Les femmes en islam
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Re: Les femmes en islam
http://www.lematindz.net/news/20161-de-la-misere-sexuelle-en-general-et-de-la-misere-intellectuelle-en-particulier.html
De la misère sexuelle en général et de la misère intellectuelle en particulier
Le clan conservateur a fait du recul des libertés individuelles sa priorité en Algérie.
Le clan conservateur a fait du recul des libertés individuelles sa priorité en Algérie.
Cadrons le débat au préalable : tout ce qui suivra ne concernera que les Algériens et les Algériennes, c’est le milieu que nous sommes censés connaître le mieux.
Données de base, irréfutables :
1) Pour sortir avec des hommes, beaucoup de filles en hidjab (mais pas nécessairement imbues d’une quelconque conviction religieuse), changent de tenue dès qu’elles s’éloignent du quartier où elles résident (s’il s’agit d’une ville), ou dès qu’elles quittent leur village pour se rendre ailleurs avec les mêmes intentions. Précisons cependant que, dans bien des cas, le port du hidjab est imposé seulement par la vétusté du budget "habillement".
2) dans certains endroits clandestins, on peut procéder à des curetages pour "libérer" les filles d’une grossesse non désirée, à des accouchements quand il n’y a pas de moyen de faire autrement, ou recoudre des hymens. Moyennant de fortes sommes d’argent. Que ces filles aient fait l’amour volontairement, par erreur, ou à cause de promesses de mariage non tenues, importe peu pour l’objectif de l’essai. Filles de bonne famille, fils de bonne famille, tous jurent en être, mais nous savons bien que cette notion ne veut plus rien dire de nos jours.
Poursuivons. Le téléphone portable, les études, le foisonnement des moyens de transport, les ressources financières, l’internet et ses immenses offres, et même les appartements qu’il est possible d’acquérir par le biais de connivences avec les autorités, sont autant d’atouts qui permettent à une femme, si elle le désire, de faire la connaissance d’un homme, d’organiser une sortie avec lui, puis une autre jusqu’à, éventuellement, l’acte fatal qu’en général elle devra assumer seule, la fourberie de l’espèce mâle étant légendaire. La religion est là, bien sûr, qui peut tenter de l’en dissuader par la crainte de l’Enfer ; le déshonneur aussi, et les sévices, si ses parents venaient à le savoir ; la société peut également se manifester pour crier à l’atteinte à… blablabla (mais moins pour d’autres questions comme le Savoir,le respect, la propreté corporelle et l’environnement). Ce que nous ne devons jamais oublier, nous algériens, c’est que beaucoup de nos femmes ont défié la barbarie intégriste, au péril de leur vie, pour ne pas céder au diktat de cette dernière (très peu d’hommes peuvent se vanter d’en avoir fait autant), et sans armes. En d’autres termes, à moins de l’égorger, personne ne peut empêcher aujourd’hui une femme d’avoir des rapports sexuels si celle-ci se met en tête de le faire. Il est très difficile également d’empêcher quelqu’un de se droguer, ou de se suicider.
L’Histoire est donc là là qui affirme que c’est la prohibition qui entraîne la clandestinité, laquelle, à son tour, engendre les plus grands méfaits sociaux, et des dégâts incommensurables du point de vue de la santé physique. En France, la morale hypocrite a fait fermer les lupanars, elle s’est retrouvée avec le Bois de Boulogne et l’accostage ‘’discret’’ dans les rues ; nombre de pays occidentaux sont d’ailleurs en train de constater que la répression mène systématiquement à plus grave. Chez nous, on fait de nuit des descentes violentes, illégales, dans les débits de boissons pour ‘’casser du buveur’’ en pensant résoudre un problème par le feu et l’agression physique ; le matin, les éboueurs ramassent des quantités fantastiques de cannettes et de bouteilles de vin et de bière sur les trottoirs, sous les arbres et les murs, sur les plages aussi. Nous avions appris, lors d’un séminaire au Koweit en 1986, que les taxieurs locaux pouvaient fournir, à la demande, vins et liqueurs (eux-mêmes se ravitaillant dans les ports), et que certains rendez-vous galants étaient possibles dans de discrets appartements sur coup de fil. En usant de prudence, bien sûr.
Pourquoi tout ce préambule, eh bien pour dire que c’est manquer d’honnêteté intellectuelle que d’incriminer l’Islam pour les tares de notre société, car si celles, chrétiennes et juives, avaient attendu la réforme de la Bible et de la Thora, elles vivraient encore au Moyen-Age. Impuissant, le Vatican constate (sans cautionner) une liberté des mœurs qui aujourd’hui autorise l’union libre, celle entre personnes du même sexe, l’avortement, le sexe sans la procréation, et s’aperçoit, anathème insupportable, que ses propres prêtres ne sont pas exempts du péché de la chair sur mineurs (comme parfois nos chers imams). On peut aller plus loin et dire que sans la révolution industrielle (grande consommatrice de bras féminins), sans l’école, sans la contraception, sans de grands noms comme Simone de Beauvoir, et bien d’autres opiniâtres pionnières, telle Simone Veil ou Gisèle Halimi, les françaises n’auraient pas les droits qu’elles ont obtenus (et il leur reste pourtant bien du chemin à faire) ; on peut même ajouter que l’homme n’a pas été, et continue de ne pas l’être, d’un grand secours pour elles (sauf dans la conception de l’électroménager, ou autres aspects à caractère mercantile). Donc, qu’on l’admette ou non, c’est la femme qui est dans le rôle de locomotive de la société dans le domaine de la sexualité, l’homme en profite quand ça l’arrange, mais tient à la cantonner dans le statut de pourvoyeuse de plaisir ; dès qu’elle prétend à d’autres fonctions, auxquelles l’université la qualifie amplement, celui-ci brandit le carton rouge de la religion ou d’autres billevesées.
Aussi, nous considérons que parler de misère sexuelle en Algérie est inexact si on ne se place pas sur le référentiel occidental, c’est-à-dire marcher la main dans la main, ou se bécoter en public. C’est l’Etat qui, à des fins politiques, fausse le jeu le premier en accordant à une partie de la population le droit d’imposer sa vision des mœurs ( et ses commandements) à une autre partie de la population, au lieu de réguler et de protéger par la loi seulement, et par l’application juste de la loi ; l’Etat prouve également sa duplicité en laissant pourrir la situation dans le domaine de l’Education nationale : en un mot, l’Etat crée, à dessein, l’anarchie en s’immisçant dans pratiquement tous les domaines, politique, économique, social, culturel au lieu de laisser le peuple trouver sa voie par la confrontation des propositions. Nos femmes se battent seules, admirables. Elles réussiront, en avançant centimètre par centimètre, année après année, en agissant, sans pérorer comme le font certains de nos intellectuels dont l’indigence des réflexions fait peine. Quand on dit, devrait-on rappeler à ces derniers, il faut avoir le courage de défendre ses idées, mais surtout de proposer des alternatives sans se limiter à sublimer une culture par rapport à une autre. Trop facile, et sans mérite. Une religion ne se réforme pas, par définition, puisqu’elle n’émane pas de l’homme. Par contre, une société est condamnée à évoluer sous peine de disparaître, et pour cela, on a besoin de grands esprits qui proscrivent l’amalgame entre l’humain et le divin, et s’engagent résolument à accoucher de projets audacieux pour le bien de leur société.
Tout le monde sait que c’est l’Etat qui est responsable de la condition déplorable de sa société ; par conséquent, il s’agit de ne pas se tromper de cible. Alors, quand certains parlent du courage de tel chroniqueur célèbre à ‘’enfoncer des portes ouvertes’’, nous ne pouvons qu’au mieux sourire ; quand nos journaux ouvrent leurs colonnes à des vociférateurs qui vilipendent universitaires nationaux et étrangers dans de piteuses et stériles logorrhées, et écornent la pseudo-réputation d’objectivité des dits-journaux, nous ne pouvons que nous attrister de notre misère intellectuelle ; quand des lecteurs s’en prennent par l’invective à quelqu’un qui ose s’impliquer dans le débat par une approche lucide mais différente, ou parce que tout simplement il ne porte pas un nom connu, alors il faut craindre que l’intolérance n’ait gagné plus de terrain ; quand la liberté d’expression n’est admise que d’un côté des Pyrénées (ou juste pour des personnes sélectionnées sur on ne sait quels critères), et muselée de l’autre, non pas par le Pouvoir mais par les médias qui se réclament de la liberté d’opinion, c’est le signe que les nuages sombres ne sont pas près de quitter notre ciel. Il y a néanmoins dans ce vaudeville de mauvais goût, et contre toute attente, un point porteur d’espoir de nous en sortir un jour, c’est lorsque l’initiateur de cette stupide polémique de quat’sous nous avoue qu’il s’est défait de son endoctrinement passé par la lecture. Et là nous tombons en admiration devant cette franchise, ce courage, et nous nous frappons la tête en nous écriant: diantre, mais la voila cette recette magique qui va nous extraire de notre misère intellectuelle. Lire, sacrebleu, lire ! Tout simplement. Pour un peu, nous serions passés à côté d’un magnifique message qui nous aurait évité ces querelles fratricides entre fils de bonnes familles. Alors, lisons mes frères et mes soeurs, lisons, et faisons lire nos enfants et nos épouses, nos amis et nos voisins, nos journalistes et nos enseignants, nos députés et nos gouvernants ! Alléluia !
Bacha Ahmed,
Universitaire
De la misère sexuelle en général et de la misère intellectuelle en particulier
Le clan conservateur a fait du recul des libertés individuelles sa priorité en Algérie.
Le clan conservateur a fait du recul des libertés individuelles sa priorité en Algérie.
