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Message  Yacoub Lun 25 Juil 2016, 14:39

Mystère autour de David Ali Sonboly, le tueur de Munich

David Ali Sonboly, le tireur germano-Iranien de 18 ans qui a assassiné neuf personnes à Munich.

Le jeune Germano-Iranien de 18 ans "était très gentil, serviable. Il riait comme toute personne normale (...) Quelque chose s'est passé dans sa tête".

Un jeune homme serviable et sans histoires, réservé et fan de jeux vidéo de guerre : pour ses voisins, encore sous le choc, rien ne pouvait laisser présager l'acte fou du tireur qui a assassiné neuf personnes à Munich.



David Ali Sonboly, un jeune Germano-Iranien de 18 ans vivait avec sa famille dans un immeuble de logements sociaux moderne et discret, au coeur d'un quartier (Maxvorstadt) plutôt aisé de la capitale bavaroise, non loin du centre.

A l'entrée du bâtiment, coincé entre une concession de voitures de luxe Mazerati et une boutique de robes de mariée, au 69 de la Dachauer Strasse, Delfye Dalbi cherche en vain le moindre indice d'une faille chez son jeune voisin. "Je ne l'ai jamais vu en colère, je n'ai jamais entendu de problème avec la police ou avec les voisins", raconte cette mère de famille d'origine macédonienne qui habite au premier étage de la résidence.

L'auteur de la tuerie vivait avec ses parents et son jeune frère dans un trois-pièces du cinquième étage et avait fréquenté l'école du quartier, précise-t-elle. "Il était très gentil, serviable. Il riait comme toute personne normale (...) Quelque chose s'est passé dans sa tête", ne peut-elle que lâcher.

Les deux parents sont iraniens, selon le voisinage, le père chauffeur de taxi, la mère ancienne employée de la chaîne de grands magasins Karstadt.
"Je suis vraiment désolée pour la famille, même pour ce garçon (...) Les gens disent que c'est parce qu'il est musulman, ça n'a rien à voir avec la religion musulmane", insiste Delfye Dalbi. Une autre voisine confirme : la famille n'était pas "spécialement religieuse".


'Je ne veux pas vous parler'
Pour Sedik Ali, un Afghan de 29 ans, le tueur, plutôt grand et costaud, laissera surtout le souvenir d'un jeune homme seul, à l'écart des autres. "C'est étrange, mais il ne parlait jamais avec nous", note ce voisin, qui jouait en revanche régulièrement au ballon avec son jeune frère dans un parc du quartier.

L'auteur de la tuerie souffrait en fait d'une "forme de dépression", a annoncé samedi le procureur de Munich, décrivant l'acte classique d'un "forcené", sans lien avec le groupe Etat islamique (EI).
Dans une vidéo amateur filmée au moment de la fusillade, il s'écrie en réponse à un riverain qui le traite de métèque: : Je suis Allemand, je suis né ici" puis, comme en forme excuse, "J'étais en traitement hospitalier".

Selon une source policière citée par l'agence DPA, il était un fan de jeux vidéos de guerre et, plus symptomatique, un admirateur d'un jeune Allemand de 17 ans qui avait perpétré un massacre dans son école près de Stuttgart en 2009.

Beaucoup se souviennent l'avoir vu distribuer des journaux gratuits, qu'il transportait derrière lui dans un charriot. "J'en ai retrouvé une fois dans la poubelle et lui ai dit 'ne les jette pas si tu dois les distribuer !'", raconte Stephan, le serveur du "Treemans", un café branché installé au rez-de-chaussée de l'immeuble.

Selon lui également, "tout dans son langage corporel était synonyme de 'je ne veux pas vous parler'".
"Il n'était pas comme les jeunes de son âge, branchés, foufous, avec des coupes de cheveux à la mode. Il avait l'air plus calme. C'était un garçon timide", dit-il.

Comme la plupart des résidents de l'immeuble, d'origine étrangère, le jeune homme passait devant le café sans s'arrêter. "Je lui disais 'hello'. Il répondait 'hello' mais ici c'est un coffeeshop américain, ce n'est pas le genre d'endroit où il venait".

Tout autour, les contrastes ne manquent pas avec ces vies de migrants. Des immeubles haut-de-gamme ont poussé ici et là, avec balcons fleuris et meubles de jardin coquets. Dans la vitrine Mazerati, une décapotable affiche son prix sans complexe : 177.289 euros". Et sur le modèle d'à côté, une pancarte annonce fièrement : "VENDU".

