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Daesh ou ISIS

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Message  Yacoub Lun 21 Mar 2016 - 10:48


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Message  Yacoub Lun 23 Mai 2016 - 12:46

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Message  Manouche Lun 23 Mai 2016 - 19:56

On peut les appeler souris de laboratoire du mossad et CIA en partenariat exclusive avec Q@tar & Arabie saoudite voilà qui sont leur papa et pour qui il tr@vail lol
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Message  Yacoub Lun 23 Mai 2016 - 20:54

Daech c’est l’islam, selon Hamed Abd Essamad
Daech est son esprit de conquêtes violentes de territoire et des esprits ne rappelle-t-il pas les "foutouhat".?
Daech est son esprit de conquêtes violentes de territoire et des esprits ne rappelle-t-il pas les "foutouhat".?


L’islam est une religion de paix, nous dirait tout musulman n’ayant pas approfondit son enseignement islamique, et qui vit sa foi, comme une relation intime avec son dieu, afin d’atteindre la paix intérieure promise par toutes les croyances. Islam dériverait pour ceux-là du mot arabe Salam, qui veux dire "paix" ou "pacte pour la sécurité". Les musulmans se lancent d’ailleurs des salam à tout-va, qui pour garantir un passage en toute quiétude, qui pour saluer un groupe de personne.

Par Khalil Hebib

L’autre définition de l’islam dériverait du mot Istislam, qui veut dire "soumission" ou "sujétion". C’est cette dernière définition qui serait à retenir et à analyser (en ces temps troubles) selon Hamed Abd Essamad (*). Cette idée de soumission, aurait permis à l’islam de se propager d’une manière fulgurante depuis ses débuts et nous causerait encore tant de maux et de douleurs actuellement.

Il explique qu’en trois années de prêche à la Mecque, Mohammed n’avait réussi à rallier qu’une trentaine de personnes de sa propre tribu de Quraych. D’ailleurs les versets les plus conciliants et les plus complaisants auraient été révélés durant cette période. Les Ghazaouates (conquêtes et non ripostes), vont vite permettre de grossir les rangs de cette nouvelle religion, et l’armée de son nouveau prophète.

À chacune des Ghazaouates (25 au total), le prophète de l’islam mettait- selon le politologue égyptien- ses adversaires devant un choix qui n’en était pas vraiment un : l’islam pour garantir l’intégrité physique par la célèbre formule : "Asslim tasslam" (Soumets"toi et tu auras la vie sauve). Cette formule, mettait les réticents où les insoumis devant les choix de mourir, de partir (rarement) ou de rester en s’acquittant d’un droit à la vie et au protectorat (Al Jizya oua houm saghirine). Mohammed n’offrait au final que "le cercueil ou l’asservissement".

Dans ses nombreuses ghazaouats, le prophète de l’islam soumettait les autres tribus de l’Arabie par le glaive et l’arc (**), se partageait les Ghanima (les butins) qui étaient souvent des biens matériels, du bétail, des femmes et des enfants. Ces "butins" se retrouvaient exposés et vendus dans les marchés des villages où l’on avait le droit de palper les femmes comme on tâtait le bétail… d’à côté. Triste image que renvoient ces pratiques sur les débuts de cette religion.

Le prophète Mohammed a, selon le même écrivain, divisé le monde entre musulmans et non musulmans, entre la fratrie islamique et les impies, entre les mécréants et les croisés, (qui doivent être combattues) et la oumma islamya. Cette vision "fascisante", aurait été la cause direct de l’éviction de la tribu juive de Banou-Ennadhir de la péninsule arabique, et de l’exécution de près de 900 juif de Bani-Qurayda.

Selon Hamed Abd Essamed, Daech n’aurait rien fait de plus que ce qu’aurait accompli le prophète de l’islam. L’État Islamique auto-proclamé, aurait imité ses techniques, et reproduit ses actes, à commencer par l’assassinat massif des membres des communautés millénaire chrétienne d’Irak et de Syrie et de l’esclavagisme sexuel de leurs femmes. "Ce sont exactement les mêmes modes de progression sur le terrain, les mêmes méthodes de soumissions adoptées par les premiers musulmans et par l’islam des conquêtes". Il explique (Abd Samad) que Daech avait coupé des têtes, crucifié des opposants, exécuté des déserteurs, attaqué des étrangers, brûlé des croisés, marché sur des pays et violé et lapidé des femmes. Pour lui, tous ces actes ont été jadis déjà perpétrés par le prophète de l’islam, et sont documentés et enseignés dans toutes les écoles coraniques qui se respectent, à commencer par El Azhar d’Égypte.

