femme dormait encore.
“Mon Dieu, aide-moi. Ne me laisse faire aucun compromis avec la Parole, et donne-moi de la prêcher quoiqu’il arrive...”
[“Footprints” p. 336 à 338 d’après “The Rejected King” le 15 mai 1960 à Jeffersonville, Indiana. “Fifth Seal” le 22 mars 1963 à Jeffersonville, Indiana]
La révélation des sept âges de l’église (décembre 1960)
En automne 1960, William Branham chassait dans le Kentucky quand le Saint-Esprit lui dit de se rendre dans un endroit précis du bois. Il attendit près d’une demi-heure, mais rien ne se passa. Il s’allongea, prosterné sur le sol. Et il reçut alors une révélation, au cours de laquelle, entre autres, le chapitre 4 de Malachie fut mis en relief, en particulier les versets 5 et 6 : “Voici je vous enverrai Elie, le prophète, avant que le jour de l’Eternel arrive, ce jour grand et redoutable. Il ramènera le cœur des pères à leurs enfants, et le cœur des enfants à leur père, de peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit.”
A plusieurs reprises, William Branham mentionnera ces versets, et nous croyons que ses propos peuvent être résumés ainsi : “La première fois qu’Elie est venu [l’Esprit d’Elie en Jean Baptiste], il a ramené le cœur des pères, des vieux patriarches Juifs, à la foi des enfants qui venaient de le recevoir et qui avaient cru qu’il était le Messie qui devait venir. La deuxième fois, il ramènera le cœur des enfants à leur pères de la Pentecôte apostolique. C’est pourquoi Jésus a dit, faisant allusion à Jean Baptiste : “Il est vrai qu’Elie doit venir, et rétablir toutes choses. Mais je vous dis qu’Elie est déjà venu, qu’ils ne l’ont pas reconnu, et qu’ils l’ont traité comme ils ont voulu” [Matthieu 17:10 à 13]. Or Jean Baptiste n’a pas rétabli toutes choses, il était la voix de celui qui crie dans le désert : “Aplanissez le chemin du Seigneur.” C’est pourquoi il est juste de dire tout à la fois qu’Elie est déjà venu, mais aussi qu’il doit venir.” [Il est à noter que ce commentaire n’était pas nouveau : dès le début du siècle, certains milieux chrétiens d’Amérique du Nord attendaient déjà la venue de l’Esprit d’Elie pour l’Eglise.]
Cette révélation donnée à William Branham confirmait la prophétie énoncée plusieurs années auparavant lors d’une réunion à Shreveport par une certaine Madame Shrader : “AINSI DIT LE SEIGNEUR, dans moins de trois mois, l’Esprit de Moïse, d’Elie et du Christ sera à l’œuvre dans ce tabernacle.” [Il n’est pas inutile de souligner que l’Esprit qui animait Moïse, ou Elie, ou Jésus dans sa fonction de Prophète, accompagnait toujours un ministère d’enseignement et de révélation de la Parole. Il s’agit donc de tout autre chose que du seul accomplissement de miracles.]
De retour à Jeffersonville, William Branham, du 4 au 11 décembre 1960, commenta les trois premiers chapitres du livre de l’Apocalypse. Il n’est pas possible d’exposer ses propos dans cet ouvrage. Son commentaire du chapitre 1 soulignait tout particulièrement la Divinité du Seigneur Jésus-Christ, et reprenait l’enseignement dispensé depuis le début de son ministère. Une confirmation en sera donnée lors de la vision des trois arcs-en-ciel le 25 août 1961 [voir chapitre suivant]. Le commentaire des chapitres 2 et 3 portait sur les lettres adressées aux “sept anges des sept églises d’Asie”. S’aidant d’un schéma dessiné sur un tableau, William Branham démontra comment ces lettres étaient prophétiques et décrivait l’histoire de l’église au cours des âges et l’œuvre continue du Christ. Il termina cet exposé le 11 décembre, avec un commentaire dramatique de la dernière lettre, celle adressée à l’église apostate de Laodicée, et qui correspond à l’époque actuelle, la dernière de l’histoire de l’église.
L’enseignement dispensé lors de ces journées, reprend, avec plus d’autorité, les enseignements dispensés au cours des années antérieures. L’enseignement dispensé au cours de ces journées constitue, à notre avis, la toile de fond permanente des prédications ultérieures.
[A Jeffersonville, Indiana, en décembre 1960 : “The Revelation Of Jesus Christ” le 4 au matin; “The Patmos Vision” le 4 au soir ; “The Ephesian Church Age” le 5 ; “The Smyrnaean Church Age” le 6 ; “The Pergamean Church Age” le 7 ; “The Thyatirean Church Age” le 8 ; “ le 9; “The Philadelphian Church Age” le 10 ; “The Ten Virgins” le 11 au matin ; “The Laodicean Church Age” le 11 au soir]
Confirmation (8 janvier 1961)
“J’avais prêché sur les sept âges de l’église, et j’en avais fait un dessin sur un tableau.
[Sur ce dessin, chaque église était représentée par une lune plus ou moins noircie selon le degré d’obscurité spirituelle qui la caractérisait. La lune, qui réfléchit la lumière du soleil, est en effet un symbole de l’église. Il apparaissait ainsi, que les ténèbres avaient envahi progressivement l’église jusqu’à l’époque symbolisée par l’église de Thyatire ; puis, à partir de l’église de Sardes, l’époque de Luther et des grands serviteurs de la “Réforme”, la Lumière avait peu à peu progressé. Malheureusement, l’église de Laodicée, la dernière, s’enfonçait à son tour dans les ténèbres].
Le dimanche matin, après avoir terminé mes prédications sur le chapitre quatre de l’Apocalypse, j’ai appelé la ligne de prière, et je parlais de la gloire de la Shekinah [La Lumière Surnaturelle qui se tenait entre les Chérubins dans le Temple de Moïse].
Vers onze heures, j’étais sur le point de prier pour les malades, quand une grande Lumière orangée parfaitement ronde, le Saint-Esprit, l’Ange du Seigneur, a pénétré dans la salle. Elle s’est réfléchie sur le mur devant trois ou quatre cents personnes assises là qui criaient, pleuraient et louaient Dieu. C’était la première fois qu’il apparaissait ainsi devant une assemblée, et le dessin que j’avais fait des sept âges s’est formé dans cette Lumière.”
[Ce reflet n’était pas la Lumière elle-même : lors de cette réunion du 8 janvier la Lumière était au-dessus des gens, mais seul William Branham la voyait. Ce que les gens, eux, voyaient, c’était le reflet sur le mur. Dans le même temps le don de discernement était manifesté puissamment dans la salle.]
[“The Rapture” § 61, le 4 décembre 1963 à Yuma, Arizona. “The Messiah” le 17 janvier 1961 à Shreveport, Louisiana. “Revelation, Chapter Four, Part 3, (The Throne)” § 382 à 387, le 8 janvier 1961 à Jeffersonville, Indiana. “Shalom” § 67 à 87, le 12 janvier 1964 à Sierra Vista, Arizona. “Footprints” p. 354 d’après “Shalom” le 19 janvier 1964 à Phœnix, Arizona]
[C’est en septembre de la même année qu’eut lieu la mémorable partie de chasse au Canada avec le caribou et le grizzly, voir chapitre 15.]
“Prends ta plume”
[Un jour qu’il était dans l’Esprit, se demandant ce qu’il devait dire et faire pour les gens, William Branham entendit une Voix dire : “Prends ta plume”. L’après-midi du 18 mars 1962, il lut le message qu’il avait ainsi écrit sous onction. Ce texte, à la fois message prophétique et message de sanctification, est assez long mais il reflète la pensée sousjacente à de nombreuses prédications de William Branham, et nous le reproduisons intégralement.]
“Voici ce que j’essaie de vous faire comprendre : la loi de reproduction veut que chaque espèce se reproduise selon son espèce [Genèse 1:11]. En ces derniers jours la véritable Epouse-Eglise arrive à la Pierre de Faîte. Ce sera la super-Eglise, une super-race, tandis qu’elle approche de la glorieuse Pierre de Faîte. Ils seront tellement semblables à lui qu’ils seront à son image même, afin d’être unis à lui. Ils seront UN. Ils seront la manifestation même de la Parole du Dieu vivant. Les dénominations ne peuvent jamais produire cela. Elles produiront leur credo et leurs dogmes mélangés avec la Parole et cela donnera un produit hybride.
Le premier fils [Adam] était la Parole Semence parlée de Dieu. Il lui a été donné une épouse afin qu’il se reproduise. Mais elle est tombée. Elle devait le reproduire, mais elle est tombée, entraînant sa mort.
Le second fils, une Parole Semence parlée par Dieu, a reçu comme Adam une épouse, mais avant qu’il puisse l’épouser, elle était tombée elle aussi. Comme l’épouse d’Adam, elle était libre de croire la Parole de Dieu et de vivre, ou d’en douter et de mourir, et c’est cette dernière solution qu’elle a choisie.
Alors de ce petit groupe de la véritable Semence de la Parole, Dieu présentera au Christ une Epouse bien-aimée, une vierge de sa Parole, et à travers elle et par elle s’accomplira tout ce qui a été promis... La Parole de la promesse était en lui comme elle était aussi en Marie : Dieu Lui-même manifesté. Il agira lui-même par sa propre “Parole des promesses”, afin d’accomplir tout ce qui a été écrit de lui. Ce qu’il a fait en sortant d’une matrice vierge, type de la matrice spirituelle d’aujourd’hui, la vierge d’aujourd’hui le fera pareillement en acceptant sa Parole : “Qu’il me soit fait selon ta Parole”. Bien que cette Parole soit venue d’un ange, c’était pourtant la Parole écrite, Esaïe 9:5. Ils L’aimeront et auront sa puissance car il est leur tête et ils sont les sujets de sa Tête. Le gouvernement du Christ lui appartient.
Remarquez cette harmonie ! Jésus ne faisait rien avant que le Père ne le lui ait montré [Jean 5:19]. C’est ainsi que fera l’Epouse : il lui montre sa Parole de Vie et elle la reçoit. Elle ne doute jamais de la Parole.
Rien ne peut lui faire du mal, même pas la mort. Car si la Semence est plantée, l’Eau la ressuscitera. Amen ! Alléluia ! Voici le secret : la Parole est dans l’Epouse, ainsi que la Pensée du Christ, afin qu’elle sache ce qu’il veut voir faire avec sa Parole, et elle le fait en son Nom. Elle a le “Ainsi dit le Seigneur”.
Ainsi la Semence est fécondée. Alors le Saint-Esprit l’arrose jusqu’à ce qu’elle croisse et qu’elle assure son rôle. Elle ne fait que sa volonté. Personne ne peut persuader ceux qui en font partie de faire autrement. Ils ont le “Ainsi dit le Seigneur” sinon ils restent tranquilles. Alors ils feront les œuvres de Dieu, car ce sera lui en eux, continuant à accomplir sa Parole, comme il l’a accomplie en son temps. Il n’a pas tout achevé lorsqu’il était ici-bas, car le moment n’était pas encore arrivé.
Levons-nous comme Josué et Caleb, alors que la terre promise commence à être en vue. Le temps de la réception est proche. “Josué” signifie en hébreu “Sauveur” et il représente le conducteur promis du temps de la fin, pour que l’Eglise soit enlevée. Caleb représente le vrai croyant qui est resté avec Josué. Dieu a commencé avec une Israël vierge par sa Parole, mais ils ont voulu autre chose. Et l’église du temps de la fin a fait pareil.
Notez que Dieu n’a pas fait bouger Israël avant le moment fixé par lui. Josué a attendu ce moment-là ! Les gens ont eu beau dire : “Dieu nous a donné le pays, la promesse, allons nous en emparer... Josué, tu as manqué à ta mission; tu es une mauviette. Pourquoi ne fais-tu rien ? Autrefois tu connaissais aussitôt le ‘Ainsi dit le Seigneur’ et la volonté de Dieu.” Or ce sage prophète envoyé de Dieu connaissait certes la promesse de Dieu, mais il savait aussi attendre, pour l’accomplissement de cette promesse, une directive précise de Dieu pour son temps.
Et quand le moment est venu, Dieu a donné les directives à Josué, qui était resté avec lui près de la Parole, car il ne pouvait se fier aux autres. Il pouvait faire confiance à Josué. Et cela se répétera ainsi !
Il en était de même de Moïse, ce puissant prophète oint qui savait que Dieu l’utiliserait, car Dieu avait prouvé à Moïse, par sa naissance singulière, qu’il était son serviteur. Et la délivrance de la semence d’Abraham est arrivée au temps marqué. Moïse n’est pas resté en Egypte pour discuter de points scripturaires avec les prêtres, mais il est allé dans le désert, et il s’est attendu au Seigneur jusqu’à ce que le peuple soit prêt à le recevoir. Il était venu leur témoigner, mais ils n’avaient pas voulu le recevoir. Dieu a appelé son prophète vers le désert. Dieu avait témoigné qu’il avait choisi Moïse, mais l’attente n’est pas à imputer à Moïse, mais au peuple qui devait se préparer à recevoir Moïse. Moïse avait cru que les enfants d’Israël comprendraient qu’il avait été envoyé.
Il en était de même avec Elie. Ce prophète puissamment confirmé à qui la Parole de Dieu était venue, a fini de prêcher son message à ces groupes modernistes américains, à cette première dame du pays avec ses cheveux coupés, et à ces Jézabel au visage peint. Et Dieu avait confirmé son prophète : à chaque fois qu’il prophétisait, c’était la Vérité. Dieu a dû l’ôter du champ de mission, jusqu’à ce que de grandes plaies frappent cette génération parce qu’elle avait rejeté le message de son prophète, rejeté la Parole de Dieu qu’il leur avait envoyée.
Dieu l’a envoyé se cacher dans le désert. Même le roi n’a pu l’en faire sortir. Et ceux qui ont essayé de le convaincre de sortir contre la volonté de Dieu, en sont morts ! Mais lorsque Dieu a parlé à son fidèle prophète par une vision, il est sorti du désert avec le “Ainsi dit le Seigneur”. Qu’a-t-il fait ? Il est revenu droit à la Parole. Il a apporté les douze pierres et les a rassemblées [1 Rois 18:31].
Il en était de même de Jean-Baptiste, le fidèle précurseur du Christ, le prophète oint. Ni l’école de théologie de son père, ni celle des pharisiens, ni aucune dénomination n’ont pu le faire sortir du désert où Dieu l’avait envoyé, jusqu’à ce qu’il ait entendu la Voix de Dieu, l’Agneau du Messie !
(Est-ce que vous écoutez avec votre entendement spirituel ? Que pourrais-je dire de plus ! Je vais sauter un passage ici.)
Comme c’est différent aujourd’hui ! Beaucoup de soi-disant évangélistes prétendent avoir la réponse de Dieu pour les gens, comme le fit Koré quand il a dénié et mis en doute l’autorité du prophète de Dieu oint et confirmé, Moïse, prétendant que lui avait la réponse. C’était un moyen de gagner de l’argent, un veau d’or comme beaucoup en font aujourd’hui, de grands bâtiments, de grandes écoles, des incubateurs pour des couvées de la même semence. Et comme autrefois les gens tombent, bien qu’ils aient entendu la véritable Parole de Dieu à travers un prophète oint et confirmé.
Ils sont tombés à cause du mensonge de Koré. Il y avait pourtant le prophète confirmé de Dieu, et ils savaient que Dieu leur avait clairement enseigné qu’il confirmerait ses prophètes par sa Parole. Koré n’était pas un prophète scripturaire, mais il semblait si beau aux gens, et c’est pareil aujourd’hui. Aujourd’hui il y a du sang qui apparaît sur les mains, des boules de feu sur l’estrade, de l’huile sur les doigts, et toutes ces choses produisent des femmes prédicateurs fardées et aux cheveux courts. Qu’est-ce qui se passe ? On n’aurait pas cru que les gens tomberaient sur de telles choses, mais ils l’ont fait avec Koré, et ils font pareil aujourd’hui, en se détournant de la vraie Parole pour aller vers les dénominations. Cela montre quelle espèce de semence il y a en eux.
Mais, Dieu soit loué, tout Israël ne s’est pas épris de Koré. Certains sont restés avec Moïse, le prophète oint qui avait la Parole de Dieu. C’est pareil aujourd’hui avec de nombreux Elus de Dieu : ils restent au côté de sa Parole et de son Esprit.
Souvenez-vous que l’ivraie, la mauvaise herbe, doit être rassemblée et liée en gerbes... C’est fait ! Les églises de l’organisation apostate sont liées plus étroitement que jamais dans la fédération des églises, prêtes pour les feux du jugement de Dieu. (Ce n’est pas de moi-même que j’ai écrit cela). La Pentecôte est pleine de ces gens-là. Le blé-Parole sera bientôt recueilli après avoir tout quitté pour aller vers le Maître.
Faites attention à ceci : Dieu a promis Malachie 4 pour ce dernier jour, or Malachie 4 ne s’est pas encore accompli. Mais il doit s’accomplir, car c’est une Parole de Dieu fécondée qui a été prononcée par Malachie le prophète. Jésus y a fait allusion, et cela doit se produire juste avant la seconde venue du Christ.
Ecoutez attentivement. Toutes les Ecritures qui ne sont pas encore accomplies doivent l’être avant ce temps-là. La Bible doit être achevée, la dispensation des nations doit s’achever avec l’âge de l’église. Lorsque ce messager oint arrivera, il plantera évidemment la Semence de la Bible dans son entier, en commençant par le serpent jusqu’au messager dans la première pluie. Puis il sera rejeté par les gens des dénominations, comme l’ont été ses aïeux Jean et Elie selon ce que notre Seigneur a dit, Elie ayant été rejeté la première fois du temps d’Achab. Cela arrivera ici dans ce pays, car ce pays est un type d’Israël.
Lisez ou écoutez la prédication intitulée “La religion de Jézabel” [19 mars 1961 à Middletown, Ohio]. Nos pères ont adoré librement en venant dans ce pays dont ils s’étaient emparés en chassant les indigènes, tout comme Israël avait fait après être sorti d’Egypte. Nous avons eu des hommes pieux comme Washington et Lincoln. Eux avaient David, etc. Ils ont eu Achab sur le trône avec une Jézabel derrière lui pour le diriger. Nous avons la même chose [NDT : lors de cette prédication, E. Kennedy était président des U.S.A.]. Et c’est pourquoi à cette époque-ci et dans ce pays doit apparaître cette personne, car c’est dans les Ecritures, et c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR.
Ensuite, dans la dernière pluie, il y aura le dénouement, les projecteurs du Mont Carmel [1 Rois 18], la Bible accomplie à la lettre. Jean-Baptiste, son “messager devant sa face” de Malachie 3, a répandu une première pluie et a été rejeté par les églises de son temps. Puis Jésus est venu, et il y a eu le dénouement de la montagne de la Transfiguration. Et le précurseur des derniers jours sèmera pour la première pluie. Jésus sera le dénouement entre les dénominations, les credo et sa Parole. Quand Il viendra ce sera le dénouement par l’Enlèvement de Son Epouse ! Il y a eu trois dénouements : en premier au mont Carmel, en second à la montagne de la Transfiguration, et la troisième fois ce sera à la montagne de Sion ! Gloire à Dieu !
Beaucoup n’ont pas compris le comportement d’Elie, de Moïse et de Jean quittant le champ de mission. Mais s’ils ont agi ainsi, c’est parce que eux et leur Message avaient été rejetés. La Semence avait été semée ; ensuite venait le jugement et ils étaient pour le peuple un signe venu de Dieu montrant que le jugement était proche. Le temps des semailles était terminé.
Je crois qu’un jour la véritable Epouse du Christ sera forcée d’arrêter de prêcher la Parole de Dieu, selon la prophétie biblique d’Apocalypse 13:16. Les dénominations l’obligeront à arrêter ou à prendre leur “marque”. C’est alors que l’Agneau prendra Son Epouse et jugera la prostituée pour cela.
Souvenez-vous que Moïse, bien que né pour cette œuvre, a dû pour l’accomplir attendre de Dieu un don supplémentaire (il a dû repartir et attendre). Et, au temps marqué par Dieu, un certain pharaon devait monter sur le trône, et il a fallu que le peuple manque du Pain de Vie avant que Dieu ne renvoie Moïse. Aujourd’hui des milliers de faiseurs de signes font naître en ces temps de la fin des chercheurs de signes qui ne connaissent rien du véritable mouvement de l’Esprit de Dieu dans sa Parole en ces derniers jours.
Comme je l’ai déjà dit : “Donnez-leur du sang, de l’huile et des démonstrations charnelles sur l’estrade, et ils appuieront cela, que ce soit la Parole de Dieu ou non, que ce soit scripturaire ou non.” Jésus nous a avertis que de telles choses arriveraient au temps de la fin. Je l’ai déjà dit : selon Matthieu 24 il y a deux esprits qui se ressemblent beaucoup, au point de séduire même les élus si c’était possible. Comment les reconnaître ? Faites-leur subir le test de la Parole ! Prononcez la Parole, et voyez ce qu’ils en disent. S’ils ne croient pas la Parole, c’est qu’ils n’ont pas de Semence-germe en eux. Ils sont du malin et vous séduisent. De même que la première épouse a été séduite, la deuxième épouse l’a été aussi, et ils séduisent la troisième épouse en hybridant la Parole ou en essayant de le faire.
Dieu n’a jamais placé les signes avant Sa Parole... Ils ont été ajoutés pour servir de preuve à la Parole, mais la Parole vient en premier.
Pour prouver cela, Elie a dit à la femme : “Prépare-moi d’abord un petit gâteau.” Puis voyez le miracle se produire. Venez premièrement à la Parole, ensuite observez le miracle. C’est à la Semence-Parole que le Saint-Esprit communique de l’énergie. Un messager de Dieu peut-il ne croire qu’une partie des Ecritures et renier une partie de la Parole ?
Le vrai prophète de Dieu proclamera la Parole dans les derniers jours. Les dénominations le haïront. Il ne mâchera pas ses mots. Ce sera comme lors de la première venue du Christ : “Race de vipères” ... Mais les prédestinés entendront et se prépareront pour le compte à rebours. La Semence Royale de “la foi d’Abraham” s’attachera comme lui à la Parole de Dieu, quoi qu’il arrive, car elle est prédestinée. Le messager de Malachie 4 apparaîtra au moment choisi par Dieu. Nous l’attendons tous. Nous croyons qu’il viendra. C’est en accord avec sa Parole. Cela se passera au temps de la fin, et nous y sommes maintenant.
Il sera consacré comme il convient à la Parole comme tous les autres avant lui. Il sera signalé par la Parole de Dieu et confirmé. Comme pour Elie, Dieu confirmera que ce qu’il prêche est la Vérité, car c’est Elie qui vient préparer pour l’Enlèvement de la montagne de Sion. Jésus a dit que dans les derniers jours il en serait comme du temps de Lot. Sa prédication sera selon l’Esprit et en accord parfait avec la Parole de Dieu. Parce que tant de choses ont été appelées “vérité de Dieu”, beaucoup se méprendront sur ce vrai messager (j’ai écrit ici “prophétie”). Parce que tant de choses ont été appelées “vérité de Dieu”, beaucoup de véritables prédicateurs se méprendront sur lui.
Et les prophéties du temps de la fin reproduiront, je le crois, ce qui s’est passé avec le premier précurseur sorti du désert et qui criait : “Voici l’Agneau de Dieu”. Ainsi le second précurseur fera sans doute de même, dirigeant le regard du peuple vers une Epouse née de la Parole. L’Epouse du Christ aura son attention dirigée vers les cieux à l’apparition de Jésus, et elle criera : “Voici l’Agneau de Dieu !” Que Dieu nous aide à être prêts pour ce proche évènement.”
[“The Spoken Word Is The Original Seed” p. 106 et 119 à 125, le 18 mars 1962, après-midi, à Jeffersonville, Indiana]
[Le 7 octobre 1962 la construction d’un nouveau tabernacle plus spacieux est commencée à Jeffersonville. Le nouveau bâtiment sera consacré le 17 mars 1963.
Le 27 octobre 1961, Ella Branham, la mère de William Branham quittait ce monde.]
Vision de sa mère symbolisant l’Epouse
William Branham dans une vision s’est vu conduisant les chants devant une très grande foule dans un énorme amphithéâtre. Des enfants paralysés occupaient les premières rangées et William Branham chantait le cantique : “Laissez venir à moi les petits enfants”.
Un coin était prévu pour les personnes à honorer. Et William Branham a vu une femme habillée à l’ancienne mode s’approcher de cet emplacement, et tout le monde l’entourait avec respect. Tout le monde s’est levé quand elle a pris place : elle les reconnaissait et eux la reconnaissaient. William Branham s’est alors approché d’elle : c’était sa mère !
Et une Voix a dit : “Ne crains pas pour ta mère, elle était comme cela en 1906.”
William Branham commente : “Savez-vous ce qui se passait en 1906 ? Ma mère épousait mon père ! Elle était l’épouse de mon père, maintenant elle fait partie d’une autre Epouse, l’Epouse du Seigneur Jésus-Christ.”
[“Footprints” p. 373 et 374 d’après “Spirit Of Truth” le 18 janvier 1963 à Phœnix, Arizona]
Ils veulent des biscuits (2 novembre 1962)
Vers six heures du matin, William Branham reçut une vision. Dans cette vision, il était debout au soleil, parfaitement heureux, prêchant à une foule énorme, assise dans une forêt. Et la prédication étant longue, la foule a commencé à avoir faim, et certains, fatigués, sont partis chercher de quoi manger. William Branham essaya de les en dissuader, car il avait des point importants à traiter que le Seigneur lui avait donnés, et il parlait des merveilles de Dieu, du discernement, etc. Les gens commençaient à bâiller et à s’en aller. Il se demanda ce qui se passait. Il arrêta quelques jeunes couples qui s’éloignaient : “Un instant mes amis, vous serez de retour chez vous à la nuit tombante, mais laissez-moi vous parler du premier point. D’où viennent toutes ces choses que je vous ai montrées ? Elles viennent de la Parole de Dieu, elles sont Ainsi dit le Seigneur, sa promesse, et vous m’êtes tous témoins que mon ministère c’est de rester avec la Parole. Qu’est-ce qui vous prend ? Ne pouvez-vous pas comprendre la Parole ?”
“Monsieur, je voudrais des biscuits.”
Et William Branham se dit : “Eh bien, gloire à Dieu, s’ils en veulent, qu’ils aillent en chercher. Mais l’obscurité va bientôt tomber. A la réunion de ce soir, ils seront tous de retour, et je leur présenterai ce point important, que ces choses sont dans la Parole, et que je suis envoyé pour cela. Je dresserai d’abord une toile de fond d’après la Parole. Ce sera merveilleux.”
Puis il s’est vu s’amenuiser et s’effacer et il eut le temps d’entendre : “Louanges à Dieu.”
William Branham a donné l’interprétation du début de cette vision : pour la plupart des gens son Message a paru trop “mystique” car ils regardent trop les choses du monde.
[“Footprints” p. 391 à 394 d’après “Blasphemous Names” le 4 novembre 1962 à Jeffersonville, Indiana]
Vision de l’Epouse (juillet 1964)
[Bien que tardive, la vision suivante est incorporée dans ce chapitre, car elle aussi concerne l’histoire de l’église.]
William Branham était assis dehors, quand il fut pris dans une vision. Il fut placé, par quelqu’un qu’il ne put voir, sur une sorte d’estrade. Une Voix lui a dit : “L’Epouse va apparaître en premier”. Et il a alors entendu une très douce musique, et un groupe d’au moins une douzaine de jeunes filles de dix-huit à vingt ans a défilé devant lui : elles avaient les cheveux longs, de longues robes différentes les unes des autres, et elles marchaient parfaitement en rythme avec cette musique, avec douceur.
La Voix a repris : Maintenant nous allons passer en revue les églises. Puis il a entendu une musique de rock’n’roll, et il a vu s’avancer les églises du monde des différentes époques, chacune portant le drapeau indiquant son origine. Une sorcière les conduisait. Leur conduite était obscène, et elles étaient nues au-dessus de la taille. Leur jupe était faite de rubans pendant à leur ceinture. Elles ne tenaient devant elles qu’une sorte de petit tablier en papier de couleur grise, la couleur hypocrite, de la taille de celui des serveuses de bar, et elles ne portaient rien derrière, et elles se dandinaient et riaient. Elles étaient fardées, avaient les cheveux courts, et fumaient la cigarette. Et quand l’église américaine est venue, c’était pire que tout. La Voix a dit : “C’est l’église !” En passant devant Branham, elles durent faire passer leur tablier derrière. Il pleura et son cœur s’est brisé : “Est-ce cela le résultat de mon travail et de celui des autres pasteurs pour présenter une Epouse au Christ ? Des prostituées ! Qu’est-ce que j’ai fait ? Comment t’ai-je trahi ? Je suis pourtant resté sur ta Parole, Seigneur.” Et il s’est évanoui.
Et alors il a de nouveau entendu la musique douce, et l’Epouse est revenue. La Voix lui a dit : “Voilà ce qui en est pourtant sorti. L’Epouse va revenir, comme dans la première vision”. Et ce groupe ressemblait au premier groupe, marchant au rythme de la Parole de Dieu. Elles s’apprêtaient à marcher vers le ciel, tandis que le groupe des prostituées prenaient un chemin descendant.
William Branham s’est alors redressé, pleurant, les bras levés : “Mon cœur a bondi de joie : je savais qu’il y aurait une Epouse ayant la même apparence et les mêmes habits que celle apparue au début ! Elle doit se tenir prête pour l’appel. Je sais que c’est la vérité... La première semence et la dernière semence sont identiques. Les femmes du groupe de l’Epouse portaient des habits différents, car elles viennent de toutes les nations. Chacune marchait en parfaite harmonie avec la Parole. En marchant elles regardaient l’église qui venait de s’en aller vers le chaos. Et deux ou trois étaient restées un peu en arrière et s’étaient un peu écartées, regardant à droite et à gauche et j’ai crié : Ne faites pas cela ! N’abandonnez pas le rythme ! ”
Dieu a promis : “Je restituerai.”
“A mon avis, cette sorcière c’est le Conseil Mondial des Eglises.”
[“Birth Pains” p. 32, 33, le 24 janvier 1965 à Phœnix, Arizona. “The Masterpiece” § 187 à 196, le 5 juillet
1964 et “Recognizing Your Day And Its Message” le 26 juillet 1964 à Jeffersonville, Indiana. “Choosing A Bride” § 179 à 186, le 29 avril 1965 à Los Angeles, Californie.]
Re: William Branham = faux prophète
LE ROCHER DE L’ÉGLISE
“Il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes” [Matthieu 7:29].
Les trois arcs-en-ciel (25 août 1961)
“Je me reposais cette semaine au Kentucky. Je chassais l’écureuil avec des amis. Chasser signifie pour moi se retrouver seul et prier. Je me sentais un peu découragé, mais non pas parce que je ne trouvais pas d’écureuil. Quelque chose me disait de rentrer chez moi, et d’aller là où le Seigneur m’avait parlé de mon second ministère tout proche, et là où trois écureuils avaient été créés... Sur le chemin du retour, j’ai arrêté la voiture et je suis allé dans le bois de l’autre côté de la route. C’était juste avant le lever du jour. Et j’ai fait une courte prière, lui demandant de m’accorder ce dont j’avais besoin car je ne suis pas d’accord pour tirer du gibier n’importe comment. Ce que je chasse, c’est pour le manger. Sinon ce n’est pas bien.
J’étais sur un sentier le long d’un pré, et quelque chose de bizarre s’est passé. Je n’avais jamais ressenti cela. Au sommet de la colline à ma gauche, trois arcs-en-ciel se sont élevés de près de dix mètres. J’ai d’abord cru que c’était le soleil qui se levait, mais ce n’était pas dans la direction de l’Est. De plus, le temps était très couvert et il pleuvait partout.
J’ai regardé à nouveau. Et ces trois arcs-en-ciel grandissaient. J’ai ôté mon chapeau, posé mon fusil et je me suis approché les mains levées. J’en étais à quelques mètres et je m’apprêtais à enlever mes chaussures, mais quelque chose m’a dit : “Tu es assez près”. J’ai vu les couleurs, c’était comme un brouillard qui se mouvait. Je suis resté immobile : il y avait un arc-en-ciel à droite, un autre à gauche et un au centre, et ils se sont transformés en une sorte de coupe unique, un halo. Je ne sais pas ce que c’était, mais c’était vivant et cela se mouvait. J’ai crié : “Mon Dieu, que veux-tu faire savoir à ton serviteur ?”
Et alors l’Esprit du Seigneur est venu : “Jésus du Nouveau Testament est Jéhovah de l’Ancien Testament”. C’était la confirmation de mon Message sur ce qu’il est. Il me faisait savoir que mes trente et une dernières années n’avaient pas été vaines.*
Puis il s’est éloigné et a disparu dans cette sorte de coupe... En me retournant j’ai alors remarqué que j’étais dans l’alignement de cette Lumière et de l’arbre où des écureuils étaient apparus l’année précédente. Il m’a fallu trente-cinq à quarante minutes pour rejoindre cet arbre à travers bois... Et je m’y suis installé sur une fourche, là où il m’avait montré les Ecritures : “Si tu dis à cette montagne : Ote-toi de là ... ” Et je ne pensais plus à l’arc-en-ciel mais aux écureuils qui avaient été créés.
J’ai à nouveau ôté mon chapeau : “Seigneur Dieu, tu es toujours le même Jésus. Tu es toujours Dieu.”
Et quelque chose m’a dit : “Combien en veux-tu cette fois-ci ?”
“Comme la dernière fois, le maximum autorisé, et cela avant dix heures ce matin.” C’est un coin marécageux infesté de moustiques. J’ai ajouté : “Aucun moustique ne m’ennuiera.” Et avant de comprendre j’ai dit : “Dans moins de trente minutes le soleil brillera.”
Je venais à peine de parler qu’un écureuil s’est mis à faire du bruit juste derrière moi à soixante mètres... J’ai tiré sans mettre en joue. Et je l’ai eu comme l’autre fois.
A dix heures moins dix j’ai eu le troisième. Et je n’ai pas entendu un seul moustique bourdonner, alors qu’il doit y en avoir des tonnes dans ce coin. Pourtant je faisais attention pour essayer de les entendre. Et trente minutes après le soleil s’est mis à briller.
A dix heures exactement j’ai eu mon cinquième écureuil, le maximum autorisé en Indiana. Cela faisait trois arcs-en-ciel, trois choses demandées et trois écureuils. Et il y avait trois témoins : le frère Banks Wood, mon fils Billy Paul et son fils David...
Jésus n’est pas seulement un Prophète, il est Jéhovah de l’Ancien Testament fait chair au milieu de nous. Combien cela m’a aidé et réconforté.
On m’a demandé si ce genre d’expérience donne envie de crier. La réponse est non, mais on se sent ancré, car quelque chose vous a parlé, et c’est un sentiment de satisfaction.”
[“Footprints” p. 369 à 372 d’après “Message Of Grace” § 21à 35, le 27 août 1961 à Jeffersonville, Indiana. “A Thinking Man’s Filter” le 22 août 1965, §27-28, à Jeffersonville]
L’Eglise est bâtie sur la révélation personnelle
[Un jour Jésus a demandé à Ses disciples : “Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l’homme ?” Et Simon Pierre a répondu : “Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. C’était une révélation, et Jésus lui a répondu : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas, car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur ce ROC je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle” (Matthieu 16:17 à 18). Tout au long de son ministère William Branham déclare avec insistance et solennité que le ROC sur lequel l’Eglise est bâtie ne peut pas être Pierre, un homme né dans le péché, ni Jésus, mais la REVELATION DE JESUS, LA REVELATION DE LA PAROLE. Les extraits suivants ne sont que des exemples parmi ses très nombreuses déclarations sur ce sujet.]
“La plus glorieuse des révélations est celle de la Divinité Suprême de notre Seigneur Jésus-Christ. Vous ne pouvez commencer avant de croire cela. C’est pourquoi Pierre a dit : “Repentez-vous, puis voyez la Divinité. Soyez baptisés au Nom de Jésus-Christ pour la rémission de vos péchés, et alors vous serez prêts à entrer dans l’Esprit.” La première chose que vous devez connaître, c’est la Divinité du Christ : “Je suis l’Alpha et l’Omega, il n’y a rien en dehors de Moi, j’étais au commencement, je serai à la fin, je suis Celui qui était, qui est et qui vient, le Tout-Puissant”.”
[“Patmos Vision” le 4 décembre 1960 à Jeffersonville, Indiana].
“Le Psaume 62 dit que “Dieu est mon Rocher”. Dieu est ma révélation. La révélation de la Parole est le Rocher. Dieu est notre Rocher quand Dieu s’est révélé à nous. Alors cela devient un Rocher... Jésus a dit : “Personne ne vient à moi, si mon Père ne l’attire”. Seule la semence prédestinée reçoit la Lumière...
Qu’est-ce que la Lumière ? C’est la Parole de Dieu confirmée. Et c’est pourquoi beaucoup de braves gens sincères se trompent. Et aujourd’hui Dieu vient sur scène pour confirmer ses promesses. Il est la Lumière de l’heure, pour que nous puissions nous aussi nous lever et briller. La Lumière brille sur nous aujourd’hui, la Parole manifestée.
L’Ecriture est une Symphonie de Dieu. Seul le Compositeur sait ce qu’elle signifie et il la révèle à ceux qui écoutent, à ceux qui s’y intéressent... L’homme ferme les yeux aux choses terrestres et vit dans la Présence de Jésus-Christ, ... et il entre dans le rythme de sa Parole. C’est cela faire l’œuvre de Dieu. Vous ne restez pas en dehors à simplement regarder, mais vous entrez dans le rythme de la Parole. Vous êtes alors né dans le rythme de la Parole, vous devenez une partie de cette Parole.
Repentez-vous et soyez baptisé dans le Nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez la Musique, sa Parole, le Saint-Esprit qui manifeste la Parole. Puis vous continuerez à suivre le rythme de la Parole qui bat pour ce jour... C’est ainsi que Dieu a agi depuis la Genèse. Le Saint-esprit confirme sa Parole aux Elus.”
[“Shalom” § 32, 37, 58, 96, 126, 168, 180, 200, 206 le 12 janvier 1964 à Sierra Vista, Arizona]
“Ceux qui fabriquent les credo ont essayé, au moyen de doctrines d’hommes, de discréditer la Parole de Dieu et de faire croire qu’elle n’est pas “la même hier, aujourd’hui et éternellement”. Ils ont besoin d’un véritable ABSOLU, de faire une expérience semblable à celle que fit Paul sur le chemin de Damas. Ils ont besoin de rencontrer le Dieu Vivant qui peut guérir les malades, ressusciter les morts et chasser les démons... Vous avez besoin de rencontrer le Dieu Vivant - il ne s’agit pas simplement de recevoir une pensée mystique dans votre esprit ou d’éprouver une sensation quelconque. Ce même Jésus qui parcourut la Galilée est vivant parmi nous aujourd’hui et vit éternellement. “Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement”, c’est un Absolu ; vous n’avez pas besoin de le recevoir de quelqu’un d’autre, mais c’est quelque chose que vous devez recevoir vous-même. Ce n’est pas une sensation.
Peu importent les expériences par lesquelles vous êtes passé. Si quelque chose en vous, vous dit que la Bible n’est pas vraie, que la puissance de Dieu, les apôtres, prophètes, prédicateurs, pasteurs, que les dons du Saint-Esprit et tout cela ne sont plus exactement aussi valables qu’au jour de Pentecôte lorsque l’Esprit descendit sur les apôtres, alors, il y a quelque chose de faux dans votre Absolu ! Vous êtes attaché à une dénomination, plutôt qu’à la Bible de Dieu : “Les cieux et la terre passeront, mais ma Parole ne passera point...”
Une vie centrée sur Christ est bien différente de la vie que vous viviez autrefois, même si c’était une vie très religieuse... Elle vous fait faire des choses que vous ne feriez pas autrement... Vous n’avez aucun doute lorsque vous recevez cet Absolu, vous n’utilisez pas l’expérience de quelqu’un d’autre... Ne copiez pas ! Faites vous-même l’expérience de sa rencontre...
Si vous avez un Absolu, cela vous rend différent... Quelque chose, dans votre cœur, vous fait désirer être semblable à lui... Et vous voyez Dieu en gardant le même cap de la Parole, exactement dans la même direction que celle suivie par Jésus : “Celui qui croit en moi, fera aussi les œuvres que je fais”. C’est votre Etoile Polaire, la seule qui ne bouge pas. Si vous avez le Saint-Esprit, il ne peut vous conduire que vers la Parole. Il ne vous conduira jamais vers une dénomination ou un credo !
Il s’agit de quelque chose qui bat comme un cœur à l’intérieur de vous. Le Saint-Esprit prend ce qui est à Dieu et nous le montre... Un beau grain de blé ne peut rien faire : il meurt jusqu’à ce qu’il germe, mais alors il donne beaucoup d’autres grains de blé. Si le grain de blé n’a pas la Vie, l’Absolu - et le Christ est cette Vie -il ne ressuscitera jamais, si belle que puisse être son apparence extérieure....
Dieu ne traite pas avec des groupements d’hommes. Il ne traite qu’avec des individus, parce que les hommes ont tous des idées différentes. Et Dieu doit prendre cet homme et le secouer, le bouleverser jusqu’à ce qu’il sorte de sa propre nature. Alors seulement, Dieu peut traiter avec cette personne...
Il a dit à l’Eglise : “Prêchez l’Evangile !” Et l’Evangile ne vient pas seulement en paroles, mais par la puissance et la manifestation de la Parole...
Ce qui compte, c’est la Personne du Christ. Recevez-le ! Mais vous ne pouvez pas le recevoir si vous ne recevez pas sa Parole. La Parole doit venir premièrement, et alors la Vie vient dans cette Parole, et manifeste cette Parole.
J’ai perdu ma femme et mon enfant. En allant à leur tombe un jour j’ai rencontré M. Isler.
Il m’a demandé : “Billy, qu’est-ce que le Christ signifie donc pour toi ?”
“Il est ma Vie, il est mon Tout. Il est tout ce que je possède. Il est mon dernier Recours. Il est tout ce à quoi je puis rester attaché.”
“Je t’ai vu prêcher si longtemps que tu semblais sur le point de tomber mort d’épuisement. Je t’ai vu aller à n’importe quelle heure de la nuit au chevet des malades. Et après qu’il t’a pris ta femme et ton enfant, tu continues encore à le servir !”
“Même s’il me tuait, j’espèrerais encore en lui !”...
J’ai découvert que tout le reste pouvait s’écrouler, mais le Christ, lui, ne peut jamais faire défaut ! N’essayez pas de démontrer les choses, de les imaginer. Dieu est au-delà de vos calculs. Vous ne pouvez pas définir Dieu. Croyez-le simplement. C’est cela le secret. N’essayez pas de le Comprendre, croyez seulement. Je ne peux pas vous dire ce que cela signifie, ni comment faire. Je sais simplement que je crois. C’est tout...”
[“The Absolute” le 30 décembre 1962 à Jeffersonville, Indiana]
“Dieu ne peut pas prendre une personne qui n’accepte pas la révélation. Cela est caché aux sages et aux intelligents, mais c’est révélé aux bébés. Refuser la révélation c’est se barricader loin de Dieu. Toute la Bible est la révélation de Dieu. Toute l’église est bâtie sur la révélation de Dieu. Il n’y a pas d’autre moyen de connaître Dieu que par révélation. Refuser la révélation c’est n’être qu’un froid théologien, et il n’y a alors pas d’espoir.”
[“Who Is This Melchisedec” § 37 le 21 février 1965 à Jeffersonville, Indiana]
Quelle Trinité ?
“Je ne suis pas d’accord avec les “Jésus Seul” ni avec les trinitaires extrémistes qui disent qu’il y a trois Dieux. Mais je crois que les trois, Père, Fils, et Saint-Esprit, sont Un, et que ce sont les trois ministères d’un seul Dieu. Il était Père dans la Colonne de Feu ; il était Fils en Jésus-Christ, et il est maintenant Esprit Saint dans son Eglise. Le même Seigneur Jésus qui a été fait chair et a vécu parmi nous, est avec nous aujourd’hui, parmi nous, sous la forme du Saint-Esprit.”
[“Footprints” p. 372 d’après “Message Of Grace” le 27 août 1961 à Jeffersonville, Indiana]
“Les mages apportèrent de l’or, de l’encens, de la myrrhe, identifiant ce qu’il était. L’or parle de divinité, l’encens de service, la myrrhe de mort : Dieu, la Divinité en service pour mourir...
Il était Dieu manifesté dans la chair, le Créateur dans sa propre création, par sa création, pour sa création. Tout retourne directement à Dieu, toutes choses. Ne voyez-vous pas la plénitude de Dieu ? Sur terre il était un Être temporel : c’est pourquoi il s’est créé un corps pour y demeurer, afin que par cette création il puisse sauver la création qu’il avait lui-même créée, vous et moi, créatures du temps...
Jésus est aussi le serviteur de Jéhovah dans la mort. Quelqu’un devait mourir. C’était un service qui devait être accompli par Dieu, car seul Dieu était digne de le faire. Dieu seul pouvait racheter la création. Et il devait se servir d’un homme pour manifester son attribut de Sauveur, un homme fait à son image, pourvu du libre arbitre. L’œuvre tout entière de la Rédemption est venue à travers un Homme.
Or le Christ en ce jour où nous vivons, est toujours la Divinité, s’identifiant lui-même au milieu des gens comme étant la Divinité. Il est toujours la Divinité parce qu’il est la Parole. C’est la Divinité identifiée dans l’homme. Et aujourd’hui il se passe la même chose. La Divinité, la Parole promise pour ce jour, peut s’identifier en vous...”
[“Appropriate Gifts” § 51 à 95, le 24 décembre 1963 à Jeffersonville, Indiana]
“Le Docteur Lamsa, un ami, a traduit la Bible. Sur la couverture il y a une lumière triangulaire : c’est le symbole hébreux de Dieu, la vraie trinité : non pas trois Dieux, mais trois manifestations d’un même Dieu : Père, Fils, et Saint-Esprit. Un halo complet de Lumière en forme de triangle, ce qui signifie que Dieu demeure dans trois fonctions, Paternité, Filiation, dispensation du Saint-Esprit.”
[“Shalom” § 63 le 12 janvier 1964 à Sierra Vista, Arizona]
“C’est toujours le même Dieu, le Père, l’Esprit, la Colonne de Feu, le même Dieu qui a été fait chair et a demeuré au milieu de nous, “en forme de”, “en morphe”, afin qu’on puisse le voir, caché dans une Colonne de Feu, “en morphe” dans un homme appelé Jésus, “en morphe” dans son Eglise, Dieu au-dessus de nous, Dieu avec nous, Dieu en nous, le Saint-Esprit, non pas une troisième Personne, mais la même Personne....
La Parole c’est une Pensée exprimée. Si vous avez la Vie Eternelle, vous étiez dans la Pensée de Dieu dès le commencement, et vous êtes une Parole exprimée.
Au début il y avait Dieu, l’Esprit Eternel. Puis il y a eu les théophanies, il a rencontré Abraham sous le nom de Melchisedec dans l’autre dimension. Puis la Parole est devenue chair. Melchisedec est devenu Jésus-Christ... Et cette Lumière Orangée est au-dessus de cette femme : elle vient du Wisconsin, et elle a une grosseur à l’estomac. Vous êtes guérie maintenant... Cette autre dame souffre d’asthme, elle vient de Georgie, elle s’appelle Miss McKenny, le Christ vous guérit... Cet homme derrière moi s’appelle Mr. Cox, son bébé a un souffle au cœur... Plus loin cet homme vient de New Mexico, et sa fille a un problème au palais, vous vous appelez M. West, le Seigneur Dieu va guérir votre fille... Cette femme ici est infirme, elle est sur son brancard,... vous n’êtes pas infirme, c’est le cancer. Les docteurs ne peuvent plus rien pour vous. Vous venez de Milwaukie. N’ayez pas peur, levez-vous. Dieu vous guérit. Que quelqu’un la soutienne, le temps qu’elle reprenne des forces. Ça y est sœur. Levez-vous tous et rendez gloire à Dieu, il est le même, hier, aujourd’hui et éternellement.”
[“Who Is This Melchisedec” le 21 février 1965 à Jeffersonville, Indiana]
“Comment peut-on dire que Jésus et Dieu sont une même Personne ? C’est simple si vous abandonnez votre façon de penser, et si vous vous appuyez sur les termes bibliques. Ils sont un même Être. Dieu est Esprit; Jésus est le corps dans lequel il s’est voilé... Il s’est voilé dans la Colonne de Feu dans le désert, c’était le Logos venu de Dieu... Il s’est déversé lui-même, le Saint-Esprit c’est lui-même sous une autre forme et non une autre Personne. Il s’est déversé lui-même dans les gens. “Et sans contredit, le mystère de la piété est grand, Dieu a été manifesté en chair ...” [1 Timothée 3:16, version Darby]. Il y a d’abord eu Elohim, et en lui il y avait une pensée, et la Parole a été matérialisée... “Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement” [Hébreux 13:8] : ainsi il n’a pas changé de nature quand il est venu, il a changé de “forme”, de “masque”. Et c’est ainsi qu’il se révèle toujours, en se voilant derrière quelque chose. Dieu étant Esprit ne pouvait pas mourir, et il a dû mettre un “masque” pour mourir, le Fils de l’homme sur la terre. Et le jour de la Pentecôte, il était à nouveau Fils de Dieu.
C’est pourquoi les Grecs disaient : “Nous voulons voir Jésus” [Jean 12:21]. Ils n’avaient pas pu “voir” Jésus à cause du voile, car Dieu était “masqué”. Et c’est pareil aujourd’hui...”
[“The Unveiling Of God” § 50 à 100 le 14 juin 1964 à Jeffersonville, Indiana]
“Selon la révélation donnée par Jésus à Jean dans l’Apocalypse, il n’y a pas trois Dieux, mais un seul Dieu avec trois ministères, un seul Dieu avec trois titres, Père, Fils et Saint-Esprit ... Distinguer trois personnes ayant l’une avec l’autre des relations personnalisées, même si l’on ajoute qu’elles sont de substance identique, c’est faire trois Dieux... Jésus dit : “Je suis l’Alpha et l’Omega, le Commencement et la Fin, Celui qui est, qui était et qui vient” [Apocalypse 1:4]. L’église primitive ne croyait pas en trois Dieux.
Qui était le Père de Jésus ? Selon Matthieu 1:18, “Marie se trouva enceinte par la vertu du Saint-Esprit”. Mais Jésus disait que Dieu était son Père. “Dieu le Père” et “Dieu le Saint-Esprit” comme on dit, sont donc UN, sinon Jésus aurait deux Pères. Et Jésus a dit que lui et le Père étaient UN.
La “trinité”, un terme non scripturaire, est devenue une doctrine fondamentale au Concile de Nicée en l’an 325. Cette “trinité” venait des nombreux dieux romains... Et depuis les gens ne comprennent pas qu’il y a un seul Dieu avec trois fonctions ou manifestations. Mais les théologiens ne peuvent accepter ce que je dis. Ils savent qu’il y a un seul Dieu selon les Ecritures, mais ils essaient d’établir cette théorie fantastique que Dieu est comme une grappe de raisin : trois Personnes ayant la même Divinité, partagée également par chacun...
Mais Jésus est l’Alpha et l’Omega, la Rose de Saron, le Lys de la Vallée, la Brillante Etoile du Matin, le Germe de Justice, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Il est le Dieu Tout-Puissant. UN SEUL DIEU.
Un seul Dieu manifesté dans la chair. Dieu venu sous une forme humaine ? Cela ne fait pas de lui un autre Dieu. Il était Dieu, le même Dieu. C’était une révélation alors, et c’est encore une révélation aujourd’hui...
Jéhovah est apparu à Israël dans une Colonne de Feu. En tant qu’Ange de l’Alliance, il demeurait dans cette Colonne de Feu et conduisait Israël chaque jour [1 Corinthiens 10:4]. Et un jour il s’est manifesté dans un corps né virginalement, préparé pour lui. Dieu qui avait “tabernaclé” au-dessus des tentes d’Israël, il a revêtu une tente de chair et a “tabernaclé” comme un homme parmi les hommes. Il était le MEME DIEU.
Dieu était en Christ, le Corps était Jésus. “En lui demeurait CORPORELLEMENT la plénitude de la Divinité”. C’est un mystère certes, mais c’est la vérité, et on ne peut être plus clair.. Il n’y avait pas trois Personnes alors, il ne peut y en avoir trois maintenant.
Jésus a dit : “Je viens du Père ... Je vais au Père...” Puis Paul l’a rencontré sur le chemin de Damas : “Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?” Paul a répondu : “Qui es-tu Seigneur ?” – “Je suis Jésus”. C’était une Colonne de Feu, une Lumière brillante. Il était “retourné” à Dieu, comme il l’avait annoncé, sous la même forme qu’il avait avant de revêtir un tabernacle de chair. “Personne n’a jamais vu Dieu, le Fils unique qui est
DANS LE SEIN du Père est celui qui l’a fait connaître” [Jean 1:18].” [D’après “An Exposition Of The Seven Church Ages”, p. 17 à 20]
Le songe de la femme battue
“Samedi dernier vers trois heures du matin, ... j’ai rêvé et j’ai vu un homme censé être mon père, bien qu’il ait été de grande taille. Et j’ai vu une femme censée être ma mère, bien qu’elle ne lui ressemblait pas. Cet homme était odieux avec cette femme. En fendant une bûche, il avait obtenu un bâton à section triangulaire, et à chaque fois que la femme se relevait, il l’attrapait par le cou et la frappait sur la tête. Et elle perdait connaissance. Elle restait là humiliée et en larmes, puis elle essayait à nouveau de se relever. Et lui marchait autour d’elle, la poitrine fièrement gonflée comme s’il avait accompli un exploit.
Je me tenais à l’écart observant cela : “Je ne peux pas renverser cet homme, il est trop grand, et il est censé être mon père. Mais ce n’est pas mon père. Et il n’a absolument pas le droit de traiter cette femme ainsi.” Il commençait à m’énerver. Et tout à coup j’ai eu assez de courage et je suis allé le prendre par le col et je l’ai fait se retourner : “Tu n’as pas le droit de la frapper.” Et quand j’ai dit cela, mes muscles ont grossi, je ressemblais à un géant. L’homme a regardé mes muscles et a pris peur. Je l’ai menacé : “Si tu la frappes encore une fois tu auras affaire à moi.” Et il a hésité à la frapper à nouveau. Puis je me suis réveillé.
Je suis resté étendu là à me demander ce que cela signifiait. Puis l’interprétation est venue. La femme représente l’église du monde d’aujourd’hui, et c’est au milieu de ce désordre que je suis né. Elle était plutôt une mère de prostituées, et pourtant c’est là que je suis né. Et son mari, c’était les dénominations qui la dominent. Le bâton à section triangulaire c’est le baptême trinitaire dans les faux noms, et à chaque fois qu’elle se levait pour permettre à l’assemblée d’accepter la vérité, il la battait et elle retombait. Bien sûr, il était si grand que j’avais un peu peur de lui, puis j’ai foncé sur lui malgré tout, et mes muscles étaient ceux de la foi. J’ai alors pensé : “Si Dieu est avec moi pour me donner des muscles, alors qu’Il me laisse prendre sa défense pour qu’elle cesse d’être frappée.””
[“Footprints” p. 406 d’après “Sirs, Is This The Time ?” § 148 à 151, le 30 décembre 1962 à Jeffersonville, Indiana]
Le vrai baptême d’eau
“Père, Fils et Saint-Esprit ne sont que des titres. Ce ne sont pas des noms. C’est pourquoi nous baptisons dans “le Nom du Seigneur Jésus-Christ”. Les gens parlent du “Fils Eternel” de Dieu. C’est une contradiction. Un “fils” ne peut être “éternel”, car il a un commencement. Il est le Dieu Eternel, Jéhovah, manifesté dans la chair... Dieu a de nombreux titres : “Notre Justice”, “Notre Paix”, “Eternellement Présent”, “Père”, “Fils”, “Saint-Esprit”. Mais il a un seul Nom humain : “Jésus”. Et il a trois fonctions : sur terre, il était le Prophète ; dans les Cieux , il est le Souverain Sacrificateur ; et quand il reviendra il sera le Roi des rois... Sur terre il était Prophète, Agneau et Fils. Cela ne fait pas de lui trois personnes. C’était trois manifestations d’une seule Personne...
Mais cela nécessitera une révélation du Saint-Esprit pour que vous compreniez qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Satan se faufile dans l’Eglise, et aveugle les gens en ce qui concerne cette vérité. Et il n’a pas fallu longtemps pour que l’église de Rome cesse de baptiser dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ... Les apôtres savaient qu’ils devaient baptiser dans “le Nom” [au singulier] du Père, du Fils et du Saint-Esprit [Matthieu 28:19], mais il n’y a pas un seul exemple dans toute l’Ecriture où ils aient baptisé autrement que dans “le Nom” du Seigneur Jésus-Christ [Actes 2: 8 ; 8:16 ; 10:48 ; 19:5 ; 22:16] ...
Mais certains d’entre vous qui croyez en l’Unité de Dieu, vous baptisez pour la régénération. La régénération ne vient pas par l’eau ; c’est l’œuvre du Saint-esprit...
La vérité perdue au Concile de Nicée du baptême au Nom du Seigneur Jésus-Christ, ne devait être restaurée qu’au dernier âge de l’église... La révélation donnée à Jean était qu’il y avait un seul Dieu, et que Son Nom est “le Seigneur Jésus-Christ”, et on baptise pour un seul Dieu. C’est pourquoi Pierre a baptisé comme vous savez...”
[D’après “An Exposition Of The Seven Church Ages”, p. 20 à 30. “Questions And Answers”, question 12, le 24 mars 1963 à Jeffersonville, Indiana]
Respecter les plans
“Frère Lee, un entrepreneur, n’était pas d’accord avec moi au sujet du baptême “dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ”. Il a rêvé qu’un homme lui avait donné les plans d’une maison à construire. Cet homme s’était absenté, et Lee a construit la maison selon ce qui lui paraissait juste et en modifiant le plan en conséquence. Quand l’homme est revenu, il a demandé que tout soit démoli et a refusé de payer, les plans n’ayant pas été respectés.
“Que pensez-vous de cela frère Branham ?” “Il y a un ruisseau juste en bas de la maison.” “Je ne veux pas que tout soit renversé lors du Grand Jour.” “Mettons les choses en règle maintenant, agissons conformément au Plan de Dieu.”
Et il a été baptisé.” [“You Must Be Born Again” § 46 à 51, le 31 décembre 1961 à Jeffersonville, Indiana]
Nécessité du baptême du Saint-Esprit
“Il ne sert à rien de se joindre à une église, à une loge dénominationnelle. On entre dans l’Eglise, le Corps mystique du Christ, par la nouvelle naissance, et alors on devient membre de son Corps, recevant les dons de l’Esprit afin de donner le mouvement et la force à son Corps glorieux.”
[“The Absolute” le 30 décembre 1962 à Jeffersonville, Indiana]
“Peu importe à Satan combien vous êtes religieux, ou à quel point vous connaissez votre doctrine ; s’il vous manque la Vie, vous ne serez pas enlevé ! Peu importe combien vous êtes religieux, combien vous êtes bon, à combien d’églises vous avez appartenu ou appartiendrez, tout cela ne servira à rien, si vous n’êtes pas né de nouveau...
Considérez deux voitures identiques, pour lesquelles le plein d’essence a été fait. Peu importe combien de puissance il y a dans l’essence. Au moment de démarrer, l’une ne peut pas partir : c’est qu’il manque une étincelle. Si le Saint-Esprit ne vient pas sur nous pour donner Vie à la Parole, à l’essence, vous ne pourrez pas vous mettre en mouvement. Il faut que la Puissance dynamique de Dieu, la Puissance de résurrection de Jésus-Christ sur l’Eglise, rende manifeste et confirme que c’est de l’essence. Ce n’est pas parce que c’est dans un bidon d’essence que c’est de l’essence : ce pourrait être de l’eau ! Pour savoir, il faut approcher l’étincelle de Vie, et alors on verra si c’est de l’essence ou non !...
Mais la Dynamique sans le mécanisme ne sert à rien non plus. Vous pouvez crier, sauter, vous exalter et en même temps renier la Parole : alors cela ne servira à rien. Vous ne faites que tourner la manivelle de votre moteur, vous n’avez pas mis d’essence. Il y a des étincelles, mais pas de carburant.
Remarquez bien que “c’est l’Esprit qui vivifie” ; c’est l’étincelle qui met le feu, ce n’est pas l’essence qui met le feu.
Et lorsqu’un homme dit qu’il croit la Parole, et que le Saint-Esprit vient, alors cela vous met parmi les ayant droits sur le document officiel. Cela signifie que tout ce qui se trouve sur l’acte vous appartient, sans restriction... J’ai encaissé maintenant le bénéfice de sa mort, de son ensevelissement, de sa résurrection. Il est devenu “moi” afin que je puisse devenir “Lui” ...
Afin d’obéir à Dieu, si vous n’avez encore jamais été baptisé au Nom de Jésus-Christ, faites-le, et vous observerez la Puissance de Résurrection qui viendra sur vous.... Nous devons être remplis de la Puissance de Résurrection jusqu’à ce que le Saint-Esprit vienne pour l’Enlèvement... L’autre jour, je parlais avec Donovan Weerts. Son oreille était complètement déformée, un cancer. Il avait cela depuis six ou sept mois. J’ai posé simplement la main sur lui, sans dire un mot. Deux jours après, on ne voyait pas la moindre cicatrice ! Qu’est-ce que c’était ? La Puissance de Résurrection !...
J’aimerais pouvoir me retirer, afin que l’on ne pense même plus à William Branham, afin que l’on ne pense même plus à vous, jusqu’à ce que nous puissions voir Jésus glorifié parmi nous. Le voir, lui, voilà notre désir. C’est cela qui nous donne la Puissance de Résurrection. Et nous ressentons une grande joie en sachant que nous sommes en lui, sa chair et ses os, son Epouse...
La Bible dit : “Tous ceux qui crurent furent baptisés”. Or vous pouvez être enseveli aussi souvent que vous le désirez au Nom du Seigneur Jésus, mais si la Semence n’a pas la Vie, elle ne ressuscitera pas. Le baptême d’eau est comme la rosée du Ciel : elle peut tomber sur la semence, mais s’il n’y a pas de Vie dans cette semence, elle ne peut pas vivre. Mais si ce baptême d’eau vous fait mourir à vous-même, si vous êtes prêt à abandonner tout ce qui vous a été enseigné par les credo et les dénominations qui sont contraires à la Parole, et que vous marchiez en vrai fils ou vraie fille de Dieu, alors vous verrez quelle est l’action de ce baptême d’eau. Vous recevrez la Dynamique, le Saint-Esprit, car la promesse est pour vous...”
[“It Is The Rising Of The Sun” le 18 avril 1965 à Jeffersonville, Indiana]
Des paroles fortes
[Les propos précédents ont bien entendu attiré les foudres enflammées, non encore éteintes aujourd’hui, d’une grande partie du monde chrétien. Les paroles suivantes de William Branham sont celles d’un “rocher de scandale”.]
“Vous n’êtes pas converti tant que vous n’avez pas reçu le Saint-Esprit... Il est absolument nécessaire, essentiel et obligatoire que vous receviez le Saint-Esprit maintenant, sinon vous ne pourrez participer à la Résurrection.”
[“What The Holy Ghost Was Given For” p. 16, 41, le 17 décembre 1959 à Jeffersonville, Indiana]
“AINSI DIT LE SEIGNEUR, le baptême utilisant les titres de Père, Fils et Saint-Esprit est faux. AINSI DIT LE SEIGNEUR. J’ordonne à chacun d’entre vous ici, ou qui écoutez les bandes, et qui n’avez pas été baptisé dans le Nom de Jésus-Christ, d’être baptisé de nouveau dans le Nom de Jésus-Christ.”
[“A True Sign That’s Overlooked” § 157 le 11 décembre 1961 à Jeffersonville, Indiana]
“Tout baptisé doit l’avoir été dans le Nom du Père, Fils et Saint-Esprit. Et si vous n’avez pas été baptisé en utilisant le Nom de Jésus-Christ, vous n’êtes pas baptisé dans le Nom du Père, Fils et Saint-Esprit.”
[“The Spoken Word Is The Original Seed” p. 13, le 18 mars 1962 à Jeffersonville, Indiana]
“J’ordonne à toute personne qui n’a pas été baptisée au Nom du Seigneur Jésus-Christ de se hâter vers ce baptême pendant qu’il en est encore temps. Vous qui n’avez pas encore été rempli du Saint-Esprit, je vous l’ordonne AU NOM DU SEIGNEUR JESUS-CHRIST : tombez à genoux, et ne vous relevez pas avant que le Saint-Esprit ne vous ait entièrement sanctifié, et ne vous ait rempli de son amour et de sa bonté, avant que votre âme ne soit satisfaite dans la Présence de Dieu.”
[“The Revelation Of The Seven Seals, Second Seal” p. 226, le 19 mars 1963 à Jeffersonville, Indiana]
“Vous qui discutez à propos de la semence du serpent, du baptême d’eau, etc., vous êtes aveugles et vous ne le savez pas.”
[“Recognizing Your Day And Its Message” § 76, le 26 juillet 1964 à Jeffersonville, Indiana]
“AINSI DIT LE SEIGNEUR, dans les derniers temps, le baptême d’eau doit être fait au Nom de Jésus-Christ.”
[“The Anointed Ones At The End Time” § 155, le 25 juillet 1965 à Jeffersonville, Indiana]
La preuve que le Saint-Esprit a été reçu
“Un jour il y a longtemps, le Dr. Lee Vayle m’avait demandé quelle était la preuve que quelqu’un était baptisé du Saint-Esprit, et si c’était le parler en langues. J’avais répondu : “Je ne crois pas que ce soit le parler en langues. Selon moi, la meilleure preuve c’est l’amour.”
Mais un jour le Seigneur m’a remis d’aplomb lors d’une vision, et il m’a dit que la preuve c’était de pouvoir recevoir la Parole : “Le Consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit... Il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera” [Jean 14:26 et 16:13,14]. Voilà quelle est, selon Jésus lui-même, la preuve du Saint-Esprit.”
[“Footprints” p. 283 d’après “Broken Cisterns” le 26 juillet 1964 à Jeffersonville, Indiana]
“Voici le signe qui vous montrera si vous l’avez ou non : si l’Esprit qui était en Christ demeure en vous, il vous conduira dans la Parole, car il est la Parole... Le parler en langues n’est pas la preuve. On ne peut se fier au fruit de l’Esprit. Le premier fruit de l’Esprit c’est l’amour. Or les adeptes de la Science Chrétienne manifestent davantage d’amour que quiconque, et pourtant ils nient la Divinité de Jésus-Christ. La seule preuve que je connaisse, c’est une foi authentique dans la Parole promise de l’heure ! Cela n’a rien à voir avec le fait d’être un grand théologien, ou d’être doux et aimable. La preuve c’est quand Dieu vous révèle le “Ainsi dit le Seigneur” et que vous l’acceptez. Ce n’est pas ce que vous êtes, ou avez été, c’est ce que Dieu a fait pour vous.”
[“Questions And Answers”, question 37, le 23 août au soir 1964 et “It Is The Rising Of The Sun” le 18 avril 1965 à Jeffersonville, Indiana]
L’Eau de la Montagne
“Une chrétienne, Mme Shepherd, était inquiète, se demandant si elle avait ou non reçu le Saint-Esprit. Des années auparavant, elle avait eu un rêve qu’elle n’avait pas compris. Le 14 octobre 1962, lors de la prédication du message intitulé “La stature de l’homme parfait”, ce songe lui revint en mémoire.
Dans ce rêve, elle était sur une grande montagne, et son mari était derrière elle. Sur le sommet, il y avait comme un récipient en pierre et un homme en habit de travail, les manches retroussées, essayait d’écoper une eau extrêmement pure pour la remettre dans ce récipient qui ne la retenait pas. Et l’eau dévalait donc au milieu des buissons jusqu’au bas de la montagne, et passait par-dessus les pieds de Mme Shepherd. Elle demanda à l’homme pourquoi le récipient ne pouvait pas retenir l’eau. “Ce n’est pas de l’eau, c’est le Saint-Esprit, et rien ne peut le retenir”, répondit-il.
Puis l’homme est allé chercher un grand baquet plein de miel, et l’a vidé dans le récipient en pierre : “Cela, il pourra le garder.” Il sembla à Mme Shepherd que le récipient allait éclater, et que le miel serait perdu. Mais finalement toute la masse s’est prise et tout a tenu.
Mme Shepherd est redescendue, et s’est arrêtée au pied de la montagne. Là, elle vit cinq ruisseaux d’eau rapide, aussi pure que du cristal, et non souillée par les choses qu’elle avait dû traverser. Mais, plus bas, ces ruisseaux ralentissaient et semblaient sur le point de disparaître, et Mme Shepherd se demanda s’ils pourraient atteindre le pied de la montagne. Et elle se réveilla.
William Branham commente ainsi ce songe :
“Voici comment j’interprète un rêve. Il faut d’abord que le rêve me soit révélé dans une vision, et alors je peux dire à la personne son rêve avant qu’elle ne me le raconte elle-même... Et ainsi je rappelle aux gens des détails qu’ils avaient oubliés...
Mme Shepherd était préoccupée par le Saint-Esprit. Le récipient en pierre, c’est “le rocher de notre confession de la révélation reçue”. Le Saint-Esprit est déversé sur des individus et non sur des organisations. Et cet homme déversait le Message dans l’église, la nettoyant de toutes les saletés qui s’y trouvaient. Le miel, c’est l’amour fraternel, qui soude le groupe.
L’eau s’écoulait en cinq ruisseaux, cinq est le nombre de la Grâce, Jésus, la Foi. Bientôt le Saint-Esprit déversé du Christ va sceller l’Eglise pour l’Enlèvement, il y aura une union parfaite pour l’Epouse du Christ, qui est la Tête de toutes choses.
Or Mme Shepherd avait un problème personnel, et elle se demandait si ces ruisseaux pourraient atteindre le bas de la montagne. Quand elle est arrivée en bas, ses pieds étaient mouillés. Sa foi venait d’en haut. Ce n’était pas une foi intellectuelle. C’est le Saint-Esprit qui a bâti sur une révélation spirituelle les Eglises d’Ephèse, de Smyrne, etc., et qui appelle les élus de l’Epouse de Jésus-Christ. C’est le Saint-Esprit qui cimente la foi spirituelle, la tempérance, la connaissance, etc. [2 Pierre 1:5 à 7], si ces choses sont en vous. Il recouvre tout et vous devenez des fils et des filles confirmés de Dieu, une parfaite unité. Alors seulement vous avez la “sécurité éternelle”. Voilà ce qu’était son rêve, un beau rêve.”
[D’après “Blasphemous Names” p. 14 à 26, le 4 novembre 1962 à Jeffersonville, Indiana]
Dieu sait ce qu’il fait
“J’ai eu beaucoup d’entretiens ce matin ... avant de quitter la maison, le Saint-Esprit m’avait montré qui viendrait, et quelles seraient les questions posées. J’ai noté les questions sur une feuille de papier en même temps que la réponse. Ensuite je pouvais leur dire : “Voici ce que le Saint-Esprit m’a dit il y a un instant !” ... Que de fois lorsque je suis en route et que je prie, j’ai vu la ligne de prière passer devant mes yeux, connaissant le nom de chacun avant d’arriver ici ! Je sais même où ils seront assis dans l’église, comment ils seront vêtus, quel sera leur aspect. Mais on ne peut pas tout dire aux gens... Je ne leur dis que ce qui pourra les aider... Et parfois l’Esprit me dit : “Ne dis rien !” ...
Un jour, il y a quatre ou cinq ans, une jeune femme était mourante à l’hôpital. Elle était enceinte de quatre ou cinq mois et le bébé était mort et allait faire mourir la mère, car on ne pouvait pas l’opérer : elle avait de l’urémie. Elle m’avait fait appeler :
“Où en êtes-vous avec le Seigneur ?”
“Frère Bill, je ne suis pas prête à m’en aller.”
Nous nous sommes agenouillés avec la mère et le mari et d’autres personnes... Elle a promis de revenir à Dieu s’il lui pardonnait. Elle lui a dit combien elle l’aimait et combien elle regrettait ses péchés et la façon dont elle avait vécu. Elle a pleuré. Au bout d’un moment je me suis levé et j’ai quitté l’hôpital.
Le lendemain il n’y avait plus trace d’urémie ... les docteurs ont pu l’opérer et enlever le bébé... Son mari, un pécheur, est venu me dire qu’il voulait donner sa vie au Seigneur Jésus. Je lui ai dit :
“Agenouillez-vous simplement ici, prenez la main de votre femme et menez une vie droite.”
La maman est revenue : “Mes enfants et moi, nous avons fait des allers et retours au Tabernacle... Je suis une rétrograde. Mais je veux revenir au Seigneur Jésus à cause de sa bonté envers ma fille.”
C’est bien, mais on ne revient pas à Jésus pour ce genre de raison ! Vers minuit ou une heure la maman dormait et sa fille l’a appelée :
“Maman ! Je suis si heureuse !”
“J’en suis bien contente.”
“Je suis en paix avec Dieu, que c’est merveilleux !”
Quelques minutes plus tard, elle a de nouveau appelé :
“Maman ! Je vais à la maison !”
“Je sais ... d’ici un ou deux jours quand l’incision sera cicatrisée, tu pourras rentrer à la maison ...”
“Maman, je veux dire que je vais à la Maison céleste.”
“Bien sûr ma chérie, à la fin du voyage.”
“C’est la fin du voyage. Je serai partie dans quelques minutes.”...
