Jésus.....
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Jésus.....
Jésus
LES PROPHÉTIES DE L'ANCIEN TESTAMENT SUR LE MESSIE
Voici les passages Uniquement de l'ancien testaments concernant le Messie !
ces différents passages ce trouve en particulier dans les livres des prophètes :
Moïse, Esaïe , Michée, Zacharie, Jéremie , malachie, Osée, mais également dans le livres de la Genése , des nombres, mais aussi les psaumes de David ! viens et vois ! la vérité ce trouve dans la parole de Dieu :
Tout commence dans le livre de la Genése depuis la chute d'Adam et Eve :
Genése chap 3 V. 14 à 15 : L' Eternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fais cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie . Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité celle-ci t'ecrasera la tête, et tu lui blessera le talon .
Moïse lui même dans le livre du Deuteronome parle du Messie :
Deuteronome chap 18 V.15 à 17 : L'Eternel ton Dieu, te sucitera du milieu de toi, d'entre tes frères, un prophéte comme moi : vous l'écouterez ! il répondra ainsi à la demande que tu fis à l'Eternel ton Dieu , à Horeb , le jour de l'assemblée, quand tu disais : Que je n'entende plus la voix de L'Eternel , mon Dieu, et que je ne voie plus ce grand feu , afin de ne pas mourir .
Celui qui vient préparer le chemin du Messie :
Malachie chap 3 V. 1: VOICI, j'enverrai mon messager; il préparera le chemin devant moi.
Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez ;
Et le messager de l'alliance que vous désirez , voici , il vient ,
Dit L'Eternel des armées
Esaïe chap 40 V 3 à 5 : Une voix crie : Préparez au desert le chemin de l'Eternel , aplanissez dans le lieux arides une route pour notre Dieu . Que toute vallée soit exhaussée, Que toute montagne et toute colline soient abaissées ! Que les coteaux se changent en plaines, et les défilés étroits en vallons !
Alors la gloire de L'Eternel sera révélée, et au même instant toute chair verra Que la bouche de l'Eternel a parlé .
Malachie chap 4 V. 5 à 6 : Voici je vous enverrai Elie, le prophète , avant que le jour de L'Eternel arrive,
Ce jour grand et redoutable.
Il ramènera le coeur des pères à leurs enfants , et le coeurs des enfants à leurs pères ,
De peur que je ne vienne frapper le pays d'interdit .
Promesse de la Nouvelle Alliance :
Jéremie chap 31 V. 29 à 34 : En ces jours-là, on ne dira plus: Les pères ont mangé des raisins verts, Et les dents des enfants en ont été agacées.
Mais chacun mourra pour sa propre iniquité;
Tout homme qui mangera des raisins verts , ses dents en seront agacées.
Voici , les jours viennent , dit L'Eternel, ou je ferai avec la maison d'israël et la maison de Juda
Une alliance nouvelle.
Non comme l'alliance que je traitai avec leurs pères,
Le jour ou je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d'egypte, Alliance qu'ils ont violée,
Quoique je fusse leur maître, dit L'Eternel.
Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'israël ,
Aprés ces jour-là , dit L'Eternel :
Je mettrai ma loi au dedans d'eux,
je l'ecrirai dans leur coeur;
et je serai leur Dieu
et ils seront mon peuple.
Celui-ci n'enseignera plus son prochain,
ni celui-là son frère, en disant :
connaissez L' Eternel !
car tous me connaîtront ,
Depuis le plus petit jusqu'au plus grand, dit L'Eternel;
Car je pardonnerai leur iniquité,
et je ne me souviendrai plus de leur péché .
Le Lieu de naissance du Messie :
Michée chap 5 V. 1 à 3 : Et Toi, Bethléhem Ephrata, Petite entre les milliers de Juda,
De toi sortira pour moi , Celui qui dominera sur Israël ,et dont les issues sont dès les temps anciens,
Dès les jours de l'éternité .C'est pourquoi il les livrera
"J'usqu'au temps où enfantera celle qui doit enfanter ", Et le reste de ses frères
Reviendra auprés des enfants d'Israël .
Il se présentera et il gouvernera avec la force de L'Eternel,
Avec la majesté du nom de L'Eternel, son Dieu;
Et ils auront une demeure assurée,
Car il sera glorifié jusqu'aux extrémités de la terre.
C'est lui qui ramènera la paix .
La puissance et l'autorité du Messie :
Esaïe chap 9 V. 5 à 6: Car un enfant nous est né, un fils nous est donné,
Et la domination reposera sur son épaule; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant ,
Père éternel , Prince de la paix.Donner à l'empire de l'accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son Royaume,
L'affermir et le soutenir parle droit et par la justice ,
Dès maintenant et à toujours:
Voilà ce que fera le zéle de L' Eternel des armées.
Psaume chap 89 V. 28 à 30 : Et moi, je ferai de lui le premier-né,
Le plus élevé des Rois de la terre.Je lui conserverai toujours ma bonté, et mon alliance lui sera fidèle;
Je rendrai sa postérité éternelle
Et son trône commes les jours des Cieux .
Esaïe chap 35 V. 4 à 7: Dites à ceux qui ont le coeur troublé:
Prenez courage, ne craignez point; Voici votre Dieu, la vengeance viendra,
La rétribution de Dieu;Il viendra lui-même, et vous sauvera
Alors s'ouvriront les yeux des aveugles, ,s'ouvriront les oreilles des sourds ;
alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet éclatera de joie.
Car des eaux jailliront dans le desert, et des ruisseaux dans la solitude;
le mirage se changera en étang, Et la terre desséchée en sources d'eaux ;
Dans le repaire qui servait de gîte aux chacals, croitront des roseaux et des joncs .
Le signe, de la naissance du Messie :
Esaïe chap 7 V. 14 à 16 : C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe,
"Voici la vierge deviendra enceinte, elle enfentera un fils, "
Et elle lui donnera le nom d'Emmanuel. Il mangera de la crème et du miel.
Jusqu'a ce qu'il sache rejeter le mal et choisir le bien.
Mais avant que l'enfant sache rejeter le mal et choisir le bien,
Le pays, dont tu crains les deux rois, sera abandonné.
Nombres chap 24 V. 17 : Un Astre sort de Jacob, Un septre s'élève d'Israël
Début du Régne du Messie :
Esaïe chap 61 V. 1 à 3 : L'ESPRIT du Seigneur, L'Eternel, est sur moi ,
Car L'Eternel m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux;
Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé
Pour proclamé aux captifs la liberté, Et aux prisonniers la délivrance ;
Pour publier une année de grâce de L'Eternel
Et un jour de vengeance de notre Dieu ;
Pour consoler tous les affligés;
Pour accorder aux affligés de Sion,
Pour leur donner un diadème au lieu de la cendre,
Une huile de joie au lieu du deuil,
Un vêtement de louange au lieu d'un esprit abattu,
Afin qu'on les appelle des térébinthes de la justice,
Une plantation de L'Eternel , pour servir à sa gloire .
Zacharie chap 9 V. 9 à 12: Sois transportée d'allégresse, fille de Sion !
Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem !
Voici ton Roi vient à toi ;
Il est juste et sauveur ,
Il est humble et monté sur un âne,
Sur un âne, le petit d'une ânesse.
Je détruirai les chars d'Ephraïm,
Et les cheveaux de Jérusalem ;
Et les arcs de guerre seront anéantis.
Il annoncera la paix aux nations,
Et il dominera d'une mer à l'autre,
Depuis le fleuve jusqu'aux extrémités de la terre .
Et pour toi, à cause de ton alliance scellée par le sang,
Je retirerai tes captifs e la fosse où il n'y a pas d'eau .
Retournez à la forteresse, captifs pleins d'espérance !
Aujourd'hui encore je le déclare,
Je te rendrai le double .
La trahison :
Zacharie chap 11 V. 12 à 14 : Je leur dis : Si vous le trouvez bon , donnez moi mon salaire; sinon ne le donnez pas .
Et ils pesèrent pour mon salaire trente sicles d'argent.L'Eternel me dit : jette-le au potier, ce prix magnifique auquel ils m'ont estimé !
Et j'ai prit les trentes sicles d'argent, et je les jetai dans la maison de L'Eternel , pour le potier.
Puis je brisai ma seconde houlette union, pour rompre la fraternité entre juda et Israël.
Le Rejet du Messie par son peuple :
Psaume Chap 118 V. 22 et 23: La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient , est devenue la principale de l'angle .
C'est de L'Eternel que cela est venu
C'est un prodige à nos yeux
Les Souffrances du Messie pour sauver Israël et le monde selon ce qui est écrit :
Esaie chap 50 V. 5 à 9 : Le Seigneur , L'Eternel m'a ouvert l'oreille,
Et je n'ai point resisté, Je ne me suis point retiré en arrière.
J'ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, Et mes joues à ceux qui me m'arrachaient la barbe;
Je n'ai pas dérobé mon visage, aux ignominie et aux crachats ;
Mais le Seigneur, l'Eternel m'a secouru; C'est pourquoi je n'ai point été déshonoré,
C'est pourquoi j'ai rendu mon visage semblable a un caillou,
Sachant que je ne serais point confondu.Celui qui me justifie est proche :
Qui disputera contre moi ?
Comparaissons ensemble !
Qui est mon adversaire ?
Qu'il s'avance vers moi !
Voici , le Seigneur , L'Eternel me secourra:
Qui me condamnera ?
Voici , ils tomberont tous en lambeaux comme un vêtement,
La teigne les dévorera.
Michée chap 4 V. 14 : Avec la verge on frappe sur la joue le juge d'Israël.
Psaume chap 22 V. 2 et 18 à 20 : Mon Dieu ! Mon Dieu ! pourquoi m'as-tu abandonné
Ils ont percé mes mains et mes pieds.
je pourrais compter tous mes os,
Eux, ils observent, ils me regardent;
Ils se partagent mes vêtements,
Ils tirent au sort ma tunique.
Et toi, Eternel, ne t'éloigne pas !
Toi qui es ma force , viens en hâte à mon secours !
Psaume chap 69 v. 8 à 9 et 22: Car c'est pour toi que je porte l'opprobre,
Que la honte couvre mon visage;
Je suis devenu un étranger pour mes frères
Ils mettent du fiel dans ma nourriture, Et , pour apaiser ma soif, ils m'abreuvent de vinaigne
Esaïe 52 V.13 à 15: Voici, mon serviteur prospérera;
Il montera, il s'élèvera, il s'élèvera bien haut.
De même qu'il a été pour plusieurs un sujet d'effroi ,
Tant son visage était défiguré,
Tant son aspect différait de celui des fils de l'homme,
De même il sera pour beaucoup de peuples un sujet de joie ;
Devant lui des rois fermeront la bouche ;
Car ils verront ce qui ne leur avait point été raconté ,
Ils apprendront ce qu'ils n'avaient point entendu.
Esaïe chap 53 :
Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l'Eternel ?
Il s'est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée; Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards , Et son aspect n'avait rien pour nous plaire .
Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l'avons dédaigné , nous n'avons fait de lui aucun cas .
Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées , C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé ; Et nous l'avons considéré comme puni , Frappé de Dieu, et humilié .
Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris .
Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie ; Et l'Eternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous.
Il a été maltraité et opprimé , Et il n'a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent ; Il n'a point ouvert la bouche.
Il a été enlevé par l'angoisse et le châtiment; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru Qu'il était retranché de la terre des vivants Et frappé pour les péchés de mon peuple ?
On a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu'il n'eût point commis de violence Et qu'il n'y eût point de fraude dans sa bouche.
Il a plu à l'Eternel de le briser par la souffrance ... Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours; Et l'oeuvre de l'Eternel prospérera entre ses mains.
A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards ; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes, Et il se chargera de leurs iniquités .
C'est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands; Il partagera le butin avec les puissants, Parce qu'il s'est livré lui-même à la mort, Et qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs , Parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes, Et qu'il a intercédé pour les coupables .
La Résurection du Messie après sa mort :
Psaume chap 16 V. 10: Car tu n'abandonneras point mon âme dans le sépulcre ,
et tu ne permettras point que ton bien-aimé voie la corruption.
Psaume de David chap 110 V.1 à 7 : Parole de L'Eternel à mon Seigneur :
Assieds-toi à ma droite,Jusqu'à que je fasse de tes ennemis ton marchepied.
L'Eternel étendra de Sion le secptre de ta puissance :
Domine au milieu de tes ennemis !
Ton peuple est plein d'ardeur, quand tu rassembles ton armée;
Avec des ornements sacrés, du sein de l'aurore
Ta jeunesse vient à toi comme une rosée.
L'Eternel l'a juré, et il ne s'en repentira point :
Tu es sacrificateur pour toujours,
A la maniére de Melchisédek .
Le Seigneur, à ta droite ,
Brise des rois au jour de sa colère .
Il exerce la justice parmi les nations :
tout est plein de cadavres ;
Il brise des têtes sur toute l'étendue du pays .
il boit au torrent pendant la marche :
C'est pourquoi il reléve la tête
Le Retour du Messie dans sa Gloire :
Zacharie chap 12 V. 9 à 11: En ce jour-là, Je m'efforcerai de détruire toutes les nations.
Qui viendront contre Jérusalem.
Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem ,
Un esprit de grâce et de supplication ,
Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu'ils ont percé .
Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique ,
Ils pleureront amérement sur lui comme on pleure sur un premier-né.
En ce jour-là , le deuil sera grand à Jérusalem
Esaie chap 11 :
Puis un rameau sortira du tronc d'Isaï, Et un rejeton naîtra de ses racines.
L'Esprit de l'Eternel reposera sur lui: Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l'Eternel.
Il respirera la crainte de l'Eternel; Il ne jugera point sur l'apparence , Il ne prononcera point sur un ouï-dire.
Mais il jugera les pauvres avec équité, Et il prononcera avec droiture sur les malheureux de la terre; Il frappera la terre de sa parole comme d'une verge, Et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant.
La justice sera la ceinture de ses flancs, Et la fidélité la ceinture de ses reins.Le loup habitera avec l'agneau, Et la panthère se couchera avec le chevreau; Le veau, le lionceau, et le bétail qu'on engraisse, seront ensemble, Et un petit enfant les conduira .
La vache et l'ourse auront un même pâturage, Leurs petits un même gîte ; Et le lion, comme le boeuf, mangera de la paille.
Le nourrisson s'ébattra sur l'antre de la vipère, Et l'enfant sevré mettra sa main dans la caverne du basilic.
Il ne se fera ni tort ni dommage Sur toute ma montagne sainte; Car la terre sera remplie de la connaissance de l'Eternel, Comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent .
En ce jour, le rejeton d'Isaï Sera là comme une bannière pour les peuples ; Les nations se tourneront vers lui, Et la gloire sera sa demeure.
Dans ce même temps, le Seigneur étendra une seconde fois sa main, Pour racheter le reste de son peuple, Dispersé en Assyrie et en Egypte, A Pathros et en Ethiopie, A Elam, à Schinear et à Hamath, Et dans les îles de la mer.
Il élèvera une bannière pour les nations, Il rassemblera les exilés d'Israël, Et il recueillera les dispersés de Juda, Des quatre extrémités de la terre.
La jalousie d'Ephraïm disparaîtra, Et ses ennemis en Juda seront anéantis ; Ephraïm ne sera plus jaloux de Juda, Et Juda ne sera plus hostile à Ephraïm.
Ils voleront sur l'épaule des Philistins à l'occident, Ils pilleront ensemble les fils de l'Orient; Edom et Moab seront la proie de leurs mains, Et les fils d'Ammon leur seront assujettis.
L'Eternel desséchera la langue de la mer d'Egypte, Et il lèvera sa main sur le fleuve, en soufflant avec violence : Il le partagera en sept canaux , Et on le traversera avec des souliers.
Et il y aura une route pour le reste de son peuple, Qui sera échappé de l'Assyrie, Comme il y en eut une pour Israël, Le jour où il sortit du pays d'Egypte.
JESUS est le Messie d'israël et le Sauveur des nations
Selon ce que Esaïe a dit au sujet du Messie dans le chapître 35 au verset 4
Voici votre Dieu , la vengeance viendra ,
La rétribution de Dieu , Il viendra lui-même, et vous sauvera .
Que Le Seigneur vous bénisse et qu'il ouvre les yeux de votre Coeur !
Re: Jésus.....
Juif de Palestine et fondateur du christianisme, la vie de Jésus est assez mal connue. Les documents non chrétiens sur Jésus de Nazareth sont peu nombreux ; il en va de même pour la plupart des fondateurs de religion, Moïse, Bouddha ou Mahomet. Ils existent cependant des preuves qui suffisent pour rassurer ceux qui auraient pu douter de l’existence même de Jésus. Les historiens sérieux sont unanimes à affirmer sans hésitation que Jésus a bien existé.
Comment connaissons-nous Jésus ?
Trois auteurs latins mentionnent indirectement l’existence de Jésus, sans fournir d’autre précision que sa crucifixion sous l’empereur Tibère ; ainsi, en plus de Suétone (en 120), Pline le Jeune signale dans une lettre à l’empereur Trajan (en 110) que les chrétiens « chantent des hymnes au Christ comme à un dieu ».
L'arrivée de Jésus à Jérusalem. Giotto. 1300
L’historien Tacite (en 116) dit à leur propos : « Ce nom leur vient de Christ, qui avait été, sous le règne de Tibère, livré au supplice par Ponce Pilate » (Annales, XV, 44).
Christ. Sculpture sur bois ; art bourguignon, première moitié du XIIe siècle. (Musée du Louvre, Paris.)
En 93, l’historien Flavius Josèphe (37-97) raconte le martyre de Jacques, « un frère de ce Jésus qu’on appelle le Christ » (Antiquités juives, XX, 200), et, dans un texte qui, par la suite, a été surchargé par les chrétiens de notations apologétiques, mais dont on a pu reconstituer l’original, il rapporte que Jésus a groupé des disciples et que ceux-ci disent l’avoir vu vivant après sa mort.
En dehors du Nouveau Testament les textes chrétiens n’apportent guère de renseignements valables.
La Résurrection (1586), par le Greco. Peinture à l'huile. (Musée du Prado, Madrid.)
L’apocryphe découvert en Haute-Égypte à Nag Hamadi en 1945, mal intitulé Évangile de Thomas, pourrait offrir un texte des paroles attribuées à Jésus qui, parfois, serait plus ancien que le texte des Évangiles.
Jésus devant Ponce-Pilate. Duccio di Buoninsegna (1308-1311)
Les textes non évangéliques du Nouveau Testament ne sont pas d’un très grand secours non plus. Les Actes des Apôtres ainsi que les lettres de Paul, de Jean ou de Pierre se réfèrent sans doute volontiers à la personne de Jésus, à son enseignement et à son sacrifice sur la croix ; mais en dehors de ces faits majeurs, ils ne rapportent aucun détail de sa vie terrestre.
Re: Jésus.....
Les Evangiles
Les quatre Évangiles constituent donc la seule source abondante sur Jésus. Ces petits livrets, écrits en grec, s’étendant sur quelque 200 pages, nous sont parvenus dans des conditions manuscrites meilleures que toute autre œuvre littéraire du passé.
Le terme « évangile » (en grec, » bonne nouvelle ») désigne à la fois le message de Jésus et des apôtres et les écrits qui le consignent. Apparaissent aussi des recueils de « Dits » et de « Signes », rassemblant les traditions diffusées oralement par les apôtres.
L'Évangile de Marc est le plus court et sans doute le plus ancien. Le récit de Matthieu est une suite de « Dits », organisés en grands discours, tandis que Luc tente d'établir une trame chronologique et de faire oeuvre d'historien.
À côté de ces trois textes «synoptiques » (du grec signifiant « qu'on peut lire ensemble »), l'Évangile de Jean sélectionne des éléments particuliers de l'enseignement de Jésus dans une perspective philosophique issue du judaïsme hellénisé.
Toutes les attributions à des auteurs précis sont arbitraires, mais chaque Évangile résulte de l'élaboration de la Tradition par une communauté particulière : romaine (pour Marc), d'Antioche (pour Matthieu), grecque (pour Luc), peut-être essénienne (pour Jean).
Des Évangiles, le plus ancien est celui de Marc rédigé, peut-être à Rome, vers l’année 67. La parution des Évangiles de Matthieu et de Luc a pour marges extrêmes les années 75 et 95. L’Évangile de Jean est daté des environs de l’an 100.
Ils racontent tous ce qu’a fait Jésus depuis son baptême au Jourdain jusqu’à sa mort et sa résurrection ; mais ils varient considérablement dans la présentation du sens et des détails, allant parfois jusqu’à d’apparentes contradictions dans l’ordre de la chronologie ou de la topographie.
Ces sources ont été élaborées au cours des quelque trente ou quarante années qui séparent les textes de l’époque où vécut et mourut Jésus ; paroles et gestes du Christ ont été très tôt communiqués en des traditions dont on peut reconnaître souvent la valeur historique indéniable.
Les quatre Évangiles constituent donc la seule source abondante sur Jésus. Ces petits livrets, écrits en grec, s’étendant sur quelque 200 pages, nous sont parvenus dans des conditions manuscrites meilleures que toute autre œuvre littéraire du passé.
Les symboles des évangélistes: l'Homme pour Matthieu, le plus humain des évangélistes ( IX siècle. Bibliothèque nationale, Paris.)
Le terme « évangile » (en grec, » bonne nouvelle ») désigne à la fois le message de Jésus et des apôtres et les écrits qui le consignent. Apparaissent aussi des recueils de « Dits » et de « Signes », rassemblant les traditions diffusées oralement par les apôtres.
Luc, assis sur un banc, écrit sur un rouleau qu'il tient sur ses genoux. Luc est l'auteur du troisième Évangile, écrit après la chute de Jérusalem, entre 70 et 90, et qui s'adresse plutôt à des païens qu'aux juifs.
(Xe siècle. Osterreichische Nationalbibliothek, Vienne)
L'Église a retenu quatre Évangiles : celui de Marc, celui de Matthieu, celui de Luc et celui de Jean.
L'Évangile de Marc est le plus court et sans doute le plus ancien. Le récit de Matthieu est une suite de « Dits », organisés en grands discours, tandis que Luc tente d'établir une trame chronologique et de faire oeuvre d'historien.
Les symboles des évangélistes. le Lion, animal du désert, pour Marc, qui commence par une évocation du désert ( IX siècle. Bibliothèque nationale, Paris.)
À côté de ces trois textes «synoptiques » (du grec signifiant « qu'on peut lire ensemble »), l'Évangile de Jean sélectionne des éléments particuliers de l'enseignement de Jésus dans une perspective philosophique issue du judaïsme hellénisé.
Toutes les attributions à des auteurs précis sont arbitraires, mais chaque Évangile résulte de l'élaboration de la Tradition par une communauté particulière : romaine (pour Marc), d'Antioche (pour Matthieu), grecque (pour Luc), peut-être essénienne (pour Jean).
Ange au début d’un Évangile du VIIIe siècle. L'Évangile de Matthieu, l'un des trois Évangiles dits « synoptiques », est le plus « historique » ; il s'adresse surtout aux chrétiens convertis du judaïsme.
(Codex Aureus. VIIIe siècle. Kungl. Biblioteket, Stockholm)
La collection Bodmer compte deux codex du IVe Évangile qui datent de la fin du IIe s. et il existe un papyrus reproduisant en recto-verso de quelques versets de Jean, XVIII, 31-33 et 37-38, qui date de l’an 125, pour ne point parler de l’identification toute récente d’un papyrus de Qumran, datant du Ier s, qui pourrait reproduire Marc, VI, 52-53.
Les symboles des évangélistes : l'Aigle, animal des cieux, pour Jean, parce qu'on lui attribue aussi les visions de l'Apocalypse, dernier livre du Nouveau Testament. ( IX siècle. Bibliothèque nationale, Paris.)
Des Évangiles, le plus ancien est celui de Marc rédigé, peut-être à Rome, vers l’année 67. La parution des Évangiles de Matthieu et de Luc a pour marges extrêmes les années 75 et 95. L’Évangile de Jean est daté des environs de l’an 100.
Les symboles des évangélistes : le Taureau pour Luc ( IX siècle. Bibliothèque nationale, Paris.)
Ils racontent tous ce qu’a fait Jésus depuis son baptême au Jourdain jusqu’à sa mort et sa résurrection ; mais ils varient considérablement dans la présentation du sens et des détails, allant parfois jusqu’à d’apparentes contradictions dans l’ordre de la chronologie ou de la topographie.
Ci-dessus: Luc. Bon écrivain, médecin renommé, il est aussi l'auteur des Actes des Apôtres qui, avec les Épîtres écrites par Paul, Pierre, Jacques, Jude et Jean, sont un témoignage sur la vie des premières communautés chrétiennes. Luc est symbolisé par un taureau, animal du sacrifice.
(Fin du Xe siècle. Bayerische Staatsbibliothek, Munich.)
En effet, ils ne veulent pas être des « biographies » au sens moderne du mot ; ce sont des livrets rédigés par des croyants pour susciter ou entretenir la foi en Jésus. Il s’ensuit que l’historien rencontre de grandes difficultés pour découvrir, derrière le souci de rendre actuelle la vie de Jésus, les événements tels qu’ils se sont passés.
La Crucifixion Mond de Raphaël. (1502-1503), National Gallery, Londres
Ces sources ont été élaborées au cours des quelque trente ou quarante années qui séparent les textes de l’époque où vécut et mourut Jésus ; paroles et gestes du Christ ont été très tôt communiqués en des traditions dont on peut reconnaître souvent la valeur historique indéniable.
Re: Jésus.....
Yéshoua proclamé YHWH ou seulement Adon?
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Apocalypse 14:12
"C'est ici la patience des saints, ce sont ici ceux
qui gardent Les Commandements de Dieu, et La Foi de Yéshoua."
Mon pseudo Ruth pour ceux qui veulent me nommer
Il faut être conscient que les mots Grec Kurios Kύριος qui signifie "Seigneur" et Théos (Dieu) ont été utilisé pour traduire Le Saint Nom YHWH dans certains versets des écrits Grecs de La Nouvelle Alliance.
Il y a une preuve de cela.
Plusieurs exemples se présentent à nous dans les écrits de La Nouvelle Alliance.
Nous voyons cette vérité lorsque les Apôtres citent par exemple le passage du Prophète Joël dont les écrits sont en Hébreu.
Joël 2:32
Alors quiconque invoquera le nom de YHWH יהוה sera sauvé; Le salut sera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, Comme a dit YHWH יהוה, Et parmi les réchappés que YHWH יהוה appellera.
Actes 2:21
Alors quiconque invoquera le nom de YHWH=Kurios sera sauvé.
Romains 10:13
Car quiconque invoquera le nom de YHWH=Kurios sera sauvé.
Donc ceux qui croient que le terme Kurios ne peut signifier seulement qu'Adon=Seigneur ont tout faux ! Car les Apôtres font ici une citation littérale du texte.
