Dieu connaît chacun de nous individuellement ???
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Dieu connaît chacun de nous individuellement ???
Dieu connaît chacun de nous individuellement ???
DIEU ME CONNAIT PERSONNELLEMENT
On m’a posé un jour la question suivante : « Dieu me voit-il et me connaît-il personnellement, ou bien voit-il toute l’humanité en groupe, sans distinguer chaque personne ?»
Selon la Bible, il n’y a aucun doute que Dieu connaît chacun de nous individuellement.
En fait la Bible ne fait pas mystère que Dieu nous connaît personnellement même avant notre naissance.
Écoutez par exemple comment Dieu, dans l’Ancien Testament, adresse son appel au jeune Jérémie qu’il a destiné à devenir un prophète, un porte-parole de sa part : « L’Éternel m’adressa la parole en ces termes : Avant de t’avoir formé dans le sein de ta mère, je t’ai choisi ; et avant ta naissance, je t’ai consacré ; je t’ai établi prophète pour les nations.»
Toujours dans l’Ancien Testament, le psaume 139 souligne la même idée : « Tu m’as fait ce que je suis, et tu m’as tissé dans le ventre de ma mère. Merci d’avoir fait de moi une créature aussi merveilleuse : tu fais des merveilles et je le reconnais bien. Mon corps n’était pas caché à tes yeux quand, dans le secret, je fus façonné et tissé comme dans les profondeurs de la terre. Je n’étais encore qu’une masse informe, mais tu me voyais, et, dans ton registre, se trouvaient déjà inscrits tous les jours que tu m’avais destinés alors qu’aucun d’eux n’existait encore. »
Bien sûr une telle connaissance ne peut que nous étonner profondément.
C’est ce qu’exprime le psaume 8 qui en parle comme d’un mystère à la fois incompréhensible mais dont la vérité s’impose à soi: Quand je regarde tes cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles que tu as établies ; qu’est ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu, et tu l’as couronné de gloire et de splendeur.
Pourtant la question se pose journellement à nous : que faisons-nous, qu’avons-nous fait de ces dons incomparables dont nous avons été revêtus par le Créateur?
Dans le Nouveau Testament, Jésus parle de lui-même comme d’un berger qui connaît ses brebis.
Au chapitre 10 de l’Évangile selon Jean il dit: « Moi, je suis le bon berger ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, tout comme le Père me connaît et que je connais le Père. Je donne ma vie pour mes brebis. » Il tient le même langage dans la parabole de la brebis perdue et retrouvée, au chapitre 15 de l’Évangile selon Luc : « Si l’un de vous possède cent brebis, et que l’une d’elles vienne à se perdre, n’abandonnera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres au pâturage pour aller à la recherche de celle qui est perdue jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée ?
Et quand il l’a retrouvée, avec quelle joie il la charge sur ses épaules pour la ramener ! Aussitôt rentré chez lui, il appelle ses amis et ses voisins et leur dit : « Venez partager ma joie, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue. » Je vous assure qu’il en est de même au ciel : il y aura plus de joie pour un seul pécheur qui change de vie, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’en ont pas besoin. » Jésus dit aussi dans l’évangile selon Jean : Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne jetterai pas dehors celui qui vient à moi.
Lien : http://www.foietviereformees.org/dieu-connait-personnellement/
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Dieu connaît chacun de nous individuellement ???
Dieu et moi dans le Psaume 139
Par Florent Varak
- Publié dans
Promesses n° 174, Octobre-décembre 2010
- Sujet: Homme
Dieu est immense et que dès qu’on se penche sur sa personne, on est vite impressionné :
– Plusieurs dizaines de noms lui sont attribués : Dieu de force, de puissance, des armées, Celui qui est, le Créateur, le Seigneur. Ces noms décrivent parfois de façon imagée son action : le lion, l’aigle, l’agneau, la poule…
– Plusieurs dizaines de qualités lui sont attribuées – il est tout puissant, il est impassible, il est amour, autonome, éternel, etc.
