Daesh, Les combattants de l’organisation "État islamique"
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Daesh, Les combattants de l’organisation "État islamique"
Daesh
L’autodafé géant est passé totalement inaperçu. Les combattants de l’organisation "État islamique" auraient envahi la Bibliothèque centrale de Mossoul et le Musée. Bilan :des centaines de manuscrits, des œuvres antiques et des vieux journaux détruits et incendiés.
C’est une information d’Alarabtv (lien en arabe), qui relate avec force détails ce qui pourrait être le plus grand autodafé de l’Histoire. Cette information Associated Press mise en ligne le 1er février n’a pas été encore confirmée par les autorités. Selon Alarabtv, courant janvier, des combattants de Daech auraient pris possession de la Bibliothèque centrale pour «assainir» les fonds documentaires. Selon les habitants, ils auraient emmené avec eux dans six pickups plus de deux milles livres pour les détruire. Étaient concernés, les livres pour enfants, de poésie, de philosophie, de santé, de sport et de sciences, ainsi que les journaux datant du début du XXe siècle, des cartes ottomanes et des collections privées offertes par les vieilles familles de Mossoul. Seuls les livres traitant de l’islam auraient été épargnés.
Désobéissance à Allah
Un homme en tenue afghane aurait harangué la foule : «Ces livres appellent à la désobéissance à Allah, ils doivent être brûlés.» Les assaillants auraient ensuite mis le feu aux documents devant les étudiants. «Les extrémistes ont déjà commencé à détruire les livres dans les autres bibliothèques publiques de Mossoul le mois dernier (janvier, NDLR) », témoigne un professeur d’histoire de l’Université de Mossoul. Selon lui, les préjudices touchent les archives d’une bibliothèque sunnite, celle de l’Église latine et le monastère des Dominicains.
Les combattants de Daech s’en sont ensuite pris à la bibliothèque du Musée de Mossoul et ont détruit des œuvres datant de 5.000 ans avant Jésus Christ. Daech «perçoit la culture, la civilisation et la science comme des ennemis féroces», remarque le député irakien Hakim Al Zamili.
Les bibliothèques de Mossoul avaient déjà subi deux pillages : en 2003 avec la chute de Saddam Hussein et en juin 2014 lorsque les djihadistes ont pris le contrôle de la ville. De nombreux manuscrits ont été exportés clandestinement. Les Dominicains, eux, avaient commencé à numériser les manuscrits dans les années 90.
Poète entouré de femmes.
Détail de la gravure du Livre de chansons d’Abou Al Faraj al Isfahari. © The Art Archive / National Library Cairo / Gianni Dagli Orti
L’autodafé géant est passé totalement inaperçu. Les combattants de l’organisation "État islamique" auraient envahi la Bibliothèque centrale de Mossoul et le Musée. Bilan :des centaines de manuscrits, des œuvres antiques et des vieux journaux détruits et incendiés.
C’est une information d’Alarabtv (lien en arabe), qui relate avec force détails ce qui pourrait être le plus grand autodafé de l’Histoire. Cette information Associated Press mise en ligne le 1er février n’a pas été encore confirmée par les autorités. Selon Alarabtv, courant janvier, des combattants de Daech auraient pris possession de la Bibliothèque centrale pour «assainir» les fonds documentaires. Selon les habitants, ils auraient emmené avec eux dans six pickups plus de deux milles livres pour les détruire. Étaient concernés, les livres pour enfants, de poésie, de philosophie, de santé, de sport et de sciences, ainsi que les journaux datant du début du XXe siècle, des cartes ottomanes et des collections privées offertes par les vieilles familles de Mossoul. Seuls les livres traitant de l’islam auraient été épargnés.
Désobéissance à Allah
Un homme en tenue afghane aurait harangué la foule : «Ces livres appellent à la désobéissance à Allah, ils doivent être brûlés.» Les assaillants auraient ensuite mis le feu aux documents devant les étudiants. «Les extrémistes ont déjà commencé à détruire les livres dans les autres bibliothèques publiques de Mossoul le mois dernier (janvier, NDLR) », témoigne un professeur d’histoire de l’Université de Mossoul. Selon lui, les préjudices touchent les archives d’une bibliothèque sunnite, celle de l’Église latine et le monastère des Dominicains.
Les combattants de Daech s’en sont ensuite pris à la bibliothèque du Musée de Mossoul et ont détruit des œuvres datant de 5.000 ans avant Jésus Christ. Daech «perçoit la culture, la civilisation et la science comme des ennemis féroces», remarque le député irakien Hakim Al Zamili.
Les bibliothèques de Mossoul avaient déjà subi deux pillages : en 2003 avec la chute de Saddam Hussein et en juin 2014 lorsque les djihadistes ont pris le contrôle de la ville. De nombreux manuscrits ont été exportés clandestinement. Les Dominicains, eux, avaient commencé à numériser les manuscrits dans les années 90.
Poète entouré de femmes.
Détail de la gravure du Livre de chansons d’Abou Al Faraj al Isfahari. © The Art Archive / National Library Cairo / Gianni Dagli Orti
Re: Daesh, Les combattants de l’organisation "État islamique"
16 février, 2015
Le journaliste et présentateur de la TV égyptienne Ibrahim Issa : personne n’ose reconnaître que les crimes de l’EI se fondent sur des sources islamiques
Ibrahim Issa : Chaque fois que l’EI commet des actes de barbarie, tels que décapiter, égorger ou brûler vive une personne, comme ils l’ont fait aujourd’hui, différents cheikhs déclarent – lorsqu’ils prennent la peine de s’exprimer – que cela n’a rien à voir avec l’islam, que l’islam n’est pas en cause, etc.
Pourtant lorsque les membres de l’EI massacrent, assassinent, violent, immolent et commettent tous ces crimes barbares, ils affirment se fonder sur la sharia. Ils déclarent que leurs actes sont fondés sur un certain hadith, sur un chapitre du Coran, sur une affirmation d’Ibn Taymiyyah ou sur une source historique. Il faut dire la vérité : tout ce que dit l’EI est exact.
Cela ne devrait surprendre personne, et personne ne devrait être choqué par ce que je vais dire. Toutes les preuves et les références que l’EI apporte pour justifier ses crimes, sa barbarie et sa violence horrifiante, criminelle et condamnable… Tous les preuves et les références qu’apporte l’EI, affirmant qu’elles peuvent être trouvées dans les livres d’histoire, de jurisprudence et de droit, s’y trouvent effectivement, et celui qui dira le contraire commet un mensonge.
[…]
Lorsqu’ils tuent quelqu’un en le qualifiant d’infidèle, lorsqu’ils violent une femme, qu’ils tuent des prisonniers et qu’ils massacrent et décapitent des gens, ils disent que le Prophète Mohammed leur a ordonné ! Dans quel contexte ? Quelle interprétation ? C’est une tout autre histoire.
Aucun des [cheikhs d’Al-Ahzar] qui prétendent être modérés et qui ont demandé au président Al-Sisi de modifier le discours religieux n’ont eu le courage – pas une once de courage – de reconnaître que ces choses se trouvent effectivement [dans les sources islamiques] et qu’elles sont [moralement] erronées. Lorsqu’on prétend qu’un certain Compagnon du Prophète a fait ceci ou cela, vous devez répondre qu’il était moralement dans l’erreur. J’aimerais bien voir un seul cheikh d’Al-Ahzar avoir le courage de reconnaître qu’Abou Bakr a brûlé vif un homme. C’est vrai. Il a brûlé Fuja’ah [Al-Sulami]. C’est un épisode historique bien connu.
[…]
Abou Bakr était-il moralement dans l’erreur lorsqu’il a brûlé vif cet homme ? Personne n’ose le dire. Aussi nous sommes dans un cercle vicieux, et on peut s’attendre à de nouvelles barbaries, car toute cette barbarie est sacrée. Elle est sacrée. Cette barbarie se drape dans la religion. Elle est immergée dans la religion.
Elle se fonde uniquement sur la religion. Votre mission [de chefs religieux] est d’affirmer que si cela fait partie de notre religion, alors c’est que l’interprétation est fausse. Ne dites pas que l’islam n’a rien à voir avec cela.
Le journaliste et présentateur de la TV égyptienne Ibrahim Issa : personne n’ose reconnaître que les crimes de l’EI se fondent sur des sources islamiques
Ibrahim Issa : Chaque fois que l’EI commet des actes de barbarie, tels que décapiter, égorger ou brûler vive une personne, comme ils l’ont fait aujourd’hui, différents cheikhs déclarent – lorsqu’ils prennent la peine de s’exprimer – que cela n’a rien à voir avec l’islam, que l’islam n’est pas en cause, etc.
Pourtant lorsque les membres de l’EI massacrent, assassinent, violent, immolent et commettent tous ces crimes barbares, ils affirment se fonder sur la sharia. Ils déclarent que leurs actes sont fondés sur un certain hadith, sur un chapitre du Coran, sur une affirmation d’Ibn Taymiyyah ou sur une source historique. Il faut dire la vérité : tout ce que dit l’EI est exact.
Cela ne devrait surprendre personne, et personne ne devrait être choqué par ce que je vais dire. Toutes les preuves et les références que l’EI apporte pour justifier ses crimes, sa barbarie et sa violence horrifiante, criminelle et condamnable… Tous les preuves et les références qu’apporte l’EI, affirmant qu’elles peuvent être trouvées dans les livres d’histoire, de jurisprudence et de droit, s’y trouvent effectivement, et celui qui dira le contraire commet un mensonge.
[…]
Lorsqu’ils tuent quelqu’un en le qualifiant d’infidèle, lorsqu’ils violent une femme, qu’ils tuent des prisonniers et qu’ils massacrent et décapitent des gens, ils disent que le Prophète Mohammed leur a ordonné ! Dans quel contexte ? Quelle interprétation ? C’est une tout autre histoire.
Aucun des [cheikhs d’Al-Ahzar] qui prétendent être modérés et qui ont demandé au président Al-Sisi de modifier le discours religieux n’ont eu le courage – pas une once de courage – de reconnaître que ces choses se trouvent effectivement [dans les sources islamiques] et qu’elles sont [moralement] erronées. Lorsqu’on prétend qu’un certain Compagnon du Prophète a fait ceci ou cela, vous devez répondre qu’il était moralement dans l’erreur. J’aimerais bien voir un seul cheikh d’Al-Ahzar avoir le courage de reconnaître qu’Abou Bakr a brûlé vif un homme. C’est vrai. Il a brûlé Fuja’ah [Al-Sulami]. C’est un épisode historique bien connu.
[…]
Abou Bakr était-il moralement dans l’erreur lorsqu’il a brûlé vif cet homme ? Personne n’ose le dire. Aussi nous sommes dans un cercle vicieux, et on peut s’attendre à de nouvelles barbaries, car toute cette barbarie est sacrée. Elle est sacrée. Cette barbarie se drape dans la religion. Elle est immergée dans la religion.
Elle se fonde uniquement sur la religion. Votre mission [de chefs religieux] est d’affirmer que si cela fait partie de notre religion, alors c’est que l’interprétation est fausse. Ne dites pas que l’islam n’a rien à voir avec cela.
Re: Daesh, Les combattants de l’organisation "État islamique"
Nouvelle brochure de "l’État islamique" en français intitulée « Qu’Allah maudisse la France » »
Le 11 février 2015, un mois exactement après la Marche républicaine contre le terrorisme qui a réuni, à Paris, quelque 4 millions de manifestants, le centre de médias de l’État islamique Al-Hayat a sorti un magazine en ligne à l’attention des musulmans de France. Le magazine Dar Al-Islam [Domaine de l’islam] dont c’est le 2e numéro, a pour titre « Qu’Allah maudisse la France ». Tout au long de ses quinze pages, la France est décrite comme l’ennemie de l’islam, et ce depuis l’Ancien Régime ; les musulmans français sont encouragés à la quitter pour le califat ou à la combattre le cas échéant : « Dar al-Islam n’est qu’un outil d’incitation à la Hidjrah [l’émigration vers le califat] et au Djihad et une modeste contribution des frères francophones qui vivent dans le Califat… » Ci-dessous un tour d’horizon de son contenu.
L’émigration ou le combat en France : « Il faut que la France pleure ses morts comme nous pleurons les nôtres »
Dans l’Introduction, la volonté de domination de l’État islamique est présentée en ces termes : « Les États mécréants ont compris les conséquences du retour du Califat : la fin de la domination des juifs, des croisés et de leurs alliés (…) Le tour est venu maintenant pour les croyants d’avancer, de récupérer les terres et de ne pas laisser une seconde ces tyrans se reposer. »
Si le but premier des musulmans doit être la hijra (émigration vers l’État islamique), le combat contre la France est aussi encouragé : « Tout musulman sincère émigre vers l’une des régions de l’État Islamique, cette terre d’Islâm, et quitte les terres de mécréances… », peut-on lire, et plus loin cette précision : « Un groupe d’entre eux [musulmans], nous leur rendons hommage dans ce numéro, ont décidé de frapper l’ennemi sur sa propre terre afin qu’il sache que la guerre ne se fait pas derrière une télé ou en votant dans un parlement. Il faut que la France pleure ses morts comme nous pleurons les nôtres, qu’ils voient le sang des leurs couler comme nous voyons celui des nôtres. » Les auteurs précisent : « Nous avons des hommes qui aiment la mort comme vous aimez la vie ».
Justification du meurtre pour blasphème
Tout au long du premier chapitre intitulé « Attaquer ceux qui insultent le Prophète », les attaques contre les diffamateurs de Mahomet sont justifiées et encouragées, sur la base de sources islamiques précisément référencées.
Rappelant les attentats de Charlie hebdo, les auteurs commentent : « Quelle attaque plus grande contre notre religion qu’insulter et se moquer de notre Prophète bien aimé comme l’ont fait les mécréants impurs et pervers de Charlie Hebdo. L’exécution de ces impurs réjouit tout croyant et attriste tout hypocrite ! » Quatre exemples tirés des sources islamiques sont ensuite cités pour justifier cette prise de position, notamment ceux d’une « juive » et d’un enfant d’esclave qui insultaient Mahomet et dont ce dernier a rendu le sang licite. La juive fut étranglée et l’enfant poignardé avec la bénédiction de Mahomet, rapporte Abou Dawoud. Et de citer Mouhammad Ibn Sahnoûn en ces termes : « Les savants sont unanimes pour dire que celui qui insulte le Prophète ou le critique est un mécréant sur qui pèse la menace du châtiment d’Allâh. Son jugement est la mort ».
Élargissement des définitions de mécréance et de blasphème
Une note précise : « Important : Celui qui fait apparaître son acceptation de la mécréance de ceux qui se moquent du Prophète sont eux-mêmes des mécréants ». Les valeurs républicaines démocratiques sont reniées et ceux qui s’en solidarisent sont « pires dans la mécréance » : « Ceux qui manifestent par solidarité pour ceux qui insultent le Messager d’Allâh sont pires dans la mécréance que ceux qui ne font que s’asseoir avec ceux qui mécroient. Ils ont accepté la mécréance au nom de la démocratie, de la liberté de croyance et de la liberté d’expression et sont donc eux-mêmes des mécréants apostats. »
Par ailleurs, il est précisé que le crime de blasphème ne porte pas que sur Mahomet mais il concerne « toute moquerie ou insulte envers Allâh, ses anges, ses livres, le paradis ou l’enfer. »
Règlement de compte avec Al-Qaïda et appel à tuer « n’importe quel mécréant »
Les auteurs dénigrent les « loups solitaires », dans ce qui est une critique à peine déguisée à l’encontre de l’organisation terroriste rivale Al-Qaïda et de sa stratégie : « Son acte [en référence au martyr Aboû Basîr ‘Abdallâh al-Ifrîqî], en totale conformité avec le Qour’ân et la Sounnah, met fin aux théories humaines innovées du loup solitaire promues par certains groupes égarés. La base du Djihâd est qu’il est mené en groupe sous les ordres du Calife comme il l’était à l’époque du Prophète d’Allah ». La qualification « théorie humaine », qui plus est « innovée » (l’innovation religieuse est une faute) sous-entend qu’elle n’a pas été donnée par Allah ; Al-Qaïda est ainsi reléguée au rang d’organisation non-islamique.