Cinq minutes plus tard, elle était morte. J’ai appris la nouvelle une ou deux semaines plus tard. Je suis allé voir la mère. Et, je ne sais pas pourquoi, j’ai dit : “Seigneur, tu me dois une explication. Je suis allé là-bas, j’ai parlé au mari qui s’est converti à cause de ce que tu as fait pour lui, et maintenant tu reprends cette femme à toi comme cela !”
Quand on parle ainsi à Dieu, il vous laisse seul. Il ne me doit rien. C’est moi qui suis son débiteur. Il m’a laissé bouder quelques jours. Puis trois ou quatre mois plus tard, au bord d’une rivière, le Seigneur m’a parlé dans une vision : “Va vers cette maman et demande lui: N’était-ce pas son heure, l’année dernière, quand elle avait failli se noyer lors d’un pique-nique ? C’est alors qu’elle aurait dû partir, mais je n’ai pu la prendre
que quand elle a été prête. Voilà pourquoi les choses se sont passées ainsi.”
Je suis retourné voir la maman ... c’était vrai, ils avaient dû pratiquer la respiration artificielle à l’époque. Elle avait alors failli mourir ... Dieu sait ce qu’il fait. Le Seigneur m’aurait sans doute dit ces choses si je n’avais pas eu cette attitude : “Tu me dois une explication !” Lors d’une réunion j’ai entendu un évangéliste qui priait pour un malade en disant : “O Dieu, je t’ordonne de guérir cette personne !” Qui donne des ordres à Dieu ?... Dieu fait toujours concourir toutes choses au bien de ceux qui aiment le Seigneur.”
[“Warning, Then Judgment” § 12 à 17 et 134 à 157, le 24 juillet 1963 à Jeffersonville, Indiana]
* Sundar Singh [1889-1929] rapporte avoir reçu, lors d’une vision directe du Seigneur Jésus-Christ, un enseignement qu’il mit par écrit en 1922. Il est intéressant de confronter sa révélation de la Personne Divine avec celle reçue par William Branham :
“... Tant que les yeux spirituels d’un homme ne sont pas ouverts, il ne peut pas me connaître ..., il ne peut pas comprendre que je suis Dieu incarné.
... Pour appréhender Dieu il faudrait avoir sa nature. L’homme est une créature intelligible et donc ne peut pas voir Dieu... Afin que l’homme affamé d’amour puisse être rassasié, Dieu a adopté une forme d’existence que l’homme puisse appréhender. Et Dieu est devenu homme. Il est visible à ses enfants. Ils peuvent le voir et s’en réjouir avec tous les saints anges (Col. 1:15; 2:9). C’est pourquoi j’ai dit : “Celui qui m’a vu a vu le Père” (Jean 14:9 à 10). Et bien que je sois appelé le Fils tandis que je suis en la forme d’homme, je suis le Père éternel et à toujours (“Eternal and everlasting Father”) (Esaïe 9:5).
... Moi, et le Père, et le Saint-Esprit sommes Un. Dans le soleil il y a et la chaleur et la lumière, mais la lumière n’est pas la chaleur et la chaleur n’est pas la lumière, pourtant ils sont un, bien que différents dans leurs formes. De même, moi et le Saint-Esprit, issus du Père, apportons chaleur et lumière au monde. L’Esprit, qui est le feu du baptême, réduit en cendres tout péché dans le cœur des croyants, les rendant purs et saints. Moi, qui suis la Lumière véritable (Jean 1:9; 8:12), Je disperse toutes ténèbres, tout mauvais désir et Je conduis les croyants dans le chemin de la sainteté, pour les amener finalement à leur demeure éternelle. Cependant nous ne sommes pas Trois mais Un, de même que le soleil est un.”
[“At The Feet Of The Master”, Chapitre 2, extraits des dialogues 1 et 2, par Sadhu Sundar Singh, édité par Halcyon Backhouse, 1985, 92 pages]
“Il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes” [Matthieu 7:29].
Les trois arcs-en-ciel (25 août 1961)
“Je me reposais cette semaine au Kentucky. Je chassais l’écureuil avec des amis. Chasser signifie pour moi se retrouver seul et prier. Je me sentais un peu découragé, mais non pas parce que je ne trouvais pas d’écureuil. Quelque chose me disait de rentrer chez moi, et d’aller là où le Seigneur m’avait parlé de mon second ministère tout proche, et là où trois écureuils avaient été créés... Sur le chemin du retour, j’ai arrêté la voiture et je suis allé dans le bois de l’autre côté de la route. C’était juste avant le lever du jour. Et j’ai fait une courte prière, lui demandant de m’accorder ce dont j’avais besoin car je ne suis pas d’accord pour tirer du gibier n’importe comment. Ce que je chasse, c’est pour le manger. Sinon ce n’est pas bien.
J’étais sur un sentier le long d’un pré, et quelque chose de bizarre s’est passé. Je n’avais jamais ressenti cela. Au sommet de la colline à ma gauche, trois arcs-en-ciel se sont élevés de près de dix mètres. J’ai d’abord cru que c’était le soleil qui se levait, mais ce n’était pas dans la direction de l’Est. De plus, le temps était très couvert et il pleuvait partout.
J’ai regardé à nouveau. Et ces trois arcs-en-ciel grandissaient. J’ai ôté mon chapeau, posé mon fusil et je me suis approché les mains levées. J’en étais à quelques mètres et je m’apprêtais à enlever mes chaussures, mais quelque chose m’a dit : “Tu es assez près”. J’ai vu les couleurs, c’était comme un brouillard qui se mouvait. Je suis resté immobile : il y avait un arc-en-ciel à droite, un autre à gauche et un au centre, et ils se sont transformés en une sorte de coupe unique, un halo. Je ne sais pas ce que c’était, mais c’était vivant et cela se mouvait. J’ai crié : “Mon Dieu, que veux-tu faire savoir à ton serviteur ?”
Et alors l’Esprit du Seigneur est venu : “Jésus du Nouveau Testament est Jéhovah de l’Ancien Testament”. C’était la confirmation de mon Message sur ce qu’il est. Il me faisait savoir que mes trente et une dernières années n’avaient pas été vaines.*
Puis il s’est éloigné et a disparu dans cette sorte de coupe... En me retournant j’ai alors remarqué que j’étais dans l’alignement de cette Lumière et de l’arbre où des écureuils étaient apparus l’année précédente. Il m’a fallu trente-cinq à quarante minutes pour rejoindre cet arbre à travers bois... Et je m’y suis installé sur une fourche, là où il m’avait montré les Ecritures : “Si tu dis à cette montagne : Ote-toi de là ... ” Et je ne pensais plus à l’arc-en-ciel mais aux écureuils qui avaient été créés.
J’ai à nouveau ôté mon chapeau : “Seigneur Dieu, tu es toujours le même Jésus. Tu es toujours Dieu.”
Et quelque chose m’a dit : “Combien en veux-tu cette fois-ci ?”
“Comme la dernière fois, le maximum autorisé, et cela avant dix heures ce matin.” C’est un coin marécageux infesté de moustiques. J’ai ajouté : “Aucun moustique ne m’ennuiera.” Et avant de comprendre j’ai dit : “Dans moins de trente minutes le soleil brillera.”
Je venais à peine de parler qu’un écureuil s’est mis à faire du bruit juste derrière moi à soixante mètres... J’ai tiré sans mettre en joue. Et je l’ai eu comme l’autre fois.
A dix heures moins dix j’ai eu le troisième. Et je n’ai pas entendu un seul moustique bourdonner, alors qu’il doit y en avoir des tonnes dans ce coin. Pourtant je faisais attention pour essayer de les entendre. Et trente minutes après le soleil s’est mis à briller.
A dix heures exactement j’ai eu mon cinquième écureuil, le maximum autorisé en Indiana. Cela faisait trois arcs-en-ciel, trois choses demandées et trois écureuils. Et il y avait trois témoins : le frère Banks Wood, mon fils Billy Paul et son fils David...
Jésus n’est pas seulement un Prophète, il est Jéhovah de l’Ancien Testament fait chair au milieu de nous. Combien cela m’a aidé et réconforté.
On m’a demandé si ce genre d’expérience donne envie de crier. La réponse est non, mais on se sent ancré, car quelque chose vous a parlé, et c’est un sentiment de satisfaction.”
[“Footprints” p. 369 à 372 d’après “Message Of Grace” § 21à 35, le 27 août 1961 à Jeffersonville, Indiana. “A Thinking Man’s Filter” le 22 août 1965, §27-28, à Jeffersonville]
L’Eglise est bâtie sur la révélation personnelle
[Un jour Jésus a demandé à Ses disciples : “Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l’homme ?” Et Simon Pierre a répondu : “Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. C’était une révélation, et Jésus lui a répondu : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas, car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur ce ROC je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle” (Matthieu 16:17 à 18). Tout au long de son ministère William Branham déclare avec insistance et solennité que le ROC sur lequel l’Eglise est bâtie ne peut pas être Pierre, un homme né dans le péché, ni Jésus, mais la REVELATION DE JESUS, LA REVELATION DE LA PAROLE. Les extraits suivants ne sont que des exemples parmi ses très nombreuses déclarations sur ce sujet.]
“La plus glorieuse des révélations est celle de la Divinité Suprême de notre Seigneur Jésus-Christ. Vous ne pouvez commencer avant de croire cela. C’est pourquoi Pierre a dit : “Repentez-vous, puis voyez la Divinité. Soyez baptisés au Nom de Jésus-Christ pour la rémission de vos péchés, et alors vous serez prêts à entrer dans l’Esprit.” La première chose que vous devez connaître, c’est la Divinité du Christ : “Je suis l’Alpha et l’Omega, il n’y a rien en dehors de Moi, j’étais au commencement, je serai à la fin, je suis Celui qui était, qui est et qui vient, le Tout-Puissant”.”
[“Patmos Vision” le 4 décembre 1960 à Jeffersonville, Indiana].
“Le Psaume 62 dit que “Dieu est mon Rocher”. Dieu est ma révélation. La révélation de la Parole est le Rocher. Dieu est notre Rocher quand Dieu s’est révélé à nous. Alors cela devient un Rocher... Jésus a dit : “Personne ne vient à moi, si mon Père ne l’attire”. Seule la semence prédestinée reçoit la Lumière...
Qu’est-ce que la Lumière ? C’est la Parole de Dieu confirmée. Et c’est pourquoi beaucoup de braves gens sincères se trompent. Et aujourd’hui Dieu vient sur scène pour confirmer ses promesses. Il est la Lumière de l’heure, pour que nous puissions nous aussi nous lever et briller. La Lumière brille sur nous aujourd’hui, la Parole manifestée.
L’Ecriture est une Symphonie de Dieu. Seul le Compositeur sait ce qu’elle signifie et il la révèle à ceux qui écoutent, à ceux qui s’y intéressent... L’homme ferme les yeux aux choses terrestres et vit dans la Présence de Jésus-Christ, ... et il entre dans le rythme de sa Parole. C’est cela faire l’œuvre de Dieu. Vous ne restez pas en dehors à simplement regarder, mais vous entrez dans le rythme de la Parole. Vous êtes alors né dans le rythme de la Parole, vous devenez une partie de cette Parole.
Repentez-vous et soyez baptisé dans le Nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez la Musique, sa Parole, le Saint-Esprit qui manifeste la Parole. Puis vous continuerez à suivre le rythme de la Parole qui bat pour ce jour... C’est ainsi que Dieu a agi depuis la Genèse. Le Saint-esprit confirme sa Parole aux Elus.”
[“Shalom” § 32, 37, 58, 96, 126, 168, 180, 200, 206 le 12 janvier 1964 à Sierra Vista, Arizona]
“Ceux qui fabriquent les credo ont essayé, au moyen de doctrines d’hommes, de discréditer la Parole de Dieu et de faire croire qu’elle n’est pas “la même hier, aujourd’hui et éternellement”. Ils ont besoin d’un véritable ABSOLU, de faire une expérience semblable à celle que fit Paul sur le chemin de Damas. Ils ont besoin de rencontrer le Dieu Vivant qui peut guérir les malades, ressusciter les morts et chasser les démons... Vous avez besoin de rencontrer le Dieu Vivant - il ne s’agit pas simplement de recevoir une pensée mystique dans votre esprit ou d’éprouver une sensation quelconque. Ce même Jésus qui parcourut la Galilée est vivant parmi nous aujourd’hui et vit éternellement. “Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement”, c’est un Absolu ; vous n’avez pas besoin de le recevoir de quelqu’un d’autre, mais c’est quelque chose que vous devez recevoir vous-même. Ce n’est pas une sensation.
Peu importent les expériences par lesquelles vous êtes passé. Si quelque chose en vous, vous dit que la Bible n’est pas vraie, que la puissance de Dieu, les apôtres, prophètes, prédicateurs, pasteurs, que les dons du Saint-Esprit et tout cela ne sont plus exactement aussi valables qu’au jour de Pentecôte lorsque l’Esprit descendit sur les apôtres, alors, il y a quelque chose de faux dans votre Absolu ! Vous êtes attaché à une dénomination, plutôt qu’à la Bible de Dieu : “Les cieux et la terre passeront, mais ma Parole ne passera point...”
Une vie centrée sur Christ est bien différente de la vie que vous viviez autrefois, même si c’était une vie très religieuse... Elle vous fait faire des choses que vous ne feriez pas autrement... Vous n’avez aucun doute lorsque vous recevez cet Absolu, vous n’utilisez pas l’expérience de quelqu’un d’autre... Ne copiez pas ! Faites vous-même l’expérience de sa rencontre...
Si vous avez un Absolu, cela vous rend différent... Quelque chose, dans votre cœur, vous fait désirer être semblable à lui... Et vous voyez Dieu en gardant le même cap de la Parole, exactement dans la même direction que celle suivie par Jésus : “Celui qui croit en moi, fera aussi les œuvres que je fais”. C’est votre Etoile Polaire, la seule qui ne bouge pas. Si vous avez le Saint-Esprit, il ne peut vous conduire que vers la Parole. Il ne vous conduira jamais vers une dénomination ou un credo !
Il s’agit de quelque chose qui bat comme un cœur à l’intérieur de vous. Le Saint-Esprit prend ce qui est à Dieu et nous le montre... Un beau grain de blé ne peut rien faire : il meurt jusqu’à ce qu’il germe, mais alors il donne beaucoup d’autres grains de blé. Si le grain de blé n’a pas la Vie, l’Absolu - et le Christ est cette Vie -il ne ressuscitera jamais, si belle que puisse être son apparence extérieure....
Dieu ne traite pas avec des groupements d’hommes. Il ne traite qu’avec des individus, parce que les hommes ont tous des idées différentes. Et Dieu doit prendre cet homme et le secouer, le bouleverser jusqu’à ce qu’il sorte de sa propre nature. Alors seulement, Dieu peut traiter avec cette personne...
Il a dit à l’Eglise : “Prêchez l’Evangile !” Et l’Evangile ne vient pas seulement en paroles, mais par la puissance et la manifestation de la Parole...
Ce qui compte, c’est la Personne du Christ. Recevez-le ! Mais vous ne pouvez pas le recevoir si vous ne recevez pas sa Parole. La Parole doit venir premièrement, et alors la Vie vient dans cette Parole, et manifeste cette Parole.
J’ai perdu ma femme et mon enfant. En allant à leur tombe un jour j’ai rencontré M. Isler.
Il m’a demandé : “Billy, qu’est-ce que le Christ signifie donc pour toi ?”
“Il est ma Vie, il est mon Tout. Il est tout ce que je possède. Il est mon dernier Recours. Il est tout ce à quoi je puis rester attaché.”
“Je t’ai vu prêcher si longtemps que tu semblais sur le point de tomber mort d’épuisement. Je t’ai vu aller à n’importe quelle heure de la nuit au chevet des malades. Et après qu’il t’a pris ta femme et ton enfant, tu continues encore à le servir !”
“Même s’il me tuait, j’espèrerais encore en lui !”...
J’ai découvert que tout le reste pouvait s’écrouler, mais le Christ, lui, ne peut jamais faire défaut ! N’essayez pas de démontrer les choses, de les imaginer. Dieu est au-delà de vos calculs. Vous ne pouvez pas définir Dieu. Croyez-le simplement. C’est cela le secret. N’essayez pas de le Comprendre, croyez seulement. Je ne peux pas vous dire ce que cela signifie, ni comment faire. Je sais simplement que je crois. C’est tout...”
[“The Absolute” le 30 décembre 1962 à Jeffersonville, Indiana]
“Dieu ne peut pas prendre une personne qui n’accepte pas la révélation. Cela est caché aux sages et aux intelligents, mais c’est révélé aux bébés. Refuser la révélation c’est se barricader loin de Dieu. Toute la Bible est la révélation de Dieu. Toute l’église est bâtie sur la révélation de Dieu. Il n’y a pas d’autre moyen de connaître Dieu que par révélation. Refuser la révélation c’est n’être qu’un froid théologien, et il n’y a alors pas d’espoir.”
[“Who Is This Melchisedec” § 37 le 21 février 1965 à Jeffersonville, Indiana]
Quelle Trinité ?
“Je ne suis pas d’accord avec les “Jésus Seul” ni avec les trinitaires extrémistes qui disent qu’il y a trois Dieux. Mais je crois que les trois, Père, Fils, et Saint-Esprit, sont Un, et que ce sont les trois ministères d’un seul Dieu. Il était Père dans la Colonne de Feu ; il était Fils en Jésus-Christ, et il est maintenant Esprit Saint dans son Eglise. Le même Seigneur Jésus qui a été fait chair et a vécu parmi nous, est avec nous aujourd’hui, parmi nous, sous la forme du Saint-Esprit.”
[“Footprints” p. 372 d’après “Message Of Grace” le 27 août 1961 à Jeffersonville, Indiana]
“Les mages apportèrent de l’or, de l’encens, de la myrrhe, identifiant ce qu’il était. L’or parle de divinité, l’encens de service, la myrrhe de mort : Dieu, la Divinité en service pour mourir...
Il était Dieu manifesté dans la chair, le Créateur dans sa propre création, par sa création, pour sa création. Tout retourne directement à Dieu, toutes choses. Ne voyez-vous pas la plénitude de Dieu ? Sur terre il était un Être temporel : c’est pourquoi il s’est créé un corps pour y demeurer, afin que par cette création il puisse sauver la création qu’il avait lui-même créée, vous et moi, créatures du temps...
Jésus est aussi le serviteur de Jéhovah dans la mort. Quelqu’un devait mourir. C’était un service qui devait être accompli par Dieu, car seul Dieu était digne de le faire. Dieu seul pouvait racheter la création. Et il devait se servir d’un homme pour manifester son attribut de Sauveur, un homme fait à son image, pourvu du libre arbitre. L’œuvre tout entière de la Rédemption est venue à travers un Homme.
Or le Christ en ce jour où nous vivons, est toujours la Divinité, s’identifiant lui-même au milieu des gens comme étant la Divinité. Il est toujours la Divinité parce qu’il est la Parole. C’est la Divinité identifiée dans l’homme. Et aujourd’hui il se passe la même chose. La Divinité, la Parole promise pour ce jour, peut s’identifier en vous...”
[“Appropriate Gifts” § 51 à 95, le 24 décembre 1963 à Jeffersonville, Indiana]
“Le Docteur Lamsa, un ami, a traduit la Bible. Sur la couverture il y a une lumière triangulaire : c’est le symbole hébreux de Dieu, la vraie trinité : non pas trois Dieux, mais trois manifestations d’un même Dieu : Père, Fils, et Saint-Esprit. Un halo complet de Lumière en forme de triangle, ce qui signifie que Dieu demeure dans trois fonctions, Paternité, Filiation, dispensation du Saint-Esprit.”
[“Shalom” § 63 le 12 janvier 1964 à Sierra Vista, Arizona]
“C’est toujours le même Dieu, le Père, l’Esprit, la Colonne de Feu, le même Dieu qui a été fait chair et a demeuré au milieu de nous, “en forme de”, “en morphe”, afin qu’on puisse le voir, caché dans une Colonne de Feu, “en morphe” dans un homme appelé Jésus, “en morphe” dans son Eglise, Dieu au-dessus de nous, Dieu avec nous, Dieu en nous, le Saint-Esprit, non pas une troisième Personne, mais la même Personne....
La Parole c’est une Pensée exprimée. Si vous avez la Vie Eternelle, vous étiez dans la Pensée de Dieu dès le commencement, et vous êtes une Parole exprimée.
Au début il y avait Dieu, l’Esprit Eternel. Puis il y a eu les théophanies, il a rencontré Abraham sous le nom de Melchisedec dans l’autre dimension. Puis la Parole est devenue chair. Melchisedec est devenu Jésus-Christ... Et cette Lumière Orangée est au-dessus de cette femme : elle vient du Wisconsin, et elle a une grosseur à l’estomac. Vous êtes guérie maintenant... Cette autre dame souffre d’asthme, elle vient de Georgie, elle s’appelle Miss McKenny, le Christ vous guérit... Cet homme derrière moi s’appelle Mr. Cox, son bébé a un souffle au cœur... Plus loin cet homme vient de New Mexico, et sa fille a un problème au palais, vous vous appelez M. West, le Seigneur Dieu va guérir votre fille... Cette femme ici est infirme, elle est sur son brancard,... vous n’êtes pas infirme, c’est le cancer. Les docteurs ne peuvent plus rien pour vous. Vous venez de Milwaukie. N’ayez pas peur, levez-vous. Dieu vous guérit. Que quelqu’un la soutienne, le temps qu’elle reprenne des forces. Ça y est sœur. Levez-vous tous et rendez gloire à Dieu, il est le même, hier, aujourd’hui et éternellement.”
[“Who Is This Melchisedec” le 21 février 1965 à Jeffersonville, Indiana]
“Comment peut-on dire que Jésus et Dieu sont une même Personne ? C’est simple si vous abandonnez votre façon de penser, et si vous vous appuyez sur les termes bibliques. Ils sont un même Être. Dieu est Esprit; Jésus est le corps dans lequel il s’est voilé... Il s’est voilé dans la Colonne de Feu dans le désert, c’était le Logos venu de Dieu... Il s’est déversé lui-même, le Saint-Esprit c’est lui-même sous une autre forme et non une autre Personne. Il s’est déversé lui-même dans les gens. “Et sans contredit, le mystère de la piété est grand, Dieu a été manifesté en chair ...” [1 Timothée 3:16, version Darby]. Il y a d’abord eu Elohim, et en lui il y avait une pensée, et la Parole a été matérialisée... “Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement” [Hébreux 13:8] : ainsi il n’a pas changé de nature quand il est venu, il a changé de “forme”, de “masque”. Et c’est ainsi qu’il se révèle toujours, en se voilant derrière quelque chose. Dieu étant Esprit ne pouvait pas mourir, et il a dû mettre un “masque” pour mourir, le Fils de l’homme sur la terre. Et le jour de la Pentecôte, il était à nouveau Fils de Dieu.
C’est pourquoi les Grecs disaient : “Nous voulons voir Jésus” [Jean 12:21]. Ils n’avaient pas pu “voir” Jésus à cause du voile, car Dieu était “masqué”. Et c’est pareil aujourd’hui...”
[“The Unveiling Of God” § 50 à 100 le 14 juin 1964 à Jeffersonville, Indiana]
“Selon la révélation donnée par Jésus à Jean dans l’Apocalypse, il n’y a pas trois Dieux, mais un seul Dieu avec trois ministères, un seul Dieu avec trois titres, Père, Fils et Saint-Esprit ... Distinguer trois personnes ayant l’une avec l’autre des relations personnalisées, même si l’on ajoute qu’elles sont de substance identique, c’est faire trois Dieux... Jésus dit : “Je suis l’Alpha et l’Omega, le Commencement et la Fin, Celui qui est, qui était et qui vient” [Apocalypse 1:4]. L’église primitive ne croyait pas en trois Dieux.
Qui était le Père de Jésus ? Selon Matthieu 1:18, “Marie se trouva enceinte par la vertu du Saint-Esprit”. Mais Jésus disait que Dieu était son Père. “Dieu le Père” et “Dieu le Saint-Esprit” comme on dit, sont donc UN, sinon Jésus aurait deux Pères. Et Jésus a dit que lui et le Père étaient UN.
La “trinité”, un terme non scripturaire, est devenue une doctrine fondamentale au Concile de Nicée en l’an 325. Cette “trinité” venait des nombreux dieux romains... Et depuis les gens ne comprennent pas qu’il y a un seul Dieu avec trois fonctions ou manifestations. Mais les théologiens ne peuvent accepter ce que je dis. Ils savent qu’il y a un seul Dieu selon les Ecritures, mais ils essaient d’établir cette théorie fantastique que Dieu est comme une grappe de raisin : trois Personnes ayant la même Divinité, partagée également par chacun...
Mais Jésus est l’Alpha et l’Omega, la Rose de Saron, le Lys de la Vallée, la Brillante Etoile du Matin, le Germe de Justice, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Il est le Dieu Tout-Puissant. UN SEUL DIEU.
Un seul Dieu manifesté dans la chair. Dieu venu sous une forme humaine ? Cela ne fait pas de lui un autre Dieu. Il était Dieu, le même Dieu. C’était une révélation alors, et c’est encore une révélation aujourd’hui...
Jéhovah est apparu à Israël dans une Colonne de Feu. En tant qu’Ange de l’Alliance, il demeurait dans cette Colonne de Feu et conduisait Israël chaque jour [1 Corinthiens 10:4]. Et un jour il s’est manifesté dans un corps né virginalement, préparé pour lui. Dieu qui avait “tabernaclé” au-dessus des tentes d’Israël, il a revêtu une tente de chair et a “tabernaclé” comme un homme parmi les hommes. Il était le MEME DIEU.
Dieu était en Christ, le Corps était Jésus. “En lui demeurait CORPORELLEMENT la plénitude de la Divinité”. C’est un mystère certes, mais c’est la vérité, et on ne peut être plus clair.. Il n’y avait pas trois Personnes alors, il ne peut y en avoir trois maintenant.
Jésus a dit : “Je viens du Père ... Je vais au Père...” Puis Paul l’a rencontré sur le chemin de Damas : “Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?” Paul a répondu : “Qui es-tu Seigneur ?” – “Je suis Jésus”. C’était une Colonne de Feu, une Lumière brillante. Il était “retourné” à Dieu, comme il l’avait annoncé, sous la même forme qu’il avait avant de revêtir un tabernacle de chair. “Personne n’a jamais vu Dieu, le Fils unique qui est
DANS LE SEIN du Père est celui qui l’a fait connaître” [Jean 1:18].” [D’après “An Exposition Of The Seven Church Ages”, p. 17 à 20]
Le songe de la femme battue
“Samedi dernier vers trois heures du matin, ... j’ai rêvé et j’ai vu un homme censé être mon père, bien qu’il ait été de grande taille. Et j’ai vu une femme censée être ma mère, bien qu’elle ne lui ressemblait pas. Cet homme était odieux avec cette femme. En fendant une bûche, il avait obtenu un bâton à section triangulaire, et à chaque fois que la femme se relevait, il l’attrapait par le cou et la frappait sur la tête. Et elle perdait connaissance. Elle restait là humiliée et en larmes, puis elle essayait à nouveau de se relever. Et lui marchait autour d’elle, la poitrine fièrement gonflée comme s’il avait accompli un exploit.
Je me tenais à l’écart observant cela : “Je ne peux pas renverser cet homme, il est trop grand, et il est censé être mon père. Mais ce n’est pas mon père. Et il n’a absolument pas le droit de traiter cette femme ainsi.” Il commençait à m’énerver. Et tout à coup j’ai eu assez de courage et je suis allé le prendre par le col et je l’ai fait se retourner : “Tu n’as pas le droit de la frapper.” Et quand j’ai dit cela, mes muscles ont grossi, je ressemblais à un géant. L’homme a regardé mes muscles et a pris peur. Je l’ai menacé : “Si tu la frappes encore une fois tu auras affaire à moi.” Et il a hésité à la frapper à nouveau. Puis je me suis réveillé.
Je suis resté étendu là à me demander ce que cela signifiait. Puis l’interprétation est venue. La femme représente l’église du monde d’aujourd’hui, et c’est au milieu de ce désordre que je suis né. Elle était plutôt une mère de prostituées, et pourtant c’est là que je suis né. Et son mari, c’était les dénominations qui la dominent. Le bâton à section triangulaire c’est le baptême trinitaire dans les faux noms, et à chaque fois qu’elle se levait pour permettre à l’assemblée d’accepter la vérité, il la battait et elle retombait. Bien sûr, il était si grand que j’avais un peu peur de lui, puis j’ai foncé sur lui malgré tout, et mes muscles étaient ceux de la foi. J’ai alors pensé : “Si Dieu est avec moi pour me donner des muscles, alors qu’Il me laisse prendre sa défense pour qu’elle cesse d’être frappée.””
[“Footprints” p. 406 d’après “Sirs, Is This The Time ?” § 148 à 151, le 30 décembre 1962 à Jeffersonville, Indiana]
Le vrai baptême d’eau
“Père, Fils et Saint-Esprit ne sont que des titres. Ce ne sont pas des noms. C’est pourquoi nous baptisons dans “le Nom du Seigneur Jésus-Christ”. Les gens parlent du “Fils Eternel” de Dieu. C’est une contradiction. Un “fils” ne peut être “éternel”, car il a un commencement. Il est le Dieu Eternel, Jéhovah, manifesté dans la chair... Dieu a de nombreux titres : “Notre Justice”, “Notre Paix”, “Eternellement Présent”, “Père”, “Fils”, “Saint-Esprit”. Mais il a un seul Nom humain : “Jésus”. Et il a trois fonctions : sur terre, il était le Prophète ; dans les Cieux , il est le Souverain Sacrificateur ; et quand il reviendra il sera le Roi des rois... Sur terre il était Prophète, Agneau et Fils. Cela ne fait pas de lui trois personnes. C’était trois manifestations d’une seule Personne...
Mais cela nécessitera une révélation du Saint-Esprit pour que vous compreniez qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Satan se faufile dans l’Eglise, et aveugle les gens en ce qui concerne cette vérité. Et il n’a pas fallu longtemps pour que l’église de Rome cesse de baptiser dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ... Les apôtres savaient qu’ils devaient baptiser dans “le Nom” [au singulier] du Père, du Fils et du Saint-Esprit [Matthieu 28:19], mais il n’y a pas un seul exemple dans toute l’Ecriture où ils aient baptisé autrement que dans “le Nom” du Seigneur Jésus-Christ [Actes 2: 8 ; 8:16 ; 10:48 ; 19:5 ; 22:16] ...
Mais certains d’entre vous qui croyez en l’Unité de Dieu, vous baptisez pour la régénération. La régénération ne vient pas par l’eau ; c’est l’œuvre du Saint-esprit...
La vérité perdue au Concile de Nicée du baptême au Nom du Seigneur Jésus-Christ, ne devait être restaurée qu’au dernier âge de l’église... La révélation donnée à Jean était qu’il y avait un seul Dieu, et que Son Nom est “le Seigneur Jésus-Christ”, et on baptise pour un seul Dieu. C’est pourquoi Pierre a baptisé comme vous savez...”
[D’après “An Exposition Of The Seven Church Ages”, p. 20 à 30. “Questions And Answers”, question 12, le 24 mars 1963 à Jeffersonville, Indiana]
Respecter les plans
“Frère Lee, un entrepreneur, n’était pas d’accord avec moi au sujet du baptême “dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ”. Il a rêvé qu’un homme lui avait donné les plans d’une maison à construire. Cet homme s’était absenté, et Lee a construit la maison selon ce qui lui paraissait juste et en modifiant le plan en conséquence. Quand l’homme est revenu, il a demandé que tout soit démoli et a refusé de payer, les plans n’ayant pas été respectés.
“Que pensez-vous de cela frère Branham ?” “Il y a un ruisseau juste en bas de la maison.” “Je ne veux pas que tout soit renversé lors du Grand Jour.” “Mettons les choses en règle maintenant, agissons conformément au Plan de Dieu.”
Et il a été baptisé.” [“You Must Be Born Again” § 46 à 51, le 31 décembre 1961 à Jeffersonville, Indiana]
Nécessité du baptême du Saint-Esprit
“Il ne sert à rien de se joindre à une église, à une loge dénominationnelle. On entre dans l’Eglise, le Corps mystique du Christ, par la nouvelle naissance, et alors on devient membre de son Corps, recevant les dons de l’Esprit afin de donner le mouvement et la force à son Corps glorieux.”
[“The Absolute” le 30 décembre 1962 à Jeffersonville, Indiana]
“Peu importe à Satan combien vous êtes religieux, ou à quel point vous connaissez votre doctrine ; s’il vous manque la Vie, vous ne serez pas enlevé ! Peu importe combien vous êtes religieux, combien vous êtes bon, à combien d’églises vous avez appartenu ou appartiendrez, tout cela ne servira à rien, si vous n’êtes pas né de nouveau...
Considérez deux voitures identiques, pour lesquelles le plein d’essence a été fait. Peu importe combien de puissance il y a dans l’essence. Au moment de démarrer, l’une ne peut pas partir : c’est qu’il manque une étincelle. Si le Saint-Esprit ne vient pas sur nous pour donner Vie à la Parole, à l’essence, vous ne pourrez pas vous mettre en mouvement. Il faut que la Puissance dynamique de Dieu, la Puissance de résurrection de Jésus-Christ sur l’Eglise, rende manifeste et confirme que c’est de l’essence. Ce n’est pas parce que c’est dans un bidon d’essence que c’est de l’essence : ce pourrait être de l’eau ! Pour savoir, il faut approcher l’étincelle de Vie, et alors on verra si c’est de l’essence ou non !...
Mais la Dynamique sans le mécanisme ne sert à rien non plus. Vous pouvez crier, sauter, vous exalter et en même temps renier la Parole : alors cela ne servira à rien. Vous ne faites que tourner la manivelle de votre moteur, vous n’avez pas mis d’essence. Il y a des étincelles, mais pas de carburant.
Remarquez bien que “c’est l’Esprit qui vivifie” ; c’est l’étincelle qui met le feu, ce n’est pas l’essence qui met le feu.
Et lorsqu’un homme dit qu’il croit la Parole, et que le Saint-Esprit vient, alors cela vous met parmi les ayant droits sur le document officiel. Cela signifie que tout ce qui se trouve sur l’acte vous appartient, sans restriction... J’ai encaissé maintenant le bénéfice de sa mort, de son ensevelissement, de sa résurrection. Il est devenu “moi” afin que je puisse devenir “Lui” ...
Afin d’obéir à Dieu, si vous n’avez encore jamais été baptisé au Nom de Jésus-Christ, faites-le, et vous observerez la Puissance de Résurrection qui viendra sur vous.... Nous devons être remplis de la Puissance de Résurrection jusqu’à ce que le Saint-Esprit vienne pour l’Enlèvement... L’autre jour, je parlais avec Donovan Weerts. Son oreille était complètement déformée, un cancer. Il avait cela depuis six ou sept mois. J’ai posé simplement la main sur lui, sans dire un mot. Deux jours après, on ne voyait pas la moindre cicatrice ! Qu’est-ce que c’était ? La Puissance de Résurrection !...
J’aimerais pouvoir me retirer, afin que l’on ne pense même plus à William Branham, afin que l’on ne pense même plus à vous, jusqu’à ce que nous puissions voir Jésus glorifié parmi nous. Le voir, lui, voilà notre désir. C’est cela qui nous donne la Puissance de Résurrection. Et nous ressentons une grande joie en sachant que nous sommes en lui, sa chair et ses os, son Epouse...
La Bible dit : “Tous ceux qui crurent furent baptisés”. Or vous pouvez être enseveli aussi souvent que vous le désirez au Nom du Seigneur Jésus, mais si la Semence n’a pas la Vie, elle ne ressuscitera pas. Le baptême d’eau est comme la rosée du Ciel : elle peut tomber sur la semence, mais s’il n’y a pas de Vie dans cette semence, elle ne peut pas vivre. Mais si ce baptême d’eau vous fait mourir à vous-même, si vous êtes prêt à abandonner tout ce qui vous a été enseigné par les credo et les dénominations qui sont contraires à la Parole, et que vous marchiez en vrai fils ou vraie fille de Dieu, alors vous verrez quelle est l’action de ce baptême d’eau. Vous recevrez la Dynamique, le Saint-Esprit, car la promesse est pour vous...”
[“It Is The Rising Of The Sun” le 18 avril 1965 à Jeffersonville, Indiana]
Des paroles fortes
[Les propos précédents ont bien entendu attiré les foudres enflammées, non encore éteintes aujourd’hui, d’une grande partie du monde chrétien. Les paroles suivantes de William Branham sont celles d’un “rocher de scandale”.]
“Vous n’êtes pas converti tant que vous n’avez pas reçu le Saint-Esprit... Il est absolument nécessaire, essentiel et obligatoire que vous receviez le Saint-Esprit maintenant, sinon vous ne pourrez participer à la Résurrection.”
[“What The Holy Ghost Was Given For” p. 16, 41, le 17 décembre 1959 à Jeffersonville, Indiana]
“AINSI DIT LE SEIGNEUR, le baptême utilisant les titres de Père, Fils et Saint-Esprit est faux. AINSI DIT LE SEIGNEUR. J’ordonne à chacun d’entre vous ici, ou qui écoutez les bandes, et qui n’avez pas été baptisé dans le Nom de Jésus-Christ, d’être baptisé de nouveau dans le Nom de Jésus-Christ.”
[“A True Sign That’s Overlooked” § 157 le 11 décembre 1961 à Jeffersonville, Indiana]
“Tout baptisé doit l’avoir été dans le Nom du Père, Fils et Saint-Esprit. Et si vous n’avez pas été baptisé en utilisant le Nom de Jésus-Christ, vous n’êtes pas baptisé dans le Nom du Père, Fils et Saint-Esprit.”
[“The Spoken Word Is The Original Seed” p. 13, le 18 mars 1962 à Jeffersonville, Indiana]
“J’ordonne à toute personne qui n’a pas été baptisée au Nom du Seigneur Jésus-Christ de se hâter vers ce baptême pendant qu’il en est encore temps. Vous qui n’avez pas encore été rempli du Saint-Esprit, je vous l’ordonne AU NOM DU SEIGNEUR JESUS-CHRIST : tombez à genoux, et ne vous relevez pas avant que le Saint-Esprit ne vous ait entièrement sanctifié, et ne vous ait rempli de son amour et de sa bonté, avant que votre âme ne soit satisfaite dans la Présence de Dieu.”
[“The Revelation Of The Seven Seals, Second Seal” p. 226, le 19 mars 1963 à Jeffersonville, Indiana]
“Vous qui discutez à propos de la semence du serpent, du baptême d’eau, etc., vous êtes aveugles et vous ne le savez pas.”
[“Recognizing Your Day And Its Message” § 76, le 26 juillet 1964 à Jeffersonville, Indiana]
“AINSI DIT LE SEIGNEUR, dans les derniers temps, le baptême d’eau doit être fait au Nom de Jésus-Christ.”
[“The Anointed Ones At The End Time” § 155, le 25 juillet 1965 à Jeffersonville, Indiana]
La preuve que le Saint-Esprit a été reçu
“Un jour il y a longtemps, le Dr. Lee Vayle m’avait demandé quelle était la preuve que quelqu’un était baptisé du Saint-Esprit, et si c’était le parler en langues. J’avais répondu : “Je ne crois pas que ce soit le parler en langues. Selon moi, la meilleure preuve c’est l’amour.”
Mais un jour le Seigneur m’a remis d’aplomb lors d’une vision, et il m’a dit que la preuve c’était de pouvoir recevoir la Parole : “Le Consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit... Il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera” [Jean 14:26 et 16:13,14]. Voilà quelle est, selon Jésus lui-même, la preuve du Saint-Esprit.”
[“Footprints” p. 283 d’après “Broken Cisterns” le 26 juillet 1964 à Jeffersonville, Indiana]
“Voici le signe qui vous montrera si vous l’avez ou non : si l’Esprit qui était en Christ demeure en vous, il vous conduira dans la Parole, car il est la Parole... Le parler en langues n’est pas la preuve. On ne peut se fier au fruit de l’Esprit. Le premier fruit de l’Esprit c’est l’amour. Or les adeptes de la Science Chrétienne manifestent davantage d’amour que quiconque, et pourtant ils nient la Divinité de Jésus-Christ. La seule preuve que je connaisse, c’est une foi authentique dans la Parole promise de l’heure ! Cela n’a rien à voir avec le fait d’être un grand théologien, ou d’être doux et aimable. La preuve c’est quand Dieu vous révèle le “Ainsi dit le Seigneur” et que vous l’acceptez. Ce n’est pas ce que vous êtes, ou avez été, c’est ce que Dieu a fait pour vous.”
[“Questions And Answers”, question 37, le 23 août au soir 1964 et “It Is The Rising Of The Sun” le 18 avril 1965 à Jeffersonville, Indiana]
L’Eau de la Montagne
“Une chrétienne, Mme Shepherd, était inquiète, se demandant si elle avait ou non reçu le Saint-Esprit. Des années auparavant, elle avait eu un rêve qu’elle n’avait pas compris. Le 14 octobre 1962, lors de la prédication du message intitulé “La stature de l’homme parfait”, ce songe lui revint en mémoire.
Dans ce rêve, elle était sur une grande montagne, et son mari était derrière elle. Sur le sommet, il y avait comme un récipient en pierre et un homme en habit de travail, les manches retroussées, essayait d’écoper une eau extrêmement pure pour la remettre dans ce récipient qui ne la retenait pas. Et l’eau dévalait donc au milieu des buissons jusqu’au bas de la montagne, et passait par-dessus les pieds de Mme Shepherd. Elle demanda à l’homme pourquoi le récipient ne pouvait pas retenir l’eau. “Ce n’est pas de l’eau, c’est le Saint-Esprit, et rien ne peut le retenir”, répondit-il.
Puis l’homme est allé chercher un grand baquet plein de miel, et l’a vidé dans le récipient en pierre : “Cela, il pourra le garder.” Il sembla à Mme Shepherd que le récipient allait éclater, et que le miel serait perdu. Mais finalement toute la masse s’est prise et tout a tenu.
Mme Shepherd est redescendue, et s’est arrêtée au pied de la montagne. Là, elle vit cinq ruisseaux d’eau rapide, aussi pure que du cristal, et non souillée par les choses qu’elle avait dû traverser. Mais, plus bas, ces ruisseaux ralentissaient et semblaient sur le point de disparaître, et Mme Shepherd se demanda s’ils pourraient atteindre le pied de la montagne. Et elle se réveilla.
William Branham commente ainsi ce songe :
“Voici comment j’interprète un rêve. Il faut d’abord que le rêve me soit révélé dans une vision, et alors je peux dire à la personne son rêve avant qu’elle ne me le raconte elle-même... Et ainsi je rappelle aux gens des détails qu’ils avaient oubliés...
Mme Shepherd était préoccupée par le Saint-Esprit. Le récipient en pierre, c’est “le rocher de notre confession de la révélation reçue”. Le Saint-Esprit est déversé sur des individus et non sur des organisations. Et cet homme déversait le Message dans l’église, la nettoyant de toutes les saletés qui s’y trouvaient. Le miel, c’est l’amour fraternel, qui soude le groupe.
L’eau s’écoulait en cinq ruisseaux, cinq est le nombre de la Grâce, Jésus, la Foi. Bientôt le Saint-Esprit déversé du Christ va sceller l’Eglise pour l’Enlèvement, il y aura une union parfaite pour l’Epouse du Christ, qui est la Tête de toutes choses.
Or Mme Shepherd avait un problème personnel, et elle se demandait si ces ruisseaux pourraient atteindre le bas de la montagne. Quand elle est arrivée en bas, ses pieds étaient mouillés. Sa foi venait d’en haut. Ce n’était pas une foi intellectuelle. C’est le Saint-Esprit qui a bâti sur une révélation spirituelle les Eglises d’Ephèse, de Smyrne, etc., et qui appelle les élus de l’Epouse de Jésus-Christ. C’est le Saint-Esprit qui cimente la foi spirituelle, la tempérance, la connaissance, etc. [2 Pierre 1:5 à 7], si ces choses sont en vous. Il recouvre tout et vous devenez des fils et des filles confirmés de Dieu, une parfaite unité. Alors seulement vous avez la “sécurité éternelle”. Voilà ce qu’était son rêve, un beau rêve.”
[D’après “Blasphemous Names” p. 14 à 26, le 4 novembre 1962 à Jeffersonville, Indiana]
Dieu sait ce qu’il fait
“J’ai eu beaucoup d’entretiens ce matin ... avant de quitter la maison, le Saint-Esprit m’avait montré qui viendrait, et quelles seraient les questions posées. J’ai noté les questions sur une feuille de papier en même temps que la réponse. Ensuite je pouvais leur dire : “Voici ce que le Saint-Esprit m’a dit il y a un instant !” ... Que de fois lorsque je suis en route et que je prie, j’ai vu la ligne de prière passer devant mes yeux, connaissant le nom de chacun avant d’arriver ici ! Je sais même où ils seront assis dans l’église, comment ils seront vêtus, quel sera leur aspect. Mais on ne peut pas tout dire aux gens... Je ne leur dis que ce qui pourra les aider... Et parfois l’Esprit me dit : “Ne dis rien !” ...
Un jour, il y a quatre ou cinq ans, une jeune femme était mourante à l’hôpital. Elle était enceinte de quatre ou cinq mois et le bébé était mort et allait faire mourir la mère, car on ne pouvait pas l’opérer : elle avait de l’urémie. Elle m’avait fait appeler :
“Où en êtes-vous avec le Seigneur ?”
“Frère Bill, je ne suis pas prête à m’en aller.”
Nous nous sommes agenouillés avec la mère et le mari et d’autres personnes... Elle a promis de revenir à Dieu s’il lui pardonnait. Elle lui a dit combien elle l’aimait et combien elle regrettait ses péchés et la façon dont elle avait vécu. Elle a pleuré. Au bout d’un moment je me suis levé et j’ai quitté l’hôpital.
Le lendemain il n’y avait plus trace d’urémie ... les docteurs ont pu l’opérer et enlever le bébé... Son mari, un pécheur, est venu me dire qu’il voulait donner sa vie au Seigneur Jésus. Je lui ai dit :
“Agenouillez-vous simplement ici, prenez la main de votre femme et menez une vie droite.”
La maman est revenue : “Mes enfants et moi, nous avons fait des allers et retours au Tabernacle... Je suis une rétrograde. Mais je veux revenir au Seigneur Jésus à cause de sa bonté envers ma fille.”
C’est bien, mais on ne revient pas à Jésus pour ce genre de raison ! Vers minuit ou une heure la maman dormait et sa fille l’a appelée :
“Maman ! Je suis si heureuse !”
“J’en suis bien contente.”
“Je suis en paix avec Dieu, que c’est merveilleux !”
Quelques minutes plus tard, elle a de nouveau appelé :
“Maman ! Je vais à la maison !”
“Je sais ... d’ici un ou deux jours quand l’incision sera cicatrisée, tu pourras rentrer à la maison ...”
“Maman, je veux dire que je vais à la Maison céleste.”
“Bien sûr ma chérie, à la fin du voyage.”
“C’est la fin du voyage. Je serai partie dans quelques minutes.”...
Cinq minutes plus tard, elle était morte. J’ai appris la nouvelle une ou deux semaines plus tard. Je suis allé voir la mère. Et, je ne sais pas pourquoi, j’ai dit : “Seigneur, tu me dois une explication. Je suis allé là-bas, j’ai parlé au mari qui s’est converti à cause de ce que tu as fait pour lui, et maintenant tu reprends cette femme à toi comme cela !”
Quand on parle ainsi à Dieu, il vous laisse seul. Il ne me doit rien. C’est moi qui suis son débiteur. Il m’a laissé bouder quelques jours. Puis trois ou quatre mois plus tard, au bord d’une rivière, le Seigneur m’a parlé dans une vision : “Va vers cette maman et demande lui: N’était-ce pas son heure, l’année dernière, quand elle avait failli se noyer lors d’un pique-nique ? C’est alors qu’elle aurait dû partir, mais je n’ai pu la prendre
que quand elle a été prête. Voilà pourquoi les choses se sont passées ainsi.”
Je suis retourné voir la maman ... c’était vrai, ils avaient dû pratiquer la respiration artificielle à l’époque. Elle avait alors failli mourir ... Dieu sait ce qu’il fait. Le Seigneur m’aurait sans doute dit ces choses si je n’avais pas eu cette attitude : “Tu me dois une explication !” Lors d’une réunion j’ai entendu un évangéliste qui priait pour un malade en disant : “O Dieu, je t’ordonne de guérir cette personne !” Qui donne des ordres à Dieu ?... Dieu fait toujours concourir toutes choses au bien de ceux qui aiment le Seigneur.”
[“Warning, Then Judgment” § 12 à 17 et 134 à 157, le 24 juillet 1963 à Jeffersonville, Indiana]
* Sundar Singh [1889-1929] rapporte avoir reçu, lors d’une vision directe du Seigneur Jésus-Christ, un enseignement qu’il mit par écrit en 1922. Il est intéressant de confronter sa révélation de la Personne Divine avec celle reçue par William Branham :
“... Tant que les yeux spirituels d’un homme ne sont pas ouverts, il ne peut pas me connaître ..., il ne peut pas comprendre que je suis Dieu incarné.
... Pour appréhender Dieu il faudrait avoir sa nature. L’homme est une créature intelligible et donc ne peut pas voir Dieu... Afin que l’homme affamé d’amour puisse être rassasié, Dieu a adopté une forme d’existence que l’homme puisse appréhender. Et Dieu est devenu homme. Il est visible à ses enfants. Ils peuvent le voir et s’en réjouir avec tous les saints anges (Col. 1:15; 2:9). C’est pourquoi j’ai dit : “Celui qui m’a vu a vu le Père” (Jean 14:9 à 10). Et bien que je sois appelé le Fils tandis que je suis en la forme d’homme, je suis le Père éternel et à toujours (“Eternal and everlasting Father”) (Esaïe 9:5).
... Moi, et le Père, et le Saint-Esprit sommes Un. Dans le soleil il y a et la chaleur et la lumière, mais la lumière n’est pas la chaleur et la chaleur n’est pas la lumière, pourtant ils sont un, bien que différents dans leurs formes. De même, moi et le Saint-Esprit, issus du Père, apportons chaleur et lumière au monde. L’Esprit, qui est le feu du baptême, réduit en cendres tout péché dans le cœur des croyants, les rendant purs et saints. Moi, qui suis la Lumière véritable (Jean 1:9; 8:12), Je disperse toutes ténèbres, tout mauvais désir et Je conduis les croyants dans le chemin de la sainteté, pour les amener finalement à leur demeure éternelle. Cependant nous ne sommes pas Trois mais Un, de même que le soleil est un.”
[“At The Feet Of The Master”, Chapitre 2, extraits des dialogues 1 et 2, par Sadhu Sundar Singh, édité par Halcyon Backhouse, 1985, 92 pages]
Re: William Branham = faux prophète
JUGEMENTS ANNONCES
“... Arrive-t-il un malheur dans une ville, sans que l’Eternel en soit l’auteur ? Car le Seigneur, l’Eternel, ne fait rien sans en avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes” [Amos 3:6 à 7].
“Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; le déluge vint et les fit tous périr. Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient ; mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme sera révélé” [Luc 17:26 à 30].
[La lecture de la Bible révèle un phénomène constant : à chaque tournant majeur de l’histoire de l’humanité ou du peuple de Dieu, la Bible constate que la situation spirituelle des dépositaires de la révélation s’est profondément dégradée au fil du temps. Et à chaque fois, Dieu a prévenu et exhorté son peuple par la voie prophétique. Si le Message prophétique annonce et rappelle alors à chaque fois les Promesses, il comporte aussi une grande portion d’avertissements, d’exhortations, et de menaces de jugement. Hélas, la Bible révèle aussi que ces avertissements sont peu écoutés et, étrangement, ce sont ceux qui théoriquement devraient en être les plus ardents défenseurs, c’est-à-dire les religieux, qui s’y opposent le plus fortement. Le même phénomène doit se reproduire de nos jours avec l’église qui se réclame de Jésus-Christ : “Tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu” [Apocalypse 3:17], et encore : “Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur terre ?” [Luc 18:8].]
La révélation du fils de l’homme
“Des gens disent être voilés dans la Présence de Dieu, mais ils prêchent une tradition d’église, et non la Parole de Dieu : c’est un voile ecclésiastique. Moïse était le voile de la Parole vivante. Saisissez-vous cela ? Au temps du Message du septième ange, tous les mystères de Dieu seront connus par cet Elie des temps de la fin : comment le Christ, le Fils de Dieu, sera rejeté de son église, mais comment aussi il est à nouveau révélé comme Fils de l’homme, et comment l’Eglise doit être mise en ordre... Voilé dans une chair humaine… Moïse était le Christ en son temps, l’oint. Jérémie était le Christ en son temps, une partie de la Parole pour son époque. Et la Parole promise pour cet âge doit aussi être voilée. C’est pourquoi les gens ne la voient pas.
Et la même Colonne de Feu envoyée à Moïse et à Paul nous est envoyée maintenant
pour révéler la Vérité. La grâce de Dieu, le Dieu qui ne varie pas, accomplit les promesses de Matthieu 28:20, “Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde”, de Jean 14:2, “Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais”, et Luc 17:26 à 30, “Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme, ... ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement ... il en sera de même le jour ou le Fils de l’homme sera révélé”.”
[Voici un extrait de la fin de la réunion du soir, le même jour :
“Ce n’est pas moi, c’est lui qui fait cela... Il est ici pour vous guérir... Cet homme ici qui prie avec sa femme à côté de lui : vous priez pour votre belle-mère, elle est loin d’ici, dans l’Ohio, elle souffre d’un problème sanguin. Que votre épouse prenne le mouchoir dans lequel elle pleure et qu’elle le pose sur elle sans douter, elle sera guérie... Cette dame au bout de la rangée ... vous venez de Milwaukee, vous avez un cancer de la poitrine, vous avez été opérée plusieurs fois sans succès. Que la foi qui a touché le bord de son vêtement croisse maintenant même. Enfouissez cela dans votre cœur, cela va se produire, ayez la foi !... Cet homme là-bas prie pour sa mère, un cancer. Vous priez aussi pour un homme qui a un problème de dos, un alcoolique, votre frère. Vous êtes fermier dans l’Illinois. Croyez ! ... Cette dame prie agenouillée près d’une personne étendue sur un brancard : elle prie pour que vous soyez touchée, vous venez de l’Illinois, de East Moline. Vous avez un cancer, vous êtes femme de pasteur. Acceptez-Le ce soir. Levez-vous et rentrez chez vous, vous êtes guérie … Ça y est !... Louons Dieu... Je viens de recevoir une lettre d’Afrique du Sud. Ils me laissent venir si je signe un engagement de baptiser chaque personne trois fois, une fois au nom du Père, une fois au nom du Fils, une fois au nom du Saint-Esprit, et que je reconnaisse que c’est la bonne doctrine. Je leur avais offert d’y aller, là où trente mille personnes avaient accepté le Christ en une seule après-midi. J’ai répondu que le sang de ces âmes était sur eux, pas sur moi... Jésus le Fils de Dieu est chassé de l’église, la Parole est rejetée.”]
[“The Unveiling Of God” § 159 à 195, 302, le 14 juin 1964 au matin, “The Oddball” § 116 à 125, 140, le 14 juin 1964 au soir, à Jeffersonville, Indiana]
“Jésus a dit : “Quand le Fils de l’homme sera révélé.”
Je dis ceci : le Fils de l’homme est révélé des Cieux maintenant ! “Va-t-Il venir plus tard frère Branham ?” C’est maintenant ! Et l’Esprit en vous qui vous a été donné par Dieu peut comprendre de quoi je parle ... Le Fils de l’homme est déjà venu de la Gloire se révéler durant ces dernières années à son Eglise, dans sa miséricorde, montrant sa Présence glorieuse, accomplissant les mêmes choses qu’il avait faites lors de son passage sur la terre, se révélant comme il le fit à Abraham avant la destruction de Sodome...
Et on s’est moqué de lui. Mais la prochaine fois qu’il se révèlera, ce sera dans le jugement du monde et des nations qui ont ignoré Dieu et leur jour de grâce... Et ce que le monde a fait à l’Ange du Seigneur autrefois, ils le refont pareillement, en s’en moquant...
Et tandis qu’il est encore révélé en miséricorde , hâtez-vous ! Sortez de la Babylone faite de main d’homme, des murailles théologiques de l’incrédulité et du froid formalisme. Sortez de la théologie humaine ! Sortez, et allez dans le champ de la Grâce de Dieu, et là, demandez miséricorde, car c’est le Sang de son Fils qui nous apporte la miséricorde. Quittez ce vieux monde de doute et vos superstitions, acceptez le Message de la miséricorde de Dieu et son Message de libération, fuyez jusqu’au milieu de sa grâce, et là criez : “O Jésus, Fils de Dieu, aie pitié de moi !” Car les murailles de ces doctrines d’homme vont s’écrouler et disparaître avec le monde incrédule...”
[“Footprints” p. 299 d’après “Will The Church Go Through The Tribulation ?” le 9 janvier 1958 à Chicago, Illinois]
“Nous sommes témoins de “l’apparition” du Seigneur. “Apparaître” et “venir” sont deux choses différentes. Maintenant il “apparaît”, il est déjà “apparu” dans ces derniers jours en plein milieu de nous. Et c’est le Signe de sa venue. Il “apparaît” dans son Eglise sous la forme du Saint-Esprit, montrant que c’est lui...”
[“The End-Time Evangelism” § 50, le 3 juin 1962 à Jeffersonville, Indiana]
“Le messager “révèle” le Fils de l’homme. Il n’est pas le Fils de l’homme. Il n’est que le septième ange de l’église de Laodicée [Apocalypse 3:14], le septième ange d’Apocalypse 10:7, qui révèle publiquement le Fils de l’homme, car la balle du grain est alors enlevée et le Grain apparaît à nouveau.
Le premier “pull” c’est la guérison, le second “pull” c’est la prophétie, le troisième “pull” c’est l’ouverture de la Parole, les mystères révélés. Et c’est au ministère des prophètes qu’il appartient de révéler la Parole. Le troisième “pull” était l’ouverture des Sept Sceaux afin de révéler la Vérité cachée scellée dans la Parole...
Je ne suis qu’une voix. Ce n’est pas moi qui suis apparu près de la rivière [en 1933], ... ce n’est pas moi qui accomplis et prédis ces choses... L’ange-messager n’est pas le Fils de l’homme, il est envoyé par le Fils de l’homme qui est le Christ. Et vous vous nourrissez de la Chair-Parole infaillible du Fils de l’homme.”
[“The Anointed Ones At The End Time” § 260 à 262, 269, le 25 juillet 1965 à Jeffersonville, Indiana]
“Il y a un seul lieu où il est possible de rencontrer Dieu. C’est pourquoi il est aussi possible d’adorer sincèrement Dieu, mais en vain. Et être fondamentaliste ne signifie pas grand-chose, ce qui importe c’est la révélation de Dieu. Le seul lieu d’adoration, c’est l’Agneau, la Parole. Ne gardez pas de levain, n’apportez pas votre dénomination dans le Message, la dénomination n’est que la tige, maintenant desséchée, qui a porté l’épi de blé et qui sera brûlée. N’entrez pas par une porte dénominationnelle.
Dieu a mis son Nom dans son Fils. Le Nom est dans la Parole car il est la Parole. La Parole interprétée est la manifestation du Nom de Dieu.
Quand le Fils de l’homme sera manifesté, révélé, l’Eglise sera ramenée à la totale Divinité de Dieu au milieu de son peuple, Dieu montrant les mêmes signes visibles, et se manifestant comme il le fit sur terre sous la forme du Dieu-Prophète... Un prophète est le reflet de Dieu, ... un vase choisi de Dieu qui ne peut refléter que la lumière directement venue de Dieu, l’image de Christ-Parole... C’est pourquoi le prophète doit “manger le rouleau”, refléter cette Parole pour cet âge...
Et quand le Saint-Esprit, quand la Parole authentique vient réellement en vous, la Parole-Jésus, alors le Message n’est plus un secret pour vous. Vous le connaissez, il est illuminé devant vous ! Alléluia !”
[“God’s Only Provided Place Of Worship” § 48, 49, 86, 174 à 176, 264 à 275, le 28 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane]
“Croyants de la Parole, rendez-vous à mon message, écoutez-moi ! non MON message, mais SON message, qu’il déclare et confirme être la Vérité ! Il vous faut choisir. Vous ne pouvez pas rester impassible après ceci ! Vous devez faire votre choix...
L’autre jour, j’ai eu une vision de l’Eglise [voir le récit de la “vision de l’Epouse” au chapitre 17]... L’Epouse sera construite avec la même matière qu’au commencement... Et selon Malachie 4, nous devons recevoir dans les derniers jours un Message qui ramènera le cœur des enfants à leurs pères, au Message original de la Pentecôte. Nous y sommes ! Mais un reste seulement sortira de Laodicée, c’est pourquoi je crie...
Dieu a donné à l’église son dernier signe, le Message final, comme du temps de Lot et de la destruction de Sodome... Dieu est apparu à Abraham sous la forme d’un Homme, Dieu dans l’homme qui discernait le rire de Sara, qui discernait les pensées qui étaient dans l’esprit de Sara... Mais à Sodome les autres étaient aveuglés... Jésus a dit que cela aurait lieu au moment même où le Fils de l’homme se révèlerait.”
[“Birth Pains” le 24janvier 1965 à Phœnix, Arizona]
Elie, avant le jour terrible de l’Eternel
“... Jésus a promis que le Fils de l’homme, qui est la Parole, viendrait dans les derniers jours se révéler comme du temps de Sodome et Gomorrhe, quand il discernait le rire intérieur et caché de Sara... Je n’ai jamais vu cet homme, il paraît en bonne santé ... mais cette ombre est au-dessus de lui, ce qui signifie qu’il n’en a plus pour longtemps si Dieu ne lui vient pas en aide. Vous avez un cancer du poumon. Et vous vous inquiétez pour un petit enfant ... qui a des crises d’épilepsie. Il vient d’en avoir une récemment, ce matin. Croyez-vous que vous vivrez pour élever ce garçon et qu’il ira bien ?... Vous venez de Louisiane, près de Lake Charles.
Et vous madame, vous désirez un bébé, vous en avez déjà deux... Dieu bien-aimé, accorde-lui le désir de son cœur. Allez et ayez cet enfant...
Vous avez une ombre très sombre... c’est un cancer de la poitrine, vous venez de la Caroline. Dieu bien-aimé, au Nom de Jésus-Christ qui est Présent maintenant tandis que ses enfants se nourrissent du Pain de Dieu, que cette personne se réjouisse dans la foi, le Pain de Dieu qu’il donne maintenant pour sa guérison... Croyez de tout votre cœur.
J’entends le Souffle passer au-dessus des gens, Whooooosssssh ! C’est le Pain des enfants, c’est pour vous, pour vous encourager, pour élever nos cœurs devant Dieu. Et cela se produit au moment voulu : “Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, avant que le jour de l’Eternel arrive, ce jour grand et redoutable” [Malachie 4:5].
Vous souffrez d’un mal féminin. De plus, vous êtes nerveuse, et il y a des complications diverses. Et vous désirez recevoir le Saint-Esprit. Croyez-vous que si je vous impose les mains et le demande à Dieu, l’Esprit-Saint viendra ? Dieu bien-aimé, je lui impose les mains, et je te prie qu’elle reçoive le baptême du Saint-Esprit. Ne doutez pas. Il vous appartient, c’est le Pain des enfants. Croyez-vous aussi que vous allez être guérie ?...
Vous là-bas, imposez les mains à la dame assise à côté de vous, dites-lui que ses varices et son arthrite la quitteront dès qu’elle croira...
Votre mal de dos a disparu... Vous monsieur, je ne vous connais pas, vous vous appelez Leo Neff, vous avez un problème cardiaque, et votre petite fille est malade des reins... Votre foi vous guérit.”
[“Spiritual Food In Due Season” § 171 et s., le 18 juillet 1965 à Jeffersonville, Indiana]
Le piège de Chicago (janvier 1950)
William Branham avait été invité à une réunion de 350 pasteurs à Chicago. Mais trois jours auparavant, il avait été prévenu par le Seigneur : “Ils vont te tendre un piège sur l’enseignement que tu donnes de ma Parole... Mr. Carlson et Tommy Hicks vont venir à ta rencontre demain matin pour aller déjeuner, et tu diras à Tommy de rester... Dis-leur que la réunion n’aura pas lieu à l’endroit qu’ils avaient prévu, mais ailleurs. Ne crains rien, Je serai avec toi”.
Le lendemain effectivement Mr. Hank Carlson, responsable des Hommes d’Affaires du Plein Evangile, et Tommy Hicks vinrent le trouver. Au restaurant, William Branham, prenant prétexte de son manque d’instruction, proposa à Tommy Hicks, docteur en théologie et célèbre prédicateur, que ce dernier prenne la parole à sa place. Mais Tommy Hicks refusa énergiquement : “Ce n’est pas possible.” Et Mr. Carlson appuya son refus, mais les deux hommes semblaient gênés.
Alors William Branham leur dévoila la raison de leur refus : “Savez-vous pourquoi ? Vous savez bien pourquoi, mais vous ne voulez pas me le dire ! C’est parce qu’ils m’ont tendu un piège. Frère Carlson, vous avez loué une salle d’hôtel où nous avons déjà eu un banquet, mais cette fois-ci vous ne l’aurez pas.”
“Si.”
“Vous ne l’aurez pas cette fois-ci.”
“Mais nous avons déjà versé des arrhes.”
“Cette rencontre n’aura quand même pas lieu là. C’est une salle verte, or la salle où nous irons sera de couleur brune. Je serai au fond de l’estrade dans un coin. Le docteur Needle sera assis à droite, etc... Un homme de couleur et sa femme, celle qui doit chanter, seront présents. Un prêtre bouddhiste habillé de telle manière, sera assis à mon extrême droite. Et l’Association Pastorale de l’agglomération de Chicago va me jeter un défi au sujet du baptême au Nom de Jésus-Christ, et du parler en langues que je refuse de considérer comme preuve de la réception du Saint-Esprit, et de la “semence du serpent” et de ma prédication de la grâce.”
Tommy Hicks s’écria : “Que Dieu me vienne en aide, je crois que je n’irai pas.”
“Si, tu viendras !”
Le lendemain, l’hôtel annulait la réservation et rendait les arrhes versés, la salle ayant déjà été réservée pour un orchestre. La réunion se déroula dans une autre salle, et tout se présenta comme prédit par William Branham. Après que les participants se furent présentés en énumérant leurs titres de théologiens, Hanks Carlson donna la parole à William Branham en relatant cette prophétie si bien confirmée. William Branham après avoir lu : “Je n’ai pas résisté à la vision céleste” [Actes 26:19], demanda au groupe de pasteurs : “Je suis ici tout seul avec à peine mon certificat d’études primaires, et vous voulez m’interroger au sujet du baptême au Nom de Jésus... Que l’un de vous vienne avec sa Bible près de moi pour discuter d’un sujet quelconque que j’ai enseigné. Venez, et prouvez-moi par la Parole de Dieu que c’est faux !” Mais personne n’osa s’avancer !
“Qu’est-ce qui vous arrive ? Laissez-moi tranquille si vous avez peur de venir ici vers moi dire les choses en face !” William Branham commentera ainsi cette dérobade publique : “Ce n’est pas de moi qu’ils avaient peur, ils avaient peur de cet Ange Tout-Puissant, et ils savaient que s’il avait pu me prédire ce qui allait se passer et qui viendrait ... ils savaient aussi qu’il valait mieux rester tranquille !...”
[Il faut reconnaître que, après la mort de William Branham, la même crainte n’habite pas ceux qui aujourd’hui publient des pamphlets où ils attaquent, citations bibliques à l’appui, son enseignement !]
Après la réunion, plusieurs des pasteurs présents vinrent serrer la main de William Branham en lui promettant de venir le voir pour se faire rebaptiser. Mais plus tard ils se rétractèrent : “Je ne peux pas, mon église ne me le permet pas.”
[“Sirs, Is This The Time” § 244 à 259 le 30 décembre 1962, “Is Your Life Worthy Of The Gospel” § 232 à 237, “The Third Seal” le 20 mars 1963, à Jeffersonville, Indiana, “Evening Messenger” le 16 janvier 1963 à Mesa, Arizona, §175-185]
Jugements annoncés sur la côte Ouest (mars 1964)
Un jour de mars 1964, William Branham chassait le sanglier dans la Coronado Forest, au Mont Sunset, à huit cents mètres de l’endroit où il avait précédemment rencontré le groupe des sept Anges, à une soixantaine de kilomètres de Tucson. Il revenait vers le campement en compagnie de Banks Wood lorsque le Seigneur lui dit : “Prends ce caillou
et jette-le en l’air, et dis-lui : AINSI DIT LE SEIGNEUR, tu verras la Gloire de Dieu dans les heures prochaines”. William Branham s’exécuta, et un petit tourbillon accompagna le jet de la pierre : “Frère Wood, avant peu tu vas voir quelque chose se passer.”
Le jour suivant, alors que le groupe s’occupait à plier le campement, un jeune pasteur, Douglas Mc Hughes, qui portait des lunettes de soleil, s’approcha : “Frère Branham, recevez-vous des visions et l’Ange du Seigneur vous apparaît-il quand vous êtes à la chasse ?”
“Oui, mais je suis venu ici pour être à l’écart de ces choses et me reposer un peu.”
“Oh, je ne voulais pas vous importuner !”
“Vous ne m’importunez pas.”
Mais alors William Branham reçut une vision : un docteur examinait les yeux de ce jeune pasteur et lui disait : “Vous allez perdre cet œil, à cause d’une allergie. La maladie ronge peu à peu la rétine. Je vous soigne depuis deux ans, mais vous allez le perdre.” William Branham se retourna alors :
“Vous m’avez posé cette question parce que le docteur vous a dit l’autre jour que vous alliez perdre votre œil. C’est pourquoi vous portez des lunettes noires, ce n’est pas à cause du soleil.” Et alors William Branham, par une seconde vision, vit que la mère de cet homme avait des sortes de tumeurs accrochées entre les orteils et autour des pieds, et disait à son fils : “Si tu rencontres le frère Branham, demande-lui de prier pour ceci.” Wiliam Branham raconta cette vision au jeune homme, puis il reçut une troisième vision. Il voyait ce jeune pasteur le regarder avec les deux yeux brillants, sans lunettes de soleil.
“AINSI DIT LE SEIGNEUR, Dieu a guéri votre œil, et il guérit aussi votre mère.”
[Effectivement, quand William Branham le rencontra à l’automne suivant, son œil était parfaitement guéri.]
Ensuite William Branham continua de s’occuper des affaires du camp. Il jetait des pelletées sur un feu pour l’éteindre, et Roy Roberson était près de lui. Soudain, le Seigneur l’avertit : “Le jugement va frapper la Côte Ouest. Va près de ce foyer”. C’était un matin calme vers dix heures, le ciel était clair, et une dizaine de personnes s’affairaient dans le campement pour démonter les tentes et dépecer les animaux abattus.
Il n’eut que le temps de prévenir Roy Roberson avant d’aller lui-même au pied d’une falaise proche, car il savait ce qui allait se passer, et où il devait se tenir : “Cache-toi vite Roy ! Quelque chose va se produire.” Un tourbillon descendit du ciel, frappa et secoua l’intérieur de la montagne. Le souffle frappa une bande de falaise juste à un mètre et demi au-dessus de sa tête, et des pierres, de la grosseur du poing, furent projetées à une centaine de mètres. Le souffle décapita le sommet des arbres. Tandis que les hommes couraient se mettre à l’abri, le tourbillon remonta puis redescendit, frappa à nouveau la montagne en projetant les pierres. Le tourbillon descendit ainsi trois fois, puis il remonta et disparut vers le Nord-Ouest. Wiliam Branham se tenait immobile, le chapeau à la main, et une Voix lui parla. Le calme revenu, Banks Wood s’approcha : “S’agit-il de ce que vous aviez annoncé hier ?”
“Oui, c’est exactement cela ! C’était Lui. Dieu a parlé à Job dans un tourbillon.” “Que vous a-t-il dit ?” “Je dois être le seul à le savoir, sinon cela affolerait les gens … C’était un signe
annonçant un jugement. Dans peu de jours, un grand tremblement de terre va secouer toute la côte Ouest. Et ce ne sera pas fini. Un de ces jours, la Californie, Los Angeles, va glisser dans l’océan. Nous vivons à l’heure de la venue du Seigneur... Mais personne ne peut dire quand il viendra.”
Deux jours plus tard [28 mars 1964], la côte Ouest de l’Alaska, dans la région de Fairbanks, était secouée par un terrible tremblement de terre.
Curieusement, toutes les pierres projetées avaient une forme triangulaire.
[“Les Actes du Prophète” de Pearry Green, chapitre 12. “A Man Running From The Presence Of The Lord” §
82 à 91, le 17 février 1965 à Jeffersonville, Indiana ; “Choosing A Bride” p. 187 et 188, le 29 avril 1965 à Los Angeles, Californie ; “The Unveiling Of God” § 36 à 46, le 14 juin 1964 ; “Spiritual Food In Due Season” § 105 à 120, le 18 juillet 1965 ; “What Is The Attraction On The Mountain ?” § 145, 146 le 25 juillet 1965, à
Jeffersonville, Indiana ; “Faith Is Works Expressed” § 38 à 60, le 26 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane]
[Le tremblement de terre de 1964 en Alaska fut l’un des plus terribles enregistrés par les sismographes. Heureusement, il frappa une zone de faible densité humaine, ce qui explique peut-être pourquoi les journaux européens n’en parlèrent pas beaucoup. Néanmoins, deux cents personnes périrent à Anchorage. A Valdez, une tranche de terre de mille mètres sur deux cents mètres environ disparut dans les eaux. Le fond de l’océan s’éleva de quinze mètres. Il s’ensuivit une vague qui balaya tout le Pacifique : aux îles Hawaï, à près de 4 500 kilomètres de l’épicentre, l’océan se souleva de plus de trois mètres. L’onde de choc, d’une vitesse supérieure à six cents kilomètres à l’heure, fut sensible jusque sur la côte atlantique des Etats-Unis.]
