Qui est "Mahomet" selon les mususlmans
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Qui est "Mahomet" selon les mususlmans
Rappel du premier message :
Qui est "Mahomet" selon les musulmans
Source : [ltr]http://www.risala.net/[/ltr]
[ltr]http://www.risala.net/[/ltr]
[ltr]http://www.risala.net/[/ltr]
Sa date de naissance
Ibn Ishâq privilégie l'opinion selon laquelle, la naissance du prophète (صلى الله عليه و سلم) eut lieu après douze nuits écoulées du mois de Rabî' Al-Awwal de l'An de l'Eléphant. Ibn Abî Shayba relate cette opinion selon Jâbir et Ibn 'Abbâs et d'autres.
Selon Abou Qatâda (رضي الله عنه) , on interrogea le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) sur le jeûne du lundi. Il dit : "C'est un jour où je suis né et où je fus suscité comme Messager". (Mouslim)
L'origine de son prénom
Un jour, 'Abd Al-Mottalib était en voyage au Shêm, accompagné de 3 hommes. C'est alors qu'ils rencontrèrent en chemin un Rabbin qui leur demanda de quelle ville ils venaient. Quand il su que ces hommes venaient de la Mecque, il leur répondit que de leur ville sortira un prophète, et qui s'appellera Mouhammad.
Espérant qu'il s'agisse du leur, ces hommes ont tous décidé de donner ce nom à leur prochain fils qui naîtra, ce que fit 'Abd Al-Mottalib pour son petit-fils, le Prophète (صلى الله عليه و سلم).
Quelques signes relatifs à sa naissance et annonçant sa mission future
A la Mecque
Quand Âmina engendra le Prophète (صلى الله عليه و سلم), un Ange vint lui dire : Tu viens d'engendrer le meilleur de cette communauté. Quand tu le mettras au monde, tu diras : "Je prie Allâh l'Unique de le protéger contre tout envieux. Le signe qui confirme ce que je dis est que sa naissance sera accompagnée d'une lumière qui éclairera les palais de Bosra au Shêm. Appelle-le alors Mouhammad, le loué, car dans la Thora il est appelé Ahmed. Il sera loué par ceux qui se trouvent aux cieux et sur la terre".
Interrogé sur sa personne, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dira plus tard : "Je suis l'accomplissement du vœu formulé par mon père Ibrahim et l'heureuse annonce faite par 'Issa. Et ma mère a vu, quand elle me porta, jaillir d'elle une lumière par laquelle lui étaient illuminés les palais de Shêm."
Contrairement aux autres femmes, Âmina ne sentait rien des douleurs qui accompagnent les femmes au cours de leurs grossesses. C'est ainsi qu'elle n'était nullement affaiblie. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) naquit en s'appuyant sur ses mains et en levant la tête au ciel. Aussi, il (صلى الله عليه و سلم) était circoncis et son cordon ombilical était déjà coupé.
Notons qu'à sa naissance, l'Envoyé était orphelin de père car celui-ci tomba malade lors d'un voyage au Shêm, suite à quoi il décéda à Médine chez ses oncles. Cet événement se passa quelques semaines avant que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) ne naisse.
En dehors de la Mecque
En Perse, le feu sacré qu'adoraient les Rois Mages s'éteignit et cela ne s'était pas produit depuis 1000 ans. Des églises s'écroulèrent autour du lac Sawa où elles plongèrent. Le rapporte de ces signes est d' At Tabari, d'Al Bayhaki et d'autres. La chaîne de transmission n'est cependant pas fixe et nette.
A Médine, Hassan Ibn Tâbit, qui sera plus tard le poète du Prophète (صلى الله عليه و سلم), raconte, dans son témoignage : "J'étais dans la région où se trouvaient les juifs (à Médine), et 1 des Rabbins est monté sur un mur et s'est écrié : " Ô communauté de juifs ! Aujourd'hui est apparue l'étoile de Ahmed !"
Les juifs avaient en effet l'habitude de scruter le ciel, car ils étaient très biens informés par les livres saints de la naissance prochaine d'un prophète, et savaient qu'à sa venue, il y aurait sur le ciel, une étoile qui n'apparaît qu'à sa naissance (صلى الله عليه و سلم).
Qui est "Mahomet" selon les musulmans
Source : [ltr]http://www.risala.net/[/ltr]
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Sa date de naissance
Ibn Ishâq privilégie l'opinion selon laquelle, la naissance du prophète (صلى الله عليه و سلم) eut lieu après douze nuits écoulées du mois de Rabî' Al-Awwal de l'An de l'Eléphant. Ibn Abî Shayba relate cette opinion selon Jâbir et Ibn 'Abbâs et d'autres.
Selon Abou Qatâda (رضي الله عنه) , on interrogea le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) sur le jeûne du lundi. Il dit : "C'est un jour où je suis né et où je fus suscité comme Messager". (Mouslim)
L'origine de son prénom
Un jour, 'Abd Al-Mottalib était en voyage au Shêm, accompagné de 3 hommes. C'est alors qu'ils rencontrèrent en chemin un Rabbin qui leur demanda de quelle ville ils venaient. Quand il su que ces hommes venaient de la Mecque, il leur répondit que de leur ville sortira un prophète, et qui s'appellera Mouhammad.
Espérant qu'il s'agisse du leur, ces hommes ont tous décidé de donner ce nom à leur prochain fils qui naîtra, ce que fit 'Abd Al-Mottalib pour son petit-fils, le Prophète (صلى الله عليه و سلم).
Quelques signes relatifs à sa naissance et annonçant sa mission future
A la Mecque
Quand Âmina engendra le Prophète (صلى الله عليه و سلم), un Ange vint lui dire : Tu viens d'engendrer le meilleur de cette communauté. Quand tu le mettras au monde, tu diras : "Je prie Allâh l'Unique de le protéger contre tout envieux. Le signe qui confirme ce que je dis est que sa naissance sera accompagnée d'une lumière qui éclairera les palais de Bosra au Shêm. Appelle-le alors Mouhammad, le loué, car dans la Thora il est appelé Ahmed. Il sera loué par ceux qui se trouvent aux cieux et sur la terre".
Interrogé sur sa personne, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dira plus tard : "Je suis l'accomplissement du vœu formulé par mon père Ibrahim et l'heureuse annonce faite par 'Issa. Et ma mère a vu, quand elle me porta, jaillir d'elle une lumière par laquelle lui étaient illuminés les palais de Shêm."
Contrairement aux autres femmes, Âmina ne sentait rien des douleurs qui accompagnent les femmes au cours de leurs grossesses. C'est ainsi qu'elle n'était nullement affaiblie. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) naquit en s'appuyant sur ses mains et en levant la tête au ciel. Aussi, il (صلى الله عليه و سلم) était circoncis et son cordon ombilical était déjà coupé.
Notons qu'à sa naissance, l'Envoyé était orphelin de père car celui-ci tomba malade lors d'un voyage au Shêm, suite à quoi il décéda à Médine chez ses oncles. Cet événement se passa quelques semaines avant que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) ne naisse.
En dehors de la Mecque
En Perse, le feu sacré qu'adoraient les Rois Mages s'éteignit et cela ne s'était pas produit depuis 1000 ans. Des églises s'écroulèrent autour du lac Sawa où elles plongèrent. Le rapporte de ces signes est d' At Tabari, d'Al Bayhaki et d'autres. La chaîne de transmission n'est cependant pas fixe et nette.
A Médine, Hassan Ibn Tâbit, qui sera plus tard le poète du Prophète (صلى الله عليه و سلم), raconte, dans son témoignage : "J'étais dans la région où se trouvaient les juifs (à Médine), et 1 des Rabbins est monté sur un mur et s'est écrié : " Ô communauté de juifs ! Aujourd'hui est apparue l'étoile de Ahmed !"
Les juifs avaient en effet l'habitude de scruter le ciel, car ils étaient très biens informés par les livres saints de la naissance prochaine d'un prophète, et savaient qu'à sa venue, il y aurait sur le ciel, une étoile qui n'apparaît qu'à sa naissance (صلى الله عليه و سلم).
Re: Qui est "Mahomet" selon les mususlmans
Le Coran était son éthique
Nul doute que le noble Messager - que la paix, les salutations et les prières soient sur lui - fut l’homme au caractère le plus agréable, à l’éthique la plus parfaite, et aux manières les plus raffinées. Le Noble Coran le décrit comme étant doté d’excellentes manières, compatissant et miséricordieux. Il est en outre, selon les termes du Coran, une lumière, un luminaire, un annonciateur de la bonne nouvelle, et une miséricorde pour tous les mondes.
Il dit lui-même - paix et bénédictions de Dieu sur lui : "J’ai certes été envoyé pour parachever les nobles manières". Et celui qui fut envoyé à cette fin a nécessairement atteint la perfection en termes de nobles manières, afin qu’il soit un guide pour autrui. C’est pour cela que le Messager de Dieu, Muhammad Ibn `Abd Allâh, était l’exemple le meilleur de la clémence, de la dignité, de l’équité, du courage, de la patience, de la générosité, et des autres vertus capitales.
Lorsque la Dame `Â’ishah, que Dieu l’agrée, dit que les manières du Messager étaient le Coran, elle entend qu’il fut - paix et bénédiction de Dieu sur lui - un modèle vivant de la mise en pratique et de l’application des principes et de vertus du Noble Coran.
Par exemple, le Coran dit : "Et consulte-les à propos des affaires.", "Repousse (le mal) par ce qui est meilleur ; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux." "Certes, Allah commande l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches. Et Il interdit la turpitude, l’acte répréhensible et l’agression." "Et endure ce qui t’arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise !" [4], "Prends l’excédent, commande ce qui est convenable et éloigne-toi des ignorants." [5]. Ce sont là des vertus auxquelles le Coran invite. Le Messager de Dieu, paix et bénédictions sur lui, s’y est attaché et son éthique, c’était le Coran.
Et Dieu - Exalté Soit-Il - est plus Savant.
Traduit de Yas’alûnaka fi Ad-Dîn wa Al-Hayâh, v. 2, p. 413-414. Cet ouvrage en sept volumes compile les fatwas de Sheikh Ahmad Ash-Sharabâsî que Dieu lui fasse miséricorde.
Notes
[1] Sourate 3, Âl `Imrân, verset 159.
Sourate 41, Fussilat, verset 34.
Sourate 16, An-Nahl, verset 90.
[4] Sourate 31, Luqmân, verset 17.
[5] Sourate 7, Al-A`râf, verset 199.
Nul doute que le noble Messager - que la paix, les salutations et les prières soient sur lui - fut l’homme au caractère le plus agréable, à l’éthique la plus parfaite, et aux manières les plus raffinées. Le Noble Coran le décrit comme étant doté d’excellentes manières, compatissant et miséricordieux. Il est en outre, selon les termes du Coran, une lumière, un luminaire, un annonciateur de la bonne nouvelle, et une miséricorde pour tous les mondes.
Il dit lui-même - paix et bénédictions de Dieu sur lui : "J’ai certes été envoyé pour parachever les nobles manières". Et celui qui fut envoyé à cette fin a nécessairement atteint la perfection en termes de nobles manières, afin qu’il soit un guide pour autrui. C’est pour cela que le Messager de Dieu, Muhammad Ibn `Abd Allâh, était l’exemple le meilleur de la clémence, de la dignité, de l’équité, du courage, de la patience, de la générosité, et des autres vertus capitales.
Lorsque la Dame `Â’ishah, que Dieu l’agrée, dit que les manières du Messager étaient le Coran, elle entend qu’il fut - paix et bénédiction de Dieu sur lui - un modèle vivant de la mise en pratique et de l’application des principes et de vertus du Noble Coran.
Par exemple, le Coran dit : "Et consulte-les à propos des affaires.", "Repousse (le mal) par ce qui est meilleur ; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux." "Certes, Allah commande l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches. Et Il interdit la turpitude, l’acte répréhensible et l’agression." "Et endure ce qui t’arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise !" [4], "Prends l’excédent, commande ce qui est convenable et éloigne-toi des ignorants." [5]. Ce sont là des vertus auxquelles le Coran invite. Le Messager de Dieu, paix et bénédictions sur lui, s’y est attaché et son éthique, c’était le Coran.
Et Dieu - Exalté Soit-Il - est plus Savant.
Traduit de Yas’alûnaka fi Ad-Dîn wa Al-Hayâh, v. 2, p. 413-414. Cet ouvrage en sept volumes compile les fatwas de Sheikh Ahmad Ash-Sharabâsî que Dieu lui fasse miséricorde.
Notes
[1] Sourate 3, Âl `Imrân, verset 159.
Sourate 41, Fussilat, verset 34.
Sourate 16, An-Nahl, verset 90.
[4] Sourate 31, Luqmân, verset 17.
[5] Sourate 7, Al-A`râf, verset 199.
Re: Qui est "Mahomet" selon les mususlmans
Le comportement du Prophète avec sa famille
La modération dans les choses de la vie est une voie médiane entre l’excès et la négligence. Il s’agit de la voie tracée par l’islam et le Coran : "N’enchaîne pas ta main à ton cou par avarice, et ne l’étend pas non plus trop largement, sinon tu te trouveras blâmé et chagriné.". Il semblerait cependant que certains hommes parmi nous n’apportent pas foi à ce principe et ne s’y conforment pas le moins du monde, notamment dans les rapports avec leurs épouses et dans leur comportement au sein de leur foyer.
L’homme véritable est celui qui fait face aux difficultés de la vie à l’extérieur avec fermeté, courage, virilité et sérénité, puis, lorsqu’il s’en retourne chez lui, dans son petit nid, son paradis privé, sa demeure loyale, il est le modèle de la joie et de la gaieté, de la courtoisie et des bonnes manières. C’est pour cela que `Umar Ibn Al-Khattâb - que Dieu l’agrée - dit : "Il faut que l’homme soit avec son épouse tel un enfant, mais lorsqu’il est fait appel à sa virilité qu’il soit présent." De plus, s’il lui arrive, à l’extérieur, de rencontrer des difficultés, qui le poussent à la colère et à l’irritation, dans son travail, dans ses rapports avec autrui ou dans la direction d’un groupe, il se doit de laisser tout cela derrière lui en franchissant le seuil de sa maison, et de rencontrer les siens avec la bonne humeur, le sourire et une fraîcheur renouvelée. Il doit agir de la sorte, quand bien même il s’y forcerait un peu à certaines occasions, car sa pauvre épouse l’a attendu pendant son absence, afin qu’il rompe sa solitude. Il ne serait donc pas seyant ni raisonnable que l’individu gâche lui-même sa vie d’un jour sur l’autre.
Muhammad, le Messager de Dieu - paix et bénédiction sur lui -, était le leader des Messagers, le Sceau des Prophètes, la meilleure créature de Dieu. Il luttait dans le Sentier de Dieu, endurait toutes sortes d’épreuves de la part de ses ennemis polythéistes et mécréants, portait sur ses épaules les soucis des gens, de la prédication et de la vie. Il donnait énormément de sa personne et répandait les lumières de sa grandeur et de sa perfection. Ensuite, lorsqu’il revenait à la pure demeure prophétique, il quittait l’uniforme de l’effort et du jihâd, endossait l’habit de l’époux tendre et généreux, du compagnon agréable à retrouver, du convive au style élégant. Parmi les créatures de Dieu, il était alors le plus noble envers les siens et le plus agréable envers ses épouses. Il tenait les plus beaux propos ; il captivait les coeurs et les esprits par sa parole. Au sein de son foyer, il feignait d’oublier son rang de Prophète, la majesté du statut de Messager ainsi que le charisme qu’il avait parmi ses Compagnons. Il aidait les siens dans les tâches ménagères, réparait les chaussures, reprisait les vêtements, colmatait les seaux, trayait la chèvre et inclinait le récipient pour que le chat puisse boire !
Il faisait de son mieux pour égayer les siens. Par exemple, il faisait monter ses deux petits-enfants bien-aimés, Al-Hasan et Al-Husayn sur son dos pour leur faire plaisir. Il appelait les filles des Ansâr pour jouer avec `Â’ishah. Lorsqu’il voyait cette dernière jouer avec diverses petites poupées, il ne le lui reprochait pas. Au contraire, il plaisantait et la taquinait à leur sujet, cherchant de cette manière à lui manifester son amour et son intérêt pour ce qu’elle faisait. Lorsqu’elle buvait d’un récipient, il le prenait et en buvait en mettant sa bouche au même endroit qu’elle. Lorsqu’elle mangeait d’un récipient, il mangeait du même endroit ou à proximité. Il reposait sa tête sur ses genoux et pouvait même réciter le Coran alors qu’il était dans cette position - ce qui accroît l’honneur de `Â’ishah et ajoute à sa valeur. Quoi de plus naturel puisqu’il est le noble Messager, qualifié par son Seigneur de compatissant et de miséricordieux !
De par ses nobles caractères et ses manières distinguées, il veillait à égayer et à amuser son épouse. Il ne la privait pas de liberté ni de loisir tant que cela ne transgressait ni la religion ni les bonnes manières. Aussi lorsqu’il vit, devant chez lui, un groupe d’Éthiopiens jouer de leurs sabres et faire des danses acrobatiques innocentes, il autorisa `Â’ishah à les regarder par-dessus son épaule. Au bout d’un moment, il lui dit : "N’est-ce pas assez `Â’ishah ?" Elle lui répondit : "Attends un peu !" Alors il patienta, puis, au bout d’un moment, il lui dit : "N’est-ce pas assez `Â’ishah ?" Elle lui dit de nouveau : "Attends un peu !" A la troisième reprise, elle acquiesça satisfaite et rentra chez elle !
Le voici au début de son mariage avec `Â’ishah en train de faire une course avec elle. Svelte et agile à l’époque, elle le battit. Quelques années plus tard, il l’invita à refaire une course. Elle avait pris quelques rondeurs depuis et perdu en agilité. Elle se ceintura alors et ils tracèrent le trait de départ. La course commença et le Prophète - paix et bénédiction sur lui - la remporta. Il lui dit en riant : "Nous voilà quittes !"