Cadrons le débat au préalable : tout ce qui suivra ne concernera que les Algériens et les Algériennes, c’est le milieu que nous sommes censés connaître le mieux.
Données de base, irréfutables :
1) Pour sortir avec des hommes, beaucoup de filles en hidjab (mais pas nécessairement imbues d’une quelconque conviction religieuse), changent de tenue dès qu’elles s’éloignent du quartier où elles résident (s’il s’agit d’une ville), ou dès qu’elles quittent leur village pour se rendre ailleurs avec les mêmes intentions. Précisons cependant que, dans bien des cas, le port du hidjab est imposé seulement par la vétusté du budget "habillement".
2) dans certains endroits clandestins, on peut procéder à des curetages pour "libérer" les filles d’une grossesse non désirée, à des accouchements quand il n’y a pas de moyen de faire autrement, ou recoudre des hymens. Moyennant de fortes sommes d’argent. Que ces filles aient fait l’amour volontairement, par erreur, ou à cause de promesses de mariage non tenues, importe peu pour l’objectif de l’essai. Filles de bonne famille, fils de bonne famille, tous jurent en être, mais nous savons bien que cette notion ne veut plus rien dire de nos jours.
Poursuivons. Le téléphone portable, les études, le foisonnement des moyens de transport, les ressources financières, l’internet et ses immenses offres, et même les appartements qu’il est possible d’acquérir par le biais de connivences avec les autorités, sont autant d’atouts qui permettent à une femme, si elle le désire, de faire la connaissance d’un homme, d’organiser une sortie avec lui, puis une autre jusqu’à, éventuellement, l’acte fatal qu’en général elle devra assumer seule, la fourberie de l’espèce mâle étant légendaire. La religion est là, bien sûr, qui peut tenter de l’en dissuader par la crainte de l’Enfer ; le déshonneur aussi, et les sévices, si ses parents venaient à le savoir ; la société peut également se manifester pour crier à l’atteinte à… blablabla (mais moins pour d’autres questions comme le Savoir,le respect, la propreté corporelle et l’environnement). Ce que nous ne devons jamais oublier, nous algériens, c’est que beaucoup de nos femmes ont défié la barbarie intégriste, au péril de leur vie, pour ne pas céder au diktat de cette dernière (très peu d’hommes peuvent se vanter d’en avoir fait autant), et sans armes. En d’autres termes, à moins de l’égorger, personne ne peut empêcher aujourd’hui une femme d’avoir des rapports sexuels si celle-ci se met en tête de le faire. Il est très difficile également d’empêcher quelqu’un de se droguer, ou de se suicider.
L’Histoire est donc là là qui affirme que c’est la prohibition qui entraîne la clandestinité, laquelle, à son tour, engendre les plus grands méfaits sociaux, et des dégâts incommensurables du point de vue de la santé physique. En France, la morale hypocrite a fait fermer les lupanars, elle s’est retrouvée avec le Bois de Boulogne et l’accostage ‘’discret’’ dans les rues ; nombre de pays occidentaux sont d’ailleurs en train de constater que la répression mène systématiquement à plus grave. Chez nous, on fait de nuit des descentes violentes, illégales, dans les débits de boissons pour ‘’casser du buveur’’ en pensant résoudre un problème par le feu et l’agression physique ; le matin, les éboueurs ramassent des quantités fantastiques de cannettes et de bouteilles de vin et de bière sur les trottoirs, sous les arbres et les murs, sur les plages aussi. Nous avions appris, lors d’un séminaire au Koweit en 1986, que les taxieurs locaux pouvaient fournir, à la demande, vins et liqueurs (eux-mêmes se ravitaillant dans les ports), et que certains rendez-vous galants étaient possibles dans de discrets appartements sur coup de fil. En usant de prudence, bien sûr.
Pourquoi tout ce préambule, eh bien pour dire que c’est manquer d’honnêteté intellectuelle que d’incriminer l’Islam pour les tares de notre société, car si celles, chrétiennes et juives, avaient attendu la réforme de la Bible et de la Thora, elles vivraient encore au Moyen-Age. Impuissant, le Vatican constate (sans cautionner) une liberté des mœurs qui aujourd’hui autorise l’union libre, celle entre personnes du même sexe, l’avortement, le sexe sans la procréation, et s’aperçoit, anathème insupportable, que ses propres prêtres ne sont pas exempts du péché de la chair sur mineurs (comme parfois nos chers imams). On peut aller plus loin et dire que sans la révolution industrielle (grande consommatrice de bras féminins), sans l’école, sans la contraception, sans de grands noms comme Simone de Beauvoir, et bien d’autres opiniâtres pionnières, telle Simone Veil ou Gisèle Halimi, les françaises n’auraient pas les droits qu’elles ont obtenus (et il leur reste pourtant bien du chemin à faire) ; on peut même ajouter que l’homme n’a pas été, et continue de ne pas l’être, d’un grand secours pour elles (sauf dans la conception de l’électroménager, ou autres aspects à caractère mercantile). Donc, qu’on l’admette ou non, c’est la femme qui est dans le rôle de locomotive de la société dans le domaine de la sexualité, l’homme en profite quand ça l’arrange, mais tient à la cantonner dans le statut de pourvoyeuse de plaisir ; dès qu’elle prétend à d’autres fonctions, auxquelles l’université la qualifie amplement, celui-ci brandit le carton rouge de la religion ou d’autres billevesées.
Aussi, nous considérons que parler de misère sexuelle en Algérie est inexact si on ne se place pas sur le référentiel occidental, c’est-à-dire marcher la main dans la main, ou se bécoter en public. C’est l’Etat qui, à des fins politiques, fausse le jeu le premier en accordant à une partie de la population le droit d’imposer sa vision des mœurs ( et ses commandements) à une autre partie de la population, au lieu de réguler et de protéger par la loi seulement, et par l’application juste de la loi ; l’Etat prouve également sa duplicité en laissant pourrir la situation dans le domaine de l’Education nationale : en un mot, l’Etat crée, à dessein, l’anarchie en s’immisçant dans pratiquement tous les domaines, politique, économique, social, culturel au lieu de laisser le peuple trouver sa voie par la confrontation des propositions. Nos femmes se battent seules, admirables. Elles réussiront, en avançant centimètre par centimètre, année après année, en agissant, sans pérorer comme le font certains de nos intellectuels dont l’indigence des réflexions fait peine. Quand on dit, devrait-on rappeler à ces derniers, il faut avoir le courage de défendre ses idées, mais surtout de proposer des alternatives sans se limiter à sublimer une culture par rapport à une autre. Trop facile, et sans mérite. Une religion ne se réforme pas, par définition, puisqu’elle n’émane pas de l’homme. Par contre, une société est condamnée à évoluer sous peine de disparaître, et pour cela, on a besoin de grands esprits qui proscrivent l’amalgame entre l’humain et le divin, et s’engagent résolument à accoucher de projets audacieux pour le bien de leur société.
Tout le monde sait que c’est l’Etat qui est responsable de la condition déplorable de sa société ; par conséquent, il s’agit de ne pas se tromper de cible. Alors, quand certains parlent du courage de tel chroniqueur célèbre à ‘’enfoncer des portes ouvertes’’, nous ne pouvons qu’au mieux sourire ; quand nos journaux ouvrent leurs colonnes à des vociférateurs qui vilipendent universitaires nationaux et étrangers dans de piteuses et stériles logorrhées, et écornent la pseudo-réputation d’objectivité des dits-journaux, nous ne pouvons que nous attrister de notre misère intellectuelle ; quand des lecteurs s’en prennent par l’invective à quelqu’un qui ose s’impliquer dans le débat par une approche lucide mais différente, ou parce que tout simplement il ne porte pas un nom connu, alors il faut craindre que l’intolérance n’ait gagné plus de terrain ; quand la liberté d’expression n’est admise que d’un côté des Pyrénées (ou juste pour des personnes sélectionnées sur on ne sait quels critères), et muselée de l’autre, non pas par le Pouvoir mais par les médias qui se réclament de la liberté d’opinion, c’est le signe que les nuages sombres ne sont pas près de quitter notre ciel. Il y a néanmoins dans ce vaudeville de mauvais goût, et contre toute attente, un point porteur d’espoir de nous en sortir un jour, c’est lorsque l’initiateur de cette stupide polémique de quat’sous nous avoue qu’il s’est défait de son endoctrinement passé par la lecture. Et là nous tombons en admiration devant cette franchise, ce courage, et nous nous frappons la tête en nous écriant: diantre, mais la voila cette recette magique qui va nous extraire de notre misère intellectuelle. Lire, sacrebleu, lire ! Tout simplement. Pour un peu, nous serions passés à côté d’un magnifique message qui nous aurait évité ces querelles fratricides entre fils de bonnes familles. Alors, lisons mes frères et mes soeurs, lisons, et faisons lire nos enfants et nos épouses, nos amis et nos voisins, nos journalistes et nos enseignants, nos députés et nos gouvernants ! Alléluia !