Jugement annoncé sur Los Angeles
[A plusieurs reprises, William Branham a prophétisé qu’une catastrophe majeure frapperait la Californie, et plus particulièrement Los Angeles. Tout le monde s’attend en effet aujourd’hui à un terrible tremblement de terre sur cette région, autour d’un réseau de failles nombreuses, les unes verticales, les autres horizontales, mais les prévisions les plus pessimistes n’ont rien à voir avec le phénomène prédit par William Branham, dont les effets dépasseront, et de beaucoup, ceux d’un tremblement de terre aussi violent soit-il.]
“Vous ne savez pas quand cette ville va se retrouver un jour au fond de l’océan. Jésus a dit : “Et toi Capernaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non. Tu seras abaissée jusqu’au séjour des morts; car si les miracles qui ont été faits au milieu de toi avaient été faits dans Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui” [Matthieu 11:23]. Et Sodome et Gomorrhe gisent au fond de la mer.
Toi qui prétends être la ville des anges, Los Angeles, toi qui t’es élevée jusqu’au ciel, et as inondé le monde de toutes sortes de souillures... , avec tes belles églises ..., souviens-toi, un jour tu reposeras au fond de cet océan. Juste sous toi, c’est comme un rayon de ruche. La colère de Dieu gronde sous toi. Combien de temps ce banc de sable suspendu au-dessus de cela va-t-il encore tenir ? Et l’océan se glissera jusqu’à la mer Salton, sur une profondeur d’un mile [1,6 kilomètre]. Ce sera pire qu’aux jours de Pompéi. Repens-toi Los Angeles ! Repentez-vous, et tournez-vous vers Dieu ! L’heure de sa colère est sur la terre. Fuyez tant qu’il en est temps, et venez en Christ !...
J’ai hésité à dire ces choses. Mais c’est dit, et cela sera un témoignage au jour du jugement que j’ai dit la Vérité. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR DIEU. Oh, église de Pentecôte, sauve-toi ! Enfuis-toi vers les cornes de l’autel, et crie avant qu’il ne soit trop tard, car l’heure vient où il ne servira à rien de crier, et Esaü a voulu retrouver son droit d’aînesse, et il n’a pas pu le retrouver.”
[“Choosing A Bride” le 29 avril 1965 à Los Angeles, Californie]
“Croyez-vous que les dénominations vont se détruire elles-mêmes et revenir à la Parole ? AINSI DIT LE SEIGNEUR, elles ne le feront pas. Vont-elles aller dans l’antichrist ? AINSI DIT LE SEIGNEUR, elles le feront... Et vous à Los Angeles, chaque année quand je reviens, il y a toujours plus de femmes aux cheveux courts, d’hommes efféminés, de prédicateurs engagés dans les organisations. Vous êtes sans excuse !... Los Angeles ira directement au fond de l’océan, je ne sais pas quand, mais cela se produira.”
[“The Anointed Ones At The End Time” § 125 à 127 le 25 juillet 1965 à Jeffersonville, Indiana]
“Un immense bloc de quinze cents miles [2 400 kilomètres] de long et de trois ou quatre cents miles [480 à 640 kilomètres] de large va sombrer à quarante miles [60 kilomètres] au pied de cette grande faille, et l’onde de choc atteindra le Kentucky. Et quand cela arrivera, le monde sera si fortement secoué, que tout ce qui est à la surface sera ébranlé.”
[“A Thinking Man’s Filter” § 145, le 22 août 1965 à Jeffersonville, Indiana]
“J’ai prêché un message qui s’adressait à la Californie. J’avais su que quelque chose allait arriver en descendant dans la rue...
Observez bien ce qui va se passer : l’eau montera jusqu’au lac Salton. Los Angeles est prête pour le jugement. Je vous le dis avant que ces choses arrivent, afin que vous le sachiez, lorsque cela arrivera. Je ne dis pas cela de moi-même. Et lorsqu’il m’a dit quelque chose, cela s’est toujours produit... Quand cela arrivera-t-il ? Je n’en sais rien... Le même Dieu qui a englouti Sodome dans la mer à cause de ses péchés, le même Dieu qui a englouti Capernaüm dans la mer à cause de ses péchés, ce même Dieu engloutira Los Angeles dans la mer à cause de ses péchés, car c’est la cité de la corruption.”
[“Faith Is Works Expressed” § 60 à 64, le 26 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane]
Florence Shakarian, la sœur de Demos Shakarian, président des Hommes d’Affaires du Plein Evangile, était atteinte d’un cancer, et son frère Demos avait demandé à William Branham de prier pour elle. En avril 1965, William Branham vint tenir une série de réunions à Los Angeles. Et là, il prévint Demos que le Seigneur allait rappeler très bientôt Florence à lui. Puis il alla prévenir Florence elle-même : “J’ai vu un cercueil et votre père à côté, vous allez bientôt partir.”
C’est le 29 avril 1965 au soir que William Branham prêcha à Los Angeles sur le thème : “Le choix d’une Epouse” [“Choosing Of A Bride”], et qu’il prophétisa l’effondrement de la ville dans l’Océan. A la fin de cette réunion, Florence se leva et chanta, d’abord un cantique connu, puis sous l’inspiration de l’Esprit. Et l’Onction fut sensible sur tout l’auditoire. A cet instant, un chrétien se leva et prophétisa : “Ma fille, Ainsi dit le Seigneur, Dieu t’a entendue ce matin et t’a guérie, tu ne mourras pas !” Et les gens se sont mis à louer le Seigneur. Billy Paul, le fils de William Branham, était perturbé par cette prophétie qui semblait contredire celle énoncée par son père. Après la réunion, Billy Paul alla donc voir ce dernier qui lui répondit :
“J’ai dit ce que le Seigneur m’a dit de dire. Où sommes-nous en ce moment ?”
“En Californie.”
“Sois encore plus précis.”
“A Los Angeles.”
“Sois encore plus précis.”
“Au centre ville, ... devant la May Company.”
“Le même Dieu qui m’a dit que Florence allait mourir m’a dit de te dire, et il se peut que je n’y sois plus, que tu ne seras pas un vieil homme avant que les requins ne nagent où tu te tiens aujourd’hui.”
Le 11 septembre 1965, William Branham fut informé que Florence venait de mourir à 3 h 45 du matin : “L’Ange du Seigneur m’avait dit qu’elle mourrait entre 3 et 4 heures du matin.”
[D’après “Témoignage de Billy Paul Branham”, enregistrement]
Note : Il semblerait, selon certains rapports de l’U.S. Navy, que la Californie tout entière s’avance comme une étagère au-dessus des eaux. Elle ne s’appuierait ainsi que sur des piliers sous-marins [“The Contender”, mensuel, numéro d’octobre 1970, p. 4]. Un tel rapport confirmerait de façon dramatique la prophétie de William Branham : “Vous êtes au-dessus d’un rayon de ruche.” Cela confirmerait, par ailleurs, que la catastrophe annoncée ne sera pas un simple tremblement de terre, mais quelque chose d’infiniment plus grave, et pas seulement pour la Californie. Le tremblement de terre de l’automne 1987 ne serait donc qu’un petit avertissement supplémentaire.
La prédication aux perdus
[En 1923, William Branham avait reçu accidentellement une décharge de fusil de chasse dans les jambes. Sur son lit d’hôpital, après l’opération, il avait eu une vision de la région des perdus. Dans ce lieu horrible, il avait vu geindre des femmes outrageusement maquillées [Voir le récit de “l’accident de chasse” au chapitre 2]. Or en automne 1963, alors que William Branham accompagnait sa femme dans une grande surface de Tucson, il reconnut au milieu de la foule l’une des femmes qu’il avait vues lors de la vision des lieux inférieurs, et le choc fut si rude qu’il crut défaillir un instant.]
“J’ai regardé et j’ai pensé : “C’est ce que j’ai vu en enfer.” Et il y avait là toutes ces femmes maquillées, couvertes de la même couleur bleu-verdâtre, telles que je les avais vues en vision quarante ans auparavant !
Ma femme me rejoignit :
“Es-tu malade ?”
Et je suis sorti.
“Qu’est-ce qui se passe ?”
“Méda, il vient de se passer quelque chose.” Et encore sous cette impression, je me suis dit : “Dans quel temps vivons-nous ? Serait-ce le troisième Pull ?”
Jésus aussi, après avoir prêché à ceux qui avaient la possibilité d’être sauvés, a prêché aux âmes qui étaient en enfer et qui ne pouvaient pas être pardonnées, aux esprits en prison [1 Pierre 3:19]. Elles sont en prison en attente, car le jugement n’a pas encore eu lieu devant le Trône [2 Pierre 2:4]... Quand la grâce leur fut offerte, elles la rejetèrent et maintenant elles attendent le jugement.”
“Quand la pression viendra, quand vous serez expulsé de cette union des églises, observez alors le troisième “pull”, il sera adressé à ceux qui sont complètement perdus, mais il sera en faveur de l’Epouse, pour l’Eglise. Nous en sommes plus près que nous le croyons...”
“Un jour viendra où l’Esprit de Dieu ne sera plus sur terre. L’Eglise restera et prêchera juste un peu car la Parole doit être prêchée aux éternellement perdus, comme cela s’est produit avec chaque ministère au travers des âges passés. La dernière partie de chaque ministère, c’est de prêcher aux éternellement perdus. Et il doit y avoir aujourd’hui un ministère qui prêchera aux éternellement perdus après qu’ils aient refusé de recevoir la Parole.”
[“Souls That Are Imprisoned Now” § 64 à 88, 89 à 100, 101 et s., le 10 novembre 1963 ; “Look Away To Jesus” p. 7, le 29 décembre 1963, à Jeffersonville, Indiana ; “Footprints” p. 479 d’après “World Falling Apart” le 27 novembre 1963 à Shreveport, Louisiane]
J’accuse cette génération (7 juillet 1963)
Le 7 juillet 1963, William Branham prêcha à Jeffersonville un message dramatique, intitulé “L’accusation” ou “J’accuse cette génération”. Selon les Ecritures, il n’appartient pas aux chrétiens d’être accusateurs. Mais, toujours selon les Ecritures, Dieu, au travers des ministères d’apôtres et de prophètes, peut accuser un peuple soi-disant religieux d’adultère spirituel. Dans ce cas, il s’agit d’un ultime avertissement de la grâce du Dieu de miséricorde avant les jugements. Lorsque Dieu en arrive à cette extrémité avec un individu ou un groupe d’individus, c’est que la situation est devenue très grave et que la patience Divine a été trop longtemps bafouée.
Cette prédication est résumée par William Branham lui-même ainsi : “J’accuse les églises dénominationnelles du temps présent, et aussi de nombreuses communautés indépendantes de crucifier Jésus-Christ à nouveau de nos jours... J’accuse cette génération d’avoir crucifié Jésus-Christ une deuxième fois !”
Il n’est pas possible en ces pages de présenter l’argumentation de cette prédication. En voici encore un extrait :
“Je les accuse, parce que Dieu, s’étant lui-même clairement identifié dans sa Parole en ces derniers jours, et s’étant fait lui-même reconnaître comme étant celui qui est toujours le même, hier, aujourd’hui et éternellement, ils l’ont froidement rejeté. Ainsi vous êtes coupables de la crucifixion de Jésus-Christ, en ce que vous blasphémez le Saint-Esprit...”
Et encore :
“Vous êtes coupables du même crime que ceux qui l’ont crucifié. Repentez-vous et revenez à Dieu, ou vous périrez... Qui est pour le Seigneur ? Qu’il vienne se réfugier sous la Parole !”
[“The Indictment”, le 7 juillet 1963 à Jeffersonville, Indiana]
La femme présomptueuse
“A mes débuts de prédicateur, ma mère eut un songe. Elle me vit debout près de trois marches, en train de prêcher à tous ceux qui passaient par là, leur disant qu’ils devaient monter ces trois marches, avant de pouvoir atteindre une grande route. Et sur cette grande route, il y avait une ligne d’un blanc de perle, qui allait jusqu’aux portes du Ciel, jusqu’aux Portes de perle [Apocalypse 21:21]. Cette ligne de couleur perle allait jusqu’au sommet des trois marches. N’est-ce pas exactement mon Message d’aujourd’hui : la Justification, la Sanctification, le Baptême du Saint-Esprit ? Et ma mère vit une dame s’approcher, avec des hauts talons aiguilles. Je lui ai dit : “Attendez un instant ma sœur. Vous ne pouvez pas marcher sur la grande route avec ces souliers ! C’est impossible !”
“Ah non vraiment ?” Et elle se retourna vers d’autres femmes : “Ne le croyez pas, c’est un fou ! Ne le croyez pas ! Je vais vous montrer que je puis être justifiée, sanctifiée et remplie du Saint-Esprit et marcher avec ces souliers malgré tout.”
Je l’ai laissée passer. Je ne pouvais rien faire pour l’en empêcher. Et elle sauta sur la grande route : “Vous voyez, je vous l’avais bien dit !” Et elle se mit à avancer sur la route... Elle se mit à courir, le cou tendu et le regard effronté [Esaïe 3:16], mais peu à peu la route s’est rétrécie. Et sa démarche arrogante la fit trébucher : elle perdit l’équilibre et tomba hors de la route. Et ma mère a dit : “Je n’ai jamais entendu des cris aussi horribles que ceux de cette femme, tandis qu’elle tombait toujours plus bas dans ces
flammes et cette fumée.”
[Pour la compréhension de cette vision, il est peut-être utile de rappeler que dans les Ecritures, la femme représente souvent l’église ou le peuple qui se réclame à tort ou à raison de Dieu.]
[“It Is The Rising Of The Sun” le 18 avril 1965 à Jeffersonville, Indiana]
Attention ! Attention ! Attention !
[Cette autre vision du frère Raymond Jackson, non mentionnée par William Branham, nous paraît digne d’être rapportée. William Branham considérait que R. Jackson recevait d’authentiques songes spirituels]
Le 21 novembre 1955, vers deux heures du matin, R. Jackson fut réveillé par la pluie. Il n’arrivait pas à se rendormir, et il lui sembla qu’il avait un songe. Mais une Voix lui dit à deux reprises : “Ceci n’est pas un rêve, mais une vision”. La Voix semblait résonner comme dans une grande salle. Un étrange sentiment envahit R. Jackson, et il se vit assis dans un fauteuil de son salon. Sur le mur en face de lui, il vit alors une lumière croître et atteindre la taille d’un écran de cinéma. Une carte du monde se dessina dans cette lumière. Au centre de la carte, une grande portion explosa et devint rouge. Et sur cette portion qui venait d’exploser, le mot : “ATTENTION” s’inscrivit et cela se mit à clignoter : ATTENTION ! ATTENTION ! ATTENTION ! Puis la carte disparut peu à peu tout en continuant de faire clignoter la mise en garde, donnant l’impression que le monde recevait son dernier avertissement.
Puis la lumière brillante apparut de nouveau sur le mur, accompagnée d’un bruit de feuille de papier, et un grand livre apparut dans la lumière. Deux grandes mains se mirent à tourner les pages du livre.
La première page montrait une grande ville, qui avait sauté en morceaux et il ne restait que des ruines.
La page suivante montrait une grande foule de gens aux visages tristes, effrayés et horrifiés, allant dans toutes les directions, ce qui donnait une impression de confusion généralisée.
Une autre page montrait une grande ville. Tous les bâtiments étaient intacts, mais l’obscurité recouvrait la ville, et il semblait qu’il n’y avait plus aucune vie [Il faut rappeler que ce n’est que dans les années 70 que la bombe à neutrons est devenue familière au public].
Une autre page montrait beaucoup de personnes étendues à terre, laissant l’impression que la mort était partout.
Puis les deux mains et le livre s’estompèrent, mais R. Jackson entendit encore le bruit de pages tournées, comme s’il y avait encore d’autres choses à venir.
[“The Contender”, journal de la Faith Assembly Church, Jeffersonville, p. 4, numéro de juillet 1977]
“... Arrive-t-il un malheur dans une ville, sans que l’Eternel en soit l’auteur ? Car le Seigneur, l’Eternel, ne fait rien sans en avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes” [Amos 3:6 à 7].
“Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; le déluge vint et les fit tous périr. Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient ; mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme sera révélé” [Luc 17:26 à 30].
[La lecture de la Bible révèle un phénomène constant : à chaque tournant majeur de l’histoire de l’humanité ou du peuple de Dieu, la Bible constate que la situation spirituelle des dépositaires de la révélation s’est profondément dégradée au fil du temps. Et à chaque fois, Dieu a prévenu et exhorté son peuple par la voie prophétique. Si le Message prophétique annonce et rappelle alors à chaque fois les Promesses, il comporte aussi une grande portion d’avertissements, d’exhortations, et de menaces de jugement. Hélas, la Bible révèle aussi que ces avertissements sont peu écoutés et, étrangement, ce sont ceux qui théoriquement devraient en être les plus ardents défenseurs, c’est-à-dire les religieux, qui s’y opposent le plus fortement. Le même phénomène doit se reproduire de nos jours avec l’église qui se réclame de Jésus-Christ : “Tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu” [Apocalypse 3:17], et encore : “Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur terre ?” [Luc 18:8].]
La révélation du fils de l’homme
“Des gens disent être voilés dans la Présence de Dieu, mais ils prêchent une tradition d’église, et non la Parole de Dieu : c’est un voile ecclésiastique. Moïse était le voile de la Parole vivante. Saisissez-vous cela ? Au temps du Message du septième ange, tous les mystères de Dieu seront connus par cet Elie des temps de la fin : comment le Christ, le Fils de Dieu, sera rejeté de son église, mais comment aussi il est à nouveau révélé comme Fils de l’homme, et comment l’Eglise doit être mise en ordre... Voilé dans une chair humaine… Moïse était le Christ en son temps, l’oint. Jérémie était le Christ en son temps, une partie de la Parole pour son époque. Et la Parole promise pour cet âge doit aussi être voilée. C’est pourquoi les gens ne la voient pas.
Et la même Colonne de Feu envoyée à Moïse et à Paul nous est envoyée maintenant
pour révéler la Vérité. La grâce de Dieu, le Dieu qui ne varie pas, accomplit les promesses de Matthieu 28:20, “Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde”, de Jean 14:2, “Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais”, et Luc 17:26 à 30, “Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme, ... ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement ... il en sera de même le jour ou le Fils de l’homme sera révélé”.”
[Voici un extrait de la fin de la réunion du soir, le même jour :
“Ce n’est pas moi, c’est lui qui fait cela... Il est ici pour vous guérir... Cet homme ici qui prie avec sa femme à côté de lui : vous priez pour votre belle-mère, elle est loin d’ici, dans l’Ohio, elle souffre d’un problème sanguin. Que votre épouse prenne le mouchoir dans lequel elle pleure et qu’elle le pose sur elle sans douter, elle sera guérie... Cette dame au bout de la rangée ... vous venez de Milwaukee, vous avez un cancer de la poitrine, vous avez été opérée plusieurs fois sans succès. Que la foi qui a touché le bord de son vêtement croisse maintenant même. Enfouissez cela dans votre cœur, cela va se produire, ayez la foi !... Cet homme là-bas prie pour sa mère, un cancer. Vous priez aussi pour un homme qui a un problème de dos, un alcoolique, votre frère. Vous êtes fermier dans l’Illinois. Croyez ! ... Cette dame prie agenouillée près d’une personne étendue sur un brancard : elle prie pour que vous soyez touchée, vous venez de l’Illinois, de East Moline. Vous avez un cancer, vous êtes femme de pasteur. Acceptez-Le ce soir. Levez-vous et rentrez chez vous, vous êtes guérie … Ça y est !... Louons Dieu... Je viens de recevoir une lettre d’Afrique du Sud. Ils me laissent venir si je signe un engagement de baptiser chaque personne trois fois, une fois au nom du Père, une fois au nom du Fils, une fois au nom du Saint-Esprit, et que je reconnaisse que c’est la bonne doctrine. Je leur avais offert d’y aller, là où trente mille personnes avaient accepté le Christ en une seule après-midi. J’ai répondu que le sang de ces âmes était sur eux, pas sur moi... Jésus le Fils de Dieu est chassé de l’église, la Parole est rejetée.”]
[“The Unveiling Of God” § 159 à 195, 302, le 14 juin 1964 au matin, “The Oddball” § 116 à 125, 140, le 14 juin 1964 au soir, à Jeffersonville, Indiana]
“Jésus a dit : “Quand le Fils de l’homme sera révélé.”
Je dis ceci : le Fils de l’homme est révélé des Cieux maintenant ! “Va-t-Il venir plus tard frère Branham ?” C’est maintenant ! Et l’Esprit en vous qui vous a été donné par Dieu peut comprendre de quoi je parle ... Le Fils de l’homme est déjà venu de la Gloire se révéler durant ces dernières années à son Eglise, dans sa miséricorde, montrant sa Présence glorieuse, accomplissant les mêmes choses qu’il avait faites lors de son passage sur la terre, se révélant comme il le fit à Abraham avant la destruction de Sodome...
Et on s’est moqué de lui. Mais la prochaine fois qu’il se révèlera, ce sera dans le jugement du monde et des nations qui ont ignoré Dieu et leur jour de grâce... Et ce que le monde a fait à l’Ange du Seigneur autrefois, ils le refont pareillement, en s’en moquant...
Et tandis qu’il est encore révélé en miséricorde , hâtez-vous ! Sortez de la Babylone faite de main d’homme, des murailles théologiques de l’incrédulité et du froid formalisme. Sortez de la théologie humaine ! Sortez, et allez dans le champ de la Grâce de Dieu, et là, demandez miséricorde, car c’est le Sang de son Fils qui nous apporte la miséricorde. Quittez ce vieux monde de doute et vos superstitions, acceptez le Message de la miséricorde de Dieu et son Message de libération, fuyez jusqu’au milieu de sa grâce, et là criez : “O Jésus, Fils de Dieu, aie pitié de moi !” Car les murailles de ces doctrines d’homme vont s’écrouler et disparaître avec le monde incrédule...”
[“Footprints” p. 299 d’après “Will The Church Go Through The Tribulation ?” le 9 janvier 1958 à Chicago, Illinois]
“Nous sommes témoins de “l’apparition” du Seigneur. “Apparaître” et “venir” sont deux choses différentes. Maintenant il “apparaît”, il est déjà “apparu” dans ces derniers jours en plein milieu de nous. Et c’est le Signe de sa venue. Il “apparaît” dans son Eglise sous la forme du Saint-Esprit, montrant que c’est lui...”
[“The End-Time Evangelism” § 50, le 3 juin 1962 à Jeffersonville, Indiana]
“Le messager “révèle” le Fils de l’homme. Il n’est pas le Fils de l’homme. Il n’est que le septième ange de l’église de Laodicée [Apocalypse 3:14], le septième ange d’Apocalypse 10:7, qui révèle publiquement le Fils de l’homme, car la balle du grain est alors enlevée et le Grain apparaît à nouveau.
Le premier “pull” c’est la guérison, le second “pull” c’est la prophétie, le troisième “pull” c’est l’ouverture de la Parole, les mystères révélés. Et c’est au ministère des prophètes qu’il appartient de révéler la Parole. Le troisième “pull” était l’ouverture des Sept Sceaux afin de révéler la Vérité cachée scellée dans la Parole...
Je ne suis qu’une voix. Ce n’est pas moi qui suis apparu près de la rivière [en 1933], ... ce n’est pas moi qui accomplis et prédis ces choses... L’ange-messager n’est pas le Fils de l’homme, il est envoyé par le Fils de l’homme qui est le Christ. Et vous vous nourrissez de la Chair-Parole infaillible du Fils de l’homme.”
[“The Anointed Ones At The End Time” § 260 à 262, 269, le 25 juillet 1965 à Jeffersonville, Indiana]
“Il y a un seul lieu où il est possible de rencontrer Dieu. C’est pourquoi il est aussi possible d’adorer sincèrement Dieu, mais en vain. Et être fondamentaliste ne signifie pas grand-chose, ce qui importe c’est la révélation de Dieu. Le seul lieu d’adoration, c’est l’Agneau, la Parole. Ne gardez pas de levain, n’apportez pas votre dénomination dans le Message, la dénomination n’est que la tige, maintenant desséchée, qui a porté l’épi de blé et qui sera brûlée. N’entrez pas par une porte dénominationnelle.
Dieu a mis son Nom dans son Fils. Le Nom est dans la Parole car il est la Parole. La Parole interprétée est la manifestation du Nom de Dieu.
Quand le Fils de l’homme sera manifesté, révélé, l’Eglise sera ramenée à la totale Divinité de Dieu au milieu de son peuple, Dieu montrant les mêmes signes visibles, et se manifestant comme il le fit sur terre sous la forme du Dieu-Prophète... Un prophète est le reflet de Dieu, ... un vase choisi de Dieu qui ne peut refléter que la lumière directement venue de Dieu, l’image de Christ-Parole... C’est pourquoi le prophète doit “manger le rouleau”, refléter cette Parole pour cet âge...
Et quand le Saint-Esprit, quand la Parole authentique vient réellement en vous, la Parole-Jésus, alors le Message n’est plus un secret pour vous. Vous le connaissez, il est illuminé devant vous ! Alléluia !”
[“God’s Only Provided Place Of Worship” § 48, 49, 86, 174 à 176, 264 à 275, le 28 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane]
“Croyants de la Parole, rendez-vous à mon message, écoutez-moi ! non MON message, mais SON message, qu’il déclare et confirme être la Vérité ! Il vous faut choisir. Vous ne pouvez pas rester impassible après ceci ! Vous devez faire votre choix...
L’autre jour, j’ai eu une vision de l’Eglise [voir le récit de la “vision de l’Epouse” au chapitre 17]... L’Epouse sera construite avec la même matière qu’au commencement... Et selon Malachie 4, nous devons recevoir dans les derniers jours un Message qui ramènera le cœur des enfants à leurs pères, au Message original de la Pentecôte. Nous y sommes ! Mais un reste seulement sortira de Laodicée, c’est pourquoi je crie...
Dieu a donné à l’église son dernier signe, le Message final, comme du temps de Lot et de la destruction de Sodome... Dieu est apparu à Abraham sous la forme d’un Homme, Dieu dans l’homme qui discernait le rire de Sara, qui discernait les pensées qui étaient dans l’esprit de Sara... Mais à Sodome les autres étaient aveuglés... Jésus a dit que cela aurait lieu au moment même où le Fils de l’homme se révèlerait.”
[“Birth Pains” le 24janvier 1965 à Phœnix, Arizona]
Elie, avant le jour terrible de l’Eternel
“... Jésus a promis que le Fils de l’homme, qui est la Parole, viendrait dans les derniers jours se révéler comme du temps de Sodome et Gomorrhe, quand il discernait le rire intérieur et caché de Sara... Je n’ai jamais vu cet homme, il paraît en bonne santé ... mais cette ombre est au-dessus de lui, ce qui signifie qu’il n’en a plus pour longtemps si Dieu ne lui vient pas en aide. Vous avez un cancer du poumon. Et vous vous inquiétez pour un petit enfant ... qui a des crises d’épilepsie. Il vient d’en avoir une récemment, ce matin. Croyez-vous que vous vivrez pour élever ce garçon et qu’il ira bien ?... Vous venez de Louisiane, près de Lake Charles.
Et vous madame, vous désirez un bébé, vous en avez déjà deux... Dieu bien-aimé, accorde-lui le désir de son cœur. Allez et ayez cet enfant...
Vous avez une ombre très sombre... c’est un cancer de la poitrine, vous venez de la Caroline. Dieu bien-aimé, au Nom de Jésus-Christ qui est Présent maintenant tandis que ses enfants se nourrissent du Pain de Dieu, que cette personne se réjouisse dans la foi, le Pain de Dieu qu’il donne maintenant pour sa guérison... Croyez de tout votre cœur.
J’entends le Souffle passer au-dessus des gens, Whooooosssssh ! C’est le Pain des enfants, c’est pour vous, pour vous encourager, pour élever nos cœurs devant Dieu. Et cela se produit au moment voulu : “Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, avant que le jour de l’Eternel arrive, ce jour grand et redoutable” [Malachie 4:5].
Vous souffrez d’un mal féminin. De plus, vous êtes nerveuse, et il y a des complications diverses. Et vous désirez recevoir le Saint-Esprit. Croyez-vous que si je vous impose les mains et le demande à Dieu, l’Esprit-Saint viendra ? Dieu bien-aimé, je lui impose les mains, et je te prie qu’elle reçoive le baptême du Saint-Esprit. Ne doutez pas. Il vous appartient, c’est le Pain des enfants. Croyez-vous aussi que vous allez être guérie ?...
Vous là-bas, imposez les mains à la dame assise à côté de vous, dites-lui que ses varices et son arthrite la quitteront dès qu’elle croira...
Votre mal de dos a disparu... Vous monsieur, je ne vous connais pas, vous vous appelez Leo Neff, vous avez un problème cardiaque, et votre petite fille est malade des reins... Votre foi vous guérit.”
[“Spiritual Food In Due Season” § 171 et s., le 18 juillet 1965 à Jeffersonville, Indiana]
Le piège de Chicago (janvier 1950)
William Branham avait été invité à une réunion de 350 pasteurs à Chicago. Mais trois jours auparavant, il avait été prévenu par le Seigneur : “Ils vont te tendre un piège sur l’enseignement que tu donnes de ma Parole... Mr. Carlson et Tommy Hicks vont venir à ta rencontre demain matin pour aller déjeuner, et tu diras à Tommy de rester... Dis-leur que la réunion n’aura pas lieu à l’endroit qu’ils avaient prévu, mais ailleurs. Ne crains rien, Je serai avec toi”.
Le lendemain effectivement Mr. Hank Carlson, responsable des Hommes d’Affaires du Plein Evangile, et Tommy Hicks vinrent le trouver. Au restaurant, William Branham, prenant prétexte de son manque d’instruction, proposa à Tommy Hicks, docteur en théologie et célèbre prédicateur, que ce dernier prenne la parole à sa place. Mais Tommy Hicks refusa énergiquement : “Ce n’est pas possible.” Et Mr. Carlson appuya son refus, mais les deux hommes semblaient gênés.
Alors William Branham leur dévoila la raison de leur refus : “Savez-vous pourquoi ? Vous savez bien pourquoi, mais vous ne voulez pas me le dire ! C’est parce qu’ils m’ont tendu un piège. Frère Carlson, vous avez loué une salle d’hôtel où nous avons déjà eu un banquet, mais cette fois-ci vous ne l’aurez pas.”
“Si.”
“Vous ne l’aurez pas cette fois-ci.”
“Mais nous avons déjà versé des arrhes.”
“Cette rencontre n’aura quand même pas lieu là. C’est une salle verte, or la salle où nous irons sera de couleur brune. Je serai au fond de l’estrade dans un coin. Le docteur Needle sera assis à droite, etc... Un homme de couleur et sa femme, celle qui doit chanter, seront présents. Un prêtre bouddhiste habillé de telle manière, sera assis à mon extrême droite. Et l’Association Pastorale de l’agglomération de Chicago va me jeter un défi au sujet du baptême au Nom de Jésus-Christ, et du parler en langues que je refuse de considérer comme preuve de la réception du Saint-Esprit, et de la “semence du serpent” et de ma prédication de la grâce.”
Tommy Hicks s’écria : “Que Dieu me vienne en aide, je crois que je n’irai pas.”
“Si, tu viendras !”
Le lendemain, l’hôtel annulait la réservation et rendait les arrhes versés, la salle ayant déjà été réservée pour un orchestre. La réunion se déroula dans une autre salle, et tout se présenta comme prédit par William Branham. Après que les participants se furent présentés en énumérant leurs titres de théologiens, Hanks Carlson donna la parole à William Branham en relatant cette prophétie si bien confirmée. William Branham après avoir lu : “Je n’ai pas résisté à la vision céleste” [Actes 26:19], demanda au groupe de pasteurs : “Je suis ici tout seul avec à peine mon certificat d’études primaires, et vous voulez m’interroger au sujet du baptême au Nom de Jésus... Que l’un de vous vienne avec sa Bible près de moi pour discuter d’un sujet quelconque que j’ai enseigné. Venez, et prouvez-moi par la Parole de Dieu que c’est faux !” Mais personne n’osa s’avancer !
“Qu’est-ce qui vous arrive ? Laissez-moi tranquille si vous avez peur de venir ici vers moi dire les choses en face !” William Branham commentera ainsi cette dérobade publique : “Ce n’est pas de moi qu’ils avaient peur, ils avaient peur de cet Ange Tout-Puissant, et ils savaient que s’il avait pu me prédire ce qui allait se passer et qui viendrait ... ils savaient aussi qu’il valait mieux rester tranquille !...”
[Il faut reconnaître que, après la mort de William Branham, la même crainte n’habite pas ceux qui aujourd’hui publient des pamphlets où ils attaquent, citations bibliques à l’appui, son enseignement !]
Après la réunion, plusieurs des pasteurs présents vinrent serrer la main de William Branham en lui promettant de venir le voir pour se faire rebaptiser. Mais plus tard ils se rétractèrent : “Je ne peux pas, mon église ne me le permet pas.”
[“Sirs, Is This The Time” § 244 à 259 le 30 décembre 1962, “Is Your Life Worthy Of The Gospel” § 232 à 237, “The Third Seal” le 20 mars 1963, à Jeffersonville, Indiana, “Evening Messenger” le 16 janvier 1963 à Mesa, Arizona, §175-185]
Jugements annoncés sur la côte Ouest (mars 1964)
Un jour de mars 1964, William Branham chassait le sanglier dans la Coronado Forest, au Mont Sunset, à huit cents mètres de l’endroit où il avait précédemment rencontré le groupe des sept Anges, à une soixantaine de kilomètres de Tucson. Il revenait vers le campement en compagnie de Banks Wood lorsque le Seigneur lui dit : “Prends ce caillou
et jette-le en l’air, et dis-lui : AINSI DIT LE SEIGNEUR, tu verras la Gloire de Dieu dans les heures prochaines”. William Branham s’exécuta, et un petit tourbillon accompagna le jet de la pierre : “Frère Wood, avant peu tu vas voir quelque chose se passer.”
Le jour suivant, alors que le groupe s’occupait à plier le campement, un jeune pasteur, Douglas Mc Hughes, qui portait des lunettes de soleil, s’approcha : “Frère Branham, recevez-vous des visions et l’Ange du Seigneur vous apparaît-il quand vous êtes à la chasse ?”
“Oui, mais je suis venu ici pour être à l’écart de ces choses et me reposer un peu.”
“Oh, je ne voulais pas vous importuner !”
“Vous ne m’importunez pas.”
Mais alors William Branham reçut une vision : un docteur examinait les yeux de ce jeune pasteur et lui disait : “Vous allez perdre cet œil, à cause d’une allergie. La maladie ronge peu à peu la rétine. Je vous soigne depuis deux ans, mais vous allez le perdre.” William Branham se retourna alors :
“Vous m’avez posé cette question parce que le docteur vous a dit l’autre jour que vous alliez perdre votre œil. C’est pourquoi vous portez des lunettes noires, ce n’est pas à cause du soleil.” Et alors William Branham, par une seconde vision, vit que la mère de cet homme avait des sortes de tumeurs accrochées entre les orteils et autour des pieds, et disait à son fils : “Si tu rencontres le frère Branham, demande-lui de prier pour ceci.” Wiliam Branham raconta cette vision au jeune homme, puis il reçut une troisième vision. Il voyait ce jeune pasteur le regarder avec les deux yeux brillants, sans lunettes de soleil.
“AINSI DIT LE SEIGNEUR, Dieu a guéri votre œil, et il guérit aussi votre mère.”
[Effectivement, quand William Branham le rencontra à l’automne suivant, son œil était parfaitement guéri.]
Ensuite William Branham continua de s’occuper des affaires du camp. Il jetait des pelletées sur un feu pour l’éteindre, et Roy Roberson était près de lui. Soudain, le Seigneur l’avertit : “Le jugement va frapper la Côte Ouest. Va près de ce foyer”. C’était un matin calme vers dix heures, le ciel était clair, et une dizaine de personnes s’affairaient dans le campement pour démonter les tentes et dépecer les animaux abattus.
Il n’eut que le temps de prévenir Roy Roberson avant d’aller lui-même au pied d’une falaise proche, car il savait ce qui allait se passer, et où il devait se tenir : “Cache-toi vite Roy ! Quelque chose va se produire.” Un tourbillon descendit du ciel, frappa et secoua l’intérieur de la montagne. Le souffle frappa une bande de falaise juste à un mètre et demi au-dessus de sa tête, et des pierres, de la grosseur du poing, furent projetées à une centaine de mètres. Le souffle décapita le sommet des arbres. Tandis que les hommes couraient se mettre à l’abri, le tourbillon remonta puis redescendit, frappa à nouveau la montagne en projetant les pierres. Le tourbillon descendit ainsi trois fois, puis il remonta et disparut vers le Nord-Ouest. Wiliam Branham se tenait immobile, le chapeau à la main, et une Voix lui parla. Le calme revenu, Banks Wood s’approcha : “S’agit-il de ce que vous aviez annoncé hier ?”
“Oui, c’est exactement cela ! C’était Lui. Dieu a parlé à Job dans un tourbillon.” “Que vous a-t-il dit ?” “Je dois être le seul à le savoir, sinon cela affolerait les gens … C’était un signe
annonçant un jugement. Dans peu de jours, un grand tremblement de terre va secouer toute la côte Ouest. Et ce ne sera pas fini. Un de ces jours, la Californie, Los Angeles, va glisser dans l’océan. Nous vivons à l’heure de la venue du Seigneur... Mais personne ne peut dire quand il viendra.”
Deux jours plus tard [28 mars 1964], la côte Ouest de l’Alaska, dans la région de Fairbanks, était secouée par un terrible tremblement de terre.
Curieusement, toutes les pierres projetées avaient une forme triangulaire.
[“Les Actes du Prophète” de Pearry Green, chapitre 12. “A Man Running From The Presence Of The Lord” §
82 à 91, le 17 février 1965 à Jeffersonville, Indiana ; “Choosing A Bride” p. 187 et 188, le 29 avril 1965 à Los Angeles, Californie ; “The Unveiling Of God” § 36 à 46, le 14 juin 1964 ; “Spiritual Food In Due Season” § 105 à 120, le 18 juillet 1965 ; “What Is The Attraction On The Mountain ?” § 145, 146 le 25 juillet 1965, à
Jeffersonville, Indiana ; “Faith Is Works Expressed” § 38 à 60, le 26 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane]
[Le tremblement de terre de 1964 en Alaska fut l’un des plus terribles enregistrés par les sismographes. Heureusement, il frappa une zone de faible densité humaine, ce qui explique peut-être pourquoi les journaux européens n’en parlèrent pas beaucoup. Néanmoins, deux cents personnes périrent à Anchorage. A Valdez, une tranche de terre de mille mètres sur deux cents mètres environ disparut dans les eaux. Le fond de l’océan s’éleva de quinze mètres. Il s’ensuivit une vague qui balaya tout le Pacifique : aux îles Hawaï, à près de 4 500 kilomètres de l’épicentre, l’océan se souleva de plus de trois mètres. L’onde de choc, d’une vitesse supérieure à six cents kilomètres à l’heure, fut sensible jusque sur la côte atlantique des Etats-Unis.]
Jugement annoncé sur Los Angeles
[A plusieurs reprises, William Branham a prophétisé qu’une catastrophe majeure frapperait la Californie, et plus particulièrement Los Angeles. Tout le monde s’attend en effet aujourd’hui à un terrible tremblement de terre sur cette région, autour d’un réseau de failles nombreuses, les unes verticales, les autres horizontales, mais les prévisions les plus pessimistes n’ont rien à voir avec le phénomène prédit par William Branham, dont les effets dépasseront, et de beaucoup, ceux d’un tremblement de terre aussi violent soit-il.]
“Vous ne savez pas quand cette ville va se retrouver un jour au fond de l’océan. Jésus a dit : “Et toi Capernaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non. Tu seras abaissée jusqu’au séjour des morts; car si les miracles qui ont été faits au milieu de toi avaient été faits dans Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui” [Matthieu 11:23]. Et Sodome et Gomorrhe gisent au fond de la mer.
Toi qui prétends être la ville des anges, Los Angeles, toi qui t’es élevée jusqu’au ciel, et as inondé le monde de toutes sortes de souillures... , avec tes belles églises ..., souviens-toi, un jour tu reposeras au fond de cet océan. Juste sous toi, c’est comme un rayon de ruche. La colère de Dieu gronde sous toi. Combien de temps ce banc de sable suspendu au-dessus de cela va-t-il encore tenir ? Et l’océan se glissera jusqu’à la mer Salton, sur une profondeur d’un mile [1,6 kilomètre]. Ce sera pire qu’aux jours de Pompéi. Repens-toi Los Angeles ! Repentez-vous, et tournez-vous vers Dieu ! L’heure de sa colère est sur la terre. Fuyez tant qu’il en est temps, et venez en Christ !...
J’ai hésité à dire ces choses. Mais c’est dit, et cela sera un témoignage au jour du jugement que j’ai dit la Vérité. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR DIEU. Oh, église de Pentecôte, sauve-toi ! Enfuis-toi vers les cornes de l’autel, et crie avant qu’il ne soit trop tard, car l’heure vient où il ne servira à rien de crier, et Esaü a voulu retrouver son droit d’aînesse, et il n’a pas pu le retrouver.”
[“Choosing A Bride” le 29 avril 1965 à Los Angeles, Californie]
“Croyez-vous que les dénominations vont se détruire elles-mêmes et revenir à la Parole ? AINSI DIT LE SEIGNEUR, elles ne le feront pas. Vont-elles aller dans l’antichrist ? AINSI DIT LE SEIGNEUR, elles le feront... Et vous à Los Angeles, chaque année quand je reviens, il y a toujours plus de femmes aux cheveux courts, d’hommes efféminés, de prédicateurs engagés dans les organisations. Vous êtes sans excuse !... Los Angeles ira directement au fond de l’océan, je ne sais pas quand, mais cela se produira.”
[“The Anointed Ones At The End Time” § 125 à 127 le 25 juillet 1965 à Jeffersonville, Indiana]
“Un immense bloc de quinze cents miles [2 400 kilomètres] de long et de trois ou quatre cents miles [480 à 640 kilomètres] de large va sombrer à quarante miles [60 kilomètres] au pied de cette grande faille, et l’onde de choc atteindra le Kentucky. Et quand cela arrivera, le monde sera si fortement secoué, que tout ce qui est à la surface sera ébranlé.”
[“A Thinking Man’s Filter” § 145, le 22 août 1965 à Jeffersonville, Indiana]
“J’ai prêché un message qui s’adressait à la Californie. J’avais su que quelque chose allait arriver en descendant dans la rue...
Observez bien ce qui va se passer : l’eau montera jusqu’au lac Salton. Los Angeles est prête pour le jugement. Je vous le dis avant que ces choses arrivent, afin que vous le sachiez, lorsque cela arrivera. Je ne dis pas cela de moi-même. Et lorsqu’il m’a dit quelque chose, cela s’est toujours produit... Quand cela arrivera-t-il ? Je n’en sais rien... Le même Dieu qui a englouti Sodome dans la mer à cause de ses péchés, le même Dieu qui a englouti Capernaüm dans la mer à cause de ses péchés, ce même Dieu engloutira Los Angeles dans la mer à cause de ses péchés, car c’est la cité de la corruption.”
[“Faith Is Works Expressed” § 60 à 64, le 26 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane]
Florence Shakarian, la sœur de Demos Shakarian, président des Hommes d’Affaires du Plein Evangile, était atteinte d’un cancer, et son frère Demos avait demandé à William Branham de prier pour elle. En avril 1965, William Branham vint tenir une série de réunions à Los Angeles. Et là, il prévint Demos que le Seigneur allait rappeler très bientôt Florence à lui. Puis il alla prévenir Florence elle-même : “J’ai vu un cercueil et votre père à côté, vous allez bientôt partir.”
C’est le 29 avril 1965 au soir que William Branham prêcha à Los Angeles sur le thème : “Le choix d’une Epouse” [“Choosing Of A Bride”], et qu’il prophétisa l’effondrement de la ville dans l’Océan. A la fin de cette réunion, Florence se leva et chanta, d’abord un cantique connu, puis sous l’inspiration de l’Esprit. Et l’Onction fut sensible sur tout l’auditoire. A cet instant, un chrétien se leva et prophétisa : “Ma fille, Ainsi dit le Seigneur, Dieu t’a entendue ce matin et t’a guérie, tu ne mourras pas !” Et les gens se sont mis à louer le Seigneur. Billy Paul, le fils de William Branham, était perturbé par cette prophétie qui semblait contredire celle énoncée par son père. Après la réunion, Billy Paul alla donc voir ce dernier qui lui répondit :
“J’ai dit ce que le Seigneur m’a dit de dire. Où sommes-nous en ce moment ?”
“En Californie.”
“Sois encore plus précis.”
“A Los Angeles.”
“Sois encore plus précis.”
“Au centre ville, ... devant la May Company.”
“Le même Dieu qui m’a dit que Florence allait mourir m’a dit de te dire, et il se peut que je n’y sois plus, que tu ne seras pas un vieil homme avant que les requins ne nagent où tu te tiens aujourd’hui.”
Le 11 septembre 1965, William Branham fut informé que Florence venait de mourir à 3 h 45 du matin : “L’Ange du Seigneur m’avait dit qu’elle mourrait entre 3 et 4 heures du matin.”
[D’après “Témoignage de Billy Paul Branham”, enregistrement]
Note : Il semblerait, selon certains rapports de l’U.S. Navy, que la Californie tout entière s’avance comme une étagère au-dessus des eaux. Elle ne s’appuierait ainsi que sur des piliers sous-marins [“The Contender”, mensuel, numéro d’octobre 1970, p. 4]. Un tel rapport confirmerait de façon dramatique la prophétie de William Branham : “Vous êtes au-dessus d’un rayon de ruche.” Cela confirmerait, par ailleurs, que la catastrophe annoncée ne sera pas un simple tremblement de terre, mais quelque chose d’infiniment plus grave, et pas seulement pour la Californie. Le tremblement de terre de l’automne 1987 ne serait donc qu’un petit avertissement supplémentaire.
La prédication aux perdus
[En 1923, William Branham avait reçu accidentellement une décharge de fusil de chasse dans les jambes. Sur son lit d’hôpital, après l’opération, il avait eu une vision de la région des perdus. Dans ce lieu horrible, il avait vu geindre des femmes outrageusement maquillées [Voir le récit de “l’accident de chasse” au chapitre 2]. Or en automne 1963, alors que William Branham accompagnait sa femme dans une grande surface de Tucson, il reconnut au milieu de la foule l’une des femmes qu’il avait vues lors de la vision des lieux inférieurs, et le choc fut si rude qu’il crut défaillir un instant.]
“J’ai regardé et j’ai pensé : “C’est ce que j’ai vu en enfer.” Et il y avait là toutes ces femmes maquillées, couvertes de la même couleur bleu-verdâtre, telles que je les avais vues en vision quarante ans auparavant !
Ma femme me rejoignit :
“Es-tu malade ?”
Et je suis sorti.
“Qu’est-ce qui se passe ?”
“Méda, il vient de se passer quelque chose.” Et encore sous cette impression, je me suis dit : “Dans quel temps vivons-nous ? Serait-ce le troisième Pull ?”
Jésus aussi, après avoir prêché à ceux qui avaient la possibilité d’être sauvés, a prêché aux âmes qui étaient en enfer et qui ne pouvaient pas être pardonnées, aux esprits en prison [1 Pierre 3:19]. Elles sont en prison en attente, car le jugement n’a pas encore eu lieu devant le Trône [2 Pierre 2:4]... Quand la grâce leur fut offerte, elles la rejetèrent et maintenant elles attendent le jugement.”
“Quand la pression viendra, quand vous serez expulsé de cette union des églises, observez alors le troisième “pull”, il sera adressé à ceux qui sont complètement perdus, mais il sera en faveur de l’Epouse, pour l’Eglise. Nous en sommes plus près que nous le croyons...”
“Un jour viendra où l’Esprit de Dieu ne sera plus sur terre. L’Eglise restera et prêchera juste un peu car la Parole doit être prêchée aux éternellement perdus, comme cela s’est produit avec chaque ministère au travers des âges passés. La dernière partie de chaque ministère, c’est de prêcher aux éternellement perdus. Et il doit y avoir aujourd’hui un ministère qui prêchera aux éternellement perdus après qu’ils aient refusé de recevoir la Parole.”
[“Souls That Are Imprisoned Now” § 64 à 88, 89 à 100, 101 et s., le 10 novembre 1963 ; “Look Away To Jesus” p. 7, le 29 décembre 1963, à Jeffersonville, Indiana ; “Footprints” p. 479 d’après “World Falling Apart” le 27 novembre 1963 à Shreveport, Louisiane]
J’accuse cette génération (7 juillet 1963)
Le 7 juillet 1963, William Branham prêcha à Jeffersonville un message dramatique, intitulé “L’accusation” ou “J’accuse cette génération”. Selon les Ecritures, il n’appartient pas aux chrétiens d’être accusateurs. Mais, toujours selon les Ecritures, Dieu, au travers des ministères d’apôtres et de prophètes, peut accuser un peuple soi-disant religieux d’adultère spirituel. Dans ce cas, il s’agit d’un ultime avertissement de la grâce du Dieu de miséricorde avant les jugements. Lorsque Dieu en arrive à cette extrémité avec un individu ou un groupe d’individus, c’est que la situation est devenue très grave et que la patience Divine a été trop longtemps bafouée.
Cette prédication est résumée par William Branham lui-même ainsi : “J’accuse les églises dénominationnelles du temps présent, et aussi de nombreuses communautés indépendantes de crucifier Jésus-Christ à nouveau de nos jours... J’accuse cette génération d’avoir crucifié Jésus-Christ une deuxième fois !”
Il n’est pas possible en ces pages de présenter l’argumentation de cette prédication. En voici encore un extrait :
“Je les accuse, parce que Dieu, s’étant lui-même clairement identifié dans sa Parole en ces derniers jours, et s’étant fait lui-même reconnaître comme étant celui qui est toujours le même, hier, aujourd’hui et éternellement, ils l’ont froidement rejeté. Ainsi vous êtes coupables de la crucifixion de Jésus-Christ, en ce que vous blasphémez le Saint-Esprit...”
Et encore :
“Vous êtes coupables du même crime que ceux qui l’ont crucifié. Repentez-vous et revenez à Dieu, ou vous périrez... Qui est pour le Seigneur ? Qu’il vienne se réfugier sous la Parole !”
[“The Indictment”, le 7 juillet 1963 à Jeffersonville, Indiana]
La femme présomptueuse
“A mes débuts de prédicateur, ma mère eut un songe. Elle me vit debout près de trois marches, en train de prêcher à tous ceux qui passaient par là, leur disant qu’ils devaient monter ces trois marches, avant de pouvoir atteindre une grande route. Et sur cette grande route, il y avait une ligne d’un blanc de perle, qui allait jusqu’aux portes du Ciel, jusqu’aux Portes de perle [Apocalypse 21:21]. Cette ligne de couleur perle allait jusqu’au sommet des trois marches. N’est-ce pas exactement mon Message d’aujourd’hui : la Justification, la Sanctification, le Baptême du Saint-Esprit ? Et ma mère vit une dame s’approcher, avec des hauts talons aiguilles. Je lui ai dit : “Attendez un instant ma sœur. Vous ne pouvez pas marcher sur la grande route avec ces souliers ! C’est impossible !”
“Ah non vraiment ?” Et elle se retourna vers d’autres femmes : “Ne le croyez pas, c’est un fou ! Ne le croyez pas ! Je vais vous montrer que je puis être justifiée, sanctifiée et remplie du Saint-Esprit et marcher avec ces souliers malgré tout.”
Je l’ai laissée passer. Je ne pouvais rien faire pour l’en empêcher. Et elle sauta sur la grande route : “Vous voyez, je vous l’avais bien dit !” Et elle se mit à avancer sur la route... Elle se mit à courir, le cou tendu et le regard effronté [Esaïe 3:16], mais peu à peu la route s’est rétrécie. Et sa démarche arrogante la fit trébucher : elle perdit l’équilibre et tomba hors de la route. Et ma mère a dit : “Je n’ai jamais entendu des cris aussi horribles que ceux de cette femme, tandis qu’elle tombait toujours plus bas dans ces
flammes et cette fumée.”
[Pour la compréhension de cette vision, il est peut-être utile de rappeler que dans les Ecritures, la femme représente souvent l’église ou le peuple qui se réclame à tort ou à raison de Dieu.]
[“It Is The Rising Of The Sun” le 18 avril 1965 à Jeffersonville, Indiana]
Attention ! Attention ! Attention !
[Cette autre vision du frère Raymond Jackson, non mentionnée par William Branham, nous paraît digne d’être rapportée. William Branham considérait que R. Jackson recevait d’authentiques songes spirituels]
Le 21 novembre 1955, vers deux heures du matin, R. Jackson fut réveillé par la pluie. Il n’arrivait pas à se rendormir, et il lui sembla qu’il avait un songe. Mais une Voix lui dit à deux reprises : “Ceci n’est pas un rêve, mais une vision”. La Voix semblait résonner comme dans une grande salle. Un étrange sentiment envahit R. Jackson, et il se vit assis dans un fauteuil de son salon. Sur le mur en face de lui, il vit alors une lumière croître et atteindre la taille d’un écran de cinéma. Une carte du monde se dessina dans cette lumière. Au centre de la carte, une grande portion explosa et devint rouge. Et sur cette portion qui venait d’exploser, le mot : “ATTENTION” s’inscrivit et cela se mit à clignoter : ATTENTION ! ATTENTION ! ATTENTION ! Puis la carte disparut peu à peu tout en continuant de faire clignoter la mise en garde, donnant l’impression que le monde recevait son dernier avertissement.
Puis la lumière brillante apparut de nouveau sur le mur, accompagnée d’un bruit de feuille de papier, et un grand livre apparut dans la lumière. Deux grandes mains se mirent à tourner les pages du livre.
La première page montrait une grande ville, qui avait sauté en morceaux et il ne restait que des ruines.
La page suivante montrait une grande foule de gens aux visages tristes, effrayés et horrifiés, allant dans toutes les directions, ce qui donnait une impression de confusion généralisée.
Une autre page montrait une grande ville. Tous les bâtiments étaient intacts, mais l’obscurité recouvrait la ville, et il semblait qu’il n’y avait plus aucune vie [Il faut rappeler que ce n’est que dans les années 70 que la bombe à neutrons est devenue familière au public].
Une autre page montrait beaucoup de personnes étendues à terre, laissant l’impression que la mort était partout.
Puis les deux mains et le livre s’estompèrent, mais R. Jackson entendit encore le bruit de pages tournées, comme s’il y avait encore d’autres choses à venir.
[“The Contender”, journal de la Faith Assembly Church, Jeffersonville, p. 4, numéro de juillet 1977]
Re: William Branham = faux prophète
MISSIONS EN ANGLETERRE ET EN SCANDINAVIE
“En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père, et ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement” [Jean 5:18].
“Ils étaient tous dans l’étonnement et glorifiaient Dieu, disant : Nous n’avons jamais rien vu de pareil” [Marc 2:12].
Guérison de Florence Nightingale [7 avril 1950]
“Dans ces derniers jours, Dieu s’est manifesté au milieu de nous par ses signes et ses miracles ... et le fait qu’il veut nous guérir et nous sauver devrait nous jeter tous dans ce sentiment d’urgente nécessité qui nous pousserait à rechercher cette guérison jusqu’à ce que nous la trouvions...
Florence Nightingale, l’arrière-petite-fille de Florence Nightingale [célèbre par son action auprès des blessés durant la guerre de Crimée de 1854 à 1855], ne pesait presque plus rien. Elle était dévorée par le cancer... Elle savait que nous ne pouvions pas venir en Afrique...
Le médecin lui avait dit qu’elle ne devait pas bouger, mais dès qu’elle a su que je viendrais en Angleterre, elle a pris l’avion jusqu’à Londres allongée sur un brancard ... Elle était tellement affaiblie qu’elle ne pouvait plus me parler. Il a fallu que quelqu’un prenne ses mains pour les mettre dans les miennes...
Elle pleurait... Elle n’avait plus que la peau sur les os... Elle était dans un état désespéré ! Et on l’avait amenée là sans même bien se préoccuper de savoir si je pourrais venir la voir.
... J’ai prié de tout mon cœur, et pendant que je priais, une colombe est venue se poser sur la fenêtre, et s’est mise à roucouler... Je venais juste de quitter l’aéroport. J’ai pensé qu’elle était apprivoisée, mais dès que je me suis relevé en disant “Amen”, elle s’est envolée... Et tout à coup j’ai dit : “Vous savez ce que signifie la présence de cette colombe ? C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR: Tu ne mourras pas, mais tu vivras !” Aujourd’hui cette femme est vivante parce qu’elle a été poussée dans ses derniers retranchements... Le désespoir l’avait conduite à prendre position : vivre ou mourir. Et alors les choses se sont si bien agencées qu’elle est arrivée là-bas en même temps que moi.”
[“Footprints” p. 216, d’après “Desperation”, § 127 à 134, 1er septembre 1963 à Jeffersonville, Indiana]
La guérison du Roi George VI d’Angleterre
“A Fort Wayne un homme d’affaires, Walt Amen, souffrait de sclérose en plaques et était alité depuis dix ans. Et à la suite d’une vision il avait été parfaitement guéri. C’était un ami du secrétaire particulier du Roi George. Et c’est ainsi que le Roi m’a écrit, me demandant de venir prier pour lui. A l’époque je n’avais pas pu y aller et j’avais téléphoné disant que je prierais pour lui, et que Dieu entendrait la prière tout aussi bien que là-bas.
Mais un autre télégramme m’a enjoint d’y aller aussitôt. J’y suis allé, le Seigneur l’a guéri. Auparavant il ne pouvait pas rester cinq minutes debout, mais dès le second jour je crois qu’il a fait ses dix-huit trous au golf. Et il n’a plus jamais eu d’ennui avec cela par la suite.
J’étais en Afrique quand il est mort [5 février 1952]. On avait décelé une petite tumeur au poumon, et on a décidé de l’opérer ... Et un caillot a atteint le cerveau et l’a tué instantanément.”
[“Footprints” p. 175, d’après “Testimony”, 29 août 1953 à Chicago, Illinois]
En Scandinavie (1950)
Après quelques jours passés à visiter Londres puis Paris, William Branham et son équipe arrivèrent le 14 avril 1950 à Helsinki. La première réunion attira sept mille personnes et l’après-midi une file d’attente large de quatre personnes et longue de huit cents mètres se forma dans l’espoir d’obtenir une place assise. A Kuopio, au nord, le haut niveau de foi permit de nombreux miracles : ainsi la petite Viera Ihalainen [cf. ci-après], orpheline de guerre, fut libérée de ses béquilles et de son appareil orthopédique après avoir simplement touché le vêtement de W.Branham. Durant trois soirées, William Branham se contenta de prier brièvement pour chaque personne de la ligne de prière. A la fin de chaque réunion il y avait un tas de béquilles et de cannes abandonnées. Les frères Moore et Lindsay priaient le matin pour les malades, en particulier pour les sourds et les aveugles : une fois, sept ou huit furent guéris les uns après les autres.
La résurrection d’un jeune Finlandais tué lors d’un accident automobile [cf. ci-après] fut l’un des sommets de ce séjour en Finlande. L’Eglise d’Etat après une assemblée générale se prononça en faveur de la doctrine de la guérison divine. En Norvège par contre les autorités interdirent la prière pour les malades : deux cents pasteurs signèrent une lettre de protestation contre cette décision. En Suède, les réunions de Gotenburg [Göteborg], Orebro, Ornskoldsvik au milieu du mois de mai attirèrent des milliers de personnes à chaque réunion.
[D’après “A Man Sent From God” de Gordon Lindsay, Chapitre 22, p. 208 à 216]
La guérison de la petite Viera Ihalainen
“Lorsque je suis arrivé ce soir-là, on avait donné l’ordre que personne ne soit dans les rues, même simplement pour me parler. Je n’aime pas qu’on fasse cela. Mais il y avait une telle ruée, qu’on m’avait gardé dans une chambre.
Je me souviens, je suis passé entre deux rangs de soldats avec baïonnettes, et je suis entré dans le hall ... Là, une pauvre petite fille finnoise me regardait, elle croyait avoir mal fait, elle s’est mise à trembler. Je savais que cette enfant voulait me voir, elle était infirme, elle avait une courroie autour d’elle, une sorte de corset de cuir par-dessus l’épaule. Une de ses jambes était plus courte que l’autre, et elle ne pouvait pas s’en servir. Elle portait un appareil orthopédique et deux béquilles. J’ai remarqué ses cheveux ébouriffés et ses vêtements tout déchirés, j’ai appris plus tard qu’elle était orpheline de guerre. Par charité, on lui avait donné cet appareil.
Elle m’a regardé, puis a baissé la tête, puis m’a regardé à nouveau ; je lui ai dit : “Ma petite fille” … elle ne pouvait pas me comprendre, et je lui ai fait signe, elle a souri et elle s’est avancée vers moi en balançant la jambe. Je suis resté immobile et je l’ai regardée. Quand elle a été près de moi, elle a posé ses béquilles, et je me suis demandé ce qu’elle allait faire ! Elle s’est accrochée à mon manteau et a embrassé ma poche. Mon cœur s’est brisé ; elle a écarté sa jupe, c’est une façon de saluer pour les petites filles de Finlande, elle m’a remercié et je l’ai regardée à nouveau et j’ai pensé : “O Dieu ! même si j’étais le plus grand hypocrite du monde, tu récompenserais cette petite fille pour une telle foi”, et voulant m’en aller, j’ai eu une vision : la petite fille marchait normalement. Bien qu’elle ne comprît pas, je lui ai dit : “Ma petite fille, Jésus t’a guérie”, et j’ai continué mon chemin.
Ce soir-là, des piles de béquilles ont été abandonnées, car le Seigneur a agi puissamment. J’avais terminé, quand j’ai décidé d’appeler encore une personne. Savez-vous qui c’était ? C’était justement cette petite fille qu’on a placée sur l’estrade. J’ai dit à l’interprète : “Dites exactement ce que je dis. Ma petite fille, là-bas à l’entrée, Jésus t’a guérie. Alors va t’asseoir tandis qu’on t’enlève cet appareil. Place les mains sur les hanches, et descends la main à mesure qu’ils enlèvent l’appareil, jusqu’à ce que tu sentes que ta jambe est de la même longueur que l’autre, puis viens me la montrer.” Alors nous avons appelé quelqu’un d’autre en attendant. Quelques instants plus tard, elle est venue avec ses béquilles, tenant l’appareil, et courant aussi vite qu’elle pouvait, tout à fait normalement. Jésus-Christ l’avait guérie !”
[“Monsieur, nous voulons voir Jésus”, Renens, Suisse, cité dans “Biographie de William Branham” de André Morin, p. 202 et 203 ; “Perseverance”, le 16.11.1963 soir, §11 à 37].
Le petit finlandais Kari Holma ressuscité
“Un jour, je visitais la Floride en train. J’ai eu une vision d’un petit garçon très pauvrement habillé, les cheveux coupés. Il avait été tué. Son petit pied avait traversé sa chaussette et était tout écrasé, il se tenait allongé sur le côté, au bord de la route. Il y avait beaucoup d’herbe verte, de grands rochers et beaucoup d’arbres, des sapins. J’ai continué ma route vers la Floride, j’ai vu le frère Bosworth, nous étions dans une grande foule comme celle-ci et je lui ai dit : “J’ai une vision inscrite ici dans ma Bible qui doit encore se produire (lorsque ces visions me viennent, je les écris)” ; et je lui ai décrit la scène en lui disant que le garçonnet serait guéri.
Tandis que je poursuivais mon périple, qui dura deux ans, à travers le pays, cette vision a été décrite à des milliers de personnes. Cela a été publié dans les journaux un peu partout en Amérique. Deux jours après avoir eu cette vision, je m’approchais de la grande tente, et un homme est venu à ma rencontre : “Frère Branham, je suis sûr que votre vision concerne mon petit garçon, il est là derrière, mort. Il est mort depuis ce matin. Il s’est noyé dans une écluse. Ah ! venez le voir, je ne veux pas que l’employé des pompes funèbres l’emporte.” J’y suis allé avec quelques frères, mais, lorsque j’ai vu le petit garçon, ce n’était pas celui de la vision. Celui que j’avais vu avait huit ou neuf ans, alors que celui-ci en avait cinq. Le petit garçon que j’avais vu était très mal habillé, mais celui-ci était très bien habillé. Celui que j’avais vu avait des cheveux châtains, et celui-ci des cheveux noirs, droits. Ici, il n’y avait pas de rochers, pas d’herbe, pas d’arbres. Ce n’était pas là la vision. Alors j’ai prié pour le réconfort du père.
Environ deux ans plus tard, je me trouvais à Kuopio en Finlande, et plusieurs frères m’ont fait monter sur une tour d’observation, pour me montrer ce qu’il y avait à voir. Souvent, pendant les campagnes, je ne mange pas beaucoup, quelquefois je jeûne pendant quelques jours. Et justement, alors que j’avais jeûné pendant quatre ou cinq jours - je fais cela parce que la Parole dit que cette sorte de guérison se fait par le jeûne et la prière - j’ai dit à l’un de ceux qui me conduisaient : “Quelque chose va se produire.” Je ne sais pas pourquoi, je suis descendu de la tour et j’ai rencontré un Anglais qui buvait et qui a demandé ce que l’on faisait là-haut. Je lui ai dit qu’on était en train de chanter des cantiques. “Oh, je ne crois pas à ces choses-là”.
J’ai répliqué : “Vous devriez avoir honte” ; quelques instants plus tard, nous l’avons conduit à Jésus.
Nous avons regagné les voitures, et nous avons commencé à redescendre la route. Et, de la colline, à plusieurs kilomètres, j’ai vu les gens qui couraient et une voiture qui revenait : “C’est sûrement un accident”. Vingt minutes plus tard nous sommes arrivés sur le lieu de l’accident...
Deux petits garçons, l’un âgé de neuf ans et l’autre de cinq ans venaient de s’engager sur la route lorsqu’une Ford a pris un virage rapidement et les a renversés. Le petit corps d’un des garçonnets a été projeté très haut avant de retomber dans l’herbe, il était encore là, un manteau posé sur lui. L’autre petit garçon respirait à peine, et a été conduit aussitôt à l’hôpital.
Trois cents personnes faisaient cercle autour du petit mort, et le maire de la ville était arrivé. On est allé chercher le père et la mère qui travaillaient très loin dans une ferme. Mes frères sont sortis ... et sont revenus me dire : “Allez le voir, frère Branham.” ... Je ne voulais pas. Mon fils Billy avait justement cet âge-là... Il y avait longtemps que je n’étais pas rentré à la maison, et je ne voulais pas regarder ce garçon.
Après un moment, un frère insista : “Venez, frère Branham.” Alors, finalement, je suis sorti de la voiture, et quand ils ont enlevé le manteau de dessus l’enfant, je l’ai regardé : ses petits yeux révulsés, sa langue pendante, son petit pied écrasé à travers la chaussette, ses chaussures arrachées et ses bras tout recroquevillés, … et le sang sortait de ses oreilles. C’était horrible ; je me suis mis à pleurer, et j’ai voulu m’éloigner... J’ai senti quelqu’un mettre sa main sur mon épaule, j’ai pensé que c’était un frère, et je me suis retourné pour le voir, mais il n’y avait personne et la main était toujours sur mon épaule... Je me suis mis à marcher, mais la main me retenait. Voyez combien un homme peut être stupide. Nous ne comprenons pas les choses spirituelles. J’ai regardé le cadavre du petit garçon et j’ai dit à mon interprète : “Qu’on enlève à nouveau ce manteau.” J’ai regardé ce visage ; il me semblait avoir déjà vu ce garçon quelque part. J’ai demandé à l’interprète : “Est-ce que ce petit garçon est venu à une réunion de prière ?” Personne ne le connaissait, mais il me semblait le connaître. J’ai voulu partir, mais la main m’a encore retenu. Je me suis arrêté et j’ai regardé : c’était le champ d’herbe, les rochers, les arbres, et il était là, les cheveux coupés courts ... son petit pied traversant la chaussette, tout parfaitement conforme à la vision.
Oh ! vous ne savez pas comme je me suis senti à cet instant-là ! Tous les diables, les démons de l’enfer n’y pouvaient rien. Dieu avait parlé. Oh ! quel sentiment, je savais ce qui allait se produire. Je me suis retourné vers les frères et je leur ai dit d’ouvrir leurs Bibles...
“Regardez la page de garde, lisez.” Ils ont lu la description du petit garçon. “Regardez-le, regardez les arbres, c’est le petit garçon que j’ai vu, il y a deux ans. AINSI PARLE L’ETERNEL. Si ce petit garçon n’est pas debout sur ses pieds dans cinq minutes, alors je suis un faux prophète. Oh ! quelle chose extraordinaire ! Restez immobiles” et j’ai parlé à l’auditoire.
Tous ceux qui étaient là n’ont pas voulu croire, je les ai vus se pousser du coude et dire : “C’est un fanatique !”. Mais ce n’est pas leur incrédulité qui a empêché la chose d’arriver. Je me suis tourné exactement comme le Seigneur me l’avait dit, et j’ai prié : “Père Céleste, toi qui ne peux mentir, tu m’as montré il y a deux ans qu’il devait ressusciter. O Dieu ! entends la prière de ton serviteur. Je fais ce que le Père m’a dit de faire. “Celui qui croira en moi fera aussi les œuvres que je fais”. Mort, tu ne peux le retenir plus longtemps, Dieu a parlé ! Laisse revenir cet enfant.” Et l’enfant a crié, il s’est relevé, il regardait autour de lui...
Les gens se sont évanouis. C’est écrit ici et signé par le maire de la ville, par un notaire...
Ce miracle fut raconté à travers toute la Russie.
Lorsque nous arrivâmes près de la frontière, ce soir-là, il y avait des soldats russes qui se tenaient au garde à vous, pleins de respect. Quatre soldats finnois devaient m'accompagner à travers les rues de la ville, pour me permettre d'arriver au lieu de réunion. Ils se tenaient au garde-à-vous, saluant, les larmes coulant sur leurs joues. Mon interprète m’a raconté ce qu’ils me disaient : “Nous voulons recevoir un Dieu comme celui-là, nous croirons des choses comme celles-là.” ...
Pourquoi le christianisme ne va-t-il pas bien ? C’est la faiblesse de la chair. Les prédicateurs ont peur de prendre Dieu au mot...”
[“Monsieur, nous voulons voir Jésus”, Renens, Suisse, cité dans “Biographie de William Branham” de André Morin, p. 198 et 201 ; “Footprints” p. 221 d’après “The Absolute”, 30 décembre 1962 ; “Il en sera comme il m’a été dit”, le 18.8.1950, §27 et s.]
[Gordon Lindsay qui était présent, reproduit dans “A Man Sent From God”, p. 209 à 211, le témoignage du pasteur de Kuopio. Selon ce dernier, l’enfant a été conduit à l’hôpital : il reposait à l’arrière de la voiture sur les genoux de William Branham et de l’interprète, Miss Isaacson. Le pasteur, Gordon Lindsay et Jack Moore occupaient les sièges à l’avant. Le pouls et le cœur de l’enfant ne battaient plus ; il ne respirait plus. William Branham s’est alors agenouillé dans la voiture. Les frères Moore et Lindsay se sont joints à sa prière. Cinq minutes plus tard, à l’arrivée à l’hôpital, les yeux de l’enfant se sont ouverts. Le soir William Branham a dit au pasteur : “Ne vous en faites pas ! L’enfant qui était dans votre voiture vivra.” L’enfant quitta l’hôpital trois jours plus tard.]
Le second petit garçon guéri
“J’ai oublié de vous parler du deuxième petit garçon écrasé sur la route et qui avait été conduit à l’hôpital. Après deux jours, il n’avait pas repris connaissance. Sa maman était dans tous ses états lorsqu’elle est venue me trouver à l’hôtel... Elle voulait que j’aille prier pour son garçon. Le lendemain, j’ai dit à cette maman et à son mari : “Que voulez-vous?”
“Allez guérir mon petit garçon.” “Je ne peux pas.” “Mais vous avez guéri l’autre petit garçon.” “Ce n’est pas la même chose ; Dieu m’avait montré chez moi une vision à son sujet.” “Alors ayez une autre vision pour mon petit garçon.” Ah ! Ça, c’était une maman !
Que c’était beau.
“Malheureusement, je ne peux pas faire des visions, c’est Jésus qui les donne. Etes-vous chrétienne ?”
“Non.”
“Et votre mari ?”
“Non !”
“Pourquoi ne devenez-vous pas chrétiens ? Si votre petit garçon meurt, il ira au ciel, car c’est un petit enfant, mais si vous mourez et que vous n’êtes pas chrétiens, vous ne le reverrez jamais, jamais plus. Ne voulez-vous pas être chrétiens ? En faisant cela, vous pourriez trouver grâce aux yeux de Dieu.” Alors ils se sont agenouillés et ils se sont vraiment convertis. Le père a embrassé sa femme et ils sont retournés chez eux, mais la petite maman a dit : “Oh! maintenant, allez guérir notre garçon.”