Pour lui l’islam est une religion qui ne se développe que dans l’adversité et sa menace se nourrit de l’aversion des autres. Plus on la rejette (comme dans l’occident) plus elle devient une nébuleuse menaçante, prête à tout engloutir quitte à ne rien laisser derrière.

Ceux qui étudient l’islam en profondeur savent que les textes haineux, violents et dangereux, sont inhérents au texte coranique et aux livres des oulémas de l’islam tel que : Ibn-Taymia, Ibnou Hanbel, Al Boukhari, Muslim, Al Tabari, Ibnou-Kathir.

Certains la pensent réformable, d’autres affirment le contraire, tandis que d’autres encore, n’envisagent aucun droit de regard sur les composantes de cette religion qui sont le coran et le hadith. Quoi qu’il en soit, la religion musulmane, a enfanté ces derniers temps, les pires mouvements destructeurs du début de ce siècle. Des GIA algériens, à DAECH en passant par Al-Chabab, Boco- Haram, Al noussrah, Al Quaida, Hamas et AQMI. Tous des acronymes synonymes d’un seul mot : l’horreur! Si tous ces mouvements terroristes ne représentent pas l’islam, alors les musulmans devraient nous dire ce qu’est le vrai Islam!

Tous les musulmans ne sont pas des terroristes, dieu merci, mais n’est-ce pas une grande hypocrisie que de nier le côté obscur de ce culte. Les musulmans doivent nous expliquez comment peut ont vivre en paix lorsque l’islam n'arrête pas de produire du terrorisme à tours de bras. Où va l’islam? Où nous mène cette religion? N’y a-t-il donc pas d’autre issue que l’affrontement entre civilisations pour satisfaire une doctrine peu ou pas réformable, presqu'incapable d’accepter la modernité et les idées qui la produisent ? D’accepter les pensées de Comte, Spinoza, Montesquieu, Rousseau ou de Darwin, avant de s’approprier les outils tablettes, internet, les téléphones portable ou les voitures?

Après les revendications nauséabondes des attentats de Bruxelles par Daech, une pétition circule sur les réseaux sociaux pour demander aux musulmans de signer l’approbation de ces actes, de donner leur bénédiction. La pétition dit que "l’Occident impie doit comprendre que les musulmans sont majoritairement d’accord avec ce qui s’était passé, et que l’état islamique pouvait compter sur ses hommes partout sur cette terre...". La crainte, est de voir cette pétition (ou d’autres) devenir une sorte d’un "Mein kampf", non pas par la taille de l’œuvre, mais par la bêtise de son contenu!

K.H.

(*) Islamologue, politologue et sociologue allemand d’origine égyptienne, auteur de plusieurs ouvrages dont "Le Fascisme et l’islam" et "Chute du monde musulman". Il présente également sur le net une émission "Box of Islam". À voir également Hamed Abd Samad sur la chaîne allemande ZDF.

(**) Jaala Allahou rizqui tahta dhilli roumhi: (Dieu a mis mon gain sous l’ombre de mon arc) Hadith Sahih de Boukhari et muslim.



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Message  Manouche Lun 23 Mai 2016 - 21:33

J'espère que les musulmans vont petit @ petit comprendre ce qu'est l'Islam -- Mais bon meme en leur apportant 1000000 preuve de ce qu'est l'Islam -- de ce qu'a été la vie du prophète il ne voudront jamais voir la vérité qui est en Christ -- Et meme si Christ se montre @ eux (musulmans) -- il leur sera quand meme dur de se convertir @ cause de la pression familiale @ cause de l'endoctrinement massif qu'ils ont subi depuis la naissance...
Prions pour eux
Sois bénis mon frère yacoub @men
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Message  Manouche Lun 23 Mai 2016 - 21:51

@vec amour & grand respect envers mes amis les musulmans... Pardonnez moi si je vais blessé votre cœur -- Il existe le bien et le mal jésus christ & le bien et mohamed est le mal
c'est pas à voir....regardez d@esch....qui applique l'islam @ la lettre Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil
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Message  Yacoub Ven 8 Juil 2016 - 15:06


Pourquoi Daech ne revendique pas ses attentats en Turquie ?
L'État islamique ensanglante le pays, mais ne signe aucune de ses actions. Une pratique inhabituelle qui mérite quelques explications.