Bacha Ahmed,
Universitaire
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Re: Les femmes en islam
L@ femme est vue avec un grand respect dans l'islam -- il ne faut pa avaler tout rond ce que l'on dit à la Tv -- Il y a en effet des guerre dans cert@in pays ou des personnes appartenant a des groupe @yant des objectif assez meurtrier -- mais il ne faut pas en faire une généralité -- On devrai voir tous les belges comme des pédophile & meurtrier -- Franchement ess@yer de tirer une meilleur opinion avec votre propre avis -- car la Tv exagère toujour pour gagner en Audimats
Manouche- Messages : 734
Re: Les femmes en islam
Pour tous les musulmans qui ignorent leur religion, pour d'autres le cas n'est pas nouveau,cependant ceux-là cachent bien ces faits du public (taqya), puisque en vérité l'islam est immoral...lisez et jugez vous même.Il faut noter que rien est inventé,les sources sont affichés,toutes proviennent des sites islamiques.____________________________________________________________________"et parmi les femmes, les dames (qui ont un mari), sauf si elles sont vos esclaves en toute propriété. Prescription d'Allah sur vous! A part cela, il vous est permis de les rechercher, en vous servant de vos bien et en concluant mariage, non en débauchés. Puis, de même que vous jouissez d'elles, donnez-leur leur mahr, comme une chose due. Il n'y a aucun péché contre vous à ce que vous concluez un accord quelconque entre vous après la fixation du mahr. Car Allah est, certes, Omniscient et Sage."(4.24) ____________________________________________________________________Essayez de comprendre le verset ci-dessus...vu que les musulmans n'acceptent pas des interprétations dites hérétiques,alors allons-y éplucher les sources islamiques pour comprendre ce verset.____________________________________________________________________ Exégèse d'Ibn Kathir
"Ainsi sont interdites les femmes déjà mariées, sauf ceux que vous possédez...il vous est interdit d'épouser des femmes qui sont déjà mariés,
(Sauf ceux que vous possédez), sauf celles que vous faites l'acquisition par la guerre, vous êtes autorisé pour ces femmes après s'être assuré qu'elles ne sont pas enceintes.[c'est à dire,leur violer après vérification de non-grossesse].Imam Ahmad rapporte que Abu Sa'id al-Khoudri a dit, "Nous avons capturé des femmes dans le territoire d'Awtas qui étaient déjà mariés, et nous ne voulions pas avoir des relations sexuelles avec elles parce qu'elles été déjà mariés. Donc, nous avons demandé au Prophète à ce sujet, et ce verset fut révélé.
Par conséquent, nous avons eu des rapports sexuels avec ces femmes[plus clairement,nous avons forcé ces femmes a coucher avec nous].Ces déclarations sont aussi rapportés par At-Tirmidhi An-Nassai, Ibn Majah et Muslim dans sa collecte des hadiths Sahih."
Exégèse en Anglaishttp://www.qtafsir.com/index.php?option=com_content&task=view&id=68…Exégèse en Arabehttp://quran.al-islam.com/Tafseer/DispTafsser.asp?l=arb&taf=KATHEER&…____________________________________________________________________Maintenant nous sommes en mesure de déchiffrer ce verset.Grâce à ce verset,commandement d'Allah, les musulmans peuvent violer une femme qui est déjà marié et la prendre comme esclave. C'est le commandement divin,l'ordre divine qui justifie l'adultère et le viol.C'est tout simplement honteux!____________________________________________________________________Preuves à charge contre l'islam confirmant le viol et l'esclavagisme hallal de femmes déjà mariés dans les hadiths relatives au verset 4.24
Sahih Muslim"Abu Sa'id al-Khudri a rapporté que lors de la bataille de Hanain le Messager d'Allah envoya une armée à Autas, rencontra et combatit l'ennemi, réussissant a les rendre prisonniers, les Compagnons du Messager d'Allah semblaient s'abstenir d'avoir des rapports sexuels avec les femmes captives puisque leurs maris étaient polythéistes. Puis Allah, le Très-Haut, a fait descendre ce qui suit: -Et les femmes déjà mariées, sauf ceux que vous possédez (4.24).
(c'est à dire qu'elles étaient licites pour eux quand leur période Idda expira)."http://www.usc.edu/schools/college/crcc/engagement/resources/texts/muslim/h…
Abu Sa'id al-Khudri a rapporté que l'apôtre d'Allah a envoyé une petite armée. Le reste du hadith est le même, sauf cela qu'il dit: Sauf ce que votre main droite possède parmi elles sont licites pour vous, et il n'a pas mentionné "lorsque leur période idda expira".Ce hadith a été rapporté sur l'autorité d'Abu Sa'id al-Khudri par une autre chaîne de transmetteurs et les mots sont les suivants:-Ils ont pris captives les femmes le jour d'Autas qui avaient leurs maris. Ils avaient peur d'avoir des rapports sexuels avec elles lorsque ce verset fut révélé: "Et les femmes déjà mariées, sauf ceux que votre main droite possède" (4.24).http://www.usc.edu/schools/college/crcc/engagement/resources/texts/muslim/h…http://hadith.al-islam.com/Display/Display.asp?Doc=1&Rec=3387
Abu DawoudL'apôtre d'Allah envoya une armée a Autas au cours de la guerre de Hunain. Ils ont rencontré l'ennemi et l'on combattu. Ils les ont vaincu et fait des femmes des prisonniers guerre. Certains des compagnons de l'apôtre d'Allah avaient peur d'avoir des rapports sexuels avec les femmes devant leurs maris qui étaient mécréants. Et Allah, dans sa gloire, délivra le verset coranique: -Et les femmes déjà mariés,sauf les femmes que votre main droite possède.(Et cela signifie, les femmes sont licites pour eux après l'expiration de leur période d'attente.) [4.24] http://hadith.al-islam.com/Display/Display.asp?Doc=4&ID=2210&Search…http://hadith.al-islam.com/Display/Display.asp?Doc=4&ID=1366&Search…
Thimirdihttp://hadith.al-islam.com/Display/Display.asp?Doc=2&ID=41817&Searc…____________________________________________________________________Donc plus de cinq hadiths confirment bel et bien des actions assez lâches en rapport avec le verset 4.24.Ceci est impossible a nier pour les musulmans,selon Abou Dawoud les musulmans ont même violé les femmes faites prisonnières devant leurs maris!
Cher musulman...attends,Allah concède des "plaisirs" a ses jihadistes sur commande?
Les jihadistes ont souhaité violer toutes ces femmes et il aurait suffit de demander a Mahomet pour qu'un verset descende du ciel (sûrement par une échelle) avec la commande "VIOLEZ,FORNIQUEZ AU NOM DU MISÉRICORDIEUX"?
Allah justifie le désir lâche et honteux des ses acolytes pour violer toutes ses femmes?
Quelle est votre morale pour justifier l'aveugle divinité de ce verset?
http://www.islamajesus.com/le-coran-f2/le-coran-permet-le-viol-au-nom-d-allahle-misericordieux-t1387.htmhttp://prophetie-biblique.com/forum-religion/islam-christianisme/dans-coran…
"Ainsi sont interdites les femmes déjà mariées, sauf ceux que vous possédez...il vous est interdit d'épouser des femmes qui sont déjà mariés,
(Sauf ceux que vous possédez), sauf celles que vous faites l'acquisition par la guerre, vous êtes autorisé pour ces femmes après s'être assuré qu'elles ne sont pas enceintes.[c'est à dire,leur violer après vérification de non-grossesse].Imam Ahmad rapporte que Abu Sa'id al-Khoudri a dit, "Nous avons capturé des femmes dans le territoire d'Awtas qui étaient déjà mariés, et nous ne voulions pas avoir des relations sexuelles avec elles parce qu'elles été déjà mariés. Donc, nous avons demandé au Prophète à ce sujet, et ce verset fut révélé.
Par conséquent, nous avons eu des rapports sexuels avec ces femmes[plus clairement,nous avons forcé ces femmes a coucher avec nous].Ces déclarations sont aussi rapportés par At-Tirmidhi An-Nassai, Ibn Majah et Muslim dans sa collecte des hadiths Sahih."
Exégèse en Anglaishttp://www.qtafsir.com/index.php?option=com_content&task=view&id=68…Exégèse en Arabehttp://quran.al-islam.com/Tafseer/DispTafsser.asp?l=arb&taf=KATHEER&…____________________________________________________________________Maintenant nous sommes en mesure de déchiffrer ce verset.Grâce à ce verset,commandement d'Allah, les musulmans peuvent violer une femme qui est déjà marié et la prendre comme esclave. C'est le commandement divin,l'ordre divine qui justifie l'adultère et le viol.C'est tout simplement honteux!____________________________________________________________________Preuves à charge contre l'islam confirmant le viol et l'esclavagisme hallal de femmes déjà mariés dans les hadiths relatives au verset 4.24
Sahih Muslim"Abu Sa'id al-Khudri a rapporté que lors de la bataille de Hanain le Messager d'Allah envoya une armée à Autas, rencontra et combatit l'ennemi, réussissant a les rendre prisonniers, les Compagnons du Messager d'Allah semblaient s'abstenir d'avoir des rapports sexuels avec les femmes captives puisque leurs maris étaient polythéistes. Puis Allah, le Très-Haut, a fait descendre ce qui suit: -Et les femmes déjà mariées, sauf ceux que vous possédez (4.24).
