Les versets sataniques, qu'est-ce que c'est
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Les versets sataniques, qu'est-ce que c'est
Les versets sataniques
La plupart des gens associent les versets sataniques au célèbre roman de Salman Rushdie. En 1989, l'ayatollah Khomeiny, en Iran, a déclaré une fatwa, une directive religieuse, lançant un appel à tous les musulmans d'exécuter Rushdie, coupable d'avoir écrit cet ouvrage. Cette condamnation à mort a été de nouveau confirmée par les leaders iraniens.
Les versets : 18 ; 19 ; 20 de la sourate 53 /18 Ainsi a-t-il contemplé le plus grand des Signes de son Maître 19. Avez-vous vu al-Lât et al Uzza 20. et AL Manât, la troisième, l'autre ?
Al-Lât, Al-Uzza et Manât sont les filles d'Allah, les principales déesses de l'Arabie antéislamique; elles avaient leurs statues dans la Ka’bat et dans d'autres sanctuaires.
l'Ange Gabriel aurait révélé que les versets incriminés venaient non d'Allah, mais de Satan.
L'Islam orthodoxe ne nie aucune véracité à cette affaire, inspirée, à ses yeux, par Satan Sourate 22/52. Nous n'avons envoyé, avant toi, ni Messager ni prophète qui n'ait récité. (Ce qui lui a été révélé) sans que le Diable n'ait essayé d'intervenir [pour semer le doute dans le cœur des gens au sujet] de sa récitation. Allah abroge ce que le Diable suggère, et Allah renforce Ses versets. Allah est Omniscient et Sage.
L’affaire Salman Rushdie : fatwa de mort contre les trois déesses-mères pré-islamiques du Coran
Les filles d’Allah ?
A l’origine, Mohammed, prophète de l’islam, aurait reconnu plusieurs déesses. Elles auraient un temps survécu dans l’Islam même, où on les aurait appelé dans le Coran les trois filles d’Allah, avant d’être effacées. Leurs noms sont cependant toujours là.
Les déesses arabes dont les noms sont bien dans le Coran sont : Al-Lat (la Déesse), Uzza (Pouvoir), et Manat (Destinée ou Fatalité). D’après le Coran, les Arabes païens ont adoré une triple déesse. Cette divine trinité féminine était adorée à la Mecque, dans la Kaaba.
Lors de la révélation de la sourate LIII Mahomet aurait, selon Tabari, dans une première version, recommandé qu’on leur rende un culte. Ces versets prononcés puis abrogés sont appelés les « Versets Sataniques », expression qui a servi de titre au roman controversé de Salman Rushdie.
La plupart des gens associent les versets sataniques au célèbre roman de Salman Rushdie. En 1989, l'ayatollah Khomeiny, en Iran, a déclaré une fatwa, une directive religieuse, lançant un appel à tous les musulmans d'exécuter Rushdie, coupable d'avoir écrit cet ouvrage. Cette condamnation à mort a été de nouveau confirmée par les leaders iraniens.
Les versets : 18 ; 19 ; 20 de la sourate 53 /18 Ainsi a-t-il contemplé le plus grand des Signes de son Maître 19. Avez-vous vu al-Lât et al Uzza 20. et AL Manât, la troisième, l'autre ?
Al-Lât, Al-Uzza et Manât sont les filles d'Allah, les principales déesses de l'Arabie antéislamique; elles avaient leurs statues dans la Ka’bat et dans d'autres sanctuaires.
l'Ange Gabriel aurait révélé que les versets incriminés venaient non d'Allah, mais de Satan.
L'Islam orthodoxe ne nie aucune véracité à cette affaire, inspirée, à ses yeux, par Satan Sourate 22/52. Nous n'avons envoyé, avant toi, ni Messager ni prophète qui n'ait récité. (Ce qui lui a été révélé) sans que le Diable n'ait essayé d'intervenir [pour semer le doute dans le cœur des gens au sujet] de sa récitation. Allah abroge ce que le Diable suggère, et Allah renforce Ses versets. Allah est Omniscient et Sage.
L’affaire Salman Rushdie : fatwa de mort contre les trois déesses-mères pré-islamiques du Coran
Les filles d’Allah ?
A l’origine, Mohammed, prophète de l’islam, aurait reconnu plusieurs déesses. Elles auraient un temps survécu dans l’Islam même, où on les aurait appelé dans le Coran les trois filles d’Allah, avant d’être effacées. Leurs noms sont cependant toujours là.
Les déesses arabes dont les noms sont bien dans le Coran sont : Al-Lat (la Déesse), Uzza (Pouvoir), et Manat (Destinée ou Fatalité). D’après le Coran, les Arabes païens ont adoré une triple déesse. Cette divine trinité féminine était adorée à la Mecque, dans la Kaaba.
Lors de la révélation de la sourate LIII Mahomet aurait, selon Tabari, dans une première version, recommandé qu’on leur rende un culte. Ces versets prononcés puis abrogés sont appelés les « Versets Sataniques », expression qui a servi de titre au roman controversé de Salman Rushdie.
Re: Les versets sataniques, qu'est-ce que c'est
Origines de l’islam : ses racines païennes matriarcales – les trois déesses de la Kaaba
Source : Dr.Jawad Ali dans son livre «L’histoire des arabes avant l’Islam» partie 5,page 223
L’arrivée du patriarcat en Arabie
Le patriarcat s’est installé progressivement par la guerre à partir du IVème millénaire avant Jésus-Christ, et semble commencer à Sumer en Mésopotamie. Les anciennes déesses-mères ont été conquises, assimilées, puis remplacées, par les nouveaux dieux-pères (Olympiens, Aesirs nordiques…). Il en est de même avec les divinités matriarcales arabes (Allat, Uzza, Manat), désormais dominées par les nouveaux dieux conquérants venus de Babylone (Hu-Baal).
Paganisme matriarcal : les trois déesses-mères de l’Arabie pré-islamique, Al-Uzza, Allat et Manat
Hicham ibn al-Kalbi (737-819) est un historien arabe, compilateur des traditions orales des bédouins et des conteurs professionnels. Parmi ses œuvres existant encore il y a le Kitāb al-aṣnām (en arabe : kitāb al-aṣnām, كتاب الأصنام, livre des idoles), dans lequel il parle des idoles des arabes de la période pré-islamique. L’intérêt de ce livre est accru par les informations qu’il apporte sur l’antiquité arabe et les coutumes tribales et traditions qui seraient sinon sans doute perdues.
L’ancienne religion des arabes
Suivant les régions et les époques, les arabes ont vénéré des centaines de divinités différentes. Les déesses Al-Uzza, Al-Lat et Manat formèrent une trinité dans l’Arabie pré-islamique. Leur culte a été largement répandu : des nabatéens de Pétra dans le Nord, aux royaumes légendaires de l’Arabie Heureuse dans le Sud, y compris Saba, la Sheba biblique (reine de Saba), jusque dans l’est, en Iran et à Palmyre. Elles étaient des déesses très populaires à la Mecque du temps de Mahomet.
Les trois ont été vénérées sous forme de pierres aniconiques (non figuratives) non taillées, que l’on appelle des bétyles.
Les »idoles » d’Al-Uzza et Al Lat étaient 2 des 360 statues païennes (1 par jour) de la Ka ‘aba qui ont été détruites par Mohammed. Certaines idoles citées dans le Coran sont d’importation yéménite, leur évocation est assez floue car le Yémen, à l’époque de Mahomet, était depuis plusieurs siècles judaïsé puis christianisé.
•Al-`Uzzâ (العُزّى [al-`uzzā], l’être tout puissant) : La déesse de l’étoile du matin. Idole pré-islamique apparentée à Vénus/Aphrodite et personnalisée par un bloc de granit long d’environ six mètres.
•Al-Lât (اللَّات [al-llāt], al-lât; la déesse) : Déesse du soleil représentée par une immense image de granit gris. Hérodote (484-420 avant J.-C.) signale la présence d’une divinité arabe nommée Alilat (ال + الإلَهة [al+ilaha → al-ilaha], la déesse ; alilat).
•Manât (مَنَاة [manā]) : Déesse de la lune décroissante, symbole du destin du temps et de la mort (مَنيّة [manīya], destin; sort; mort). Divinité pré-islamique du sort, qui coupait le fil du destin à l’image de Morta la troisième Parque.
Source : Dr.Jawad Ali dans son livre «L’histoire des arabes avant l’Islam» partie 5,page 223
L’arrivée du patriarcat en Arabie
Le patriarcat s’est installé progressivement par la guerre à partir du IVème millénaire avant Jésus-Christ, et semble commencer à Sumer en Mésopotamie. Les anciennes déesses-mères ont été conquises, assimilées, puis remplacées, par les nouveaux dieux-pères (Olympiens, Aesirs nordiques…). Il en est de même avec les divinités matriarcales arabes (Allat, Uzza, Manat), désormais dominées par les nouveaux dieux conquérants venus de Babylone (Hu-Baal).
Paganisme matriarcal : les trois déesses-mères de l’Arabie pré-islamique, Al-Uzza, Allat et Manat
Hicham ibn al-Kalbi (737-819) est un historien arabe, compilateur des traditions orales des bédouins et des conteurs professionnels. Parmi ses œuvres existant encore il y a le Kitāb al-aṣnām (en arabe : kitāb al-aṣnām, كتاب الأصنام, livre des idoles), dans lequel il parle des idoles des arabes de la période pré-islamique. L’intérêt de ce livre est accru par les informations qu’il apporte sur l’antiquité arabe et les coutumes tribales et traditions qui seraient sinon sans doute perdues.
L’ancienne religion des arabes
Suivant les régions et les époques, les arabes ont vénéré des centaines de divinités différentes. Les déesses Al-Uzza, Al-Lat et Manat formèrent une trinité dans l’Arabie pré-islamique. Leur culte a été largement répandu : des nabatéens de Pétra dans le Nord, aux royaumes légendaires de l’Arabie Heureuse dans le Sud, y compris Saba, la Sheba biblique (reine de Saba), jusque dans l’est, en Iran et à Palmyre. Elles étaient des déesses très populaires à la Mecque du temps de Mahomet.
Les trois ont été vénérées sous forme de pierres aniconiques (non figuratives) non taillées, que l’on appelle des bétyles.
Les »idoles » d’Al-Uzza et Al Lat étaient 2 des 360 statues païennes (1 par jour) de la Ka ‘aba qui ont été détruites par Mohammed. Certaines idoles citées dans le Coran sont d’importation yéménite, leur évocation est assez floue car le Yémen, à l’époque de Mahomet, était depuis plusieurs siècles judaïsé puis christianisé.
•Al-`Uzzâ (العُزّى [al-`uzzā], l’être tout puissant) : La déesse de l’étoile du matin. Idole pré-islamique apparentée à Vénus/Aphrodite et personnalisée par un bloc de granit long d’environ six mètres.
•Al-Lât (اللَّات [al-llāt], al-lât; la déesse) : Déesse du soleil représentée par une immense image de granit gris. Hérodote (484-420 avant J.-C.) signale la présence d’une divinité arabe nommée Alilat (ال + الإلَهة [al+ilaha → al-ilaha], la déesse ; alilat).
•Manât (مَنَاة [manā]) : Déesse de la lune décroissante, symbole du destin du temps et de la mort (مَنيّة [manīya], destin; sort; mort). Divinité pré-islamique du sort, qui coupait le fil du destin à l’image de Morta la troisième Parque.
Re: Les versets sataniques, qu'est-ce que c'est
Dusares, le dieu-fils
Dusares est à l’époque le principal dieu masculin accompagné de sa trinité féminine : Uzza, Allat et Manat. Dusarès serait le fils de Manat, la déesse du destin, ou de la Vierge Chaamou (prononcer Kaamou), sans doute une erreur de transcription pour Kaabou, le Cube (forme du bétyle, la pierre sacrée divine, ou la forme du sanctuaire).
Allat, une déesse populaire
Allat (en arabe : اللات, en hébreu : Elat) était une déesse de la fécondité et de la féminité vénérée en Arabie à l’époque préislamique. Son nom serait une contraction de al ilahat, déesse. Elle avait sa statue dans la Kaaba où elle était censée résider. Une inscription sur une roche à Adumattu en Arabie dit : “Puisse Allat (la Déesse) exhausser tous nos vœux.” Les anciens Arabes prêtaient serment par la prière : « Par le sel, par le feu et par Al-Lat qui est la plus grande de tous. » Une autre inscription dit : « Shalm-Allat », »la paix de la Déesse » – semblable à »la paix de Dieu sur vous ». Un geste de main de bénédiction accompagnait ces paroles. Avant l’avènement de l’Islam, on peut trouver le nom d’Allat dans certains prénoms composés, comme Wahaballat (Wahab – Allat – وهب اللآت), c’est-à-dire »le don d’Allat », puis Shalamallat (شلم اللآت) qui veut dire « la paix d’Allat – سلام اللآت« .
Elle a été vénérée à La Mecque pendant plus de 2000 ans avant l’islam. Le fameux lieux de pèlerinage islamique de La Mecque fut à l’origine son sanctuaire. Allat signifie simplement « la Déesse » tout comme Allah signifie « le Dieu ».
Le T final est féminin. Al-Lat, dont le nom est une contraction d’Al-Illahat, « la Déesse « , est mentionné par Hérodote (Ve s. av-JC) comme Alilat, qu’il identifie à Aphrodite. Elle est quelquefois aussi assimilée à Athéna et est appelée « la Mère de Dieux « , ou « la Plus grande de Tous « . Elle est une déesse du printemps et de la fertilité, la déesse de la Terre qui apporte la prospérité.
