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L’enfer de feu éternel

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Message  Arlitto Mar 08 Mar 2016, 14:44

Rappel du premier message :

L’ENFER
L’enfer de feu éternel - Page 2 Ame_egypt

Les âmes dans le monde souterrain, selon les égyptiens 


"L’ENFER", explique la Nouvelle Encyclopédie catholique (angl.), est le terme "utilisé pour désigner l’endroit où sont les damnés". Une encyclopédie protestante définit l’enfer comme "le lieu où seront châtiés les méchants".

Environ 2 000 ans avant la naissance de Jésus, les Sumériens et les Babyloniens croyaient en un monde souterrain qu’ils appelaient "la terre sans retour". Cette ancienne croyance se reflète dans les poèmes sumériens et akkadiens connus sous le titre d’"Épopée de Gilgamesh" et de "Descente d’Ishtar aux enfers". Leur description de ce séjour des défunts est celle d’une maison obscure, "la maison que personne ne quitte après y être entré".

Quant aux conditions qui régnaient dans ce lieu, un texte assyrien ancien affirme que "le monde d’en bas était rempli de terreur". Le prince assyrien, prétendant avoir reçu une vision de ce séjour souterrain des morts, racontait qu’il avait eu les "jambes qui tremblaient" à cause de ce qu’il avait vu. Décrivant Nergal, le roi des enfers, il racontait: "Il m’a lancé un cri féroce, un rugissement de colère qui a grondé comme un orage furieux."

Mais que veut dire le mot "enfer"?

C'est le mot par lequel des versions françaises de la Bible rendent, parfois ou toujours, le terme hébreu she´ôl et le terme grec haïdês. Dans la Traduction Œcuménique de la Bible, le mot "enfers" rend she´ôl 29 fois. Mais ce mot n’est pas systématiquement traduit ainsi, puisqu’on trouve aussi "séjour des morts", "fosse" et "mort". D’autres versions modernes réservent le mot "enfer" à la traduction du grecgéénna, que la majorité des autres versions transcrivent "géhenne".

Un dictionnaire (Vine’s Expository Dictionary of Old and New Testament Words, 1981, vol. 2, p. 187) fait ce commentaire sur l’emploi du mot "enfer" pour traduire ces termes originaux hébreu et grec : "HADÈS [...] correspond à "shéol" dans l’A.T. (Ancien Testament). Dans l’A.V. (Authorized Version) de l’A.T. (Ancien Testament) et du N.T. (Nouveau Testament), ce terme a été rendu de manière peu heureuse par "enfer"".

Une encyclopédie (Collier’s Encyclopedia, 1986, vol. 12, p. 28) dit à propos de l’“Enfer” : “D’abord il correspond à l’hébreu shéol de l’Ancien Testament et au grec hadès de la Septante et du Nouveau Testament. Comme à l’époque de l’Ancien Testament shéol désignait simplement le séjour des morts et ne sous-entendait pas de distinctions d’ordre moral, le mot "enfer", tel qu’il est compris aujourd’hui, n’est pas une traduction heureuse”.

Si le mot "enfer" traduit ces termes bibliques originaux de façon si peu satisfaisante, c’est en fait en raison de ce qu’il évoque aujourd’hui. Concernant le mot français “enfer”, le Dictionnaire historique de la langue française (par A. Rey, Paris, 1992, vol. 1, p. 691) explique que ce mot “vient de l’adjectif latin classique infernus ‘du bas, d’un lieu inférieur’ ”. À l’origine, par conséquent, le mot "enfer" n’évoquait pas la chaleur ou les tourments, mais simplement un "lieu en bas, en dessous".

Aujourd’hui, le sens donné au mot "enfer" est celui que mettent en scène Dante dans la Divine Comédie et J. Milton dans Paradis perdu. Cette signification qui est complètement étrangère au Livre Sacré se retrouve aussi bien dans le bouddhisme, le taoïsme, l'hindouisme, ou l'islâm. Comme nous le verrons, l’idée de tourments dans un “enfer” de feu précéda de beaucoup Dante et Milton. Une encyclopédie (Grolier Universal Encyclopedia, 1971, vol. 9, p. 205) déclare à l’entrée “Enfer” : "Les hindous et les bouddhistes voient l’enfer comme un lieu de purification spirituelle qui aboutit à un rétablissement final".

La tradition islamique le considère comme "un lieu de punition éternelle". La notion de souffrance après la mort figure parmi les enseignements religieux "païens" des anciens peuples babylonien et égyptien. Les croyances babyloniennes et assyriennes décrivaient “le monde d’en bas [...] comme un lieu plein d’horreurs, [...] dominé par des dieux et des démons particulièrement puissants et violents”. Les textes sacrés de l’Égypte antique, bien que n’enseignant pas que les victimes brûlaient à jamais, voient bel et bien dans l’autre-monde "des brasiers réservés aux morts-errants" ( The Religion of Babylonia and Assyria, par Morris Jastrow Jr, 1898, p. 581 ; Le livre des morts des anciens Égyptiens, par P. Barguet, Paris, 1967, p. 102, 104, 131, 195, 200, 201, 219).

