De l'antique Babylone à nous jours
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De l'antique Babylone à nous jours
Les croyances de l'antique Babylone :
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La Babylone antique
Bible:
Jérémie 51:6
"Fuyez du milieu de Babylone."
Jérémie 51:7
"Les nations ont bu de son vin, c'est pourquoi les nations continuent d'agir follement."
Jérémie 51:28, 29
"Sanctifiez contre elle les nations, les rois de Médie, ses gouverneurs et tous ses chefs adjoints et tout le pays de la domination de chacun. Que la terre tremble et soit dans une violente douleur, car c’est contre Babylone que se sont dressées les pensées de Jéhovah, pour faire du pays de Babylone un objet de stupéfaction, sans habitant."
Jérémie 51:49
"Non seulement Babylone a été la cause pour que tombent les tués d’Israël, mais encore à Babylone sont tombés les tués de toute la terre."
Jérémie 51:63
"Lorsque tu auras achevé de lire ce livre, tu y attacheras une pierre et tu devras le lancer au milieu de l’Euphrate. Et tu devras dire : 'C’est de cette façon que Babylone s’enfoncera et ne se relèvera plus à cause du malheur que je fais venir sur elle ; et à coup sûr ils s’épuiseront.' "
N.T. :
Babylone la Grande dans le livre de la révélation "apocalypse"
Révélation 18:4
"Sortez d’elle, mon peuple..."
Révélation 18:17
"...ceux qui habitent la terre se sont enivrés du vin de sa fornication."
Révélation 17:16
"Et les dix cornes que tu as vues, et la bête sauvage, celles-ci haïront la prostituée et la rendront dévastée et nue, et mangeront ses chairs et la brûleront complètement par le feu. Car Dieu leur a mis au cœur d’exécuter sa pensée, oui d’exécuter leur seule pensée en donnant leur royaume à la bête sauvage, jusqu’à ce que les paroles de Dieu se soient accomplies."
Révélation 18:24
"Oui, chez elle on a trouvé le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qu’on a tués sur la terre."
Révélation 18:21
"Et un ange vigoureux a soulevé une pierre semblable à une grande meule et l’a jetée dans la mer, en disant : “ Ainsi, d’un coup, sera jetée Babylone la grande ville, et jamais plus on ne la trouvera."
Taureau androcéphale ailé
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] En Assyrie, des taureaux androcéphales gardaient les portes des palais et des villes. Ces animaux extraordinaires étaient constitués d'un corps de taureau, d'une paire d'ailes et d'un visage humain. Ils portaient des tiares entourées d'une ou plusieurs paires de cornes. Taillés dans la pierre, ces bêtes fabuleuses étaient des génies bienveillants, protecteurs des villes assyriennes. Ils pouvaient mesurer plus de quatre mètres de haut. Les taureaux androcéphales sont une caractéristique de l'art assyrien durant le Ie millénaire avant notre ère.
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La Babylone antique
Bible:
Jérémie 51:6
"Fuyez du milieu de Babylone."
Jérémie 51:7
"Les nations ont bu de son vin, c'est pourquoi les nations continuent d'agir follement."
Jérémie 51:28, 29
"Sanctifiez contre elle les nations, les rois de Médie, ses gouverneurs et tous ses chefs adjoints et tout le pays de la domination de chacun. Que la terre tremble et soit dans une violente douleur, car c’est contre Babylone que se sont dressées les pensées de Jéhovah, pour faire du pays de Babylone un objet de stupéfaction, sans habitant."
Jérémie 51:49
"Non seulement Babylone a été la cause pour que tombent les tués d’Israël, mais encore à Babylone sont tombés les tués de toute la terre."
Jérémie 51:63
"Lorsque tu auras achevé de lire ce livre, tu y attacheras une pierre et tu devras le lancer au milieu de l’Euphrate. Et tu devras dire : 'C’est de cette façon que Babylone s’enfoncera et ne se relèvera plus à cause du malheur que je fais venir sur elle ; et à coup sûr ils s’épuiseront.' "
N.T. :
Babylone la Grande dans le livre de la révélation "apocalypse"
Révélation 18:4
"Sortez d’elle, mon peuple..."
Révélation 18:17
"...ceux qui habitent la terre se sont enivrés du vin de sa fornication."
Révélation 17:16
"Et les dix cornes que tu as vues, et la bête sauvage, celles-ci haïront la prostituée et la rendront dévastée et nue, et mangeront ses chairs et la brûleront complètement par le feu. Car Dieu leur a mis au cœur d’exécuter sa pensée, oui d’exécuter leur seule pensée en donnant leur royaume à la bête sauvage, jusqu’à ce que les paroles de Dieu se soient accomplies."
Révélation 18:24
"Oui, chez elle on a trouvé le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qu’on a tués sur la terre."
Révélation 18:21
"Et un ange vigoureux a soulevé une pierre semblable à une grande meule et l’a jetée dans la mer, en disant : “ Ainsi, d’un coup, sera jetée Babylone la grande ville, et jamais plus on ne la trouvera."
Taureau androcéphale ailé
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] En Assyrie, des taureaux androcéphales gardaient les portes des palais et des villes. Ces animaux extraordinaires étaient constitués d'un corps de taureau, d'une paire d'ailes et d'un visage humain. Ils portaient des tiares entourées d'une ou plusieurs paires de cornes. Taillés dans la pierre, ces bêtes fabuleuses étaient des génies bienveillants, protecteurs des villes assyriennes. Ils pouvaient mesurer plus de quatre mètres de haut. Les taureaux androcéphales sont une caractéristique de l'art assyrien durant le Ie millénaire avant notre ère.
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Re: De l'antique Babylone à nous jours
"Sortez d'elle, mon peuple, si vous ne voulez pas participer avec elle à ses péchés, et si vous ne voulez pas recevoir votre part de ses plaies." Révélation 18:4.
Zigourrat et la Tour de Babel [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
À Ur, en Mésopotamie, un des édifices les plus imposants était la ziggourat, sorte de tour bâtie en briques séchées, haute de plusieurs étages, et surmontée d'un temple. La tour de Babel (dans la cité de Babylone) devait avoir une structure semblable. De la ziggourat d'Ur, seuls les étages inférieurs ont été reconstitués.
Bible :
Genèse 11:11 1 Tout le monde parlait alors la même langue et se servait des mêmes mots. 2 Partis de l'est, les hommes trouvèrent une large vallée en Basse-Mésopotamie et s'y installèrent. 3 Ils se dirent les uns aux autres : « Allons ! Au travail pour mouler des briques et les cuire au four ! » Ils utilisèrent les briques comme pierres de construction et l'asphalte comme mortier. 4 Puis ils se dirent : « Allons ! Au travail pour bâtir une ville, avec une tour dont le sommet touche au ciel ! Ainsi nous deviendrons célèbres, et nous éviterons d'être dispersés sur toute la surface de la terre. »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La plus célèbre des ziggourats est celle de Babylone. Grâce au récit Genèse 11, son souvenir a traversé le temps. Dans la Bible, elle est nommée : "Tour de Babel". Le récit de la Genèse, nous raconte qu'au temps où les hommes parlaient la même langue, ils se dirent : "Allons ! bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touchera le ciel".
GENÈSE 11
"La terre entière se servait des mêmes mots. Or en se déplaçant vers l'orient, les hommes découvrirent une plaine dans le pays de Shinéar et y habitèrent. Ils se dirent l'un à l'autre : "Allons ! Moulons des briques et cuisons les au four." Les briques leur servirent de pierre et le bitume leur servit de mortier. "Allons ! dirent-ils, bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche le ciel. Faisons-nous un nm afin de ne pas être dispersés sur toute la surface de la terre."
Le Seigneur descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils d'Adam. "Eh, dit le Seigneur, ils ne sont tous qu'un peuple et qu'une langue et c'est là leur première oeuvre ! Maintenant, rien de ce qu'ils projetteront de faire ne leur sera accessible ! Allons, descendons et brouillons ici leur langue, qu'ils ne s'entendent plus les uns les autres !" De là, le Seigneur les dispersa sur toute la surface de la terre et ils cessèrent de bâtir la ville. Aussi lui donna-t-on le nom de Babel car c'est là que le Seigneur brouilla la langue de toute la terre, et c'est de là que le Seigneur dispersa les hommes sur toute la surface de la terre."