“Ma sœur, c’est contre les règles de cette campagne que je fasse une visite personnelle. Si on va chez l’un et non chez l’autre, cela crée des rancœurs. Si le Seigneur me conduit, alors c’est différent, mais je ne puis y aller ainsi. Allez chez vous ; Jésus peut me donner une vision dans cette chambre, aussi bien qu’il l’a fait il y a deux ans chez nous.”
Elle m’a écouté puis m’a dit : “Alors ayez une vision !”
“Il se peut que Jésus ne me donne aucune vision, peut-être ne le fera-t-il pas, mais s’il le fait, je viendrai vous appeler.” Elle est rentrée chez elle. Dix minutes plus tard le
téléphone a sonné. L’interprète a pris l’appel : “Est-ce que frère Branham a reçu une
vision ?”
“Non.” Alors on a raccroché. Dix minutes plus tard, cela a recommencé.
Ce soir-là, lorsque je fus rentré chez moi, j’avais ma Bible sur mon cœur. Un frère était avec moi. Il m’a dit : “Billy, te rappelles-tu ces mauvais bonbons que nous avions achetés au Canada : goûte à ces deux petits morceaux de chocolat !”... Chacun se retira dans sa chambre...
Je me suis écrié : “Mon Père Céleste, un jour glorieux, Jésus viendra et renouvellera toutes choses. Oh ! Je t’aime Seigneur, tu es merveilleux, je t’aime de tout mon cœur, mais veux-tu être miséricordieux ?” J’ai entendu quelque chose. Il y avait sur une table un vase avec deux fleurs, l’une vers le Sud était à moitié penchée, l’autre penchait vers le Nord jusqu’en bas. Je me suis demandé d’où cela venait. J’ai regardé, et à côté de moi se tenait un ange, grand, avec une robe blanche, les cheveux noirs, le visage doux avec les bras croisés, et il me regardait : “Que t’a donné ton frère ?”
“Deux morceaux de chocolat.”
“Mange-les”.
Alors j’en ai pris un morceau, je l’ai mis dans ma bouche et je me suis mis à le manger, il avait bon goût. Juste à ce moment, la fleur qui penchait vers le Nord a fait un bruit et s’est redressée. Je me suis demandé : “Qu’est-ce que cela signifie ?”
Géographiquement, c’était exactement comme les deux garçons renversés, l’un au Sud, l’autre au Nord, et celui du Nord avait été ressuscité des morts.
“Mange l’autre morceau” a repris l’ange. Je l’ai mis dans ma bouche et je me suis mis à le manger. C’était très amer, je l’ai enlevé et j’ai entendu quelque chose, j’ai regardé l’autre fleur. “Mange” m’a répété l’ange. J’ai remis le chocolat dans la bouche et j’ai retenu ma respiration. Au moment précis où j’avalais, l’autre fleur s’est redressée à côté de la première. “Mais que signifie tout cela ?… Allez appeler la mère du petit garçon. Alléluia ! Dieu a entendu sa prière et le petit garçon sera guéri.”
J’ai couru au téléphone … et tout le monde s’est mis à crier et à courir. La mère du garçonnet était à l’hôpital où son enfant était mourant. Quand elle est venue au téléphone, elle a crié de toutes ses forces : “Frère Branham, le petit est revenu à lui et nous l’emmenons chez nous maintenant. Le docteur ne trouve plus rien de grave en lui.” Louange soit à l’Eternel !
Est-ce à dire que j’ai eu quelque chose à faire dans cette guérison ? Non, c’est la prière de la maman qui a sauvé l’enfant. Moi, je n’ai fait que constater que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement.”
[“Monsieur, nous voulons voir Jésus”, Renens, Suisse, cité dans “Biographie de William Branham” de André Morin, p. 204 et 206 ; “Il en sera comme il m’a été dit”, le 18.8.1950, §40 et s.].
L’opposition au ministère de William Branham
Déjà une forte opposition commence à se manifester contre le ministère de William Branham.
Dans les années 50, d’autres évangélistes priaient pour les malades et obtenaient des résultats parfois aussi extraordinaires. Mais il était le seul à pouvoir proclamer, lors des campagnes de guérison, sa soumission aux directives de Dieu données au travers d’un Ange, le seul à manifester de façon parfaite le don de discernement en présence d’une Lumière Divine.
Certains ecclésiastiques l’ont accusé d’être soumis à un “démon familier”, ou de pratiquer la télépathie démoniaque, ou encore d’être au service de Satan.
Ces attaques sont en elles-mêmes un accomplissement des Ecritures qui rapportent :
“Le Fils ne peut rien faire par lui-même, mais seulement ce qu’il voit faire au père, et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait également. Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait” (Jean 5:19,20). “Celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais vers le Père” (Jean 14:12).
“Les Pharisiens ... dirent : Cet homme ne chasse les démons que par Béelzébul, le prince des démons” (Matthieu 12:24).
“S’ils ont surnommé le Maître de la maison Béelzébul, à combien plus forte raison surnommeront-ils ainsi les gens de sa maison !” (Matthieu 10:36).
“Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même... Mais si c’est par l’Esprit de Dieu , que moi, je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc parvenu jusqu’à vous... C’est pourquoi je vous dis... quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné, mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle, ni dans le siècle à venir” (Matthieu 12:26 à 32).
Quant au “don de discernement”, William Branham a rappelé systématiquement tout au long de son ministère qu’il s’agit :
• d’une caractéristique de la “Parole de Dieu” laquelle est décrite dans la Bible comme étant “vivante et efficace jusqu’à partager âmes et esprit, jointures et moëlles; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. Nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte” [Hébreux 4 :12-13] ;
• donc d’une caractéristique de Jésus-Christ, car il est la Parole faite chair : ce don a été manifesté par Jésus quand il a discerné quel était le nom de Simon et celui de son père Jonas [Jean 1:42], que Nathanaël avait été sous le figuier [Jean 1:48], que la Samaritaine avaient eu cinq maris [Jean 5:18] ; dans ces trois cas, ce signe avait suffi aux témoins pour croire que Jésus était le Prophète attendu ; par ce même don, Jésus savait “ce qui était dans l’homme” ;
• d’une caractéristique des prophètes, aussi appelés “voyants” dans l’Ancien Testament [1 Samuel 9:9 ; 1 Chroniques 9:22 ; 2 Chroniques 16:7], le Messie devant être le Prophète par excellence ;
•d’une caractéristique de la manifestation de l’Esprit de Dieu avant un événement capital et avant un grand jugement : l’Ange resté avec Abraham a discerné le rire incrédule de Sara dissimulée sous sa tente, et cela au moment où l’Ange annonçait la venue prochaine du fils promis, et peu avant la destruction de Sodome ;
•d’un signe caractéristique de la fin d’une période, ou, pour employer le langage prophétique, du “temps du soir” ;
•d’un signe qui, depuis la venue de Jésus-Christ, n’avait encore été manifesté qu’aux Juifs et aux Samaritains, mais pas encore aux non-Juifs.
D’autres exemples de discernement en fin de réunion
[Les trois exemples ci-après sont extraits de trois fins de prédications, choisies parmi des centaines et des centaines, où les mêmes phénomènes se sont reproduits, parfois avec encore plus d’intensité. William Branham a souvent affirmé, en prenant à témoin des pasteurs présents, que le don de discernement était beaucoup plus actif en dehors des réunions, en particulier durant les entretiens privés].
“Moi, je ne peux pas guérir. La guérison a déjà été acquise par l’Esprit Saint. Le Christ est mort sur le Calvaire... La Bible dit que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement... Il est un Souverain Sacrificateur qui peut être ému par nos infirmités... Maintenant regardez à lui. Comment prendre contact avec lui ? Par votre foi...
Cette femme ici est une étrangère pour moi... C’est une Chrétienne ... je sens son esprit, comme un cœur qui bat ... et je sais que l’Esprit de Dieu qui est sur moi maintenant reconnaît qu’elle est ma sœur. Son esprit s’unit à l’Esprit qui m’a oint... Cet Ange du Seigneur dont vous avez vu la photo, la Colonne de Feu, ... est à moins de deux mètres de moi... Il ne se trompe jamais... Vous êtes consciente que quelque chose se passe n’est-ce pas ? Un sentiment de douceur humble ... j’observe la Lumière entre cette femme et moi. Cela s’ouvre. Vous avez la tuberculose... Il y a un garçon ici ... le même Esprit est sur lui ... c’est votre petit-fils. Il a un problème de sinus, et son poumon porte une cicatrice. Vous vous appelez Madame Harris. Rentrez chez vous avec votre petit-fils, vos problèmes ont disparu...
Venez sœur. Vous voulez être débarrassée de votre mal d’estomac ? Allez, remerciez Dieu et dites : “C’est terminé”, croyez de tout votre cœur...
Voici un gentil petit garçon. Tu es trop petit pour avoir la foi. Mais regarde ici un instant vers frère Branham. Bien. Ton problème cardiaque est terminé. Tu peux rentrer chez toi guéri. Jésus t’a guéri...
Le Saint-Esprit est ici, il connaît toutes choses. Croyez-vous cela madame ? Venez ici un instant. C’est la première fois que nous nous rencontrons. Croyez-vous que Jésus-Christ dont je parle est le vrai Fils de Dieu ? Croyez-vous que je le représente de façon juste ?... Croyez-vous qu’il m’a envoyé vous aider ? Vous avez un problème au dos, votre mari a un problème au dos et à la jambe, et votre fille a un problème au cou, tout cela à la suite d’un accident d’automobile. Rentrez chez vous, vous allez tous bien vous porter...
Avec ce bébé qui porte un corset, nous voyons quel est le problème. Croyez-vous, sœur, que Dieu va permettre à cette petite fille de grandir et de devenir une belle jeune fille ? ... Je pose mes mains sur ce cher petit bébé qui n’a pas la possibilité de croire par lui-même. Je condamne cette infirmité. Dans le Nom de Jésus-Christ, que ce bébé marche et vive... Allez, enlevez ce corset et il pourra marcher. Croyez...
Un moment, quelque chose se passe dans l’auditoire... Si vous croyez, vous n’aurez pas besoin d’être opérée de la vessie. [Une sœur crie : “Oh ! oh ! oh !”]. Vous avez touché Son vêtement sœur... Elle était assise là-bas, et elle ne pouvait pas me toucher et elle a prié : “Mon Dieu, dis-lui de m’appeler.” ...
Vous n’êtes pas venue pour vous, mais pour votre fils. Ses muscles sont en train de s’atrophier, et à cause de cela il devient nerveux et il s’est mis à loucher... Il s’appelle Donald. Rentrez chez vous, croyez et qu’il soit guéri...”
[“Let Us See God”, § 178 et 202 à 265, 29 novembre 1959 à San Jose, Californie]
“... pour cet homme ici avec ses membres et son bassin dans cet état, avec ses béquilles, c’est la seule occasion pour lui de redevenir normal, il a parcouru des kilomètres et il veut revenir chez lui témoigner à la gloire de Dieu... Démon, toi qui rends ce corps infirme, je viens te défier dans la foi et je t’adjure par Jésus le Fils de Dieu de quitter cet homme... Soyez tous respectueux ... le Seigneur est proche... Cet homme ne pourra jamais marcher sans ses béquilles si Dieu ne vient pas à son secours maintenant ... et ce serait pire ensuite pour lui... Ou bien Satan le brisera, ou bien Dieu le délivrera parfaitement... Monsieur, croyez-vous de tout votre cœur que vous allez rentrer chez vous et porter ces béquilles sur vos épaules demain en témoignant dans les rues de votre ville ? ... Le servirez-vous ?... Vous avez pensé récemment à cela ... vous avez dit : “Si Dieu me guérissait, je marcherais plus près de Lui.”... Et il n’y a pas longtemps vous parliez de ces choses dans une voiture, vous étiez assis à l’arrière et vous parliez à quelqu’un devant, et la voiture est passée sur une bosse dans un virage à droite à ce moment-là... C’est maintenant le temps de votre délivrance. Dieu Tout-Puissant, tandis que la puissance de ta Présence est ici ... envoie tes bénédictions sur lui... Accorde-le Seigneur, par Jésus-Christ. Démon, toi qui as rendu cet homme infirme, mon frère a fait sa confession ... tu ne peux le tenir plus longtemps ... il veut glorifier Dieu. Je viens te défier dans le Nom de Jésus-Christ, par le don de guérison dirigé par un Ange, je t’adjure par Jésus le Fils de Dieu de sortir de lui. Voilà, il s’en va. Gardez tous la tête baissée.”
[“Casting Out Devils” § 57 à 63, 26 août 1951 à Jeffersonville, Indiana]
“Le Corps de Jésus est assis à la droite de Dieu sur son Trône Céleste, mais son Esprit est ici sur la terre, parachevant son œuvre... Il y a une Lumière au-dessus de cette femme, si vous pouvez la voir former un cercle au-dessus d’elle. Elle priait. N’est-ce pas vrai ? Vous saviez que vous n’aviez aucune chance de venir ici devant, mais vous priiez ... Je vois qu’il y a une ombre juste au-dessous -c’est la mort ! Cette femme est recouverte de l’ombre de la mort. Elle a un cancer. Croyez-vous que Dieu peut vous guérir ? C’est un cancer du sein. Je vois le médecin en train de l’examiner ; il vous dit qu’il va essayer de l’opérer... Je vous vois maintenant descendre d’un podium ... vous êtes une femme prédicateur. C’est AINDI DIT LE SEIGNEUR !”
[“Discerning The Body Of The Lord”, 12 août 1959 à Middletown, Ohio]
“Il y a une vibration qui vient de là-bas au fond... J’ai remarqué que la Lumière vous a quittée. Il y a trop de gens entassés là... Mais je la vois aller vers vous... Vous devez être opérée pour un problème de femme... j’ai vu apparaître deux ou trois personnes, et la Lumière est revenue là-bas et a frappé cette personne, ... eux priaient pour cela. Allez et recevez votre guérison, et le Seigneur vous a guérie...
Regardez par ici sœur, le docteur vous a examinée, vous souffrez d’hémorroïdes et d’arthrite... C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Le docteur a dit que vous deviez être opérée ... je le vois en train de signer une petite carte dans son cabinet : Rebekah Baker, 509 Graham Street... Croyez-vous ? ... Alors vous pouvez recevoir votre guérison... Allez, croyez...
Si seulement vous pouviez vous rendre compte de la Présence du Seigneur !...
Cette dame, ... nous ne nous connaissons pas du tout... La Présence du Seigneur Jésus est ici... Cette femme a déjà été guérie : le Christ l’a guérie quand il est mort pour elle. Croyez-vous cela ?... Et on dirait que cette femme s’éloigne de moi ... elle prie pour quelqu’un d’autre, une dame âgée, sa mère ... Elle a de petites palpitations au cœur, elle ne dort pas la nuit... Et cette femme vient de Georgie. Et vous voulez que l’on prie pour vos yeux : vos yeux deviennent aveugles... Ayez foi en Dieu maintenant... Il est ici, omniprésent...
Quelque chose se passe dans l’auditoire, un homme m’est apparu. Il se tient ici, là ici, avec une hernie ombilicale. Croyez-vous monsieur ? [“Oui”]. Alors le Christ vous guérit ! C’est ainsi qu’il faut faire : croire ! Qu’a-t-il touché ?... Il a touché le Seigneur Jésus qui est ici présent. Chassez cette incrédulité hors de vous ! Oubliez William Branham ! Regardez à Jésus-Christ... et considérez ce qui va se passer. Qu’importe l’endroit où vous êtes dans cette salle ! ...
Madame ... votre sœur est dans un asile à Madison, Indiana. .. J’ai vu en effet une autre femme, et vous vous teniez là regardant dans cette direction. Et dans la vision vous croyiez en venant ici... Vous avez un problème cardiaque : vous avez eu une attaque... Vous venez du sud de l’Indiana, de Corydon. Rentrez chez vous, vous êtes guérie. C’est AINSI DIT LE SAINT-ESPRIT...
Là-bas dans le coin, j’ai une vision. Le docteur ne sait pas si c’est un cancer ou la tuberculose... Mais si vous croyez, vous êtes guéri. Votre foi vous a sauvé. Allez.
Mademoiselle, je ne vous connais pas... croirez-vous en lui et croirez-vous que je suis son prophète si Dieu me révèle pourquoi vous êtes ici ?... C’est un problème féminin. Je vous vois quitter la table d’opération, avec quelque chose de blanc sur le visage, mais cela n’a pas été un succès. Ce démon s’est caché aux yeux du médecin, mais il ne peut pas se cacher devant Dieu. Rentrez chez vous, Jésus vous a guérie...
Un instant... Ce jeune homme assis là-bas. Votre foi est plus grande que vous l’imaginez. Vous aviez un problème cardiaque. Si c’est exact, levez-vous. Jésus-Christ vous a guéri...
Combien dans l’auditoire vont la recevoir maintenant même ? Si vous pouviez croire ! Croyez seulement. Ne doutez pas.
Cet homme a une maladie de la peau et un problème à la prostate... Je vois quelque chose de sombre entre vous et votre femme. Vous priez pour elle. Elle est pécheresse et vous voulez qu’elle devienne une chrétienne. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Allez lui imposer les mains, et priez pour elle afin que le Dieu des Cieux lui révèle l’importance de ces choses qui sont réelles.
... Rebekah, viens par ici ma chérie (c’est ma petite fille, et elle sera prophétesse un jour), cette dame près de toi souffre du sinus. Levez-vous madame. Vous avez demandé à Dieu que je vous appelle. Que ma petite fille vous impose les mains. Ô Dieu Eternel, dans le Nom de Jésus-Christ, je réprimande ce démon qui trouble cette femme. Et que cela disparaisse dans le Nom du Christ. Amen.
Croyez-vous qu’il est ici ?... Alors je dis à tous ceux qui peuvent croire, maintenant même, Jésus-Christ guérit chacun de vous. Si mes paroles étaient vraies ici sur l’estrade, elles le sont aussi dans la salle. Si vous faites ce que je vais vous dire, vous pouvez être guéris à l’instant... Imposez-vous les mains les uns aux autres. Ne doutez pas ! J’ai entendu un esprit de surdité s’en aller. Le Christ ressuscité est ici ! ... Levez-vous et louez le Seigneur !”
[“And Their Eyes Were Opened And They Knew Him” § 96 à 138, le 21 avril 1957 à Jeffersonville].
“En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père, et ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement” [Jean 5:18].
“Ils étaient tous dans l’étonnement et glorifiaient Dieu, disant : Nous n’avons jamais rien vu de pareil” [Marc 2:12].
Guérison de Florence Nightingale [7 avril 1950]
“Dans ces derniers jours, Dieu s’est manifesté au milieu de nous par ses signes et ses miracles ... et le fait qu’il veut nous guérir et nous sauver devrait nous jeter tous dans ce sentiment d’urgente nécessité qui nous pousserait à rechercher cette guérison jusqu’à ce que nous la trouvions...
Florence Nightingale, l’arrière-petite-fille de Florence Nightingale [célèbre par son action auprès des blessés durant la guerre de Crimée de 1854 à 1855], ne pesait presque plus rien. Elle était dévorée par le cancer... Elle savait que nous ne pouvions pas venir en Afrique...
Le médecin lui avait dit qu’elle ne devait pas bouger, mais dès qu’elle a su que je viendrais en Angleterre, elle a pris l’avion jusqu’à Londres allongée sur un brancard ... Elle était tellement affaiblie qu’elle ne pouvait plus me parler. Il a fallu que quelqu’un prenne ses mains pour les mettre dans les miennes...
Elle pleurait... Elle n’avait plus que la peau sur les os... Elle était dans un état désespéré ! Et on l’avait amenée là sans même bien se préoccuper de savoir si je pourrais venir la voir.
... J’ai prié de tout mon cœur, et pendant que je priais, une colombe est venue se poser sur la fenêtre, et s’est mise à roucouler... Je venais juste de quitter l’aéroport. J’ai pensé qu’elle était apprivoisée, mais dès que je me suis relevé en disant “Amen”, elle s’est envolée... Et tout à coup j’ai dit : “Vous savez ce que signifie la présence de cette colombe ? C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR: Tu ne mourras pas, mais tu vivras !” Aujourd’hui cette femme est vivante parce qu’elle a été poussée dans ses derniers retranchements... Le désespoir l’avait conduite à prendre position : vivre ou mourir. Et alors les choses se sont si bien agencées qu’elle est arrivée là-bas en même temps que moi.”
[“Footprints” p. 216, d’après “Desperation”, § 127 à 134, 1er septembre 1963 à Jeffersonville, Indiana]
La guérison du Roi George VI d’Angleterre
“A Fort Wayne un homme d’affaires, Walt Amen, souffrait de sclérose en plaques et était alité depuis dix ans. Et à la suite d’une vision il avait été parfaitement guéri. C’était un ami du secrétaire particulier du Roi George. Et c’est ainsi que le Roi m’a écrit, me demandant de venir prier pour lui. A l’époque je n’avais pas pu y aller et j’avais téléphoné disant que je prierais pour lui, et que Dieu entendrait la prière tout aussi bien que là-bas.
Mais un autre télégramme m’a enjoint d’y aller aussitôt. J’y suis allé, le Seigneur l’a guéri. Auparavant il ne pouvait pas rester cinq minutes debout, mais dès le second jour je crois qu’il a fait ses dix-huit trous au golf. Et il n’a plus jamais eu d’ennui avec cela par la suite.
J’étais en Afrique quand il est mort [5 février 1952]. On avait décelé une petite tumeur au poumon, et on a décidé de l’opérer ... Et un caillot a atteint le cerveau et l’a tué instantanément.”
[“Footprints” p. 175, d’après “Testimony”, 29 août 1953 à Chicago, Illinois]
En Scandinavie (1950)
Après quelques jours passés à visiter Londres puis Paris, William Branham et son équipe arrivèrent le 14 avril 1950 à Helsinki. La première réunion attira sept mille personnes et l’après-midi une file d’attente large de quatre personnes et longue de huit cents mètres se forma dans l’espoir d’obtenir une place assise. A Kuopio, au nord, le haut niveau de foi permit de nombreux miracles : ainsi la petite Viera Ihalainen [cf. ci-après], orpheline de guerre, fut libérée de ses béquilles et de son appareil orthopédique après avoir simplement touché le vêtement de W.Branham. Durant trois soirées, William Branham se contenta de prier brièvement pour chaque personne de la ligne de prière. A la fin de chaque réunion il y avait un tas de béquilles et de cannes abandonnées. Les frères Moore et Lindsay priaient le matin pour les malades, en particulier pour les sourds et les aveugles : une fois, sept ou huit furent guéris les uns après les autres.
La résurrection d’un jeune Finlandais tué lors d’un accident automobile [cf. ci-après] fut l’un des sommets de ce séjour en Finlande. L’Eglise d’Etat après une assemblée générale se prononça en faveur de la doctrine de la guérison divine. En Norvège par contre les autorités interdirent la prière pour les malades : deux cents pasteurs signèrent une lettre de protestation contre cette décision. En Suède, les réunions de Gotenburg [Göteborg], Orebro, Ornskoldsvik au milieu du mois de mai attirèrent des milliers de personnes à chaque réunion.
[D’après “A Man Sent From God” de Gordon Lindsay, Chapitre 22, p. 208 à 216]
La guérison de la petite Viera Ihalainen
“Lorsque je suis arrivé ce soir-là, on avait donné l’ordre que personne ne soit dans les rues, même simplement pour me parler. Je n’aime pas qu’on fasse cela. Mais il y avait une telle ruée, qu’on m’avait gardé dans une chambre.
Je me souviens, je suis passé entre deux rangs de soldats avec baïonnettes, et je suis entré dans le hall ... Là, une pauvre petite fille finnoise me regardait, elle croyait avoir mal fait, elle s’est mise à trembler. Je savais que cette enfant voulait me voir, elle était infirme, elle avait une courroie autour d’elle, une sorte de corset de cuir par-dessus l’épaule. Une de ses jambes était plus courte que l’autre, et elle ne pouvait pas s’en servir. Elle portait un appareil orthopédique et deux béquilles. J’ai remarqué ses cheveux ébouriffés et ses vêtements tout déchirés, j’ai appris plus tard qu’elle était orpheline de guerre. Par charité, on lui avait donné cet appareil.
Elle m’a regardé, puis a baissé la tête, puis m’a regardé à nouveau ; je lui ai dit : “Ma petite fille” … elle ne pouvait pas me comprendre, et je lui ai fait signe, elle a souri et elle s’est avancée vers moi en balançant la jambe. Je suis resté immobile et je l’ai regardée. Quand elle a été près de moi, elle a posé ses béquilles, et je me suis demandé ce qu’elle allait faire ! Elle s’est accrochée à mon manteau et a embrassé ma poche. Mon cœur s’est brisé ; elle a écarté sa jupe, c’est une façon de saluer pour les petites filles de Finlande, elle m’a remercié et je l’ai regardée à nouveau et j’ai pensé : “O Dieu ! même si j’étais le plus grand hypocrite du monde, tu récompenserais cette petite fille pour une telle foi”, et voulant m’en aller, j’ai eu une vision : la petite fille marchait normalement. Bien qu’elle ne comprît pas, je lui ai dit : “Ma petite fille, Jésus t’a guérie”, et j’ai continué mon chemin.
Ce soir-là, des piles de béquilles ont été abandonnées, car le Seigneur a agi puissamment. J’avais terminé, quand j’ai décidé d’appeler encore une personne. Savez-vous qui c’était ? C’était justement cette petite fille qu’on a placée sur l’estrade. J’ai dit à l’interprète : “Dites exactement ce que je dis. Ma petite fille, là-bas à l’entrée, Jésus t’a guérie. Alors va t’asseoir tandis qu’on t’enlève cet appareil. Place les mains sur les hanches, et descends la main à mesure qu’ils enlèvent l’appareil, jusqu’à ce que tu sentes que ta jambe est de la même longueur que l’autre, puis viens me la montrer.” Alors nous avons appelé quelqu’un d’autre en attendant. Quelques instants plus tard, elle est venue avec ses béquilles, tenant l’appareil, et courant aussi vite qu’elle pouvait, tout à fait normalement. Jésus-Christ l’avait guérie !”
[“Monsieur, nous voulons voir Jésus”, Renens, Suisse, cité dans “Biographie de William Branham” de André Morin, p. 202 et 203 ; “Perseverance”, le 16.11.1963 soir, §11 à 37].
Le petit finlandais Kari Holma ressuscité
“Un jour, je visitais la Floride en train. J’ai eu une vision d’un petit garçon très pauvrement habillé, les cheveux coupés. Il avait été tué. Son petit pied avait traversé sa chaussette et était tout écrasé, il se tenait allongé sur le côté, au bord de la route. Il y avait beaucoup d’herbe verte, de grands rochers et beaucoup d’arbres, des sapins. J’ai continué ma route vers la Floride, j’ai vu le frère Bosworth, nous étions dans une grande foule comme celle-ci et je lui ai dit : “J’ai une vision inscrite ici dans ma Bible qui doit encore se produire (lorsque ces visions me viennent, je les écris)” ; et je lui ai décrit la scène en lui disant que le garçonnet serait guéri.
Tandis que je poursuivais mon périple, qui dura deux ans, à travers le pays, cette vision a été décrite à des milliers de personnes. Cela a été publié dans les journaux un peu partout en Amérique. Deux jours après avoir eu cette vision, je m’approchais de la grande tente, et un homme est venu à ma rencontre : “Frère Branham, je suis sûr que votre vision concerne mon petit garçon, il est là derrière, mort. Il est mort depuis ce matin. Il s’est noyé dans une écluse. Ah ! venez le voir, je ne veux pas que l’employé des pompes funèbres l’emporte.” J’y suis allé avec quelques frères, mais, lorsque j’ai vu le petit garçon, ce n’était pas celui de la vision. Celui que j’avais vu avait huit ou neuf ans, alors que celui-ci en avait cinq. Le petit garçon que j’avais vu était très mal habillé, mais celui-ci était très bien habillé. Celui que j’avais vu avait des cheveux châtains, et celui-ci des cheveux noirs, droits. Ici, il n’y avait pas de rochers, pas d’herbe, pas d’arbres. Ce n’était pas là la vision. Alors j’ai prié pour le réconfort du père.
Environ deux ans plus tard, je me trouvais à Kuopio en Finlande, et plusieurs frères m’ont fait monter sur une tour d’observation, pour me montrer ce qu’il y avait à voir. Souvent, pendant les campagnes, je ne mange pas beaucoup, quelquefois je jeûne pendant quelques jours. Et justement, alors que j’avais jeûné pendant quatre ou cinq jours - je fais cela parce que la Parole dit que cette sorte de guérison se fait par le jeûne et la prière - j’ai dit à l’un de ceux qui me conduisaient : “Quelque chose va se produire.” Je ne sais pas pourquoi, je suis descendu de la tour et j’ai rencontré un Anglais qui buvait et qui a demandé ce que l’on faisait là-haut. Je lui ai dit qu’on était en train de chanter des cantiques. “Oh, je ne crois pas à ces choses-là”.
J’ai répliqué : “Vous devriez avoir honte” ; quelques instants plus tard, nous l’avons conduit à Jésus.
Nous avons regagné les voitures, et nous avons commencé à redescendre la route. Et, de la colline, à plusieurs kilomètres, j’ai vu les gens qui couraient et une voiture qui revenait : “C’est sûrement un accident”. Vingt minutes plus tard nous sommes arrivés sur le lieu de l’accident...
Deux petits garçons, l’un âgé de neuf ans et l’autre de cinq ans venaient de s’engager sur la route lorsqu’une Ford a pris un virage rapidement et les a renversés. Le petit corps d’un des garçonnets a été projeté très haut avant de retomber dans l’herbe, il était encore là, un manteau posé sur lui. L’autre petit garçon respirait à peine, et a été conduit aussitôt à l’hôpital.
Trois cents personnes faisaient cercle autour du petit mort, et le maire de la ville était arrivé. On est allé chercher le père et la mère qui travaillaient très loin dans une ferme. Mes frères sont sortis ... et sont revenus me dire : “Allez le voir, frère Branham.” ... Je ne voulais pas. Mon fils Billy avait justement cet âge-là... Il y avait longtemps que je n’étais pas rentré à la maison, et je ne voulais pas regarder ce garçon.
Après un moment, un frère insista : “Venez, frère Branham.” Alors, finalement, je suis sorti de la voiture, et quand ils ont enlevé le manteau de dessus l’enfant, je l’ai regardé : ses petits yeux révulsés, sa langue pendante, son petit pied écrasé à travers la chaussette, ses chaussures arrachées et ses bras tout recroquevillés, … et le sang sortait de ses oreilles. C’était horrible ; je me suis mis à pleurer, et j’ai voulu m’éloigner... J’ai senti quelqu’un mettre sa main sur mon épaule, j’ai pensé que c’était un frère, et je me suis retourné pour le voir, mais il n’y avait personne et la main était toujours sur mon épaule... Je me suis mis à marcher, mais la main me retenait. Voyez combien un homme peut être stupide. Nous ne comprenons pas les choses spirituelles. J’ai regardé le cadavre du petit garçon et j’ai dit à mon interprète : “Qu’on enlève à nouveau ce manteau.” J’ai regardé ce visage ; il me semblait avoir déjà vu ce garçon quelque part. J’ai demandé à l’interprète : “Est-ce que ce petit garçon est venu à une réunion de prière ?” Personne ne le connaissait, mais il me semblait le connaître. J’ai voulu partir, mais la main m’a encore retenu. Je me suis arrêté et j’ai regardé : c’était le champ d’herbe, les rochers, les arbres, et il était là, les cheveux coupés courts ... son petit pied traversant la chaussette, tout parfaitement conforme à la vision.
Oh ! vous ne savez pas comme je me suis senti à cet instant-là ! Tous les diables, les démons de l’enfer n’y pouvaient rien. Dieu avait parlé. Oh ! quel sentiment, je savais ce qui allait se produire. Je me suis retourné vers les frères et je leur ai dit d’ouvrir leurs Bibles...
“Regardez la page de garde, lisez.” Ils ont lu la description du petit garçon. “Regardez-le, regardez les arbres, c’est le petit garçon que j’ai vu, il y a deux ans. AINSI PARLE L’ETERNEL. Si ce petit garçon n’est pas debout sur ses pieds dans cinq minutes, alors je suis un faux prophète. Oh ! quelle chose extraordinaire ! Restez immobiles” et j’ai parlé à l’auditoire.
Tous ceux qui étaient là n’ont pas voulu croire, je les ai vus se pousser du coude et dire : “C’est un fanatique !”. Mais ce n’est pas leur incrédulité qui a empêché la chose d’arriver. Je me suis tourné exactement comme le Seigneur me l’avait dit, et j’ai prié : “Père Céleste, toi qui ne peux mentir, tu m’as montré il y a deux ans qu’il devait ressusciter. O Dieu ! entends la prière de ton serviteur. Je fais ce que le Père m’a dit de faire. “Celui qui croira en moi fera aussi les œuvres que je fais”. Mort, tu ne peux le retenir plus longtemps, Dieu a parlé ! Laisse revenir cet enfant.” Et l’enfant a crié, il s’est relevé, il regardait autour de lui...
Les gens se sont évanouis. C’est écrit ici et signé par le maire de la ville, par un notaire...
Ce miracle fut raconté à travers toute la Russie.
Lorsque nous arrivâmes près de la frontière, ce soir-là, il y avait des soldats russes qui se tenaient au garde à vous, pleins de respect. Quatre soldats finnois devaient m'accompagner à travers les rues de la ville, pour me permettre d'arriver au lieu de réunion. Ils se tenaient au garde-à-vous, saluant, les larmes coulant sur leurs joues. Mon interprète m’a raconté ce qu’ils me disaient : “Nous voulons recevoir un Dieu comme celui-là, nous croirons des choses comme celles-là.” ...
Pourquoi le christianisme ne va-t-il pas bien ? C’est la faiblesse de la chair. Les prédicateurs ont peur de prendre Dieu au mot...”
[“Monsieur, nous voulons voir Jésus”, Renens, Suisse, cité dans “Biographie de William Branham” de André Morin, p. 198 et 201 ; “Footprints” p. 221 d’après “The Absolute”, 30 décembre 1962 ; “Il en sera comme il m’a été dit”, le 18.8.1950, §27 et s.]
[Gordon Lindsay qui était présent, reproduit dans “A Man Sent From God”, p. 209 à 211, le témoignage du pasteur de Kuopio. Selon ce dernier, l’enfant a été conduit à l’hôpital : il reposait à l’arrière de la voiture sur les genoux de William Branham et de l’interprète, Miss Isaacson. Le pasteur, Gordon Lindsay et Jack Moore occupaient les sièges à l’avant. Le pouls et le cœur de l’enfant ne battaient plus ; il ne respirait plus. William Branham s’est alors agenouillé dans la voiture. Les frères Moore et Lindsay se sont joints à sa prière. Cinq minutes plus tard, à l’arrivée à l’hôpital, les yeux de l’enfant se sont ouverts. Le soir William Branham a dit au pasteur : “Ne vous en faites pas ! L’enfant qui était dans votre voiture vivra.” L’enfant quitta l’hôpital trois jours plus tard.]
Le second petit garçon guéri
“J’ai oublié de vous parler du deuxième petit garçon écrasé sur la route et qui avait été conduit à l’hôpital. Après deux jours, il n’avait pas repris connaissance. Sa maman était dans tous ses états lorsqu’elle est venue me trouver à l’hôtel... Elle voulait que j’aille prier pour son garçon. Le lendemain, j’ai dit à cette maman et à son mari : “Que voulez-vous?”
“Allez guérir mon petit garçon.” “Je ne peux pas.” “Mais vous avez guéri l’autre petit garçon.” “Ce n’est pas la même chose ; Dieu m’avait montré chez moi une vision à son sujet.” “Alors ayez une autre vision pour mon petit garçon.” Ah ! Ça, c’était une maman !
Que c’était beau.
“Malheureusement, je ne peux pas faire des visions, c’est Jésus qui les donne. Etes-vous chrétienne ?”
“Non.”
“Et votre mari ?”
“Non !”
“Pourquoi ne devenez-vous pas chrétiens ? Si votre petit garçon meurt, il ira au ciel, car c’est un petit enfant, mais si vous mourez et que vous n’êtes pas chrétiens, vous ne le reverrez jamais, jamais plus. Ne voulez-vous pas être chrétiens ? En faisant cela, vous pourriez trouver grâce aux yeux de Dieu.” Alors ils se sont agenouillés et ils se sont vraiment convertis. Le père a embrassé sa femme et ils sont retournés chez eux, mais la petite maman a dit : “Oh! maintenant, allez guérir notre garçon.”
“Ma sœur, c’est contre les règles de cette campagne que je fasse une visite personnelle. Si on va chez l’un et non chez l’autre, cela crée des rancœurs. Si le Seigneur me conduit, alors c’est différent, mais je ne puis y aller ainsi. Allez chez vous ; Jésus peut me donner une vision dans cette chambre, aussi bien qu’il l’a fait il y a deux ans chez nous.”
Elle m’a écouté puis m’a dit : “Alors ayez une vision !”
“Il se peut que Jésus ne me donne aucune vision, peut-être ne le fera-t-il pas, mais s’il le fait, je viendrai vous appeler.” Elle est rentrée chez elle. Dix minutes plus tard le
téléphone a sonné. L’interprète a pris l’appel : “Est-ce que frère Branham a reçu une
vision ?”
“Non.” Alors on a raccroché. Dix minutes plus tard, cela a recommencé.
Ce soir-là, lorsque je fus rentré chez moi, j’avais ma Bible sur mon cœur. Un frère était avec moi. Il m’a dit : “Billy, te rappelles-tu ces mauvais bonbons que nous avions achetés au Canada : goûte à ces deux petits morceaux de chocolat !”... Chacun se retira dans sa chambre...
Je me suis écrié : “Mon Père Céleste, un jour glorieux, Jésus viendra et renouvellera toutes choses. Oh ! Je t’aime Seigneur, tu es merveilleux, je t’aime de tout mon cœur, mais veux-tu être miséricordieux ?” J’ai entendu quelque chose. Il y avait sur une table un vase avec deux fleurs, l’une vers le Sud était à moitié penchée, l’autre penchait vers le Nord jusqu’en bas. Je me suis demandé d’où cela venait. J’ai regardé, et à côté de moi se tenait un ange, grand, avec une robe blanche, les cheveux noirs, le visage doux avec les bras croisés, et il me regardait : “Que t’a donné ton frère ?”
“Deux morceaux de chocolat.”
“Mange-les”.
Alors j’en ai pris un morceau, je l’ai mis dans ma bouche et je me suis mis à le manger, il avait bon goût. Juste à ce moment, la fleur qui penchait vers le Nord a fait un bruit et s’est redressée. Je me suis demandé : “Qu’est-ce que cela signifie ?”
Géographiquement, c’était exactement comme les deux garçons renversés, l’un au Sud, l’autre au Nord, et celui du Nord avait été ressuscité des morts.
“Mange l’autre morceau” a repris l’ange. Je l’ai mis dans ma bouche et je me suis mis à le manger. C’était très amer, je l’ai enlevé et j’ai entendu quelque chose, j’ai regardé l’autre fleur. “Mange” m’a répété l’ange. J’ai remis le chocolat dans la bouche et j’ai retenu ma respiration. Au moment précis où j’avalais, l’autre fleur s’est redressée à côté de la première. “Mais que signifie tout cela ?… Allez appeler la mère du petit garçon. Alléluia ! Dieu a entendu sa prière et le petit garçon sera guéri.”
J’ai couru au téléphone … et tout le monde s’est mis à crier et à courir. La mère du garçonnet était à l’hôpital où son enfant était mourant. Quand elle est venue au téléphone, elle a crié de toutes ses forces : “Frère Branham, le petit est revenu à lui et nous l’emmenons chez nous maintenant. Le docteur ne trouve plus rien de grave en lui.” Louange soit à l’Eternel !
Est-ce à dire que j’ai eu quelque chose à faire dans cette guérison ? Non, c’est la prière de la maman qui a sauvé l’enfant. Moi, je n’ai fait que constater que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement.”
[“Monsieur, nous voulons voir Jésus”, Renens, Suisse, cité dans “Biographie de William Branham” de André Morin, p. 204 et 206 ; “Il en sera comme il m’a été dit”, le 18.8.1950, §40 et s.].
L’opposition au ministère de William Branham
Déjà une forte opposition commence à se manifester contre le ministère de William Branham.
Dans les années 50, d’autres évangélistes priaient pour les malades et obtenaient des résultats parfois aussi extraordinaires. Mais il était le seul à pouvoir proclamer, lors des campagnes de guérison, sa soumission aux directives de Dieu données au travers d’un Ange, le seul à manifester de façon parfaite le don de discernement en présence d’une Lumière Divine.
Certains ecclésiastiques l’ont accusé d’être soumis à un “démon familier”, ou de pratiquer la télépathie démoniaque, ou encore d’être au service de Satan.
Ces attaques sont en elles-mêmes un accomplissement des Ecritures qui rapportent :
“Le Fils ne peut rien faire par lui-même, mais seulement ce qu’il voit faire au père, et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait également. Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait” (Jean 5:19,20). “Celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais vers le Père” (Jean 14:12).
“Les Pharisiens ... dirent : Cet homme ne chasse les démons que par Béelzébul, le prince des démons” (Matthieu 12:24).
“S’ils ont surnommé le Maître de la maison Béelzébul, à combien plus forte raison surnommeront-ils ainsi les gens de sa maison !” (Matthieu 10:36).
“Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même... Mais si c’est par l’Esprit de Dieu , que moi, je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc parvenu jusqu’à vous... C’est pourquoi je vous dis... quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné, mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle, ni dans le siècle à venir” (Matthieu 12:26 à 32).
Quant au “don de discernement”, William Branham a rappelé systématiquement tout au long de son ministère qu’il s’agit :
• d’une caractéristique de la “Parole de Dieu” laquelle est décrite dans la Bible comme étant “vivante et efficace jusqu’à partager âmes et esprit, jointures et moëlles; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. Nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte” [Hébreux 4 :12-13] ;
• donc d’une caractéristique de Jésus-Christ, car il est la Parole faite chair : ce don a été manifesté par Jésus quand il a discerné quel était le nom de Simon et celui de son père Jonas [Jean 1:42], que Nathanaël avait été sous le figuier [Jean 1:48], que la Samaritaine avaient eu cinq maris [Jean 5:18] ; dans ces trois cas, ce signe avait suffi aux témoins pour croire que Jésus était le Prophète attendu ; par ce même don, Jésus savait “ce qui était dans l’homme” ;
• d’une caractéristique des prophètes, aussi appelés “voyants” dans l’Ancien Testament [1 Samuel 9:9 ; 1 Chroniques 9:22 ; 2 Chroniques 16:7], le Messie devant être le Prophète par excellence ;
•d’une caractéristique de la manifestation de l’Esprit de Dieu avant un événement capital et avant un grand jugement : l’Ange resté avec Abraham a discerné le rire incrédule de Sara dissimulée sous sa tente, et cela au moment où l’Ange annonçait la venue prochaine du fils promis, et peu avant la destruction de Sodome ;
•d’un signe caractéristique de la fin d’une période, ou, pour employer le langage prophétique, du “temps du soir” ;
•d’un signe qui, depuis la venue de Jésus-Christ, n’avait encore été manifesté qu’aux Juifs et aux Samaritains, mais pas encore aux non-Juifs.
D’autres exemples de discernement en fin de réunion
[Les trois exemples ci-après sont extraits de trois fins de prédications, choisies parmi des centaines et des centaines, où les mêmes phénomènes se sont reproduits, parfois avec encore plus d’intensité. William Branham a souvent affirmé, en prenant à témoin des pasteurs présents, que le don de discernement était beaucoup plus actif en dehors des réunions, en particulier durant les entretiens privés].
“Moi, je ne peux pas guérir. La guérison a déjà été acquise par l’Esprit Saint. Le Christ est mort sur le Calvaire... La Bible dit que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement... Il est un Souverain Sacrificateur qui peut être ému par nos infirmités... Maintenant regardez à lui. Comment prendre contact avec lui ? Par votre foi...
Cette femme ici est une étrangère pour moi... C’est une Chrétienne ... je sens son esprit, comme un cœur qui bat ... et je sais que l’Esprit de Dieu qui est sur moi maintenant reconnaît qu’elle est ma sœur. Son esprit s’unit à l’Esprit qui m’a oint... Cet Ange du Seigneur dont vous avez vu la photo, la Colonne de Feu, ... est à moins de deux mètres de moi... Il ne se trompe jamais... Vous êtes consciente que quelque chose se passe n’est-ce pas ? Un sentiment de douceur humble ... j’observe la Lumière entre cette femme et moi. Cela s’ouvre. Vous avez la tuberculose... Il y a un garçon ici ... le même Esprit est sur lui ... c’est votre petit-fils. Il a un problème de sinus, et son poumon porte une cicatrice. Vous vous appelez Madame Harris. Rentrez chez vous avec votre petit-fils, vos problèmes ont disparu...
Venez sœur. Vous voulez être débarrassée de votre mal d’estomac ? Allez, remerciez Dieu et dites : “C’est terminé”, croyez de tout votre cœur...
Voici un gentil petit garçon. Tu es trop petit pour avoir la foi. Mais regarde ici un instant vers frère Branham. Bien. Ton problème cardiaque est terminé. Tu peux rentrer chez toi guéri. Jésus t’a guéri...
Le Saint-Esprit est ici, il connaît toutes choses. Croyez-vous cela madame ? Venez ici un instant. C’est la première fois que nous nous rencontrons. Croyez-vous que Jésus-Christ dont je parle est le vrai Fils de Dieu ? Croyez-vous que je le représente de façon juste ?... Croyez-vous qu’il m’a envoyé vous aider ? Vous avez un problème au dos, votre mari a un problème au dos et à la jambe, et votre fille a un problème au cou, tout cela à la suite d’un accident d’automobile. Rentrez chez vous, vous allez tous bien vous porter...
Avec ce bébé qui porte un corset, nous voyons quel est le problème. Croyez-vous, sœur, que Dieu va permettre à cette petite fille de grandir et de devenir une belle jeune fille ? ... Je pose mes mains sur ce cher petit bébé qui n’a pas la possibilité de croire par lui-même. Je condamne cette infirmité. Dans le Nom de Jésus-Christ, que ce bébé marche et vive... Allez, enlevez ce corset et il pourra marcher. Croyez...
Un moment, quelque chose se passe dans l’auditoire... Si vous croyez, vous n’aurez pas besoin d’être opérée de la vessie. [Une sœur crie : “Oh ! oh ! oh !”]. Vous avez touché Son vêtement sœur... Elle était assise là-bas, et elle ne pouvait pas me toucher et elle a prié : “Mon Dieu, dis-lui de m’appeler.” ...
Vous n’êtes pas venue pour vous, mais pour votre fils. Ses muscles sont en train de s’atrophier, et à cause de cela il devient nerveux et il s’est mis à loucher... Il s’appelle Donald. Rentrez chez vous, croyez et qu’il soit guéri...”
[“Let Us See God”, § 178 et 202 à 265, 29 novembre 1959 à San Jose, Californie]
“... pour cet homme ici avec ses membres et son bassin dans cet état, avec ses béquilles, c’est la seule occasion pour lui de redevenir normal, il a parcouru des kilomètres et il veut revenir chez lui témoigner à la gloire de Dieu... Démon, toi qui rends ce corps infirme, je viens te défier dans la foi et je t’adjure par Jésus le Fils de Dieu de quitter cet homme... Soyez tous respectueux ... le Seigneur est proche... Cet homme ne pourra jamais marcher sans ses béquilles si Dieu ne vient pas à son secours maintenant ... et ce serait pire ensuite pour lui... Ou bien Satan le brisera, ou bien Dieu le délivrera parfaitement... Monsieur, croyez-vous de tout votre cœur que vous allez rentrer chez vous et porter ces béquilles sur vos épaules demain en témoignant dans les rues de votre ville ? ... Le servirez-vous ?... Vous avez pensé récemment à cela ... vous avez dit : “Si Dieu me guérissait, je marcherais plus près de Lui.”... Et il n’y a pas longtemps vous parliez de ces choses dans une voiture, vous étiez assis à l’arrière et vous parliez à quelqu’un devant, et la voiture est passée sur une bosse dans un virage à droite à ce moment-là... C’est maintenant le temps de votre délivrance. Dieu Tout-Puissant, tandis que la puissance de ta Présence est ici ... envoie tes bénédictions sur lui... Accorde-le Seigneur, par Jésus-Christ. Démon, toi qui as rendu cet homme infirme, mon frère a fait sa confession ... tu ne peux le tenir plus longtemps ... il veut glorifier Dieu. Je viens te défier dans le Nom de Jésus-Christ, par le don de guérison dirigé par un Ange, je t’adjure par Jésus le Fils de Dieu de sortir de lui. Voilà, il s’en va. Gardez tous la tête baissée.”
[“Casting Out Devils” § 57 à 63, 26 août 1951 à Jeffersonville, Indiana]
“Le Corps de Jésus est assis à la droite de Dieu sur son Trône Céleste, mais son Esprit est ici sur la terre, parachevant son œuvre... Il y a une Lumière au-dessus de cette femme, si vous pouvez la voir former un cercle au-dessus d’elle. Elle priait. N’est-ce pas vrai ? Vous saviez que vous n’aviez aucune chance de venir ici devant, mais vous priiez ... Je vois qu’il y a une ombre juste au-dessous -c’est la mort ! Cette femme est recouverte de l’ombre de la mort. Elle a un cancer. Croyez-vous que Dieu peut vous guérir ? C’est un cancer du sein. Je vois le médecin en train de l’examiner ; il vous dit qu’il va essayer de l’opérer... Je vous vois maintenant descendre d’un podium ... vous êtes une femme prédicateur. C’est AINDI DIT LE SEIGNEUR !”
[“Discerning The Body Of The Lord”, 12 août 1959 à Middletown, Ohio]
“Il y a une vibration qui vient de là-bas au fond... J’ai remarqué que la Lumière vous a quittée. Il y a trop de gens entassés là... Mais je la vois aller vers vous... Vous devez être opérée pour un problème de femme... j’ai vu apparaître deux ou trois personnes, et la Lumière est revenue là-bas et a frappé cette personne, ... eux priaient pour cela. Allez et recevez votre guérison, et le Seigneur vous a guérie...
Regardez par ici sœur, le docteur vous a examinée, vous souffrez d’hémorroïdes et d’arthrite... C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Le docteur a dit que vous deviez être opérée ... je le vois en train de signer une petite carte dans son cabinet : Rebekah Baker, 509 Graham Street... Croyez-vous ? ... Alors vous pouvez recevoir votre guérison... Allez, croyez...
Si seulement vous pouviez vous rendre compte de la Présence du Seigneur !...
Cette dame, ... nous ne nous connaissons pas du tout... La Présence du Seigneur Jésus est ici... Cette femme a déjà été guérie : le Christ l’a guérie quand il est mort pour elle. Croyez-vous cela ?... Et on dirait que cette femme s’éloigne de moi ... elle prie pour quelqu’un d’autre, une dame âgée, sa mère ... Elle a de petites palpitations au cœur, elle ne dort pas la nuit... Et cette femme vient de Georgie. Et vous voulez que l’on prie pour vos yeux : vos yeux deviennent aveugles... Ayez foi en Dieu maintenant... Il est ici, omniprésent...
Quelque chose se passe dans l’auditoire, un homme m’est apparu. Il se tient ici, là ici, avec une hernie ombilicale. Croyez-vous monsieur ? [“Oui”]. Alors le Christ vous guérit ! C’est ainsi qu’il faut faire : croire ! Qu’a-t-il touché ?... Il a touché le Seigneur Jésus qui est ici présent. Chassez cette incrédulité hors de vous ! Oubliez William Branham ! Regardez à Jésus-Christ... et considérez ce qui va se passer. Qu’importe l’endroit où vous êtes dans cette salle ! ...
Madame ... votre sœur est dans un asile à Madison, Indiana. .. J’ai vu en effet une autre femme, et vous vous teniez là regardant dans cette direction. Et dans la vision vous croyiez en venant ici... Vous avez un problème cardiaque : vous avez eu une attaque... Vous venez du sud de l’Indiana, de Corydon. Rentrez chez vous, vous êtes guérie. C’est AINSI DIT LE SAINT-ESPRIT...
Là-bas dans le coin, j’ai une vision. Le docteur ne sait pas si c’est un cancer ou la tuberculose... Mais si vous croyez, vous êtes guéri. Votre foi vous a sauvé. Allez.
Mademoiselle, je ne vous connais pas... croirez-vous en lui et croirez-vous que je suis son prophète si Dieu me révèle pourquoi vous êtes ici ?... C’est un problème féminin. Je vous vois quitter la table d’opération, avec quelque chose de blanc sur le visage, mais cela n’a pas été un succès. Ce démon s’est caché aux yeux du médecin, mais il ne peut pas se cacher devant Dieu. Rentrez chez vous, Jésus vous a guérie...
Un instant... Ce jeune homme assis là-bas. Votre foi est plus grande que vous l’imaginez. Vous aviez un problème cardiaque. Si c’est exact, levez-vous. Jésus-Christ vous a guéri...
Combien dans l’auditoire vont la recevoir maintenant même ? Si vous pouviez croire ! Croyez seulement. Ne doutez pas.
Cet homme a une maladie de la peau et un problème à la prostate... Je vois quelque chose de sombre entre vous et votre femme. Vous priez pour elle. Elle est pécheresse et vous voulez qu’elle devienne une chrétienne. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Allez lui imposer les mains, et priez pour elle afin que le Dieu des Cieux lui révèle l’importance de ces choses qui sont réelles.
... Rebekah, viens par ici ma chérie (c’est ma petite fille, et elle sera prophétesse un jour), cette dame près de toi souffre du sinus. Levez-vous madame. Vous avez demandé à Dieu que je vous appelle. Que ma petite fille vous impose les mains. Ô Dieu Eternel, dans le Nom de Jésus-Christ, je réprimande ce démon qui trouble cette femme. Et que cela disparaisse dans le Nom du Christ. Amen.
Croyez-vous qu’il est ici ?... Alors je dis à tous ceux qui peuvent croire, maintenant même, Jésus-Christ guérit chacun de vous. Si mes paroles étaient vraies ici sur l’estrade, elles le sont aussi dans la salle. Si vous faites ce que je vais vous dire, vous pouvez être guéris à l’instant... Imposez-vous les mains les uns aux autres. Ne doutez pas ! J’ai entendu un esprit de surdité s’en aller. Le Christ ressuscité est ici ! ... Levez-vous et louez le Seigneur !”
[“And Their Eyes Were Opened And They Knew Him” § 96 à 138, le 21 avril 1957 à Jeffersonville].
Re: William Branham = faux prophète
LE VOYAGE EN AFRIQUE DU SUD
“Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas. Mais si je les fais, quand même vous ne me croiriez point, croyez à ces œuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père” [Jean 10:37,38].
[Le voyage missionnaire effectué d’octobre à novembre 1951 par William Branham en Afrique du Sud fut un remarquable témoignage de la puissance de Dieu, mais aussi de la sainteté de Sa Volonté. Les premières réunions eurent lieu à Johannesburg.]
Guérisons à Johannesburg
Extrait de presse :
Ernest Blom d’Estview Road, Red Hill, Durban, âgé de 16 ans, peut marcher normalement pour la première fois de sa vie après avoir été infirme...
Sa mère a déclaré : “Ernest est le dixième de la famille. Dès qu’il a été en âge de marcher j’ai remarqué que sa jambe gauche était plus courte que sa jambe droite. Il ne pouvait marcher qu’en s’appuyant sur le bout de ses orteils et devait laisser traîner son pied gauche. Depuis l’âge de quatre ans, et jusqu’à il y a un mois, il était soigné par un spécialiste. Il a porté pendant deux ans une prothèse sans amélioration notable. Le spécialiste a alors suggéré une opération, mais sans en garantir le résultat. Et j’en ai donc abandonné l’idée.
J’ai entendu parler des remarquables succès de guérison par la foi du pasteur William Branham aux Etats-Unis... Ma fille et un ami ont conduit en voiture Ernest jusqu’à Johannesburg... Quinze mille personnes étaient présentes.”
Ernest poursuit lui-même le récit : “J’étais tout au fond de la salle. Le Pasteur Branham a demandé à tous ceux qui voulaient être guéris de s’imposer les mains les uns aux autres. J’ai posé mes mains sur un homme assis à côté de moi. Le pasteur Branham a dit : ‘Je vais prier pour vous.’ J’ai ressenti une sensation étrange, comme de l’eau froide coulant au travers de mon corps. Je me suis mis à pleurer. Ma sœur m’a demandé si j’étais guéri. J’ai répondu : ‘Oui, je suis certain que je suis guéri.’
A cause de la foule, je ne pouvais pas bouger, ... j’ai continué à répéter ‘Je suis certain que je suis guéri’.
Le pasteur Branham a demandé à tous ceux qui avaient été guéris de s’avancer. On m’a aidé depuis le fond de la salle. Il m’a dit de marcher de long en large sur l’estrade. Je me suis mis à transpirer, mais quelque chose me poussait de l’avant, et j’ai réussi à parcourir normalement l’estrade dans les deux sens.
A mon retour à Durban, mes camarades d’école ont été abasourdis de me voir marcher...
Ma jambe gauche se fortifie chaque jour davantage. Je peux maintenant jouer au cricket et à d’autres jeux.”
[Résumé d’un article du “Durban Sunday Tribune” du 11 novembre 1951, photocopié dans “Biographie de William Branham” de André Morin, p. 217]
Un soir à Johannesburg, alors que frère Branham parlait à quelqu’un dans la ligne de prière, il se retourna rapidement vers l’auditoire et désigna une jeune femme couchée sur une civière. Il dit : “Madame, votre colonne vertébrale a été brisée en trois endroits à la suite d’une chute. Jésus-Christ vous a guérie. Levez-vous et acceptez votre guérison”. La femme fut stupéfaite, mais se leva par la foi et loua Dieu pour la guérison qu’elle venait de recevoir à l’instant... Le soir suivant, cette dame, Mme Ann Weilblen, fut appelée pour donner son témoignage, et une photo d’elle fut prise.
Le même soir, une jeune fille d’environ quatorze ans fut transportée sur une civière par des aides de la Croix Rouge. Elle avait aussi la colonne brisée et pleurait à cause de la douleur intense qu’elle endurait. Durant la réunion, frère Branham la désigna et lui dit : “Votre dos a été brisé. Jésus-Christ vient de vous guérir. Levez-vous et recevez votre guérison.”
La jeune fille ne put en croire ses oreilles. Elle dit : “Qui, moi ?” Frère Branham répondit : “Oui, vous.” Et à ce moment-là elle se leva. Sa mère qui était assise juste à côté de la civière se leva en même temps qu’elle, mais elle était tellement émue qu’elle s’évanouit et s’affaissa sur la civière.
Après la réunion, on demanda à cette jeune fille qui marchait et se réjouissait de sa guérison, comment son dos avait été brisé. Elle répondit que c’était arrivé dans un accident d’automobile un an auparavant. On lui demanda si elle avait marché depuis l’accident, elle répondit qu’elle ne s’était jamais tenue debout depuis le moment de l’accident jusqu’à ce soir là, où frère Branham lui dit de se lever.
Ces deux guérisons firent une profonde impression parce que tous savent qu’en ayant la colonne vertébrale brisée, nul ne peut se lever et marcher à moins d’avoir été guéri. Premièrement il serait impossible de bouger, et deuxièmement, si c’était possible, cela pourrait sectionner certains nerfs, entraînant ainsi une mort instantanée.
[D’après “A Prophet Visits South Africa” par Julius Stadsklev]
Durant une autre réunion tenue à Johannesburg, un jeune garçon d’environ sept ou huit ans fut appelé dans la ligne de prière. Frère Branham parla au petit garçon quelques minutes, lui expliquant que sa faiblesse cardiaque était due à l’oppression d’un démon. Il ajouta qu’il serait délivré, et qu’un jour il prêcherait le même Evangile qui était maintenant apporté au peuple d’Afrique du Sud. Soudain, frère Branham se tourna vers l’auditoire et pendant les quelques moments de silence qui suivirent, il devint apparent qu’il observait une vision.
Puis il pointa du doigt directement par-dessus la chaire et déclara qu’il y avait là aussi une petite fille et un autre garçon qui souffraient de la même affliction. Chacun put ressentir une tension alors qu’il désignait la direction dans laquelle ils étaient, mais il n’arrivait pas à les trouver. Quelques moments passèrent encore. Il insista affirmant qu’ils étaient encore là, expliquant que l’esprit qui liait ce garçon sur l’estrade était en train de demander le secours d’autres démons semblables dans l’auditoire. Il continua à regarder, mais il n’arrivait pas à trouver les deux autres jeunes. Frère Baxter s’avança par derrière et mit sa main dans le dos de frère Branham, ce qui l’amena à faire quelques pas vers l’avant. En faisant cela, frère Branham put voir par-dessus la chaire ceux qu’il cherchait : un garçon de douze ans et une petite fille de deux ans de moins environ. Tous deux étaient couchés sur des civières et avaient été hors de sa vue à cause de la chaire. Il pria pour eux et vit dans une vision que les trois enfants (celui sur l’estrade et les deux autres allongés en contrebas) étaient guéris. La mère du petit garçon sur la civière fut interviewée par la suite, et elle déclara que son garçon était dans un tel état qu’il ne pouvait pas s’asseoir plus de dix minutes par jour.
[D’après “A Prophet Visits South Africa” par Julius Stadsklev]
La chemise marquée
Deux pasteurs de l’Eglise Réformée Néerlandaise discutaient ensemble du ministère de William Branham :
“Dieu nous visite aujourd’hui, et tu devrais aller écouter cela.”
“Ce n’est qu’un spirite.”
“Tu as déjà vu un spirite guérir les malades ?”
“Non...”
“Je vais aller prier pour ton âme.”
Et trois minutes plus tard, alors qu’il était en prière, quelque chose comme un feu a frappé son dos, et l’Ange de Dieu était là dans un tourbillon, témoignant que ce qu’il avait dit était la vérité. Cela s’est éloigné, et un ange est venu poser sa main sur son épaule et lui a dit d’aller retrouver son ami. Il est donc retourné aussitôt raconter cela à son ami.
Cet autre pasteur vit alors sur la chemise du premier, l’empreinte roussie de la main de l’ange. Le lendemain ils sont allés voir William Branham : la main de ce dernier coïncidait exactement avec l’empreinte.
[“Footprints” p. 228 d’après “Early Spiritual Experiences” le 13 juillet 1952 à Hammond, Indiana]
[C’est aussi à Johannesburg qu’une décision aux conséquences graves fut prise.]
En dehors de la volonté parfaite de Dieu
[Les membres du comité sud-africain avaient déjà prévu le circuit que William Branham devrait suivre durant son voyage. Après Johannesburg, l’étape suivante devait, selon eux, être Le Cap.]
“Ce soir-là, en allant prier, l’Ange du Seigneur s’est approché de moi : “Ne va pas là-bas. Reste ici à Johannesburg encore deux semaines. Ensuite tu iras te reposer et chasser. Puis tu iras à Durban et tu y resteras un mois”.
“Oui Seigneur.”
“Demain ils vont t’emmener chez un médecin, mais n’annonce pas qu’il sera guéri, car il ne le sera pas. Demain le responsable de ta tournée va te montrer un curieux oiseau en train de voler. Et alors vous allez trouver, assis sur le côté de la route, un indigène avec le côté de la tête écorché, en train de vendre des colliers”.
Et tout s’est passé exactement de cette façon le lendemain. Et j’ai dit au frère Baxter : “Je n’irai pas là-bas.”
“Mais le comité national a dit que vous deviez y aller, donc vous devez y aller !”
“Non. Je ne fais que ce que Dieu me dit de faire. Je ne vais que là où il me dit d’aller.”
L’un des membres du comité a dit : “Croyez-vous que le Seigneur puisse parler à d’autres que vous ?... Le Seigneur nous parle aussi bien qu’à vous.”
J’ai répondu : “Koré a eu la même pensée un jour” [Nombres 16].
“Mais le Seigneur nous a dit d’établir cet itinéraire.”
“C’est possible. Mais il m’a dit de ne pas le suivre. Bien sûr, vous pouvez décider pour vous-mêmes. Je n’y vais pas.” Et je suis reparti.
Frère Baxter m’a rejoint en voiture : “Frère Branham, il faut faire un geste.”
“Non.”
“A votre place j’irais à la première... on vous y attend déjà.”
“Frère Baxter, souvenez-vous en bien ! Je parle dans le Nom du Seigneur, ce n’est pas la volonté de Dieu !”
“Mais frère Branham, ce sera magnifique !”
“Je ne me préoccupe pas de ce qu’ils disent. Dieu m’a dit de ne pas y aller. Souvenezvous-en !”
“Frère Branham, je ne représente qu’une voix au comité, et le comité a dit que vous deviez y aller. Nous avons promis à frère Untel que nous vous y emmènerions...”
“Qu’importe ce que vous avez promis à frère Untel, Dieu m’a dit de ne pas y aller. Je n’irai pas.” ... Nous avons roulé près de 90 kilomètres vers Klerksdorp ... et j’ai dit : “Frère Schoeman, arrêtez. Laissons les autres nous rattraper.”
Frère Schoeman leur a dit : “Vous devriez aller lui parler. Il est toujours décidé à ne pas y aller.”
Le frère Baxter s’est approché : “Frère Branham, je crois que puisque le comité a pris cette décision, vous devriez y aller... Vous racontez que vous allez chasser à la ferme des Jackson. A votre place, je n’en parlerais pas. Pensez à ces millions de gens allongés dans leurs souffrances pendant que vous iriez à la chasse !”
J’ai répondu : “... L’emploi du temps est trop chargé, et ce sera comme il y a trois ans, quand j’ai dû m’arrêter pendant huit mois ... Dieu a parlé et je dois faire ainsi.”
Et ils ont continué de discuter. Je me suis éloigné, j’ai arraché quelques branches de caroubier, je suis retourné vers ces prédicateurs et je les ai jetées à leurs pieds : “AINSI DIT LE SEIGNEUR ! Si nous y allons, ne serait-ce qu’à Klerksdorp, vous en supporterez les conséquences. Vous m’avez amené jusqu’ici, je n’ai même pas les moyens de me payer le voyage de retour... Il m’avait dit d’aller à Johannesburg, et vous m’avez coincé ici. Vous verrez, comme Paul l’a dit un jour : ‘Il fallait m’écouter’. Mais Dieu bénira.”
Même l’association médicale m’a téléphoné le matin suivant ... : “Frère Branham, vous avez fait plus pour les gens d’Afrique du Sud que la moitié des missionnaires venus durant les 50 dernières années.”... Ils avaient ouvert les hôpitaux, et les gens sont venus sur leurs brancards...
En arrivant à Klerksdorp le soir, les gens étaient alignés sur les collines et partout, et il n’y avait pas assez de place pour qu’on s’occupe d’eux, pour les nourrir, ou pour les faire se reposer... Et au moment d’aller à la réunion, une tempête tropicale a frappé la région. De sept heures et demie jusqu’à dix heures et demie, ce n’était qu’un grondement continuel et des éclairs... Tout le monde était trempé !
... Nous avons prié pour que les gens reviennent. Je leur ai dit : “Me croyez-vous maintenant ?”
“Oh, ce n’était qu’une tempête, cela peut arriver.”
Le soir suivant, il faisait froid à mourir, un vent glacé a tout balayé ! “Me croyez-vous maintenant ? Demain ce sera un tremblement de terre. Nous sommes en dehors de la volonté du Seigneur.”
Ils se sont mis à discuter : “Mais nous avons promis à frère Untel !”
Mais Dieu voulait me montrer qu’on ne doit pas toucher à cet Esprit, qu’il faut suivre Dieu... Et le frère Bosworth, qui est ici présent, qui est comme un père pour moi, s’est approché : “Frère Branham, je crois que vous avez tort. Je crois qu’en continuant vers Le Cap, vous verrez des choses bien au-delà de tout ce que vous avez vu jusqu’à présent.”
“Frère Bosworth, depuis tout ce temps que je suis avec vous et que vous voyez ces visions s’accomplir, je vous déclare maintenant dans le Nom du Seigneur que ce n’est pas la volonté de Dieu que nous fassions cela. Nous devons aller à Durban et non au Cap.”
“Je me demande si ce ne serait pas une vision fausse ?”
“Frère Bosworth, vous êtes pour moi un second père, un homme que j’aime du fond du cœur.” Je me suis dit : “Mon Dieu, sois miséricordieux ! Je suis à trente mille kilomètres de chez moi, et l’organisateur, le frère Baxter, le frère Bosworth, et tous sont en désaccord avec moi. Dieu, qu’est-ce que je peux faire ?” Je me suis retourné vers eux : “Je suis pris au piège, mais pas en Dieu, et je vous dis dans le Nom du Seigneur que je n’irai pas là-bas.”
Et quelqu’un a dit : “C’est peut-être la volonté permissive de Dieu ?”
“Dieu peut le permettre, mais ce n’est pas sa volonté.”
Et ils m’ont dit : “Allez lui demander.”
Et je suis rentré et mon petit Billy qui couchait dans ma chambre m’a entouré de ses bras : “Papa, n’écoute pas ces prédicateurs. Ecoute ce que Dieu te dit papa.”... Nous nous sommes agenouillés... Vers trois heures du matin, je me suis relevé, j’ai senti comme si un homme était là, il est venu de ce côté. Je lui ai dit : “Seigneur, qu’est-ce que ces gens me racontent ?”.
Il a répondu : “Va avec eux, mais vous paierez pour cela. Tu es piégé... Je te donne la permission d’y aller. Mais souviens-toi, vous paierez pour cela. Va réveiller ton garçon (Il honorait Billy, car il avait gardé la Vérité). Et dis-lui que demain matin il fera beau, la tempête aura disparu. Et les gens te demanderont d’aller prier pour les malades à l’école du dimanche. Je bénirai cela, et Billy viendra te chercher. Un jeune homme dans une petite voiture noire prendra un autre garçon sur la route. Sur le chemin du retour, il y aura un indigène de couleur à côté d’un eucalyptus près d’un pont, s’apprêtant à en frapper un autre avec un bâton. Il sera habillé d’un costume de safari blanc. Dis cela à ton fils et à tous les autres afin qu’ils sachent que c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR !” ...
Nous ne savions pas qu’il y avait la ségrégation. A Durban où nous l’avons appris, c’était le seul endroit d’Afrique du Sud où les indigènes pouvaient venir...
Le matin suivant il faisait beau ... on m’a envoyé à l’école du dimanche ... je me suis préparé, sans manger, attendant l’Esprit du Seigneur... Dans la voiture, personne ne me parle quand il y a l’Onction ... mais Billy m’a touché la main : “Papa, regarde là !” Il y avait un indigène en costume de safari blanc à côté d’un eucalyptus près d’un pont, s’apprêtant à frapper un autre avec un bâton... Billy s’est mis à pleurer : “Tu te souviens ce que je t’ai dit ce matin ? Nous sommes sur le bon chemin, mais nous allons payer cela.”
Dès la réunion suivante, les portes de l’enfer ont été brisées ... et cela jusqu’à Durban où près de cent mille personnes étaient réunies, et où trente mille personnes se sont converties en une seule journée... Mais Frère Baxter, Billy, et tout le groupe, et moi-même nous sommes tombés malades, très malades. Je tenais à peine sur l’estrade tellement j’étais malade. On a trouvé que j’avais attrapé une amibiase... Une fois rentré à la maison, j’ai souffert ... et un docteur m’a dit que cela pouvait me tuer en une dizaine d’heures... Et cela a empiré ... et j’ai dû m’arrêter huit mois... Je les avais prévenus en quittant Klerksdorp : “Il n’y aura pas de réunion pendant six à douze mois.”... J’ai crié, j’ai prié, je me suis traîné par terre ... et les gens qui venaient me voir pour leurs besoins : “Nous voulons connaître le Surnaturel !” ... Il semblait que Dieu m’avait fermé les Cieux. Il semblait me dire : “La prochaine fois, tu m’écouteras.””
[“Footprints” p. 229 à 235, d’après “Early Spiritual Experiences”, 13 juillet 1952 à Hammond, Indiana]
Sydney Jackson, l’homme chez qui frère Branham aurait dû aller se reposer, vint aux réunions. Il ne l’avait jamais rencontré, mais, chose étrange, alors que lui et sa femme se préparaient à recevoir cet homme de Dieu, il eut un songe : il vit frère Branham assis sur une grande estrade fumant une cigarette. Frère Jackson, un puritain, ne pouvait pas comprendre comment un prédicateur pouvait fumer une cigarette. Lorsque le frère et la sœur Jackson sont allés à sa rencontre, frère Branham s’est détaché de la foule qui l’entourait, il est venu vers eux : “Vous êtes le Rév. Sydney Jackson, et je vais vous dire encore autre chose. Vous m’avez vu l’autre jour en train de fumer une cigarette, n’est-ce pas ? Voici ce que cela veut dire : J’ai désobéi à Dieu, et j’ai dû faire ce que les hommes m’ont dit au lieu d’aller chez vous.”
[Récit de Pearry Green sur une bande intitulée “Incurable Healings”, Tucson, 1981, rapporté dans “Biographie de William Branham” de André Morin, p. 225]
[A Klerksdorp, les frères Baxter et Bosworth se sont chargés de prêcher le message du salut : trois mille personnes se sont levées en une seule soirée pour recevoir le Christ comme leur Sauveur. La réunion suivante s’est tenue à Kimberley où il fallut louer le stade. Parmi les nombreux miracles qui s’y sont produits, le suivant est exceptionnel.]