Évoquant la stratégie de l’État islamique ratifiée par le Calife, les auteurs citent Aboû Mouhammad Al-‘Adnânî, porte-parole officiel de l’État islamique, qui autorise les initiatives individuelles de meurtre : « Alors Ô toi le Monothéiste ne rate pas cette bataille où qu’elle soit, attaque les soldats et les partisans des tawâghîts, leurs armées, leurs polices, leurs services de renseignements et leurs collaborateurs. Fais trembler la terre sous leurs pieds, rends leur la vie impossible, et si tu peux tuer un mécréant américain ou européen, et particulièrement un français haineux et impur, un australien, un canadien ou autre que cela parmi les mécréants en état de guerre, habitants des pays qui se sont coalisés contre l’État Islamique, alors place ta confiance en Allâh et tue le par n’importe quel moyen. Ne consulte personne, et ne demande de fatwa à personne. Que le mécréant soit un civil ou un militaire, ils ont tous le même jugement, tous les deux sont mécréants, tous les deux sont en état de guerre. Leur sang et leurs biens sont licites.”
Deux protections possibles : la conversion à l’islam ou le pacte de sécurité
Les chrétiens sont toutefois invités à se convertir à l’islam : ils sont appelés à refuser « la domination juive » et « à accepter la seule religion qui défend les choses sacrées, la religion de tout les prophètes, la seule religion de vérité : l’Islâm ».
Les auteurs précisent ce qui fait la différence entre un musulman et un mécréant : « Ce qui rend sacré le sang et qui interdit de le verser est soit l’Islâm soit Al-Âmân (pacte de sécurité) et il est rendu licite par la mécréance. Celui qui est appelé musulman, son sang et ses biens sont sacrés. Celui qui est nommé mécréant, ses biens sont licites pour les musulmans et son sang peut être versé, son sang est le sang du chien, pas de péché à le verser, et pas de prix du sang à payer.»
Les auteurs appellent à commettre des meurtres aveugles, la seule condition étant que les victimes soient des « mécréants » : « Ô toi le mouwahhid, où que tu sois, aide tes frères et ton État comme tu le peux. Et le mieux que tu puisses faire, c’est de faire tous les efforts pour tuer n’importe quel mécréant français ou américain ou n’importe quel mécréant parmi leurs alliés ».
La manière de tuer sans armes est indiquée ; il est ordonné d’agir sans aucune miséricorde, sous peine d’être en « grand danger » de perdre sa religion : « Si tu ne peux pas par l’explosif ou la balle, alors isole toi avec l’américain ou le français mécréant ou n’importe lequel de leurs alliés, écrase leurs têtes avec une pierre ou égorge-les avec un couteau, écrase-le avec ta voiture ou pousse-le d’une montagne ou étrangle-le ou empoisonne-le (…) Si tu ne peux pas alors brûle sa maison, sa voiture ou son commerce. Si tu ne peux pas, fais périr ses cultures. Et si tu ne peux pas crache-lui sur le visage. Si ton âme refuse cela alors que tes frères sont bombardés, se font tuer, que leur sang et leur biens sont rendus licites partout, alors pose-toi des questions au sujet de ta religion car tu es en grand danger ».
Laïcité et islam présentés comme incompatibles
La France est présentée comme l’ennemi de l’islam depuis l’Ancien Régime. Les auteurs précisent qu’après la Révolution de 1789, « la France s’est trouvée une autre religion tout aussi mensongère et idolâtre que le catholicisme romain : la démocratie et la laïcité ». Ainsi, « les lois sur l’interdiction du Hidjâb, les lois anti-terroristes qui permettent l’emprisonnement de tout musulman sans aucune preuve sérieuse, sont autant de gifles au visage de tout musulman qui croit encore qu’il est possible de cohabiter avec les mécréants ou pire de vivre l’Islâm sous l’autorité des mécréants (…) »
La page est illustrée d’une photo de Manuel Valls portant une calotte et accompagnée de la légende : « Valls, ministre sioniste enjuivé par sa femme. » Le magazine se clôt par une interview de Hayat Boumeddiene, veuve d’Amedy Coulibaly, qui a « rejoint le califat ». Des extraits seront publiés dans un prochain rapport de MEMRI.fr.
Le 11 février 2015, un mois exactement après la Marche républicaine contre le terrorisme qui a réuni, à Paris, quelque 4 millions de manifestants, le centre de médias de l’État islamique Al-Hayat a sorti un magazine en ligne à l’attention des musulmans de France. Le magazine Dar Al-Islam [Domaine de l’islam] dont c’est le 2e numéro, a pour titre « Qu’Allah maudisse la France ». Tout au long de ses quinze pages, la France est décrite comme l’ennemie de l’islam, et ce depuis l’Ancien Régime ; les musulmans français sont encouragés à la quitter pour le califat ou à la combattre le cas échéant : « Dar al-Islam n’est qu’un outil d’incitation à la Hidjrah [l’émigration vers le califat] et au Djihad et une modeste contribution des frères francophones qui vivent dans le Califat… » Ci-dessous un tour d’horizon de son contenu.
L’émigration ou le combat en France : « Il faut que la France pleure ses morts comme nous pleurons les nôtres »
Dans l’Introduction, la volonté de domination de l’État islamique est présentée en ces termes : « Les États mécréants ont compris les conséquences du retour du Califat : la fin de la domination des juifs, des croisés et de leurs alliés (…) Le tour est venu maintenant pour les croyants d’avancer, de récupérer les terres et de ne pas laisser une seconde ces tyrans se reposer. »
Si le but premier des musulmans doit être la hijra (émigration vers l’État islamique), le combat contre la France est aussi encouragé : « Tout musulman sincère émigre vers l’une des régions de l’État Islamique, cette terre d’Islâm, et quitte les terres de mécréances… », peut-on lire, et plus loin cette précision : « Un groupe d’entre eux [musulmans], nous leur rendons hommage dans ce numéro, ont décidé de frapper l’ennemi sur sa propre terre afin qu’il sache que la guerre ne se fait pas derrière une télé ou en votant dans un parlement. Il faut que la France pleure ses morts comme nous pleurons les nôtres, qu’ils voient le sang des leurs couler comme nous voyons celui des nôtres. » Les auteurs précisent : « Nous avons des hommes qui aiment la mort comme vous aimez la vie ».
Justification du meurtre pour blasphème
Tout au long du premier chapitre intitulé « Attaquer ceux qui insultent le Prophète », les attaques contre les diffamateurs de Mahomet sont justifiées et encouragées, sur la base de sources islamiques précisément référencées.
Rappelant les attentats de Charlie hebdo, les auteurs commentent : « Quelle attaque plus grande contre notre religion qu’insulter et se moquer de notre Prophète bien aimé comme l’ont fait les mécréants impurs et pervers de Charlie Hebdo. L’exécution de ces impurs réjouit tout croyant et attriste tout hypocrite ! » Quatre exemples tirés des sources islamiques sont ensuite cités pour justifier cette prise de position, notamment ceux d’une « juive » et d’un enfant d’esclave qui insultaient Mahomet et dont ce dernier a rendu le sang licite. La juive fut étranglée et l’enfant poignardé avec la bénédiction de Mahomet, rapporte Abou Dawoud. Et de citer Mouhammad Ibn Sahnoûn en ces termes : « Les savants sont unanimes pour dire que celui qui insulte le Prophète ou le critique est un mécréant sur qui pèse la menace du châtiment d’Allâh. Son jugement est la mort ».
Élargissement des définitions de mécréance et de blasphème
Une note précise : « Important : Celui qui fait apparaître son acceptation de la mécréance de ceux qui se moquent du Prophète sont eux-mêmes des mécréants ». Les valeurs républicaines démocratiques sont reniées et ceux qui s’en solidarisent sont « pires dans la mécréance » : « Ceux qui manifestent par solidarité pour ceux qui insultent le Messager d’Allâh sont pires dans la mécréance que ceux qui ne font que s’asseoir avec ceux qui mécroient. Ils ont accepté la mécréance au nom de la démocratie, de la liberté de croyance et de la liberté d’expression et sont donc eux-mêmes des mécréants apostats. »
Par ailleurs, il est précisé que le crime de blasphème ne porte pas que sur Mahomet mais il concerne « toute moquerie ou insulte envers Allâh, ses anges, ses livres, le paradis ou l’enfer. »
Règlement de compte avec Al-Qaïda et appel à tuer « n’importe quel mécréant »
Les auteurs dénigrent les « loups solitaires », dans ce qui est une critique à peine déguisée à l’encontre de l’organisation terroriste rivale Al-Qaïda et de sa stratégie : « Son acte [en référence au martyr Aboû Basîr ‘Abdallâh al-Ifrîqî], en totale conformité avec le Qour’ân et la Sounnah, met fin aux théories humaines innovées du loup solitaire promues par certains groupes égarés. La base du Djihâd est qu’il est mené en groupe sous les ordres du Calife comme il l’était à l’époque du Prophète d’Allah ». La qualification « théorie humaine », qui plus est « innovée » (l’innovation religieuse est une faute) sous-entend qu’elle n’a pas été donnée par Allah ; Al-Qaïda est ainsi reléguée au rang d’organisation non-islamique.
Évoquant la stratégie de l’État islamique ratifiée par le Calife, les auteurs citent Aboû Mouhammad Al-‘Adnânî, porte-parole officiel de l’État islamique, qui autorise les initiatives individuelles de meurtre : « Alors Ô toi le Monothéiste ne rate pas cette bataille où qu’elle soit, attaque les soldats et les partisans des tawâghîts, leurs armées, leurs polices, leurs services de renseignements et leurs collaborateurs. Fais trembler la terre sous leurs pieds, rends leur la vie impossible, et si tu peux tuer un mécréant américain ou européen, et particulièrement un français haineux et impur, un australien, un canadien ou autre que cela parmi les mécréants en état de guerre, habitants des pays qui se sont coalisés contre l’État Islamique, alors place ta confiance en Allâh et tue le par n’importe quel moyen. Ne consulte personne, et ne demande de fatwa à personne. Que le mécréant soit un civil ou un militaire, ils ont tous le même jugement, tous les deux sont mécréants, tous les deux sont en état de guerre. Leur sang et leurs biens sont licites.”
Deux protections possibles : la conversion à l’islam ou le pacte de sécurité
Les chrétiens sont toutefois invités à se convertir à l’islam : ils sont appelés à refuser « la domination juive » et « à accepter la seule religion qui défend les choses sacrées, la religion de tout les prophètes, la seule religion de vérité : l’Islâm ».
Les auteurs précisent ce qui fait la différence entre un musulman et un mécréant : « Ce qui rend sacré le sang et qui interdit de le verser est soit l’Islâm soit Al-Âmân (pacte de sécurité) et il est rendu licite par la mécréance. Celui qui est appelé musulman, son sang et ses biens sont sacrés. Celui qui est nommé mécréant, ses biens sont licites pour les musulmans et son sang peut être versé, son sang est le sang du chien, pas de péché à le verser, et pas de prix du sang à payer.»
Les auteurs appellent à commettre des meurtres aveugles, la seule condition étant que les victimes soient des « mécréants » : « Ô toi le mouwahhid, où que tu sois, aide tes frères et ton État comme tu le peux. Et le mieux que tu puisses faire, c’est de faire tous les efforts pour tuer n’importe quel mécréant français ou américain ou n’importe quel mécréant parmi leurs alliés ».
La manière de tuer sans armes est indiquée ; il est ordonné d’agir sans aucune miséricorde, sous peine d’être en « grand danger » de perdre sa religion : « Si tu ne peux pas par l’explosif ou la balle, alors isole toi avec l’américain ou le français mécréant ou n’importe lequel de leurs alliés, écrase leurs têtes avec une pierre ou égorge-les avec un couteau, écrase-le avec ta voiture ou pousse-le d’une montagne ou étrangle-le ou empoisonne-le (…) Si tu ne peux pas alors brûle sa maison, sa voiture ou son commerce. Si tu ne peux pas, fais périr ses cultures. Et si tu ne peux pas crache-lui sur le visage. Si ton âme refuse cela alors que tes frères sont bombardés, se font tuer, que leur sang et leur biens sont rendus licites partout, alors pose-toi des questions au sujet de ta religion car tu es en grand danger ».
Laïcité et islam présentés comme incompatibles
La France est présentée comme l’ennemi de l’islam depuis l’Ancien Régime. Les auteurs précisent qu’après la Révolution de 1789, « la France s’est trouvée une autre religion tout aussi mensongère et idolâtre que le catholicisme romain : la démocratie et la laïcité ». Ainsi, « les lois sur l’interdiction du Hidjâb, les lois anti-terroristes qui permettent l’emprisonnement de tout musulman sans aucune preuve sérieuse, sont autant de gifles au visage de tout musulman qui croit encore qu’il est possible de cohabiter avec les mécréants ou pire de vivre l’Islâm sous l’autorité des mécréants (…) »
La page est illustrée d’une photo de Manuel Valls portant une calotte et accompagnée de la légende : « Valls, ministre sioniste enjuivé par sa femme. » Le magazine se clôt par une interview de Hayat Boumeddiene, veuve d’Amedy Coulibaly, qui a « rejoint le califat ». Des extraits seront publiés dans un prochain rapport de MEMRI.fr.
Re: Daesh, Les combattants de l’organisation "État islamique"
L’État Islamique menace de détruire la Mecque et de réécrire le Coran
La nouvelle organisation État Islamique (EI) a menacé de détruire la Mecque sous prétexte que son existence rend les musulmans « mécréants ».
En effet, selon la chaine de télévision américaine Fox News, l’EI a posté un Tweet dans lequel est écrit que « les pèlerins se bousculent pour toucher ces morceaux de pierres au lieu d’adorer Allah, il faudrait les détruire pour purifier les croyances des musulmans » comme il affiche son intention de s’attaquer aussi aux textes sacrés du Coran en supprimant des versets qu’il jugeait faux, car selon lui, ils auraient été falsifiés par les chiites.
A ce propos, selon des rapports de presse turcs et égyptiens, l’ex-Daech compte commencer par la suppression de deux versets à savoir, le 6eme et dernier verset de la sourate Al Kafiroun (les infidèles) qui dit : « A vous votre religion, et à moi ma religion », et de supprimer le verset 33 de la sourate Al Ahzab qui dit : « Allah ne veut que vous débarrasser de toute souillure, ô gens de la maison [du prophète], et vous purifier pleinement ».
New-York : Le groupe extrémiste ‘état islamique en Irak et au levant’, EIIL, aurait projeté de récrire le Coran, pour soi-disant le purifier de faux verset et menacerait de détruire la Kaaba et la pierre noire.
En effet, des rapports de presses américains, turques et égyptiens, font état d’un virage dangereux, qu’aurait pris le groupe ‘terroriste’ EIIL, auto-rebaptisé ‘état islamique’, qui voudrait s’attaquer aux textes du Coran en en supprimant des parties et à la mosquée Al Haram à la Mecque en y détruisant la Kaaba et la pierre noire.
Ainsi, rapporte le site du réseau de télévision américain, Fox News, EIIL, a adressé une menace sur un compte Twitter, suspendu depuis, qu’il fera détruire la Kaaba et la pierre noire, sous prétexte que leurs existences, rend les musulmans ‘mécréants’.
Selon EIIL, les pèlerins se bousculent pour toucher ces morceaux de pierres au lieu d’adorer Dieu, du coup il faudrait les détruire pour purifier les croyances des musulmans.
Carl W. Ernst, professeur d'études religieuses à l'Université de Caroline du Nord, cité par Fox News, a déclaré à ce propos que la menace de l’EIIL de détruire la Kaaba est logique et prend source dans une croyance répandue chez cette classe d’extrémistes, qui considèrent que l’Islam interdit toute sacralisation des objets comme ‘la pierre noire’, les tombes comme ‘celle du prophète Mahomet’ ou des mosquées comme ‘celles de la Mecque, de Médine ou d’Al Quds’.
Réécrire le Coran
Par ailleurs, EIIL aurait indiqué qu’il compterait supprimer des versets du Coran qu’il juge faux, parce que dit-il, ils auraient été falsifiés par les chiites.
