Qu'est-ce que la mort ???
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Qu'est-ce que la mort ???
Pas joyeux comme sujet, mais la triste réalité...
Nous allons voir les diverses croyances existantes, autour de ce funeste sujet.
Y a-t-il une vie après la mort ?
La mort nous effraie. Les réflexes de survie sont là pour nous rappeler que la vie est en nous, comme un cadeau. C’est pourquoi nous voudrions bien savoir si elle va s’arrêter un jour, ou continuer...
Tant de croyances sur la vie après la mort ont vu le jour depuis que l’homme est homme... Que croire ?. Voici un dossier qui explore les différentes pistes que nous pouvons à l’heure actuelle dégager...
la science aux frontières de la mort :
Qu'est-ce que la mort ?
La mort d'un être vivant est l'arrêt irréversible des fonctions vitales. Cette définition biologique montre à quel point la science est dans l'impasse quand il s'agit d'expliquer la vie et la mort. Nous ne pouvons que décrire "extérieurement" les manifestations de deux phénomènes qui en réalité nous échappent dans leur essence. Leurs causes profondes nous sont inconnues.
La définition de la mort évolue constamment. Après l’arrêt de la respiration, puis la cessation des battements du cœur, est apparu le critère de mort cérébrale. Dans cette situation, il y a arrêt des activités électriques du cerveau (mesuré par éléctroencéphalogramme), mais le corps peut continuer à vivre (par maintient artificiel des battements du cœur).
Cela montre que la mort est plus que l'arrêt de l'activité biologique. Quand un être meurt, "quelque chose" disparaît : il "n’est plus là". Mais qu'est-ce qui n'est plus là ? Lorsque nous mourons, c'est aussi ce qui fait notre identité, c'est-à-dire notre personnalité, notre affectivité, notre "présence", qui disparaît. Qu'est-ce que la vie, en définitive ? La science est bien incapable en réalité de dire en quoi consiste la vie, quelle est la nature du souffle qui nous anime, d'où il vient et où il part lors de notre mort.
On est conduit à se poser la question : la mort est-elle un terme ultime à notre vie sur terre ou n’est-elle qu’une étape dans une histoire de vie qui continue ? Croire en une autre vie après la mort est une exigence humaine qui fait la caractéristique de notre espèce (c'est à la découverte de tombes et de rituels du passage de la mort que les anthropologues peuvent affirmer qu'il s'agit d'ossements du genre Homo). S'il n'y a rien après la mort, à quoi sert la vie ?
Ici donc finit la science et là commence la métaphysique. S'il y a un « après la mort », les connaissances scientifiques ne nous servent à rien parce qu’il ne s’agit pas de biologie mais de vie immatérielle. Il nous faudrait un témoin revenu de la mort, pour nous décrire ce qui se passe. Mais cela est-il jamais arrivé ? En réalité, oui :
"témoignage de quelqu'un qui est revenu de la mort"
L'au-delà : témoignage de quelqu'un qui est revenu de la mort par Eric Kiledjian, médecin
Eric Kiledjian est médecin en gériatrie, auteur de:
« Guérir, repères spirituels dans la maladie et la souffrance » éd. Desclée de Brower, 1996
« La souffrance spirituelle au cours de la maladie d’Alzheimer »éd. Desclée de Brower, 2010
Résumé : On aimerait écouter le témoignage de quelqu’un qui a vécu la mort et qui en serait revenu !
Le Christianisme est le seul à aborder clairement la question, par un témoin : Jésus.
Voyons comment Jésus-Christ a expérimenté dans son être les différents aspects de la mort ...
Mais sa mort a-t-elle un sens ? Pourquoi mourir sur une croix quand on est innocent ? Pourtant il s'est donné volontairement, pour nous ... Car nous étions appelés, non pas à la mort éternelle, mais à la Vie éternelle...
Qui peut nous parler de la mort ?
Essayons d’explorer la réalité de la mort. Il serait très intéressant d’écouter le témoignage de quelqu’un qui a vécu la mort et qui en serait revenu ! Mais est-ce possible ? De toutes les croyances des hommes, il est significatif de constater que seul le Christianisme aborde clairement la question et y répond directement. En effet, la Bible affirme qu'il y a un homme qui a expérimenté dans son être les différents aspects de la mort et qui est ressuscité ensuite, continuant à vivre parmi ses proches pendant plusieurs jours. Ce témoin de la mort, c'est Jésus.
Jésus-Christ a expérimenté dans son être les différents aspects de la mort d’un homme ou d’une femme. Il nous amène à distinguer deux expériences humaines de la mort. La première est évidente, c’est la mort en tant que lâcher-prise biologique, avec l’arrêt des fonctionnements cellulaires et organiques. L’autre est moins connue mais pourtant fondamentale, c’est le lâcher-prise psycho-spirituel. Il s’agit d’un retournement ou un redirectionnement, qui comporte la remise en question de choix de vie découverts comme mortifères, pour l’adoption d’autres, dans un mouvement de confiance en Dieu.
Ces deux expériences sont toutes aussi concrètes l’une que l’autre. L’une est inévitable, toute existence la rencontre, l’autre est vitale et illumine toute la vie au point de donner sens à la mort.
Comment une mort en éclaire une autre
Le premier aspect c’est choisir la vie. Au début de sa mission Jésus va passer 40 jours dans un désert, pour réfléchir et prier à l’écart. Il se trouve face à lui-même et à ses pulsions, et réalise que ses réflexes naturels ne sont pas toujours des chemins de vie mais qu’ils l’éloignent de ce qui doit remplir sa vie pour qu’elle soit accomplie. Il vit d’une certaine manière une mort volontaire à ses tendances naturelles morbides, aux tensions qu’elles provoquent en lui, et choisit délibérément la vie véritable. Sa destinée était de servir les hommes, de donner de l’amour et de témoigner de l’amour de Dieu pour les humains, même au prix de sa vie, et sa vie a été vraiment réussie.
Le deuxième aspect se joue vers la fin de son parcours terrestre. Jésus s’achemine vers sa mort biologique. Durant les heures qui ont précédé son supplice Jésus était extrêmement lucide (certainement pas anesthésié émotionnellement par je ne sais quel truc spirituel ou quelle potion narcotique). Son stress était tel qu’il a transpiré une sueur mêlée de sang.
La mort de Jésus-Christ procure la paix à ceux qui croient, et pourtant elle a été une fin particulièrement atroce. C’est la
condamnation à mort d’un innocent (ce qu’a reconnu le gouverneur Ponce Pilate), à la suite de la trahison d’un ami intime (Judas Iscariote), sur la déposition de faux témoins (il s’agissait d’un complot délibéré de certains religieux), par le supplice de la croix qui entraîne une mort lente et particulièrement pénible.
Après avoir été encloué au niveau des deux poignets sur la traverse de la croix, le supplicié a été hissé sur le pilier, et les pieds cloués à leur tour. Les genoux ont été fléchis sur le côté, ce qui entraînait l’impossibilité de se reposer. Le condamné était vraiment pendu par les mains clouées. Cela provoquait d’horribles douleurs positionnelles, des difficultés respiratoires et une lente asphyxie. Jésus a aussi présenté sur cette croix une insuffisance cardiaque, ce qui explique que le coup de lance du légionnaire dans sa poitrine après sa mort ait provoqué l’issue d’eau et de sang d’une pleurésie.
Inhumé dans un tombeau creusé dans le rocher, devant lequel plusieurs hommes avaient roulé une énorme pierre, c’est pourtant cet homme Jésus qui réapparaît au milieu de dizaines de personnes quelques jours après. Il a montré et laissé toucher son corps de ressuscité, marqué par les blessures de son supplice, et cela n’était pas une représentation virtuelle, ni symbolique, ni poétique.
La mort de Jésus a-t-elle un sens ?
La mort n’a pas souvent de sens. Celle de Jésus est particulièrement riche de sens. Il avait donné à ses disciples toutes les clés de la compréhension de sa fin pénible dans les derniers jours de sa vie libre. Le message que Jésus nous adresse dans les Évangiles peut être résumé en ces mots :
« Je donne ma vie, on ne me la prend pas. Je la donne pour que nombreux soient ceux qui puissent vivre de la Vie véritable que Dieu donne et que le mal en eux (le péché) empêche de connaître. Ma motivation est l’amour pour vous, la compassion, c’est-à-dire l’amour souffrant, pour votre condition d’homme ou de femme aspirant au bonheur et empêchés de vivre. La preuve de ce que je promets, c’est ma victoire sur la mort et le péché : c’est ma résurrection. Car la vie ne s'arrête pas à la mort physique. Elle continue dans l'au-delà, j'en suis le témoin. ».
Le sens de la mort sur une croix à cette époque, c’était la punition pour des crimes commis. Jésus, innocent de tout mal, a été puni à cause de nos fautes. En aucun cas la mort de Jésus était un anéantissement de son être car il a inauguré dans son corps la résurrection de tous les êtres humains. Toute la révélation de Dieu aux hommes c’est son amour immense pour nous, et il choisi de le rendre clairement visible à la croix, la mort de Jésus. Jésus a consenti à se donner pour que nous vivions. Son lâcher-prise sur sa vie a donné sens à sa mort. Sa victoire devient notre victoire sur les forces qui nous entraînent à l’existence absurde et la mort coupés de Dieu.
Nous sommes appelés à la vie
Au fond nos aspirations profondes sont accordées avec le projet de Dieu pour nous, projet dans lequel nous pouvons entrer par la foi en Jésus-Christ. Une vie libérée de la peur de la mort. Nous sommes tous destinés à la résurrection. Selon que j’aurai cru ou non à l’amour de Dieu pour moi, ce pourra être pour le salut, ou la séparation éternelle.
La mort et la résurrection de Jésus, c’est aussi mon histoire, c’est ma vie, l’espérance pour mon existence. Ma mort à venir reste quelque peu inconnaissable, mais elle est inscrite dans mon itinéraire de vie terrestre puis de vie de ressuscité. Si j’accorde ma vie à celle de Dieu, je trouve l’amour et le sens dont j’ai profondément besoin pour vivre. Une vie qui dépasse le parcours terrestre.
Nous allons voir les diverses croyances existantes, autour de ce funeste sujet.
Y a-t-il une vie après la mort ?
La mort nous effraie. Les réflexes de survie sont là pour nous rappeler que la vie est en nous, comme un cadeau. C’est pourquoi nous voudrions bien savoir si elle va s’arrêter un jour, ou continuer...