Le triple attentat-suicide qui a frappé le 28 juin le terminal international de l'aéroport Atatürk d'Istanbul a fait 45 morts. Il est attribué à l'Etat islamique.
Le triple attentat-suicide qui a frappé le 28 juin le terminal international de l'aéroport Atatürk d'Istanbul a fait 45 morts. Il est attribué à l'Etat islamique.

Mercredi 29 juin, un triple attentat-suicide frappe la Turquie. L'aéroport international Atatürk est le théâtre de cette nouvelle attaque terroriste. Le bilan s'élève à 41 morts et 239 blessés. Bien que l'État islamique soit resté muet quant à son éventuelle implication dans l'explosion, les dirigeants politiques turcs accusent l'organisation. Le président américain Barack Obama a laissé entendre que ces attaques pourraient être l'œuvre du groupe État islamique. Quant à Binali Yildirim, le Premier ministre turc, il déclare dans la presse que « les indices pointent Daech. »

Au lendemain de l'attaque de Suruç, le 20 juillet 2015, le gouvernement turc avait évoqué l'implication de l'EI. L'attentat n'a pourtant jamais été revendiqué par le groupe État islamique. Jean Marcou, professeur à Sciences Po Grenoble et chercheur associé à l'Institut français d'études anatoliennes à Istanbul, nous explique que le mode opératoire de ces attentats est bien la marque de fabrique de Daech. « Il s'agit d'opérations organisées, où l'on retrouve la même organisation. Des suicide-bombers se font exploser dans des lieux publics avec une ceinture explosive. » Des attaques comparables à celles de Paris ou de Bruxelles. Pour Jean Marcou, l'implication du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) doit être écartée. « Les attentats perpétrés par les Kurdes sont plus sophistiqués, ils utilisent des bombes à distance. » Pourquoi Daech s'obstine-t-il à ne pas revendiquer ses attentats en Turquie ?
Stratégie et Idéologie

Pour Jean Marcou, les raisons de cette communication différenciée sur le territoire turc sont multiples. Le groupe État islamique enrôle de futurs djihadistes en Turquie ; revendiquer ces attentats diminuerait les chances de Daech d'avoir de nouvelles recrues. Il existe par ailleurs des intérêts communs entre la Turquie et Daech. « Leurs relations sont ambiguës, il n'y a pas d'alliance véritable. Pourtant, des intérêts communs étaient connus », explique Marcou. Mais le bombardement de trois positions de Daech en Syrie par la Turquie a mis un terme à cette « relation ». En intervenant dans ce conflit, Recep Tayyip Erdogan envoie un message fort à ses détracteurs, qui l'accusent de complicité avec le groupe État islamique et d'avoir livré secrètement des armes à l'EI. « En prenant part dans ce conflit, le président turc veut montrer aux autres puissances, telles que les États-Unis, que son pays aussi combat Daech, et que les puissances étrangères ont tort de soutenir les Kurdes », souligne Jean Marcou. Autre raison du silence de l'EI : en semant la terreur en Turquie, il va à l'encontre de ses principes en frappant un pays musulman, en plein ramadan, qui plus est, comme ce fut le cas pour l'attentat de l'aéroport international Atatürk.

Pour Mathieu Guidère, professeur à l'université Paris-VIII et islamologue, l'unique raison du mutisme de Daech repose sur le principe de légitimation. « Les terroristes n'ont pas de raisons légitimes d'agir dans des pays musulmans. » Contrairement aux autres pays attaqués, Daech ne peut employer le terme de « mécréants » ni affirmer qu'il veut déstabiliser des pays ou des sociétés déjà influencés par l'islam. En revendiquant ces actions terroristes, l'État islamique prendrait même le risque de se mettre à dos de nombreux musulmans...

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Message  Yacoub Mer 27 Juil 2016 - 11:07

Etat islamique, la stratégie de la guerre civile

Par Luc Mathieu — 26 juillet 2016 à 21:01

Saint-Etienne-du-Rouvray, 26 juillet 2016, après l'assassinat du prêtre Jacques Hamel dans son église.

Saint-Etienne-du-Rouvray, 26 juillet 2016, après l'assassinat du prêtre Jacques Hamel dans son église.

L’égorgement d’un prêtre dans une petite commune normande, mardi, témoigne une nouvelle fois de la volonté de l’Etat islamique de frapper partout, tout le temps. Une guerre d’usure mûrie depuis le début des années 2000 par les théoriciens jihadistes, qui rêvent d’un conflit total et ultime avec les «infidèles».