Les Juifs et les Écritures hébraïques

Qu’en était-il des Juifs avant l’époque de Jésus? À leur sujet, nous lisons dans l’Encyclopédie britannique (1970): "À partir du Vème siècle av. J.-C., les Juifs ont été en contact étroit avec les Perses et les Grecs, deux peuples qui avaient des idées élaborées sur l’au-delà. (...) À l’époque du Christ, les Juifs avaient acquis la croyance que les âmes méchantes étaient punies dans la Géhenne après la mort." Toutefois, l’Encyclopædia Judaica affirme: "On ne trouve dans les Écritures rien qui suggère cette conception tardive de la Géhenne."

Cette dernière affirmation est exacte. Les Écritures hébraïques ne laissent aucunement penser qu’après la mort l’âme soit châtiée dans un enfer de feu. On doit cette doctrine effrayante aux religions postdiluviennes de Babylonie, et non à la Bible. Ainsi la doctrine de la chrétienté relative à un châtiment dans l’enfer a pris naissance chez les premiers Babyloniens. Le concept de souffrances réparatrices dans un purgatoire remonte quant à lui aux premières religions d’Égypte et d’Orient. Les limbes sont inspirés de la mythologie grecque. Les prières et les offrandes pour les morts étaient déjà des pratiques étrusques.

Ainsi la croyance à un enfer de feu ne provient pas de la Bible! L'idée d'un enfer de feu est contraire à la justice et à l'amour divin (Rom 6: 7,23). Puisque les croyances rattachées à l’enfer en tant que lieu de tourments diffament Dieu, elles doivent avoir pour origine le principal calomniateur de Dieu, le Diable (dont le nom signifie “calomniateur”), celui que Jésus a appelé “le père du mensonge” (Jean 8:44).
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Message  Arlitto Mer 06 Avr 2016, 12:38

La signification de Lazare et le riche.

Certains demanderont sûrement, « qu’en est-il de Lazare et du riche ? Ne sont-ils pas morts tous les deux pour aller respectivement au ciel et en enfer ? N’est-ce pas la leçon de cette histoire ? 

Malheureusement, l’histoire de Lazare et le riche est presqu’universellement mal comprise. 

Pratiquement tout le monde suppose que ce n’est pas une parabole mais une représentation littérale de l’au-delà. Mais une telle affirmation ne résiste pas à une étude sérieuse des faits. Tout ce qu’il y a à faire, c’est de présumer que le récit est littéral puis tenter sur cette base d’en expliquer les éléments qu’on y retrouve. En agissant ainsi, nous constaterons la difficulté que cela soulève.

Pour ceux qui sont toujours incertains qu’il s’agit d’une parabole, tournez à Marc 4 :33-34. Ces deux versets décrivent la façon dont procédait toujours le Christ pour enseigner à Ses disciples : « C’est par beaucoup de paraboles de ce genre qu’il leur annonçait la parole, selon qu’ils étaient capables de l’entendre. Il ne leur parlait point sans parabole; mais, en particulier, il expliquait tout à ses disciples ». Christ a toujours enseigné à l’aide de paraboles

Dans Marc 4, avant ces versets, il venait juste de donner trois paraboles. 

Le Nouveau Testament en contient beaucoup d’autres. Une parabole est une histoire qui a pour but de démontrer un point. Il semblait que, d’une façon ou d’une autre, le Christ utilisait toujours des paraboles, car « Il ne leur parlait point sans parabole; ». N’oubliez pas, prenez la Bible au pied de la lettre. L’histoire de Lazare et du riche est une parabole et doit être acceptée comme telle.Le récit de cette parabole se retrouve dans Luc 16 :19-31. 

Est-ce qu’elle dit réellement que les gens vont immédiatement au ciel ou en enfer au moment de leur mort ? 

Nous n’avons qu’effleurer le sujet des Chrétiens (les humbles) qui « hériteront la terre », et le fait que c’est ce qui constitue la véritable récompense de ceux qui sont sauvés et non le ciel comme le veut la croyance populaire.  

Le riche subissait le feu de « l’enfer » et Lazare était sauvé. 

Versets 19-21 : Ils décrivent les deux principaux personnages. De toute évidence, un est très riche et l’autre est d’une extrême pauvreté et misérable. Un des buts de la parabole est de démontrer que Lazare est le type de tous les Chrétiens païens qui deviennent des enfants d’Abraham lors de leur conversion. Galates 3 :7, 29.