Nous savons que dans la septante de la Torah et des Prophètes qui ont été traduit en Grec, Le Saint Nom de YHWH se trouve toujours inscrit en Hébreu au milieu du texte Grec
à droite: Fragment de la Septante qui contient deux passages de Zacharie (8:19-21, et 8:23 à 9:4) daterait du premier siècle de notre ère. Il est conservé au musée d'Israël, à Jérusalem. Le nom de Dieu s'y rencontre quatre fois écris en Hébreu au milieu du texte Grec, dont trois sont indiquées sur l'image.
à gauche: Sur l'Alexandrinus , une copie de la Septante établie environ 400 ans plus tard, le nom divin a été traduit dans les mêmes versets par les lettres KY et KC, abréviations du vocable grec Kurios ("Seigneur").
au sujet des copies de La Nouvelle Alliance, il est évident que la précaution de continuer à écrire Le Saint Nom de YHWH n'a pas été préservée chez les copistes, et il est fort probable que dans les originaux de La Nouvelle Alliance traduits de l'Hébreu vers le Grec, Le Nom de YHWH était toujours écrit en Hébreu et ce même dans le texte Grec comme nous le voyons pour la Septante. Aujourd'hui bien que les copies aient préservé l'exactitude du message, il nous est difficile de distinguer en Grec entre Adonaï ou Adon (Seigneur) et YHWH (L'Eternel) car les deux sont traduits par le même mot Grec "Kurios" dans les textes que nous avons aujourd'hui mais on peut le déterminer selon le contexte du texte et en sachant qu'il s'agit de Kurios=YHWH lorsque ce sont des citations de La Torah et des Prophètes où il est cité explicitement YHWH.
A présent relisons quelques passages avec attention sous un nouveau jour avec cette perspective expliquée ci-dessus:
Philippiens 2:9-11
C'est pourquoi aussi Elohim l'a souverainement élevé, et lui a donné LE NOM qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Yéshoua tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Yéshoua Machia'h Est YHWH=Kurios, à la gloire d'Elohim le Père.
il est évident que dans ce passage ci-dessus la traduction de Kurios est bien YHWH car l'Apôtre Shaoul (Paul) dit bien que Yéshoua a LE NOM au dessus de tous noms et Le NOM au dessus de tous noms Est YHWH (L'Eternel) !
Mais analysons mieux ce passage pour les sceptiques qui pensent qu'il y aurait écrit Adon dans le texte d'origine
Shaoul (Paul) commence par dire ceci :
Philippiens 2:9-11
C'est pourquoi aussi Elohim l'a souverainement élevé, et lui a donné LE NOM qui est au-dessus de tout nom
Yéshoua porte donc LE NOM de YHWH car c'est LE NOM au dessus de tout nom !
Voilà pourquoi il est écrit ensuite dans la suite logique :
afin qu'au nom de Yéshoua tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Yéshoua Machia'h Est YHWH=Kurios, à la gloire d'Elohim le Père.
Car qui y a t-il d'extraordinaire si il est écrit et que toute langue confesse que Yéshoua Machia'h Est Adon ! quand on sait que le terme d'Adon est un titre fréquent donné à des hommes dans tout le Tenack. Il était normal de nommer des gens comme Yéshoua (Jésus) Seigneur=Adon car ils avaient une autorité sur la terre. D'ailleurs bon nombres de personnes dans la B'rit Hadasha interpellent Yéshoua par le titre d'Adon=Seigneur.
Comme par exemple ci-dessous:
Mattityahou/Matthieu 8:7-7
ויהי כבואו בכפר נחום המרתה ויבא אליו שר המאות ויתחנן לו
Et étant arrivé à Cafar Naoum Hamarathah vint un ministre de cent (centenier),
l'implorant :
לאמר אדוני בני שוכב בביתי מחולי הכווץ בלעז פִ ירַ א''לְ שִ יזָ ה ומתחלחל מהמחלה
En disant: Adoni (mon Adon/Seigneur)! Mon fils est couché dans la maison, malade de contraction [en langue étrangère paralysiah], et malade de convulsion
Abraham est nommé Seigneur=Adon par son serviteur, et voir tous les autres exemples dans le Tenack sur ce sujet...
Béréshit/Genèse 24:9
Le serviteur mit sa main sous la cuisse d'Avraham, son adon (seigneur), et lui jura d'observer ces choses.
Il faut comprendre que le terme d'Adon = Seigneur dans la Bible est utilisé pour marquer notre position de serviteur, donc il est normal d'attribuer ce terme d'Adonaï à YHWH notre Elohim puisque nous sommes ses serviteurs et servantes, mais ce terme peut aussi s'attribuer à des hommes, cela marque un rang hiérarchique et de respect.
Les patriarches nommèrent leur adon (seigneur) des hommes pour marquer leur respect et leur soumission à leur autorité sur terre.
juste un exemple parmi tant d'autres
Béréshith/Genèse 32:18
tu répondras : A ton serviteur Yaakov ; c'est un présent envoyé à mon adon (seigneur) Esav ; et voici, il vient lui-même derrière nous.
ect, ect, ect...
Donc oui Yéshoua est notre Adon mais Il Est le Grand Adonaï YHWH Elohim !
Ce passage de Paul aux Philippiens ne prend vraiment un sens si on traduit ici Kurios par YHWH (L'Eternel) car il faut tenir compte de ce qu'il dit dans le passage.
Car beaucoup sur terre considéraient déjà Yéshoua comme Adon=Seigneur, le nommant d'ailleurs ainsi lorsqu'ils font appel à Lui dans les écrits de La Nouvelle Alliance.
Ceux qui pensent que le Nom de YHWH n'est jamais employé par Yéshoua peuvent lire ceci
Marc 12.29
Yéshoua (Jésus) répondit: Voici le premier (commandement): Écoute, Israël, le Kurios, notre Elohim, Est UN
Yéshoua (Jésus) cite ci-dessus Le Saint Nom de YHWH
Deutéronome 6.4
Écoute, Israël! YHWH , notre Elohim, Est UN
Tout cela raisonne comme une évidence que Le Saint Nom de YHWH Est Bien Prononcé dans La Nouvelle Alliance.
Donc sachant cela, nous pouvons bien nous demander que cache vraiment le nom Kurios dans d'autres écrits des Apôtres ?
1 Corinthiens 12:3
C'est pourquoi je vous déclare qu'aucune personne qui parle par le Souffle d'Elohim, ne dit que Yéshoua est anathème, et que personne ne peut dire que Yéshoua est YHWH=Kurios, si ce n'est par le Souffle Saint.
Pour ceux qui aiment se référer à la traduction Araméenne du texte Grec, il y est traduit Kurios par MarYAH qui signifie Maître YHWH
Que Le Saint Nom de YHWH notre Père et de notre Adon Yéshoua soit Sanctifié et Glorifié.
Il y a une preuve de cela.
Plusieurs exemples se présentent à nous dans les écrits de La Nouvelle Alliance.
Nous voyons cette vérité lorsque les Apôtres citent par exemple le passage du Prophète Joël dont les écrits sont en Hébreu.
Joël 2:32
Alors quiconque invoquera le nom de YHWH יהוה sera sauvé; Le salut sera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, Comme a dit YHWH יהוה, Et parmi les réchappés que YHWH יהוה appellera.
Actes 2:21
Alors quiconque invoquera le nom de YHWH=Kurios sera sauvé.
Romains 10:13
Car quiconque invoquera le nom de YHWH=Kurios sera sauvé.
Donc ceux qui croient que le terme Kurios ne peut signifier seulement qu'Adon=Seigneur ont tout faux ! Car les Apôtres font ici une citation littérale du texte.
Nous savons que dans la septante de la Torah et des Prophètes qui ont été traduit en Grec, Le Saint Nom de YHWH se trouve toujours inscrit en Hébreu au milieu du texte Grec
à droite: Fragment de la Septante qui contient deux passages de Zacharie (8:19-21, et 8:23 à 9:4) daterait du premier siècle de notre ère. Il est conservé au musée d'Israël, à Jérusalem. Le nom de Dieu s'y rencontre quatre fois écris en Hébreu au milieu du texte Grec, dont trois sont indiquées sur l'image.
à gauche: Sur l'Alexandrinus , une copie de la Septante établie environ 400 ans plus tard, le nom divin a été traduit dans les mêmes versets par les lettres KY et KC, abréviations du vocable grec Kurios ("Seigneur").
au sujet des copies de La Nouvelle Alliance, il est évident que la précaution de continuer à écrire Le Saint Nom de YHWH n'a pas été préservée chez les copistes, et il est fort probable que dans les originaux de La Nouvelle Alliance traduits de l'Hébreu vers le Grec, Le Nom de YHWH était toujours écrit en Hébreu et ce même dans le texte Grec comme nous le voyons pour la Septante. Aujourd'hui bien que les copies aient préservé l'exactitude du message, il nous est difficile de distinguer en Grec entre Adonaï ou Adon (Seigneur) et YHWH (L'Eternel) car les deux sont traduits par le même mot Grec "Kurios" dans les textes que nous avons aujourd'hui mais on peut le déterminer selon le contexte du texte et en sachant qu'il s'agit de Kurios=YHWH lorsque ce sont des citations de La Torah et des Prophètes où il est cité explicitement YHWH.
A présent relisons quelques passages avec attention sous un nouveau jour avec cette perspective expliquée ci-dessus:
Philippiens 2:9-11
C'est pourquoi aussi Elohim l'a souverainement élevé, et lui a donné LE NOM qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Yéshoua tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Yéshoua Machia'h Est YHWH=Kurios, à la gloire d'Elohim le Père.
il est évident que dans ce passage ci-dessus la traduction de Kurios est bien YHWH car l'Apôtre Shaoul (Paul) dit bien que Yéshoua a LE NOM au dessus de tous noms et Le NOM au dessus de tous noms Est YHWH (L'Eternel) !
Mais analysons mieux ce passage pour les sceptiques qui pensent qu'il y aurait écrit Adon dans le texte d'origine
Shaoul (Paul) commence par dire ceci :
Philippiens 2:9-11
C'est pourquoi aussi Elohim l'a souverainement élevé, et lui a donné LE NOM qui est au-dessus de tout nom
Yéshoua porte donc LE NOM de YHWH car c'est LE NOM au dessus de tout nom !
Voilà pourquoi il est écrit ensuite dans la suite logique :
afin qu'au nom de Yéshoua tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Yéshoua Machia'h Est YHWH=Kurios, à la gloire d'Elohim le Père.
Car qui y a t-il d'extraordinaire si il est écrit et que toute langue confesse que Yéshoua Machia'h Est Adon ! quand on sait que le terme d'Adon est un titre fréquent donné à des hommes dans tout le Tenack. Il était normal de nommer des gens comme Yéshoua (Jésus) Seigneur=Adon car ils avaient une autorité sur la terre. D'ailleurs bon nombres de personnes dans la B'rit Hadasha interpellent Yéshoua par le titre d'Adon=Seigneur.
Comme par exemple ci-dessous:
Mattityahou/Matthieu 8:7-7
ויהי כבואו בכפר נחום המרתה ויבא אליו שר המאות ויתחנן לו
Et étant arrivé à Cafar Naoum Hamarathah vint un ministre de cent (centenier),
l'implorant :
לאמר אדוני בני שוכב בביתי מחולי הכווץ בלעז פִ ירַ א''לְ שִ יזָ ה ומתחלחל מהמחלה
En disant: Adoni (mon Adon/Seigneur)! Mon fils est couché dans la maison, malade de contraction [en langue étrangère paralysiah], et malade de convulsion
Abraham est nommé Seigneur=Adon par son serviteur, et voir tous les autres exemples dans le Tenack sur ce sujet...
Béréshit/Genèse 24:9
Le serviteur mit sa main sous la cuisse d'Avraham, son adon (seigneur), et lui jura d'observer ces choses.
Il faut comprendre que le terme d'Adon = Seigneur dans la Bible est utilisé pour marquer notre position de serviteur, donc il est normal d'attribuer ce terme d'Adonaï à YHWH notre Elohim puisque nous sommes ses serviteurs et servantes, mais ce terme peut aussi s'attribuer à des hommes, cela marque un rang hiérarchique et de respect.
Les patriarches nommèrent leur adon (seigneur) des hommes pour marquer leur respect et leur soumission à leur autorité sur terre.
juste un exemple parmi tant d'autres
Béréshith/Genèse 32:18
tu répondras : A ton serviteur Yaakov ; c'est un présent envoyé à mon adon (seigneur) Esav ; et voici, il vient lui-même derrière nous.
ect, ect, ect...
Donc oui Yéshoua est notre Adon mais Il Est le Grand Adonaï YHWH Elohim !
Ce passage de Paul aux Philippiens ne prend vraiment un sens si on traduit ici Kurios par YHWH (L'Eternel) car il faut tenir compte de ce qu'il dit dans le passage.
Car beaucoup sur terre considéraient déjà Yéshoua comme Adon=Seigneur, le nommant d'ailleurs ainsi lorsqu'ils font appel à Lui dans les écrits de La Nouvelle Alliance.
Ceux qui pensent que le Nom de YHWH n'est jamais employé par Yéshoua peuvent lire ceci
Marc 12.29
Yéshoua (Jésus) répondit: Voici le premier (commandement): Écoute, Israël, le Kurios, notre Elohim, Est UN
Yéshoua (Jésus) cite ci-dessus Le Saint Nom de YHWH
Deutéronome 6.4
Écoute, Israël! YHWH , notre Elohim, Est UN
Tout cela raisonne comme une évidence que Le Saint Nom de YHWH Est Bien Prononcé dans La Nouvelle Alliance.
Donc sachant cela, nous pouvons bien nous demander que cache vraiment le nom Kurios dans d'autres écrits des Apôtres ?
1 Corinthiens 12:3
C'est pourquoi je vous déclare qu'aucune personne qui parle par le Souffle d'Elohim, ne dit que Yéshoua est anathème, et que personne ne peut dire que Yéshoua est YHWH=Kurios, si ce n'est par le Souffle Saint.
Pour ceux qui aiment se référer à la traduction Araméenne du texte Grec, il y est traduit Kurios par MarYAH qui signifie Maître YHWH
Que Le Saint Nom de YHWH notre Père et de notre Adon Yéshoua soit Sanctifié et Glorifié.
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Apocalypse 14:12
"C'est ici la patience des saints, ce sont ici ceux
qui gardent Les Commandements de Dieu, et La Foi de Yéshoua."
Mon pseudo Ruth pour ceux qui veulent me nommer
Re: Jésus.....
Jésus Christ est-il Dieu ? Etude apologétique
Jésus est-il Dieu ?
Objections :
Objection n°1 : problème de l’égalité entre le Père et le Fils
Si Jésus est Dieu, il est égal au Père
Or Jésus n’est pas égal au Père car, dit-il, « le Père est plus grand que moi » (Jn 4:28).
Donc Jésus n’est pas Dieu.
Objection n°2 : problème de la science du Christ
Dieu est omniscient.
Or Jésus n’est pas omniscient car il avoue ne pas connaître le jour du jugement (Mc 13:31-32).
Donc Jésus n’est pas Dieu.
Objection n°3 : problème de l’éternité
Dieu seul n’est pas né car il est éternel.
Or le Christ est «le premier né de toute la création » (Col 1:15).
Donc le Christ n’est pas Dieu.
Objection n°4 : problème de la distinction des volontés
Si le Christ est Dieu, il a la même volonté que le Père.
Or le Christ distingue sa volonté de celle du Père : «Père que ce ne soit pas ta volonté, mais la tienne » (Lc 22:42).
Donc...
Objection n°5 : problème de l’impeccabilité du Christ
Dieu ne peut pas pécher.
Or le Christ pouvait pécher car Satan l’a tenté (Mt 4:4-11).
Donc...
Objection n°6 : problème de la soumission du Christ
Il appartient à la créature et non au créateur d’être soumis.
Or le Christ est soumis au Père car « Dieu est le chef du Christ » (1 Co 1:13)
Donc le Christ est une créature.
Objection n°7 : l’absurdité de la Trinité
Ce qui est absurde est à rejeter.
Or le mystère de la Trinité est absurde : il prétend que trois sont un.
Donc...
Objection n°8 : l’âge du Père et du Fils
Un fils ne peut être aussi âgé que son Père.
Or si le Fils est Dieu, il est éternel comme le Père.
Donc...
Objection n°9 : Jn 17:3
Le Père est : « le seul vrai Dieu » (Jn 17:3)
Or le Fils n’est pas le Père.
Donc le Fils n’est pas seul vrai Dieu.
Objection n°10 : Jn 1:18
« Nul n’a jamais vu Dieu » (Jn 1:18)
Or les apôtres ont vu Jésus
Donc....
Objection n°11 : Ap 3:14
Si le Christ a été crée il n’est pas Dieu.
Or le Christ est le « commencement de la création de Dieu» (Ap 3:14)
Donc....
Objection n°12 : 1 Co 8:5-6
« Bien qu’il y ait, soit au ciel, soit sur la terre, de prétendus dieux -et de fait il y a quantité de dieux de quantité de seigneurs-, pour nous en tout cas, il n’y a qu’un seul Dieu, le Père , de qui tout vient et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus Christ, par qui tout existe et par qui nous sommes » (1 Co 85:5-6)
Argument d’autorité :
Le Concile de Rome (382) enseigne :
« Si quelqu’un ne dit pas que le Fils de Dieu est le vrai Dieu, comme son Père est le seul vrai Dieu, qu’il peut tout, qu’il sait tout et qu’il est égal au Père, il est hérétique » (DS 164).
Argumentation :
Nous regroupons nos arguments pour prouver la divinité du Christ sous douze rubriques.
En réfléchissant sur le sens de l’expression « Fils de Dieu »
Si le Christ est vrai fils, il est nécessairement vrai Dieu.
Or le Christ est vrai fils.
Donc le Christ est vrai Dieu (cf. S. Thomas d’Aquin, Somme contre les Gentils [SG], Livre IV, Chapitre 7).
Preuve de la majeure
Le terme filiation n’est pris dans son sens véritable que lorsque l’être engendré procède de la substance de l’être générateur. Dans ce cas, l’engendré est de la même espèce que le géniteur : le fils d’un homme est un homme.
Preuve de la mineure
Fils de Dieu peut-être compris au sens propre (stricto sensu) ou sens figuré. Le sens propre est celui que nous avons expliqué plus haut ; le sens figuré est appliqué par la Sainte Ecriture aux hommes qu’ils soient justes (Mt 5:9), juges (Ps 82:6), formant le peuple de Dieu (Ex 4:22) ou rois (2 S 7:14) et aux anges (Jb 1:6).
- Or la filiation de Jésus différe de :
- celle des hommes :
Jésus prend toujours le soin de distinguer sa propre filiation de celle des autres hommes. C’est donc que sa propre filiation est d’une autre nature et que l’on doit comprendre que Jésus est le Fils au sens propre et non au sens métaphorique : «Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu » (Jn 20:17). De même, il désigne son Père comme «son propre (‡diojPère » (Jn 5:18).
- celle des anges :
« Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : ‘‘Tu est mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui ’’» (He 1:5).
2. Elle est prise dans son sens strict par l’Ecriture :
« Afin que nous soyons en son vrai fils» (1Jn 5:20)
« Lui qui n’a pas épargné son propre Fils (toà „d…ou uƒoà) » (Rm 8:32)
« Personne n’a jamais vu Dieu ; Dieu le Fils Unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui nous l’a fait connaître » (Jn 1:18).
3. Elle a bien été comprise au sens strict par les juifs.
Au grand-prêtre qui lui demande « Je t’adjure par le Dieu Vivant de nous dire si tu es le Christ Fils de Dieu », Jésus répond « Oui » et à cause de cette confession Jésus est jugé pour blasphème et condamné à mort. Or ces paroles doivent être comprises d’une filiation au sens propre. En effet, il n’était pas possible de condamner à mort quelqu’un pour avoir dit qu’il était le fils de Dieu au sens adoptif car tous les saints sont fils de Dieu dans ce sens ; de même aucune loi ne punissait de la peine de mort de se dire un prophète ou le Messie. Par contre, dans la loi juive trois blasphèmes étaient punis de mort : maudire Dieu, prononcer en vain son nom (Ex 20:7 ; Lv 24:16) et se revendiquer l’égal de Dieu (Jn 10:33). Les deux premiers cas étant exclus, reste le troisième. Par conséquent, les juifs ont compris que le Christ s’est déclaré fils de Dieu au sens propre. De même, Jn 5:18 : « il appelait Dieu son Père se faisant ainsi l’égal de Dieu ».
En réfléchissant sur le sens de l’expression « plénitude de la divinité »
Aucune créature ne peut recevoir en elle la plénitude de la divinité.
Or dans le Christ « habite toute la plénitude de la divinité» (Col 2:9).
Donc le Christ n’est pas une créature (cf. SG, IV, 7).
Preuve de la majeure
Seul Dieu possède la plénitude de la divinité en raison de son infinité ; les créatures ne font que participer aux perfections du créateur.
Objection : posséder la plénitude de la divinité n’implique pas pour autant que le Christ soit coégal et coéternel au Père. Ainsi ce n’est pas parce que les hommes ont en commun la nature humaine, qu’ils sont coégaux ou qu’ils ont tous le même âge.
Réponse : il faut se garder d’appliquer de façon univoque les notions de nature, de personne, de génération aux créatures et au créateur, sinon on arrive à des absurdités. Il ne faut pas oublier que Dieu est unique et que, par conséquent, posséder la plénitude de la nature de Dieu signifie, ni plus ni moins, que le Fils est consubstantiel au Père. Si l’on refuse cette consubstantialité, on arrive en toute logique à professer l’existence de deux dieux, c’est-à-dire à professer le polythéisme.
A partir de Jn 8:58
Seul Dieu peut dire : « Moi je Suis ».
Or Jésus dit « Avant qu’Abraham ne fût, Moi je Suis » (Jn 8:58).
Donc...
Preuve de la majeure
Dieu est L’ÊTRE par excellence, en lui essence et existence confondent c’est-à-dire que la nature même de Dieu est d’exister sans commencement ni fin (cf. S. Thomas d’Aquin, Somme de Théologie [S. Th.], Ia, q. 3, a. 4). C’est pourquoi, dans l’Ancien Testament, Dieu a révélé son nom en disant « Je Suis celui qui Suis » (Ex 3:14). Tel est aussi le sens de tétragramme YHWH dont la Bible se sert pour désigner Dieu et qui est composé des quatre lettres du verbe être en Hébreu.
Preuve de la mineure
Jésus s’attribue ici les paroles mêmes de Dieu. Il le fait d’ailleurs à plusieurs reprises : Jn 8:24 ; Jn 8:28 ; Jn 13:19. Les juifs ont très bien saisi l’allusion puisqu’ils prennent des pierres pour lapider Jésus (Jn 8:59).
Objection : certaines Bibles traduisent « Avant qu’Abraham ne fût, j’étais »
Réponse : le texte grec est formel : on y lit « œgwe„m… ». Il s’agit d’une première personne du singulier, indicatif présent, voix active. On notera donc à la fois l’opposition temporelle(aoriste / présent) et la différence aspectuelle (le paraître à l’existence de gšnesqai / l’acte même d’existence de enai Traduire autrement serait trahir.
Instance : la question porte sur l’âge de Jésus et non sur son identité.
Réponse : faux, les juifs lui demandent « Qui te prétends-tu ? » (Jn 8:53)
En réfléchissant à l’essence de Dieu et à ses implications
Tout ce que Dieu a en lui-même est son essence .
Or tout ce que possède le Père appartient au Fils.
Donc le Père et le Fils ont même essence et même nature (cf. SG, IV, 7).
Preuve de la majeure
Dieu est infiniment simple ( S. Th., Ia, q. 3, a. 7).
Or, si l’on distingue entre l’essence de Dieu et ses attributs, Dieu n’est plus simple. Il faut donc dire que tout ce que Dieu a il l’est : « Quidquid in Deo est, Deus est » ; « Quod habet, hoc est » (S. Augustin : La cité de Dieu, 11, 10:1). Autrement dit, cela signifie que celui qui posséde tout ce que Dieu a, posséde tous ses attributs (éternité, immensité, unicité, immutabilité, simplicité)
Donc...
Preuve de la mineure
- « Tout ce que mon Père possède est à moi » (Jn 16:15).
- « Tout ce qui est à moi est à toi ; tout ce qui est à toi est à moi » (Jn 17:10).
A partir de He 1:6
On ne peut se prosterner que devant Dieu : « Tu ne te prosterneras pas devant un autre dieu » (Ex 34:14). La raison est que l’on ne rend de culte qu’à Dieu.
Or le Père en personne ordonne qu’on se prosterne devant son Fils : « Que tous les anges se prosternent devant lui » (He 1:6).
Donc...
Objection : on se prosterne également devant les apôtres. (Ac 10:25)
Réponse : mais cette marque d’adoration est réfusée comme indue : « mais Pierre le releva en disant : ‘‘ Relève-toi. Je ne suis qu’un homme ’’» (Ac 10:26) ; même épisode dans Ap 19:10 où S. Jean se proterne devant un ange : « Non attention, je suis serviteur comme toi. C’est Dieu que tu dois adorer (proskÚnhson) ». Par contre, Jésus ne refuse jamais une telle marque (Mt 20:20 ; Mc 1:40 ; Jn 9:38).
Instance : on trouve dans la Bible des passages où des hommes se prosternent devant d’autres hommes sans que cela signifie qu’ils les adorent comme Dieu. (Gn 23:7 ; 42:6 ; Ex 18:7...)
Réponse : cela est dû à la polysémie du verbe proskune‹n qui signifie deux choses :
1. s’incliner vers la terre pour saluer profondemment une personne (cas cités dans l’instance)
2. se prosterner pour adorer Dieu (Ex 34:14)
Or devant Jésus ces deux actions sont effectuées : « Et les veillards s’inclinèrent (rendu par p…ptw synonyme de proskune‹n sens 1) et l’adorèrent (proskune‹n sens 2) » (Ap 5:14) ou selon une meilleure traduction qui comprend ce passage comme un hendiadyin : «Et les Veillards se prosternèrent pour l’adorer ».
En réfléchissant sur le pouvoir de remettre les péchés
Seul Dieu a le pouvoir de remettre les péchés.
Or le Christ a le pouvoir de remettre les péchés.
Donc...
Preuve de la majeure
- Seul a le pouvoir de pardonner celui qui est offensé.
Or par le péché c’est Dieu qui est offensé.
Donc...
- « Qui a le pouvoir de remettre les péchés sinon Dieu seul ? » (Lc 5:21).
Preuve de la mineure
« Le Fils de l’homme a sur terre le pouvoir de remettre les péchés » (Mt 9:6 et Lc 5:23).
En réfléchissant sur le sens de la création
La création n’appartient qu’à Dieu.
Or le Christ a tout créé.
