Bouddhisme japonais
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Bouddhisme japonais
Bouddhisme japonais
Le bouddhisme tel qu'il fut transmis au Japon, par l'intermédiaire de la Corée, vers le milieu du vie siècle après J.-C., avait été auparavant refaçonné par la Chine. Il s'agissait, bien entendu, pour l'essentiel, des doctrines du Grand Véhicule (Mahāyāna) qui remontaient jusqu'au bouddhisme indien, mais avec les évolutions qu'elles avaient subies au sein de la culture chinoise à partir de la fin du ier siècle de l'ère chrétienne. Hormis de très rares exceptions, le Japon n'eut pas de contacts directs avec le bouddhisme des autres grandes aires culturelles de l'Extrême-Orient, que ce fût l'Inde, le Tibet ou l'Asie du Sud-Est. On peut même estimer que la religion de Śākyamuni ne fut importée au tout début que comme l'un des éléments constitutifs du vaste ensemble de la civilisation chinoise, ce qui ne serait pas sans rappeler la résurgence du christianisme au Japon à l'ère Meiji, lorsque la religion prédominante en Europe fut considérée comme l'une des composantes, voire le secret du succès, de la culture occidentale.
Il résulta de ce mode de transmission que, à l'instar de la Corée et du Vietnam, la langue de référence, et d'une certaine façon la langue sacrée, des bouddhistes japonais fut le chinois littéraire dans sa variante bouddhique, c'est-à-dire, à peu de chose près, cette grande langue de culture qui s'était aussi imposée dans les autres domaines de l'activité intellectuelle : l'histoire, les sciences, la philosophie et une grande partie de la littérature. À la différence de ce qui se passa au Tibet, on ne ressentit pas au Japon le besoin de traduire dans la langue nationale l'immense corpus de textes que représentait le canon des écritures et, si l'on fait abstraction de quelques rares exemples isolés de grands sūtra traduits dès le xiiie siècle, ce n'est qu'après la modernisation que l'on verra apparaître les grandes collections de traductions scripturaires et que, plus récemment encore, ces traductions seront effectuées dans la langue japonaise moderne. Il […]
http://www.universalis.fr/classification/religions/religions-orientales/bouddhisme/bouddhisme-japonais/
Le bouddhisme tel qu'il fut transmis au Japon, par l'intermédiaire de la Corée, vers le milieu du vie siècle après J.-C., avait été auparavant refaçonné par la Chine. Il s'agissait, bien entendu, pour l'essentiel, des doctrines du Grand Véhicule (Mahāyāna) qui remontaient jusqu'au bouddhisme indien, mais avec les évolutions qu'elles avaient subies au sein de la culture chinoise à partir de la fin du ier siècle de l'ère chrétienne. Hormis de très rares exceptions, le Japon n'eut pas de contacts directs avec le bouddhisme des autres grandes aires culturelles de l'Extrême-Orient, que ce fût l'Inde, le Tibet ou l'Asie du Sud-Est. On peut même estimer que la religion de Śākyamuni ne fut importée au tout début que comme l'un des éléments constitutifs du vaste ensemble de la civilisation chinoise, ce qui ne serait pas sans rappeler la résurgence du christianisme au Japon à l'ère Meiji, lorsque la religion prédominante en Europe fut considérée comme l'une des composantes, voire le secret du succès, de la culture occidentale.
Il résulta de ce mode de transmission que, à l'instar de la Corée et du Vietnam, la langue de référence, et d'une certaine façon la langue sacrée, des bouddhistes japonais fut le chinois littéraire dans sa variante bouddhique, c'est-à-dire, à peu de chose près, cette grande langue de culture qui s'était aussi imposée dans les autres domaines de l'activité intellectuelle : l'histoire, les sciences, la philosophie et une grande partie de la littérature. À la différence de ce qui se passa au Tibet, on ne ressentit pas au Japon le besoin de traduire dans la langue nationale l'immense corpus de textes que représentait le canon des écritures et, si l'on fait abstraction de quelques rares exemples isolés de grands sūtra traduits dès le xiiie siècle, ce n'est qu'après la modernisation que l'on verra apparaître les grandes collections de traductions scripturaires et que, plus récemment encore, ces traductions seront effectuées dans la langue japonaise moderne. Il […]
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Re: Bouddhisme japonais
Au Japon, les chiens robots Aibo, compagnons à la vie, à la mort
Un temple bouddhiste, des nuages d'encens, un moine qui scande des sutras (prières) pour offrir la paix de l'âme aux défunts: en apparence, voilà une cérémonie funéraire japonaise on ne peut plus classique, si ce n'est qu'elle est destinée à honorer des chiens robots Aibo.
Prière des moines au Mont Koya San
Les moines bouddhistes font leur tournée de prière dans les temples du Mont Koya San au Japon
Un temple bouddhiste, des nuages d'encens, un moine qui scande des sutras (prières) pour offrir la paix de l'âme aux défunts: en apparence, voilà une cérémonie funéraire japonaise on ne peut plus classique, si ce n'est qu'elle est destinée à honorer des chiens robots Aibo.
Prière des moines au Mont Koya San
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