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Zigourrat et la Tour de Babel [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
À Ur, en Mésopotamie, un des édifices les plus imposants était la ziggourat, sorte de tour bâtie en briques séchées, haute de plusieurs étages, et surmontée d'un temple. La tour de Babel (dans la cité de Babylone) devait avoir une structure semblable. De la ziggourat d'Ur, seuls les étages inférieurs ont été reconstitués.
Bible :
Genèse 11:11 1 Tout le monde parlait alors la même langue et se servait des mêmes mots. 2 Partis de l'est, les hommes trouvèrent une large vallée en Basse-Mésopotamie et s'y installèrent. 3 Ils se dirent les uns aux autres : « Allons ! Au travail pour mouler des briques et les cuire au four ! » Ils utilisèrent les briques comme pierres de construction et l'asphalte comme mortier. 4 Puis ils se dirent : « Allons ! Au travail pour bâtir une ville, avec une tour dont le sommet touche au ciel ! Ainsi nous deviendrons célèbres, et nous éviterons d'être dispersés sur toute la surface de la terre. »
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GENÈSE 11
"La terre entière se servait des mêmes mots. Or en se déplaçant vers l'orient, les hommes découvrirent une plaine dans le pays de Shinéar et y habitèrent. Ils se dirent l'un à l'autre : "Allons ! Moulons des briques et cuisons les au four." Les briques leur servirent de pierre et le bitume leur servit de mortier. "Allons ! dirent-ils, bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche le ciel. Faisons-nous un nm afin de ne pas être dispersés sur toute la surface de la terre."
Le Seigneur descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils d'Adam. "Eh, dit le Seigneur, ils ne sont tous qu'un peuple et qu'une langue et c'est là leur première oeuvre ! Maintenant, rien de ce qu'ils projetteront de faire ne leur sera accessible ! Allons, descendons et brouillons ici leur langue, qu'ils ne s'entendent plus les uns les autres !" De là, le Seigneur les dispersa sur toute la surface de la terre et ils cessèrent de bâtir la ville. Aussi lui donna-t-on le nom de Babel car c'est là que le Seigneur brouilla la langue de toute la terre, et c'est de là que le Seigneur dispersa les hommes sur toute la surface de la terre."
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Re: De l'antique Babylone à nous jours
dieux et cultes-panthéon
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Triade divine : Aglibol, BaalShamin, Malakbêl.
Nabu (Nabo, Nabou)
Le dieu Nabou, originaire de Babylonie, était le fils de Bel-Marduk. Nabou était le dieu dont la mission était d’inscrire l’avenir de l’humanité, avenir décidé lors de l’assemblée des dieux au moment de la fête du Nouvel An. Il était également le patron des scribes, car lui-même écrit le destin des hommes. Il devint populaire en Assyrie au cours du premier siècle avant l’ère chrétienne. On le considérait comme un dieu sauveur, et on l’associait au dieu Ea, d’origine sumérienne, vénéré en tant que dieu de la sagesse. Dieu jeune, beau et musicien, il est parfois associé à 1’Apollon grec. Le serpent et le scorpion font partie de ses attributs.
Baal Shamîn
« Le Seigneur des Cieux très hauts ». Dieu de l’orage et des pluies fertilisantes, identique à Hadad dont le culte est commun à toute la Syrie. C’est le dieu suprême comme Bêl, mais il est plus proche des humains. Introduit à Palmyre à partir des ports phéniciens par les caravanes, il est déjà présent à Emèse dès le IXe siècle avant J.-C. Il devient populaire à Palmyre avec l’influence romaine. Au IIe siècle, on le désigne le plus souvent par les épithètes « Grand et Miséricordieux » sans préciser le nom du dieu.
Allath
La déesse, appartient au panthéon arabe de la Mecque pré-islamique et au panthéon nabatéen. Divinité de la fertilité, comme l’Atargatis syrienne, c’est aussi la déesse étoile (Vénus) qui guide les caravanes la nuit. Elle prend un aspect guerrier à Palmyre en étant associée, à la fin IIIe siècle, à l’Athéna grecque.
Arsu
Dieu arabe des chameliers, protecteur des caravanes, connu sous le nom de Ruda dans la langue araméenne.
Shadrafa
Celui qui guérit. Présent un peu partout au Proche-Orient dés le VIe siècle avant J.-C., il a, à Palmyre, un temple qui n’a pas encore été retrouvé.
Iarhibol
Le seigneur Soleil que l’on voit souvent en compagnie de Bêl ou Baal Shamin. I1 est représenté avec l’astre Soleil comme nimbe ou sous l’aspect d’un aigle.
Aglibol
Le seigneur Lune accompagne généralement Bêl et Iarhibol. Lui aussi possède un nimbe signifiant la Lune et un aigle comme attribut.
Malakbel
Il est le véritable dieu de Palmyre, son protecteur. Souvent cité, il est également présent au côté de Baal Shamin et Aglibôl. A Palmyre, il participe à la création du monde en aidant Bêl dans son combat contre Tiamat, l’eau primordiale et terrible
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Triade divine : Aglibol, BaalShamin, Malakbêl.
Nabu (Nabo, Nabou)
Le dieu Nabou, originaire de Babylonie, était le fils de Bel-Marduk. Nabou était le dieu dont la mission était d’inscrire l’avenir de l’humanité, avenir décidé lors de l’assemblée des dieux au moment de la fête du Nouvel An. Il était également le patron des scribes, car lui-même écrit le destin des hommes. Il devint populaire en Assyrie au cours du premier siècle avant l’ère chrétienne. On le considérait comme un dieu sauveur, et on l’associait au dieu Ea, d’origine sumérienne, vénéré en tant que dieu de la sagesse. Dieu jeune, beau et musicien, il est parfois associé à 1’Apollon grec. Le serpent et le scorpion font partie de ses attributs.
Baal Shamîn
« Le Seigneur des Cieux très hauts ». Dieu de l’orage et des pluies fertilisantes, identique à Hadad dont le culte est commun à toute la Syrie. C’est le dieu suprême comme Bêl, mais il est plus proche des humains. Introduit à Palmyre à partir des ports phéniciens par les caravanes, il est déjà présent à Emèse dès le IXe siècle avant J.-C. Il devient populaire à Palmyre avec l’influence romaine. Au IIe siècle, on le désigne le plus souvent par les épithètes « Grand et Miséricordieux » sans préciser le nom du dieu.
Allath
La déesse, appartient au panthéon arabe de la Mecque pré-islamique et au panthéon nabatéen. Divinité de la fertilité, comme l’Atargatis syrienne, c’est aussi la déesse étoile (Vénus) qui guide les caravanes la nuit. Elle prend un aspect guerrier à Palmyre en étant associée, à la fin IIIe siècle, à l’Athéna grecque.
Arsu
Dieu arabe des chameliers, protecteur des caravanes, connu sous le nom de Ruda dans la langue araméenne.
Shadrafa
Celui qui guérit. Présent un peu partout au Proche-Orient dés le VIe siècle avant J.-C., il a, à Palmyre, un temple qui n’a pas encore été retrouvé.
Iarhibol
Le seigneur Soleil que l’on voit souvent en compagnie de Bêl ou Baal Shamin. I1 est représenté avec l’astre Soleil comme nimbe ou sous l’aspect d’un aigle.
Aglibol
Le seigneur Lune accompagne généralement Bêl et Iarhibol. Lui aussi possède un nimbe signifiant la Lune et un aigle comme attribut.
Malakbel
Il est le véritable dieu de Palmyre, son protecteur. Souvent cité, il est également présent au côté de Baal Shamin et Aglibôl. A Palmyre, il participe à la création du monde en aidant Bêl dans son combat contre Tiamat, l’eau primordiale et terrible
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Re: De l'antique Babylone à nous jours
Processions, sacrifices et banquets rituels
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Palmyre, temple de Bêl : scène de procession
Palmyre était divisée en quatre tribus, dont chacune était propriétaire d’un des quatre principaux sanctuaires de la ville : temple de Baal-Shamîn, temple d’Aglibol, temple d’Arsou et temple d’Artémis. Le grand sanctuaire de Bêl constituait quant à lui une sorte de panthéon national, symbole d’unité de la cité d’où la signification toute symbolique de son financement par l’empereur Tibère.
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Palmyre : cella du temple de Baal-Shamin.
La cella du temple est inaugurée en 130 à l’occasion de la visite d’Hadrien, mais la construction a débuté vers l’an 20 apr. J.-C.