Le Prophète - paix et bénédiction sur lui - ne réservait pas ces belles plaisanteries à certaines de ses épouses. Au contraire, il plaisantait avec tout le monde. Il tolérait qu’elles discutent de ses propos et qu’elles soient sujettes à l’erreur dans leur comportement. Il veillait à installer un climat de gaieté et de sérénité entre elles lorsqu’elles étaient ensemble. Un jour, sa bien-aimée `Â’ishah - qu’Allâh l’agrée - avait préparé une pâtisserie, à base de farine et de lait ou de beurre, appelée kharîzah. Le Prophète - paix et bénédiction sur lui - vint, puis son épouse Sawdah Bint Zum`ah vint à son tour. `Â’ishah invita Sawdah à manger. Cette dernière répondit : "Je n’aime pas ce gâteau." `Â’ishah lui dit : "Manges-en si tu ne veux pas que je t’en maquille !" Sawdah répondit : "Je n’y goûterai pas !" Alors `Â’ishah en prit un peu dans la main et toucha le visage de Sawdah pour rire. Le Prophète - paix et bénédiction sur lui - se tenait entre les deux. Il laissa passer Sawdah, qui prit un peu de pâte dans sa main et en mit un peu sur le visage de `Â’ishah. Le Prophète - paix et bénédiction sur lui - rit, heureux de l’ambiance joviale qui régnait entre les membres de sa noble demeure.
La noblesse de ses caractères et sa douceur se manifestaient dans des situations où l’on s’attendrait habituellement à la colère et à l’irritation. Un jour une petite dispute éclata entre lui et l’une de ses épouses. La colère la poussa à dire : "C’est toi qui dis être un Prophète !" Malgré la lourdeur d’un tel propos, le Messager - paix et bénédiction sur lui - se contenta d’un rire qui éteignit le feu de la colère et n’en laissa que des cendres.
À une autre occasion, un différend éclata entre lui et Dame `Â’ishah. Ils demandèrent à Abû Bakr, son père, d’arbitrer entre eux. Le Prophète - paix et bénédiction sur lui - dit à `Â’ishah : "`Â’ishah, veux-tu prendre la parole en premier, ou bien est-ce que je la prends ?" Elle lui dit : "Vas-y, mais ne dis que la vérité." Sur ce, Abû Bakr lui donna une gifle qui la fit saigner pour cette dure parole. Il lui dit : "Ô ennemie de ta propre personne, le Messager d’Allâh dirait-il autre chose que la vérité ?" Le Prophète - paix et bénédiction sur lui - eut mal pour elle et s’interposa entre elle et son père et dit à ce dernier : "Nous n’avons pas fait appel à toi pour cela !" Peu de temps après, leur vie conjugale retrouva son cours harmonieux. Il n’y a rien d’étonnant dans ces manières puisque Muhammad - paix et bénédiction sur lui - est celui qui dit : "Le meilleur parmi vous est le meilleur envers son épouse et je suis le meilleur envers mon épouse." Il dit également : "Deux choses me plaisent parmi les choses de ce bas-monde : les femmes et le parfum. Et le summum de mon bonheur réside dans la prière." Souvent il invoquait Dieu lui demandant : "Seigneur, parfais mes manières comme tu as parfait mon apparence !"
Allâh le Très-Haut dit : "Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a déposé entre vous de l’amour et de la miséricorde. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent." Il dit également : "Et comportez-vous convenablement envers elles."
Vu que nous répétons aux femmes des dizaines de fois la nécessité de vous obéir, vous les hommes, et de respecter les commandements de Dieu concernant vos droits, la justice implique que nous vous rappelions également de ne pas être despotiques ni injustes. La femme peut être une bonne graine, dont peut ressortir beaucoup de bien et de droiture grâce à une part d’enseignement et de guidance. [...] Souvenez-vous lorsque vous êtes tentés d’être despotiques que la femme n’est ni un meuble, ni un bien qui se vend et qui s’achète, mais plutôt une personne humaine ayant des droits et une dignité, d’après l’islam et d’après le Coran. Observez donc Dieu dans vos actes et soyez équitables envers les femmes.
Allâh le Très-Haut est le plus savant.
Traduit de l’arabe du livre de Sheikh Ahmad Ash-Sharabâsî, Yas’alûnaka fî Ad-Dîn Wal-Hayâh (Ils te questionnent sur la religion et sur la vie).
Notes
[1] Sourate 17, le Voyage nocturne, Al-Isrâ’, verset 29.
Sourate 30, Les Byzantins, Ar-Rûm, verset 21.
Sourate 4, Les Femmes, An-Nisâ’, verset 19.
La modération dans les choses de la vie est une voie médiane entre l’excès et la négligence. Il s’agit de la voie tracée par l’islam et le Coran : "N’enchaîne pas ta main à ton cou par avarice, et ne l’étend pas non plus trop largement, sinon tu te trouveras blâmé et chagriné.". Il semblerait cependant que certains hommes parmi nous n’apportent pas foi à ce principe et ne s’y conforment pas le moins du monde, notamment dans les rapports avec leurs épouses et dans leur comportement au sein de leur foyer.
L’homme véritable est celui qui fait face aux difficultés de la vie à l’extérieur avec fermeté, courage, virilité et sérénité, puis, lorsqu’il s’en retourne chez lui, dans son petit nid, son paradis privé, sa demeure loyale, il est le modèle de la joie et de la gaieté, de la courtoisie et des bonnes manières. C’est pour cela que `Umar Ibn Al-Khattâb - que Dieu l’agrée - dit : "Il faut que l’homme soit avec son épouse tel un enfant, mais lorsqu’il est fait appel à sa virilité qu’il soit présent." De plus, s’il lui arrive, à l’extérieur, de rencontrer des difficultés, qui le poussent à la colère et à l’irritation, dans son travail, dans ses rapports avec autrui ou dans la direction d’un groupe, il se doit de laisser tout cela derrière lui en franchissant le seuil de sa maison, et de rencontrer les siens avec la bonne humeur, le sourire et une fraîcheur renouvelée. Il doit agir de la sorte, quand bien même il s’y forcerait un peu à certaines occasions, car sa pauvre épouse l’a attendu pendant son absence, afin qu’il rompe sa solitude. Il ne serait donc pas seyant ni raisonnable que l’individu gâche lui-même sa vie d’un jour sur l’autre.
Muhammad, le Messager de Dieu - paix et bénédiction sur lui -, était le leader des Messagers, le Sceau des Prophètes, la meilleure créature de Dieu. Il luttait dans le Sentier de Dieu, endurait toutes sortes d’épreuves de la part de ses ennemis polythéistes et mécréants, portait sur ses épaules les soucis des gens, de la prédication et de la vie. Il donnait énormément de sa personne et répandait les lumières de sa grandeur et de sa perfection. Ensuite, lorsqu’il revenait à la pure demeure prophétique, il quittait l’uniforme de l’effort et du jihâd, endossait l’habit de l’époux tendre et généreux, du compagnon agréable à retrouver, du convive au style élégant. Parmi les créatures de Dieu, il était alors le plus noble envers les siens et le plus agréable envers ses épouses. Il tenait les plus beaux propos ; il captivait les coeurs et les esprits par sa parole. Au sein de son foyer, il feignait d’oublier son rang de Prophète, la majesté du statut de Messager ainsi que le charisme qu’il avait parmi ses Compagnons. Il aidait les siens dans les tâches ménagères, réparait les chaussures, reprisait les vêtements, colmatait les seaux, trayait la chèvre et inclinait le récipient pour que le chat puisse boire !
Il faisait de son mieux pour égayer les siens. Par exemple, il faisait monter ses deux petits-enfants bien-aimés, Al-Hasan et Al-Husayn sur son dos pour leur faire plaisir. Il appelait les filles des Ansâr pour jouer avec `Â’ishah. Lorsqu’il voyait cette dernière jouer avec diverses petites poupées, il ne le lui reprochait pas. Au contraire, il plaisantait et la taquinait à leur sujet, cherchant de cette manière à lui manifester son amour et son intérêt pour ce qu’elle faisait. Lorsqu’elle buvait d’un récipient, il le prenait et en buvait en mettant sa bouche au même endroit qu’elle. Lorsqu’elle mangeait d’un récipient, il mangeait du même endroit ou à proximité. Il reposait sa tête sur ses genoux et pouvait même réciter le Coran alors qu’il était dans cette position - ce qui accroît l’honneur de `Â’ishah et ajoute à sa valeur. Quoi de plus naturel puisqu’il est le noble Messager, qualifié par son Seigneur de compatissant et de miséricordieux !
De par ses nobles caractères et ses manières distinguées, il veillait à égayer et à amuser son épouse. Il ne la privait pas de liberté ni de loisir tant que cela ne transgressait ni la religion ni les bonnes manières. Aussi lorsqu’il vit, devant chez lui, un groupe d’Éthiopiens jouer de leurs sabres et faire des danses acrobatiques innocentes, il autorisa `Â’ishah à les regarder par-dessus son épaule. Au bout d’un moment, il lui dit : "N’est-ce pas assez `Â’ishah ?" Elle lui répondit : "Attends un peu !" Alors il patienta, puis, au bout d’un moment, il lui dit : "N’est-ce pas assez `Â’ishah ?" Elle lui dit de nouveau : "Attends un peu !" A la troisième reprise, elle acquiesça satisfaite et rentra chez elle !
Le voici au début de son mariage avec `Â’ishah en train de faire une course avec elle. Svelte et agile à l’époque, elle le battit. Quelques années plus tard, il l’invita à refaire une course. Elle avait pris quelques rondeurs depuis et perdu en agilité. Elle se ceintura alors et ils tracèrent le trait de départ. La course commença et le Prophète - paix et bénédiction sur lui - la remporta. Il lui dit en riant : "Nous voilà quittes !"
Le Prophète - paix et bénédiction sur lui - ne réservait pas ces belles plaisanteries à certaines de ses épouses. Au contraire, il plaisantait avec tout le monde. Il tolérait qu’elles discutent de ses propos et qu’elles soient sujettes à l’erreur dans leur comportement. Il veillait à installer un climat de gaieté et de sérénité entre elles lorsqu’elles étaient ensemble. Un jour, sa bien-aimée `Â’ishah - qu’Allâh l’agrée - avait préparé une pâtisserie, à base de farine et de lait ou de beurre, appelée kharîzah. Le Prophète - paix et bénédiction sur lui - vint, puis son épouse Sawdah Bint Zum`ah vint à son tour. `Â’ishah invita Sawdah à manger. Cette dernière répondit : "Je n’aime pas ce gâteau." `Â’ishah lui dit : "Manges-en si tu ne veux pas que je t’en maquille !" Sawdah répondit : "Je n’y goûterai pas !" Alors `Â’ishah en prit un peu dans la main et toucha le visage de Sawdah pour rire. Le Prophète - paix et bénédiction sur lui - se tenait entre les deux. Il laissa passer Sawdah, qui prit un peu de pâte dans sa main et en mit un peu sur le visage de `Â’ishah. Le Prophète - paix et bénédiction sur lui - rit, heureux de l’ambiance joviale qui régnait entre les membres de sa noble demeure.
La noblesse de ses caractères et sa douceur se manifestaient dans des situations où l’on s’attendrait habituellement à la colère et à l’irritation. Un jour une petite dispute éclata entre lui et l’une de ses épouses. La colère la poussa à dire : "C’est toi qui dis être un Prophète !" Malgré la lourdeur d’un tel propos, le Messager - paix et bénédiction sur lui - se contenta d’un rire qui éteignit le feu de la colère et n’en laissa que des cendres.
À une autre occasion, un différend éclata entre lui et Dame `Â’ishah. Ils demandèrent à Abû Bakr, son père, d’arbitrer entre eux. Le Prophète - paix et bénédiction sur lui - dit à `Â’ishah : "`Â’ishah, veux-tu prendre la parole en premier, ou bien est-ce que je la prends ?" Elle lui dit : "Vas-y, mais ne dis que la vérité." Sur ce, Abû Bakr lui donna une gifle qui la fit saigner pour cette dure parole. Il lui dit : "Ô ennemie de ta propre personne, le Messager d’Allâh dirait-il autre chose que la vérité ?" Le Prophète - paix et bénédiction sur lui - eut mal pour elle et s’interposa entre elle et son père et dit à ce dernier : "Nous n’avons pas fait appel à toi pour cela !" Peu de temps après, leur vie conjugale retrouva son cours harmonieux. Il n’y a rien d’étonnant dans ces manières puisque Muhammad - paix et bénédiction sur lui - est celui qui dit : "Le meilleur parmi vous est le meilleur envers son épouse et je suis le meilleur envers mon épouse." Il dit également : "Deux choses me plaisent parmi les choses de ce bas-monde : les femmes et le parfum. Et le summum de mon bonheur réside dans la prière." Souvent il invoquait Dieu lui demandant : "Seigneur, parfais mes manières comme tu as parfait mon apparence !"
Allâh le Très-Haut dit : "Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a déposé entre vous de l’amour et de la miséricorde. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent." Il dit également : "Et comportez-vous convenablement envers elles."
Vu que nous répétons aux femmes des dizaines de fois la nécessité de vous obéir, vous les hommes, et de respecter les commandements de Dieu concernant vos droits, la justice implique que nous vous rappelions également de ne pas être despotiques ni injustes. La femme peut être une bonne graine, dont peut ressortir beaucoup de bien et de droiture grâce à une part d’enseignement et de guidance. [...] Souvenez-vous lorsque vous êtes tentés d’être despotiques que la femme n’est ni un meuble, ni un bien qui se vend et qui s’achète, mais plutôt une personne humaine ayant des droits et une dignité, d’après l’islam et d’après le Coran. Observez donc Dieu dans vos actes et soyez équitables envers les femmes.
Allâh le Très-Haut est le plus savant.
Traduit de l’arabe du livre de Sheikh Ahmad Ash-Sharabâsî, Yas’alûnaka fî Ad-Dîn Wal-Hayâh (Ils te questionnent sur la religion et sur la vie).
Notes
[1] Sourate 17, le Voyage nocturne, Al-Isrâ’, verset 29.
Sourate 30, Les Byzantins, Ar-Rûm, verset 21.
Sourate 4, Les Femmes, An-Nisâ’, verset 19.
Re: Qui est "Mahomet" selon les mususlmans
Son hospitalité
Muhammad était connu pour sa grande hospitalité, et ceci avant même qu’il ne devienne Prophète. Personne ne repartait jamais les mains vides de chez lui. Il donnait à manger aux pauvres et aux nécessiteux ainsi qu’aux veuves et aux orphelins. A Médine, son hospitalité n’avait pas de limites, sa demeure restait ouverte à tous, aux riches et aux pauvres, aux amis comme aux ennemis. Tous allaient le voir et étaient très généreusement accueillis. Les gens venaient le voir, souvent en grand nombre et de toute provenance. Chacun d’eux était soigneusement accueilli et servi par le Prophète lui-même.
Son hospitalité ne se limitait pas aux musulmans seulement. Il accueillait volontiers tout être humain, quels que soient son statut social et ses croyances. Polythéistes et juifs comptaient parmi ses visiteurs, et étaient tous reçus avec hospitalité. Lorsqu’une délégation chrétienne venue d’Abyssinie arriva à Médine, il en hébergea les membres chez lui et se chargea personnellement de servir ses invités jusqu’à la fin de leur séjour. Un jour, Muhammad reçut un polythéiste à qui il offrit le lait d’une chèvre ; celui-ci le but en entier. Le Prophète lui servit le lait d’une seconde chèvre, qu’il termina également. Ainsi, l’invité but en tout le lait de sept chèvres, le Prophète lui en ayant resservi jusqu’à ce qu’il soit repu.
Souvent il arrivait que les invités mangent toute la nourriture disponible dans la maison, si bien qu’il ne restait plus rien pour le Prophète et sa famille qui devaient alors passer la nuit le ventre vide. Les Gens de la Banquette (ashâb as-suffah) étaient les plus pauvres et les plus démunis parmi les Compagnons : ils ne possédaient pas de maison et vivaient à la Mosquée en tant qu’invités permanents des musulmans. La plupart du temps, ils étaient les invités du Prophète. Celui-ci dit une fois : « Quiconque a suffisamment de nourriture pour deux personnes devrait la partager avec trois de ses compagnons. Quiconque en a suffisamment pour quatre personnes devrait en inviter cinq à la partager ». Ainsi, Abû Bakr offrit son hospitalité à trois d’entre eux ; le Prophète, quant à lui, en invita dix.
Abû Hurayrah raconta une expérience pénible de la famine qui l’avait touché lorsqu’il faisait partie des Gens de la Banquette : « Un jour, alors que j’étais complètement affamé, je m’assis quelque part sur la route principale. J’aperçus Abû Bakr, passant par là, et pour attirer son attention sur mon piètre état, je lui posai une question à propos d’un verset du Coran. Il ne remarqua rien et passa son chemin. La même chose se répéta avec `Umar qui ne me prêta pas non plus grande attention. Puis, ce fut au tour du Messager de passer par là, et lorsqu’il me vit, il me sourit et me dit : « Viens avec moi ». Lorsqu’il arriva à la maison, il trouva un bol de lait et s’enquit sur sa provenance. On lui dit que quelqu’un lui en avait fait cadeau. Il me demanda d’aller chercher tous les Gens de la Banquette. Je partis les chercher et les ramenai tous avec moi. Il me tendit le bol de lait et me demanda de le partager avec eux. Je me demandais comment cet unique bol pouvait suffire à apaiser la faim de tout le monde. Je passai malgré tout le bol, et chacun put en boire à satiété, et en fin de compte, je pus en boire à mon tour suffisamment pour assouvir ma faim. » Miraculeusement, cet unique bol de lait suffit à tous les nourrir.