Donc...
Preuve de la majeure
La création, passage du néant à l’être, est à l’origine et à la base de Tout ce qui est. Elle ne peut donc être que l’effet d’une cause première incausée. Rien par conséquent ne saurait y coopérer, fût-ce par mode d’instrument, puisque aucun être, sauf Dieu, n’existe préalablement à la création (cf. S. Th., Ia, q. 45, a. 5). La création est d’ailleurs attribuée à Dieu seul dans la Bible : « C’est toi Yahvé, toi seul, qui as fait les cieux, le cieux des cieux et toute leur armée, et la terre et tout ce qui la couvre. » (Ne 9:6).
Preuve de la mineure
- « Par lui Tout a été fait » (Jn 1:3).
- « Car en lui ont été crées TOUTES choses : les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, Trônes, Seigneuries, les Principautés, les Puissances,Toutes choses ont été créées par Lui et pour lui, et Il est avant tout et toutes choses subsistent en lui » (Col 1:16-17).
En comparant des textes de l’Ancien et du Nouveau Testament
Passages de l’Ancien Testament qui s’appliquent à Dieu lui-même (YHWH) | Passages du Nouveau Testament qui s’appliquent au Christ |
Alors je dis : ‘‘ Malheur à moi, je suis perdu (...) car mes yeux ont vu le Roi, YHWH des armées’’ » (Is 6:5) | « Isaïe dit ces choses lorqu’ils vit sa gloire et qu’il parla de lui (= le Christ) » (Jn 12:41) |
« Une voix crie : ‘‘ Dans le désert préparez le chemin de YHWH, frayez la steppe, aplanissez une route pour notre Dieu’’ » (Is 40:3) | Passage appliqué à Jésus en Mt 3:3 |
« Ainsi parle YHWH : ‘‘ Je suis le premier et le dernier’’ » (Is 44:6) | Jésus dit « Je suis le premier et le dernier » (Ap 22:13) |
« Et YHWH me dit : ‘‘ Jette-le au potier ce prix magnifique auquel j’ai été estimé par eux ’’ et je pris les trente sicles d’argent et je les jetais au potier » (Za 11:13) | Jésus est estimé à trente sicles d’argent (Mt 27:3-10). |
« Ainsi parle YHWH qui a étendu les cieux et fondé la terre... : ‘‘alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de vérité et ils tourneront vers moi, celui qu’ils ont percé » (Za 12:1-10) | Jésus est celui qui est transpercé : Jn 19:37. |
Pour racheter adéquatement le péché originel il faut offrir une satisfaction équivalente à la faute.
Or seul un Homme-Dieu peut offrir une telle satisfaction.
Donc.... ( inspiré de S. Th. : IIIa, q.1 , a. 2, ad 3)
Preuve de la mineure :
Le péché contre Dieu comporte une certaine infinité en raison de l’infinie majesté divine : l’offense est d’autant plus grave que l’offensé occupe un rang le plus haut.
Or seul un Homme-Dieu est capable d’être médiateur pour une telle faute : aucune créature ne peut restituer à égalité de proportion mais le Christ en tant qu’Homme représente le genre humain et en tant que Dieu donne à son acte une valeur infinie. Verbe incarné il est le seul à pouvoir accomplir une action qui soit à la fois pleinement humaine tout en ayant une valeur infinie : la mort du Christ a une portée infinie car elle est celle d’une personne divine et l’offrande de sa mort, acte pleinement volontaire et pleinement humain est l’acte de Dieu lui-même.
Donc...
Re: Jésus.....
Objection : puisque c’est par la transgression d’un seul homme, Adam, qui a plongé la race humaine dans l’imperfection, le sang d’un autre homme parfait, ayant une valeur correspondante, un second Adam, satisfait aux exigences de la justice divine : ce qui a été perdu étant la vie d’un homme parfait, il suffit d’offrir une vie d’un autre homme parfait pour restituer à égalité.
Réponse : la restitution selon la justice particulière ne suffit pas, il faut encore restituer selon la justice générale. Si quelqu’un a volé un million de francs, il ne doit pas uniquement restituer le million de francs. Par le vol du million de francs, le bien commun de la Cité a été lésé car la concorde et la sécurité ont été perturbés. Le voleur doit encore purger une peine (par ex : la prison) qui moins pour but de l’empêcher de nuire ou de le convertir que de restituer au bien commun ce qui a été enlevé (S. Th., IIa-IIae, q. 62, a. 3) De façon analogique, « le péché est un acte désordonné ; il est manifeste que celui qui pèche, agit contre un ordre. Et c’est pourquoi il convient qu’il soit rabaissé par cet ordre même. Cette déchéance est appelé la peine » (S. Th., Ia-IIae, q. 87, a. 1). Or le péché originel a bouleversé de façon irréparable l’ordre de la justice primitive : en refusant sa subordination à Dieu principe suprême de l’univers Adam a mérité la mort (Rom 6:23). Par conséquent, en raison de l’infinité de ce péché, le bien commun de l’univers, qui est Dieu, exige, si l’on veut racheter le péché à proportion, un acte infini.
A partir de Jn 10:30
« Moi et le Père, nous sommes un » (Jn 10:30)
Ce passage affirme l’unité de nature entre le Père et le Fils.
Objection : S. Paul écrit : « Moi j’ai planté, Apollos a arrosé, (...) celui qui plante et celui qui arrose sont un » (1 Co 3:6-8). S. Paul ne veut pas dire qu’Appolos et lui étaient deux personnes en une mais qu’ils étaient un dans le même dessein. De même en Jn 17:21-22, le Christ prie pour ses disciples « soient un ». L’unité affirmée n’est donc pas une unité de nature mais de pensée et de dessein.
Réponse : Il faut tout d’abord noter une grosse confusion dans l’exposition du mystère de la Trinité : celui-ci n’affirme pas que trois personnes forment une seule personne mais que trois personnes partagent la même substance. Par ailleurs, si l’on veut esquisser une comparaison entre Jn 10:30 et 1 Co 3:6-8 et Jn 17:21, il faut la pousser jusqu’au bout, en comparant ce qui est comparable et en établissant des différences. Dans les cas cités en objection nous avons à faire à un tout moral c’est-à-dire à une unité dont les parties, actuellement distinctes et séparées, sont unies par le lien moral d’une même fin (cf. une nation, une armée, une école). Est-ce le cas pour Jn 10:30 ? Seul le contexte permet de répondre à cette question. Or, d’après le contexte, l’unité affirmée est bien d’ordre métaphysique, essentiel et non accidentel : Jésus en effet est interrogé sur sa nature (Jn 10:24) et la réponse qu’il fait est assimilée à un blasphème car on prend des pierres pour le lapider (Jn 10:31). Les juifs comprennent cette parole au sens strict qui d’un autre ordre que l’unité morale car elle implique la divinité du Christ : « toi qui es un homme, tu te fais Dieu » (Jn 10:33). Enfin le Christ, après avoir répondu aux juifs par un argument a fortiori de type rabinique (Jn 10:34-38), affirme de nouveau sa divinité : « le Père est en moi et moi dans le Père » (Jn 10:38). Tout le passage est donc une triple affirmation de la divinité du Christ : son unité de nature (Jn 10:30) ; sa filiation naturelle(Jn 10:36) et une co-existence du Père dans le Fils et du Fils dans le Père (Jn 10:38).
En réfléchissant à la notion de Sauveur
En Isaïe 43:11 Dieu déclare « En dehors de moi, il n’y a pas de sauveur ». De même, il avait été prohétisé que c’est Dieu qui devait venir sauver l’humanité « Lui-même vient et vous sauvera » (Is 45:6)
Or, dans le Nouveau Testament, c’est le Christ qui est Sauveur (Lc 2:21).
Donc...
La divinité de Jésus est expressément enseignée en divers endroits du Nouveau Testament.
Jn 1:1
« Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu » (Jn 1:1).
Objection : il n’y a pas d’article devant qeÒj . Il faut donc traduire « et le Verbe était un dieu »
Réponse :
Instance n° 1 : il est dit au verset 1 et 2 « Le Verbe était avec Dieu ». Comment être avec Dieu et être Dieu ? Peut-on être avec une personne et être cette personne ?
Réponse : c’est là toute la Trinité qui est affirmée : unité de nature et distinction de Personnes : le Verbe est avec Dieu (= le Père), il n’est pas le Père mais est Dieu (le Fils). On est donc bien avec une personne (le Père), sans être cette personne car il y a trois personnes en Dieu.
Instance n° 2 : il possible de considérer que Jésus est un dieu au sens où l’entend le Ps 82:6 où les juges sont qualifiés de « dieux ».
Réponse : il s’agit d’une titulaire officielle appliquée aux grands, aux princes, aux anges et même au diable (2 Co 4:4) Pour comprendre la nature de cette titulature, il faut la comparer avec d’autres lieux parallèles où les mêmes êtres sont désignés. Ainsi, dans d’autres versets, ces êtres sont qualifiés de fils de Dieu (Ps 89:7 ; Ps 29:1 et aussi Jb 1:6 ; Gn 6:1-4). Or nous l’avons vu {3.1.2}, le Christ est Fils de Dieu dans un sens propre, unique et incomparable. Par conséquent, pour garder au texte biblique sa logique, de même qu’on ne peut pas comparer le filiation du Christ aux autres filiations, de même on ne peut comprendre que Jésus est un dieu au dans le sens du Ps 82.
Tt 2:13
« en attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, le Christ Jésus » (Tt 2:13).
Objection : il faudrait lire « de notre grand Dieu et du Sauveur Jésus ».
Réponse : dans le texte grec, l’article se trouve devant « grand Dieu » ; il n’est pas répété devant « Sauveur ». « Sauveur » et « grand Dieu »
dépendent grammaticalement, comme dans la traduction française, du même article. Ces deux mots désignent donc bien la même personne. Pour prendre un exemple tiré d’une même épître, on trouve la même construction grammaticale en 2 P 1:1 « Par la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus Christ » où là aussi la divinité est enseignée et dans 2 P 1:11 « Dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ ».
Question : alors qu’aucune Bible, pas même celle des TDJ, n’éprouve le besoin d’ajouter un article devant 2 P 1:11, pourquoi faudrait-il en ajouter un -qui ne se trouve pas le texte grec- dans 2 P 1:1 et Tt 2:13 ? Nous sommes bien dans le trois cas dans la même construction grammaticale. Enfin cette leçon s’harmonise bien avec les nombreux passages de l’Ancien Testament qui désignent YHWH comme Sauveur « De Dieu sauveur, il n’y a pas d’autre que moi » (Is 45:21).
Rm 9:5
« Le Christ, qui est au-dessus de toute chose, Dieu béni éternellement » (Rm 9:5).
Objection : il faudrait lire une doxologie du type : « Dieu soit béni éternellement. »
Réponse :
« Cette opinion ne tient ni quant à la langue, ni quant au fond. Quant à la langue, elle exigerait un arrêt dans la ponctuation, soit devant ho on, soit avant Theos. (...) Or les doxologies de Paul se rattachent toujours à ce qui les précède. (...) Paul qui a dit du Christ isa theo (Ph 2:6) et qui le regarde comme objet du culte des fidèles, a très pu le dire de Dieu ; et puisque c’est le sens grammatical de la phrase, il n’y a pas à hésiter. (...) La tradition ancienne a donc vu avec raison dans ce verset l’affirmation par Paul de la divinité du Christ (cf. Durand, 1.1.). On citera ici le témoignage de Tertullien (Prax. 15) : christum autem et ipse cognominiavit, quorum patres, et ex quibus christus secundum carnem qui est super omnia deus benidictus in aevum ».
I Jn 5:20
« Et nous sommes dans le Véritable en son Fils Jésus Christ, c’est lui qui est le Dieu véritable et la vie éternelle » (1 Jn 5:20).
Objection : il faudrait lire : « Et nous sommes dans le véritable avec son Fils Jésus Christ. C’est là le vrai Dieu... »
Réponse :
Le pronom démonstratif oátoj se rapporte immédiatement à ce qui précède.
Or ce qui précède (l’antécédent) est 'Ihsoà.
Donc...
De plus la traduction proposée tourne à la tautologie car le Véritable a déjà été évoqué. On ne voit pas très bien pourquoi S. Jean dirait que le « Véritable (...) c’est lui le Dieu Véritable » (?).
Jn 20:28
Thomas dit en s’adressant au Christ après sa Résurrection : « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jn 20:28).
Ac 20:28
Le sacrifice par lequel le Christ a versé son sang est le sacrifice de Dieu lui-même « soyez les bergers de l’Eglise de Dieu qu’il s’est acquise par son propre sang ». Il est indu de traduire ici, comme le font certaines traductions, « par le sang de son propre fils » : le mot fils [uƒÒj] ne se trouve pas dans les manuscrits. Certes, nous savons par ailleurs (1 Jn 1:7) que nous avons été rachetés par le sang du Fils de Dieu, mais il est affirmé ici que ce sang est aussi le sang de Dieu ; par conséquent le Fils de Dieu est Dieu. Cette inteprétation est la plus naturelle et la seule qui ne trahit pas le sens de l’Ecriture en rajoutant des mots qui n’y sont manifestement pas.
Ph 2:6
« Lui qui est de condition divine, il n’a pas considéré comme une usurpation d’être égal à Dieu » (Ph 2:6)
Objection : on lit dans certaines Bibles « n’a pas songé à une usurpation à savoir pour être égal à Dieu. » ce qui signifie exactement le contraire : il n’a pas voulu usurper le rang de Dieu .
Réponse : outre le fait que la traduction proposée est du véritable petit négre, elle ne respecte pas la construction naturelle de la phrase.
Voici le texte grec : oÙc ¡rpagmÕn ¹g»sato tÕ enai ‡sa qeó
¡rpagmÕn : une usurpation
tÕ enai ‡sa qeó : infinitif substantivé : le fait d’être égal à Dieu.
OÙc ¹g»sato : verbe : il n’a pas considéré
Construction :
OÙc ¹g»sato se construit avec deux accusatifs, c’est le cas typique de la construction avec l’attibut du c.o.d qu’on trouve après les verbes signifiant nommer (je te nomme Pierre), désigner (ils l’ont désigné président), regarder pour.... C’est le cas d’¹gšomai. Voci un exemple emprunté d’Hérodote : t¾n meg…sthn da…mona ¿ghntai enai : qu’ils considèrent comme la plus grande divinité. Le sens de Ph 2:6 est donc bien « il n’a pas considéré comme une usurpation le fait d’être égal à Dieu ».
Instance : au verset 5, S. Paul conseille aux chrétiens d’imiter le Christ sur l’attitude en question. Peut-on penser que pour eux ce ne serait pas une usurpation mais un droit d’être égal à Dieu ? En revanche ils pouvaient imiter quelqu’un qui n’a pas voulu usurper le rang de Dieu.
Réponse : l’imitation que conseille S. Paul ne concerne pas le v. 6 mais tout le passage qui montre l’obéissance de Jésus face au Père et son humilité ; c’est pourquoi S. Paul après avoir exposé l’exemple du Christ, en tire une leçon de soumission : « De la même façon, vous qui avez été toujours obéissants, soyez-le non seulement en ma présence, mais bien plus en mon absence. »
Réponses aux objections :
Réponse à l’objection n°1
Il faut distinguer entre les deux natures de Jésus. Jésus est à la fois vrai Dieu et vrai homme. C’est pourquoi en tant que Dieu Jésus est égal au Père et en tant qu’homme il lui est inférieur.
En prenant la nature humaine, le Christ s’est abaissé et est devenu en quelque sorte inférieur à lui même : « il s ’est dépouillé lui même en prenant forme d’esclave, devenant semblable aux hommes » (Ph 2:7).
Par conséquent, le texte invoqué par l’objectant n°1 ne pose pas de problèmes car il concerne la nature humaine de Jésus.
Un schéma permet de mieux comprendre les conséquences de l’Incarnation (ce schéma peut aussi servir mutatis mutandis à répondre aux objections 1.4 et 1.6).
Deux natures
il est vrai Dieu il est vrai homme donc ET donc égal au père inférieur au père
Solutions envisagées pour expliquer l’ignorance du Christ
Solution des pères grecs
Comme les Pères grecs (saints Athanase, Grégoire de Naziance, Cyrille d’Alexandrie) et certains thomistes modernes, on admet que le Christ ignorait le jour du jugement. Dans ce cas on attribue l’ignorance à l’humanité du Christ.
Cependant, cette solution semble ne pouvoir être admise en raison de la condamnation du Saint-Office concernant ceux qui affirment que la science humaine du Christ est limitée sur certains points (DS 3646-3647). Par ailleurs la Sainte Ecriture affirme bien l’omniscience du Christ : « Maintenant, nous savons que tu sais toutes choses » (Jn 16:30) ; « Il lui répondit : ‘‘ Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime’’ » (Jn 21:17)
Solution proposée par S. Thomas
Cette solution est celle de l’ignorance économique (fondée sur l’o„konom…aQeoà c’est-à-dire les dispositions divines concernant le Salut) selon laquelle le Christ, bien que connaissant le jour du jugement n’avait pas à le faire connaître aux hommes.
« Arius et Eunomius ont appliqué ce texte non pas à l’âme du Christ, dont ils n’admettaient pas l’existence, mais à la connaissance du Fils, prétendant qu’il était sous ce rapport inférieur au Père. Cette doctrine est inadmissible car par le « Verbe toutes choses ont été faites », dit S. Jean (1:3), et parmi elles également tous les temps. Or, rien n’a été fait part le Verbe qui fût ignoré par lui.
On doit donc dire que, dans ce cas, ignorer le jour et l’heure du jugement signifie ne pas le faire connaître. Interrogé en effet à ce sujet par ses apôtres, le Christ n’a rien voulu lui révélé. C’est ainsi qu’en sens contraire nous lisons dans la Genèse (22:12) « maintenant j’ai connu que tu crains Dieu », ce qui signifie : j’ai fait connaître que tu crains Dieu. On dit que le Père connaît le jour du jugement, parce qu’il communique cette connaissance au Fils. Dès lors cette expression : « si ce n’est le Père », signifie précisément que le Fils connaît le jour du jugement, non seulement selon sa nature divine, même selon sa nature humaine. Comme le montre en effet S. Jean Chrysostome, « s’il a été donné au Christ homme de savoir de quelle manière il devait juger, à plus forte raison devait-il connaître l’époque du jugement qui une chose moins importante ».
Origène, il est vrai, entend ce texte du corps du Christ, qui est l’Eglise et qui ignore cette époque. D’autres enfin disent qu’il faut l’entendre du fils adoptif de Dieu et non de son Fils par nature » (S. Th., IIIa, q. 10, a. 2, ad 1).
Réponse l’objection n°3
Le syllogisme de l’objection n°3 pose deux problèmes distincts.
A) La majeure pose le problème de la procession et de la génération (désignée par l’objection sous le terme « naissance »).
Comment une telle procession est-elle possible en Dieu ? Comment peut-elle être éternelle ? C’est là tout le problème de la Trinité. Sans entrer dans des considérations métaphysiques qui nous mèneraient trop loin il faut bien constater que c’est là l’enseignement formel de la Sainte Ecriture.
B) La mineure pose le problème de la signification du terme « premier-né » (prwtotÒkoj
Celui-ci ne signifie pas forcément né le premier. Il peut signifier une certaine prééminence et excellence comme l’explique Feuillet. C’est ainsi qu’au sein d’une fratrie, David, qui bien qu’étant le plus jeune fils d’Isaïe, est appelé « premier-né » à cause de sa position prééminente dans la nation élue (Ps 89:27). Il signifie donc que dans son humanité le Christ a la prééminence sur toute la création. En effet, l’Incarnation a placé la nature humaine du Christ à la tête non seulement de toute la race humaine, mais encore de tout l’univers créé.
Voici l’exégèse que fait S. Athanase de ce passage :
« Le Christ est le Fils unique dans un sens absolu, en tant qu’il est engendré du Père ; mais il est premier né en un sens relatif en tant qu’il s’est agrégé des frères ayant pris une chair semblable à la nôtre ». (Oratio II contra Arianos, § 62 ; PG XXVI, 277 sq.).
Réponse à l’objection n°4
Le Christ, avons-nous dit, a assumé la nature humaine. Or la nature humaine, parce qu’elle est celle d ’un animal raisonnable, comprend l’intelligence et la volonté. Le Christ possédait donc deux volontés : la volonté divine due à sa nature divine et la volonté humaine conséquence de sa nature humaine (cf. S. Th., IIIa, q. 18, a.1).
Par ailleurs, on distingue, dans la volonté humaine, la volonté sensible et la volonté rationnelle (et donc proprement humaine), car il y a inclus dans la nature humaine, assumée par le Christ, la perfection de la nature animale. Si la volonté sensible peut vouloir autre chose que ce Dieu veut, la volonté de raison reste soumise à Dieu. C’est le sens de la parole de Jésus invoquée par l’objectant : la volonté de raison voulait ce que Dieu voulait, tandis que sa volonté sensible répugnait à la souffrance, de même qu’un malade qui répugne à prendre une potion amère finit par la boire afin de guérir (Ibid., a. 5) (cf. le schéma du 4.1.).
Réponse à l’objection n°5
Si Satan a tenté le Christ c’est parce qu’il n’était pas sûr que le Christ fût Dieu. Il pensait donc qu’il pouvait peut-être pécher.
« Selon S. Augustin, « les démons ont connu le Christ dans la mesure où il l’a voulu, non par le fait qu’il est la vie éternelle, mais par certains effets temporels de sa puissance » qui leur faisaient plus ou moins conjecturer qu’il était le Fils de Dieu. Mais d’autre part, voyant en lui des signes de la faiblesse humaine, ils n’en étaient pas sûrs. Et c’est pourquoi le démon a voulu le tenter. S. Matthieu (4:2) le signale en disant : « Quand il eut faim, le tentateur s’approcha de lui ». En effet, dit S. Hilaire, « le diable n’aurait pas osé tenter le Christ, s’il n’avait connu la faiblesse de la faim ». Et cela se voit bien à la manière dont le démon l’a tenté en disant : « Si tu es le Fils de Dieu... ». Ce que S. Ambroise explique ainsi : « Que signifie cette entrée en matière, sinon qu’il savait que le Fils de Dieu viendrait, mais sans se douter qu’il viendrait dans la faiblesse du corps humain ? » (S. Th., IIIa, q. 41, a. 1).
Réponse à l’objection n°6
Le Christ en tant qu’homme était soumis à Dieu de trois façons comme l’explique S.Thomas :
« (...) la nature humaine, par sa condition même, est soumise à Dieu de trois manières.
1. Sous la rapport de la bonté par essence, comme le montre Denys, la nature humaine ne possède qu’une certaine participation de la bonté divine, et se trouve soumise, pour ainsi dire rayonnement de cette bonté.
2. La nature humaine est soumise à Dieu en raison de la puissance de Dieu, parce que, comme toute créature, elle obéit à l’activité réglée par lui.
3. Sous le rapport de son acte propre, en tant que la nature humaine doit une obéissance volontaire aux préceptes divins.
Cette triple soumission, le Christ la confesse à l’égard de son Père. En ce qui concerne la première, nous lisons (Mt 19:17) : « pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Dieu seul est bon. S. Jérôme explique : « parce que le jeune homme l’avait appelé bon Maître, et ne le l’avait pas proclamé Dieu ou Fils de Dieu, Jésus répond que, malgré sa sainteté humaine, et en comparaison avec Dieu, il n’est pas bon ». Et puisque, selon S. Augustin, « en ces matières qui ne révèlent pas de la quantité matérielle, plus grand est synonyme de meilleur », pour cette raison on dit que le Père est plus grand que le Christ selon sa nature humaine.
La deuxième soumission est encore attribuée au Christ en tant que tous les faits se rapportant à son humanité ont été l’objet d’une disposition providentielle de Dieu. C’est pourquoi Denys affirme que « le Christ est soumis aux ordres de son Père ». Et c’est la soumission de servitude selon laquelle toute créature sert Dieu, en se soumettant, selon cette parole (Sg 16:24) : « la création est à ton service, à toi son Créateur ». C’est en ce sens encore qu’il est écrit aux Philippiens (2:7) : le Fils de Dieu « a pris forme de serviteur ».
Enfin, la troisième soumission, le Christ se l’attribue à lui-même quand il dit (Jn 8:29) : « Tout ce qu’il lui plaît, je le fais toujours ». De là cette parole aux Philippiens (2:8) : « il s’est fait obéissant jusqu’à la mort » (S. Th. , IIIa,, q. 20, a. 1) (cf. aussi le schéma du 4.1).
Réponse à l’objection n°7
Il est absurde que prétendre que trois font un sous le même rapport car cela va à l’encontre du principe de contradiction. Par exemple, il est absurde de dire que trois personnes n’en sont qu’une ou que trois dieux n’en forment qu’un. Mais ce n’est pas le cas de la Trinité. En effet, la Trinité et l’unité ne sont pas considérées sous le MÊME RAPPORT : la Trinité affecte les personnes et l’unité la nature.
Réponse à l’objection n°8
Le terme filiation désigne la génération d’un être. On l’emploie de manière analogique pour désigner la relation qui unit la première personne de la Trinité avec la seconde. Chez la créature, la génération s’effectue dans le temps pour la créature et dans l’éternité pour Dieu. C’est pourquoi, la majeure du syllogisme de l’objection n° 8 n’est vraie que pour les créatures. On ne peut donc l’appliquer à Dieu.
Réponse à l’objection n°9
L’objection n° 9 est intéressante, car c’est un exemple type du sophisme : un raisonnement qui paraît juste mais qui pèche et arrive, de ce fait, à des conclusions aberrantes. Dans le cas qui nous occupe, la majeure et la mineure sont vraies, mais le syllogisme est faux, car il est mal construit. En effet, un syllogisme doit, pour être correct, comporter au moins un terme universel. Or dans l’objection n° 9, les termes de la majeure et la mineure sont tous les deux singuliers. Le syllogisme étant vicieux, il faut donc en refuser la conclusion.
Pour mieux comprendre ce qui vient d’être dit, voici un syllogisme construit sur le même mode illégitime :
Le dollar est une monnaie.
Or le franc n’est pas le dollar.
Donc le franc n’est pas une monnaie.
Réponse à l’objection n°10
Pour comprendre ce passage, il faut éviter de l’isoler. Voici le verset dans son intégralité « Nul n’a jamais vu Dieu, Dieu le Fils unique qui est tourné vers le sein du Père, lui l’a dévoilé ». Ce verset se situe dans un contexte où il est question de l’Incarnation : « le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1:14) : 4 versets plus haut. Enfin, il comparer à d’autres passages de S. Jean :
« Nul n’a jamais vu le Père. » (Jn 6:46)
« Nul n’a jamais contemplé (teqšatai) Dieu. » (1 Jn 4:18)
Commentaire :
- ce passage affirme bien la divinité du Christ qualifié ici de « Dieu, Fils unique ».