Une déesse cosmique
La déesse arabe Allat occupe une place importante dans le panthéon syro-mésopotamien des premiers siècles de notre ère. Identifiée, dans un contexte de syncrétisme, à Athéna, elle prend des allures guerrières. Identifiée à Némésis, elle acquiert une dimension cosmique fondée, entre autres, sur la tradition astronomique babylonienne. L’iconographie complexe des reliefs du temple d’Allat à Hatra, proche de l’art palmyréen, symbolise cette accession au rang de divinité cosmique.
Une déesse lunaire et agricole
Son symbole est le croissant de lune (quelquefois montré avec un disque solaire reposant dedans). Le soleil en Arabie était appelé Shams, était considéré comme féminin, et pouvait représenter un aspect d’Al-Lat.
Les nations Islamiques utilisent toujours l’étoile et le croissant sur leurs drapeaux. En tant que déesse de la fertilité, elle porte une gerbe de blé dans une main; et un morceau de sève d’encens dans l’autre. Son emblème a été retrouvé gravé sur de nombreux encensoirs. Elle est une déesse agricole comme les autres déesses méditerranéennes (exemple : Déméter), et aimait avoir des gâteaux aux grains cuits au four en offrande.
La protectrice des animaux sauvages
La déesse est parfois représentée assise sur son trône, portant un voile sur la tête et vêtue d’une tunique large ; elle tient à la main gauche une palme appuyée sur son épaule gauche. Le lion assis près d’elle indique qu’il s’agit d’une déesse maîtresse des animaux sauvages ; une inscription isolée assimile cette déesse à Artémis, la protectrice des animaux sauvages chez les Grecs (voir ci-dessous, à gauche, de Palmyre). Les lions d’Allat sont des statues trouvées au cours des fouilles du temple d’Allat à Palmyre, elles représentent un lion gardant entre ses deux pattes une antilope ; le lion représente probablement la déesse Allat protectrice de la vie sauvage identifiée par l’antilope.
Dusares est à l’époque le principal dieu masculin accompagné de sa trinité féminine : Uzza, Allat et Manat. Dusarès serait le fils de Manat, la déesse du destin, ou de la Vierge Chaamou (prononcer Kaamou), sans doute une erreur de transcription pour Kaabou, le Cube (forme du bétyle, la pierre sacrée divine, ou la forme du sanctuaire).
Allat, une déesse populaire
Allat (en arabe : اللات, en hébreu : Elat) était une déesse de la fécondité et de la féminité vénérée en Arabie à l’époque préislamique. Son nom serait une contraction de al ilahat, déesse. Elle avait sa statue dans la Kaaba où elle était censée résider. Une inscription sur une roche à Adumattu en Arabie dit : “Puisse Allat (la Déesse) exhausser tous nos vœux.” Les anciens Arabes prêtaient serment par la prière : « Par le sel, par le feu et par Al-Lat qui est la plus grande de tous. » Une autre inscription dit : « Shalm-Allat », »la paix de la Déesse » – semblable à »la paix de Dieu sur vous ». Un geste de main de bénédiction accompagnait ces paroles. Avant l’avènement de l’Islam, on peut trouver le nom d’Allat dans certains prénoms composés, comme Wahaballat (Wahab – Allat – وهب اللآت), c’est-à-dire »le don d’Allat », puis Shalamallat (شلم اللآت) qui veut dire « la paix d’Allat – سلام اللآت« .
Elle a été vénérée à La Mecque pendant plus de 2000 ans avant l’islam. Le fameux lieux de pèlerinage islamique de La Mecque fut à l’origine son sanctuaire. Allat signifie simplement « la Déesse » tout comme Allah signifie « le Dieu ».
Le T final est féminin. Al-Lat, dont le nom est une contraction d’Al-Illahat, « la Déesse « , est mentionné par Hérodote (Ve s. av-JC) comme Alilat, qu’il identifie à Aphrodite. Elle est quelquefois aussi assimilée à Athéna et est appelée « la Mère de Dieux « , ou « la Plus grande de Tous « . Elle est une déesse du printemps et de la fertilité, la déesse de la Terre qui apporte la prospérité.
Une déesse cosmique
La déesse arabe Allat occupe une place importante dans le panthéon syro-mésopotamien des premiers siècles de notre ère. Identifiée, dans un contexte de syncrétisme, à Athéna, elle prend des allures guerrières. Identifiée à Némésis, elle acquiert une dimension cosmique fondée, entre autres, sur la tradition astronomique babylonienne. L’iconographie complexe des reliefs du temple d’Allat à Hatra, proche de l’art palmyréen, symbolise cette accession au rang de divinité cosmique.
Une déesse lunaire et agricole
Son symbole est le croissant de lune (quelquefois montré avec un disque solaire reposant dedans). Le soleil en Arabie était appelé Shams, était considéré comme féminin, et pouvait représenter un aspect d’Al-Lat.
Les nations Islamiques utilisent toujours l’étoile et le croissant sur leurs drapeaux. En tant que déesse de la fertilité, elle porte une gerbe de blé dans une main; et un morceau de sève d’encens dans l’autre. Son emblème a été retrouvé gravé sur de nombreux encensoirs. Elle est une déesse agricole comme les autres déesses méditerranéennes (exemple : Déméter), et aimait avoir des gâteaux aux grains cuits au four en offrande.
La protectrice des animaux sauvages
La déesse est parfois représentée assise sur son trône, portant un voile sur la tête et vêtue d’une tunique large ; elle tient à la main gauche une palme appuyée sur son épaule gauche. Le lion assis près d’elle indique qu’il s’agit d’une déesse maîtresse des animaux sauvages ; une inscription isolée assimile cette déesse à Artémis, la protectrice des animaux sauvages chez les Grecs (voir ci-dessous, à gauche, de Palmyre). Les lions d’Allat sont des statues trouvées au cours des fouilles du temple d’Allat à Palmyre, elles représentent un lion gardant entre ses deux pattes une antilope ; le lion représente probablement la déesse Allat protectrice de la vie sauvage identifiée par l’antilope.
Re: Les versets sataniques, qu'est-ce que c'est
Un sanctuaire de paix détruit par les musulmans
Elle avait un sanctuaire dans la ville de Ta’if (الطائف), à l’est de La Mecque, et était connue de l’Arabie à l’Iran. Elle y était la divinité principale, et fut représentée sous la forme d’une pierre cubique (météorite ou roche volcanique) autour de laquelle on a édifié un sanctuaire, « La maison de la déesse ».
Il y était défendu de couper les arbres, pratiquer la chasse, et tuer; et celui qui s’y réfugiait ne devait pas être agressé. L’ensemble des Arabes, y compris la tribu Bani-Quraïsh (celle de Mohamed), adoraient cette déesse et faisaient des pèlerinages à son sanctuaire.
Après la prise de la ville d’al-Taïf par les Musulmans, le Prophète Muhammad ordonna al-MughIra Ibn Shu’bah (المغيرة بن شعبة ) de détruire le sanctuaire d’Allat et sa statue (صنم) et de récupérer les richesses qui lui furent offertes.
Khamsa – La main de Fatima – La main de Myriam
Allat possède une main célèbre, que beaucoup de gens du moyen-orient portent aujourd’hui comme talisman porte-bonheur, en ne sachant pas que c’est la main de leur ancienne déesse : la déesse Allat pour les musulmans, et à la déesse Elat pour les juifs. Autant les juifs que les musulmans l’utilisent.
Les musulmans l’appellent désormais la Main de Fatima. Fatima est un autre nom de la même déesse arabe. Les juifs l’appellent la Main de Myriam, mais l’utilisation de cette main protectrice de la Déesse est la même : chasser le mauvais œil. L’œil sur l’amulette « se retourne » vers la source de la malédiction.
Rejetée par les sunnites, elle est en revanche très importante chez les chiites. Fatima était un autre nom pour Al-lat. On l’appelle aussi la Créatrice, la Source du Soleil et de l’Arbre du Paradis, l’Arbre de Vie. On dit que Fatima a existé dès le début du monde matériel. Mohammed a appelé sa propre fille comme la déesse Fatima, mais son culte était toujours violemment réprimé par les musulmans.
Uzza, la déesse guerrière
Al Uzza, al-Uzza, El-Ozza, Uzza, Izza. Aussi appelée: Uzza Saïda ( »Uzza la bénie ») ou S’ida ( »la bénie »).
Mentionnée dans le Coran,ʿUzzā ou Uzza (arabe : عزى), était une déesse arabe pré-islamique de la fertilité, l’une des trois divinités les plus vénérées de la Mecque avec Allat et Manat. Elle était très populaire : des enfants étaient prénommés ʿAbd al-ʿUzzā (prénom très porté avant l’islam) et souvent invoquée dans les serments. Le nom ʿUzzā était symbole de beauté dans la poésie arabe pré-islamique. Surnommée la guerrière »vierge » (non mariée), elle est la plus jeune dans la triade des déesses; avec Al Lat; et Mana. Manat et Al-Lat sont considérées comme des filles d’Al-Uzza.
Une divinité tribale de la puissance
Al-Uzza, «la plus puissante», a été l’une des divinités les plus vénérées par les arabes. Uzzi, en hébreu aussi, signifie »puissant », d’où le nom de la fabrique des célèbres pistolets mitrailleurs israéliens. À l’origine, les Sabéens (royaume de Bilqis, la reine de Saba, dans le Yémen actuel), vénéraient Al-Uzza dont le culte s’est répandu partout en Arabie. Elle a été très populaire dans tous le Moyen-Orient, y compris à Jérusalem. Elle était la déesse de nombreuses tribus et royaumes arabes du nord de l’Arabie, de la Syrie et de l’Irak, comme c’était le cas à Palmyre et dans le royaume des Manadhziah. Elle était la déesse de l’étoile du matin et du soir, Vénus. Elle avait un temple à Pétra (bien que celui-ci n’ai pas été déterminé), et pourrait bien avoir été la déesse patronne de cette ville
Matriarcat sabéen (Yémen & Ethiopie) : une reine fille de la déesse soleil qui a émerveillé les hébreux
Un grand royaume
La reine de Saba (en arabe : ملكة سبأ ; en Ge’ez : ንግሥተ ሳባ, Nigiste de Dely Ibrahim (Nəgəstä Saba); en arabe Keri, malika-t Sabaʾ), est un personnage que l’on retrouve dans plusieurs récits et qui aurait régné sur le royaume de Saba, situé au Yémen ou en Éthiopie. Saba ou Sheba, est un royaume légendaire qui aurait existé entre le Yémen et l’Éthiopie vers le XIIIe siècle avant JC, et dirigé par une grande reine. Les traditions éthiopiennes l’appellent Makéda, celles du Yémen Balqama, et celles de l’islam Balqis ou Bilqis (du grec ancien pallax, pallakis : concubine). Dans la Bible, on l’appelle « Reine de Midi ». Certains la dénomment également Cassiopée, l’associant à la reine éthiopienne du même nom dans la mythologie grecque.
La fille de la déesse soleil
La légende arabe attribue la naissance de Balqis d’une mère djinn nommée Umeira. L’histoire existe aussi chez les Perses, pour qui elle est la fille d’un roi chinois et d’une péri (un type d’être surnaturel). Pour le Coran, Sourate 27, versets 23 à 442, la reine n’était pas fidèle à Dieu et son peuple se prosternait devant le Soleil. Les sabéens vénéraient la déesse du soleil dont le culte était gardé par des prêtresses. C’est pour cela que Salomon l’avait invitée. Puis elle s’est convertie à « la foi dans le Dieu unique.
Les nombreux récits relatent sa visite auprès du roi Salomon. Elle est décrite comme une femme sublime, d’une profonde sagesse et d’une haute intelligence par certains (matriarcaux ?), et comme une magicienne tentatrice par d’autres (patriarcaux ?). On raconte qu’elle avait des sabots de bouc ou d’âne, probablement diabolisée ainsi parce qu’elle était femme dirigeante, et païenne (elle vénérait le soleil et les étoiles), mais aussi parce qu’elle n’était pas mariée, et qu’elle devait probablement avoir des amants. Pour le vérifier, le roi Salomon la testa, en la faisant entrer par une porte de son palais faite de verre et de marbre bleu. Le sol imitait si bien l’eau que la reine fut trompée, et pour passer l’eau factice elle remonta sa robe, dévoilant ses jambes…
La fondatrice de la monarchie éthiopienne
On raconte qu’elle était si belle que Salomon lui proposa de l’épouser, ce qu’elle refusa. Par une ruse, le roi la contraint à partager sa couche. Elle resta auprès de lui pendant 6 mois avant de rejoindre son royaume. Elle y mit au monde un fils, né de son union avec Salomon, Ménélik (ou Ibn el Hakim), fondateur de la dynastie éthiopienne des Salomonides, dont se réclame le dernier empereur d’Éthiopie, Hailé Sélassié (1930 – 1974).
Le temple de la reine de Saba
Lors de fouilles dans le désert au nord du Yémen, un temple vieux de 3 000 ans, nommé Mahram Bilqis a été découvert. Selon les archéologues, il s’agit d’un site sacré utilisé par les pèlerins entre -1200 et 550. Le temple est situé près de l’ancienne ville de Marib, capitale du Royaume de Saba selon la Bible et la tradition musulmane, et pourrait constituer une preuve de l’existence de la reine de Saba.
De nombreuses assimilations chez les grecs
Les Grecs l’ont assimilé à Urania, l’« Aphrodite Céleste » ( « Céleste », une épithète d’Aphrodite, aussi bien que le nom d’une muse) et avec Caelistis, une déesse lunaire, le nom romain pour la déesse Carthaginoise Tanit. Al-Uzza est aussi quelquefois identifiée avec Isis. D’autres sources l’assimilent à Minerve / Athéna, qui feraient d’elle une déesse vierge (non mariée) guerrière. Hérodote affirme que la déesse suprême des Arabes était Uranie, qui, dit-il a été appelée Alilat (Al-Lat). En effet Al-Uzza était parfois confondue avec Al-Lat, conduisant certains chercheurs à se demander si Al-Lat et Al-Uzza n’étaient pas différents noms régionaux pour la même déesse.