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Message  Yacoub Sam 25 Aoû 2018, 11:51

Oui, l’Occident est coupable: de se laisser faire!
Face à nos lâchetés, certains migrants préfèrent rentrer chez eux
par
Aurélien Marq - 20 août 2018

L'ancienne esclave de l'Etat islamique, Ashwaq Haji a préféré rentrer en Irak. En Allemagne, elle aurait croisé son ancien bourreau, "réfugié" comme elle. / AFP
Une jeune réfugiée yézidie, ancienne esclave de l’Etat islamique, aurait, selon Libé, « croisé son bourreau » en Allemagne. Choquée, elle a décidé de rentrer en Irak. Si l’Occident est coupable, ce n’est pas d’oppression mais de lâcheté face à ses ennemis.

Entrepreneurs identitaires, adeptes de la repentance perpétuelle, ennemis des valeurs républicaines et autres « social justice warriors » aiment à rendre responsables de tous les maux du monde l’Europe, l’Occident et les Blancs (surtout les mâles hétérosexuels…). C’est évidemment aussi faux que mal intentionné et intellectuellement malhonnête, les autres civilisations ou ethnies ayant hélas montré, chaque fois qu’elles ont eu le pouvoir d’imposer leur volonté, qu’elles n’étaient pas nécessairement meilleures que l’Europe – certaines ont même été franchement pires. Et c’est une bien étrange vision des mâles de notre civilisation que de les croire à ce point supérieurs au reste de l’humanité qu’ils auraient pu pendant des siècles lui imposer leur volonté, seuls sujets d’une histoire dont les autres n’auraient été jusqu’ici que des objets.
Coupable de démissionner

Peut-être, pourtant, notre Occident est-il coupable. Non pas des crimes du passé, sans cesse ressassés, mais des fautes du présent. Non pas de ce dont nous accusent nos ennemis revanchards, mais de ce que peuvent nous reprocher nos alliés trahis.

Coupables de lâcheté, coupables de préférer dire que nous défendons le projet républicain plutôt que de le défendre vraiment, coupables de préférer notre confort moral bien-pensant à la difficile complexité du réel, coupables d’avoir choisi le droit-de-l’hommisme au mépris des droits de l’homme, coupables de laisser faire ceux qui veulent étouffer la vérité à force de concepts hypocrites et d’inversion des valeurs. Sur notre propre sol, ce sont des innocents qui en payent le prix, ce sont ceux-là même que nous nous gargarisons de sauver que nous sacrifions sur l’autel de nos nouveaux dogmes.
La preuve par Ashwaq

J’en vois une tragique illustration dans un cas douloureusement révélateur, presque caricatural dans son absurdité, et qui n’est pas qu’une anecdote. L’histoire nous est rapportée par le Times, généralement peu suspect de relayer de simples rumeurs, et reprise en français dans Libération. J’ignore évidemment si elle est vraie, je connais cependant assez le sujet pour pouvoir affirmer qu’elle est crédible.

Ashwaq est une jeune Yézidie, minorité particulièrement haïe et persécutée par les islamistes en raison de sa religion, syncrétisme unique de zoroastrisme, de christianisme et d’islam. Comme tant d’autres membres de cette communauté, Ashwaq a été réduite en esclavage par l’État islamique. A l’âge de 15 ans, elle a été vendue à un homme qu’elle connaît sous le nom d’Abu Humam. On connaît le sort de ces adolescentes utilisées comme esclaves sexuelles par les combattants du califat. Après 10 mois de captivité et de servitude, Ashwaq est parvenue à s’enfuir, a retrouvé une partie de sa famille, puis a pu venir en Allemagne dans le cadre d’un programme humanitaire qui lui a permis de s’installer près de Stuttgart. Trois ans plus tard, elle y rencontre son ancien bourreau, Abu Humam. Ne montrant ni crainte, ni remord, ni gêne, il se permet même de la menacer en lui faisant remarquer qu’il sait où elle vit, et où vit sa famille. La jeune fille est allée trouver la police. Qui lui a dit ne rien pouvoir faire, Abu Humam bénéficiant comme elle du statut de réfugié. Ashwaq a préféré repartir pour le Kurdistan. Peut-être n’y sera-t-elle pas plus en sécurité, mais au moins n’aura-t-elle plus ce sentiment d’injustice devant la passivité résignée des pouvoirs publics.