- il s’agit moins d’une vision avec les yeux de la chair que d’une contemplation c’est-à-dire d’un acte par lequel nous saisissons l’essence divine directement et nous nous en imprégnons.
- cette contemplation concerne le Père qui est pur esprit et non le Fils qui est incarné.
- par contre grâce au Fils, le Père a été dévoilé, montré (:tm:xhge‹sqai).
Conclusion :
- le sens du passage est donc le suivant, si l’on se permet de le paraphraser : nul n’a jamais vu [= contempler : voir directement] Dieu [le Père], mais le Fils unique, qui est Dieu, l’a dévoilé [nous l’a fait voir indirectement]. Autrement dit, par l’Incarnation du Fils, nous avons pu voir d’une certaine façon le Père. A ceux qui trouveraient cette paraphrase forcée, nous répondrons que c’est l’enseignement de la SainteEcriture : « qui [l’] a vu, a vu le Père » (Jn 10:14) car il est « l’image du Dieu invisible » (Col 1:15).
- par conséquent on dira, en vertu de la communication des idiomes, que les apôtres ont vu Dieu [le Fils]et à travers son image connu Dieu [le Père].
Réponse à l’objection n°11
La mineure est une mauvaise traduction. Il est vrai que ¢rc» signifie commencement mais ce n’est pas son seul sens ; il signifie de façon tout aussi fréquente origine ou principe. C’est ce sens qu’il convient de retenir car par le Verbe qui est « tête » (Col 1:18), « chef » (1 Co 11:3), « tout a été fait » (Jn 1:3). On voit mal en effet comment celui qui existait déjà au commencement de la création (Jn 1:1) pourrait être le commencement de cette création.
Réponse à l’objection n°12
Cette objection est une reprise de l’objection n° 8. En fait le passage ne nie pas la divinité du Christ à condition de le comprendre correctement. Si le Père est qualifié de seul Dieu, c’est pour le différencier du Christ ; c’est pour cette raison que S. Paul désigne toujours le Père par Ð qeÒj de façon absolue. Mais le Christ est désigné ici comme « l’unique Seigneur » qui est la traduction grecque de YHWH et S. Paul lui attribue la création qui, on l’a vu (3.7), est une prérogative divine. Redisons-le enfin une bonne fois pour toutes, ce n’est pas parce que Jésus est un être distinct du père que cela l’empêche d’être Dieu. C’est la définition même de la Trinité : trois personnes égales et distinctes qui partagent la même subsistance dans une unique substance. Sans doute, cela est-il difficile à comprendre mais cela n’est pas absurde.
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Réponse : la restitution selon la justice particulière ne suffit pas, il faut encore restituer selon la justice générale. Si quelqu’un a volé un million de francs, il ne doit pas uniquement restituer le million de francs. Par le vol du million de francs, le bien commun de la Cité a été lésé car la concorde et la sécurité ont été perturbés. Le voleur doit encore purger une peine (par ex : la prison) qui moins pour but de l’empêcher de nuire ou de le convertir que de restituer au bien commun ce qui a été enlevé (S. Th., IIa-IIae, q. 62, a. 3) De façon analogique, « le péché est un acte désordonné ; il est manifeste que celui qui pèche, agit contre un ordre. Et c’est pourquoi il convient qu’il soit rabaissé par cet ordre même. Cette déchéance est appelé la peine » (S. Th., Ia-IIae, q. 87, a. 1). Or le péché originel a bouleversé de façon irréparable l’ordre de la justice primitive : en refusant sa subordination à Dieu principe suprême de l’univers Adam a mérité la mort (Rom 6:23). Par conséquent, en raison de l’infinité de ce péché, le bien commun de l’univers, qui est Dieu, exige, si l’on veut racheter le péché à proportion, un acte infini.
A partir de Jn 10:30
« Moi et le Père, nous sommes un » (Jn 10:30)
Ce passage affirme l’unité de nature entre le Père et le Fils.
Objection : S. Paul écrit : « Moi j’ai planté, Apollos a arrosé, (...) celui qui plante et celui qui arrose sont un » (1 Co 3:6-8). S. Paul ne veut pas dire qu’Appolos et lui étaient deux personnes en une mais qu’ils étaient un dans le même dessein. De même en Jn 17:21-22, le Christ prie pour ses disciples « soient un ». L’unité affirmée n’est donc pas une unité de nature mais de pensée et de dessein.
Réponse : Il faut tout d’abord noter une grosse confusion dans l’exposition du mystère de la Trinité : celui-ci n’affirme pas que trois personnes forment une seule personne mais que trois personnes partagent la même substance. Par ailleurs, si l’on veut esquisser une comparaison entre Jn 10:30 et 1 Co 3:6-8 et Jn 17:21, il faut la pousser jusqu’au bout, en comparant ce qui est comparable et en établissant des différences. Dans les cas cités en objection nous avons à faire à un tout moral c’est-à-dire à une unité dont les parties, actuellement distinctes et séparées, sont unies par le lien moral d’une même fin (cf. une nation, une armée, une école). Est-ce le cas pour Jn 10:30 ? Seul le contexte permet de répondre à cette question. Or, d’après le contexte, l’unité affirmée est bien d’ordre métaphysique, essentiel et non accidentel : Jésus en effet est interrogé sur sa nature (Jn 10:24) et la réponse qu’il fait est assimilée à un blasphème car on prend des pierres pour le lapider (Jn 10:31). Les juifs comprennent cette parole au sens strict qui d’un autre ordre que l’unité morale car elle implique la divinité du Christ : « toi qui es un homme, tu te fais Dieu » (Jn 10:33). Enfin le Christ, après avoir répondu aux juifs par un argument a fortiori de type rabinique (Jn 10:34-38), affirme de nouveau sa divinité : « le Père est en moi et moi dans le Père » (Jn 10:38). Tout le passage est donc une triple affirmation de la divinité du Christ : son unité de nature (Jn 10:30) ; sa filiation naturelle(Jn 10:36) et une co-existence du Père dans le Fils et du Fils dans le Père (Jn 10:38).
En réfléchissant à la notion de Sauveur
En Isaïe 43:11 Dieu déclare « En dehors de moi, il n’y a pas de sauveur ». De même, il avait été prohétisé que c’est Dieu qui devait venir sauver l’humanité « Lui-même vient et vous sauvera » (Is 45:6)
Or, dans le Nouveau Testament, c’est le Christ qui est Sauveur (Lc 2:21).
Donc...
La divinité de Jésus est expressément enseignée en divers endroits du Nouveau Testament.
Jn 1:1
« Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu » (Jn 1:1).
Objection : il n’y a pas d’article devant qeÒj . Il faut donc traduire « et le Verbe était un dieu »
Réponse :
- Devant l’attribut, l’article est généralement omis.
- Dans Jn 1:6 ; 1:12 ; 1:13 ; 1:18 ; 3:21 ; 13:3 l’article est omis devant qeÒj bien qu’il s’agisse, comme l’indique le contexte, du Père.
- Si Jean avait voulu dire : «et le Verbe était d’essence divine » , il aurait dû employer qe‹ojau lieu de qeÒj.
Instance n° 1 : il est dit au verset 1 et 2 « Le Verbe était avec Dieu ». Comment être avec Dieu et être Dieu ? Peut-on être avec une personne et être cette personne ?
Réponse : c’est là toute la Trinité qui est affirmée : unité de nature et distinction de Personnes : le Verbe est avec Dieu (= le Père), il n’est pas le Père mais est Dieu (le Fils). On est donc bien avec une personne (le Père), sans être cette personne car il y a trois personnes en Dieu.
Instance n° 2 : il possible de considérer que Jésus est un dieu au sens où l’entend le Ps 82:6 où les juges sont qualifiés de « dieux ».
Réponse : il s’agit d’une titulaire officielle appliquée aux grands, aux princes, aux anges et même au diable (2 Co 4:4) Pour comprendre la nature de cette titulature, il faut la comparer avec d’autres lieux parallèles où les mêmes êtres sont désignés. Ainsi, dans d’autres versets, ces êtres sont qualifiés de fils de Dieu (Ps 89:7 ; Ps 29:1 et aussi Jb 1:6 ; Gn 6:1-4). Or nous l’avons vu {3.1.2}, le Christ est Fils de Dieu dans un sens propre, unique et incomparable. Par conséquent, pour garder au texte biblique sa logique, de même qu’on ne peut pas comparer le filiation du Christ aux autres filiations, de même on ne peut comprendre que Jésus est un dieu au dans le sens du Ps 82.
Tt 2:13
« en attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, le Christ Jésus » (Tt 2:13).
Objection : il faudrait lire « de notre grand Dieu et du Sauveur Jésus ».
Réponse : dans le texte grec, l’article se trouve devant « grand Dieu » ; il n’est pas répété devant « Sauveur ». « Sauveur » et « grand Dieu »
dépendent grammaticalement, comme dans la traduction française, du même article. Ces deux mots désignent donc bien la même personne. Pour prendre un exemple tiré d’une même épître, on trouve la même construction grammaticale en 2 P 1:1 « Par la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus Christ » où là aussi la divinité est enseignée et dans 2 P 1:11 « Dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ ».
Question : alors qu’aucune Bible, pas même celle des TDJ, n’éprouve le besoin d’ajouter un article devant 2 P 1:11, pourquoi faudrait-il en ajouter un -qui ne se trouve pas le texte grec- dans 2 P 1:1 et Tt 2:13 ? Nous sommes bien dans le trois cas dans la même construction grammaticale. Enfin cette leçon s’harmonise bien avec les nombreux passages de l’Ancien Testament qui désignent YHWH comme Sauveur « De Dieu sauveur, il n’y a pas d’autre que moi » (Is 45:21).
Rm 9:5
« Le Christ, qui est au-dessus de toute chose, Dieu béni éternellement » (Rm 9:5).
Objection : il faudrait lire une doxologie du type : « Dieu soit béni éternellement. »
Réponse :
« Cette opinion ne tient ni quant à la langue, ni quant au fond. Quant à la langue, elle exigerait un arrêt dans la ponctuation, soit devant ho on, soit avant Theos. (...) Or les doxologies de Paul se rattachent toujours à ce qui les précède. (...) Paul qui a dit du Christ isa theo (Ph 2:6) et qui le regarde comme objet du culte des fidèles, a très pu le dire de Dieu ; et puisque c’est le sens grammatical de la phrase, il n’y a pas à hésiter. (...) La tradition ancienne a donc vu avec raison dans ce verset l’affirmation par Paul de la divinité du Christ (cf. Durand, 1.1.). On citera ici le témoignage de Tertullien (Prax. 15) : christum autem et ipse cognominiavit, quorum patres, et ex quibus christus secundum carnem qui est super omnia deus benidictus in aevum ».
I Jn 5:20
« Et nous sommes dans le Véritable en son Fils Jésus Christ, c’est lui qui est le Dieu véritable et la vie éternelle » (1 Jn 5:20).
Objection : il faudrait lire : « Et nous sommes dans le véritable avec son Fils Jésus Christ. C’est là le vrai Dieu... »
Réponse :
Le pronom démonstratif oátoj se rapporte immédiatement à ce qui précède.
Or ce qui précède (l’antécédent) est 'Ihsoà.
Donc...
De plus la traduction proposée tourne à la tautologie car le Véritable a déjà été évoqué. On ne voit pas très bien pourquoi S. Jean dirait que le « Véritable (...) c’est lui le Dieu Véritable » (?).
Jn 20:28
Thomas dit en s’adressant au Christ après sa Résurrection : « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jn 20:28).
Ac 20:28
Le sacrifice par lequel le Christ a versé son sang est le sacrifice de Dieu lui-même « soyez les bergers de l’Eglise de Dieu qu’il s’est acquise par son propre sang ». Il est indu de traduire ici, comme le font certaines traductions, « par le sang de son propre fils » : le mot fils [uƒÒj] ne se trouve pas dans les manuscrits. Certes, nous savons par ailleurs (1 Jn 1:7) que nous avons été rachetés par le sang du Fils de Dieu, mais il est affirmé ici que ce sang est aussi le sang de Dieu ; par conséquent le Fils de Dieu est Dieu. Cette inteprétation est la plus naturelle et la seule qui ne trahit pas le sens de l’Ecriture en rajoutant des mots qui n’y sont manifestement pas.
Ph 2:6
« Lui qui est de condition divine, il n’a pas considéré comme une usurpation d’être égal à Dieu » (Ph 2:6)
Objection : on lit dans certaines Bibles « n’a pas songé à une usurpation à savoir pour être égal à Dieu. » ce qui signifie exactement le contraire : il n’a pas voulu usurper le rang de Dieu .
Réponse : outre le fait que la traduction proposée est du véritable petit négre, elle ne respecte pas la construction naturelle de la phrase.
Voici le texte grec : oÙc ¡rpagmÕn ¹g»sato tÕ enai ‡sa qeó
¡rpagmÕn : une usurpation
tÕ enai ‡sa qeó : infinitif substantivé : le fait d’être égal à Dieu.
OÙc ¹g»sato : verbe : il n’a pas considéré
Construction :
OÙc ¹g»sato se construit avec deux accusatifs, c’est le cas typique de la construction avec l’attibut du c.o.d qu’on trouve après les verbes signifiant nommer (je te nomme Pierre), désigner (ils l’ont désigné président), regarder pour.... C’est le cas d’¹gšomai. Voci un exemple emprunté d’Hérodote : t¾n meg…sthn da…mona ¿ghntai enai : qu’ils considèrent comme la plus grande divinité. Le sens de Ph 2:6 est donc bien « il n’a pas considéré comme une usurpation le fait d’être égal à Dieu ».
Instance : au verset 5, S. Paul conseille aux chrétiens d’imiter le Christ sur l’attitude en question. Peut-on penser que pour eux ce ne serait pas une usurpation mais un droit d’être égal à Dieu ? En revanche ils pouvaient imiter quelqu’un qui n’a pas voulu usurper le rang de Dieu.
Réponse : l’imitation que conseille S. Paul ne concerne pas le v. 6 mais tout le passage qui montre l’obéissance de Jésus face au Père et son humilité ; c’est pourquoi S. Paul après avoir exposé l’exemple du Christ, en tire une leçon de soumission : « De la même façon, vous qui avez été toujours obéissants, soyez-le non seulement en ma présence, mais bien plus en mon absence. »
Réponses aux objections :
Réponse à l’objection n°1
Il faut distinguer entre les deux natures de Jésus. Jésus est à la fois vrai Dieu et vrai homme. C’est pourquoi en tant que Dieu Jésus est égal au Père et en tant qu’homme il lui est inférieur.
En prenant la nature humaine, le Christ s’est abaissé et est devenu en quelque sorte inférieur à lui même : « il s ’est dépouillé lui même en prenant forme d’esclave, devenant semblable aux hommes » (Ph 2:7).
Par conséquent, le texte invoqué par l’objectant n°1 ne pose pas de problèmes car il concerne la nature humaine de Jésus.
Un schéma permet de mieux comprendre les conséquences de l’Incarnation (ce schéma peut aussi servir mutatis mutandis à répondre aux objections 1.4 et 1.6).
Le Fils de Dieu Incarné
Deux natures
il est vrai Dieu il est vrai homme donc ET donc égal au père inférieur au père
Solutions envisagées pour expliquer l’ignorance du Christ
Solution des pères grecs
Comme les Pères grecs (saints Athanase, Grégoire de Naziance, Cyrille d’Alexandrie) et certains thomistes modernes, on admet que le Christ ignorait le jour du jugement. Dans ce cas on attribue l’ignorance à l’humanité du Christ.
Cependant, cette solution semble ne pouvoir être admise en raison de la condamnation du Saint-Office concernant ceux qui affirment que la science humaine du Christ est limitée sur certains points (DS 3646-3647). Par ailleurs la Sainte Ecriture affirme bien l’omniscience du Christ : « Maintenant, nous savons que tu sais toutes choses » (Jn 16:30) ; « Il lui répondit : ‘‘ Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime’’ » (Jn 21:17)
Solution proposée par S. Thomas
Cette solution est celle de l’ignorance économique (fondée sur l’o„konom…aQeoà c’est-à-dire les dispositions divines concernant le Salut) selon laquelle le Christ, bien que connaissant le jour du jugement n’avait pas à le faire connaître aux hommes.
« Arius et Eunomius ont appliqué ce texte non pas à l’âme du Christ, dont ils n’admettaient pas l’existence, mais à la connaissance du Fils, prétendant qu’il était sous ce rapport inférieur au Père. Cette doctrine est inadmissible car par le « Verbe toutes choses ont été faites », dit S. Jean (1:3), et parmi elles également tous les temps. Or, rien n’a été fait part le Verbe qui fût ignoré par lui.
On doit donc dire que, dans ce cas, ignorer le jour et l’heure du jugement signifie ne pas le faire connaître. Interrogé en effet à ce sujet par ses apôtres, le Christ n’a rien voulu lui révélé. C’est ainsi qu’en sens contraire nous lisons dans la Genèse (22:12) « maintenant j’ai connu que tu crains Dieu », ce qui signifie : j’ai fait connaître que tu crains Dieu. On dit que le Père connaît le jour du jugement, parce qu’il communique cette connaissance au Fils. Dès lors cette expression : « si ce n’est le Père », signifie précisément que le Fils connaît le jour du jugement, non seulement selon sa nature divine, même selon sa nature humaine. Comme le montre en effet S. Jean Chrysostome, « s’il a été donné au Christ homme de savoir de quelle manière il devait juger, à plus forte raison devait-il connaître l’époque du jugement qui une chose moins importante ».
Origène, il est vrai, entend ce texte du corps du Christ, qui est l’Eglise et qui ignore cette époque. D’autres enfin disent qu’il faut l’entendre du fils adoptif de Dieu et non de son Fils par nature » (S. Th., IIIa, q. 10, a. 2, ad 1).
Réponse l’objection n°3
Le syllogisme de l’objection n°3 pose deux problèmes distincts.
A) La majeure pose le problème de la procession et de la génération (désignée par l’objection sous le terme « naissance »).
Comment une telle procession est-elle possible en Dieu ? Comment peut-elle être éternelle ? C’est là tout le problème de la Trinité. Sans entrer dans des considérations métaphysiques qui nous mèneraient trop loin il faut bien constater que c’est là l’enseignement formel de la Sainte Ecriture.
- « Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui » dit le Psaume (Ps 2:7). Le contexte montre bien qu’il s’agit d’un Psaume messianique ce qui est confirmé par l’attribution de S. Paul dans son épître aux Hébreux (He 1:5)
- Le Christ lui-même parle de cette génération en évoquant sa filiation (cf. notre 3.1) et en affirmant «Moi, en effet, à partir de Dieu, je suis sorti » (Jn 8:42) : «gë g¦r k toà qeoà xÁlqon »de œrcomais’en aller et x hors de.
B) La mineure pose le problème de la signification du terme « premier-né » (prwtotÒkoj
Celui-ci ne signifie pas forcément né le premier. Il peut signifier une certaine prééminence et excellence comme l’explique Feuillet. C’est ainsi qu’au sein d’une fratrie, David, qui bien qu’étant le plus jeune fils d’Isaïe, est appelé « premier-né » à cause de sa position prééminente dans la nation élue (Ps 89:27). Il signifie donc que dans son humanité le Christ a la prééminence sur toute la création. En effet, l’Incarnation a placé la nature humaine du Christ à la tête non seulement de toute la race humaine, mais encore de tout l’univers créé.
Voici l’exégèse que fait S. Athanase de ce passage :
« Le Christ est le Fils unique dans un sens absolu, en tant qu’il est engendré du Père ; mais il est premier né en un sens relatif en tant qu’il s’est agrégé des frères ayant pris une chair semblable à la nôtre ». (Oratio II contra Arianos, § 62 ; PG XXVI, 277 sq.).
Réponse à l’objection n°4
Le Christ, avons-nous dit, a assumé la nature humaine. Or la nature humaine, parce qu’elle est celle d ’un animal raisonnable, comprend l’intelligence et la volonté. Le Christ possédait donc deux volontés : la volonté divine due à sa nature divine et la volonté humaine conséquence de sa nature humaine (cf. S. Th., IIIa, q. 18, a.1).
Par ailleurs, on distingue, dans la volonté humaine, la volonté sensible et la volonté rationnelle (et donc proprement humaine), car il y a inclus dans la nature humaine, assumée par le Christ, la perfection de la nature animale. Si la volonté sensible peut vouloir autre chose que ce Dieu veut, la volonté de raison reste soumise à Dieu. C’est le sens de la parole de Jésus invoquée par l’objectant : la volonté de raison voulait ce que Dieu voulait, tandis que sa volonté sensible répugnait à la souffrance, de même qu’un malade qui répugne à prendre une potion amère finit par la boire afin de guérir (Ibid., a. 5) (cf. le schéma du 4.1.).
Réponse à l’objection n°5
Si Satan a tenté le Christ c’est parce qu’il n’était pas sûr que le Christ fût Dieu. Il pensait donc qu’il pouvait peut-être pécher.
« Selon S. Augustin, « les démons ont connu le Christ dans la mesure où il l’a voulu, non par le fait qu’il est la vie éternelle, mais par certains effets temporels de sa puissance » qui leur faisaient plus ou moins conjecturer qu’il était le Fils de Dieu. Mais d’autre part, voyant en lui des signes de la faiblesse humaine, ils n’en étaient pas sûrs. Et c’est pourquoi le démon a voulu le tenter. S. Matthieu (4:2) le signale en disant : « Quand il eut faim, le tentateur s’approcha de lui ». En effet, dit S. Hilaire, « le diable n’aurait pas osé tenter le Christ, s’il n’avait connu la faiblesse de la faim ». Et cela se voit bien à la manière dont le démon l’a tenté en disant : « Si tu es le Fils de Dieu... ». Ce que S. Ambroise explique ainsi : « Que signifie cette entrée en matière, sinon qu’il savait que le Fils de Dieu viendrait, mais sans se douter qu’il viendrait dans la faiblesse du corps humain ? » (S. Th., IIIa, q. 41, a. 1).
Réponse à l’objection n°6
Le Christ en tant qu’homme était soumis à Dieu de trois façons comme l’explique S.Thomas :
« (...) la nature humaine, par sa condition même, est soumise à Dieu de trois manières.
1. Sous la rapport de la bonté par essence, comme le montre Denys, la nature humaine ne possède qu’une certaine participation de la bonté divine, et se trouve soumise, pour ainsi dire rayonnement de cette bonté.
2. La nature humaine est soumise à Dieu en raison de la puissance de Dieu, parce que, comme toute créature, elle obéit à l’activité réglée par lui.
3. Sous le rapport de son acte propre, en tant que la nature humaine doit une obéissance volontaire aux préceptes divins.
Cette triple soumission, le Christ la confesse à l’égard de son Père. En ce qui concerne la première, nous lisons (Mt 19:17) : « pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Dieu seul est bon. S. Jérôme explique : « parce que le jeune homme l’avait appelé bon Maître, et ne le l’avait pas proclamé Dieu ou Fils de Dieu, Jésus répond que, malgré sa sainteté humaine, et en comparaison avec Dieu, il n’est pas bon ». Et puisque, selon S. Augustin, « en ces matières qui ne révèlent pas de la quantité matérielle, plus grand est synonyme de meilleur », pour cette raison on dit que le Père est plus grand que le Christ selon sa nature humaine.
La deuxième soumission est encore attribuée au Christ en tant que tous les faits se rapportant à son humanité ont été l’objet d’une disposition providentielle de Dieu. C’est pourquoi Denys affirme que « le Christ est soumis aux ordres de son Père ». Et c’est la soumission de servitude selon laquelle toute créature sert Dieu, en se soumettant, selon cette parole (Sg 16:24) : « la création est à ton service, à toi son Créateur ». C’est en ce sens encore qu’il est écrit aux Philippiens (2:7) : le Fils de Dieu « a pris forme de serviteur ».
Enfin, la troisième soumission, le Christ se l’attribue à lui-même quand il dit (Jn 8:29) : « Tout ce qu’il lui plaît, je le fais toujours ». De là cette parole aux Philippiens (2:8) : « il s’est fait obéissant jusqu’à la mort » (S. Th. , IIIa,, q. 20, a. 1) (cf. aussi le schéma du 4.1).
Réponse à l’objection n°7
Il est absurde que prétendre que trois font un sous le même rapport car cela va à l’encontre du principe de contradiction. Par exemple, il est absurde de dire que trois personnes n’en sont qu’une ou que trois dieux n’en forment qu’un. Mais ce n’est pas le cas de la Trinité. En effet, la Trinité et l’unité ne sont pas considérées sous le MÊME RAPPORT : la Trinité affecte les personnes et l’unité la nature.
Réponse à l’objection n°8
Le terme filiation désigne la génération d’un être. On l’emploie de manière analogique pour désigner la relation qui unit la première personne de la Trinité avec la seconde. Chez la créature, la génération s’effectue dans le temps pour la créature et dans l’éternité pour Dieu. C’est pourquoi, la majeure du syllogisme de l’objection n° 8 n’est vraie que pour les créatures. On ne peut donc l’appliquer à Dieu.
Réponse à l’objection n°9
L’objection n° 9 est intéressante, car c’est un exemple type du sophisme : un raisonnement qui paraît juste mais qui pèche et arrive, de ce fait, à des conclusions aberrantes. Dans le cas qui nous occupe, la majeure et la mineure sont vraies, mais le syllogisme est faux, car il est mal construit. En effet, un syllogisme doit, pour être correct, comporter au moins un terme universel. Or dans l’objection n° 9, les termes de la majeure et la mineure sont tous les deux singuliers. Le syllogisme étant vicieux, il faut donc en refuser la conclusion.
Pour mieux comprendre ce qui vient d’être dit, voici un syllogisme construit sur le même mode illégitime :
Le dollar est une monnaie.
Or le franc n’est pas le dollar.
Donc le franc n’est pas une monnaie.
Réponse à l’objection n°10
Pour comprendre ce passage, il faut éviter de l’isoler. Voici le verset dans son intégralité « Nul n’a jamais vu Dieu, Dieu le Fils unique qui est tourné vers le sein du Père, lui l’a dévoilé ». Ce verset se situe dans un contexte où il est question de l’Incarnation : « le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1:14) : 4 versets plus haut. Enfin, il comparer à d’autres passages de S. Jean :
« Nul n’a jamais vu le Père. » (Jn 6:46)
« Nul n’a jamais contemplé (teqšatai) Dieu. » (1 Jn 4:18)
Commentaire :
- ce passage affirme bien la divinité du Christ qualifié ici de « Dieu, Fils unique ».
- il s’agit moins d’une vision avec les yeux de la chair que d’une contemplation c’est-à-dire d’un acte par lequel nous saisissons l’essence divine directement et nous nous en imprégnons.
- cette contemplation concerne le Père qui est pur esprit et non le Fils qui est incarné.
- par contre grâce au Fils, le Père a été dévoilé, montré (:tm:xhge‹sqai).