Dès qu’on plonge son regard dans la personne de Dieu, on est émerveillé. Et pourtant, cela pourrait être fastidieux d’énumérer les qualités du Seigneur, sans réaliser la différence que Dieu fait dans une vie. C’est comme si vous me demandiez que je vous décrive mon épouse. Si je vous disais : « Elle fait 1 m 70, elle a les yeux bleus, et quelques cheveux blancs », je ne communiquerais pas une grande sympathie dans notre relation. Si je vous dis par contre : « J’aime beaucoup poser ma tête sur la sienne parce qu’elle est un tout petit peu plus petite que moi, ses yeux bleus font fondre mon cœur chaque fois qu’elle me regarde, et elle est en train de se tresser une couronne de gloire avec quelques cheveux blancs », c’est une description qui reflète l’amour que je lui porte…
Dans le Psaume 139, David parle de Dieu — pas comme un catalogue de vérités sur Dieu, mais comme une célébration de ce que Dieu fait dans une vie. David associe ces qualités divines à sa vie personnelle. Dieu n’est pas une série de faits. Il est une personne qui cherche la communion avec ses enfants, qui se révèle à ses enfants… Ce Psaume présente quatre qualités de Dieu pour nous encourager.
Omniscience
Dieu connaît tout de moi (v. 1-6)
La première qualité de Dieu que David décrit est l’omniscience, la « toute connaissance » de Dieu : Dieu sait tout, connaît tout, comprend tout (1 Jean 3.20 ; Job 37.16 ; Héb 4.13). Mais là encore, il possède plus qu’une information sur les hommes. Il me connaît moi, personnellement, intimement, comme nul autre ne me connaît.
– Il me « sonde » : le verbe dénote un regard complet, attentionné. Il ne regarde pas de façon superficielle.
– Il me « connaît » : il perçoit et prend directement connaissance de ce que je suis.
– Il me « comprend » : ce verbe pourrait être traduit par « disséquer » ; Dieu connaît mon cœur comme nul autre (Jér 17.9-10).
Dieu ne connaît pas seulement les choses importantes qui secouent le monde, mais les détails les plus anodins de ma vie : mes mouvements quotidiens (v. 3a), mes pensées (v. 2b,3b), mes paroles (v. 4). Jésus rajoutera que même les cheveux de nos têtes sont comptés (Matt 10.30).
Non seulement Dieu connaît les moindres recoins de ma vie, mais en plus il connaît précisément mon futur (v. 4) : avant que je parle, Dieu sait ce que je vais dire !
Comment vivre cette partie du Psaume ?
– par la louange, l’émerveillement (v. 6),
– en intégrant le Seigneur dans tous les aspects de mon existence : l’un des dangers de la vie chrétienne, c’est de sortir Dieu de nos joies, pour ne l’intégrer qu’à nos épreuves ; ou bien de sortir Dieu de nos épreuves, par stoïcisme, pour ne l’intégrer qu’à nos louanges ;
– par la confession de mes péchés : avec Dieu, il est impossible de se cacher ; il met le doigt sur toutes nos manipulations, connaît toutes nos motivations, lit toutes nos pensées.
Alors, puisqu’il sait tout, pourquoi le tenir à l’écart ?
Omniprésence
Dieu est toujours près de moi (v. 7-12)
Dieu est partout présent — ou plutôt, il n’y a nul endroit où il ne se trouve. On ne peut le fuir, pas même par la mort (v. 8b). David réalise qu’il est gardé en tout lieu par la présence de Dieu : Dieu est toujours près de lui (v. 10a).
Cette notion d’omniprésence est difficile à comprendre. D’un côté, Dieu est présent partout, d’un autre il est sur son trône ou s’incarne en Jésus. Il ne peut tolérer le mal, et il côtoie pourtant le diable en son omniprésence.
Dieu est pleinement présent en tout point de l’espace, sans toutefois agir de la même manière en chacun de ces points :
– Il est pleinement présent : Il n’y a pas une partie de Dieu au ciel, et une autre partie sur terre. Il ne remplit pas l’espace comme l’eau remplit un verre. C’est l’intégralité de son être qui est partout présente. Il ne faut pas penser en terme d’un volume, d’une dimension car Dieu est esprit, et il est au-delà de l’espace qu’il a créé (1 Rois 8.27).
– Sans agir de la même manière : Dieu est présent parfois pour punir (Amos 9.1-4), pour soutenir (Héb 1.3), pour bénir (Ps 16.11). Dieu est dans le cœur de ses enfants, mais pas dans celui de ceux qui ne sont pas croyants.
Que faire de l’idée que je ne peux m’éloigner de la présence de Dieu ?
– Louer : Dieu m’accompagne partout. Quel privilège !
– Être réaliste sur le péché : Certains péchés sont très visibles, ou affectent beaucoup de personnes, tant par leurs effets que par la manière dont ils se font ; ils sont connus par d’autres. Certains péchés sont discrets ; ils sont réalisés dans le secret des cœurs, dans l’imagination. Mais Dieu est présent à l’intérieur de nous-mêmes. Comment ne pas reconnaître nos fautes devant lui ?