Ainsi notre Prophète - paix et bénédictions sur lui - transmettait-il ses enseignements à ses Compagnons aussi bien par la parole que par la pratique.
Muhammad était connu pour sa grande hospitalité, et ceci avant même qu’il ne devienne Prophète. Personne ne repartait jamais les mains vides de chez lui. Il donnait à manger aux pauvres et aux nécessiteux ainsi qu’aux veuves et aux orphelins. A Médine, son hospitalité n’avait pas de limites, sa demeure restait ouverte à tous, aux riches et aux pauvres, aux amis comme aux ennemis. Tous allaient le voir et étaient très généreusement accueillis. Les gens venaient le voir, souvent en grand nombre et de toute provenance. Chacun d’eux était soigneusement accueilli et servi par le Prophète lui-même.
Son hospitalité ne se limitait pas aux musulmans seulement. Il accueillait volontiers tout être humain, quels que soient son statut social et ses croyances. Polythéistes et juifs comptaient parmi ses visiteurs, et étaient tous reçus avec hospitalité. Lorsqu’une délégation chrétienne venue d’Abyssinie arriva à Médine, il en hébergea les membres chez lui et se chargea personnellement de servir ses invités jusqu’à la fin de leur séjour. Un jour, Muhammad reçut un polythéiste à qui il offrit le lait d’une chèvre ; celui-ci le but en entier. Le Prophète lui servit le lait d’une seconde chèvre, qu’il termina également. Ainsi, l’invité but en tout le lait de sept chèvres, le Prophète lui en ayant resservi jusqu’à ce qu’il soit repu.
Souvent il arrivait que les invités mangent toute la nourriture disponible dans la maison, si bien qu’il ne restait plus rien pour le Prophète et sa famille qui devaient alors passer la nuit le ventre vide. Les Gens de la Banquette (ashâb as-suffah) étaient les plus pauvres et les plus démunis parmi les Compagnons : ils ne possédaient pas de maison et vivaient à la Mosquée en tant qu’invités permanents des musulmans. La plupart du temps, ils étaient les invités du Prophète. Celui-ci dit une fois : « Quiconque a suffisamment de nourriture pour deux personnes devrait la partager avec trois de ses compagnons. Quiconque en a suffisamment pour quatre personnes devrait en inviter cinq à la partager ». Ainsi, Abû Bakr offrit son hospitalité à trois d’entre eux ; le Prophète, quant à lui, en invita dix.
Abû Hurayrah raconta une expérience pénible de la famine qui l’avait touché lorsqu’il faisait partie des Gens de la Banquette : « Un jour, alors que j’étais complètement affamé, je m’assis quelque part sur la route principale. J’aperçus Abû Bakr, passant par là, et pour attirer son attention sur mon piètre état, je lui posai une question à propos d’un verset du Coran. Il ne remarqua rien et passa son chemin. La même chose se répéta avec `Umar qui ne me prêta pas non plus grande attention. Puis, ce fut au tour du Messager de passer par là, et lorsqu’il me vit, il me sourit et me dit : « Viens avec moi ». Lorsqu’il arriva à la maison, il trouva un bol de lait et s’enquit sur sa provenance. On lui dit que quelqu’un lui en avait fait cadeau. Il me demanda d’aller chercher tous les Gens de la Banquette. Je partis les chercher et les ramenai tous avec moi. Il me tendit le bol de lait et me demanda de le partager avec eux. Je me demandais comment cet unique bol pouvait suffire à apaiser la faim de tout le monde. Je passai malgré tout le bol, et chacun put en boire à satiété, et en fin de compte, je pus en boire à mon tour suffisamment pour assouvir ma faim. » Miraculeusement, cet unique bol de lait suffit à tous les nourrir.
Ainsi notre Prophète - paix et bénédictions sur lui - transmettait-il ses enseignements à ses Compagnons aussi bien par la parole que par la pratique.
Re: Qui est "Mahomet" selon les mususlmans
Sa miséricorde et sa compassion
le Messager de Dieu était l’homme le plus doux qui soit, en même temps qu’il surpassait les autres en courage et en bravoure. Il était tellement bon qu’il était aux larmes à la vue de la moindre manifestation de cruauté. Ibn `Abbâs rapporte qu’"un jour, un homme saisit une chèvre, la jeta sur le flanc, puis se mit à affûter son couteau. Voyant cette scène, le Prophète lui demanda : « Cherches-tu à la tuer deux fois ? Pourquoi n’affûtes-tu pas ton couteau avant de coucher ta chèvre sur le flanc ? »"
Le Prophète interdit à ses Compagnons d’affamer ou d’assoiffer les bêtes de somme, ou encore de les surcharger. Il recommanda d’être bon envers les animaux et de chercher à les soulager, considérant cela comme autant d’actes méritoires de nature à rapprocher l’homme de Dieu. Abû Hurayrah rapporta que le Prophète dit : « Un voyageur assoiffé trouva un puits sur son chemin. Il y descendit pour étancher sa soif et, une fois ressorti, il vit un chien en train de lécher la boue tellement lui aussi avait soif. L’homme pensa que le chien devait avoir autant soif que lui. Il redescendit alors dans le puits, remplit son chausson de cuir en eau et ressortit tenant le chausson entre les dents. Ainsi, il étancha la soif du chien. Dieu Se réjouit de ce geste de bonté et absolut l’homme de ses péchés. » Les Compagnons du Prophète s’enquirent : « Ô Messager de Dieu, y a-t-il aussi une rétribution concernant les bêtes et les animaux sauvages ? » Le Prophète répondit : « Il y a une rétribution concernant toute créature ayant un cœur vivant. »
`Abd Allâh Ibn `Umar rapporta que le Prophète dit : « Une femme fut vouée à l’Enfer à cause d’une chatte qu’elle enferma sans lui donner à manger, ni lui laisser la liberté de déterrer quelque rongeur pour s’en nourrir. » `Abd Allâh Ibn Ja`far rapporta que le Prophète entra un jour dans l’enclos d’un jeune homme ansârite ; il y trouva un chameau qui se mit à geindre à la vue du Prophète, des larmes coulant des yeux de l’animal. Le Prophète s’en approcha et lui prodigua quelques tapes sur la bosse et sur la face, ce qui réconforta la bête. Puis le Prophète s’enquit de son propriétaire. Le jeune homme ansârite se présenta et dit : « Ô Messager de Dieu, ce chameau m’appartient. » Le Prophète lui dit : « Ne crains-tu pas Dieu vis-à-vis de ce chameau alors qu’Il l’a mis en ta possession ? Il s’est plaint à moi que tu le surcharges et le fais travailler sans cesse. »
Abû Hurayrah rapporta que le Prophète dit : « Pendant vos voyages, lorsque vous traversez des terres fertiles, permettez aux chameaux de prélever leur dû dans la végétation, et lorsque vous traversez des terres nues et arides, dépêchez-vous d’en finir. Et quand vous campez la nuit, écartez-vous des routes car elles sont le lieu de passage des bêtes féroces et la destination des vipères. » [4] Ibn Mas`ûd rapporte : « Lors d’un voyage en compagnie du Messager de Dieu, ce dernier s’éloigna un peu du campement. A ce moment, nous vîmes un petit oiseau avec deux oisillons dont nous nous emparâmes. L’oiseau virevoltait autour de nous lorsque le Prophète revint. Il nous demanda alors : "Qui a affligé cet oiseau en lui enlevant ses petits ?" Puis, il nous demanda de remettre les oisillons à leur place. A cet endroit, nous vîmes aussi une fourmillière que nous brûlâmes. Lorsque le Prophète sut que nous l’avions brûlée, il dit : "Seul le Seigneur du Feu a le droit de châtier par le feu." » [5]
Le Prophète enjoignait instamment la gentillesse et la générosité dans le traitement des esclaves, des serviteurs et des mains d’œuvre. Jâbir rapporta que le Prophète de Dieu dit : « Nourrissez-les de ce dont vous vous nourrissez, habillez-les de ce dont vous vous habillez, et ne perturbez pas les créatures de Dieu. » [6] On rapporta que le Prophète dit également : « Les gens que Dieu a placés entre vos mains sont vos frères, vos serviteurs et vos assistants. Quiconque a son frère à son service doit le nourrir de ce dont il se nourrit, le vêtir de ce dont il s’habille, ne jamais lui assigner une tâche supérieure à ses capacités, et si cela est inévitable, qu’il l’aide à l’accomplir. » [7]
`Abd Allâh Ibn `Umar rapporta qu’« un jour, un bédouin se présenta au Prophète et lui demanda : "Combien de fois par jour dois-je pardonner à mon serviteur ?" Le Prophète répondit : "Soixante-dix fois." » [8] Il rapporta également que le Prophète dit : « Payez le salaire d’un ouvrier avant que sa sueur ne sèche. » [9]
Notes
[1] Hadîth rapporté par Al-Bukhârî dans son Sahîh, dans le livre de l’éthique, section de "la miséricorde envers les hommes et envers les animaux". Le texte arabe est consultable dans l’Encyclopédie du Hadîth en ligne. Une variante de ce hadith remplace l’homme en question par une prostituée.
Hadîth rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
Hadîth rapporté par Ahmad dans son Musnad.
[4] Hadîth rapporté par Mâlik dans son Muwatta’.
[5] Hadîth rapporté par Abû Dâwûd dans ses Sunan.
[6] Fragment d’un hadîth rapporté par Ahmad dans son Musnad, faisant partie du Sermon d’Adieu du Prophète.
[7] Hadîth rapporté par Abû Dâwûd dans ses Sunan.
[8] Hadîth rapporté par At-Tirmidhî et Abû Dâwûd dans leurs Sunan.
[9] Hadîth rapporté par Ibn Mâjah dans ses Sunan.
le Messager de Dieu était l’homme le plus doux qui soit, en même temps qu’il surpassait les autres en courage et en bravoure. Il était tellement bon qu’il était aux larmes à la vue de la moindre manifestation de cruauté. Ibn `Abbâs rapporte qu’"un jour, un homme saisit une chèvre, la jeta sur le flanc, puis se mit à affûter son couteau. Voyant cette scène, le Prophète lui demanda : « Cherches-tu à la tuer deux fois ? Pourquoi n’affûtes-tu pas ton couteau avant de coucher ta chèvre sur le flanc ? »"
Le Prophète interdit à ses Compagnons d’affamer ou d’assoiffer les bêtes de somme, ou encore de les surcharger. Il recommanda d’être bon envers les animaux et de chercher à les soulager, considérant cela comme autant d’actes méritoires de nature à rapprocher l’homme de Dieu. Abû Hurayrah rapporta que le Prophète dit : « Un voyageur assoiffé trouva un puits sur son chemin. Il y descendit pour étancher sa soif et, une fois ressorti, il vit un chien en train de lécher la boue tellement lui aussi avait soif. L’homme pensa que le chien devait avoir autant soif que lui. Il redescendit alors dans le puits, remplit son chausson de cuir en eau et ressortit tenant le chausson entre les dents. Ainsi, il étancha la soif du chien. Dieu Se réjouit de ce geste de bonté et absolut l’homme de ses péchés. » Les Compagnons du Prophète s’enquirent : « Ô Messager de Dieu, y a-t-il aussi une rétribution concernant les bêtes et les animaux sauvages ? » Le Prophète répondit : « Il y a une rétribution concernant toute créature ayant un cœur vivant. »
`Abd Allâh Ibn `Umar rapporta que le Prophète dit : « Une femme fut vouée à l’Enfer à cause d’une chatte qu’elle enferma sans lui donner à manger, ni lui laisser la liberté de déterrer quelque rongeur pour s’en nourrir. » `Abd Allâh Ibn Ja`far rapporta que le Prophète entra un jour dans l’enclos d’un jeune homme ansârite ; il y trouva un chameau qui se mit à geindre à la vue du Prophète, des larmes coulant des yeux de l’animal. Le Prophète s’en approcha et lui prodigua quelques tapes sur la bosse et sur la face, ce qui réconforta la bête. Puis le Prophète s’enquit de son propriétaire. Le jeune homme ansârite se présenta et dit : « Ô Messager de Dieu, ce chameau m’appartient. » Le Prophète lui dit : « Ne crains-tu pas Dieu vis-à-vis de ce chameau alors qu’Il l’a mis en ta possession ? Il s’est plaint à moi que tu le surcharges et le fais travailler sans cesse. »
Abû Hurayrah rapporta que le Prophète dit : « Pendant vos voyages, lorsque vous traversez des terres fertiles, permettez aux chameaux de prélever leur dû dans la végétation, et lorsque vous traversez des terres nues et arides, dépêchez-vous d’en finir. Et quand vous campez la nuit, écartez-vous des routes car elles sont le lieu de passage des bêtes féroces et la destination des vipères. » [4] Ibn Mas`ûd rapporte : « Lors d’un voyage en compagnie du Messager de Dieu, ce dernier s’éloigna un peu du campement. A ce moment, nous vîmes un petit oiseau avec deux oisillons dont nous nous emparâmes. L’oiseau virevoltait autour de nous lorsque le Prophète revint. Il nous demanda alors : "Qui a affligé cet oiseau en lui enlevant ses petits ?" Puis, il nous demanda de remettre les oisillons à leur place. A cet endroit, nous vîmes aussi une fourmillière que nous brûlâmes. Lorsque le Prophète sut que nous l’avions brûlée, il dit : "Seul le Seigneur du Feu a le droit de châtier par le feu." » [5]
Le Prophète enjoignait instamment la gentillesse et la générosité dans le traitement des esclaves, des serviteurs et des mains d’œuvre. Jâbir rapporta que le Prophète de Dieu dit : « Nourrissez-les de ce dont vous vous nourrissez, habillez-les de ce dont vous vous habillez, et ne perturbez pas les créatures de Dieu. » [6] On rapporta que le Prophète dit également : « Les gens que Dieu a placés entre vos mains sont vos frères, vos serviteurs et vos assistants. Quiconque a son frère à son service doit le nourrir de ce dont il se nourrit, le vêtir de ce dont il s’habille, ne jamais lui assigner une tâche supérieure à ses capacités, et si cela est inévitable, qu’il l’aide à l’accomplir. » [7]
`Abd Allâh Ibn `Umar rapporta qu’« un jour, un bédouin se présenta au Prophète et lui demanda : "Combien de fois par jour dois-je pardonner à mon serviteur ?" Le Prophète répondit : "Soixante-dix fois." » [8] Il rapporta également que le Prophète dit : « Payez le salaire d’un ouvrier avant que sa sueur ne sèche. » [9]
Notes
[1] Hadîth rapporté par Al-Bukhârî dans son Sahîh, dans le livre de l’éthique, section de "la miséricorde envers les hommes et envers les animaux". Le texte arabe est consultable dans l’Encyclopédie du Hadîth en ligne. Une variante de ce hadith remplace l’homme en question par une prostituée.
Hadîth rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
Hadîth rapporté par Ahmad dans son Musnad.
[4] Hadîth rapporté par Mâlik dans son Muwatta’.
[5] Hadîth rapporté par Abû Dâwûd dans ses Sunan.
[6] Fragment d’un hadîth rapporté par Ahmad dans son Musnad, faisant partie du Sermon d’Adieu du Prophète.
[7] Hadîth rapporté par Abû Dâwûd dans ses Sunan.
[8] Hadîth rapporté par At-Tirmidhî et Abû Dâwûd dans leurs Sunan.
[9] Hadîth rapporté par Ibn Mâjah dans ses Sunan.
Re: Qui est "Mahomet" selon les mususlmans
Son honnêteté et sa loyauté
Muhammad démontra par son comportement qu’il était l’homme le plus véridique et le plus honnête de son temps. Il était orphelin et pauvre lorsqu’il se lança dans le commerce aux côtés de son oncle. Mais, en très peu de temps, grâce à son honnêteté et sa droiture dans les transactions, il se forgea une excellente réputation et gagna le respect des gens. Tout Mecquois, riche ou pauvre, le désignait par As-Sadîq - le Véridique - et Al-Amîn - le Loyal. Lorsque Muhammad était encore un jeune adulte, la Ka`bah fut reconstruite. Les diverses tribus mecquoises se disputèrent alors l’honneur de reposer la Pierre Noire à sa place dans la Ka`bah. Ils décidèrent donc de demander l’arbitrage de la première personne se rendant à la Ka`bah le lendemain matin. Muhammad fut le premier arrivé ce matin-là ; lorsque les gens le virent, ils se félicitèrent que ce soit le Véridique et le Loyal qui tranche dans cette affaire. Il plaça donc la Pierre Noire sur sa cape et en donna une extrémité à chacune des tribus de manière à ce qu’elles puissent toutes contribuer au transport et à la repose de la Pierre Noire, qu’il relogea à sa place lui-même.
Un jour, alors que les notables de Quraysh étaient réunis et parlaient de lui, An-Nadr Ibn Al-Hârith, l’un des hommes les plus expérimentés parmi eux, prit la parole : « Ô Quraysh ! Vous n’avez pas été capables de trouver un plan pour faire face à la calamité qui est tombée sur vous ! Muhammad a grandi sous vos yeux depuis son enfance. Il était le plus aimé, le plus honnête et le plus loyal parmi vous. Maintenant qu’il a atteint sa maturité et qu’il vous a présenté ces choses, vous le qualifiez de sorcier, de devin, de poète et de fou. Par Allâh ! J’ai entendu son message, il n’est rien de tout cela. Une calamité est bel et bien tombée sur vous. »
Un jour, le Prophète rassembla les Quraysh près du Mont Safâ et leur demanda : « Ô Quraysh ! Si je vous disais qu’une armée marchait sur nous par deça ces montagnes, me croiriez-vous ? » Il répondirent en chœur : « Oui, nous ne t’avons jamais entendu mentir. » Tous les Mecquois, sans exception, témoignèrent ainsi de sa véridicité et de son honnêteté car il avait toujours vécu parmi eux d’une manière irréprochable pendant quarante ans. Néanmoins, la plupart d’entre eux refusaient d’admettre qu’il fût le Messager de Dieu !