A l’origine, il s’agit d’un complexe architectural comprenant trois cours à portiques, une salle de banquet et la cella proprement dite. De celle-ci, ne demeurent que le pronaos et le naos. La cella est un petit édifice de quinze mètres de long sur dix mètres de large. Les six colonnes à chapiteaux corinthiens, qui entourent le pronaos, comportent des consoles pour les statues et des inscriptions. La disposition interne est particulièrement originale. Le naos est divisé en trois thalamos avec un décor en trompe-l’oeil de fausses portes et de fausses fenêtres.
Le sanctuaire d’Allath
Dédié à Allath, le temple a été fondé entre 103 et 164 apr. J.-C. L’édifice devait avoir un aspect semblable à celui du temple de Baal-Shamîn : un portique à colonnes cannelées entoure une cella précédée d’un pronaos à six colonnes. Dans le temenos, on a retrouvé la grande statue, datée de l’ère chrétienne et haute de 3,5 mètres, à tête de lion,
La ville s’animait à certaines occasions de processions et cortèges, ce qu’illustre la fameuse scène d’une poutre du péristyle du temple de Bêl : un chameau portant une tente d’où paraît dépasser un bétyle est conduit par un personnage qui suit un poulain ; deux femmes voilées les accompagnent, le groupe ainsi constitué défilent devant quatre personnages faisant le geste de bénédiction.
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Palmyre. Scène de banquet funéraire
L’essentiel des cultes était constitué, pour les rites ordinaires, de sacrifices d’encens que l’on brûlait dans des pyrées situés sur la toiture du temple, comme dans le temple de Bêl. Pour les rites exceptionnels, on pratiquait des sacrifices d’animaux (moutons, chèvres, chamelons) brûlés en holocauste dont seules étaient prélevées les entrailles. Ces pratiques, typiquement sémitiques, peuvent être rapprochées des rituels pratiqués à Pétra sur les hauts-lieux.
De même, comme à Pétra, on pratiquait des banquets sacrés avec des participants en nombre limité. L’admission y était subordonnée à la détention de jetons, appelés tessères, en terre cuite de forme rectangulaire ou bien s’apparentant à des pièces de monnaie. Dans ces banquets, les fidèles partageaient le vin, le pain et la viande comme dans les thiases du culte dionysiaque.[size=150] On a identifié l’emplacement de tricliniums découverts dans le temple de Baal-Shamîn et celui de Bêl. Les défunts étaient honorés régulièrement par leurs proches lors de banquets funéraires qui se déroulaient dans la tombe même. Sur ce point aussi, l’on retrouve des pratiques cultuelles similaires à celles de Pétra.
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Palmyre, temple de Bêl : scène de procession
Palmyre était divisée en quatre tribus, dont chacune était propriétaire d’un des quatre principaux sanctuaires de la ville : temple de Baal-Shamîn, temple d’Aglibol, temple d’Arsou et temple d’Artémis. Le grand sanctuaire de Bêl constituait quant à lui une sorte de panthéon national, symbole d’unité de la cité d’où la signification toute symbolique de son financement par l’empereur Tibère.
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Palmyre : cella du temple de Baal-Shamin.
La cella du temple est inaugurée en 130 à l’occasion de la visite d’Hadrien, mais la construction a débuté vers l’an 20 apr. J.-C.
A l’origine, il s’agit d’un complexe architectural comprenant trois cours à portiques, une salle de banquet et la cella proprement dite. De celle-ci, ne demeurent que le pronaos et le naos. La cella est un petit édifice de quinze mètres de long sur dix mètres de large. Les six colonnes à chapiteaux corinthiens, qui entourent le pronaos, comportent des consoles pour les statues et des inscriptions. La disposition interne est particulièrement originale. Le naos est divisé en trois thalamos avec un décor en trompe-l’oeil de fausses portes et de fausses fenêtres.
Le sanctuaire d’Allath
Dédié à Allath, le temple a été fondé entre 103 et 164 apr. J.-C. L’édifice devait avoir un aspect semblable à celui du temple de Baal-Shamîn : un portique à colonnes cannelées entoure une cella précédée d’un pronaos à six colonnes. Dans le temenos, on a retrouvé la grande statue, datée de l’ère chrétienne et haute de 3,5 mètres, à tête de lion,
La ville s’animait à certaines occasions de processions et cortèges, ce qu’illustre la fameuse scène d’une poutre du péristyle du temple de Bêl : un chameau portant une tente d’où paraît dépasser un bétyle est conduit par un personnage qui suit un poulain ; deux femmes voilées les accompagnent, le groupe ainsi constitué défilent devant quatre personnages faisant le geste de bénédiction.
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Palmyre. Scène de banquet funéraire
L’essentiel des cultes était constitué, pour les rites ordinaires, de sacrifices d’encens que l’on brûlait dans des pyrées situés sur la toiture du temple, comme dans le temple de Bêl. Pour les rites exceptionnels, on pratiquait des sacrifices d’animaux (moutons, chèvres, chamelons) brûlés en holocauste dont seules étaient prélevées les entrailles. Ces pratiques, typiquement sémitiques, peuvent être rapprochées des rituels pratiqués à Pétra sur les hauts-lieux.
De même, comme à Pétra, on pratiquait des banquets sacrés avec des participants en nombre limité. L’admission y était subordonnée à la détention de jetons, appelés tessères, en terre cuite de forme rectangulaire ou bien s’apparentant à des pièces de monnaie. Dans ces banquets, les fidèles partageaient le vin, le pain et la viande comme dans les thiases du culte dionysiaque.[size=150] On a identifié l’emplacement de tricliniums découverts dans le temple de Baal-Shamîn et celui de Bêl. Les défunts étaient honorés régulièrement par leurs proches lors de banquets funéraires qui se déroulaient dans la tombe même. Sur ce point aussi, l’on retrouve des pratiques cultuelles similaires à celles de Pétra.
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Re: De l'antique Babylone à nous jours
Panthéon
Carrefour des routes caravanières, carrefour de peuples et ancienne cité qui connut de multiple influences tout en préservant toujours une certaine autonomie,Palmyre dispose d’un panthéon très varié, composé de dieux d’origine babylonienne, phénicienne, sémite, perse, palmyrénienne et grecque. [/color]
On a pu ainsi recenser une soixantaine de dieux qui étaient vénérés par ses habitants dans des sanctuaires campagnards de la Palmyrène, commeAbgal (honoré), Ma’an, Ashar et Ashad (le lion), Azzu (fort) et Mu’nim (bienveillant), des divinités qui portaient des qualificatifs que l’on retrouvera parmi les nombreux épithètes d’Allah.
Leur assimilation avec les dieux gréco-romains est hasardeuse, sauf dans le cas de la déesse Allath, car on a retrouvé dans son temple une statue en marbre d’Athéna d’après le modèle de Phidias.
Panthéon babylonien
Les divinités les plus populaires sont Nabou, Mardouk-Bel, Ishtar-Innin, Anou, Shamash et Sîn. Chacun a son nombre mystique qui indique son ordre numérique dans le panthéon des divinités ; chacun a une représentation symbolique que l’on retrouve sur les sceaux cylindres et sur les monuments. Les dieux secondaires représentent les forces animistes présentes dans la nature ainsi que les divinités protectrices personnelles, les esprits qui œuvrent dans l’imagination quotidienne des citoyens babyloniens.
Les dieux babyloniens étaient conçus à l’image des hommes et rarement, voire jamais, représentés sous un aspect qui n’était pas anthropomorphe. Les cultes de Mardouk et d’Ishtar comprenaient des cérémonies dont le déroulement s’apparentait à de véritables petites scènes transposables dans la vie quotidienne : scènes de jalousie, scènes de famille...[/i]
Ishtar [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Nom sémitique courant de la Grande Déesse mésopotamienne, appelée aussi Asherah, et Ashtart chez les Phéniciens. Ishtar “la bienveillante”, mâle en tant que divinité du matin et femelle en tant que déesse du soir, est tantôt fille d’Anou et tantôt fille de Sîn. Déesse de la guerre et déesse de la volupté, elle est la sœur de Shamash, dieu de la lumière, et en même temps d’Ereshkigal, la divinité du monde infernal. Elle était adorée à Ourouk, où son culte supplantera celui de son père Anou, Fille de Sîn, elle a pour emblème une étoile ; déesse guerrière, debout sur un ou deux lions, elle porte le carquois ; d’une main elle tient une arme courbe et de l’autre un sceptre. Son temple à Babylone s’appelait l’Etourkalama, la « maison qui est la bergerie du pays ». Les cérémonies qui s’y déroulaient avaient une forte connotation érotique et semblaient plutôt liées à la prostitution sous ses formes sacrée et profane.