Verset 22 : Les deux hommes meurent. C’est à ce point que la majeure partie de gens qui lisent la parabole déraillent en faisant de fausses suppositions. Ils supposent que le récit dit que Lazare est arrivé immédiatement au ciel et que le riche est arrivé immédiatement en « enfer ». 

Le verset ne parle ni du ciel ni de l’enfer. Essayez de trouver ces mots. Ils ne s’y trouvent pas. 

Ce verset dit que Lazare fut porté dans le « sein d’Abraham », sans mentionner quand cela s’est produit. Le riche est « enseveli » ! C’est tout ce qui est dit.Rappelez-vous la règle, considérez le verset pour ce qu’il dit, sans rien y ajouter ni rien en retrancher. Une autre règle de l’étude biblique se retrouve dans II Pierre 1 :20. Il y est dit « qu’aucune prophétie de l’Écriture ne peut être un objet d’interprétation particulière (personnelle) ».

La présence de Lazare dans le sein d’Abraham décrit une relation de proximité et d’amour. 

On dit que l’apôtre Jean « s’est couché » sur le sein de Jésus en tant que disciple que « Jésus aimait » (Jn 13 :23). Il y a donc une relation particulière qui est illustrée entre Abraham et Lazare, sans qu’il y soit mentionné d’époque ou d’endroit. 

Relatant une conversation pendant le ministère du Christ, Jean 8 :52-53 dit (à deux reprises) « qu’Abraham est mort ». À ce moment, il était mort depuis près de 2000 ans. Il est toujours mort ! Il ne se trouve pas au ciel attendant que les gens viennent le rejoindre tout de suite après leur mort pour se coucher sur son sein. 

Les humbles hériteront la Terre lorsque Christ établira Son Royaume ! Abraham et Lazare seront ressuscités dans le Royaume de Dieu lors du second avènement du Christ. Voilà la signification de cette phrase.

La lecture de certains passages clés permet de confirmer cela. 

Verset 23  : On retrouve le riche en enfer [dans le séjour des morts. Le mot grec original est Hadès, qui signifie la tombe et nous avons lu que le riche avait été « enseveli », ce qui signifie qu’il avait été mis dans une tombe. Il n’y a donc aucun mystère en ce qui concerne ce qui lui est arrivé. Il est écrit : « il leva les yeux ». Pour faire une telle chose après avoir été dans la tombe, il faut être ressuscité. Ce qui est décrit ici n’est que l’explication de la situation. Il est toujours dans le sépulcre. Il voit le feu à l’extérieur et cela le tourmente. Il lève les yeux et voit Lazare dans le sein d’Abraham.

Le riche était aussi en proie aux « tourments ». 

Qu’est-ce que cela signifie ? Le mot grec traduit par tourments est basanos. 

On ne le retrouve qu’à un seul autre endroit dans la Bible. Son sens est fascinant. Il signifie « pierre siliceuse qui sert à tester par frottement la pureté et la validité de l’or et l’argent… être sévèrement éprouvé, être torturé »

(Nous retrouvons le verbe basanizo dans Luc 8 :28). Nous constaterons que le riche était en effet, mentalement torturé et fortement éprouvé. Il faisait face à l’étang de feu ! Essayez d’imaginer une épreuve plus sérieuse que celle-là. Il avait raté son salut et il voyait clairement Abraham et Lazare dans le Royaume de Dieu.

Verset 24  : Ce verset est habituellement cité afin de justifier la version classique de l’enfer où les gens brûlent sans jamais se consumer. 

Le riche demande que Lazare lui « rafraîchisse la langue » avec une très petite quantité d’eau, quelques gouttes sur le bout de son doigt. . Ce n’est pas basanos qui est employé ici.

Le mot traduit par « souffre cruellement » est oduano. Il signifie, être peiné, chagriné, tourmenté, contraint, tendu ». 

Cette définition ne fait aucune référence à rôtir ou à brûler. 

Les mots « dans cette flamme » sont mal traduits


Le sens réel en grec est « en raison de cette flamme ». Ce point est important car il change tout le sens du scénario.

Verset 25  : Ce verset souligne l’élément temporel pour nous permettre de mieux comprendre la parabole. Abraham lui répond en disant : « Mon enfant, souviens-toi que … pendant ta vie ».  La confirmation que beaucoup de temps s’est écoulé est donnée à la fin du verset lorsqu’Abraham lui dit : « maintenant il [Lazare] est ici consolé ». 

Verset 26  : Ce verset décrit le « grand abîme » entre Abraham et Lazare et l’endroit où se trouve le riche. Certains croient que cela représente la grande distance physique entre le ciel et l’enfer. Ce n’est certainement pas ce qui y est dit. Qu’est au juste ce « grand abîme » ?

« Non, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes [iniquités] qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter » (És 59 :1-2). 