Il avait mené parmi eux une vie de pureté et de vertu, chose que même ses ennemis jurés reconnaissaient. Ils savaient qu’il était l’homme le plus honnête et le plus véridique qui soit. C’est pourquoi le Noble Coran les invita à examiner sa vie et à réfléchir. Comment pourrait-il mentir sur le compte de Dieu, lui qui n’avait jamais menti sur le compte d’un être humain ?
Lorsque l’Empereur byzantin Héraclius reçut une lettre du Prophète l’invitant lui et son peuple à embrasser l’islam, il fit venir les commerçants arabes qui étaient de passage dans la région. Il interrogea leur chef, Abû Sufyân : « Avez-vous jamais entendu Muhammad proférer un mensonge avant qu’il prétende être un prophète ? » Il répondit par la négative. Il dit alors : « Je vous ai demandé s’il avait jamais menti, vous m’avez affirmé que non. Je suis persuadé que s’il était capable de dire des mensonges sur le compte de Dieu, il ne se serait pas privé d’en dire sur le compte des hommes. » Héraclius l’interrogea alors sur le comportement général du Prophète et sa conduite avec les gens. Abû Sufyân répondit : « Muhammad est né dans une famille noble. Il est honnête et véridique et n’a jamais rompu un engagement. Il enjoint ses disciples à n’adorer qu’un Dieu Unique et à ne prier que Lui. Il prêche la douceur, la piété et la tolérance envers chacun et le nombre de ses disciples ne cesse de croître. »
Les païens de le Mecque, bien qu’ils rejetassent l’appel de Muhammad à l’islam, ne confiaient leurs biens qu’à lui lorsqu’ils partaient en voyage, si bien que lorsqu’il fuit la Mecque pour Médine, il dut demander à son cousin `Alî de rester pour restituer les dépôts qu’on lui avait confiés. Loyal envers tous, il n’aurait jamais gardé pour lui un seul sou appartenant à ses ennemis.
Muhammad démontra par son comportement qu’il était l’homme le plus véridique et le plus honnête de son temps. Il était orphelin et pauvre lorsqu’il se lança dans le commerce aux côtés de son oncle. Mais, en très peu de temps, grâce à son honnêteté et sa droiture dans les transactions, il se forgea une excellente réputation et gagna le respect des gens. Tout Mecquois, riche ou pauvre, le désignait par As-Sadîq - le Véridique - et Al-Amîn - le Loyal. Lorsque Muhammad était encore un jeune adulte, la Ka`bah fut reconstruite. Les diverses tribus mecquoises se disputèrent alors l’honneur de reposer la Pierre Noire à sa place dans la Ka`bah. Ils décidèrent donc de demander l’arbitrage de la première personne se rendant à la Ka`bah le lendemain matin. Muhammad fut le premier arrivé ce matin-là ; lorsque les gens le virent, ils se félicitèrent que ce soit le Véridique et le Loyal qui tranche dans cette affaire. Il plaça donc la Pierre Noire sur sa cape et en donna une extrémité à chacune des tribus de manière à ce qu’elles puissent toutes contribuer au transport et à la repose de la Pierre Noire, qu’il relogea à sa place lui-même.
Un jour, alors que les notables de Quraysh étaient réunis et parlaient de lui, An-Nadr Ibn Al-Hârith, l’un des hommes les plus expérimentés parmi eux, prit la parole : « Ô Quraysh ! Vous n’avez pas été capables de trouver un plan pour faire face à la calamité qui est tombée sur vous ! Muhammad a grandi sous vos yeux depuis son enfance. Il était le plus aimé, le plus honnête et le plus loyal parmi vous. Maintenant qu’il a atteint sa maturité et qu’il vous a présenté ces choses, vous le qualifiez de sorcier, de devin, de poète et de fou. Par Allâh ! J’ai entendu son message, il n’est rien de tout cela. Une calamité est bel et bien tombée sur vous. »
Un jour, le Prophète rassembla les Quraysh près du Mont Safâ et leur demanda : « Ô Quraysh ! Si je vous disais qu’une armée marchait sur nous par deça ces montagnes, me croiriez-vous ? » Il répondirent en chœur : « Oui, nous ne t’avons jamais entendu mentir. » Tous les Mecquois, sans exception, témoignèrent ainsi de sa véridicité et de son honnêteté car il avait toujours vécu parmi eux d’une manière irréprochable pendant quarante ans. Néanmoins, la plupart d’entre eux refusaient d’admettre qu’il fût le Messager de Dieu !
Il avait mené parmi eux une vie de pureté et de vertu, chose que même ses ennemis jurés reconnaissaient. Ils savaient qu’il était l’homme le plus honnête et le plus véridique qui soit. C’est pourquoi le Noble Coran les invita à examiner sa vie et à réfléchir. Comment pourrait-il mentir sur le compte de Dieu, lui qui n’avait jamais menti sur le compte d’un être humain ?
Lorsque l’Empereur byzantin Héraclius reçut une lettre du Prophète l’invitant lui et son peuple à embrasser l’islam, il fit venir les commerçants arabes qui étaient de passage dans la région. Il interrogea leur chef, Abû Sufyân : « Avez-vous jamais entendu Muhammad proférer un mensonge avant qu’il prétende être un prophète ? » Il répondit par la négative. Il dit alors : « Je vous ai demandé s’il avait jamais menti, vous m’avez affirmé que non. Je suis persuadé que s’il était capable de dire des mensonges sur le compte de Dieu, il ne se serait pas privé d’en dire sur le compte des hommes. » Héraclius l’interrogea alors sur le comportement général du Prophète et sa conduite avec les gens. Abû Sufyân répondit : « Muhammad est né dans une famille noble. Il est honnête et véridique et n’a jamais rompu un engagement. Il enjoint ses disciples à n’adorer qu’un Dieu Unique et à ne prier que Lui. Il prêche la douceur, la piété et la tolérance envers chacun et le nombre de ses disciples ne cesse de croître. »
Les païens de le Mecque, bien qu’ils rejetassent l’appel de Muhammad à l’islam, ne confiaient leurs biens qu’à lui lorsqu’ils partaient en voyage, si bien que lorsqu’il fuit la Mecque pour Médine, il dut demander à son cousin `Alî de rester pour restituer les dépôts qu’on lui avait confiés. Loyal envers tous, il n’aurait jamais gardé pour lui un seul sou appartenant à ses ennemis.
Re: Qui est "Mahomet" selon les mususlmans
Sa générosité
le Prophète Muhammad - paix et bénédictions sur lui - était d’une générosité inégalable. Il distribuait à autrui tout ce qu’il pouvait recevoir, et s’en réjouissait plus que ceux qui se voyaient offrir ses présents. Il ne laissait jamais personne quitter sa demeure les mains vides, et privilégiait toujours les nécessiteux à la satisfaction de ses propres besoins.
Sa générosité se manifestait de différentes manières. Parfois, il offrait des cadeaux. Il lui arrivait aussi, lorsqu’il empruntait quelque chose, de s’acquitter de sa dette en remboursant un montant supérieur à sa valeur initiale. Parfois, il achetait un bien et en donnait plus que son prix au vendeur. D’autres fois, il donnait l’aumône. Il acceptait les cadeaux de la part des gens, et en offrait toujours davantage en retour.
Jamais, quand on lui demandait quelque chose, le Prophète - paix et bénédictions sur lui - ne répondait : "Non". Il avait pour habitude de dire qu’il n’était qu’un simple distributeur et trésorier de ces biens et qu’Allah en était l’Unique Pourvoyeur. Une fois, un homme vint le voir et vit son troupeau de chèvres qui occupait un espace bien étendu. Il lui demanda de l’aide et le Prophète lui fit don de la totalité du troupeau. L’homme retourna ensuite auprès des siens et les invita à embrasser l’Islam, car Muhammad était tellement généreux qu’il n’y avait aucune raison de craindre la pauvreté. Un autre homme vint lui demander assistance à un moment où le Prophète n’avait rien à offrir ; il proposa alors à l’homme d’emprunter en son nom, le Prophète s’engageant à régler la dette. ‘Umar - que Dieu l’agrée -, qui était présent à ce moment-là, demanda alors au Messager si Allâh ne lui avait pas imposé une charge supérieure à sa capacité. Le Prophète garda le silence. Toutefois, un autre homme était présent et proposa son aide. Le Prophète accueillit son offre avec un sourire exprimant sa grande joie.
Le Prophète - paix et bénédictions sur lui - était tellement généreux qu’il donnait toujours quelque chose à celui qui venait lui demander de l’aide, et même lorsqu’il ne possédait rien, il promettait son aide pour plus tard. Il arrivait parfois au Messager d’acheter une chose, puis de l’offrir en guise de présent au vendeur. Une fois, il acheta un chameau à ‘Umar, dont il ne tarda pas à faire cadeau à `Abd Allâh, le fils de ‘Umar. Une autre fois, il acheta quelque chose à Jâbir puis le lui rendit en guise de présent.
Parfois, Allah bénissait la nourriture que le Prophète partageait. La quantité de nourriture se multipliait alors de façon à ce que beaucoup puissent en manger. Lors d’une bataille, le Prophète était accompagné de cent trente de ses Compagnons. Il choisit une chèvre, la sacrifia et fit griller son foie. Après la cuisson, il en distribua à tous les Compagnons et en garda une part pour les absents.
Lorsqu’il recevait quelque bien, il ne trouvait de répit qu’après l’avoir offert à autrui. Umm Salamah, la femme du Prophète, rapporta qu’un jour, le Messager rentra à la maison, l’air inquiet. Elle lui demanda ce qui n’allait pas. Il répondit que les sept dinars qu’il avait reçus la veille étaient restés sur son lit jusqu’au soir sans avoir été distribués. Son cœur ne s’apaisa que lorsque la somme fut distribuée.
Abû Dharr raconte qu’un soir, alors qu’il marchait en compagnie du Messager d’Allah - paix et bénédictions sur lui -, celui-ci lui dit : « Ô Abû Dharr, si le Mont Uhud était transformé en or pour moi, je n’aimerais pas que trois nuits passent sans que je m’en sois séparé jusqu’au dernier dinar, sauf de quoi payer mes dettes. » Il n’était pas tranquille tant qu’il restait le moindre sou chez lui. Un jour, il rentra précipitamment chez lui de la mosquée, puis en ressortit aussitôt. Les gens étaient surpris, mais il leur dit qu’il s’était souvenu lors de la prière qu’il avait de l’or à la maison. Il redoutait de l’oublier et que la nuit passe sans que cet or ne soit distribué. Il rentra donc à la maison pour demander à ce qu’il soit immédiatement donné en aumône.
Par ailleurs, le Prophète - paix et bénédictions sur lui - payait toujours les dettes des défunts, et ordonnait d’être informé du décès de toute personne morte endettée, afin qu’il puisse rembourser ses emprunts.
A chaque fois que le Prophète - paix et bénédictions sur lui - rencontrait une personne avare, il lui conseillait d’être plus généreuse et charitable. Ibn ‘Abbâs rapporta avoir entendu le Messager dire : « N’est pas croyant celui qui mange alors que son voisin a faim ». Abû Hurayrah rapporta que le Prophète de Dieu dit : « Le croyant est simple et généreux, tandis que le pervers est fourbe et ignoble ». En résumé, le Prophète Muhammad - paix et bénédictions sur lui - était tellement généreux et charitable qu’il ne gardait jamais quelque chose en surplus pour lui, mais préférait tout offrir à ceux qui venaient lui demander de l’aide.
Notes
[1] Dans une correspondance privée entre Islamophile.org et Islamonline.net, Sheikh `Abd Al-Khâliq Hasan Ash-Sharîf a mis en valeur la différence entre ce noble comportement prophétique et l’usure. Dans l’usure, l’emprunt est conditionné par le devoir de restituer le prêt par une valeur qui lui est supérieure, alors que, dans cette tradition, le Prophète, après avoir restitué le bien emprunté ou sa valeur, décide, par pure générosité et sans engagement préalable, de combler la personne par un supplément d’argent.
Hadith rapporté par Jâbir Ibn `Abd Allâh.
le Prophète Muhammad - paix et bénédictions sur lui - était d’une générosité inégalable. Il distribuait à autrui tout ce qu’il pouvait recevoir, et s’en réjouissait plus que ceux qui se voyaient offrir ses présents. Il ne laissait jamais personne quitter sa demeure les mains vides, et privilégiait toujours les nécessiteux à la satisfaction de ses propres besoins.
Sa générosité se manifestait de différentes manières. Parfois, il offrait des cadeaux. Il lui arrivait aussi, lorsqu’il empruntait quelque chose, de s’acquitter de sa dette en remboursant un montant supérieur à sa valeur initiale. Parfois, il achetait un bien et en donnait plus que son prix au vendeur. D’autres fois, il donnait l’aumône. Il acceptait les cadeaux de la part des gens, et en offrait toujours davantage en retour.
Jamais, quand on lui demandait quelque chose, le Prophète - paix et bénédictions sur lui - ne répondait : "Non". Il avait pour habitude de dire qu’il n’était qu’un simple distributeur et trésorier de ces biens et qu’Allah en était l’Unique Pourvoyeur. Une fois, un homme vint le voir et vit son troupeau de chèvres qui occupait un espace bien étendu. Il lui demanda de l’aide et le Prophète lui fit don de la totalité du troupeau. L’homme retourna ensuite auprès des siens et les invita à embrasser l’Islam, car Muhammad était tellement généreux qu’il n’y avait aucune raison de craindre la pauvreté. Un autre homme vint lui demander assistance à un moment où le Prophète n’avait rien à offrir ; il proposa alors à l’homme d’emprunter en son nom, le Prophète s’engageant à régler la dette. ‘Umar - que Dieu l’agrée -, qui était présent à ce moment-là, demanda alors au Messager si Allâh ne lui avait pas imposé une charge supérieure à sa capacité. Le Prophète garda le silence. Toutefois, un autre homme était présent et proposa son aide. Le Prophète accueillit son offre avec un sourire exprimant sa grande joie.
Le Prophète - paix et bénédictions sur lui - était tellement généreux qu’il donnait toujours quelque chose à celui qui venait lui demander de l’aide, et même lorsqu’il ne possédait rien, il promettait son aide pour plus tard. Il arrivait parfois au Messager d’acheter une chose, puis de l’offrir en guise de présent au vendeur. Une fois, il acheta un chameau à ‘Umar, dont il ne tarda pas à faire cadeau à `Abd Allâh, le fils de ‘Umar. Une autre fois, il acheta quelque chose à Jâbir puis le lui rendit en guise de présent.
Parfois, Allah bénissait la nourriture que le Prophète partageait. La quantité de nourriture se multipliait alors de façon à ce que beaucoup puissent en manger. Lors d’une bataille, le Prophète était accompagné de cent trente de ses Compagnons. Il choisit une chèvre, la sacrifia et fit griller son foie. Après la cuisson, il en distribua à tous les Compagnons et en garda une part pour les absents.
Lorsqu’il recevait quelque bien, il ne trouvait de répit qu’après l’avoir offert à autrui. Umm Salamah, la femme du Prophète, rapporta qu’un jour, le Messager rentra à la maison, l’air inquiet. Elle lui demanda ce qui n’allait pas. Il répondit que les sept dinars qu’il avait reçus la veille étaient restés sur son lit jusqu’au soir sans avoir été distribués. Son cœur ne s’apaisa que lorsque la somme fut distribuée.
Abû Dharr raconte qu’un soir, alors qu’il marchait en compagnie du Messager d’Allah - paix et bénédictions sur lui -, celui-ci lui dit : « Ô Abû Dharr, si le Mont Uhud était transformé en or pour moi, je n’aimerais pas que trois nuits passent sans que je m’en sois séparé jusqu’au dernier dinar, sauf de quoi payer mes dettes. » Il n’était pas tranquille tant qu’il restait le moindre sou chez lui. Un jour, il rentra précipitamment chez lui de la mosquée, puis en ressortit aussitôt. Les gens étaient surpris, mais il leur dit qu’il s’était souvenu lors de la prière qu’il avait de l’or à la maison. Il redoutait de l’oublier et que la nuit passe sans que cet or ne soit distribué. Il rentra donc à la maison pour demander à ce qu’il soit immédiatement donné en aumône.
Par ailleurs, le Prophète - paix et bénédictions sur lui - payait toujours les dettes des défunts, et ordonnait d’être informé du décès de toute personne morte endettée, afin qu’il puisse rembourser ses emprunts.
A chaque fois que le Prophète - paix et bénédictions sur lui - rencontrait une personne avare, il lui conseillait d’être plus généreuse et charitable. Ibn ‘Abbâs rapporta avoir entendu le Messager dire : « N’est pas croyant celui qui mange alors que son voisin a faim ». Abû Hurayrah rapporta que le Prophète de Dieu dit : « Le croyant est simple et généreux, tandis que le pervers est fourbe et ignoble ». En résumé, le Prophète Muhammad - paix et bénédictions sur lui - était tellement généreux et charitable qu’il ne gardait jamais quelque chose en surplus pour lui, mais préférait tout offrir à ceux qui venaient lui demander de l’aide.
Notes
[1] Dans une correspondance privée entre Islamophile.org et Islamonline.net, Sheikh `Abd Al-Khâliq Hasan Ash-Sharîf a mis en valeur la différence entre ce noble comportement prophétique et l’usure. Dans l’usure, l’emprunt est conditionné par le devoir de restituer le prêt par une valeur qui lui est supérieure, alors que, dans cette tradition, le Prophète, après avoir restitué le bien emprunté ou sa valeur, décide, par pure générosité et sans engagement préalable, de combler la personne par un supplément d’argent.
Hadith rapporté par Jâbir Ibn `Abd Allâh.