Etat islamique, la stratégie de la guerre civile


Frapper, sans relâche, pour livrer la France au chaos et la faire sombrer dans la guerre civile. Au-delà de sa sauvagerie, l’assassinat mardi matin du prêtre Jacques Hamel, 86 ans, dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), répond à une stratégie précise de l’Etat islamique (EI). Elle était déjà à l’œuvre le 14 juillet, avec le massacre au camion sur la promenade des Anglais à Nice, ou en novembre à Paris, lors des attentats sur les terrasses et au Bataclan. C’est la même, encore, qui sous-tendait le meurtre d’un couple de policiers le 13 juin dans leur pavillon de Magnanville, en banlieue parisienne.

Chaos

Cette stratégie n’est ni secrète ni même cachée. Dès le début des années 2000, des théoriciens du jihad l’ont formalisée et publiée sur Internet. Leurs textes ont été repris et adaptés dans les publications que l’EI diffuse depuis 2014. L’objectif est de faire imploser ce que Daech décrit comme «la zone grise», celle où «infidèles» et musulmans vivent ensemble sans chercher à s’anéantir. Dans le monde rêvé de l’EI, il n’y a que deux camps : les mécréants et les musulmans. Les deux devront s’affronter jusqu’à la victoire finale des seconds. «Oussama ben Laden avait raison quand il a dit : "Le monde actuel est divisé en deux camps." Bush a dit la vérité quand il a déclaré : "Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes avec les terroristes." Cela signifie que vous êtes soit un croisé soit avec l’islam», peut-on lire dans l’édition de février 2015 de Dabiq, un magazine de propagande de l’EI.

Daech n’a rien inventé. Ce même objectif a été explicité dans un ouvrage de référence du monde jihadiste, Appel à la résistance mondiale, publié en 2004 sur Internet. Il est signé d’Abou Moussab al-Souri, un Syrien né en 1958 à Alep. Proche d’Oussama ben Laden, il s’est opposé au chef d’Al-Qaeda après les attentats du 11 septembre 2001. Selon lui, ils avaient affaibli Al-Qaeda en entraînant une risposte massive des Etats-Unis et de l’Occident, qui a finalement fait perdre à l’organisation son sanctuaire afghan.

Aux opérations massives, Al-Souri privilégie les actions de petites cellules disséminées dans les pays occidentaux. A force de frapper, elles épuisent les populations visées, qui finissent par se révolter. Contre leur Etat, impuissant à les protéger, mais surtout contre les musulmans. Ceux-ci réagissent à leur tour, entraînant le pays dans la guerre civile. Pour y parvenir le plus rapidement possible, Al-Souri préconise de tenter de rallier un maximum de musulmans à la cause, par exemple en organisant des attentats contre les «blasphémateurs». Il estime aussi que les attaques ne doivent pas être commanditées par une direction centralisée, mais laissées au choix des auteurs.

L’EI va plus loin. Ceux qui commettent des attentats en son nom ont des liens plus ou moins proches avec la direction de l’organisation en Syrie et en Irak. Autant ils sont évidents pour ceux qui ont frappé à Paris en novembre, autant ils semblent lointains, voire quasi inexistants, pour l’auteur du massacre dans une discothèque gay d’Orlando, aux Etats-Unis, le 12 juin.

Car à la différence de la thèse d’Al-Souri, écrite après qu’Al-Qaeda a été chassé d’Afghanistan, Daech dispose d’un territoire, son califat autoproclamé en Syrie et en Irak. Il l’a bâti en suivant les préceptes d’un autre manuel du jihad, Administration de la sauvagerie. Signé d’Abou Bakr Naji, il s’agit probablement d’un collectif de jihadistes, dont le gendre d’Abou Moussab al-Zarqaoui, le fondateur de ce qui deviendra l’Etat islamique. En 300 pages, le traité, réputé pour avoir été lu par la plupart des dirigeants de l’organisation, explique comment générer le chaos pour prendre le pouvoir avant d’administrer un territoire. «Les sionistes et les croisés doivent être [attaqués] partout dans le monde musulman, et si possible ailleurs […] pour épuiser au maximum les ennemis.»