Tant de croyances sur la vie après la mort ont vu le jour depuis que l’homme est homme... Que croire ?. Voici un dossier qui explore les différentes pistes que nous pouvons à l’heure actuelle dégager...
la science aux frontières de la mort :
Qu'est-ce que la mort ?
La mort d'un être vivant est l'arrêt irréversible des fonctions vitales. Cette définition biologique montre à quel point la science est dans l'impasse quand il s'agit d'expliquer la vie et la mort. Nous ne pouvons que décrire "extérieurement" les manifestations de deux phénomènes qui en réalité nous échappent dans leur essence. Leurs causes profondes nous sont inconnues.
La définition de la mort évolue constamment. Après l’arrêt de la respiration, puis la cessation des battements du cœur, est apparu le critère de mort cérébrale. Dans cette situation, il y a arrêt des activités électriques du cerveau (mesuré par éléctroencéphalogramme), mais le corps peut continuer à vivre (par maintient artificiel des battements du cœur).
Cela montre que la mort est plus que l'arrêt de l'activité biologique. Quand un être meurt, "quelque chose" disparaît : il "n’est plus là". Mais qu'est-ce qui n'est plus là ? Lorsque nous mourons, c'est aussi ce qui fait notre identité, c'est-à-dire notre personnalité, notre affectivité, notre "présence", qui disparaît. Qu'est-ce que la vie, en définitive ? La science est bien incapable en réalité de dire en quoi consiste la vie, quelle est la nature du souffle qui nous anime, d'où il vient et où il part lors de notre mort.
On est conduit à se poser la question : la mort est-elle un terme ultime à notre vie sur terre ou n’est-elle qu’une étape dans une histoire de vie qui continue ? Croire en une autre vie après la mort est une exigence humaine qui fait la caractéristique de notre espèce (c'est à la découverte de tombes et de rituels du passage de la mort que les anthropologues peuvent affirmer qu'il s'agit d'ossements du genre Homo). S'il n'y a rien après la mort, à quoi sert la vie ?
Ici donc finit la science et là commence la métaphysique. S'il y a un « après la mort », les connaissances scientifiques ne nous servent à rien parce qu’il ne s’agit pas de biologie mais de vie immatérielle. Il nous faudrait un témoin revenu de la mort, pour nous décrire ce qui se passe. Mais cela est-il jamais arrivé ? En réalité, oui :
"témoignage de quelqu'un qui est revenu de la mort"
L'au-delà : témoignage de quelqu'un qui est revenu de la mort par Eric Kiledjian, médecin
Eric Kiledjian est médecin en gériatrie, auteur de:
« Guérir, repères spirituels dans la maladie et la souffrance » éd. Desclée de Brower, 1996
« La souffrance spirituelle au cours de la maladie d’Alzheimer »éd. Desclée de Brower, 2010
Résumé : On aimerait écouter le témoignage de quelqu’un qui a vécu la mort et qui en serait revenu !
Le Christianisme est le seul à aborder clairement la question, par un témoin : Jésus.
Voyons comment Jésus-Christ a expérimenté dans son être les différents aspects de la mort ...
Mais sa mort a-t-elle un sens ? Pourquoi mourir sur une croix quand on est innocent ? Pourtant il s'est donné volontairement, pour nous ... Car nous étions appelés, non pas à la mort éternelle, mais à la Vie éternelle...
Qui peut nous parler de la mort ?
Essayons d’explorer la réalité de la mort. Il serait très intéressant d’écouter le témoignage de quelqu’un qui a vécu la mort et qui en serait revenu ! Mais est-ce possible ? De toutes les croyances des hommes, il est significatif de constater que seul le Christianisme aborde clairement la question et y répond directement. En effet, la Bible affirme qu'il y a un homme qui a expérimenté dans son être les différents aspects de la mort et qui est ressuscité ensuite, continuant à vivre parmi ses proches pendant plusieurs jours. Ce témoin de la mort, c'est Jésus.
Jésus-Christ a expérimenté dans son être les différents aspects de la mort d’un homme ou d’une femme. Il nous amène à distinguer deux expériences humaines de la mort. La première est évidente, c’est la mort en tant que lâcher-prise biologique, avec l’arrêt des fonctionnements cellulaires et organiques. L’autre est moins connue mais pourtant fondamentale, c’est le lâcher-prise psycho-spirituel. Il s’agit d’un retournement ou un redirectionnement, qui comporte la remise en question de choix de vie découverts comme mortifères, pour l’adoption d’autres, dans un mouvement de confiance en Dieu.
Ces deux expériences sont toutes aussi concrètes l’une que l’autre. L’une est inévitable, toute existence la rencontre, l’autre est vitale et illumine toute la vie au point de donner sens à la mort.
Comment une mort en éclaire une autre
Le premier aspect c’est choisir la vie. Au début de sa mission Jésus va passer 40 jours dans un désert, pour réfléchir et prier à l’écart. Il se trouve face à lui-même et à ses pulsions, et réalise que ses réflexes naturels ne sont pas toujours des chemins de vie mais qu’ils l’éloignent de ce qui doit remplir sa vie pour qu’elle soit accomplie. Il vit d’une certaine manière une mort volontaire à ses tendances naturelles morbides, aux tensions qu’elles provoquent en lui, et choisit délibérément la vie véritable. Sa destinée était de servir les hommes, de donner de l’amour et de témoigner de l’amour de Dieu pour les humains, même au prix de sa vie, et sa vie a été vraiment réussie.
Le deuxième aspect se joue vers la fin de son parcours terrestre. Jésus s’achemine vers sa mort biologique. Durant les heures qui ont précédé son supplice Jésus était extrêmement lucide (certainement pas anesthésié émotionnellement par je ne sais quel truc spirituel ou quelle potion narcotique). Son stress était tel qu’il a transpiré une sueur mêlée de sang.
La mort de Jésus-Christ procure la paix à ceux qui croient, et pourtant elle a été une fin particulièrement atroce. C’est la
condamnation à mort d’un innocent (ce qu’a reconnu le gouverneur Ponce Pilate), à la suite de la trahison d’un ami intime (Judas Iscariote), sur la déposition de faux témoins (il s’agissait d’un complot délibéré de certains religieux), par le supplice de la croix qui entraîne une mort lente et particulièrement pénible.
Après avoir été encloué au niveau des deux poignets sur la traverse de la croix, le supplicié a été hissé sur le pilier, et les pieds cloués à leur tour. Les genoux ont été fléchis sur le côté, ce qui entraînait l’impossibilité de se reposer. Le condamné était vraiment pendu par les mains clouées. Cela provoquait d’horribles douleurs positionnelles, des difficultés respiratoires et une lente asphyxie. Jésus a aussi présenté sur cette croix une insuffisance cardiaque, ce qui explique que le coup de lance du légionnaire dans sa poitrine après sa mort ait provoqué l’issue d’eau et de sang d’une pleurésie.
Inhumé dans un tombeau creusé dans le rocher, devant lequel plusieurs hommes avaient roulé une énorme pierre, c’est pourtant cet homme Jésus qui réapparaît au milieu de dizaines de personnes quelques jours après. Il a montré et laissé toucher son corps de ressuscité, marqué par les blessures de son supplice, et cela n’était pas une représentation virtuelle, ni symbolique, ni poétique.
La mort de Jésus a-t-elle un sens ?
La mort n’a pas souvent de sens. Celle de Jésus est particulièrement riche de sens. Il avait donné à ses disciples toutes les clés de la compréhension de sa fin pénible dans les derniers jours de sa vie libre. Le message que Jésus nous adresse dans les Évangiles peut être résumé en ces mots :
« Je donne ma vie, on ne me la prend pas. Je la donne pour que nombreux soient ceux qui puissent vivre de la Vie véritable que Dieu donne et que le mal en eux (le péché) empêche de connaître. Ma motivation est l’amour pour vous, la compassion, c’est-à-dire l’amour souffrant, pour votre condition d’homme ou de femme aspirant au bonheur et empêchés de vivre. La preuve de ce que je promets, c’est ma victoire sur la mort et le péché : c’est ma résurrection. Car la vie ne s'arrête pas à la mort physique. Elle continue dans l'au-delà, j'en suis le témoin. ».
Le sens de la mort sur une croix à cette époque, c’était la punition pour des crimes commis. Jésus, innocent de tout mal, a été puni à cause de nos fautes. En aucun cas la mort de Jésus était un anéantissement de son être car il a inauguré dans son corps la résurrection de tous les êtres humains. Toute la révélation de Dieu aux hommes c’est son amour immense pour nous, et il choisi de le rendre clairement visible à la croix, la mort de Jésus. Jésus a consenti à se donner pour que nous vivions. Son lâcher-prise sur sa vie a donné sens à sa mort. Sa victoire devient notre victoire sur les forces qui nous entraînent à l’existence absurde et la mort coupés de Dieu.
Nous sommes appelés à la vie
Au fond nos aspirations profondes sont accordées avec le projet de Dieu pour nous, projet dans lequel nous pouvons entrer par la foi en Jésus-Christ. Une vie libérée de la peur de la mort. Nous sommes tous destinés à la résurrection. Selon que j’aurai cru ou non à l’amour de Dieu pour moi, ce pourra être pour le salut, ou la séparation éternelle.
La mort et la résurrection de Jésus, c’est aussi mon histoire, c’est ma vie, l’espérance pour mon existence. Ma mort à venir reste quelque peu inconnaissable, mais elle est inscrite dans mon itinéraire de vie terrestre puis de vie de ressuscité. Si j’accorde ma vie à celle de Dieu, je trouve l’amour et le sens dont j’ai profondément besoin pour vivre. Une vie qui dépasse le parcours terrestre.
Re: Qu'est-ce que la mort ???
Expériences de mort imminente : qu'en penser?
Les Expériences de Mort Imminente (EMI) sont des témoignages racontés par des personnes que l'on croyait décédées, et qui sont revenues à elles par la suite. Ces personnes disent avoir été au seuil de la mort et avoir entr'aperçu ce qu'il y a après. Il existe malheureusement peu d'études sérieuses sur ce sujet. La plupart du temps, c’est le scepticisme qui règne parmi les scientifiques. Ils pensent que le cerveau, sous alimenté en oxygène (ou subissant des stress chimiques brusques), produit des images ou des fantasmes que rapportent ensuite les patients, croyant qu’ils ont vécu quelque chose de réel.