– Décider de le suivre : Je ne peux pas me détacher du Seigneur. Il est, pour mon bien, à jamais soucieux de m’accompagner.
– Ne plus avoir peur : Il n’est pas de table d’opération où Dieu est absent. Il n’est pas de situations que Dieu trouverait profondes, trop dangereuses. Je peux envoyer mes enfants dans un pays étranger — et savoir que le Seigneur les accompagne.
Souveraineté
Dieu a un plan pour moi (v. 13-18)
Troisièmement, David s’émerveille de la souveraineté de Dieu sur sa vie, du début à la fin. Plus que l’omnipotence de Dieu, cette partie développe l’idée que Dieu, mon créateur, a un projet pour moi.
Avec délicatesse, j’ai été créé, formé, caché, pétri ; mieux, « tissé » (v. 15 — c’est presque de l’embryologie !). Je ne suis pas une créature issue du hasard.
Non seulement Dieu est maître du début de mon histoire, mais encore de sa fin. Je ne mourrai pas un jour plus tôt ou plus tard que le jour fixé par Dieu. Jésus dit d’ailleurs de ne pas s’inquiéter, car ce n’est pas cela qui rallongera mon existence. Bref, je suis un homme ou une femme que Dieu a voulu, une créature merveilleuse.
Comment vivre cette souveraineté de Dieu ?
– Encore une fois, par la louange ! David commence cette section avec une exclamation : « C’est toi ! », reconnaissance heureuse de l’œuvre puissante de Dieu. La louange des v. 17 à 18 est probablement l’émerveillement face à toutes ces qualités de Dieu. Qu’il est grand, tellement au-delà de toutes nos pensées !
– Par le respect de mon corps : J’ai été créé à l’image de Dieu, et Dieu a créé mon corps avec une touchante attention. J’ai lu le récit d’un couple dont l’épouse ne se sentait pas belle et cela la gênait considérablement dans ses rapports avec son mari. Tendrement, cet homme l’a placée devant un miroir et lui a demandé de louer Dieu pour chaque partie de son corps. Dieu m’a fait à son image, au-delà de toute logique génétique, au-delà de tout handicap de naissance ou acquis. Je le reflète et il a sa main sur moi. Plus encore, avec ma conversion, ce corps est devenu le temple du Saint Esprit (1 Cor 6.19).
– Par le respect de la vie : Un enfant existe dès la conception. La Bible souligne la continuité de l’existence du ventre de la mère à l’enfant qui respire. Il est impossible de valider l’avortement, ou les techniques de contraceptions abortives. Pour autant, un Dieu de grâce accueille toujours celle qui s’est prêtée à de tels gestes et qui s’en repent.
– En me réjouissant de ce projet bienveillant de Dieu : si mes parents ne m’ont pas vraiment voulu, si la société ne m’a pas vraiment voulu, Dieu, lui, m’a voulu ! Je peux me réfugier en Dieu, en son amour pour moi, dans sa compréhension de ce que je suis.
– En ayant confiance : La vie en général, et la vie chrétienne en particulier, n’est pas un long fleuve tranquille. Il y a des combats, des épreuves, des tentations, des chutes… (Prov 24.16). Mais Dieu reste souverain.
Justice
Dieu jugera mes ennemis (v. 19-24)
Dans cette quatrième strophe, le ton change radicalement. On passe d’attributs de Dieu paisibles et encourageants à ses attributs de sainteté et de justice. David exprime des émotions très fortes : du dégoût, de la haine… Ces expressions paraissent violentes à la lumière du N.T., mais c’est une impression erronée : au cri de David, répond la prière des martyrs (Apoc 6.10). Et c’est parce qu’un jour un jugement aura lieu, que les chrétiens peuvent, avec confiance, pardonner ceux et celles qui les ont offensés. Parce que pardonner, c’est laisser à Dieu le soin de juger. C’est exprimer au Seigneur sa colère et son ressentiment, et les laisser à ses pieds, sachant qu’il fera justice.
Le Psaume se termine par une prière, d’autant plus importante que David est animé d’un désir de justice, et que ce sentiment pourrait le faire basculer dans l’amertume.
Comment vivre cette partie ?
– Par la confiance face au harcèlement : Un jour ou l’autre on a dû faire face au harcèlement d’un collègue, d’un patron, d’un voisin ou d’un membre de sa famille. Un jour ou l’autre, on a été confronté à l’impossibilité d’obtenir réparation, ou de résoudre des relations difficiles. Dieu n’est pas absent de cette irritation. Il la connaît, la mesure, la chiffre, et il en sera juge. Quelle sérénité !