Un bras guéri instantanément
Un homme du nom de Sidney Smith, de Durban, s’était joint à l’équipe Branham. Un jour, alors qu’il passait prendre frère Branham pour l’emmener à la réunion, un homme très maigre est venu à leur rencontre. Il avait reconnu frère Branham et voulait qu’il prie pour lui. L’homme a relevé ses manches pour montrer l’état de ses bras. Ils n’étaient pas plus gros que ses poignets. Frère Branham l’a regardé et a dit : “Vous souffrez de la tuberculose. Croyez-vous en Dieu ?” L’homme a répondu : “Je crois en Dieu.”
Frère Branham a prié pour lui et après lui avoir parlé quelques minutes, il lui a dit :
“Laissez-moi voir encore votre bras.”
Cette fois-ci, lorsque l’homme a retroussé sa manche, il fut étonné de constater que son bras avait grossi et semblait être plus fort que quelques minutes auparavant. C’était un cas très exceptionnel où Dieu a non seulement guéri cet homme instantanément, mais lui a donné miraculeusement de la force physique, chose qui d’ordinaire revient graduellement.
[D’après “A Prophet Visits South Africa” de Julius Stadsklev, cité dans “Biographie de William Branham” de André Morin, p. 226]
A Blœmfontein
La campagne suivante s’est tenue du 24 au 28 octobre 1951 à Blœmfontein... Des milliers de gens vinrent de très loin...
Durant la réunion du vendredi soir, frère Branham eut une vision différente de toutes celles qu’il avait eues auparavant. Alors qu’il encourageait les gens à croire, il vit un grand mur s’élever à l’arrière du stade et s’étendre sur toute la longueur de la place. Et tandis que ce mur continuait à s’élever, il surplomba la foule et de grosses gouttes d’eau semblèrent se déverser directement sur les têtes.
Frère Branham estima qu’il y avait au moins 1 500 de ces gouttes, et il était convaincu que ces gens avaient été guéris, mais qu’ils devaient persévérer dans la foi pour conserver leur guérison. Ce soir-là fut considéré comme un record de guérisons sans précédent.
Très souvent frère Branham rappelait aux gens qu’il ne pouvait dire que ce que lui révélait le Seigneur. Un soir, une femme vint dans la ligne de prière, et après que frère Branham eut vu la vision qui la concernait, il lui dit de s’assurer qu’elle était prête à rencontrer Dieu. Il lui donna des paroles d’encouragement, lui recommandant de servir Dieu de tout son cœur. Mais rien ne fut dit au sujet de sa maladie ou de sa guérison.
Après la réunion, on demanda à frère Branham pourquoi il avait parlé de la sorte à cette femme. Il répondit qu’il avait vu en vision un cortège funèbre et que cette femme mourrait très prochainement. Le matin suivant, on apprit que cette femme était morte durant la nuit.
Beaucoup d’indigènes sont venus aux réunions. C’est parmi eux que Dieu opéra le plus de guérisons. On raconte le cas d’un bébé hydrocéphale dont la tête est redevenue normale en moins de quatre jours.
[D’après “A Prophet Visits South Africa” de Julius Stadsklev, cité dans “Biographie de William Branham” de André Morin, p. 227 et 228]
Deux réunions furent annoncées pour Blœmfontein, et nous nous efforçâmes d’y inviter un grand nombre d’indigènes du Basutoland et de l’Etat libre d’Orange.
Nous avons réservé des autobus et des wagons spéciaux sur toutes les lignes, afin que beaucoup d’âmes assoiffées de vérité et beaucoup de malades puissent atteindre Blœmfontein. Dans la ville indigène, nous pûmes louer une église de huit cents places, mais nous réalisâmes qu’elle serait beaucoup trop petite. Nous louâmes six grands locaux qui devaient servir de dortoirs pour ceux qui venaient de loin.
Durant des mois, les chrétiens prièrent pour ces deux réunions, demandant à Dieu qu’il accorde de puissantes bénédictions, tant pour les corps que pour les âmes.
La première réunion eut lieu le samedi après-midi, mais bien des personnes du dehors étaient arrivées les jours précédents déjà. Très tôt le samedi matin, l’église était pleine. Seuls les malades furent admis à l’intérieur, tandis que des milliers durent rester dehors, mais tous purent participer à la réunion, grâce à un système de haut-parleurs.
En arrivant, frère Bosworth fut très réjoui d’entendre ces indigènes chanter de tout leur cœur les louanges du Seigneur. Par son message, la foi des auditeurs fut fortement stimulée. Frère Bosworth pria pour une trentaine de personnes sourdes d’une oreille par suite d’opération ou de maladie. Dans chaque cas, les sourds recouvrèrent l’ouïe et l’auditoire fut émerveillé de voir Dieu agir puissamment par l’intermédiaire de son humble serviteur.
Celui-ci déclara avec assurance que tous les malades pouvaient être guéris à condition de croire en la Parole de Dieu ; tous furent exhortés à mettre leur foi à l’épreuve.
Frère Bosworth leur dit de répéter une prière, puis Dieu accomplit des merveilles. Ceux qui furent guéris donnèrent leur témoignage devant le micro. Tout l’auditoire bénit le Seigneur lorsqu’une vieille femme dit : “Je suis venue ici sourde et aveugle et maintenant je peux voir et entendre.” Soixante-sept malades qui étaient à l’intérieur de l’église témoignèrent avoir été guéris à cette première réunion. A l’extérieur, le nombre des gens guéris fut trop grand pour pouvoir être compté.
Le jour suivant, un dimanche, sera à jamais mémorable pour un grand nombre d’indigènes. Nous réalisâmes qu’aucun local ne pourrait contenir la foule, si ce n’est le grand terrain de football. Très tôt le matin une estrade fut érigée, ainsi qu’un système de haut-parleurs. Les gens arrivaient déjà par milliers, les missionnaires et leurs aides indigènes eurent fort à faire en faisant asseoir l’auditoire en bon ordre, amenant les infirmes devant l’estrade.
A 9 h 30, l’auditoire recueilli se mit à chanter... Tous se mirent à genoux pour la prière, hommes, femmes et enfants. L’auditoire s’était accru et comptait environ dix mille personnes. Tous ensemble, ils prièrent Dieu de se révéler...
L’un d’entre nous exhorta cet auditoire à croire la Parole de Dieu et à s’attendre à de grandes choses. Il était tout à fait impossible de prier pour chacun individuellement, mais tous pouvaient recevoir la guérison là où ils étaient assis lorsque frère Branham prierait pour eux collectivement.
Des témoignages donnés fortifièrent la foi de plusieurs. A 10 h 30, frère Ern Baxter apporta le message du salut et exhorta les âmes à accepter le Christ comme leur Sauveur. Dans l’appel qui suivit, des milliers de mains se levèrent, elles étaient trop nombreuses pour être comptées, mais le Seigneur les vit.
Lorsque frère Branham monta sur l’estrade, un grand silence s’établit. Il fut ému de compassion à la vue de tant de grands paralytiques, mais avec l’assurance de la foi, il déclara que beaucoup allaient se lever et marcher bientôt.
Une dizaine de personnes montèrent sur l’estrade et l’auditoire fut étonné de ce que frère Branham, par l’Esprit de Dieu, put dire dans chaque cas de quoi elles souffraient. Puis il pria pour elles et Dieu, dans sa grâce, guérit ces corps souffrants. L’auditoire était alors d’environ douze mille personnes et frère Branham pria avec foi et ferveur pour la guérison de tous, ordonnant à Satan de quitter les corps de ses victimes au Nom du Seigneur Jésus-Christ...
Il n’y avait pas assez de temps pour entendre des témoignages, mais de toutes parts dans l’auditoire, on entendit de joyeuses exclamations : “Je suis guéri ! Je vois ! Je puis marcher ! Je n’ai plus mal, Alléluia !” Cette réunion remarquable se termina par un chant de louanges.
Au cours des semaines qui précédèrent la visite du frère Branham, nous reçûmes quatre mille demandes de prières pour les malades. Ces lettres étaient contenues dans deux immenses paniers, sur lesquels frère Branham étendit les mains après la réunion et Dieu répondit en guérissant ces malades inconnus.
Durant les trois ou quatre semaines suivantes, une quantité de témoignages nous parvinrent de toutes les contrées du Basutoland.
Cinquante personnes de Mont-Tabor, notre centre missionnaire à 125 kilomètres de là, assistèrent aux réunions et, à l’exception de quelques-unes, toutes furent guéries.
D’un de nos villages voisins, vingt-trois personnes allèrent aux réunions de Blœmfontein et quinze d’entre elles témoignèrent de leur guérison. Le propriétaire de l’autocar de M. dit : “J’ai porté un homme paralysé qui allait aux réunions, au retour il marchait seul et n’avait plus besoin d’aide.”
... Un aveugle-né témoigna de ce que Dieu avait fait à son égard, en nous lisant une portion de la Bible. Une femme qui avait beaucoup souffert pendant vingt ans fut complètement guérie ; elle a commencé à travailler dès ce jour. Deux autres femmes qui ne pouvaient plus marcher vont à merveille maintenant.
Environ la moitié de ceux qui assistèrent aux réunions furent guéris...
De Kroomstad, un pasteur qui était paralysé m’écrit qu’il marche maintenant sans béquilles et que six membres de son église furent aussi guéris. Deux réunions seulement, mais quels résultats ! ... Au moins mille personnes ont été guéries au cours de ces deux rencontres ! Loué soit le Seigneur !
... De Blœmfontein, l’équipe Branham ... se rendit au Cap... De cinq à dix mille personnes assistaient à chaque réunion dans un hangar de la South African Airlines. Les places étaient occupées dès 18 heures. En conséquence les réunions commençaient souvent à cette heure, donnant aux gens l’occasion d’entendre un message du frère Bosworth, ensuite de frère Baxter, et pour terminer, ils pouvaient voir la démonstration surnaturelle de l’Evangile par William Braham.
Les réunions pour les non-Européens furent tenues au Drill Hall au Cap. En une seule réunion, il est rapporté que 53 personnes témoignèrent que leur vue s’était grandement améliorée ou était devenue parfaitement normale. Plusieurs d’entre elles avaient été complètement aveugles auparavant.
La réunion du dimanche matin avait été prévue pour 10 heures, mais les gens commencèrent à se rassembler à 1 h 30 du matin...
Ensuite ce fut le tour de Port Elizabeth du 7 au 11 novembre... Un soir, frère Branham désigna un homme couché sur une civière. Il lui dit : “Le Seigneur vous guérira. Vous pouvez maintenant vous lever, plier votre couverture et votre civière et marcher.” L’homme âgé se leva et se mit à plier sa couverture, lorsque plusieurs hommes de la Croix Rouge, toujours disponibles pour aider les malades, s’approchèrent pour l’assister. Alors il leur déclara énergiquement : “Frère Branham m’a dit de plier ma couverture et ma civière, et cela ne signifie pas que vous deviez m’aider. Partez et laissez-moi tranquille.”
Ensuite ce fut Grahamstown... Frère Branham désigna une femme : “Vous avez la tuberculose. Levez-vous et acceptez votre guérison.” La femme ne bougea pas. Il dit : “Levez-vous. Jésus-Christ peut vous guérir. Levez-vous et acceptez votre guérison.” Il n’y eut toujours pas de réaction. Alors frère Branham se tourna vers une autre femme
couchée sur une civière, dont il venait d’avoir une vision. Il lui dit : “Madame, vous avez un trouble cardiaque très grave. Il est impossible que vous viviez plus longtemps, à moins que le Christ ne vous guérisse. Si vous voulez vous lever et l’accepter, Jésus-Christ vous guérira.” La femme se leva et fut immédiatement guérie. Cependant, la première femme qui ne voulut pas écouter ne fut jamais guérie.
Ensuite les réunions furent tenues à East London du 14 au 18 novembre.
[D’après le rapport du missionnaire Auguste Kast, cité dans “Biographie de William Branham” de André Morin, p. 229 à 233]
A East London, le pouce d’une jeune fille était complètement soudé sur la paume de sa main. On ne pouvait pas l’opérer, car les nerfs et les vaisseaux sanguins allaient directement du pouce à la paume, le pouce faisant pour ainsi dire partie intégrante de la paume. Elle reçut sa guérison immédiate par la foi sans même se lever de son siège...
Cinq hommes atteints de tuberculose ont été désignés dans la foule par le serviteur de Dieu : tous ont été guéris instantanément et ont pu quitter le sanatorium.
[D’après “Un prophète visite l’Afrique du Sud” de Julius Stadsklev, cité au bas de photographies publiées dans “Biographie de William Branham” de André Morin, p. 228 et 244]
[Après East London, les réunions eurent lieu pendant cinq jours à Durban du 21 au 25 novembre.]
Une Musulmane guérie à Durban
“La dernière ville par laquelle nous sommes passés a été Durban, où il y avait surtout des indigènes ; il y avait cent cinquante à deux cent mille indigènes assis là ... ils avaient dû marcher pendant des semaines pour arriver là... Nous étions réunis dans le champ de course... On avait placé des barrières à cause des guerres tribales, et la police était à l’extérieur, dirigeant chaque tribu entre les barrières, afin qu’elles ne se battent pas, ... leur faisant déposer leurs lances. Ils étaient assis par terre, se regardant les uns les autres à travers les barrières, ils étaient en guerre. Il y avait leurs chefs avec leur cour... Le Seigneur faisait de grandes choses...
Il me fallait environ une heure pour dire ce que j’aurais dit en un quart d’heure, parce qu’il y avait une quinzaine d’interprètes... J’ai dit : “Les missionnaires vous ont parlé d’un Jésus qui est venu pour vous sauver... Mais en lisant ce Livre, avez-vous lu le passage où il est montré comme un grand Médecin, et vous a-t-on dit qu’il vivrait au travers des siècles dans les gens jusqu’à ce qu’il revienne ? Et que les œuvres qu’il a faites, vous les feriez aussi ? Aimeriez-vous voir Jésus revenir ici aujourd’hui et marcher au milieu des gens, et faire les mêmes choses qu’il a faites quand il était ici sur terre ?.. S’il le fait, s’il nous utilise comme il a fait autrefois quand il était ici sur terre, croirez-vous en sa Parole ?”
... La seconde personne à venir sur l’estrade était une Musulmane... L’interprète m’a
dit : “Elle croit en Dieu, mais elle croit que Mahomet est son prophète.”
J’ai dit : “... vos prêtres vous ont enseigné qu’il n’avait jamais été mis à mort, mais qu’il est mort des années plus tard de mort naturelle... mais ce Jésus, selon le Nouveau Testament, est mort et ressuscité, et il a envoyé son Esprit sur son Eglise... Mahomet ne vous a jamais fait aucune promesse. Mais Jésus nous a fait une promesse : Il nous a promis que les œuvres qu’il a faites, nous les ferions aussi. Maintenant, si Jésus vient et me montre quel est votre problème, ... vous croirez donc ce que sera votre futur ?”
“Oui.” ... Alors tous ces Musulmans se sont levés et se sont mis à regarder attentivement.
“Votre mari est un homme trapu, plutôt petit ; il a une moustache noire. Vous êtes allés chez le médecin, il y a trois jours. Vous avez deux enfants... Vous avez un kyste à la matrice... Pourquoi venez-vous à moi qui suis chrétien ? Pourquoi n’êtes-vous pas allée vers votre prophète musulman ?”
“Je pense que vous pouvez m’aider.”
“Je ne peux pas vous aider. Mais si vous acceptez ce Jésus qui est ici maintenant, qui connaît votre vie et sait tout de vous, c’est lui qui vous viendra en aide.”
Elle répondit : “J’accepte Jésus comme mon Sauveur.”
C’était tout ce qu’il fallait... Dix mille Musulmans sont venus au Christ cet aprèsmidi-là. Après trente années sur le champ de mission, la littérature religieuse n’en avait converti qu’un seul ; mais par l’Evangile manifesté, dix mille se convertirent en 5 minutes ! Dieu ne nous a jamais dit de bâtir des églises ... de faire des écoles, ... des hôpitaux. Ce sont de bonnes choses, Dieu sait que vous en avez besoin, mais l’ordre donné à l’Eglise est : Prêchez l’Evangile ! ... Et personne n’a le droit d’aller dans les champs de mission, à moins d’avoir reçu le Saint-Esprit et de prêcher avec des démonstrations de puissance, parce que c’est la seule chose qui ébranlera les gens.”
[“The Philadelphian Church Age”, § 63 à 106, 11 décembre 1960, à Jeffersonville, Indiana]
Guérison d’un jeune Hindou infirme
“Si vous aviez pu voir son appareil orthopédique ! Son soulier avait 30 à 35 centimètres de haut. Il y avait une plaque de métal en dessous. Son soulier était posé sur deux hauts montants. Il s’est avancé vers l’endroit où je me trouvais. Il avait deux béquilles et avec ce gros soulier métallique, il boitait...
“Depuis quand est-il ainsi ?”
L’interprète lui a posé la question. “Depuis sa naissance.”
“Peux-tu bouger un peu la jambe ?”
“Non.”
“Crois-tu en Jésus-Christ ?”
“Je suis Musulman.”
“Accepteras-tu Jésus-Christ s’il te guérit ?”
“J’accepterai Jésus-Christ comme mon Sauveur s’il me guérit.”...
Ô mon Dieu ! que vas-tu faire ? Il avait répondu à toutes les questions. Frères, j’ai eu le sentiment que je devais attendre un instant pour voir ce qu’il allait dire. J’ai regardé et j’ai vu en vision ce garçon longer un mur.
“Vous, les docteurs, voulez-vous l’examiner ?” Oh, vous savez alors où vous en êtes ! Vous connaissez votre position !
Je lui ai dit : “Viens jusqu’ici mon garçon.” Et il s’est approché en boitant.
“Ta jambe semble être trop courte de 30 à 35 centimètres, mais Jésus-Christ, le Fils de Dieu, peut la guérir. Vous, Mahométans, le croirez-vous et l’accepterez-vous comme Sauveur personnel ?” Et des milliers de mains noires se sont levées.
J’ai prié : “Père Céleste, si tu ne devais me répondre qu’une seule fois, que ce soit maintenant. C’est pour ta gloire. C’est pour toi. Je te prie de guérir ce garçon.”
Alors je lui ai dit : “Enlève ton soulier.” Il m’a regardé drôlement. L’interprète lui a dit : “Enlève ton soulier.” Alors il l’a ôté, j’avais vu en vision ce qui allait se passer. Il a enlevé sa prothèse et cela étant fait, il a marché vers moi avec les deux jambes aussi normales que les miennes.
“Veux-tu marcher d’un bout à l’autre de l’estrade ?” Il s’est mis à pleurer en allant et venant. Il ne savait que faire en marchant comme cela. Il disait : “Oh, Allah, Allah, Allah !”
J’ai dit : “Jésus ! Jésus !”
“Oh, Jésus, Jésus ...”
Le frère Stadsklev ... a pris une photographie du garçon... J’ai demandé : “Combien de Mahométans rejettent Mahomet comme prophète et croient que Jésus est le Fils de Dieu et l’acceptent comme leur Sauveur personnel ?” Dix mille mains se sont levées.”
[Cité par André Morin dans “Biographie de William Branham” p. 235 à 238]
Guérison d’un homme difforme
A Durban, ... plus de trente mille personnes reçurent en un après-midi le Christ comme leur Sauveur... La guérison miraculeuse qui fut à la base de ce mouvement se produisit de la manière suivante : entouré d’un grand nombre de prédicateurs et de beaucoup de médecins, frère Branham prêchait la Parole et, à un moment donné, il s’adressa à ceux qui avaient besoin de guérison.
Parmi la multitude, il y avait, entre autres, un pauvre être complètement difforme. Il n’avait jamais été capable de marcher normalement et lorsqu’il vint à la réunion, il marchait complètement recourbé, à la fois sur ses mains et sur ses pieds, et présentait davantage l’aspect d’un animal en mouvement que celui d’un homme. Ceux qui prenaient soin de lui le montraient plutôt comme un objet de curiosité qu’ils traînaient dans toutes les rues de la ville. Ils avaient mis un collier autour de son cou et le tiraient avec une chaîne, tout comme on l’aurait fait avec un ours. Ils cherchaient à gagner de l’argent par ce moyen en l’exhibant devant les gens.
Lorsqu’il vint en avant pour la prière, frère Branham vit, en vision, l’homme se tenant debout, guéri par la puissance de Dieu. Avec cette vision devant les yeux, il jeta un défi à la foule des païens et des incroyants : “Acceptez-vous de reconnaître le Seigneur Jésus-Christ comme Sauveur si cet homme est instantanément guéri et se trouve parfaitement bien ?” Beaucoup ... de gens connaissaient cet homme et sa terrible situation. Non seulement les païens, mais aussi les agnostiques, des membres d’église, des représentants de diverses tribus, furent mis au défi...
Dès que frère Branham pria, l’homme se tint debout sur ses pieds. Alors le peuple éclata en acclamations et loua Dieu à haute voix. Après que l’ordre de s’avancer fut donné, plus de trente mille personnes s’avancèrent pour accepter le salut, alors que vingt-cinq mille reçurent leur guérison. Lorsque les réunions prirent fin dans cette ville, le maire organisa une grande parade composée, en particulier, de sept camions chargés de béquilles, de cannes et de toutes sortes d’appareils qui avaient été employés auparavant par des estropiés.
[“Le prophète du vingtième siècle” par L. Vayle, p. 45 et 46]
L’Ange aperçu
Un fait très intéressant est aussi arrivé à Kimberley. Après une réunion, un homme vint témoigner à un membre de l’équipe qu’il avait vu l’Ange du Seigneur se tenir près du frère Branham sur l’estrade. On lui demanda de décrire très soigneusement l’Ange pour vérifier si cela concordait avec d’autres témoignages. Il le décrivit ainsi : “Un homme grand, presque aussi grand que le frère Baxter, le visage rasé, vêtu d’une robe blanche bordée d’une frange dorée dans le bas.”
Trois semaines plus tard, à Port Elizabeth, un autre homme rapporta qu’il avait vu l’Ange du Seigneur se tenir derrière le frère Branham. Son récit était identique aux autres. Cet homme ajouta aussi qu’il avait vu quelque chose de phosphorescent tomber de ses bras alors qu’il étendait les mains pour prier pour les gens. Cela semblait être comme une eau pétillante qui dégouttait continuellement de ses mains et de ses bras.
Justus du Plessis, le principal interprète de frère Branham durant sa visite en Afrique du Sud, raconta avoir vu plusieurs fois une ombre supplémentaire sur l’estrade. Alors qu’il vérifiait du côté des éclairages, il a su qu’il n’y avait absolument rien entre la lumière et le plancher qui puisse causer cette ombre. Il était pleinement convaincu que cela ne pouvait être rien d’autre que l’Ange du Seigneur.
Ce phénomène est aussi arrivé lors des réunions de Durban. La lettre suivante a été reçue par le frère Julius Stadsklev :
“Je priais depuis longtemps pour que Dieu me permette de voir l’Ange du Seigneur lorsque frère Branham visiterait Durban. Un jeudi soir, le 22 novembre 1951, j’ai assisté à cette grande réunion préparée spécifiquement pour les non-européens au stade de course Greyville. Peu de temps après que frère Branham fut monté sur l’estrade, je pus distinguer la silhouette d’un autre homme se tenant juste derrière le frère Branham. Son profil prit la forme d’une lumière étincelante. Cet homme avait une stature beaucoup plus grande que frère Branham. Voulant être certain que cela n’était pas le fruit de mon imagination, j’ai intentionnellement gardé les yeux fixés sur frère Branham uniquement. Cette forme s’est révélée à moi trois fois et, de plus, j’ai eu le privilège de voir, au moment où frère Branham levait les bras pendant la prédication, une substance liquide qui semblait être d’une phosphorescence très brillante, tomber de ses mains et de ses bras.”
[“A Prophet Visits South Africa” par Julius Stadsklev]
Un journal témoigne
A Durban hier soir, la prière du Rév. William Branham a été suivie d’une scène de guérison collective, d’infirmes et de personnes allongées sur des brancards se levant de leurs chaises roulantes ou de leurs lits et se mettant à marcher...
Mr. Branham, soutenu par deux aides, a quitté l’estrade en sanglotant...
Après qu’il ait fait l’appel, un petit garçon, assis sur une chaise roulante, a vacillé sur ses jambes, et, avec l’aide de deux hommes, s’est avancé vers l’estrade... Une foule s’est formée : des femmes infirmes et des enfants ont jeté leurs béquilles et leurs prothèses de jambes ; des mamans pleuraient tandis que leurs enfants faisaient quelques pas, parfois pour la première fois de leur vie.
Un indigène s’est précipité avec son garçon dont le corps et le pied étaient auparavant tordus... Un garçon hindou est monté pour donner ses béquilles et sa prothèse... Une fillette au pied-bot a abandonné son soulier orthopédique... Une jeune fille atteinte de tuberculose et de méningite avait quitté l’hôpital pour assister à la réunion et elle déclare avoir été guérie... Une cancéreuse ne pouvant plus marcher depuis neuf mois, est venue sur un brancard, s’est levée sur l’exhortation de Mr. Branham, et s’est débarrassée de son brancard... Au fond, des petites filles indigènes infirmes souriaient en voyant la guérison des autres, tout en pleurant de ne pas avoir ce bonheur... Un garçon de dix-sept ans sourd et muet de naissance ... a prononcé ses premiers mots : “Maman, papa”...
[Résumé d’un article de “The Natal Mercury”, Durban, 23 novembre 1951]
Témoignage du vice-président des Assemblées de Dieu d’Afrique du Sud
... Il fut impossible de trouver des locaux assez grands pour contenir les foules... Au début, les frères Baxter et Bosworth furent seuls pendant deux jours. Le premier de ces frères, par un ministère puissant, exhorta les foules à renoncer à toute idée préconçue, à toute opinion erronée et à toute superstition. La foi véritable fondée sur la Parole de Dieu fut présentée... Le ministère du frère Branham était admirablement préparé par son collègue, aussi, dès le début, des guérisons instantanées ou graduelles se produisirent. Certains malades quittèrent les lieux sans amélioration, mais nous écrivirent par la suite qu’ils étaient guéris ou que leur condition physique s’était beaucoup améliorée.
... A Johannesburg ... il pria collectivement pour les malades, et des miracles se produisirent... En quelques semaines, douze villes sud-africaines reçurent la visite de William Branham et de ses collègues... Partout, j’ai été témoin de tant de bénédictions et de manifestations de la puissance du Seigneur, qu’il m’est impossible d’entrer dans beaucoup de détails...
Dieu s’est servi de ces messages ... pour convaincre des milliers d’âmes de la nécessité d’accepter le Christ comme leur Sauveur personnel...
Dans plusieurs localités, frère Bosworth pria avec succès pour ceux qui avaient perdu l’ouïe par suite d’une opération ou d’autre maladie. Dans chaque cas, ce fut une démonstration de la fidélité et de la puissance du Seigneur. Pour plusieurs serviteurs de Dieu, ce fut un encouragement de voir des guérisons et des miracles accordés à la prière de la foi. On les entendait se dire : “Cela paraît si facile n’est-ce pas ?”
Frère Branham ne nous déçut pas, il est humble et sincère dans la manifestation des dons qu’il a reçus de Dieu... Souvent, William Branham discerna la nature et la cause de la maladie chez ceux pour lesquels il allait prier. Son discernement s’étendait aussi aux malades en face de l’estrade. Très souvent frère Branham termina les réunions en priant pour tout l’auditoire. Lorsque ces diverses campagnes furent terminées, nous eûmes le temps de nous enquérir des résultats réels. Nous affirmons que par la prière collective de frère Branham, Dieu opéra beaucoup plus de guérisons que par les autres moyens employés.
A Blœmfontein, ... les réunions réservées aux indigènes furent excellentes... Au Cap, à la suite d’une réunion destinée aux Européens, 53 personnes ont témoigné avoir été guéries de cécité totale ou d’autres maladies des yeux...
A Pretoria,... un jour, après une prière collective de frère Bosworth, un jeune homme, aveugle depuis dix-sept ans et pensionnaire d’un asile pour aveugles, se mit à louer Dieu et s’écria à haute voix : “Je vois, je vois !” Une fille sourde-muette fut délivrée et une femme paralysée depuis quarante ans d’un côté et ne pouvant mouvoir ses mains, s’éveilla guérie le lendemain matin. Un évangéliste indigène qui avait amené quatre malades, s’en alla témoigner avec joie à son missionnaire qu’ils étaient tous guéris. D’autres personnes témoignèrent encore avoir été guéries à Pretoria de cécité complète, de surdité, de paralysie, de grosseurs, etc...
La série de Durban fut peut-être la plus remarquable... Le dimanche matin la foule fut estimée à quarante ou quarante cinq mille personnes. Frère Bosworth parla de la guérison divine et pria pour les sourds selon sa coutume. Dieu opéra des miracles... L’après-midi, l’auditoire fut estimé à cinquante mille personnes et des milliers ne purent entrer... Des hommes apportèrent des seaux d’eau pour désaltérer la foule entre les réunions...
Après avoir eu le privilège d’accompagner frère Branham et ses collaborateurs dans toutes les localités d’Afrique du Sud, je pense pouvoir résumer mes impressions ainsi : “Ceux qui avaient le plus de foi sont ceux qui ont le plus reçu. Notre profonde gratitude monte vers Dieu qui nous a envoyé ses serviteurs.”
[ Résumé d’une lettre de W. F. Mullan, citée dans “William Branham”, Editons Evangéliques, Peseux/Neuchâtel, Suisse, 1956]
“Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas. Mais si je les fais, quand même vous ne me croiriez point, croyez à ces œuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père” [Jean 10:37,38].
[Le voyage missionnaire effectué d’octobre à novembre 1951 par William Branham en Afrique du Sud fut un remarquable témoignage de la puissance de Dieu, mais aussi de la sainteté de Sa Volonté. Les premières réunions eurent lieu à Johannesburg.]
Guérisons à Johannesburg
Extrait de presse :
Ernest Blom d’Estview Road, Red Hill, Durban, âgé de 16 ans, peut marcher normalement pour la première fois de sa vie après avoir été infirme...
Sa mère a déclaré : “Ernest est le dixième de la famille. Dès qu’il a été en âge de marcher j’ai remarqué que sa jambe gauche était plus courte que sa jambe droite. Il ne pouvait marcher qu’en s’appuyant sur le bout de ses orteils et devait laisser traîner son pied gauche. Depuis l’âge de quatre ans, et jusqu’à il y a un mois, il était soigné par un spécialiste. Il a porté pendant deux ans une prothèse sans amélioration notable. Le spécialiste a alors suggéré une opération, mais sans en garantir le résultat. Et j’en ai donc abandonné l’idée.
J’ai entendu parler des remarquables succès de guérison par la foi du pasteur William Branham aux Etats-Unis... Ma fille et un ami ont conduit en voiture Ernest jusqu’à Johannesburg... Quinze mille personnes étaient présentes.”
Ernest poursuit lui-même le récit : “J’étais tout au fond de la salle. Le Pasteur Branham a demandé à tous ceux qui voulaient être guéris de s’imposer les mains les uns aux autres. J’ai posé mes mains sur un homme assis à côté de moi. Le pasteur Branham a dit : ‘Je vais prier pour vous.’ J’ai ressenti une sensation étrange, comme de l’eau froide coulant au travers de mon corps. Je me suis mis à pleurer. Ma sœur m’a demandé si j’étais guéri. J’ai répondu : ‘Oui, je suis certain que je suis guéri.’
A cause de la foule, je ne pouvais pas bouger, ... j’ai continué à répéter ‘Je suis certain que je suis guéri’.
Le pasteur Branham a demandé à tous ceux qui avaient été guéris de s’avancer. On m’a aidé depuis le fond de la salle. Il m’a dit de marcher de long en large sur l’estrade. Je me suis mis à transpirer, mais quelque chose me poussait de l’avant, et j’ai réussi à parcourir normalement l’estrade dans les deux sens.
A mon retour à Durban, mes camarades d’école ont été abasourdis de me voir marcher...
Ma jambe gauche se fortifie chaque jour davantage. Je peux maintenant jouer au cricket et à d’autres jeux.”
[Résumé d’un article du “Durban Sunday Tribune” du 11 novembre 1951, photocopié dans “Biographie de William Branham” de André Morin, p. 217]
Un soir à Johannesburg, alors que frère Branham parlait à quelqu’un dans la ligne de prière, il se retourna rapidement vers l’auditoire et désigna une jeune femme couchée sur une civière. Il dit : “Madame, votre colonne vertébrale a été brisée en trois endroits à la suite d’une chute. Jésus-Christ vous a guérie. Levez-vous et acceptez votre guérison”. La femme fut stupéfaite, mais se leva par la foi et loua Dieu pour la guérison qu’elle venait de recevoir à l’instant... Le soir suivant, cette dame, Mme Ann Weilblen, fut appelée pour donner son témoignage, et une photo d’elle fut prise.
Le même soir, une jeune fille d’environ quatorze ans fut transportée sur une civière par des aides de la Croix Rouge. Elle avait aussi la colonne brisée et pleurait à cause de la douleur intense qu’elle endurait. Durant la réunion, frère Branham la désigna et lui dit : “Votre dos a été brisé. Jésus-Christ vient de vous guérir. Levez-vous et recevez votre guérison.”
La jeune fille ne put en croire ses oreilles. Elle dit : “Qui, moi ?” Frère Branham répondit : “Oui, vous.” Et à ce moment-là elle se leva. Sa mère qui était assise juste à côté de la civière se leva en même temps qu’elle, mais elle était tellement émue qu’elle s’évanouit et s’affaissa sur la civière.
Après la réunion, on demanda à cette jeune fille qui marchait et se réjouissait de sa guérison, comment son dos avait été brisé. Elle répondit que c’était arrivé dans un accident d’automobile un an auparavant. On lui demanda si elle avait marché depuis l’accident, elle répondit qu’elle ne s’était jamais tenue debout depuis le moment de l’accident jusqu’à ce soir là, où frère Branham lui dit de se lever.
Ces deux guérisons firent une profonde impression parce que tous savent qu’en ayant la colonne vertébrale brisée, nul ne peut se lever et marcher à moins d’avoir été guéri. Premièrement il serait impossible de bouger, et deuxièmement, si c’était possible, cela pourrait sectionner certains nerfs, entraînant ainsi une mort instantanée.
[D’après “A Prophet Visits South Africa” par Julius Stadsklev]
Durant une autre réunion tenue à Johannesburg, un jeune garçon d’environ sept ou huit ans fut appelé dans la ligne de prière. Frère Branham parla au petit garçon quelques minutes, lui expliquant que sa faiblesse cardiaque était due à l’oppression d’un démon. Il ajouta qu’il serait délivré, et qu’un jour il prêcherait le même Evangile qui était maintenant apporté au peuple d’Afrique du Sud. Soudain, frère Branham se tourna vers l’auditoire et pendant les quelques moments de silence qui suivirent, il devint apparent qu’il observait une vision.
Puis il pointa du doigt directement par-dessus la chaire et déclara qu’il y avait là aussi une petite fille et un autre garçon qui souffraient de la même affliction. Chacun put ressentir une tension alors qu’il désignait la direction dans laquelle ils étaient, mais il n’arrivait pas à les trouver. Quelques moments passèrent encore. Il insista affirmant qu’ils étaient encore là, expliquant que l’esprit qui liait ce garçon sur l’estrade était en train de demander le secours d’autres démons semblables dans l’auditoire. Il continua à regarder, mais il n’arrivait pas à trouver les deux autres jeunes. Frère Baxter s’avança par derrière et mit sa main dans le dos de frère Branham, ce qui l’amena à faire quelques pas vers l’avant. En faisant cela, frère Branham put voir par-dessus la chaire ceux qu’il cherchait : un garçon de douze ans et une petite fille de deux ans de moins environ. Tous deux étaient couchés sur des civières et avaient été hors de sa vue à cause de la chaire. Il pria pour eux et vit dans une vision que les trois enfants (celui sur l’estrade et les deux autres allongés en contrebas) étaient guéris. La mère du petit garçon sur la civière fut interviewée par la suite, et elle déclara que son garçon était dans un tel état qu’il ne pouvait pas s’asseoir plus de dix minutes par jour.
[D’après “A Prophet Visits South Africa” par Julius Stadsklev]
La chemise marquée
Deux pasteurs de l’Eglise Réformée Néerlandaise discutaient ensemble du ministère de William Branham :
“Dieu nous visite aujourd’hui, et tu devrais aller écouter cela.”
“Ce n’est qu’un spirite.”
“Tu as déjà vu un spirite guérir les malades ?”
“Non...”
“Je vais aller prier pour ton âme.”
Et trois minutes plus tard, alors qu’il était en prière, quelque chose comme un feu a frappé son dos, et l’Ange de Dieu était là dans un tourbillon, témoignant que ce qu’il avait dit était la vérité. Cela s’est éloigné, et un ange est venu poser sa main sur son épaule et lui a dit d’aller retrouver son ami. Il est donc retourné aussitôt raconter cela à son ami.
Cet autre pasteur vit alors sur la chemise du premier, l’empreinte roussie de la main de l’ange. Le lendemain ils sont allés voir William Branham : la main de ce dernier coïncidait exactement avec l’empreinte.
[“Footprints” p. 228 d’après “Early Spiritual Experiences” le 13 juillet 1952 à Hammond, Indiana]
[C’est aussi à Johannesburg qu’une décision aux conséquences graves fut prise.]
En dehors de la volonté parfaite de Dieu
[Les membres du comité sud-africain avaient déjà prévu le circuit que William Branham devrait suivre durant son voyage. Après Johannesburg, l’étape suivante devait, selon eux, être Le Cap.]
“Ce soir-là, en allant prier, l’Ange du Seigneur s’est approché de moi : “Ne va pas là-bas. Reste ici à Johannesburg encore deux semaines. Ensuite tu iras te reposer et chasser. Puis tu iras à Durban et tu y resteras un mois”.
“Oui Seigneur.”
“Demain ils vont t’emmener chez un médecin, mais n’annonce pas qu’il sera guéri, car il ne le sera pas. Demain le responsable de ta tournée va te montrer un curieux oiseau en train de voler. Et alors vous allez trouver, assis sur le côté de la route, un indigène avec le côté de la tête écorché, en train de vendre des colliers”.
Et tout s’est passé exactement de cette façon le lendemain. Et j’ai dit au frère Baxter : “Je n’irai pas là-bas.”
“Mais le comité national a dit que vous deviez y aller, donc vous devez y aller !”
“Non. Je ne fais que ce que Dieu me dit de faire. Je ne vais que là où il me dit d’aller.”
L’un des membres du comité a dit : “Croyez-vous que le Seigneur puisse parler à d’autres que vous ?... Le Seigneur nous parle aussi bien qu’à vous.”
J’ai répondu : “Koré a eu la même pensée un jour” [Nombres 16].
“Mais le Seigneur nous a dit d’établir cet itinéraire.”
“C’est possible. Mais il m’a dit de ne pas le suivre. Bien sûr, vous pouvez décider pour vous-mêmes. Je n’y vais pas.” Et je suis reparti.
Frère Baxter m’a rejoint en voiture : “Frère Branham, il faut faire un geste.”
“Non.”
“A votre place j’irais à la première... on vous y attend déjà.”
“Frère Baxter, souvenez-vous en bien ! Je parle dans le Nom du Seigneur, ce n’est pas la volonté de Dieu !”
“Mais frère Branham, ce sera magnifique !”
“Je ne me préoccupe pas de ce qu’ils disent. Dieu m’a dit de ne pas y aller. Souvenezvous-en !”
“Frère Branham, je ne représente qu’une voix au comité, et le comité a dit que vous deviez y aller. Nous avons promis à frère Untel que nous vous y emmènerions...”
“Qu’importe ce que vous avez promis à frère Untel, Dieu m’a dit de ne pas y aller. Je n’irai pas.” ... Nous avons roulé près de 90 kilomètres vers Klerksdorp ... et j’ai dit : “Frère Schoeman, arrêtez. Laissons les autres nous rattraper.”
Frère Schoeman leur a dit : “Vous devriez aller lui parler. Il est toujours décidé à ne pas y aller.”
Le frère Baxter s’est approché : “Frère Branham, je crois que puisque le comité a pris cette décision, vous devriez y aller... Vous racontez que vous allez chasser à la ferme des Jackson. A votre place, je n’en parlerais pas. Pensez à ces millions de gens allongés dans leurs souffrances pendant que vous iriez à la chasse !”
J’ai répondu : “... L’emploi du temps est trop chargé, et ce sera comme il y a trois ans, quand j’ai dû m’arrêter pendant huit mois ... Dieu a parlé et je dois faire ainsi.”
Et ils ont continué de discuter. Je me suis éloigné, j’ai arraché quelques branches de caroubier, je suis retourné vers ces prédicateurs et je les ai jetées à leurs pieds : “AINSI DIT LE SEIGNEUR ! Si nous y allons, ne serait-ce qu’à Klerksdorp, vous en supporterez les conséquences. Vous m’avez amené jusqu’ici, je n’ai même pas les moyens de me payer le voyage de retour... Il m’avait dit d’aller à Johannesburg, et vous m’avez coincé ici. Vous verrez, comme Paul l’a dit un jour : ‘Il fallait m’écouter’. Mais Dieu bénira.”
Même l’association médicale m’a téléphoné le matin suivant ... : “Frère Branham, vous avez fait plus pour les gens d’Afrique du Sud que la moitié des missionnaires venus durant les 50 dernières années.”... Ils avaient ouvert les hôpitaux, et les gens sont venus sur leurs brancards...
En arrivant à Klerksdorp le soir, les gens étaient alignés sur les collines et partout, et il n’y avait pas assez de place pour qu’on s’occupe d’eux, pour les nourrir, ou pour les faire se reposer... Et au moment d’aller à la réunion, une tempête tropicale a frappé la région. De sept heures et demie jusqu’à dix heures et demie, ce n’était qu’un grondement continuel et des éclairs... Tout le monde était trempé !
... Nous avons prié pour que les gens reviennent. Je leur ai dit : “Me croyez-vous maintenant ?”
“Oh, ce n’était qu’une tempête, cela peut arriver.”
Le soir suivant, il faisait froid à mourir, un vent glacé a tout balayé ! “Me croyez-vous maintenant ? Demain ce sera un tremblement de terre. Nous sommes en dehors de la volonté du Seigneur.”
Ils se sont mis à discuter : “Mais nous avons promis à frère Untel !”
Mais Dieu voulait me montrer qu’on ne doit pas toucher à cet Esprit, qu’il faut suivre Dieu... Et le frère Bosworth, qui est ici présent, qui est comme un père pour moi, s’est approché : “Frère Branham, je crois que vous avez tort. Je crois qu’en continuant vers Le Cap, vous verrez des choses bien au-delà de tout ce que vous avez vu jusqu’à présent.”
“Frère Bosworth, depuis tout ce temps que je suis avec vous et que vous voyez ces visions s’accomplir, je vous déclare maintenant dans le Nom du Seigneur que ce n’est pas la volonté de Dieu que nous fassions cela. Nous devons aller à Durban et non au Cap.”
“Je me demande si ce ne serait pas une vision fausse ?”
“Frère Bosworth, vous êtes pour moi un second père, un homme que j’aime du fond du cœur.” Je me suis dit : “Mon Dieu, sois miséricordieux ! Je suis à trente mille kilomètres de chez moi, et l’organisateur, le frère Baxter, le frère Bosworth, et tous sont en désaccord avec moi. Dieu, qu’est-ce que je peux faire ?” Je me suis retourné vers eux : “Je suis pris au piège, mais pas en Dieu, et je vous dis dans le Nom du Seigneur que je n’irai pas là-bas.”
Et quelqu’un a dit : “C’est peut-être la volonté permissive de Dieu ?”
“Dieu peut le permettre, mais ce n’est pas sa volonté.”
Et ils m’ont dit : “Allez lui demander.”
Et je suis rentré et mon petit Billy qui couchait dans ma chambre m’a entouré de ses bras : “Papa, n’écoute pas ces prédicateurs. Ecoute ce que Dieu te dit papa.”... Nous nous sommes agenouillés... Vers trois heures du matin, je me suis relevé, j’ai senti comme si un homme était là, il est venu de ce côté. Je lui ai dit : “Seigneur, qu’est-ce que ces gens me racontent ?”.
Il a répondu : “Va avec eux, mais vous paierez pour cela. Tu es piégé... Je te donne la permission d’y aller. Mais souviens-toi, vous paierez pour cela. Va réveiller ton garçon (Il honorait Billy, car il avait gardé la Vérité). Et dis-lui que demain matin il fera beau, la tempête aura disparu. Et les gens te demanderont d’aller prier pour les malades à l’école du dimanche. Je bénirai cela, et Billy viendra te chercher. Un jeune homme dans une petite voiture noire prendra un autre garçon sur la route. Sur le chemin du retour, il y aura un indigène de couleur à côté d’un eucalyptus près d’un pont, s’apprêtant à en frapper un autre avec un bâton. Il sera habillé d’un costume de safari blanc. Dis cela à ton fils et à tous les autres afin qu’ils sachent que c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR !” ...
Nous ne savions pas qu’il y avait la ségrégation. A Durban où nous l’avons appris, c’était le seul endroit d’Afrique du Sud où les indigènes pouvaient venir...
Le matin suivant il faisait beau ... on m’a envoyé à l’école du dimanche ... je me suis préparé, sans manger, attendant l’Esprit du Seigneur... Dans la voiture, personne ne me parle quand il y a l’Onction ... mais Billy m’a touché la main : “Papa, regarde là !” Il y avait un indigène en costume de safari blanc à côté d’un eucalyptus près d’un pont, s’apprêtant à frapper un autre avec un bâton... Billy s’est mis à pleurer : “Tu te souviens ce que je t’ai dit ce matin ? Nous sommes sur le bon chemin, mais nous allons payer cela.”
Dès la réunion suivante, les portes de l’enfer ont été brisées ... et cela jusqu’à Durban où près de cent mille personnes étaient réunies, et où trente mille personnes se sont converties en une seule journée... Mais Frère Baxter, Billy, et tout le groupe, et moi-même nous sommes tombés malades, très malades. Je tenais à peine sur l’estrade tellement j’étais malade. On a trouvé que j’avais attrapé une amibiase... Une fois rentré à la maison, j’ai souffert ... et un docteur m’a dit que cela pouvait me tuer en une dizaine d’heures... Et cela a empiré ... et j’ai dû m’arrêter huit mois... Je les avais prévenus en quittant Klerksdorp : “Il n’y aura pas de réunion pendant six à douze mois.”... J’ai crié, j’ai prié, je me suis traîné par terre ... et les gens qui venaient me voir pour leurs besoins : “Nous voulons connaître le Surnaturel !” ... Il semblait que Dieu m’avait fermé les Cieux. Il semblait me dire : “La prochaine fois, tu m’écouteras.””
[“Footprints” p. 229 à 235, d’après “Early Spiritual Experiences”, 13 juillet 1952 à Hammond, Indiana]
Sydney Jackson, l’homme chez qui frère Branham aurait dû aller se reposer, vint aux réunions. Il ne l’avait jamais rencontré, mais, chose étrange, alors que lui et sa femme se préparaient à recevoir cet homme de Dieu, il eut un songe : il vit frère Branham assis sur une grande estrade fumant une cigarette. Frère Jackson, un puritain, ne pouvait pas comprendre comment un prédicateur pouvait fumer une cigarette. Lorsque le frère et la sœur Jackson sont allés à sa rencontre, frère Branham s’est détaché de la foule qui l’entourait, il est venu vers eux : “Vous êtes le Rév. Sydney Jackson, et je vais vous dire encore autre chose. Vous m’avez vu l’autre jour en train de fumer une cigarette, n’est-ce pas ? Voici ce que cela veut dire : J’ai désobéi à Dieu, et j’ai dû faire ce que les hommes m’ont dit au lieu d’aller chez vous.”
[Récit de Pearry Green sur une bande intitulée “Incurable Healings”, Tucson, 1981, rapporté dans “Biographie de William Branham” de André Morin, p. 225]
[A Klerksdorp, les frères Baxter et Bosworth se sont chargés de prêcher le message du salut : trois mille personnes se sont levées en une seule soirée pour recevoir le Christ comme leur Sauveur. La réunion suivante s’est tenue à Kimberley où il fallut louer le stade. Parmi les nombreux miracles qui s’y sont produits, le suivant est exceptionnel.]
Un bras guéri instantanément
Un homme du nom de Sidney Smith, de Durban, s’était joint à l’équipe Branham. Un jour, alors qu’il passait prendre frère Branham pour l’emmener à la réunion, un homme très maigre est venu à leur rencontre. Il avait reconnu frère Branham et voulait qu’il prie pour lui. L’homme a relevé ses manches pour montrer l’état de ses bras. Ils n’étaient pas plus gros que ses poignets. Frère Branham l’a regardé et a dit : “Vous souffrez de la tuberculose. Croyez-vous en Dieu ?” L’homme a répondu : “Je crois en Dieu.”
Frère Branham a prié pour lui et après lui avoir parlé quelques minutes, il lui a dit :
“Laissez-moi voir encore votre bras.”
Cette fois-ci, lorsque l’homme a retroussé sa manche, il fut étonné de constater que son bras avait grossi et semblait être plus fort que quelques minutes auparavant. C’était un cas très exceptionnel où Dieu a non seulement guéri cet homme instantanément, mais lui a donné miraculeusement de la force physique, chose qui d’ordinaire revient graduellement.
[D’après “A Prophet Visits South Africa” de Julius Stadsklev, cité dans “Biographie de William Branham” de André Morin, p. 226]
A Blœmfontein
La campagne suivante s’est tenue du 24 au 28 octobre 1951 à Blœmfontein... Des milliers de gens vinrent de très loin...
Durant la réunion du vendredi soir, frère Branham eut une vision différente de toutes celles qu’il avait eues auparavant. Alors qu’il encourageait les gens à croire, il vit un grand mur s’élever à l’arrière du stade et s’étendre sur toute la longueur de la place. Et tandis que ce mur continuait à s’élever, il surplomba la foule et de grosses gouttes d’eau semblèrent se déverser directement sur les têtes.
Frère Branham estima qu’il y avait au moins 1 500 de ces gouttes, et il était convaincu que ces gens avaient été guéris, mais qu’ils devaient persévérer dans la foi pour conserver leur guérison. Ce soir-là fut considéré comme un record de guérisons sans précédent.
Très souvent frère Branham rappelait aux gens qu’il ne pouvait dire que ce que lui révélait le Seigneur. Un soir, une femme vint dans la ligne de prière, et après que frère Branham eut vu la vision qui la concernait, il lui dit de s’assurer qu’elle était prête à rencontrer Dieu. Il lui donna des paroles d’encouragement, lui recommandant de servir Dieu de tout son cœur. Mais rien ne fut dit au sujet de sa maladie ou de sa guérison.
Après la réunion, on demanda à frère Branham pourquoi il avait parlé de la sorte à cette femme. Il répondit qu’il avait vu en vision un cortège funèbre et que cette femme mourrait très prochainement. Le matin suivant, on apprit que cette femme était morte durant la nuit.
Beaucoup d’indigènes sont venus aux réunions. C’est parmi eux que Dieu opéra le plus de guérisons. On raconte le cas d’un bébé hydrocéphale dont la tête est redevenue normale en moins de quatre jours.
[D’après “A Prophet Visits South Africa” de Julius Stadsklev, cité dans “Biographie de William Branham” de André Morin, p. 227 et 228]
Deux réunions furent annoncées pour Blœmfontein, et nous nous efforçâmes d’y inviter un grand nombre d’indigènes du Basutoland et de l’Etat libre d’Orange.
Nous avons réservé des autobus et des wagons spéciaux sur toutes les lignes, afin que beaucoup d’âmes assoiffées de vérité et beaucoup de malades puissent atteindre Blœmfontein. Dans la ville indigène, nous pûmes louer une église de huit cents places, mais nous réalisâmes qu’elle serait beaucoup trop petite. Nous louâmes six grands locaux qui devaient servir de dortoirs pour ceux qui venaient de loin.
Durant des mois, les chrétiens prièrent pour ces deux réunions, demandant à Dieu qu’il accorde de puissantes bénédictions, tant pour les corps que pour les âmes.
La première réunion eut lieu le samedi après-midi, mais bien des personnes du dehors étaient arrivées les jours précédents déjà. Très tôt le samedi matin, l’église était pleine. Seuls les malades furent admis à l’intérieur, tandis que des milliers durent rester dehors, mais tous purent participer à la réunion, grâce à un système de haut-parleurs.
En arrivant, frère Bosworth fut très réjoui d’entendre ces indigènes chanter de tout leur cœur les louanges du Seigneur. Par son message, la foi des auditeurs fut fortement stimulée. Frère Bosworth pria pour une trentaine de personnes sourdes d’une oreille par suite d’opération ou de maladie. Dans chaque cas, les sourds recouvrèrent l’ouïe et l’auditoire fut émerveillé de voir Dieu agir puissamment par l’intermédiaire de son humble serviteur.
Celui-ci déclara avec assurance que tous les malades pouvaient être guéris à condition de croire en la Parole de Dieu ; tous furent exhortés à mettre leur foi à l’épreuve.
Frère Bosworth leur dit de répéter une prière, puis Dieu accomplit des merveilles. Ceux qui furent guéris donnèrent leur témoignage devant le micro. Tout l’auditoire bénit le Seigneur lorsqu’une vieille femme dit : “Je suis venue ici sourde et aveugle et maintenant je peux voir et entendre.” Soixante-sept malades qui étaient à l’intérieur de l’église témoignèrent avoir été guéris à cette première réunion. A l’extérieur, le nombre des gens guéris fut trop grand pour pouvoir être compté.
Le jour suivant, un dimanche, sera à jamais mémorable pour un grand nombre d’indigènes. Nous réalisâmes qu’aucun local ne pourrait contenir la foule, si ce n’est le grand terrain de football. Très tôt le matin une estrade fut érigée, ainsi qu’un système de haut-parleurs. Les gens arrivaient déjà par milliers, les missionnaires et leurs aides indigènes eurent fort à faire en faisant asseoir l’auditoire en bon ordre, amenant les infirmes devant l’estrade.
A 9 h 30, l’auditoire recueilli se mit à chanter... Tous se mirent à genoux pour la prière, hommes, femmes et enfants. L’auditoire s’était accru et comptait environ dix mille personnes. Tous ensemble, ils prièrent Dieu de se révéler...
L’un d’entre nous exhorta cet auditoire à croire la Parole de Dieu et à s’attendre à de grandes choses. Il était tout à fait impossible de prier pour chacun individuellement, mais tous pouvaient recevoir la guérison là où ils étaient assis lorsque frère Branham prierait pour eux collectivement.
Des témoignages donnés fortifièrent la foi de plusieurs. A 10 h 30, frère Ern Baxter apporta le message du salut et exhorta les âmes à accepter le Christ comme leur Sauveur. Dans l’appel qui suivit, des milliers de mains se levèrent, elles étaient trop nombreuses pour être comptées, mais le Seigneur les vit.
Lorsque frère Branham monta sur l’estrade, un grand silence s’établit. Il fut ému de compassion à la vue de tant de grands paralytiques, mais avec l’assurance de la foi, il déclara que beaucoup allaient se lever et marcher bientôt.
Une dizaine de personnes montèrent sur l’estrade et l’auditoire fut étonné de ce que frère Branham, par l’Esprit de Dieu, put dire dans chaque cas de quoi elles souffraient. Puis il pria pour elles et Dieu, dans sa grâce, guérit ces corps souffrants. L’auditoire était alors d’environ douze mille personnes et frère Branham pria avec foi et ferveur pour la guérison de tous, ordonnant à Satan de quitter les corps de ses victimes au Nom du Seigneur Jésus-Christ...
Il n’y avait pas assez de temps pour entendre des témoignages, mais de toutes parts dans l’auditoire, on entendit de joyeuses exclamations : “Je suis guéri ! Je vois ! Je puis marcher ! Je n’ai plus mal, Alléluia !” Cette réunion remarquable se termina par un chant de louanges.
Au cours des semaines qui précédèrent la visite du frère Branham, nous reçûmes quatre mille demandes de prières pour les malades. Ces lettres étaient contenues dans deux immenses paniers, sur lesquels frère Branham étendit les mains après la réunion et Dieu répondit en guérissant ces malades inconnus.
Durant les trois ou quatre semaines suivantes, une quantité de témoignages nous parvinrent de toutes les contrées du Basutoland.
Cinquante personnes de Mont-Tabor, notre centre missionnaire à 125 kilomètres de là, assistèrent aux réunions et, à l’exception de quelques-unes, toutes furent guéries.
D’un de nos villages voisins, vingt-trois personnes allèrent aux réunions de Blœmfontein et quinze d’entre elles témoignèrent de leur guérison. Le propriétaire de l’autocar de M. dit : “J’ai porté un homme paralysé qui allait aux réunions, au retour il marchait seul et n’avait plus besoin d’aide.”
... Un aveugle-né témoigna de ce que Dieu avait fait à son égard, en nous lisant une portion de la Bible. Une femme qui avait beaucoup souffert pendant vingt ans fut complètement guérie ; elle a commencé à travailler dès ce jour. Deux autres femmes qui ne pouvaient plus marcher vont à merveille maintenant.
Environ la moitié de ceux qui assistèrent aux réunions furent guéris...
De Kroomstad, un pasteur qui était paralysé m’écrit qu’il marche maintenant sans béquilles et que six membres de son église furent aussi guéris. Deux réunions seulement, mais quels résultats ! ... Au moins mille personnes ont été guéries au cours de ces deux rencontres ! Loué soit le Seigneur !
... De Blœmfontein, l’équipe Branham ... se rendit au Cap... De cinq à dix mille personnes assistaient à chaque réunion dans un hangar de la South African Airlines. Les places étaient occupées dès 18 heures. En conséquence les réunions commençaient souvent à cette heure, donnant aux gens l’occasion d’entendre un message du frère Bosworth, ensuite de frère Baxter, et pour terminer, ils pouvaient voir la démonstration surnaturelle de l’Evangile par William Braham.
Les réunions pour les non-Européens furent tenues au Drill Hall au Cap. En une seule réunion, il est rapporté que 53 personnes témoignèrent que leur vue s’était grandement améliorée ou était devenue parfaitement normale. Plusieurs d’entre elles avaient été complètement aveugles auparavant.
La réunion du dimanche matin avait été prévue pour 10 heures, mais les gens commencèrent à se rassembler à 1 h 30 du matin...
Ensuite ce fut le tour de Port Elizabeth du 7 au 11 novembre... Un soir, frère Branham désigna un homme couché sur une civière. Il lui dit : “Le Seigneur vous guérira. Vous pouvez maintenant vous lever, plier votre couverture et votre civière et marcher.” L’homme âgé se leva et se mit à plier sa couverture, lorsque plusieurs hommes de la Croix Rouge, toujours disponibles pour aider les malades, s’approchèrent pour l’assister. Alors il leur déclara énergiquement : “Frère Branham m’a dit de plier ma couverture et ma civière, et cela ne signifie pas que vous deviez m’aider. Partez et laissez-moi tranquille.”
Ensuite ce fut Grahamstown... Frère Branham désigna une femme : “Vous avez la tuberculose. Levez-vous et acceptez votre guérison.” La femme ne bougea pas. Il dit : “Levez-vous. Jésus-Christ peut vous guérir. Levez-vous et acceptez votre guérison.” Il n’y eut toujours pas de réaction. Alors frère Branham se tourna vers une autre femme
couchée sur une civière, dont il venait d’avoir une vision. Il lui dit : “Madame, vous avez un trouble cardiaque très grave. Il est impossible que vous viviez plus longtemps, à moins que le Christ ne vous guérisse. Si vous voulez vous lever et l’accepter, Jésus-Christ vous guérira.” La femme se leva et fut immédiatement guérie. Cependant, la première femme qui ne voulut pas écouter ne fut jamais guérie.
Ensuite les réunions furent tenues à East London du 14 au 18 novembre.
[D’après le rapport du missionnaire Auguste Kast, cité dans “Biographie de William Branham” de André Morin, p. 229 à 233]
A East London, le pouce d’une jeune fille était complètement soudé sur la paume de sa main. On ne pouvait pas l’opérer, car les nerfs et les vaisseaux sanguins allaient directement du pouce à la paume, le pouce faisant pour ainsi dire partie intégrante de la paume. Elle reçut sa guérison immédiate par la foi sans même se lever de son siège...
Cinq hommes atteints de tuberculose ont été désignés dans la foule par le serviteur de Dieu : tous ont été guéris instantanément et ont pu quitter le sanatorium.
[D’après “Un prophète visite l’Afrique du Sud” de Julius Stadsklev, cité au bas de photographies publiées dans “Biographie de William Branham” de André Morin, p. 228 et 244]
[Après East London, les réunions eurent lieu pendant cinq jours à Durban du 21 au 25 novembre.]
Une Musulmane guérie à Durban
“La dernière ville par laquelle nous sommes passés a été Durban, où il y avait surtout des indigènes ; il y avait cent cinquante à deux cent mille indigènes assis là ... ils avaient dû marcher pendant des semaines pour arriver là... Nous étions réunis dans le champ de course... On avait placé des barrières à cause des guerres tribales, et la police était à l’extérieur, dirigeant chaque tribu entre les barrières, afin qu’elles ne se battent pas, ... leur faisant déposer leurs lances. Ils étaient assis par terre, se regardant les uns les autres à travers les barrières, ils étaient en guerre. Il y avait leurs chefs avec leur cour... Le Seigneur faisait de grandes choses...
Il me fallait environ une heure pour dire ce que j’aurais dit en un quart d’heure, parce qu’il y avait une quinzaine d’interprètes... J’ai dit : “Les missionnaires vous ont parlé d’un Jésus qui est venu pour vous sauver... Mais en lisant ce Livre, avez-vous lu le passage où il est montré comme un grand Médecin, et vous a-t-on dit qu’il vivrait au travers des siècles dans les gens jusqu’à ce qu’il revienne ? Et que les œuvres qu’il a faites, vous les feriez aussi ? Aimeriez-vous voir Jésus revenir ici aujourd’hui et marcher au milieu des gens, et faire les mêmes choses qu’il a faites quand il était ici sur terre ?.. S’il le fait, s’il nous utilise comme il a fait autrefois quand il était ici sur terre, croirez-vous en sa Parole ?”
... La seconde personne à venir sur l’estrade était une Musulmane... L’interprète m’a
dit : “Elle croit en Dieu, mais elle croit que Mahomet est son prophète.”
J’ai dit : “... vos prêtres vous ont enseigné qu’il n’avait jamais été mis à mort, mais qu’il est mort des années plus tard de mort naturelle... mais ce Jésus, selon le Nouveau Testament, est mort et ressuscité, et il a envoyé son Esprit sur son Eglise... Mahomet ne vous a jamais fait aucune promesse. Mais Jésus nous a fait une promesse : Il nous a promis que les œuvres qu’il a faites, nous les ferions aussi. Maintenant, si Jésus vient et me montre quel est votre problème, ... vous croirez donc ce que sera votre futur ?”
“Oui.” ... Alors tous ces Musulmans se sont levés et se sont mis à regarder attentivement.
“Votre mari est un homme trapu, plutôt petit ; il a une moustache noire. Vous êtes allés chez le médecin, il y a trois jours. Vous avez deux enfants... Vous avez un kyste à la matrice... Pourquoi venez-vous à moi qui suis chrétien ? Pourquoi n’êtes-vous pas allée vers votre prophète musulman ?”
“Je pense que vous pouvez m’aider.”
“Je ne peux pas vous aider. Mais si vous acceptez ce Jésus qui est ici maintenant, qui connaît votre vie et sait tout de vous, c’est lui qui vous viendra en aide.”
Elle répondit : “J’accepte Jésus comme mon Sauveur.”
C’était tout ce qu’il fallait... Dix mille Musulmans sont venus au Christ cet aprèsmidi-là. Après trente années sur le champ de mission, la littérature religieuse n’en avait converti qu’un seul ; mais par l’Evangile manifesté, dix mille se convertirent en 5 minutes ! Dieu ne nous a jamais dit de bâtir des églises ... de faire des écoles, ... des hôpitaux. Ce sont de bonnes choses, Dieu sait que vous en avez besoin, mais l’ordre donné à l’Eglise est : Prêchez l’Evangile ! ... Et personne n’a le droit d’aller dans les champs de mission, à moins d’avoir reçu le Saint-Esprit et de prêcher avec des démonstrations de puissance, parce que c’est la seule chose qui ébranlera les gens.”
[“The Philadelphian Church Age”, § 63 à 106, 11 décembre 1960, à Jeffersonville, Indiana]
Guérison d’un jeune Hindou infirme
“Si vous aviez pu voir son appareil orthopédique ! Son soulier avait 30 à 35 centimètres de haut. Il y avait une plaque de métal en dessous. Son soulier était posé sur deux hauts montants. Il s’est avancé vers l’endroit où je me trouvais. Il avait deux béquilles et avec ce gros soulier métallique, il boitait...
“Depuis quand est-il ainsi ?”
L’interprète lui a posé la question. “Depuis sa naissance.”
“Peux-tu bouger un peu la jambe ?”
“Non.”
“Crois-tu en Jésus-Christ ?”
“Je suis Musulman.”
“Accepteras-tu Jésus-Christ s’il te guérit ?”
“J’accepterai Jésus-Christ comme mon Sauveur s’il me guérit.”...
Ô mon Dieu ! que vas-tu faire ? Il avait répondu à toutes les questions. Frères, j’ai eu le sentiment que je devais attendre un instant pour voir ce qu’il allait dire. J’ai regardé et j’ai vu en vision ce garçon longer un mur.
“Vous, les docteurs, voulez-vous l’examiner ?” Oh, vous savez alors où vous en êtes ! Vous connaissez votre position !
Je lui ai dit : “Viens jusqu’ici mon garçon.” Et il s’est approché en boitant.
“Ta jambe semble être trop courte de 30 à 35 centimètres, mais Jésus-Christ, le Fils de Dieu, peut la guérir. Vous, Mahométans, le croirez-vous et l’accepterez-vous comme Sauveur personnel ?” Et des milliers de mains noires se sont levées.
J’ai prié : “Père Céleste, si tu ne devais me répondre qu’une seule fois, que ce soit maintenant. C’est pour ta gloire. C’est pour toi. Je te prie de guérir ce garçon.”
Alors je lui ai dit : “Enlève ton soulier.” Il m’a regardé drôlement. L’interprète lui a dit : “Enlève ton soulier.” Alors il l’a ôté, j’avais vu en vision ce qui allait se passer. Il a enlevé sa prothèse et cela étant fait, il a marché vers moi avec les deux jambes aussi normales que les miennes.
“Veux-tu marcher d’un bout à l’autre de l’estrade ?” Il s’est mis à pleurer en allant et venant. Il ne savait que faire en marchant comme cela. Il disait : “Oh, Allah, Allah, Allah !”
J’ai dit : “Jésus ! Jésus !”
“Oh, Jésus, Jésus ...”
Le frère Stadsklev ... a pris une photographie du garçon... J’ai demandé : “Combien de Mahométans rejettent Mahomet comme prophète et croient que Jésus est le Fils de Dieu et l’acceptent comme leur Sauveur personnel ?” Dix mille mains se sont levées.”
[Cité par André Morin dans “Biographie de William Branham” p. 235 à 238]
Guérison d’un homme difforme
A Durban, ... plus de trente mille personnes reçurent en un après-midi le Christ comme leur Sauveur... La guérison miraculeuse qui fut à la base de ce mouvement se produisit de la manière suivante : entouré d’un grand nombre de prédicateurs et de beaucoup de médecins, frère Branham prêchait la Parole et, à un moment donné, il s’adressa à ceux qui avaient besoin de guérison.
Parmi la multitude, il y avait, entre autres, un pauvre être complètement difforme. Il n’avait jamais été capable de marcher normalement et lorsqu’il vint à la réunion, il marchait complètement recourbé, à la fois sur ses mains et sur ses pieds, et présentait davantage l’aspect d’un animal en mouvement que celui d’un homme. Ceux qui prenaient soin de lui le montraient plutôt comme un objet de curiosité qu’ils traînaient dans toutes les rues de la ville. Ils avaient mis un collier autour de son cou et le tiraient avec une chaîne, tout comme on l’aurait fait avec un ours. Ils cherchaient à gagner de l’argent par ce moyen en l’exhibant devant les gens.
Lorsqu’il vint en avant pour la prière, frère Branham vit, en vision, l’homme se tenant debout, guéri par la puissance de Dieu. Avec cette vision devant les yeux, il jeta un défi à la foule des païens et des incroyants : “Acceptez-vous de reconnaître le Seigneur Jésus-Christ comme Sauveur si cet homme est instantanément guéri et se trouve parfaitement bien ?” Beaucoup ... de gens connaissaient cet homme et sa terrible situation. Non seulement les païens, mais aussi les agnostiques, des membres d’église, des représentants de diverses tribus, furent mis au défi...
Dès que frère Branham pria, l’homme se tint debout sur ses pieds. Alors le peuple éclata en acclamations et loua Dieu à haute voix. Après que l’ordre de s’avancer fut donné, plus de trente mille personnes s’avancèrent pour accepter le salut, alors que vingt-cinq mille reçurent leur guérison. Lorsque les réunions prirent fin dans cette ville, le maire organisa une grande parade composée, en particulier, de sept camions chargés de béquilles, de cannes et de toutes sortes d’appareils qui avaient été employés auparavant par des estropiés.
[“Le prophète du vingtième siècle” par L. Vayle, p. 45 et 46]
L’Ange aperçu
Un fait très intéressant est aussi arrivé à Kimberley. Après une réunion, un homme vint témoigner à un membre de l’équipe qu’il avait vu l’Ange du Seigneur se tenir près du frère Branham sur l’estrade. On lui demanda de décrire très soigneusement l’Ange pour vérifier si cela concordait avec d’autres témoignages. Il le décrivit ainsi : “Un homme grand, presque aussi grand que le frère Baxter, le visage rasé, vêtu d’une robe blanche bordée d’une frange dorée dans le bas.”
Trois semaines plus tard, à Port Elizabeth, un autre homme rapporta qu’il avait vu l’Ange du Seigneur se tenir derrière le frère Branham. Son récit était identique aux autres. Cet homme ajouta aussi qu’il avait vu quelque chose de phosphorescent tomber de ses bras alors qu’il étendait les mains pour prier pour les gens. Cela semblait être comme une eau pétillante qui dégouttait continuellement de ses mains et de ses bras.
Justus du Plessis, le principal interprète de frère Branham durant sa visite en Afrique du Sud, raconta avoir vu plusieurs fois une ombre supplémentaire sur l’estrade. Alors qu’il vérifiait du côté des éclairages, il a su qu’il n’y avait absolument rien entre la lumière et le plancher qui puisse causer cette ombre. Il était pleinement convaincu que cela ne pouvait être rien d’autre que l’Ange du Seigneur.
Ce phénomène est aussi arrivé lors des réunions de Durban. La lettre suivante a été reçue par le frère Julius Stadsklev :
“Je priais depuis longtemps pour que Dieu me permette de voir l’Ange du Seigneur lorsque frère Branham visiterait Durban. Un jeudi soir, le 22 novembre 1951, j’ai assisté à cette grande réunion préparée spécifiquement pour les non-européens au stade de course Greyville. Peu de temps après que frère Branham fut monté sur l’estrade, je pus distinguer la silhouette d’un autre homme se tenant juste derrière le frère Branham. Son profil prit la forme d’une lumière étincelante. Cet homme avait une stature beaucoup plus grande que frère Branham. Voulant être certain que cela n’était pas le fruit de mon imagination, j’ai intentionnellement gardé les yeux fixés sur frère Branham uniquement. Cette forme s’est révélée à moi trois fois et, de plus, j’ai eu le privilège de voir, au moment où frère Branham levait les bras pendant la prédication, une substance liquide qui semblait être d’une phosphorescence très brillante, tomber de ses mains et de ses bras.”
[“A Prophet Visits South Africa” par Julius Stadsklev]
Un journal témoigne
A Durban hier soir, la prière du Rév. William Branham a été suivie d’une scène de guérison collective, d’infirmes et de personnes allongées sur des brancards se levant de leurs chaises roulantes ou de leurs lits et se mettant à marcher...
Mr. Branham, soutenu par deux aides, a quitté l’estrade en sanglotant...
Après qu’il ait fait l’appel, un petit garçon, assis sur une chaise roulante, a vacillé sur ses jambes, et, avec l’aide de deux hommes, s’est avancé vers l’estrade... Une foule s’est formée : des femmes infirmes et des enfants ont jeté leurs béquilles et leurs prothèses de jambes ; des mamans pleuraient tandis que leurs enfants faisaient quelques pas, parfois pour la première fois de leur vie.
Un indigène s’est précipité avec son garçon dont le corps et le pied étaient auparavant tordus... Un garçon hindou est monté pour donner ses béquilles et sa prothèse... Une fillette au pied-bot a abandonné son soulier orthopédique... Une jeune fille atteinte de tuberculose et de méningite avait quitté l’hôpital pour assister à la réunion et elle déclare avoir été guérie... Une cancéreuse ne pouvant plus marcher depuis neuf mois, est venue sur un brancard, s’est levée sur l’exhortation de Mr. Branham, et s’est débarrassée de son brancard... Au fond, des petites filles indigènes infirmes souriaient en voyant la guérison des autres, tout en pleurant de ne pas avoir ce bonheur... Un garçon de dix-sept ans sourd et muet de naissance ... a prononcé ses premiers mots : “Maman, papa”...
[Résumé d’un article de “The Natal Mercury”, Durban, 23 novembre 1951]
Témoignage du vice-président des Assemblées de Dieu d’Afrique du Sud
... Il fut impossible de trouver des locaux assez grands pour contenir les foules... Au début, les frères Baxter et Bosworth furent seuls pendant deux jours. Le premier de ces frères, par un ministère puissant, exhorta les foules à renoncer à toute idée préconçue, à toute opinion erronée et à toute superstition. La foi véritable fondée sur la Parole de Dieu fut présentée... Le ministère du frère Branham était admirablement préparé par son collègue, aussi, dès le début, des guérisons instantanées ou graduelles se produisirent. Certains malades quittèrent les lieux sans amélioration, mais nous écrivirent par la suite qu’ils étaient guéris ou que leur condition physique s’était beaucoup améliorée.