Selon le site du journal égyptien youm7, citant un rapport turc publié par le média Aydinlik Daily, EIIL compte commencer par la suppression de deux versets : Le 6eme et dernier verset de la sourate Al Kafiroun (Les infidèles) qui dit : 'A vous votre religion, et à moi ma religion'.
L'autre verset que EIIL projetterait de supprimer serait le verset 33 de la sourat Al Ahzab qui dit : 'Allah ne veut que vous débarrasser de toute souillure, ô gens de la maison [du prophète], et vous purifier pleinement'.
La nouvelle organisation État Islamique (EI) a menacé de détruire la Mecque sous prétexte que son existence rend les musulmans « mécréants ».
En effet, selon la chaine de télévision américaine Fox News, l’EI a posté un Tweet dans lequel est écrit que « les pèlerins se bousculent pour toucher ces morceaux de pierres au lieu d’adorer Allah, il faudrait les détruire pour purifier les croyances des musulmans » comme il affiche son intention de s’attaquer aussi aux textes sacrés du Coran en supprimant des versets qu’il jugeait faux, car selon lui, ils auraient été falsifiés par les chiites.
A ce propos, selon des rapports de presse turcs et égyptiens, l’ex-Daech compte commencer par la suppression de deux versets à savoir, le 6eme et dernier verset de la sourate Al Kafiroun (les infidèles) qui dit : « A vous votre religion, et à moi ma religion », et de supprimer le verset 33 de la sourate Al Ahzab qui dit : « Allah ne veut que vous débarrasser de toute souillure, ô gens de la maison [du prophète], et vous purifier pleinement ».
New-York : Le groupe extrémiste ‘état islamique en Irak et au levant’, EIIL, aurait projeté de récrire le Coran, pour soi-disant le purifier de faux verset et menacerait de détruire la Kaaba et la pierre noire.
En effet, des rapports de presses américains, turques et égyptiens, font état d’un virage dangereux, qu’aurait pris le groupe ‘terroriste’ EIIL, auto-rebaptisé ‘état islamique’, qui voudrait s’attaquer aux textes du Coran en en supprimant des parties et à la mosquée Al Haram à la Mecque en y détruisant la Kaaba et la pierre noire.
Ainsi, rapporte le site du réseau de télévision américain, Fox News, EIIL, a adressé une menace sur un compte Twitter, suspendu depuis, qu’il fera détruire la Kaaba et la pierre noire, sous prétexte que leurs existences, rend les musulmans ‘mécréants’.
Selon EIIL, les pèlerins se bousculent pour toucher ces morceaux de pierres au lieu d’adorer Dieu, du coup il faudrait les détruire pour purifier les croyances des musulmans.
Carl W. Ernst, professeur d'études religieuses à l'Université de Caroline du Nord, cité par Fox News, a déclaré à ce propos que la menace de l’EIIL de détruire la Kaaba est logique et prend source dans une croyance répandue chez cette classe d’extrémistes, qui considèrent que l’Islam interdit toute sacralisation des objets comme ‘la pierre noire’, les tombes comme ‘celle du prophète Mahomet’ ou des mosquées comme ‘celles de la Mecque, de Médine ou d’Al Quds’.
Réécrire le Coran
Par ailleurs, EIIL aurait indiqué qu’il compterait supprimer des versets du Coran qu’il juge faux, parce que dit-il, ils auraient été falsifiés par les chiites.
Selon le site du journal égyptien youm7, citant un rapport turc publié par le média Aydinlik Daily, EIIL compte commencer par la suppression de deux versets : Le 6eme et dernier verset de la sourate Al Kafiroun (Les infidèles) qui dit : 'A vous votre religion, et à moi ma religion'.
L'autre verset que EIIL projetterait de supprimer serait le verset 33 de la sourat Al Ahzab qui dit : 'Allah ne veut que vous débarrasser de toute souillure, ô gens de la maison [du prophète], et vous purifier pleinement'.
Re: Daesh, Les combattants de l’organisation "État islamique"
Sur quoi se base "Daech" ???
1) Inventent-ils un nouveau Coran, un nouvel islam ???
2) Ne pratiquent-ils pas l'Islam à la lettre ???
3) Ne se fondent-ils pas sur les préceptes du Coran, de la Sunna, des hadiths et de la Sira ???
4) N'imitent-ils pas le "beau modèle, Mahomet", le modèle à suivre et imiter ???
C'est ce que nous allons vérifier !.
1) Inventent-ils un nouveau Coran, un nouvel islam ???
2) Ne pratiquent-ils pas l'Islam à la lettre ???
3) Ne se fondent-ils pas sur les préceptes du Coran, de la Sunna, des hadiths et de la Sira ???
4) N'imitent-ils pas le "beau modèle, Mahomet", le modèle à suivre et imiter ???
C'est ce que nous allons vérifier !.
Re: Daesh, Les combattants de l’organisation "État islamique"
L'Islam, la religion de paix, d'amour et de fraternité.
Hadiths :
Livre El-Bokhari 56, Chap.94, tome 2, p. 322. « L’heure du jugement n’arrivera pas tant que vous n’aurez pas combattu les Juifs et à tel point que la pierre, derrière laquelle s’abritera un Juif, dira: Musulman ! voilà un Juif derrière moi, tue-le ! »
« Les Juifs disent : "Uzayr est fils d Allah" et les Chrétiens disent : "Le Christ est fils de Dieu". Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. » Qu'Allah les anéantisse ! (Coran 9:30)
Muslim, Livre 37, Numéro 6666 : Récit d'Abu Burda : « Aucun musulman ne mourra sans qu'Allah n'admette à sa place un juif ou un chrétien dans le feu de l'enfer. »
Muslim, Livre 37, Numéro 6668 : Récit d'Abu Burda : « Il viendra des gens parmi les musulmans le jour de la résurrection avec des péchés aussi lourds qu'une montagne, Allah les pardonnera et il mettra à leur place les juifs et les chrétiens. »
« Des gens avaient pris les chameaux du Prophète, les avaient montés et avaient apostasié. Ils ont tué le berger de l'apôtre d'Allah qui était un croyant. Il a envoyé des gens à leur poursuite et ils ont été pris. Il leur a fait couper les mains et les pieds et enlever les yeux. C'est à ce moment que le verset concernant le combat contre Allah et le Prophète a été révélé. [Muslim Livre 38, Numéro 4356, Dawud]
« Quand l'apôtre d'Allah eut coupé les pieds et les mains de ceux qui avaient volé ses chameaux et qu'il leur eut enlevé les yeux avec des clous chauffés au feu, Allah le gronda et il révéla : la punition de ceux qui font la guerre à Allah et à son apôtre et qui les affrontent avec toutes leurs forces pour semer la discorde sur la terre sera l'exécution ou la crucifixion. [Muslim Livre 38 Numéro 4357, Dawud]
« Un juif avait tué une fille pour prendre ses bijoux en argent. Elle fut amenée au messager d’allah alors qu’elle était encore en vie. Il lui demanda : - Est-ce que un tel t’a tuée ? Elle indiqua d’un signe de la tête : - Non.Il lui demanda pour la seconde fois et elle répondit de nouveau par un signe de la tête : - Non. Il demanda une troisième fois et elle dit "Oui" par un signe de la tête et le messager d’allah ordonna qu’on lui écrase la tête entre deux pierres. [Muslim Livre XVI Numéro 4138, Anas]
Hadiths :
Livre El-Bokhari 56, Chap.94, tome 2, p. 322. « L’heure du jugement n’arrivera pas tant que vous n’aurez pas combattu les Juifs et à tel point que la pierre, derrière laquelle s’abritera un Juif, dira: Musulman ! voilà un Juif derrière moi, tue-le ! »
« Les Juifs disent : "Uzayr est fils d Allah" et les Chrétiens disent : "Le Christ est fils de Dieu". Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. » Qu'Allah les anéantisse ! (Coran 9:30)
Muslim, Livre 37, Numéro 6666 : Récit d'Abu Burda : « Aucun musulman ne mourra sans qu'Allah n'admette à sa place un juif ou un chrétien dans le feu de l'enfer. »
Muslim, Livre 37, Numéro 6668 : Récit d'Abu Burda : « Il viendra des gens parmi les musulmans le jour de la résurrection avec des péchés aussi lourds qu'une montagne, Allah les pardonnera et il mettra à leur place les juifs et les chrétiens. »
« Des gens avaient pris les chameaux du Prophète, les avaient montés et avaient apostasié. Ils ont tué le berger de l'apôtre d'Allah qui était un croyant. Il a envoyé des gens à leur poursuite et ils ont été pris. Il leur a fait couper les mains et les pieds et enlever les yeux. C'est à ce moment que le verset concernant le combat contre Allah et le Prophète a été révélé. [Muslim Livre 38, Numéro 4356, Dawud]
« Quand l'apôtre d'Allah eut coupé les pieds et les mains de ceux qui avaient volé ses chameaux et qu'il leur eut enlevé les yeux avec des clous chauffés au feu, Allah le gronda et il révéla : la punition de ceux qui font la guerre à Allah et à son apôtre et qui les affrontent avec toutes leurs forces pour semer la discorde sur la terre sera l'exécution ou la crucifixion. [Muslim Livre 38 Numéro 4357, Dawud]
« Un juif avait tué une fille pour prendre ses bijoux en argent. Elle fut amenée au messager d’allah alors qu’elle était encore en vie. Il lui demanda : - Est-ce que un tel t’a tuée ? Elle indiqua d’un signe de la tête : - Non.Il lui demanda pour la seconde fois et elle répondit de nouveau par un signe de la tête : - Non. Il demanda une troisième fois et elle dit "Oui" par un signe de la tête et le messager d’allah ordonna qu’on lui écrase la tête entre deux pierres. [Muslim Livre XVI Numéro 4138, Anas]
Re: Daesh, Les combattants de l’organisation "État islamique"
Coran :
Muhammad a dit: «J'ai vu l'enfer peuplé surtout de femmes ».
Certes, ceux qui ne croient pas à Nos versets, (le Coran) Nous les brûlerons bientôt dans le feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, Nous leur donnerons d'autres peaux en échange afin qu'ils goûtent au châtiment. Allah est certes Puissant et Sage! (Sourate an- Nisa: 56)
Si Nous voulions, Nous apporterions à chaque âme sa guidée. Mais la parole venant de Moi doit être réalisée: "J'emplirai l'enfer de djinns et d'hommes réunis." (Sourate as-Sajda: 13)
Nous avons destiné beaucoup de djinns et d'hommes pour l'enfer. Ils ont des cœurs, mais ne comprennent pas. Ils ont des yeux, mais ne voient pas. Ils ont des oreilles, mais n'entendent pas. Ceux-là sont comme les bestiaux, même plus égarés encore. Tels sont les insouciants. (Sourate al-Araf: 179)
En ce jour, malheur aux dénégateurs! Avancez vers ce que vous avez nié! Allez vers ce que vous traitiez alors de mensonge! Allez vers une ombre [fumée de l'enfer] à trois branches; qui n'est ni ombreuse ni capable de protéger contre la flamme; car [le feu] jette des étincelles volumineuses comme des châteaux, et qu'on prendrait pour des chameaux jaunes. (Sourate al-Mursalate: 28-30)
Et quant à ceux qui auront été pervers, leur refuge sera le feu: toutes les fois qu'ils voudront en sortir, ils y seront ramenés, et on leur dira: "Goûtez au châtiment du feu auquel vous refusiez de croire." (Sourate as-Sajda: 20)
Le jour où leurs visages seront tournés dans le feu, ils diront: "Hélas pour nous! Si seulement nous avions obéi à Allah et obéi au messager!" (Sourate al-Ahzab: 66)
… portant des chemises en goudron, leurs visages sont enveloppés par le feu. (Sourate Ibrahim: 50)
Le feu endurcira leurs visages, les faisant grimacer de façon horrible, leurs lèvres décollées de leurs dents. (Sourate al-Muminune: 104)
Les déviants seront le bois à brûler du feu de l'enfer. (Sourate al-Jinn: 15)
Vous qui croyez! Sauvez vos âmes et celles de vos proches d'un feu qui a pour combustible les humains et les pierres… (Sourate at-Tahrim: 6)
Vous serez, vous et ce que vous adoriez en dehors d'Allah, le combustible de l'enfer, vous vous y rendrez tous. (Sourate al-Anbiya: 98)
Que périssent les deux mains d'Abu Lahab, et qu'il périsse lui-même, point ne lui servira sa fortune et tout ce qu'il a acquis! Il subira l'impact d'un feu ardent ainsi que sa femme, pliant sous un fagot de ronces et le cou enserré d'une corde rugueuse. (Sourate al-Masad: 1-5)
"… ils auront pour boisson de l'eau bouillante et un tourment douloureux pour avoir été des mécréants" (Sourate al-Anam: 70).
Et s'il était l'un des dénégateurs égarés, il y aura pour lui l'hospitalité de l'eau bouillante et il rôtira dans le feu ardent. Ceci est en effet, la vérité de la certitude. (Sourate al-Waqi'a: 92-95 )
Qu'on le saisisse et qu'on l'emporte en plein dans la fournaise; qu'on verse ensuite sur sa tête de l'eau bouillante comme châtiment. Goûte! Toi [qui prétendait être] le puissant, le noble. Voilà ce dont vous doutiez. (Sourate ad-Dukhan: 47-50)
... À ceux qui thésaurisent l'or et l'argent et ne les dépensent pas dans le sentier d'Allah, annonce un châtiment douloureux, le jour où (ces trésors) seront portés à l'incandescence dans le feu de l'enfer et qu'ils en seront cautérisés, front, flancs et dos: voici ce que vous avez thésaurisé pour vous-mêmes. Goûtez de ce que vous thésaurisiez." (Sourate at-Tawbah: 34-35)
L'enfer, là où ils vont rôtir. Quelle mauvaise demeure! Celle-ci! Alors qu'ils la goûtent – de l'eau bouillante et du pus brûlant, et autres tourments pareils. (Sourate Sad: 56-58)
Ils ne goûtent là-bas aucune fraîcheur ni aucune boisson, excepté de l'eau bouillante et du pus brûlant, une récompense bien méritée. (Sourate an-Naba: 24-26)
Il n'a pour lui ici, aujourd'hui, point d'ami chaleureux [pour le protéger], ni d'autre nourriture que du pus, que seuls les fautifs mangeront. (Sourate al-Haqqah: 35-37)
L'enfer est sa destination et il sera abreuvé d'une eau purulente qu'il tentera d'avaler à petites gorgées. Mais c'est à peine s'il peut l'avaler. La mort lui viendra de toutes parts, mais il ne mourra pas; et il aura un châtiment terrible. (Sourate Ibrahim: 16-17)
… Ceux qui sont mécréants auront des vêtements de feu, conçus pour eux… (Sourate al-Hajj: 19)
… habillés de chemises en goudron, leurs visages sont enveloppés par le feu. (Sourate Ibrahim: 50)
Ils auront l'enfer pour demeure et le feu comme couverture. C'est ainsi que Nous rétribuons les fauteurs d'injustices. (Sourate al-Araf: 41)
Ô vous qui avez cru! Préservez vos personnes et vos familles, d'un feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Allah en ce qu'Il leur commande, et faisant strictement ce qu'on leur ordonne. (Sourate at-Tahrim: 6)
Mais non! S'il ne cesse pas, Nous le saisirons certes, par le toupet, le toupet d'un menteur, d'un pécheur. Qu'il appelle donc son assemblée. Nous appellerons les gardiens (de l'enfer). Non! Ne lui obéis pas; mais prosterne-toi et rapproche-toi. (Sourate al-Alaq: 15-18)
Muhammad a dit: «J'ai vu l'enfer peuplé surtout de femmes ».