– Quelle sérénité de lui laisser le soin de juger, et de lui demander que nos cœurs soient rendus souples. Pensons à confesser nos péchés. Prions pour que nous nous jugions nous-mêmes avant de juger les autres. Dieu nous conduira ainsi « sur la voie de l’éternité » (v. 24).
Lien : https://www.promesses.org/dieu-et-moi-dans-le-psaume-139/
Par Florent Varak
- Publié dans
Promesses n° 174, Octobre-décembre 2010
- Sujet: Homme
DIEU ET MOI DANS LE PSAUME 139
Dieu est immense et que dès qu’on se penche sur sa personne, on est vite impressionné :
– Plusieurs dizaines de noms lui sont attribués : Dieu de force, de puissance, des armées, Celui qui est, le Créateur, le Seigneur. Ces noms décrivent parfois de façon imagée son action : le lion, l’aigle, l’agneau, la poule…
– Plusieurs dizaines de qualités lui sont attribuées – il est tout puissant, il est impassible, il est amour, autonome, éternel, etc.
Dès qu’on plonge son regard dans la personne de Dieu, on est émerveillé. Et pourtant, cela pourrait être fastidieux d’énumérer les qualités du Seigneur, sans réaliser la différence que Dieu fait dans une vie. C’est comme si vous me demandiez que je vous décrive mon épouse. Si je vous disais : « Elle fait 1 m 70, elle a les yeux bleus, et quelques cheveux blancs », je ne communiquerais pas une grande sympathie dans notre relation. Si je vous dis par contre : « J’aime beaucoup poser ma tête sur la sienne parce qu’elle est un tout petit peu plus petite que moi, ses yeux bleus font fondre mon cœur chaque fois qu’elle me regarde, et elle est en train de se tresser une couronne de gloire avec quelques cheveux blancs », c’est une description qui reflète l’amour que je lui porte…
Dans le Psaume 139, David parle de Dieu — pas comme un catalogue de vérités sur Dieu, mais comme une célébration de ce que Dieu fait dans une vie. David associe ces qualités divines à sa vie personnelle. Dieu n’est pas une série de faits. Il est une personne qui cherche la communion avec ses enfants, qui se révèle à ses enfants… Ce Psaume présente quatre qualités de Dieu pour nous encourager.
Omniscience
Dieu connaît tout de moi (v. 1-6)
1 Éternel ! tu me sondes et tu me connais,
2 Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, tu comprends de loin ma pensée ;
3 tu sais quand je marche et quand je me couche, et tu pénètres toutes mes voies.
4 Car la parole n’est pas sur ma langue, que déjà, Éternel ! tu la connais entièrement.
5 Tu m’entoures par derrière et par devant, et tu mets ta main sur moi.
6 Une telle science est trop merveilleuse pour moi, trop élevée pour que je puisse la saisir.
La première qualité de Dieu que David décrit est l’omniscience, la « toute connaissance » de Dieu : Dieu sait tout, connaît tout, comprend tout (1 Jean 3.20 ; Job 37.16 ; Héb 4.13). Mais là encore, il possède plus qu’une information sur les hommes. Il me connaît moi, personnellement, intimement, comme nul autre ne me connaît.
– Il me « sonde » : le verbe dénote un regard complet, attentionné. Il ne regarde pas de façon superficielle.
– Il me « connaît » : il perçoit et prend directement connaissance de ce que je suis.
– Il me « comprend » : ce verbe pourrait être traduit par « disséquer » ; Dieu connaît mon cœur comme nul autre (Jér 17.9-10).
Dieu ne connaît pas seulement les choses importantes qui secouent le monde, mais les détails les plus anodins de ma vie : mes mouvements quotidiens (v. 3a), mes pensées (v. 2b,3b), mes paroles (v. 4). Jésus rajoutera que même les cheveux de nos têtes sont comptés (Matt 10.30).
Non seulement Dieu connaît les moindres recoins de ma vie, mais en plus il connaît précisément mon futur (v. 4) : avant que je parle, Dieu sait ce que je vais dire !
Comment vivre cette partie du Psaume ?