Chez les Assyriens, elle revêtait deux visages bien différent. Elle était d’abord la déesse de l’amour et du sexe sans être cependant ni la patronne du mariage ni la déesse-mère. Sa personnalité a vraisemblablement absorbé d’autres déesses. Elle incarne la femme par excellence : belle, voluptueuse mais aussi versatile, perfide et sujette à la colère. Ses amants sont sans nombre, demi-dieux comme Dumuzi ou simples mortels qu’elle séduit avant de les rejeter aux Enfers en les transformant en animaux répugnants. Elle disposait de deux sanctuaires très renommés, celui d’Arbèles et surtout celui de Ninive. Elle était ensuite la déesse de la guerre, qui assistait le roi et marchait à ses côtés. Cet aspect belliqueux lui vaut d’être représentée debout sur un lion ou une lionne brandissant un poignard à lame courbe (harpè).
Parèdre du dieu Bêl dans le panthéon ouest-sémitique, c’est pour elle que l’on pratique, sur les hauts lieux , la prostitution sacrée, qui vise, à accroître, par analogie, la fertilité du sol et la fécondité des troupeaux. Les Grecs l’assimileront à Aphrodite.
Bêl
Principale divinité de Palmyre, ce que traduit la monumentalité de son temple. Son nom est emprunté à Bêl-Marduk de Babylone mais il s’agit en fait d’une divinité autochtone, Bôl, à rapprocher du Baal phénicien, qui signifie « maître ». Il est vénéré dès le Ier siècle av. J.-C représenté sous la forme d’un astre ou d’un aigle aux ailes déployées, ou encore d’un dieu soldat.
Aphrodite
Selon la tradition, elle serait née à Chypre de l’écume marine fécondée par le sang d’Ouranos. C’est la déesse du sexe et de la procréation, apparentée aux grandes déesses orientales de la fécondité. Mère d’Eros, elle est pourtant étrangère à la sphère familiale et conjugale car elle incarne la dimension incontrôlable de la sexualité et de la passion dévastatrice et fatale. De ses unions illégitimes naîtront Eros (dieu du désir amoureux) et Hermaphrodite.
C’est elle qui inspire à Zeus ses infidélités conjugales. Zeus en retour la récompense en lui faisant rencontrer le beau prince troyen Anchise, de leur union naîtra Enée. C’est aussi elle qui est à l’origine de la guerre de Troie puisqu’elle a promis la main d’Hélène à Pâris. Durant cette même guerre, elle soutient les Troyens, après leur défaite elle protège Enée dans sa fuite vers l’Italie. Elle persécute toutes ses rivales comme Psyché ou Myrrha.
Ses attributs sont les coquillages, qui rappellent sa naissance marine, un ruban magique et un char tiré par des colombes ou des cygnes. Les fruits comme la pomme et la grenade lui sont associés, comme symboles de la fécondité, ainsi que des fleurs comme la rose et le pavot, comme symboles de la beauté.
Ses sanctuaires principaux étaient à Paphos, dans l’île de Chypre, à Cythère et à Corinthe.
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Carrefour des routes caravanières, carrefour de peuples et ancienne cité qui connut de multiple influences tout en préservant toujours une certaine autonomie,Palmyre dispose d’un panthéon très varié, composé de dieux d’origine babylonienne, phénicienne, sémite, perse, palmyrénienne et grecque. [/color]
On a pu ainsi recenser une soixantaine de dieux qui étaient vénérés par ses habitants dans des sanctuaires campagnards de la Palmyrène, commeAbgal (honoré), Ma’an, Ashar et Ashad (le lion), Azzu (fort) et Mu’nim (bienveillant), des divinités qui portaient des qualificatifs que l’on retrouvera parmi les nombreux épithètes d’Allah.
Leur assimilation avec les dieux gréco-romains est hasardeuse, sauf dans le cas de la déesse Allath, car on a retrouvé dans son temple une statue en marbre d’Athéna d’après le modèle de Phidias.
Panthéon babylonien
Les divinités les plus populaires sont Nabou, Mardouk-Bel, Ishtar-Innin, Anou, Shamash et Sîn. Chacun a son nombre mystique qui indique son ordre numérique dans le panthéon des divinités ; chacun a une représentation symbolique que l’on retrouve sur les sceaux cylindres et sur les monuments. Les dieux secondaires représentent les forces animistes présentes dans la nature ainsi que les divinités protectrices personnelles, les esprits qui œuvrent dans l’imagination quotidienne des citoyens babyloniens.
Les dieux babyloniens étaient conçus à l’image des hommes et rarement, voire jamais, représentés sous un aspect qui n’était pas anthropomorphe. Les cultes de Mardouk et d’Ishtar comprenaient des cérémonies dont le déroulement s’apparentait à de véritables petites scènes transposables dans la vie quotidienne : scènes de jalousie, scènes de famille...[/i]
Ishtar [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Nom sémitique courant de la Grande Déesse mésopotamienne, appelée aussi Asherah, et Ashtart chez les Phéniciens. Ishtar “la bienveillante”, mâle en tant que divinité du matin et femelle en tant que déesse du soir, est tantôt fille d’Anou et tantôt fille de Sîn. Déesse de la guerre et déesse de la volupté, elle est la sœur de Shamash, dieu de la lumière, et en même temps d’Ereshkigal, la divinité du monde infernal. Elle était adorée à Ourouk, où son culte supplantera celui de son père Anou, Fille de Sîn, elle a pour emblème une étoile ; déesse guerrière, debout sur un ou deux lions, elle porte le carquois ; d’une main elle tient une arme courbe et de l’autre un sceptre. Son temple à Babylone s’appelait l’Etourkalama, la « maison qui est la bergerie du pays ». Les cérémonies qui s’y déroulaient avaient une forte connotation érotique et semblaient plutôt liées à la prostitution sous ses formes sacrée et profane.
Chez les Assyriens, elle revêtait deux visages bien différent. Elle était d’abord la déesse de l’amour et du sexe sans être cependant ni la patronne du mariage ni la déesse-mère. Sa personnalité a vraisemblablement absorbé d’autres déesses. Elle incarne la femme par excellence : belle, voluptueuse mais aussi versatile, perfide et sujette à la colère. Ses amants sont sans nombre, demi-dieux comme Dumuzi ou simples mortels qu’elle séduit avant de les rejeter aux Enfers en les transformant en animaux répugnants. Elle disposait de deux sanctuaires très renommés, celui d’Arbèles et surtout celui de Ninive. Elle était ensuite la déesse de la guerre, qui assistait le roi et marchait à ses côtés. Cet aspect belliqueux lui vaut d’être représentée debout sur un lion ou une lionne brandissant un poignard à lame courbe (harpè).
Parèdre du dieu Bêl dans le panthéon ouest-sémitique, c’est pour elle que l’on pratique, sur les hauts lieux , la prostitution sacrée, qui vise, à accroître, par analogie, la fertilité du sol et la fécondité des troupeaux. Les Grecs l’assimileront à Aphrodite.
Bêl
Principale divinité de Palmyre, ce que traduit la monumentalité de son temple. Son nom est emprunté à Bêl-Marduk de Babylone mais il s’agit en fait d’une divinité autochtone, Bôl, à rapprocher du Baal phénicien, qui signifie « maître ». Il est vénéré dès le Ier siècle av. J.-C représenté sous la forme d’un astre ou d’un aigle aux ailes déployées, ou encore d’un dieu soldat.
Aphrodite
Selon la tradition, elle serait née à Chypre de l’écume marine fécondée par le sang d’Ouranos. C’est la déesse du sexe et de la procréation, apparentée aux grandes déesses orientales de la fécondité. Mère d’Eros, elle est pourtant étrangère à la sphère familiale et conjugale car elle incarne la dimension incontrôlable de la sexualité et de la passion dévastatrice et fatale. De ses unions illégitimes naîtront Eros (dieu du désir amoureux) et Hermaphrodite.
C’est elle qui inspire à Zeus ses infidélités conjugales. Zeus en retour la récompense en lui faisant rencontrer le beau prince troyen Anchise, de leur union naîtra Enée. C’est aussi elle qui est à l’origine de la guerre de Troie puisqu’elle a promis la main d’Hélène à Pâris. Durant cette même guerre, elle soutient les Troyens, après leur défaite elle protège Enée dans sa fuite vers l’Italie. Elle persécute toutes ses rivales comme Psyché ou Myrrha.