Certes, ceux qui ne croient pas à Nos versets, (le Coran) Nous les brûlerons bientôt dans le feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, Nous leur donnerons d'autres peaux en échange afin qu'ils goûtent au châtiment. Allah est certes Puissant et Sage! (Sourate an- Nisa: 56)
Si Nous voulions, Nous apporterions à chaque âme sa guidée. Mais la parole venant de Moi doit être réalisée: "J'emplirai l'enfer de djinns et d'hommes réunis." (Sourate as-Sajda: 13)
Nous avons destiné beaucoup de djinns et d'hommes pour l'enfer. Ils ont des cœurs, mais ne comprennent pas. Ils ont des yeux, mais ne voient pas. Ils ont des oreilles, mais n'entendent pas. Ceux-là sont comme les bestiaux, même plus égarés encore. Tels sont les insouciants. (Sourate al-Araf: 179)
En ce jour, malheur aux dénégateurs! Avancez vers ce que vous avez nié! Allez vers ce que vous traitiez alors de mensonge! Allez vers une ombre [fumée de l'enfer] à trois branches; qui n'est ni ombreuse ni capable de protéger contre la flamme; car [le feu] jette des étincelles volumineuses comme des châteaux, et qu'on prendrait pour des chameaux jaunes. (Sourate al-Mursalate: 28-30)
Et quant à ceux qui auront été pervers, leur refuge sera le feu: toutes les fois qu'ils voudront en sortir, ils y seront ramenés, et on leur dira: "Goûtez au châtiment du feu auquel vous refusiez de croire." (Sourate as-Sajda: 20)
Le jour où leurs visages seront tournés dans le feu, ils diront: "Hélas pour nous! Si seulement nous avions obéi à Allah et obéi au messager!" (Sourate al-Ahzab: 66)
… portant des chemises en goudron, leurs visages sont enveloppés par le feu. (Sourate Ibrahim: 50)
Le feu endurcira leurs visages, les faisant grimacer de façon horrible, leurs lèvres décollées de leurs dents. (Sourate al-Muminune: 104)
Les déviants seront le bois à brûler du feu de l'enfer. (Sourate al-Jinn: 15)
Vous qui croyez! Sauvez vos âmes et celles de vos proches d'un feu qui a pour combustible les humains et les pierres… (Sourate at-Tahrim: 6)
Vous serez, vous et ce que vous adoriez en dehors d'Allah, le combustible de l'enfer, vous vous y rendrez tous. (Sourate al-Anbiya: 98)
Que périssent les deux mains d'Abu Lahab, et qu'il périsse lui-même, point ne lui servira sa fortune et tout ce qu'il a acquis! Il subira l'impact d'un feu ardent ainsi que sa femme, pliant sous un fagot de ronces et le cou enserré d'une corde rugueuse. (Sourate al-Masad: 1-5)
"… ils auront pour boisson de l'eau bouillante et un tourment douloureux pour avoir été des mécréants" (Sourate al-Anam: 70).
Et s'il était l'un des dénégateurs égarés, il y aura pour lui l'hospitalité de l'eau bouillante et il rôtira dans le feu ardent. Ceci est en effet, la vérité de la certitude. (Sourate al-Waqi'a: 92-95 )
Qu'on le saisisse et qu'on l'emporte en plein dans la fournaise; qu'on verse ensuite sur sa tête de l'eau bouillante comme châtiment. Goûte! Toi [qui prétendait être] le puissant, le noble. Voilà ce dont vous doutiez. (Sourate ad-Dukhan: 47-50)
... À ceux qui thésaurisent l'or et l'argent et ne les dépensent pas dans le sentier d'Allah, annonce un châtiment douloureux, le jour où (ces trésors) seront portés à l'incandescence dans le feu de l'enfer et qu'ils en seront cautérisés, front, flancs et dos: voici ce que vous avez thésaurisé pour vous-mêmes. Goûtez de ce que vous thésaurisiez." (Sourate at-Tawbah: 34-35)
L'enfer, là où ils vont rôtir. Quelle mauvaise demeure! Celle-ci! Alors qu'ils la goûtent – de l'eau bouillante et du pus brûlant, et autres tourments pareils. (Sourate Sad: 56-58)
Ils ne goûtent là-bas aucune fraîcheur ni aucune boisson, excepté de l'eau bouillante et du pus brûlant, une récompense bien méritée. (Sourate an-Naba: 24-26)
Il n'a pour lui ici, aujourd'hui, point d'ami chaleureux [pour le protéger], ni d'autre nourriture que du pus, que seuls les fautifs mangeront. (Sourate al-Haqqah: 35-37)
L'enfer est sa destination et il sera abreuvé d'une eau purulente qu'il tentera d'avaler à petites gorgées. Mais c'est à peine s'il peut l'avaler. La mort lui viendra de toutes parts, mais il ne mourra pas; et il aura un châtiment terrible. (Sourate Ibrahim: 16-17)
… Ceux qui sont mécréants auront des vêtements de feu, conçus pour eux… (Sourate al-Hajj: 19)
… habillés de chemises en goudron, leurs visages sont enveloppés par le feu. (Sourate Ibrahim: 50)
Ils auront l'enfer pour demeure et le feu comme couverture. C'est ainsi que Nous rétribuons les fauteurs d'injustices. (Sourate al-Araf: 41)
Ô vous qui avez cru! Préservez vos personnes et vos familles, d'un feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Allah en ce qu'Il leur commande, et faisant strictement ce qu'on leur ordonne. (Sourate at-Tahrim: 6)
Mais non! S'il ne cesse pas, Nous le saisirons certes, par le toupet, le toupet d'un menteur, d'un pécheur. Qu'il appelle donc son assemblée. Nous appellerons les gardiens (de l'enfer). Non! Ne lui obéis pas; mais prosterne-toi et rapproche-toi. (Sourate al-Alaq: 15-18)
Re: Daesh, Les combattants de l’organisation "État islamique"
Coran :
Sourate 2 (La vache), versets 190-193.
Et combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’association, et que la religion soit entièrement à Allah seul.
Sourate 8 (Le butin), verset 12-13
Et ton Seigneur révéla aux anges : « Je suis avec vous ; affermissez donc les croyants. Je vais jeter l’effroi dans les cœurs des mécréants Frappez donc au-dessus des cous et frappez-les sur tous les bouts des doigts. »
[size=32]Ce n’est pas vous qui les avez tués, mais c’est Allah qui les a tués...[/size].
Coran 2.216 : [Le combat vous a été prescrit alors qu´il vous est désagréable. Or, il se peut que vous ayez de l´aversion pour une chose alors qu´elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu´elle vous est mauvaise. C´est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas.]
Coran 9.14 : [Combattez-les. Allah, par vos mains, les châtiera, les couvrira d´ignominie, vous donnera la victoire sur eux et guérira les poitrines d´un peuple croyant.]
Coran 9.111 : [Certes, Allah a acheté des croyants, leurs personnes et leurs biens en échange du Paradis. Ils combattent dans le sentier d´Allah : ils tuent, et ils se font tuer. C´est une promesse authentique qu´Il a prise sur Lui-même dans la Thora, l´Évangile et le Coran. Et qui est plus fidèle qu´Allah à son engagement? Réjouissez-vous donc de l´échange que vous avez fait: Et c´est là le très grand succès.]
Coran 4.95 : [Ne sont pas égaux ceux des croyants qui restent chez eux - sauf ceux qui ont quelques infirmité - et ceux qui luttent corps et biens dans le sentier d´Allah. Allah donne à ceux qui luttent corps et biens un grade d´excellence sur ceux qui restent chez eux. Et à chacun Allah a promis la meilleure récompense; et Allah a mis les combattants au-dessus des non combattants en leur accordant une rétribution immense; des grades de supériorité de Sa part ainsi qu´un pardon et une miséricorde. Allah est Pardonneur et Miséricordieux.]
Coran 61.10 : [Ô vous qui avez cru! Vous indiquerai-je un commerce qui vous sauvera d´un châtiment douloureux ? Vous croyez en Allah et en Son messager et vous combattez avec vos biens et vos personnes dans le chemin d´Allah, et cela vous est bien meilleur, si vous saviez ! Il vous pardonnera vos péchés et vous fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, et dans des demeures agréables dans les jardins d´Éden. Voilà l´énorme succès et il vous accordera d´autres choses encore que vous aimez bien: un secours [venant] d´Allah et une victoire prochaine. Et annonce la bonne nouvelle aux croyants. ]
Hadiths :
1285. Abou Hourayra rapporte : On questionna le Prophète : « Quelle est la meilleure action ? » - « La foi en Allah et en Son Prophète, répondit-il. » - « Et ensuite ? » - « Le combat au service d'Allah. » - « Ensuite ? » - « Un pèlerinage immaculé de tout péché. » [Bukhari et Muslim]
1286. Ibn Mas'ud rapporte : Je demandai : « Messager d'Allah, quelle est l'œuvre la plus aimée d'Allah ? » Il répondit : « La salat accomplie en son temps. » - « Et ensuite ? » - « La piété filiale. » - « Et ensuite ? » - « Le combat au service d'Allah. » [Bukhari et Muslim]
1287. Abou Dharr rapporte : Je demandai : « Prophète d'Allah, quelle est la meilleure action ? » - « La foi en Allah et le combat à Son service, répondit-il. » [Bukhari et Muslim]
1288. Selon Anas, le Prophète a dit : « Une marche en début ou en fin de journée au service d'Allah est meilleure que ce monde et ce qu'il contient. » [Bukhari et Muslim]
1290. Selon Sahl Ibn Sa'd , le Prophète a dit : « Monter la garde un jour au service d'Allah vaut mieux que ce monde et ce qu'il contient. La place occupée au Paradis par le fouet de l'un d'entre vous vaut mieux que ce monde et ce qu'il contient. La marche en début ou en fin de journée au service de Dieu vaut mieux que ce monde et ce qu'il contient. » [Bukhari et Muslim]
- La récompense de celui qui monte la garde pour Dieu n'est pas interrompue à sa mort et il sera préservé des épreuves de la tombe
1289. Abou Sa'id al-Khoudri rapporte : Un homme vint au Prophète et lui demanda : « Prophète d'Allah, quel est le meilleur des hommes ? » Le Prophète répondit : « Un croyant qui lutte avec son âme et ses biens au service d'Allah. » - « Et ensuite ? », demanda l'homme. « Ensuite, un homme qui se retire dans un col de montagne adorant son Seigneur et épargnant les gens de son mal. » [Bukhari et Muslim]
1291. Selon Salman , le Prophète a dit : « Monter la garde une journée et une nuit est meilleur qu'un mois de jeûne et de veillées pieuses. Et si le croyant meurt [pendant qu'il monte la garde], les actions qu'il avait coutume d'accomplir lui seront quand même comptées et sa subsistance continuera à lui être assurée. De même, il sera préservé [de l'épreuve] du tentateur. » [Muslim]
1292. Selon Fudala Ibn 'Oubayd , le Prophète a dit : « Les œuvres de l'homme s'achèvent à sa mort à l'exception de celui qui meurt en montant la garde au service d'Allah. En effet, les œuvres de ce dernier ne cessent de croître jusqu'au jour de la Résurrection et il sera préservé des épreuves de la tombe. » (Abou Dawud et Tirmidhi)
1294. Selon Abou Hourayra , le Prophète a dit : « Allah garantit à celui qui part à Son service - ne sortant que pour se battre à Son service, par foi en Lui et en Ses prophètes d'entrer au Paradis ou au moins de rentrer chez lui avec une récompense [dans l'au-delà] ou un butin d'ici-bas]. Par Celui qui tient l'âme de Muhammad dans Sa Main, toute blessure reçue au service d'Allah sera, le jour de la Résurrection, telle qu'elle avait été portée à l'origine ; sa couleur sera celle du sang et son odeur, celle du musc. Par Celui qui tient l'âme de Muhammad dans Sa Main, si je ne craignais d'imposer aux musulmans de la difficulté, je ne serais jamais resté en retrait d'un combat au service d'Allah. Mais je n'ai pas trouvé les moyens de tous les équiper et eux-mêmes n'en ont pas les moyens et souffrent de devoir rester en arrière. Par Celui qui tient l'âme de Muhammad dans Sa Main, j'aurais souhaité combattre au service d'Allah et trouver la mort au combat, puis combattre à nouveau et trouver la mort, puis combattre à nouveau et trouver la mort au combat. » [Muslim]
1295. Selon Abou Hourayra , le Prophète a dit : « Tout homme blessé au service d'Allah viendra, le jour de la Résurrection, avec la plaie ensanglantée : sa couleur sera celle du sang et son odeur, celle du musc. » [Bukhari et Muslim]
1296. Selon Mou'adh , le Prophète a dit : « Le Paradis est assuré à tout musulman qui combat au service d'Allah - si peu que ce soit. Celui qui est blessé au service d'Allah ou frappé par quelque malheur viendra, le jour de la Résurrection, avec sa blessure plus profonde qu'elle ne l'a jamais été : sa couleur sera celle du safran et son odeur, celle du musc. » (Abou Dawud et Tirmidhi)
1297. Abou Hourayra rapporte : Un homme parmi les compagnons du Prophète emprunta un sentier de montagne sur lequel se trouvait une petite source d'eau douce. L'endroit lui plut et il se dit : « Et si je m'isolais du monde et m'installais sur ce sentier ? Cependant, je ne le ferai pas avant d'en demander l'autorisation au Prophète . » Les faits furent rapportés au Prophète qui dit à ce Compagnon : « N'en fais rien car la mobilisation de l'un d'entre vous au service d'Allah est préférable à la salat (surérogatoire) qu'il effectue chez lui pendant soixante-dix années. Ne souhaiteriez-vous pas qu'Allah vous pardonne et vous fasse entrer au Paradis ? Combattez donc au service d'Allah! Celui qui combat au service d'Allah - si peu que ce soit - verra son entrée au Paradis assurée. » (Tirmidhi)
1298. Abou Hourayra rapporte : On demanda : « Prophète, quelle œuvre pourrait égaler le combat au service d'Allah ? » - « Vous ne pourriez pas le faire, répondit le Prophète. » Ils réitérèrent leur question deux ou trois fois et le Prophète de répondre à chaque fois : « Vous ne pourriez pas le faire ! » Puis le Prophète ajouta : « Le combattant au service d'Allah est comparable à celui qui jeûne continuellement, qui passe ses nuits à veiller en prière sans jamais s'arrêter et qui se soumet totalement aux versets d'Allah, et ce, jusqu'au retour du combattant. » [Bukhari et Muslim]
1299. Selon Abou Hourayra , le Messager d'Allah a dit : « Une des meilleures façons de vivre pour un homme est de tenir les rênes de son cheval cavalant au service d'Allah chaque fois qu'il entend un cri de guerre, et de s'élancer à la recherche du combat ou de la mort là où il croit les trouver. Ou encore d'emmener paître un troupeau au sommet d'une montagne ou au fond d'une vallée, d'y accomplir la salat, de s'acquitter de la zakat et d'y adorer son Seigneur jusqu'à ce que la mort le saisisse, ne côtoyant les gens que pour le bien. » [Muslim]
1300. Selon Abou Hourayra , le Messager d'Allah a dit : « Dieu a préparé au Paradis cent degrés consacrés à ceux qui combattent à Son service. La distance qui sépare un degré d'un autre est équivalente à la distance qui sépare le Ciel de la Terre. » [Bukhari]
1301. Selon Abou Sa'id al-Khoudri , le Prophète a dit : « Le Paradis est assuré à celui qui est satisfait d'avoir Allah pour Seigneur, l'islam pour religion et Muhammad pour prophète. » Ces paroles furent si agréables à Abu Sa'id qu'il demanda au Prophète de les lui répéter. Le Prophète répéta ces paroles et ajouta : « Il y a une autre chose pour laquelle Allah élève Son serviteur de cent degrés au Paradis, la distance séparant chaque degré du suivant étant égale à celle qui sépare le Ciel de la Terre. » - « Et quelle est-elle, Prophète d'Allah ? » - « Le combat au service d'Allah, le combat au service d'Allah, répondit le Prophète. » [Muslim]