Conclusion :
- le sens du passage est donc le suivant, si l’on se permet de le paraphraser : nul n’a jamais vu [= contempler : voir directement] Dieu [le Père], mais le Fils unique, qui est Dieu, l’a dévoilé [nous l’a fait voir indirectement]. Autrement dit, par l’Incarnation du Fils, nous avons pu voir d’une certaine façon le Père. A ceux qui trouveraient cette paraphrase forcée, nous répondrons que c’est l’enseignement de la SainteEcriture : « qui [l’] a vu, a vu le Père » (Jn 10:14) car il est « l’image du Dieu invisible » (Col 1:15).
- par conséquent on dira, en vertu de la communication des idiomes, que les apôtres ont vu Dieu [le Fils]et à travers son image connu Dieu [le Père].
Réponse à l’objection n°11
La mineure est une mauvaise traduction. Il est vrai que ¢rc» signifie commencement mais ce n’est pas son seul sens ; il signifie de façon tout aussi fréquente origine ou principe. C’est ce sens qu’il convient de retenir car par le Verbe qui est « tête » (Col 1:18), « chef » (1 Co 11:3), « tout a été fait » (Jn 1:3). On voit mal en effet comment celui qui existait déjà au commencement de la création (Jn 1:1) pourrait être le commencement de cette création.
Réponse à l’objection n°12
Cette objection est une reprise de l’objection n° 8. En fait le passage ne nie pas la divinité du Christ à condition de le comprendre correctement. Si le Père est qualifié de seul Dieu, c’est pour le différencier du Christ ; c’est pour cette raison que S. Paul désigne toujours le Père par Ð qeÒj de façon absolue. Mais le Christ est désigné ici comme « l’unique Seigneur » qui est la traduction grecque de YHWH et S. Paul lui attribue la création qui, on l’a vu (3.7), est une prérogative divine. Redisons-le enfin une bonne fois pour toutes, ce n’est pas parce que Jésus est un être distinct du père que cela l’empêche d’être Dieu. C’est la définition même de la Trinité : trois personnes égales et distinctes qui partagent la même subsistance dans une unique substance. Sans doute, cela est-il difficile à comprendre mais cela n’est pas absurde.
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Thomas d’Aquin, Somme contre les Gentils, Cerf, Paris, 1996.
Thomas d’Aquin, Somme thélogique, Cerf, Paris, 1986, 4 tomes.
Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania, Comment raisonner à partir des Ecritures, Brooklyn (New-york), 1989.
Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania, Doit-on croire à la Trinité ? : Jésus Christ est-il le Dieu Tout-Puissant ?, Brooklyn (New-York), 1989.
Zorell Franciscus, S. I., Novi testamenti lexicon graecum, Lethilleux, Paris, 1911.
Re: Jésus.....
Jésus - La mission et le message de Jésus notre Sauveur et notre Seigneur.
Le tombeau où l'on déposa le corps du Seigneur est vide. Trois jours après sa cruxifiction, Jésus est revenu à la vie. Il est vivant, Il nous aime et désire que nous le connaissions personnellement. Jésus lui-même a dit : « Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi vivra même si il meurt. »
Presque deux mille ans se sont écoulés depuis la résurrection de Jésus, Il est toujours vivant et personne n'est plus influent, ni plus puissant que lui dans le monde aujourd'hui. Les grands hommes des siècles passés ont fait leur apparition et ont disparu : souverains, savants, scientifiques, philosophes, théologiens. Mais Jésus vit toujours, Personnage unique dans l'histoire de l'humanité.
- Il est unique par Sa naissance. La Bible nous dit qu'il est né d'une vierge appelée Marie.
- Il est unique par Sa vie. Ce fut une vie caractérisée par le surnaturel. Il a vécu une vie Sainte, sans péché, Il a fait des miracles, des merveilles dont aucun autre homme ne fut capable.
- Son message est unique. Jésus offre l'amour, le pardon et une vie nouvelle à tous ceux qui le reçoivent comme Sauveur et Seigneur. Dans leurs vies, Il suscite alors une force et une espérance nouvelle et apporte un nouveau sens à leurs existences.
- Il est unique par Sa mort. Il y a deux mille ans, le Dieu de l'univers entier a envoyé Son Fils unique Jésus appelé le Christ (c'est-à-dire Messie) pour mourir à notre place pour le pardon de nos péchés.
- Il est unique par Sa résurrection. Trois jours après son décès, Jésus a vaincu la mort. Il est revenu à la vie.
La naissance, la vie, la mort et la résurrection de Jésus sont autant de preuves que Jésus est bien le Fils de Dieu et le Sauveur de tous les hommes.
Jésus est vivant aujourd'hui. Il désire avoir une relation personnelle avec vous, pardonner vos péchés et vous donner de vivre pleinement ce qu'Il promet. Ecoutez ces paroles : « Venez à moi, vous tous, qui êtes fatigués de porter un lourd fardeau et je vous donnerai le repos. Je suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne peut aller au Père autrement que par Moi. » La Bible dit : « Tous ont péché et sont privés de la Gloire de Dieu. » Elle dit aussi : « Le salaire du péché c'est la mort mais le dont gratuit de Dieu c'est la vie éternelle en Jésus-Christ (c'est-à-dire Jésus le Messie) notre Seigneur. »
En mourant à votre place, Jésus a payé la dette de votre péché et rendu possible la réconciliation avec Dieu. Il est prêt à entrer dans votre vie. « Je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui. » Pour connaître son amour, son pardon et pour recevoir la vie éternelle, il faut comprendre la gravité de votre faute, croire que Jésus a totalement payé votre dette par sa mort et désirer l'aimer et lui obéir. Si c'est votre désir, invitez Jésus dans votre vie par la prière. Prier, c'est tout simplement parler à Dieu. Voici un exemple de prière :
« Seigneur Jésus, j'ai besoin de Toi. Merci d'être mort sur la croix pour mes péchés. Je t'ouvre la porte de ma vie et je te reçois comme mon Sauveur et mon Seigneur. Sois le Maître de ma vie. Fais de moi la personne que tu désires que je sois. Amen »
Si cette prière exprime le désir de votre cœur, vous pouvez la faire à Dieu maintenant, là où vous êtes. Répétez après moi, phrase par phrase :
« Seigneur Jésus, j'ai besoin de Toi. Merci d'être mort sur la croix pour mes péchés. Je t'ouvre la porte de ma vie et je te reçois comme mon Sauveur et mon Seigneur. Sois le Maître de ma vie. Fais de moi la personne que tu désires que je sois. Amen »
Maintenant que vous avez invité le Seigneur Jésus à venir dans votre vie, vous pouvez être assuré qu'Il y est entré car Il l'a promis. Vous pouvez aussi être assuré du pardon de vos péchés. Vous êtes devenus un enfant de Dieu et vous avez la vie éternelle. Si vous avez envie de faire l'expérience de la vie en abondance que Jésus promet, parlez-Lui chaque jour par la prière, découvrez son dessein merveilleux pour votre vie en lisant la Bible et rencontrez ceux qui l'aiment et le suivent dans son église.
Enfin, souvenez-vous de ces promesses tellement réconfortantes : « Je ne vous laisserai jamais, Je ne vous abandonnerai jamais. Sachez-le, Je vais être avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. »
Le tombeau où l'on déposa le corps du Seigneur est vide. Trois jours après sa cruxifiction, Jésus est revenu à la vie. Il est vivant, Il nous aime et désire que nous le connaissions personnellement. Jésus lui-même a dit : « Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi vivra même si il meurt. »
Presque deux mille ans se sont écoulés depuis la résurrection de Jésus, Il est toujours vivant et personne n'est plus influent, ni plus puissant que lui dans le monde aujourd'hui. Les grands hommes des siècles passés ont fait leur apparition et ont disparu : souverains, savants, scientifiques, philosophes, théologiens. Mais Jésus vit toujours, Personnage unique dans l'histoire de l'humanité.
- Il est unique par Sa naissance. La Bible nous dit qu'il est né d'une vierge appelée Marie.
- Il est unique par Sa vie. Ce fut une vie caractérisée par le surnaturel. Il a vécu une vie Sainte, sans péché, Il a fait des miracles, des merveilles dont aucun autre homme ne fut capable.
- Son message est unique. Jésus offre l'amour, le pardon et une vie nouvelle à tous ceux qui le reçoivent comme Sauveur et Seigneur. Dans leurs vies, Il suscite alors une force et une espérance nouvelle et apporte un nouveau sens à leurs existences.
- Il est unique par Sa mort. Il y a deux mille ans, le Dieu de l'univers entier a envoyé Son Fils unique Jésus appelé le Christ (c'est-à-dire Messie) pour mourir à notre place pour le pardon de nos péchés.
- Il est unique par Sa résurrection. Trois jours après son décès, Jésus a vaincu la mort. Il est revenu à la vie.
La naissance, la vie, la mort et la résurrection de Jésus sont autant de preuves que Jésus est bien le Fils de Dieu et le Sauveur de tous les hommes.
Jésus est vivant aujourd'hui. Il désire avoir une relation personnelle avec vous, pardonner vos péchés et vous donner de vivre pleinement ce qu'Il promet. Ecoutez ces paroles : « Venez à moi, vous tous, qui êtes fatigués de porter un lourd fardeau et je vous donnerai le repos. Je suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne peut aller au Père autrement que par Moi. » La Bible dit : « Tous ont péché et sont privés de la Gloire de Dieu. » Elle dit aussi : « Le salaire du péché c'est la mort mais le dont gratuit de Dieu c'est la vie éternelle en Jésus-Christ (c'est-à-dire Jésus le Messie) notre Seigneur. »
En mourant à votre place, Jésus a payé la dette de votre péché et rendu possible la réconciliation avec Dieu. Il est prêt à entrer dans votre vie. « Je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui. » Pour connaître son amour, son pardon et pour recevoir la vie éternelle, il faut comprendre la gravité de votre faute, croire que Jésus a totalement payé votre dette par sa mort et désirer l'aimer et lui obéir. Si c'est votre désir, invitez Jésus dans votre vie par la prière. Prier, c'est tout simplement parler à Dieu. Voici un exemple de prière :
« Seigneur Jésus, j'ai besoin de Toi. Merci d'être mort sur la croix pour mes péchés. Je t'ouvre la porte de ma vie et je te reçois comme mon Sauveur et mon Seigneur. Sois le Maître de ma vie. Fais de moi la personne que tu désires que je sois. Amen »
Si cette prière exprime le désir de votre cœur, vous pouvez la faire à Dieu maintenant, là où vous êtes. Répétez après moi, phrase par phrase :
« Seigneur Jésus, j'ai besoin de Toi. Merci d'être mort sur la croix pour mes péchés. Je t'ouvre la porte de ma vie et je te reçois comme mon Sauveur et mon Seigneur. Sois le Maître de ma vie. Fais de moi la personne que tu désires que je sois. Amen »
Maintenant que vous avez invité le Seigneur Jésus à venir dans votre vie, vous pouvez être assuré qu'Il y est entré car Il l'a promis. Vous pouvez aussi être assuré du pardon de vos péchés. Vous êtes devenus un enfant de Dieu et vous avez la vie éternelle. Si vous avez envie de faire l'expérience de la vie en abondance que Jésus promet, parlez-Lui chaque jour par la prière, découvrez son dessein merveilleux pour votre vie en lisant la Bible et rencontrez ceux qui l'aiment et le suivent dans son église.
Enfin, souvenez-vous de ces promesses tellement réconfortantes : « Je ne vous laisserai jamais, Je ne vous abandonnerai jamais. Sachez-le, Je vais être avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. »
Re: Jésus.....
Suivez-vous la bonne voie?
Top Messages du Top Chrétien. Suivez-vous la bonne voie?.
[ltr]1 Rois 12/25 à 33:[/ltr]
Introduction:
Suivre la bonne voie, vous me direz peut être que ce n'est pas si évident que cela!
C'est vrai que l'on a tous une histoire personnelle et que l'on a tous marché à un moment de notre vie dans la voie tracée de nos pères. On a tous un héritage culturel, éducatif et sociologique qui nous a parfois emprisonnés dans un profond sillage de pensées et d'habitudes.
La bible ne dit-elle pas au Proverbes 22/6: "Instruis l'enfant selon la voie qu'il doit suivre; et quand il sera vieux, il ne s'en détournera pas."?
Littéralement, ce verset pourrait se traduire par: "Inaugure une voie à l'enfant et entraîne-le dès le début de sa vie dans cette direction, et quand il vieillira, il ne s'en écartera pas."
Que l'on en est conscience ou pas, l'éducation d'un enfant est extrêmement importante.
Et quand je parle d'éducation, je ne parle pas de principes théoriques, de paroles jetées en l'air ou de préceptes idéalistes, je parle d'un modèle de vie pratiqué par les parents au jour le jour.
L'enfant est une vraie éponge: il se nourrit de ce qu'il voit et reçoit, particulièrement de ses parents.
Son coeur est comme un terrain vierge prêt à être ensemencé autant par les bonnes que par les mauvaises graines…!
C'est aux adultes qui l'entourent de veiller sur son coeur, car ce qui s'y plantera, germera, s'enracinera et portera différents fruits.
Le terrain dans lequel vous élevez votre enfant est donc primordial!
Le climat de paix ou de guerre, l'ambiance remplie d'amour ou de haine, le mode de communication que vous utilisez en sa présence, tout aura des effets positifs ou négatifs sur sa vie présente et future.
L'important ce n'est pas ce que vous dites mais ce que vous êtes!
Que vous le vouliez ou non, votre vie influence celle des autres d'une façon ou d'une autre!
Suivez donc la bonne voie afin de ne pas induire les autres en erreur!
Mais qu'est-ce qu'une voie en réalité?
Le mot "voie" est tiré de l'hébreu "derek" qui signifie: Chemin, voyage, direction, habitude, cours de la vie et caractère moral.
Le cours de notre vie est une voie à lui-même, il trace un sillage pour nous et pour ceux qui nous suivent.
Notre vie est un long voyage tracé par nos habitudes et nos particularités morales.
Nous suivons ainsi une direction choisie et plus ou moins droite qui nous amène tous à une finalité.
Notre voie a eu un commencement et aura une fin, à nous de choisir quel trajet nous voulons suivre pour que l'issue soit la meilleure possible.
En parlant des hommes sans Dieu, le prophète Esaïe a dit au chapitre 53/6: "Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie…"
Heureusement Jésus le bon berger est venu vers nous pour nous montrer la voie, et non seulement il nous l'a indiquée, mais il est lui-même la voie à suivre.
Il a dit dans Jean 14/6: "Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi."
La venue de Jésus Christ sur la terre, sa mort et sa résurrection nous ont ouvert une voie nouvelle, celle de la vie et de la bénédiction.
Au moment où nous choisissons de délaisser notre propre voie pour suivre la sienne, nous nous convertissons.
Désormais nous prenons la résolution de marcher à contre courant du monde qui court à sa perdition, pour marcher dans le chemin étroit, sur les pas de notre Seigneur et sauveur Jésus Christ.
La rencontre que nous faisons un jour avec le Christ, nous place devant un choix capital, à la croisée de deux chemins.
Qu'allons-nous choisir: la voie de nos pères ou celle de Dieu?
Nous ne pouvons marcher sur deux chemins à la fois…
Si vous vous posez encore des questions et doutez du chemin à prendre, vous ne pourrez rien recevoir de Dieu et resterez bloqués sur place.
L'apôtre Jacques a parlé de cela dans son épitre au chapitre 1/6 à 8:"Celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre. Qu'un tel homme ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur: c'est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies."
Si jusqu'à maintenant, vous avez tourné en rond et cloché des deux pieds en ne sachant sur lequel danser, l'épitre aux Hébreux 12/13, vous donne un bon conseil: "Suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt se raffermisse."
Ne soyez plus esclave de votre histoire ou de votre éducation, Jésus vous a ouvert une voie nouvelle, qui va dans la direction opposée et vous libère du passé.
1. Jéroboam suivit la voie de Dieu.
Revenons-en à l'histoire de Jéroboam.
1 Rois 11/26 nous informe que cet enfant ne connut pas son père, décédé avant sa naissance.
"Il avait pour mère une veuve nommée Tserua"
Malgré cela l'enfant grandit en force, en vaillance et en compétence, puisqu'il nous est dit au verset 28 que: "Jéroboam était fort et vaillant; et Salomon ayant vu ce jeune homme à l'oeuvre, lui donna la surveillance de tous les gens de corvée de la maison de Joseph."
Si le jeune garçon fut élevé sans père, il réussit qu'en même à avoir de bonnes capacités physiques, intellectuelles et morales.
Habile et dégourdi, il avait assez de compétence pour être remarqué par le roi Salomon et pour être embauché à ses ordres comme surveillant du personnel effectuant les corvées.
Le roi rempli de sagesse choisit ce jeune homme pour le servir et lui donna des responsabilités assez importantes.
S'il le désigna à ce poste, c'est qu'il avait vu en lui des qualités de fiabilité, de courage et de résistance.
On pourrait se dire que le roi avait fait le choix des yeux et qu'il s'était fié à son bon sens pour appeler Jéroboam à son service. Mais ce qui peut paraitre plus étonnant, c'est que Dieu aussi avait les regards sur le jeune homme et lui aussi avait résolu de l'appeler à son service.
Nous lisons aux versets 29 à 31: "Dans ce temps-là, Jéroboam, étant sorti de Jérusalem, fut rencontré en chemin par le prophète Achija de Silo, revêtu d'un manteau neuf. Ils étaient tous deux seuls dans les champs. Achija saisit le manteau neuf qu'il avait sur lui, le déchira en douze morceaux, et dit à Jéroboam: Prends pour toi dix morceaux! Car ainsi parle l'Eternel, le Dieu d'Israël: Voici, je vais arracher le royaume de la main de Salomon, et je te donnerai dix tribus."
En fait, Dieu avait envoyé son prophète Achija pour avertir Jéroboam qu'il allait régner sur dix tribus d'Israël. Le choix de Dieu ne se discute pas et sa volonté pour Jéroboam n'était pas un petit plan de moindre importance. La voie du futur roi était tracée par Dieu et révélée à travers la bouche de son prophète (versets 37-38): "Je te prendrai, et tu régneras sur tout ce que ton âme désirera, tu seras roi d'Israël. Si tu obéis à tout ce que je t'ordonnerai, si tu marches dans mes voies et si tu fais ce qui est droit à mes yeux, en observant mes lois et mes commandements, comme l'a fait David, mon serviteur, je serai avec toi, je te bâtirai une maison stable, comme j'en ai bâti une à David, et je te donnerai Israël."
Le ton était donné, la direction de sa vie aussi et de merveilleuses promesses annoncées.
Dès lors, Jéroboam prit avec sérieux la parole de l'Eternel et commença à entrer dans la voie de Dieu.
Comme autrefois, Saül avait cherché à tuer David, Salomon chercha à faire mourir Jéroboam.
Alors, Jéroboam se leva et s'enfuit en Egypte et y demeura jusqu'à la mort de Salomon.
Jusque là, le plan de Dieu se déroulait sans encombre et malgré les circonstances pénibles, le jeune homme demeurait fidèle dans la voie du Seigneur.
A la mort de Salomon, son fils Roboam fut désigné comme roi sur Israël, mais c'était un roi dur et insensé qui fut rejeté par dix des douze tribus et cela à la faveur de Jéroboam.
Le jeune homme avait su conserver sa sagesse, son courage et toutes ses compétences pour faire face au roi Roboam et lui ravir son royaume.
En suivant la voie de Dieu, Jéroboam se distingua des autres hommes.
Il fut un bon stratège, capable de discerner les pièges de ses ennemis et un bon porte-parole rempli d'amour fraternel et de sagesse pour recevoir l'approbation et la confiance du peuple.
2. Jéroboam suivit sa propre voie.
Malheureusement, quand la prophétie s'accomplit et que le jeune roi put enfin régner sur les dix tribus d'Israël, il résolut brusquement de se détourner des conseils du prophète et il s'éloigna de Dieu en désobéissant à ses ordonnances, en ne marchant plus dans ses voies, en se détournant de la droiture et de ses commandements divins.
Après des mois d'attente où il vécut en exil, la prophétie s'accomplit, il devient roi et là, au lieu d'obéir scrupuleusement et avec crainte aux conseils du prophète qui lui promettait la bénédiction, voilà que Jéroboam dérapa complètement du plan divin et n'en fit qu'à sa tête! Comme quoi, un bon début n'est pas l'assurance d'une fin heureuse!
Commencer à obéir à Dieu ne suffit pas, il faut continuer jusqu'à la fin de notre vie.
Ce n'est pas parce que la bénédiction est arrivée à son accomplissement qu'il faut tout lâcher et abandonner les conseils de Dieu.
Les promesses de bénédictions sont toujours conditionnelles. (verset38) " Si tu obéis à tout ce que je t'ordonnerai, si tu marches dans mes voies et si tu fais ce qui est droit à mes yeux, en observant mes lois et mes commandements, comme l'a fait David, mon serviteur, je serai avec toi, je te bâtirai une maison stable, comme j'en ai bâti une à David, et je te donnerai Israël."
La réponse se situe aux versets 26 et 27: "Jéroboam dit en son coeur: Le royaume pourrait bien maintenant retourner à la maison de David. Si ce peuple monte à Jérusalem pour faire des sacrifices dans la maison de l'Eternel, le coeur de ce peuple retournera à son seigneur, à Roboam, roi de Juda, et ils me tueront et retourneront à Roboam, roi de Juda."
"Jéroboam dit en son coeur", d'autres traductions de la bible disent : " Jéroboam se dit en lui-même."
Nos propres pensées, nos réflexions et nos interprétations des circonstances peuvent nous amener sur un terrain instable et pernicieux, loin de la vérité divine.
Dieu n'a-t-il pas dit à travers le prophète Esaïe 55/8-9: "Mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées."?
Pourquoi Jéroboam n'a-t-il pas consulté Dieu?
Pourquoi ne s'est-il pas souvenu des conditions à la bénédiction pour sa vie?
Pourquoi a-t-il détourné ses voies de celles de Dieu?
Ces questions nous pourrions nous les poser, car combien de fois nous est-il arrivé de nous éloigner de la volonté de Dieu ou de ses commandements envers nous?
L'orgueil, l'amour du pouvoir, le besoin de reconnaissance ou la peur d'être rejeté peuvent nous éloigner de Dieu, tout comme Jéroboam.
Au lieu d'écouter Dieu et de lui obéir, il a choisi d'écouter sa chair et de lui donner libre cours.
Ses mauvais choix l'entrainèrent à la désobéissance…
En dehors des voies de Dieu, le roi ne pouvait plus compter sur la protection, la sagesse et les compétences de l'Eternel. Alors, il puisa en lui les ressources nécessaires à se plans.
Il se confia à nouveau dans son habileté, ses aptitudes à bâtir et à diriger, dans ses forces humaines et son intelligence.
Il n'était pas démuni et pouvait aussi compter sur la loyauté de ses sujets qui lui avaient donné leur confiance.
Jéroboam construisit à ce moment 22 nouveaux sanctuaires, il fit deux veaux d'or, il établit comme prêtres des gens du peuple, qui ne faisaient pas partie de la tribu de Lévi et changea la date des fêtes religieuses que Dieu avait autrefois instaurées.
Oui, Jéroboam réussit à faire tout cela sans Dieu, et même contre Dieu, en s'appuyant sur ses compétences et ses forces personnelles.
Tout semblait lui réussir car ses plans se réalisaient et les gens le suivaient.
Nous pouvons lire au verset 30: " Il poussa ainsi les gens à pécher."
Les voies de Jéroboam ne correspondaient pas du tout à celles de Dieu.
D'ailleurs comment peut-on suivre les voies de Dieu à notre façon?
Si nous commençons avec Dieu nous devons poursuivre et finir avec Dieu!
Si nous ne voulons pas dévier de la voie droite de la bénédiction, nous ne pouvons pas nous permettre des écarts et des fantaisies.
Tout pas en dehors de la volonté de Dieu devra être refait dans le sens inverse.
Toute désobéissance devra être confessée.
Toute avancée hors de ses voies nous fera perdre du temps, de l'énergie, des bénédictions et finalement la vie.
Compter sur soi-même, sur son intelligence, ses pensées, ses forces, ses capacités personnelles, c'est faire preuve d'orgueil, d'arrogance et de folie.
Jérémie 17/5 à 8: " Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son coeur de l'Eternel! Il est comme un misérable dans le désert, et il ne voit point arriver le bonheur; Il habite les lieux brûlés du désert, une terre salée et sans habitants. Béni soit l'homme qui se confie dans l'Eternel, et dont l'Eternel est l'espérance!
Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant; Il n'aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert; Dans l'année de la sécheresse, il n'a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit."
Voyez-vous la différence entre celui qui se confie en Dieu et celui qui se confie ne lui-même?
Malgré les appels de Dieu pour qu'il se repente et change, Jéroboam ne se détourna jamais de sa mauvaise voie et nous pouvons lire au chapitre 13/34 que la maison de Jéroboam a été exterminée et détruite de dessus la face de la terre à cause de son péché.
Conclusion:
Malheureusement, comme nous l'avons vu précédemment, Jéroboam ne se contenta de pécher lui seul, mais il entraina une bonne partie du peuple avec lui. Sa mauvaise influence gagna la majorité d'Israël non seulement durant sa vie, mais même après sa mort!
Non seulement vous récolterez ce que vous aurez semé, mais votre semence s'envolera au-delà de ce que vous pouvez imaginer et penser, au-delà de vos limites familiales et temporelles.
Dans 1 Rois 15/34, nous lisons que Baescha, régna à son tour, sur tout Israël pendant 24 ans et qu'il fit ce qui est mal aux yeux de l'Eternel, en marchant dans la voie de Jéroboam et se livrant aux péchés que Jéroboam avait fait commettre à Israël.
28 ans plus tard, Omri régna 12 ans sur Israël, et fit ce qui est mal aux yeux de l'Eternel.
Dans 1 Rois 16/25, nous lisons qu'il agit plus mal que tous ceux qui avaient été avant lui et marcha dans toute la voie de Jéroboam en se livrant aux péchés que Jéroboam avait fait commettre à Israël, et en irritant par leurs idoles le Dieu d'Israël.
Plus de 88 ans après la mort de Jéroboam, on peut lire dans 1 Rois 22/53, qu'Achazia fit ce qui est mal aux yeux de l'Eternel, et qu'il marcha dans la voie de son père et dans la voie de sa mère, et dans la voie de Jéroboam qui avait fait pécher Israël.
La voie tracée par Jéroboam était tellement profonde qu'elle tint captives des générations de rois rebelles et d'israélites dans le péché et la malédiction.
Si Jéroboam avait suivi la Parole de Dieu dès le début de son règne, Dieu l'aurait honoré et lui aurait accordé tout ce qu'il lui avait promis.