Jérémie 5 :25 : « C’est à cause de vos iniquités que ces dispensations n’ont pas lieu, ce sont vos péchés qui vous privent de ces biens ». Hébreux 10 :26 : « Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés »

Ces versets montrent que le péché, sous toutes ses formes, séparent les gens de Dieu ! Dieu ne peut bénir, protéger, guérir, guider ou sauver des gens qui ne se repentent pas et n’abandonnent pas le péché. Dieu est saint, Il n’a aucun contact avec le péché. À cause de Sa justice parfaite, Il NE PEUT PAS ! Les péchés du riche l’avaient coupé de la présence de Dieu. Voilà pourquoi Abraham a dit que personne ne pouvait traverser de l’autre côté de cet « abîme ». 

Plusieurs spécialistes de la Bible ont compris, il y a longtemps, que cette parabole n’avait rien à voir avec l’état dans lequel se trouvaient les morts. 

Le New Bible Dictionary dit, « Il est probable que l’histoire du riche et de Lazare (Lc xvi), tout comme l’histoire de l’économe injuste (Lc xvi, 1-9), soit une parabole basée sur la pensée juive et n’est pas destinée à enseigner quoi que ce soit au sujet de l’état des morts » (p. 388).
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Message  Arlitto Mer 06 Avr 2016, 12:38

En clair : ni la Bible, ni les vrais prophètes de YHWH Dieu n'enseigne un Enfer de Feu où brûlerait une personne en hurlant éternellement après n'avoir passé que quelques années de vie sur la terre !.

Cet enseignement et un enseignement de démons et de faux prophètes inspirés par des démons qui ne sèment que le mal par leurs mensonges en promettant le malheur, même après la mort de l'homme, alors que l'homme meurt suite au péché adamique nous dit la Bible.

Adam a désobéi à Dieu, la mort est la conséquence de ce pêché et il est retourné à la poussière d'où il fut tiré. Point Final !.

Genèse 3.17-19 (version Annotée Neuchâtel) 17 Et à Adam il dit : Parce que tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre : Tu n'en mangeras pas ! Le sol est maudit à cause de toi. Tu en tireras ta nourriture avec travail tous les jours de ta vie. 18 Et il te produira des épines et des chardons et tu mangeras les plantes des champs. 19 Tu mangeras ton pain à la sueur de ton visage jusqu'à ce que tu retournes à la terre, parce que c'est d'elle que tu as été tiré ; car tu es poussière et tu redeviendras poussière. 

Adam est mort, châtiment suprême dans la Bible, il n'est pas en train de brûler dans un enfer de feu ou de goutter à la félicité dans un paradis spirituel au ciel, car le don que Dieu fait, c'est la vie éternelle par la résurrection.

Romains 6:23 Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.


Jésus, le second Adam est venu racheter ce pêché par sa mort :

Romains 5:12 C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,...

1 Corinthiens 15:21 Car, puisque la mort est venue par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des morts.

Le faux enseignement de l'enfer de feu est un enseignement que les églises et les religions de Babylone enseignent pour vous faire peur et pour mieux vous dominer, comme si le châtiment de la mort n'était pas assez suffisant, alors, que la Vie est un don, la mort = un châtiment, le châtiment suprême !.

Jésus a dit : la vérité vous rendra libres, dans le sens où il vous délivrera des mensonges des faux prophètes et des fausses religions qui enseignent le mensonge au nom de Dieu.

Jean 8:32 Martin 
Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres.


Dieu dans la Bible nous demande de sortir de Babylone la grande qui est comparée à une prostituée qui commet des abominations sur la terre, et de sortir de ces fausses religions qui enseignent le mensonge, sortir de faux enseignements pour ne pas avoir une part de ses fléaux quand celle-ci sera détruite définitivement.


Apocalypse 17:1Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m'adressa la parole, en disant: Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux. 2 C'est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l'impudicité, et c'est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés.…3 Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. 4 Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution. 5 Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.6 Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d'un grand étonnement.

15 Et il me dit: Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues.…

16 Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, la dépouilleront et la mettront à nu, mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu. 17 Car Dieu a mis dans leurs cœurs d'exécuter son dessein et d'exécuter un même dessein, et de donner leur royauté à la bête, jusqu'à ce que les paroles de Dieu soient accomplies.…18 Et la femme que tu as vue, c'est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre.