1302. Abou Bakr, le fils de Abou Musa al-Ash'ari , a dit : J'ai entendu mon père dire, alors qu'il se trouvait face à l'ennemi : « Le Prophète a dit : "Les portes du Paradis sont à l'ombre des sabres." » Un homme à l'aspect négligé se leva et demanda : « Ô Abu Musa, as-tu entendu ces propos du Prophète de tes propres oreilles ? » - « Oui, répondit Abu Musa » L'homme revint vers ses compagnons et déclara : « Je vous dis adieu. » Puis il brisa le fourreau de son sabre et le jeta. Il marcha ensuite à la rencontre de l'ennemi et combattit le sabre à la main jusqu'à la mort. » [Muslim]
1306. Selon Zayd Ibn Khalid , le Messager de Dieu a dit : « Celui qui équipe un combattant au service d'Allah a participé au combat. Et celui qui remplace dignement un combattant dans sa famille a participé au combat. » [Bukhari et Muslim]
1307. Selon Abou Oumama , le Messager d'Allah a dit : « La meilleure aumône est l'ombre d'une tente en poils de chèvre offerte pour la cause d'Allah, un esclave offert au service d'Allah ou bien une chamelle en âge d'être féconde au service d'Allah. » (Tirmidhi)
1308. Selon Anas , un jeune homme de la tribu de Aslam a dit au Prophète : « Ô Envoyé d'Allah, je veux participer au combat mais je n'ai pas de quoi m'équiper. » Le Prophète lui répondit : « Va chez untel qui est déjà équipé mais qui est tombé malade. » Le jeune homme se rendit donc chez cet homme et lui dit : « Le Messager d'Allah te salue et te demande de me donner ton équipement. » L'homme dit à sa femme : « Donne-lui mon équipement et n'en garde rien. Par Allah, n'en garde rien sans quoi Allah ne t'accordera pas Sa bénédiction. » [Muslim]
1309. Abou Sa'id al-Khoudri rapporte : Le Prophète envoya contre les Bani Lihyan une expédition militaire. Il dit [à ses hommes] : « Qu'un homme sur deux prenne part [à la bataille] et la récompense sera partagée entre les deux. » [Muslim]
On trouve dans une autre version : « Qu'un homme sur deux parte au combat. » Puis il [le Prophète] dit à ceux qui restèrent en retrait : « Quiconque parmi vous remplace honorablement celui qui sort au combat dans sa famille et ses biens obtiendra la moitié de la récompense du combattant. »
1310. Bara rapporte : « Un homme vêtu d'une cotte de maille alla trouver le Prophète et lui demanda : « Ô Prophète d'Allah, dois-je combattre ou bien embrasser l'islam ? » - «Embrasse l'islam puis va combattre, répondit le Prophète. » L'homme devint musulman puis prit part au combat jusqu'à la mort. Le Prophète dit alors : « Il a accompli une petite œuvre et a reçu une grande récompense. » [Bukhari et Muslim]
1311. Selon Anas , le Prophète a dit : « Aucun de ceux qui entreront au Paradis ne souhaiterait retourner en ce monde même pour posséder ce qu'il contient, excepté le martyr. Il espérera retourner en ce monde afin d'y être tué dix fois tant il connait les honneurs [accordés au martyr]. » [Bukhari et Muslim]
1312. Selon 'Abdullah Ibn 'Amr Ibn al-'As , le Prophète a dit : « Dieu pardonne au martyr toute chose à l'exception de ses dettes. » [Muslim]
Une autre version mentionne : « Le combat au service d'Allah efface toute chose à l'exception des dettes. »
1313. Abou Qatada rapporte : Le Prophète se leva parmi nous et rappela : « Le combat au service d'Allah et la foi en Allah constituent les meilleurs actes. » Un homme se leva alors et demanda : « Prophète d'Allah, si j'étais tué au service d'Allah, penses-tu que mes péchés seraient effacés ? » - « Oui, répondit le Prophète , si tu es tué en faisant montre de constance, d'abnégation et si tu fais face à l'ennemi sans jamais lui tourner le dos. »
1314. Jabir rapporte : Un homme demanda : « Ô Prophète d'Allah, où serai-je si je suis tué au service d'Allah ? » - « Au Paradis, répondit le Prophète. » L'homme jeta alors les quelques dattes qu'il avait dans la main et se lança dans le combat jusqu'à la mort. [Muslim]
1315. Anas rapporte : « Le Prophète et ses Compagnons se mirent en route pour Badr et ils y précédèrent les polythéistes. Lorsque ces derniers arrivèrent, le Prophète leur enjoignit : « Qu'aucun d'entre vous n'entreprenne quoi que ce soit tant que je ne suis pas à ses côtés. » Les polythéistes s'avancèrent et le Prophète dit [à ses Compagnons] : « Accourez vers un Paradis dont la largeur est équivalente à la distance qui sépare les Cieux et la Terre. » 'Umayr ibn al-Humam al-Ansari demanda alors : « Ô Prophète d'Allah, un Paradis dont la largeur est équivalente à la distance qui sépare les Cieux et la Terre ? » - « Oui, répondit le Prophète. » - « Que c'est grandiose! » Le Prophète demanda : « Qu'est-ce qui te fait dire cela ? » - « Par Allah, seulement l'espoir de faire partie de ces gens-là, Prophète d'Allah. » - « Tu en fais partie, affirma le Prophète. » 'Umayr sortit alors quelques dattes de son carquois et se mit a les manger. Puis il se dit : « Demeurer en vie jusqu'à avoir fini mes dattes serait bien long! » Il jeta alors les dattes qu'il avait en sa possession puis combattit jusqu'à la mort. » [Muslim]
1316. Anas rapporte : « Des gens vinrent trouver le Prophète et lui dirent : « Envoie avec nous des hommes afin qu'ils nous enseignent le Coran et la Sunna. » Il envoya alors soixante-dix hommes parmi les ansars que l'on nommait « les lecteurs du Coran ». Parmi eux se trouvait mon onde maternel Haram. Ensemble, ils lisaient et étudiaient le Coran la nuit. Et le jour, ils amenaient de l'eau à la mosquée et ramassaient du bois qu'ils vendaient afin d'acheter de la nourriture pour les gens de la Suffa et les pauvres. Le Prophète les envoya donc avec ces gens mais ils les tuèrent avant même d'arriver à destination. Avant de mourir, ils prononcèrent l'invocation suivante : « Seigneur, fais savoir pour nous à notre Prophète que nous T'avons rencontré et agréé, et que Tu es Satisfait de nous. » Un homme attaqua Haram, l'onde d'Anas, par derrière et le transperça de sa lance. Haram s'exclama alors : « Par le Seigneur de la Ka'ba, j'ai triomphé ! » Le Prophète annonça [aux gens qui étaient avec lui] : « Vos frères ont été tués et ont dit (avant de mourir) : "Seigneur, fais savoir pour nous à notre Prophète que nous T'avons rencontré et agréé, et que Tu es Satisfait de nous." » [Bukhari et Muslim]
1317. Anas rapporte : Mon oncle, Anas ibn an-Nadr, n'avait pas participé à la bataille de Badr. Il dit : « Ô Prophète d'Allah ! J'étais absent lors de la première bataille que tu as livrée contre les polythéistes. Mais si Allah me permet de participer à une bataille contre eux, Il vous fera voir ce dont je suis capable. » Le jour de la bataille de Uhud, les musulmans quittèrent leurs positions. Anas ibn an-Nadr dit alors à Allah : « Seigneur! Je Te demande pardon pour ce qu'ont commis ceux-ci (les Compagnons) et je me déclare innocent des actes de ceux-là (les polythéistes). » Puis il s'avança et rencontra Sa'd ibn Mu'adh auquel il dit : « Ô Sa'd ! Par le Seigneur de la Ka'ba, je sens que l'odeur du Paradis est plus proche que le mont Uhud. »
Sa'd dira alors (plus tard au Prophète) : « Ô Prophète d'Allah! Je n'ai pu faire ce qu'il a fait. » Anas ajouta : « Nous avons dénombre sur son corps plus de quatre-vingts coups de sabres, de lances et de flèches. Nous l'avons trouvé mort, défiguré par les polythéistes. Personne ne put le reconnaître si ce n'est sa sœur qui l'identifia à l'extrémité de ses doigts. Nous pensons que le verset suivant fut révélé à son sujet et au sujet d'hommes tels que lui : - Parmi les croyants, il est des hommes qui ont été sincères dans leur engagement envers Allah... - jusqu'à la fin du verset (Coran 33/23). » [Bukhari et Muslim]
1318. Selon Samoura , le Prophète a dit : « Cette nuit, j'ai vu deux hommes venir à moi et m'élever au sommet d'un arbre. Ils me firent entrer dans la plus belle maison que j'aie jamais vue et ils dirent : « Cette maison est celle des martyrs. » [Bukhari]
1319. Anas rapporte : Umm Rubayya' bint al-Bara qui était la mère de Haritha ibn Suraqa, alla trouver le Prophète et lui dit : « Ô Prophète d'Allah, parle-moi de Haritha - qui a été tué durant la bataille de Badr - car, s'il est au Paradis, je patienterai, mais s'il en est autrement, je pleurerai abondamment. » Il lui répondit : « Ô mère de Haritha, il y a plusieurs jardins au Paradis et ton fils a accédé au plus élevé. » [Bukhari]
1320. Jabir Ibn 'Abdullah rapporte : « On apporta au Prophète le corps de mon père qui avait été mutilé. On le plaça devant lui. Je voulus alors lui découvrir le visage mais certains m'en empêchèrent. Le Prophète dit alors : « Les anges le recouvrent encore de leurs ailes. » [Bukhari et Muslim]
1321. Selon Sa'd Ibn Hounayf , le Messager d'Allah a dit : « Celui qui demande sincèrement le martyre, Allah lui accorde le degré des martyrs, même s'il meurt dans son lit. » [Muslim]
1322. Selon Anas , le Prophète a dit : « Celui qui demande sincèrement le martyre, Allah le lui accorde même s'il ne meurt pas martyr. » [Muslim]
1323. Selon Abou Hourayra , le Prophète a dit : « La douleur qu'éprouve le martyr n'est pas supérieure à celle de l'un de vous quand il se fait piquer. » (Tirmidhi)
1324. 'Abdullah Ibn Abi Awfa rapporte : L'Envoyé d'Allah durant l'une de ses batailles attendit que le soleil commence à décliner, puis il se leva et dit : « Ô hommes ! Ne souhaitez pas la rencontre avec l'ennemi et demandez plutôt à Allah de vous préserver. Mais si vous le rencontrez, faites montre de constance et sachez que le Paradis est à l'ombre des sabres. » Le Prophète ajouta ensuite : « Seigneur ! Toi qui as révélé le Livre, qui mets les nuages en mouvement et qui défais les factions, vaincs-les et accorde-nous la victoire. » [Bukhari et Muslim]
1325. Selon Sahl Ibn Sa'd, le Messager d'Allah a dit : « Deux invocations ne seront jamais - ou presque jamais - rejetées : celle prononcée au cours de l'appel à la prière (adhan), et celle prononcée en plein combat, au plus fort de la mêlée. » (Abou Dawud)
1326. Anas rapporte : Lorsque le Prophète partait en expédition, il invoquait Allah ainsi : « Seigneur! Tu es ma force et mon soutien, c'est par Toi que je me déplace, par Toi que je me jette [sur l'ennemi] et par Toi que je combats. » (Abou Dawud et Tirmidhi)
1328. Selon Ibn 'Omar , le Prophète a dit : « Le bien est lié à la crinière des chevaux jusqu'au jour du Jugement. » [Bukhari et Muslim]
1329. Selon 'Urwa al-Bariqi , le Prophète a dit : « Le bien est lié à la crinière des chevaux jusqu'au jour du Jugement, qu'il s'agisse de la récompense [divine] ou du butin. » [Bukhari et Muslim]
1330. Selon Abu Hurayra , le Prophéte a dit : « Celui qui tient en réserve un cheval pour la cause d'Allah, par foi en Allah et confiant dans Sa promesse, verra la nourriture du cheval, sa boisson, ses excréments et son urine peser en sa faveur le jour du Jugement. » [Bukhari]
1331. Abu Mas'ud rapporte : Un homme vint trouver le Prophète avec une chamelle muselée et lui dit : « Je la destine au service d'Allah. » Le Prophète répondit : « Tu bénéficieras, grâce à elle, de sept cents chamelles le jour du Jugement, toutes muselées. » [Muslim]
1332. Selon Abu Hammad, le Prophète a dit alors qu'il était sur sa chaire (minbar) : « Préparez contre eux toutes les forces dont vous disposez. La force ne réside-t-elle pas dans le tir ? La force ne réside-t-elle pas dans le tir ? La force ne réside-t-elle pas dans le tir ? » [Muslim]
1333. Selon Abu Hammad , le Prophète a dit : « On vous accordera la conquête de plusieurs contrées et Allah vous épargnera [des combats tout en vous donnant la victoire]. Qu'aucun d'entre vous ne se lasse de s'entraîner au tir ! » [Muslim]
1334. Selon Abu Hammad , le Prophète a dit : « Celui qui a appris le tir puis a délaissé [son entrainement] n'est pas des nôtres - ou bien a désobéi. » [Muslim]
1335. Selon Abu Hammad , le Prophète a dit : « Par une simple flèche, Allah fait entrer au Paradis trois hommes : celui qui la fabrique et qui espère une récompense pour avoir bien œuvré, l'archer et celui qui lui fait passer la flèche. Apprenez l'équitation et le tir à l'arc et sachez que le tir est à mes yeux préférable à l'équitation. Qui délaisse volontairement le tir après l'avoir appris a délaisse un bienfait - ou encore a renié ce bienfait. » (Abu Dawud)
1336. Salama Ibn al-Akwa' rapporte : « Le Prophète passa devant un groupe d'hommes qui s'exerçait au tir à l'arc. Il leur dit : « Tirez, Fils d'Ismaël, car votre père était un bon archer. » [Bukhari]
1337. Selon 'Amr Ibn 'Abasa , le Prophète a dit : « Celui qui tire une flèche pour la cause d'Allah aura la récompense de celui qui affranchit un esclave. » (Abou Dawud et Tirmidhi)
1338. Selon Khouraym Ibn Fatik , le Prophète a dit : « Quiconque fait une dépense pour la cause d'Allah en aura pour récompense sept cents fois sa valeur. » (Tirmidhi)
1339. Selon Abou Sa'id , le Prophète a dit : « Il n'est pas un serviteur qui ne jeûne un jour pour la cause d'Allah sans que son visage ne soit préservé du Feu pendant soixante ans. » [Bukhari et Muslim]
1340. Selon Abou Oumama , le Prophète a dit : « Celui qui jeûne un jour pour la cause d'Allah, Allah placera entre le Feu et lui un fossé dont la largeur est équivalente à celle qui sépare le Ciel et la Terre. » (Tirmidhi)
1341. Selon Abou Hourayra , le Prophète a dit : « Quiconque meurt sans avoir combattu et sans en avoir jamais eu le désir meurt en ayant l'un des traits caractéristiques de l'hypocrisie. » [Muslim]
1342. Jabir ibn Abdallah rapporte le récit suivant : « Nous étions avec l'Envoyé d'Allah en expédition militaire lorsqu'il dit : « Il y a des hommes qui sont restés à Médine, cependant il n'est pas un chemin parcouru ni une vallée qui n'ait été traversée sans qu'ils aient été avec vous. C'est la maladie qui les a retenus. » [Muslim]
Une version mentionne : « Une excuse valable les a retenus. »
1343. Selon Abou Musa , un Bédouin demanda au Prophète : « Ô Prophète d'Allah, lequel de ces hommes combat dans la voie d'Allah ? Celui qui combat en vue du butin, celui qui combat en vue d'une renommée ou alors celui qui combat pour montrer son importance ? (Une version mentionne : « Celui qui combat par bravoure ou celui qui combat par esprit partisan ? » Une autre version mentionne : « Celui qui combat par colère ? ») Le Prophète répondit : « Celui qui combat pour que la parole d'Allah soit la plus haute, combat dans la voie d'Allah. » [Bukhari et Muslim]
1344. Selon 'Abdullah Ibn 'Amr Ibn al-'As , le Messager d'Allah a dit : « Toute expédition militaire ou escadron qui, après avoir combattu, revient sain et sauf avec du butin a déjà reçu les deux tiers de sa récompense. Et toute expédition militaire ou escadron qui échoue dans son expédition et revient avec des victimes obtient pleine récompense [dans l'au-delà]. » [Muslim]
1345. Abou Oumama rapporte : Un homme demanda : « Ô Prophète d'Allah autorise-moi à parcourir le monde. » Le Prophète répondit : « Les seuls voyages accomplis par ma communauté visent à combattre au service d'Allah, Puissant et Majestueux. » (Abou Dawud)
Ce qu'il faut retenir :
- Il ne convient pas de délaisser sa communauté lorsque cette dernière est dans le besoin.