... A Johannesburg ... il pria collectivement pour les malades, et des miracles se produisirent... En quelques semaines, douze villes sud-africaines reçurent la visite de William Branham et de ses collègues... Partout, j’ai été témoin de tant de bénédictions et de manifestations de la puissance du Seigneur, qu’il m’est impossible d’entrer dans beaucoup de détails...
Dieu s’est servi de ces messages ... pour convaincre des milliers d’âmes de la nécessité d’accepter le Christ comme leur Sauveur personnel...
Dans plusieurs localités, frère Bosworth pria avec succès pour ceux qui avaient perdu l’ouïe par suite d’une opération ou d’autre maladie. Dans chaque cas, ce fut une démonstration de la fidélité et de la puissance du Seigneur. Pour plusieurs serviteurs de Dieu, ce fut un encouragement de voir des guérisons et des miracles accordés à la prière de la foi. On les entendait se dire : “Cela paraît si facile n’est-ce pas ?”
Frère Branham ne nous déçut pas, il est humble et sincère dans la manifestation des dons qu’il a reçus de Dieu... Souvent, William Branham discerna la nature et la cause de la maladie chez ceux pour lesquels il allait prier. Son discernement s’étendait aussi aux malades en face de l’estrade. Très souvent frère Branham termina les réunions en priant pour tout l’auditoire. Lorsque ces diverses campagnes furent terminées, nous eûmes le temps de nous enquérir des résultats réels. Nous affirmons que par la prière collective de frère Branham, Dieu opéra beaucoup plus de guérisons que par les autres moyens employés.
A Blœmfontein, ... les réunions réservées aux indigènes furent excellentes... Au Cap, à la suite d’une réunion destinée aux Européens, 53 personnes ont témoigné avoir été guéries de cécité totale ou d’autres maladies des yeux...
A Pretoria,... un jour, après une prière collective de frère Bosworth, un jeune homme, aveugle depuis dix-sept ans et pensionnaire d’un asile pour aveugles, se mit à louer Dieu et s’écria à haute voix : “Je vois, je vois !” Une fille sourde-muette fut délivrée et une femme paralysée depuis quarante ans d’un côté et ne pouvant mouvoir ses mains, s’éveilla guérie le lendemain matin. Un évangéliste indigène qui avait amené quatre malades, s’en alla témoigner avec joie à son missionnaire qu’ils étaient tous guéris. D’autres personnes témoignèrent encore avoir été guéries à Pretoria de cécité complète, de surdité, de paralysie, de grosseurs, etc...
La série de Durban fut peut-être la plus remarquable... Le dimanche matin la foule fut estimée à quarante ou quarante cinq mille personnes. Frère Bosworth parla de la guérison divine et pria pour les sourds selon sa coutume. Dieu opéra des miracles... L’après-midi, l’auditoire fut estimé à cinquante mille personnes et des milliers ne purent entrer... Des hommes apportèrent des seaux d’eau pour désaltérer la foule entre les réunions...
Après avoir eu le privilège d’accompagner frère Branham et ses collaborateurs dans toutes les localités d’Afrique du Sud, je pense pouvoir résumer mes impressions ainsi : “Ceux qui avaient le plus de foi sont ceux qui ont le plus reçu. Notre profonde gratitude monte vers Dieu qui nous a envoyé ses serviteurs.”
[ Résumé d’une lettre de W. F. Mullan, citée dans “William Branham”, Editons Evangéliques, Peseux/Neuchâtel, Suisse, 1956]
Re: William Branham = faux prophète
D’AUTRES VOYAGES MISSIONNAIRES
“En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père” [Jean 14:12].
Voyage aux Indes
[Pendant huit mois, William Branham pria et supplia Dieu de le délivrer de l’amibiase qui l’avait frappé lorsqu’il avait abandonné la volonté parfaite de Dieu en Afrique du Sud en 1951. Mais si sa prière en faveur des autres était exaucée, lui ne semblait recevoir aucune réponse. Enfin il reçut une vision le concernant]
“Cette nuit-là, j’étais allongé sur mon lit... Ma femme et mes deux filles étaient dans la pièce à côté... Il était environ trois heures du matin et je me demandais : “Que me réserve le futur ? Quelle en sera l’issue ?”...
Et il est venu tout droit vers moi, l’air austère : “Tu pensais à ce que serait ton futur”.
“Oui.”
Il a pris des feuilles de papier, les a pliées comme une lettre dactylographiée, et il les a faites tournoyer, et elles ont monté tout droit au ciel. Il a dit : “Ton futur est clair” [“clear”]. Je suis sorti de la vision et j’ai dit : “Seigneur, j’aimerais tant te parler ! Si ton serviteur a trouvé grâce à tes yeux, grand Esprit Saint, accepterais-tu de revenir ?”
Et alors je l’ai senti venir, Whoooossssh ! et je l’ai vu venir vers moi : “Cette amibiase t’inquiète.”
“Oui. Va-t-elle me quitter définitivement ?”
“Oui”. L’affaire était réglée. Et il est revenu : “Tu pensais à la manière de conduire tes réunions, et on t’a parlé de la façon de faire des autres prédicateurs. Toi, agis seulement comme je te conduis à agir. Quelle que soit la réunion, qu’elle se suffise à elle-même”.
Et alors il m’a enlevé dans l’Esprit et m’a ramené à Durban , en Afrique du Sud, devant des milliers de personnes. Et j’ai vu toute cette foule disparaître vers ma droite, vers l’Ouest...
Et alors, devant moi, il y avait des pâtés de maisons, et des gens louaient Dieu les bras levés. Et ensuite il a dirigé mes regards vers l’Est. Et j’ai vu des milliers de gens habillés comme des Indiens, louant Dieu. Je ne pouvais voir les limites de cette foule. Et ensuite un grand Ange du Ciel est venu. Il s’est tenu au-dessus de moi avec une grande lumière qui a balayé la foule assise sur les collines. Les gens étaient de couleur sombre. Il m’a alors ramené à Durban devant une foule de Blancs louant le Seigneur, puis il m’a à nouveau ramené là. Et l’Ange s’est approché, et son cri m’a fait sortir de la vision : “Il y en aura trois cent mille à cette réunion”.
C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Notez cela par écrit.
En revenant à moi j’ai dit : “... J’irai où tu me diras d’aller désormais, et je ne ferai que ce que tu me diras de faire...” Peu après, il est revenu, et j’ai vu ma Bible quitter ma table et s’approcher de moi. Elle était ouverte là où Paul se trouve pris dans une tempête : “Ô hommes, il fallait m’écouter et ne pas partir de Crète ... un ange de Dieu, à qui j’appartiens et que je sers, m’est apparu cette nuit et m’a dit : Paul, ne crains point” [Actes 27:21]. Puis il m’a conduit au chapitre premier du livre de Josué : “Nul ne tiendra devant toi, tant que tu vivras. Je serai avec toi, comme j’ai été avec Moïse, je ne te délaisserai point, je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage” [Josué 1:5].
Je suis revenu à moi, j’étais très faible, cela avait duré près de trois heures. Ma femme a frappé à la porte : elle portait le bébé dans les bras : “Bill, quelque chose s’est passé. A trois heures ce matin, le bébé s’est réveillé, et j’ai voulu rentrer dans la chambre. Et quelque chose m’a arrêté avant que j’atteigne le couloir : ‘N’entre pas, il y a une vision qui ne peut être interrompue’ ...”
Après le petit déjeuner, ma belle-mère est venue : “Qu’est-ce qui se passe ce matin ? Je me suis levée pour faire la vaisselle et une Voix m’a dit : Va chez Billy tout de suite”.
Je leur ai tout raconté...
Et en allant à la banque, quelque chose m’a dit : “Arrête-toi” ... Et j’ai vu Bobby Deach... “Va lui parler”. J’ai salué Bobby et il m’a raconté : “Dans ma famille à peu près tous meurent du cancer. Et je l’ai attrapé à mon tour : mes intestins saignent. Mais ce matin à trois heures je me suis réveillé. Et une Voix m’a dit : Va voir Billy Branham aujourd’hui...”
Tout cela s’est passé il y a un ou deux mois. Depuis, Bobby ne saigne plus.”
[“Footprints” p. 236 à 239, d’après “Early Spiritual Experiences”, 13 juillet 1952, à Hammond, Indiana]
[Alors qu’il faisait escale au Caire en Egypte pour se rendre aux Indes, William Branham envisagea d’aller en Israël à son retour]
“Les Juifs croient toujours leurs prophètes. Dieu a dit : “S’il y a un homme parmi vous qui est prophète ou voyant, Je lui parlerai dans des visions ... Et si ce qu’il dit arrive, alors écoutez-le, car je suis avec lui. Mais si cela n’arrive pas, alors n’ayez rien à faire avec ce prophète, car je ne suis pas avec lui ...” Les Juifs savent cela...
Mais quelque chose m’a frappé : “N’y va pas maintenant, car l’heure n’est pas encore venue”.”
[“Footprints” p. 243 et 244, d’après “The Ten Virgins”, 11 décembre 1960 à Jeffersonville, Indiana]
Le défi de Bombay (19 septembre 1954)
“C’était le plus grand auditoire auquel j’aie jamais parlé: il y avait près d’un demi million de personnes... Ils ont vu le Saint-Esprit révéler des choses ... mais leurs prêtres disaient que je lisais les pensées...
Cinq ou six personnes sont passées dans la ligne de prière, et alors un aveugle s’est avancé, ses yeux étaient aussi blancs que ma chemise... Je l’ai regardé et j’ai dit : “C’est un adorateur du soleil, il est aveugle depuis vingt ans. Il est marié, sa femme est plutôt petite, et il a deux enfants, de sept et neuf ans.” Et c’était vrai. J’ai même donné leurs noms...
Et la vague de leurs pensées est venue à moi : “Il lit dans leurs pensées.”
“Seigneur, viens-moi en aide ... ces gens crient que c’est de la télépathie.” Et alors, je l’ai vu en vision juste au-dessus de cet homme, et ses yeux étaient en parfait état. J’ai pensé : “C’est le moment.”
Je leur ai dit : “Cet homme est aveugle. Il y a ici des prêtres Shiites, Djaïns, Bouddhistes... Ce matin, j’ai parlé avec les représentants de dix-sept religions différentes qui m’ont interrogé ... et tous étaient contre le Christ. Si le Christ est un menteur, alors seul le Dieu qui a créé le monde peut lui donner la vue. Si parmi vous un prêtre musulman, ou bouddhiste vient ici et lui donne la vue, alors je le suivrais... Il faut le Créateur pour recréer la vue dans ces yeux. On lui a dit d’adorer le soleil pour aller au Ciel. Dans son ignorance, il a regardé le soleil pendant vingt ans... Que font les prêtres ? Seulement changer la façon de penser ... c’est pareil aux Etats-Unis : les Méthodistes veulent que les Baptistes deviennent Méthodistes, etc... Mais nous ne parlons pas de cela. Nous parlons de Dieu... Je défie tous vos prêtres de venir lui redonner la vue...” Je n’ai jamais vu un groupe aussi silencieux !
“Vous ne bougez pas parce que vous ne pouvez pas faire cela, et moi non plus. Mais le Dieu des Cieux qui a ressuscité son Fils Jésus-Christ, dont je suis le serviteur, vient de me montrer en vision cet homme guéri. Si cela n’arrive pas, alors chassez-moi du pays. Mais si cela arrive, vous serez dans l’obligation de donner votre vie à Jésus-Christ...”
Un docteur est venu l’examiner. Il a secoué la tête : “Il est aveugle.”
J’ai dit : “Bien sûr ! Si Dieu lui redonne la vue, combien serviront Jésus-Christ ?” C’était un océan de mains noires ! Je me suis retourné vers l’homme : “Seigneur Jésus, que l’on sache que tu es Dieu.” L’homme m’a entouré le cou, puis il a embrassé le maire de Bombay qui était assis là. Il voyait parfaitement.”
[“The Contest”, § 21 à 29 ; 31 décembre 1962 à Jeffersonville, Indiana]
“Cent cinquante à deux cent mille personnes sont venues au Christ cette fois-là... Mais il n’y avait pas d’église pour leur délivrer le message auquel je crois. Les dénominations pentecôtistes n’ont pas voulu coopérer avec moi. Et toutes ces âmes sont sans doute reparties vers leurs religions d’origine. Quelle honte ... personne n’a coopéré avec moi à cause de mes positions.”
[“Footprints” p. 244, d’après “Taking Sides With Jesus”, Ier juin 1962 à Jeffersonville, Indiana]
En Suisse (été 1955)
William Branham se rendit pour la première fois en Suisse du 19 au 26 juin 1955 à Zurich. Il s’y rendit une seconde fois la même année à Renens [23 au 26 août 1955], près de Lausanne, après les réunions tenues en Allemagne à Karlsruhe [15 au 18 août 1955].
Une violente tempête d’opposition, organisée surtout par certains représentants de l’église d’Etat, s’éleva à Zurich. Néanmoins, en cinq soirées, cinquante mille personnes se convertirent. Les mêmes attaques se renouvelèrent quelques semaines plus tard pour les réunions de Renens : William Branham fut accusé de pratique illégale de la médecine. Après enquête, les autorités de Lausanne rejetèrent les accusations.
Un fait remarquable se produisit le samedi matin 27 août, lors d’un déjeuner organisé à Lausanne, auquel furent invités plus de soixante-dix prédicateurs, dont quelques pasteurs de l’Eglise Nationale et de l’Eglise Libre du Canton de Varen. William Branham leur adressa une brève exhortation, les appelant à s’unir dans l’amour. Au moment de se rasseoir, William Branham eut une vision révélant la vie d’un chrétien présent : il lui révéla qu’il avait accepté le Christ en lisant dans la Bible que Jésus était mort pour ses péchés, qu’il dirigeait un petit orphelinat en montagne, qu’il souffrait d’ulcères d’estomac (et pour cette raison il n’avait pas touché aux aliments dans son assiette), qu’il avait été le chef de trente et un mille communistes. “AINSI DIT LE SEIGNEUR, mangez votre repas, car Jésus-Christ vous a guéri.” La Lumière descendit jusqu’à toucher le côté droit de la tête de William Branham. L’homme fut guéri. Il était onze heures du matin, et un appareil fixe prit trois photographies au même moment sans présence de flash, de projecteur ou d’autre lumière artificielle : ces trois photographies montrent la présence de cette Lumière. Douze autres photos furent prises avant, et douze autres après ces instants, mais aucune d’elles ne montre cette Lumière.
[D’après “Biographie de William Branham” de André Morin, p. 251 à 252 et 256 à 260 ; “Footprints” p. 248 à 251 d’après “Faith In Action”, 10 juin 1959 à Chicago, Illinois ; “Enticing Spirits”, §5, 24 juillet 1955 à Jeffersonville, Indiana]
Après les réunions de Zurich, des lettres furent envoyées à Karlsruhe, Allemagne, pour que William Branham ne soit pas reçu. L’Eglise d’Etat allemande lui refusa donc l’autorisation de tenir les réunions. Or c’était sur les indications de Dieu que William Branham voulait se rendre en Allemagne. Et donc le Docteur Guggenbuhl de Zurich, vice-président des Hommes d’Affaires du Plein Evangile, se rendit chez un responsable militaire américain pour obtenir l’autorisation. La mère de cet officier américain avait quitté sa chaise roulante lors d’une réunion de Branham en Virginie ! Les réunions purent donc se dérouler comme prévu.
[“Spiritual Atmosphere”, 29 janvier1956 à Owensboro, Kentucky]
Des organes recréés (août 1955)
Pendant 24 ans Mme Cossy gravit un long calvaire... Son mal initial est une tumeur cancéreuse compliquée d’une dysenterie et d’une anémie cérébrale. A la sortie de l’hôpital de Berthoud, elle est considérée comme incurable... En 1939, vu l’aggravation de l’anémie cérébrale, on juge nécessaire de lui nommer une tutrice. De 1939 à 1947, la malade subit huit opérations, elle fait vingt-huit séjours dans les hôpitaux. Il n’y a pas de résultats, Mme Cossy est épuisée, et son état empire. En 1949, c’est l’ablation totale de certains organes. Le Dr Golisse affirme que la malade n’est ressortie que par miracle d’une telle opération. Malgré cette grave intervention chirurgicale, des adhérences rongent ce corps de haut en bas. Puis c’est l’anémie. La pression artérielle baisse jusqu’à huit. La malade ne peut presque plus s’alimenter... Le tube digestif est pris comme le reste. Ce sont maintenant de pénibles migraines. Un eczéma forme des écailles sous ses pieds... Viennent maintenant des séries de piqûres de cocaïne, de pénicilline, la fièvre monte à 40 degrés. Le 17 août 1955, le Dr Chioléra, de Lausanne, déclare que les adhérences gagnent tout le corps. C’est le cancer généralisé.
Mme Cossy sait qu’elle est perdue, mais elle est chrétienne et vient à la mission Branham ... elle prie surtout pour son mari et pour sa mère malade. Elle n’a pas foi en la guérison en ce qui la concerne. Cependant, ayant reçu une carte, elle monte sur l’estrade en tête de la file, mais c’est toujours pour les siens qu’elle prie et non pour elle-même.
Devant M. Branham, elle sent une présence divine et bienfaisante, elle voit l’Ange qui est près du serviteur, et sa foi grandit. Le prophète de Dieu lui parle : “Vous n’avez pas beaucoup de foi” lui dit-il, “une foi qui n’atteint pas le niveau nécessaire pour la délivrance. Je ne sais si vous venez pour des ennuis d’argent, la maladie ou d’autres difficultés, mais sachez que si vous venez par curiosité, vous pouvez tomber morte. Maintenant, si Dieu me révèle ce que c’est, croirez-vous ? Vous avez été opérée du cancer et tout vient de ce mal. Vous ne pouvez pas digérer. Le docteur vous a trouvé des adhérences jusqu’au foie. Vous êtes candidate à la mort. Vous avez reçu plusieurs fois l’imposition des mains, mais vous n’avez pas cru à fond. Mais maintenant vous avez la foi. J’ai vu en vous une vocation brisée - oui, comme la femme samaritaine, il faut aller le dire aux autres. Vous lirez Marc à partir du verset 6. Si j’ai dit vrai, levez la main ! Le Seigneur déclare maintenant que vous êtes guérie.”
Mme Cossy entendit aussitôt une voix dire à son oreille : “Comme les os de la vision d’Ezéchiel ont été rassemblés et comme les chairs ont cru tout autour, ainsi en sera-t-il pour ton corps”. Dès ce moment, elle ne ressent plus aucune douleur. Ceci se passait le samedi 27 août 1955.
“Le mardi 30 août” dit Mme Cossy, “je m’étais levée tôt pour aller voir un appartement à Renens. Il tombait une pluie d’orage. Soudain une voix me dit : “Va te coucher !” Me demandant si cette voix est celle de l’ennemi, je réponds : “Non, je dois aller voir cet appartement.” Mais la voix insiste et moi je résiste et vais sur le balcon brosser les vêtements de mon mari. Tout à coup, un sommeil de plomb tombe sur moi et je n’ai que le temps de m’étendre sur le canapé en disant : “Seigneur, si c’est toi, que veux-tu de moi ?” J’entendis : “Dors !” C’est ce que je fis de 7 h 50 à 9 h, sentant toutefois qu’un travail s’opérait dans mon ventre. A 9 heures, je me sens comme sanglée sur une table d’opération. Malgré cela, je lutte contre cet engourdissement, tenant à mon idée : “Je dois aller à Renens”, je le redis mentalement. La même voix qui m’avait parlé sous la tente répète les mêmes paroles concernant les os desséchés de la vision d’Ezéchiel en ajoutant : “Si tu étais éveillée, tu souffrirais trop”. Je dormis profondément jusqu’à 10 heures. En m’éveillant je me sentis très bien, sauf une douleur et des crampes à la jambe droite. Comment expliquer que je pris à deux mains cette jambe tant de fois percée de piqûres et m’écriais : “Au Nom du Seigneur, sors de là !” Puis je me suis levée tout à fait guérie.”...
Deux médecins ont constaté que la matrice avait repoussé, et Mme Cossy est enceinte de six mois...
[D’après “William Branham”, Editions Evangéliques, Peseux/Neuchâtel, Suisse]
Un paralytique guéri (août 1955)
M. Favre, de Renens, travaillait dans une entreprise de terrassement. Mouillé, il prit froid et une pleurésie s’ensuivit le 26 août 1953. La maladie évolua en polyarthrite aiguë. Les traitements au bénervin et à la pénicilline donnèrent un résultat, et pendant six mois il ne souffrit pas. “Mais en 1954, les choses s’aggravèrent. Je suivis un traitement de deux mois à l’hôpital Nestlé à Lausanne. L’enflure et la douleur nécessitaient de nombreuses pilules, jusqu’à trente-quatre par jour... Le mal empira, la paralysie atteignit même les mâchoires, aussi était-ce une torture de manger presque rien. On n’osait presque plus me toucher, j’étais recroquevillé dans mon lit, je souffrais atrocement et perdais le sommeil. Un médecin de Lausanne m’avait condamné, et je n’avais plus qu’à attendre la fin.
... Quand vint la tente évangélique, je m’y traînai péniblement avec mes béquilles ; il me fallut une heure pour franchir quelques centaines de mètres.
Le mercredi 24 août, alors que M. Branham parlait à une tuberculeuse sur l’estrade, il se tourna pour s’adresser à une autre malade qui n’était pas loin de moi et lui dit : “Vous avez la même maladie que cette dame, votre foi vous a guérie, tournez-vous !” Cette personne se tourna sur son lit et se leva. Je sentis à ce moment une telle chaleur m’envahir que je me mis à transpirer. M. D. Scott, l’évangéliste, se trouvait devant moi et je lui demandai de m’imposer immédiatement les mains. Aussitôt après, je me levai et marchai, traînant mes béquilles, puis, les mettant sur mes épaules, je sortis de la tente et rentrai chez moi. De jour en jour les forces me reviennent, je ne souffre plus, je mange, je marche et je bénis le Nom du Seigneur qui m’a guéri.”
[D’après “William Branham”, Editions Evangéliques, Peseux/Neuchâtel, Suisse]
Tuberculose dorsale (août 1955)
Après quelques mois de maladie, Mlle Messerli fut hospitalisée au début de 1948 et transférée successivement, pendant trois ans et demi, dans les hôpitaux d’Aarau et de Berne, puis dans les sanatoriums de Leysin et de Montana pour appendicectomie, tuberculose dans le ventre et péritonite.
Ayant pu reprendre partiellement le travail, elle fit en mai 1951 une grave rechute et dut, pour la deuxième fois, séjourner à Leysin, mais cette fois pour tuberculose osseuse à la colonne vertébrale (spondylite). Après 22 mois de lit, elle réapprend péniblement à marcher, sans toutefois pouvoir s’asseoir, malheureusement elle fait une seconde rechute. Alitée pendant un an à Leysin et après une année et demie à l’hôpital Tiefenau à Berne pour la spondylite dont elle souffre, elle subit en outre plusieurs interventions chirurgicales ainsi que d’innombrables traitements destinés à calmer ses souffrances. En août 1955, son état se résume ainsi : impossibilité de s’asseoir et de se lever, fortes douleurs physiques intermittentes. La malade est soutenue moralement par divers travaux manuels artistiques qu’elle peut exécuter tout en étant couchée.
Au début de 1955, Mlle Messerli reçoit de deux sources différentes le livre “William Branham, un homme envoyé de Dieu”. Elle se met, avec plusieurs de ses amis, à prier quotidiennement pour sa guérison, ignorant que Dieu enverrait son serviteur en Suisse. C’est ainsi que l’annonce de l’arrivée de William Branham trouve des âmes prêtes....
L’hôpital donne spontanément l’autorisation d’emmener Mlle Messerli pour deux jours, à condition qu’elle soit transportée couchée. C’est ainsi qu’elle est amenée à Renens pour la première fois le mardi 23 août. Cette soirée étant réservée par M. Branham à l’étude de la guérison divine, Mlle Messerli, qui est de langue maternelle allemande, peut se former l’oreille et s’habituer à la traduction anglais/français. Le cheminement de sa foi trouve la plénitude le lendemain soir, bien quelle ne puisse obtenir une carte de prière et n’avoir, de ce fait, aucune chance d’être mise en présence de M. Branham.
Le 24 août, à 22 heures environ, tandis que M. Branham parle à une malade sur l’estrade, il se retourne subitement et regarde Mlle Messerli. Il l’interpelle une première fois et lui dit : “Vous qui venez de prier, mettez-vous sur le côté droit et continuez à prier pour que Dieu vous aide.” Au bout de quelques instants, se détournant à nouveau de la personne sur le podium, il s’adresse une deuxième fois à Mlle Messerli en ces termes : “Vous n’êtes pas d’ici et cette langue n’est pas la vôtre. Vous venez de Berne, de l’hôpital, et vous souffrez de tuberculose dorsale. Les médecins ont tout fait pour vous. Votre foi vous a sauvée. Soyez fidèle au Seigneur Jésus. Levez-vous et prenez votre lit.” Ceux qui avaient amené Mlle Messerli sur un brancard se hâtèrent de la dégager de son sac de couchage, et ce fut un moment émouvant pour toute l’assemblée de voir la jeune fille se lever et se tenir debout sans aucun secours, nu-pieds, vêtue d’une longue chemise de nuit...
Dès ce soir-là, elle ne ressent plus aucune douleur dans le dos et peut marcher aussi bien que ses jambes affaiblies par des années d’alitement le lui permettent au début... Sans moyens financiers, dépendant entièrement de l’assistance sociale et de l’autorité médicale, elle retourne à l’hôpital de Berne, où elle reste en observation deux mois, et elle séjourne ensuite à Leysin pour convalescence jusqu’en mars 1956. Au cours de ces 6 mois, les radiographies se révèlent toujours meilleures, si bien que les médecins reconnaissent cette guérison comme extraordinairement rapide...
Nous trouvons dans ce cas magnifique l’accomplissement de la guérison divine telle qu’elle fut expliquée les deux premiers soirs à Renens : c’est le germe de la maladie qui est tué lors de l’intervention de Dieu, et il faut ensuite que l’organisme reconstitue la partie atteinte. Le résultat n’est donc pas nécessairement apparent, immédiat ou complet...
[D’après “William Branham”, Editions Evangéliques, Peseux/Neuchâtel, Suisse]
En Allemagne
Le don de discernement se manifesta comme à l’habitude. F. F. Bosworth rapporte que ceux qui étaient guéris à leur place étaient plus nombreux que ceux qui étaient guéris dans la ligne de prière [Témoignage de F.F. Bosworth rapporté dans “Biographie de William Branham” de André Morin, p. 254]. L’incident suivant est par contre d’une autre nature :
“Le second soir il y avait là quinze sorciers. Billy et le frère Arganbright ne les avaient pas laissés me rencontrer, et ils avaient dit : “Nous allons faire s’envoler la tente.”
Ils se sont installés là avec leurs enchantements et ils ont invoqué leur dieu, Satan, et il est venu avec une tempête... Avec des ciseaux, ils ont taillé une plume ... et ont prononcé leurs enchantements ...: “Le Père, le Fils, le Saint-Esprit ; wo-oo-oo-oo-oo ! Le Père, le Fils, le Saint-Esprit ; ahhhh !”
Satan est le prince de la puissance de l’air [Ephésiens 2:2]. Cette énorme tente aurait pu couvrir tout un pâté de maisons ... le vent s’y est engouffré et la soulevait. Le vent soufflait et les éclairs brillaient, mais j’ai continué de prêcher.
Et alors j’en ai vu un courbé et entouré de démons, mais il n’était pas lié.
J’ai dit au frère Lowster : “Ne traduisez pas ceci.” Puis j’ai dit : “Frère Arganbright, prions seulement. Toi enfant du diable, il se peut que tu puisses faire des miracles, c’est vrai, mais maintenant je te dévoile. La Bible dit : De même que Janès et Jambrès s’opposèrent à Moïse, de même ceux-ci le feront, l’Antichrist ayant la puissance d’accomplir des miracles [2 Timothée 3:8]. Mais tu as peur de toucher au surnaturel de Dieu. Parce que tu as osé faire cette chose-là, tu payeras pour cela. Seigneur Dieu, Créateur des cieux et de la terre, tu m’as envoyé ici et c’est pour cela que j’ai pris pied en Allemagne au Nom de Jésus-Christ. Et ce nuage n’a aucune puissance contre moi, parce que je suis oint et envoyé pour le salut de ces gens. Je t’ordonne de partir d’ici dans le Nom de Jésus.”
Il y a eu plusieurs coups de tonnerre, puis le tonnerre a encore grondé et s’est éloigné. Et le soleil a brillé. En dix minutes, près de dix mille personnes se sont avancées en demandant miséricorde. Et ce soir-là on a emporté ce médium estropié.
Les gens sont entrés dans cette ambiance en voyant la gloire de Dieu manifestée. Et la ligne de prière a commencé... On a amené une fillette allemande sur l’estrade, avec les nattes qui lui tombaient dans le dos. Elle a failli tomber à la renverse en montant sur l’estrade, et je me suis précipité pour la retenir. L’interprète s’est mis à lui parler ; elle murmurait : “Je veux rencontrer l’homme qui va prier pour moi.” Elle était aveugle. L’interprète lui a dit : “C’est lui qui te tient en ce moment.” Elle s’est mise à me tâter avec ses petites mains, elle m’a entouré de ses bras et a posé sa tête sur mon épaule. Oh ! j’ai pensé à ma petite Becky ! J’ai mis mes bras autour d’elle ... ses yeux étaient blancs. Et là par la grâce de Dieu, j’ai vu en vision cette petite fille dans les bras de sa mère et le docteur qui l’auscultait. Elle était aveugle de naissance. La mère, grande et mince, avait les cheveux blonds. Le père était plutôt petit, de forte corpulence et il avait les cheveux foncés. J’ai dit d’où ils venaient et j’ai raconté la vision. J’ai vu cette petite fille devenir comme une ombre et marcher les bras levés, parlant et montrant différentes choses du doigt.
J’ai su que le Dieu du ciel vivait et régnait. Je me suis mis à prier pour elle et elle a levé les yeux vers moi : ils brillaient et étincelaient. Elle a murmuré quelque chose et le traducteur m’a dit : “Frère Branham, elle voit !” Je lui ai dit : “Gardez cela pour vous encore quelques instants. Que dit-elle ?”
“Elle demande ce que sont ces choses là-bas.” C’était les éclairages.
Et tandis qu’elle me regardait, elle s’est mise à sangloter. Tout l’auditoire était sous une influence céleste. Le diable se trouvait paralysé.
La mère a poussé un cri, et s’est mis à courir à toute vitesse, perdant ses chaussures derrière elle. Elle est montée sur l’estrade et a entouré l’enfant de ses bras. L’enfant lui a dit : “Mais ... es-tu ma mère?” C’était la première fois qu’elle la voyait. “Oh maman ! Tu es si belle ! Tu es si belle maman !””
[“Footprints”, p. 208 d’après “He That Is In You”, le 10 novembre 1963 à Jeffersonville, Indiana ; “Spiritual Atmosphere”, 29 janvier1956 à Owensboro, Kentucky]
“En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père” [Jean 14:12].
Voyage aux Indes
[Pendant huit mois, William Branham pria et supplia Dieu de le délivrer de l’amibiase qui l’avait frappé lorsqu’il avait abandonné la volonté parfaite de Dieu en Afrique du Sud en 1951. Mais si sa prière en faveur des autres était exaucée, lui ne semblait recevoir aucune réponse. Enfin il reçut une vision le concernant]
“Cette nuit-là, j’étais allongé sur mon lit... Ma femme et mes deux filles étaient dans la pièce à côté... Il était environ trois heures du matin et je me demandais : “Que me réserve le futur ? Quelle en sera l’issue ?”...
Et il est venu tout droit vers moi, l’air austère : “Tu pensais à ce que serait ton futur”.
“Oui.”
Il a pris des feuilles de papier, les a pliées comme une lettre dactylographiée, et il les a faites tournoyer, et elles ont monté tout droit au ciel. Il a dit : “Ton futur est clair” [“clear”]. Je suis sorti de la vision et j’ai dit : “Seigneur, j’aimerais tant te parler ! Si ton serviteur a trouvé grâce à tes yeux, grand Esprit Saint, accepterais-tu de revenir ?”
Et alors je l’ai senti venir, Whoooossssh ! et je l’ai vu venir vers moi : “Cette amibiase t’inquiète.”
“Oui. Va-t-elle me quitter définitivement ?”
“Oui”. L’affaire était réglée. Et il est revenu : “Tu pensais à la manière de conduire tes réunions, et on t’a parlé de la façon de faire des autres prédicateurs. Toi, agis seulement comme je te conduis à agir. Quelle que soit la réunion, qu’elle se suffise à elle-même”.
Et alors il m’a enlevé dans l’Esprit et m’a ramené à Durban , en Afrique du Sud, devant des milliers de personnes. Et j’ai vu toute cette foule disparaître vers ma droite, vers l’Ouest...
Et alors, devant moi, il y avait des pâtés de maisons, et des gens louaient Dieu les bras levés. Et ensuite il a dirigé mes regards vers l’Est. Et j’ai vu des milliers de gens habillés comme des Indiens, louant Dieu. Je ne pouvais voir les limites de cette foule. Et ensuite un grand Ange du Ciel est venu. Il s’est tenu au-dessus de moi avec une grande lumière qui a balayé la foule assise sur les collines. Les gens étaient de couleur sombre. Il m’a alors ramené à Durban devant une foule de Blancs louant le Seigneur, puis il m’a à nouveau ramené là. Et l’Ange s’est approché, et son cri m’a fait sortir de la vision : “Il y en aura trois cent mille à cette réunion”.
C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Notez cela par écrit.
En revenant à moi j’ai dit : “... J’irai où tu me diras d’aller désormais, et je ne ferai que ce que tu me diras de faire...” Peu après, il est revenu, et j’ai vu ma Bible quitter ma table et s’approcher de moi. Elle était ouverte là où Paul se trouve pris dans une tempête : “Ô hommes, il fallait m’écouter et ne pas partir de Crète ... un ange de Dieu, à qui j’appartiens et que je sers, m’est apparu cette nuit et m’a dit : Paul, ne crains point” [Actes 27:21]. Puis il m’a conduit au chapitre premier du livre de Josué : “Nul ne tiendra devant toi, tant que tu vivras. Je serai avec toi, comme j’ai été avec Moïse, je ne te délaisserai point, je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage” [Josué 1:5].
Je suis revenu à moi, j’étais très faible, cela avait duré près de trois heures. Ma femme a frappé à la porte : elle portait le bébé dans les bras : “Bill, quelque chose s’est passé. A trois heures ce matin, le bébé s’est réveillé, et j’ai voulu rentrer dans la chambre. Et quelque chose m’a arrêté avant que j’atteigne le couloir : ‘N’entre pas, il y a une vision qui ne peut être interrompue’ ...”
Après le petit déjeuner, ma belle-mère est venue : “Qu’est-ce qui se passe ce matin ? Je me suis levée pour faire la vaisselle et une Voix m’a dit : Va chez Billy tout de suite”.
Je leur ai tout raconté...
Et en allant à la banque, quelque chose m’a dit : “Arrête-toi” ... Et j’ai vu Bobby Deach... “Va lui parler”. J’ai salué Bobby et il m’a raconté : “Dans ma famille à peu près tous meurent du cancer. Et je l’ai attrapé à mon tour : mes intestins saignent. Mais ce matin à trois heures je me suis réveillé. Et une Voix m’a dit : Va voir Billy Branham aujourd’hui...”
Tout cela s’est passé il y a un ou deux mois. Depuis, Bobby ne saigne plus.”
[“Footprints” p. 236 à 239, d’après “Early Spiritual Experiences”, 13 juillet 1952, à Hammond, Indiana]
[Alors qu’il faisait escale au Caire en Egypte pour se rendre aux Indes, William Branham envisagea d’aller en Israël à son retour]
“Les Juifs croient toujours leurs prophètes. Dieu a dit : “S’il y a un homme parmi vous qui est prophète ou voyant, Je lui parlerai dans des visions ... Et si ce qu’il dit arrive, alors écoutez-le, car je suis avec lui. Mais si cela n’arrive pas, alors n’ayez rien à faire avec ce prophète, car je ne suis pas avec lui ...” Les Juifs savent cela...
Mais quelque chose m’a frappé : “N’y va pas maintenant, car l’heure n’est pas encore venue”.”
[“Footprints” p. 243 et 244, d’après “The Ten Virgins”, 11 décembre 1960 à Jeffersonville, Indiana]
Le défi de Bombay (19 septembre 1954)
“C’était le plus grand auditoire auquel j’aie jamais parlé: il y avait près d’un demi million de personnes... Ils ont vu le Saint-Esprit révéler des choses ... mais leurs prêtres disaient que je lisais les pensées...
Cinq ou six personnes sont passées dans la ligne de prière, et alors un aveugle s’est avancé, ses yeux étaient aussi blancs que ma chemise... Je l’ai regardé et j’ai dit : “C’est un adorateur du soleil, il est aveugle depuis vingt ans. Il est marié, sa femme est plutôt petite, et il a deux enfants, de sept et neuf ans.” Et c’était vrai. J’ai même donné leurs noms...
Et la vague de leurs pensées est venue à moi : “Il lit dans leurs pensées.”
“Seigneur, viens-moi en aide ... ces gens crient que c’est de la télépathie.” Et alors, je l’ai vu en vision juste au-dessus de cet homme, et ses yeux étaient en parfait état. J’ai pensé : “C’est le moment.”
Je leur ai dit : “Cet homme est aveugle. Il y a ici des prêtres Shiites, Djaïns, Bouddhistes... Ce matin, j’ai parlé avec les représentants de dix-sept religions différentes qui m’ont interrogé ... et tous étaient contre le Christ. Si le Christ est un menteur, alors seul le Dieu qui a créé le monde peut lui donner la vue. Si parmi vous un prêtre musulman, ou bouddhiste vient ici et lui donne la vue, alors je le suivrais... Il faut le Créateur pour recréer la vue dans ces yeux. On lui a dit d’adorer le soleil pour aller au Ciel. Dans son ignorance, il a regardé le soleil pendant vingt ans... Que font les prêtres ? Seulement changer la façon de penser ... c’est pareil aux Etats-Unis : les Méthodistes veulent que les Baptistes deviennent Méthodistes, etc... Mais nous ne parlons pas de cela. Nous parlons de Dieu... Je défie tous vos prêtres de venir lui redonner la vue...” Je n’ai jamais vu un groupe aussi silencieux !
“Vous ne bougez pas parce que vous ne pouvez pas faire cela, et moi non plus. Mais le Dieu des Cieux qui a ressuscité son Fils Jésus-Christ, dont je suis le serviteur, vient de me montrer en vision cet homme guéri. Si cela n’arrive pas, alors chassez-moi du pays. Mais si cela arrive, vous serez dans l’obligation de donner votre vie à Jésus-Christ...”
Un docteur est venu l’examiner. Il a secoué la tête : “Il est aveugle.”
J’ai dit : “Bien sûr ! Si Dieu lui redonne la vue, combien serviront Jésus-Christ ?” C’était un océan de mains noires ! Je me suis retourné vers l’homme : “Seigneur Jésus, que l’on sache que tu es Dieu.” L’homme m’a entouré le cou, puis il a embrassé le maire de Bombay qui était assis là. Il voyait parfaitement.”
[“The Contest”, § 21 à 29 ; 31 décembre 1962 à Jeffersonville, Indiana]
“Cent cinquante à deux cent mille personnes sont venues au Christ cette fois-là... Mais il n’y avait pas d’église pour leur délivrer le message auquel je crois. Les dénominations pentecôtistes n’ont pas voulu coopérer avec moi. Et toutes ces âmes sont sans doute reparties vers leurs religions d’origine. Quelle honte ... personne n’a coopéré avec moi à cause de mes positions.”
[“Footprints” p. 244, d’après “Taking Sides With Jesus”, Ier juin 1962 à Jeffersonville, Indiana]
En Suisse (été 1955)
William Branham se rendit pour la première fois en Suisse du 19 au 26 juin 1955 à Zurich. Il s’y rendit une seconde fois la même année à Renens [23 au 26 août 1955], près de Lausanne, après les réunions tenues en Allemagne à Karlsruhe [15 au 18 août 1955].
Une violente tempête d’opposition, organisée surtout par certains représentants de l’église d’Etat, s’éleva à Zurich. Néanmoins, en cinq soirées, cinquante mille personnes se convertirent. Les mêmes attaques se renouvelèrent quelques semaines plus tard pour les réunions de Renens : William Branham fut accusé de pratique illégale de la médecine. Après enquête, les autorités de Lausanne rejetèrent les accusations.
Un fait remarquable se produisit le samedi matin 27 août, lors d’un déjeuner organisé à Lausanne, auquel furent invités plus de soixante-dix prédicateurs, dont quelques pasteurs de l’Eglise Nationale et de l’Eglise Libre du Canton de Varen. William Branham leur adressa une brève exhortation, les appelant à s’unir dans l’amour. Au moment de se rasseoir, William Branham eut une vision révélant la vie d’un chrétien présent : il lui révéla qu’il avait accepté le Christ en lisant dans la Bible que Jésus était mort pour ses péchés, qu’il dirigeait un petit orphelinat en montagne, qu’il souffrait d’ulcères d’estomac (et pour cette raison il n’avait pas touché aux aliments dans son assiette), qu’il avait été le chef de trente et un mille communistes. “AINSI DIT LE SEIGNEUR, mangez votre repas, car Jésus-Christ vous a guéri.” La Lumière descendit jusqu’à toucher le côté droit de la tête de William Branham. L’homme fut guéri. Il était onze heures du matin, et un appareil fixe prit trois photographies au même moment sans présence de flash, de projecteur ou d’autre lumière artificielle : ces trois photographies montrent la présence de cette Lumière. Douze autres photos furent prises avant, et douze autres après ces instants, mais aucune d’elles ne montre cette Lumière.
[D’après “Biographie de William Branham” de André Morin, p. 251 à 252 et 256 à 260 ; “Footprints” p. 248 à 251 d’après “Faith In Action”, 10 juin 1959 à Chicago, Illinois ; “Enticing Spirits”, §5, 24 juillet 1955 à Jeffersonville, Indiana]
Après les réunions de Zurich, des lettres furent envoyées à Karlsruhe, Allemagne, pour que William Branham ne soit pas reçu. L’Eglise d’Etat allemande lui refusa donc l’autorisation de tenir les réunions. Or c’était sur les indications de Dieu que William Branham voulait se rendre en Allemagne. Et donc le Docteur Guggenbuhl de Zurich, vice-président des Hommes d’Affaires du Plein Evangile, se rendit chez un responsable militaire américain pour obtenir l’autorisation. La mère de cet officier américain avait quitté sa chaise roulante lors d’une réunion de Branham en Virginie ! Les réunions purent donc se dérouler comme prévu.
[“Spiritual Atmosphere”, 29 janvier1956 à Owensboro, Kentucky]
Des organes recréés (août 1955)
Pendant 24 ans Mme Cossy gravit un long calvaire... Son mal initial est une tumeur cancéreuse compliquée d’une dysenterie et d’une anémie cérébrale. A la sortie de l’hôpital de Berthoud, elle est considérée comme incurable... En 1939, vu l’aggravation de l’anémie cérébrale, on juge nécessaire de lui nommer une tutrice. De 1939 à 1947, la malade subit huit opérations, elle fait vingt-huit séjours dans les hôpitaux. Il n’y a pas de résultats, Mme Cossy est épuisée, et son état empire. En 1949, c’est l’ablation totale de certains organes. Le Dr Golisse affirme que la malade n’est ressortie que par miracle d’une telle opération. Malgré cette grave intervention chirurgicale, des adhérences rongent ce corps de haut en bas. Puis c’est l’anémie. La pression artérielle baisse jusqu’à huit. La malade ne peut presque plus s’alimenter... Le tube digestif est pris comme le reste. Ce sont maintenant de pénibles migraines. Un eczéma forme des écailles sous ses pieds... Viennent maintenant des séries de piqûres de cocaïne, de pénicilline, la fièvre monte à 40 degrés. Le 17 août 1955, le Dr Chioléra, de Lausanne, déclare que les adhérences gagnent tout le corps. C’est le cancer généralisé.
Mme Cossy sait qu’elle est perdue, mais elle est chrétienne et vient à la mission Branham ... elle prie surtout pour son mari et pour sa mère malade. Elle n’a pas foi en la guérison en ce qui la concerne. Cependant, ayant reçu une carte, elle monte sur l’estrade en tête de la file, mais c’est toujours pour les siens qu’elle prie et non pour elle-même.
Devant M. Branham, elle sent une présence divine et bienfaisante, elle voit l’Ange qui est près du serviteur, et sa foi grandit. Le prophète de Dieu lui parle : “Vous n’avez pas beaucoup de foi” lui dit-il, “une foi qui n’atteint pas le niveau nécessaire pour la délivrance. Je ne sais si vous venez pour des ennuis d’argent, la maladie ou d’autres difficultés, mais sachez que si vous venez par curiosité, vous pouvez tomber morte. Maintenant, si Dieu me révèle ce que c’est, croirez-vous ? Vous avez été opérée du cancer et tout vient de ce mal. Vous ne pouvez pas digérer. Le docteur vous a trouvé des adhérences jusqu’au foie. Vous êtes candidate à la mort. Vous avez reçu plusieurs fois l’imposition des mains, mais vous n’avez pas cru à fond. Mais maintenant vous avez la foi. J’ai vu en vous une vocation brisée - oui, comme la femme samaritaine, il faut aller le dire aux autres. Vous lirez Marc à partir du verset 6. Si j’ai dit vrai, levez la main ! Le Seigneur déclare maintenant que vous êtes guérie.”
Mme Cossy entendit aussitôt une voix dire à son oreille : “Comme les os de la vision d’Ezéchiel ont été rassemblés et comme les chairs ont cru tout autour, ainsi en sera-t-il pour ton corps”. Dès ce moment, elle ne ressent plus aucune douleur. Ceci se passait le samedi 27 août 1955.
“Le mardi 30 août” dit Mme Cossy, “je m’étais levée tôt pour aller voir un appartement à Renens. Il tombait une pluie d’orage. Soudain une voix me dit : “Va te coucher !” Me demandant si cette voix est celle de l’ennemi, je réponds : “Non, je dois aller voir cet appartement.” Mais la voix insiste et moi je résiste et vais sur le balcon brosser les vêtements de mon mari. Tout à coup, un sommeil de plomb tombe sur moi et je n’ai que le temps de m’étendre sur le canapé en disant : “Seigneur, si c’est toi, que veux-tu de moi ?” J’entendis : “Dors !” C’est ce que je fis de 7 h 50 à 9 h, sentant toutefois qu’un travail s’opérait dans mon ventre. A 9 heures, je me sens comme sanglée sur une table d’opération. Malgré cela, je lutte contre cet engourdissement, tenant à mon idée : “Je dois aller à Renens”, je le redis mentalement. La même voix qui m’avait parlé sous la tente répète les mêmes paroles concernant les os desséchés de la vision d’Ezéchiel en ajoutant : “Si tu étais éveillée, tu souffrirais trop”. Je dormis profondément jusqu’à 10 heures. En m’éveillant je me sentis très bien, sauf une douleur et des crampes à la jambe droite. Comment expliquer que je pris à deux mains cette jambe tant de fois percée de piqûres et m’écriais : “Au Nom du Seigneur, sors de là !” Puis je me suis levée tout à fait guérie.”...
Deux médecins ont constaté que la matrice avait repoussé, et Mme Cossy est enceinte de six mois...
[D’après “William Branham”, Editions Evangéliques, Peseux/Neuchâtel, Suisse]
Un paralytique guéri (août 1955)
M. Favre, de Renens, travaillait dans une entreprise de terrassement. Mouillé, il prit froid et une pleurésie s’ensuivit le 26 août 1953. La maladie évolua en polyarthrite aiguë. Les traitements au bénervin et à la pénicilline donnèrent un résultat, et pendant six mois il ne souffrit pas. “Mais en 1954, les choses s’aggravèrent. Je suivis un traitement de deux mois à l’hôpital Nestlé à Lausanne. L’enflure et la douleur nécessitaient de nombreuses pilules, jusqu’à trente-quatre par jour... Le mal empira, la paralysie atteignit même les mâchoires, aussi était-ce une torture de manger presque rien. On n’osait presque plus me toucher, j’étais recroquevillé dans mon lit, je souffrais atrocement et perdais le sommeil. Un médecin de Lausanne m’avait condamné, et je n’avais plus qu’à attendre la fin.
... Quand vint la tente évangélique, je m’y traînai péniblement avec mes béquilles ; il me fallut une heure pour franchir quelques centaines de mètres.
Le mercredi 24 août, alors que M. Branham parlait à une tuberculeuse sur l’estrade, il se tourna pour s’adresser à une autre malade qui n’était pas loin de moi et lui dit : “Vous avez la même maladie que cette dame, votre foi vous a guérie, tournez-vous !” Cette personne se tourna sur son lit et se leva. Je sentis à ce moment une telle chaleur m’envahir que je me mis à transpirer. M. D. Scott, l’évangéliste, se trouvait devant moi et je lui demandai de m’imposer immédiatement les mains. Aussitôt après, je me levai et marchai, traînant mes béquilles, puis, les mettant sur mes épaules, je sortis de la tente et rentrai chez moi. De jour en jour les forces me reviennent, je ne souffre plus, je mange, je marche et je bénis le Nom du Seigneur qui m’a guéri.”
[D’après “William Branham”, Editions Evangéliques, Peseux/Neuchâtel, Suisse]
Tuberculose dorsale (août 1955)
Après quelques mois de maladie, Mlle Messerli fut hospitalisée au début de 1948 et transférée successivement, pendant trois ans et demi, dans les hôpitaux d’Aarau et de Berne, puis dans les sanatoriums de Leysin et de Montana pour appendicectomie, tuberculose dans le ventre et péritonite.
Ayant pu reprendre partiellement le travail, elle fit en mai 1951 une grave rechute et dut, pour la deuxième fois, séjourner à Leysin, mais cette fois pour tuberculose osseuse à la colonne vertébrale (spondylite). Après 22 mois de lit, elle réapprend péniblement à marcher, sans toutefois pouvoir s’asseoir, malheureusement elle fait une seconde rechute. Alitée pendant un an à Leysin et après une année et demie à l’hôpital Tiefenau à Berne pour la spondylite dont elle souffre, elle subit en outre plusieurs interventions chirurgicales ainsi que d’innombrables traitements destinés à calmer ses souffrances. En août 1955, son état se résume ainsi : impossibilité de s’asseoir et de se lever, fortes douleurs physiques intermittentes. La malade est soutenue moralement par divers travaux manuels artistiques qu’elle peut exécuter tout en étant couchée.
Au début de 1955, Mlle Messerli reçoit de deux sources différentes le livre “William Branham, un homme envoyé de Dieu”. Elle se met, avec plusieurs de ses amis, à prier quotidiennement pour sa guérison, ignorant que Dieu enverrait son serviteur en Suisse. C’est ainsi que l’annonce de l’arrivée de William Branham trouve des âmes prêtes....
L’hôpital donne spontanément l’autorisation d’emmener Mlle Messerli pour deux jours, à condition qu’elle soit transportée couchée. C’est ainsi qu’elle est amenée à Renens pour la première fois le mardi 23 août. Cette soirée étant réservée par M. Branham à l’étude de la guérison divine, Mlle Messerli, qui est de langue maternelle allemande, peut se former l’oreille et s’habituer à la traduction anglais/français. Le cheminement de sa foi trouve la plénitude le lendemain soir, bien quelle ne puisse obtenir une carte de prière et n’avoir, de ce fait, aucune chance d’être mise en présence de M. Branham.
Le 24 août, à 22 heures environ, tandis que M. Branham parle à une malade sur l’estrade, il se retourne subitement et regarde Mlle Messerli. Il l’interpelle une première fois et lui dit : “Vous qui venez de prier, mettez-vous sur le côté droit et continuez à prier pour que Dieu vous aide.” Au bout de quelques instants, se détournant à nouveau de la personne sur le podium, il s’adresse une deuxième fois à Mlle Messerli en ces termes : “Vous n’êtes pas d’ici et cette langue n’est pas la vôtre. Vous venez de Berne, de l’hôpital, et vous souffrez de tuberculose dorsale. Les médecins ont tout fait pour vous. Votre foi vous a sauvée. Soyez fidèle au Seigneur Jésus. Levez-vous et prenez votre lit.” Ceux qui avaient amené Mlle Messerli sur un brancard se hâtèrent de la dégager de son sac de couchage, et ce fut un moment émouvant pour toute l’assemblée de voir la jeune fille se lever et se tenir debout sans aucun secours, nu-pieds, vêtue d’une longue chemise de nuit...
Dès ce soir-là, elle ne ressent plus aucune douleur dans le dos et peut marcher aussi bien que ses jambes affaiblies par des années d’alitement le lui permettent au début... Sans moyens financiers, dépendant entièrement de l’assistance sociale et de l’autorité médicale, elle retourne à l’hôpital de Berne, où elle reste en observation deux mois, et elle séjourne ensuite à Leysin pour convalescence jusqu’en mars 1956. Au cours de ces 6 mois, les radiographies se révèlent toujours meilleures, si bien que les médecins reconnaissent cette guérison comme extraordinairement rapide...
Nous trouvons dans ce cas magnifique l’accomplissement de la guérison divine telle qu’elle fut expliquée les deux premiers soirs à Renens : c’est le germe de la maladie qui est tué lors de l’intervention de Dieu, et il faut ensuite que l’organisme reconstitue la partie atteinte. Le résultat n’est donc pas nécessairement apparent, immédiat ou complet...
[D’après “William Branham”, Editions Evangéliques, Peseux/Neuchâtel, Suisse]
En Allemagne
Le don de discernement se manifesta comme à l’habitude. F. F. Bosworth rapporte que ceux qui étaient guéris à leur place étaient plus nombreux que ceux qui étaient guéris dans la ligne de prière [Témoignage de F.F. Bosworth rapporté dans “Biographie de William Branham” de André Morin, p. 254]. L’incident suivant est par contre d’une autre nature :
“Le second soir il y avait là quinze sorciers. Billy et le frère Arganbright ne les avaient pas laissés me rencontrer, et ils avaient dit : “Nous allons faire s’envoler la tente.”
Ils se sont installés là avec leurs enchantements et ils ont invoqué leur dieu, Satan, et il est venu avec une tempête... Avec des ciseaux, ils ont taillé une plume ... et ont prononcé leurs enchantements ...: “Le Père, le Fils, le Saint-Esprit ; wo-oo-oo-oo-oo ! Le Père, le Fils, le Saint-Esprit ; ahhhh !”
Satan est le prince de la puissance de l’air [Ephésiens 2:2]. Cette énorme tente aurait pu couvrir tout un pâté de maisons ... le vent s’y est engouffré et la soulevait. Le vent soufflait et les éclairs brillaient, mais j’ai continué de prêcher.
Et alors j’en ai vu un courbé et entouré de démons, mais il n’était pas lié.
J’ai dit au frère Lowster : “Ne traduisez pas ceci.” Puis j’ai dit : “Frère Arganbright, prions seulement. Toi enfant du diable, il se peut que tu puisses faire des miracles, c’est vrai, mais maintenant je te dévoile. La Bible dit : De même que Janès et Jambrès s’opposèrent à Moïse, de même ceux-ci le feront, l’Antichrist ayant la puissance d’accomplir des miracles [2 Timothée 3:8]. Mais tu as peur de toucher au surnaturel de Dieu. Parce que tu as osé faire cette chose-là, tu payeras pour cela. Seigneur Dieu, Créateur des cieux et de la terre, tu m’as envoyé ici et c’est pour cela que j’ai pris pied en Allemagne au Nom de Jésus-Christ. Et ce nuage n’a aucune puissance contre moi, parce que je suis oint et envoyé pour le salut de ces gens. Je t’ordonne de partir d’ici dans le Nom de Jésus.”
Il y a eu plusieurs coups de tonnerre, puis le tonnerre a encore grondé et s’est éloigné. Et le soleil a brillé. En dix minutes, près de dix mille personnes se sont avancées en demandant miséricorde. Et ce soir-là on a emporté ce médium estropié.
Les gens sont entrés dans cette ambiance en voyant la gloire de Dieu manifestée. Et la ligne de prière a commencé... On a amené une fillette allemande sur l’estrade, avec les nattes qui lui tombaient dans le dos. Elle a failli tomber à la renverse en montant sur l’estrade, et je me suis précipité pour la retenir. L’interprète s’est mis à lui parler ; elle murmurait : “Je veux rencontrer l’homme qui va prier pour moi.” Elle était aveugle. L’interprète lui a dit : “C’est lui qui te tient en ce moment.” Elle s’est mise à me tâter avec ses petites mains, elle m’a entouré de ses bras et a posé sa tête sur mon épaule. Oh ! j’ai pensé à ma petite Becky ! J’ai mis mes bras autour d’elle ... ses yeux étaient blancs. Et là par la grâce de Dieu, j’ai vu en vision cette petite fille dans les bras de sa mère et le docteur qui l’auscultait. Elle était aveugle de naissance. La mère, grande et mince, avait les cheveux blonds. Le père était plutôt petit, de forte corpulence et il avait les cheveux foncés. J’ai dit d’où ils venaient et j’ai raconté la vision. J’ai vu cette petite fille devenir comme une ombre et marcher les bras levés, parlant et montrant différentes choses du doigt.
J’ai su que le Dieu du ciel vivait et régnait. Je me suis mis à prier pour elle et elle a levé les yeux vers moi : ils brillaient et étincelaient. Elle a murmuré quelque chose et le traducteur m’a dit : “Frère Branham, elle voit !” Je lui ai dit : “Gardez cela pour vous encore quelques instants. Que dit-elle ?”
“Elle demande ce que sont ces choses là-bas.” C’était les éclairages.
Et tandis qu’elle me regardait, elle s’est mise à sangloter. Tout l’auditoire était sous une influence céleste. Le diable se trouvait paralysé.
La mère a poussé un cri, et s’est mis à courir à toute vitesse, perdant ses chaussures derrière elle. Elle est montée sur l’estrade et a entouré l’enfant de ses bras. L’enfant lui a dit : “Mais ... es-tu ma mère?” C’était la première fois qu’elle la voyait. “Oh maman ! Tu es si belle ! Tu es si belle maman !””
[“Footprints”, p. 208 d’après “He That Is In You”, le 10 novembre 1963 à Jeffersonville, Indiana ; “Spiritual Atmosphere”, 29 janvier1956 à Owensboro, Kentucky]
Re: William Branham = faux prophète
TÉMOIGNAGES
“Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent: Que ferons-nous ? Car cet homme fait beaucoup de miracles. Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront détruire notre ville et notre nation” [Jean 11:47, 48].
“Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui” [Matthieu 11:11].
Témoignages divers
[Parmi ces témoignages, certains paraîtront outranciers. D’autres proviennent de serviteurs de Dieu célèbres qui, par la suite, ont préféré oublier ce qu’ils avaient déclaré dans le passé. Paradoxalement, beaucoup de ceux qui qualifient Branham d’hérétique ou de spirite n’ont pas conscience qu’ils ont connu la puissance de l’Evangile en partie grâce à l’action de Dieu en cet homme. En effet, son ministère a inspiré des hommes tels qu’Oral Roberts, Tommy Osborn, Moris Cerullo, etc., dont les ministères ont eu des conséquences incalculables sur les mouvements évangéliques charismatiques.]
Aux temps bibliques, il y avait des hommes de Dieu qui étaient prophètes et voyants, mais de tous les écrits sacrés, aucun ne semble avoir eu un plus grand ministère que celui de William Branham, un prophète et un voyant,... William Branham a été utilisé par Dieu pour ressusciter les morts dans le Nom de Jésus.
[Thomas R. Nickel, tiré du journal “Full Gospel Men’s Voice”, février 1961]
La majorité de ceux qui ont participé au réveil de la guérison divine (qui fit irruption en 1947) considère William Branham comme étant son initiateur... William Branham devint un prophète pour sa génération ... Soir après soir, devant des milliers de croyants stupéfaits, il discernait les maladies des malades et les déclarait guéris. La puissance des réunions de William Branham ... demeure légendaire et inégalée dans l’histoire du mouvement charismatique.
[David Edwin Harrell Jr. ; tiré de son livre “All Things are Possible”]
Dieu appela cet homme humble ... oignit son ministère à un tel degré qu’en moins de quelques courtes années, son nom fut connu jusque dans le fin fond de la jungle. Partout où vous irez dans ce monde, vous constaterez que le nom de ce messager vous a précédé.
[Morris Cerullo; tiré de l’introduction de “Wind over the 20th Century”]
L’histoire de William Branham est tellement hors de ce monde et au-delà de l’ordinaire, que si l’on n’était pas en présence de preuves irréfutables, attestant son authenticité, on pourrait donner raison à quiconque la jugerait exagérée et incroyable. Mais les faits sont si bien connus, et d’une nature telle qu’ils sont facilement vérifiables par tout examinateur sincère, qu’ils demeurent un témoignage de la ferme intention divine de se révéler à nouveau aux hommes, comme au temps des prophètes et des apôtres. L’histoire de la vie de ce prophète -car il est prophète, même si ce terme est peu commun - témoigne en effet de la réalité que les jours bibliques sont à nouveau ici.
[Gordon Lindsay; tiré de l’introduction de son livre “William Branham, un homme envoyé de Dieu”]
Dieu ... pour être certain que nous ne manquerions point de reconnaître le caractère immuable de son alliance ... a envoyé un vase humain particulier, entouré de signes surnaturels pour attirer l’attention et pousser cette génération perverse à regarder, réfléchir, chercher et penser. Ainsi, ce halo de Lumière qui apparut à sa naissance, l’étoile, l’Ange, le discernement, les dons, toutes ces choses furent données dans ce but : nous montrer Dieu à nouveau !... Certainement que Dieu voudrait que sans autre pensée, nous le remerciions pour le prophète, l’homme de Dieu, le signe du ciel, qui est venu nous donner la vie au crépuscule de cette génération.
[Tommy Osborn : tiré de son allocution du 26 janvier 1966, lors du service en mémoire de William Branham à Phœnix, Arizona]
[Jésus a dit : “Vous êtes bienheureux quand on vous injuriera, et qu’on vous persécutera, et qu’on dira, en mentant, toute espèce de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous et tressaillez de joie, car votre récompense est grande dans les cieux ; car on a persécuté ainsi les prophètes qui ont été avant vous” [Matthieu 5:11-12], et encore : “Il suffit au disciple qu’il soit comme son Maître, et à l’élève qu’il soit comme son Seigneur : s’ils ont appelé le Maître de la maison Béelzébul, combien plus les gens de sa maison ?” [Matthieu 10:25]. Mais plusieurs religieux ont dit de Jésus : “Celui-ci ne chasse les démons que par Béelzébul, chef des démons. Et Jésus, connaissant leurs pensées, leur a dit: ... si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même ; comment donc son royaume subsistera-t-il ?” [Matthieu 12: 22 à 32].
Plusieurs disent qu’eux n’auraient pas réagi comme les pharisiens, s’ils avaient vécu à cette époque. Que dire alors des déclarations suivantes :]
Nous pensons que Branham et tous les branhamistes ont été séduits par les artifices du diable, ... (p. 24)... De quel droit Branham ose-t-il déclarer quelqu’un coupable et prêt pour le jugement ? Il s’arroge une faculté que seul le Seigneur possède. L’attitude de Branham nous fait penser directement à l’accusateur des frères, le diable ! ... Le faux prophétisme se caractérise selon Branham par le fait qu’il règne par la peur. Mes amis, n’est-ce pas justement l’attitude de William Branham ? ... Certains pourraient se demander comment ... j’ose ainsi dénoncer le ministère de William Branham ? Je ne vous cacherai pas que cela n’a pas été sans mal. Une lutte serrée s’est engagée dans laquelle je pouvais ressentir l’assaut des forces mauvaises qui essayaient de me décourager d’aller plus avant... Les mauvais esprits à l’œuvre derrière les témoins de Jéhovah, les mormons et les armstronguiens ne s’étaient pas manifestés avec une telle intensité... William Branham, un homme qui possédait d’exceptionnelles capacités médiumniques ... En fait , Branham était simplement un esclave de son ange ... Quelle est donc l’identité de cette “Chose” (qui est à l’intérieur de Branham) ?... Nous suspectons grandement que cette “puissance” en activité soit ... celle de l’imitateur de Dieu ! ... (Plusieurs) photographies nous mettent mal à l’aise ... où, à l’instar des ectoplasmes fréquents lors des réunions spirites, une vapeur se dégage d’auprès de Branham pour former dans ce cas particulier une tête de Christ derrière lui ... Les manifestations miraculeuses de Branham sont par trop spectaculaires pour ne pas être suspectes ! ... La Bible nous met en garde : Galates 1:8, 1 Corinthiens 11:14, Matthieu 24:24, 2 Thessaloniciens 2:9, Apocalypse 13:14 et 16:14... Il ne s’agit aucunement dans ce cas du don spirituel de “discernement des esprits” mais d’une manifestation occulte bien connue de télépathie... Faux prophète ... faux enseignant ... son enseignement pernicieux a fait et continue de faire des ravages dans certains milieux composés de personnes instables continuellement à la recherche d’émotions spirituelles à bon marché ...
[Christian Piette, extraits de “Lumière sur le branhamisme”, 1985. Ces extraits ne rendent pas compte de toute l’argumentation de l’auteur]
L’évangéliste Ern Baxter a participé très étroitement au ministère de Branham de 1947 à 1953-54, puis il abandonna toute coopération en s’expliquant avec condescendance et sans ménagement comme suit : “Branham se considérait comme un enseignant de vérités pour initiés. Selon moi, une partie était plutôt ésotérique. Je me suis rapidement rendu compte qu’il y avait du mélange dans son ministère. Je l’ai exhorté à ne pas dire certaines choses publiquement. Tant que nous avons travaillé ensemble, il s’est retenu. Il s’est mis à dire des choses gravement fausses et ce fut l’une des raisons pour lesquelles je l’ai quitté. Quand cela, ajouté à d’autres circonstances, est devenu finalement insupportable, j’ai abandonné. En tant qu’ouvrier dans le domaine des miracles, Branham avait une vraie place, mais en tant qu’enseignant, il était en-dehors de sa vocation.”
[Les propos suivants, extraits de la même interview dans la revue “New Wine”, ne peuvent donc pas être suspectés de complaisance excessive :]
Question : Dans son livre All Things Are Possible, qui est un exposé historique des réveils de guérisons et charismatiques dans l’Amérique moderne, David Harrell déclare : “Peu d’observateurs instruits ont reconnu la portée des énormes campagnes de guérison des années 50 et très peu, parmi ceux qui sont fascinés par le mouvement charismatique actuel comprennent ses origines.” Pourriez-vous nous dire quel genre de climat religieux existait dans les années qui suivirent la seconde guerre mondiale, et quelles circonstances ont rendu possibles les réveils de guérison ?
Baxter : L’atmosphère religieuse de ce temps-là était plutôt spirituellement faible. Tout évènement surnaturel se passant dans le monde était diffusé et considéré comme important. A mon avis, l’aspect surnaturel du pentecôtisme était généralement très faible. Il y avait ça et là des bénédictions, mais pas de réveil de grande envergure. C’est parce qu’il n’y avait pas eu de vague de guérisons depuis longtemps, que le mouvement de guérisons eut cet impact. En 1933 lors d’une grande conférence pentecôtiste, la plus grande partie des interventions des délégués fut consacrée à discuter des raisons pour lesquelles les gens ne recevaient plus le baptême du Saint-Esprit, et des causes du manque de guérisons et de conversions. C’est pourquoi je me sens obligé de dire que le climat spirituel était très bas. Ceci a donc fourni une toile de fond pour l’avènement du réveil de guérison.
Quand William Branham est apparu sur la scène, il était à l’époque le seul à avoir un authentique ministère de guérison. Même le sommet du ministère des frères Jeffreys de Grande Bretagne, à la fin des années 30, était du passé.
Ainsi dans ce climat religieux il semblait que le surnaturel avait cessé. Alors quand Branham a fait irruption en manifestant une telle qualité de surnaturel, c’était tout à fait opportun et d’une relative nouveauté.
Question : Qu’est-ce qui vous a conduit à vous joindre à son équipe ? Vous l’a-t-il demandé, ou avez-vous eu simplement un contact avec lui avant de développer des liens ?
Réponse : Je partais en vacances et j’ai lu dans l’avion un article à son sujet dans le magazine Time. Je me rendais à Winnipeg, au Canada, rendre visite à des amis. A table, mon hôte, un homme d’affaires très en vue à Winnipeg, m’a dit : “Il y a un prédicateur qui sort de l’ordinaire à l’Eglise de Sion. Il s’appelle William Branham.” J’ai répondu : “Je viens juste de lire un article à son sujet dans l’avion.” Et nous avons donc décidé d’y aller... Nous sommes arrivés vers neuf heures à cette église plutôt grande (elle pouvait contenir près de 2000 personnes je crois). Le spectacle était, pour l’époque, très impressionnant. Il y avait foule dehors, écoutant Branham grâce aux haut-parleurs, car il n’était pas possible d’entrer. Je suis resté là à l’ écouter dans l’obscurité.
Ce que j’ai entendu était unique, inhabituel ! Je n’avais jamais rien entendu de semblable auparavant. C’était simple et direct. Il parlait des démons et de la puissance de Dieu pour guérir. C’était un enseignement de base, mais avec quelque chose de très attirant.
Dans l’obscurité j’ai dit à mon hôte : “Je sens que j’aurai quelque chose à faire avec cet homme.” Nous sommes rentrés et nous n’avons pas essayé de le contacter. Peu après je suis revenu à Vancouver. Plus tard, Branham est allé à Calgary en Alberta. Sa réputation était depuis lors bien établie, et j’ai décidé d’amener plusieurs personnes à Calgary.
... Il priait pour plusieurs milliers de personnes chaque soir. Son fardeau était si pesant, que d’autres pasteurs aptes à faire face à de grandes foules étaient invités pour s’occuper des réunions de l’après-midi. Comme j’étais connu à Calgary, j’ai été invité à m’occuper d’une réunion un après-midi... Après deux ou trois jours, je suis rentré à la maison, sans essayer là encore de contacter personnellement Branham. De retour à Vancouver, plusieurs pasteurs se sont réunis : “Il faut faire venir William Branham ici.” On m’a demandé de diriger les réunions, ce que j’ai fait.
Plus tard, Branham a demandé à me voir personnellement. Il m’a dit qu’il était en prière quand l’ange du Seigneur lui avait parlé, lui disant que je serais son compagnon dans le ministère. Il m’a invité à me joindre à lui.
A cette époque, j’étais pasteur d’une grande église, et j’ai été autorisé à les quitter et à rejoindre Branham à Ashland dans l’Oregon. J’ai commencé à voyager avec lui aussi souvent que je pouvais m’éloigner de mon église. Une année, j’ai été ainsi éloigné huit mois.
Quand il parlait, surtout en ces premiers temps, il disait des choses affreusement provocatrices, inutilement selon moi. Aussi, quand nous parlions ensemble, nous avons convenu que lui donnerait des témoignages et raconterait sa vie, que moi je parlerais, et que lui s’occuperait entièrement des malades. Quand nous étions ensemble, cela se passait ainsi. J’ai été avec Branham de 1947 jusqu’à 1953 ou 1954 lorsque j’ai dû le quitter.
F. F. Bosworth s’est joint à nous plus tard et s’est chargé de quelques réunions. Question : Pourriez-vous brièvement décrire le ministère de Branham et quelques-uns de ses traits dominants ? Pourquoi a-t-il surgi sur la scène internationale ?
Baxter : Branham avait une parole de connaissance extraordinaire... Avant de prier pour une personne, il donnait des détails précis concernant la maladie, la vie, le domicile, le métier, les activités de la personne, même jusque très loin dans l’enfance. Durant toutes les années où j’ai été avec lui, Branham ne s’est jamais trompé une seule fois avec cette parole de connaissance. Cela couvre, en ce qui me concerne, des milliers de cas.
L’emploi de la parole de connaissance a de fait commencé par un phénomène dans sa main. Il prenait la main de la personne dans la sienne. Aussitôt, à la base du pouce, dans la partie charnue, une manifestation spécifique selon la maladie ou le besoin se produisait. A force de voir si souvent ces phénomènes, j’ai appris à les reconnaître et à les interpréter. La tuberculose était rosée. Le cancer était d’un rouge vif au milieu duquel le gras du pouce semblait ressortir comme une vague.
Question : C’était vraiment visible ?
Baxter : Oui, ça se voyait. Ensuite cela débouchait sur des paroles précises donnant des détails précis sur la personne. Il ne s’est jamais trompé, et cela faisait un effet extraordinaire.
Branham a aussi introduit à cette époque la délivrance dans le programme. Il chassait les esprits. Cela rendait des foules immenses sensibles à la présence des puissances démoniaques. C’était très primaire. Par exemple, il insistait pour que les gens baissent la tête pendant l’exorcisme de peur que les esprits n’entrent dans une autre personne ! Tout son ministère était si nouveau et si puissant que lorsque je l’ai rencontré en 1947, son courrier était énorme.