Re: Qui est "Mahomet" selon les mususlmans
Sa simplicité
Muhammad fut une personne très simple durant toute sa vie. Il ne faisait pas de manière et était simple dans ses habitudes. Même lorsqu’il était chef d’Etat, il mangeait ce qu’on lui donnait, portait des habits grossiers, et s’asseyait à même le sol sans protection, ou sur un tapis sans aucune hésitation, qu’il fût seul ou en présence d’autrui. Il mangeait du pain fait de farine grossière et il lui arrivait même de se nourrir uniquement de dattes des jours durant. Il portait des vêtements simples et n’aimait pas l’étalage ni l’exposition. Il aimait la simplicité dans toutes choses.
Les biens de ce monde terrestre avaient peu d’importance pour le Prophète. Ibn Mas`ûd rapporta que le Messager de Dieu dormit sur une natte faite de roseaux si bien que ces flancs en portaient les marques lorsqu’il se réveilla. Il dit : « Ô Messager d’Allah ! Tu aurais dû nous demander d’étendre quelque chose de plus doux sur cette natte pour toi. » Le Prophète répondit : « Qu’ai-je à faire de ce bas-monde ? Je suis dans ce monde tel un cavalier qui se repose un moment à l’ombre d’un arbre, puis qui se lève et s’en va. »
`Ubayd Allâh Ibn Muhsin rapporta que le Messager de Dieu dit : « Celui d’entre vous qui se réveille le matin en sécurité parmi les siens, ne souffrant d’aucun mal dans son corps et possèdant la nourriture de sa journée, c’est comme si l’on avait mis tous les biens de ce monde en sa possession. » Abû Hurayrah rapporte que le Messager de Dieu dit : "Regardez ceux qui sont plus bas que vous et ne regardez pas ceux qui sont plus haut. Cela est plus à même de vous éviter de mépriser le bienfait de Dieu à votre égard."
Le Prophète s’abstint de mener une vie fastueuse. Il portait souvent des vêtements usés. Son lit était parfois constitué d’une couverture rêche, parfois d’une peau fourrée de fibres de palmiers, et parfois de tissu usagé. La neuvième année de l’Hégire, lorsque l’État islamique s’étendit du Yémen à la Syrie, son chef ne possédait qu’un lit et une outre. `Â’ishah rapporta que lorsqu’il mourut, il n’y avait rien à manger dans la maison, excepté un peu d’orge.
Une fois, ‘Umar entra dans la maison de Muhammad et observa l’état de l’ameublement. Muhammad lui-même ne portait sur lui qu’un drap pour couvrir la partie inférieure de son corps. Il y avait un simple lit avec un oreiller rempli de fibres de noix. D’un côté de la pièce, il y avait un peu d’orge et dans un coin, près de ses pieds, il y avait une peau d’animal. Il y avait quelques peaux suspendues près de son lit. `Umar raconte qu’à la vue de cet ameublement, il eut les larmes aux yeux. Le Messager de Dieu l’interrogea sur la raison de son chagrin. Il répondit : « Ô Messager d’Allah ! Pourquoi ne devrais-je pas pleurer ? Les cordes du lit ont laissé des marques sur ton corps. Cette petite pièce qui contient tous tes meubles, je peux en voir la totalité d’un seul coup d’oeil. L’Empereur byzantin et l’Empereur perse jouissent d’une vie luxueuse tandis que toi, le Messager d’Allah et l’Élu, tu vis ainsi. » Il répondit : « Ô Ibn Al-Khattâb ! N’es-tu pas satisfait qu’ils choisissent ce monde et que nous choisissions l’Au-delà ? »
En résumé, Muhammad menait et appréciait cette vie simple. Il enseigna à ces Compagnons, par son exemple personnel, de ne pas faire montre d’ostentation et de matérialisme.
Notes
[1] Conférer le registre d’Ibn Mas`ûd dans le Musnad de Ahmad.
Hadîth rapporté dans les Sunan d’At-Tirmidhî et les Sunan d’Ibn Mâjah.
Extrait d’un hadîth du Sahîh de Muslim, dans le chapitre du divorce.
Muhammad fut une personne très simple durant toute sa vie. Il ne faisait pas de manière et était simple dans ses habitudes. Même lorsqu’il était chef d’Etat, il mangeait ce qu’on lui donnait, portait des habits grossiers, et s’asseyait à même le sol sans protection, ou sur un tapis sans aucune hésitation, qu’il fût seul ou en présence d’autrui. Il mangeait du pain fait de farine grossière et il lui arrivait même de se nourrir uniquement de dattes des jours durant. Il portait des vêtements simples et n’aimait pas l’étalage ni l’exposition. Il aimait la simplicité dans toutes choses.
Les biens de ce monde terrestre avaient peu d’importance pour le Prophète. Ibn Mas`ûd rapporta que le Messager de Dieu dormit sur une natte faite de roseaux si bien que ces flancs en portaient les marques lorsqu’il se réveilla. Il dit : « Ô Messager d’Allah ! Tu aurais dû nous demander d’étendre quelque chose de plus doux sur cette natte pour toi. » Le Prophète répondit : « Qu’ai-je à faire de ce bas-monde ? Je suis dans ce monde tel un cavalier qui se repose un moment à l’ombre d’un arbre, puis qui se lève et s’en va. »
`Ubayd Allâh Ibn Muhsin rapporta que le Messager de Dieu dit : « Celui d’entre vous qui se réveille le matin en sécurité parmi les siens, ne souffrant d’aucun mal dans son corps et possèdant la nourriture de sa journée, c’est comme si l’on avait mis tous les biens de ce monde en sa possession. » Abû Hurayrah rapporte que le Messager de Dieu dit : "Regardez ceux qui sont plus bas que vous et ne regardez pas ceux qui sont plus haut. Cela est plus à même de vous éviter de mépriser le bienfait de Dieu à votre égard."
Le Prophète s’abstint de mener une vie fastueuse. Il portait souvent des vêtements usés. Son lit était parfois constitué d’une couverture rêche, parfois d’une peau fourrée de fibres de palmiers, et parfois de tissu usagé. La neuvième année de l’Hégire, lorsque l’État islamique s’étendit du Yémen à la Syrie, son chef ne possédait qu’un lit et une outre. `Â’ishah rapporta que lorsqu’il mourut, il n’y avait rien à manger dans la maison, excepté un peu d’orge.
Une fois, ‘Umar entra dans la maison de Muhammad et observa l’état de l’ameublement. Muhammad lui-même ne portait sur lui qu’un drap pour couvrir la partie inférieure de son corps. Il y avait un simple lit avec un oreiller rempli de fibres de noix. D’un côté de la pièce, il y avait un peu d’orge et dans un coin, près de ses pieds, il y avait une peau d’animal. Il y avait quelques peaux suspendues près de son lit. `Umar raconte qu’à la vue de cet ameublement, il eut les larmes aux yeux. Le Messager de Dieu l’interrogea sur la raison de son chagrin. Il répondit : « Ô Messager d’Allah ! Pourquoi ne devrais-je pas pleurer ? Les cordes du lit ont laissé des marques sur ton corps. Cette petite pièce qui contient tous tes meubles, je peux en voir la totalité d’un seul coup d’oeil. L’Empereur byzantin et l’Empereur perse jouissent d’une vie luxueuse tandis que toi, le Messager d’Allah et l’Élu, tu vis ainsi. » Il répondit : « Ô Ibn Al-Khattâb ! N’es-tu pas satisfait qu’ils choisissent ce monde et que nous choisissions l’Au-delà ? »
En résumé, Muhammad menait et appréciait cette vie simple. Il enseigna à ces Compagnons, par son exemple personnel, de ne pas faire montre d’ostentation et de matérialisme.
Notes
[1] Conférer le registre d’Ibn Mas`ûd dans le Musnad de Ahmad.
Hadîth rapporté dans les Sunan d’At-Tirmidhî et les Sunan d’Ibn Mâjah.
Extrait d’un hadîth du Sahîh de Muslim, dans le chapitre du divorce.
Re: Qui est "Mahomet" selon les mususlmans
Son indulgence
Une des nobles qualités du Prophète - paix et bénédictions sur lui - était qu’il ne punissait jamais personne pour des raisons personnelles. Il préférait toujours accorder son pardon, même à ses plus grands ennemis. Son épouse ‘Â’ishah a rapporté que jamais le Prophète n’avait prononcé de parole obscène, ni élevé la voix dans les rues, ni rendu le mal par le mal. Il privilégiait toujours le pardon. Les Qurayshites le renièrent, se moquèrent de lui et l’accablèrent de sarcasmes ; ils le battirent et le maltraitèrent. Ils tentèrent même de l’assassiner, et lorsqu’il parvint à émigrer vers Médine, ils menèrent plusieurs guerres contre lui. Pourtant, lorsque le Prophète rentra victorieux à La Mecque, en compagnie d’une armée de dix mille hommes, il ne se vengea de personne. Il pardonna à tout le monde. Même son pire ennemi, Abû Sufyân, qui l’avait tant combattu, fut pardonné ainsi que toute personne se réfugiant sous son toit.
Le Prophète Muhammad - paix et bénédictions sur lui - pardonna également au chef de Tâ’if, qui, lorsque le Messager se rendit dans cette ville pour y prêcher l’Islam, engagea un groupe de voyoux pour lui jeter des pierres.
`Abd Allah Ibn Ubayy, le leader du groupe des hypocrites de Médine, passa toute sa vie à lutter contre le Prophète et l’Islam, et mit en œuvre toutes sortes de complots pour faire échouer sa mission. Accompagné de trois cents de ses partisans, il se retira de l’expédition de Uhud, privant ainsi l’armée musulmane d’un tiers de ses combattants. Il tenta de discréditer le Messager de Dieu en calomniant et en répandant le mensonge au sujet de son épouse, `Â’ishah - que Dieu soit satisfait d’elle. Concernant cette dernière intrigue, Dieu le Tout-puissant révéla le verset 11 de la sourate "La Lumière" : « Ceux qui sont venus avec la calomnie sont un groupe d’entre vous. Ne pensez pas que c’est un mal pour vous, mais plutôt, c’est un bien pour vous. À chacun d’eux ce qu’il s’est acquis comme péché. Celui d’entre eux qui s’est chargé de la plus grande part aura un énorme châtiment. » Le Prophète lui accorda malgré tout son pardon, accomplit la prière mortuaire lors de son décès et implora le Pardon d’Allâh en sa faveur. C’est par la suite que fut révélé le verset 84 de la sourate "Le Repentir" : « Et ne fais jamais la prière sur l’un d’entre eux qui meurt, et ne te tiens pas debout auprès de sa tombe, parce qu’ils n’ont pas cru en Allâh et en Son Messager, et ils sont morts tout en étant pervers. »
L’esclave abyssin qui tua Hamzah, l’oncle bien-aimé du Prophète, lors de la bataille de Uhud, bénéficia également du pardon du Messager de Dieu lorsqu’il embrassa l’Islam après la conquête de La Mecque. La femme de Abû Sufyân qui, lors de la bataille de Uhud, avait ouvert la poitrine de Hamzah, puis lui avait déchiqueté le foie et le cœur, se rendit plus tard discrètement auprès du Prophète pour embrasser l’Islam. Le Prophète la reconnut, mais ne lui dit rien. Elle fut si impressionnée par sa magnanimité et son charisme qu’elle lui dit : « Ô Messager d’Allâh, il fut un temps où aucune tente ne m’apparaissait plus désertée que la tienne. Mais à présent, ta tente est à mes yeux, la plus accueillante de toutes. »
Parmi les ennemis les plus acharnés du Prophète et de l’Islam, il y avait aussi Habbâr Ibn Al-Aswad. Celui-ci blessa grièvement Zaynab, la fille du Prophète. Elle était enceinte lorsqu’elle émigra de La Mecque à Médine. Les polythéistes de la Mecque allèrent à sa poursuite, et lorsqu’ils la rattrapèrent, Habbâr Ibn Al-Aswad la fit délibérément tomber de son chameau. Elle fut gravement blessée et perdit son enfant. Habbâr commit de nombreux autres crimes. Il voulut fuir en Perse, mais finit par se rendre auprès de notre Prophète - paix et bénédictions sur lui - qui lui pardonna tout.
Le Prophète - paix et bénédictions sur lui - était entièrement enclin à la clémence. Aucun crime commis au détriment de sa personne n’était trop grave pour être pardonné. Il était le parfait exemple en matière d’indulgence et de gentillesse.
Il répondait toujours au mal par le bien, car pour lui l’antidote était préférable au poison. Il appliquait et adhérait au principe qui consiste à répondre à la haine par l’amour et à l’agressivité par la clémence. Ainsi parvint-il à surmonter, d’une part, l’ignorance des gens grâce à la sagesse de l’Islam, et d’autre part, leur malveillance et leur sottise grâce à sa bonté et à son indulgence. Sa miséricorde lui permit de libérer les hommes de l’emprise du péché et du crime, et de faire naître en eux un fort sentiment de bienveillance à l’égard de l’Islam. Il incarnait de façon parfaite le verset suivant du Coran : « La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse le mal par ce qui est meilleur ; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. » Sourate 41, Fussilat, verset 34.
Une des nobles qualités du Prophète - paix et bénédictions sur lui - était qu’il ne punissait jamais personne pour des raisons personnelles. Il préférait toujours accorder son pardon, même à ses plus grands ennemis. Son épouse ‘Â’ishah a rapporté que jamais le Prophète n’avait prononcé de parole obscène, ni élevé la voix dans les rues, ni rendu le mal par le mal. Il privilégiait toujours le pardon. Les Qurayshites le renièrent, se moquèrent de lui et l’accablèrent de sarcasmes ; ils le battirent et le maltraitèrent. Ils tentèrent même de l’assassiner, et lorsqu’il parvint à émigrer vers Médine, ils menèrent plusieurs guerres contre lui. Pourtant, lorsque le Prophète rentra victorieux à La Mecque, en compagnie d’une armée de dix mille hommes, il ne se vengea de personne. Il pardonna à tout le monde. Même son pire ennemi, Abû Sufyân, qui l’avait tant combattu, fut pardonné ainsi que toute personne se réfugiant sous son toit.
Le Prophète Muhammad - paix et bénédictions sur lui - pardonna également au chef de Tâ’if, qui, lorsque le Messager se rendit dans cette ville pour y prêcher l’Islam, engagea un groupe de voyoux pour lui jeter des pierres.
`Abd Allah Ibn Ubayy, le leader du groupe des hypocrites de Médine, passa toute sa vie à lutter contre le Prophète et l’Islam, et mit en œuvre toutes sortes de complots pour faire échouer sa mission. Accompagné de trois cents de ses partisans, il se retira de l’expédition de Uhud, privant ainsi l’armée musulmane d’un tiers de ses combattants. Il tenta de discréditer le Messager de Dieu en calomniant et en répandant le mensonge au sujet de son épouse, `Â’ishah - que Dieu soit satisfait d’elle. Concernant cette dernière intrigue, Dieu le Tout-puissant révéla le verset 11 de la sourate "La Lumière" : « Ceux qui sont venus avec la calomnie sont un groupe d’entre vous. Ne pensez pas que c’est un mal pour vous, mais plutôt, c’est un bien pour vous. À chacun d’eux ce qu’il s’est acquis comme péché. Celui d’entre eux qui s’est chargé de la plus grande part aura un énorme châtiment. » Le Prophète lui accorda malgré tout son pardon, accomplit la prière mortuaire lors de son décès et implora le Pardon d’Allâh en sa faveur. C’est par la suite que fut révélé le verset 84 de la sourate "Le Repentir" : « Et ne fais jamais la prière sur l’un d’entre eux qui meurt, et ne te tiens pas debout auprès de sa tombe, parce qu’ils n’ont pas cru en Allâh et en Son Messager, et ils sont morts tout en étant pervers. »
L’esclave abyssin qui tua Hamzah, l’oncle bien-aimé du Prophète, lors de la bataille de Uhud, bénéficia également du pardon du Messager de Dieu lorsqu’il embrassa l’Islam après la conquête de La Mecque. La femme de Abû Sufyân qui, lors de la bataille de Uhud, avait ouvert la poitrine de Hamzah, puis lui avait déchiqueté le foie et le cœur, se rendit plus tard discrètement auprès du Prophète pour embrasser l’Islam. Le Prophète la reconnut, mais ne lui dit rien. Elle fut si impressionnée par sa magnanimité et son charisme qu’elle lui dit : « Ô Messager d’Allâh, il fut un temps où aucune tente ne m’apparaissait plus désertée que la tienne. Mais à présent, ta tente est à mes yeux, la plus accueillante de toutes. »
Parmi les ennemis les plus acharnés du Prophète et de l’Islam, il y avait aussi Habbâr Ibn Al-Aswad. Celui-ci blessa grièvement Zaynab, la fille du Prophète. Elle était enceinte lorsqu’elle émigra de La Mecque à Médine. Les polythéistes de la Mecque allèrent à sa poursuite, et lorsqu’ils la rattrapèrent, Habbâr Ibn Al-Aswad la fit délibérément tomber de son chameau. Elle fut gravement blessée et perdit son enfant. Habbâr commit de nombreux autres crimes. Il voulut fuir en Perse, mais finit par se rendre auprès de notre Prophète - paix et bénédictions sur lui - qui lui pardonna tout.
Le Prophète - paix et bénédictions sur lui - était entièrement enclin à la clémence. Aucun crime commis au détriment de sa personne n’était trop grave pour être pardonné. Il était le parfait exemple en matière d’indulgence et de gentillesse.
Il répondait toujours au mal par le bien, car pour lui l’antidote était préférable au poison. Il appliquait et adhérait au principe qui consiste à répondre à la haine par l’amour et à l’agressivité par la clémence. Ainsi parvint-il à surmonter, d’une part, l’ignorance des gens grâce à la sagesse de l’Islam, et d’autre part, leur malveillance et leur sottise grâce à sa bonté et à son indulgence. Sa miséricorde lui permit de libérer les hommes de l’emprise du péché et du crime, et de faire naître en eux un fort sentiment de bienveillance à l’égard de l’Islam. Il incarnait de façon parfaite le verset suivant du Coran : « La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse le mal par ce qui est meilleur ; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. » Sourate 41, Fussilat, verset 34.