Bien évidemment, et heureusement, la justice ne peut pas condamner une personne sur les seules déclarations d’une autre. La recherche rigoureuse de la vérité est un préalable nécessaire, et si frustrant que cela puisse être, c’est une indispensable garantie de l’Etat de droit – de même qu’il ne suffit pas que quelqu’un balance un porc pour que l’on puisse être sûr qu’il s’agit vraiment d’un porc…

Et pourtant. Comprendre les raisons d’un échec ne doit pas masquer le fait qu’il s’agit d’un échec. Comprendre que la justice humaine ne pourra jamais être parfaite ne doit pas empêcher d’essayer de l’améliorer.
« Les migrants » ne sont pas l’Autre

Il y a trop d’islamistes parmi les réfugiés pour ne pas y voir un problème structurel. Il y a trop de victimes dont les agresseurs ne sont pas sanctionnés (y compris des agresseurs qui ne sont ni réfugiés ni islamistes) pour ne pas y voir un problème structurel.

Nombre de gens en Europe ont choisi d’essentialiser les « migrants », en idéalisant la figure de l’Autre. Nécessairement victime, nécessairement pur, simplement parce qu’étant Autre il est vierge de nos fautes, nécessairement supérieur du fait de ses souffrances, alors que nous sommes intrinsèquement coupables puisque nous ne souffrons pas tandis que d’autres souffrent.

Mais le réel est complexe, et tout refus de la nuance est inévitablement un refus du réel. L’Autre est vierge de nos fautes, mais il a les siennes, parfois aussi lourdes. Il peut être souffrant, mais le devoir de solidarité envers celui qui souffre ne donne pas à celui-ci un droit-créance illimité qui le rendrait propriétaire de toute chose. L’aide que je dois à mon frère ne doit pas me conduire à lui sacrifier mes enfants. Et surtout, les migrants ne sont pas l’Autre, ils sont des personnes fort différentes et non une collectivité dans laquelle tous seraient interchangeables.

Vouloir voir en chaque migrant uniquement un « frère qui souffre » au point de laisser cette image archétypale se substituer à son individualité a aveuglé l’Europe, et l’empêche de distinguer. Entre les véritables réfugiés, et les migrants économiques dont le départ fragilise leur pays d’origine. Entre ceux qui demandent à venir vivre avec nous en nous respectant et en respectant notre culture, tout en nous proposant d’y ajouter ce qu’il peut y avoir de meilleur dans la leur, et ceux qui exigent de venir vivre chez nous en méprisant notre culture, et en prétendant nous imposer ce qu’il y a de pire dans la leur pour qu’elle prenne la place de la nôtre.
Quand on l’attaque, « l’empire » ne contre-attaque pas

Le refus de la discrimination est devenu refus du discernement, la République veut traiter de la même façon ceux qui la haïssent et ceux qui la désirent, le bourreau bénéficie du même statut que sa victime, et c’est Ashwaq qui en paye le prix. De cela, oui, nous sommes coupables.

L’Europe, du moins l’Europe de l’Ouest et en particulier la France, a choisi d’abandonner la recherche de la complémentarité, certes complexe, entre sécurité et libertés, pour seulement protéger les individus contre l’État, sans accepter de voir que l’impuissance de l’État abandonne ces mêmes individus à la violence d’autres individus. C’est une démission honteuse, et c’est aussi un suicide. Une société qui ne protège pas ses membres ne donne envie à personne de s’y intégrer ou d’y demeurer, et pousse chacun à se tourner vers des sociétés parallèles et des groupes plus ou moins extrémistes, préparant son remplacement par un totalitarisme quelconque, ou son effondrement en une mosaïque de féodalités.

Ibn Khaldoun a explicité ce mécanisme au XIVe siècle, en démasquant aussi le fait que l’idéologie de non-violence, lorsqu’elle devient laisser-faire, masque bien souvent un impératif des plus cyniques : désarmer physiquement et moralement le peuple devant les collecteurs d’impôts. La loi s’applique dans toute sa sévérité aux citoyens solvables, et laisse faire les autres.