Nous pouvons toutefois noter qu’en dehors des particularités individuelles, il se dégage de tous ces témoignages une sorte d’expérience commune à la plupart des personnes, pourtant ayant vécu à des époques très différentes, et venant de cultures (et donc de croyances) très diverses. Cette «expérience commune» peut être décrite comme suit :
Les personnes se retrouvent hors de leur corps physique, planant dans l’environnement immédiat. Elles peuvent voir et entendre l’entourage qui s’agite autour de leur corps, constater leur décès apparent, etc. Parfois, elles ont conscience d’avoir un nouveau corps, éthéré, qui leur permet de voir à travers les parois, de se déplacer dans l’air.
Pas toujours, mais souvent, elles voyagent dans une sorte de tunnel, vers une lumière. Dans cette lumière, certains aperçoivent des proches décédés qui viennent à leur rencontre.
Plusieurs personnes disent avoir senti une grande chaleur, douce, pleine d'amour, qui émanait de la lumière. Certains ne voient juste que la lumière-amour, d'autres distinguent un être spirituel, nouveau, au sein de cette lumière. L’amour qui s’en dégage les inonde et les remplit. Ils ont un profond sentiment de plénitude. Ils se sentent vraiment aimés et connus, inconditionnellement.
Ils sont attirés par cette lumière-amour mais son accès leur est empêché. Ils sentent que c’est le moment pour eux de repartir en arrière, de réintégrer leur corps.
Les personnes qui font cette rencontre avec un être d’Amour «reviennent à la vie» transformées. La vie prend un nouveau sens pour elles, les valeurs de ce monde (compétition, orgueil, égoïsme, rentabilité, argent, pouvoir, etc.) sont renversées et elles n’ont qu’une envie : aimer les autres gratuitement et manifester l’amour qu’elles ont rencontré et vécu. Elles n’ont plus peur de la mort.
Que pouvons-nous conclure des expériences de mort imminente ?
- au niveau scientifique, il est délicat de se prononcer. Il faudrait évidemment faire de multiples expériences pour être sûr à 100% qu’il ne s’agit pas de rêves dues à des perturbations chimiques du cerveau, ou que la personne était bien incapable d’entendre ce qui se passait autour d’elle. Certaines drogues ou médicaments ne provoquent pas d’EMI, mais engendrent des expériences «hors du corps» qui font douter beaucoup de médecins. Il faudrait trouver des éléments rigoureux qui permettent de discerner entre de vraies expériences de mort imminente et d’autres qui sont plutôt le résultat d’une souffrance cérébrale.
Le fait qu’un «tronc commun» semble exister quelles que soient la culture et l’époque, suggère toutefois qu’il pourrait y avoir une réalité de ce type. De plus, des aveugles de naissance ayant vécu une EMI sont capables de décrire leur corps physique après s’être vu d’en haut. Comment un trauma cérébral pourrait-il leur donner une telle faculté ?
Mais si expérience réelle il y a, nous ne pouvons pas dire qu’il s’agit d’une preuve de vie après la mort. Car pour cela, il faudrait aller dans la mort et en revenir, or tous les témoignages montrent bien que les personnes restent au seuil de cette mort et qu’elle ne peuvent le franchir. Nous ne savons donc pas ce qu’il y a derrière ce rideau que nous ne franchissons qu’une fois.
La seule preuve scientifique que nous pourrions déduire des EMI, serait que la vie est bien d’essence immatérielle. Notre âme (notre être), manifestée sur terre dans un corps physique, serait bien une entité non matérielle. Nos émotions, notre tempérament, notre intelligence ne seraient pas le simple résultat d’une mécanique chimique et physique, comme les athées purs et durs le croient.
- sur le plan spirituel, les EMI nous apportent des éléments qui viennent valider le témoignage de la seule personne qui soit vraiment décédée et qui soit pourtant revenue de la mort : Jésus-Christ. Ayant eu une mort attestée (son coeur a été transpercé), resté 2 jours et deux nuits dans un tombeau (son corps avait commencé à se décomposer), il est pourtant revenu à la vie, pouvant manger et vivre à nouveau avec ses anciens compagnons. (voir : «Témoignage de quelqu’un qui est revenu de la mort»). Plus de 500 de ses contemporains l’ont vu et plusieurs ont pu le toucher. Ils ont constaté que son corps avait de nouvelles propriétés, comme celle de passer à travers les murs.
C’est pour cela que le christianisme a un message aussi fort et unique : les premiers chrétiens, témoins de cette résurrection phénoménale, la seule de toute l’Histoire de l’humanité, nous la rapportent d’une façon fidèle, dans les Evangiles. La résurrection de Jésus est le seul événement fiable (de part les milliers de témoignages que nous en avons) qui nous dit qu’il existe une vie après la mort. (voir : «Résurrection de Jésus : mythe ou réalité ?»).
Les chrétiens qui ont rencontré Jésus ont en eux la même conscience de l’amour divin que les «privilégiés» qui ont rencontré l'être d'amour au seuil de la mort. Comme eux, ils n’ont plus peur de la mort et ont la certitude d’un bonheur éternel, avec Dieu, dans l’au-delà. C'est pourquoi, pour la foi chrétienne, les EMI sont des témoignages d'une vraie rencontre avec Dieu.
Les Expériences de Mort Imminente (EMI) sont des témoignages racontés par des personnes que l'on croyait décédées, et qui sont revenues à elles par la suite. Ces personnes disent avoir été au seuil de la mort et avoir entr'aperçu ce qu'il y a après. Il existe malheureusement peu d'études sérieuses sur ce sujet. La plupart du temps, c’est le scepticisme qui règne parmi les scientifiques. Ils pensent que le cerveau, sous alimenté en oxygène (ou subissant des stress chimiques brusques), produit des images ou des fantasmes que rapportent ensuite les patients, croyant qu’ils ont vécu quelque chose de réel.
Nous pouvons toutefois noter qu’en dehors des particularités individuelles, il se dégage de tous ces témoignages une sorte d’expérience commune à la plupart des personnes, pourtant ayant vécu à des époques très différentes, et venant de cultures (et donc de croyances) très diverses. Cette «expérience commune» peut être décrite comme suit :
Les personnes se retrouvent hors de leur corps physique, planant dans l’environnement immédiat. Elles peuvent voir et entendre l’entourage qui s’agite autour de leur corps, constater leur décès apparent, etc. Parfois, elles ont conscience d’avoir un nouveau corps, éthéré, qui leur permet de voir à travers les parois, de se déplacer dans l’air.
Pas toujours, mais souvent, elles voyagent dans une sorte de tunnel, vers une lumière. Dans cette lumière, certains aperçoivent des proches décédés qui viennent à leur rencontre.
Plusieurs personnes disent avoir senti une grande chaleur, douce, pleine d'amour, qui émanait de la lumière. Certains ne voient juste que la lumière-amour, d'autres distinguent un être spirituel, nouveau, au sein de cette lumière. L’amour qui s’en dégage les inonde et les remplit. Ils ont un profond sentiment de plénitude. Ils se sentent vraiment aimés et connus, inconditionnellement.
Ils sont attirés par cette lumière-amour mais son accès leur est empêché. Ils sentent que c’est le moment pour eux de repartir en arrière, de réintégrer leur corps.
Les personnes qui font cette rencontre avec un être d’Amour «reviennent à la vie» transformées. La vie prend un nouveau sens pour elles, les valeurs de ce monde (compétition, orgueil, égoïsme, rentabilité, argent, pouvoir, etc.) sont renversées et elles n’ont qu’une envie : aimer les autres gratuitement et manifester l’amour qu’elles ont rencontré et vécu. Elles n’ont plus peur de la mort.
Que pouvons-nous conclure des expériences de mort imminente ?
- au niveau scientifique, il est délicat de se prononcer. Il faudrait évidemment faire de multiples expériences pour être sûr à 100% qu’il ne s’agit pas de rêves dues à des perturbations chimiques du cerveau, ou que la personne était bien incapable d’entendre ce qui se passait autour d’elle. Certaines drogues ou médicaments ne provoquent pas d’EMI, mais engendrent des expériences «hors du corps» qui font douter beaucoup de médecins. Il faudrait trouver des éléments rigoureux qui permettent de discerner entre de vraies expériences de mort imminente et d’autres qui sont plutôt le résultat d’une souffrance cérébrale.
Le fait qu’un «tronc commun» semble exister quelles que soient la culture et l’époque, suggère toutefois qu’il pourrait y avoir une réalité de ce type. De plus, des aveugles de naissance ayant vécu une EMI sont capables de décrire leur corps physique après s’être vu d’en haut. Comment un trauma cérébral pourrait-il leur donner une telle faculté ?
Mais si expérience réelle il y a, nous ne pouvons pas dire qu’il s’agit d’une preuve de vie après la mort. Car pour cela, il faudrait aller dans la mort et en revenir, or tous les témoignages montrent bien que les personnes restent au seuil de cette mort et qu’elle ne peuvent le franchir. Nous ne savons donc pas ce qu’il y a derrière ce rideau que nous ne franchissons qu’une fois.
La seule preuve scientifique que nous pourrions déduire des EMI, serait que la vie est bien d’essence immatérielle. Notre âme (notre être), manifestée sur terre dans un corps physique, serait bien une entité non matérielle. Nos émotions, notre tempérament, notre intelligence ne seraient pas le simple résultat d’une mécanique chimique et physique, comme les athées purs et durs le croient.
- sur le plan spirituel, les EMI nous apportent des éléments qui viennent valider le témoignage de la seule personne qui soit vraiment décédée et qui soit pourtant revenue de la mort : Jésus-Christ. Ayant eu une mort attestée (son coeur a été transpercé), resté 2 jours et deux nuits dans un tombeau (son corps avait commencé à se décomposer), il est pourtant revenu à la vie, pouvant manger et vivre à nouveau avec ses anciens compagnons. (voir : «Témoignage de quelqu’un qui est revenu de la mort»). Plus de 500 de ses contemporains l’ont vu et plusieurs ont pu le toucher. Ils ont constaté que son corps avait de nouvelles propriétés, comme celle de passer à travers les murs.
C’est pour cela que le christianisme a un message aussi fort et unique : les premiers chrétiens, témoins de cette résurrection phénoménale, la seule de toute l’Histoire de l’humanité, nous la rapportent d’une façon fidèle, dans les Evangiles. La résurrection de Jésus est le seul événement fiable (de part les milliers de témoignages que nous en avons) qui nous dit qu’il existe une vie après la mort. (voir : «Résurrection de Jésus : mythe ou réalité ?»).
Les chrétiens qui ont rencontré Jésus ont en eux la même conscience de l’amour divin que les «privilégiés» qui ont rencontré l'être d'amour au seuil de la mort. Comme eux, ils n’ont plus peur de la mort et ont la certitude d’un bonheur éternel, avec Dieu, dans l’au-delà. C'est pourquoi, pour la foi chrétienne, les EMI sont des témoignages d'une vraie rencontre avec Dieu.