Une avatar d’Ishtar
Elle a beaucoup de points communs avec Ishtar et Astarté, elles aussi déesses de l’Étoile du matin et du soir. Elles sont toutes des déesses de l’amour et de la guerre, et les grands félins étaient sacrés pour elles aussi. Elle est montrée armée comme une bellatrix (guerrière romaine), debout près d’un arbre d’acacia, avec un Caracal, ou lynx du désert. Ashtar (Ashtar -عشتر ـ عشتار en Syrie et dans la Mésopotamie ), il s’agit d’une divinité féminine veillant à la reproduction chez les animaux, effectivement, cette planète qui est connue sous le nom de » l’étoile du matin – نجم الصباح « , et » l’étoile du soir – نجم المساء « est visible dans le ciel pendant deux périodes de l’année. Durant la première période, elle apparaît comme un astre très brillant à l’est avant le lever du soleil, et durant la deuxième période, elle est visible à l’ouest, après le coucher du soleil. Justement, ces deux périodes correspondent au cycle naturel de la reproduction chez beaucoup d’animaux, d’où son nom de la » planète de l’amour, de la fertilité et de la beauté « , Aphrodite des Grecs, Vénus des Romains, et aussi » al-‘Uzza – العزى « des Arabes. Al-‘Uzza était la déesse qui symbolisait la saison de l’hiver comme Allat qui fut la déesse de l’été.
Elle avait un sanctuaire dans la ville de Ta’if (الطائف), à l’est de La Mecque, et était connue de l’Arabie à l’Iran. Elle y était la divinité principale, et fut représentée sous la forme d’une pierre cubique (météorite ou roche volcanique) autour de laquelle on a édifié un sanctuaire, « La maison de la déesse ».
Il y était défendu de couper les arbres, pratiquer la chasse, et tuer; et celui qui s’y réfugiait ne devait pas être agressé. L’ensemble des Arabes, y compris la tribu Bani-Quraïsh (celle de Mohamed), adoraient cette déesse et faisaient des pèlerinages à son sanctuaire.
Après la prise de la ville d’al-Taïf par les Musulmans, le Prophète Muhammad ordonna al-MughIra Ibn Shu’bah (المغيرة بن شعبة ) de détruire le sanctuaire d’Allat et sa statue (صنم) et de récupérer les richesses qui lui furent offertes.
Khamsa – La main de Fatima – La main de Myriam
Allat possède une main célèbre, que beaucoup de gens du moyen-orient portent aujourd’hui comme talisman porte-bonheur, en ne sachant pas que c’est la main de leur ancienne déesse : la déesse Allat pour les musulmans, et à la déesse Elat pour les juifs. Autant les juifs que les musulmans l’utilisent.
Les musulmans l’appellent désormais la Main de Fatima. Fatima est un autre nom de la même déesse arabe. Les juifs l’appellent la Main de Myriam, mais l’utilisation de cette main protectrice de la Déesse est la même : chasser le mauvais œil. L’œil sur l’amulette « se retourne » vers la source de la malédiction.
Rejetée par les sunnites, elle est en revanche très importante chez les chiites. Fatima était un autre nom pour Al-lat. On l’appelle aussi la Créatrice, la Source du Soleil et de l’Arbre du Paradis, l’Arbre de Vie. On dit que Fatima a existé dès le début du monde matériel. Mohammed a appelé sa propre fille comme la déesse Fatima, mais son culte était toujours violemment réprimé par les musulmans.
Uzza, la déesse guerrière
Al Uzza, al-Uzza, El-Ozza, Uzza, Izza. Aussi appelée: Uzza Saïda ( »Uzza la bénie ») ou S’ida ( »la bénie »).
Mentionnée dans le Coran,ʿUzzā ou Uzza (arabe : عزى), était une déesse arabe pré-islamique de la fertilité, l’une des trois divinités les plus vénérées de la Mecque avec Allat et Manat. Elle était très populaire : des enfants étaient prénommés ʿAbd al-ʿUzzā (prénom très porté avant l’islam) et souvent invoquée dans les serments. Le nom ʿUzzā était symbole de beauté dans la poésie arabe pré-islamique. Surnommée la guerrière »vierge » (non mariée), elle est la plus jeune dans la triade des déesses; avec Al Lat; et Mana. Manat et Al-Lat sont considérées comme des filles d’Al-Uzza.
Une divinité tribale de la puissance
Al-Uzza, «la plus puissante», a été l’une des divinités les plus vénérées par les arabes. Uzzi, en hébreu aussi, signifie »puissant », d’où le nom de la fabrique des célèbres pistolets mitrailleurs israéliens. À l’origine, les Sabéens (royaume de Bilqis, la reine de Saba, dans le Yémen actuel), vénéraient Al-Uzza dont le culte s’est répandu partout en Arabie. Elle a été très populaire dans tous le Moyen-Orient, y compris à Jérusalem. Elle était la déesse de nombreuses tribus et royaumes arabes du nord de l’Arabie, de la Syrie et de l’Irak, comme c’était le cas à Palmyre et dans le royaume des Manadhziah. Elle était la déesse de l’étoile du matin et du soir, Vénus. Elle avait un temple à Pétra (bien que celui-ci n’ai pas été déterminé), et pourrait bien avoir été la déesse patronne de cette ville
Matriarcat sabéen (Yémen & Ethiopie) : une reine fille de la déesse soleil qui a émerveillé les hébreux
Un grand royaume
La reine de Saba (en arabe : ملكة سبأ ; en Ge’ez : ንግሥተ ሳባ, Nigiste de Dely Ibrahim (Nəgəstä Saba); en arabe Keri, malika-t Sabaʾ), est un personnage que l’on retrouve dans plusieurs récits et qui aurait régné sur le royaume de Saba, situé au Yémen ou en Éthiopie. Saba ou Sheba, est un royaume légendaire qui aurait existé entre le Yémen et l’Éthiopie vers le XIIIe siècle avant JC, et dirigé par une grande reine. Les traditions éthiopiennes l’appellent Makéda, celles du Yémen Balqama, et celles de l’islam Balqis ou Bilqis (du grec ancien pallax, pallakis : concubine). Dans la Bible, on l’appelle « Reine de Midi ». Certains la dénomment également Cassiopée, l’associant à la reine éthiopienne du même nom dans la mythologie grecque.
La fille de la déesse soleil
La légende arabe attribue la naissance de Balqis d’une mère djinn nommée Umeira. L’histoire existe aussi chez les Perses, pour qui elle est la fille d’un roi chinois et d’une péri (un type d’être surnaturel). Pour le Coran, Sourate 27, versets 23 à 442, la reine n’était pas fidèle à Dieu et son peuple se prosternait devant le Soleil. Les sabéens vénéraient la déesse du soleil dont le culte était gardé par des prêtresses. C’est pour cela que Salomon l’avait invitée. Puis elle s’est convertie à « la foi dans le Dieu unique.
Les nombreux récits relatent sa visite auprès du roi Salomon. Elle est décrite comme une femme sublime, d’une profonde sagesse et d’une haute intelligence par certains (matriarcaux ?), et comme une magicienne tentatrice par d’autres (patriarcaux ?). On raconte qu’elle avait des sabots de bouc ou d’âne, probablement diabolisée ainsi parce qu’elle était femme dirigeante, et païenne (elle vénérait le soleil et les étoiles), mais aussi parce qu’elle n’était pas mariée, et qu’elle devait probablement avoir des amants. Pour le vérifier, le roi Salomon la testa, en la faisant entrer par une porte de son palais faite de verre et de marbre bleu. Le sol imitait si bien l’eau que la reine fut trompée, et pour passer l’eau factice elle remonta sa robe, dévoilant ses jambes…
La fondatrice de la monarchie éthiopienne
On raconte qu’elle était si belle que Salomon lui proposa de l’épouser, ce qu’elle refusa. Par une ruse, le roi la contraint à partager sa couche. Elle resta auprès de lui pendant 6 mois avant de rejoindre son royaume. Elle y mit au monde un fils, né de son union avec Salomon, Ménélik (ou Ibn el Hakim), fondateur de la dynastie éthiopienne des Salomonides, dont se réclame le dernier empereur d’Éthiopie, Hailé Sélassié (1930 – 1974).
Le temple de la reine de Saba
Lors de fouilles dans le désert au nord du Yémen, un temple vieux de 3 000 ans, nommé Mahram Bilqis a été découvert. Selon les archéologues, il s’agit d’un site sacré utilisé par les pèlerins entre -1200 et 550. Le temple est situé près de l’ancienne ville de Marib, capitale du Royaume de Saba selon la Bible et la tradition musulmane, et pourrait constituer une preuve de l’existence de la reine de Saba.
De nombreuses assimilations chez les grecs
Les Grecs l’ont assimilé à Urania, l’« Aphrodite Céleste » ( « Céleste », une épithète d’Aphrodite, aussi bien que le nom d’une muse) et avec Caelistis, une déesse lunaire, le nom romain pour la déesse Carthaginoise Tanit. Al-Uzza est aussi quelquefois identifiée avec Isis. D’autres sources l’assimilent à Minerve / Athéna, qui feraient d’elle une déesse vierge (non mariée) guerrière. Hérodote affirme que la déesse suprême des Arabes était Uranie, qui, dit-il a été appelée Alilat (Al-Lat). En effet Al-Uzza était parfois confondue avec Al-Lat, conduisant certains chercheurs à se demander si Al-Lat et Al-Uzza n’étaient pas différents noms régionaux pour la même déesse.
Une avatar d’Ishtar
Elle a beaucoup de points communs avec Ishtar et Astarté, elles aussi déesses de l’Étoile du matin et du soir. Elles sont toutes des déesses de l’amour et de la guerre, et les grands félins étaient sacrés pour elles aussi. Elle est montrée armée comme une bellatrix (guerrière romaine), debout près d’un arbre d’acacia, avec un Caracal, ou lynx du désert. Ashtar (Ashtar -عشتر ـ عشتار en Syrie et dans la Mésopotamie ), il s’agit d’une divinité féminine veillant à la reproduction chez les animaux, effectivement, cette planète qui est connue sous le nom de » l’étoile du matin – نجم الصباح « , et » l’étoile du soir – نجم المساء « est visible dans le ciel pendant deux périodes de l’année. Durant la première période, elle apparaît comme un astre très brillant à l’est avant le lever du soleil, et durant la deuxième période, elle est visible à l’ouest, après le coucher du soleil. Justement, ces deux périodes correspondent au cycle naturel de la reproduction chez beaucoup d’animaux, d’où son nom de la » planète de l’amour, de la fertilité et de la beauté « , Aphrodite des Grecs, Vénus des Romains, et aussi » al-‘Uzza – العزى « des Arabes. Al-‘Uzza était la déesse qui symbolisait la saison de l’hiver comme Allat qui fut la déesse de l’été.
Re: Les versets sataniques, qu'est-ce que c'est
Les Mecquois, fils d’Uzza
Al-Uzza incarne la confiance, la vigilance et la préparation. Elle est très protectrice, et est une alliée de taille dans les batailles. Elle a été honorée par les Koreischites (la tribu de Mohammed) comme une de leurs déesses les plus importantes. Ils se disaient »fils d’Uzza » et imploraient sa protection dans les batailles. Les Arabes déplaçaient les pierres qui incarnaient les divinités, pour les ériger au milieu des champs de batailles, parce qu’ils croyaient que leur présence parmi les combattants les protégeait et leur donnait le courage et l’aide nécessaires pour leur apporter la victoire et vaincre leurs ennemis. D’après les historiens arabes, Bani (la tribu) Quraïsh, avait déplacé les pierres d’Allat et Al-Uzza dans la bataille d’Uhud « وقعة أُحد« , contre la jeune l’armée islamique conduite par le prophète Mohammed.
Son sanctuaire, détruit par les musulmans
Al-Uzza avait son sanctuaire de Nakhlah dans une vallée de palmeraies, sur la route de La Mecque vers l’Irak. Il y avait trois arbres d’acacia sur lesquels on disait qu’elle était descendue. Certains érudits pensent qu’elle a même peut-être été la divinité tutélaire de La Mecque. En l’an 8 Hégire, après la prise de la Mecque par les Musulmans, le prophète Mohammed confia à Khalid Ibn al-Walid (خالد بن الوليد) la mission de détruire la statue de la déesse, démolir son sanctuaire et couper son arbre.
Manat, la vieille déesse du destin et de la mort
C’est la plus ancienne divinité chez les Arabes; son culte très répandu pourrait précéder ceux d’Al-Uzza et d’Al-Lat. C’est une divinité féminine, représentée par une pierre noire non sculptée, installée au bord de la mer rouge à Qadid (قديد), dans une région située entre Médine et la Mecque. Le terme Manat (مناة), Manawayat, ou Menata est dérivé des termes arabes, al-muna (المنى) et al-manyyah (المنية), c’est-à-dire la « mort – الموت », le « destin – القدر », la ruine et la destruction. Manat fut aussi chez les Arabe la déesse de la justice (العدالة) et de l’équité ( الانصاف ). Saint-Épiphane du 4ème siècle l’appelle La Mère de Dusarès, le dieu local de la montagne, en l’appelant par son titre Chaamu ou Chalmous, qui signifie »jeune fille ou vierge ».
Al Manat était associée avec Némésis la déesse pré-olympienne de la vengeance, elle même liée à Cybèle, Artémis et Déméter.
Elle est connue à partir des inscriptions nabatéennes : des tombes ont été placées sous sa protection, lui demandant de maudire les profanateurs. Elle est mentionnée dans la poésie, portant les défunts à leur tombe, et leur tendant la coupe de la mort. Elle est représentée par une vieille femme avec une coupe, et les symboles dans le bas de sa robe épellent son nom dans la langue sabéenne (qui n’utilise pas de voyelles et s’écrit de droite à gauche), M-N-T. La lune décroissante sur sa tête est un symbole de la mort. Son culte ne cessa qu’en l’an 8 Hégire où le prophète Mohammed confia à Aly Ibn Abi Talib (علي بن أبي طالب ) la mission de détruire sa statue (صنم).