Re: Qui est "Mahomet" selon les mususlmans
Sa modestie
Muhammad saw était un parfait exemple de modestie, de pudeur et d’humilité. Il ne parlait jamais fort ni de manière grossière. Au marché, il passait toujours calmement parmi les gens, le sourire aux lèvres. Lorsque dans une assemblée il entendait quelque chose d’indésirable, il ne disait rien par respect aux individus, bien que la couleur de son visage laissait transparaître ses sentiments, aussitôt pris en compte par ses Compagnons. `Â’ishah rapporte n’avoir jamais vu l’Envoyé de Dieu rire exagérément de manière à laisser apparaître ses molaires, car il ne faisait que sourire.
Ibn `Umar rapporte qu’un Ansârite mettait son frère en garde contre la pudeur, lorsque le Prophète s’approcha et lui dit : « Laisse-le, la pudeur fait partie de la foi. »
Zayd Ibn Talhah rapporte que le Messager de Dieu dit : « Toute religion a une caractéristique et la caractéristique de l’islam est la pudeur. »
Le Prophète de Dieu mena une vie simple et modeste tant à La Mecque en tant que commerçant qu’à Médine en tant que chef d’État. Son changement de statut à Médine ne changea rien à la modestie de son train de vie. `Umar rapporte que le Prophète dit : « Ne me glorifiez pas comme les chrétiens ont glorifié Jésus, fils de Marie. En vérité, je ne suis qu’un Serviteur de Dieu. Appelez donc moi : le Serviteur et le Messager de Dieu. »
De plus, le Prophète ne se comporta jamais comme s’il était supérieur à autrui, ni ne méprisa les travaux manuels. `Abd Allâh Ibn Abî Awfâ rapporte que l’Envoyé de Dieu ne dédaignait jamais d’accompagner un esclave ou une veuve pour lui rendre un service. D’autres rapportent également qu’il balayait sa maison, attachait les chameaux, nourrissait les animaux, mangeait avec ses serviteurs et les aidait à pétrir la pâte à pain et à porter les provisions du marché. Anas rapporte que le Prophète de Dieu avait l’habitude de rendre visite aux malades, assistait aux funérailles, montait sur les ânes et acceptait les invitations à manger chez les esclaves. Jâbir raconte que le Prophète ralentissait l’allure par égard pour les personnes faibles et qu’il priait pour elles. Quand `Adî Ibn Hâtim vint voir l’Envoyé de Dieu, il le fit entrer chez lui. Un serviteur amena alors un coussin pour le Prophète, mais celui-ci le plaça entre son invité et lui-même, et préféra s’asseoir par terre. `Adî raconte qu’il réalisa alors immédiatement que le Prophète n’était pas un roi. Une situation similaire est rapportée par `Abd Allâh Ibn `Amr Ibn Al-`Âs : « Un jour que le Messager de Dieu est venu chez moi, je lui tendis un coussin bourré d’écorces, mais il s’assit par terre et plaça le coussin entre lui et moi. »
En toute chose, le Messager de Dieu était humble. Anas rapporte que l’Envoyé de Dieu acceptait toute invitation, même si on lui proposait seulement en guise de repas du pain et de la soupe dont le goût avait changé. Il rapporte également que le Messager de Dieu dit : « Je suis le Serviteur de Dieu. Je mange donc comme un serviteur et je m’assieds comme un serviteur. »
Muhammad saw était un parfait exemple de modestie, de pudeur et d’humilité. Il ne parlait jamais fort ni de manière grossière. Au marché, il passait toujours calmement parmi les gens, le sourire aux lèvres. Lorsque dans une assemblée il entendait quelque chose d’indésirable, il ne disait rien par respect aux individus, bien que la couleur de son visage laissait transparaître ses sentiments, aussitôt pris en compte par ses Compagnons. `Â’ishah rapporte n’avoir jamais vu l’Envoyé de Dieu rire exagérément de manière à laisser apparaître ses molaires, car il ne faisait que sourire.
Ibn `Umar rapporte qu’un Ansârite mettait son frère en garde contre la pudeur, lorsque le Prophète s’approcha et lui dit : « Laisse-le, la pudeur fait partie de la foi. »
Zayd Ibn Talhah rapporte que le Messager de Dieu dit : « Toute religion a une caractéristique et la caractéristique de l’islam est la pudeur. »
Le Prophète de Dieu mena une vie simple et modeste tant à La Mecque en tant que commerçant qu’à Médine en tant que chef d’État. Son changement de statut à Médine ne changea rien à la modestie de son train de vie. `Umar rapporte que le Prophète dit : « Ne me glorifiez pas comme les chrétiens ont glorifié Jésus, fils de Marie. En vérité, je ne suis qu’un Serviteur de Dieu. Appelez donc moi : le Serviteur et le Messager de Dieu. »
De plus, le Prophète ne se comporta jamais comme s’il était supérieur à autrui, ni ne méprisa les travaux manuels. `Abd Allâh Ibn Abî Awfâ rapporte que l’Envoyé de Dieu ne dédaignait jamais d’accompagner un esclave ou une veuve pour lui rendre un service. D’autres rapportent également qu’il balayait sa maison, attachait les chameaux, nourrissait les animaux, mangeait avec ses serviteurs et les aidait à pétrir la pâte à pain et à porter les provisions du marché. Anas rapporte que le Prophète de Dieu avait l’habitude de rendre visite aux malades, assistait aux funérailles, montait sur les ânes et acceptait les invitations à manger chez les esclaves. Jâbir raconte que le Prophète ralentissait l’allure par égard pour les personnes faibles et qu’il priait pour elles. Quand `Adî Ibn Hâtim vint voir l’Envoyé de Dieu, il le fit entrer chez lui. Un serviteur amena alors un coussin pour le Prophète, mais celui-ci le plaça entre son invité et lui-même, et préféra s’asseoir par terre. `Adî raconte qu’il réalisa alors immédiatement que le Prophète n’était pas un roi. Une situation similaire est rapportée par `Abd Allâh Ibn `Amr Ibn Al-`Âs : « Un jour que le Messager de Dieu est venu chez moi, je lui tendis un coussin bourré d’écorces, mais il s’assit par terre et plaça le coussin entre lui et moi. »
En toute chose, le Messager de Dieu était humble. Anas rapporte que l’Envoyé de Dieu acceptait toute invitation, même si on lui proposait seulement en guise de repas du pain et de la soupe dont le goût avait changé. Il rapporte également que le Messager de Dieu dit : « Je suis le Serviteur de Dieu. Je mange donc comme un serviteur et je m’assieds comme un serviteur. »
Re: Qui est "Mahomet" selon les mususlmans
Les manières du Prophète
Dieu dota Son serviteur et Son Messager — paix et bénédictions sur lui — de la meilleure éthique. À cet égard, Dieu — Exalté soit-Il — dit : « Et tu es certes, d’une moralité imminente. » De son coté, le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — affirma : « J’ai été envoyé pour perfectionner les nobles manières. »
`Â’ishah — que Dieu l’agrée — décrit le Prophète — paix et bénédictions sur lui —, en disant : « Son éthique, c’était le Coran. » De tous les humains, il avait — paix et bénédictions sur lui — les meilleures manières. Il disait souvent : « Seigneur ! Tout comme Tu as embelli mon apparence, embellis mes manières. » De plus, il implorait Dieu disant : « Seigneur ! Je cherche refuge auprès de Toi contre la misère, l’hypocrisie et les mauvaises manières. » Dieu — Exalté soit-Il — l’en préserva et le guida vers tout bien. Dieu, le Miséricordieux, dit : « Et Il t’a enseigné ce que tu ne savais pas. Et la grâce de Dieu sur toi est immense. » Nous retraçons ci-dessous quelques-unes de ses qualités. Il fut : - Endurant, pardonneur et patient. Par sa gracieuse bienveillance , Dieu — Exalté soit-Il — guida le Prophète — paix et bénédictions sur lui — vers l’adoption de ces qualités : « Prélève l’excédent, commande ce qui est convenable et éloigne-toi des ignorants. » « Et endure ce qui t’arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise ! » [4] . Chaque fois que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — avait l’occasion de choisir entre deux affaires, il choisissait toujours la plus facile tant qu’il ne s’agit pas d’un péché. Il ne s’est jamais vengé lorsqu’il était personnellement lésé — paix et bénédictions sur lui —, mais lorsque les limites tracées par Dieu étaient franchies, il réagissait. Bien que les Mecquois l’aient torturé, il disait, « Ô Allâh ! Guide les miens car ils ne comprennent pas ! » Il est connu qu’à mesure que les ignorants maltraitaient le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui —, il répondait à leur humiliation par la tolérance et le pardon. Une fois un homme lui dit : « Charge mes deux chameaux avec ce que tu possèdes car cela n’appartient ni à toi ni à ton père, mais cela appartient à Dieu. » Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — garda le silence, puis dit : « Certes, la fortune appartient à Dieu et je suis Son serviteur. » - Généreux. Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — était le plus généreux de tous, particulièrement au mois de ramadan. Le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — ne refusait jamais de faire don de tout ce qu’on lui demandait. De plus, il dit — paix et bénédictions sur lui — : « Je n’aimerais point posséder l’équivalent du Mont Uhud en or et qu’au bout de trois jours j’en garde encore un seul dinar sans l’avoir dépensé pour la cause de Dieu, sauf quelque chose que j’épargne pour ma religion. » - Courageux. On rapporta selon Ibn `Umar — que Dieu les agrée tous deux — : « Je n’ai jamais vu un homme plus courageux, plus serviable ni plus généreux que le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui —. » De même, `Alî — que Dieu l’agrée — dit : « Quand le combat devenait acharné et que les yeux des combattants rougissaient, nous recourions au Prophète — paix et bénédictions sur lui — pour nous protéger. Il était toujours le plus proche de l’ennemi. » - Pudique. Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — était plus pudique que la vierge dans son boudoir. Quand il détestait quelque chose, ceci se voyait sur sa face. Lorsqu’il apprenait que quelqu’un avait commis une faute et voulait le corriger, il ne le nommait jamais ; mais disait plutôt : « Pourquoi certains font telle ou telle faute ? » Dieu — Exalté soit-Il — dit : « Cela faisait de la peine au Prophète, mais il se gênait de vous (congédier), alors qu’Dieu ne se gêne pas de la vérité. » [5] - Poli. Il rassemblait — paix et bénédictions sur lui — ses compagnons et ne causait point de dissension entre eux. Il respectait — paix et bénédictions sur lui — ses compagnons, leur rendait visite et s’occupait d’eux. Il acceptait toute invitation et ne refusait jamais un cadeau. Il jouait avec les enfants de Ses Compagnons et les appelait par leurs petits noms. Il était toujours le premier à serrer la main d’autrui. Il était généreux avec quiconque s’adressait à lui et était toujours gai. - Clément. Dieu — Exalté soit-Il — dit : « Et Nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde pour l’univers. » [6] ; « Il est compatissant et miséricordieux envers les croyants. » [7] ; « C’est par quelque miséricorde de la part de Dieu que tu as été si doux envers eux ! Si tu étais rude, au cœur dur, ils se seraient enfuis de ton entourage. Pardonne-leur donc, et implore pour eux le pardon (de Dieu). Et consulte-les à propos des affaires. » [8] On rapporta que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — n’admonestait ses Compagnons que rarement de telle façon qu’ils ne se lassaient pas de son sermon. De plus, il dit : « Quel nul ne me dise de mal de l’un de mes compagnons car j’aime vous rencontrer avec un cœur ouvert. » De même, il dit — paix et bénédictions sur lui — :« Vous êtes récompensés pour tout acte de compassion que vous accomplissez envers toute créature dont le cœur bat (ou ayant un foie). » [9] - Loyal et tendre envers ses proches. Quand il recevait un cadeau, il en offrait aux amis de Khadîjah. Il servait lui-même ses invités. Quand Dieu fit descendre la Révélation sur le Prophète — paix et bénédictions sur lui —, Khadîjah — que Dieu l’agrée — le consola disant : « Par Dieu, Dieu ne te déshonorera jamais. Tu accomplis de bonnes œuvres, tu maintiens de bonnes relations avec tes proches, tu donnes aux pauvres, tu es généreux avec tes invités, et tu aides ceux qui sont affligés par les calamités de la vie. » - Juste. Parmi ses qualités parfaites, citons sa justice, sa crédibilité et sa véracité. Avant de recevoir sa mission prophétique, il était appelé “le véridique et le loyal”. Quand Usâmah Ibn Zayd intercéda pour ne pas appliquer la peine prescrite par la sharî`ah à la femme makhzumite coupable de vol, le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — dit : « Usâmah ! Intercèderais-tu contre une peine prescrite par Dieu ? Par Dieu ! Si Fatimah, la fille de Muhammad, volait, je couperais sa main. Lorsqu’un homme dit au Prophète — paix et bénédictions sur lui — : “Sois juste !” Il lui répondit : « Malheureux ! Qui serait juste si moi je ne le suis pas ? » Concernant sa justice envers ses femmes, le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — dit : « Seigneur ! C’est ainsi que j’ai partagé (entre mes femmes) ce que je contrôle, alors pardonne-moi pour ce que je ne contrôle pas. » [10] - Humble. Il ordonna à ses Compagnons de ne pas se lever quand ils se rencontraient comme faisaient les Non-Arabes en guise de respect. De plus, Il dit — paix et bénédictions sur lui — : « Je suis un serviteur (de Dieu) ; je mange comme un serviteur et m’assoie comme un serviteur. » De même, il dit — paix et bénédictions sur lui — : « Ne me glorifiez pas excessivement comme les Chrétiens ont glorifié le fils de Marie. » Une fois, un homme entra chez le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — et resta debout par déférence. Sur ce, le Prophète lui dit : « Doucement, je ne suis pas un roi. Je suis le fils d’une femme de Quraysh... » Il nourrissait son chameau, se servait lui-même, mangeait avec son serviteur et avec le malade, et nettoyait sa propre maison. - Solennel. Il observait — paix et bénédictions sur lui — le silence la plupart du temps et ne parlait que lorsque cela était nécessaire. Son rire était un sourire. Quand il parlait, son auditoire l’écoutait attentivement. `Â’ishah dit : « Si quelqu’un voulait compter les mots du Prophète pendant son discours, il le ferait aisément. » - Ascète. Selon `Â’ishah — que Dieu l’agrée —, le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — n’a jamais mangé de pain à sasiété pendant trois jours consécutifs de son vivant. Il disait plutôt — paix et bénédictions sur lui — : « Je n’ai aucune envie dans ce monde ici-bas car j’y vis comme un voyageur qui s’est assis à l’ombre d’un arbre puis est parti poursuivre son voyage. » - Sa crainte révérentielle envers Dieu. Le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — dit : « J’implore le pardon de Dieu cent fois par jour. » Une fois, il prolongea sa prière — paix et bénédictions sur lui —, alors `Â’ishah lui dit : « (Mais) Dieu a pardonné tes fautes passées et futures ! » Il répondit : « Ne dois-je pas être un serviteur reconnaissant ? » Sheikh `Abd Al-Khâliq Ash-Sharîf est un prédicateur égyptien. Il est l’un des descendants de l’Imâm Zayn Al-`Abidîn Ibn Al-Husayn, que Dieu les agrée tous deux.
Notes [1] Sourate 68, Al-Qalam, La Plume, verset 4.
Sourate 4, An-Nisâ’, Les Femmes, verset 113.
Sourate 7, Al A`râf, verset 199.
[4] Sourate 31, Luqmân, verset 17.
[5] Sourate 33, Al-Ahzâb, Les Coalisés, verset 53.
[6] Sourate 21, Al-Anbiyâ’, Les Prophètes, verset 107.
[7] Sourate 9, At-Tawbah, Le Repentir, verset 128.
[8] Sourate 3, Âl `Imrân, La famille d’Amram, verset 159.
[9] c’est-à-dire tout être vivant.
[10] c’est-à-dire son cœur ou son amour.