Ses attributs sont les coquillages, qui rappellent sa naissance marine, un ruban magique et un char tiré par des colombes ou des cygnes. Les fruits comme la pomme et la grenade lui sont associés, comme symboles de la fécondité, ainsi que des fleurs comme la rose et le pavot, comme symboles de la beauté.
Ses sanctuaires principaux étaient à Paphos, dans l’île de Chypre, à Cythère et à Corinthe.
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Re: De l'antique Babylone à nous jours
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Représentation du dieu Shamash
Shamash
Shamash était le dieu-Soleil en Mésopotamie, appelé Babbar chez les Sumériens. Il est avant tout le juge suprême dont les enfants sont Kittou et Mesharou, la justice et le droit. On le considérait comme le dieu de la justice, car de sa position dans le ciel il pouvait voir tout ce qui se passait sur la terre. C’est probablement pour la même raison qu’on le considérait aussi comme le dieu qui connaissait l’avenir et qui pouvait le révéler à l’humanité au moyen des entrailles d’un mouton sacrifié. Ce rôle l’impliquait directement dans les décisions politiques et sociales prises par les rois. Il dicte lui-même aux rois les lois équitables. Son symbole est un disque orné d’une étoile à quatre branches séparées par des faisceaux de rayons ondulés. Il est caractérisé sur des monuments et des cylindres par des flammes qui s’élèvent au-dessus de ses épaules.
Sîn, Souen
Dieu lune des Babyloniens, assimilé à Nanna. Epoux de Ningal, c’est le père de Shamash et d’Ishtar. Sîn mesure le temps et c’est à lui de faire se terminer dans les soupirs et dans les larmes les jours, les mois et les années des rois coupables. Son symbole est le croissant lunaire. [/size]Ses villes saintes étaient Ur, où il est honoré sous le nom de Nanna et Harran, d’où son culte s’est répandu dans les pays araméens.
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Représentation du dieu Shamash
Shamash
Shamash était le dieu-Soleil en Mésopotamie, appelé Babbar chez les Sumériens. Il est avant tout le juge suprême dont les enfants sont Kittou et Mesharou, la justice et le droit. On le considérait comme le dieu de la justice, car de sa position dans le ciel il pouvait voir tout ce qui se passait sur la terre. C’est probablement pour la même raison qu’on le considérait aussi comme le dieu qui connaissait l’avenir et qui pouvait le révéler à l’humanité au moyen des entrailles d’un mouton sacrifié. Ce rôle l’impliquait directement dans les décisions politiques et sociales prises par les rois. Il dicte lui-même aux rois les lois équitables. Son symbole est un disque orné d’une étoile à quatre branches séparées par des faisceaux de rayons ondulés. Il est caractérisé sur des monuments et des cylindres par des flammes qui s’élèvent au-dessus de ses épaules.
Sîn, Souen
Dieu lune des Babyloniens, assimilé à Nanna. Epoux de Ningal, c’est le père de Shamash et d’Ishtar. Sîn mesure le temps et c’est à lui de faire se terminer dans les soupirs et dans les larmes les jours, les mois et les années des rois coupables. Son symbole est le croissant lunaire. [/size]Ses villes saintes étaient Ur, où il est honoré sous le nom de Nanna et Harran, d’où son culte s’est répandu dans les pays araméens.
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Re: De l'antique Babylone à nous jours
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Carrefour de l’Orient
En raison de sa position géographique avantageuse, Palmyre devint une importante étape pour les caravanes de chameaux et d’ânes qui transportaient des denrées de luxe (épices, perles, pierres précieuses, soie) depuis l’Inde, la Chine et l’Arabie vers les ports de Tyr et de Sidon sur la côte méditerranéenne. Les grandes routes commerciales qui partaient de Palmyre étaient les suivantes : d’abord celles de Doura-Europos, de Circésium, de Vologésias, de Suza, sur l’Euphrate, qui permettaient aux caravanes de remonter vers la Haute Mésopotamie et de communiquer avec les Indes par la Babylonie et le Golfe Persique ; puis la route Palmyre-Emèse-Antioche qui assurait les relations avec l’Asie Mineure et la Grèce ; enfin celle de Palmyre-Jérusalem-Pétra, prolongée sur la Mer Rouge et l’Égypte, qui permettait aux habitants de Palmyre d’entretenir d actives transactions avec les Nabatéens.
Selon Appien, Palmyre "cherchait en Perse les produits de l’Inde et de l’Arabie pour les revendre chez les Romains". La conquête par Pompée du territoire qui deviendra la future province romaine de Syrie conduira par ailleurs à détourner le commerce caravanier de Pétra vers Palmyre qui de fait attira vers elle seule tout le commerce de l’Orient. Ce que confirment les nombreux caravansérails antiques dont les ruines ont été repérées par photos aériennes au nord et à l’ouest de la ville.
Arabie antique
Dans l’Antiquité, le terme désigne tous les pays habités ou parcourus par les Arabes, c’est à dire non seulement la péninsule arabique mais aussi les régions comprises autour de la mer Morte, de la mer Rouge et de l’Euphrate. Mais cela ne signifie pas pour autant que les peuples qui habitent ces contrées appartiennent précisément aux groupes ethniques qui seront ultérieurement désignés comme « arabes ». L’expression « arabe » désigne alors souvent plus un mode vie spécifique qu’un groupe ethnique distinct.
La Bible distingue deux types de population arabe : les premières descendent de Cham, mentionnées sous le vocable de Saba, Hawilah, Sheba et Dedan, les secondes descendent de Sem et sont apparentées avec les Israélites par leur ancêtre commun Abraham. L’Ancien Testament distingue l’Arabie du sud (celle de la reine de Saba d’où proviennent les aromates, l’encens, la myrrhe, l’or et les pierres précieuse) de l’Arabie du nord vivant de l’élevage du bétail.
les textes assyriens
Les annales assyriennes mentionnent un royaume de Qédar (oasis de Duma) en Arabie du nord dès le VIIIe siècle. Dans les textes décrivant la bataille de Qarqar (853 av. J.-C.), il est mentionné que « Gindibu’ du pays d’Arba » dirigeait un contingent de 1000 hommes montant des chameaux. Parmi les tributaires de Teglat-phalasar III l’on trouve trace d’une certaine Zabibi « reine des Arabes ». Puis sous le règne de Sargon, sont mentionnés « Samsi, reine du pays d’Aribi » et « It’amra du pays de Saba’a ».
Sennacherib fit campagne contre des nomades menés par Hazael, « roi de Qedar », et Te’elhunu, « reine des Arabes ». Le premier fut maintenu en place, mais soumis à un lourd tribut tandis que la seconde fut déportée en Assyrie. Après la prise de Babylone en 689 av. J.-C., le roi de Saba, nommé Karib’il, envoya des aromates et des pierres précieuses à Sennacherib.
Les images divines que Sennacherib avait emportées en Assyrie furent restituées par Assarhaddon à Hazael. A la mort de celui-ci, Assarhaddon confirma son fils comme successeur et l’aida à écraser une rébellion. Yautha‘ s’étant rebellé à son tour, les Assyriens déportèrent une nouvelle fois à Ninive les statues de ses dieux. Pour envahir l’Égypte, Assarhaddon dut traverser le désert du Sinaï et sollicita à cette occasion l’aide des Arabes occidentaux.
Durant le conflit qui opposait Assurbanipal à son frère Shamash-shum-ukin, roi de Babylone, Yautha‘ attaqua les royaumes jordaniens vassaux des Assyriens mais il fut vaincu. Dans le même temps, des Qédarites, mené par Abyatha‘ et son frère, prirent le parti des Babyloniens révoltés contre la tutelle assyrienne, vaincus ils se réfugièrent dans Babylone. Lors de la chute de Babylone en 689, Assurbanipal gracia Abyatha‘ et le nomma roi de Qadar à la place de Yautha‘.
Entre 641 et 638, les Assyriens matèrent la révolte de la confédération de Atarsamain, regroupant différentes tribus qédarites, qui avait lançé un raid contre les territoires syriens sous tutelle assyrienne.
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Stèle funéraire - Albâtre - Yemen - IIIe siècle av. J.-C
L’Arabie romaine
En 106, l’Arabie fut facilement conquise par les légions roamines dirigées par Cornelius Palma. Cette conquête était un préalable à la guerre que Trajan projetait contre les Parthes. La légion pris ses quartiers près de Bosra, devenue capitale de la nouvelle province romaine. Compte-tenu du caractère extrêmement mobile de l’adversaire parthe, les unités de cavalerie et les archers y tenaient une place prépondérante.