Matriarcat bédouin : statut élevé et liberté sexuelle de la femme arabe avant l’islam
L’explorateur finlandais Cawallin beaucoup voyagé en Égypte et en Arabie au 19e siècle. Il raconte comment les femmes bédouines dans la ville de Dofi, nord de l’Arabie « traitent leurs hommes, assises dévoilées chez les hommes, faisant des chicaneries et fumant leurs pipes courtes. » Avant l’époque du Prophète Mohammed, les femmes pouvaient choisir librement leur mari, même avoir eu plusieurs maris, si elles le souhaitaient. Le Yémen a eu plusieurs femmes dirigeantes, dont la plus célèbre est Belqis, Reine de Sabah. Deux reines régnantes importantes ont régné pendant l’époque islamique, Malika Asma et sa fille-in-law Malika Urwa.
L’épouse du prophète, une femme libre et indépendante
Le Coran explique que le statut de la femme arabe pré-islamique était inférieur, et raconte que les arabes païens enterraient vivantes les petites filles non désirées. Si cette pratique a pu être vraie chez leurs voisins perses et suméro-assyro-babyloniens, le statut social élevé de la première épouse du prophète semble contredire cette version. En effet, Khadija, bien qu’issue d’une riche famille, était tout de même une riche commerçante indépendante, dirigeante d’une grande entreprise d’import-export de caravanes, où elle employait de nombreux hommes, dont Mahomet lui-même.
L’origine du voile islamique
Le statut de la femme arabe n’a pas toujours été celui de la saoudienne contemporaine toute de noir voilée. Remarquons au passage que le voile intégral n’est pas d’origine arabe, mais perse, date de bien avant l’islam et était largement répandu dans l’antiquité patriarcale, chez les grecs et les assyriens, et aujourd’hui encore en Inde. C’est probablement lorsque les musulmans conquirent la Perse qu’ils adoptèrent cette coutume typiquement patriarcale.
La femme arabe païenne, reine, cheffe, guerrière, prêtresse…
Quand à la femme arabe antique, libre et indépendante, on se souvient des reines arabes, décrites dans les chroniques assyriennes, de la reine de Saba, de la reine Zénobie, parfois même de véritables cheffes de tribus, ou simplement de femmes au fort tempérament. Mais on les retrouve aussi au combat, comme arbitre dans des concours de poésie (Oum Jundah, femme du célèbre Imrul Qays), comme devineresse, prêtresse, poétesse (Tumadir al Khansa, la plus célèbre), prophétesse (la prophétesse Sajah) ou femme politique gérant les affaires de la cité (Hubba bint Hulail & Atikah bint Murrah à la Mecque).
Le statut de la femme a ainsi beaucoup varié selon les régions et les époques, et les divers peuples, ethnies et tribus qui ont vécu en Arabie. Ainsi, chez les bédouins, si certaines tribus pratiquaient un pouvoir despotique du père sur sa famille, similaire au droit romain du Pater Familias, le Patria Potestas, conférant au père de famille le droit de vie ou de mort sur tous les membres de sa maisonnée; d’autres toléraient l’adultère, l’enfant illégitime portant alors le nom de sa mère; tandis que d’autres encore admettaient les femmes en armes sur le champ de batailles, comme celles qui s’opposèrent à l’islamisation de l’Arabie par Mahomet.
Le mariage temporaire, une survivance matriarcale ?
Une autre réminiscence de l’ancien matriarcat (sans père ni mari) est le mariage temporaire (al mut’a). D’origine pré-islamique, et encore pratiquée chez certains musulmans chiites, c’est un mariage oral, privé, temporaire, sans communauté de biens et avec dot symbolique. Ce mariage temporaire pré-islamique, est donc à durée déterminée par les époux, pouvait être oral (sans document juridique écrit), privé (sans reconnaissance publique), et avec dot symbolique (sans contraintes financières)… donc un simulacre de mariage qui ressemble bien au mariage ambulant des Moso matriarcaux du Sichuan, encore observable aujourd’hui. Aussi, chez les arabes païens de cette époque, l’oncle semble avoir joué un rôle important :
L’importance de l’oncle chez les arabes païens
Les rondes de jeunes filles (ibn Kalbi, Livre des Idoles 36 b-c) :
Les Arabes avaient aussi des pierres dressées couleur de terre, autour desquelles ils faisaient des processions et auxquelles ils offraient des sacrifices. Les pierres s’appelaient des ansab et les rondes rituelles exécutées autour d’elles dawar. Amir ibn at Tufayl mentionne le dawar dans le vers suivant : »… il était survenu un jour chez les Gani ibn Asur, pendant qu’ils accomplissaient les rondes rituelles autour d’une pierre dressée qui leur appartenait, et il avait admiré la beauté de leurs jeunes filles tandis qu’elles évoluaient autour de la pierre sacrée : Ah ! Si mes oncles les Gani pouvaient avoir à accomplir tous les soirs une ronde sacrée ! »
La danse du ventre, un vestige du matriarcat ?
La danse orientale (le terme « danse du ventre » vient du « rite de fertilité » mais en réalité tout le corps travaille) ou baladi (terme utilisé chez les Canadiens français) est une danse originaire du Moyen-Orient et des pays arabes, dansée essentiellement par des femmes. En arabe, elle est appelée Raqs al sharqi (littéralement : danse orientale) et en turc Oryantal dansı, qui a donné le terme de « danse orientale ». Elle est reconnue comme l’une des plus anciennes danses du monde, surtout dans les pays du Moyen-Orient (Liban, Égypte, Turquie, Grèce, Syrie, Irak) et du Maghreb. Elle se développe particulièrement en Égypte au Xe siècle avec l’arrivée d’une population d’Inde. « Du temps des pharaons, les prêtresses sacrées faisaient tournoyer leur corps et ondulaient leur ventre afin que la déesse de l’amour et de la fécondité, vienne prendre possession d’elles ; ensuite la divinité qu’elles étaient devenues, s’offrait aux hommes. » – Suzanne de Soye
On pense que l’origine de cette danse remonte aux anciens rites de fertilité, associés à la fois à la religion et à l’ésotérisme. Très peu de sources valables d’informations sont accessibles sur le sujet, voilà pourquoi il existe autant de mythes autour de l’origine et de l’évolution de cette danse. La danse du ventre, souvent considérée comme une forme de divertissement pour hommes, serait en fait une forme de danse ancienne qui reflète le corps comme une création de la nature et le temple de l’âme. C’était à l’origine une danse exécutée par les femmes en l’honneur de Celle qui donne la Vie, la Grande Mère. Les mouvements des hanches étaient sensés assurer la naissance des générations futures et étaient exécutés afin de préparer à l’accouchement. La mère en travail s’accroupirait lentement jusqu’au sol, en roulant ses abdominaux. Les contractions de ces mouvements de danse renforcent les muscles abdominaux, et, par conséquent, facilitent le travail lors de la naissance de l’enfant.
Al-Uzza incarne la confiance, la vigilance et la préparation. Elle est très protectrice, et est une alliée de taille dans les batailles. Elle a été honorée par les Koreischites (la tribu de Mohammed) comme une de leurs déesses les plus importantes. Ils se disaient »fils d’Uzza » et imploraient sa protection dans les batailles. Les Arabes déplaçaient les pierres qui incarnaient les divinités, pour les ériger au milieu des champs de batailles, parce qu’ils croyaient que leur présence parmi les combattants les protégeait et leur donnait le courage et l’aide nécessaires pour leur apporter la victoire et vaincre leurs ennemis. D’après les historiens arabes, Bani (la tribu) Quraïsh, avait déplacé les pierres d’Allat et Al-Uzza dans la bataille d’Uhud « وقعة أُحد« , contre la jeune l’armée islamique conduite par le prophète Mohammed.
Son sanctuaire, détruit par les musulmans
Al-Uzza avait son sanctuaire de Nakhlah dans une vallée de palmeraies, sur la route de La Mecque vers l’Irak. Il y avait trois arbres d’acacia sur lesquels on disait qu’elle était descendue. Certains érudits pensent qu’elle a même peut-être été la divinité tutélaire de La Mecque. En l’an 8 Hégire, après la prise de la Mecque par les Musulmans, le prophète Mohammed confia à Khalid Ibn al-Walid (خالد بن الوليد) la mission de détruire la statue de la déesse, démolir son sanctuaire et couper son arbre.
Manat, la vieille déesse du destin et de la mort
C’est la plus ancienne divinité chez les Arabes; son culte très répandu pourrait précéder ceux d’Al-Uzza et d’Al-Lat. C’est une divinité féminine, représentée par une pierre noire non sculptée, installée au bord de la mer rouge à Qadid (قديد), dans une région située entre Médine et la Mecque. Le terme Manat (مناة), Manawayat, ou Menata est dérivé des termes arabes, al-muna (المنى) et al-manyyah (المنية), c’est-à-dire la « mort – الموت », le « destin – القدر », la ruine et la destruction. Manat fut aussi chez les Arabe la déesse de la justice (العدالة) et de l’équité ( الانصاف ). Saint-Épiphane du 4ème siècle l’appelle La Mère de Dusarès, le dieu local de la montagne, en l’appelant par son titre Chaamu ou Chalmous, qui signifie »jeune fille ou vierge ».
Al Manat était associée avec Némésis la déesse pré-olympienne de la vengeance, elle même liée à Cybèle, Artémis et Déméter.
Elle est connue à partir des inscriptions nabatéennes : des tombes ont été placées sous sa protection, lui demandant de maudire les profanateurs. Elle est mentionnée dans la poésie, portant les défunts à leur tombe, et leur tendant la coupe de la mort. Elle est représentée par une vieille femme avec une coupe, et les symboles dans le bas de sa robe épellent son nom dans la langue sabéenne (qui n’utilise pas de voyelles et s’écrit de droite à gauche), M-N-T. La lune décroissante sur sa tête est un symbole de la mort. Son culte ne cessa qu’en l’an 8 Hégire où le prophète Mohammed confia à Aly Ibn Abi Talib (علي بن أبي طالب ) la mission de détruire sa statue (صنم).
Matriarcat bédouin : statut élevé et liberté sexuelle de la femme arabe avant l’islam
L’explorateur finlandais Cawallin beaucoup voyagé en Égypte et en Arabie au 19e siècle. Il raconte comment les femmes bédouines dans la ville de Dofi, nord de l’Arabie « traitent leurs hommes, assises dévoilées chez les hommes, faisant des chicaneries et fumant leurs pipes courtes. » Avant l’époque du Prophète Mohammed, les femmes pouvaient choisir librement leur mari, même avoir eu plusieurs maris, si elles le souhaitaient. Le Yémen a eu plusieurs femmes dirigeantes, dont la plus célèbre est Belqis, Reine de Sabah. Deux reines régnantes importantes ont régné pendant l’époque islamique, Malika Asma et sa fille-in-law Malika Urwa.
L’épouse du prophète, une femme libre et indépendante
Le Coran explique que le statut de la femme arabe pré-islamique était inférieur, et raconte que les arabes païens enterraient vivantes les petites filles non désirées. Si cette pratique a pu être vraie chez leurs voisins perses et suméro-assyro-babyloniens, le statut social élevé de la première épouse du prophète semble contredire cette version. En effet, Khadija, bien qu’issue d’une riche famille, était tout de même une riche commerçante indépendante, dirigeante d’une grande entreprise d’import-export de caravanes, où elle employait de nombreux hommes, dont Mahomet lui-même.
L’origine du voile islamique
Le statut de la femme arabe n’a pas toujours été celui de la saoudienne contemporaine toute de noir voilée. Remarquons au passage que le voile intégral n’est pas d’origine arabe, mais perse, date de bien avant l’islam et était largement répandu dans l’antiquité patriarcale, chez les grecs et les assyriens, et aujourd’hui encore en Inde. C’est probablement lorsque les musulmans conquirent la Perse qu’ils adoptèrent cette coutume typiquement patriarcale.
La femme arabe païenne, reine, cheffe, guerrière, prêtresse…
Quand à la femme arabe antique, libre et indépendante, on se souvient des reines arabes, décrites dans les chroniques assyriennes, de la reine de Saba, de la reine Zénobie, parfois même de véritables cheffes de tribus, ou simplement de femmes au fort tempérament. Mais on les retrouve aussi au combat, comme arbitre dans des concours de poésie (Oum Jundah, femme du célèbre Imrul Qays), comme devineresse, prêtresse, poétesse (Tumadir al Khansa, la plus célèbre), prophétesse (la prophétesse Sajah) ou femme politique gérant les affaires de la cité (Hubba bint Hulail & Atikah bint Murrah à la Mecque).
Le statut de la femme a ainsi beaucoup varié selon les régions et les époques, et les divers peuples, ethnies et tribus qui ont vécu en Arabie. Ainsi, chez les bédouins, si certaines tribus pratiquaient un pouvoir despotique du père sur sa famille, similaire au droit romain du Pater Familias, le Patria Potestas, conférant au père de famille le droit de vie ou de mort sur tous les membres de sa maisonnée; d’autres toléraient l’adultère, l’enfant illégitime portant alors le nom de sa mère; tandis que d’autres encore admettaient les femmes en armes sur le champ de batailles, comme celles qui s’opposèrent à l’islamisation de l’Arabie par Mahomet.
Le mariage temporaire, une survivance matriarcale ?