Cibles

C’est ce précepte qui est aujourd’hui à l’œuvre. Tous les moyens sont bons : des attaques à la kalachnikov dans les rues, des prises d’otages dans les boîtes de nuit, des kamikazes dans des aéroports ou devant un restaurant en Allemagne, des meurtres à la hache. Personne ne mérite d’être épargné, pas plus les enfants qui reviennent d’un feu d’artifice qu’un prêtre âgé qui célèbre une messe. C’était le message d’Abou Mohammed al-Adnani, porte-parole de l’EI, en septembre 2015 : «Si vous pouvez tuer un incroyant […], alors comptez sur Allah et tuez-le de n’importe quelle manière.» Dans cette vague d’attentats annoncés, les chrétiens ne sont que des cibles parmi d’autres. A l’été 2015, Daech appelait ses partisans à viser «les églises», mais aussi «les lieux touristiques, les grandes surfaces, les synagogues, les permanences des partis politiques…»

Déjà, à cette époque, l’EI voyait son califat se rétrécir, bombardé et attaqué aussi bien en Syrie qu’en Irak. Il a depuis perdu plusieurs villes, dont Fallouja (Irak), qu’il avait conquis dès janvier 2014. En Syrie, Manbij, à proximité de la frontière turque, est sur le point d’être repris par des combattants kurdes alliés à des brigades arabes. Les états-majors irakiens et occidentaux préparent une offensive sur Mossoul. Les dirigeants de l’EI le savent, le califat est voué à disparaître. Des messages ont déjà été diffusés pour inciter ceux qui voulaient le rejoindre à commettre des attentats chez eux.


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Message  Yacoub Sam 6 Aoû 2016 - 17:08

Enquête du « New York Times » sur la branche de l’Etat islamique chargée « d’exporter la terreur »

Rukmini Callimachi, journaliste qui couvre pour le New York Times les groupes djihadistes, et particulièrement l’organisation Etat islamique (EI), a publié une enquête saisissante sur les rouages de l’organisation, et particulièrement de sa branche de renseignement chargée de recruter et de former des combattants étrangers, appelée « Emni » en arabe.

Sur la base de témoignages d’anciennes recrues, dont un Allemand actuellement en prison dans la ville de Brême après avoir passé quelques jours en Syrie, et « de milliers de pages de témoignages de services secrets français, belges, allemands et autrichiens », elle décrit le fonctionnement d’une unité extrêmement bien organisée au sein de l’EI dont la mission est « d’exporter la terreur ».
■Du renseignement interne à la violence externe. A l’origine, l’« Emni » est chargé du renseignement dans les territoires contrôlés par l’EI. Son rôle aujourd’hui est d’organiser les attentats et les attaques à l’extérieur dans plusieurs régions du monde, notamment en Europe, en Asie et dans les pays arabes, selon les informations recueillies par le New York Times. L’unité a la capacité de prendre des décisions en quasi-autonomie par rapport au reste de l’EI, recrutant et répartissant les hommes comme elle l’entend, en les renvoyant par exemple dans leur pays d’origine pour des « missions ».
■Sous le commandement d’Abou Mohammed Al-Adnani. Présenté habituellement comme le porte-parole de l’EI et un des derniers hauts responsables à être apparu dans des vidéos de propagande au cours de l’été, Al-Adnani est en réalité plus influent selon le New York Times, recoupant des informations déjà publiées par Le Monde : son rôle est également d’inspirer et coordonner des attaques menées à l’étranger pour le compte de l’Emni.

■Derrière les attentats de Paris, de Bruxelles, de Sousse. Selon l’enquête de Rukmini Callimachi, les terroristes qui ont frappé Paris le 13 novembre 2015, et Bruxelles le 22 mars 2016, avaient été directement entraînés par cette unité. Un Français revenu de Syrie, interrogé par le New York Times, se rappelle par exemple avoir eu pour clients dans son restaurant de Rakka des membres de l’Emni, « dont Abdelhamid Abaaoud », qui a été tué à Saint-Denis le 16 novembre 2015. Selon les chiffres publiés par le New York Times, au moins 28 personnes directement recrutées par l’Emni ont fomenté des attaques, réussies ou non. Des dizaines d’autres ne sont pas passées à l’acte et pourraient former des cellules dormantes. Le djihadiste repenti détenu en Allemagne indique de son côté que l’Emni avait aussi entraîné l’homme qui a tué 39 personnes en Tunisie le 26 juin 2015.
■Les « hommes propres » qui font le lien. Selon l’article de Rukmini Callimachi, les individus qui « passent à l’acte » en se revendiquant de l’EI pourraient avoir un lien moins direct avec l’organisation que ce qu’ils affirment dans leurs revendications. Le djihadiste repenti emprisonné en Allemagne évoque l’existence d’« hommes propres », de récents convertis sans lien avec les groupes radicaux, qui feraient la jonction entre « les terroristes potentiels » et des membres de l’EI en clandestinité, qui les conseillent sur la manière de confectionner une bombe ou de prêter allégeance en ligne.