Apocalypse 18:1 Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité; et la terre fut éclairée de sa gloire. 2 Il cria d'une voix forte, disant: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux,…3 parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l'impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. 4 Et j'entendis du ciel une autre voix qui disait: Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux.…


La seule et véritable espérance pour l'homme réside dans la résurrection des morts

Paroles de Jésus :

Jean 5:19 Jésus reprit donc la parole, et leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. 20 Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait; et il lui montrera des  œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement. 21 Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut.…22 Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, 23 afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé.…

24 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. 25 En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l'auront entendue vivront.…

26 Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même. 27 Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu'il est Fils de l'homme. 28 Ne vous étonnez pas de cela; car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix,…29 et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement.…30 Je ne puis rien faire de moi-même: selon que j'entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé.
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Message  Arlitto Mer 06 Avr 2016, 12:43

L’enfer, ses représentations, ses origines

L’enfer de feu éternel - Page 2 Hell

« Quant à ceux qui ont commis les derniers forfaits et sont par suite devenus incurables, ce sont eux qui servent d’exemples. Eux-mêmes ne tirent plus aucun profit de leurs souffrances, puisqu’ils sont incurables ; mais d’autres profitent à les voir éternellement souffrir, à cause de leurs fautes, les plus grands, les plus douloureux, les plus effroyables supplices, et, suspendus comme de vrais épouvantails, là-bas, dans la prison de l’Hadès, servir de spectacle et d’avertissement à chaque nouveau coupable qui arrive en ces lieux. » 

—Platon, Gorgias, LXXXI, 380 av. J. C.

LE FEU DE LA DAMNATION 
Mohammad, reconnu comme le prophète fondateur de l’islam, vivait environ 600 ans après Jésus-Christ (voir « Muhammad: Turning the World Upside Down »  sur http://www.vision.org). À cette époque, la notion d’enfer était déjà bien établie parmi les chrétiens, et Mohammad l’a adoptée dans la nouvelle religion. En fait, l’enfer et le dernier jugement sont parmi les thèmes dominants du Coran, lequel donne l’avertissement suivant : « Certes, ceux qui ne croient pas à Nos Versets (le Coran), Nous les brûlerons bientôt dans le Feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, Nous leur donnerons d'autres peaux en échange afin qu'ils goûtent au châtiment » (Sourate 4.56, traduction de Mouhammad Hamidullah). De nombreux versets renvoient les non-croyants à ce feu infernal « pour y demeurer éternellement ».

Le christianisme, qu’il s’agisse du catholicisme romain, de l’orthodoxie orientale ou du protestantisme, est aussi largement structuré par des concepts de jugement et par l’idée d’un supplice éternel en enfer pour ceux qui ne satisfont pas aux critères nécessaires. Le symbole ou crédo de saint Athanase que les chercheurs modernes datent du Ve ou du début du VIe siècle et qui est vénéré à la fois par l’Église catholique romaine et de nombreuses Églises protestantes, se termine par ces mots : « Et ceux qui auront fait le bien iront à la vie éternelle ; mais ceux qui auront fait le mal, au feu éternel. Telle est la foi catholique, que chacun doit croire fidèlement et fermement, sous peine de ne pouvoir être sauvé. »

Augustin, évêque influent qui vivait au IVe siècle à Hippone dans le nord de l’Afrique, a joué un rôle essentiel dans l’évolution de la doctrine chrétienne sur un enfer inextinguible. Il a notablement contribué à la définition de la foi chrétienne pratiquée ensuite et a écrit plusieurs ouvrages dont certains sont considérés comme des œuvres littéraires majeures de la civilisation occidentale (voir « Le calice empoisonné d’Augustin »).

Augustin a expliqué que « cette géhenne [cet enfer], que l’Écriture appelle aussi un étang de feu et de soufre, sera un feu corporel, et tourmentera les corps des hommes et des démons ». 

Il a aussi écrit sur les peines « éternelles » qui suivront « le dernier jugement » (La Cité de Dieu XXI.10.13). Selon lui, chaque nouveau-né devait être immédiatement et automatiquement condamné par le péché originel d’Adam et Ève. De ce fait, tous les individus qui ne sont pas baptisés dans le christianisme orthodoxe, y compris les nouveau-nés et ceux qui n’ont pas vraiment entendu parler de Jésus-Christ, doivent subir le châtiment. [size=120]On pourrait se demander avec pertinence où se trouve la justice de Dieu dans ce cas ?[/size] Pourtant, les arguments d’Augustin constituent encore aujourd’hui des éléments fondamentaux dans la croyance et l’enseignement de nombreuses Églises chrétiennes.

Près de mille ans après Augustin, l’auteur italien Dante Alighieri écrivit La Divine Comédie

Dante était catholique romain convaincu, politicien, poète et philosophe. Son œuvre, à l’instar de celle d’Augustin, est considérée comme l’une des pierres angulaires de la pensée religieuse occidentale. Dans son livre, il fait une incursion dans la vie après la mort. Il va d’abord en enfer puis au purgatoire avant de se rendre au paradis, et il raconte tout ce qu’il voit. Sa description terrifiante de l’enfer s’est incrustée dans la société occidentale, inspirant des hommes éminents tels que Michel-Ange, Gustave Doré, Sandro Botticelli, John Milton ou T. S. Eliot.

UN BRASIER DÈS L’ANTIQUITÉ 
D’où Augustin et Dante ont-ils tiré leurs idées d’un supplice sans fin dans un lieu de rétention destiné aux pécheurs ? De textes bibliques ?