Une autre réminiscence de l’ancien matriarcat (sans père ni mari) est le mariage temporaire (al mut’a). D’origine pré-islamique, et encore pratiquée chez certains musulmans chiites, c’est un mariage oral, privé, temporaire, sans communauté de biens et avec dot symbolique. Ce mariage temporaire pré-islamique, est donc à durée déterminée par les époux, pouvait être oral (sans document juridique écrit), privé (sans reconnaissance publique), et avec dot symbolique (sans contraintes financières)… donc un simulacre de mariage qui ressemble bien au mariage ambulant des Moso matriarcaux du Sichuan, encore observable aujourd’hui. Aussi, chez les arabes païens de cette époque, l’oncle semble avoir joué un rôle important :
L’importance de l’oncle chez les arabes païens
Les rondes de jeunes filles (ibn Kalbi, Livre des Idoles 36 b-c) :
Les Arabes avaient aussi des pierres dressées couleur de terre, autour desquelles ils faisaient des processions et auxquelles ils offraient des sacrifices. Les pierres s’appelaient des ansab et les rondes rituelles exécutées autour d’elles dawar. Amir ibn at Tufayl mentionne le dawar dans le vers suivant : »… il était survenu un jour chez les Gani ibn Asur, pendant qu’ils accomplissaient les rondes rituelles autour d’une pierre dressée qui leur appartenait, et il avait admiré la beauté de leurs jeunes filles tandis qu’elles évoluaient autour de la pierre sacrée : Ah ! Si mes oncles les Gani pouvaient avoir à accomplir tous les soirs une ronde sacrée ! »
La danse du ventre, un vestige du matriarcat ?
La danse orientale (le terme « danse du ventre » vient du « rite de fertilité » mais en réalité tout le corps travaille) ou baladi (terme utilisé chez les Canadiens français) est une danse originaire du Moyen-Orient et des pays arabes, dansée essentiellement par des femmes. En arabe, elle est appelée Raqs al sharqi (littéralement : danse orientale) et en turc Oryantal dansı, qui a donné le terme de « danse orientale ». Elle est reconnue comme l’une des plus anciennes danses du monde, surtout dans les pays du Moyen-Orient (Liban, Égypte, Turquie, Grèce, Syrie, Irak) et du Maghreb. Elle se développe particulièrement en Égypte au Xe siècle avec l’arrivée d’une population d’Inde. « Du temps des pharaons, les prêtresses sacrées faisaient tournoyer leur corps et ondulaient leur ventre afin que la déesse de l’amour et de la fécondité, vienne prendre possession d’elles ; ensuite la divinité qu’elles étaient devenues, s’offrait aux hommes. » – Suzanne de Soye
On pense que l’origine de cette danse remonte aux anciens rites de fertilité, associés à la fois à la religion et à l’ésotérisme. Très peu de sources valables d’informations sont accessibles sur le sujet, voilà pourquoi il existe autant de mythes autour de l’origine et de l’évolution de cette danse. La danse du ventre, souvent considérée comme une forme de divertissement pour hommes, serait en fait une forme de danse ancienne qui reflète le corps comme une création de la nature et le temple de l’âme. C’était à l’origine une danse exécutée par les femmes en l’honneur de Celle qui donne la Vie, la Grande Mère. Les mouvements des hanches étaient sensés assurer la naissance des générations futures et étaient exécutés afin de préparer à l’accouchement. La mère en travail s’accroupirait lentement jusqu’au sol, en roulant ses abdominaux. Les contractions de ces mouvements de danse renforcent les muscles abdominaux, et, par conséquent, facilitent le travail lors de la naissance de l’enfant.
Re: Les versets sataniques, qu'est-ce que c'est
Le croissant lunaire, symbole de la déesse primordiale
L’étoile et le croissant, aujourd’hui vus comme des symboles de l’Islam, ont longtemps été utilisés en Asie Mineure et par certains peuples turcs, avant l’arrivée de l’Islam. L’origine du croissant et de l’étoile comme symboles date des temps de Babylone et de l’Égypte ancienne. Il a été suggéré que les tribus turques, durant leurs migrations d’Asie centrale vers la Turquie aux alentours de 800 après JC, ont adopté ce symbole des tribus et états locaux dans la zone du Moyen-Orient actuel, qui a adopté à son tour ces symboles. On retrouve aussi trace de ce symbole dans les cultes pré-islamiques du proche-orient aux côtés d’autres symboles et rituels païens adoptés par l’islam. Il est à noter que le symbole lunaire accompagné de l’étoile a également été adopté par d’autres divinités, pour Artémis chez les Grecs, Diane chez les Romains. L’adoption des rites païens au sein de l’église catholique romaine explique aussi le rapport étroit entre la lune et la Marie virginale. Le croissant de lune est en rapport avec les cycles menstruels, symbole du pouvoir de procréation des femmes.
Drapeau de guerre Ottoman (1453-1798), orné de Zulfikar, le sabre trouvé par Mahomet
L’origine du drapeau est sujette à de nombreuses légendes en Turquie, et certaines contredisent l’histoire du drapeau ottoman. Parmi les légendes les plus répandues, on trouve :
•Le croissant de lune et l’étoile étaient des symboles saints pour les tribus turques pré-islamiques, tandis que le rouge est la couleur cardinale pour le sud.
•Le rêve du premier empereur ottoman dans lequel un croissant et une étoile apparaissaient sur sa poitrine, présageant de la future prise de Constantinople par sa dynastie.
•Un croissant et une étoile sont apparus à Mehmed II la nuit de la chute de Constantinople en 1453.
•Une autre théorie date de l’empire byzantin, mettant en lumière le fait que le croissant et l’étoile ont été utilisés comme symboles de Byzance durant des siècles. Lorsque des Ottomans prirent Constantinople, ils adoptèrent ces symboles pour l’Empire Ottoman (la lune représente la déesse grecque Artémis, et les étoiles la Vierge Marie). L’étoile et le croissant de lune étaient cependant symboles de la déesse égyptienne Isis plus tôt.
Jérusalem, première direction de la prière islamique
La Mecque était le sanctuaire pré-islamique le plus important de toute la péninsule arabique. A l’origine, la ville n’était pas au centre de la religion musulmane, les croyants se tournant vers Jérusalem. La direction de la prière (la kiblah) répond à des règles très strictes énoncées par Mohammed dans le Coran. Au début, la kiblah correspond à la direction de Jérusalem (s.2, v.36), pour satisfaire les convertis d’origine juive ou chrétienne. Puis, afin d’asseoir définitivement son autorité tout en contentant la masse des nouveaux fidèles d’origine païenne, la kiblah se tourne vers la Mecque, haut lieu millénaire païen. La vénération de la pierre fut une occasion pour Mohammed de ramener vers lui les païens.
Les trois déesses de La Mecque
A la Mecque (مكة), avant l’Islam, la tribu des Quraïch (قريش) adoraient une triade de trois divinités féminines, il s’agit d’Allat (اللآت), al-‘Uzza (العُزة) et Manat (مناة), ils citaient leurs noms au cours de leurs tournées (الطواف) autour du Ka’ba (الكعبة). Selon Ibn al-Kalbi, les Quraysh avaient coutume de faire le tour de la Ka’aba en disant : »Au nom d’Allat, d’ʿUzza, et de Manat la troisième idole. Elles sont réellement les »al-gharānīq » (femmes de condition supérieure ) Dont il faut demander l’intercession. » Comme aujourd’hui, les pèlerins se rasaient la tête.
Hubal, le nouveau dieu-père des déesses
Alors que pour les Nabatéens (Pétra en Jordanie), Allat était la mère de tous les dieux, pour les autres Arabes, Allat, al-‘Uzza et Manat étaient les filles d’Allah (الله جل جلاله), et étaient les intermédiaires entre Dieu et les hommes pour obtenir ses bénédictions. Allah (le-dieu) est le titre du dieu lunaire Sîn-Hubal (Baal), pièce rapportée tardivement de Mésopotamie dans le panthéon arabe, qu’il domina par la suite à La Mecque. De ce dieu, très peu de temples, de représentations, et de traces écrites nous sont parvenues jusqu’à aujourd’hui. Le terme Allah est antérieur à l’islam puisque le père de Mahomet s’appelle lui-même Abd’Allah, c’est à dire, »le serviteur du dieu ».
Matriarcat nabatéen : une civilisation arabo-romaine dédiée aux trois déesses pré-islamiques
Une civilisation de bâtisseurs
L’archéologie et les récits antiques semblent attester la présence de peuples matriarcaux en Arabie ancienne. Ainsi en est-il des nabatéens, de l’arabe nabat, signifiant »né d’un adultère » selon Bachofen. Ce peuple arabe, d’écriture araméenne, et d’architecture gréco-romaine nous a laissé d’incroyables et immenses sites archéologiques tels Pétra (Ier siècle av. J.‑C.) et Hégra. Ils vivaient dans les zones actuelles de la Jordanie, de l’Arabie, et du désert du Néguev. Pétra a été une étape importante sur les routes des épices et a été une ville très prospère. Les tombeaux et des temples ont été sculptés à même la roche, et la seule façon d’entrer dans la ville est de passer à travers un tunnel, ou plutôt une gorge étroite, de près d’un mile de long, qui s’ouvre soudainement sur la ville (Pétra a été utilisé comme décor de tournage dans le film « Indiana Jones et la Dernière Croisade« ).
La mère des dieux
Leur temples sont dédiés aux déesses Allat (la déesse, féminin d’Allah), Uzza (la puissante) et Manat (la vieillesse, le destin, la mort), ainsi qu’à leur fils Dushara (Dusares), mais ne semblent pas comporter de culte du père. Chez les Nabatéens de Pétra, Allat fut considérée comme la mère de tous les dieux.
L’étoile et le croissant, aujourd’hui vus comme des symboles de l’Islam, ont longtemps été utilisés en Asie Mineure et par certains peuples turcs, avant l’arrivée de l’Islam. L’origine du croissant et de l’étoile comme symboles date des temps de Babylone et de l’Égypte ancienne. Il a été suggéré que les tribus turques, durant leurs migrations d’Asie centrale vers la Turquie aux alentours de 800 après JC, ont adopté ce symbole des tribus et états locaux dans la zone du Moyen-Orient actuel, qui a adopté à son tour ces symboles. On retrouve aussi trace de ce symbole dans les cultes pré-islamiques du proche-orient aux côtés d’autres symboles et rituels païens adoptés par l’islam. Il est à noter que le symbole lunaire accompagné de l’étoile a également été adopté par d’autres divinités, pour Artémis chez les Grecs, Diane chez les Romains. L’adoption des rites païens au sein de l’église catholique romaine explique aussi le rapport étroit entre la lune et la Marie virginale. Le croissant de lune est en rapport avec les cycles menstruels, symbole du pouvoir de procréation des femmes.
Drapeau de guerre Ottoman (1453-1798), orné de Zulfikar, le sabre trouvé par Mahomet
L’origine du drapeau est sujette à de nombreuses légendes en Turquie, et certaines contredisent l’histoire du drapeau ottoman. Parmi les légendes les plus répandues, on trouve :
•Le croissant de lune et l’étoile étaient des symboles saints pour les tribus turques pré-islamiques, tandis que le rouge est la couleur cardinale pour le sud.
•Le rêve du premier empereur ottoman dans lequel un croissant et une étoile apparaissaient sur sa poitrine, présageant de la future prise de Constantinople par sa dynastie.
•Un croissant et une étoile sont apparus à Mehmed II la nuit de la chute de Constantinople en 1453.
•Une autre théorie date de l’empire byzantin, mettant en lumière le fait que le croissant et l’étoile ont été utilisés comme symboles de Byzance durant des siècles. Lorsque des Ottomans prirent Constantinople, ils adoptèrent ces symboles pour l’Empire Ottoman (la lune représente la déesse grecque Artémis, et les étoiles la Vierge Marie). L’étoile et le croissant de lune étaient cependant symboles de la déesse égyptienne Isis plus tôt.
Jérusalem, première direction de la prière islamique
La Mecque était le sanctuaire pré-islamique le plus important de toute la péninsule arabique. A l’origine, la ville n’était pas au centre de la religion musulmane, les croyants se tournant vers Jérusalem. La direction de la prière (la kiblah) répond à des règles très strictes énoncées par Mohammed dans le Coran. Au début, la kiblah correspond à la direction de Jérusalem (s.2, v.36), pour satisfaire les convertis d’origine juive ou chrétienne. Puis, afin d’asseoir définitivement son autorité tout en contentant la masse des nouveaux fidèles d’origine païenne, la kiblah se tourne vers la Mecque, haut lieu millénaire païen. La vénération de la pierre fut une occasion pour Mohammed de ramener vers lui les païens.
Les trois déesses de La Mecque
A la Mecque (مكة), avant l’Islam, la tribu des Quraïch (قريش) adoraient une triade de trois divinités féminines, il s’agit d’Allat (اللآت), al-‘Uzza (العُزة) et Manat (مناة), ils citaient leurs noms au cours de leurs tournées (الطواف) autour du Ka’ba (الكعبة). Selon Ibn al-Kalbi, les Quraysh avaient coutume de faire le tour de la Ka’aba en disant : »Au nom d’Allat, d’ʿUzza, et de Manat la troisième idole. Elles sont réellement les »al-gharānīq » (femmes de condition supérieure ) Dont il faut demander l’intercession. » Comme aujourd’hui, les pèlerins se rasaient la tête.
Hubal, le nouveau dieu-père des déesses
Alors que pour les Nabatéens (Pétra en Jordanie), Allat était la mère de tous les dieux, pour les autres Arabes, Allat, al-‘Uzza et Manat étaient les filles d’Allah (الله جل جلاله), et étaient les intermédiaires entre Dieu et les hommes pour obtenir ses bénédictions. Allah (le-dieu) est le titre du dieu lunaire Sîn-Hubal (Baal), pièce rapportée tardivement de Mésopotamie dans le panthéon arabe, qu’il domina par la suite à La Mecque. De ce dieu, très peu de temples, de représentations, et de traces écrites nous sont parvenues jusqu’à aujourd’hui. Le terme Allah est antérieur à l’islam puisque le père de Mahomet s’appelle lui-même Abd’Allah, c’est à dire, »le serviteur du dieu ».