Re: Qu'est-ce que la mort ???
Les perspectives religieuses et athées :
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Croyances au sujet de la mort par Florent Varak, pasteur
Résumé : En Occident, nous vivons dans des sociétés qui ont banni la mort ... ou alors qui en rient pour mieux cacher leur angoisse. Pourtant, le sujet est important : nous avons 100 % de chance d’y passer ! Examinons les différents points de vue car se questionner sur la mort, c’est ... éclairer sa vie !
1.Croire, en athée, que la vie n’a pas de sens ni de but ?
2. Croire aux expériences de mort « incomplète » ?
3. Croire en la réincarnation et adopter la spiritualité orientale ?
4. Croire en une vie après la mort, comme dans les religions monothéistes, Judaïsme et Islam, mais sans certitude pour le croyant ?
5. Croire en l’originalité du christianisme biblique dans ses réponses : « Quelqu’un a conquis la mort. Et il m’a donné le moyen de la vaincre également ! »
La perspective des athées
Jacques Monod disait : « L'homme sait enfin qu'il est seul dans l'immensité indifférente de l'univers d'où il a émergé par hasard ». L'athéisme est une croyance, la croyance que la vie n'a pas de sens ni de but. Elle est, c'est tout, sans cause, sans raison, sans bien ni mal. Il nous faut vivre comme bon nous semble sur terre, parce qu'après c'est fini. Nous ne sommes-là que pour propager et conserver l'espèce.
Mon avis sur la question est que ce système exige plus de foi que la croyance en un dieu quelconque. L'absence de preuve de l'existence de Dieu n'est pas la preuve de son absence. En fait, très peu de gens sont véritablement athées. Qui veut d'une vie absurde ? La situation du bloc soviétique après 70 ans d'athéisme montre bien que cette idéologie n'a pas de bonnes conséquences.
La perspective de la spiritualité orientale
Je ne vais pas rentrer ici dans le détail de la réincarnation, croyance venue de l'Asie du Sud-Est. Pour plus de renseignements à son sujet, je vous invite à consulter mon livre, dans lequel j'étudie la question (voir sur « la réincarnation » sur amazon.fr). Que l'on sache seulement que si beaucoup d'Orientaux croient en la réincarnation, ils cherchent aussi à l'éviter à tout prix. Ce n'est pas quelque chose de « bien » comme nous avons tendance à le penser en occident. Se réincarner, c'est ne pas avoir réussi à devenir meilleur. De plus, l'ultime but est l'anéantissement personnel final, la dissociation dans le Grand Tout. C'est donc la croyance en plusieurs existences terrestres après la mort dans un premier temps, pour être ensuite une non-existence absolue.
Pour ma part, je trouve que cette hypothèse ne cadre pas avec la réalité, pour des raisons simples : 1) si nous nous réincarnons, comment se fait-il que la population ne cesse de croître au lieu d'être stable ? 2) Nous sommes sensés nous réincarner pour devenir meilleurs et disparaître ensuite. D'où vient alors que l'humanité est loin de s'améliorer. À part le progrès technique, on ne peut pas dire que le mal ait régressé sur terre... 3) Les occidentaux qui affirment être la réincarnation de quelqu'un le sont curieusement de gens célèbres. Nulle mention de réincarnation d'un mécréant ! Serait-ce trop bas pour leur ego ? 4) Enfin, surtout, il n'y a vraiment aucune preuve cohérente qu'un tel système soit une réalité.
La perspective des religions monothéistes
Les grandes religions monothéistes, c'est bien connu, annoncent la perspective d'une vie après la mort. C'est même le but ou l'espérance des croyants, que leur vie ici sur terre sera jugée assez « bonne » pour qu'ils aillent au paradis. Toutefois, ni le judaïsme ni l'islam n'apportent de preuves quant à leur foi. « Il est écrit » est la réponse. Elle renvoie donc le fidèle à sa confiance au dieu auquel il croit. De plus, aucun croyant, même s'il est chef religieux d'une de ces institutions, n'a la certitude d'aller au paradis. Cela dépendra du bon vouloir de dieu, quelque bonne conduite que la personne ait essayé d'avoir.
L'originalité du christianisme
Le christianisme diffère des deux autres religions monothéistes en ce qu'il répond explicitement à la question de la vie après la mort. Hardey, un scientifique canadien a dit : « En examinant les religions, je me suis posé deux questions : quelqu'un a-t-il jamais conquis la mort ? Et si oui, m'a-t-il donné le moyen de la vaincre également ? Or je sais que Bouddha, Confucius, Mahomet sont morts. Mais la tombe du Christ est vide. Il n'y en a qu'un qui a vaincu la mort et qui nous offre une existence éternelle semblable à la sienne ».
Il y a donc quelque chose d'unique dans la vie du Christ : il est mort et est ressuscité après. Il est ensuite monté au ciel, auprès de Dieu, où il est toujours vivant. Voilà pour la première fois dans toute l'Histoire de l'humanité quelqu'un en chair et en os qui revient de derrière la mort pour nous en parler ! On pourrait dire qu'il n'y a en aucune « preuve » de cet événement au sens scientifique du mot, car les faits sont trop éloignés de nous pour ça. Cependant bon nombre d'éléments sont de sérieux arguments. En voici quelques-uns :
1) La tombe de Jésus-Christ est effectivement vide et cela fait 2000 ans. Il était impossible aux Juifs de l'époque d'en ravir le corps du défunt car les soldats romains avaient ordre de la garder pour empêcher justement que cela arrive.
2) Jésus-Christ est apparu à plusieurs personnes après sa mort, parfois à quelques individus seulement, parfois à plusieurs centaines à la fois. Il a vécu et mangé avec les gens de son entourage pendant 40 jours après sa crucifixion, avant d'être enlevé au ciel sous les regards de plusieurs. Difficile de tenir secrets de tels événements, encore plus de les inventer.
3) Des chrétiens de toutes les époques n'ont pas eu peur de la mort et ont affronté des supplices inhumains, sûrs de leur devenir.
4) Les chrétiens qui expérimentent concrètement l'amour et la présence de Dieu dans leur vie ont eux aussi une conviction certaine, que Dieu lui-même leur a donnée en leur parlant.
L'histoire qui est arrivée à Francis Gajowniczek en est un bel exemple. Il était prisonnier à Auschwitz quand un compagnon de détention réussit à s'évader. La discipline standard quand quelqu'un s'évadait consistait à choisir 10 hommes au hasard et à les placer dans une cellule où on les laissait mourir de faim. Quand Gajowniczek entendit prononcer son nom, il soupira : «Ma femme et mes enfants !». À ce moment, un prêtre franciscain et compagnon de détention, du nom de Koble, s'avança et dit : «Je vais mourir à sa place. Je n'ai ni femme ni enfants». Le commandant lui accorda sa requête. Depuis, Gajowniczek est retourné chaque année à Auschwitz pour se souvenir de l'homme qui est mort pour lui ce jour-là en 1941. Ce prêtre savait où il allait et la mort n'était pour lui qu'un passage.
Le Christ a dit : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » (Évangile de Jean ch.11 v. 25-26).
Les propos, la vie, la mort et la résurrection de Jésus-Christ méritent qu'on s'arrête dessus pour s'interroger. Si c'était vrai ? Il n'y a nulle part aucune autre réponse quant à la vie après la mort. Cela vaut le coup d'ouvrir son coeur à Dieu.
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Croyances au sujet de la mort par Florent Varak, pasteur
Résumé : En Occident, nous vivons dans des sociétés qui ont banni la mort ... ou alors qui en rient pour mieux cacher leur angoisse. Pourtant, le sujet est important : nous avons 100 % de chance d’y passer ! Examinons les différents points de vue car se questionner sur la mort, c’est ... éclairer sa vie !
1.Croire, en athée, que la vie n’a pas de sens ni de but ?
2. Croire aux expériences de mort « incomplète » ?
3. Croire en la réincarnation et adopter la spiritualité orientale ?
4. Croire en une vie après la mort, comme dans les religions monothéistes, Judaïsme et Islam, mais sans certitude pour le croyant ?
5. Croire en l’originalité du christianisme biblique dans ses réponses : « Quelqu’un a conquis la mort. Et il m’a donné le moyen de la vaincre également ! »
La perspective des athées
Jacques Monod disait : « L'homme sait enfin qu'il est seul dans l'immensité indifférente de l'univers d'où il a émergé par hasard ». L'athéisme est une croyance, la croyance que la vie n'a pas de sens ni de but. Elle est, c'est tout, sans cause, sans raison, sans bien ni mal. Il nous faut vivre comme bon nous semble sur terre, parce qu'après c'est fini. Nous ne sommes-là que pour propager et conserver l'espèce.
Mon avis sur la question est que ce système exige plus de foi que la croyance en un dieu quelconque. L'absence de preuve de l'existence de Dieu n'est pas la preuve de son absence. En fait, très peu de gens sont véritablement athées. Qui veut d'une vie absurde ? La situation du bloc soviétique après 70 ans d'athéisme montre bien que cette idéologie n'a pas de bonnes conséquences.
La perspective de la spiritualité orientale
Je ne vais pas rentrer ici dans le détail de la réincarnation, croyance venue de l'Asie du Sud-Est. Pour plus de renseignements à son sujet, je vous invite à consulter mon livre, dans lequel j'étudie la question (voir sur « la réincarnation » sur amazon.fr). Que l'on sache seulement que si beaucoup d'Orientaux croient en la réincarnation, ils cherchent aussi à l'éviter à tout prix. Ce n'est pas quelque chose de « bien » comme nous avons tendance à le penser en occident. Se réincarner, c'est ne pas avoir réussi à devenir meilleur. De plus, l'ultime but est l'anéantissement personnel final, la dissociation dans le Grand Tout. C'est donc la croyance en plusieurs existences terrestres après la mort dans un premier temps, pour être ensuite une non-existence absolue.
Pour ma part, je trouve que cette hypothèse ne cadre pas avec la réalité, pour des raisons simples : 1) si nous nous réincarnons, comment se fait-il que la population ne cesse de croître au lieu d'être stable ? 2) Nous sommes sensés nous réincarner pour devenir meilleurs et disparaître ensuite. D'où vient alors que l'humanité est loin de s'améliorer. À part le progrès technique, on ne peut pas dire que le mal ait régressé sur terre... 3) Les occidentaux qui affirment être la réincarnation de quelqu'un le sont curieusement de gens célèbres. Nulle mention de réincarnation d'un mécréant ! Serait-ce trop bas pour leur ego ? 4) Enfin, surtout, il n'y a vraiment aucune preuve cohérente qu'un tel système soit une réalité.