La base de notre vie consiste à prendre une décision des plus importantes, celle d'obéir à la parole de l'Eternel quelles qu'en soient les conséquences.
Un tel choix profitera non seulement à celui qui le fait, mais aussi à tous ceux qui l'entourent et lui succèderont.
Par contre si vous choisissez comme Jéroboam d'ignorer les conseils de Dieu et d'en faire qu'à votre tête, vous vous créerez une vie de révolte et de péché, une existence compliquée et difficile et un jugement final terrible.
Tous les hommes doivent faire ce choix d'obéir ou non à la volonté de Dieu pour leur vie.
Ce n'est pas seulement une question de reconnaitre Christ pour sauveur ou pas, c'est une question de le suivre pas à pas dans ses voies, dans une obéissance inconditionnelle, ou pas.
1 Pierre 1/14 à 16: " Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l'ignorance. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu'il est écrit: Vous serez saints, car je suis saint."
Alors, suivrez-vous la voie de Jéroboam ou marcherez-vous dans la voie du Seigneur sans vous détourner ni à gauche ni à droite?
Une voie a été tracée depuis la croix jusqu'à l'éternité bienheureuse et c'est à chacun de nous de veiller à y rester. Malheureusement beaucoup en sont sortis et ont choisi la voie de Jéroboam: celle qui finit toujours mal. Suivez la bonne voie, celle qui finit bien et demeurez y peut importe le prix qu'il faut payer pour s'y maintenir.
Top Messages du Top Chrétien. Suivez-vous la bonne voie?.
[ltr]1 Rois 12/25 à 33:[/ltr]
Introduction:
Suivre la bonne voie, vous me direz peut être que ce n'est pas si évident que cela!
C'est vrai que l'on a tous une histoire personnelle et que l'on a tous marché à un moment de notre vie dans la voie tracée de nos pères. On a tous un héritage culturel, éducatif et sociologique qui nous a parfois emprisonnés dans un profond sillage de pensées et d'habitudes.
La bible ne dit-elle pas au Proverbes 22/6: "Instruis l'enfant selon la voie qu'il doit suivre; et quand il sera vieux, il ne s'en détournera pas."?
Littéralement, ce verset pourrait se traduire par: "Inaugure une voie à l'enfant et entraîne-le dès le début de sa vie dans cette direction, et quand il vieillira, il ne s'en écartera pas."
Connaissez-vous l'expression: "prendre le pli"?
Que l'on en est conscience ou pas, l'éducation d'un enfant est extrêmement importante.
Et quand je parle d'éducation, je ne parle pas de principes théoriques, de paroles jetées en l'air ou de préceptes idéalistes, je parle d'un modèle de vie pratiqué par les parents au jour le jour.
L'enfant est une vraie éponge: il se nourrit de ce qu'il voit et reçoit, particulièrement de ses parents.
Son coeur est comme un terrain vierge prêt à être ensemencé autant par les bonnes que par les mauvaises graines…!
C'est aux adultes qui l'entourent de veiller sur son coeur, car ce qui s'y plantera, germera, s'enracinera et portera différents fruits.
Le terrain dans lequel vous élevez votre enfant est donc primordial!
Le climat de paix ou de guerre, l'ambiance remplie d'amour ou de haine, le mode de communication que vous utilisez en sa présence, tout aura des effets positifs ou négatifs sur sa vie présente et future.
L'important ce n'est pas ce que vous dites mais ce que vous êtes!
Voilà, le modèle que suivra votre enfant!
Que vous le vouliez ou non, votre vie influence celle des autres d'une façon ou d'une autre!
Suivez donc la bonne voie afin de ne pas induire les autres en erreur!
Mais qu'est-ce qu'une voie en réalité?
Le mot "voie" est tiré de l'hébreu "derek" qui signifie: Chemin, voyage, direction, habitude, cours de la vie et caractère moral.
Le cours de notre vie est une voie à lui-même, il trace un sillage pour nous et pour ceux qui nous suivent.
Notre vie est un long voyage tracé par nos habitudes et nos particularités morales.
Nous suivons ainsi une direction choisie et plus ou moins droite qui nous amène tous à une finalité.
Notre voie a eu un commencement et aura une fin, à nous de choisir quel trajet nous voulons suivre pour que l'issue soit la meilleure possible.
En parlant des hommes sans Dieu, le prophète Esaïe a dit au chapitre 53/6: "Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie…"
Heureusement Jésus le bon berger est venu vers nous pour nous montrer la voie, et non seulement il nous l'a indiquée, mais il est lui-même la voie à suivre.
Il a dit dans Jean 14/6: "Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi."
La venue de Jésus Christ sur la terre, sa mort et sa résurrection nous ont ouvert une voie nouvelle, celle de la vie et de la bénédiction.
Au moment où nous choisissons de délaisser notre propre voie pour suivre la sienne, nous nous convertissons.
La conversion n'est autre qu'un changement de voie!
Désormais nous prenons la résolution de marcher à contre courant du monde qui court à sa perdition, pour marcher dans le chemin étroit, sur les pas de notre Seigneur et sauveur Jésus Christ.
La rencontre que nous faisons un jour avec le Christ, nous place devant un choix capital, à la croisée de deux chemins.
Qu'allons-nous choisir: la voie de nos pères ou celle de Dieu?
Nous ne pouvons marcher sur deux chemins à la fois…
Si vous vous posez encore des questions et doutez du chemin à prendre, vous ne pourrez rien recevoir de Dieu et resterez bloqués sur place.
L'apôtre Jacques a parlé de cela dans son épitre au chapitre 1/6 à 8:"Celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre. Qu'un tel homme ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur: c'est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies."
Si jusqu'à maintenant, vous avez tourné en rond et cloché des deux pieds en ne sachant sur lequel danser, l'épitre aux Hébreux 12/13, vous donne un bon conseil: "Suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt se raffermisse."
Ne soyez plus esclave de votre histoire ou de votre éducation, Jésus vous a ouvert une voie nouvelle, qui va dans la direction opposée et vous libère du passé.
1. Jéroboam suivit la voie de Dieu.
Revenons-en à l'histoire de Jéroboam.
1 Rois 11/26 nous informe que cet enfant ne connut pas son père, décédé avant sa naissance.
"Il avait pour mère une veuve nommée Tserua"
Malgré cela l'enfant grandit en force, en vaillance et en compétence, puisqu'il nous est dit au verset 28 que: "Jéroboam était fort et vaillant; et Salomon ayant vu ce jeune homme à l'oeuvre, lui donna la surveillance de tous les gens de corvée de la maison de Joseph."
Si le jeune garçon fut élevé sans père, il réussit qu'en même à avoir de bonnes capacités physiques, intellectuelles et morales.
Habile et dégourdi, il avait assez de compétence pour être remarqué par le roi Salomon et pour être embauché à ses ordres comme surveillant du personnel effectuant les corvées.
Le roi rempli de sagesse choisit ce jeune homme pour le servir et lui donna des responsabilités assez importantes.
S'il le désigna à ce poste, c'est qu'il avait vu en lui des qualités de fiabilité, de courage et de résistance.
On pourrait se dire que le roi avait fait le choix des yeux et qu'il s'était fié à son bon sens pour appeler Jéroboam à son service. Mais ce qui peut paraitre plus étonnant, c'est que Dieu aussi avait les regards sur le jeune homme et lui aussi avait résolu de l'appeler à son service.
Nous lisons aux versets 29 à 31: "Dans ce temps-là, Jéroboam, étant sorti de Jérusalem, fut rencontré en chemin par le prophète Achija de Silo, revêtu d'un manteau neuf. Ils étaient tous deux seuls dans les champs. Achija saisit le manteau neuf qu'il avait sur lui, le déchira en douze morceaux, et dit à Jéroboam: Prends pour toi dix morceaux! Car ainsi parle l'Eternel, le Dieu d'Israël: Voici, je vais arracher le royaume de la main de Salomon, et je te donnerai dix tribus."
En fait, Dieu avait envoyé son prophète Achija pour avertir Jéroboam qu'il allait régner sur dix tribus d'Israël. Le choix de Dieu ne se discute pas et sa volonté pour Jéroboam n'était pas un petit plan de moindre importance. La voie du futur roi était tracée par Dieu et révélée à travers la bouche de son prophète (versets 37-38): "Je te prendrai, et tu régneras sur tout ce que ton âme désirera, tu seras roi d'Israël. Si tu obéis à tout ce que je t'ordonnerai, si tu marches dans mes voies et si tu fais ce qui est droit à mes yeux, en observant mes lois et mes commandements, comme l'a fait David, mon serviteur, je serai avec toi, je te bâtirai une maison stable, comme j'en ai bâti une à David, et je te donnerai Israël."
Le ton était donné, la direction de sa vie aussi et de merveilleuses promesses annoncées.
Dès lors, Jéroboam prit avec sérieux la parole de l'Eternel et commença à entrer dans la voie de Dieu.
Comme autrefois, Saül avait cherché à tuer David, Salomon chercha à faire mourir Jéroboam.
Alors, Jéroboam se leva et s'enfuit en Egypte et y demeura jusqu'à la mort de Salomon.
Jusque là, le plan de Dieu se déroulait sans encombre et malgré les circonstances pénibles, le jeune homme demeurait fidèle dans la voie du Seigneur.
A la mort de Salomon, son fils Roboam fut désigné comme roi sur Israël, mais c'était un roi dur et insensé qui fut rejeté par dix des douze tribus et cela à la faveur de Jéroboam.
Le jeune homme avait su conserver sa sagesse, son courage et toutes ses compétences pour faire face au roi Roboam et lui ravir son royaume.
En suivant la voie de Dieu, Jéroboam se distingua des autres hommes.
Il fut un bon stratège, capable de discerner les pièges de ses ennemis et un bon porte-parole rempli d'amour fraternel et de sagesse pour recevoir l'approbation et la confiance du peuple.
2. Jéroboam suivit sa propre voie.
Malheureusement, quand la prophétie s'accomplit et que le jeune roi put enfin régner sur les dix tribus d'Israël, il résolut brusquement de se détourner des conseils du prophète et il s'éloigna de Dieu en désobéissant à ses ordonnances, en ne marchant plus dans ses voies, en se détournant de la droiture et de ses commandements divins.
Quelle résolution insensée!!!
Après des mois d'attente où il vécut en exil, la prophétie s'accomplit, il devient roi et là, au lieu d'obéir scrupuleusement et avec crainte aux conseils du prophète qui lui promettait la bénédiction, voilà que Jéroboam dérapa complètement du plan divin et n'en fit qu'à sa tête! Comme quoi, un bon début n'est pas l'assurance d'une fin heureuse!
Commencer à obéir à Dieu ne suffit pas, il faut continuer jusqu'à la fin de notre vie.
Ce n'est pas parce que la bénédiction est arrivée à son accomplissement qu'il faut tout lâcher et abandonner les conseils de Dieu.
Les promesses de bénédictions sont toujours conditionnelles. (verset38) " Si tu obéis à tout ce que je t'ordonnerai, si tu marches dans mes voies et si tu fais ce qui est droit à mes yeux, en observant mes lois et mes commandements, comme l'a fait David, mon serviteur, je serai avec toi, je te bâtirai une maison stable, comme j'en ai bâti une à David, et je te donnerai Israël."
Pourquoi Jéroboam a-t-il si soudainement abandonné la voie de l'Eternel?
La réponse se situe aux versets 26 et 27: "Jéroboam dit en son coeur: Le royaume pourrait bien maintenant retourner à la maison de David. Si ce peuple monte à Jérusalem pour faire des sacrifices dans la maison de l'Eternel, le coeur de ce peuple retournera à son seigneur, à Roboam, roi de Juda, et ils me tueront et retourneront à Roboam, roi de Juda."
"Jéroboam dit en son coeur", d'autres traductions de la bible disent : " Jéroboam se dit en lui-même."
Se parler à soi-même n'est jamais très bon…!
Nos propres pensées, nos réflexions et nos interprétations des circonstances peuvent nous amener sur un terrain instable et pernicieux, loin de la vérité divine.
Dieu n'a-t-il pas dit à travers le prophète Esaïe 55/8-9: "Mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées."?
Pourquoi Jéroboam n'a-t-il pas consulté Dieu?
Pourquoi ne s'est-il pas souvenu des conditions à la bénédiction pour sa vie?
Pourquoi a-t-il détourné ses voies de celles de Dieu?
Ces questions nous pourrions nous les poser, car combien de fois nous est-il arrivé de nous éloigner de la volonté de Dieu ou de ses commandements envers nous?
L'orgueil, l'amour du pouvoir, le besoin de reconnaissance ou la peur d'être rejeté peuvent nous éloigner de Dieu, tout comme Jéroboam.
Au lieu d'écouter Dieu et de lui obéir, il a choisi d'écouter sa chair et de lui donner libre cours.
Ses mauvais choix l'entrainèrent à la désobéissance…
En dehors des voies de Dieu, le roi ne pouvait plus compter sur la protection, la sagesse et les compétences de l'Eternel. Alors, il puisa en lui les ressources nécessaires à se plans.
Il se confia à nouveau dans son habileté, ses aptitudes à bâtir et à diriger, dans ses forces humaines et son intelligence.
Il n'était pas démuni et pouvait aussi compter sur la loyauté de ses sujets qui lui avaient donné leur confiance.
Jéroboam construisit à ce moment 22 nouveaux sanctuaires, il fit deux veaux d'or, il établit comme prêtres des gens du peuple, qui ne faisaient pas partie de la tribu de Lévi et changea la date des fêtes religieuses que Dieu avait autrefois instaurées.
Oui, Jéroboam réussit à faire tout cela sans Dieu, et même contre Dieu, en s'appuyant sur ses compétences et ses forces personnelles.
Tout semblait lui réussir car ses plans se réalisaient et les gens le suivaient.
Mais cette pseudo réussite n'en était vraiment pas une!!!
Nous pouvons lire au verset 30: " Il poussa ainsi les gens à pécher."
Les voies de Jéroboam ne correspondaient pas du tout à celles de Dieu.
D'ailleurs comment peut-on suivre les voies de Dieu à notre façon?
Si nous commençons avec Dieu nous devons poursuivre et finir avec Dieu!
Si nous ne voulons pas dévier de la voie droite de la bénédiction, nous ne pouvons pas nous permettre des écarts et des fantaisies.
Tout pas en dehors de la volonté de Dieu devra être refait dans le sens inverse.
Toute désobéissance devra être confessée.
Toute avancée hors de ses voies nous fera perdre du temps, de l'énergie, des bénédictions et finalement la vie.
Compter sur soi-même, sur son intelligence, ses pensées, ses forces, ses capacités personnelles, c'est faire preuve d'orgueil, d'arrogance et de folie.
Et c'est un péché!
Jérémie 17/5 à 8: " Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son coeur de l'Eternel! Il est comme un misérable dans le désert, et il ne voit point arriver le bonheur; Il habite les lieux brûlés du désert, une terre salée et sans habitants. Béni soit l'homme qui se confie dans l'Eternel, et dont l'Eternel est l'espérance!
Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant; Il n'aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert; Dans l'année de la sécheresse, il n'a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit."
Voyez-vous la différence entre celui qui se confie en Dieu et celui qui se confie ne lui-même?
Malgré les appels de Dieu pour qu'il se repente et change, Jéroboam ne se détourna jamais de sa mauvaise voie et nous pouvons lire au chapitre 13/34 que la maison de Jéroboam a été exterminée et détruite de dessus la face de la terre à cause de son péché.
Conclusion:
Malheureusement, comme nous l'avons vu précédemment, Jéroboam ne se contenta de pécher lui seul, mais il entraina une bonne partie du peuple avec lui. Sa mauvaise influence gagna la majorité d'Israël non seulement durant sa vie, mais même après sa mort!
Avez-vous déjà réfléchi à l'influence que vous avez et que vous aurez sur les autres?
Non seulement vous récolterez ce que vous aurez semé, mais votre semence s'envolera au-delà de ce que vous pouvez imaginer et penser, au-delà de vos limites familiales et temporelles.
Dans 1 Rois 15/34, nous lisons que Baescha, régna à son tour, sur tout Israël pendant 24 ans et qu'il fit ce qui est mal aux yeux de l'Eternel, en marchant dans la voie de Jéroboam et se livrant aux péchés que Jéroboam avait fait commettre à Israël.
28 ans plus tard, Omri régna 12 ans sur Israël, et fit ce qui est mal aux yeux de l'Eternel.
Dans 1 Rois 16/25, nous lisons qu'il agit plus mal que tous ceux qui avaient été avant lui et marcha dans toute la voie de Jéroboam en se livrant aux péchés que Jéroboam avait fait commettre à Israël, et en irritant par leurs idoles le Dieu d'Israël.
Plus de 88 ans après la mort de Jéroboam, on peut lire dans 1 Rois 22/53, qu'Achazia fit ce qui est mal aux yeux de l'Eternel, et qu'il marcha dans la voie de son père et dans la voie de sa mère, et dans la voie de Jéroboam qui avait fait pécher Israël.
La voie tracée par Jéroboam était tellement profonde qu'elle tint captives des générations de rois rebelles et d'israélites dans le péché et la malédiction.
Si Jéroboam avait suivi la Parole de Dieu dès le début de son règne, Dieu l'aurait honoré et lui aurait accordé tout ce qu'il lui avait promis.
La base de notre vie consiste à prendre une décision des plus importantes, celle d'obéir à la parole de l'Eternel quelles qu'en soient les conséquences.
Un tel choix profitera non seulement à celui qui le fait, mais aussi à tous ceux qui l'entourent et lui succèderont.
Votre décision d'obéir peut changer votre vie, celle de votre entourage, de vos descendants et plus encore!
Par contre si vous choisissez comme Jéroboam d'ignorer les conseils de Dieu et d'en faire qu'à votre tête, vous vous créerez une vie de révolte et de péché, une existence compliquée et difficile et un jugement final terrible.
Tous les hommes doivent faire ce choix d'obéir ou non à la volonté de Dieu pour leur vie.
Ce n'est pas seulement une question de reconnaitre Christ pour sauveur ou pas, c'est une question de le suivre pas à pas dans ses voies, dans une obéissance inconditionnelle, ou pas.
1 Pierre 1/14 à 16: " Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l'ignorance. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu'il est écrit: Vous serez saints, car je suis saint."
Alors, suivrez-vous la voie de Jéroboam ou marcherez-vous dans la voie du Seigneur sans vous détourner ni à gauche ni à droite?
Une voie a été tracée depuis la croix jusqu'à l'éternité bienheureuse et c'est à chacun de nous de veiller à y rester. Malheureusement beaucoup en sont sortis et ont choisi la voie de Jéroboam: celle qui finit toujours mal. Suivez la bonne voie, celle qui finit bien et demeurez y peut importe le prix qu'il faut payer pour s'y maintenir.
Re: Jésus.....
Point de vue du judaïsme sur Jésus de Nazareth
Ce que des personnalités juives disent de Jésus
Il n'existe pas une pensée juive uniforme concernant Jésus. Les opinions vont du "Il n'a jamais vécu" au "Il fut un grand prophète juif". Il suffit de parcourir rapidement les rayonnages où sont présentés les livres consacrés à Jésus dans une librairie juive pour se rendre compte de la palette des avis juifs sur ce personnage. Comme le prouvent les citations rapportées ci-après, c'est une grande variété, et non l'uniformité, qui caractérise la pensée des auteurs juifs à propos de Jésus.
"Puisque Jésus était considéré comme un Juif, il y avait encore au sein du judaïsme, au début du troisième siècle, des liens avec ses disciples. Un passage du Talmud fait mention des Evangiles et rapporte un enseignement précis, mais les opinions sont divergentes sur la question." (les notes sont regroupées à la fin du chapitre).
"Nous cherchions à savoir pourquoi le judaïsme n'avait pas reconnu la messianité de Jésus. Nous avons découvert que c'était parce que la tradition juive estimait que la venue de Jésus n'avait pas rempli les conditions messianiques exigées. C'est pourquoi le judaïsme s'est accroché à l'espoir qu'ultérieurement, Dieu apporterait la rédemption. Mais les spécialistes n'étaient pas d'accord sur l'époque où le Messie apparaîtrait et sur son rôle exact."
"A Nazareth – un lieu de si peu d'importance qu'il n'est jamais mentionné dans l'Ancien Testament – surgit au milieu du peuple juif un personnage particulièrement sensible et héroïque à la fois. Pour lui, la religion était la chose la plus réelle qui soit... et bien qu'il fût encore jeune lorsqu'il se lança publiquement sur les eaux tumultueuses de la Palestine d'alors, sa sympathie pour l'humanité souffrante était aussi ardente que sa foi était forte.
Il se dégageait de la personnalité de cet homme quelque chose d'extraordinaire, une attirance démesurée et irrésistible. Les gens incultes des campagnes se sentaient attirés par Jésus et s'attachaient fortement à lui. Au-delà du tombeau de leurs espoirs évanouis, ils s'agrippaient avidement à son message.
Jésus lui-même n'a pas écrit un seul livre, pas même une ligne, et pourtant on estime à soixante mille le nombre d'ouvrages qui lui ont été consacrés. Son histoire est racontée en huit cents langues et dialectes. Son influence d'une ampleur incomparable a suscité le plus vif intérêt dans toutes les générations depuis dix-neuf siècles.
Il arrive souvent qu'une génération encense celle que la précédente a brûlé. Moins de cent ans après que l'homme de Nazareth ait été crucifié comme un vil malfaiteur, des foules le considéraient déjà comme un être surnaturel et l'adoraient comme le vrai Dieu. "Le nom de Jésus, écrivit Emensten, est bien plus incrusté que simplement écrit dans l'histoire du monde." Pour moi qui suis juif, c'est un fait surprenant, car il ne s'est jamais rien produit de semblable dans toutes les annales de l'homme."
"Pendant mille neuf cents ans, l'histoire juive, pourtant bien documentée, est restée dans un silence provocateur au sujet du Juif le plus influent que la terre ait jamais porté. De tous les traitements infligés à Jésus au cours des siècles, peu sont aussi déroutants que ce paradoxe étonnant.
Car Jésus est né juif; il a vécu sur le sol ancestral de la Palestine et n'a jamais posé le pied sur un territoire étranger. Il a enseigné un petit groupe de disciples, tous juifs comme lui. La langue qu'il parlait était pétrie de tradition et de culture juives. Les petits enfants qu'il a enlacés étaient juifs; les pécheurs qu'il fréquentait étaient des pécheurs juifs; il a guéri des malades juifs, nourri des affamés juifs, fait couler du vin à un mariage juif. Et quand il mourut, il cita un psaume des Ecritures hébraïques. Quel Juif! "
"... ces savants ont établi le fait que Jésus était un Juif, que son identité juive était profondément ancrée au point de partager les préjugés juifs de ses contemporains. Certes, un grand homme est toujours davantage que le produit des forces antérieures et environnantes. Mais qu'on le veuille ou non, aucun grand homme ne peut totalement transcender son propre peuple. Jésus est né avec une façon de penser typiquement juive; il était imprégné d'idées juives; la seule Bible qui lui était familière était l'Ancien Testament hébraïque; sa vision apocalyptique était celle du peuple juif. Aucun juif n'a été aussi enraciné dans son peuple et imprégné de sa culture que Jésus. Et jusqu'à son dernier soupir, il ne s'est pas dérobé au fait qu'il était juif."
"Ces nombreuses études, écrites avec compétence par un grand nombre de rabbins érudits durant le dernier demi-siècle, mettent généralement en évidence deux points majeurs. Premièrement, les conceptions chrétiennes qui font de Jésus davantage qu'un simple homme sont incompatibles avec le judaïsme et inacceptables pour le juif; elles se focalisent essentiellement sur le "Christ chrétien". Deuxièmement, les vertus attribuées à l'homme Jésus, le "Jésus juif", sont des vertus juives caractéristiques, reconnues par le judaïsme et partie intégrante de celui-ci. Ce Jésus juif peut bien avoir été un homme bon, un grand homme, un prophète, un rabbin ou un chef patriotique, mais il n'était ni meilleur ni plus grand que les autres Juifs célèbres, selon ces études."
"Que nous, Juifs, ayons ou non compris les explications chrétiennes, nous avons délibérément rejeté les affirmations chrétiennes concernant Jésus. Nous n'avons pas cru qu'il était le Messie; nous n'avons pas été disposés à l'appeler "Seigneur"; nous n'avons pas cru que le Logos s'était incarné en Jésus; nous n'avons pas cru que Jésus était, ou est, vrai Dieu de Dieu."
"Je ne crois pas faire violence aux documents ni au savoir dont j'ai été imprégné en pensant que Jésus était un homme avec un charisme de chef et qu'il était un maître à penser. Je crois également discerner chez lui une loyauté juive, contestée – mais pour des raisons opposées – à la fois par des chrétiens et par certains Juifs qui l'excluent du judaïsme. A mon avis, Jésus était fermement persuadé que la fin du monde était imminente et qu'il se prenait réellement pour le Messie; les savants qui nient cette évidence se trompent.
Je ne vois rien d'original dans les enseignements de Jésus.
Je ne peux vraiment pas attribuer aux enseignements de Jésus une valeur unique qu'honnêtement je ne perçois pas."
"Moi et d'autres Juifs, nous n'accordons aucune valeur religieuse à Jésus."
"Par sa personnalité exceptionnelle, Jésus n'entre dans aucune de ces catégories. Quelque chose de chacune d'elles se retrouve en lui, mais il les transcende toutes. Des hommes doués d'une perception aussi extraordinaire et d'une passion non moins extraordinaire pour la vie spirituelle sont ce qu'on appelle en biologie des "cas anormaux" (dans le sens d'exception)."
"Jésus était juif, et il l'est resté jusqu'à son dernier souffle. Il avait une idée unique en tête: imprimer en son peuple l'idée de la venue du Messie, et hâter "la fin" par la repentance et la pratique d'oeuvres bonnes."
"Selon Jésus, le royaume des cieux est pour le présent. Pour le judaïsme, le royaume des cieux est réservé "pour les derniers jours". D'après Jésus, le royaume viendra de façon soudaine, "comme un voleur dans la nuit"; le judaïsme le présente comme le terme d'un processus long et douloureux. Le vrai socialisme est juif et non chrétien. Comment le judaïsme pouvait-il alors voir en Jésus le Messie?"
"Jésus n'était pas chrétien", mais il l'est devenu. Israël s'est désolidarisé de son enseignement et de son histoire. Jusqu'à ce jour, les Juifs ne l'ont jamais accepté; en revanche, à chaque génération, les disciples et les adeptes de Jésus ne se sont pas privés de se moquer des juifs et du judaïsme, et de les persécuter. Malgré cela, nous ne pouvons concevoir une oeuvre de valeur sur l'histoire des Juifs à l'époque du second temple qui n'inclue pas l'histoire de Jésus et ne procède pas à une évaluation de son enseignement. Que représente donc Jésus aujourd'hui pour les Juifs?