– par la louange, l’émerveillement (v. 6),
– en intégrant le Seigneur dans tous les aspects de mon existence : l’un des dangers de la vie chrétienne, c’est de sortir Dieu de nos joies, pour ne l’intégrer qu’à nos épreuves ; ou bien de sortir Dieu de nos épreuves, par stoïcisme, pour ne l’intégrer qu’à nos louanges ;
– par la confession de mes péchés : avec Dieu, il est impossible de se cacher ; il met le doigt sur toutes nos manipulations, connaît toutes nos motivations, lit toutes nos pensées.
Alors, puisqu’il sait tout, pourquoi le tenir à l’écart ?
Omniprésence
Dieu est toujours près de moi (v. 7-12)
7 Où irais-je loin de ton Esprit et où fuirais–je loin de ta face ?
8 Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au séjour des morts, t’y voilà.
9 Si je prends les ailes de l’aurore, et que j’aille demeurer au-delà de la mer,
10 là aussi ta main me conduira, et ta droite me saisira.
11 Si je dis : Au moins les ténèbres me submergeront, la nuit devient lumière autour de moi ;
12 Même les ténèbres ne sont pas ténébreuses pour toi, la nuit s’illumine comme le jour, et les ténèbres comme la lumière.
Dieu est partout présent — ou plutôt, il n’y a nul endroit où il ne se trouve. On ne peut le fuir, pas même par la mort (v. 8b). David réalise qu’il est gardé en tout lieu par la présence de Dieu : Dieu est toujours près de lui (v. 10a).
Cette notion d’omniprésence est difficile à comprendre. D’un côté, Dieu est présent partout, d’un autre il est sur son trône ou s’incarne en Jésus. Il ne peut tolérer le mal, et il côtoie pourtant le diable en son omniprésence.
Dieu est pleinement présent en tout point de l’espace, sans toutefois agir de la même manière en chacun de ces points :
– Il est pleinement présent : Il n’y a pas une partie de Dieu au ciel, et une autre partie sur terre. Il ne remplit pas l’espace comme l’eau remplit un verre. C’est l’intégralité de son être qui est partout présente. Il ne faut pas penser en terme d’un volume, d’une dimension car Dieu est esprit, et il est au-delà de l’espace qu’il a créé (1 Rois 8.27).
– Sans agir de la même manière : Dieu est présent parfois pour punir (Amos 9.1-4), pour soutenir (Héb 1.3), pour bénir (Ps 16.11). Dieu est dans le cœur de ses enfants, mais pas dans celui de ceux qui ne sont pas croyants.
Que faire de l’idée que je ne peux m’éloigner de la présence de Dieu ?
– Louer : Dieu m’accompagne partout. Quel privilège !
– Être réaliste sur le péché : Certains péchés sont très visibles, ou affectent beaucoup de personnes, tant par leurs effets que par la manière dont ils se font ; ils sont connus par d’autres. Certains péchés sont discrets ; ils sont réalisés dans le secret des cœurs, dans l’imagination. Mais Dieu est présent à l’intérieur de nous-mêmes. Comment ne pas reconnaître nos fautes devant lui ?
– Décider de le suivre : Je ne peux pas me détacher du Seigneur. Il est, pour mon bien, à jamais soucieux de m’accompagner.
– Ne plus avoir peur : Il n’est pas de table d’opération où Dieu est absent. Il n’est pas de situations que Dieu trouverait profondes, trop dangereuses. Je peux envoyer mes enfants dans un pays étranger — et savoir que le Seigneur les accompagne.
Souveraineté
Dieu a un plan pour moi (v. 13-18)
13 C’est toi qui as formé mes reins, qui m’as tenu caché dans le sein de ma mère.
14 Je te célèbre ; car je suis une créature merveilleuse. Tes œuvres sont des merveilles, et mon âme le reconnaît bien.
15 Mon corps n’était pas caché devant toi, lorsque j’ai été fait en secret, tissé dans les profondeurs de la terre.
16 Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui étaient fixés, avant qu’aucun d’eux (existe).
17 Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables ! Que la somme en est grande !
18 Si je les compte, elles sont plus nombreuses que (les grains de) sable. Je m’éveille, et je suis encore avec toi.
Troisièmement, David s’émerveille de la souveraineté de Dieu sur sa vie, du début à la fin. Plus que l’omnipotence de Dieu, cette partie développe l’idée que Dieu, mon créateur, a un projet pour moi.
Avec délicatesse, j’ai été créé, formé, caché, pétri ; mieux, « tissé » (v. 15 — c’est presque de l’embryologie !). Je ne suis pas une créature issue du hasard.