La perspective des religions monothéistes
Les grandes religions monothéistes, c'est bien connu, annoncent la perspective d'une vie après la mort. C'est même le but ou l'espérance des croyants, que leur vie ici sur terre sera jugée assez « bonne » pour qu'ils aillent au paradis. Toutefois, ni le judaïsme ni l'islam n'apportent de preuves quant à leur foi. « Il est écrit » est la réponse. Elle renvoie donc le fidèle à sa confiance au dieu auquel il croit. De plus, aucun croyant, même s'il est chef religieux d'une de ces institutions, n'a la certitude d'aller au paradis. Cela dépendra du bon vouloir de dieu, quelque bonne conduite que la personne ait essayé d'avoir.
L'originalité du christianisme
Le christianisme diffère des deux autres religions monothéistes en ce qu'il répond explicitement à la question de la vie après la mort. Hardey, un scientifique canadien a dit : « En examinant les religions, je me suis posé deux questions : quelqu'un a-t-il jamais conquis la mort ? Et si oui, m'a-t-il donné le moyen de la vaincre également ? Or je sais que Bouddha, Confucius, Mahomet sont morts. Mais la tombe du Christ est vide. Il n'y en a qu'un qui a vaincu la mort et qui nous offre une existence éternelle semblable à la sienne ».
Il y a donc quelque chose d'unique dans la vie du Christ : il est mort et est ressuscité après. Il est ensuite monté au ciel, auprès de Dieu, où il est toujours vivant. Voilà pour la première fois dans toute l'Histoire de l'humanité quelqu'un en chair et en os qui revient de derrière la mort pour nous en parler ! On pourrait dire qu'il n'y a en aucune « preuve » de cet événement au sens scientifique du mot, car les faits sont trop éloignés de nous pour ça. Cependant bon nombre d'éléments sont de sérieux arguments. En voici quelques-uns :
1) La tombe de Jésus-Christ est effectivement vide et cela fait 2000 ans. Il était impossible aux Juifs de l'époque d'en ravir le corps du défunt car les soldats romains avaient ordre de la garder pour empêcher justement que cela arrive.
2) Jésus-Christ est apparu à plusieurs personnes après sa mort, parfois à quelques individus seulement, parfois à plusieurs centaines à la fois. Il a vécu et mangé avec les gens de son entourage pendant 40 jours après sa crucifixion, avant d'être enlevé au ciel sous les regards de plusieurs. Difficile de tenir secrets de tels événements, encore plus de les inventer.
3) Des chrétiens de toutes les époques n'ont pas eu peur de la mort et ont affronté des supplices inhumains, sûrs de leur devenir.
4) Les chrétiens qui expérimentent concrètement l'amour et la présence de Dieu dans leur vie ont eux aussi une conviction certaine, que Dieu lui-même leur a donnée en leur parlant.
L'histoire qui est arrivée à Francis Gajowniczek en est un bel exemple. Il était prisonnier à Auschwitz quand un compagnon de détention réussit à s'évader. La discipline standard quand quelqu'un s'évadait consistait à choisir 10 hommes au hasard et à les placer dans une cellule où on les laissait mourir de faim. Quand Gajowniczek entendit prononcer son nom, il soupira : «Ma femme et mes enfants !». À ce moment, un prêtre franciscain et compagnon de détention, du nom de Koble, s'avança et dit : «Je vais mourir à sa place. Je n'ai ni femme ni enfants». Le commandant lui accorda sa requête. Depuis, Gajowniczek est retourné chaque année à Auschwitz pour se souvenir de l'homme qui est mort pour lui ce jour-là en 1941. Ce prêtre savait où il allait et la mort n'était pour lui qu'un passage.
Le Christ a dit : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » (Évangile de Jean ch.11 v. 25-26).
Les propos, la vie, la mort et la résurrection de Jésus-Christ méritent qu'on s'arrête dessus pour s'interroger. Si c'était vrai ? Il n'y a nulle part aucune autre réponse quant à la vie après la mort. Cela vaut le coup d'ouvrir son coeur à Dieu.
Re: Qu'est-ce que la mort ???
Le paradis selon la Bible : peut-on y croire ?
par T.G., aumônier
Résumé : Dans la Bible, le mot paradis vient d’Éden, «jardin des délices», où vivaient les premiers hommes ... pas comme maintenant ! Dieu avait fait le monde parfait, sans mal, sans mort. Nous étions destinés à vivre heureux et éternellement, en harmonie les uns avec les autres, avec la nature et avec Dieu. Peut-on y croire ? Un tel monde paraît irréel ! Nous examinerons les expériences de mort imminente, la vie et la résurrection de Jésus, les témoignages de rencontre avec Jésus, qui en donnent, sur terre, l'avant goût...
Paradis et vie éternelle selon la Bible
Notre mot paradis vient d’une traduction latine du terme Éden, qui signifie littéralement «le jardin des délices», lieu où vivaient les premiers hommes. En lisant le texte biblique sur l’origine de l’humanité, nous voyons que les choses n'étaient pas comme maintenant. Dieu avait fait le monde parfait, c'est-à-dire sans la présence du mal. Il n'y avait pas la mort, les maladies, la méchanceté et la souffrance. Le saviez-vous ? Nous nous trompons lorsque nous pensons, en voyant le monde d’aujourd’hui, que c'est ce monde-là que Dieu a créé.
Nous étions destinés à vivre heureux, en harmonie les uns avec les autres, avec la nature et avec Dieu. C'est pourquoi l'idée de paradis équivaut à bonheur. Mais, alors que nous imaginons le paradis seulement sous ses aspects physiques (mer bleu turquoise...), la Bible elle, n'en parle pas. Elle ne nous décrit que ce qui est le plus important à savoir : il n'y avait pas le mal en l'homme. La Bible nous dit aussi que Dieu nous avait fait pour la vie éternelle. La mort est une erreur.
Paradis disparu ?
La Bible raconte que le mal sur terre a été introduit suite à une faute de l’homme. A un moment de notre Histoire, l'humanité a voulu vivre sans Dieu, alors que ce dernier se présente comme la source de Vie et d’Amour dont nous avons besoin. Il s’en est suivi que l’homme, tournant le dos à Dieu, a provoqué l’intrusion en lui-même du principe du mal, principe contraire à Dieu (ce que la Bible appelle dans son langage :"le péché"). C’est la cause des souffrances, des maladies et de la mort, que nous expérimentons depuis, sur terre.
La Bible dit qu’heureusement pour nous, Dieu nous aime et a prévu une solution pour nous tirer d’affaire. Il offre à tous ceux qui croient en Jésus, une seconde chance. Dieu promet une éternité sur une nouvelle terre, débarrassée du malheur, pour ceux qui croient que Jésus est venu nous délivrer du mal. C’est la promesse de retrouver le paradis perdu, de vivre enfin le bonheur que nous cherchons désespérément sur terre :
Peut-on croire au paradis biblique ?
Un tel monde paraît inconcevable, irréel, impossible. Mais le chrétien qui a donné sa vie à Jésus a en lui la conviction, la certitude que Dieu dit vrai dans la Bible. Cela, pour plusieurs raisons :
1° Les expériences de mort imminente tendent à montrer que Dieu attend bien les croyants après leur mort, avec tout son amour (voir «que penser des EMI»).
2° L'apôtre Paul nous dit que pour croire que Dieu va faire ce qu'il a promis, il suffit de regarder la nature. Si Dieu a déjà créé quelque chose d'aussi beau et d'aussi bien fait, alors, en absence de tout mal, nous avons de quoi penser que le paradis sera encore mieux que cette vie sur la terre.
3° Jésus apporte la preuve de l’existence de ce paradis : il est mort, mais il est aussi ressuscité (voir : témoignage de quelqu’un qui est revenu de la mort). Il a vécu encore un moment sur terre, après sa mort, avant de remonter au ciel. Il est vivant aujourd’hui, auprès de Dieu. A tous ceux qui croient en Lui, le Christ communique sa vie de résurrection, la vraie Vie qui vient de Dieu, la vie éternelle :
4° La rencontre actuelle avec Jésus, une rencontre vivante, l'expérience de la présence réelle de Dieu et de son amour, permet de dire aux chrétiens qui ont confié leur vie à Jésus, que le paradis n'est pas le fruit de leur imagination. Ils expérimentent déjà sur terre l'avant goût de ce paradis : l'amour de Dieu déversé dans leur coeur : "Or l'espérance ne trompe pas car l'amour de Dieu a été répandu dans nos coeurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné" (Epître de Paul aux Romains ch.5 v. 5).
Alors réfléchissons-y : notre vie peut en être totalement changée, déjà maintenant... et pour toujours. Ne passons pas à côté de l'amour de Dieu et de la vie éternelle !
par T.G., aumônier
Résumé : Dans la Bible, le mot paradis vient d’Éden, «jardin des délices», où vivaient les premiers hommes ... pas comme maintenant ! Dieu avait fait le monde parfait, sans mal, sans mort. Nous étions destinés à vivre heureux et éternellement, en harmonie les uns avec les autres, avec la nature et avec Dieu. Peut-on y croire ? Un tel monde paraît irréel ! Nous examinerons les expériences de mort imminente, la vie et la résurrection de Jésus, les témoignages de rencontre avec Jésus, qui en donnent, sur terre, l'avant goût...
Paradis et vie éternelle selon la Bible
Notre mot paradis vient d’une traduction latine du terme Éden, qui signifie littéralement «le jardin des délices», lieu où vivaient les premiers hommes. En lisant le texte biblique sur l’origine de l’humanité, nous voyons que les choses n'étaient pas comme maintenant. Dieu avait fait le monde parfait, c'est-à-dire sans la présence du mal. Il n'y avait pas la mort, les maladies, la méchanceté et la souffrance. Le saviez-vous ? Nous nous trompons lorsque nous pensons, en voyant le monde d’aujourd’hui, que c'est ce monde-là que Dieu a créé.
Nous étions destinés à vivre heureux, en harmonie les uns avec les autres, avec la nature et avec Dieu. C'est pourquoi l'idée de paradis équivaut à bonheur. Mais, alors que nous imaginons le paradis seulement sous ses aspects physiques (mer bleu turquoise...), la Bible elle, n'en parle pas. Elle ne nous décrit que ce qui est le plus important à savoir : il n'y avait pas le mal en l'homme. La Bible nous dit aussi que Dieu nous avait fait pour la vie éternelle. La mort est une erreur.