L’enquête : Comment l’Etat islamique s’est mondialisé
■Des ressources humaines réparties pour consolider un réseau. Une des missions de l’Emni est de répartir ses hommes dans les pays de manière froidement organisée, afin d’augmenter leur efficacité. Le repenti allemand interrogé par la journaliste du New York Times a par exemple été encouragé à rentrer en Allemagne, car des membres de l’Emni lui auraient dit : « nous n’avons pas assez de gens en Allemagne qui soient prêts à faire le boulot ». Concernant la France, ce repenti raconte qu’un de ses amis avait entendu : « ne t’inquiète pas, il n’y a aucun problème », sous-entendant qu’un nombre important de relais de l’Emni se trouvaient sur le territoire français. Dans ce contexte, l’Amérique est soumise à un autre régime, car le retour ou l’arrivée sur le territoire américain est plus difficile. Dans tous les cas, le recrutement et le passage à l’acte sont téléguidés sur Internet, et facilités car « ils peuvent acheter des armes comme ils veulent. Nous n’avons pas besoin d’intermédiaire qui fournisse des armes ».

L’analyse : Comment l’Etat islamique a organisé son « califat »

Utiliser les réseaux sociaux pour entrer dans les rouages de l’EI

Avant de parvenir à écrire une telle enquête, Rukmini Callimachi a dû travailler de nombreuses années à infiltrer les réseaux terroristes et gagner leur confiance, comme elle le raconte au magazine Wired dans une interview publiée le même jour que son enquête dans le New York Times.

Après avoir commencé à couvrir le djihadisme en 2006, elle a été correspondante de l’agence Associated Press (AP) en Afrique de l’Ouest au moment où Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) est devenue une organisation à part entière. En 2012, lorsqu’une alliance de groupes salafistes et touareg a pris le contrôle du nord du Mali, avant d’être chassée par les armées française et malienne, « il y avait plus de journalistes à Tombouctou qu’à La Nouvelle Orléans après Katrina », se souvient-elle.

C’est dans ce contexte qu’elle est tombée sur des documents laissés dans leur fuite par les djihadistes, ramassés dans des sacs-poubelles. « On m’appelait l’éboueuse de Tombouctou », raconte-t-elle à Wired. Comme elle ne parlait pas encore arabe, elle s’est fait traduire des dizaines de pages et découvre alors une organisation beaucoup plus complexe que ce qu’elle imaginait.

« À l’époque, personne ne comprenait que je puisse utiliser leurs propres documents comme du matériau pour des reportages. […] La critique, c’était “comment oses-tu donner une voix à ces gens-là ?” […] Mais je pense que notre travail, en tant que journalistes, est de comprendre, et d’apporter des nuances de gris là où l’on voit la réalité en noir et blanc. »

Rukmini Callimachi s’est ensuite mise à observer la propagande djihadiste en ligne, à un moment où celle-ci n’est pas encore considérée comme une source potentielle d’informations. Leur communication est alors « cantonnée à des forums privés avec mot de passe, jusqu’en 2012 ou 2013 », avant de devenir complètement accessible sur Twitter.

Depuis que Twitter fait une chasse plus sévère aux comptes djihadistes, ils se sont tournés vers l’application cryptée Telegram, « beaucoup plus difficile à explorer » selon elle. Elle passe néanmoins plusieurs heures par jour sur l’application, identifiée en tant que journaliste, à suivre des comptes et des chaînes djihadistes.

Sa stratégie est d’avoir une source qui gravite dans le milieu sans être « un membre de l’Etat islamique pur et dur », car ceux-ci ne parlent pas aux journalistes. La plupart du temps, l’identité de ces contacts en ligne n’est pas vérifiable, ils ne peuvent donc pas être cités comme des sources. Mais ils donnent des « indices » dans l’immense jeu de piste qu’est la « djihadosphère », que Rukmini Callimachi s’acharne à décrypter.

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Message  Yacoub Dim 18 Sep 2016 - 12:58


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Message  Yacoub Lun 10 Oct 2016 - 14:52

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