(c'est à dire qu'elles étaient licites pour eux quand leur période Idda expira)."http://www.usc.edu/schools/college/crcc/engagement/resources/texts/muslim/h…
Abu Sa'id al-Khudri a rapporté que l'apôtre d'Allah a envoyé une petite armée. Le reste du hadith est le même, sauf cela qu'il dit: Sauf ce que votre main droite possède parmi elles sont licites pour vous, et il n'a pas mentionné "lorsque leur période idda expira".Ce hadith a été rapporté sur l'autorité d'Abu Sa'id al-Khudri par une autre chaîne de transmetteurs et les mots sont les suivants:-Ils ont pris captives les femmes le jour d'Autas qui avaient leurs maris. Ils avaient peur d'avoir des rapports sexuels avec elles lorsque ce verset fut révélé: "Et les femmes déjà mariées, sauf ceux que votre main droite possède" (4.24).http://www.usc.edu/schools/college/crcc/engagement/resources/texts/muslim/h…http://hadith.al-islam.com/Display/Display.asp?Doc=1&Rec=3387
Abu DawoudL'apôtre d'Allah envoya une armée a Autas au cours de la guerre de Hunain. Ils ont rencontré l'ennemi et l'on combattu. Ils les ont vaincu et fait des femmes des prisonniers guerre. Certains des compagnons de l'apôtre d'Allah avaient peur d'avoir des rapports sexuels avec les femmes devant leurs maris qui étaient mécréants. Et Allah, dans sa gloire, délivra le verset coranique: -Et les femmes déjà mariés,sauf les femmes que votre main droite possède.(Et cela signifie, les femmes sont licites pour eux après l'expiration de leur période d'attente.) [4.24] http://hadith.al-islam.com/Display/Display.asp?Doc=4&ID=2210&Search…http://hadith.al-islam.com/Display/Display.asp?Doc=4&ID=1366&Search…
Thimirdihttp://hadith.al-islam.com/Display/Display.asp?Doc=2&ID=41817&Searc…____________________________________________________________________Donc plus de cinq hadiths confirment bel et bien des actions assez lâches en rapport avec le verset 4.24.Ceci est impossible a nier pour les musulmans,selon Abou Dawoud les musulmans ont même violé les femmes faites prisonnières devant leurs maris!
Cher musulman...attends,Allah concède des "plaisirs" a ses jihadistes sur commande?
Les jihadistes ont souhaité violer toutes ces femmes et il aurait suffit de demander a Mahomet pour qu'un verset descende du ciel (sûrement par une échelle) avec la commande "VIOLEZ,FORNIQUEZ AU NOM DU MISÉRICORDIEUX"?
Allah justifie le désir lâche et honteux des ses acolytes pour violer toutes ses femmes?
Quelle est votre morale pour justifier l'aveugle divinité de ce verset?
http://www.islamajesus.com/le-coran-f2/le-coran-permet-le-viol-au-nom-d-allahle-misericordieux-t1387.htmhttp://prophetie-biblique.com/forum-religion/islam-christianisme/dans-coran…
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Re: Les femmes en islam
PBSL a enseigné le mépris de la femme, il a toujours préféré la compagnie des hommes à celles des femmes.
Les femmes c'était surtout pour avoir des enfants mais dans le fond c'était un vrai pédéraste et pédophile.
N’oublions pas qu'il a voulu sodomiser le petit Zahir qui effrayé se recula.
Et comme l'a dit Racine, le désir s'accroit quand l'effet se recule.
Quand le petit Zahir a vu que c'était l'envoyé d'Allah qui convoitait son petit cul, il se frotta contre lui.
Vainement. Car PBSL ne bandait plus.
Les femmes c'était surtout pour avoir des enfants mais dans le fond c'était un vrai pédéraste et pédophile.
N’oublions pas qu'il a voulu sodomiser le petit Zahir qui effrayé se recula.
Et comme l'a dit Racine, le désir s'accroit quand l'effet se recule.
Quand le petit Zahir a vu que c'était l'envoyé d'Allah qui convoitait son petit cul, il se frotta contre lui.
Vainement. Car PBSL ne bandait plus.
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Re: Les femmes en islam
Fuck ces barbus -- permissions de mon cul lol...-- les femmes font se qu'elle veulent -- point barre - personne n'@ autorité sur quiconque -- et surtout pas ces débiles mentaux d'un autre @ge :x :x :x
Manouche- Messages : 734
Re: Les femmes en islam
Il semble que le tueur Omar Mateen était lui même homosexuel, ce qui n'est guère étonnant. PBSL lui même étant un fervent adepte des plaisirs de Sodome. Et comme Allah Puissant et Sage le désigne comme Beau Modèle, il a du faire comme les califes Haroun Al Rachid, Saladin, Abd El Rahman III...La liste est longue.
un client régulier du Pulse a assuré au Los Angeles Times que le jeune homme utilisait le réseau social gay Jack’d.
DES HADITHS SUR LES DÉRIVES PÉDOPHILES ET HOMOSEXUELLES DU PROPHÈTE MAHOMET.
un client régulier du Pulse a assuré au Los Angeles Times que le jeune homme utilisait le réseau social gay Jack’d.
DES HADITHS SUR LES DÉRIVES PÉDOPHILES ET HOMOSEXUELLES DU PROPHÈTE MAHOMET.
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Re: Les femmes en islam
Nous femmes, sur nos terres d’islam
La féministe franco-égyptienne Sérénade Chafik dépeint en quelques touches crues le sort des femmes sur les terres où elle est née.
Nous ne sommes pas des femmes mais des « sabaya » (esclaves butins de guerre), des marchandises vouées au service des désirs des hommes.
Ils nous considèrent comme des marchandises, ils négocient notre prix pour nous passer d’un propriétaire à un autre, de la propriété de nos pères à ceux qu’ils disent être nos maris.
Sinon que signifieraient la dot et les présents que doivent offrir les futurs prétendants à nos pères ?
Des présents et des sommes qui figurent dans des contrats de mariages qui ne sont que des contrats de vente.
Ils nous collectionnent comme s’ils collectionnaient des timbres ou des œuvres d’art.
Ils nous achètent comme s’ils achetaient des voitures ou tout autre objet.
À leurs yeux, nous ne sommes pas des êtres humains mais des choses à acquérir. Plus ils en acquièrent plus ils estiment faire la preuve de leur richesse.
Nous sommes des « Aourat » (des hontes impudiques) qu’il convient de cacher, derrières nos voiles ; ils nous ordonnent de baisser nos yeux, car ne sommes-nous pas des fetna (tentatrices de l’illicite), n’avons-nous pas fait alliance avec Satan ?
Et ils prétendent que ces conditions dégradantes pour notre dignité, c’est ce que Allah a voulu.
Et ils prétendent que nous collectionner n’est que lui obéir.
C’est la loi de Dieu.
Ils nous condamnent en nous jugeant selon une religion qui n’a pas daigné nous donner des droits.
Une religion qui nous a considérées comme des moitiés.
N’est-il pas vrai qu’il faille deux d’entre nous comme témoins pour que notre parole vaille celle d’un seul homme ?
N’avons-nous pas le droit qu’à la moitié d’un héritage ?
Et comment calculent-ils notre héritage quand nous n’avons mis au monde que des femelles, des moitiés à notre image ?
Ils accourent vers les cheiks pour légitimer les coups qu’ils nous portent.
Ils disent défendre leur honneur quand ils nous tuent, eux qui ont placé l’honneur des nations entre nos cuisses.
Et dans un pays comme l’Égypte, quand ils nous amputent de notre organe sexuel, n’appellent-ils pas cet acte de torture purification, ne sommes-nous pas des « negssa » (impurs) qu’il convient de purifier ?
Ils nous demandent de les craindre et d’être obéissantes, à la maison ils s’appellent « rab » (Dieu) de la famille, nous devons alors nous agenouiller.
En même temps, ils nous demandent d’être les princesses de leurs fantasmes, consentantes dans leur lit, soumises à leurs désirs.
Ils remplissent nos utérus d’une progéniture sur laquelle nous n’avons pas l’autorité, ils nous ont rendues sans issue face à notre sort amer.
Ils prétendent que le paradis est aux pieds des mères, mais, à leurs yeux, nous ne sommes que des vagins sans esprit.
Ils considèrent que nos corps sont des champs qu’ils labourent comme bon leur semble.
Ils nous ordonnent de les satisfaire et estiment que nous n’avons aucun désir.
Ils nous spolient de nos droits les plus élémentaires, et quand nous nous rebellons, ils nous accusent d’apostasie, de mécréance pour avoir enfreint les lois d’Allah.
Ils nous ont soumises à leurs lois de statut personnel, à leur code de la famille, qui ne sont que le miroir de leur déviance.
Leur blasphème envers nous, leur mépris envers la moitié de l’humanité a fait couler les nations ; ils nous ont jetées en des ères obscures.
Et le tout sans enfreindre la Charia (loi) d’Allah.
La féministe franco-égyptienne Sérénade Chafik dépeint en quelques touches crues le sort des femmes sur les terres où elle est née.
Nous ne sommes pas des femmes mais des « sabaya » (esclaves butins de guerre), des marchandises vouées au service des désirs des hommes.
Ils nous considèrent comme des marchandises, ils négocient notre prix pour nous passer d’un propriétaire à un autre, de la propriété de nos pères à ceux qu’ils disent être nos maris.
Sinon que signifieraient la dot et les présents que doivent offrir les futurs prétendants à nos pères ?
Des présents et des sommes qui figurent dans des contrats de mariages qui ne sont que des contrats de vente.
Ils nous collectionnent comme s’ils collectionnaient des timbres ou des œuvres d’art.
Ils nous achètent comme s’ils achetaient des voitures ou tout autre objet.
À leurs yeux, nous ne sommes pas des êtres humains mais des choses à acquérir. Plus ils en acquièrent plus ils estiment faire la preuve de leur richesse.
Nous sommes des « Aourat » (des hontes impudiques) qu’il convient de cacher, derrières nos voiles ; ils nous ordonnent de baisser nos yeux, car ne sommes-nous pas des fetna (tentatrices de l’illicite), n’avons-nous pas fait alliance avec Satan ?
Et ils prétendent que ces conditions dégradantes pour notre dignité, c’est ce que Allah a voulu.
Et ils prétendent que nous collectionner n’est que lui obéir.
C’est la loi de Dieu.
Ils nous condamnent en nous jugeant selon une religion qui n’a pas daigné nous donner des droits.