Paradis disparu ?
La Bible raconte que le mal sur terre a été introduit suite à une faute de l’homme. A un moment de notre Histoire, l'humanité a voulu vivre sans Dieu, alors que ce dernier se présente comme la source de Vie et d’Amour dont nous avons besoin. Il s’en est suivi que l’homme, tournant le dos à Dieu, a provoqué l’intrusion en lui-même du principe du mal, principe contraire à Dieu (ce que la Bible appelle dans son langage :"le péché"). C’est la cause des souffrances, des maladies et de la mort, que nous expérimentons depuis, sur terre.
La Bible dit qu’heureusement pour nous, Dieu nous aime et a prévu une solution pour nous tirer d’affaire. Il offre à tous ceux qui croient en Jésus, une seconde chance. Dieu promet une éternité sur une nouvelle terre, débarrassée du malheur, pour ceux qui croient que Jésus est venu nous délivrer du mal. C’est la promesse de retrouver le paradis perdu, de vivre enfin le bonheur que nous cherchons désespérément sur terre :
Peut-on croire au paradis biblique ?
Un tel monde paraît inconcevable, irréel, impossible. Mais le chrétien qui a donné sa vie à Jésus a en lui la conviction, la certitude que Dieu dit vrai dans la Bible. Cela, pour plusieurs raisons :
1° Les expériences de mort imminente tendent à montrer que Dieu attend bien les croyants après leur mort, avec tout son amour (voir «que penser des EMI»).
2° L'apôtre Paul nous dit que pour croire que Dieu va faire ce qu'il a promis, il suffit de regarder la nature. Si Dieu a déjà créé quelque chose d'aussi beau et d'aussi bien fait, alors, en absence de tout mal, nous avons de quoi penser que le paradis sera encore mieux que cette vie sur la terre.
3° Jésus apporte la preuve de l’existence de ce paradis : il est mort, mais il est aussi ressuscité (voir : témoignage de quelqu’un qui est revenu de la mort). Il a vécu encore un moment sur terre, après sa mort, avant de remonter au ciel. Il est vivant aujourd’hui, auprès de Dieu. A tous ceux qui croient en Lui, le Christ communique sa vie de résurrection, la vraie Vie qui vient de Dieu, la vie éternelle :
4° La rencontre actuelle avec Jésus, une rencontre vivante, l'expérience de la présence réelle de Dieu et de son amour, permet de dire aux chrétiens qui ont confié leur vie à Jésus, que le paradis n'est pas le fruit de leur imagination. Ils expérimentent déjà sur terre l'avant goût de ce paradis : l'amour de Dieu déversé dans leur coeur : "Or l'espérance ne trompe pas car l'amour de Dieu a été répandu dans nos coeurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné" (Epître de Paul aux Romains ch.5 v. 5).
Alors réfléchissons-y : notre vie peut en être totalement changée, déjà maintenant... et pour toujours. Ne passons pas à côté de l'amour de Dieu et de la vie éternelle !
Re: Qu'est-ce que la mort ???
Où vont les morts selon la Bible ?
par T.G., aumônier
Résumé : Croire qu’il n’y a rien après la mort ? Angoissant ! Alors ... imaginer une vie après la mort ? Comment ?
Regardons ce que dit la Bible : le seul livre qui contient le témoignage de quelqu’un qui est revenu de la mort ! Elle explique que la mort est un accident que Dieu n’a pas voulu, engendrant la souffrance. Et Dieu la comprend mieux que personne : en Jésus, il s’est lui-même fait homme et a connu la mort. Mais parce qu’il est Dieu, Jésus a triomphé de la mort, chose impossible sinon !
La mort n’est donc qu’un passage ... dans l’attente du jugement final des hommes par Dieu. Angoissant ? Oui et non ... Oui parce qu’il n’y a que deux possibilités. Non car il est possible de décider de notre sort !
La plupart d’entre nous pensons qu’il est plus rationnel de se dire qu’il n’y a rien après la mort, car l’athéisme est devenu la position dominante en Occident. En même temps, cette pensée est trop angoissante et donc beaucoup de personnes -sans être croyantes pour autant- préfèrent s’imaginer que leurs proches continuent à «exister» après leur décès. Illusion ?
Si nous allons regarder ce que dit la Bible à ce sujet c’est parce qu’elle est le seul livre qui contient le témoignage de quelqu’un qui est revenu de la mort et qui peut donc nous dire ce qui se passe réellement. Jésus-Christ, de son vivant, a en effet annoncé qu’il reviendrait à la vie après sa mort. Personne n’y croyait. Cependant, nous avons à notre disposition plusieurs témoignages racontant comment ceux qui ont été ses proches ont dû se rendre à l’évidence : il a vécu avec eux pendant 40 jours après être sorti de son tombeau ! Si Jésus est revenu à la vie, cela prouve bien qu’un mort ne cesse pas d’exister.
Consolation et espoir apportés par la Bible
La Bible se présente comme le livre que Dieu a inspiré, pour nous parler, pour se révéler à nous. Dieu y manifeste son amour. La Bible nous explique ainsi que la mort est un accident que Dieu n’a pas voulu. Elle est une erreur de parcours qui ne fait qu’engendrer de la souffrance.
Mais Dieu nous montre son amour de façon concrète, parce qu’en Jésus il s’est fait homme, pour nous rejoindre, pour nous accompagner sur ce terrible chemin. Il a souffert lui-même l’injustice et la séparation de la mort. Dieu nous comprend donc mieux que personne lorsque nous perdons un proche : c’est pourquoi il apporte consolation et réconfort à ceux qui ont une relation avec lui au travers de Jésus-Christ.
Parce qu’il est Dieu, Jésus a triomphé de la mort, chose impossible à un simple homme. Il est ressuscité, revenu à la vie. Il est toujours vivant aujourd’hui. Ce n’est pas un fantôme que ses proches ont vu. Ils ont pu toucher son corps, bien réel, avec les marques des clous qui l’avaient crucifié. Jésus a mangé avec eux. En fait, il a ouvert un passage vers une autre vie, meilleure, qu’il tient en réserve pour tous ceux qui veulent le suivre. Dieu comprend non seulement notre peine, mais dans son amour il a fait encore plus pour nous : il a apporté une issue à la mort. Dieu nous donne de pouvoir être sûrs et certains de retrouver nos proches après la mort, si eux comme nous, passons par la voie qu’il nous a frayée en Jésus.
Le sort des morts
La mort n’est donc qu’un passage. Les morts continuent à exister, sous une autre forme. En fait, ils attendent la fin des temps de l’humanité, lorsque Dieu procédera au jugement final des hommes. «Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu'il aura fait, étant dans son corps.» (2ème épître de Paul aux Corinthiens ch. 5 v.10)
C’est en effet peut-être la deuxième chose qui nous fait peur au sujet de la mort : même si nous ne sommes pas croyants, nous sentons que nous n’échapperons pas à l’évaluation de notre vie. Nous devrons répondre de ce que nous aurons fait ou dit pendant notre temps sur terre, devant tout le monde. Plus rien ne sera caché, même à nos propres yeux : chacun acquerra la pleine conscience de ce qu’il aura fait. Nous ne pourrons plus nier quoi que ce soit. C’est pourquoi la plupart des hommes méchants sont athées : ils préfèrent s’illusionner en pensant qu’il n’y a rien après la mort, pour ne pas avoir à se remettre en question et à demander pardon.
Mais pour nous tous qui ne sommes pas des méchants, mais pas des êtres parfaits non plus, cela doit nous interpeller. Il y aura à ce moment deux possibilités et seulement deux, pour chacun de nous. Soit nous serons accueillis favorablement par Dieu (c’est ce que la Bible appelle "le salut") dans un lieu où le mal ne sévira plus, le paradis ; soit, ayant persévéré toute notre vie dans le reniement de Dieu, nous serons séparés de Lui pour l’éternité, en conformité avec notre choix.
Mais il est possible de ne pas rester dans l’incertitude et d’acquérir la conviction d’aller auprès de Dieu après notre mort. Car celui qui, de son vivant, a confié sa vie à Jésus, reçoit de la part de Dieu l’assurance que son salut est d'ores et déjà acquis. C’est aussi en cela que Dieu nous prouve son amour pour nous.
Parfois nous avons une peur de Dieu instinctive, plus ou moins culturelle, croyant qu’il va nous sanctionner sans pitié. Mais Dieu est tout sauf un démiurge sans cœur. Au contraire, parce qu’il est amour, il a fait le premier pas vers nous, sans nous attendre. Et il nous tend les bras, pour nous accueillir. En effet, si Jésus est mort, c’est aussi et surtout pour nous apporter le pardon de Dieu pour nos fautes. Il a pris sur lui les conséquences de nos torts. Grâce à son sacrifice, nous pouvons venir à Dieu et lui demander pardon, le cœur assuré de son amour pour nous.
Jésus dit : « Moi, je suis le premier et le dernier, le vivant. J'ai été mort, et voici: je suis vivant pour l'éternité ! Je détiens les clés de la mort et du séjour des morts » «Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt» (Apocalypse ch.1 v.18 et Évangile de Jean ch.11 v.25). Il est le seul homme à avoir expérimenté la mort et à en être revenu vainqueur. Sa victoire peut être la nôtre. Dieu nous donne au travers de Jésus la possibilité de traverser la mort vers une vie éternelle meilleure. A nous maintenant, chacun pour lui-même, de répondre à son appel et d’accepter son pardon.
par T.G., aumônier
Résumé : Croire qu’il n’y a rien après la mort ? Angoissant ! Alors ... imaginer une vie après la mort ? Comment ?
Regardons ce que dit la Bible : le seul livre qui contient le témoignage de quelqu’un qui est revenu de la mort ! Elle explique que la mort est un accident que Dieu n’a pas voulu, engendrant la souffrance. Et Dieu la comprend mieux que personne : en Jésus, il s’est lui-même fait homme et a connu la mort. Mais parce qu’il est Dieu, Jésus a triomphé de la mort, chose impossible sinon !
La mort n’est donc qu’un passage ... dans l’attente du jugement final des hommes par Dieu. Angoissant ? Oui et non ... Oui parce qu’il n’y a que deux possibilités. Non car il est possible de décider de notre sort !
La plupart d’entre nous pensons qu’il est plus rationnel de se dire qu’il n’y a rien après la mort, car l’athéisme est devenu la position dominante en Occident. En même temps, cette pensée est trop angoissante et donc beaucoup de personnes -sans être croyantes pour autant- préfèrent s’imaginer que leurs proches continuent à «exister» après leur décès. Illusion ?