Matriarcat nabatéen : une civilisation arabo-romaine dédiée aux trois déesses pré-islamiques
Une civilisation de bâtisseurs
L’archéologie et les récits antiques semblent attester la présence de peuples matriarcaux en Arabie ancienne. Ainsi en est-il des nabatéens, de l’arabe nabat, signifiant »né d’un adultère » selon Bachofen. Ce peuple arabe, d’écriture araméenne, et d’architecture gréco-romaine nous a laissé d’incroyables et immenses sites archéologiques tels Pétra (Ier siècle av. J.‑C.) et Hégra. Ils vivaient dans les zones actuelles de la Jordanie, de l’Arabie, et du désert du Néguev. Pétra a été une étape importante sur les routes des épices et a été une ville très prospère. Les tombeaux et des temples ont été sculptés à même la roche, et la seule façon d’entrer dans la ville est de passer à travers un tunnel, ou plutôt une gorge étroite, de près d’un mile de long, qui s’ouvre soudainement sur la ville (Pétra a été utilisé comme décor de tournage dans le film « Indiana Jones et la Dernière Croisade« ).
La mère des dieux
Leur temples sont dédiés aux déesses Allat (la déesse, féminin d’Allah), Uzza (la puissante) et Manat (la vieillesse, le destin, la mort), ainsi qu’à leur fils Dushara (Dusares), mais ne semblent pas comporter de culte du père. Chez les Nabatéens de Pétra, Allat fut considérée comme la mère de tous les dieux.
Re: Les versets sataniques, qu'est-ce que c'est
La Kaaba, temple de la déesse Allat
Ka’aba signifierait cube en arabe, mais la Ka’aba elle-même serait l’ancienne « Kaabou », du mot grec qui signifie ‘jeune fille’, et désigne la déesse Astarté, c’est-à-dire Aphrodite dans la mythologie grecque qui correspond à la Vénus Romaine et l’al-‘Uzza (العزى) des Arabes considérée comme la déesse de la fertilité. Les anciens chroniqueurs rapportent qu’avant l’avènement de l’islam (jahilya, l’ère de l’ignorance), il y avait 24 ka’bas dans la péninsule arabique, mais celle de La Mecque était vénérée par toutes les tribus. Selon des recherches saoudiennes, il existait dans la région de nombreuses Ka’bas (tawaghit) consacrées chacune à une divinité, auxquelles les fidèles se rendaient certains jours déterminés pour procéder à des rites comprenant entre autres une déambulation circulaire et des sacrifices. Les plus importants semblent avoir été les ka’abas des déesses Allat à Taif, d’Uzza à Nakhlah et de Manat près de Qudayd.
Les prêtresses d’Allat
Elle fut célébrée par sept prêtresses nues qui gravitaient sept fois autour de cette pierre, une fois pour chaque planète (soleil / lune / mars / mercure/ vénus/ Jupiter / saturne). A ce jour, les hommes qui gardent la Kaaba sont encore appelés »fils de l’Ancienne Femme », »fils de Saba », en arabe »Beni Shaybah ». La déesse Allat avait un surnom, ou un titre supplémentaire, Saba prononcé Shaybah, signifiant sage-femme, ou, « Celle de l’ancienne sagesse ». Avant l’Islam, les gardiens du Sanctuaire étaient des prêtresses appelées »Bathi-Sheba », »filles de l’Ancienne Sage Femme ». Bethsabée, »fille de Saba » signifie, ‘‘prêtresse de la maison de Saba ». Les musulmans ont gardé ce sanctuaire cubique, et marchent encore autour, tout comme on le faisait à l’époque où on vénérait la Déesse.
Le culte des pierres
Vénérer une pierre est typiquement païen. On appelle ces pierres divines béthyle (de l’hébreu béthel »pierre sacrée »), et est une pratique polythéiste classique de l’antiquité. La pierre de la Kaaba n’échappe pas à cette règle. Cette pierre faisait en effet l’objet de vénération pré-islamique. Le culte pré-islamique des pierres peut être rapproché à des cultes lithiques des bétyles qui furent répandus dans tout le Proche Orient dès la plus haute antiquité. En effet ce culte rendu à une pierre n’est pas isolé dans l’Antiquité : on peut citer la pierre noire d’Émèse dont Héliogabale fut le grand-prêtre avant de devenir empereur romain, la pierre noire de Dusares à Petra, et c’est sous la forme d’un bétyle qu’en 204 avant J-C que Cybèle, la déesse-mère phrygienne de Pessinonte, fait son entrée à Rome. Dans de nombreuses cités orientales, des pierres sacrées sont l’objet de la vénération des fidèles, telles l’Artémis de Sardes ou l’Astarté de Paphos. En Arabie ce n’était pas une exception car le culte des pierres était omniprésent dans la société pré-islamiques. Par exemple la « pierre rouge » était la divinité de la ville arabe au sud de Ghaiman, ou la « pierre blanche » dans la Kaaba d’al-Abalat (près de la ville de Tabala, au sud de La Mecque).
La pierre noire, vulve d’Allat ?
Beaucoup d’occidentaux, surtout des sages-femmes, ont observé que l’écrin de la pierre noire, à l’angle de la Kaaba, a une forme de vulve, avec une tête de bébé qui en sort. Le mot Hajj (pèlerinage islamique à La Mecque) est dérivé de «Hack» qui veut dire friction en langue Arabe car il y avait un rituel païen dans lequel les femmes frictionnaient leur partie génitale sur la pierre noire espérant ainsi augmenter leur fertilité.(Dr.Jawad Ali dans son livre «L’histoire des arabes avant l’Islam» partie 5,page 223). Elle enduisaient la pierre avec le sang des menstrues et tournaient nues tout autour.
Une survivance de culte phallique à La Mecque ?
La Lapidation de Satan (arabe : رمي الجمرات, Ramy al-Jamarat signifiant « lancer [de pierre] sur les cibles [piliers] ») est une cérémonie pratiquée par les musulmans lors de leur pèlerinage ( Hajj ), au cours de laquelle ils jettent des pierres, qu’ils auront collectées durant une phase antérieure du pèlerinage, sur trois rochers qui symbolisent le diable.
Des pèlerins de Shiva ?
Lingams et yonis sur les ghâts, à Varanasi.
Ce rite s’effectue le 3e jour du pèlerinage à Mina en Arabie saoudite, à 5 km à l’est de La Mecque. Les trois piliers de pierre (un petit, un moyen et un grand) furent remplacés par les autorités saoudiennes en 2006 par trois murs de pierre, pour prévenir les accidents. Si l’écrin de la Pierre Noire de la Kaaba fait irrémédiablement penser à un vagin, les 3 piliers semblent représenter des phallus, ce qui confirmerait que La Mecque ait été un sanctuaire païen dédié à des cultes de fertilité. Sur la photo ci-dessus, le pilier phallique est entouré d’un muret circulaire, qui pourrait indiquer un vestige de culte de Shiva, ce qui semble confirmé par la tenue des pèlerins, vêtus de blancs et rasés comme des brahmanes hindouistes.
Ka’aba signifierait cube en arabe, mais la Ka’aba elle-même serait l’ancienne « Kaabou », du mot grec qui signifie ‘jeune fille’, et désigne la déesse Astarté, c’est-à-dire Aphrodite dans la mythologie grecque qui correspond à la Vénus Romaine et l’al-‘Uzza (العزى) des Arabes considérée comme la déesse de la fertilité. Les anciens chroniqueurs rapportent qu’avant l’avènement de l’islam (jahilya, l’ère de l’ignorance), il y avait 24 ka’bas dans la péninsule arabique, mais celle de La Mecque était vénérée par toutes les tribus. Selon des recherches saoudiennes, il existait dans la région de nombreuses Ka’bas (tawaghit) consacrées chacune à une divinité, auxquelles les fidèles se rendaient certains jours déterminés pour procéder à des rites comprenant entre autres une déambulation circulaire et des sacrifices. Les plus importants semblent avoir été les ka’abas des déesses Allat à Taif, d’Uzza à Nakhlah et de Manat près de Qudayd.
Les prêtresses d’Allat
Elle fut célébrée par sept prêtresses nues qui gravitaient sept fois autour de cette pierre, une fois pour chaque planète (soleil / lune / mars / mercure/ vénus/ Jupiter / saturne). A ce jour, les hommes qui gardent la Kaaba sont encore appelés »fils de l’Ancienne Femme », »fils de Saba », en arabe »Beni Shaybah ». La déesse Allat avait un surnom, ou un titre supplémentaire, Saba prononcé Shaybah, signifiant sage-femme, ou, « Celle de l’ancienne sagesse ». Avant l’Islam, les gardiens du Sanctuaire étaient des prêtresses appelées »Bathi-Sheba », »filles de l’Ancienne Sage Femme ». Bethsabée, »fille de Saba » signifie, ‘‘prêtresse de la maison de Saba ». Les musulmans ont gardé ce sanctuaire cubique, et marchent encore autour, tout comme on le faisait à l’époque où on vénérait la Déesse.
Le culte des pierres
Vénérer une pierre est typiquement païen. On appelle ces pierres divines béthyle (de l’hébreu béthel »pierre sacrée »), et est une pratique polythéiste classique de l’antiquité. La pierre de la Kaaba n’échappe pas à cette règle. Cette pierre faisait en effet l’objet de vénération pré-islamique. Le culte pré-islamique des pierres peut être rapproché à des cultes lithiques des bétyles qui furent répandus dans tout le Proche Orient dès la plus haute antiquité. En effet ce culte rendu à une pierre n’est pas isolé dans l’Antiquité : on peut citer la pierre noire d’Émèse dont Héliogabale fut le grand-prêtre avant de devenir empereur romain, la pierre noire de Dusares à Petra, et c’est sous la forme d’un bétyle qu’en 204 avant J-C que Cybèle, la déesse-mère phrygienne de Pessinonte, fait son entrée à Rome. Dans de nombreuses cités orientales, des pierres sacrées sont l’objet de la vénération des fidèles, telles l’Artémis de Sardes ou l’Astarté de Paphos. En Arabie ce n’était pas une exception car le culte des pierres était omniprésent dans la société pré-islamiques. Par exemple la « pierre rouge » était la divinité de la ville arabe au sud de Ghaiman, ou la « pierre blanche » dans la Kaaba d’al-Abalat (près de la ville de Tabala, au sud de La Mecque).
La pierre noire, vulve d’Allat ?
Beaucoup d’occidentaux, surtout des sages-femmes, ont observé que l’écrin de la pierre noire, à l’angle de la Kaaba, a une forme de vulve, avec une tête de bébé qui en sort. Le mot Hajj (pèlerinage islamique à La Mecque) est dérivé de «Hack» qui veut dire friction en langue Arabe car il y avait un rituel païen dans lequel les femmes frictionnaient leur partie génitale sur la pierre noire espérant ainsi augmenter leur fertilité.(Dr.Jawad Ali dans son livre «L’histoire des arabes avant l’Islam» partie 5,page 223). Elle enduisaient la pierre avec le sang des menstrues et tournaient nues tout autour.
Une survivance de culte phallique à La Mecque ?
La Lapidation de Satan (arabe : رمي الجمرات, Ramy al-Jamarat signifiant « lancer [de pierre] sur les cibles [piliers] ») est une cérémonie pratiquée par les musulmans lors de leur pèlerinage ( Hajj ), au cours de laquelle ils jettent des pierres, qu’ils auront collectées durant une phase antérieure du pèlerinage, sur trois rochers qui symbolisent le diable.
Des pèlerins de Shiva ?
Lingams et yonis sur les ghâts, à Varanasi.
Ce rite s’effectue le 3e jour du pèlerinage à Mina en Arabie saoudite, à 5 km à l’est de La Mecque. Les trois piliers de pierre (un petit, un moyen et un grand) furent remplacés par les autorités saoudiennes en 2006 par trois murs de pierre, pour prévenir les accidents. Si l’écrin de la Pierre Noire de la Kaaba fait irrémédiablement penser à un vagin, les 3 piliers semblent représenter des phallus, ce qui confirmerait que La Mecque ait été un sanctuaire païen dédié à des cultes de fertilité. Sur la photo ci-dessus, le pilier phallique est entouré d’un muret circulaire, qui pourrait indiquer un vestige de culte de Shiva, ce qui semble confirmé par la tenue des pèlerins, vêtus de blancs et rasés comme des brahmanes hindouistes.
Re: Les versets sataniques, qu'est-ce que c'est
Le culte des déesses supprimé du Coran ?
Les Versets Sataniques, une œuvre de fiction, parle des trois déesses mentionnées dans ces versets (surtout Allat), et raconte comment elles auraient été retirées de l’islam par Mohammed, puis diabolisées, en les montrant du doigt comme des créatures de Satan. Allat n’est pas une déesse heureuse dans le bestseller de Salman Rushdie. À ce jour, ce dernier est forcé de vivre dans la clandestinité, car une fatwa de mort a été décrétée par le clergé islamiste chiite d’Iran (l’ayatollah Khomeini). Sa tête est chèrement mise à prix. Les inquisiteurs religieux veulent sa mise à mort pour avoir raconté cette histoire, même si celle-ci n’est qu’une fiction. Les islamistes le tueront, même s’il est musulman. Plusieurs de ses soutiens, dont des imams, sont déjà morts (poignardés) pour avoir tenté de le défendre. Les Versets Sataniques – comme Da Vinci Code – a utilisé un roman de fiction pour raconter l’histoire d’une déesse supprimée.
La sourate dans le Coran est la suivante : « L’Étoile », LIII« Son regard ne dévia pas et ne fut pas abusé, Il a vu les plus grands signes de son Seigneur,Avez-vous considéré al-Lat et al-` Uzza, et l’autre, Manat, la troisième ?Le mâle est-il pour vous, et pour lui la femelle ?