Du point de vue de l'humanité, il était vraiment "la lumière des nations". Ses disciples ont fait briller la Loi d'Israël (même si cette loi a été présentée sous une forme mutilée et incomplète) parmi les païens du monde entier. Par conséquent, aucun Juif ne peut sous-estimer la valeur de Jésus et de son enseignement sous l'angle de l'histoire universelle. C'est un fait que ni Maimonides ni Tehuda ha-Lévi n'ont ignoré.
Mais dans l'optique du nationalisme juif, il est plus difficile d'estimer la valeur de Jésus. Bien qu'il ait été lui-même sans aucun doute instinctivement un Juif "nationaliste" – et même d'un nationalisme extrême, comme le démontrent sa réplique à la femme cananéenne, sa façon péjorative de parler des "païens et des publicains", les expressions "fils d'Abraham" et "fille d'Abraham" comme titres les plus élogieux, son amour profond pour Jérusalem, son engagement sans réserve pour la cause des "brebis perdues de la maison d'Israël" – oui, malgré tout cela, il y avait quelque chose en lui qui a donné naissance au "non- judaïsme". Que représente aujourd'hui Jésus pour la nation juive?
Pour elle, il ne peut être ni Dieu ni le Fils de Dieu, au sens où l'entend le dogme de la Trinité. Ces deux notions sont pour le Juif non seulement impies et blasphématoires, mais également incompréhensibles. La nation juive ne peut pas considérer Jésus comme le Messie, car le royaume des cieux (les "jours du Messie") n'est pas encore établi. Elle ne le range pas parmi les prophètes, car il lui manque la perception politique du prophète juif, et son esprit de consolation appliqué au domaine politico-national.
La nation juive ne le conçoit pas non plus comme un législateur ou le fondateur d'une nouvelle religion; lui- même a récusé l'intention d'être l'un ou l'autre. Il n'est pas un "Tana" (Les Tanaites étaient des docteurs de la Tora qui ont enseigné aux Ier et IIe siècles ap. J.-C., n.d.t.) ni un rabbin pharisien; il s'est en effet plutôt rangé du côté des adversaires des Pharisiens et n'a pas saisi le côté positif de leur oeuvre, ni leurs efforts pour entretenir la vie nationale et nourrir l'espérance du peuple.
Pour la nation juive, Jésus est un grand moraliste et un maître incomparable dans l'art de raconter les paraboles. Il est le moraliste pour qui, dans la vie religieuse, la morale passe avant tout. Comme conséquence de ce point de vue extrémiste, son code éthique est devenu essentiellement un idéal pour une petite minorité, une sorte de "musique d'avenir", un idéal pour "les jours du Messie", lorsque ce "vieux monde" – l'ordre social actuel – sera parvenu à sa "fin". L'éthique de Jésus ne s'applique pas aux nations et au présent ordre social, dans lequel les hommes s'efforcent inlassablement de trouver le chemin qui débouchera sur l'ère future du Messie et des prophètes, sur le "royaume du Tout-Puissant" annoncé dans le Talmud, un idéal qui est "de ce monde" et qui peu à peu, au fil des générations, prendra forme dans ce monde.
Mais son code éthique contient quelque chose de sublime, de distinct et d'original qui n'a pas son pareil dans aucun code éthique hébreu; il n'existe pas non plus de parallèle à sa façon unique de manier l'art de la parabole. La sagacité et la finesse de ses proverbes ainsi que la force de ses épigrammes ont contribué, dans une mesure exceptionnelle, à rendre populaires ses idées éthiques. Si un jour ce code éthique pouvait être dépouillé de son enveloppe de miracles et de mysticisme, le Livre de l'Ethique de Jésus deviendrait l'un des chefs-d'œuvre les plus précieux de la littérature d'Israël de tous les temps."
"Jésus, le Jésus des Evangiles, Fils unique et incarnation de Dieu pour les chrétiens, fut dans sa vie humaine un juif, un simple artisan juif. C'est là un fait que nul chrétien n'a le droit d'ignorer. Tout ce que l'on sait de Jésus démontre qu'il était juif. Non pas seulement juif de croyance, de religion. Juif de naissance."
"Tels que nous pouvons les connaître par les Evangiles, juive était la famille de Jésus, juive était Marie sa mère, juifs leur entourage, leur parenté. Se dire antisémite et chrétien, c'est vouloir joindre l'outrage à la vénération."
"Rien de plus vain que d'opposer l'Evangile au judaïsme, cet Evangile prêché par Jésus dans la synagogue et dans le Temple. La vérité est que, par toutes leurs racines, l'Evangile et la tradition évangélique se rattachent étroitement à la tradition juive et aux efforts de rénovation et de purification qui s'étaient manifestés depuis près de deux siècles sur la terre d'Israël."
"La vie de Jésus est donc une histoire simple et racontée en termes compréhensibles d'expérience politique moderne, probablement peu différente de celle de ces nombreux Juifs zélotes qui conduisirent des groupes de rebelles au martyre et à la crucifixion. Dans la vie réelle de Jésus, nous ne discernons rien de surnaturel, aucune théologie, aucun dogme, uniquement un zèle ardent pour son peuple et pour son Dieu."
"Mais la compréhension entre les religions, une compréhension fondée sur le respect mutuel n'est pas à sens unique. Nous autres Juifs avons longtemps réclamé un changement indispensable dans l'exposé officiel catholique des faits et de leur interprétation. Mais qu'en est-il de nos attitudes juives à l'égard de la chrétienté, en particulier à l'égard de Jésus? Devons- nous rester inflexibles – orthodoxes – dans notre refus d'examiner nos propres affirmations, nos faits, nos interprétations sur la portée de la vie de Jésus le Juif? Avons-nous examiné nos propres livres, officiels ou autres, pour réévaluer nos conceptions – souvent inspirées par la jalousie – de celui au nom duquel le christianisme a été fondé ? Combien de temps, sous prétexte qu'il n'a fait que répéter pour l'essentiel ce que les prophètes antérieurs et les rabbins contemporains avaient déjà dit, pourrons-nous encore ignorer ses enseignements sublimes, quoique exprimés de façon simple dans un langage typiquement prophétique et rabbinique? Michée était-il, spirituellement et moralement parlant, plus original qu'Amos et Osée? Les rabbins que nous révérons et dont nos enfants ont appris à citer les maximes, le sont-ils?
Combien de temps encore déclarerons-nous pompeusement que l'apport essentiel de Jésus n'était qu'une nouvelle mouture de ce que ses prédécesseurs juifs avaient dit? Quand admettrons-nous enfin qu'il a exercé une influence bénéfique non seulement sur les païens mais également sur les Juifs de son temps, et que seuls ceux qui ont revendiqué son nom à tort ont profané ses enseignements? Nous avons été trop souvent – pas toujours sans raison – été sur le qui vive pour parer aux attaques que nous avons considérées comme offensantes et dégradantes contre nous-mêmes et contre notre foi. Mais je veux espérer que nous avons pris suffisamment d'assurance dans notre religion et que, comme des représentants adultes de la religion la plus ancienne au monde, nous sommes prêts à rendre à Jésus ce qui lui revient, sans blêmir ni nous flageller."
"Pour des Juifs, ce Jésus apparaît comme un esprit extraordinairement beau et noble, embrasé de vie et de compassion pour les hommes, en particulier pour les malheureux et les égarés; d'une piété profonde, avec une perception aiguë de la nature humaine, possédant un don remarquable pour la parabole et l'épigramme; de plus un Juif zélé, fortement ancré dans la foi de son peuple; un maître fermement engagé à enseigner les principes religieux et moraux du judaïsme. Mais n'est-il pas plus qu'un maître? Ne doit-il pas être considéré également comme un prophète qui a communiqué des principes de conduite nouveaux et plus élevés, jusque-là inconnus? Non, si le récit est examiné de façon objective."
"Mais les Juifs ne l'accepteraient-ils pas, sinon comme un prophète, du moins comme un homme parfait, un exemple à imiter pour tous?
Cette idée n'est pas soutenable non plus. La vérité toute simple est que Jésus, aussi grand soit-il par sa spiritualité, n'est pas un homme parfait."
"D'accord, s'écrie le chrétien, admettons que Jésus ne soit ni Dieu, ni son Fils unique, ni le Messie, ni un prophète moral, ni même un homme sans péché. Il faut reconnaître que malgré ces réserves, il a été un grand homme, un grand maître particulièrement qualifié. Les Juifs ne pourraient-ils pas l'accepter comme tel?
A cette question, les Juifs répondent: "Avons-nous jamais, sauf provocation extrême, contesté une telle présentation de Jésus?"
"Il est trop manifeste que Jésus, tel que les Evangiles le présentent, s'est placé lui-même en dehors de la synagogue et du peuple juif."
Si ces nombreuses citations établissent un fait, c'est celui qu'il n'existe pas une conception juive unique sur Jésus. L'idée qui prédomine n'est pas celle de l'uniformité, mais celle de la diversité. Certains Juifs considèrent Jésus comme un grand moraliste, un grand rabbin, un grand prophète juif qui a su propager les idées juives parmi les païens. Pour d'autres, il est un perroquet qui a repris à son compte les idées d'autres rabbins, et n'a fait preuve d'aucune originalité. Certains voient en lui un patriote juif qui est né juif, a mené la vie d'un juif zélé et est mort en juif. D'autres estiment que bien que né juif, il est devenu un non-juif et s'est lui-même exclu du judaïsme.
Presque tous concluent à tort ou à raison qu'il n'était pas le Messie. Il n'aurait pas satisfait aux exigences messianiques et ne pouvait donc pas prétendre être le Messie.
Mais quels sont donc les critères d'après lesquels les Juifs refusent à Jésus la qualité de Messie?
Pour les découvrir, nous ne disposons que d'une seule source: les Ecritures hébraïques, plus communément connues sous le nom d'Ancien Testament. S'il existe une norme objective indiquant quelles étaient les attentes messianiques, c'est bien la Loi et les Prophètes. Nous n'avons pas d'autre référence. C'est pourquoi nous allons maintenant nous tourner vers l'Ancien Testament pour examiner ce que le Messie devait être.
NOTES
1. Rabbi Morris Goldstein, Jesus in the Jewish Tradition, New York, Macmillan Company, 1950, p. 232.
2. Ibid., p. 233.
3. Ernest R. Trattner, As A Jew Sees Jesus, New York, Charles Scribner's Sons, 1931, pp. ix-x.
4. Ibid, p. 1.
5. Ibid, pp. 19-20.
6. Samuel Sandmel, We Jews and Jesus, New York, Oxford University Press, 1965, p. vii.
7. Ibid., p. 44.
8. Ibid, p. 109.
9. Ibid, p. 1 10.
10. Beryl D. Cohon, Men at the Crossroads, New York, Thomas Yoseloff, 1970, p. 114.
11. Joseph Klausner, Jesus of Nazareth, New York, Macmillan Company, 1925, p. 368.
12. Ibid., p. 406.
13. Ibid., pp. 413-414.
14. Jules Isaac, Jésus et Israël, Fasquelle Editeurs, 1959, pp. 33, 35.
15. Ibid., p. 41.
16. Ibid., p. 129.
17. Simon S. Levin, Jesus Alias Christ, New York, Philosophical Library, 1969, p. 71.
18. Maurice Eisendrath, Jewry and Jesus of Nazareth, England, The Parkes Library, 1964, p. 6.
19. Rabbi Milton Steinberg, "Basic Judaism", Jewish Information, Vol. 3, No 4, Printemps 1963, p. 37.
20. Ibid., p. 39.
21. Ibid , p. 40.
22. Trude Weiss-Rosmarin, "Why Jews Don't Accept Jesus", The Jewish Digest, Juin 1973, p. 27.
Ce que des personnalités juives disent de Jésus
Il n'existe pas une pensée juive uniforme concernant Jésus. Les opinions vont du "Il n'a jamais vécu" au "Il fut un grand prophète juif". Il suffit de parcourir rapidement les rayonnages où sont présentés les livres consacrés à Jésus dans une librairie juive pour se rendre compte de la palette des avis juifs sur ce personnage. Comme le prouvent les citations rapportées ci-après, c'est une grande variété, et non l'uniformité, qui caractérise la pensée des auteurs juifs à propos de Jésus.
"Puisque Jésus était considéré comme un Juif, il y avait encore au sein du judaïsme, au début du troisième siècle, des liens avec ses disciples. Un passage du Talmud fait mention des Evangiles et rapporte un enseignement précis, mais les opinions sont divergentes sur la question." (les notes sont regroupées à la fin du chapitre).
"Nous cherchions à savoir pourquoi le judaïsme n'avait pas reconnu la messianité de Jésus. Nous avons découvert que c'était parce que la tradition juive estimait que la venue de Jésus n'avait pas rempli les conditions messianiques exigées. C'est pourquoi le judaïsme s'est accroché à l'espoir qu'ultérieurement, Dieu apporterait la rédemption. Mais les spécialistes n'étaient pas d'accord sur l'époque où le Messie apparaîtrait et sur son rôle exact."
"A Nazareth – un lieu de si peu d'importance qu'il n'est jamais mentionné dans l'Ancien Testament – surgit au milieu du peuple juif un personnage particulièrement sensible et héroïque à la fois. Pour lui, la religion était la chose la plus réelle qui soit... et bien qu'il fût encore jeune lorsqu'il se lança publiquement sur les eaux tumultueuses de la Palestine d'alors, sa sympathie pour l'humanité souffrante était aussi ardente que sa foi était forte.
Il se dégageait de la personnalité de cet homme quelque chose d'extraordinaire, une attirance démesurée et irrésistible. Les gens incultes des campagnes se sentaient attirés par Jésus et s'attachaient fortement à lui. Au-delà du tombeau de leurs espoirs évanouis, ils s'agrippaient avidement à son message.
Jésus lui-même n'a pas écrit un seul livre, pas même une ligne, et pourtant on estime à soixante mille le nombre d'ouvrages qui lui ont été consacrés. Son histoire est racontée en huit cents langues et dialectes. Son influence d'une ampleur incomparable a suscité le plus vif intérêt dans toutes les générations depuis dix-neuf siècles.
Il arrive souvent qu'une génération encense celle que la précédente a brûlé. Moins de cent ans après que l'homme de Nazareth ait été crucifié comme un vil malfaiteur, des foules le considéraient déjà comme un être surnaturel et l'adoraient comme le vrai Dieu. "Le nom de Jésus, écrivit Emensten, est bien plus incrusté que simplement écrit dans l'histoire du monde." Pour moi qui suis juif, c'est un fait surprenant, car il ne s'est jamais rien produit de semblable dans toutes les annales de l'homme."
"Pendant mille neuf cents ans, l'histoire juive, pourtant bien documentée, est restée dans un silence provocateur au sujet du Juif le plus influent que la terre ait jamais porté. De tous les traitements infligés à Jésus au cours des siècles, peu sont aussi déroutants que ce paradoxe étonnant.
Car Jésus est né juif; il a vécu sur le sol ancestral de la Palestine et n'a jamais posé le pied sur un territoire étranger. Il a enseigné un petit groupe de disciples, tous juifs comme lui. La langue qu'il parlait était pétrie de tradition et de culture juives. Les petits enfants qu'il a enlacés étaient juifs; les pécheurs qu'il fréquentait étaient des pécheurs juifs; il a guéri des malades juifs, nourri des affamés juifs, fait couler du vin à un mariage juif. Et quand il mourut, il cita un psaume des Ecritures hébraïques. Quel Juif! "
"... ces savants ont établi le fait que Jésus était un Juif, que son identité juive était profondément ancrée au point de partager les préjugés juifs de ses contemporains. Certes, un grand homme est toujours davantage que le produit des forces antérieures et environnantes. Mais qu'on le veuille ou non, aucun grand homme ne peut totalement transcender son propre peuple. Jésus est né avec une façon de penser typiquement juive; il était imprégné d'idées juives; la seule Bible qui lui était familière était l'Ancien Testament hébraïque; sa vision apocalyptique était celle du peuple juif. Aucun juif n'a été aussi enraciné dans son peuple et imprégné de sa culture que Jésus. Et jusqu'à son dernier soupir, il ne s'est pas dérobé au fait qu'il était juif."
"Ces nombreuses études, écrites avec compétence par un grand nombre de rabbins érudits durant le dernier demi-siècle, mettent généralement en évidence deux points majeurs. Premièrement, les conceptions chrétiennes qui font de Jésus davantage qu'un simple homme sont incompatibles avec le judaïsme et inacceptables pour le juif; elles se focalisent essentiellement sur le "Christ chrétien". Deuxièmement, les vertus attribuées à l'homme Jésus, le "Jésus juif", sont des vertus juives caractéristiques, reconnues par le judaïsme et partie intégrante de celui-ci. Ce Jésus juif peut bien avoir été un homme bon, un grand homme, un prophète, un rabbin ou un chef patriotique, mais il n'était ni meilleur ni plus grand que les autres Juifs célèbres, selon ces études."
"Que nous, Juifs, ayons ou non compris les explications chrétiennes, nous avons délibérément rejeté les affirmations chrétiennes concernant Jésus. Nous n'avons pas cru qu'il était le Messie; nous n'avons pas été disposés à l'appeler "Seigneur"; nous n'avons pas cru que le Logos s'était incarné en Jésus; nous n'avons pas cru que Jésus était, ou est, vrai Dieu de Dieu."
"Je ne crois pas faire violence aux documents ni au savoir dont j'ai été imprégné en pensant que Jésus était un homme avec un charisme de chef et qu'il était un maître à penser. Je crois également discerner chez lui une loyauté juive, contestée – mais pour des raisons opposées – à la fois par des chrétiens et par certains Juifs qui l'excluent du judaïsme. A mon avis, Jésus était fermement persuadé que la fin du monde était imminente et qu'il se prenait réellement pour le Messie; les savants qui nient cette évidence se trompent.
Je ne vois rien d'original dans les enseignements de Jésus.
Je ne peux vraiment pas attribuer aux enseignements de Jésus une valeur unique qu'honnêtement je ne perçois pas."
"Moi et d'autres Juifs, nous n'accordons aucune valeur religieuse à Jésus."
"Par sa personnalité exceptionnelle, Jésus n'entre dans aucune de ces catégories. Quelque chose de chacune d'elles se retrouve en lui, mais il les transcende toutes. Des hommes doués d'une perception aussi extraordinaire et d'une passion non moins extraordinaire pour la vie spirituelle sont ce qu'on appelle en biologie des "cas anormaux" (dans le sens d'exception)."
"Jésus était juif, et il l'est resté jusqu'à son dernier souffle. Il avait une idée unique en tête: imprimer en son peuple l'idée de la venue du Messie, et hâter "la fin" par la repentance et la pratique d'oeuvres bonnes."
"Selon Jésus, le royaume des cieux est pour le présent. Pour le judaïsme, le royaume des cieux est réservé "pour les derniers jours". D'après Jésus, le royaume viendra de façon soudaine, "comme un voleur dans la nuit"; le judaïsme le présente comme le terme d'un processus long et douloureux. Le vrai socialisme est juif et non chrétien. Comment le judaïsme pouvait-il alors voir en Jésus le Messie?"
"Jésus n'était pas chrétien", mais il l'est devenu. Israël s'est désolidarisé de son enseignement et de son histoire. Jusqu'à ce jour, les Juifs ne l'ont jamais accepté; en revanche, à chaque génération, les disciples et les adeptes de Jésus ne se sont pas privés de se moquer des juifs et du judaïsme, et de les persécuter. Malgré cela, nous ne pouvons concevoir une oeuvre de valeur sur l'histoire des Juifs à l'époque du second temple qui n'inclue pas l'histoire de Jésus et ne procède pas à une évaluation de son enseignement. Que représente donc Jésus aujourd'hui pour les Juifs?
Du point de vue de l'humanité, il était vraiment "la lumière des nations". Ses disciples ont fait briller la Loi d'Israël (même si cette loi a été présentée sous une forme mutilée et incomplète) parmi les païens du monde entier. Par conséquent, aucun Juif ne peut sous-estimer la valeur de Jésus et de son enseignement sous l'angle de l'histoire universelle. C'est un fait que ni Maimonides ni Tehuda ha-Lévi n'ont ignoré.
Mais dans l'optique du nationalisme juif, il est plus difficile d'estimer la valeur de Jésus. Bien qu'il ait été lui-même sans aucun doute instinctivement un Juif "nationaliste" – et même d'un nationalisme extrême, comme le démontrent sa réplique à la femme cananéenne, sa façon péjorative de parler des "païens et des publicains", les expressions "fils d'Abraham" et "fille d'Abraham" comme titres les plus élogieux, son amour profond pour Jérusalem, son engagement sans réserve pour la cause des "brebis perdues de la maison d'Israël" – oui, malgré tout cela, il y avait quelque chose en lui qui a donné naissance au "non- judaïsme". Que représente aujourd'hui Jésus pour la nation juive?
Pour elle, il ne peut être ni Dieu ni le Fils de Dieu, au sens où l'entend le dogme de la Trinité. Ces deux notions sont pour le Juif non seulement impies et blasphématoires, mais également incompréhensibles. La nation juive ne peut pas considérer Jésus comme le Messie, car le royaume des cieux (les "jours du Messie") n'est pas encore établi. Elle ne le range pas parmi les prophètes, car il lui manque la perception politique du prophète juif, et son esprit de consolation appliqué au domaine politico-national.
La nation juive ne le conçoit pas non plus comme un législateur ou le fondateur d'une nouvelle religion; lui- même a récusé l'intention d'être l'un ou l'autre. Il n'est pas un "Tana" (Les Tanaites étaient des docteurs de la Tora qui ont enseigné aux Ier et IIe siècles ap. J.-C., n.d.t.) ni un rabbin pharisien; il s'est en effet plutôt rangé du côté des adversaires des Pharisiens et n'a pas saisi le côté positif de leur oeuvre, ni leurs efforts pour entretenir la vie nationale et nourrir l'espérance du peuple.
Pour la nation juive, Jésus est un grand moraliste et un maître incomparable dans l'art de raconter les paraboles. Il est le moraliste pour qui, dans la vie religieuse, la morale passe avant tout. Comme conséquence de ce point de vue extrémiste, son code éthique est devenu essentiellement un idéal pour une petite minorité, une sorte de "musique d'avenir", un idéal pour "les jours du Messie", lorsque ce "vieux monde" – l'ordre social actuel – sera parvenu à sa "fin". L'éthique de Jésus ne s'applique pas aux nations et au présent ordre social, dans lequel les hommes s'efforcent inlassablement de trouver le chemin qui débouchera sur l'ère future du Messie et des prophètes, sur le "royaume du Tout-Puissant" annoncé dans le Talmud, un idéal qui est "de ce monde" et qui peu à peu, au fil des générations, prendra forme dans ce monde.
Mais son code éthique contient quelque chose de sublime, de distinct et d'original qui n'a pas son pareil dans aucun code éthique hébreu; il n'existe pas non plus de parallèle à sa façon unique de manier l'art de la parabole. La sagacité et la finesse de ses proverbes ainsi que la force de ses épigrammes ont contribué, dans une mesure exceptionnelle, à rendre populaires ses idées éthiques. Si un jour ce code éthique pouvait être dépouillé de son enveloppe de miracles et de mysticisme, le Livre de l'Ethique de Jésus deviendrait l'un des chefs-d'œuvre les plus précieux de la littérature d'Israël de tous les temps."
"Jésus, le Jésus des Evangiles, Fils unique et incarnation de Dieu pour les chrétiens, fut dans sa vie humaine un juif, un simple artisan juif. C'est là un fait que nul chrétien n'a le droit d'ignorer. Tout ce que l'on sait de Jésus démontre qu'il était juif. Non pas seulement juif de croyance, de religion. Juif de naissance."
"Tels que nous pouvons les connaître par les Evangiles, juive était la famille de Jésus, juive était Marie sa mère, juifs leur entourage, leur parenté. Se dire antisémite et chrétien, c'est vouloir joindre l'outrage à la vénération."
"Rien de plus vain que d'opposer l'Evangile au judaïsme, cet Evangile prêché par Jésus dans la synagogue et dans le Temple. La vérité est que, par toutes leurs racines, l'Evangile et la tradition évangélique se rattachent étroitement à la tradition juive et aux efforts de rénovation et de purification qui s'étaient manifestés depuis près de deux siècles sur la terre d'Israël."
"La vie de Jésus est donc une histoire simple et racontée en termes compréhensibles d'expérience politique moderne, probablement peu différente de celle de ces nombreux Juifs zélotes qui conduisirent des groupes de rebelles au martyre et à la crucifixion. Dans la vie réelle de Jésus, nous ne discernons rien de surnaturel, aucune théologie, aucun dogme, uniquement un zèle ardent pour son peuple et pour son Dieu."
"Mais la compréhension entre les religions, une compréhension fondée sur le respect mutuel n'est pas à sens unique. Nous autres Juifs avons longtemps réclamé un changement indispensable dans l'exposé officiel catholique des faits et de leur interprétation. Mais qu'en est-il de nos attitudes juives à l'égard de la chrétienté, en particulier à l'égard de Jésus? Devons- nous rester inflexibles – orthodoxes – dans notre refus d'examiner nos propres affirmations, nos faits, nos interprétations sur la portée de la vie de Jésus le Juif? Avons-nous examiné nos propres livres, officiels ou autres, pour réévaluer nos conceptions – souvent inspirées par la jalousie – de celui au nom duquel le christianisme a été fondé ? Combien de temps, sous prétexte qu'il n'a fait que répéter pour l'essentiel ce que les prophètes antérieurs et les rabbins contemporains avaient déjà dit, pourrons-nous encore ignorer ses enseignements sublimes, quoique exprimés de façon simple dans un langage typiquement prophétique et rabbinique? Michée était-il, spirituellement et moralement parlant, plus original qu'Amos et Osée? Les rabbins que nous révérons et dont nos enfants ont appris à citer les maximes, le sont-ils?
Combien de temps encore déclarerons-nous pompeusement que l'apport essentiel de Jésus n'était qu'une nouvelle mouture de ce que ses prédécesseurs juifs avaient dit? Quand admettrons-nous enfin qu'il a exercé une influence bénéfique non seulement sur les païens mais également sur les Juifs de son temps, et que seuls ceux qui ont revendiqué son nom à tort ont profané ses enseignements? Nous avons été trop souvent – pas toujours sans raison – été sur le qui vive pour parer aux attaques que nous avons considérées comme offensantes et dégradantes contre nous-mêmes et contre notre foi. Mais je veux espérer que nous avons pris suffisamment d'assurance dans notre religion et que, comme des représentants adultes de la religion la plus ancienne au monde, nous sommes prêts à rendre à Jésus ce qui lui revient, sans blêmir ni nous flageller."