Si nous allons regarder ce que dit la Bible à ce sujet c’est parce qu’elle est le seul livre qui contient le témoignage de quelqu’un qui est revenu de la mort et qui peut donc nous dire ce qui se passe réellement. Jésus-Christ, de son vivant, a en effet annoncé qu’il reviendrait à la vie après sa mort. Personne n’y croyait. Cependant, nous avons à notre disposition plusieurs témoignages racontant comment ceux qui ont été ses proches ont dû se rendre à l’évidence : il a vécu avec eux pendant 40 jours après être sorti de son tombeau ! Si Jésus est revenu à la vie, cela prouve bien qu’un mort ne cesse pas d’exister.
Consolation et espoir apportés par la Bible
La Bible se présente comme le livre que Dieu a inspiré, pour nous parler, pour se révéler à nous. Dieu y manifeste son amour. La Bible nous explique ainsi que la mort est un accident que Dieu n’a pas voulu. Elle est une erreur de parcours qui ne fait qu’engendrer de la souffrance.
Mais Dieu nous montre son amour de façon concrète, parce qu’en Jésus il s’est fait homme, pour nous rejoindre, pour nous accompagner sur ce terrible chemin. Il a souffert lui-même l’injustice et la séparation de la mort. Dieu nous comprend donc mieux que personne lorsque nous perdons un proche : c’est pourquoi il apporte consolation et réconfort à ceux qui ont une relation avec lui au travers de Jésus-Christ.
Parce qu’il est Dieu, Jésus a triomphé de la mort, chose impossible à un simple homme. Il est ressuscité, revenu à la vie. Il est toujours vivant aujourd’hui. Ce n’est pas un fantôme que ses proches ont vu. Ils ont pu toucher son corps, bien réel, avec les marques des clous qui l’avaient crucifié. Jésus a mangé avec eux. En fait, il a ouvert un passage vers une autre vie, meilleure, qu’il tient en réserve pour tous ceux qui veulent le suivre. Dieu comprend non seulement notre peine, mais dans son amour il a fait encore plus pour nous : il a apporté une issue à la mort. Dieu nous donne de pouvoir être sûrs et certains de retrouver nos proches après la mort, si eux comme nous, passons par la voie qu’il nous a frayée en Jésus.
Le sort des morts
La mort n’est donc qu’un passage. Les morts continuent à exister, sous une autre forme. En fait, ils attendent la fin des temps de l’humanité, lorsque Dieu procédera au jugement final des hommes. «Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu'il aura fait, étant dans son corps.» (2ème épître de Paul aux Corinthiens ch. 5 v.10)
C’est en effet peut-être la deuxième chose qui nous fait peur au sujet de la mort : même si nous ne sommes pas croyants, nous sentons que nous n’échapperons pas à l’évaluation de notre vie. Nous devrons répondre de ce que nous aurons fait ou dit pendant notre temps sur terre, devant tout le monde. Plus rien ne sera caché, même à nos propres yeux : chacun acquerra la pleine conscience de ce qu’il aura fait. Nous ne pourrons plus nier quoi que ce soit. C’est pourquoi la plupart des hommes méchants sont athées : ils préfèrent s’illusionner en pensant qu’il n’y a rien après la mort, pour ne pas avoir à se remettre en question et à demander pardon.
Mais pour nous tous qui ne sommes pas des méchants, mais pas des êtres parfaits non plus, cela doit nous interpeller. Il y aura à ce moment deux possibilités et seulement deux, pour chacun de nous. Soit nous serons accueillis favorablement par Dieu (c’est ce que la Bible appelle "le salut") dans un lieu où le mal ne sévira plus, le paradis ; soit, ayant persévéré toute notre vie dans le reniement de Dieu, nous serons séparés de Lui pour l’éternité, en conformité avec notre choix.
Mais il est possible de ne pas rester dans l’incertitude et d’acquérir la conviction d’aller auprès de Dieu après notre mort. Car celui qui, de son vivant, a confié sa vie à Jésus, reçoit de la part de Dieu l’assurance que son salut est d'ores et déjà acquis. C’est aussi en cela que Dieu nous prouve son amour pour nous.
Parfois nous avons une peur de Dieu instinctive, plus ou moins culturelle, croyant qu’il va nous sanctionner sans pitié. Mais Dieu est tout sauf un démiurge sans cœur. Au contraire, parce qu’il est amour, il a fait le premier pas vers nous, sans nous attendre. Et il nous tend les bras, pour nous accueillir. En effet, si Jésus est mort, c’est aussi et surtout pour nous apporter le pardon de Dieu pour nos fautes. Il a pris sur lui les conséquences de nos torts. Grâce à son sacrifice, nous pouvons venir à Dieu et lui demander pardon, le cœur assuré de son amour pour nous.
Jésus dit : « Moi, je suis le premier et le dernier, le vivant. J'ai été mort, et voici: je suis vivant pour l'éternité ! Je détiens les clés de la mort et du séjour des morts » «Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt» (Apocalypse ch.1 v.18 et Évangile de Jean ch.11 v.25). Il est le seul homme à avoir expérimenté la mort et à en être revenu vainqueur. Sa victoire peut être la nôtre. Dieu nous donne au travers de Jésus la possibilité de traverser la mort vers une vie éternelle meilleure. A nous maintenant, chacun pour lui-même, de répondre à son appel et d’accepter son pardon.
Re: Qu'est-ce que la mort ???
DEUIL ET RITES FUNÉRAIRES
La Bible contient un grand nombre d'allusions aux diverses manifestations du deuil chez les Hébreux, mais rares y sont les tableaux d'ensemble. Citons, parmi ceux qui nous donnent le plus de détails, Ge 37:34,De 14:1, 2Sa 1:3:31 et suivants, Eze 24:16, Jer 16:6 et suivant, et le livre de Tobit. Un grand nombre de coutumes funéraires se sont du reste perpétuées en Orient jusqu'à nos jours.
Soins aux morts.
Dès que le dernier soupir s'est exhalé des lèvres du moribond, on lui
ferme les yeux (Ge 46:4); parfois même on obture, à l'aide de
tampons, les autres ouvertures du corps; cela s'appelle «fermer le
mort». Plusieurs écrits talmudiques s'élèvent contre cette habitude;
il semble que par excès de zèle, et sans doute pour empêcher l'esprit
de s'échapper du corps, on étouffât parfois le mourant en lui
bouchant ainsi les narines et la bouche. Puis on lave le
cadavre (Ac 9:37); on l'enveloppe dans un linceul blanc (Mr
15:46) après l'avoir oint de substances aromatiques (Jn
19:40). Notons aussi la coutume de baiser le mort (Ge 50:1),
marque de tendresse et de respect. Les pieds et les mains liés de
bandelettes, le corps parfumé de myrrhe et d'aloès, la tête
recouverte d'un suaire (Jn 11:44), le mort est déposé dans un
cercueil ouvert ou sur une bière (Lu 7:14) appelée en hébreu mittâh;
il est ainsi transporté par des amis (Ac 5:6,10)
jusqu'au lieu de la sépulture. Les parents et connaissances suivent
la bière, se livrant à de bruyantes démonstrations de douleur et
poussant des cris aigus; le cortège est accompagné de pleureuses de
profession (Jer 9:17), de joueurs de flûte (Mt 9:23).
L'ensevelissement se fait le jour même, environ huit heures après
le décès; aux funérailles de certains grands personnages, on brûle
des aromates. Le corps est mis si possible dans un caveau de famille:
être enseveli «avec ses pères» est le voeu le plus ardent (Ge
47:29-31). Si l'on ne couche pas le mort dans un tombeau, on élève
sur le lieu de l'inhumation un monceau de pierres (2Sa 18:17),
ou l'on marque l'emplacement par une dalle dressée (Ge 35:20).
Comme inscription on grave, en général, le nom du défunt, souvent
l'indication de ses ascendants, du mari, parfois on y ajoute une
formule de louange. Il est question plusieurs fois de parfums brûlés
en l'honneur des rois défunts (Jer 34:5,2Ch 16:14 21:19). Quant
aux offrandes d'aliments aux morts, si Tob 4:17 les
recommande pour les justes, Sir 30:18 les condamne en
les raillant. Voir Mort, Tombeau.
Vêtement de deuil.
A la nouvelle du deuil qui le frappe, le premier geste de l'Israélite
sera de déchirer son vêtement: presque toujours, lorsque ce geste est
mentionné dans la Bible, il précède tous les autres (Ge 37:34,2Sa
1:11,Job 1:20). Nous ne pouvons entrer dans la discussion de toutes
les explications qui ont été proposées pour rendre compte de ce geste
et des différents rites funèbres; nous pensons pour notre part que
l'affligé indiquait par là son intention de se dépouiller de ses
vêtements pour revêtir le sac, qui normalement se portait sur le
corps nu (Esa 20:2). Le sac dont on se ceint (2Sa 3:31), et
non dont on se couvre, était une sorte de pagne, fait d'une étoffe
grossière en poils de chèvre, de couleur sombre, qui servait aussi
pour la confection des sacs; ce pagne était cousu autour de la
taille (Job 16:15) ou serré par une corde (Esa 3:24).
Certains passages font allusion à d'autres vêtements de deuil ou de
veuvage (Ge 38:14,2Sa 14:2,Jug 8:5) qui semblent différents du
sac. On ôte ses chaussures (Mic 1:8), les porteurs de la bière
vont pieds nus; on arrache son turban, parfois on se rase barbe et
cheveux (Am 8:10), ou du moins on couvre sa barbe (Eze
24:17,22) et on se voile la tête (2Sa 15:30). La durée du
deuil semble avoir été de trente jours (No 20:29,De 34:8). Les
enfants portent le deuil de leurs parents, les maris celui de leur
femme et vice versa; le deuil le plus cruel est celui du fils
unique (Jer 6:26,Za 12:10), plus encore du fils unique de
veuve (Lu 7:12).
Autres rites.
L'expression de la douleur chez les Hébreux emprunte mille formes,
dont nous signalerons ici les plus courantes et les plus typiques. On
se met la main sur la tête (2Sa 13:19); en apprenant une
mauvaise nouvelle, on se lève de son siège pour aller s'asseoir sur
la terre nue ou sur un tas de cendres (Job 1:20,Jon 3:6,La
2:10). Au reste, la terre et la cendre jouent un grand rôle dans le
rituel du deuil, on s'en couvre la tête ou le corps tout entier, on
s'y roule, on saisit de la poussière que l'on jette vers le
ciel (Job 2:12). On se frappe la poitrine, on se déchire, on se
fait des incisions (voir ce mot), coutume étrangère qu'à plusieurs
reprises les livres saints condamnent (De 14:1); il est reçu que
pendant tout le temps du deuil, il ne faut pas se laver, ne pas
oindre son corps (Da 10:3), ne pas se faire les ongles; la
démarche de l'homme en deuil doit être grave et lente (1Ro
21:27). Voir Gestes.