Le limes romain dans cette région était alors une zone très floue : au-delà de la province proprement dite, sous administration romaine, s’étendait la zone des oasis de Djawf et du Hedjaz, vaguement contrôlée, puis un vaste territoire courant jusqu’au golfe Persique parcourut par quelques patrouilles. Outre, la menace parthe, il fallait constamment surveiller les nomades toujours prêts à piller les récoltes des sédentaires et les caravanes.
La province s’organisait autour d’un axe majeur, l’ancienne route royale rebaptisée via nova Traiana, qui reliait la Syrie à la mer Rouge. Elle était protégée par un réseau de tours et de forts bâtis dispersés dans la Décapole et complété par des petites fortifications permettant de contrôler les oasis et garantissant la logistique des patrouilles du désert.
L’économie de la province prospérait en partie grâce à la culture du blé sur le plateau du Hauran mais surtout grâce au commerce caravanier qui atteignait l’Arabie méridionale et au commerce international, ouvert vers l’Éthiopie, l’Inde et même la Chine, via les ports de Leukè Komè, sur la mer Rouge, et Charax sur le golfe Persique.
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Tête d’homme - Albâtre - Yemen - Ier siècle av. J.-C.
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Carrefour de l’Orient
En raison de sa position géographique avantageuse, Palmyre devint une importante étape pour les caravanes de chameaux et d’ânes qui transportaient des denrées de luxe (épices, perles, pierres précieuses, soie) depuis l’Inde, la Chine et l’Arabie vers les ports de Tyr et de Sidon sur la côte méditerranéenne. Les grandes routes commerciales qui partaient de Palmyre étaient les suivantes : d’abord celles de Doura-Europos, de Circésium, de Vologésias, de Suza, sur l’Euphrate, qui permettaient aux caravanes de remonter vers la Haute Mésopotamie et de communiquer avec les Indes par la Babylonie et le Golfe Persique ; puis la route Palmyre-Emèse-Antioche qui assurait les relations avec l’Asie Mineure et la Grèce ; enfin celle de Palmyre-Jérusalem-Pétra, prolongée sur la Mer Rouge et l’Égypte, qui permettait aux habitants de Palmyre d’entretenir d actives transactions avec les Nabatéens.
Selon Appien, Palmyre "cherchait en Perse les produits de l’Inde et de l’Arabie pour les revendre chez les Romains". La conquête par Pompée du territoire qui deviendra la future province romaine de Syrie conduira par ailleurs à détourner le commerce caravanier de Pétra vers Palmyre qui de fait attira vers elle seule tout le commerce de l’Orient. Ce que confirment les nombreux caravansérails antiques dont les ruines ont été repérées par photos aériennes au nord et à l’ouest de la ville.
Arabie antique
Dans l’Antiquité, le terme désigne tous les pays habités ou parcourus par les Arabes, c’est à dire non seulement la péninsule arabique mais aussi les régions comprises autour de la mer Morte, de la mer Rouge et de l’Euphrate. Mais cela ne signifie pas pour autant que les peuples qui habitent ces contrées appartiennent précisément aux groupes ethniques qui seront ultérieurement désignés comme « arabes ». L’expression « arabe » désigne alors souvent plus un mode vie spécifique qu’un groupe ethnique distinct.
La Bible distingue deux types de population arabe : les premières descendent de Cham, mentionnées sous le vocable de Saba, Hawilah, Sheba et Dedan, les secondes descendent de Sem et sont apparentées avec les Israélites par leur ancêtre commun Abraham. L’Ancien Testament distingue l’Arabie du sud (celle de la reine de Saba d’où proviennent les aromates, l’encens, la myrrhe, l’or et les pierres précieuse) de l’Arabie du nord vivant de l’élevage du bétail.
les textes assyriens
Les annales assyriennes mentionnent un royaume de Qédar (oasis de Duma) en Arabie du nord dès le VIIIe siècle. Dans les textes décrivant la bataille de Qarqar (853 av. J.-C.), il est mentionné que « Gindibu’ du pays d’Arba » dirigeait un contingent de 1000 hommes montant des chameaux. Parmi les tributaires de Teglat-phalasar III l’on trouve trace d’une certaine Zabibi « reine des Arabes ». Puis sous le règne de Sargon, sont mentionnés « Samsi, reine du pays d’Aribi » et « It’amra du pays de Saba’a ».
Sennacherib fit campagne contre des nomades menés par Hazael, « roi de Qedar », et Te’elhunu, « reine des Arabes ». Le premier fut maintenu en place, mais soumis à un lourd tribut tandis que la seconde fut déportée en Assyrie. Après la prise de Babylone en 689 av. J.-C., le roi de Saba, nommé Karib’il, envoya des aromates et des pierres précieuses à Sennacherib.
Les images divines que Sennacherib avait emportées en Assyrie furent restituées par Assarhaddon à Hazael. A la mort de celui-ci, Assarhaddon confirma son fils comme successeur et l’aida à écraser une rébellion. Yautha‘ s’étant rebellé à son tour, les Assyriens déportèrent une nouvelle fois à Ninive les statues de ses dieux. Pour envahir l’Égypte, Assarhaddon dut traverser le désert du Sinaï et sollicita à cette occasion l’aide des Arabes occidentaux.
Durant le conflit qui opposait Assurbanipal à son frère Shamash-shum-ukin, roi de Babylone, Yautha‘ attaqua les royaumes jordaniens vassaux des Assyriens mais il fut vaincu. Dans le même temps, des Qédarites, mené par Abyatha‘ et son frère, prirent le parti des Babyloniens révoltés contre la tutelle assyrienne, vaincus ils se réfugièrent dans Babylone. Lors de la chute de Babylone en 689, Assurbanipal gracia Abyatha‘ et le nomma roi de Qadar à la place de Yautha‘.
Entre 641 et 638, les Assyriens matèrent la révolte de la confédération de Atarsamain, regroupant différentes tribus qédarites, qui avait lançé un raid contre les territoires syriens sous tutelle assyrienne.
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Stèle funéraire - Albâtre - Yemen - IIIe siècle av. J.-C
L’Arabie romaine
En 106, l’Arabie fut facilement conquise par les légions roamines dirigées par Cornelius Palma. Cette conquête était un préalable à la guerre que Trajan projetait contre les Parthes. La légion pris ses quartiers près de Bosra, devenue capitale de la nouvelle province romaine. Compte-tenu du caractère extrêmement mobile de l’adversaire parthe, les unités de cavalerie et les archers y tenaient une place prépondérante.
Le limes romain dans cette région était alors une zone très floue : au-delà de la province proprement dite, sous administration romaine, s’étendait la zone des oasis de Djawf et du Hedjaz, vaguement contrôlée, puis un vaste territoire courant jusqu’au golfe Persique parcourut par quelques patrouilles. Outre, la menace parthe, il fallait constamment surveiller les nomades toujours prêts à piller les récoltes des sédentaires et les caravanes.
La province s’organisait autour d’un axe majeur, l’ancienne route royale rebaptisée via nova Traiana, qui reliait la Syrie à la mer Rouge. Elle était protégée par un réseau de tours et de forts bâtis dispersés dans la Décapole et complété par des petites fortifications permettant de contrôler les oasis et garantissant la logistique des patrouilles du désert.
L’économie de la province prospérait en partie grâce à la culture du blé sur le plateau du Hauran mais surtout grâce au commerce caravanier qui atteignait l’Arabie méridionale et au commerce international, ouvert vers l’Éthiopie, l’Inde et même la Chine, via les ports de Leukè Komè, sur la mer Rouge, et Charax sur le golfe Persique.
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Tête d’homme - Albâtre - Yemen - Ier siècle av. J.-C.
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Re: De l'antique Babylone à nous jours
Sîn / Nanna
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Nanna (r) chez les Sumériens ou Sîn, pour les Akkadiens. C’est le nom du dieu de la Lune des Mésopotamiens. Fils d’Enlil, ou de Marduk, il est aussi le protecteur des bergers.
D'après les donnés de l'épopée babylonienne, Sin, le fils de Marduk et implorant sa protection, est moins important que son père et il occupe un rang inférieur dans la hiérarchie céleste. Il n'en fut pas toujours partout ainsi, et Sin, le dieu Lune, semble avoir tenu la place d'honneur dans les adorations des rois primitifs de la Mésopotamie, avant la suprématie de Babylone.