Une religion qui nous a considérées comme des moitiés.
N’est-il pas vrai qu’il faille deux d’entre nous comme témoins pour que notre parole vaille celle d’un seul homme ?
N’avons-nous pas le droit qu’à la moitié d’un héritage ?
Et comment calculent-ils notre héritage quand nous n’avons mis au monde que des femelles, des moitiés à notre image ?
Ils accourent vers les cheiks pour légitimer les coups qu’ils nous portent.
Ils disent défendre leur honneur quand ils nous tuent, eux qui ont placé l’honneur des nations entre nos cuisses.
Et dans un pays comme l’Égypte, quand ils nous amputent de notre organe sexuel, n’appellent-ils pas cet acte de torture purification, ne sommes-nous pas des « negssa » (impurs) qu’il convient de purifier ?
Ils nous demandent de les craindre et d’être obéissantes, à la maison ils s’appellent « rab » (Dieu) de la famille, nous devons alors nous agenouiller.
En même temps, ils nous demandent d’être les princesses de leurs fantasmes, consentantes dans leur lit, soumises à leurs désirs.
Ils remplissent nos utérus d’une progéniture sur laquelle nous n’avons pas l’autorité, ils nous ont rendues sans issue face à notre sort amer.
Ils prétendent que le paradis est aux pieds des mères, mais, à leurs yeux, nous ne sommes que des vagins sans esprit.
Ils considèrent que nos corps sont des champs qu’ils labourent comme bon leur semble.
Ils nous ordonnent de les satisfaire et estiment que nous n’avons aucun désir.
Ils nous spolient de nos droits les plus élémentaires, et quand nous nous rebellons, ils nous accusent d’apostasie, de mécréance pour avoir enfreint les lois d’Allah.
Ils nous ont soumises à leurs lois de statut personnel, à leur code de la famille, qui ne sont que le miroir de leur déviance.
Leur blasphème envers nous, leur mépris envers la moitié de l’humanité a fait couler les nations ; ils nous ont jetées en des ères obscures.
Et le tout sans enfreindre la Charia (loi) d’Allah.
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Re: Les femmes en islam
Zahra Ali : « Décoloniser le féminisme »
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Entretien inédit pour le site de Ballast
Lier féminisme et islam n'est pas sans faire question : souvent, les féminismes occidentaux redoutent l'intrusion du religieux — patriarcal et régressif — et les espaces musulmans craignent le chantage néocolonial à l'émancipation des femmes. Sociologue et auteure, en 2012, de l'essai Féminismes islamiques, Zahra Ali s'empare de cet « oxymore » pour en exposer ce qu'elle nomme les « a priori » réciproques. Celle qui milita contre l’exclusion des élèves portant le foulard appelle à contextualiser, historiciser et rejeter les essentialismes : condition nécessaire à la création d'un féminisme international et pluriel.
z_ali« On me nie le droit de me revendiquer en tant que féministe », avez-vous déclaré un jour, lorsque vous portiez le foulard. Qui sont donc les juges et les distributeurs de licences en conformité ?
Bonne question. Dire que l’on parle depuis la marge ne veut certainement pas dire que l’on érige celles et ceux qui sont au centre en modèles normatifs. Mais c’est faire reconnaître que celles et ceux qui ont le monopole et la légitimité de se définir comme féministe, progressiste et égalitariste le font dans l’exclusion d’autres formes d’émancipation — et, de ce fait, ne sont pas aussi féministes et égalitariste qu’ils le prétendent. Le féminisme blanc, bourgeois, dominant est porteur, en France, d’une vision normative de l’appartenance au collectif : c’est celui qui nie les expressions alternatives de la lutte contre le patriarcat et pour l’égalité. Un discours et des pratiques de « féministes » qui n’appliquent leur conception de l’égalité qu’à une catégorie de femmes : celles qui assimilent émancipation à occidentalisation et sécularisation.
Vous vivez à présent en Grande-Bretagne et faites savoir qu'il y est beaucoup moins difficile pour les femmes de porter le foulard, de trouver un emploi ou de poursuivre des études. Vous assurez que les autorités françaises ont condamné les diplômées le portant à faire des ménages. Comment comprendre ce décalage ?
« La Grande-Bretagne a aussi son passé colonial et son propre racisme : je ne veux absolument pas l’ériger en modèle. »
Sur le voile, la France est en dehors du monde : archaïque dans sa focalisation et son incapacité à reconnaître et régler son héritage colonial. Les femmes qui portent le foulard sont considérées comme la figure par excellence de l’opprimée à libérer ; elles sont essentialisées et infantilisées. En plus d’être clairement raciste et paternaliste, ce discours — qui est aujourd’hui celui du « sens commun » en France (pour reprendre l’expression bourdieusienne) — enferme les femmes et les jeunes femmes qui portent le foulard dans leur étrangeté et leur aliénation. D'autant plus lorsqu’il est suivi d’une législation contre-productive. On exclut de l’école et du travail, principaux lieux de socialisation, des femmes et des jeunes femmes au prétexte de les libérer. La Grande-Bretagne a aussi son passé colonial et son propre racisme : je ne veux absolument pas l’ériger en modèle. Néanmoins, il est clair que lorsque l’on porte le voile, ou que l’on veut exprimer et pratiquer toutes formes de religiosité, elle est un espace de vie plus accueillant. Le monde académique anglo-saxon est aussi plus intéressant pour parler des questions de religion, de racialisation et de féminismes alternatifs. En France, les études post-coloniales sont, par exemple, encore à leur stade d’émergence — alors qu'elles sont considérées, ailleurs, comme des acquis.
Vous distinguez la laïcité originelle, dans sa lettre et son esprit, et l'usage « laïcard » qu'il en est trop souvent fait : faites-vous vôtre cette notion de « laïcité falsifiée » portée par l'historien Jean Baubérot ?
Oui. J’aime beaucoup ses travaux sur le sujet. Je pense aussi qu’il y a falsification d’un idéal très positif, à l’origine, à savoir la neutralité de l’État face aux différentes confessions et religions — et, de ce fait, leur traitement sur une base égalitaire. Or, ce qui est aujourd’hui à l’œuvre, c’est que l’on évoque la laïcité pour dissimuler des prises de positions racistes et islamophobes. Car c’est toujours de la religion musulmane dont il est question. Une religion toujours reléguée à son statut de culte « étranger », mais aussi archaïque et barbare. D’ailleurs, s’il y a bien une dimension de rejet de la religion en tant que telle chez de nombreuses féministes qui stigmatisent les musulmanes, il serait faux de réduire cette question à une histoire franco-française de la laïcité. C’est bien d’une histoire franco-française dont il est question, mais c’est surtout d’une histoire coloniale, ou la religion de l’Autre, l’Arabe, le musulman, doit s’effacer de la sphère publique.
zali1
Certaines formations révolutionnaires et internationalistes avaient approuvé l'interdiction du foulard à l'école au nom de l'égalité des sexes ou du combat contre l'aliénation monothéiste – songeons à Lutte ouvrière. Concevez-vous que certains puissent s'opposer au foulard de façon émancipatrice ou est-ce forcément un marqueur de rejet ethnique ou confessionnel ?
Je pense qu’on peut s’opposer au port du voile sans être raciste, évidemment. Mais on ne peut pas décontextualiser le débat. Ce débat et la loi de 2004 ont eu lieu en France, dans un contexte où l’islam était stigmatisé — on évoquait l’archaïsme et l’obscurantisme d’une catégorie de la population uniquement, celle considérée éternellement « d’origine étrangère », et celle des banlieues. Encore une fois, je peux tout à fait imaginer qu’une partie de l’extrême gauche, en France, ait une réticence quant à l’association entre lutte politique et pratique religieuse. Oui, il y a eu une histoire de l’Église dans ce pays, qui a opprimé pendant des siècles et fait la promotion d’une organisation sociale et familiale inégalitaire et patriarcale. Mais, encore une fois, ayant vécu cette période des débats sur le voile de 2004-5, et ayant participé aux mobilisations et aux discussions avec les militants d’extrême gauche à l’époque, ce n’est pas uniquement la frilosité vis-à-vis de ma pratique religieuse dont j’ai été témoin, mais bien d’un mépris lié à mon arabité, mon « étrangeté » et mes soi-disantes « coutumes barbares ». J’ai été reléguée au statut de victime, considérée comme aliénée par mes pères et frères ; j'ai été considérée comme dangereuse ou opérant pour des réseaux obscurantistes et fondamentalistes. Et puis, encore une fois, la guerre d’Algérie n’est pas si loin. Je crois au contraire que ces débats ont dévoilé un héritage colonial inassumé — y compris dans l’extrême gauche. Il faut le dire : souvent, les forces politiques qui s’érigent comme progressistes en France sont également teintées d’un universalisme républicain qui se croit supérieur et souhaite éduquer ou civiliser… Il est dangereux de se croire le détenteur d’un modèle d’émancipation et, tout à la fois, de s’inscrire dans un discours d’identité nationale excluant. C’est là que se situe une partie de l’extrême gauche dans ce pays.
Vous avez beaucoup travaillé sur la question du féminisme islamique. Vous y brossez trois courants principaux. Pour ceux qui ne connaîtraient pas cette notion, ou qui la trouvent paradoxale dans son seul énoncé : que sont-ils, à grands traits ?