Beaucoup de ministères ultérieurs de guérison ont trouvé leur origine en lui. Il a vraiment été la source du réveil de guérison des années 50 et 60. Beaucoup de ceux qui ont commencé leurs réunions de guérisons à la suite de Branham ont eu des ministères de courte durée. Beaucoup n’ont pas pu supporter ce qu’un tel ministère et la célébrité qui l’accompagnait impliquaient pour eux personnellement.
La prééminence et la notoriété ainsi créées étaient incroyables. Beaucoup ne savaient pas que la guérison ou le surnaturel existaient. Ce ministère a atteint et touché les gens dans les dénominations. Cela a été ainsi très efficace. Les gens évidemment se soucient de leur santé, et donc ils venaient, parcourant des centaines ou des milliers de kilomètres. C’était difficile de maîtriser les flatteries et les louanges. C’était presque comme l’expérience de Paul et Barnabas quand ils ont été considérés comme des “dieux descendus du ciel”.
Question : Pourriez-vous nous raconter quelques-uns des moments les plus mémorables passés avec lui, et quelques-uns des évènements partagés en sa compagnie qui vous ont particulièrement frappés ?
Baxter : A vrai dire, essayer de se rappeler ou de choisir quelque évènement extraordinaire lié à Branham est assez difficile, car ce n’était qu’un défilé continu du surnaturel. Une fois, nous étions dans les états du Sud, dans une grande réunion. Le premier ou le deuxième soir, frère Branham s’est approché d’un homme dans la ligne de prière. Il l’a regardé : “Monsieur, je vois que vous êtes venu dans cette ligne de prière pour me tendre un piège. De fait, je vous vois hier soir dans une chambre, assis autour d’une table avec quatre autres pasteurs.” Puis il a tendu le doigt vers le balcon : “Ces quatre hommes assis là sont vos amis, et vous avez comploté hier soir pour me tromper : je vous aurais dit ce qui n’allait pas et vous l’auriez nié.” Ils ont tourné le dos et se sont enfuis de la salle.
J’étais avec lui en Afrique du Sud à une époque où beaucoup de gens religieux rejetaient le ministère de guérison, d’où une véritable opposition. Il y avait un homme intéressé dans la salle : il appartenait à une dénomination qui nous attaquait très fortement. Comme il rentrait chez lui, cet homme a senti une main se poser dans le dos de sa chemise. Il s’est retourné, mais il n’y avait personne. Arrivé chez lui, il a ôté sa chemise et a découvert une empreinte de main dessus. La chemise a été montrée le lendemain dans le journal.
Une fois, à Des Moines, Iowa, un missionnaire du Pacifique Sud qui était rentré par avion à cause d’une grave maladie, s’est présenté devant lui: Branham lui a d’abord dit : “Oh, vous êtes missionnaire. Vous êtes arrivé aujourd’hui par avion”, puis il a indiqué l’endroit d’où il venait. Toute la foule a éclaté de joie devant cela.
Question : Est-ce que Branham avait eu des contacts avec les précurseurs tels Smith Wigglesworth ou Jeffreys ? Cela aurait-il pu inspirer son ministère ?
Baxter : J’ai vérifié très soigneusement ce fait à cette époque. Branham n’avait aucun lien direct avec le pentecôtisme pour ce qui est de son don. Il n’y avait pas eu de vie spirituelle profonde dans sa famille d’origine, mais il m’a raconté des histoires indiquant que ce don était en lui dès l’enfance ... Il m’a dit une fois : “Si on écrit un jour ma biographie, tu es le seul à qui j’ai tout raconté.” Nous avons eu ensemble des conversations de plusieurs heures. Ainsi une fois il m’a dit qu’il ne croyait pas que le don des langues était la preuve du baptême du Saint-Esprit. Je l’ai donc questionné sur le parler en langues, et il m’a raconté avoir été à une réunion pentecôtiste et avoir dit à Dieu : “Ces gens semblent être les seuls à pouvoir accepter mon don, accorde-moi de parler en langues afin qu’ils me reçoivent.” Et il m’a dit que Dieu lui a permis de parler en langues, mais qu’il n’avait plus reparlé ensuite. Il semble que c’est ainsi qu’il est entré en contact avec les pentecôtistes, et ils l’ont accepté apparemment à cause de cela. Peu connaissent cette histoire, mais je la mentionne parce qu’au fur et à mesure que son don devenait plus manifeste avec le temps, il a vu que les pentecôtistes étaient sans doute les seuls qui le recevraient.
Il était sans instruction, et avait peu lu. C’était un grand chasseur. Ses aptitudes étaient du domaine de la nature et de l’intuition. Je l’ai questionné sur plusieurs personnes. Il ne connaissait ni le Dr Charles Price qui avait eu un ministère de guérison dans les années 20-30, ni aucun de ceux que je lui ai mentionnés.
Je ne vois pas que son ministère ait pu s’inspirer de ces précurseurs, surtout en ce qui concerne le domaine de la parole de connaissance. Au sujet de ce que Dieu a pu faire dans l’Esprit, je n’en sais rien. Mais pour ce qui est de la parole de connaissance, il n’y a pas eu apparemment de modèle humain auquel il aurait pu se conformer. Il semblait être issu d’une toute autre source. C’était un missionnaire baptiste, or cette filiation ne le rattachait pas au pentecôtisme.
Question : Comment fut-il reçu par les gens des années 50 ?
Réponse : Il a été reçu avec joie par les gens ordinaires à cause de la manifestation de Dieu dans son ministère. Mais pour la plupart des pasteurs, il était dès le début une énigme. D’abord il était inculte, tant du point de vue académique que théologique. Quand il parlait, sa grammaire anglaise était défectueuse et sa théologie encore pire. Beaucoup de pasteurs grinçaient des dents et se tordaient les mains quand il prêchait. C’est pour essayer d’ordonner et de prendre la défense de son ministère que je me suis joint à lui.
Question : Quelles sont les expériences personnelles que vous avez eues avec lui en tant qu’ami et compagnon dans le ministère ?
Baxter : Nous étions très intimes. Nous avons beaucoup marché et chassé ensemble. Branham était un homme très simple. Il entretenait et vérifiait les lignes électriques de la régie d’électricité de la région et le plein air était sa vie. Ainsi nous avons marché et parlé ensemble. Nous étions de vrais amis ... ... ...
[Extrait d’un entretien paru dans la revue “New Wine”, décembre 1978]
Le réveil de guérison qui fit irruption en 1947, amena un groupe d’hommes, dont on n’aurait sinon jamais connu l’existence, à des positions de renommée mondiale. Deux hommes apparurent au premier rang. Ces deux géants du réveil de guérison furent William Branham et Oral Roberts. Ils étaient de personnalités plutôt différentes, mais ils se reconnurent mutuellement comme étant les premiers conducteurs du réveil.
La plupart des participants de ce réveil considèrent William Branham comme étant son initiateur. Des témoignages de centaines de miracles et de prodiges se répandirent à la suite des grandes réunions de 1947. Branham semble considéré comme un conducteur sans pareil. Ses prédications étaient hésitantes et d’une simplicité à peine croyable. Mais William Branham est devenu le prophète d’une génération. Ce petit homme d’âge moyen, humble, les yeux perçants, tenait ses auditoires fascinés par les récits de ses communications continuelles avec Dieu et les anges. Soir après soir, devant des milliers de croyants émerveillés, il discernait les maladies des malades et les déclarait guéris...
La puissance de guérison du frère Branham est devenue légendaire dans le monde entier ; des témoignages continuels disant qu’il avait ressuscité des morts circulaient. Déjà en 1949 frère Branham avait oint et prié sur des milliers de morceaux de tissus envoyés de par le monde entier...
[Extraits de “All Things Are Possible” de l’historien David Harrell Jr.]
Dans les années 50, le champ missionnaire a été rempli d’une foule de guérisseurs charismatiques. Mais le nom de Branham inspirait le respect, même des nouveaux venus les plus audacieux ... Oral Roberts, cet évangéliste énergique et talentueux, qui graduellement dominait le réveil ... respectait profondément Branham ...
Il était le numéro un. De tous les évangélistes qui œuvrent actuellement, alignez vingt d’entre eux d’un côté et mettez William Branham de l’autre, et il les surpasse tous.
[Extrait d’un entretien “In Memory of a Prophet” paru dans “Shield of Faith”, nov. déc. 1969]
C’était absolument merveilleux de voir ces deux hommes confiants, tous deux appelés de Dieu, tous deux ayant entendu la Voix du même merveilleux Sauveur, tous deux envoyés pour délivrer l’humanité, alors qu’ils s’entretenaient des choses merveilleuses de Dieu ... Tous les deux avaient entendu la Voix de Dieu et sentaient la puissance de la guérison dans leur main. Branham la percevait par des vibrations dans la main gauche, Oral Roberts détectait la présence, le nombre et le nom des démons par la main droite.
[Extraits de “Healing Waters”, revue d’Oral Roberts, mars 1949, p. 6]
La guérison de Hattie Waldrop (mars 1947)
Je veux vous saluer au Nom de notre Seigneur et vous parler de ma guérison survenue il y a dix ans alors que j’assistais couchée, mourante, sur une civière, à une réunion du frère Branham. Je fais cet effort pour aider tous ceux qui souffrent du cancer.
Pendant 26 ans, j’avais souffert par intermittence d’une douleur au côté droit, juste au-dessus de la hanche. En 1947, je commençai à avoir des périodes pendant lesquelles je ne pouvais garder aucune nourriture, pas même de l’eau. Plus tard, j’ai eu des périodes pendant lesquelles je n’arrivais pas à me rassasier et je mangeais tout le temps.
Un jour je vis une annonce dans le journal local faite par un certain docteur de la ville, offrant de vous radiographier pour la somme modique de 5 dollars. Mon mari me dit d’aller le voir, que peut-être il pourrait découvrir la maladie dont je souffrais. Donc, le lundi suivant, j’étais chez le docteur pour me faire examiner.
Le docteur ne fut pas du tout satisfait de ce qu’il vit et demanda à mon mari de venir de bonne heure le lendemain matin. Le matin suivant nous vînmes à 10 heures et le docteur nous dit que j’avais une grave entérite et qu’il pensait pouvoir me guérir en six séances. Nous fûmes d’accord. Le traitement consistait à faire circuler pendant une heure de l’eau à une température légèrement supérieure à celle du corps dans le côlon, et quelquefois pendant plus longtemps.
Vers la fin de la deuxième semaine, je m’évanouis sur la table et quand le docteur et l’infirmière me ranimèrent, je demandai : “Ai-je le cancer ?” Le docteur répondit : “Oui, ma pauvre dame, pourquoi avez-vous attendu si longtemps pour vous faire soigner ?”
Quand le docteur découvrit ceci, il me fit un autre examen radio qui révéla que le côté droit du côlon transversal tenait comme par des fils. Il demanda qu’un autre docteur vienne m’examiner mais je refusai, car j’avais peur qu’ils m’emmènent à l’hôpital, et je ne voulais pas y aller. Il me dit alors qu’il y avait des médecins en ville qui pourraient m’opérer et m’enlever la partie inférieure de mon estomac, mais que je mourrais d’ici vingt jours. Je n’avais rien à faire que de rentrer chez moi et attendre...
J’allais de mal en pis et devais prendre des pilules pour soulager la douleur qui augmentait de jour en jour. Mais oh, merci Seigneur, et aussi aux saints qui ont prié pour moi pendant ces sombres jours si douloureux ! Comme ils sont restés à mes côtés pendant des nuits tandis que j’étais si bas !
Le docteur augmenta la dose de calmants jusqu’à ce que mon cœur commence à réagir aux effets du violent narcotique. Puis je dus prendre des médicaments pour le cœur et pour réagir contre l’empoisonnement.
Un dimanche matin, une sœur dans le Seigneur vint dans notre petite maison. Elle m’appela “Ma”, comme tout le monde m’appelait à l’église. Elle m’apprit que frère Branham venait dans la ville et me parla du don de guérison que Dieu lui avait donné, et comment il priait pour les malades. Elle dit : “Il vient à Phœnix, Ma, et je sais que tu vas être guérie. Je t’en prie, tiens bon encore onze jours jusqu’à ce qu’il soit là !” Ce sont les propres paroles de mon amie. Le docteur avait dit à mon mari que la prochaine attaque grave serait fatale et qu’il s’y prépare. Je le savais.
Après onze jours, frère Branham commença ses réunions dans l’église de frère Outlaw. La première réunion eut lieu de 2 mars 1947, et la petite église était tellement pleine qu’ils durent transférer la réunion dans un endroit plus vaste. Je suis allée à la réunion dimanche soir, mais il y avait tellement de gens devant moi qui avaient besoin de prières que je n’ai pas été appelée. Le lendemain soir, ce fut la même chose, mais frère Branham dit qu’il prierait pour les malades mardi matin à 10 heures.
De bonne heure le mardi matin, je rangeais des affaires dans la cuisine, et une voix me dit : “Cours pour sauver ta vie”. J’appelai une sœur qui avait passé la nuit avec nous et je lui dis : “Nous devons nous dépêcher” ; et nous partîmes en courant pour l’église. Dans mon état, je ne pouvais courir longtemps et Jésus le savait, car alors que nous quittions la cour, un autre frère et une sœur dans le Seigneur nous conduisirent en hâte à l’église.
Vers 8 h 30, nous entrions dans l’église et le frère Outlaw me salua et me dit : “Allez directement au premier rang, sœur Waldrop, je veux que l’on prie d’abord pour vous ce matin”. Je me hâtai vers le premier rang sans rien dire. Alors que j’étais assise là, un huissier vint vers moi et me demanda si j’étais aveugle. Je lui répondis que non. Alors il s’excusa et me dit que je devais reculer de quatre rangs, car les quatre premiers rangs étaient réservés aux aveugles. Pendant qu’il parlait, je sentais le cancer me torturer l’estomac.
Après le départ de l’huissier, j’essayai de changer de place, mais en vain. Il revint et me trouva haletante. Je lui dis : “Emmenez-moi dans la pièce du fond.” Il dit : “Je regrette, mais je ne le peux pas.” Je murmurai : “Allez chercher frère Outlaw”, et je le repoussai. Frère Outlaw et d’autres sœurs vinrent vers moi et me dirent : “Vous êtes simplement nerveuse, sœur Waldrop. Nous prierons pour vous.” Alors la sœur qui était venue avec moi intervint et dit : “Non, ceci n’est pas de la nervosité, mais la mort !” A ce moment, frère Hooper et sœur MacDaniel s’avancèrent et dirent à frère Outlaw que c’était très sérieux, et que si frère Branham était là, ils feraient bien d’aller le chercher très vite. Frère Outlaw demanda à quelqu’un d’aller chercher une civière, et un d’autre courut dans la pièce du fond pour avertir frère Branham. J’entendais tout ce que l’on disait, mais je ne pouvais pas parler, et tout devenait de plus en plus sombre. Frère Branham arriva très vite, alla vers le micro et dit à tout le monde d’être recueilli, car une sœur était en train de mourir du cancer. Puis frère Branham se tourna vers moi en disant : “Regardezmoi, sœur.” Ses paroles n’étaient qu’un faible murmure pour moi, mais il les répéta jusqu’à ce que les épaisses ténèbres disparurent. Puis il me demanda si je croyais que l’Ange était venu à lui. Je ne pouvais pas parler, mais il sentit que je le croyais. Alors il dit : “Remerciez Dieu, sœur, votre foi vous a sauvée !”
La première fois qu’il a prié, je n’ai rien ressenti, puis, quand il recommença, une sensation de chaleur m’envahit et elle partait de ma tête et s’étendait à l’extérieur et à l’intérieur, et toute douleur quitta mon corps. Je me levai de la civière. Frère Branham me dit que durant 72 heures je souffrirais beaucoup et serais très malade quand le cancer abandonnerait mon corps. Il dit que le cancer était mort, jusque dans ses moindres racines ! Il me dit aussi d’observer une diète liquide comme le docteur me l’avait conseillé, et que Jésus me ferait savoir quand je pourrais manger de la nourriture solide. Il me dit qu’une bouchée de nourriture solide me tuerait.
Pendant 72 heures, j’ai souffert terriblement jusqu’à ce que je ne puisse plus pleurer. J’essayais d’appeler mon mari qui dormait, mais la douleur était si forte que je ne pouvais pas parler. Aussi je me traînais vers lui pour lui demander de prier pour que j’aie la force de supporter la douleur. Puis la douleur me laissait pendant quelques heures et je pouvais me reposer. Cela continua pendant une période de quatre à six semaines, mais la douleur diminuait avec le temps.
Finalement, j’appelai le docteur et lui demandai s’il voulait radiographier mon estomac, et il accepta. La radio révéla que tout était en parfait état. Mon cœur, qui avait grossi à cause des poisons que j’avais absorbés, était normal, et les calculs aussi gros que l’ongle du pouce, et qui étaient dans mon foie, étaient partis.
Si vous avez un cancer et que l’on prie pour vous et que la douleur persiste, continuez simplement à louer le Seigneur pour votre guérison. Le diable essayera d’empêcher votre guérison, mais continuez à louer Jésus-Christ, regardant à lui.
A l’époque de ma guérison, mon petit-fils de 6 ans, pour la guérison de qui on avait aussi prié, fut guéri d’un goitre. Martin a aujourd’hui 16 ans, il est parfaitement guéri.
[Témoignage recueilli par André Morin dans “Biographie de William Branham”, chapitre 14]
Un cancer expulsé (octobre 1956)
... En juin 1955 Mme Eckenburg se rendit au Stanford University de San Francisco.
M. et Mme Eckenburg étant de condition modeste, n’avaient pas les moyens de payer les services d’autres docteurs et d’acheter des médicaments [la Sécurité Sociale n’existe pas aux Etats-Unis], et Mme Eckenburg s’était donc inscrite comme malade expérimentale : les soins étaient gratuits et les docteurs excellents.
Le cancer dont elle souffrait était profondément enraciné et avait attaqué le foie et d’autres organes. Elle refusa une opération lors du premier rendez-vous, et elle avait annulé le second rendez-vous de janvier 1956. Pour le troisième rendez-vous elle n’hésita pas, la douleur ne lui laissant plus le choix. C’était sa troisième tentative pour se faire soigner.
Le 18 octobre, elle prit donc son billet d’autobus, pensant à ce qu’allaient faire les médecins et à ce qu’il adviendrait de sa famille si elle mourait. Les médecins devaient commencer l’expérience le lendemain. Elle pensait aussi à Dieu, mais comme elle n’était pas croyante, ces pensées ne faisaient que l’effleurer. Elle avait cependant emporté un livret de prières.
Le 19 octobre au matin, l’autobus arriva à Oakland, Californie, pour un arrêt de 10 minutes avant de poursuivre vers San Francisco, juste de l’autre côté de la baie. A l’arrêt, tous les passagers descendirent, mais Mme Eckenburg, fatiguée, resta à sa place. Elle entendit soudain une voix dire : “Va marcher dans la rue” avec une telle insistance qu’elle obéit aussitôt. Elle marchait sans but quand elle entendit la voix lui dire : “Arrêtetoi à la 14ème Rue”. Là, fatiguée, elle entra au Café Foster, prit une tasse de café, et après quelques minutes ressortit. Elle marcha encore un peu, et, à nouveau fatiguée, elle s’adossa contre un mur. Elle vit une femme assise sur un banc attendant le passage d’un bus local. Elle alla s’asseoir près d’elle, et remarqua que cette femme lisait un livre. Alors elle sortit son livret de prière. Peu après elles engagèrent la conversation, et Mme Eckenburg parla de sa maladie. L’autre femme lui dit : “Regardez le livre que je suis en train de lire, ‘Un homme envoyé de Dieu’, et cet homme est ici à Oakland et commence ses réunions ce soir. Il priera pour vous. Beaucoup sont guéris du cancer.” Et elle poursuivit en lui racontant des récits passionnants sur Dieu répandant sa miséricorde et guérissant l’humanité souffrante. Mme Eckenburg n’avait jamais rien entendu de tel, elle fut réconfortée et aussi encouragée.
Mme Eckenburg alla retenir une chambre à l’hôtel proche où s’était installée l’autre femme. Là elle se mit à réfléchir à ce que la femme lui avait dit, et,, pour la première fois de sa vie, elle entra dans l’esprit de la prière, et elle pria très longtemps, jusqu’à ce qu’une paix qu’elle n’avait encore jamais ressentie lui remplisse le cœur. Elle passa l’après-midi à prier et à pleurer, en communion avec sa nouvelle amie.
Le soir, son amie la conduisit à la réunion. Billy Paul lui donna une carte de prière. Bientôt le service commença. Mme Eckenburg n’avait jamais entendu un tel sermon de sa vie ; il la fit pleurer et la remplit de crainte. Sa carte de prière fut tirée au sort et elle s’avança. Pendant que l’on priait pour les 14 personnes avant elle, et que d’autres étaient appelées dans l’assistance, elle sut que cet homme allait lui révéler ce que les docteurs et elle ignoraient.
Branham lui dit qu’elle était couverte de l’ombre de la mort et qu’elle avait un cancer du foie, et lui demanda si elle croyait que Dieu la guérirait s’il priait pour elle. Elle répondit : “Oui”, et éclata en sanglots.
Le lendemain, le 20 octobre 1956 à 7 heures du matin, Mme Rose Eckenburg rejetait de son corps de gros morceaux de chair corrompue et de sang très infecté. La semaine suivante, le 24 octobre à 11 heures du matin, elle rejeta une grosse tumeur indurée et d’autres déchets, puis une hémorragie normale débarrassa son sang de toute corruption et de toute odeur.
C’était le fruit d’un témoignage sur un banc public.
[D’après un témoignage recueilli par André Morin dans “Biographie de William Branham”, chapitre 14]
Délivrés de l’alcoolisme (juillet 1952)
Voici le témoignage de Mlle Rossella Griffith de Joliet, Illinois :
Je suis fille unique, ... je cherchais la paix et la joie. Enfant, j’allais à l’Eglise Méthodiste. A six ans, j’accompagnais ma grand-mère à un réveil et m’avançais pour donner mon cœur à Jésus, mais personne ne vint m’aider ou me conseiller... J’allais à l’école du dimanche, à l’église et au camp de jeunes de notre église, mais malgré tout cela, je ne connaissais pas Jésus comme mon Sauveur.
Puis nous avons déménagé dans une autre ville et, diplômée de l’enseignement secondaire, j’ai commencé à travailler dans un bureau... Lorsque mes compagnes et moi avions une soirée libre, nous en profitions pour sortir ensemble. Nous dansions et prenions quelques verres. Mes compagnes pouvaient s’arrêter de boire quand elles le voulaient mais pas moi. Je n’étais pas immorale, mais Dieu dit qu’un péché est aussi grave qu’un autre à ses yeux. En 1949, j’étais une alcoolique invétérée, mais je ne voulais pas me l’avouer. Mes parents voulaient m’aider, mais ils ne savaient comment faire car ils ne buvaient pas. J’ai tout essayé pour oublier la boisson, mais sans succès.
Finalement j’ai rejoint les Alcooliques Anonymes, pensant qu’ils pourraient peut-être m’aider. Je n’étais pas heureuse dans cette organisation, mais je suis restée sobre neuf mois en allant à leurs réunions. J’ai prié chaque soir pour que Dieu me garde sobre. Je n’étais ni heureuse ni libre... Auparavant j’avais séjourné dans plusieurs hôpitaux. J’étais très faible, je perdais du poids, et j’étais tout à fait malheureuse. Cinq docteurs m’avaient abandonnée, l’un d’eux m’avait dit que dans six mois je serais dans un asile d’aliénés. Les voisins m’avaient abandonnée, les pasteurs ne savaient que faire.
Mon père a dit à ma mère de renoncer à prier pour moi, car je ne changerais jamais ; mais elle ne l’écouta pas, disant que je ne changerais peut-être pas, mais que Dieu était capable de me changer. Je suis si heureuse que ma mère se soit tenue à mes côtés et se soit accrochée à la Parole de Dieu.
Je devins Catholique, cherchant la paix du cœur, mais n’y croyant pas. Ils me dirent que j’avais besoin d’aide, mais ils ne m’ont pas conduite au Christ. Tous m’avaient abandonnée, sauf ma mère. Alors que j’étais pire que jamais, ma mère me vit en vision, sauvée, derrière une chaire, ouvrant la Bible...
Des gens me parlèrent d’une série de réunions à Hammond, Indiana, où un prophète de Dieu, le Rév. William Branham, priait pour les malades, et où les boiteux marchaient, les aveugles étaient guéris, des cancers étaient guéris, des miracles s’opéraient au Nom de Jésus-Christ. Je m’accrochai à ces paroles, car je pensai que si ces gens étaient guéris, alors moi aussi je pourrais être guérie. Ma mère, son amie et moi, nous sommes allées à la réunion du 11 juillet 1952. J’ai reçu une carte de prière...
Après la prédication frère Branham appela les cartes J25 à J50, la mienne était J27. Je m’avançai sachant que si je me tenais devant cet homme de Dieu, je serais guérie. Lorsque j’arrivai dans la ligne de prière, frère Branham dit qu’il me voyait dans les ténèbres. Il dit : “Croyez-vous au prophète de Dieu ?” Je dis : “Oui.” Frère Branham dit : “Si Dieu me révèle ce qui ne va pas en vous et si Jésus vous guérit, le servirez-vous le reste de votre vie ?” Je répondis : “Oui.”
Frère Branham demanda à l’auditoire de courber la tête, il posa ses mains sur ma tête et chassa le démon de l’alcool de ma vie dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ, et je quittai libre l’estrade. J’étais si heureuse de savoir que, pour la première fois de ma vie, j’étais LIBRE. Gloire à Son saint Nom.
Ce soir-là je vins à Dieu, lui demandant de me montrer que j’étais sauvée, car je savais que j’étais guérie. Je demandai à Dieu de pardonner tous mes péchés, car j’en étais désolée. J’attendis environ dix minutes, et alors que j’étais allongée sur mon lit les bras étendus, mon âme quitta mon corps et monta au plafond, et j’eus très peur. J’appelai ma mère et elle me dit que je venais d’être sauvée. J’étais très heureuse.
Une semaine après avoir été sauvée et guérie, j’allai à la réunion (après cela j’allai chaque jour jusqu’à la fin des réunions). Un homme alcoolique vint avec mon père et ma mère. Après avoir prêché, Branham appela les cartes de prière... Je demandai à Dieu de guérir cet alcoolique, comme il l’avait fait pour moi, et aussi de guérir mon père et de le sauver. Frère Branham se retourna et dit : “La jeune fille là-haut dans le balcon a été guérie il y a une semaine de la même chose que vous, monsieur. Elle prie pour vous, et elle prie aussi pour quelqu’un d’autre. C’est son père. Qu’il se lève. Mettez votre main sur sa tête. Qu’il accepte le recouvrement de l’ouïe et son salut.”
... Nous avons maintenant un foyer heureux et j’ai vraiment une nouvelle vie en Christ : “Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles” [2 Corinthiens 5:17]...
[Témoignage recueilli par André Morin dans “Biographie de William Branham”, chapitre 14]
Témoignage de Billy Paul Branham
C’était au cours d’une réunion sous la tente à Vandalia, Illinois. Papa et moi étions dans une chambre et son frère Donny était avec nous. Nous étions dans un petit hôtel bon marché, il n’y avait pas de salle de bain, il y avait juste un petit lavabo dans le coin. Un matin, vers 2 ou 3 heures, papa m’a réveillé, il avait mis un oreiller sur mon visage. Il m’a dit : “Paul, te souviens-tu lorsque papa te parlait de l’Ange du Seigneur qui venait le visiter ?”
“Oui.”
“Eh bien, il est ici. Je lui ai demandé si je pouvais te réveiller, toi et Donny, afin que vous puissiez le voir. Il m’a dit que je pouvais te réveiller. Aimerais-tu le voir ?”
“Oui.” Vous savez, j’étais alors un jeune garçon [environ 14 ans à l’époque], je ne savais pas ce que ce pouvait être. Je pensais que ce pouvait être quelque chose qui voltigeait ici et là. Je suis honnête avec vous. Je n’avais pas d’idée.”
Papa m’a dit : “Tu sais où se trouve le lavabo ?”
“Oui.”
“Lorsque j’enlèverai l’oreiller de sur ton visage, alors regarde dans le coin et il y sera.”
Et lorsqu’il a enlevé l’oreiller de mon visage, j’ai regardé. Un Homme vêtu d’un vêtement blanc se tenait là, le teint foncé, les mains croisées. Oh ! cela m’a donné une peur bleue. Je me suis cramponné à papa, je ne savais pas ce que c’était. Il ne m’a jamais parlé, Il m’a seulement regardé. Et il est passé de cette forme ... vous savez comment frère Branham l’a décrit ... et il est devenu une Lumière et il est sorti de la pièce. Et depuis ce moment-là, chaque fois que je voyageais avec papa dans les réunions, je pouvais toujours vous dire lorsque l’Ange du Seigneur venait sur l’estrade.
J’avais 16 ou 17 ans, et je ne servais plus le Seigneur, j’avais rétrogradé. J’avais développé un ulcère duodénal, et cet ulcère m’avait rongé à un tel point que la paroi s’était perforée et que l’intérieur s’était répandu. Papa était parti et je vivais avec ma grand-mère à Jeffersonville. Ils essayèrent pendant plusieurs jours de le contacter ; pendant ce temps, je me trouvais à l’hôpital. Alors que mon état empirait, le docteur est entré et m’a dit : “Billy, tu n’es qu’un jeune homme, et cela m’ennuie vraiment de faire cette opération, mais nous devons faire une colostomie afin de sortir tes intestins sur le côté. C’est ou cela ou alors la gangrène qui va s’installer et tu en mourras. J’aurais souhaité contacter ton papa, mais je n’y arrive pas. Nous avons essayé pendant plusieurs jours, mais nous ne pouvons pas attendre plus longtemps parce que la péritonite commence maintenant.”
On allait m’opérer vers 9 h le matin. Vers 7 h ou 7 h 30 ce matin-là, quelqu’un m’a réveillé. J’ai levé les yeux et j’ai aperçu papa qui se tenait là près de moi. Il m’a regardé, et je n’oublierai jamais ce qu’il m’a dit : “La voie des perfides est rude” [Proverbes 13:15].
“Oui.”
Il m’a dit : “Je me trouvais au sommet de la montagne dans le Colorado quand l’Ange du Seigneur m’a parlé : Va vers Billy immédiatement .” Il a ajouté : “Tu t’es éloigné du Seigneur n’est-ce pas ?”
“Oui. Mais papa, si tu pries pour moi, je serai guéri.”
Il m’a regardé et a répondu : “Ce n’est pas moi qui ai péché, c’est toi qui as péché, donc c’est à toi de prier. Si tu es prêt à revenir à lui ce matin, le Seigneur te guérira.”
Ainsi, j’ai prié et j’ai redonné mon cœur au Seigneur, et je lui ai demandé de me pardonner. Je lui ai promis de le servir le reste de ma vie. Ensuite, papa a fait une petite prière toute simple et le docteur Burner est entré.
Il a dit : “Oh ! Je suis content de vous voir, frère Branham. Vous savez, Billy est vraiment en très mauvais état.” Papa a répondu : “Oui, je le sais docteur, mais peut-être est-il suffisamment fort pour s’en sortir. Toutefois, je dois vous dire docteur, que Billy s’était éloigné du Seigneur, mais ce matin il est revenu vers lui. Ainsi, vous pourriez peut-être le ramener dans votre cabinet et l’examiner encore une fois ?”
“Frère Branham, nous l’avons suivi pratiquement heure par heure, et c’est perforé.”
“Je le sais, mais seulement juste une fois de plus.”
Il m’ont donc ramené dans la salle d’examen, ils ont pris des radiographies, et je suis revenu. Le docteur a dit : “Frère Branham, je ne comprends pas ceci, mais cet ulcère a cessé de saigner, et par conséquent, Billy sera épargné.”
Environ deux jours plus tard, je suis rentré à la maison, tout à fait rétabli.
Une fois, nous nous trouvions à Bakersfield, en Californie. J’espère que vous comprendrez ceci : il était mon papa, mais aussi plus que mon papa. Ainsi, ce soir-là, nous nous préparions pour aller manger, je crois que c’est le même soir où frère Branham prêcha le message intitulé “Le Signe” [8 février 1964]. Je suis donc monté à la chambre de papa, et j’ai frappé à sa porte. Et quand il est venu à la porte, il portait sa perruque. Je lui ai demandé : “Vas-tu porter cette perruque pour aller à l’église ce soir ?”
“Oui.”
“Eh bien, je ne vais pas y aller.”
“Pas aller où ?”
“Je n’irai pas à l’église avec toi.” Vous voyez : une remarque stupide comme cela.
Et tout à coup il a changé. Il a dit : “Frères, allez donc manger tout seuls, je n’ai pas faim. Je ne vais pas manger maintenant, ainsi frères, allez manger ensemble.”
J’ai su à ce moment-là que j’avais fait quelque chose de mal. Nous sommes donc allés manger, et j’ai dit à frère Borders : “Oh, vous savez, je crois que j’ai blessé papa.”
“Oh, tu n’as pas blessé ton papa.”
“Si, je l’ai blessé.”
Je suis donc revenu et j’ai frappé à sa porte, et il a répondu : “Entre, Paul.” Il était amical et m’a demandé : “Avez-vous bien mangé ?”
“Papa, je viens m’excuser auprès de toi.”
“Mais pourquoi Paul ?”
“C’est au sujet de ce que j’ai dit tout à l’heure, du fait que tu allais mettre ta perruque pour aller à l’église ce soir.”
Il m’a dit : “Assieds-toi.”
J’ai compris que j’allais entendre quelque chose. Il a continué :
“Crois-tu que tu puisses blesser papa ?”
“Mais c’est ce que j’ai fait, papa.”
“Non, non, tu ne pourrais pas blesser papa ; peu importe ce qui arrive, tu seras toujours mon garçon. Tu ne pourrais pas blesser papa. Mais cette chose à l’intérieur de moi, que je ne peux pas contrôler, n’a pas apprécié ce que tu as dit. Te rappelles-tu la fois où je prêchais au tabernacle, je ne pouvais pas lire ma Bible, et j’ai donc mis mes lunettes et j’ai commencé à lire les Ecritures ? Tu te souviens, c’était un des diacres de l’église ; ce frère est venu vers nous à l’extérieur, puis a commencé à me ridiculiser. Je te disais continuellement : “Il faut que nous partions d’ici.”
Ce frère disait : “Frère Branham, j’ai honte de vous, vous prêchez la guérison divine et vous portez des lunettes.”
Frère Branham lui a répondu : “Mais je n’y peux rien, ma vue baisse et je ne peux simplement pas lire ma Bible.”
Et ce frère répétait continuellement : “Mais j’ai honte de vous.”
Et frère Branham disait : “Mais je n’y peux rien, cela n’a rien à voir avec la guérison divine, je ne peux pas voir c’est tout.”
Et cet homme revenait toujours à la charge, et papa disait : “Billy, allons-nous-en, allons-nous-en.” Et j’ai essayé par tous les moyens, mais cet homme continuait toujours à le harceler.
Papa m’a demandé : “Te rappelles-tu ce qui est arrivé ? Trois jours plus tard, nous l’avons enseveli.”
“Oui.”
“Tu te souviens lorsqu’Elisée descendait la route et que les enfants sont sortis et ont crié : Eh ! vieux chauve, eh ! vieux chauve [2 Rois 2:23]. C’était un prophète en colère, mais ils se moquaient de ce Dieu qui était en lui. Tu ne pourrais pas blesser papa, mais cette chose qui est à l’intérieur n’a pas aimé ce que tu as dit. Je sais que tu n’as pas fait exprès de le dire, mais j’ai dû m’éloigner de toi avant que tu n’en dises trop.”
Lors d’une autre occasion, nous étions en tournée de chasse et mes nerfs étaient à fleur de peau, et je ne pouvais pas manger le repas que mes frères avaient préparé. C’est alors que j’ai vu papa retirer son vieux chapeau noir, courber la tête et puis le remettre. Et tout à coup, ma tension nerveuse a commencé à diminuer et mes nerfs se sont calmés, j’ai pu manger un bon repas.
Ce soir-là, alors que nous étions tous assis autour du feu de camp, papa a fait quelque chose que je n’oublierai jamais. Il s’est adressé à tous : “Je vais vous dire quelque chose, frères. Vous vous rappelez, il y a quelques instants, Billy ne pouvait pas manger lorsque vous avez préparé le repas. J’ai simplement ôté mon chapeau et j’ai demandé au Seigneur de l’aider et d’aider ses nerfs, afin qu’il puisse prendre son repas et jouir de ce voyage. Voyez-vous combien instantanément le Seigneur l’a guéri ?”
Nous avons répondu : “Oui.”
Alors il a commencé à retirer ses bottes, puis nous avons vu que sa cheville était toute enflée et toute bleue. Puis il a ajouté : “Il y a six mois, je me suis blessé cette cheville, et j’ai prié chaque soir, demandant au Seigneur de me guérir ; mais cela n’a fait qu’empirer. Voyez-vous, ce don n’est pas pour moi, mais il est pour vous.”
Un jour, un frère m’a demandé : “Quel est le plus grand miracle que vous ayez vu ?”
J’ai répondu : “J’ai vu des morts ressusciter, des aveugles et des sourds guéris. J’ai vu le même défi être lancé dans tous les pays. Mais la plus grande chose que j’aie jamais vue, c’est la façon dont frère Branham savait maîtriser chaque situation.”
Quelqu’un m’a dit : “Je ne comprends pas que ce soit un miracle.”
J’ai répondu : “Dans chaque situation, Dieu lui a donné la connaissance pour savoir comment la maîtriser.”
[D’après le témoignage enregistré de Billy Paul Branham : “Vivre le Message”]
“Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent: Que ferons-nous ? Car cet homme fait beaucoup de miracles. Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront détruire notre ville et notre nation” [Jean 11:47, 48].
“Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui” [Matthieu 11:11].
Témoignages divers
[Parmi ces témoignages, certains paraîtront outranciers. D’autres proviennent de serviteurs de Dieu célèbres qui, par la suite, ont préféré oublier ce qu’ils avaient déclaré dans le passé. Paradoxalement, beaucoup de ceux qui qualifient Branham d’hérétique ou de spirite n’ont pas conscience qu’ils ont connu la puissance de l’Evangile en partie grâce à l’action de Dieu en cet homme. En effet, son ministère a inspiré des hommes tels qu’Oral Roberts, Tommy Osborn, Moris Cerullo, etc., dont les ministères ont eu des conséquences incalculables sur les mouvements évangéliques charismatiques.]
Aux temps bibliques, il y avait des hommes de Dieu qui étaient prophètes et voyants, mais de tous les écrits sacrés, aucun ne semble avoir eu un plus grand ministère que celui de William Branham, un prophète et un voyant,... William Branham a été utilisé par Dieu pour ressusciter les morts dans le Nom de Jésus.
[Thomas R. Nickel, tiré du journal “Full Gospel Men’s Voice”, février 1961]
La majorité de ceux qui ont participé au réveil de la guérison divine (qui fit irruption en 1947) considère William Branham comme étant son initiateur... William Branham devint un prophète pour sa génération ... Soir après soir, devant des milliers de croyants stupéfaits, il discernait les maladies des malades et les déclarait guéris. La puissance des réunions de William Branham ... demeure légendaire et inégalée dans l’histoire du mouvement charismatique.
[David Edwin Harrell Jr. ; tiré de son livre “All Things are Possible”]
Dieu appela cet homme humble ... oignit son ministère à un tel degré qu’en moins de quelques courtes années, son nom fut connu jusque dans le fin fond de la jungle. Partout où vous irez dans ce monde, vous constaterez que le nom de ce messager vous a précédé.
[Morris Cerullo; tiré de l’introduction de “Wind over the 20th Century”]
L’histoire de William Branham est tellement hors de ce monde et au-delà de l’ordinaire, que si l’on n’était pas en présence de preuves irréfutables, attestant son authenticité, on pourrait donner raison à quiconque la jugerait exagérée et incroyable. Mais les faits sont si bien connus, et d’une nature telle qu’ils sont facilement vérifiables par tout examinateur sincère, qu’ils demeurent un témoignage de la ferme intention divine de se révéler à nouveau aux hommes, comme au temps des prophètes et des apôtres. L’histoire de la vie de ce prophète -car il est prophète, même si ce terme est peu commun - témoigne en effet de la réalité que les jours bibliques sont à nouveau ici.
[Gordon Lindsay; tiré de l’introduction de son livre “William Branham, un homme envoyé de Dieu”]
Dieu ... pour être certain que nous ne manquerions point de reconnaître le caractère immuable de son alliance ... a envoyé un vase humain particulier, entouré de signes surnaturels pour attirer l’attention et pousser cette génération perverse à regarder, réfléchir, chercher et penser. Ainsi, ce halo de Lumière qui apparut à sa naissance, l’étoile, l’Ange, le discernement, les dons, toutes ces choses furent données dans ce but : nous montrer Dieu à nouveau !... Certainement que Dieu voudrait que sans autre pensée, nous le remerciions pour le prophète, l’homme de Dieu, le signe du ciel, qui est venu nous donner la vie au crépuscule de cette génération.
[Tommy Osborn : tiré de son allocution du 26 janvier 1966, lors du service en mémoire de William Branham à Phœnix, Arizona]
[Jésus a dit : “Vous êtes bienheureux quand on vous injuriera, et qu’on vous persécutera, et qu’on dira, en mentant, toute espèce de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous et tressaillez de joie, car votre récompense est grande dans les cieux ; car on a persécuté ainsi les prophètes qui ont été avant vous” [Matthieu 5:11-12], et encore : “Il suffit au disciple qu’il soit comme son Maître, et à l’élève qu’il soit comme son Seigneur : s’ils ont appelé le Maître de la maison Béelzébul, combien plus les gens de sa maison ?” [Matthieu 10:25]. Mais plusieurs religieux ont dit de Jésus : “Celui-ci ne chasse les démons que par Béelzébul, chef des démons. Et Jésus, connaissant leurs pensées, leur a dit: ... si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même ; comment donc son royaume subsistera-t-il ?” [Matthieu 12: 22 à 32].
Plusieurs disent qu’eux n’auraient pas réagi comme les pharisiens, s’ils avaient vécu à cette époque. Que dire alors des déclarations suivantes :]
Nous pensons que Branham et tous les branhamistes ont été séduits par les artifices du diable, ... (p. 24)... De quel droit Branham ose-t-il déclarer quelqu’un coupable et prêt pour le jugement ? Il s’arroge une faculté que seul le Seigneur possède. L’attitude de Branham nous fait penser directement à l’accusateur des frères, le diable ! ... Le faux prophétisme se caractérise selon Branham par le fait qu’il règne par la peur. Mes amis, n’est-ce pas justement l’attitude de William Branham ? ... Certains pourraient se demander comment ... j’ose ainsi dénoncer le ministère de William Branham ? Je ne vous cacherai pas que cela n’a pas été sans mal. Une lutte serrée s’est engagée dans laquelle je pouvais ressentir l’assaut des forces mauvaises qui essayaient de me décourager d’aller plus avant... Les mauvais esprits à l’œuvre derrière les témoins de Jéhovah, les mormons et les armstronguiens ne s’étaient pas manifestés avec une telle intensité... William Branham, un homme qui possédait d’exceptionnelles capacités médiumniques ... En fait , Branham était simplement un esclave de son ange ... Quelle est donc l’identité de cette “Chose” (qui est à l’intérieur de Branham) ?... Nous suspectons grandement que cette “puissance” en activité soit ... celle de l’imitateur de Dieu ! ... (Plusieurs) photographies nous mettent mal à l’aise ... où, à l’instar des ectoplasmes fréquents lors des réunions spirites, une vapeur se dégage d’auprès de Branham pour former dans ce cas particulier une tête de Christ derrière lui ... Les manifestations miraculeuses de Branham sont par trop spectaculaires pour ne pas être suspectes ! ... La Bible nous met en garde : Galates 1:8, 1 Corinthiens 11:14, Matthieu 24:24, 2 Thessaloniciens 2:9, Apocalypse 13:14 et 16:14... Il ne s’agit aucunement dans ce cas du don spirituel de “discernement des esprits” mais d’une manifestation occulte bien connue de télépathie... Faux prophète ... faux enseignant ... son enseignement pernicieux a fait et continue de faire des ravages dans certains milieux composés de personnes instables continuellement à la recherche d’émotions spirituelles à bon marché ...
[Christian Piette, extraits de “Lumière sur le branhamisme”, 1985. Ces extraits ne rendent pas compte de toute l’argumentation de l’auteur]
L’évangéliste Ern Baxter a participé très étroitement au ministère de Branham de 1947 à 1953-54, puis il abandonna toute coopération en s’expliquant avec condescendance et sans ménagement comme suit : “Branham se considérait comme un enseignant de vérités pour initiés. Selon moi, une partie était plutôt ésotérique. Je me suis rapidement rendu compte qu’il y avait du mélange dans son ministère. Je l’ai exhorté à ne pas dire certaines choses publiquement. Tant que nous avons travaillé ensemble, il s’est retenu. Il s’est mis à dire des choses gravement fausses et ce fut l’une des raisons pour lesquelles je l’ai quitté. Quand cela, ajouté à d’autres circonstances, est devenu finalement insupportable, j’ai abandonné. En tant qu’ouvrier dans le domaine des miracles, Branham avait une vraie place, mais en tant qu’enseignant, il était en-dehors de sa vocation.”
[Les propos suivants, extraits de la même interview dans la revue “New Wine”, ne peuvent donc pas être suspectés de complaisance excessive :]
Question : Dans son livre All Things Are Possible, qui est un exposé historique des réveils de guérisons et charismatiques dans l’Amérique moderne, David Harrell déclare : “Peu d’observateurs instruits ont reconnu la portée des énormes campagnes de guérison des années 50 et très peu, parmi ceux qui sont fascinés par le mouvement charismatique actuel comprennent ses origines.” Pourriez-vous nous dire quel genre de climat religieux existait dans les années qui suivirent la seconde guerre mondiale, et quelles circonstances ont rendu possibles les réveils de guérison ?
Baxter : L’atmosphère religieuse de ce temps-là était plutôt spirituellement faible. Tout évènement surnaturel se passant dans le monde était diffusé et considéré comme important. A mon avis, l’aspect surnaturel du pentecôtisme était généralement très faible. Il y avait ça et là des bénédictions, mais pas de réveil de grande envergure. C’est parce qu’il n’y avait pas eu de vague de guérisons depuis longtemps, que le mouvement de guérisons eut cet impact. En 1933 lors d’une grande conférence pentecôtiste, la plus grande partie des interventions des délégués fut consacrée à discuter des raisons pour lesquelles les gens ne recevaient plus le baptême du Saint-Esprit, et des causes du manque de guérisons et de conversions. C’est pourquoi je me sens obligé de dire que le climat spirituel était très bas. Ceci a donc fourni une toile de fond pour l’avènement du réveil de guérison.
Quand William Branham est apparu sur la scène, il était à l’époque le seul à avoir un authentique ministère de guérison. Même le sommet du ministère des frères Jeffreys de Grande Bretagne, à la fin des années 30, était du passé.
Ainsi dans ce climat religieux il semblait que le surnaturel avait cessé. Alors quand Branham a fait irruption en manifestant une telle qualité de surnaturel, c’était tout à fait opportun et d’une relative nouveauté.
Question : Qu’est-ce qui vous a conduit à vous joindre à son équipe ? Vous l’a-t-il demandé, ou avez-vous eu simplement un contact avec lui avant de développer des liens ?
Réponse : Je partais en vacances et j’ai lu dans l’avion un article à son sujet dans le magazine Time. Je me rendais à Winnipeg, au Canada, rendre visite à des amis. A table, mon hôte, un homme d’affaires très en vue à Winnipeg, m’a dit : “Il y a un prédicateur qui sort de l’ordinaire à l’Eglise de Sion. Il s’appelle William Branham.” J’ai répondu : “Je viens juste de lire un article à son sujet dans l’avion.” Et nous avons donc décidé d’y aller... Nous sommes arrivés vers neuf heures à cette église plutôt grande (elle pouvait contenir près de 2000 personnes je crois). Le spectacle était, pour l’époque, très impressionnant. Il y avait foule dehors, écoutant Branham grâce aux haut-parleurs, car il n’était pas possible d’entrer. Je suis resté là à l’ écouter dans l’obscurité.
Ce que j’ai entendu était unique, inhabituel ! Je n’avais jamais rien entendu de semblable auparavant. C’était simple et direct. Il parlait des démons et de la puissance de Dieu pour guérir. C’était un enseignement de base, mais avec quelque chose de très attirant.
Dans l’obscurité j’ai dit à mon hôte : “Je sens que j’aurai quelque chose à faire avec cet homme.” Nous sommes rentrés et nous n’avons pas essayé de le contacter. Peu après je suis revenu à Vancouver. Plus tard, Branham est allé à Calgary en Alberta. Sa réputation était depuis lors bien établie, et j’ai décidé d’amener plusieurs personnes à Calgary.
... Il priait pour plusieurs milliers de personnes chaque soir. Son fardeau était si pesant, que d’autres pasteurs aptes à faire face à de grandes foules étaient invités pour s’occuper des réunions de l’après-midi. Comme j’étais connu à Calgary, j’ai été invité à m’occuper d’une réunion un après-midi... Après deux ou trois jours, je suis rentré à la maison, sans essayer là encore de contacter personnellement Branham. De retour à Vancouver, plusieurs pasteurs se sont réunis : “Il faut faire venir William Branham ici.” On m’a demandé de diriger les réunions, ce que j’ai fait.
Plus tard, Branham a demandé à me voir personnellement. Il m’a dit qu’il était en prière quand l’ange du Seigneur lui avait parlé, lui disant que je serais son compagnon dans le ministère. Il m’a invité à me joindre à lui.
A cette époque, j’étais pasteur d’une grande église, et j’ai été autorisé à les quitter et à rejoindre Branham à Ashland dans l’Oregon. J’ai commencé à voyager avec lui aussi souvent que je pouvais m’éloigner de mon église. Une année, j’ai été ainsi éloigné huit mois.
Quand il parlait, surtout en ces premiers temps, il disait des choses affreusement provocatrices, inutilement selon moi. Aussi, quand nous parlions ensemble, nous avons convenu que lui donnerait des témoignages et raconterait sa vie, que moi je parlerais, et que lui s’occuperait entièrement des malades. Quand nous étions ensemble, cela se passait ainsi. J’ai été avec Branham de 1947 jusqu’à 1953 ou 1954 lorsque j’ai dû le quitter.
F. F. Bosworth s’est joint à nous plus tard et s’est chargé de quelques réunions. Question : Pourriez-vous brièvement décrire le ministère de Branham et quelques-uns de ses traits dominants ? Pourquoi a-t-il surgi sur la scène internationale ?
Baxter : Branham avait une parole de connaissance extraordinaire... Avant de prier pour une personne, il donnait des détails précis concernant la maladie, la vie, le domicile, le métier, les activités de la personne, même jusque très loin dans l’enfance. Durant toutes les années où j’ai été avec lui, Branham ne s’est jamais trompé une seule fois avec cette parole de connaissance. Cela couvre, en ce qui me concerne, des milliers de cas.
L’emploi de la parole de connaissance a de fait commencé par un phénomène dans sa main. Il prenait la main de la personne dans la sienne. Aussitôt, à la base du pouce, dans la partie charnue, une manifestation spécifique selon la maladie ou le besoin se produisait. A force de voir si souvent ces phénomènes, j’ai appris à les reconnaître et à les interpréter. La tuberculose était rosée. Le cancer était d’un rouge vif au milieu duquel le gras du pouce semblait ressortir comme une vague.
Question : C’était vraiment visible ?
Baxter : Oui, ça se voyait. Ensuite cela débouchait sur des paroles précises donnant des détails précis sur la personne. Il ne s’est jamais trompé, et cela faisait un effet extraordinaire.
Branham a aussi introduit à cette époque la délivrance dans le programme. Il chassait les esprits. Cela rendait des foules immenses sensibles à la présence des puissances démoniaques. C’était très primaire. Par exemple, il insistait pour que les gens baissent la tête pendant l’exorcisme de peur que les esprits n’entrent dans une autre personne ! Tout son ministère était si nouveau et si puissant que lorsque je l’ai rencontré en 1947, son courrier était énorme.
Beaucoup de ministères ultérieurs de guérison ont trouvé leur origine en lui. Il a vraiment été la source du réveil de guérison des années 50 et 60. Beaucoup de ceux qui ont commencé leurs réunions de guérisons à la suite de Branham ont eu des ministères de courte durée. Beaucoup n’ont pas pu supporter ce qu’un tel ministère et la célébrité qui l’accompagnait impliquaient pour eux personnellement.
La prééminence et la notoriété ainsi créées étaient incroyables. Beaucoup ne savaient pas que la guérison ou le surnaturel existaient. Ce ministère a atteint et touché les gens dans les dénominations. Cela a été ainsi très efficace. Les gens évidemment se soucient de leur santé, et donc ils venaient, parcourant des centaines ou des milliers de kilomètres. C’était difficile de maîtriser les flatteries et les louanges. C’était presque comme l’expérience de Paul et Barnabas quand ils ont été considérés comme des “dieux descendus du ciel”.
Question : Pourriez-vous nous raconter quelques-uns des moments les plus mémorables passés avec lui, et quelques-uns des évènements partagés en sa compagnie qui vous ont particulièrement frappés ?
Baxter : A vrai dire, essayer de se rappeler ou de choisir quelque évènement extraordinaire lié à Branham est assez difficile, car ce n’était qu’un défilé continu du surnaturel. Une fois, nous étions dans les états du Sud, dans une grande réunion. Le premier ou le deuxième soir, frère Branham s’est approché d’un homme dans la ligne de prière. Il l’a regardé : “Monsieur, je vois que vous êtes venu dans cette ligne de prière pour me tendre un piège. De fait, je vous vois hier soir dans une chambre, assis autour d’une table avec quatre autres pasteurs.” Puis il a tendu le doigt vers le balcon : “Ces quatre hommes assis là sont vos amis, et vous avez comploté hier soir pour me tromper : je vous aurais dit ce qui n’allait pas et vous l’auriez nié.” Ils ont tourné le dos et se sont enfuis de la salle.
J’étais avec lui en Afrique du Sud à une époque où beaucoup de gens religieux rejetaient le ministère de guérison, d’où une véritable opposition. Il y avait un homme intéressé dans la salle : il appartenait à une dénomination qui nous attaquait très fortement. Comme il rentrait chez lui, cet homme a senti une main se poser dans le dos de sa chemise. Il s’est retourné, mais il n’y avait personne. Arrivé chez lui, il a ôté sa chemise et a découvert une empreinte de main dessus. La chemise a été montrée le lendemain dans le journal.
Une fois, à Des Moines, Iowa, un missionnaire du Pacifique Sud qui était rentré par avion à cause d’une grave maladie, s’est présenté devant lui: Branham lui a d’abord dit : “Oh, vous êtes missionnaire. Vous êtes arrivé aujourd’hui par avion”, puis il a indiqué l’endroit d’où il venait. Toute la foule a éclaté de joie devant cela.
Question : Est-ce que Branham avait eu des contacts avec les précurseurs tels Smith Wigglesworth ou Jeffreys ? Cela aurait-il pu inspirer son ministère ?
Baxter : J’ai vérifié très soigneusement ce fait à cette époque. Branham n’avait aucun lien direct avec le pentecôtisme pour ce qui est de son don. Il n’y avait pas eu de vie spirituelle profonde dans sa famille d’origine, mais il m’a raconté des histoires indiquant que ce don était en lui dès l’enfance ... Il m’a dit une fois : “Si on écrit un jour ma biographie, tu es le seul à qui j’ai tout raconté.” Nous avons eu ensemble des conversations de plusieurs heures. Ainsi une fois il m’a dit qu’il ne croyait pas que le don des langues était la preuve du baptême du Saint-Esprit. Je l’ai donc questionné sur le parler en langues, et il m’a raconté avoir été à une réunion pentecôtiste et avoir dit à Dieu : “Ces gens semblent être les seuls à pouvoir accepter mon don, accorde-moi de parler en langues afin qu’ils me reçoivent.” Et il m’a dit que Dieu lui a permis de parler en langues, mais qu’il n’avait plus reparlé ensuite. Il semble que c’est ainsi qu’il est entré en contact avec les pentecôtistes, et ils l’ont accepté apparemment à cause de cela. Peu connaissent cette histoire, mais je la mentionne parce qu’au fur et à mesure que son don devenait plus manifeste avec le temps, il a vu que les pentecôtistes étaient sans doute les seuls qui le recevraient.
Il était sans instruction, et avait peu lu. C’était un grand chasseur. Ses aptitudes étaient du domaine de la nature et de l’intuition. Je l’ai questionné sur plusieurs personnes. Il ne connaissait ni le Dr Charles Price qui avait eu un ministère de guérison dans les années 20-30, ni aucun de ceux que je lui ai mentionnés.
Je ne vois pas que son ministère ait pu s’inspirer de ces précurseurs, surtout en ce qui concerne le domaine de la parole de connaissance. Au sujet de ce que Dieu a pu faire dans l’Esprit, je n’en sais rien. Mais pour ce qui est de la parole de connaissance, il n’y a pas eu apparemment de modèle humain auquel il aurait pu se conformer. Il semblait être issu d’une toute autre source. C’était un missionnaire baptiste, or cette filiation ne le rattachait pas au pentecôtisme.
Question : Comment fut-il reçu par les gens des années 50 ?
Réponse : Il a été reçu avec joie par les gens ordinaires à cause de la manifestation de Dieu dans son ministère. Mais pour la plupart des pasteurs, il était dès le début une énigme. D’abord il était inculte, tant du point de vue académique que théologique. Quand il parlait, sa grammaire anglaise était défectueuse et sa théologie encore pire. Beaucoup de pasteurs grinçaient des dents et se tordaient les mains quand il prêchait. C’est pour essayer d’ordonner et de prendre la défense de son ministère que je me suis joint à lui.
Question : Quelles sont les expériences personnelles que vous avez eues avec lui en tant qu’ami et compagnon dans le ministère ?
Baxter : Nous étions très intimes. Nous avons beaucoup marché et chassé ensemble. Branham était un homme très simple. Il entretenait et vérifiait les lignes électriques de la régie d’électricité de la région et le plein air était sa vie. Ainsi nous avons marché et parlé ensemble. Nous étions de vrais amis ... ... ...
[Extrait d’un entretien paru dans la revue “New Wine”, décembre 1978]
Le réveil de guérison qui fit irruption en 1947, amena un groupe d’hommes, dont on n’aurait sinon jamais connu l’existence, à des positions de renommée mondiale. Deux hommes apparurent au premier rang. Ces deux géants du réveil de guérison furent William Branham et Oral Roberts. Ils étaient de personnalités plutôt différentes, mais ils se reconnurent mutuellement comme étant les premiers conducteurs du réveil.
La plupart des participants de ce réveil considèrent William Branham comme étant son initiateur. Des témoignages de centaines de miracles et de prodiges se répandirent à la suite des grandes réunions de 1947. Branham semble considéré comme un conducteur sans pareil. Ses prédications étaient hésitantes et d’une simplicité à peine croyable. Mais William Branham est devenu le prophète d’une génération. Ce petit homme d’âge moyen, humble, les yeux perçants, tenait ses auditoires fascinés par les récits de ses communications continuelles avec Dieu et les anges. Soir après soir, devant des milliers de croyants émerveillés, il discernait les maladies des malades et les déclarait guéris...
La puissance de guérison du frère Branham est devenue légendaire dans le monde entier ; des témoignages continuels disant qu’il avait ressuscité des morts circulaient. Déjà en 1949 frère Branham avait oint et prié sur des milliers de morceaux de tissus envoyés de par le monde entier...
[Extraits de “All Things Are Possible” de l’historien David Harrell Jr.]
Dans les années 50, le champ missionnaire a été rempli d’une foule de guérisseurs charismatiques. Mais le nom de Branham inspirait le respect, même des nouveaux venus les plus audacieux ... Oral Roberts, cet évangéliste énergique et talentueux, qui graduellement dominait le réveil ... respectait profondément Branham ...
Il était le numéro un. De tous les évangélistes qui œuvrent actuellement, alignez vingt d’entre eux d’un côté et mettez William Branham de l’autre, et il les surpasse tous.
[Extrait d’un entretien “In Memory of a Prophet” paru dans “Shield of Faith”, nov. déc. 1969]
C’était absolument merveilleux de voir ces deux hommes confiants, tous deux appelés de Dieu, tous deux ayant entendu la Voix du même merveilleux Sauveur, tous deux envoyés pour délivrer l’humanité, alors qu’ils s’entretenaient des choses merveilleuses de Dieu ... Tous les deux avaient entendu la Voix de Dieu et sentaient la puissance de la guérison dans leur main. Branham la percevait par des vibrations dans la main gauche, Oral Roberts détectait la présence, le nombre et le nom des démons par la main droite.
[Extraits de “Healing Waters”, revue d’Oral Roberts, mars 1949, p. 6]
La guérison de Hattie Waldrop (mars 1947)
Je veux vous saluer au Nom de notre Seigneur et vous parler de ma guérison survenue il y a dix ans alors que j’assistais couchée, mourante, sur une civière, à une réunion du frère Branham. Je fais cet effort pour aider tous ceux qui souffrent du cancer.
Pendant 26 ans, j’avais souffert par intermittence d’une douleur au côté droit, juste au-dessus de la hanche. En 1947, je commençai à avoir des périodes pendant lesquelles je ne pouvais garder aucune nourriture, pas même de l’eau. Plus tard, j’ai eu des périodes pendant lesquelles je n’arrivais pas à me rassasier et je mangeais tout le temps.
Un jour je vis une annonce dans le journal local faite par un certain docteur de la ville, offrant de vous radiographier pour la somme modique de 5 dollars. Mon mari me dit d’aller le voir, que peut-être il pourrait découvrir la maladie dont je souffrais. Donc, le lundi suivant, j’étais chez le docteur pour me faire examiner.
Le docteur ne fut pas du tout satisfait de ce qu’il vit et demanda à mon mari de venir de bonne heure le lendemain matin. Le matin suivant nous vînmes à 10 heures et le docteur nous dit que j’avais une grave entérite et qu’il pensait pouvoir me guérir en six séances. Nous fûmes d’accord. Le traitement consistait à faire circuler pendant une heure de l’eau à une température légèrement supérieure à celle du corps dans le côlon, et quelquefois pendant plus longtemps.
Vers la fin de la deuxième semaine, je m’évanouis sur la table et quand le docteur et l’infirmière me ranimèrent, je demandai : “Ai-je le cancer ?” Le docteur répondit : “Oui, ma pauvre dame, pourquoi avez-vous attendu si longtemps pour vous faire soigner ?”
Quand le docteur découvrit ceci, il me fit un autre examen radio qui révéla que le côté droit du côlon transversal tenait comme par des fils. Il demanda qu’un autre docteur vienne m’examiner mais je refusai, car j’avais peur qu’ils m’emmènent à l’hôpital, et je ne voulais pas y aller. Il me dit alors qu’il y avait des médecins en ville qui pourraient m’opérer et m’enlever la partie inférieure de mon estomac, mais que je mourrais d’ici vingt jours. Je n’avais rien à faire que de rentrer chez moi et attendre...
J’allais de mal en pis et devais prendre des pilules pour soulager la douleur qui augmentait de jour en jour. Mais oh, merci Seigneur, et aussi aux saints qui ont prié pour moi pendant ces sombres jours si douloureux ! Comme ils sont restés à mes côtés pendant des nuits tandis que j’étais si bas !
Le docteur augmenta la dose de calmants jusqu’à ce que mon cœur commence à réagir aux effets du violent narcotique. Puis je dus prendre des médicaments pour le cœur et pour réagir contre l’empoisonnement.
Un dimanche matin, une sœur dans le Seigneur vint dans notre petite maison. Elle m’appela “Ma”, comme tout le monde m’appelait à l’église. Elle m’apprit que frère Branham venait dans la ville et me parla du don de guérison que Dieu lui avait donné, et comment il priait pour les malades. Elle dit : “Il vient à Phœnix, Ma, et je sais que tu vas être guérie. Je t’en prie, tiens bon encore onze jours jusqu’à ce qu’il soit là !” Ce sont les propres paroles de mon amie. Le docteur avait dit à mon mari que la prochaine attaque grave serait fatale et qu’il s’y prépare. Je le savais.
Après onze jours, frère Branham commença ses réunions dans l’église de frère Outlaw. La première réunion eut lieu de 2 mars 1947, et la petite église était tellement pleine qu’ils durent transférer la réunion dans un endroit plus vaste. Je suis allée à la réunion dimanche soir, mais il y avait tellement de gens devant moi qui avaient besoin de prières que je n’ai pas été appelée. Le lendemain soir, ce fut la même chose, mais frère Branham dit qu’il prierait pour les malades mardi matin à 10 heures.
De bonne heure le mardi matin, je rangeais des affaires dans la cuisine, et une voix me dit : “Cours pour sauver ta vie”. J’appelai une sœur qui avait passé la nuit avec nous et je lui dis : “Nous devons nous dépêcher” ; et nous partîmes en courant pour l’église. Dans mon état, je ne pouvais courir longtemps et Jésus le savait, car alors que nous quittions la cour, un autre frère et une sœur dans le Seigneur nous conduisirent en hâte à l’église.
Vers 8 h 30, nous entrions dans l’église et le frère Outlaw me salua et me dit : “Allez directement au premier rang, sœur Waldrop, je veux que l’on prie d’abord pour vous ce matin”. Je me hâtai vers le premier rang sans rien dire. Alors que j’étais assise là, un huissier vint vers moi et me demanda si j’étais aveugle. Je lui répondis que non. Alors il s’excusa et me dit que je devais reculer de quatre rangs, car les quatre premiers rangs étaient réservés aux aveugles. Pendant qu’il parlait, je sentais le cancer me torturer l’estomac.
Après le départ de l’huissier, j’essayai de changer de place, mais en vain. Il revint et me trouva haletante. Je lui dis : “Emmenez-moi dans la pièce du fond.” Il dit : “Je regrette, mais je ne le peux pas.” Je murmurai : “Allez chercher frère Outlaw”, et je le repoussai. Frère Outlaw et d’autres sœurs vinrent vers moi et me dirent : “Vous êtes simplement nerveuse, sœur Waldrop. Nous prierons pour vous.” Alors la sœur qui était venue avec moi intervint et dit : “Non, ceci n’est pas de la nervosité, mais la mort !” A ce moment, frère Hooper et sœur MacDaniel s’avancèrent et dirent à frère Outlaw que c’était très sérieux, et que si frère Branham était là, ils feraient bien d’aller le chercher très vite. Frère Outlaw demanda à quelqu’un d’aller chercher une civière, et un d’autre courut dans la pièce du fond pour avertir frère Branham. J’entendais tout ce que l’on disait, mais je ne pouvais pas parler, et tout devenait de plus en plus sombre. Frère Branham arriva très vite, alla vers le micro et dit à tout le monde d’être recueilli, car une sœur était en train de mourir du cancer. Puis frère Branham se tourna vers moi en disant : “Regardezmoi, sœur.” Ses paroles n’étaient qu’un faible murmure pour moi, mais il les répéta jusqu’à ce que les épaisses ténèbres disparurent. Puis il me demanda si je croyais que l’Ange était venu à lui. Je ne pouvais pas parler, mais il sentit que je le croyais. Alors il dit : “Remerciez Dieu, sœur, votre foi vous a sauvée !”
La première fois qu’il a prié, je n’ai rien ressenti, puis, quand il recommença, une sensation de chaleur m’envahit et elle partait de ma tête et s’étendait à l’extérieur et à l’intérieur, et toute douleur quitta mon corps. Je me levai de la civière. Frère Branham me dit que durant 72 heures je souffrirais beaucoup et serais très malade quand le cancer abandonnerait mon corps. Il dit que le cancer était mort, jusque dans ses moindres racines ! Il me dit aussi d’observer une diète liquide comme le docteur me l’avait conseillé, et que Jésus me ferait savoir quand je pourrais manger de la nourriture solide. Il me dit qu’une bouchée de nourriture solide me tuerait.
Pendant 72 heures, j’ai souffert terriblement jusqu’à ce que je ne puisse plus pleurer. J’essayais d’appeler mon mari qui dormait, mais la douleur était si forte que je ne pouvais pas parler. Aussi je me traînais vers lui pour lui demander de prier pour que j’aie la force de supporter la douleur. Puis la douleur me laissait pendant quelques heures et je pouvais me reposer. Cela continua pendant une période de quatre à six semaines, mais la douleur diminuait avec le temps.
Finalement, j’appelai le docteur et lui demandai s’il voulait radiographier mon estomac, et il accepta. La radio révéla que tout était en parfait état. Mon cœur, qui avait grossi à cause des poisons que j’avais absorbés, était normal, et les calculs aussi gros que l’ongle du pouce, et qui étaient dans mon foie, étaient partis.
Si vous avez un cancer et que l’on prie pour vous et que la douleur persiste, continuez simplement à louer le Seigneur pour votre guérison. Le diable essayera d’empêcher votre guérison, mais continuez à louer Jésus-Christ, regardant à lui.
A l’époque de ma guérison, mon petit-fils de 6 ans, pour la guérison de qui on avait aussi prié, fut guéri d’un goitre. Martin a aujourd’hui 16 ans, il est parfaitement guéri.
[Témoignage recueilli par André Morin dans “Biographie de William Branham”, chapitre 14]
Un cancer expulsé (octobre 1956)
... En juin 1955 Mme Eckenburg se rendit au Stanford University de San Francisco.
M. et Mme Eckenburg étant de condition modeste, n’avaient pas les moyens de payer les services d’autres docteurs et d’acheter des médicaments [la Sécurité Sociale n’existe pas aux Etats-Unis], et Mme Eckenburg s’était donc inscrite comme malade expérimentale : les soins étaient gratuits et les docteurs excellents.
Le cancer dont elle souffrait était profondément enraciné et avait attaqué le foie et d’autres organes. Elle refusa une opération lors du premier rendez-vous, et elle avait annulé le second rendez-vous de janvier 1956. Pour le troisième rendez-vous elle n’hésita pas, la douleur ne lui laissant plus le choix. C’était sa troisième tentative pour se faire soigner.
Le 18 octobre, elle prit donc son billet d’autobus, pensant à ce qu’allaient faire les médecins et à ce qu’il adviendrait de sa famille si elle mourait. Les médecins devaient commencer l’expérience le lendemain. Elle pensait aussi à Dieu, mais comme elle n’était pas croyante, ces pensées ne faisaient que l’effleurer. Elle avait cependant emporté un livret de prières.
Le 19 octobre au matin, l’autobus arriva à Oakland, Californie, pour un arrêt de 10 minutes avant de poursuivre vers San Francisco, juste de l’autre côté de la baie. A l’arrêt, tous les passagers descendirent, mais Mme Eckenburg, fatiguée, resta à sa place. Elle entendit soudain une voix dire : “Va marcher dans la rue” avec une telle insistance qu’elle obéit aussitôt. Elle marchait sans but quand elle entendit la voix lui dire : “Arrêtetoi à la 14ème Rue”. Là, fatiguée, elle entra au Café Foster, prit une tasse de café, et après quelques minutes ressortit. Elle marcha encore un peu, et, à nouveau fatiguée, elle s’adossa contre un mur. Elle vit une femme assise sur un banc attendant le passage d’un bus local. Elle alla s’asseoir près d’elle, et remarqua que cette femme lisait un livre. Alors elle sortit son livret de prière. Peu après elles engagèrent la conversation, et Mme Eckenburg parla de sa maladie. L’autre femme lui dit : “Regardez le livre que je suis en train de lire, ‘Un homme envoyé de Dieu’, et cet homme est ici à Oakland et commence ses réunions ce soir. Il priera pour vous. Beaucoup sont guéris du cancer.” Et elle poursuivit en lui racontant des récits passionnants sur Dieu répandant sa miséricorde et guérissant l’humanité souffrante. Mme Eckenburg n’avait jamais rien entendu de tel, elle fut réconfortée et aussi encouragée.
Mme Eckenburg alla retenir une chambre à l’hôtel proche où s’était installée l’autre femme. Là elle se mit à réfléchir à ce que la femme lui avait dit, et,, pour la première fois de sa vie, elle entra dans l’esprit de la prière, et elle pria très longtemps, jusqu’à ce qu’une paix qu’elle n’avait encore jamais ressentie lui remplisse le cœur. Elle passa l’après-midi à prier et à pleurer, en communion avec sa nouvelle amie.
Le soir, son amie la conduisit à la réunion. Billy Paul lui donna une carte de prière. Bientôt le service commença. Mme Eckenburg n’avait jamais entendu un tel sermon de sa vie ; il la fit pleurer et la remplit de crainte. Sa carte de prière fut tirée au sort et elle s’avança. Pendant que l’on priait pour les 14 personnes avant elle, et que d’autres étaient appelées dans l’assistance, elle sut que cet homme allait lui révéler ce que les docteurs et elle ignoraient.
Branham lui dit qu’elle était couverte de l’ombre de la mort et qu’elle avait un cancer du foie, et lui demanda si elle croyait que Dieu la guérirait s’il priait pour elle. Elle répondit : “Oui”, et éclata en sanglots.
Le lendemain, le 20 octobre 1956 à 7 heures du matin, Mme Rose Eckenburg rejetait de son corps de gros morceaux de chair corrompue et de sang très infecté. La semaine suivante, le 24 octobre à 11 heures du matin, elle rejeta une grosse tumeur indurée et d’autres déchets, puis une hémorragie normale débarrassa son sang de toute corruption et de toute odeur.
C’était le fruit d’un témoignage sur un banc public.