C'était le dieu spécial et tutélaire de la ville d'Ur; les inscriptions des rois de celte ville, qui ont sans cesse embelli et réparé son
sanctuaire, le proclament « le chef, le puissant, le seigneur des Esprits, le roi des dieux, l'étincelant. » A l'époque de l'empire babylonien, au contraire, Sin n'est plus que « le seigneur des trente jours du mois, le seigneur du signe zodiacal, l'architecte, celui qui veille sur la terre »; on lui donne souvent pour frère Adar Sandan, le dieu de la force; dans une légende recueillie par Ctésias, les deux frères divins se disputent le gouvernement du ciel.
Toutefois, le caractère astrologique de la religion assyro-babylonienne fait quele dieu, Lune garde toujours un rôle important, soit dans les représentations figurées où son symbole est le croissant, soit dans les prières liturgiques, comme le constate l'hymne suivant où on l'invoque :
Seigneur, prince des dieux, qui seul es sublime clans le ciel et sur la terre! Père, illuminateur, seigneur, dieu protecteur, prince des dieux! Père, illuminateur, seigneur, dieu grand, prince des dieux!
Père, illuminateur, seigneur, Sin, prince des dieux! Père, illuminateur, seigneur d'Ur, prince des dieux!
Père, illuminateur, seigneur du E-Sirgal, prince des dieux!
Père, illuminateur, seigneur, créateur des couronnes, prince des dieux!
Père, illuminateur, qui fais arriver majestueusement la royauté à sa plénitude, prince des dieux!
Père, illuminateur, qui t'avances dans l'appareil de la majesté, prince des dieux!
Luminaire puissant aux cornes vigoureuses, aux membres complètement formés, à la barbe étincelante, splendide quand il remplit son orbe.
Fruit qui se produit lui-même, sortant de son domicile; qui, dans son action propice, n'interrompt pas la gouttière par laquelle il verse l'abondance!
Miséricordieux, qui engendre tout, qui, au-dessus des êtres vivants élève sa demeure étincelante!
Père, miséricordieux et restaurateur, dont la main soutient la vie sur la terre!
Seigneur, ta divinité, comme les creux profonds et la vaste mer, répand une terreur respectueuse!
... de la surface de la terre, développant la rectitude, proclamant sa gloire,
Père, générateur des dieux et des hommes, qui élève sa demeure et fonde tout ce qui est bon. Qui proclame la royauté, qui donne le sceptre suprême, qui fixe les destinées pour les jours
lointains;
chef inébranlable, dont le cour est vaste et n'oublie personne,
... dont les genoux ne se reposent pas, qui ouvre le chemin aux dieux, ses frères,
qui, des fondements au plus haut sommet des cieux s'avance, qui ouvre la porte des cieux, faisant luire la lumière sur le pays des hommes,
Père qui m'a engendré ...
Seigneur qui ordonne ses commandements au ciel et à la terre, dont personne n'enfreint la volonté ...
Dans le ciel, qui est sublime? Toi! toi seul es sublime.
Sur la terre, qui est sublime? Toi! toi seul es sublime.
Toi! ta volonté est proclamé dans les cieux, et les Archanges célestes prosternent leur face. Toi! ta volonté est proclamée sur la terre, et les Archanges de la terre baisent le sol.
Toi! ton commandement retentit en haut comme un vent dans les ténèbres, et il fait germer
la terre.
Toi! ton commandement existe à peine sur la terre, et déjà la végétation est produite.
Toi! ton commandement s'étend sur les lieux habités et les sommets, et il multiplie les êtres vivants.
Toi! ton commandement donne l'existence à la vérité et à la justice; il affermit la vérité parmi les hommes.
Toi! ton commandement, ce sont les cieux reculés et la terre qu'ils couvrent, qui n'oublient personne.
Toi! ton commandement, qui peut l'apprendre? qui peut l'égaler?
Seigneur, dans les cieux est ta seigneurie, sur la terre ton principat; parmi les dieux, tes frères, tu n'as pas de rival.
Roi des rois, qui n'a aucun juge au-dessus de lui, dont aucun dieu n'égale la divinité ... Favorise la ville d'Ur, ô dieu! favorise-la!
que l'épouse ... heureuse, ô seigneur! puisse implorer de toi la paix! que l'époux ... ô seigneur, puisse implorer de toi la paix!
que les Archanges célestes ... ô seigneur, puissent implorer de toi la paix!
que les Archanges de la terre ... ô seigneur, puissent implorer de toi la paix!
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Le caractère sidéral du dieu Sin qui ne cessa d'être honoré dans nombre de sanctuaires, en Mésopotamie et en Syrie, longtemps après la chute de Babylone, est particulièrement mis en relief dans ce passage de la grande épopée babylonienne où il est désigné sous le nom de Nannar « le brillant, le lumineux » Il fit briller Nannar (la lune), il l'attacha à la nuit, et il lui fixa le temps de ses phases nocturnes qui déterminent les jours, pour le mois entier sans interruption il établit quelle serait la forme de son disque.
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Nanna (r) chez les Sumériens ou Sîn, pour les Akkadiens. C’est le nom du dieu de la Lune des Mésopotamiens. Fils d’Enlil, ou de Marduk, il est aussi le protecteur des bergers.
D'après les donnés de l'épopée babylonienne, Sin, le fils de Marduk et implorant sa protection, est moins important que son père et il occupe un rang inférieur dans la hiérarchie céleste. Il n'en fut pas toujours partout ainsi, et Sin, le dieu Lune, semble avoir tenu la place d'honneur dans les adorations des rois primitifs de la Mésopotamie, avant la suprématie de Babylone.
C'était le dieu spécial et tutélaire de la ville d'Ur; les inscriptions des rois de celte ville, qui ont sans cesse embelli et réparé son
sanctuaire, le proclament « le chef, le puissant, le seigneur des Esprits, le roi des dieux, l'étincelant. » A l'époque de l'empire babylonien, au contraire, Sin n'est plus que « le seigneur des trente jours du mois, le seigneur du signe zodiacal, l'architecte, celui qui veille sur la terre »; on lui donne souvent pour frère Adar Sandan, le dieu de la force; dans une légende recueillie par Ctésias, les deux frères divins se disputent le gouvernement du ciel.
Toutefois, le caractère astrologique de la religion assyro-babylonienne fait quele dieu, Lune garde toujours un rôle important, soit dans les représentations figurées où son symbole est le croissant, soit dans les prières liturgiques, comme le constate l'hymne suivant où on l'invoque :
Seigneur, prince des dieux, qui seul es sublime clans le ciel et sur la terre! Père, illuminateur, seigneur, dieu protecteur, prince des dieux! Père, illuminateur, seigneur, dieu grand, prince des dieux!
Père, illuminateur, seigneur, Sin, prince des dieux! Père, illuminateur, seigneur d'Ur, prince des dieux!
Père, illuminateur, seigneur du E-Sirgal, prince des dieux!
Père, illuminateur, seigneur, créateur des couronnes, prince des dieux!
Père, illuminateur, qui fais arriver majestueusement la royauté à sa plénitude, prince des dieux!
Père, illuminateur, qui t'avances dans l'appareil de la majesté, prince des dieux!
Luminaire puissant aux cornes vigoureuses, aux membres complètement formés, à la barbe étincelante, splendide quand il remplit son orbe.
Fruit qui se produit lui-même, sortant de son domicile; qui, dans son action propice, n'interrompt pas la gouttière par laquelle il verse l'abondance!
Miséricordieux, qui engendre tout, qui, au-dessus des êtres vivants élève sa demeure étincelante!
Père, miséricordieux et restaurateur, dont la main soutient la vie sur la terre!
Seigneur, ta divinité, comme les creux profonds et la vaste mer, répand une terreur respectueuse!
... de la surface de la terre, développant la rectitude, proclamant sa gloire,
Père, générateur des dieux et des hommes, qui élève sa demeure et fonde tout ce qui est bon. Qui proclame la royauté, qui donne le sceptre suprême, qui fixe les destinées pour les jours
lointains;
chef inébranlable, dont le cour est vaste et n'oublie personne,
... dont les genoux ne se reposent pas, qui ouvre le chemin aux dieux, ses frères,
qui, des fondements au plus haut sommet des cieux s'avance, qui ouvre la porte des cieux, faisant luire la lumière sur le pays des hommes,
Père qui m'a engendré ...
Seigneur qui ordonne ses commandements au ciel et à la terre, dont personne n'enfreint la volonté ...