Dieu dota Son serviteur et Son Messager — paix et bénédictions sur lui — de la meilleure éthique. À cet égard, Dieu — Exalté soit-Il — dit : « Et tu es certes, d’une moralité imminente. » De son coté, le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — affirma : « J’ai été envoyé pour perfectionner les nobles manières. »
`Â’ishah — que Dieu l’agrée — décrit le Prophète — paix et bénédictions sur lui —, en disant : « Son éthique, c’était le Coran. » De tous les humains, il avait — paix et bénédictions sur lui — les meilleures manières. Il disait souvent : « Seigneur ! Tout comme Tu as embelli mon apparence, embellis mes manières. » De plus, il implorait Dieu disant : « Seigneur ! Je cherche refuge auprès de Toi contre la misère, l’hypocrisie et les mauvaises manières. » Dieu — Exalté soit-Il — l’en préserva et le guida vers tout bien. Dieu, le Miséricordieux, dit : « Et Il t’a enseigné ce que tu ne savais pas. Et la grâce de Dieu sur toi est immense. » Nous retraçons ci-dessous quelques-unes de ses qualités. Il fut : - Endurant, pardonneur et patient. Par sa gracieuse bienveillance , Dieu — Exalté soit-Il — guida le Prophète — paix et bénédictions sur lui — vers l’adoption de ces qualités : « Prélève l’excédent, commande ce qui est convenable et éloigne-toi des ignorants. » « Et endure ce qui t’arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise ! » [4] . Chaque fois que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — avait l’occasion de choisir entre deux affaires, il choisissait toujours la plus facile tant qu’il ne s’agit pas d’un péché. Il ne s’est jamais vengé lorsqu’il était personnellement lésé — paix et bénédictions sur lui —, mais lorsque les limites tracées par Dieu étaient franchies, il réagissait. Bien que les Mecquois l’aient torturé, il disait, « Ô Allâh ! Guide les miens car ils ne comprennent pas ! » Il est connu qu’à mesure que les ignorants maltraitaient le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui —, il répondait à leur humiliation par la tolérance et le pardon. Une fois un homme lui dit : « Charge mes deux chameaux avec ce que tu possèdes car cela n’appartient ni à toi ni à ton père, mais cela appartient à Dieu. » Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — garda le silence, puis dit : « Certes, la fortune appartient à Dieu et je suis Son serviteur. » - Généreux. Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — était le plus généreux de tous, particulièrement au mois de ramadan. Le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — ne refusait jamais de faire don de tout ce qu’on lui demandait. De plus, il dit — paix et bénédictions sur lui — : « Je n’aimerais point posséder l’équivalent du Mont Uhud en or et qu’au bout de trois jours j’en garde encore un seul dinar sans l’avoir dépensé pour la cause de Dieu, sauf quelque chose que j’épargne pour ma religion. » - Courageux. On rapporta selon Ibn `Umar — que Dieu les agrée tous deux — : « Je n’ai jamais vu un homme plus courageux, plus serviable ni plus généreux que le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui —. » De même, `Alî — que Dieu l’agrée — dit : « Quand le combat devenait acharné et que les yeux des combattants rougissaient, nous recourions au Prophète — paix et bénédictions sur lui — pour nous protéger. Il était toujours le plus proche de l’ennemi. » - Pudique. Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — était plus pudique que la vierge dans son boudoir. Quand il détestait quelque chose, ceci se voyait sur sa face. Lorsqu’il apprenait que quelqu’un avait commis une faute et voulait le corriger, il ne le nommait jamais ; mais disait plutôt : « Pourquoi certains font telle ou telle faute ? » Dieu — Exalté soit-Il — dit : « Cela faisait de la peine au Prophète, mais il se gênait de vous (congédier), alors qu’Dieu ne se gêne pas de la vérité. » [5] - Poli. Il rassemblait — paix et bénédictions sur lui — ses compagnons et ne causait point de dissension entre eux. Il respectait — paix et bénédictions sur lui — ses compagnons, leur rendait visite et s’occupait d’eux. Il acceptait toute invitation et ne refusait jamais un cadeau. Il jouait avec les enfants de Ses Compagnons et les appelait par leurs petits noms. Il était toujours le premier à serrer la main d’autrui. Il était généreux avec quiconque s’adressait à lui et était toujours gai. - Clément. Dieu — Exalté soit-Il — dit : « Et Nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde pour l’univers. » [6] ; « Il est compatissant et miséricordieux envers les croyants. » [7] ; « C’est par quelque miséricorde de la part de Dieu que tu as été si doux envers eux ! Si tu étais rude, au cœur dur, ils se seraient enfuis de ton entourage. Pardonne-leur donc, et implore pour eux le pardon (de Dieu). Et consulte-les à propos des affaires. » [8] On rapporta que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — n’admonestait ses Compagnons que rarement de telle façon qu’ils ne se lassaient pas de son sermon. De plus, il dit : « Quel nul ne me dise de mal de l’un de mes compagnons car j’aime vous rencontrer avec un cœur ouvert. » De même, il dit — paix et bénédictions sur lui — :« Vous êtes récompensés pour tout acte de compassion que vous accomplissez envers toute créature dont le cœur bat (ou ayant un foie). » [9] - Loyal et tendre envers ses proches. Quand il recevait un cadeau, il en offrait aux amis de Khadîjah. Il servait lui-même ses invités. Quand Dieu fit descendre la Révélation sur le Prophète — paix et bénédictions sur lui —, Khadîjah — que Dieu l’agrée — le consola disant : « Par Dieu, Dieu ne te déshonorera jamais. Tu accomplis de bonnes œuvres, tu maintiens de bonnes relations avec tes proches, tu donnes aux pauvres, tu es généreux avec tes invités, et tu aides ceux qui sont affligés par les calamités de la vie. » - Juste. Parmi ses qualités parfaites, citons sa justice, sa crédibilité et sa véracité. Avant de recevoir sa mission prophétique, il était appelé “le véridique et le loyal”. Quand Usâmah Ibn Zayd intercéda pour ne pas appliquer la peine prescrite par la sharî`ah à la femme makhzumite coupable de vol, le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — dit : « Usâmah ! Intercèderais-tu contre une peine prescrite par Dieu ? Par Dieu ! Si Fatimah, la fille de Muhammad, volait, je couperais sa main. Lorsqu’un homme dit au Prophète — paix et bénédictions sur lui — : “Sois juste !” Il lui répondit : « Malheureux ! Qui serait juste si moi je ne le suis pas ? » Concernant sa justice envers ses femmes, le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — dit : « Seigneur ! C’est ainsi que j’ai partagé (entre mes femmes) ce que je contrôle, alors pardonne-moi pour ce que je ne contrôle pas. » [10] - Humble. Il ordonna à ses Compagnons de ne pas se lever quand ils se rencontraient comme faisaient les Non-Arabes en guise de respect. De plus, Il dit — paix et bénédictions sur lui — : « Je suis un serviteur (de Dieu) ; je mange comme un serviteur et m’assoie comme un serviteur. » De même, il dit — paix et bénédictions sur lui — : « Ne me glorifiez pas excessivement comme les Chrétiens ont glorifié le fils de Marie. » Une fois, un homme entra chez le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — et resta debout par déférence. Sur ce, le Prophète lui dit : « Doucement, je ne suis pas un roi. Je suis le fils d’une femme de Quraysh... » Il nourrissait son chameau, se servait lui-même, mangeait avec son serviteur et avec le malade, et nettoyait sa propre maison. - Solennel. Il observait — paix et bénédictions sur lui — le silence la plupart du temps et ne parlait que lorsque cela était nécessaire. Son rire était un sourire. Quand il parlait, son auditoire l’écoutait attentivement. `Â’ishah dit : « Si quelqu’un voulait compter les mots du Prophète pendant son discours, il le ferait aisément. » - Ascète. Selon `Â’ishah — que Dieu l’agrée —, le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — n’a jamais mangé de pain à sasiété pendant trois jours consécutifs de son vivant. Il disait plutôt — paix et bénédictions sur lui — : « Je n’ai aucune envie dans ce monde ici-bas car j’y vis comme un voyageur qui s’est assis à l’ombre d’un arbre puis est parti poursuivre son voyage. » - Sa crainte révérentielle envers Dieu. Le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — dit : « J’implore le pardon de Dieu cent fois par jour. » Une fois, il prolongea sa prière — paix et bénédictions sur lui —, alors `Â’ishah lui dit : « (Mais) Dieu a pardonné tes fautes passées et futures ! » Il répondit : « Ne dois-je pas être un serviteur reconnaissant ? » Sheikh `Abd Al-Khâliq Ash-Sharîf est un prédicateur égyptien. Il est l’un des descendants de l’Imâm Zayn Al-`Abidîn Ibn Al-Husayn, que Dieu les agrée tous deux.
Notes [1] Sourate 68, Al-Qalam, La Plume, verset 4.
Sourate 4, An-Nisâ’, Les Femmes, verset 113.
Sourate 7, Al A`râf, verset 199.
[4] Sourate 31, Luqmân, verset 17.
[5] Sourate 33, Al-Ahzâb, Les Coalisés, verset 53.
[6] Sourate 21, Al-Anbiyâ’, Les Prophètes, verset 107.
[7] Sourate 9, At-Tawbah, Le Repentir, verset 128.
[8] Sourate 3, Âl `Imrân, La famille d’Amram, verset 159.
[9] c’est-à-dire tout être vivant.
[10] c’est-à-dire son cœur ou son amour.
Re: Qui est "Mahomet" selon les mususlmans
Nous conformer à l’éthique prophétique : notre défi au quotidien
« Réussit, certes, celui qui se purifie, et se rappelle le nom de son Seigneur, puis célèbre la prière. Mais vous préférez plutôt la vie présente, alors que l’au-delà est meilleur et plus durable. Ceci se trouve, certes, dans les Feuillets anciens, les Feuillets d’Abraham et de Moïse. »
Le défi quotidien du musulman consiste à s’efforcer de vivre dans ce monde en se conformant au mode de vie des Prophètes de Dieu, de tous ses Prophètes, depuis le premier, Adam, jusqu’au tout dernier, le Sceau des Prophètes, Muhammad - que la paix soit sur eux tous. Tous étaient porteurs du même message et se fondaient sur des principes et des valeurs communs. Le mode de vie des Prophètes n’a rien de semblable à celui des rois ou des dirigeants, ni à celui des politiciens, des chefs militaires, ou des gens riches ou issus de milieux aisés. La façon de vivre des Prophètes était différente de ce que l’on peut communément imaginer, différente de ce que l’on a l’habitude de voir et d’observer dans le monde à l’heure actuelle.
Ainsi, les prophètes menèrent une vie où primaient le concret et le permanent sur l’éphémère et le transitoire, le spirituel sur le matériel, la morale et l’éthique sur ce qui pouvait apporter des résultats et des gains rapides. Il ne s’agissait pas, par ce mode de vie, d’accéder à la puissance, mais d’acquérir énergie et force intérieures. Leur mode de vie n’a rien de comparable à celui des gens qui recherchent la gloire et le faste de ce bas-monde. Bien au contraire, la voie des Prophètes est celle des gens qui consacrent leur vie à adorer Dieu avec humilité et à être au service de l’humanité.
Il est rapporté que notre Prophète Muhammad - paix et bénédiction de Dieu sur lui - a dit : « Mon Seigneur m’a communiqué neuf enseignements que je vous transmets. Il m’a recommandé :
- d’être sincère, que ce soit en public ou en privé,
- d’être juste que ce soit dans la joie ou dans la colère,
- de faire preuve de modération que ce soit en période d’abondance ou de pauvreté,
- de rétablir mes relations avec ceux qui les ont rompues,
- de donner à ceux qui me privent,
- de pardonner à ceux qui me nuisent,
- de faire que mon silence soit méditation,
- de faire de mon discours un rappel de Dieu,
- de tirer des leçons des événements de la vie » .
Il s’agit là d’importantes recommandations révélées par Dieu à Son Prophète - Paix et Bénédiction de Dieu sur lui. Il s’y conforma tout au long de sa vie. Il fut l’incarnation parfaite de ces vertus qu’il nous transmit également. Elles constituent le fondement de l’éthique islamique, il ne s’agit pas là de n’importe quelle éthique, mais de l’éthique enseignée par Dieu et Son Prophète. Les principes de cette éthique exigent de ceux qui souhaitent s’y conformer, des efforts particuliers, un travail d’éducation de soi ainsi que des sacrifices. Il n’est ni aisé ni simple de s’y conformer, mais ces principes se fondent sur des valeurs durables et sont source d’éternels bienfaits.
C’est là notre défi quotidien : comment respecter et mettre en application les règles de cette éthique dans notre vie de tous les jours ? Le défi consiste à se conformer à cette éthique quelles que soient les circonstances, et non uniquement en période d’aisance et de bonheur. Notre défi consiste non seulement à vivre en conformité avec ces principes, mais aussi à les enseigner aux jeunes générations afin de former et de constituer une communauté composée de croyants attachés à œuvrer avec dévouement pour le respect et l’observation de ces principes.
1. La sincérité
Le tout premier fondement de l’éthique islamique est la sincérité, qui renvoie à la pureté du cœur et de l’intention. Être sincère c’est être véridique et honnête. La sincérité est nécessaire quelle que soit notre situation, que ce soit en privé ou en public. Pourtant, beaucoup ne possèdent pas cette sincérité. Ils mènent alors une vie comparable à celle des hypocrites. D’autres manifestent une certaine sincérité lorsqu’ils sont en public, mais lorsqu’ils se retrouvent en privé et que plus personne ne les regarde, leur comportement change. La vraie sincérité naît de la crainte de Dieu, qu’on retrouve mentionnée dans un autre hadîth rapporté de la part du Prophète - paix et bénédiction de Dieu sur lui : « la crainte de Dieu, en privé et en public ».
2. La justice
Il est indispensable d’être juste et équitable avec tout le monde, qu’il s’agisse d’amis ou d’ennemis, et que ce soit dans la joie ou malgré la colère. Il est simple de parler de justice lorsqu’on se trouve dans des situations de bien-être, loin des conflits et des agitations de ce monde. C’est pourquoi le véritable défi consiste à ne pas renoncer à l’équité même à l’égard de ceux qui provoquent notre colère. Ainsi devons-nous la justice même à ceux qui nous détestent et qui ne cessent de s’opposer à nous et de nous maltraiter. Cette justice ne devra pas se traduire uniquement par des mots, elle devra se manifester non seulement à travers nos paroles mais aussi à travers nos actes.
3. La modération
Il s’agit de suivre la voie du juste milieu. Il convient d’être modéré en général, et pas uniquement en ce qui concerne les affaires financières, la modération doit s’appliquer à tous les aspects de la vie. Dans les situations difficiles, les gens ont tendance à verser dans les extrêmes, à s’irriter et à avoir peur. De même, en situation d’aisance, les gens ont tendance à se laisser aller et ne se maîtrisent plus. Le riche ne ressentira pas le besoin d’agir de façon modérée, or la modération est un bien pour tous, et ceci quelles que soient les circonstances.
4. L’entretien des liens de parenté
Il s’agit du maintien des liens de parenté. Il implique l’établissement de bonnes relations entre les différents membres de la famille ainsi que l’assistance à ceux qui se trouvent dans le besoin. Le défi ici ne consiste pas à aider uniquement les membres de la famille qui sont bons et généreux, mais de porter assistance également à ceux qui ne donnent jamais rien et refusent de rendre service. La famille se fonde sur un engagement moral. Nous ne pouvons nous contenter d’être bon uniquement envers les membres de la famille qui se montrent bienveillants à notre égard, nous devons également la bonté aux membres qui ne nous manifestent aucune bienveillance.
5. La générosité
Le croyant ne peut être que généreux. Il donne à n’importe qui, n’importe où. Une grande récompense attend ceux qui viennent en aide aux nécessiteux. Toutefois, celui qui surpasse les autres en matière de bon comportement est le croyant qui donnera à ceux qui ne donnent pas ainsi qu’à ceux qui, délibérément, le renient et le privent.
6. Le pardon
Il n’est pas simple de pardonner à ceux qui nous ont causé du tort. L’Islam nous enseigne que l’on doit s’efforcer de pardonner autant que possible, et la meilleure des miséricordes consiste à accorder son pardon alors que l’on était en mesure de se venger et d’infliger une punition. Notre Prophète Muhammad - paix et bénédictions de Dieu sur lui - incarnait ce principe de la façon la plus exemplaire. Il était toujours disposé à accorder son pardon à ses ennemis.
7. La méditation
Il est bon de garder le silence autant que possible et de ne parler qu’à bon escient. Mais ce silence doit s’accompagner de réflexion et de méditation.
8. Le Rappel de Dieu
Notre langue est un cadeau extraordinaire de la part de Dieu. Nous nous distinguons des animaux, entre autres, parce que nous pouvons faire usage de notre langue pour parler. Nous devons faire bon usage de cet organe en louant Dieu et en Le remerciant et, chaque fois que l’on s’apprête à dire quelque chose, on doit aussi garder à l’esprit que Dieu nous entend. De nombreux péchés de la langue tels que le mensonge, la médisance, le commérage, la grossièreté, sont commis parce qu’on oublie que Dieu en est témoin.
9. Apprendre et tirer des leçons
Nos yeux et notre esprit doivent être gardés ouverts afin de nous permettre de comprendre les choses et de tirer des leçons des événements qui se déroulent autour de nous. Nous devons toujours y réfléchir profondément.
Notes
Sourate 87, le Très-Haut, Al-A`lâ, versets 14 à 19.
Hadith rapporté par Razîn[/font][/color]
« Réussit, certes, celui qui se purifie, et se rappelle le nom de son Seigneur, puis célèbre la prière. Mais vous préférez plutôt la vie présente, alors que l’au-delà est meilleur et plus durable. Ceci se trouve, certes, dans les Feuillets anciens, les Feuillets d’Abraham et de Moïse. »
Le défi quotidien du musulman consiste à s’efforcer de vivre dans ce monde en se conformant au mode de vie des Prophètes de Dieu, de tous ses Prophètes, depuis le premier, Adam, jusqu’au tout dernier, le Sceau des Prophètes, Muhammad - que la paix soit sur eux tous. Tous étaient porteurs du même message et se fondaient sur des principes et des valeurs communs. Le mode de vie des Prophètes n’a rien de semblable à celui des rois ou des dirigeants, ni à celui des politiciens, des chefs militaires, ou des gens riches ou issus de milieux aisés. La façon de vivre des Prophètes était différente de ce que l’on peut communément imaginer, différente de ce que l’on a l’habitude de voir et d’observer dans le monde à l’heure actuelle.
Ainsi, les prophètes menèrent une vie où primaient le concret et le permanent sur l’éphémère et le transitoire, le spirituel sur le matériel, la morale et l’éthique sur ce qui pouvait apporter des résultats et des gains rapides. Il ne s’agissait pas, par ce mode de vie, d’accéder à la puissance, mais d’acquérir énergie et force intérieures. Leur mode de vie n’a rien de comparable à celui des gens qui recherchent la gloire et le faste de ce bas-monde. Bien au contraire, la voie des Prophètes est celle des gens qui consacrent leur vie à adorer Dieu avec humilité et à être au service de l’humanité.
Il est rapporté que notre Prophète Muhammad - paix et bénédiction de Dieu sur lui - a dit : « Mon Seigneur m’a communiqué neuf enseignements que je vous transmets. Il m’a recommandé :
- d’être sincère, que ce soit en public ou en privé,
- d’être juste que ce soit dans la joie ou dans la colère,
- de faire preuve de modération que ce soit en période d’abondance ou de pauvreté,
- de rétablir mes relations avec ceux qui les ont rompues,
- de donner à ceux qui me privent,
- de pardonner à ceux qui me nuisent,
- de faire que mon silence soit méditation,
- de faire de mon discours un rappel de Dieu,
- de tirer des leçons des événements de la vie » .