Pour marquer sa douleur, l'Hébreu ne prend d'abord aucune
nourriture et ce jeûne parfois se prolonge plusieurs jours (2Sa
1:12,1Sa 31:13). On n'est pas d'accord sur le fait de la célébration
d'un repas funèbre; (cf. Os 9:4) toutefois les expressions:
manger le pain du deuil et boire la coupe de consolation (Jer
16:7) semblent indiquer que tout en apportant leurs consolations,
les amis offraient en témoignage de sympathie des aliments ou un
breuvage à l'homme éprouvé par le deuil.
Les lamentations.
Cris, gémissements, vociférations accompagnaient toute manifestation
funèbre. La lamentation pouvait prendre deux formes différentes: la
tnisped, cri aigu, hurlement prolongé (Za 12:11), que
Michée (Mic 1:8) compare au glapissement du chacal, au cri de
l'autruche; la qînâ, sorte de mélopée accompagnant une poésie
funèbre pour chanter les louanges du défunt. La plus célèbre de ces
lamentations est la complainte de David sur Jonathan (2Sa
1:17-27); comp. les complaintes sur Josias (2Ch 35:25).
Purification.
Tout deuil se clôturait par une cérémonie purificatrice. La loi, en
effet, déclare impurs le cadavre, le tombeau, celui qui les approche
ou celui qui les touche, et impose des purifications à ceux qui ont
eu quelque contact avec un mort (No 31:19).
L'Évangile
Jésus-Christ recommande la discrétion dans les manifestations
publiques du jeûne et probablement du deuil (Mt 6:16-18,Mr 5:38
et suivants); devant le tombeau de son ami Lazare, il verse des larmes
silencieuses (Jn 11:35). Paul ne veut pas que les chrétiens
manifestent leur affliction comme ceux qui n'ont point
d'espérance (1Th 4:13 et suivant), et Jean salue le ciel nouveau
et la terre nouvelle d'où le deuil, ses larmes et ses cris seront à
jamais bannis, car la mort ne sera plus (Ap 21:4). P. B.-M.
La Bible contient un grand nombre d'allusions aux diverses manifestations du deuil chez les Hébreux, mais rares y sont les tableaux d'ensemble. Citons, parmi ceux qui nous donnent le plus de détails, Ge 37:34,De 14:1, 2Sa 1:3:31 et suivants, Eze 24:16, Jer 16:6 et suivant, et le livre de Tobit. Un grand nombre de coutumes funéraires se sont du reste perpétuées en Orient jusqu'à nos jours.
Soins aux morts.
Dès que le dernier soupir s'est exhalé des lèvres du moribond, on lui
ferme les yeux (Ge 46:4); parfois même on obture, à l'aide de
tampons, les autres ouvertures du corps; cela s'appelle «fermer le
mort». Plusieurs écrits talmudiques s'élèvent contre cette habitude;
il semble que par excès de zèle, et sans doute pour empêcher l'esprit
de s'échapper du corps, on étouffât parfois le mourant en lui
bouchant ainsi les narines et la bouche. Puis on lave le
cadavre (Ac 9:37); on l'enveloppe dans un linceul blanc (Mr
15:46) après l'avoir oint de substances aromatiques (Jn
19:40). Notons aussi la coutume de baiser le mort (Ge 50:1),
marque de tendresse et de respect. Les pieds et les mains liés de
bandelettes, le corps parfumé de myrrhe et d'aloès, la tête
recouverte d'un suaire (Jn 11:44), le mort est déposé dans un
cercueil ouvert ou sur une bière (Lu 7:14) appelée en hébreu mittâh;
il est ainsi transporté par des amis (Ac 5:6,10)
jusqu'au lieu de la sépulture. Les parents et connaissances suivent
la bière, se livrant à de bruyantes démonstrations de douleur et
poussant des cris aigus; le cortège est accompagné de pleureuses de
profession (Jer 9:17), de joueurs de flûte (Mt 9:23).
L'ensevelissement se fait le jour même, environ huit heures après
le décès; aux funérailles de certains grands personnages, on brûle
des aromates. Le corps est mis si possible dans un caveau de famille:
être enseveli «avec ses pères» est le voeu le plus ardent (Ge
47:29-31). Si l'on ne couche pas le mort dans un tombeau, on élève
sur le lieu de l'inhumation un monceau de pierres (2Sa 18:17),
ou l'on marque l'emplacement par une dalle dressée (Ge 35:20).
Comme inscription on grave, en général, le nom du défunt, souvent
l'indication de ses ascendants, du mari, parfois on y ajoute une
formule de louange. Il est question plusieurs fois de parfums brûlés
en l'honneur des rois défunts (Jer 34:5,2Ch 16:14 21:19). Quant
aux offrandes d'aliments aux morts, si Tob 4:17 les
recommande pour les justes, Sir 30:18 les condamne en
les raillant. Voir Mort, Tombeau.
Vêtement de deuil.
A la nouvelle du deuil qui le frappe, le premier geste de l'Israélite
sera de déchirer son vêtement: presque toujours, lorsque ce geste est
mentionné dans la Bible, il précède tous les autres (Ge 37:34,2Sa
1:11,Job 1:20). Nous ne pouvons entrer dans la discussion de toutes
les explications qui ont été proposées pour rendre compte de ce geste
et des différents rites funèbres; nous pensons pour notre part que
l'affligé indiquait par là son intention de se dépouiller de ses
vêtements pour revêtir le sac, qui normalement se portait sur le
corps nu (Esa 20:2). Le sac dont on se ceint (2Sa 3:31), et
non dont on se couvre, était une sorte de pagne, fait d'une étoffe
grossière en poils de chèvre, de couleur sombre, qui servait aussi
pour la confection des sacs; ce pagne était cousu autour de la
taille (Job 16:15) ou serré par une corde (Esa 3:24).
Certains passages font allusion à d'autres vêtements de deuil ou de
veuvage (Ge 38:14,2Sa 14:2,Jug 8:5) qui semblent différents du
sac. On ôte ses chaussures (Mic 1:8), les porteurs de la bière
vont pieds nus; on arrache son turban, parfois on se rase barbe et
cheveux (Am 8:10), ou du moins on couvre sa barbe (Eze
24:17,22) et on se voile la tête (2Sa 15:30). La durée du
deuil semble avoir été de trente jours (No 20:29,De 34:8). Les
enfants portent le deuil de leurs parents, les maris celui de leur
femme et vice versa; le deuil le plus cruel est celui du fils
unique (Jer 6:26,Za 12:10), plus encore du fils unique de
veuve (Lu 7:12).
Autres rites.
L'expression de la douleur chez les Hébreux emprunte mille formes,
dont nous signalerons ici les plus courantes et les plus typiques. On
se met la main sur la tête (2Sa 13:19); en apprenant une
mauvaise nouvelle, on se lève de son siège pour aller s'asseoir sur
la terre nue ou sur un tas de cendres (Job 1:20,Jon 3:6,La
2:10). Au reste, la terre et la cendre jouent un grand rôle dans le
rituel du deuil, on s'en couvre la tête ou le corps tout entier, on
s'y roule, on saisit de la poussière que l'on jette vers le
ciel (Job 2:12). On se frappe la poitrine, on se déchire, on se
fait des incisions (voir ce mot), coutume étrangère qu'à plusieurs
reprises les livres saints condamnent (De 14:1); il est reçu que
pendant tout le temps du deuil, il ne faut pas se laver, ne pas
oindre son corps (Da 10:3), ne pas se faire les ongles; la
démarche de l'homme en deuil doit être grave et lente (1Ro
21:27). Voir Gestes.
Pour marquer sa douleur, l'Hébreu ne prend d'abord aucune
nourriture et ce jeûne parfois se prolonge plusieurs jours (2Sa
1:12,1Sa 31:13). On n'est pas d'accord sur le fait de la célébration
d'un repas funèbre; (cf. Os 9:4) toutefois les expressions:
manger le pain du deuil et boire la coupe de consolation (Jer
16:7) semblent indiquer que tout en apportant leurs consolations,
les amis offraient en témoignage de sympathie des aliments ou un
breuvage à l'homme éprouvé par le deuil.
Les lamentations.
Cris, gémissements, vociférations accompagnaient toute manifestation
funèbre. La lamentation pouvait prendre deux formes différentes: la
tnisped, cri aigu, hurlement prolongé (Za 12:11), que
Michée (Mic 1:8) compare au glapissement du chacal, au cri de
l'autruche; la qînâ, sorte de mélopée accompagnant une poésie
funèbre pour chanter les louanges du défunt. La plus célèbre de ces
lamentations est la complainte de David sur Jonathan (2Sa
1:17-27); comp. les complaintes sur Josias (2Ch 35:25).
Purification.
Tout deuil se clôturait par une cérémonie purificatrice. La loi, en
effet, déclare impurs le cadavre, le tombeau, celui qui les approche
ou celui qui les touche, et impose des purifications à ceux qui ont
eu quelque contact avec un mort (No 31:19).
L'Évangile
Jésus-Christ recommande la discrétion dans les manifestations
publiques du jeûne et probablement du deuil (Mt 6:16-18,Mr 5:38
et suivants); devant le tombeau de son ami Lazare, il verse des larmes
silencieuses (Jn 11:35). Paul ne veut pas que les chrétiens
manifestent leur affliction comme ceux qui n'ont point
d'espérance (1Th 4:13 et suivant), et Jean salue le ciel nouveau
et la terre nouvelle d'où le deuil, ses larmes et ses cris seront à
jamais bannis, car la mort ne sera plus (Ap 21:4). P. B.-M.
Re: Qu'est-ce que la mort ???
Qu'y a-t-il après la mort? 1ere partie
La réponse dans le Nouveau Testament avec notre invité, le pasteur Paul Scalliet.
Qu'y a-t-il après la mort? 2e partie
La réponse dans le Nouveau Testament avec notre invité, le pasteur Paul Scalliet.
La réponse dans le Nouveau Testament avec notre invité, le pasteur Paul Scalliet.
Qu'y a-t-il après la mort? 2e partie
La réponse dans le Nouveau Testament avec notre invité, le pasteur Paul Scalliet.
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