Il est vrai qu’à l’époque de Christ, le judaïsme avait intégré des concepts connexes dans son référentiel de croyance, bien que jusque-là il n’ait pas enseigné qu’un enfer inextinguible attendait ceux qui ne seraient pas sauvés. Pas plus que l’Église primitive du Nouveau Testament ne l’a fait. La doctrine tient ses racines d’ailleurs.

Le guide de Dante dans les profondeurs infernales était Virgile, le poète romain du premier siècle av. J.‑C. Il est l’auteur du poème épique de l’Énéide dans lequel Énée doit aussi passer par les enfers. La description imagée que Virgile donne de ce lieu funeste et macabre a profondément influencé les artistes et auteurs ultérieurs.


Toutefois, le concept d’un enfer en tant que lieu de supplice date aussi d’avant Virgile.

Plusieurs civilisations antiques, dont celles qu’ont connues la Mésopotamie, l’Inde, l’Égypte et la Grèce, recèlent dans leur mythologie le concept d’enfer sous la forme du royaume des morts. Strabon, géographe et philosophe du premier siècle av. J.‑C., étudia la valeur de ces représentations mythiques en remarquant que « les chefs d'État et les législateurs en avaient fait usage, en raison de l'utilité qu'elles présentent ». Il expliqua ensuite qu’« il suffit, pour [que le peuple] se détourne avec horreur du mal, que, par l'audition de certains récits ou le spectacle de certaines figures monstrueuses, il perçoive la notion de châtiments, de terreurs, de menaces envoyés par les dieux ». Pour persuader les indisciplinés, la raison ou l’exhortation est insuffisante, écrivit Strabon ; « il faut recourir encore à la superstition. Mais sans l'emploi des mythes et du merveilleux, comment développer la superstition […] dont les chefs ou fondateurs d'États se sont servis, comme on se sert des masques de théâtre, pour effrayer les âmes faibles [?] » (Géographie I, 2, 8).

Avec l’essor de la philosophie occidentale entre les mains de Socrate et de ses héritiers intellectuels qu’étaient Platon et Aristote, les concepts de vie, de mort et d’au-delà prirent de l’ampleur. 

En Orient aussi, la vie après la mort continua à stimuler les imaginations. Strabon nota l’existence d’une école de pensée qui avait aussi comme pratique de « mêler la fable à la philosophie […] ce que fait Platon, quand il traite par exemple de l’immortalité de l’âme, des Jugements aux enfers, etc. » (Géographie XV, 1, 59).

Platon (vers 428‑347 av. J.‑C.) devint un personnage incontournable dans le développement de ces idées.

Son nom figure fréquemment dans les textes d’Augustin, celui-ci indiquant que l’érudit grec avait « porté la philosophie à sa perfection » et qu’il était « si supérieur à tous les autres [philosophes] parmi les gentils ». Même si l’évêque n’adopta nullement toutes les idées de Platon, il tenait en haute estime bon nombre de ses opinions philosophiques – qui parfois montraient qu’il était « favorable à la religion véritable, à celle qui a notre foi et dont nous avons pris la défense » (La Cité de Dieu, VIII, 4).

L’incidence a été très forte sur le christianisme traditionnel. 

L’encyclopédie de Philosophie de Stanford, Stanford Encyclopedia of Philosophy, qui présente Augustin comme un néoplatonicien chrétien, note que l’une des évolutions décisives dans la tradition philosophique occidentale fut la fusion généralisée de la tradition philosophique grecque avec les traditions scripturales et religieuses judéo-chrétiennes, et qu’Augustin fut l’un des acteurs principaux de cette fusion.

L’un des principes fondamentaux de la pensée néoplatonicienne adopté par Augustin était que les hommes étaient dotés d’une âme immortelle. Il s’agit là d’une étape cruciale dans sa conception de l’idée que les non-croyants pouvaient être voués à un supplice éternel en enfer.

RETOUR SUR LA BIBLE 
Les cultures et philosophies païennes ont énormément contribué aux concepts modernes de l’enfer. Mais que dit la Bible sur le sujet ?


Dans l’Ancien Testament, le terme hébreux souvent traduit par « enfer » est she’owl, même s’il signifie en réalité « le sépulcre ». La Bible enseigne que lorsque nous mourons, nous allons simplement dans une tombe (voir Psaumes 49 : 10‑11 et Ecclésiastes 3 : 19‑20). L’ouvrage de référence Interpreter’s Dictionary of the Bible précise que nulle part dans l’Ancien Testament, le séjour des morts n’est considéré comme un lieu de sanction ou de tourments ; la notion d’« enfer » abominable ne s’est propagée en Israël qu’à l’époque hellénistique (qui débuta au IVe siècle av. J.‑C.). C’est alors que les idées philosophiques et religieuses grecques, y compris celles d’Aristote et de Platon, ont imprégné toute la région. Un autre ouvrage de référence, Merriam-Webster’s Encyclopedia of World Religions, signale que de nombreux aspects formels de la religion hellénistique perdurent dans les traditions juives et chrétiennes actuelles.