« J’ai été reléguée au statut de victime, considérée comme aliénée par mes pères et frères. »
D’abord, j’utilise ce terme au pluriel pour montrer qu’il y a diversité des expressions des féminismes s’inspirant du cadre religieux musulman, et diversité de ses contextes d’expression et de déploiement. L’idée étant que des femmes se ressaisissent du cadre religieux et réinterprètent les sources scripturaires — notamment le Coran, dans un sens égalitariste et émancipateur. Les féministes musulmanes ont en commun de considérer que le message coranique est émancipateur et que ce sont les lectures patriarcales qui se sont imposées à travers le temps qui ont trahi ce message. Le spectre va de féministes radicales à des féministes plus réformistes quant à leur appréhension desdites sources. Il y a une vraie diversité et autant de lectures que de contextes. Maintenant, en termes d’engagement social et politique, les féminismes qui s’inspirent de la religion musulmane opèrent selon des stratégies très différentes : dans le contexte français, les féministes musulmanes sont aussi des militantes qui cherchent à imbriquer antiracisme à antisexisme. Dans d’autres contextes, comme celui des pays dont la population est majoritairement musulmane et qui imposent aux femmes le Code de la Famille, les stratégies sont différentes. Le Code de la Famille repose sur une lecture conservatrice de la jurisprudence religieuse. Dans ce contexte, les féministes musulmanes, comme celles réunies autour de la plateforme Musawah, travaillent à la réforme de ses codes en proposant une lecture féministe des différentes jurisprudences musulmanes.
Les féminismes islamiques ont, expliquez-vous, deux adversaires : le féminisme occidental, qui lui nie ses qualités féministes, et une partie de la pensée islamique qui rejette le féminisme comme création occidentale. Vous expliquez pourtant que le féminisme non-occidental est né à la même période et qu'il existe un « protoféminisme » dès les premiers temps musulmans. C'est-à-dire ?
Déjà, il faut commencer par dire qu’il n’y a pas de « féminisme occidental » : les différents mouvements féministes de cette aire géographique que l’on appelle l’Occident sont pluriels. C’est un courant parmi cette aire, hégémonique malgré tout, qui considère qu’émancipation est synonyme d’occidentalisation. Pour se libérer du patriarcat, toutes les femmes devraient suivre un modèle unique qui consisterait à mettre à l’écart le religieux, à faire la promotion de valeur dites « occidentales ». Au final, parmi les musulmans, ceux qui considèrent le féminisme comme une forme d’occidentalisation rejoignent complètement le discours islamophobe des féministes hégémoniques. Ce qu’ont en commun ces deux discours est leur essentialisation de l’islam et de l’Occident — or ni l’un ni l’autre n’existe au singulier. Il y a différentes manières d’appréhender et de vivre la religion musulmane. Cet « Occident » n’a pas le monopole des valeurs humaines d’émancipation et d’égalité. Il a existé partout, y compris dans des contextes où la population est majoritairement musulmane, des formes d’émancipation et de lutte contre le patriarcat et les inégalités.
zali2
2 octobre 2012 devant le tribunal de Tunis © REUTERS/Zoubeir Souissi
Ce refus des essentialismes et ce souci de la pluralité est d'ailleurs au centre de l'ouvrage État des résistances dans le Sud, auquel vous avez contribué...
Oui. J’insiste sur l’importance de la prise en compte du contexte et le refus de tout essentialisme. Certaines féministes musulmanes elles-mêmes ne sont pas à l’abri de tomber dans l’essentialisme, en voulant faire la promotion d’« un » islam qui serait émancipateur. Ici, la question de la classe est aussi importante : la pensée féministe musulmane s’articule dans des cercles intellectuels, bien-pensants, très élitistes. Il faut rester très attentif aux dimensions de classe, car les féministes musulmanes de classes moyennes éduquées ne sont pas nécessairement les mieux placées pour parler d’égalité. Pour moi, être féministe, c’est englober toutes les formes d’inégalité, c’est être intersectionnelle, c'est remettre en question sa position de manière permanente, c'est reconnaître la pluralité des expressions de l’émancipation des femmes et des hommes.
L'Irak occupe une place importante de votre réflexion. Vous écrivez notamment que ce pays permet de comprendre les liens entre genre, nationalisme et impérialisme. De quelle façon ?
« Il faut rester très attentif aux dimensions de classe, car les féministes de classes moyennes éduquées ne sont pas nécessairement les mieux placées pour parler d’égalité. »
Ce serait très long à expliquer ! Mais ma recherche s’intéresse à l’histoire sociale, économique et politique des femmes irakiennes et à l’évolution des mouvements féministes irakiens depuis la formation de l’État moderne. Je m’intéresse notamment à la manière dont ces mouvements se sont organisés après l’invasion américaine de 2003. Je montre comment, notamment à travers les mobilisations autour du Code de la Famille (ou Code du Statut personnel), les questions de genre se sont reposées en Irak sur un mode confessionnel, lié à l’état général de destruction et de défaillance des institutions de l’État irakien — qui, depuis 2003, sous l’impulsion de l’administration américaine, est régi par un système ethno-confessionnel. La société et le territoire irakien sont maintenant fragmentés sur une base ethno-confessionnelle (Arabes/Kurdes, sunnites/chiites) et le régime au pouvoir a proposé, dans ce contexte, d’imposer cette fragmentation à la sphère des droits des femmes. Dans un contexte de résurgence de conservatismes sociaux et religieux et de violence politico-confessionnelle généralisée, la confessionnalisation du Code du Statut personnel signifie un retour en arrière en matière de droits des femmes.
Vous vous revendiquez d'Angela Davis et de Chandra Talpade Mohanty. Nous avions interviewé la première, qui nous fit savoir qu'il fallait « comprendre la manière dont la race, la classe, le genre, la sexualité, la Nation et le pouvoir sont inextricablement liés ». Comment, pour votre part, concevez-vous la lutte du peuple contre les possédants, c'est-à-dire la lutte des classes ?
C’est encore une question qui mériterait des heures de discussion. Ce que je peux dire, très simplement, c’est qu’on ne peut pas promouvoir l’émancipation humaine sans prendre en compte les différentes dimensions de l’oppression et des inégalités. Cela ne veut pas dire que tout se vaut : la classe, la race, le genre, la sexualité, etc. Mais qu’il faut rester attentifs à la manière dont les inégalités s’imbriquent et se nourrissent les unes aux autres. Il faut rester vigilant quant à leurs transformations et savoir revoir ses catégories au gré de l’évolution sociale et politique. J’aime cette idée de Chandra Talpade Mohanty qui dit qu’être féministe, c’est rester au « plus près » des réalités — et donc les analyser telles qu’elles émergent, et non à partir d’un schéma idéologique ou politique préétabli. Il faut écouter et être attentif à la souffrance pour ce qu’elle est, et non pas uniquement à partir de notre manière personnelle et située de la vivre et de la définir. Commencer par se situer soi-même est essentiel. Situer sa parole, situer d’où l’on parle, plutôt que d’universaliser ses énoncés, est une première étape. Tout le monde est situé socialement, économiquement, politiquement, etc. Et construit un discours depuis une position — et pour certaines raisons.
angeladavis
UCLA professor Angela Y. Davis. (Katie Falkenberg / Los Angeles Times)
Vous l'avez évoqué : toutes ces études sont parfois vues comme des productions universitaires et élitistes qui ne trouvent pas d'écho dans la base, sur le terrain...
... Cela est directement lié à ce que je viens d’évoquer : tout le monde est situé. C’est sûr, les productions universitaires et intellectuelles sont élitistes : il faut maîtriser certains codes, avoir un « capital » culturel et intellectuel pour pouvoir y accéder. Mais cela n’empêche pas leur nécessité. Aussi, il me semble que via Internet et des médias alternatifs comme votre site, il y a un accès plus grand aux outils de la pensée critique.
Bien des hommes se découvrent féministes dès qu'il est question d'islam, alors qu'ils sont les premiers à se moquer des féministes toujours trop « excessives ». Vous appelez donc à « décoloniser le féminisme », expliquant que ce serait même « une chance » historique pour l'ensemble du mouvement féministe...
... Décoloniser le féminisme veut dire reconnaître les dimensions de classe et de race dans la pensée féministe hégémonique, et mettre à égalité les différentes expressions de la lutte contre le patriarcat, sans supposer une forme linéaire d’évolution des formes de luttes sociales et politiques.
REBONDS
☰ Lire notre entretien avec Hester Eisenstein : « Il y a de la place pour la lutte sur tous les fronts », avril 2016
☰ Lire notre entretien avec Aurélie Leroy : « Croire en une conscience féministe unique est dépassé », mars 2016
☰ Lire notre entretien avec Frigga Haug : « La libération des femmes est indispensable à celle de l’humanité », mars 2016
☰ Lire notre article « Hélène Brion, entre féminisme et socialisme », Émile Carme, décembre 2015
☰ Lire notre entretien avec Christine Delphy : « La honte doit changer de bord », décembre 2015
☰ Lire notre entretien avec Angela Davis : « Nos luttes mûrissent, grandissent », mars 2015
☰ Lire notre entretien avec Clémentine Autain : « Rendre au féminisme son tranchant », février 2015
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Entretien inédit pour le site de Ballast
Lier féminisme et islam n'est pas sans faire question : souvent, les féminismes occidentaux redoutent l'intrusion du religieux — patriarcal et régressif — et les espaces musulmans craignent le chantage néocolonial à l'émancipation des femmes. Sociologue et auteure, en 2012, de l'essai Féminismes islamiques, Zahra Ali s'empare de cet « oxymore » pour en exposer ce qu'elle nomme les « a priori » réciproques. Celle qui milita contre l’exclusion des élèves portant le foulard appelle à contextualiser, historiciser et rejeter les essentialismes : condition nécessaire à la création d'un féminisme international et pluriel.
z_ali« On me nie le droit de me revendiquer en tant que féministe », avez-vous déclaré un jour, lorsque vous portiez le foulard. Qui sont donc les juges et les distributeurs de licences en conformité ?