1346. Selon 'Abdullah Ibn 'Amr Ibn al-'As, le Prophète a dit : « Revenir du combat équivaut à combattre. » (Abou Dawud)
1347. Sa'ib Ibn Yazid rapporte : « Lorsque le Prophète revint de la bataille de Tabuk, les gens l'accueillirent. Je l'accueillis, pour ma part, en compagnie des enfants à l'endroit appelé thaniyyat al wada' (colline de l'adieu). » (Abou Dawud)
1348. Selon Abou Oumama, le Prophète a dit : « Celui qui n'a pas combattu, ou n'a pas équipé un combattant, ou encore n'a pas remplacé un combattant dans sa famille, subira une calamité de la part d'Allah avant le jour du Jugement. » (Abou Dawud)
1349. Selon Anas , le Prophète a dit : « Combattez les polythéistes avec vos biens, vos personnes et vos langues. » (Abou Dawud)
1350. Nou'man Ibn Mouqarrin rapporte : « J'ai vu que lorsque le Prophète ne combattait pas en début de journée, il différait [le combat] jusqu'à ce que le soleil commence à décliner, que les vents se mettent à souffler et que vienne la victoire. » (Abou Dawud et Tirmidhi)
1352. Selon Abou Hourayra et Jabir, le Prophète a dit : « La guerre, c'est l'art de tromper l'ennemi. » [Bukhari et Muslim]
Sourate 2 (La vache), versets 190-193.
Et combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’association, et que la religion soit entièrement à Allah seul.
Sourate 8 (Le butin), verset 12-13
Et ton Seigneur révéla aux anges : « Je suis avec vous ; affermissez donc les croyants. Je vais jeter l’effroi dans les cœurs des mécréants Frappez donc au-dessus des cous et frappez-les sur tous les bouts des doigts. »
[size=32]Ce n’est pas vous qui les avez tués, mais c’est Allah qui les a tués...[/size].
Coran 2.216 : [Le combat vous a été prescrit alors qu´il vous est désagréable. Or, il se peut que vous ayez de l´aversion pour une chose alors qu´elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu´elle vous est mauvaise. C´est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas.]
Coran 9.14 : [Combattez-les. Allah, par vos mains, les châtiera, les couvrira d´ignominie, vous donnera la victoire sur eux et guérira les poitrines d´un peuple croyant.]
Coran 9.111 : [Certes, Allah a acheté des croyants, leurs personnes et leurs biens en échange du Paradis. Ils combattent dans le sentier d´Allah : ils tuent, et ils se font tuer. C´est une promesse authentique qu´Il a prise sur Lui-même dans la Thora, l´Évangile et le Coran. Et qui est plus fidèle qu´Allah à son engagement? Réjouissez-vous donc de l´échange que vous avez fait: Et c´est là le très grand succès.]
Coran 4.95 : [Ne sont pas égaux ceux des croyants qui restent chez eux - sauf ceux qui ont quelques infirmité - et ceux qui luttent corps et biens dans le sentier d´Allah. Allah donne à ceux qui luttent corps et biens un grade d´excellence sur ceux qui restent chez eux. Et à chacun Allah a promis la meilleure récompense; et Allah a mis les combattants au-dessus des non combattants en leur accordant une rétribution immense; des grades de supériorité de Sa part ainsi qu´un pardon et une miséricorde. Allah est Pardonneur et Miséricordieux.]
Coran 61.10 : [Ô vous qui avez cru! Vous indiquerai-je un commerce qui vous sauvera d´un châtiment douloureux ? Vous croyez en Allah et en Son messager et vous combattez avec vos biens et vos personnes dans le chemin d´Allah, et cela vous est bien meilleur, si vous saviez ! Il vous pardonnera vos péchés et vous fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, et dans des demeures agréables dans les jardins d´Éden. Voilà l´énorme succès et il vous accordera d´autres choses encore que vous aimez bien: un secours [venant] d´Allah et une victoire prochaine. Et annonce la bonne nouvelle aux croyants. ]
Hadiths :
1285. Abou Hourayra rapporte : On questionna le Prophète : « Quelle est la meilleure action ? » - « La foi en Allah et en Son Prophète, répondit-il. » - « Et ensuite ? » - « Le combat au service d'Allah. » - « Ensuite ? » - « Un pèlerinage immaculé de tout péché. » [Bukhari et Muslim]
1286. Ibn Mas'ud rapporte : Je demandai : « Messager d'Allah, quelle est l'œuvre la plus aimée d'Allah ? » Il répondit : « La salat accomplie en son temps. » - « Et ensuite ? » - « La piété filiale. » - « Et ensuite ? » - « Le combat au service d'Allah. » [Bukhari et Muslim]
1287. Abou Dharr rapporte : Je demandai : « Prophète d'Allah, quelle est la meilleure action ? » - « La foi en Allah et le combat à Son service, répondit-il. » [Bukhari et Muslim]
1288. Selon Anas, le Prophète a dit : « Une marche en début ou en fin de journée au service d'Allah est meilleure que ce monde et ce qu'il contient. » [Bukhari et Muslim]
1290. Selon Sahl Ibn Sa'd , le Prophète a dit : « Monter la garde un jour au service d'Allah vaut mieux que ce monde et ce qu'il contient. La place occupée au Paradis par le fouet de l'un d'entre vous vaut mieux que ce monde et ce qu'il contient. La marche en début ou en fin de journée au service de Dieu vaut mieux que ce monde et ce qu'il contient. » [Bukhari et Muslim]
- La récompense de celui qui monte la garde pour Dieu n'est pas interrompue à sa mort et il sera préservé des épreuves de la tombe
1289. Abou Sa'id al-Khoudri rapporte : Un homme vint au Prophète et lui demanda : « Prophète d'Allah, quel est le meilleur des hommes ? » Le Prophète répondit : « Un croyant qui lutte avec son âme et ses biens au service d'Allah. » - « Et ensuite ? », demanda l'homme. « Ensuite, un homme qui se retire dans un col de montagne adorant son Seigneur et épargnant les gens de son mal. » [Bukhari et Muslim]
1291. Selon Salman , le Prophète a dit : « Monter la garde une journée et une nuit est meilleur qu'un mois de jeûne et de veillées pieuses. Et si le croyant meurt [pendant qu'il monte la garde], les actions qu'il avait coutume d'accomplir lui seront quand même comptées et sa subsistance continuera à lui être assurée. De même, il sera préservé [de l'épreuve] du tentateur. » [Muslim]
1292. Selon Fudala Ibn 'Oubayd , le Prophète a dit : « Les œuvres de l'homme s'achèvent à sa mort à l'exception de celui qui meurt en montant la garde au service d'Allah. En effet, les œuvres de ce dernier ne cessent de croître jusqu'au jour de la Résurrection et il sera préservé des épreuves de la tombe. » (Abou Dawud et Tirmidhi)
1294. Selon Abou Hourayra , le Prophète a dit : « Allah garantit à celui qui part à Son service - ne sortant que pour se battre à Son service, par foi en Lui et en Ses prophètes d'entrer au Paradis ou au moins de rentrer chez lui avec une récompense [dans l'au-delà] ou un butin d'ici-bas]. Par Celui qui tient l'âme de Muhammad dans Sa Main, toute blessure reçue au service d'Allah sera, le jour de la Résurrection, telle qu'elle avait été portée à l'origine ; sa couleur sera celle du sang et son odeur, celle du musc. Par Celui qui tient l'âme de Muhammad dans Sa Main, si je ne craignais d'imposer aux musulmans de la difficulté, je ne serais jamais resté en retrait d'un combat au service d'Allah. Mais je n'ai pas trouvé les moyens de tous les équiper et eux-mêmes n'en ont pas les moyens et souffrent de devoir rester en arrière. Par Celui qui tient l'âme de Muhammad dans Sa Main, j'aurais souhaité combattre au service d'Allah et trouver la mort au combat, puis combattre à nouveau et trouver la mort, puis combattre à nouveau et trouver la mort au combat. » [Muslim]
1295. Selon Abou Hourayra , le Prophète a dit : « Tout homme blessé au service d'Allah viendra, le jour de la Résurrection, avec la plaie ensanglantée : sa couleur sera celle du sang et son odeur, celle du musc. » [Bukhari et Muslim]
1296. Selon Mou'adh , le Prophète a dit : « Le Paradis est assuré à tout musulman qui combat au service d'Allah - si peu que ce soit. Celui qui est blessé au service d'Allah ou frappé par quelque malheur viendra, le jour de la Résurrection, avec sa blessure plus profonde qu'elle ne l'a jamais été : sa couleur sera celle du safran et son odeur, celle du musc. » (Abou Dawud et Tirmidhi)
1297. Abou Hourayra rapporte : Un homme parmi les compagnons du Prophète emprunta un sentier de montagne sur lequel se trouvait une petite source d'eau douce. L'endroit lui plut et il se dit : « Et si je m'isolais du monde et m'installais sur ce sentier ? Cependant, je ne le ferai pas avant d'en demander l'autorisation au Prophète . » Les faits furent rapportés au Prophète qui dit à ce Compagnon : « N'en fais rien car la mobilisation de l'un d'entre vous au service d'Allah est préférable à la salat (surérogatoire) qu'il effectue chez lui pendant soixante-dix années. Ne souhaiteriez-vous pas qu'Allah vous pardonne et vous fasse entrer au Paradis ? Combattez donc au service d'Allah! Celui qui combat au service d'Allah - si peu que ce soit - verra son entrée au Paradis assurée. » (Tirmidhi)
1298. Abou Hourayra rapporte : On demanda : « Prophète, quelle œuvre pourrait égaler le combat au service d'Allah ? » - « Vous ne pourriez pas le faire, répondit le Prophète. » Ils réitérèrent leur question deux ou trois fois et le Prophète de répondre à chaque fois : « Vous ne pourriez pas le faire ! » Puis le Prophète ajouta : « Le combattant au service d'Allah est comparable à celui qui jeûne continuellement, qui passe ses nuits à veiller en prière sans jamais s'arrêter et qui se soumet totalement aux versets d'Allah, et ce, jusqu'au retour du combattant. » [Bukhari et Muslim]
1299. Selon Abou Hourayra , le Messager d'Allah a dit : « Une des meilleures façons de vivre pour un homme est de tenir les rênes de son cheval cavalant au service d'Allah chaque fois qu'il entend un cri de guerre, et de s'élancer à la recherche du combat ou de la mort là où il croit les trouver. Ou encore d'emmener paître un troupeau au sommet d'une montagne ou au fond d'une vallée, d'y accomplir la salat, de s'acquitter de la zakat et d'y adorer son Seigneur jusqu'à ce que la mort le saisisse, ne côtoyant les gens que pour le bien. » [Muslim]
1300. Selon Abou Hourayra , le Messager d'Allah a dit : « Dieu a préparé au Paradis cent degrés consacrés à ceux qui combattent à Son service. La distance qui sépare un degré d'un autre est équivalente à la distance qui sépare le Ciel de la Terre. » [Bukhari]
1301. Selon Abou Sa'id al-Khoudri , le Prophète a dit : « Le Paradis est assuré à celui qui est satisfait d'avoir Allah pour Seigneur, l'islam pour religion et Muhammad pour prophète. » Ces paroles furent si agréables à Abu Sa'id qu'il demanda au Prophète de les lui répéter. Le Prophète répéta ces paroles et ajouta : « Il y a une autre chose pour laquelle Allah élève Son serviteur de cent degrés au Paradis, la distance séparant chaque degré du suivant étant égale à celle qui sépare le Ciel de la Terre. » - « Et quelle est-elle, Prophète d'Allah ? » - « Le combat au service d'Allah, le combat au service d'Allah, répondit le Prophète. » [Muslim]
1302. Abou Bakr, le fils de Abou Musa al-Ash'ari , a dit : J'ai entendu mon père dire, alors qu'il se trouvait face à l'ennemi : « Le Prophète a dit : "Les portes du Paradis sont à l'ombre des sabres." » Un homme à l'aspect négligé se leva et demanda : « Ô Abu Musa, as-tu entendu ces propos du Prophète de tes propres oreilles ? » - « Oui, répondit Abu Musa » L'homme revint vers ses compagnons et déclara : « Je vous dis adieu. » Puis il brisa le fourreau de son sabre et le jeta. Il marcha ensuite à la rencontre de l'ennemi et combattit le sabre à la main jusqu'à la mort. » [Muslim]
1306. Selon Zayd Ibn Khalid , le Messager de Dieu a dit : « Celui qui équipe un combattant au service d'Allah a participé au combat. Et celui qui remplace dignement un combattant dans sa famille a participé au combat. » [Bukhari et Muslim]
1307. Selon Abou Oumama , le Messager d'Allah a dit : « La meilleure aumône est l'ombre d'une tente en poils de chèvre offerte pour la cause d'Allah, un esclave offert au service d'Allah ou bien une chamelle en âge d'être féconde au service d'Allah. » (Tirmidhi)
1308. Selon Anas , un jeune homme de la tribu de Aslam a dit au Prophète : « Ô Envoyé d'Allah, je veux participer au combat mais je n'ai pas de quoi m'équiper. » Le Prophète lui répondit : « Va chez untel qui est déjà équipé mais qui est tombé malade. » Le jeune homme se rendit donc chez cet homme et lui dit : « Le Messager d'Allah te salue et te demande de me donner ton équipement. » L'homme dit à sa femme : « Donne-lui mon équipement et n'en garde rien. Par Allah, n'en garde rien sans quoi Allah ne t'accordera pas Sa bénédiction. » [Muslim]
1309. Abou Sa'id al-Khoudri rapporte : Le Prophète envoya contre les Bani Lihyan une expédition militaire. Il dit [à ses hommes] : « Qu'un homme sur deux prenne part [à la bataille] et la récompense sera partagée entre les deux. » [Muslim]
On trouve dans une autre version : « Qu'un homme sur deux parte au combat. » Puis il [le Prophète] dit à ceux qui restèrent en retrait : « Quiconque parmi vous remplace honorablement celui qui sort au combat dans sa famille et ses biens obtiendra la moitié de la récompense du combattant. »
1310. Bara rapporte : « Un homme vêtu d'une cotte de maille alla trouver le Prophète et lui demanda : « Ô Prophète d'Allah, dois-je combattre ou bien embrasser l'islam ? » - «Embrasse l'islam puis va combattre, répondit le Prophète. » L'homme devint musulman puis prit part au combat jusqu'à la mort. Le Prophète dit alors : « Il a accompli une petite œuvre et a reçu une grande récompense. » [Bukhari et Muslim]
1311. Selon Anas , le Prophète a dit : « Aucun de ceux qui entreront au Paradis ne souhaiterait retourner en ce monde même pour posséder ce qu'il contient, excepté le martyr. Il espérera retourner en ce monde afin d'y être tué dix fois tant il connait les honneurs [accordés au martyr]. » [Bukhari et Muslim]
1312. Selon 'Abdullah Ibn 'Amr Ibn al-'As , le Prophète a dit : « Dieu pardonne au martyr toute chose à l'exception de ses dettes. » [Muslim]
Une autre version mentionne : « Le combat au service d'Allah efface toute chose à l'exception des dettes. »
1313. Abou Qatada rapporte : Le Prophète se leva parmi nous et rappela : « Le combat au service d'Allah et la foi en Allah constituent les meilleurs actes. » Un homme se leva alors et demanda : « Prophète d'Allah, si j'étais tué au service d'Allah, penses-tu que mes péchés seraient effacés ? » - « Oui, répondit le Prophète , si tu es tué en faisant montre de constance, d'abnégation et si tu fais face à l'ennemi sans jamais lui tourner le dos. »
1314. Jabir rapporte : Un homme demanda : « Ô Prophète d'Allah, où serai-je si je suis tué au service d'Allah ? » - « Au Paradis, répondit le Prophète. » L'homme jeta alors les quelques dattes qu'il avait dans la main et se lança dans le combat jusqu'à la mort. [Muslim]