"Pour des Juifs, ce Jésus apparaît comme un esprit extraordinairement beau et noble, embrasé de vie et de compassion pour les hommes, en particulier pour les malheureux et les égarés; d'une piété profonde, avec une perception aiguë de la nature humaine, possédant un don remarquable pour la parabole et l'épigramme; de plus un Juif zélé, fortement ancré dans la foi de son peuple; un maître fermement engagé à enseigner les principes religieux et moraux du judaïsme. Mais n'est-il pas plus qu'un maître? Ne doit-il pas être considéré également comme un prophète qui a communiqué des principes de conduite nouveaux et plus élevés, jusque-là inconnus? Non, si le récit est examiné de façon objective."
"Mais les Juifs ne l'accepteraient-ils pas, sinon comme un prophète, du moins comme un homme parfait, un exemple à imiter pour tous?
Cette idée n'est pas soutenable non plus. La vérité toute simple est que Jésus, aussi grand soit-il par sa spiritualité, n'est pas un homme parfait."
"D'accord, s'écrie le chrétien, admettons que Jésus ne soit ni Dieu, ni son Fils unique, ni le Messie, ni un prophète moral, ni même un homme sans péché. Il faut reconnaître que malgré ces réserves, il a été un grand homme, un grand maître particulièrement qualifié. Les Juifs ne pourraient-ils pas l'accepter comme tel?
A cette question, les Juifs répondent: "Avons-nous jamais, sauf provocation extrême, contesté une telle présentation de Jésus?"
"Il est trop manifeste que Jésus, tel que les Evangiles le présentent, s'est placé lui-même en dehors de la synagogue et du peuple juif."
Si ces nombreuses citations établissent un fait, c'est celui qu'il n'existe pas une conception juive unique sur Jésus. L'idée qui prédomine n'est pas celle de l'uniformité, mais celle de la diversité. Certains Juifs considèrent Jésus comme un grand moraliste, un grand rabbin, un grand prophète juif qui a su propager les idées juives parmi les païens. Pour d'autres, il est un perroquet qui a repris à son compte les idées d'autres rabbins, et n'a fait preuve d'aucune originalité. Certains voient en lui un patriote juif qui est né juif, a mené la vie d'un juif zélé et est mort en juif. D'autres estiment que bien que né juif, il est devenu un non-juif et s'est lui-même exclu du judaïsme.
Presque tous concluent à tort ou à raison qu'il n'était pas le Messie. Il n'aurait pas satisfait aux exigences messianiques et ne pouvait donc pas prétendre être le Messie.
Mais quels sont donc les critères d'après lesquels les Juifs refusent à Jésus la qualité de Messie?
Pour les découvrir, nous ne disposons que d'une seule source: les Ecritures hébraïques, plus communément connues sous le nom d'Ancien Testament. S'il existe une norme objective indiquant quelles étaient les attentes messianiques, c'est bien la Loi et les Prophètes. Nous n'avons pas d'autre référence. C'est pourquoi nous allons maintenant nous tourner vers l'Ancien Testament pour examiner ce que le Messie devait être.
NOTES
1. Rabbi Morris Goldstein, Jesus in the Jewish Tradition, New York, Macmillan Company, 1950, p. 232.
2. Ibid., p. 233.
3. Ernest R. Trattner, As A Jew Sees Jesus, New York, Charles Scribner's Sons, 1931, pp. ix-x.
4. Ibid, p. 1.
5. Ibid, pp. 19-20.
6. Samuel Sandmel, We Jews and Jesus, New York, Oxford University Press, 1965, p. vii.
7. Ibid., p. 44.
8. Ibid, p. 109.
9. Ibid, p. 1 10.
10. Beryl D. Cohon, Men at the Crossroads, New York, Thomas Yoseloff, 1970, p. 114.
11. Joseph Klausner, Jesus of Nazareth, New York, Macmillan Company, 1925, p. 368.
12. Ibid., p. 406.
13. Ibid., pp. 413-414.
14. Jules Isaac, Jésus et Israël, Fasquelle Editeurs, 1959, pp. 33, 35.
15. Ibid., p. 41.
16. Ibid., p. 129.
17. Simon S. Levin, Jesus Alias Christ, New York, Philosophical Library, 1969, p. 71.
18. Maurice Eisendrath, Jewry and Jesus of Nazareth, England, The Parkes Library, 1964, p. 6.
19. Rabbi Milton Steinberg, "Basic Judaism", Jewish Information, Vol. 3, No 4, Printemps 1963, p. 37.
20. Ibid., p. 39.
21. Ibid , p. 40.
22. Trude Weiss-Rosmarin, "Why Jews Don't Accept Jesus", The Jewish Digest, Juin 1973, p. 27.
Re: Jésus.....
Pourquoi Jésus n’est pas le messie que les Juifs attendent ? Par Arnold Lagémi
On entend trop souvent de grossières inepties laissant admettre que, la question de l’identité de Jésus mise de côté, Juifs et Chrétiens ayant la Bible en commun, présenteraient ainsi toutes les garanties de rapprochement philosophique, voire théologique.
Aussi m’est-il apparu nécessaire d’aller à la source du contentieux et de rappeler d’abord les raisons essentielles qui expliquent pourquoi les Juifs ne reconnaissent pas en Jésus le messie attendu. A ces raisons déterminantes s’ajoutant d’autres motifs, découlant, pour la plupart de ceux énoncés ci-dessous et, sur lesquels, si nécessaire nous reviendrons.
J’ai également souhaité en abordant cette réalité délicate ouvrir un débat avec quiconque a quelque chose d’autre à dire ou à ajouter mais surtout insister sur le fait que le christianisme ne se différencie pas seulement du Judaïsme par la personne même de son fondateur, mais qu’au travers de son enseignement se précise une conception de l’homme et du monde qui ne présente aucune similitude avec celle dispensée par la tradition d’Israël. Les différences irréductibles étant posées, un dialogue de vérité, respectueux et fraternel peut alors s’instaurer.
On observera toutefois les difficultés croissantes rencontrées dans l’établissement d’une relation avec l’Eglise catholique, dont le pape vient de rappeler l’attachement à l’intégralité de la doctrine, incluant donc les éléments porteurs d’une animosité anti judaïque dont une partie des Evêques de France, dans la fameuse Déclaration de Repentance demandait précisément l’éradication.
Il apparaît, toutefois, qu’en dépit des divergences sérieuses opposant Judaïsme et Christianisme, une place privilégiée doit être accordée à l’Eglise Evangélique, qui a su maintenir sa foi tout en persévérant dans la certitude que l’engagement du Créateur vis-à-vis d’Israël, est à l’image de son signataire, éternel !
J’écrivais, dans ces mêmes colonnes que l’Eglise Evangélique, dans sa capacité à avoir pu établir et maintenir un rapport d’une telle qualité avec le peuple juif devrait être un modèle pour Rome !
ENONCE DES PRINCIPAUX MOTIFS
a) Jésus s’est proclamé fils de D…Cette prétention à la filiation divine est schismatique au regard de la Loi de Moïse. Elle constitue une importation hérétique et païenne dans la définition juive de la messianité.
b) Le messie doit être, par contre, de filiation royale davidique. Cette parenté n’est valide que transmise par le père et non par la mère comme le soutiennent les Evangiles.
c) La nature messianique est attestée fondamentalement par la capacité de détention d’un pouvoir séculier susceptible de faire régner la justice sur la terre. Dévier de cet objectif essentiel éloigne de la mission hébraïque du messie attendu.
d) L’aptitude à faire des miracles ou de ressusciter ne saurait justifier de l’identité messianique.
e) La prétention de Jésus à « être venu pour accomplir et non pour abolir la Loi »est étrangère à la mission messianique, telle qu’elle a été définie, par les prophètes d’Israël notamment. C’est la Loi reçue au Mont Sinaï que le Messie attendu doit faire rayonner sur la terre.
f) L’enseignement de Jésus n’apporte rien de nouveau dans la relation à autrui que déjà affirmé dans la Loi de Moïse. Jésus prétend innover par l’amour qu’il aurait établi comme règle, alors que Lévitique 19/18 reconnaissait déjà : « tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Principe confirmé vis-à-vis de l’ennemi (Exode 23 4 à 6.)
g) La notion de fils de D…mort pour racheter les pêchés du monde est étrangère à la tradition juive.
h) Aucune vérité novatrice sur le plan social ou dans la relation avec l’étranger (Lévitique 19, Proverbes 24 25 entre autres)
i) La vision messianique juive est entrevue dans le chapitre XI du livre d’Esaïe.
j) On distinguera le profil du messie attendu par Israël, toujours au livre d’Esaïe, 42, 4 : « Il ne se découragera point et ne se relâchera point, jusqu’à ce qu’il ait établi la justice sur la terre. »
Il y a, cependant, un point de convergence non négligeable entre les deux points de vue. Les Chrétiens soutiennent que Jésus reviendra EN GLOIRE (la parousie) et les Juifs prétendent que le messie viendra EN GLOIRE. Ce qui sera retour pour l’un sera venue pour l’autre !
13 Oct 2009 – Nota : Exceptée la contribution d’Elie Sarfati, l’échange qui s’installe prend l’allure d’un débat: » Arnold Lagémi et…Chrétiens. »
La participation juive serait la bienvenue!
Merci
AL
On entend trop souvent de grossières inepties laissant admettre que, la question de l’identité de Jésus mise de côté, Juifs et Chrétiens ayant la Bible en commun, présenteraient ainsi toutes les garanties de rapprochement philosophique, voire théologique.
Aussi m’est-il apparu nécessaire d’aller à la source du contentieux et de rappeler d’abord les raisons essentielles qui expliquent pourquoi les Juifs ne reconnaissent pas en Jésus le messie attendu. A ces raisons déterminantes s’ajoutant d’autres motifs, découlant, pour la plupart de ceux énoncés ci-dessous et, sur lesquels, si nécessaire nous reviendrons.
J’ai également souhaité en abordant cette réalité délicate ouvrir un débat avec quiconque a quelque chose d’autre à dire ou à ajouter mais surtout insister sur le fait que le christianisme ne se différencie pas seulement du Judaïsme par la personne même de son fondateur, mais qu’au travers de son enseignement se précise une conception de l’homme et du monde qui ne présente aucune similitude avec celle dispensée par la tradition d’Israël. Les différences irréductibles étant posées, un dialogue de vérité, respectueux et fraternel peut alors s’instaurer.
On observera toutefois les difficultés croissantes rencontrées dans l’établissement d’une relation avec l’Eglise catholique, dont le pape vient de rappeler l’attachement à l’intégralité de la doctrine, incluant donc les éléments porteurs d’une animosité anti judaïque dont une partie des Evêques de France, dans la fameuse Déclaration de Repentance demandait précisément l’éradication.
Il apparaît, toutefois, qu’en dépit des divergences sérieuses opposant Judaïsme et Christianisme, une place privilégiée doit être accordée à l’Eglise Evangélique, qui a su maintenir sa foi tout en persévérant dans la certitude que l’engagement du Créateur vis-à-vis d’Israël, est à l’image de son signataire, éternel !
J’écrivais, dans ces mêmes colonnes que l’Eglise Evangélique, dans sa capacité à avoir pu établir et maintenir un rapport d’une telle qualité avec le peuple juif devrait être un modèle pour Rome !
ENONCE DES PRINCIPAUX MOTIFS
a) Jésus s’est proclamé fils de D…Cette prétention à la filiation divine est schismatique au regard de la Loi de Moïse. Elle constitue une importation hérétique et païenne dans la définition juive de la messianité.
b) Le messie doit être, par contre, de filiation royale davidique. Cette parenté n’est valide que transmise par le père et non par la mère comme le soutiennent les Evangiles.
c) La nature messianique est attestée fondamentalement par la capacité de détention d’un pouvoir séculier susceptible de faire régner la justice sur la terre. Dévier de cet objectif essentiel éloigne de la mission hébraïque du messie attendu.
d) L’aptitude à faire des miracles ou de ressusciter ne saurait justifier de l’identité messianique.
e) La prétention de Jésus à « être venu pour accomplir et non pour abolir la Loi »est étrangère à la mission messianique, telle qu’elle a été définie, par les prophètes d’Israël notamment. C’est la Loi reçue au Mont Sinaï que le Messie attendu doit faire rayonner sur la terre.
f) L’enseignement de Jésus n’apporte rien de nouveau dans la relation à autrui que déjà affirmé dans la Loi de Moïse. Jésus prétend innover par l’amour qu’il aurait établi comme règle, alors que Lévitique 19/18 reconnaissait déjà : « tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Principe confirmé vis-à-vis de l’ennemi (Exode 23 4 à 6.)
g) La notion de fils de D…mort pour racheter les pêchés du monde est étrangère à la tradition juive.
h) Aucune vérité novatrice sur le plan social ou dans la relation avec l’étranger (Lévitique 19, Proverbes 24 25 entre autres)
i) La vision messianique juive est entrevue dans le chapitre XI du livre d’Esaïe.
j) On distinguera le profil du messie attendu par Israël, toujours au livre d’Esaïe, 42, 4 : « Il ne se découragera point et ne se relâchera point, jusqu’à ce qu’il ait établi la justice sur la terre. »
Il y a, cependant, un point de convergence non négligeable entre les deux points de vue. Les Chrétiens soutiennent que Jésus reviendra EN GLOIRE (la parousie) et les Juifs prétendent que le messie viendra EN GLOIRE. Ce qui sera retour pour l’un sera venue pour l’autre !
13 Oct 2009 – Nota : Exceptée la contribution d’Elie Sarfati, l’échange qui s’installe prend l’allure d’un débat: » Arnold Lagémi et…Chrétiens. »
La participation juive serait la bienvenue!
Merci
AL
Re: Jésus.....
Qui était Jésus-Christ ?
C'est un peu « Monsieur Miracle », puisqu'en trois ans, Jésus réalisa près de cinquante miracles (on ne connaît pas le chiffre précis), tous plus incroyables et spectaculaires les uns que les autres. Ces miracles, qui se sont déroulés il y a deux millénaires, sont racontés dans le Nouveau Testament des chrétiens et sont donc impossibles à vérifier scientifiquement.
L'histoire de Jésus commence il y a 2000 ans. A priori semblable aux autres êtres humains, le jeune Jésus grandit presque normalement à Nazareth, aidant son père, le charpentier du village.
Mais Jésus n'est pas un homme comme les autres. A l'approche de son trentième anniversaire, il affirme à qui veut bien l'entendre être le fils de Dieu envoyé sur terre pour sauver les hommes et il le démontre en réalisant de nombreux miracles.
On retrouve le personnage de Jésus dans chacune des trois grandes religions dites « monothéistes » (celles qui ne croient qu'en un seul Dieu), le judaïsme, le christianisme et l'islam. Mais toutes ces religions ne croient pas forcément que Jésus est le « fils de Dieu ».
Pour la plus ancienne de ces trois religions, le judaïsme, Jésus n'est pas le Messie ni même un prophète, mais un « imposteur » qui se faisait passer, à l'époque, pour le fils de Dieu. Ce « Messie », les juifs l'attendent depuis des millénaires. Sa venue et les miracles qui l'accompagnent ont été annoncés par le prophète Esaïe : « L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelles aux pauvres ; il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur. »
Il faut savoir qu'aujourd'hui encore, le peuple juif attend ce « Messie » promis par les Ecritures Saintes. C'est ce qui distingue fondamentalement les juifs des chrétiens, qui pensent que le Messie était Jésus. D'ailleurs, le judaïsme a connu son lot de « faux Messies » souvent appâtés par le gain...
Pour les chrétiens, Jésus est donc le fils de Dieu, le Messie annoncé par Esaïe, celui qui a donné naissance au christianisme en se séparant et en critiquant parfois sévèrement le judaïsme : « Vous avez appris qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis. » (Mathieu 25 v. 34) Jésus a même chassé les marchands du temple (Jean 12 v. 49) et avoué lui-même : « Je suis venu jeter un feu sur la terre ». (Luc 12 v. 49) A sa manière, on peut donc dire que Jésus était, pour son époque, un révolutionnaire qui refusait d'accepter en bloc la religion dominante, le judaïsme.
Pour les musulmans, la plus récente de ces trois grandes religions (créée 600 ans après la naissance de Jésus), Jésus n'est, certes pas le fils de Dieu, mais ce n'est pas un imposteur non plus. En fait, les musulmans voient en lui un « prophète », comme Mahommet ; Jésus est le dernier prophète de l'islam qui le nomme « Îssâ ». Personnage central de la religion musulmane, Jésus n'en demeure pas moins un véritable être humain, fait de chair, d'os et de sang, l'islam insiste beaucoup là-dessus. Dans le Coran, il n'est d'ailleurs jamais appelé « fils de Dieu » mais « fils de Marie ».
C'est un peu « Monsieur Miracle », puisqu'en trois ans, Jésus réalisa près de cinquante miracles (on ne connaît pas le chiffre précis), tous plus incroyables et spectaculaires les uns que les autres. Ces miracles, qui se sont déroulés il y a deux millénaires, sont racontés dans le Nouveau Testament des chrétiens et sont donc impossibles à vérifier scientifiquement.
L'histoire de Jésus commence il y a 2000 ans. A priori semblable aux autres êtres humains, le jeune Jésus grandit presque normalement à Nazareth, aidant son père, le charpentier du village.
Mais Jésus n'est pas un homme comme les autres. A l'approche de son trentième anniversaire, il affirme à qui veut bien l'entendre être le fils de Dieu envoyé sur terre pour sauver les hommes et il le démontre en réalisant de nombreux miracles.
On retrouve le personnage de Jésus dans chacune des trois grandes religions dites « monothéistes » (celles qui ne croient qu'en un seul Dieu), le judaïsme, le christianisme et l'islam. Mais toutes ces religions ne croient pas forcément que Jésus est le « fils de Dieu ».
Pour la plus ancienne de ces trois religions, le judaïsme, Jésus n'est pas le Messie ni même un prophète, mais un « imposteur » qui se faisait passer, à l'époque, pour le fils de Dieu. Ce « Messie », les juifs l'attendent depuis des millénaires. Sa venue et les miracles qui l'accompagnent ont été annoncés par le prophète Esaïe : « L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelles aux pauvres ; il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur. »
Il faut savoir qu'aujourd'hui encore, le peuple juif attend ce « Messie » promis par les Ecritures Saintes. C'est ce qui distingue fondamentalement les juifs des chrétiens, qui pensent que le Messie était Jésus. D'ailleurs, le judaïsme a connu son lot de « faux Messies » souvent appâtés par le gain...
Pour les chrétiens, Jésus est donc le fils de Dieu, le Messie annoncé par Esaïe, celui qui a donné naissance au christianisme en se séparant et en critiquant parfois sévèrement le judaïsme : « Vous avez appris qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis. » (Mathieu 25 v. 34) Jésus a même chassé les marchands du temple (Jean 12 v. 49) et avoué lui-même : « Je suis venu jeter un feu sur la terre ». (Luc 12 v. 49) A sa manière, on peut donc dire que Jésus était, pour son époque, un révolutionnaire qui refusait d'accepter en bloc la religion dominante, le judaïsme.
Pour les musulmans, la plus récente de ces trois grandes religions (créée 600 ans après la naissance de Jésus), Jésus n'est, certes pas le fils de Dieu, mais ce n'est pas un imposteur non plus. En fait, les musulmans voient en lui un « prophète », comme Mahommet ; Jésus est le dernier prophète de l'islam qui le nomme « Îssâ ». Personnage central de la religion musulmane, Jésus n'en demeure pas moins un véritable être humain, fait de chair, d'os et de sang, l'islam insiste beaucoup là-dessus. Dans le Coran, il n'est d'ailleurs jamais appelé « fils de Dieu » mais « fils de Marie ».
Re: Jésus.....
Quels miracles ont été accomplis par Jésus ?
Le premier de ces miracles se déroule avant même la naissance de Jésus. Le Nouveau Testament des chrétiens affirme que la mère de Jésus, Marie (la « Sainte Vierge » des catholiques), serait tombée enceinte sans n'avoir aucune relation sexuelle avec son fiancé Joseph. Ce serait Dieu lui-même qui aurait placé l'enfant au creux de son ventre par l'intermédiaire du « Saint Esprit ». Les catholiques appellent ce premier miracle « l'immaculée conception ». Un ange, envoyé de Dieu, Gabriel s'adresse à la jeune Marie en ces termes : « Ne crains point, Marie ; car tu as trouvé la grâce devant Dieu. Et voici, tu deviendras enceinte et tu enfanteras un fils. Tu lui donneras le nom de Jésus » (Luc 1 v. 26-35). Et à Jospeh : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l'enfant qu'elle a conçu vient du Saint Esprit ». (Mathieu 1 v. 18-25).
Après sa naissance romanesque dans une petite étable, entouré d'un âne, d'un boeuf, de bergers et de mages (il n'y avait plus de place dans les auberges de Bethléem), l'enfant Jésus doit fuir en Egypte, jalousé par le roi Hérode qui voit en lui un sérieux concurrent au trône. A son retour à Nazareth, Jésus mène une vie presque normale d'adolescent puis de jeune adulte, avant de commencer son « ministère » ou sa « mission », en d'autres termes ses « miracles », autour de l'âge de 30 ans.
Il n'est pas évident de savoir précisément combien de miracles ont été réalisés par Jésus. Les faits se sont déroulés il y a plus de 2000 ans ; tous les témoins sont donc morts et ces miracles n'ont jamais pu être analysés par des scientifiques. Ainsi, les chrétiens ne s'appuient que sur leurs Saintes écritures pour affirmer que ces miracles, tous plus spectaculaires les uns que les autres, se sont réellement déroulés. Jésus aurait réalisé une cinquantaine de miracles en trois ans.
Le livre de Jean raconte que Jésus guérissait les malades (Jean 8 v. 1-11), Marc affirme qu'il guérissait aussi les aveugles (Marc 7 v. 21) et multipliait même la nourriture (Marc 6 v. 35-44). L'évangile de Mathieu relate des guérisons miraculeuses d'infirmes (Matthieu 9 v. 1-8) et d'incroyables apaisements de tempêtes (Matthieu 8 v. 23-27), tandis que le livre de Jean raconte les plus incroyables de tous les miracles accomplis par Jésus : la résurrection de plusieurs personnes (mortes, Jésus leur a redonné vie), notamment de son ami Lazare (Jean 11 v. 1-44).
Selon l'Evangile de Jean, Lazare était un proche ami de Jésus :
« Lorsque Marie fut arrivée là où était Jésus, et qu’elle le vit, elle tomba à ses pieds, et lui dit : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. (...) Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, la sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu’il est là. Jésus lui dit : Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut, et dit : Père, je te rends grâce de ce que tu m’as exaucé. Pour moi, je savais que tu m’exauces toujours ; mais j’ai parlé à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. Ayant dit cela, il cria d’une voix forte : Lazare, sors ! Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller. » (Extrait de l'Evangile de Jean, ch. 11 v. 1-48).
Outre Lazare, Jésus aurait ramené à la vie deux autres personnes. Jésus lui-même, exécuté (crucifié sur la croix) et enterré, aurait ressuscité, trois jours après sa mort.
Concrètement, Jésus agissait par imposition des mains (qu'il posait sur l'endroit meurtri) ou en récitant une prière. Pour lui, les miracles sont réalisés grâce à la foi de ceux qui les demandent : « Tout est possible à celui qui croit ». (Marc 9 v. 23)
Le premier de ces miracles se déroule avant même la naissance de Jésus. Le Nouveau Testament des chrétiens affirme que la mère de Jésus, Marie (la « Sainte Vierge » des catholiques), serait tombée enceinte sans n'avoir aucune relation sexuelle avec son fiancé Joseph. Ce serait Dieu lui-même qui aurait placé l'enfant au creux de son ventre par l'intermédiaire du « Saint Esprit ». Les catholiques appellent ce premier miracle « l'immaculée conception ». Un ange, envoyé de Dieu, Gabriel s'adresse à la jeune Marie en ces termes : « Ne crains point, Marie ; car tu as trouvé la grâce devant Dieu. Et voici, tu deviendras enceinte et tu enfanteras un fils. Tu lui donneras le nom de Jésus » (Luc 1 v. 26-35). Et à Jospeh : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l'enfant qu'elle a conçu vient du Saint Esprit ». (Mathieu 1 v. 18-25).
Après sa naissance romanesque dans une petite étable, entouré d'un âne, d'un boeuf, de bergers et de mages (il n'y avait plus de place dans les auberges de Bethléem), l'enfant Jésus doit fuir en Egypte, jalousé par le roi Hérode qui voit en lui un sérieux concurrent au trône. A son retour à Nazareth, Jésus mène une vie presque normale d'adolescent puis de jeune adulte, avant de commencer son « ministère » ou sa « mission », en d'autres termes ses « miracles », autour de l'âge de 30 ans.
Il n'est pas évident de savoir précisément combien de miracles ont été réalisés par Jésus. Les faits se sont déroulés il y a plus de 2000 ans ; tous les témoins sont donc morts et ces miracles n'ont jamais pu être analysés par des scientifiques. Ainsi, les chrétiens ne s'appuient que sur leurs Saintes écritures pour affirmer que ces miracles, tous plus spectaculaires les uns que les autres, se sont réellement déroulés. Jésus aurait réalisé une cinquantaine de miracles en trois ans.
Le livre de Jean raconte que Jésus guérissait les malades (Jean 8 v. 1-11), Marc affirme qu'il guérissait aussi les aveugles (Marc 7 v. 21) et multipliait même la nourriture (Marc 6 v. 35-44). L'évangile de Mathieu relate des guérisons miraculeuses d'infirmes (Matthieu 9 v. 1-8) et d'incroyables apaisements de tempêtes (Matthieu 8 v. 23-27), tandis que le livre de Jean raconte les plus incroyables de tous les miracles accomplis par Jésus : la résurrection de plusieurs personnes (mortes, Jésus leur a redonné vie), notamment de son ami Lazare (Jean 11 v. 1-44).
Selon l'Evangile de Jean, Lazare était un proche ami de Jésus :
« Lorsque Marie fut arrivée là où était Jésus, et qu’elle le vit, elle tomba à ses pieds, et lui dit : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. (...) Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, la sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu’il est là. Jésus lui dit : Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut, et dit : Père, je te rends grâce de ce que tu m’as exaucé. Pour moi, je savais que tu m’exauces toujours ; mais j’ai parlé à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. Ayant dit cela, il cria d’une voix forte : Lazare, sors ! Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller. » (Extrait de l'Evangile de Jean, ch. 11 v. 1-48).
Outre Lazare, Jésus aurait ramené à la vie deux autres personnes. Jésus lui-même, exécuté (crucifié sur la croix) et enterré, aurait ressuscité, trois jours après sa mort.
Concrètement, Jésus agissait par imposition des mains (qu'il posait sur l'endroit meurtri) ou en récitant une prière. Pour lui, les miracles sont réalisés grâce à la foi de ceux qui les demandent : « Tout est possible à celui qui croit ». (Marc 9 v. 23)
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