Bonne question. Dire que l’on parle depuis la marge ne veut certainement pas dire que l’on érige celles et ceux qui sont au centre en modèles normatifs. Mais c’est faire reconnaître que celles et ceux qui ont le monopole et la légitimité de se définir comme féministe, progressiste et égalitariste le font dans l’exclusion d’autres formes d’émancipation — et, de ce fait, ne sont pas aussi féministes et égalitariste qu’ils le prétendent. Le féminisme blanc, bourgeois, dominant est porteur, en France, d’une vision normative de l’appartenance au collectif : c’est celui qui nie les expressions alternatives de la lutte contre le patriarcat et pour l’égalité. Un discours et des pratiques de « féministes » qui n’appliquent leur conception de l’égalité qu’à une catégorie de femmes : celles qui assimilent émancipation à occidentalisation et sécularisation.
Vous vivez à présent en Grande-Bretagne et faites savoir qu'il y est beaucoup moins difficile pour les femmes de porter le foulard, de trouver un emploi ou de poursuivre des études. Vous assurez que les autorités françaises ont condamné les diplômées le portant à faire des ménages. Comment comprendre ce décalage ?
« La Grande-Bretagne a aussi son passé colonial et son propre racisme : je ne veux absolument pas l’ériger en modèle. »
Sur le voile, la France est en dehors du monde : archaïque dans sa focalisation et son incapacité à reconnaître et régler son héritage colonial. Les femmes qui portent le foulard sont considérées comme la figure par excellence de l’opprimée à libérer ; elles sont essentialisées et infantilisées. En plus d’être clairement raciste et paternaliste, ce discours — qui est aujourd’hui celui du « sens commun » en France (pour reprendre l’expression bourdieusienne) — enferme les femmes et les jeunes femmes qui portent le foulard dans leur étrangeté et leur aliénation. D'autant plus lorsqu’il est suivi d’une législation contre-productive. On exclut de l’école et du travail, principaux lieux de socialisation, des femmes et des jeunes femmes au prétexte de les libérer. La Grande-Bretagne a aussi son passé colonial et son propre racisme : je ne veux absolument pas l’ériger en modèle. Néanmoins, il est clair que lorsque l’on porte le voile, ou que l’on veut exprimer et pratiquer toutes formes de religiosité, elle est un espace de vie plus accueillant. Le monde académique anglo-saxon est aussi plus intéressant pour parler des questions de religion, de racialisation et de féminismes alternatifs. En France, les études post-coloniales sont, par exemple, encore à leur stade d’émergence — alors qu'elles sont considérées, ailleurs, comme des acquis.
Vous distinguez la laïcité originelle, dans sa lettre et son esprit, et l'usage « laïcard » qu'il en est trop souvent fait : faites-vous vôtre cette notion de « laïcité falsifiée » portée par l'historien Jean Baubérot ?
Oui. J’aime beaucoup ses travaux sur le sujet. Je pense aussi qu’il y a falsification d’un idéal très positif, à l’origine, à savoir la neutralité de l’État face aux différentes confessions et religions — et, de ce fait, leur traitement sur une base égalitaire. Or, ce qui est aujourd’hui à l’œuvre, c’est que l’on évoque la laïcité pour dissimuler des prises de positions racistes et islamophobes. Car c’est toujours de la religion musulmane dont il est question. Une religion toujours reléguée à son statut de culte « étranger », mais aussi archaïque et barbare. D’ailleurs, s’il y a bien une dimension de rejet de la religion en tant que telle chez de nombreuses féministes qui stigmatisent les musulmanes, il serait faux de réduire cette question à une histoire franco-française de la laïcité. C’est bien d’une histoire franco-française dont il est question, mais c’est surtout d’une histoire coloniale, ou la religion de l’Autre, l’Arabe, le musulman, doit s’effacer de la sphère publique.
zali1
Certaines formations révolutionnaires et internationalistes avaient approuvé l'interdiction du foulard à l'école au nom de l'égalité des sexes ou du combat contre l'aliénation monothéiste – songeons à Lutte ouvrière. Concevez-vous que certains puissent s'opposer au foulard de façon émancipatrice ou est-ce forcément un marqueur de rejet ethnique ou confessionnel ?
Je pense qu’on peut s’opposer au port du voile sans être raciste, évidemment. Mais on ne peut pas décontextualiser le débat. Ce débat et la loi de 2004 ont eu lieu en France, dans un contexte où l’islam était stigmatisé — on évoquait l’archaïsme et l’obscurantisme d’une catégorie de la population uniquement, celle considérée éternellement « d’origine étrangère », et celle des banlieues. Encore une fois, je peux tout à fait imaginer qu’une partie de l’extrême gauche, en France, ait une réticence quant à l’association entre lutte politique et pratique religieuse. Oui, il y a eu une histoire de l’Église dans ce pays, qui a opprimé pendant des siècles et fait la promotion d’une organisation sociale et familiale inégalitaire et patriarcale. Mais, encore une fois, ayant vécu cette période des débats sur le voile de 2004-5, et ayant participé aux mobilisations et aux discussions avec les militants d’extrême gauche à l’époque, ce n’est pas uniquement la frilosité vis-à-vis de ma pratique religieuse dont j’ai été témoin, mais bien d’un mépris lié à mon arabité, mon « étrangeté » et mes soi-disantes « coutumes barbares ». J’ai été reléguée au statut de victime, considérée comme aliénée par mes pères et frères ; j'ai été considérée comme dangereuse ou opérant pour des réseaux obscurantistes et fondamentalistes. Et puis, encore une fois, la guerre d’Algérie n’est pas si loin. Je crois au contraire que ces débats ont dévoilé un héritage colonial inassumé — y compris dans l’extrême gauche. Il faut le dire : souvent, les forces politiques qui s’érigent comme progressistes en France sont également teintées d’un universalisme républicain qui se croit supérieur et souhaite éduquer ou civiliser… Il est dangereux de se croire le détenteur d’un modèle d’émancipation et, tout à la fois, de s’inscrire dans un discours d’identité nationale excluant. C’est là que se situe une partie de l’extrême gauche dans ce pays.
Vous avez beaucoup travaillé sur la question du féminisme islamique. Vous y brossez trois courants principaux. Pour ceux qui ne connaîtraient pas cette notion, ou qui la trouvent paradoxale dans son seul énoncé : que sont-ils, à grands traits ?
« J’ai été reléguée au statut de victime, considérée comme aliénée par mes pères et frères. »
D’abord, j’utilise ce terme au pluriel pour montrer qu’il y a diversité des expressions des féminismes s’inspirant du cadre religieux musulman, et diversité de ses contextes d’expression et de déploiement. L’idée étant que des femmes se ressaisissent du cadre religieux et réinterprètent les sources scripturaires — notamment le Coran, dans un sens égalitariste et émancipateur. Les féministes musulmanes ont en commun de considérer que le message coranique est émancipateur et que ce sont les lectures patriarcales qui se sont imposées à travers le temps qui ont trahi ce message. Le spectre va de féministes radicales à des féministes plus réformistes quant à leur appréhension desdites sources. Il y a une vraie diversité et autant de lectures que de contextes. Maintenant, en termes d’engagement social et politique, les féminismes qui s’inspirent de la religion musulmane opèrent selon des stratégies très différentes : dans le contexte français, les féministes musulmanes sont aussi des militantes qui cherchent à imbriquer antiracisme à antisexisme. Dans d’autres contextes, comme celui des pays dont la population est majoritairement musulmane et qui imposent aux femmes le Code de la Famille, les stratégies sont différentes. Le Code de la Famille repose sur une lecture conservatrice de la jurisprudence religieuse. Dans ce contexte, les féministes musulmanes, comme celles réunies autour de la plateforme Musawah, travaillent à la réforme de ses codes en proposant une lecture féministe des différentes jurisprudences musulmanes.
Les féminismes islamiques ont, expliquez-vous, deux adversaires : le féminisme occidental, qui lui nie ses qualités féministes, et une partie de la pensée islamique qui rejette le féminisme comme création occidentale. Vous expliquez pourtant que le féminisme non-occidental est né à la même période et qu'il existe un « protoféminisme » dès les premiers temps musulmans. C'est-à-dire ?
Déjà, il faut commencer par dire qu’il n’y a pas de « féminisme occidental » : les différents mouvements féministes de cette aire géographique que l’on appelle l’Occident sont pluriels. C’est un courant parmi cette aire, hégémonique malgré tout, qui considère qu’émancipation est synonyme d’occidentalisation. Pour se libérer du patriarcat, toutes les femmes devraient suivre un modèle unique qui consisterait à mettre à l’écart le religieux, à faire la promotion de valeur dites « occidentales ». Au final, parmi les musulmans, ceux qui considèrent le féminisme comme une forme d’occidentalisation rejoignent complètement le discours islamophobe des féministes hégémoniques. Ce qu’ont en commun ces deux discours est leur essentialisation de l’islam et de l’Occident — or ni l’un ni l’autre n’existe au singulier. Il y a différentes manières d’appréhender et de vivre la religion musulmane. Cet « Occident » n’a pas le monopole des valeurs humaines d’émancipation et d’égalité. Il a existé partout, y compris dans des contextes où la population est majoritairement musulmane, des formes d’émancipation et de lutte contre le patriarcat et les inégalités.
zali2
2 octobre 2012 devant le tribunal de Tunis © REUTERS/Zoubeir Souissi
Ce refus des essentialismes et ce souci de la pluralité est d'ailleurs au centre de l'ouvrage État des résistances dans le Sud, auquel vous avez contribué...