1315. Anas rapporte : « Le Prophète et ses Compagnons se mirent en route pour Badr et ils y précédèrent les polythéistes. Lorsque ces derniers arrivèrent, le Prophète leur enjoignit : « Qu'aucun d'entre vous n'entreprenne quoi que ce soit tant que je ne suis pas à ses côtés. » Les polythéistes s'avancèrent et le Prophète dit [à ses Compagnons] : « Accourez vers un Paradis dont la largeur est équivalente à la distance qui sépare les Cieux et la Terre. » 'Umayr ibn al-Humam al-Ansari demanda alors : « Ô Prophète d'Allah, un Paradis dont la largeur est équivalente à la distance qui sépare les Cieux et la Terre ? » - « Oui, répondit le Prophète. » - « Que c'est grandiose! » Le Prophète demanda : « Qu'est-ce qui te fait dire cela ? » - « Par Allah, seulement l'espoir de faire partie de ces gens-là, Prophète d'Allah. » - « Tu en fais partie, affirma le Prophète. » 'Umayr sortit alors quelques dattes de son carquois et se mit a les manger. Puis il se dit : « Demeurer en vie jusqu'à avoir fini mes dattes serait bien long! » Il jeta alors les dattes qu'il avait en sa possession puis combattit jusqu'à la mort. » [Muslim]
1316. Anas rapporte : « Des gens vinrent trouver le Prophète et lui dirent : « Envoie avec nous des hommes afin qu'ils nous enseignent le Coran et la Sunna. » Il envoya alors soixante-dix hommes parmi les ansars que l'on nommait « les lecteurs du Coran ». Parmi eux se trouvait mon onde maternel Haram. Ensemble, ils lisaient et étudiaient le Coran la nuit. Et le jour, ils amenaient de l'eau à la mosquée et ramassaient du bois qu'ils vendaient afin d'acheter de la nourriture pour les gens de la Suffa et les pauvres. Le Prophète les envoya donc avec ces gens mais ils les tuèrent avant même d'arriver à destination. Avant de mourir, ils prononcèrent l'invocation suivante : « Seigneur, fais savoir pour nous à notre Prophète que nous T'avons rencontré et agréé, et que Tu es Satisfait de nous. » Un homme attaqua Haram, l'onde d'Anas, par derrière et le transperça de sa lance. Haram s'exclama alors : « Par le Seigneur de la Ka'ba, j'ai triomphé ! » Le Prophète annonça [aux gens qui étaient avec lui] : « Vos frères ont été tués et ont dit (avant de mourir) : "Seigneur, fais savoir pour nous à notre Prophète que nous T'avons rencontré et agréé, et que Tu es Satisfait de nous." » [Bukhari et Muslim]
1317. Anas rapporte : Mon oncle, Anas ibn an-Nadr, n'avait pas participé à la bataille de Badr. Il dit : « Ô Prophète d'Allah ! J'étais absent lors de la première bataille que tu as livrée contre les polythéistes. Mais si Allah me permet de participer à une bataille contre eux, Il vous fera voir ce dont je suis capable. » Le jour de la bataille de Uhud, les musulmans quittèrent leurs positions. Anas ibn an-Nadr dit alors à Allah : « Seigneur! Je Te demande pardon pour ce qu'ont commis ceux-ci (les Compagnons) et je me déclare innocent des actes de ceux-là (les polythéistes). » Puis il s'avança et rencontra Sa'd ibn Mu'adh auquel il dit : « Ô Sa'd ! Par le Seigneur de la Ka'ba, je sens que l'odeur du Paradis est plus proche que le mont Uhud. »
Sa'd dira alors (plus tard au Prophète) : « Ô Prophète d'Allah! Je n'ai pu faire ce qu'il a fait. » Anas ajouta : « Nous avons dénombre sur son corps plus de quatre-vingts coups de sabres, de lances et de flèches. Nous l'avons trouvé mort, défiguré par les polythéistes. Personne ne put le reconnaître si ce n'est sa sœur qui l'identifia à l'extrémité de ses doigts. Nous pensons que le verset suivant fut révélé à son sujet et au sujet d'hommes tels que lui : - Parmi les croyants, il est des hommes qui ont été sincères dans leur engagement envers Allah... - jusqu'à la fin du verset (Coran 33/23). » [Bukhari et Muslim]
1318. Selon Samoura , le Prophète a dit : « Cette nuit, j'ai vu deux hommes venir à moi et m'élever au sommet d'un arbre. Ils me firent entrer dans la plus belle maison que j'aie jamais vue et ils dirent : « Cette maison est celle des martyrs. » [Bukhari]
1319. Anas rapporte : Umm Rubayya' bint al-Bara qui était la mère de Haritha ibn Suraqa, alla trouver le Prophète et lui dit : « Ô Prophète d'Allah, parle-moi de Haritha - qui a été tué durant la bataille de Badr - car, s'il est au Paradis, je patienterai, mais s'il en est autrement, je pleurerai abondamment. » Il lui répondit : « Ô mère de Haritha, il y a plusieurs jardins au Paradis et ton fils a accédé au plus élevé. » [Bukhari]
1320. Jabir Ibn 'Abdullah rapporte : « On apporta au Prophète le corps de mon père qui avait été mutilé. On le plaça devant lui. Je voulus alors lui découvrir le visage mais certains m'en empêchèrent. Le Prophète dit alors : « Les anges le recouvrent encore de leurs ailes. » [Bukhari et Muslim]
1321. Selon Sa'd Ibn Hounayf , le Messager d'Allah a dit : « Celui qui demande sincèrement le martyre, Allah lui accorde le degré des martyrs, même s'il meurt dans son lit. » [Muslim]
1322. Selon Anas , le Prophète a dit : « Celui qui demande sincèrement le martyre, Allah le lui accorde même s'il ne meurt pas martyr. » [Muslim]
1323. Selon Abou Hourayra , le Prophète a dit : « La douleur qu'éprouve le martyr n'est pas supérieure à celle de l'un de vous quand il se fait piquer. » (Tirmidhi)
1324. 'Abdullah Ibn Abi Awfa rapporte : L'Envoyé d'Allah durant l'une de ses batailles attendit que le soleil commence à décliner, puis il se leva et dit : « Ô hommes ! Ne souhaitez pas la rencontre avec l'ennemi et demandez plutôt à Allah de vous préserver. Mais si vous le rencontrez, faites montre de constance et sachez que le Paradis est à l'ombre des sabres. » Le Prophète ajouta ensuite : « Seigneur ! Toi qui as révélé le Livre, qui mets les nuages en mouvement et qui défais les factions, vaincs-les et accorde-nous la victoire. » [Bukhari et Muslim]
1325. Selon Sahl Ibn Sa'd, le Messager d'Allah a dit : « Deux invocations ne seront jamais - ou presque jamais - rejetées : celle prononcée au cours de l'appel à la prière (adhan), et celle prononcée en plein combat, au plus fort de la mêlée. » (Abou Dawud)
1326. Anas rapporte : Lorsque le Prophète partait en expédition, il invoquait Allah ainsi : « Seigneur! Tu es ma force et mon soutien, c'est par Toi que je me déplace, par Toi que je me jette [sur l'ennemi] et par Toi que je combats. » (Abou Dawud et Tirmidhi)
1328. Selon Ibn 'Omar , le Prophète a dit : « Le bien est lié à la crinière des chevaux jusqu'au jour du Jugement. » [Bukhari et Muslim]
1329. Selon 'Urwa al-Bariqi , le Prophète a dit : « Le bien est lié à la crinière des chevaux jusqu'au jour du Jugement, qu'il s'agisse de la récompense [divine] ou du butin. » [Bukhari et Muslim]
1330. Selon Abu Hurayra , le Prophéte a dit : « Celui qui tient en réserve un cheval pour la cause d'Allah, par foi en Allah et confiant dans Sa promesse, verra la nourriture du cheval, sa boisson, ses excréments et son urine peser en sa faveur le jour du Jugement. » [Bukhari]
1331. Abu Mas'ud rapporte : Un homme vint trouver le Prophète avec une chamelle muselée et lui dit : « Je la destine au service d'Allah. » Le Prophète répondit : « Tu bénéficieras, grâce à elle, de sept cents chamelles le jour du Jugement, toutes muselées. » [Muslim]
1332. Selon Abu Hammad, le Prophète a dit alors qu'il était sur sa chaire (minbar) : « Préparez contre eux toutes les forces dont vous disposez. La force ne réside-t-elle pas dans le tir ? La force ne réside-t-elle pas dans le tir ? La force ne réside-t-elle pas dans le tir ? » [Muslim]
1333. Selon Abu Hammad , le Prophète a dit : « On vous accordera la conquête de plusieurs contrées et Allah vous épargnera [des combats tout en vous donnant la victoire]. Qu'aucun d'entre vous ne se lasse de s'entraîner au tir ! » [Muslim]
1334. Selon Abu Hammad , le Prophète a dit : « Celui qui a appris le tir puis a délaissé [son entrainement] n'est pas des nôtres - ou bien a désobéi. » [Muslim]
1335. Selon Abu Hammad , le Prophète a dit : « Par une simple flèche, Allah fait entrer au Paradis trois hommes : celui qui la fabrique et qui espère une récompense pour avoir bien œuvré, l'archer et celui qui lui fait passer la flèche. Apprenez l'équitation et le tir à l'arc et sachez que le tir est à mes yeux préférable à l'équitation. Qui délaisse volontairement le tir après l'avoir appris a délaisse un bienfait - ou encore a renié ce bienfait. » (Abu Dawud)
1336. Salama Ibn al-Akwa' rapporte : « Le Prophète passa devant un groupe d'hommes qui s'exerçait au tir à l'arc. Il leur dit : « Tirez, Fils d'Ismaël, car votre père était un bon archer. » [Bukhari]
1337. Selon 'Amr Ibn 'Abasa , le Prophète a dit : « Celui qui tire une flèche pour la cause d'Allah aura la récompense de celui qui affranchit un esclave. » (Abou Dawud et Tirmidhi)
1338. Selon Khouraym Ibn Fatik , le Prophète a dit : « Quiconque fait une dépense pour la cause d'Allah en aura pour récompense sept cents fois sa valeur. » (Tirmidhi)
1339. Selon Abou Sa'id , le Prophète a dit : « Il n'est pas un serviteur qui ne jeûne un jour pour la cause d'Allah sans que son visage ne soit préservé du Feu pendant soixante ans. » [Bukhari et Muslim]
1340. Selon Abou Oumama , le Prophète a dit : « Celui qui jeûne un jour pour la cause d'Allah, Allah placera entre le Feu et lui un fossé dont la largeur est équivalente à celle qui sépare le Ciel et la Terre. » (Tirmidhi)
1341. Selon Abou Hourayra , le Prophète a dit : « Quiconque meurt sans avoir combattu et sans en avoir jamais eu le désir meurt en ayant l'un des traits caractéristiques de l'hypocrisie. » [Muslim]
1342. Jabir ibn Abdallah rapporte le récit suivant : « Nous étions avec l'Envoyé d'Allah en expédition militaire lorsqu'il dit : « Il y a des hommes qui sont restés à Médine, cependant il n'est pas un chemin parcouru ni une vallée qui n'ait été traversée sans qu'ils aient été avec vous. C'est la maladie qui les a retenus. » [Muslim]
Une version mentionne : « Une excuse valable les a retenus. »
1343. Selon Abou Musa , un Bédouin demanda au Prophète : « Ô Prophète d'Allah, lequel de ces hommes combat dans la voie d'Allah ? Celui qui combat en vue du butin, celui qui combat en vue d'une renommée ou alors celui qui combat pour montrer son importance ? (Une version mentionne : « Celui qui combat par bravoure ou celui qui combat par esprit partisan ? » Une autre version mentionne : « Celui qui combat par colère ? ») Le Prophète répondit : « Celui qui combat pour que la parole d'Allah soit la plus haute, combat dans la voie d'Allah. » [Bukhari et Muslim]
1344. Selon 'Abdullah Ibn 'Amr Ibn al-'As , le Messager d'Allah a dit : « Toute expédition militaire ou escadron qui, après avoir combattu, revient sain et sauf avec du butin a déjà reçu les deux tiers de sa récompense. Et toute expédition militaire ou escadron qui échoue dans son expédition et revient avec des victimes obtient pleine récompense [dans l'au-delà]. » [Muslim]
1345. Abou Oumama rapporte : Un homme demanda : « Ô Prophète d'Allah autorise-moi à parcourir le monde. » Le Prophète répondit : « Les seuls voyages accomplis par ma communauté visent à combattre au service d'Allah, Puissant et Majestueux. » (Abou Dawud)
Ce qu'il faut retenir :
- Il ne convient pas de délaisser sa communauté lorsque cette dernière est dans le besoin.
1346. Selon 'Abdullah Ibn 'Amr Ibn al-'As, le Prophète a dit : « Revenir du combat équivaut à combattre. » (Abou Dawud)
1347. Sa'ib Ibn Yazid rapporte : « Lorsque le Prophète revint de la bataille de Tabuk, les gens l'accueillirent. Je l'accueillis, pour ma part, en compagnie des enfants à l'endroit appelé thaniyyat al wada' (colline de l'adieu). » (Abou Dawud)
1348. Selon Abou Oumama, le Prophète a dit : « Celui qui n'a pas combattu, ou n'a pas équipé un combattant, ou encore n'a pas remplacé un combattant dans sa famille, subira une calamité de la part d'Allah avant le jour du Jugement. » (Abou Dawud)
1349. Selon Anas , le Prophète a dit : « Combattez les polythéistes avec vos biens, vos personnes et vos langues. » (Abou Dawud)
1350. Nou'man Ibn Mouqarrin rapporte : « J'ai vu que lorsque le Prophète ne combattait pas en début de journée, il différait [le combat] jusqu'à ce que le soleil commence à décliner, que les vents se mettent à souffler et que vienne la victoire. » (Abou Dawud et Tirmidhi)
1352. Selon Abou Hourayra et Jabir, le Prophète a dit : « La guerre, c'est l'art de tromper l'ennemi. » [Bukhari et Muslim]
Re: Daesh, Les combattants de l’organisation "État islamique"
Le mouvement Daech ne suit-il pas à la lettre le beau modèle à imiter "Mahomet"???!!!. N'est-ce pas lui qui leur a donné l'exemple et montré le chemin à suivre ???!!!.
MAHOMET, beau modèle pour aujourd'hui ? Meurtre du poète Ka'b ibn Al-Achraf (Prof. Delcambre)
L'imitation de "Mahomet", ce beau modèle.
(Anne-Marie Delcambre). D'après Jâbir ibn `Abd-Allah (qu'Allah soit satisfait de lui),
l'Envoyé d'Allah (pbAsl) a dit: "Qui me débarrassera de Ka`b ibn Al-'Achraf qui a mal agi envers Allah et Son Envoyé?". Muhammad ibn Maslama répondit: "O Envoyé d'Allah, veux-tu que je le tue ?". - "Certes oui", répliqua le Prophète. - "Permets-moi alors de médire de toi devant lui". - "Dis ce que tu voudras". Muhammad ibn Maslama alla trouver Ka`b et lui dit : "Cet homme (le Prophète) veut nous imposer de l'aumône légale qui dépasse nos moyens". - "Il vous demande encore cela ?", dit Ka`b, par Dieu, vous serez encore plus ennuyés de lui que vous l'êtes". - "Nous venons de le suivre et nous ne voulons pas le quitter avant de voir jusqu'où il nous mènera. Ainsi, je viens te demander de me prêter". - "Que me donneras-tu en gage?". - "Que veux-tu que je te donne?". - "Vos femmes!". - "Comment pourrions-nous te donner nos femmes en gage à toi qui es le plus bel homme des Arabes?". - "Eh bien ! Vos fils". - "Comment pourrions-nous te donner, nos fils en gage ? On pourrait leur reprocher qu'ils avaient été donnés en gage pour deux charges de dattes et ce serait une honte pour nous. Nous te donnerons plutôt nos armes en gage". Muhammad ibn Mas`ûd prit alors rendez-vous avec Ka`b et lui promit qu'Al-Hârith, 'Abû `Abs ibn Jabr et `Ubad ibn Bichr l'accompagneraient. La nuit les quatre hommes allèrent trouver Ka`b. Sufyân dit : Un autre transmetteur que `Amr rapporte que la femme de Ka`b lui a dit : "Il me semble entendre un bruit comme celui de la voix d’un meurtrier". - "Ne t'en fais pas, lui répondit son mari, c'est Muhammad ibn Maslama, son frère de lait et 'Abû Nâ'ila. L'homme généreux répond à l'appel au secours fait de nuit, même si c'était au prix de sa vie". Muhammad dit à ses compagnons: "Quand il viendra, je m'approcherai de lui et lorsque je tiendrai bien sa tête entre mes mains, frappez-le". Lorsque Ka`b descendit, en portant son arme, on lui dit: "Nous sentons une très belle odeur !" - "Oui, répondit-il, ma femme est la plus parfumée des femmes arabes". Muhammad lui dit ensuite: "Me permets-tu de sentir?". - "Oui", répliqua Ka`b. Après que Muhammad ait senti l'odeur, il lui dit: "Me permets-tu de la sentir encore une fois?". Et comme il disait cela, il tint la tête de Ka`b entre ses mains en s'écriant à ses compagnons : "Il est à vous !". Et, ils le tuèrent.