Bien sûr, bourreaux et coupables demeurent humains, et il faut les combattre sans perdre de vue cette humanité, si sombre soit-elle devenue en eux. Mais il faut les combattre ! Sans haine aveugle, mais sans naïveté ni faiblesse.
« Alors le tolérant sera détruit… »

Cela vaut pour la délinquance, et aussi l’idéologie. Karl Popper l’a fort bien écrit : « Si nous étendons la tolérance illimitée même à ceux qui sont intolérants, si nous ne sommes pas disposés à défendre une société tolérante contre l’impact de l’intolérant, alors le tolérant sera détruit, et la tolérance avec lui. »1. Yadh Ben Achour, lui aussi, l’a affirmé clairement : « Donne-moi la liberté que je la tue ! A moins d’accepter cette sentence de mort, un démocrate doit se défendre. La loi ne peut être conçue uniquement pour limiter le pouvoir démocratique. Elle doit le protéger contre ceux qui le haïssent. »2

A force de pleurer sur des criminels prétendument « victimes de la société », nous oublions leurs victimes. Lorsque la garde des Sceaux promeut l’ancienne présidente d’un syndicat qui se veut très compréhensif envers les agresseurs, mais méprise les défenseurs des victimes, qu’avons-nous fait de la justice ? Nous l’avons abandonnée. Nous avons renoncé à la justice au profit du seul légalisme.
Surtout ne rien faire

Voilà notre faute : nous avons tellement peur de nous sentir coupables si nous décidons et agissons, que nous suivons aveuglement la lettre vétilleuse des règles, et érigeons la passivité en principe de vie, en une odieuse perversion du serment d’Hippocrate, « d’abord ne pas nuire » devenant « surtout ne rien faire pour être sûrs qu’on ne puisse rien nous reprocher ». Nous mettons tellement d’orgueil dans notre fausse humilité, tellement de mépris dans notre fausse bienveillance, que nous préférons tendre l’autre joue sans rien faire que combattre pour protéger ceux dont nous sommes responsables.

Nous transposons à la politique l’illusion qui pousse à qualifier de « vertu » une virginité fantasmée. Même ceux qui comprennent ce que cette pureté sexuelle supposée a de ridicule idéalisent une hypothétique pureté victimaire, et courent après l’innocence perdue en oubliant que la véritable vertu, l’antique virtus, n’est pas de ne pas avoir de part obscure, mais de la regarder en face et d’agir sans succomber à son emprise. Il y a infiniment plus de vertu à accepter de se salir les mains en tentant de rester justes, qu’à se piquer de grands principes dans le confort lâche de la passivité ou de l’obéissance servile aux règles sans souci des conséquences.

Pour éviter l’impérialisme nous avons succombé au relativisme, pour éviter la tyrannie nous avons laissé croître les graines de l’anarchie, pour éviter d’étouffer les minorités nous ne leur donnons que des droits tandis que la majorité n’aurait plus que des devoirs, pour éviter de stigmatiser nous refusons d’identifier l’ennemi, pour éviter de dénigrer ce qui fait l’altérité de l’autre nous n’osons plus le voir comme notre semblable et nous en venons à accepter toutes les assignations identitaires, pour éviter l’accusation d’intolérance nous sommes prêts à voir détruire ce dont nous sommes les héritiers et à en priver les générations futures.

Plutôt que d’assumer le risque de l’ombre pour tendre vers la lumière, nous nous effaçons.

Si nous sommes coupables, c’est bien de tout abandonner à force de laisser la culpabilité nous pousser à choisir l’autodestruction pour laisser la place à un Autre idéalisé.

Coupables, parce que nous sommes les débiteurs de Churchill mais que trop des nôtres suivent l’exemple de Chamberlain. Coupables, parce que héritiers de l’idéal chevaleresque nous sommes devenus incapables de protéger une jeune fille contre celui qui en avait fait une esclave. Coupables, de rêver au martyr alors que nous sommes appelés au combat. Coupables, parce que plutôt que d’empoigner le réel beaucoup d’entre nous se sont laissé séduire par l’impuissance : impuissance qui nous donne l’illusion d’expier en nous laissant faire, impuissance qui nous décharge de nos responsabilités et nous épargne la peine de réfléchir, de choisir et d’assumer.
Être et ne pas renoncer à être

Alors ? Nous ne corrigerons pas nos fautes en nous flagellant pour n’avoir pas toujours été à la hauteur de notre idéal, mais en agissant pour essayer de l’être. En faisant ce que nous pouvons, chacun de nous, pour que notre société redevienne un espoir et un havre pour Ashwaq, et une menace implacable pour ses bourreaux, une menace pour tous ceux qui partagent leur immonde idéologie, et plus généralement pour tous ceux qui voient leurs semblables, nos semblables, comme des proies.

Nous n’échapperons pas à la culpabilité en renonçant à être, mais en assumant lucidement ce que nous sommes pour nous efforcer de devenir toujours un peu plus ce qu’il y a de meilleur en nous.

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