Oui. J’insiste sur l’importance de la prise en compte du contexte et le refus de tout essentialisme. Certaines féministes musulmanes elles-mêmes ne sont pas à l’abri de tomber dans l’essentialisme, en voulant faire la promotion d’« un » islam qui serait émancipateur. Ici, la question de la classe est aussi importante : la pensée féministe musulmane s’articule dans des cercles intellectuels, bien-pensants, très élitistes. Il faut rester très attentif aux dimensions de classe, car les féministes musulmanes de classes moyennes éduquées ne sont pas nécessairement les mieux placées pour parler d’égalité. Pour moi, être féministe, c’est englober toutes les formes d’inégalité, c’est être intersectionnelle, c'est remettre en question sa position de manière permanente, c'est reconnaître la pluralité des expressions de l’émancipation des femmes et des hommes.
L'Irak occupe une place importante de votre réflexion. Vous écrivez notamment que ce pays permet de comprendre les liens entre genre, nationalisme et impérialisme. De quelle façon ?
« Il faut rester très attentif aux dimensions de classe, car les féministes de classes moyennes éduquées ne sont pas nécessairement les mieux placées pour parler d’égalité. »
Ce serait très long à expliquer ! Mais ma recherche s’intéresse à l’histoire sociale, économique et politique des femmes irakiennes et à l’évolution des mouvements féministes irakiens depuis la formation de l’État moderne. Je m’intéresse notamment à la manière dont ces mouvements se sont organisés après l’invasion américaine de 2003. Je montre comment, notamment à travers les mobilisations autour du Code de la Famille (ou Code du Statut personnel), les questions de genre se sont reposées en Irak sur un mode confessionnel, lié à l’état général de destruction et de défaillance des institutions de l’État irakien — qui, depuis 2003, sous l’impulsion de l’administration américaine, est régi par un système ethno-confessionnel. La société et le territoire irakien sont maintenant fragmentés sur une base ethno-confessionnelle (Arabes/Kurdes, sunnites/chiites) et le régime au pouvoir a proposé, dans ce contexte, d’imposer cette fragmentation à la sphère des droits des femmes. Dans un contexte de résurgence de conservatismes sociaux et religieux et de violence politico-confessionnelle généralisée, la confessionnalisation du Code du Statut personnel signifie un retour en arrière en matière de droits des femmes.
Vous vous revendiquez d'Angela Davis et de Chandra Talpade Mohanty. Nous avions interviewé la première, qui nous fit savoir qu'il fallait « comprendre la manière dont la race, la classe, le genre, la sexualité, la Nation et le pouvoir sont inextricablement liés ». Comment, pour votre part, concevez-vous la lutte du peuple contre les possédants, c'est-à-dire la lutte des classes ?
C’est encore une question qui mériterait des heures de discussion. Ce que je peux dire, très simplement, c’est qu’on ne peut pas promouvoir l’émancipation humaine sans prendre en compte les différentes dimensions de l’oppression et des inégalités. Cela ne veut pas dire que tout se vaut : la classe, la race, le genre, la sexualité, etc. Mais qu’il faut rester attentifs à la manière dont les inégalités s’imbriquent et se nourrissent les unes aux autres. Il faut rester vigilant quant à leurs transformations et savoir revoir ses catégories au gré de l’évolution sociale et politique. J’aime cette idée de Chandra Talpade Mohanty qui dit qu’être féministe, c’est rester au « plus près » des réalités — et donc les analyser telles qu’elles émergent, et non à partir d’un schéma idéologique ou politique préétabli. Il faut écouter et être attentif à la souffrance pour ce qu’elle est, et non pas uniquement à partir de notre manière personnelle et située de la vivre et de la définir. Commencer par se situer soi-même est essentiel. Situer sa parole, situer d’où l’on parle, plutôt que d’universaliser ses énoncés, est une première étape. Tout le monde est situé socialement, économiquement, politiquement, etc. Et construit un discours depuis une position — et pour certaines raisons.
angeladavis
UCLA professor Angela Y. Davis. (Katie Falkenberg / Los Angeles Times)
Vous l'avez évoqué : toutes ces études sont parfois vues comme des productions universitaires et élitistes qui ne trouvent pas d'écho dans la base, sur le terrain...
... Cela est directement lié à ce que je viens d’évoquer : tout le monde est situé. C’est sûr, les productions universitaires et intellectuelles sont élitistes : il faut maîtriser certains codes, avoir un « capital » culturel et intellectuel pour pouvoir y accéder. Mais cela n’empêche pas leur nécessité. Aussi, il me semble que via Internet et des médias alternatifs comme votre site, il y a un accès plus grand aux outils de la pensée critique.
Bien des hommes se découvrent féministes dès qu'il est question d'islam, alors qu'ils sont les premiers à se moquer des féministes toujours trop « excessives ». Vous appelez donc à « décoloniser le féminisme », expliquant que ce serait même « une chance » historique pour l'ensemble du mouvement féministe...
... Décoloniser le féminisme veut dire reconnaître les dimensions de classe et de race dans la pensée féministe hégémonique, et mettre à égalité les différentes expressions de la lutte contre le patriarcat, sans supposer une forme linéaire d’évolution des formes de luttes sociales et politiques.
REBONDS
☰ Lire notre entretien avec Hester Eisenstein : « Il y a de la place pour la lutte sur tous les fronts », avril 2016
☰ Lire notre entretien avec Aurélie Leroy : « Croire en une conscience féministe unique est dépassé », mars 2016
☰ Lire notre entretien avec Frigga Haug : « La libération des femmes est indispensable à celle de l’humanité », mars 2016
☰ Lire notre article « Hélène Brion, entre féminisme et socialisme », Émile Carme, décembre 2015
☰ Lire notre entretien avec Christine Delphy : « La honte doit changer de bord », décembre 2015
☰ Lire notre entretien avec Angela Davis : « Nos luttes mûrissent, grandissent », mars 2015
☰ Lire notre entretien avec Clémentine Autain : « Rendre au féminisme son tranchant », février 2015
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Re: Les femmes en islam
Les musulmans n'ont pas de haine envers les femmes par les faits. le Coran et les Hadiths incitent à frapper et à faire des femmes des esclaves et non pas à les haïr (à la rigueur à les mépriser).
Par contre si l'islam n'est pas "misogyne" il est patriarcal.
Tu te trompes, cher et noble ami. En terre d'islam, les hommes vivent d'un côté, les femmes de l'autre. Il n y a aucune mixité. Si on voit un homme avec une femme dans la rue, la police peut arrêter le couple pour voir s'ils sont mariés ou pas. Dans une conversation, si un interlocuteur évoque, il dit "hachakoum" c'est à dire "sauf votre respect".
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Re: Les femmes en islam
Sonia Touati
En terre d'islam le mot femme est péjoratif.
cause de tous les maux, elle est réduite à payer toutes ses dettes imaginaires.
On lui interdit de parler et de se plaindre
#ferme #la #femme .
On lui interdit de penser et de réfléchir
#Depuis #Quand #mesdames #ont #des #cerveaux?
On lui interdit de choisir son destin
#tu #m' #appartient #c'#est #a #moi #de #decider #de #ton #avenir .
On lui donne le role d'esclave de monsieur,
Sa servante, son objet sexuel.
On l'épouse et en lui ramène trois autres comme elles pour partager la couche de monsieur.
#Fatouma #toi #tu #auras #le #mardi .
On la cache sous une bâche et on lui interdit de montrer un millimètre de peau, ya beaucoup de pervers dehors
#oupsssss #je #suis #l #un #d #eux
A dieu tu te soumettra à ton homme tu obéira, comme récompense tu finira comme l'une des #houri du paradis #hihi
Moi, j'ai la chance de vivre dans une wilaya algérienne assez ouverte d'esprit, Béjaia et comme je suis féminine, je porte rarement des pantalons, un calvaire pour moi et mes petites jupes, j'ai droit à des commentaires, des vulgarités, des regards pervers, des regards méprisants des femmes, je me sens seule et perdu au milieu des loups mais chaque jour qui passe mes jupettes me suivent fidèles à moi.
Je chausse les escarpins de ma mère et les godasses de mon père et mes jambes sont nues!
Je suis algérienne, athée et je montre chaque jours mes jambes....
Je suis une femme et je suis fière de l’être
En terre d'islam le mot femme est péjoratif.
cause de tous les maux, elle est réduite à payer toutes ses dettes imaginaires.
On lui interdit de parler et de se plaindre
#ferme #la #femme .
On lui interdit de penser et de réfléchir
#Depuis #Quand #mesdames #ont #des #cerveaux?
On lui interdit de choisir son destin
#tu #m' #appartient #c'#est #a #moi #de #decider #de #ton #avenir .
On lui donne le role d'esclave de monsieur,
Sa servante, son objet sexuel.
On l'épouse et en lui ramène trois autres comme elles pour partager la couche de monsieur.
#Fatouma #toi #tu #auras #le #mardi .
On la cache sous une bâche et on lui interdit de montrer un millimètre de peau, ya beaucoup de pervers dehors
#oupsssss #je #suis #l #un #d #eux
A dieu tu te soumettra à ton homme tu obéira, comme récompense tu finira comme l'une des #houri du paradis #hihi
Moi, j'ai la chance de vivre dans une wilaya algérienne assez ouverte d'esprit, Béjaia et comme je suis féminine, je porte rarement des pantalons, un calvaire pour moi et mes petites jupes, j'ai droit à des commentaires, des vulgarités, des regards pervers, des regards méprisants des femmes, je me sens seule et perdu au milieu des loups mais chaque jour qui passe mes jupettes me suivent fidèles à moi.
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