Il s’agit là d’importantes recommandations révélées par Dieu à Son Prophète - Paix et Bénédiction de Dieu sur lui. Il s’y conforma tout au long de sa vie. Il fut l’incarnation parfaite de ces vertus qu’il nous transmit également. Elles constituent le fondement de l’éthique islamique, il ne s’agit pas là de n’importe quelle éthique, mais de l’éthique enseignée par Dieu et Son Prophète. Les principes de cette éthique exigent de ceux qui souhaitent s’y conformer, des efforts particuliers, un travail d’éducation de soi ainsi que des sacrifices. Il n’est ni aisé ni simple de s’y conformer, mais ces principes se fondent sur des valeurs durables et sont source d’éternels bienfaits.
C’est là notre défi quotidien : comment respecter et mettre en application les règles de cette éthique dans notre vie de tous les jours ? Le défi consiste à se conformer à cette éthique quelles que soient les circonstances, et non uniquement en période d’aisance et de bonheur. Notre défi consiste non seulement à vivre en conformité avec ces principes, mais aussi à les enseigner aux jeunes générations afin de former et de constituer une communauté composée de croyants attachés à œuvrer avec dévouement pour le respect et l’observation de ces principes.
1. La sincérité
Le tout premier fondement de l’éthique islamique est la sincérité, qui renvoie à la pureté du cœur et de l’intention. Être sincère c’est être véridique et honnête. La sincérité est nécessaire quelle que soit notre situation, que ce soit en privé ou en public. Pourtant, beaucoup ne possèdent pas cette sincérité. Ils mènent alors une vie comparable à celle des hypocrites. D’autres manifestent une certaine sincérité lorsqu’ils sont en public, mais lorsqu’ils se retrouvent en privé et que plus personne ne les regarde, leur comportement change. La vraie sincérité naît de la crainte de Dieu, qu’on retrouve mentionnée dans un autre hadîth rapporté de la part du Prophète - paix et bénédiction de Dieu sur lui : « la crainte de Dieu, en privé et en public ».
2. La justice
Il est indispensable d’être juste et équitable avec tout le monde, qu’il s’agisse d’amis ou d’ennemis, et que ce soit dans la joie ou malgré la colère. Il est simple de parler de justice lorsqu’on se trouve dans des situations de bien-être, loin des conflits et des agitations de ce monde. C’est pourquoi le véritable défi consiste à ne pas renoncer à l’équité même à l’égard de ceux qui provoquent notre colère. Ainsi devons-nous la justice même à ceux qui nous détestent et qui ne cessent de s’opposer à nous et de nous maltraiter. Cette justice ne devra pas se traduire uniquement par des mots, elle devra se manifester non seulement à travers nos paroles mais aussi à travers nos actes.
3. La modération
Il s’agit de suivre la voie du juste milieu. Il convient d’être modéré en général, et pas uniquement en ce qui concerne les affaires financières, la modération doit s’appliquer à tous les aspects de la vie. Dans les situations difficiles, les gens ont tendance à verser dans les extrêmes, à s’irriter et à avoir peur. De même, en situation d’aisance, les gens ont tendance à se laisser aller et ne se maîtrisent plus. Le riche ne ressentira pas le besoin d’agir de façon modérée, or la modération est un bien pour tous, et ceci quelles que soient les circonstances.
4. L’entretien des liens de parenté
Il s’agit du maintien des liens de parenté. Il implique l’établissement de bonnes relations entre les différents membres de la famille ainsi que l’assistance à ceux qui se trouvent dans le besoin. Le défi ici ne consiste pas à aider uniquement les membres de la famille qui sont bons et généreux, mais de porter assistance également à ceux qui ne donnent jamais rien et refusent de rendre service. La famille se fonde sur un engagement moral. Nous ne pouvons nous contenter d’être bon uniquement envers les membres de la famille qui se montrent bienveillants à notre égard, nous devons également la bonté aux membres qui ne nous manifestent aucune bienveillance.
5. La générosité
Le croyant ne peut être que généreux. Il donne à n’importe qui, n’importe où. Une grande récompense attend ceux qui viennent en aide aux nécessiteux. Toutefois, celui qui surpasse les autres en matière de bon comportement est le croyant qui donnera à ceux qui ne donnent pas ainsi qu’à ceux qui, délibérément, le renient et le privent.
6. Le pardon
Il n’est pas simple de pardonner à ceux qui nous ont causé du tort. L’Islam nous enseigne que l’on doit s’efforcer de pardonner autant que possible, et la meilleure des miséricordes consiste à accorder son pardon alors que l’on était en mesure de se venger et d’infliger une punition. Notre Prophète Muhammad - paix et bénédictions de Dieu sur lui - incarnait ce principe de la façon la plus exemplaire. Il était toujours disposé à accorder son pardon à ses ennemis.
7. La méditation
Il est bon de garder le silence autant que possible et de ne parler qu’à bon escient. Mais ce silence doit s’accompagner de réflexion et de méditation.
8. Le Rappel de Dieu
Notre langue est un cadeau extraordinaire de la part de Dieu. Nous nous distinguons des animaux, entre autres, parce que nous pouvons faire usage de notre langue pour parler. Nous devons faire bon usage de cet organe en louant Dieu et en Le remerciant et, chaque fois que l’on s’apprête à dire quelque chose, on doit aussi garder à l’esprit que Dieu nous entend. De nombreux péchés de la langue tels que le mensonge, la médisance, le commérage, la grossièreté, sont commis parce qu’on oublie que Dieu en est témoin.
9. Apprendre et tirer des leçons
Nos yeux et notre esprit doivent être gardés ouverts afin de nous permettre de comprendre les choses et de tirer des leçons des événements qui se déroulent autour de nous. Nous devons toujours y réfléchir profondément.
Notes
Sourate 87, le Très-Haut, Al-A`lâ, versets 14 à 19.
Hadith rapporté par Razîn[/font][/color]
Re: Qui est "Mahomet" selon les mususlmans
Stations spirituelles dans l’émigration du Prophète
Défintion de l'hégire
- “Celui qui émigre vers Dieu et son Prophète, c’est vraiment vers eux qu’il émigre, et celui qui émigre pour une chose de ce monde à acquérir, ou pour une femme à épouser, c’est seulement pour cela qu’il émigre” (Hadith)
- “l’exilé est celui qui fuit ce que Dieu exècre (ses interdits)” (Hadith)
L’exil est donc une décision, celle de fuir, d’abandonner ce qui peut nous faire du mal, ce qui est incompatible avec notre état actuel, ce qui représente un danger, etc.
L’exil pour des objectifs matériels est ce qui est communément connu. C’est le cas de quelqu’un qui migre vers une terre où il espère améliorer son niveau d’existence. Cet exil est légal mais il s’arrête au résultat. L’exil vers Dieu est en revanche sans limite car il n’y a pas de fin dans la progression spirituelle.
C’est cet exil vers Dieu (fuyez vers Dieu dit le Coran) qui doit être recherché. Le soufi Ibn Ata Allah dit dans une de ses sagesses : “Tel l’âne qui fait tourner la meule et dont le point d’arrivée est toujours le point d’arrivée. Ainsi seras-tu si tu vas d’une créature à une autre. Va plutôt des Créatures vers leur Créateur, puisque “Tout aboutit à ton Seigneur (Cor, l’étoile, 42).
Nous pouvons identifier au moins sept caractéristiques majeures de l’exil vers Dieu, de l’hégire du Prophète (Sur lui la paix et la grâce de Dieu)
Première caractéristique de cette hégire : fuir l’obscurité, l’erreur et se diriger vers la lumière, vers la vérité
L’exil du Prophète
et de ses compagnons est une fuite vers Dieu, une fuite de l’obscurité vers la lumière, de l’erreur vers la vérité. De la même manière l’Education spirituelle est une hégire intérieure : le shaykh nous prenant par la main pour nous faire quitter nos mauvais penchants, nos négligences, l’agitation dans laquelle nous sommes pour nous faire migrer vers une terre de paix, vers un monde de lumière…..
- Seconde caractéristique de cette hégire : l’autorisation divine de migrer
n’a pas pris la décision de l’exil de son propre chef. C’est une hégire avec autorisation. De même l’éducation spirituelle nécessite un idhn, une permission divine.
- Troisième caractéristique de cet exode : ne pas divulguer le secret
Le Prophète n’en a informé que son compagnon Abou Bakr . Il lui annonça : “Dieu m’a intimé l’ordre de quitter la Mecque”. C’est donc là un secret que le Prophète a voulu faire partager à son fidèle compagnon et ami Abou Bakr , un secret qui sera tu et gardé jalousement par ce même Abou Bakr .
De même, la relation entre le shaykh et le murîd est basée sur le partage d’un secret. On pourrait exprimer cette relation ainsi : “ je connais les défauts cachés de ton âme et je les couvre et en retour prends garde de ne pas divulguer à n’importe qui les vérités qui t’ont été dévoilées ? ”
- Quatrième caractéristique : la réponse à l’appel ou le compagnonnage
Sidna Abou Bak r a répondu à l’appel du Prophète . De la même manière le murîd répond à l’appel de son shaykh qui l’invite à l’exil… Dans les deux cas, le consentement et l’aspiration sont des conditions nécessaires à l’exil.
- Cinquième caractéristique : l’exilé doit compter sur ses propres moyens
Le Prophète a refusé les chameaux qu’Abou Bakr lui avait offerts dans la perspective de l’hégire. C’est une forme d’éducation spirituelle, le Prophète voulant signifier que celui qui donne n’a pas de faveurs ni de droits dans la mesure où il a donné. Le refus du Prophète est le signe infini de sa mahabba et de sa miséricorde pour son compagnon Abou Bakr . Ce refus vise à protéger Abou Bakr de tout risque d’autosatisfaction…..
De la même manière le murîd doit se méfier de cette illusion de croire qu’il détient quelque chose, qu’il a un ascendant sur son maître dans la mesure où il est généreux, où il a dépensé dans la voie de Dieu.
- Sixième caractéristique : l’esprit de sacrifice représenté par la personne d’Ali Abou Talib
Dans l’épisode de la fuite vers Médine, le jeune Ali Abou Talib , afin de leurrer les idolâtres venus assassiner le Prophète, glissa dans son lit. Le Prophète
donna à Ali son manteau (sa burda) dans lequel ce dernier s’enroula ce qui trompa les ennemis du Prophète. Il faut bien comprendre que c’est le Prophète qui protégea Ali. Sa protection précède le sacrifice. De la même manière, le disciple en se confiant à son shaykh tel un “cadavre entre les mains d’un laveur” (pour reprendre l’expression d’Ibn Khaldoun) bénéficie de la protection de son shaykh qui de par sa himma (le pouvoir de l’éducation spirituel) le protège…
- Septième caractéristique: la disparition de toute peur
Le Coran rappelle ce que le Prophète
dit à son compagnon lorsqu’ils se cachèrent dans la caverne et que les idolâtres furent sur le point de les trouver : “N’aie pas peur, Dieu est avec nous”. De la même manière, à partir du moment où le murîd est sincère avec son shaykh, il est avec Dieu. Lorsque tu es avec le shaykh, Dieu te couvre, dissimule tes défauts. Lorsque les mécréants se sont approchés de la caverne, ils n’ont pu voir le Prophète et son compagnon. Ces derniers avaient été soustraits à leur regard, dissimulés
Nous pouvons donc comprendre qu’à travers l’exil du Prophète il y a des significations symboliques d’une grande portée qui ne se réduisent pas à la simple narration d’un événement historique éprouvant. Nous pensons avoir suggéré le type de correspondances symboliques existant entre cet exil physique (des croyants fuyant l’impiété) et l’exil intérieur (fuir “la plus grande des infidèles” pour reprendre l’expression d’Ibn Arabi qualifiant l’âme humaine) que tout disciple sincère, aspirant à la réalisation spirituelle, est censé entamer sous la conduite éclairée d’un shaykh soufi authentique
Défintion de l'hégire
- “Celui qui émigre vers Dieu et son Prophète, c’est vraiment vers eux qu’il émigre, et celui qui émigre pour une chose de ce monde à acquérir, ou pour une femme à épouser, c’est seulement pour cela qu’il émigre” (Hadith)
- “l’exilé est celui qui fuit ce que Dieu exècre (ses interdits)” (Hadith)
L’exil est donc une décision, celle de fuir, d’abandonner ce qui peut nous faire du mal, ce qui est incompatible avec notre état actuel, ce qui représente un danger, etc.
L’exil pour des objectifs matériels est ce qui est communément connu. C’est le cas de quelqu’un qui migre vers une terre où il espère améliorer son niveau d’existence. Cet exil est légal mais il s’arrête au résultat. L’exil vers Dieu est en revanche sans limite car il n’y a pas de fin dans la progression spirituelle.
C’est cet exil vers Dieu (fuyez vers Dieu dit le Coran) qui doit être recherché. Le soufi Ibn Ata Allah dit dans une de ses sagesses : “Tel l’âne qui fait tourner la meule et dont le point d’arrivée est toujours le point d’arrivée. Ainsi seras-tu si tu vas d’une créature à une autre. Va plutôt des Créatures vers leur Créateur, puisque “Tout aboutit à ton Seigneur (Cor, l’étoile, 42).
Nous pouvons identifier au moins sept caractéristiques majeures de l’exil vers Dieu, de l’hégire du Prophète (Sur lui la paix et la grâce de Dieu)
Première caractéristique de cette hégire : fuir l’obscurité, l’erreur et se diriger vers la lumière, vers la vérité
L’exil du Prophète
et de ses compagnons est une fuite vers Dieu, une fuite de l’obscurité vers la lumière, de l’erreur vers la vérité. De la même manière l’Education spirituelle est une hégire intérieure : le shaykh nous prenant par la main pour nous faire quitter nos mauvais penchants, nos négligences, l’agitation dans laquelle nous sommes pour nous faire migrer vers une terre de paix, vers un monde de lumière…..
- Seconde caractéristique de cette hégire : l’autorisation divine de migrer
n’a pas pris la décision de l’exil de son propre chef. C’est une hégire avec autorisation. De même l’éducation spirituelle nécessite un idhn, une permission divine.
- Troisième caractéristique de cet exode : ne pas divulguer le secret
Le Prophète n’en a informé que son compagnon Abou Bakr . Il lui annonça : “Dieu m’a intimé l’ordre de quitter la Mecque”. C’est donc là un secret que le Prophète a voulu faire partager à son fidèle compagnon et ami Abou Bakr , un secret qui sera tu et gardé jalousement par ce même Abou Bakr .
De même, la relation entre le shaykh et le murîd est basée sur le partage d’un secret. On pourrait exprimer cette relation ainsi : “ je connais les défauts cachés de ton âme et je les couvre et en retour prends garde de ne pas divulguer à n’importe qui les vérités qui t’ont été dévoilées ? ”
- Quatrième caractéristique : la réponse à l’appel ou le compagnonnage
Sidna Abou Bak r a répondu à l’appel du Prophète . De la même manière le murîd répond à l’appel de son shaykh qui l’invite à l’exil… Dans les deux cas, le consentement et l’aspiration sont des conditions nécessaires à l’exil.
- Cinquième caractéristique : l’exilé doit compter sur ses propres moyens
Le Prophète a refusé les chameaux qu’Abou Bakr lui avait offerts dans la perspective de l’hégire. C’est une forme d’éducation spirituelle, le Prophète voulant signifier que celui qui donne n’a pas de faveurs ni de droits dans la mesure où il a donné. Le refus du Prophète est le signe infini de sa mahabba et de sa miséricorde pour son compagnon Abou Bakr . Ce refus vise à protéger Abou Bakr de tout risque d’autosatisfaction…..
De la même manière le murîd doit se méfier de cette illusion de croire qu’il détient quelque chose, qu’il a un ascendant sur son maître dans la mesure où il est généreux, où il a dépensé dans la voie de Dieu.
- Sixième caractéristique : l’esprit de sacrifice représenté par la personne d’Ali Abou Talib
Dans l’épisode de la fuite vers Médine, le jeune Ali Abou Talib , afin de leurrer les idolâtres venus assassiner le Prophète, glissa dans son lit. Le Prophète
donna à Ali son manteau (sa burda) dans lequel ce dernier s’enroula ce qui trompa les ennemis du Prophète. Il faut bien comprendre que c’est le Prophète qui protégea Ali. Sa protection précède le sacrifice. De la même manière, le disciple en se confiant à son shaykh tel un “cadavre entre les mains d’un laveur” (pour reprendre l’expression d’Ibn Khaldoun) bénéficie de la protection de son shaykh qui de par sa himma (le pouvoir de l’éducation spirituel) le protège…
- Septième caractéristique: la disparition de toute peur
Le Coran rappelle ce que le Prophète
dit à son compagnon lorsqu’ils se cachèrent dans la caverne et que les idolâtres furent sur le point de les trouver : “N’aie pas peur, Dieu est avec nous”. De la même manière, à partir du moment où le murîd est sincère avec son shaykh, il est avec Dieu. Lorsque tu es avec le shaykh, Dieu te couvre, dissimule tes défauts. Lorsque les mécréants se sont approchés de la caverne, ils n’ont pu voir le Prophète et son compagnon. Ces derniers avaient été soustraits à leur regard, dissimulés
Nous pouvons donc comprendre qu’à travers l’exil du Prophète il y a des significations symboliques d’une grande portée qui ne se réduisent pas à la simple narration d’un événement historique éprouvant. Nous pensons avoir suggéré le type de correspondances symboliques existant entre cet exil physique (des croyants fuyant l’impiété) et l’exil intérieur (fuir “la plus grande des infidèles” pour reprendre l’expression d’Ibn Arabi qualifiant l’âme humaine) que tout disciple sincère, aspirant à la réalisation spirituelle, est censé entamer sous la conduite éclairée d’un shaykh soufi authentique
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