Sahîh de Muslim : 3359
Boukhari rapporte le même récit
Tabari (histoires des prophètes et des rois page 515) dit que kaab a fait des satires contre Mahomet, l'accusant notamment d'avoir fait la guerre et tué des membres de sa propre famille lors d'une bataille et composa des élégies sur les morts des Qoraïchites. Tabari dit que la femme de Kaab saisit le pan de sa robe quand il décida de descendre rencontrer les hommes de main envoyés par Mahomet, Kaab lui dit " C'est mon frère de lait, dont la porte m'est ouverte la nuit comme le jour; ce serait mal de lui fermer la mienne..." il raconte ensuite en détail, le meurtre de Kaab ou la même méthode mafieuse est décrite a savoir que Mahomet a permis à ses hommes de diffamer pour mettre en confiance Kaab et de le prendre par surprise, les hommes de main de Mahomet lui dirent (nous, dit Tabari) : " Sache ô mon frère, que je viens de Médine, parce que ce Mohammed est un fléau ; le pays tout entier est dans la famine et dans la misère, et nous n'avons plus de vivres."
Ce cri de haine " Qui me débarrassera de", Mahomet l'a même utilisé pour éliminer une femme poétesse Asma bint Marwan. Celui qui l'a tuée a eu des remord, Mahomet le rassura en lui disant que « Même deux chèvres ne se disputeraient pas pour cela ». Il dit aussi : "Oh sois témoin, aucune revanche n'est payable pour son sang !" (Abu Dawud Livre 38, 4348)
Comme le monde est bien fait, la providence fera que Asma sera vengée par une femme Zaïnab, fille de Harith qui a assité au pogrom de sa tribu les Bani Nadhir lors de l'expédition de Khaybar, elle prépara un méchoui avec une brebis empoisonnée. Mahomet n'est pas mort sur le coup mais le poison l'a rongé petit à petit.
Tabari nous dit (page 561) :
Mahomet disait " le morceau que j'ai mangé à Khaybar se fait sentir dans mon corps, chaque année, à la même époque." Lorsque sa mort approchait, il dit : "maintenant il va me rompre la grande artère et il me fera mourir."
/ languecmythique
"Mahomet", "l'homme parfait" de l'islam
"""Et tu es certes, d'une moralité imminente. "" Coran, 68:4
Muhammad était un assassin d'après les hadith
MAHOMET, beau modèle pour aujourd'hui ? Meurtre du poète Ka'b ibn Al-Achraf (Prof. Delcambre)
L'imitation de "Mahomet", ce beau modèle.
(Anne-Marie Delcambre). D'après Jâbir ibn `Abd-Allah (qu'Allah soit satisfait de lui),
l'Envoyé d'Allah (pbAsl) a dit: "Qui me débarrassera de Ka`b ibn Al-'Achraf qui a mal agi envers Allah et Son Envoyé?". Muhammad ibn Maslama répondit: "O Envoyé d'Allah, veux-tu que je le tue ?". - "Certes oui", répliqua le Prophète. - "Permets-moi alors de médire de toi devant lui". - "Dis ce que tu voudras". Muhammad ibn Maslama alla trouver Ka`b et lui dit : "Cet homme (le Prophète) veut nous imposer de l'aumône légale qui dépasse nos moyens". - "Il vous demande encore cela ?", dit Ka`b, par Dieu, vous serez encore plus ennuyés de lui que vous l'êtes". - "Nous venons de le suivre et nous ne voulons pas le quitter avant de voir jusqu'où il nous mènera. Ainsi, je viens te demander de me prêter". - "Que me donneras-tu en gage?". - "Que veux-tu que je te donne?". - "Vos femmes!". - "Comment pourrions-nous te donner nos femmes en gage à toi qui es le plus bel homme des Arabes?". - "Eh bien ! Vos fils". - "Comment pourrions-nous te donner, nos fils en gage ? On pourrait leur reprocher qu'ils avaient été donnés en gage pour deux charges de dattes et ce serait une honte pour nous. Nous te donnerons plutôt nos armes en gage". Muhammad ibn Mas`ûd prit alors rendez-vous avec Ka`b et lui promit qu'Al-Hârith, 'Abû `Abs ibn Jabr et `Ubad ibn Bichr l'accompagneraient. La nuit les quatre hommes allèrent trouver Ka`b. Sufyân dit : Un autre transmetteur que `Amr rapporte que la femme de Ka`b lui a dit : "Il me semble entendre un bruit comme celui de la voix d’un meurtrier". - "Ne t'en fais pas, lui répondit son mari, c'est Muhammad ibn Maslama, son frère de lait et 'Abû Nâ'ila. L'homme généreux répond à l'appel au secours fait de nuit, même si c'était au prix de sa vie". Muhammad dit à ses compagnons: "Quand il viendra, je m'approcherai de lui et lorsque je tiendrai bien sa tête entre mes mains, frappez-le". Lorsque Ka`b descendit, en portant son arme, on lui dit: "Nous sentons une très belle odeur !" - "Oui, répondit-il, ma femme est la plus parfumée des femmes arabes". Muhammad lui dit ensuite: "Me permets-tu de sentir?". - "Oui", répliqua Ka`b. Après que Muhammad ait senti l'odeur, il lui dit: "Me permets-tu de la sentir encore une fois?". Et comme il disait cela, il tint la tête de Ka`b entre ses mains en s'écriant à ses compagnons : "Il est à vous !". Et, ils le tuèrent.
Sahîh de Muslim : 3359
Boukhari rapporte le même récit
Tabari (histoires des prophètes et des rois page 515) dit que kaab a fait des satires contre Mahomet, l'accusant notamment d'avoir fait la guerre et tué des membres de sa propre famille lors d'une bataille et composa des élégies sur les morts des Qoraïchites. Tabari dit que la femme de Kaab saisit le pan de sa robe quand il décida de descendre rencontrer les hommes de main envoyés par Mahomet, Kaab lui dit " C'est mon frère de lait, dont la porte m'est ouverte la nuit comme le jour; ce serait mal de lui fermer la mienne..." il raconte ensuite en détail, le meurtre de Kaab ou la même méthode mafieuse est décrite a savoir que Mahomet a permis à ses hommes de diffamer pour mettre en confiance Kaab et de le prendre par surprise, les hommes de main de Mahomet lui dirent (nous, dit Tabari) : " Sache ô mon frère, que je viens de Médine, parce que ce Mohammed est un fléau ; le pays tout entier est dans la famine et dans la misère, et nous n'avons plus de vivres."
Ce cri de haine " Qui me débarrassera de", Mahomet l'a même utilisé pour éliminer une femme poétesse Asma bint Marwan. Celui qui l'a tuée a eu des remord, Mahomet le rassura en lui disant que « Même deux chèvres ne se disputeraient pas pour cela ». Il dit aussi : "Oh sois témoin, aucune revanche n'est payable pour son sang !" (Abu Dawud Livre 38, 4348)
Comme le monde est bien fait, la providence fera que Asma sera vengée par une femme Zaïnab, fille de Harith qui a assité au pogrom de sa tribu les Bani Nadhir lors de l'expédition de Khaybar, elle prépara un méchoui avec une brebis empoisonnée. Mahomet n'est pas mort sur le coup mais le poison l'a rongé petit à petit.
Tabari nous dit (page 561) :
Mahomet disait " le morceau que j'ai mangé à Khaybar se fait sentir dans mon corps, chaque année, à la même époque." Lorsque sa mort approchait, il dit : "maintenant il va me rompre la grande artère et il me fera mourir."
/ languecmythique
"Mahomet", "l'homme parfait" de l'islam
"""Et tu es certes, d'une moralité imminente. "" Coran, 68:4
Muhammad était un assassin d'après les hadith
Re: Daesh, Les combattants de l’organisation "État islamique"
Mahomet a égorgé lui même entre 700 et 800 membres de la tribu des banu Koreidha
☪ MAHOMET & les JUIFS : le Massacre de la Tribu des Banu Qurayzah (Anne-Marie Delcambre) ☪
Prof. Anne-Marie Delcambre. Tous les mâles de la tribu juive des Banu Qurayzah (plus de six cents) et une de leurs épouses furent mis à mort par Mahomet. Le reste des femmes et les enfants furent réduits en esclavage.
Ibn Ishaq rapporte en page 464 :
Puis on les fit descendre. L'Envoyé de Dieu les a enfermés dans le quartier de Bint al-Hârith à al-Madînah ; Bint al-Hârith est une femme de Banû al-Najjar. Puis l'Envoyé d'Allâh alla au marché d'al-Madînah qui est encore aujourd'hui son marché, et a fait creuser des fossés. Il les fit venir, et les fit décapiter dans ces fossés, on les fit venir à lui par groupes. Parmi eux se trouvèrent l'ennemi de Dieu Huyayy Ibn 'Akhtab, et Ka'b b. 'Asad leur chef. Ils étaient au nombre de six cents, ou de sept cents ; celui qui multiplie leur nombre dit qu'ils étaient entre huit cents et neuf cents. Pendant qu'on les amenait à l'Envoyé d'Allâh par groupes, ils dirent à Ka'b b. Asad : « Ô Ka'b ! Qu'est-ce qu'on fera de nous ? ». Il répondit : « Est-ce que vous êtes incapables de réfléchir ? Ne voyez-vous pas que le crieur ne cesse pas de crier, et que celui d'entre nous qu'on envoie ne retourne pas ? C'est bien sûr le massacre. » Cela continua jusqu'à ce que l'Envoyé d'Allâh en finît avec eux.
Tous les hommes (600 à 800) furent décapités. Les femmes et les enfants furent réduits à l'esclavage. Pour se rendre compte de la manière dont ils différenciaient un enfant (à asservir) d'un homme (à tuer), le hadith d'Abu Dawood 38.4390 explique :
Raconté par Atiyyah al-Qurazi : « J'étais parmi les captifs de Banu Qurayzah. Ils (les Disciples) nous ont examinés, et ceux dont les poils (pubiens) avaient commencé à pousser furent tués, et ceux qui n'en avaient pas ne furent pas tués. J'étais parmi ceux dont les poils n'avaient pas poussé. »
Les propriétés de la tribu furent prises en butin. Ibn Ishaq écrit à la page 466 :
Puis l'Envoyé de Dieu fit le partage des biens des Banû Qurayzah, de leurs femmes et de leurs enfants entre les musulmans. En ce jour, il indiqua les parts pour les cavaliers et les parts pour ceux qui combattirent à pied. Il en déduit le cinquième. Donc, le cavalier avait trois parts : deux pour le cheval et une pour son cavalier ; le combattant à pied, c'est-à-dire celui qui n'avait pas un cheval, avait une seule part. Les chevaux dans la bataille contre Banû Qurayzah étaient au nombre de 36. Ce fut le premier butin où on fit le partage en parts, et où on déduit le cinquième. C'est d'après cette règle et ce qu'a fait l'Envoyé d'Allah que se faisait désormais le partage du butin dans les campagnes.
Les femmes et les enfants furent répartis parmi les musulmans. Selon une « coutume » de l'époque, cautionnée par le verset 4.24 du Coran, les prisonnières pouvaient devenir des esclaves sexuelles. Mahomet prit également sa part. Ibn Ishaq écrit à la page 466 :
L’Apôtre choisit une des femmes pour lui-même, Rayhana bint Amir ibn Khunafa, une des femmes des Banu Amir ibn Qurayza, et elle resta avec lui jusqu’à ce qu’elle meure, sous sa domination. L’Apôtre lui proposa le mariage et de mettre un voile sur elle, mais elle dit : « Non, laisse-moi en ton pouvoir, parce que cela sera plus simple pour toi et pour moi. » Alors, il la laissa dans cette situation. Elle avait montré de la répugnance envers l’Islam quand elle avait été capturée et restait attachée au judaïsme. L’Apôtre la mit donc de côté et ressentait de la peine. Il était avec ses disciples quand il entendit un son de sandales derrière lui et il dit : « C’est Thalaba ibn Saya qui vient me donner la bonne nouvelle de la conversion de Rayhana à l’Islam, et il alla vérifier le fait. Cela lui procura du plaisir.
☪ MAHOMET & les JUIFS : le Massacre de la Tribu des Banu Qurayzah (Anne-Marie Delcambre) ☪
Prof. Anne-Marie Delcambre. Tous les mâles de la tribu juive des Banu Qurayzah (plus de six cents) et une de leurs épouses furent mis à mort par Mahomet. Le reste des femmes et les enfants furent réduits en esclavage.
Ibn Ishaq rapporte en page 464 :
Puis on les fit descendre. L'Envoyé de Dieu les a enfermés dans le quartier de Bint al-Hârith à al-Madînah ; Bint al-Hârith est une femme de Banû al-Najjar. Puis l'Envoyé d'Allâh alla au marché d'al-Madînah qui est encore aujourd'hui son marché, et a fait creuser des fossés. Il les fit venir, et les fit décapiter dans ces fossés, on les fit venir à lui par groupes. Parmi eux se trouvèrent l'ennemi de Dieu Huyayy Ibn 'Akhtab, et Ka'b b. 'Asad leur chef. Ils étaient au nombre de six cents, ou de sept cents ; celui qui multiplie leur nombre dit qu'ils étaient entre huit cents et neuf cents. Pendant qu'on les amenait à l'Envoyé d'Allâh par groupes, ils dirent à Ka'b b. Asad : « Ô Ka'b ! Qu'est-ce qu'on fera de nous ? ». Il répondit : « Est-ce que vous êtes incapables de réfléchir ? Ne voyez-vous pas que le crieur ne cesse pas de crier, et que celui d'entre nous qu'on envoie ne retourne pas ? C'est bien sûr le massacre. » Cela continua jusqu'à ce que l'Envoyé d'Allâh en finît avec eux.
Tous les hommes (600 à 800) furent décapités. Les femmes et les enfants furent réduits à l'esclavage. Pour se rendre compte de la manière dont ils différenciaient un enfant (à asservir) d'un homme (à tuer), le hadith d'Abu Dawood 38.4390 explique :
Raconté par Atiyyah al-Qurazi : « J'étais parmi les captifs de Banu Qurayzah. Ils (les Disciples) nous ont examinés, et ceux dont les poils (pubiens) avaient commencé à pousser furent tués, et ceux qui n'en avaient pas ne furent pas tués. J'étais parmi ceux dont les poils n'avaient pas poussé. »
Les propriétés de la tribu furent prises en butin. Ibn Ishaq écrit à la page 466 :
Puis l'Envoyé de Dieu fit le partage des biens des Banû Qurayzah, de leurs femmes et de leurs enfants entre les musulmans. En ce jour, il indiqua les parts pour les cavaliers et les parts pour ceux qui combattirent à pied. Il en déduit le cinquième. Donc, le cavalier avait trois parts : deux pour le cheval et une pour son cavalier ; le combattant à pied, c'est-à-dire celui qui n'avait pas un cheval, avait une seule part. Les chevaux dans la bataille contre Banû Qurayzah étaient au nombre de 36. Ce fut le premier butin où on fit le partage en parts, et où on déduit le cinquième. C'est d'après cette règle et ce qu'a fait l'Envoyé d'Allah que se faisait désormais le partage du butin dans les campagnes.
Les femmes et les enfants furent répartis parmi les musulmans. Selon une « coutume » de l'époque, cautionnée par le verset 4.24 du Coran, les prisonnières pouvaient devenir des esclaves sexuelles. Mahomet prit également sa part. Ibn Ishaq écrit à la page 466 :
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