Dans le Nouveau Testament, on trouve trois mots grecs correspondant à la notion d’« enfer ». Le plus utilisé dans les Évangiles est geenna, qui était à l’origine la vallée du Hinnom (en hébreu, Gay’ Hinnom ou gehinnom). C’était là, au pied des murs de Jérusalem, qu’à l’époque de Jésus, la population venait jeter et brûler ses ordures.

La première mention de la vallée figure dans Josué 15 : 8 (Nouvelle Édition de Genève, 1979, pour cet article) : [size=120]« [la limite] montait de là par la vallée de Ben-Hinnom au côté méridional de Jébus, qui est Jérusalem ». À cette époque, Jérusalem était aux mains des Jébusiens (ou Jébuséens), et la vallée marquait la limite des territoires hérités par Juda et Benjamin, deux des fils de Jacob (aussi appelé Israël).[/size]

D’après la source Theological Dictionary of the New Testament, la vallée de la Géhenne « a tiré sa mauvaise réputation des sacrifices qui y étaient offerts à Moloch à l’époque d’Achazia et de Manassé [rois de Juda] […] La vallée du Hinnom a fini par être assimilée à l’enfer du jugement dernier dans la littérature apocalyptique » – textes juifs ne figurant pas dans la Bible – « à partir du deuxième siècle av. J.‑C. […] Le terme gehinnom est donc devenu courant pour évoquer le feu eschatologique de l’enfer. C’est cette évolution qui apparaît dans le Nouveau Testament. Au premier siècle apr. J.‑C., la signification du mot a été étendue pour englober le lieu où les impies étaient punis au cours de la phase intermédiaire, mais ce n’est pas ce que rapporte le Nouveau Testament » (c’est nous qui soulignons). Le dictionnaire ajoute : « Dans le Nouveau Testament, ne figure aucune description des tourments de l’enfer qui sont relatés dans la littérature apocalyptique », laquelle a finalement aussi intégré des textes chrétiens.


Là encore, pour comprendre d’où vient l’idée que les gens sont torturés dans un enfer brûlant à jamais, il faut regarder ailleurs que dans les Écritures. Toute personne qui considère la Bible comme la source de sa foi devrait y voir un avertissement.

Comme nous l’avons déjà indiqué, des connotations négatives s’étaient attachées à la vallée du Hinnom au fil des années. D’après Jérémie 7, les Israélites qui habitaient la région avaient dressé des idoles dans le temple de Dieu ; de plus, dans la vallée adjacente, ils avaient érigé des autels à ces faux dieux sur lesquels ils avaient même brûlé leurs enfants pour apaiser les divinités païennes.


Dans Jérémie 19 : 4‑7, le prophète transmet ce message de Dieu : « Ils m'ont abandonné, ils ont profané ce lieu, ils y ont offert de l'encens à d'autres dieux, que ne connaissaient ni eux, ni leurs pères, ni les rois de Juda, et ils ont rempli ce lieu de sang innocent ; ils ont bâti des hauts lieux à Baal, pour brûler leurs enfants au feu en holocaustes à Baal […] C'est pourquoi voici, les jours viennent, dit l'Éternel, où ce lieu ne sera plus appelé Topheth et vallée de Ben-Hinnom, mais où on l'appellera vallée du carnage. J'anéantirai dans ce lieu le conseil de Juda et de Jérusalem ; Je les ferai tomber par l'épée devant leurs ennemis […] Je donnerai leurs cadavres en pâture aux oiseaux du ciel et aux bêtes de la terre. »

C’est ainsi que l’on connaissait la géhenne à l’époque de Jérémie. 

Dans le Nouveau Testament, le terme geenna sert généralement lorsqu’est évoqué l’anéantissement définitif des personnes mauvaises. Jésus a expliqué ceci :« Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne » (Matthieu 10 : 28). Autrement dit, des gens peuvent vous tuer, mais ils ne peuvent tuer que le corps. Il ne faut donc pas en avoir peur ; il ne faut craindre que le seul qui peut vous détruire pour toujours.

Jésus a employé ce terme à d’autres occasions, toujours en parlant de ce dépotoir en feu comme d’une métaphore de la mort définitive réservée aux incurables méchants.

LES CLÉS DE LA MORT ET DE L’HADES 
Dans le Nouveau Testament, un autre terme grec traduit la notion d’« enfer » : hades, c’est-à-dire le lieu des défunts, le sépulcre, équivalant à she’owl dans l’Ancien Testament.