[D’après un témoignage recueilli par André Morin dans “Biographie de William Branham”, chapitre 14]
Délivrés de l’alcoolisme (juillet 1952)
Voici le témoignage de Mlle Rossella Griffith de Joliet, Illinois :
Je suis fille unique, ... je cherchais la paix et la joie. Enfant, j’allais à l’Eglise Méthodiste. A six ans, j’accompagnais ma grand-mère à un réveil et m’avançais pour donner mon cœur à Jésus, mais personne ne vint m’aider ou me conseiller... J’allais à l’école du dimanche, à l’église et au camp de jeunes de notre église, mais malgré tout cela, je ne connaissais pas Jésus comme mon Sauveur.
Puis nous avons déménagé dans une autre ville et, diplômée de l’enseignement secondaire, j’ai commencé à travailler dans un bureau... Lorsque mes compagnes et moi avions une soirée libre, nous en profitions pour sortir ensemble. Nous dansions et prenions quelques verres. Mes compagnes pouvaient s’arrêter de boire quand elles le voulaient mais pas moi. Je n’étais pas immorale, mais Dieu dit qu’un péché est aussi grave qu’un autre à ses yeux. En 1949, j’étais une alcoolique invétérée, mais je ne voulais pas me l’avouer. Mes parents voulaient m’aider, mais ils ne savaient comment faire car ils ne buvaient pas. J’ai tout essayé pour oublier la boisson, mais sans succès.
Finalement j’ai rejoint les Alcooliques Anonymes, pensant qu’ils pourraient peut-être m’aider. Je n’étais pas heureuse dans cette organisation, mais je suis restée sobre neuf mois en allant à leurs réunions. J’ai prié chaque soir pour que Dieu me garde sobre. Je n’étais ni heureuse ni libre... Auparavant j’avais séjourné dans plusieurs hôpitaux. J’étais très faible, je perdais du poids, et j’étais tout à fait malheureuse. Cinq docteurs m’avaient abandonnée, l’un d’eux m’avait dit que dans six mois je serais dans un asile d’aliénés. Les voisins m’avaient abandonnée, les pasteurs ne savaient que faire.
Mon père a dit à ma mère de renoncer à prier pour moi, car je ne changerais jamais ; mais elle ne l’écouta pas, disant que je ne changerais peut-être pas, mais que Dieu était capable de me changer. Je suis si heureuse que ma mère se soit tenue à mes côtés et se soit accrochée à la Parole de Dieu.
Je devins Catholique, cherchant la paix du cœur, mais n’y croyant pas. Ils me dirent que j’avais besoin d’aide, mais ils ne m’ont pas conduite au Christ. Tous m’avaient abandonnée, sauf ma mère. Alors que j’étais pire que jamais, ma mère me vit en vision, sauvée, derrière une chaire, ouvrant la Bible...
Des gens me parlèrent d’une série de réunions à Hammond, Indiana, où un prophète de Dieu, le Rév. William Branham, priait pour les malades, et où les boiteux marchaient, les aveugles étaient guéris, des cancers étaient guéris, des miracles s’opéraient au Nom de Jésus-Christ. Je m’accrochai à ces paroles, car je pensai que si ces gens étaient guéris, alors moi aussi je pourrais être guérie. Ma mère, son amie et moi, nous sommes allées à la réunion du 11 juillet 1952. J’ai reçu une carte de prière...
Après la prédication frère Branham appela les cartes J25 à J50, la mienne était J27. Je m’avançai sachant que si je me tenais devant cet homme de Dieu, je serais guérie. Lorsque j’arrivai dans la ligne de prière, frère Branham dit qu’il me voyait dans les ténèbres. Il dit : “Croyez-vous au prophète de Dieu ?” Je dis : “Oui.” Frère Branham dit : “Si Dieu me révèle ce qui ne va pas en vous et si Jésus vous guérit, le servirez-vous le reste de votre vie ?” Je répondis : “Oui.”
Frère Branham demanda à l’auditoire de courber la tête, il posa ses mains sur ma tête et chassa le démon de l’alcool de ma vie dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ, et je quittai libre l’estrade. J’étais si heureuse de savoir que, pour la première fois de ma vie, j’étais LIBRE. Gloire à Son saint Nom.
Ce soir-là je vins à Dieu, lui demandant de me montrer que j’étais sauvée, car je savais que j’étais guérie. Je demandai à Dieu de pardonner tous mes péchés, car j’en étais désolée. J’attendis environ dix minutes, et alors que j’étais allongée sur mon lit les bras étendus, mon âme quitta mon corps et monta au plafond, et j’eus très peur. J’appelai ma mère et elle me dit que je venais d’être sauvée. J’étais très heureuse.
Une semaine après avoir été sauvée et guérie, j’allai à la réunion (après cela j’allai chaque jour jusqu’à la fin des réunions). Un homme alcoolique vint avec mon père et ma mère. Après avoir prêché, Branham appela les cartes de prière... Je demandai à Dieu de guérir cet alcoolique, comme il l’avait fait pour moi, et aussi de guérir mon père et de le sauver. Frère Branham se retourna et dit : “La jeune fille là-haut dans le balcon a été guérie il y a une semaine de la même chose que vous, monsieur. Elle prie pour vous, et elle prie aussi pour quelqu’un d’autre. C’est son père. Qu’il se lève. Mettez votre main sur sa tête. Qu’il accepte le recouvrement de l’ouïe et son salut.”
... Nous avons maintenant un foyer heureux et j’ai vraiment une nouvelle vie en Christ : “Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles” [2 Corinthiens 5:17]...
[Témoignage recueilli par André Morin dans “Biographie de William Branham”, chapitre 14]
Témoignage de Billy Paul Branham
C’était au cours d’une réunion sous la tente à Vandalia, Illinois. Papa et moi étions dans une chambre et son frère Donny était avec nous. Nous étions dans un petit hôtel bon marché, il n’y avait pas de salle de bain, il y avait juste un petit lavabo dans le coin. Un matin, vers 2 ou 3 heures, papa m’a réveillé, il avait mis un oreiller sur mon visage. Il m’a dit : “Paul, te souviens-tu lorsque papa te parlait de l’Ange du Seigneur qui venait le visiter ?”
“Oui.”
“Eh bien, il est ici. Je lui ai demandé si je pouvais te réveiller, toi et Donny, afin que vous puissiez le voir. Il m’a dit que je pouvais te réveiller. Aimerais-tu le voir ?”
“Oui.” Vous savez, j’étais alors un jeune garçon [environ 14 ans à l’époque], je ne savais pas ce que ce pouvait être. Je pensais que ce pouvait être quelque chose qui voltigeait ici et là. Je suis honnête avec vous. Je n’avais pas d’idée.”
Papa m’a dit : “Tu sais où se trouve le lavabo ?”
“Oui.”
“Lorsque j’enlèverai l’oreiller de sur ton visage, alors regarde dans le coin et il y sera.”
Et lorsqu’il a enlevé l’oreiller de mon visage, j’ai regardé. Un Homme vêtu d’un vêtement blanc se tenait là, le teint foncé, les mains croisées. Oh ! cela m’a donné une peur bleue. Je me suis cramponné à papa, je ne savais pas ce que c’était. Il ne m’a jamais parlé, Il m’a seulement regardé. Et il est passé de cette forme ... vous savez comment frère Branham l’a décrit ... et il est devenu une Lumière et il est sorti de la pièce. Et depuis ce moment-là, chaque fois que je voyageais avec papa dans les réunions, je pouvais toujours vous dire lorsque l’Ange du Seigneur venait sur l’estrade.
J’avais 16 ou 17 ans, et je ne servais plus le Seigneur, j’avais rétrogradé. J’avais développé un ulcère duodénal, et cet ulcère m’avait rongé à un tel point que la paroi s’était perforée et que l’intérieur s’était répandu. Papa était parti et je vivais avec ma grand-mère à Jeffersonville. Ils essayèrent pendant plusieurs jours de le contacter ; pendant ce temps, je me trouvais à l’hôpital. Alors que mon état empirait, le docteur est entré et m’a dit : “Billy, tu n’es qu’un jeune homme, et cela m’ennuie vraiment de faire cette opération, mais nous devons faire une colostomie afin de sortir tes intestins sur le côté. C’est ou cela ou alors la gangrène qui va s’installer et tu en mourras. J’aurais souhaité contacter ton papa, mais je n’y arrive pas. Nous avons essayé pendant plusieurs jours, mais nous ne pouvons pas attendre plus longtemps parce que la péritonite commence maintenant.”
On allait m’opérer vers 9 h le matin. Vers 7 h ou 7 h 30 ce matin-là, quelqu’un m’a réveillé. J’ai levé les yeux et j’ai aperçu papa qui se tenait là près de moi. Il m’a regardé, et je n’oublierai jamais ce qu’il m’a dit : “La voie des perfides est rude” [Proverbes 13:15].
“Oui.”
Il m’a dit : “Je me trouvais au sommet de la montagne dans le Colorado quand l’Ange du Seigneur m’a parlé : Va vers Billy immédiatement .” Il a ajouté : “Tu t’es éloigné du Seigneur n’est-ce pas ?”
“Oui. Mais papa, si tu pries pour moi, je serai guéri.”
Il m’a regardé et a répondu : “Ce n’est pas moi qui ai péché, c’est toi qui as péché, donc c’est à toi de prier. Si tu es prêt à revenir à lui ce matin, le Seigneur te guérira.”
Ainsi, j’ai prié et j’ai redonné mon cœur au Seigneur, et je lui ai demandé de me pardonner. Je lui ai promis de le servir le reste de ma vie. Ensuite, papa a fait une petite prière toute simple et le docteur Burner est entré.
Il a dit : “Oh ! Je suis content de vous voir, frère Branham. Vous savez, Billy est vraiment en très mauvais état.” Papa a répondu : “Oui, je le sais docteur, mais peut-être est-il suffisamment fort pour s’en sortir. Toutefois, je dois vous dire docteur, que Billy s’était éloigné du Seigneur, mais ce matin il est revenu vers lui. Ainsi, vous pourriez peut-être le ramener dans votre cabinet et l’examiner encore une fois ?”
“Frère Branham, nous l’avons suivi pratiquement heure par heure, et c’est perforé.”
“Je le sais, mais seulement juste une fois de plus.”
Il m’ont donc ramené dans la salle d’examen, ils ont pris des radiographies, et je suis revenu. Le docteur a dit : “Frère Branham, je ne comprends pas ceci, mais cet ulcère a cessé de saigner, et par conséquent, Billy sera épargné.”
Environ deux jours plus tard, je suis rentré à la maison, tout à fait rétabli.
Une fois, nous nous trouvions à Bakersfield, en Californie. J’espère que vous comprendrez ceci : il était mon papa, mais aussi plus que mon papa. Ainsi, ce soir-là, nous nous préparions pour aller manger, je crois que c’est le même soir où frère Branham prêcha le message intitulé “Le Signe” [8 février 1964]. Je suis donc monté à la chambre de papa, et j’ai frappé à sa porte. Et quand il est venu à la porte, il portait sa perruque. Je lui ai demandé : “Vas-tu porter cette perruque pour aller à l’église ce soir ?”
“Oui.”
“Eh bien, je ne vais pas y aller.”
“Pas aller où ?”
“Je n’irai pas à l’église avec toi.” Vous voyez : une remarque stupide comme cela.
Et tout à coup il a changé. Il a dit : “Frères, allez donc manger tout seuls, je n’ai pas faim. Je ne vais pas manger maintenant, ainsi frères, allez manger ensemble.”
J’ai su à ce moment-là que j’avais fait quelque chose de mal. Nous sommes donc allés manger, et j’ai dit à frère Borders : “Oh, vous savez, je crois que j’ai blessé papa.”
“Oh, tu n’as pas blessé ton papa.”
“Si, je l’ai blessé.”
Je suis donc revenu et j’ai frappé à sa porte, et il a répondu : “Entre, Paul.” Il était amical et m’a demandé : “Avez-vous bien mangé ?”
“Papa, je viens m’excuser auprès de toi.”
“Mais pourquoi Paul ?”
“C’est au sujet de ce que j’ai dit tout à l’heure, du fait que tu allais mettre ta perruque pour aller à l’église ce soir.”
Il m’a dit : “Assieds-toi.”
J’ai compris que j’allais entendre quelque chose. Il a continué :
“Crois-tu que tu puisses blesser papa ?”
“Mais c’est ce que j’ai fait, papa.”
“Non, non, tu ne pourrais pas blesser papa ; peu importe ce qui arrive, tu seras toujours mon garçon. Tu ne pourrais pas blesser papa. Mais cette chose à l’intérieur de moi, que je ne peux pas contrôler, n’a pas apprécié ce que tu as dit. Te rappelles-tu la fois où je prêchais au tabernacle, je ne pouvais pas lire ma Bible, et j’ai donc mis mes lunettes et j’ai commencé à lire les Ecritures ? Tu te souviens, c’était un des diacres de l’église ; ce frère est venu vers nous à l’extérieur, puis a commencé à me ridiculiser. Je te disais continuellement : “Il faut que nous partions d’ici.”
Ce frère disait : “Frère Branham, j’ai honte de vous, vous prêchez la guérison divine et vous portez des lunettes.”
Frère Branham lui a répondu : “Mais je n’y peux rien, ma vue baisse et je ne peux simplement pas lire ma Bible.”
Et ce frère répétait continuellement : “Mais j’ai honte de vous.”
Et frère Branham disait : “Mais je n’y peux rien, cela n’a rien à voir avec la guérison divine, je ne peux pas voir c’est tout.”
Et cet homme revenait toujours à la charge, et papa disait : “Billy, allons-nous-en, allons-nous-en.” Et j’ai essayé par tous les moyens, mais cet homme continuait toujours à le harceler.
Papa m’a demandé : “Te rappelles-tu ce qui est arrivé ? Trois jours plus tard, nous l’avons enseveli.”
“Oui.”
“Tu te souviens lorsqu’Elisée descendait la route et que les enfants sont sortis et ont crié : Eh ! vieux chauve, eh ! vieux chauve [2 Rois 2:23]. C’était un prophète en colère, mais ils se moquaient de ce Dieu qui était en lui. Tu ne pourrais pas blesser papa, mais cette chose qui est à l’intérieur n’a pas aimé ce que tu as dit. Je sais que tu n’as pas fait exprès de le dire, mais j’ai dû m’éloigner de toi avant que tu n’en dises trop.”
Lors d’une autre occasion, nous étions en tournée de chasse et mes nerfs étaient à fleur de peau, et je ne pouvais pas manger le repas que mes frères avaient préparé. C’est alors que j’ai vu papa retirer son vieux chapeau noir, courber la tête et puis le remettre. Et tout à coup, ma tension nerveuse a commencé à diminuer et mes nerfs se sont calmés, j’ai pu manger un bon repas.
Ce soir-là, alors que nous étions tous assis autour du feu de camp, papa a fait quelque chose que je n’oublierai jamais. Il s’est adressé à tous : “Je vais vous dire quelque chose, frères. Vous vous rappelez, il y a quelques instants, Billy ne pouvait pas manger lorsque vous avez préparé le repas. J’ai simplement ôté mon chapeau et j’ai demandé au Seigneur de l’aider et d’aider ses nerfs, afin qu’il puisse prendre son repas et jouir de ce voyage. Voyez-vous combien instantanément le Seigneur l’a guéri ?”
Nous avons répondu : “Oui.”
Alors il a commencé à retirer ses bottes, puis nous avons vu que sa cheville était toute enflée et toute bleue. Puis il a ajouté : “Il y a six mois, je me suis blessé cette cheville, et j’ai prié chaque soir, demandant au Seigneur de me guérir ; mais cela n’a fait qu’empirer. Voyez-vous, ce don n’est pas pour moi, mais il est pour vous.”
Un jour, un frère m’a demandé : “Quel est le plus grand miracle que vous ayez vu ?”
J’ai répondu : “J’ai vu des morts ressusciter, des aveugles et des sourds guéris. J’ai vu le même défi être lancé dans tous les pays. Mais la plus grande chose que j’aie jamais vue, c’est la façon dont frère Branham savait maîtriser chaque situation.”
Quelqu’un m’a dit : “Je ne comprends pas que ce soit un miracle.”
J’ai répondu : “Dans chaque situation, Dieu lui a donné la connaissance pour savoir comment la maîtriser.”
[D’après le témoignage enregistré de Billy Paul Branham : “Vivre le Message”]
Re: William Branham = faux prophète
ET AUJOURD’HUI ?
“... sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitises, et disant : Où est la promesse de son avènement ? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création” [2 Pierre 3:3 à 4].
Un ministère méprisé
[La plus grande déception de William Branham fut de voir les religieux et même ses amis l’abandonner. Le passage suivant lève un peu le voile sur cette tristesse de son cœur.]
“Quand un homme reste fidèle à la Parole, pas seulement lors d’une réunion, mais durant toutes les réunions, un moment vient où les hommes l’abandonnent. Ils ont agi ainsi avec le Seigneur Jésus. Il avait donné du pain à cinq mille personnes, mais finalement soixante-dix disciples proches l’ont abandonné, et Pierre seul a dit : “Seigneur à qui irions nous, tu as les Paroles de la Vie Eternelle ?”.
Démas aussi a abandonné Paul [2 Timothée 1:15 et 4:9]... Tous avaient abandonné Paul. Démas était oint de l’Esprit, c’était un prédicateur, un homme instruit. Il n’a pas abandonné Paul pour aller dans les boîtes de nuit. Mais c’était à cause de l’amour du monde présent, le désir de popularité, le désir de se faire appeler “docteur”. Démas s’est dit : “Je ne vais pas rester avec un type de ce genre. Je vais aller rejoindre les frères des dénominations, là où je serai reconnu.” Quand Paul était en prison, Démas a pensé que Paul était “fini”. Les hommes ne comprennent pas les voies de Dieu.
Un vrai serviteur de Dieu ne domine pas le monde, il est dominé par Dieu. Mais les hommes cherchent à être honorés par les autres hommes, et alors Dieu est déshonoré. Les hommes veulent être grands, ils veulent une dénomination plus grande que Dieu. Mais tous, nous sommes petits. Seul le Seigneur est Grand.
Un jour, le frère Baxter m’a dit [à la date de cette prédication, le frère Baxter, de renommée internationale, avait déjà abandonné William Branham] : “Quand je verrai Démas de l’autre côté, je lui demanderai des comptes : Pourquoi as-tu abandonné le pauvre Paul quand tous les autres le laissaient tomber ?” Les hommes religieux ne connaissent pas quelle est la volonté de Dieu. Et tôt ou tard ils abandonnent le vrai serviteur de Dieu.
Tous avaient abandonné Elie, et préféré la moderne Jézabel. Les prêtres avaient excommunié Elie de leur organisation. Tous se sont moqués de son successeur Elisée. Tous ont abandonné Moïse. Mais tous ces hommes de Dieu ont été couronnés à la fin. Et j’espère que le Seigneur couronnera mon ministère en me laissant prendre le vêtement de
la Parole pour en revêtir son Epouse...” [Extraits de “Present Stage Of My Ministry” le 8 septembre 1962 à Jeffersonville, Indiana]
[Quelques semaines après ces paroles que William Branham recevait la révélation des Sceaux au milieu d’une nuée d’Anges, puis recevait l’Epée du Roi.]
La vision de Leo Mercier
Dans une vision, bien avant la révélation des Sept Ages de l’église, le frère Leo vit une grande montagne pyramidale suspendue dans les airs. William Branham prêchait là-haut, et Leo se mit à grimper pour voir de quoi il s’agissait. Il atteignit le sommet de ce pic, et William Branham se tenait plus loin comme sur une Lumière argentée. Leo attira son attention, et William Branham se tourna vers lui. Leo lui demanda : “Comment êtes-vous arrivé jusque là-haut ? Comment pourrais-je y arriver ?”
“Leo, aucun homme ne peut venir là. C’est Dieu qui peut amener un homme ici. Tu n’es pas censé monter ici. Toi, tu dois descendre témoigner aux gens d’en bas, de ce que tu as vu et que c’est la Vérité.”
[“Footprints” p. 245 d’après “The Seventy Weeks Of Daniel” le 6 août 1961 à Jeffersonville, Indiana ; “The Power of Transformation” le 31 octobre 1965, à Prescott, Arizona, §14-15]
Le dernier Signe au temps du soir
[Les extraits suivants de prédications de Wiliam Branham soulignent encore une fois la nature de ce ministère très particulier, dont le monde et les églises ont été témoins, et rappellent que l’humanité est à la veille d’évènements majeurs.]
“... “La Parole de Dieu est efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du cœur” [Hébreux 4:12]. C’est pourquoi Jésus a pu révéler à la Samaritaine qu’elle avait eu plusieurs maris. Et alors elle s’est dit : “C’est le signe du Messie.”
Et maintenant vous voyez le retour, l’apparition du Messie au milieu du peuple. C’est le Saint-Esprit préparant l’Eglise... Et la Lumière est en ce moment au-dessus de cette femme assise là-bas au fond. Elle a de l’hypertension. Elle vient de ressentir à l’instant une étrange sensation douce l’envelopper. L’hypertension vous a quittée... Elle a pris contact avec le Souverain Sacrificateur. Je ne connaissais pas cette femme, mais j’observais cette Lumière traverser l’auditoire et venir au-dessus d’elle... Et vous, vous souffrez d’arthrite, d’un problème à la vésicule, de complications diverses, de nervosité et de fatigue. Vous venez de West Point, et vous vous appelez Mme. Hardwick... Jésus vous guérit. Et la Lumière est au-dessus de vous... Cet homme assis là-bas souffre d’arthrite. Croyez de tout votre cœur, Dieu vous guérira... Cette femme au fond a des maux de tête. Mme Morton, croyez au Seigneur Jésus-Christ. Il vous a guérie de ces maux. Hier soir, j’ai parlé des gens qui souffraient de maux de tête, vous avez ressenti une curieuse impression et vous vous êtes demandée s’il s’agissait de vous. Et aujourd’hui il a voulu que vous soyez certaine qu’il s’agissait de vous. Cela vous quitte maintenant, votre foi vous a sauvée... Croyez-vous que je suis le prophète du Seigneur ?... Vous ne recevrez pas d’autre signe. C’EST AINSI DIT LE SEIGNEUR... Le réveil se termine, la porte se referme...”
[“Jehovah-Jireh, Part 3” le 7 juillet 1962 à Grass Valley, Californie, § 197 à 217]
“C’est au temps du soir que le serviteur d’Abraham, un type du Saint-Esprit venu chercher l’Epouse, a trouvé Rebecca [Genèse 24:11]. Et en ce dernier jour, à la fin de la journée, alors que les Lumières du soir brillent, Le Saint-Esprit a trouvé l’Epouse... Et Rebecca a su quelque chose au dedans d’elle-même, et c’est ce qui l’a conduite vers Isaac. Et elle s’est voilé le visage. Elle ne voulait plus de ses propres opinions, elle ne pensait plus qu’à Isaac. Quand l’Eglise est frappée par la Puissance de Dieu, par le baptême du Saint-Esprit, loin des églises dénominationnelles, alors les prédestinés à la Vie Eternelle voient le Saint-Esprit et marchent en lui...”
[“A Super Sign” le 8 juillet 1962 à Grass Valley, Californie, § 130, 140]
“Dieu est apparu à Abraham et à Sarah, et cet Ange leur a donné le dernier signe avant la destruction de Sodome, et avant le don du fils promis [Genèse 18]. Pour l’Eglise, le signe c’était ce Fils promis. Jésus, la Semence Royale d’Abraham, est venu sur terre et il a accompli le même signe. Mais il a été rejeté. Mais il n’a jamais accompli ce signe devant les Non-Juifs, car l’Eglise n’était pas encore née. Et maintenant elle est née depuis deux mille ans. Et cela s’est passé à la fin de l’attente d’Abraham...
Les lumières du soir s’éteignent, l’arbre arrive à maturité. Dieu a dit qu’il restaurerait l’arbre de Pentecôte, avec le même genre de Foi, avec tout ce qu’ils avaient au début, sans dénomination, par la seule puissance du Saint-Esprit, enseignant la Bible comme au commencement [Joël 1:1 à 4; 2:25, 26]. La promesse de la restauration de la Foi nous a été faite pour les derniers jours.”
[“Jehovah-Jireh, Part 2” le 6 juillet 1962 à Grass Valley, Californie, § 171 à 173, 216]
“Les fruits ne croissent pas au pied de l’arbre, mais au sommet, là où le soleil donne toute sa chaleur. Vers le soir, la Lumière paraîtra, et elle viendra sur le sommet de l’Arbre-Eglise, là où le fruit est en train de mûrir... Jésus, le premier Arbre, a été restitué après trois jours... faisant les mêmes signes et les mêmes miracles [au travers de la Première Eglise]. C’est le troisième jour que la véritable manifestation du Christ fut révélée, à la fin du troisième jour. Le premier jour, il n’y avait qu’un corps mort, puis au deuxième jour il y a eu Luther, Wesley, etc... Mais au commencement du troisième jour il y eut une rumeur répandant le bruit qu’il était “le Même hier, aujourd’hui et éternellement”, la dispensation du Saint-Esprit. Et à la fin du troisième jour, il s’est fait reconnaître. Il est venu au milieu de ses disciples en leur disant : “C’est moi !”, montrant les signes de sa résurrection, à la fin du troisième jour... Et la Lumière du soir qui brille en Occident est la même que celle qui a brillé en Orient, lorsque la première Eglise a été créée, avant d’être tuée par le culte païen de Rome.”
[D’après “Restoration Of The Bride Tree” le 22 avril 1962 à Jeffersonville, Indiana]
Encore une fois
[Au cours des années 60, William Branham insista à plusieurs reprises pour annoncer la venue d’évènements importants. L’épisode de “l’Epée du Roi”, la “visitation des sept Anges”, “révélation des Sceaux”, l’expérience du “rocher de l’aigle”, font partie de ces évènements majeurs caractéristiques du ministère de William Branham, mais il semble bien que d’autres évènements soient encore à venir, ainsi que paraissent le refléter les déclarations de William Branham sur le “troisième pull”, sur la “vision de la tente”, sur la “septième colombe”.
William Branham, dans une prédication du 15 août 1965, rassembla les récits de divers songes et, au début de la réunion, il déclara : “Nous arrivons à la fin de quelque chose mes amis...” Voici les récits de ces songes qui paraissent non seulement répondre à des préoccupations individuelles, mais peut-être aussi, selon certains, annoncer un futur dramatique et glorieux.]
Le pasteur Orland Walker avait déjà eu l’occasion de saluer très rapidement William Branham lors des premières réunions en Oregon dans les années 55. A cette époque, le ministère de William Branham l’avait laissé perplexe : “Je n’y comprenais rien.” Vers 1962, il rencontra un chrétien qui lui affirma que William Branham était prophète. Il lui répondit : “C’est possible, mais ce sont des choses qui m’échappent.”
Puis un autre homme vint tenir une réunion dans sa propre ville. Et cet homme déclara à Orland Walker : “Je suis le prophète de Dieu pour cet âge.”
“Vous êtes combien dans ce cas ? J’ai entendu dire qu’un certain William Branham en est un aussi.”
“Je connais William Branham, mais sa doctrine est erronée, il ne croit pas à la doctrine pentecôtiste du parler en langues comme preuve du baptême du Saint-Esprit. Et de plus il y a de grands prophètes et des prophètes mineurs.”
“On est prophète ou on ne l’est pas !”
“En tout cas, c’est moi le prophète pour cet âge.”
“Alors que le Seigneur vous bénisse et vous conduise.”
Un peu plus tard, Orland Walker reçut une lettre l’invitant à assister à des réunions de William Branham. Il jeta la lettre au panier : “Ils essaient de m’attirer dans cette affaire-là.”
Le lendemain, il eut un songe. Dans ce songe, le fils d’Orland Walker plongeait dans un magasin sa main dans un sac de pommes, et elles se renversèrent toutes. Orland Walker s’avança pour les ramasser et les remettre dans le sac : c’étaient des pommes de couleur verte, et un morceau de chacune d’elles avait été mangé. Mais certaines des pommes s’échappèrent et roulèrent dans l’herbe jusque sous une chaîne cadenassée qui faisait barrière. Une grande autoroute passait là. Il vit alors que la chaîne était accrochée à un gros rocher à l’Est. Il s’éloigna pour aller la décrocher, et ainsi pouvoir aller chercher les pommes. Alors qu’il s’apprêtait à décrocher la chaîne, une voix fit trembler la terre sous ses pieds. C’était la voix de William Branham : “Je chevaucherai sur cette piste encore une fois !”
Orland Walker regarda vers le sommet du rocher, et, plus haut que les nuages, il y avait une montagne pyramidale qui s’étendait vers l’Est. Et là William Branham se tenait sur un grand cheval blanc qui piaffait, les rênes pendantes. William Branham était habillé comme un chef indien en guerre et avait les bras levés. Puis il tira sur les rênes et se dirigea droit vers l’Ouest, la crinière du cheval volant au vent. Et au pied du rocher se tenait tout un groupe de savants affairés à faire des mélanges dans des tubes.
William Branham arrêta le cheval, leva les bras et cria une seconde fois : “Je chevaucherai sur cette piste encore une fois.” Et toute la terre trembla. Les savants se regardèrent, levèrent les yeux vers William Branham, puis haussèrent les épaules et retournèrent à leurs occupations.
Tandis que William Branham s’éloignait vers l’Ouest, l’homme qui s’était présenté précédemment à Orland Walker comme “prophète de cet âge”, apparut sur un cheval de couleur mélangée blanche et noire. Il venait du Canada. Il monta par le chemin étroit déjà suivi par William Branham, et qui s’élevait au-dessus des nuages. Il essaya de bousculer le cheval de William Branham, mais le grand cheval blanc continuait d’avancer sans broncher. Soudain, William Branham se retourna et donna un ordre à cet homme en l’appelant par son nom : “Ote-toi d’ici ! Tu sais qu’aucun homme n’a le droit de marcher sur ce chemin à moins d’avoir été ordonné par Dieu dans ce but. Ote-toi d’ici !”
L’homme fit volte-face, et sur les flancs de son cheval blanc et noir apparut la signature déjà vue sur une lettre reçue précédemment. L’homme s’éloigna vers le Nord.
Puis William Branham fit demi-tour et redescendit vers l’Ouest à toute vitesse. Il leva à nouveau les mains, et cria pour la troisième fois : “Je chevaucherai sur ce chemin encore une fois.” Toute la terre fut secouée et trembla, et Orland Walker eut l’impression d’avoir perdu toute vie. Il tomba au côté du rocher et se réveilla.
Sur le coup, William Branham ne put interpréter ce songe à Orland Walker, et le lendemain Junior Jackson vint lui raconter un autre rêve.
[“And Knoweth It Not” le 15 août 1965 à Jeffersonville, Indiana, p. 29 à 34]
Le cheval blanc de Junior Jackson
Dans un songe de décembre 1964, Junior Jackson rêva qu’il se dirigeait en voiture avec sa femme vers une réunion où il n’était encore jamais allé auparavant. Junior Jackson, assis à la droite de sa femme qui conduisait, regarda par la vitre en direction de l’Est, et il vit dans le ciel une tache qui s’approchait à très grande vitesse en face de lui. C’était un homme à cheval. Jackson fit arrêter la voiture et sortit. Un grand cheval blanc de l’armée piaffait déjà sur le bord de la route.
Le cavalier avait le costume d’un “ranger”, un éclaireur en chef, un homme ayant autorité à l’Ouest. Son chapeau était rabattu, mais, quand il s’est retourné, Jackson reconnut William Branham. Ce dernier, se retournant à demi, pointa le doigt vers Jackson : “Prépare-toi, tu auras un travail à faire.” Puis il releva le bras, et pointa à nouveau le doigt : “Prépare-toi pour le travail que tu es appelé à accomplir.” Il pointa le doigt une troisième fois : “Si tu crois ces paroles, un cheval puissant te sera donné pour te transporter dans l’appel qui t’a été adressé.” Puis il toucha les rênes, et en quelques bonds il monta jusqu’au ciel et disparut vers l’Est en direction du soleil.
Puis Jackson remarqua au même endroit un autre cheval, de la même race mais plus petit. Junior en fit le tour, se demandant s’il lui avait été envoyé pour qu’il le chevauche. Il l’enfourcha, la selle et les étriers étaient parfaitement adaptés à sa taille. Il tira les rênes, et le cheval fit avec une grande aisance un tour dans le ciel, et Jackson se dit : “C’est illimité ce qu’il est possible de faire avec un tel cheval. Mais je dois revenir, ce n’est qu’un essai.” Et il revint sur terre. Il descendit du cheval, et dit quelques mots à sa femme. Et le cheval disparut. Jackson raconta son rêve à William Branham le 1er août 1965.
William Branham lui dit alors : “Frère Jackson, quelque chose est sur le point de se passer, et quand cela arrivera, tu auras un travail à faire. Je ne sais pas quoi, mais je sais que le cheval blanc, c’est la puissance de la Parole.” Puis, montrant sa Bible il ajouta : “Reste collé à la Bible.”
[“And Knoweth It Not” le 15 août 1965 à Jeffersonville, Indiana, p. 34 à 35 ; “The Contender”, mensuel de l’assemblée de Junior Jackson, numéro de septembre 1977, p. 7]
Ce songe fut encore suivi par celui de Leo Mercier.
Ce dernier rêva qu’il n’arrivait pas à accoupler un étalon blanc à une jument noire. William Branham s’approcha alors, appela Leo Mercier avec autorité, et lui expliqua ce qu’il fallait faire. Il n’avait jamais entendu un ordre prononcé avec une telle autorité.
[“And Knoweth It Not” le 15 août 1965 à Jeffersonville, Indiana, p. 35 à 36]
C’est vers la même époque, que Roy Roberson vit dans un songe William Branham assis semble-t-il en Palestine à une Table de “Sainte-Cène”. [Ce songe a déjà été relaté au chapitre 20 : en effet William Branham avait rattaché ce songe à la série de rêves annonçant la “révélation des Sceaux”, ce qui fut accompli en mars 1963, mais, en 1965, ce même songe est repris par William Branham et rattaché, sans explication, au songe d’Orland Walker].
Dans ce songe, William Branham parlait sans assurance avec ses amis assis autour de la table. Puis une nuée blanche entra et l’emporta en direction de l’Ouest. Roy Roberson s’en alla en criant et pleurant, parcourant en vain les rues à la recherche de William Branham : “Oh, frère Branham, ne nous quittez pas !”
Puis Roy Roberson revint à la Table, et il vit William Branham assis là, à la place d’honneur, dans un vêtement blanc comme neige, et parlant avec autorité. Et tout le monde comprenait parfaitement ce qu’il disait sans avoir à se livrer à des spéculations.
[“And Knoweth It Not” le 15 août 1965 à Jeffersonville, Indiana, p. 36]
William Branham commenta ainsi rapidement ces songes successifs :
“Frères et sœurs, vous qui pensez avoir compris ce que cela signifie, veillez seulement ! Demeurez près du Christ. Laissez-moi vous prévenir en tant que ministre de l’Evangile, ne commettez pas des folies ! N’imaginez rien ! Demeurez là jusqu’à ce que l’intérieur de l’homme intérieur soit ancré dans la Parole, certain d’être en Christ, car c’est la seule chose qui marchera... Soyez prêts. Souvenez-vous : DANS LE NOM DU SEIGNEUR, quelque chose va se passer.”
[“And Knoweth It Not” le 15 août 1965 à Jeffersonville, Indiana, p. 36]
“J’attends le moment, si le Seigneur me laisse vivre assez longtemps, de passer plusieurs semaines à parler sur les fléaux [Apocalypse 15] qui tomberont alors, ... et de ces Tonnerres, comment tout cela va ensemble, et alors vous comprendrez la signification des rêves de cet homme et de ces gens. Cela se produira... Evidemment, vous savez tous que je sais ce que cela signifie. Mais attendons le moment où ... ce sera plus à propos...
Et une dame qui n’est pas de cette église est venue ce matin avec un dessin de ce qu’elle avait vu en rêve dans le ciel, un dessin semblable à la photographie de l’Ange du Seigneur qui avait été prise lors de l’ouverture des Sceaux [Allusion au Nuage Mystérieux, voir chapitre 20]. Et elle avait reçu cela dans un rêve. Et une Voix lui a dit : “Regarde au travers de cela”. Et elle a vu quelqu’un habillé de blanc qui s’avançait derrière cela. C’était moi-même, et derrière moi marchaient des gens de divers endroits avec leur bannières déployées : Georgie, Alabama, etc. Ils se dirigeaient vers la Tête du Christ qui avait été révélée dans la vision. Oh, Alléluia ! Nous sommes dans les dernières heures de la journée.”
[“Christ Is Revealed In His Own Word” § 149,160, le 22 août 1965 à Jeffersonville, Indiana]
Après l’expérience du “rocher de l’aigle” [Voir récit au chapitre 21, “La Colombe et l’Aigle”] en septembre 1965, il ajouta :
“Je suis un homme âgé, j’ai souffert toute ma vie, pourquoi me guérirait-il maintenant ? Je crois que je vais encore “parcourir cette piste”, j’ai un Message à apporter !”
[“On The Wings Of A Snow-White Dove” le 28 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane]
“Je me suis dit : y aura-t-il un autre réveil, en verrai-je encore un à mon âge ? Souvenez-vous : un cavalier sur un cheval blanc viendra de l’Ouest. Nous parcourrons
cette piste à nouveau. C’est vrai... C’est une promesse.” [“God’s Only Provided Place Of Worship” le 28 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane]
[Deux semaines plus tard environ, William Branham était victime d’un accident d’automobile mortel]
Quelque chose va se passer (novembre 1965)
[Le songe suivant semble confirmer, sans plus de détail, une future Visitation du Seigneur au milieu de son peuple.]
Junior Jackson rêva qu’il se rendait à une campagne tenue par William Branham à Shreveport, Louisiane [il n’était jamais allé dans cette ville auparavant]. A la fin de la dernière réunion, alors qu’il priait pour les malades, William Branham déclara avec une voix qui claqua comme un tonnerre : “Quelque chose va se passer.” Et les gens se mirent à crier. Et tandis que le bruit de ces paroles s’atténuait, une Nuée de Feu, la Gloire de Dieu, traversa le treillis des fenêtres et s’arrêta au-dessus de l’auditoire. Cette Lumière était accompagnée d’un sourd grondement. Et William Branham déclara : “C’est Jéhovah-Dieu.” Junior Jackson se souvint alors du peuple sorti d’Egypte et rassemblé devant la montagne du Sinaï et demandant à Moïse : “Parle-nous toi-même, et nous écouterons ; mais que Dieu ne nous parle point, de peur que nous ne mourrions” [Exode 20:19]. Les gens était étendus sur le sol, criant : “Seigneur, je t’aime ! Je t’aime !” Puis Junior Jackson fut réveillé par sa femme.
En rapportant ce songe de Junior Jackson, William Branham déclara : “Je ne sais pas ce que cela signifie, mais je sais que Junior Jackson reçoit d’authentiques songes spirituels.”
[“I Have Heard But Now I See”, § 2 à 5, 30, le 27 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane]
Le serpent blessé (1961)
En 1961, William Branham envisagea sérieusement de quitter le ministère à cause d’un bruit que certaines personnes faisaient courir, disant qu’il était Jésus-Christ lui-même ! Il préférait rencontrer Dieu avec l’étiquette de traître plutôt qu’avec l’étiquette d’antichrist. Un jour, deux ou trois personnes vinrent lui demander s’il n’était pas le Messie. Il leur répondit : “Frères, de même que j’ai essayé d’être un véritable serviteur du Christ, je ne vous laisserai jamais dire une telle chose ... et ceux qui diront une telle chose seront responsables des âmes qu’ils auront ainsi égarées.”
Mais malgré cela cette rumeur ne s’arrêta pas. Un jour, un ami tira même de sa poche un petit billet disant que William Branham était le Seigneur, et qu’il fallait se faire baptiser dans le nom de William Branham. Et il recevait de nombreux coups de téléphone à ce sujet.
“Frères, il s’agit là d’un mensonge horrible, honteux, impie, l’égout du diable... Je suis votre frère !”
En 1960, lorsque cette rumeur était née, William Branham avait cherché le Seigneur, qui lui avait rappelé le cas de Jean Baptiste : les gens étaient restés si longtemps sans prophète qu’ils se demandaient si Jean n’était pas le Messie [Luc 3:15]. Mais cela ne suffisait plus pour apaiser William Branham. Il reçut alors la vision suivante en 1961 :
“Il y a quelques jours, pendant la nuit, le Seigneur est venu me rassurer. Pendant qu’il me parlait, j’ai vu un joli petit serpent jaune et noir, un bébé, qui m’a mordu la jambe. Mais mon sang était si riche que cela n’a eu aucun effet sur moi. J’ai regardé où il m’avait mordu, puis je me suis retourné avec mon fusil et je l’ai touché en plein milieu.
Je m’apprêtai à lui faire sauter la tête, mais un frère m’a dit : “Ne fais pas cela. Ramasse simplement le bâton qui est près de toi.” Et le serpent en a profité pour se glisser dans une toute petite flaque d’eau. Et je me suis dit : “Il ne peut plus faire beaucoup de mal maintenant, les frères comprennent ce qui pourrait se passer, il est blessé mortellement, il va mourir”.
… Il s’agit là d’un esprit qui s’attaque aux gens, et j’espère que ma déclaration lui donnera un coup mortel, afin que je puisse reprendre mon ministère, … car je ne puis supporter cela.”
[“Revelation, Chapter Five, Part 1”, § 21à 44, le 11 juin 1961 à Jeffersonville, Indiana]
[Effectivement, si cet esprit est aujourd’hui encore à l’œuvre en certains endroits où le “baptême au nom de William Branham” est même pratiqué, il a perdu la plus grande partie de sa force. Ses ennemis n’hésitent cependant pas à montrer encore du doigt ces attitudes aberrantes, dans le seul but de flétrir le ministère de William Branham.]
L’accident du 18 décembre 1965
Dans le songe du rocher décapité de Junior Jackson [Voir chapitre 19], ce dernier avait une première fois crié : “Il ne sera pas toujours ici” [prophétie sur le départ de William Branham de Jeffersonville pour Tucson ?], et il avait une seconde fois crié : “Il ne sera pas toujours avec nous” [prophétie sur la mort de William Branham ?].
En avril 1965, William Branham déclara qu’il avait vu sa fin arriver à l’âge de 56 ans [“The Easter Seal”, p. 198, le 10 avril 1965 à Phœnix, Arizona]. Rappelons qu’il était né en juin 1909.
Le 12 décembre 1965, William Branham prononça sa dernière prédication : “Communion”. Après cette prédication, en buvant la coupe, William Branham cita Jésus : “Je ne boirai plus du fruit de la vigne jusqu’au jour où j’en boirai du nouveau avec vous dans le Royaume de mon père” [Matthieu 26:29].
Le samedi 18 décembre 1965, William Branham quitta Tucson à 6 heures du matin pour aller passer les vacances de Noël à Jeffersonville où il devait prêcher le 26. Dans la vieille Ford-modèle 1964 conduite par William Branham, se trouvaient sa femme et ses deux enfants [Sara et Joseph]. Billy Paul conduisait une Chevrolet où avaient pris place sa femme Loyce, et ses deux jeunes garçons [Paul et David]. Ils traversèrent le Nouveau-Mexique et atteignirent vers 18 heures Clovis. Etrangement, devant le restaurant, William Branham préféra s’éloigner, et il ne revint qu’un peu plus tard prendre un souper léger. Puis il ordonna à son fils Joseph de monter dans la voiture de Billy Paul.
Au Texas, Billy Paul précédait la voiture de son père. Ils avaient convenu de passer la nuit à Amarillo, Texas. Vers 19 heures, Billy Paul croisa une Chevrolet qui n’avait que le phare droit allumé. Puis il y eut un fracas. Cette Chevrolet était conduite par un jeune homme de 17 ans, accompagné de trois compagnons, et ils avaient bu. Le véhicule avait heurté de face la voiture conduite par William Branham.
La tête de William Branham avait traversé le pare-brise et reposait sur le capot. Son bras gauche et son coude étaient coincés dans la portière. Sa jambe gauche était enroulée autour de l’axe du volant. Son épouse était sous le tableau de bord à droite. Billy se précipita vers son père : “Papa, dis une parole !” William Branham lui répondit : “Je ne peux pas”, puis détourna la tête. Le pouls de Meda semblait arrêté.
A cet instant Joseph hurla, et William Branham remua un peu la tête : “Qu’est-ce que c’était que cela ?” [Référence semble-t-il à la vision de la constellation des Anges : dans cette vision Joseph était présent et William Branham s’était demandé si le coup de tonnerre qui avait accompagné la vision annonçait sa mort. Voir chapitre 19].
Billy Paul informa son père que Meda était morte. William Branham demanda : “Mets sa main dans la mienne”, puis il pria : “Oh Dieu, ne laisse pas mourir maman, laisse-la avec nous.” Il fallut plus de 45 minutes pour dégager William Branham de la ferraille. Meda et Sara furent transportées à l’hôpital de Friona au Texas où elles recouvrèrent peu à peu la santé. Dans l’autre véhicule, le conducteur et le passager à l’avant avaient été tués, et les deux autres à l’arrière étaient grièvement blessés.
“... sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitises, et disant : Où est la promesse de son avènement ? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création” [2 Pierre 3:3 à 4].
Un ministère méprisé
[La plus grande déception de William Branham fut de voir les religieux et même ses amis l’abandonner. Le passage suivant lève un peu le voile sur cette tristesse de son cœur.]
“Quand un homme reste fidèle à la Parole, pas seulement lors d’une réunion, mais durant toutes les réunions, un moment vient où les hommes l’abandonnent. Ils ont agi ainsi avec le Seigneur Jésus. Il avait donné du pain à cinq mille personnes, mais finalement soixante-dix disciples proches l’ont abandonné, et Pierre seul a dit : “Seigneur à qui irions nous, tu as les Paroles de la Vie Eternelle ?”.
Démas aussi a abandonné Paul [2 Timothée 1:15 et 4:9]... Tous avaient abandonné Paul. Démas était oint de l’Esprit, c’était un prédicateur, un homme instruit. Il n’a pas abandonné Paul pour aller dans les boîtes de nuit. Mais c’était à cause de l’amour du monde présent, le désir de popularité, le désir de se faire appeler “docteur”. Démas s’est dit : “Je ne vais pas rester avec un type de ce genre. Je vais aller rejoindre les frères des dénominations, là où je serai reconnu.” Quand Paul était en prison, Démas a pensé que Paul était “fini”. Les hommes ne comprennent pas les voies de Dieu.
Un vrai serviteur de Dieu ne domine pas le monde, il est dominé par Dieu. Mais les hommes cherchent à être honorés par les autres hommes, et alors Dieu est déshonoré. Les hommes veulent être grands, ils veulent une dénomination plus grande que Dieu. Mais tous, nous sommes petits. Seul le Seigneur est Grand.
Un jour, le frère Baxter m’a dit [à la date de cette prédication, le frère Baxter, de renommée internationale, avait déjà abandonné William Branham] : “Quand je verrai Démas de l’autre côté, je lui demanderai des comptes : Pourquoi as-tu abandonné le pauvre Paul quand tous les autres le laissaient tomber ?” Les hommes religieux ne connaissent pas quelle est la volonté de Dieu. Et tôt ou tard ils abandonnent le vrai serviteur de Dieu.
Tous avaient abandonné Elie, et préféré la moderne Jézabel. Les prêtres avaient excommunié Elie de leur organisation. Tous se sont moqués de son successeur Elisée. Tous ont abandonné Moïse. Mais tous ces hommes de Dieu ont été couronnés à la fin. Et j’espère que le Seigneur couronnera mon ministère en me laissant prendre le vêtement de
la Parole pour en revêtir son Epouse...” [Extraits de “Present Stage Of My Ministry” le 8 septembre 1962 à Jeffersonville, Indiana]
[Quelques semaines après ces paroles que William Branham recevait la révélation des Sceaux au milieu d’une nuée d’Anges, puis recevait l’Epée du Roi.]
La vision de Leo Mercier
Dans une vision, bien avant la révélation des Sept Ages de l’église, le frère Leo vit une grande montagne pyramidale suspendue dans les airs. William Branham prêchait là-haut, et Leo se mit à grimper pour voir de quoi il s’agissait. Il atteignit le sommet de ce pic, et William Branham se tenait plus loin comme sur une Lumière argentée. Leo attira son attention, et William Branham se tourna vers lui. Leo lui demanda : “Comment êtes-vous arrivé jusque là-haut ? Comment pourrais-je y arriver ?”
“Leo, aucun homme ne peut venir là. C’est Dieu qui peut amener un homme ici. Tu n’es pas censé monter ici. Toi, tu dois descendre témoigner aux gens d’en bas, de ce que tu as vu et que c’est la Vérité.”
[“Footprints” p. 245 d’après “The Seventy Weeks Of Daniel” le 6 août 1961 à Jeffersonville, Indiana ; “The Power of Transformation” le 31 octobre 1965, à Prescott, Arizona, §14-15]
Le dernier Signe au temps du soir
[Les extraits suivants de prédications de Wiliam Branham soulignent encore une fois la nature de ce ministère très particulier, dont le monde et les églises ont été témoins, et rappellent que l’humanité est à la veille d’évènements majeurs.]
“... “La Parole de Dieu est efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du cœur” [Hébreux 4:12]. C’est pourquoi Jésus a pu révéler à la Samaritaine qu’elle avait eu plusieurs maris. Et alors elle s’est dit : “C’est le signe du Messie.”
Et maintenant vous voyez le retour, l’apparition du Messie au milieu du peuple. C’est le Saint-Esprit préparant l’Eglise... Et la Lumière est en ce moment au-dessus de cette femme assise là-bas au fond. Elle a de l’hypertension. Elle vient de ressentir à l’instant une étrange sensation douce l’envelopper. L’hypertension vous a quittée... Elle a pris contact avec le Souverain Sacrificateur. Je ne connaissais pas cette femme, mais j’observais cette Lumière traverser l’auditoire et venir au-dessus d’elle... Et vous, vous souffrez d’arthrite, d’un problème à la vésicule, de complications diverses, de nervosité et de fatigue. Vous venez de West Point, et vous vous appelez Mme. Hardwick... Jésus vous guérit. Et la Lumière est au-dessus de vous... Cet homme assis là-bas souffre d’arthrite. Croyez de tout votre cœur, Dieu vous guérira... Cette femme au fond a des maux de tête. Mme Morton, croyez au Seigneur Jésus-Christ. Il vous a guérie de ces maux. Hier soir, j’ai parlé des gens qui souffraient de maux de tête, vous avez ressenti une curieuse impression et vous vous êtes demandée s’il s’agissait de vous. Et aujourd’hui il a voulu que vous soyez certaine qu’il s’agissait de vous. Cela vous quitte maintenant, votre foi vous a sauvée... Croyez-vous que je suis le prophète du Seigneur ?... Vous ne recevrez pas d’autre signe. C’EST AINSI DIT LE SEIGNEUR... Le réveil se termine, la porte se referme...”
[“Jehovah-Jireh, Part 3” le 7 juillet 1962 à Grass Valley, Californie, § 197 à 217]
“C’est au temps du soir que le serviteur d’Abraham, un type du Saint-Esprit venu chercher l’Epouse, a trouvé Rebecca [Genèse 24:11]. Et en ce dernier jour, à la fin de la journée, alors que les Lumières du soir brillent, Le Saint-Esprit a trouvé l’Epouse... Et Rebecca a su quelque chose au dedans d’elle-même, et c’est ce qui l’a conduite vers Isaac. Et elle s’est voilé le visage. Elle ne voulait plus de ses propres opinions, elle ne pensait plus qu’à Isaac. Quand l’Eglise est frappée par la Puissance de Dieu, par le baptême du Saint-Esprit, loin des églises dénominationnelles, alors les prédestinés à la Vie Eternelle voient le Saint-Esprit et marchent en lui...”
[“A Super Sign” le 8 juillet 1962 à Grass Valley, Californie, § 130, 140]
“Dieu est apparu à Abraham et à Sarah, et cet Ange leur a donné le dernier signe avant la destruction de Sodome, et avant le don du fils promis [Genèse 18]. Pour l’Eglise, le signe c’était ce Fils promis. Jésus, la Semence Royale d’Abraham, est venu sur terre et il a accompli le même signe. Mais il a été rejeté. Mais il n’a jamais accompli ce signe devant les Non-Juifs, car l’Eglise n’était pas encore née. Et maintenant elle est née depuis deux mille ans. Et cela s’est passé à la fin de l’attente d’Abraham...
Les lumières du soir s’éteignent, l’arbre arrive à maturité. Dieu a dit qu’il restaurerait l’arbre de Pentecôte, avec le même genre de Foi, avec tout ce qu’ils avaient au début, sans dénomination, par la seule puissance du Saint-Esprit, enseignant la Bible comme au commencement [Joël 1:1 à 4; 2:25, 26]. La promesse de la restauration de la Foi nous a été faite pour les derniers jours.”
[“Jehovah-Jireh, Part 2” le 6 juillet 1962 à Grass Valley, Californie, § 171 à 173, 216]
“Les fruits ne croissent pas au pied de l’arbre, mais au sommet, là où le soleil donne toute sa chaleur. Vers le soir, la Lumière paraîtra, et elle viendra sur le sommet de l’Arbre-Eglise, là où le fruit est en train de mûrir... Jésus, le premier Arbre, a été restitué après trois jours... faisant les mêmes signes et les mêmes miracles [au travers de la Première Eglise]. C’est le troisième jour que la véritable manifestation du Christ fut révélée, à la fin du troisième jour. Le premier jour, il n’y avait qu’un corps mort, puis au deuxième jour il y a eu Luther, Wesley, etc... Mais au commencement du troisième jour il y eut une rumeur répandant le bruit qu’il était “le Même hier, aujourd’hui et éternellement”, la dispensation du Saint-Esprit. Et à la fin du troisième jour, il s’est fait reconnaître. Il est venu au milieu de ses disciples en leur disant : “C’est moi !”, montrant les signes de sa résurrection, à la fin du troisième jour... Et la Lumière du soir qui brille en Occident est la même que celle qui a brillé en Orient, lorsque la première Eglise a été créée, avant d’être tuée par le culte païen de Rome.”
[D’après “Restoration Of The Bride Tree” le 22 avril 1962 à Jeffersonville, Indiana]
Encore une fois
[Au cours des années 60, William Branham insista à plusieurs reprises pour annoncer la venue d’évènements importants. L’épisode de “l’Epée du Roi”, la “visitation des sept Anges”, “révélation des Sceaux”, l’expérience du “rocher de l’aigle”, font partie de ces évènements majeurs caractéristiques du ministère de William Branham, mais il semble bien que d’autres évènements soient encore à venir, ainsi que paraissent le refléter les déclarations de William Branham sur le “troisième pull”, sur la “vision de la tente”, sur la “septième colombe”.
William Branham, dans une prédication du 15 août 1965, rassembla les récits de divers songes et, au début de la réunion, il déclara : “Nous arrivons à la fin de quelque chose mes amis...” Voici les récits de ces songes qui paraissent non seulement répondre à des préoccupations individuelles, mais peut-être aussi, selon certains, annoncer un futur dramatique et glorieux.]
Le pasteur Orland Walker avait déjà eu l’occasion de saluer très rapidement William Branham lors des premières réunions en Oregon dans les années 55. A cette époque, le ministère de William Branham l’avait laissé perplexe : “Je n’y comprenais rien.” Vers 1962, il rencontra un chrétien qui lui affirma que William Branham était prophète. Il lui répondit : “C’est possible, mais ce sont des choses qui m’échappent.”
Puis un autre homme vint tenir une réunion dans sa propre ville. Et cet homme déclara à Orland Walker : “Je suis le prophète de Dieu pour cet âge.”
“Vous êtes combien dans ce cas ? J’ai entendu dire qu’un certain William Branham en est un aussi.”
“Je connais William Branham, mais sa doctrine est erronée, il ne croit pas à la doctrine pentecôtiste du parler en langues comme preuve du baptême du Saint-Esprit. Et de plus il y a de grands prophètes et des prophètes mineurs.”
“On est prophète ou on ne l’est pas !”
“En tout cas, c’est moi le prophète pour cet âge.”
“Alors que le Seigneur vous bénisse et vous conduise.”
Un peu plus tard, Orland Walker reçut une lettre l’invitant à assister à des réunions de William Branham. Il jeta la lettre au panier : “Ils essaient de m’attirer dans cette affaire-là.”
Le lendemain, il eut un songe. Dans ce songe, le fils d’Orland Walker plongeait dans un magasin sa main dans un sac de pommes, et elles se renversèrent toutes. Orland Walker s’avança pour les ramasser et les remettre dans le sac : c’étaient des pommes de couleur verte, et un morceau de chacune d’elles avait été mangé. Mais certaines des pommes s’échappèrent et roulèrent dans l’herbe jusque sous une chaîne cadenassée qui faisait barrière. Une grande autoroute passait là. Il vit alors que la chaîne était accrochée à un gros rocher à l’Est. Il s’éloigna pour aller la décrocher, et ainsi pouvoir aller chercher les pommes. Alors qu’il s’apprêtait à décrocher la chaîne, une voix fit trembler la terre sous ses pieds. C’était la voix de William Branham : “Je chevaucherai sur cette piste encore une fois !”
Orland Walker regarda vers le sommet du rocher, et, plus haut que les nuages, il y avait une montagne pyramidale qui s’étendait vers l’Est. Et là William Branham se tenait sur un grand cheval blanc qui piaffait, les rênes pendantes. William Branham était habillé comme un chef indien en guerre et avait les bras levés. Puis il tira sur les rênes et se dirigea droit vers l’Ouest, la crinière du cheval volant au vent. Et au pied du rocher se tenait tout un groupe de savants affairés à faire des mélanges dans des tubes.
William Branham arrêta le cheval, leva les bras et cria une seconde fois : “Je chevaucherai sur cette piste encore une fois.” Et toute la terre trembla. Les savants se regardèrent, levèrent les yeux vers William Branham, puis haussèrent les épaules et retournèrent à leurs occupations.
Tandis que William Branham s’éloignait vers l’Ouest, l’homme qui s’était présenté précédemment à Orland Walker comme “prophète de cet âge”, apparut sur un cheval de couleur mélangée blanche et noire. Il venait du Canada. Il monta par le chemin étroit déjà suivi par William Branham, et qui s’élevait au-dessus des nuages. Il essaya de bousculer le cheval de William Branham, mais le grand cheval blanc continuait d’avancer sans broncher. Soudain, William Branham se retourna et donna un ordre à cet homme en l’appelant par son nom : “Ote-toi d’ici ! Tu sais qu’aucun homme n’a le droit de marcher sur ce chemin à moins d’avoir été ordonné par Dieu dans ce but. Ote-toi d’ici !”
L’homme fit volte-face, et sur les flancs de son cheval blanc et noir apparut la signature déjà vue sur une lettre reçue précédemment. L’homme s’éloigna vers le Nord.
Puis William Branham fit demi-tour et redescendit vers l’Ouest à toute vitesse. Il leva à nouveau les mains, et cria pour la troisième fois : “Je chevaucherai sur ce chemin encore une fois.” Toute la terre fut secouée et trembla, et Orland Walker eut l’impression d’avoir perdu toute vie. Il tomba au côté du rocher et se réveilla.
Sur le coup, William Branham ne put interpréter ce songe à Orland Walker, et le lendemain Junior Jackson vint lui raconter un autre rêve.
[“And Knoweth It Not” le 15 août 1965 à Jeffersonville, Indiana, p. 29 à 34]
Le cheval blanc de Junior Jackson
Dans un songe de décembre 1964, Junior Jackson rêva qu’il se dirigeait en voiture avec sa femme vers une réunion où il n’était encore jamais allé auparavant. Junior Jackson, assis à la droite de sa femme qui conduisait, regarda par la vitre en direction de l’Est, et il vit dans le ciel une tache qui s’approchait à très grande vitesse en face de lui. C’était un homme à cheval. Jackson fit arrêter la voiture et sortit. Un grand cheval blanc de l’armée piaffait déjà sur le bord de la route.
Le cavalier avait le costume d’un “ranger”, un éclaireur en chef, un homme ayant autorité à l’Ouest. Son chapeau était rabattu, mais, quand il s’est retourné, Jackson reconnut William Branham. Ce dernier, se retournant à demi, pointa le doigt vers Jackson : “Prépare-toi, tu auras un travail à faire.” Puis il releva le bras, et pointa à nouveau le doigt : “Prépare-toi pour le travail que tu es appelé à accomplir.” Il pointa le doigt une troisième fois : “Si tu crois ces paroles, un cheval puissant te sera donné pour te transporter dans l’appel qui t’a été adressé.” Puis il toucha les rênes, et en quelques bonds il monta jusqu’au ciel et disparut vers l’Est en direction du soleil.
Puis Jackson remarqua au même endroit un autre cheval, de la même race mais plus petit. Junior en fit le tour, se demandant s’il lui avait été envoyé pour qu’il le chevauche. Il l’enfourcha, la selle et les étriers étaient parfaitement adaptés à sa taille. Il tira les rênes, et le cheval fit avec une grande aisance un tour dans le ciel, et Jackson se dit : “C’est illimité ce qu’il est possible de faire avec un tel cheval. Mais je dois revenir, ce n’est qu’un essai.” Et il revint sur terre. Il descendit du cheval, et dit quelques mots à sa femme. Et le cheval disparut. Jackson raconta son rêve à William Branham le 1er août 1965.
William Branham lui dit alors : “Frère Jackson, quelque chose est sur le point de se passer, et quand cela arrivera, tu auras un travail à faire. Je ne sais pas quoi, mais je sais que le cheval blanc, c’est la puissance de la Parole.” Puis, montrant sa Bible il ajouta : “Reste collé à la Bible.”
[“And Knoweth It Not” le 15 août 1965 à Jeffersonville, Indiana, p. 34 à 35 ; “The Contender”, mensuel de l’assemblée de Junior Jackson, numéro de septembre 1977, p. 7]
Ce songe fut encore suivi par celui de Leo Mercier.
Ce dernier rêva qu’il n’arrivait pas à accoupler un étalon blanc à une jument noire. William Branham s’approcha alors, appela Leo Mercier avec autorité, et lui expliqua ce qu’il fallait faire. Il n’avait jamais entendu un ordre prononcé avec une telle autorité.
[“And Knoweth It Not” le 15 août 1965 à Jeffersonville, Indiana, p. 35 à 36]
C’est vers la même époque, que Roy Roberson vit dans un songe William Branham assis semble-t-il en Palestine à une Table de “Sainte-Cène”. [Ce songe a déjà été relaté au chapitre 20 : en effet William Branham avait rattaché ce songe à la série de rêves annonçant la “révélation des Sceaux”, ce qui fut accompli en mars 1963, mais, en 1965, ce même songe est repris par William Branham et rattaché, sans explication, au songe d’Orland Walker].
Dans ce songe, William Branham parlait sans assurance avec ses amis assis autour de la table. Puis une nuée blanche entra et l’emporta en direction de l’Ouest. Roy Roberson s’en alla en criant et pleurant, parcourant en vain les rues à la recherche de William Branham : “Oh, frère Branham, ne nous quittez pas !”
Puis Roy Roberson revint à la Table, et il vit William Branham assis là, à la place d’honneur, dans un vêtement blanc comme neige, et parlant avec autorité. Et tout le monde comprenait parfaitement ce qu’il disait sans avoir à se livrer à des spéculations.
[“And Knoweth It Not” le 15 août 1965 à Jeffersonville, Indiana, p. 36]
William Branham commenta ainsi rapidement ces songes successifs :
“Frères et sœurs, vous qui pensez avoir compris ce que cela signifie, veillez seulement ! Demeurez près du Christ. Laissez-moi vous prévenir en tant que ministre de l’Evangile, ne commettez pas des folies ! N’imaginez rien ! Demeurez là jusqu’à ce que l’intérieur de l’homme intérieur soit ancré dans la Parole, certain d’être en Christ, car c’est la seule chose qui marchera... Soyez prêts. Souvenez-vous : DANS LE NOM DU SEIGNEUR, quelque chose va se passer.”
[“And Knoweth It Not” le 15 août 1965 à Jeffersonville, Indiana, p. 36]
“J’attends le moment, si le Seigneur me laisse vivre assez longtemps, de passer plusieurs semaines à parler sur les fléaux [Apocalypse 15] qui tomberont alors, ... et de ces Tonnerres, comment tout cela va ensemble, et alors vous comprendrez la signification des rêves de cet homme et de ces gens. Cela se produira... Evidemment, vous savez tous que je sais ce que cela signifie. Mais attendons le moment où ... ce sera plus à propos...
Et une dame qui n’est pas de cette église est venue ce matin avec un dessin de ce qu’elle avait vu en rêve dans le ciel, un dessin semblable à la photographie de l’Ange du Seigneur qui avait été prise lors de l’ouverture des Sceaux [Allusion au Nuage Mystérieux, voir chapitre 20]. Et elle avait reçu cela dans un rêve. Et une Voix lui a dit : “Regarde au travers de cela”. Et elle a vu quelqu’un habillé de blanc qui s’avançait derrière cela. C’était moi-même, et derrière moi marchaient des gens de divers endroits avec leur bannières déployées : Georgie, Alabama, etc. Ils se dirigeaient vers la Tête du Christ qui avait été révélée dans la vision. Oh, Alléluia ! Nous sommes dans les dernières heures de la journée.”
[“Christ Is Revealed In His Own Word” § 149,160, le 22 août 1965 à Jeffersonville, Indiana]
Après l’expérience du “rocher de l’aigle” [Voir récit au chapitre 21, “La Colombe et l’Aigle”] en septembre 1965, il ajouta :
“Je suis un homme âgé, j’ai souffert toute ma vie, pourquoi me guérirait-il maintenant ? Je crois que je vais encore “parcourir cette piste”, j’ai un Message à apporter !”
[“On The Wings Of A Snow-White Dove” le 28 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane]
“Je me suis dit : y aura-t-il un autre réveil, en verrai-je encore un à mon âge ? Souvenez-vous : un cavalier sur un cheval blanc viendra de l’Ouest. Nous parcourrons
cette piste à nouveau. C’est vrai... C’est une promesse.” [“God’s Only Provided Place Of Worship” le 28 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane]
[Deux semaines plus tard environ, William Branham était victime d’un accident d’automobile mortel]
Quelque chose va se passer (novembre 1965)
[Le songe suivant semble confirmer, sans plus de détail, une future Visitation du Seigneur au milieu de son peuple.]
Junior Jackson rêva qu’il se rendait à une campagne tenue par William Branham à Shreveport, Louisiane [il n’était jamais allé dans cette ville auparavant]. A la fin de la dernière réunion, alors qu’il priait pour les malades, William Branham déclara avec une voix qui claqua comme un tonnerre : “Quelque chose va se passer.” Et les gens se mirent à crier. Et tandis que le bruit de ces paroles s’atténuait, une Nuée de Feu, la Gloire de Dieu, traversa le treillis des fenêtres et s’arrêta au-dessus de l’auditoire. Cette Lumière était accompagnée d’un sourd grondement. Et William Branham déclara : “C’est Jéhovah-Dieu.” Junior Jackson se souvint alors du peuple sorti d’Egypte et rassemblé devant la montagne du Sinaï et demandant à Moïse : “Parle-nous toi-même, et nous écouterons ; mais que Dieu ne nous parle point, de peur que nous ne mourrions” [Exode 20:19]. Les gens était étendus sur le sol, criant : “Seigneur, je t’aime ! Je t’aime !” Puis Junior Jackson fut réveillé par sa femme.
En rapportant ce songe de Junior Jackson, William Branham déclara : “Je ne sais pas ce que cela signifie, mais je sais que Junior Jackson reçoit d’authentiques songes spirituels.”
[“I Have Heard But Now I See”, § 2 à 5, 30, le 27 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane]
Le serpent blessé (1961)
En 1961, William Branham envisagea sérieusement de quitter le ministère à cause d’un bruit que certaines personnes faisaient courir, disant qu’il était Jésus-Christ lui-même ! Il préférait rencontrer Dieu avec l’étiquette de traître plutôt qu’avec l’étiquette d’antichrist. Un jour, deux ou trois personnes vinrent lui demander s’il n’était pas le Messie. Il leur répondit : “Frères, de même que j’ai essayé d’être un véritable serviteur du Christ, je ne vous laisserai jamais dire une telle chose ... et ceux qui diront une telle chose seront responsables des âmes qu’ils auront ainsi égarées.”
Mais malgré cela cette rumeur ne s’arrêta pas. Un jour, un ami tira même de sa poche un petit billet disant que William Branham était le Seigneur, et qu’il fallait se faire baptiser dans le nom de William Branham. Et il recevait de nombreux coups de téléphone à ce sujet.
“Frères, il s’agit là d’un mensonge horrible, honteux, impie, l’égout du diable... Je suis votre frère !”
En 1960, lorsque cette rumeur était née, William Branham avait cherché le Seigneur, qui lui avait rappelé le cas de Jean Baptiste : les gens étaient restés si longtemps sans prophète qu’ils se demandaient si Jean n’était pas le Messie [Luc 3:15]. Mais cela ne suffisait plus pour apaiser William Branham. Il reçut alors la vision suivante en 1961 :
“Il y a quelques jours, pendant la nuit, le Seigneur est venu me rassurer. Pendant qu’il me parlait, j’ai vu un joli petit serpent jaune et noir, un bébé, qui m’a mordu la jambe. Mais mon sang était si riche que cela n’a eu aucun effet sur moi. J’ai regardé où il m’avait mordu, puis je me suis retourné avec mon fusil et je l’ai touché en plein milieu.
Je m’apprêtai à lui faire sauter la tête, mais un frère m’a dit : “Ne fais pas cela. Ramasse simplement le bâton qui est près de toi.” Et le serpent en a profité pour se glisser dans une toute petite flaque d’eau. Et je me suis dit : “Il ne peut plus faire beaucoup de mal maintenant, les frères comprennent ce qui pourrait se passer, il est blessé mortellement, il va mourir”.
… Il s’agit là d’un esprit qui s’attaque aux gens, et j’espère que ma déclaration lui donnera un coup mortel, afin que je puisse reprendre mon ministère, … car je ne puis supporter cela.”
[“Revelation, Chapter Five, Part 1”, § 21à 44, le 11 juin 1961 à Jeffersonville, Indiana]
[Effectivement, si cet esprit est aujourd’hui encore à l’œuvre en certains endroits où le “baptême au nom de William Branham” est même pratiqué, il a perdu la plus grande partie de sa force. Ses ennemis n’hésitent cependant pas à montrer encore du doigt ces attitudes aberrantes, dans le seul but de flétrir le ministère de William Branham.]
L’accident du 18 décembre 1965
Dans le songe du rocher décapité de Junior Jackson [Voir chapitre 19], ce dernier avait une première fois crié : “Il ne sera pas toujours ici” [prophétie sur le départ de William Branham de Jeffersonville pour Tucson ?], et il avait une seconde fois crié : “Il ne sera pas toujours avec nous” [prophétie sur la mort de William Branham ?].
En avril 1965, William Branham déclara qu’il avait vu sa fin arriver à l’âge de 56 ans [“The Easter Seal”, p. 198, le 10 avril 1965 à Phœnix, Arizona]. Rappelons qu’il était né en juin 1909.
Le 12 décembre 1965, William Branham prononça sa dernière prédication : “Communion”. Après cette prédication, en buvant la coupe, William Branham cita Jésus : “Je ne boirai plus du fruit de la vigne jusqu’au jour où j’en boirai du nouveau avec vous dans le Royaume de mon père” [Matthieu 26:29].
Le samedi 18 décembre 1965, William Branham quitta Tucson à 6 heures du matin pour aller passer les vacances de Noël à Jeffersonville où il devait prêcher le 26. Dans la vieille Ford-modèle 1964 conduite par William Branham, se trouvaient sa femme et ses deux enfants [Sara et Joseph]. Billy Paul conduisait une Chevrolet où avaient pris place sa femme Loyce, et ses deux jeunes garçons [Paul et David]. Ils traversèrent le Nouveau-Mexique et atteignirent vers 18 heures Clovis. Etrangement, devant le restaurant, William Branham préféra s’éloigner, et il ne revint qu’un peu plus tard prendre un souper léger. Puis il ordonna à son fils Joseph de monter dans la voiture de Billy Paul.
Au Texas, Billy Paul précédait la voiture de son père. Ils avaient convenu de passer la nuit à Amarillo, Texas. Vers 19 heures, Billy Paul croisa une Chevrolet qui n’avait que le phare droit allumé. Puis il y eut un fracas. Cette Chevrolet était conduite par un jeune homme de 17 ans, accompagné de trois compagnons, et ils avaient bu. Le véhicule avait heurté de face la voiture conduite par William Branham.
La tête de William Branham avait traversé le pare-brise et reposait sur le capot. Son bras gauche et son coude étaient coincés dans la portière. Sa jambe gauche était enroulée autour de l’axe du volant. Son épouse était sous le tableau de bord à droite. Billy se précipita vers son père : “Papa, dis une parole !” William Branham lui répondit : “Je ne peux pas”, puis détourna la tête. Le pouls de Meda semblait arrêté.
A cet instant Joseph hurla, et William Branham remua un peu la tête : “Qu’est-ce que c’était que cela ?” [Référence semble-t-il à la vision de la constellation des Anges : dans cette vision Joseph était présent et William Branham s’était demandé si le coup de tonnerre qui avait accompagné la vision annonçait sa mort. Voir chapitre 19].
Billy Paul informa son père que Meda était morte. William Branham demanda : “Mets sa main dans la mienne”, puis il pria : “Oh Dieu, ne laisse pas mourir maman, laisse-la avec nous.” Il fallut plus de 45 minutes pour dégager William Branham de la ferraille. Meda et Sara furent transportées à l’hôpital de Friona au Texas où elles recouvrèrent peu à peu la santé. Dans l’autre véhicule, le conducteur et le passager à l’avant avaient été tués, et les deux autres à l’arrière étaient grièvement blessés.
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