Quel partage inique ! Ce ne sont que des noms que vous et vos pères avez attribués. Dieu ne leur a accordé aucun pouvoir. »
Il s’agit de l’histoire des versets 19 à 23 de la sourate 53, Ennajm (L’étoile). Tabarî (839-923), historien et commentateur sunnite, rapporte cette anecdote :
« Alors fut révélée au prophète la sourate de l’Étoile. Il se rendit au centre de la Mecque, où étaient réunis les Quraychites, et récita cette sourate. Lorsqu’il fut arrivé au verset 19 : Que croyez-vous de al-Lat, de `Uzza et de Manat, la troisième ? Est-il possible que Dieu ait des filles, et vous des garçons ? La belle répartition des tâches que ce serait là… «
Iblîs (Satan) vint et mit dans sa bouche ces paroles : » Ces idoles sont d’illustres divinités, dont l’intercession doit être espérée. «
Les incrédules furent très heureux de ces paroles et dirent : » il est arrivé à Mohammed de louer nos idoles et d’en dire du bien. »
Le prophète termina la sourate, ensuite il se prosterna, et les incrédules se prosternèrent à son exemple, à cause des paroles qu’il avait prononcées, par erreur, croyant qu’il avait loué leurs idoles. Le lendemain, Gabriel vint trouver le prophète et lui dit : » Ô Mohammed, récite-moi la sourate de l’Étoile. «
Quand Mohammed en répétait les termes, Gabriel dit : » Ce n’est pas ainsi que je te l’ai transmise ?
J’ai dit : “Ce partage est injuste”. Tu l’as changée et tu as mis autre chose à la place de ce que je t’avais dit. «
Le prophète, effrayé, retourna à la mosquée et récita la sourate de nouveau. Lorsqu’il prononça les paroles : » Et ce partage est injuste « .
Les incrédules dirent : » Muhammad s’est repenti d’avoir loué nos dieux « .
Le prophète fut très inquiet et s’abstint de manger et de boire pendant trois jours, craignant la colère de Dieu. Ensuite Gabriel lui transmit le verset suivant : « Nous n’avons pas envoyé avant toi un seul prophète ou envoyé sans que Satan n’ait jeté à travers dans ses vœux quelque désir coupable ; mais Dieu met au néant ce que Satan jette à travers, et il raffermit ses signes (ses versets). »
Une manipulation du diable
Ainsi d’après al-Tabari, Satan aurait tenté de dicter des enseignements hérétiques à Mahomet. Cet incident aurait eu lieu à La Mecque, huit ans avant l’hégire, alors que Mahomet récitait la sourate de l’Étoile, dans laquelle sont mentionnées trois déesses considérées par les Koraïchites païens, comme des » filles de Dieu « . D’après l’orientaliste Maxime Rodinson, al-Lat, al-`Uzzâ, et Manât étaient, des déesses pré islamiques appelées les « filles d’Allah ». Mahomet aurait, dans une première version, recommandé qu’on leur rendît un culte, ces versets prononcés puis abrogés, sont les fameux versets sataniques. D’après al-Tabari, Satan aurait contraint Mahomet à interpoler deux versets ce qui aurait créé un doute dans l’esprit des auditeurs de ce dernier. Or, du point de vue de la religion musulmane, Mahomet, en tant que messager du message divin, ne saurait avoir ni sa foi, ni sa sincérité remises en cause, ni même voir sa vie être ramenée à une vie banale où l’erreur est possible. De plus, Mahomet aurait demandé qu’il n’y ait pas d’image de lui pour ne pas devenir à son tour un objet d’adoration. C’est pour cela que, pour les autorités religieuses musulmanes, aucun livre, aucun film, aucune bande dessinée ne peut le faire apparaître en personne.
Les Versets Sataniques, une œuvre de fiction, parle des trois déesses mentionnées dans ces versets (surtout Allat), et raconte comment elles auraient été retirées de l’islam par Mohammed, puis diabolisées, en les montrant du doigt comme des créatures de Satan. Allat n’est pas une déesse heureuse dans le bestseller de Salman Rushdie. À ce jour, ce dernier est forcé de vivre dans la clandestinité, car une fatwa de mort a été décrétée par le clergé islamiste chiite d’Iran (l’ayatollah Khomeini). Sa tête est chèrement mise à prix. Les inquisiteurs religieux veulent sa mise à mort pour avoir raconté cette histoire, même si celle-ci n’est qu’une fiction. Les islamistes le tueront, même s’il est musulman. Plusieurs de ses soutiens, dont des imams, sont déjà morts (poignardés) pour avoir tenté de le défendre. Les Versets Sataniques – comme Da Vinci Code – a utilisé un roman de fiction pour raconter l’histoire d’une déesse supprimée.
La sourate dans le Coran est la suivante : « L’Étoile », LIII« Son regard ne dévia pas et ne fut pas abusé, Il a vu les plus grands signes de son Seigneur,Avez-vous considéré al-Lat et al-` Uzza, et l’autre, Manat, la troisième ?Le mâle est-il pour vous, et pour lui la femelle ?
Quel partage inique ! Ce ne sont que des noms que vous et vos pères avez attribués. Dieu ne leur a accordé aucun pouvoir. »
Il s’agit de l’histoire des versets 19 à 23 de la sourate 53, Ennajm (L’étoile). Tabarî (839-923), historien et commentateur sunnite, rapporte cette anecdote :
« Alors fut révélée au prophète la sourate de l’Étoile. Il se rendit au centre de la Mecque, où étaient réunis les Quraychites, et récita cette sourate. Lorsqu’il fut arrivé au verset 19 : Que croyez-vous de al-Lat, de `Uzza et de Manat, la troisième ? Est-il possible que Dieu ait des filles, et vous des garçons ? La belle répartition des tâches que ce serait là… «
Iblîs (Satan) vint et mit dans sa bouche ces paroles : » Ces idoles sont d’illustres divinités, dont l’intercession doit être espérée. «
Les incrédules furent très heureux de ces paroles et dirent : » il est arrivé à Mohammed de louer nos idoles et d’en dire du bien. »
Le prophète termina la sourate, ensuite il se prosterna, et les incrédules se prosternèrent à son exemple, à cause des paroles qu’il avait prononcées, par erreur, croyant qu’il avait loué leurs idoles. Le lendemain, Gabriel vint trouver le prophète et lui dit : » Ô Mohammed, récite-moi la sourate de l’Étoile. «
Quand Mohammed en répétait les termes, Gabriel dit : » Ce n’est pas ainsi que je te l’ai transmise ?
J’ai dit : “Ce partage est injuste”. Tu l’as changée et tu as mis autre chose à la place de ce que je t’avais dit. «
Le prophète, effrayé, retourna à la mosquée et récita la sourate de nouveau. Lorsqu’il prononça les paroles : » Et ce partage est injuste « .
Les incrédules dirent : » Muhammad s’est repenti d’avoir loué nos dieux « .
Le prophète fut très inquiet et s’abstint de manger et de boire pendant trois jours, craignant la colère de Dieu. Ensuite Gabriel lui transmit le verset suivant : « Nous n’avons pas envoyé avant toi un seul prophète ou envoyé sans que Satan n’ait jeté à travers dans ses vœux quelque désir coupable ; mais Dieu met au néant ce que Satan jette à travers, et il raffermit ses signes (ses versets). »
Une manipulation du diable
Ainsi d’après al-Tabari, Satan aurait tenté de dicter des enseignements hérétiques à Mahomet. Cet incident aurait eu lieu à La Mecque, huit ans avant l’hégire, alors que Mahomet récitait la sourate de l’Étoile, dans laquelle sont mentionnées trois déesses considérées par les Koraïchites païens, comme des » filles de Dieu « . D’après l’orientaliste Maxime Rodinson, al-Lat, al-`Uzzâ, et Manât étaient, des déesses pré islamiques appelées les « filles d’Allah ». Mahomet aurait, dans une première version, recommandé qu’on leur rendît un culte, ces versets prononcés puis abrogés, sont les fameux versets sataniques. D’après al-Tabari, Satan aurait contraint Mahomet à interpoler deux versets ce qui aurait créé un doute dans l’esprit des auditeurs de ce dernier. Or, du point de vue de la religion musulmane, Mahomet, en tant que messager du message divin, ne saurait avoir ni sa foi, ni sa sincérité remises en cause, ni même voir sa vie être ramenée à une vie banale où l’erreur est possible. De plus, Mahomet aurait demandé qu’il n’y ait pas d’image de lui pour ne pas devenir à son tour un objet d’adoration. C’est pour cela que, pour les autorités religieuses musulmanes, aucun livre, aucun film, aucune bande dessinée ne peut le faire apparaître en personne.
Re: Les versets sataniques, qu'est-ce que c'est
salamArlitto a écrit:Les versets sataniques
La plupart des gens associent les versets sataniques au célèbre roman de Salman Rushdie. En 1989, l'ayatollah Khomeiny, en Iran, a déclaré une fatwa, une directive religieuse, lançant un appel à tous les musulmans d'exécuter Rushdie, coupable d'avoir écrit cet ouvrage. Cette condamnation à mort a été de nouveau confirmée par les leaders iraniens.
Les versets : 18 ; 19 ; 20 de la sourate 53 /18 Ainsi a-t-il contemplé le plus grand des Signes de son Maître 19. Avez-vous vu al-Lât et al Uzza 20. et AL Manât, la troisième, l'autre ?
Al-Lât, Al-Uzza et Manât sont les filles d'Allah, les principales déesses de l'Arabie antéislamique; elles avaient leurs statues dans la Ka’bat et dans d'autres sanctuaires.
l'Ange Gabriel aurait révélé que les versets incriminés venaient non d'Allah, mais de Satan.
L'Islam orthodoxe ne nie aucune véracité à cette affaire, inspirée, à ses yeux, par Satan Sourate 22/52. Nous n'avons envoyé, avant toi, ni Messager ni prophète qui n'ait récité. (Ce qui lui a été révélé) sans que le Diable n'ait essayé d'intervenir [pour semer le doute dans le cœur des gens au sujet] de sa récitation. Allah abroge ce que le Diable suggère, et Allah renforce Ses versets. Allah est Omniscient et Sage.
L’affaire Salman Rushdie : fatwa de mort contre les trois déesses-mères pré-islamiques du Coran
Les filles d’Allah ?
A l’origine, Mohammed, prophète de l’islam, aurait reconnu plusieurs déesses. Elles auraient un temps survécu dans l’Islam même, où on les aurait appelé dans le Coran les trois filles d’Allah, avant d’être effacées. Leurs noms sont cependant toujours là.
Les déesses arabes dont les noms sont bien dans le Coran sont : Al-Lat (la Déesse), Uzza (Pouvoir), et Manat (Destinée ou Fatalité). D’après le Coran, les Arabes païens ont adoré une triple déesse. Cette divine trinité féminine était adorée à la Mecque, dans la Kaaba.
Lors de la révélation de la sourate LIII Mahomet aurait, selon Tabari, dans une première version, recommandé qu’on leur rende un culte. Ces versets prononcés puis abrogés sont appelés les « Versets Sataniques », expression qui a servi de titre au roman controversé de Salman Rushdie.
avant de faire le decorticage du coran il faut savoir l'arabe
Ce sont une des divinités principales de l'ère préislamique, vénérée depuis le judaisme et christianise avant l'Islam.
elmakoudi- Sexe : Messages : 19
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Re: Les versets sataniques, qu'est-ce que c'est
Ce à quoi vous faites référence est ce qu’on appelle en arabe « qissatou el gharâniq » (l’histoire des déesses).Arlitto a écrit:Le croissant lunaire, symbole de la déesse primordiale
L’étoile et le croissant, aujourd’hui vus comme des symboles de l’Islam, ont longtemps été utilisés en Asie Mineure et par certains peuples turcs, avant l’arrivée de l’Islam. L’origine du croissant et de l’étoile comme symboles date des temps de Babylone et de l’Égypte ancienne. Il a été suggéré que les tribus turques, durant leurs migrations d’Asie centrale vers la Turquie aux alentours de 800 après JC, ont adopté ce symbole des tribus et états locaux dans la zone du Moyen-Orient actuel, qui a adopté à son tour ces symboles. On retrouve aussi trace de ce symbole dans les cultes pré-islamiques du proche-orient aux côtés d’autres symboles et rituels païens adoptés par l’islam. Il est à noter que le symbole lunaire accompagné de l’étoile a également été adopté par d’autres divinités, pour Artémis chez les Grecs, Diane chez les Romains. L’adoption des rites païens au sein de l’église catholique romaine explique aussi le rapport étroit entre la lune et la Marie virginale. Le croissant de lune est en rapport avec les cycles menstruels, symbole du pouvoir de procréation des femmes.
Drapeau de guerre Ottoman (1453-1798), orné de Zulfikar, le sabre trouvé par Mahomet
L’origine du drapeau est sujette à de nombreuses légendes en Turquie, et certaines contredisent l’histoire du drapeau ottoman. Parmi les légendes les plus répandues, on trouve :
•Le croissant de lune et l’étoile étaient des symboles saints pour les tribus turques pré-islamiques, tandis que le rouge est la couleur cardinale pour le sud.
•Le rêve du premier empereur ottoman dans lequel un croissant et une étoile apparaissaient sur sa poitrine, présageant de la future prise de Constantinople par sa dynastie.
•Un croissant et une étoile sont apparus à Mehmed II la nuit de la chute de Constantinople en 1453.
•Une autre théorie date de l’empire byzantin, mettant en lumière le fait que le croissant et l’étoile ont été utilisés comme symboles de Byzance durant des siècles. Lorsque des Ottomans prirent Constantinople, ils adoptèrent ces symboles pour l’Empire Ottoman (la lune représente la déesse grecque Artémis, et les étoiles la Vierge Marie). L’étoile et le croissant de lune étaient cependant symboles de la déesse égyptienne Isis plus tôt.