Par exemple, dans Matthieu 11 : 23, Jésus dit : « Et toi, Capernaüm, seras-tu élevée jusqu'au ciel ? Non. Tu seras abaissée jusqu'au séjour des morts [hades]. » La ville n’allait pas être tourmentée éternellement ; elle allait être mise au tombeau, détruite.

De même, Jésus a dit à ses disciples que « les portes du séjour des morts [hades] ne prévaudront point contre elle [l’Église qu’il bâtissait] » (Matthieu 16 : 18). L’Église de Dieu ne s’éteindra jamais et ne sera jamais « ensevelie ».

Dans le livre de l’Apocalypse, le terme hades est presque toujours traduit par « séjour des morts ».

Par exemple, Jésus ressuscité précise : « J'étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts » (Apocalypse 1 : 18). Au moyen de ces clefs symboliques, les sépultures seront ouvertes à un moment ultérieur. C’est alors que, selon la vision de l’apôtre Jean, « la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux » (Apocalypse 20 : 13).Ces deux versets se rapportent simplement au tombeau. Le dernier se réfère aussi à ceux qui sont ressuscités à la vie physique. Après cette résurrection des morts,« la mort et le séjour des morts furent jetés dans l'étang de feu » (verset 14). La mort elle-même sera détruite, rendue inutile.

La géhenne ressemble à cet étang de feu qui, finalement, consumera toute chose temporelle, y compris les méchants incurables. L’apôtre Pierre écrit qu’à cet instant « les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les œuvres qu’elle renferme sera consumée » (2 Pierre 3 : 10). Cependant, cela ne signifie pas que Dieu suppliciera éternellement les impies ; [size=120]il n’existe absolument aucun fondement biblique à cet enseignement généralisé[/size]. Comme l’indique clairement Romains 6 : 23, « le salaire du péché, c’est la mort »une absence de vie, et non une vie infinie de souffrances et d’angoisse. Le prophète Malachie note que les méchants seront réduits en cendres (Malachie 4 : 3).

Un autre mot grec est attaché à la notion d’enfer dans le Nouveau Testament, à savoir tartaroo

Seul l’apôtre Pierre l’a employé, et dans un seul cas, lorsqu’il écrivit sur le lieu de rétention où les esprits mauvais seront finalement gardés (2 Pierre 2 : 4). Comme geenna et hades, il n’a rien à voir avec une souffrance éternelle des hommes dans un enfer inextinguible.

Mais que penser des paroles de Jésus dans Matthieu 25 : 41, « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges » ? 

Le diable et ses anges (démons) sont des êtres spirituels immortels, et « le feu éternel » correspond à leur destinée ultime : l’incarcération par Dieu, afin de les empêcher de ravager davantage le reste de sa création. Comme ils sont en constante rébellion contre Dieu, il faudra les enfermer pour l’éternité. Les êtres spirituels ne brûlent pas et ils ne connaissent pas non plus la douleur, contrairement aux êtres physiques. En revanche, ils seront séparés de Dieu à jamais. L’idée du châtiment éternel s’applique donc à Satan et à ses anges, et non aux êtres humains.

À l’inverse, celui qui refuse sciemment de vivre selon les lois qui procurent le bonheur et la paix ne sera pas ressuscité à la vie éternelle en tant qu’être spirituel, comme l’a été Christ. Dieu, dans son amour, ne veut pas que quelqu’un vive pour toujours dans la rébellion, ni dans le chagrin qu’elle apporte. Les incurables mauvais seront donc soulagés de leur supplice, dépeint comme les flammes de la géhenne. C’est ce qu’Apocalypse 20 : 14 appelle « la seconde mort », une cessation permanente de la vie. Si le feu de l’enfer a fini par signifier quoi que ce soit d’autre à travers la tradition religieuse, il faut prendre conscience que la Bible n’a rien enseigné dans ce sens.

RÉFÉRENCES CHOISIES :
1 Augustin, La Cité de Dieu publié dans les « Œuvres complètes de Saint Augustin », première traduction sous la dir. de M. Raulx, Bar-le-Duc, 1869.  2 Keith R. Crim et George A. Buttrick, The Interpreter’s Dictionary of the Bible, 1976.  3 Wendy Doniger (dir.), Merriam-Webster’s Encyclopedia of World Religions, 1999.  
4 David N. Freedman (dir.), The Anchor Bible Dictionary, 1992.  
5 Gerhard Kittel et Gerhard Friedrich (dir.), The Theological Dictionary of the New Testament, 1964 – Voir aussi Dictionnaire biblique Gerhard Kittel (extrait traduit du Theologisches Wörterbuch zum Neuen Testament), Labor et Fides, Genève, ou Librairie protestante, Paris, 1968.  6 Platon, Gorgias ou sur la Réthorique, traduction d’Émile Chambry, Garnier-Flammarion, Paris, 1967.  7 Strabon, Géographie, traduction d’A. Tardieu, Hachette, Paris, 1867.
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