Non seulement Dieu est maître du début de mon histoire, mais encore de sa fin. Je ne mourrai pas un jour plus tôt ou plus tard que le jour fixé par Dieu. Jésus dit d’ailleurs de ne pas s’inquiéter, car ce n’est pas cela qui rallongera mon existence. Bref, je suis un homme ou une femme que Dieu a voulu, une créature merveilleuse.
Comment vivre cette souveraineté de Dieu ?
– Encore une fois, par la louange ! David commence cette section avec une exclamation : « C’est toi ! », reconnaissance heureuse de l’œuvre puissante de Dieu. La louange des v. 17 à 18 est probablement l’émerveillement face à toutes ces qualités de Dieu. Qu’il est grand, tellement au-delà de toutes nos pensées !
– Par le respect de mon corps : J’ai été créé à l’image de Dieu, et Dieu a créé mon corps avec une touchante attention. J’ai lu le récit d’un couple dont l’épouse ne se sentait pas belle et cela la gênait considérablement dans ses rapports avec son mari. Tendrement, cet homme l’a placée devant un miroir et lui a demandé de louer Dieu pour chaque partie de son corps. Dieu m’a fait à son image, au-delà de toute logique génétique, au-delà de tout handicap de naissance ou acquis. Je le reflète et il a sa main sur moi. Plus encore, avec ma conversion, ce corps est devenu le temple du Saint Esprit (1 Cor 6.19).
– Par le respect de la vie : Un enfant existe dès la conception. La Bible souligne la continuité de l’existence du ventre de la mère à l’enfant qui respire. Il est impossible de valider l’avortement, ou les techniques de contraceptions abortives. Pour autant, un Dieu de grâce accueille toujours celle qui s’est prêtée à de tels gestes et qui s’en repent.
– En me réjouissant de ce projet bienveillant de Dieu : si mes parents ne m’ont pas vraiment voulu, si la société ne m’a pas vraiment voulu, Dieu, lui, m’a voulu ! Je peux me réfugier en Dieu, en son amour pour moi, dans sa compréhension de ce que je suis.
– En ayant confiance : La vie en général, et la vie chrétienne en particulier, n’est pas un long fleuve tranquille. Il y a des combats, des épreuves, des tentations, des chutes… (Prov 24.16). Mais Dieu reste souverain.
Justice
Dieu jugera mes ennemis (v. 19-24)
19 O Dieu, si seulement tu faisais mourir le méchant ! Hommes de sang, écartez–vous de moi !
20 Ils parlent de toi d’une manière infâme, ils prennent (ton nom) en vain, eux, tes adversaires !
21 Éternel, n’aurai–je pas de la haine pour ceux qui te haïssent, du dégoût pour ceux qui se soulèvent contre toi ?
22 Je les hais d’une parfaite haine ; ils sont devenus pour moi des ennemis.
23 Sonde–moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Éprouve–moi, et connais mes préoccupations !
24 Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis–moi sur la voie de l’éternité !
Dans cette quatrième strophe, le ton change radicalement. On passe d’attributs de Dieu paisibles et encourageants à ses attributs de sainteté et de justice. David exprime des émotions très fortes : du dégoût, de la haine… Ces expressions paraissent violentes à la lumière du N.T., mais c’est une impression erronée : au cri de David, répond la prière des martyrs (Apoc 6.10). Et c’est parce qu’un jour un jugement aura lieu, que les chrétiens peuvent, avec confiance, pardonner ceux et celles qui les ont offensés. Parce que pardonner, c’est laisser à Dieu le soin de juger. C’est exprimer au Seigneur sa colère et son ressentiment, et les laisser à ses pieds, sachant qu’il fera justice.
Le Psaume se termine par une prière, d’autant plus importante que David est animé d’un désir de justice, et que ce sentiment pourrait le faire basculer dans l’amertume.
Comment vivre cette partie ?
– Par la confiance face au harcèlement : Un jour ou l’autre on a dû faire face au harcèlement d’un collègue, d’un patron, d’un voisin ou d’un membre de sa famille. Un jour ou l’autre, on a été confronté à l’impossibilité d’obtenir réparation, ou de résoudre des relations difficiles. Dieu n’est pas absent de cette irritation. Il la connaît, la mesure, la chiffre, et il en sera juge. Quelle sérénité !
– Quelle sérénité de lui laisser le soin de juger, et de lui demander que nos cœurs soient rendus souples. Pensons à confesser nos péchés. Prions pour que nous nous jugions nous-mêmes avant de juger les autres. Dieu nous conduira ainsi « sur la voie de l’éternité » (v. 24).
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