Jérusalem, première direction de la prière islamique
La Mecque était le sanctuaire pré-islamique le plus important de toute la péninsule arabique. A l’origine, la ville n’était pas au centre de la religion musulmane, les croyants se tournant vers Jérusalem. La direction de la prière (la kiblah) répond à des règles très strictes énoncées par Mohammed dans le Coran. Au début, la kiblah correspond à la direction de Jérusalem (s.2, v.36), pour satisfaire les convertis d’origine juive ou chrétienne. Puis, afin d’asseoir définitivement son autorité tout en contentant la masse des nouveaux fidèles d’origine païenne, la kiblah se tourne vers la Mecque, haut lieu millénaire païen. La vénération de la pierre fut une occasion pour Mohammed de ramener vers lui les païens.
Les trois déesses de La Mecque
A la Mecque (مكة), avant l’Islam, la tribu des Quraïch (قريش) adoraient une triade de trois divinités féminines, il s’agit d’Allat (اللآت), al-‘Uzza (العُزة) et Manat (مناة), ils citaient leurs noms au cours de leurs tournées (الطواف) autour du Ka’ba (الكعبة). Selon Ibn al-Kalbi, les Quraysh avaient coutume de faire le tour de la Ka’aba en disant : »Au nom d’Allat, d’ʿUzza, et de Manat la troisième idole. Elles sont réellement les »al-gharānīq » (femmes de condition supérieure ) Dont il faut demander l’intercession. » Comme aujourd’hui, les pèlerins se rasaient la tête.
Hubal, le nouveau dieu-père des déesses
Alors que pour les Nabatéens (Pétra en Jordanie), Allat était la mère de tous les dieux, pour les autres Arabes, Allat, al-‘Uzza et Manat étaient les filles d’Allah (الله جل جلاله), et étaient les intermédiaires entre Dieu et les hommes pour obtenir ses bénédictions. Allah (le-dieu) est le titre du dieu lunaire Sîn-Hubal (Baal), pièce rapportée tardivement de Mésopotamie dans le panthéon arabe, qu’il domina par la suite à La Mecque. De ce dieu, très peu de temples, de représentations, et de traces écrites nous sont parvenues jusqu’à aujourd’hui. Le terme Allah est antérieur à l’islam puisque le père de Mahomet s’appelle lui-même Abd’Allah, c’est à dire, »le serviteur du dieu ».
Matriarcat nabatéen : une civilisation arabo-romaine dédiée aux trois déesses pré-islamiques
Une civilisation de bâtisseurs
L’archéologie et les récits antiques semblent attester la présence de peuples matriarcaux en Arabie ancienne. Ainsi en est-il des nabatéens, de l’arabe nabat, signifiant »né d’un adultère » selon Bachofen. Ce peuple arabe, d’écriture araméenne, et d’architecture gréco-romaine nous a laissé d’incroyables et immenses sites archéologiques tels Pétra (Ier siècle av. J.‑C.) et Hégra. Ils vivaient dans les zones actuelles de la Jordanie, de l’Arabie, et du désert du Néguev. Pétra a été une étape importante sur les routes des épices et a été une ville très prospère. Les tombeaux et des temples ont été sculptés à même la roche, et la seule façon d’entrer dans la ville est de passer à travers un tunnel, ou plutôt une gorge étroite, de près d’un mile de long, qui s’ouvre soudainement sur la ville (Pétra a été utilisé comme décor de tournage dans le film « Indiana Jones et la Dernière Croisade« ).
La mère des dieux
Leur temples sont dédiés aux déesses Allat (la déesse, féminin d’Allah), Uzza (la puissante) et Manat (la vieillesse, le destin, la mort), ainsi qu’à leur fils Dushara (Dusares), mais ne semblent pas comporter de culte du père. Chez les Nabatéens de Pétra, Allat fut considérée comme la mère de tous les dieux.
Ce récit dit qu’une fois, alors que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) était entrain de prêcher l’Islam aux Qouraichites à Makkah, il avait commencé a réciter la Sourate « Ennajm » (L’étoile – sourate 53). Arrivé au
passage :
« afara ‘aytoumoullâta wal ‘ouzza wa manata ethalithata el ‘oukhra »
(…voyez-vous « ellâta » et « el uzza », et l’autre « manât », la troisième…)
en citant les principales idoles que les Qouraichites adoraient, il aurait rajouté :
« tilkoum el gharaniqu el ‘oula, wa ‘inna chafâ ‘atahoum latourtaja »
(Ces déesses d’un rang élevé et certes leur intercession est souhaitée)
Puis il aurait continué la Sourate jusqu’à la fin, où Dieu dit :
« fasjoudou lillahi wa’boudou »
(Prosternez-vous pour Dieu et adorez-le)
Il se serait alors prosterné et tous les idolâtres se seraient également prosternés avec lui, vu que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) avait cité leurs idoles en bien… Et ce serait cet incident qui aurait fait revenir les premiers émigrants musulmans de l’Abyssinie, car ils avaient entendu que les Qouraichites, qui les torturaient auparavant, s’étaient convertis a l’Islam…
Voilà en quelque sorte l’histoire dont on vous a parlé. Quand on est face à un telle narration, la première chose que l’on doit naturellement faire est de se poser la question d’où elle peut bien provenir ? Ensuite, on se doit de vérifier si sa forme et son contenu « tiennent » face à une analyse rigoureuse… Si ce n’est pas le cas, on aurait affaire à une histoire fabriquée sur mesure… et à rejeter totalement…
elmakoudi- Sexe : Messages : 19
Age : 38
Localisation : maroc
Re: Les versets sataniques, qu'est-ce que c'est
- Code:
Ce sont une des divinités principales de l'ère préislamique, vénérée depuis le judaisme et christianise avant l'Islam.
Tu en es sûr ???
Re: Les versets sataniques, qu'est-ce que c'est
elmakoudi a écrit:Ce à quoi vous faites référence est ce qu’on appelle en arabe « qissatou el gharâniq » (l’histoire des déesses).Arlitto a écrit:Le croissant lunaire, symbole de la déesse primordiale
L’étoile et le croissant, aujourd’hui vus comme des symboles de l’Islam, ont longtemps été utilisés en Asie Mineure et par certains peuples turcs, avant l’arrivée de l’Islam. L’origine du croissant et de l’étoile comme symboles date des temps de Babylone et de l’Égypte ancienne. Il a été suggéré que les tribus turques, durant leurs migrations d’Asie centrale vers la Turquie aux alentours de 800 après JC, ont adopté ce symbole des tribus et états locaux dans la zone du Moyen-Orient actuel, qui a adopté à son tour ces symboles. On retrouve aussi trace de ce symbole dans les cultes pré-islamiques du proche-orient aux côtés d’autres symboles et rituels païens adoptés par l’islam. Il est à noter que le symbole lunaire accompagné de l’étoile a également été adopté par d’autres divinités, pour Artémis chez les Grecs, Diane chez les Romains. L’adoption des rites païens au sein de l’église catholique romaine explique aussi le rapport étroit entre la lune et la Marie virginale. Le croissant de lune est en rapport avec les cycles menstruels, symbole du pouvoir de procréation des femmes.
Drapeau de guerre Ottoman (1453-1798), orné de Zulfikar, le sabre trouvé par Mahomet
L’origine du drapeau est sujette à de nombreuses légendes en Turquie, et certaines contredisent l’histoire du drapeau ottoman. Parmi les légendes les plus répandues, on trouve :
•Le croissant de lune et l’étoile étaient des symboles saints pour les tribus turques pré-islamiques, tandis que le rouge est la couleur cardinale pour le sud.
•Le rêve du premier empereur ottoman dans lequel un croissant et une étoile apparaissaient sur sa poitrine, présageant de la future prise de Constantinople par sa dynastie.
•Un croissant et une étoile sont apparus à Mehmed II la nuit de la chute de Constantinople en 1453.
•Une autre théorie date de l’empire byzantin, mettant en lumière le fait que le croissant et l’étoile ont été utilisés comme symboles de Byzance durant des siècles. Lorsque des Ottomans prirent Constantinople, ils adoptèrent ces symboles pour l’Empire Ottoman (la lune représente la déesse grecque Artémis, et les étoiles la Vierge Marie). L’étoile et le croissant de lune étaient cependant symboles de la déesse égyptienne Isis plus tôt.
Jérusalem, première direction de la prière islamique
La Mecque était le sanctuaire pré-islamique le plus important de toute la péninsule arabique. A l’origine, la ville n’était pas au centre de la religion musulmane, les croyants se tournant vers Jérusalem. La direction de la prière (la kiblah) répond à des règles très strictes énoncées par Mohammed dans le Coran. Au début, la kiblah correspond à la direction de Jérusalem (s.2, v.36), pour satisfaire les convertis d’origine juive ou chrétienne. Puis, afin d’asseoir définitivement son autorité tout en contentant la masse des nouveaux fidèles d’origine païenne, la kiblah se tourne vers la Mecque, haut lieu millénaire païen. La vénération de la pierre fut une occasion pour Mohammed de ramener vers lui les païens.
Les trois déesses de La Mecque
A la Mecque (مكة), avant l’Islam, la tribu des Quraïch (قريش) adoraient une triade de trois divinités féminines, il s’agit d’Allat (اللآت), al-‘Uzza (العُزة) et Manat (مناة), ils citaient leurs noms au cours de leurs tournées (الطواف) autour du Ka’ba (الكعبة). Selon Ibn al-Kalbi, les Quraysh avaient coutume de faire le tour de la Ka’aba en disant : »Au nom d’Allat, d’ʿUzza, et de Manat la troisième idole. Elles sont réellement les »al-gharānīq » (femmes de condition supérieure ) Dont il faut demander l’intercession. » Comme aujourd’hui, les pèlerins se rasaient la tête.
Hubal, le nouveau dieu-père des déesses
Alors que pour les Nabatéens (Pétra en Jordanie), Allat était la mère de tous les dieux, pour les autres Arabes, Allat, al-‘Uzza et Manat étaient les filles d’Allah (الله جل جلاله), et étaient les intermédiaires entre Dieu et les hommes pour obtenir ses bénédictions. Allah (le-dieu) est le titre du dieu lunaire Sîn-Hubal (Baal), pièce rapportée tardivement de Mésopotamie dans le panthéon arabe, qu’il domina par la suite à La Mecque. De ce dieu, très peu de temples, de représentations, et de traces écrites nous sont parvenues jusqu’à aujourd’hui. Le terme Allah est antérieur à l’islam puisque le père de Mahomet s’appelle lui-même Abd’Allah, c’est à dire, »le serviteur du dieu ».
Matriarcat nabatéen : une civilisation arabo-romaine dédiée aux trois déesses pré-islamiques
Une civilisation de bâtisseurs
L’archéologie et les récits antiques semblent attester la présence de peuples matriarcaux en Arabie ancienne. Ainsi en est-il des nabatéens, de l’arabe nabat, signifiant »né d’un adultère » selon Bachofen. Ce peuple arabe, d’écriture araméenne, et d’architecture gréco-romaine nous a laissé d’incroyables et immenses sites archéologiques tels Pétra (Ier siècle av. J.‑C.) et Hégra. Ils vivaient dans les zones actuelles de la Jordanie, de l’Arabie, et du désert du Néguev. Pétra a été une étape importante sur les routes des épices et a été une ville très prospère. Les tombeaux et des temples ont été sculptés à même la roche, et la seule façon d’entrer dans la ville est de passer à travers un tunnel, ou plutôt une gorge étroite, de près d’un mile de long, qui s’ouvre soudainement sur la ville (Pétra a été utilisé comme décor de tournage dans le film « Indiana Jones et la Dernière Croisade« ).
La mère des dieux
Leur temples sont dédiés aux déesses Allat (la déesse, féminin d’Allah), Uzza (la puissante) et Manat (la vieillesse, le destin, la mort), ainsi qu’à leur fils Dushara (Dusares), mais ne semblent pas comporter de culte du père. Chez les Nabatéens de Pétra, Allat fut considérée comme la mère de tous les dieux.
Ce récit dit qu’une fois, alors que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) était entrain de prêcher l’Islam aux Qouraichites à Makkah, il avait commencé a réciter la Sourate « Ennajm » (L’étoile – sourate 53). Arrivé au
passage :
« afara ‘aytoumoullâta wal ‘ouzza wa manata ethalithata el ‘oukhra »
(…voyez-vous « ellâta » et « el uzza », et l’autre « manât », la troisième…)
en citant les principales idoles que les Qouraichites adoraient, il aurait rajouté :
« tilkoum el gharaniqu el ‘oula, wa ‘inna chafâ ‘atahoum latourtaja »
(Ces déesses d’un rang élevé et certes leur intercession est souhaitée)
Puis il aurait continué la Sourate jusqu’à la fin, où Dieu dit :
« fasjoudou lillahi wa’boudou »
(Prosternez-vous pour Dieu et adorez-le)
Il se serait alors prosterné et tous les idolâtres se seraient également prosternés avec lui, vu que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) avait cité leurs idoles en bien… Et ce serait cet incident qui aurait fait revenir les premiers émigrants musulmans de l’Abyssinie, car ils avaient entendu que les Qouraichites, qui les torturaient auparavant, s’étaient convertis a l’Islam…
Voilà en quelque sorte l’histoire dont on vous a parlé. Quand on est face à un telle narration, la première chose que l’on doit naturellement faire est de se poser la question d’où elle peut bien provenir ? Ensuite, on se doit de vérifier si sa forme et son contenu « tiennent » face à une analyse rigoureuse… Si ce n’est pas le cas, on aurait affaire à une histoire fabriquée sur mesure… et à rejeter totalement…
Pourquoi alors "Mahomet" a gardé le rituel païen de la "Kaaba", qui est le symbole des 360 divinités préislamiques ???
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