Dans le ciel, qui est sublime? Toi! toi seul es sublime.
Sur la terre, qui est sublime? Toi! toi seul es sublime.
Toi! ta volonté est proclamé dans les cieux, et les Archanges célestes prosternent leur face. Toi! ta volonté est proclamée sur la terre, et les Archanges de la terre baisent le sol.
Toi! ton commandement retentit en haut comme un vent dans les ténèbres, et il fait germer
la terre.
Toi! ton commandement existe à peine sur la terre, et déjà la végétation est produite.
Toi! ton commandement s'étend sur les lieux habités et les sommets, et il multiplie les êtres vivants.
Toi! ton commandement donne l'existence à la vérité et à la justice; il affermit la vérité parmi les hommes.
Toi! ton commandement, ce sont les cieux reculés et la terre qu'ils couvrent, qui n'oublient personne.
Toi! ton commandement, qui peut l'apprendre? qui peut l'égaler?
Seigneur, dans les cieux est ta seigneurie, sur la terre ton principat; parmi les dieux, tes frères, tu n'as pas de rival.
Roi des rois, qui n'a aucun juge au-dessus de lui, dont aucun dieu n'égale la divinité ... Favorise la ville d'Ur, ô dieu! favorise-la!
que l'épouse ... heureuse, ô seigneur! puisse implorer de toi la paix! que l'époux ... ô seigneur, puisse implorer de toi la paix!
que les Archanges célestes ... ô seigneur, puissent implorer de toi la paix!
que les Archanges de la terre ... ô seigneur, puissent implorer de toi la paix!
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Le caractère sidéral du dieu Sin qui ne cessa d'être honoré dans nombre de sanctuaires, en Mésopotamie et en Syrie, longtemps après la chute de Babylone, est particulièrement mis en relief dans ce passage de la grande épopée babylonienne où il est désigné sous le nom de Nannar « le brillant, le lumineux » Il fit briller Nannar (la lune), il l'attacha à la nuit, et il lui fixa le temps de ses phases nocturnes qui déterminent les jours, pour le mois entier sans interruption il établit quelle serait la forme de son disque.
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Re: De l'antique Babylone à nous jours
Inanna / Ishtar
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Inanna (= Dame du Ciel, ou Dame de An (son père ou époux), en sumérien) / Ishtar (en akkadien), parfois appelée Bêlet (= la Souveraine) - Déesse composite de la guerre et de la discorde à Sumer, et de l'amour et de la volupté dans l'espace sémitique. Initialement célébrée à Uruk, sont culte se répand ensuite partout (grands temples à Ninive, Arbèles et Kalah). On l'associe couramment à la planète Vénus (et elle sera d'ailleurs plus tard assimilée par les Grecs à leur déesse Aphrodite (via sa version assyrienne Astarté), et par les Romains à leur Vénus).
Un récit mythologique décrit sa descente aux Enfers où elle est retenue prisonnière. Pour s'en évader, elle conclut un marché qui laisse son amant Dumuzi / Tammuz captif à sa place. On a vu dans ce mythe une évocation de la planète du cycle de la planète Vénus, qui d'étoile du soir devient étoile du matin après sa disparition. Le même type d'interprétation a été donné par A. Aveni au mythe aztèque de Quetzalcoatl.
L'élément passif et féminin dans le panthéon assyro-babylonien est, comme dans toutes les religions de l'Asie occidentale, représenté par une foule de divinités femelles qui dérivent les unes des autres et ne sont, au fond, que les manifestations diverses de la même déesse qui change de noms et d'attributs, suivant qu'on l'envisage comme divinité sidérale, terrestre ou infernale, ou comme épouse de tel ou tel dieu, car chaque dieu a une compagne.
En assyrien, on l'appelle généralement Ishtar, mot d'où est dérivé le nom d'Astarté; ses deux temples les plus célèbres sont ceux de Ninive et d'Arbèles où elle était représentée sous les deux principaux aspects de sa multiple nature; on invoque constamment, comme deux divinités parèdres, « Ishtar de Ninive » et « Ishtar d'Arbèles ».
En Basse-Mésopotamie, c'est à Uruk ou Erech qu'il faut chercher l'origine de son culte; on l'honore sous le nom de Nanâ. Nabuchodonosor appelle Nanâ ou Anna, « la mère d'Uruk, la dame d'Uruk, » et il restaure son vieux temple nommé en suméro-akkadien le E-Anna ou E-hili-Anna, « la demeure d'Anna » ou « la demeure de la splendeur d'Anna ». Le nom d'Anna ou Anat qu'on lui donne, est le féminin d'Ana, et il a formé le grec Anaïtis, comme Nana a formé pour les Grecs Nanaea. Pour désigner la même divinité on emploie encore les noms de Malkit, Anunit, Zarpanit, Belit, Allat, et d'autres moins usuels.
Elle est Belit quandon l'invoque comme reine des dieux et des hommes, maîtresse de l'univers organisé; Damkina, envisagée comme souveraine des ondes; épouse du dieu-poisson, dans lequel se personnifie Êa, l'intelligence divine; Ishtar, à la fois comme guerrière, « reine des batailles » et déesse des amours, épouse de Dumuzi ou Tammuz, le jeune dieu lumineux ravi à la fleur de l'âge, enfin comme présidant à la planète Vénus; Zirbanit ou Zarpanit, comme formatrice des germes, déesse de la fécondité chez les êtres animés; génératrice, Muallidat (Mylitta), honorée par les prostitutions sacrées de Babylone; Anunit, comme « l'étoile du fleuve Tigre », comme la planète Vénus en tant qu'associée conjugalement au Soleil; Gula, comme lune, et par suite triforme,et se confondant avec Sin; enfin Allat comme déesse chthonienne et funèbre, reine des enfers On la représente comme l'épouse de Bel-Marduk, comme l'épouse de Shamash, comme l'épouse de Adar-Sandan. De même que Hécate chez les Grecs, elle change de nom avec les phases de la lune croissante, pleine et décroissante; aussi avait-elle à Borsippa trois sanctuaires a la fois, réunis dans une même, enceinte : « le grand temple, le temple de la vie et le temple de l'âme vivante. »
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Tantôt, la déesse a un aspect guerrier et préside aux combats, tantôt elle est la déesse de l'amour et de la volupté et son symbole est la colombe, tantôt elle est la déesse mère et tient son enfant dans ses bras
Ishtar a son rôle et ses attributs dans le ciel, aussi bien qu'Allat, la reine des enfers, qui parfois lui est opposée, comme dans le poème de la descente d'Ishtar aux enfers, où elle est sa soeur et sa rivale.
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Inanna (= Dame du Ciel, ou Dame de An (son père ou époux), en sumérien) / Ishtar (en akkadien), parfois appelée Bêlet (= la Souveraine) - Déesse composite de la guerre et de la discorde à Sumer, et de l'amour et de la volupté dans l'espace sémitique. Initialement célébrée à Uruk, sont culte se répand ensuite partout (grands temples à Ninive, Arbèles et Kalah). On l'associe couramment à la planète Vénus (et elle sera d'ailleurs plus tard assimilée par les Grecs à leur déesse Aphrodite (via sa version assyrienne Astarté), et par les Romains à leur Vénus).
Un récit mythologique décrit sa descente aux Enfers où elle est retenue prisonnière. Pour s'en évader, elle conclut un marché qui laisse son amant Dumuzi / Tammuz captif à sa place. On a vu dans ce mythe une évocation de la planète du cycle de la planète Vénus, qui d'étoile du soir devient étoile du matin après sa disparition. Le même type d'interprétation a été donné par A. Aveni au mythe aztèque de Quetzalcoatl.
L'élément passif et féminin dans le panthéon assyro-babylonien est, comme dans toutes les religions de l'Asie occidentale, représenté par une foule de divinités femelles qui dérivent les unes des autres et ne sont, au fond, que les manifestations diverses de la même déesse qui change de noms et d'attributs, suivant qu'on l'envisage comme divinité sidérale, terrestre ou infernale, ou comme épouse de tel ou tel dieu, car chaque dieu a une compagne.
En assyrien, on l'appelle généralement Ishtar, mot d'où est dérivé le nom d'Astarté; ses deux temples les plus célèbres sont ceux de Ninive et d'Arbèles où elle était représentée sous les deux principaux aspects de sa multiple nature; on invoque constamment, comme deux divinités parèdres, « Ishtar de Ninive » et « Ishtar d'Arbèles ».
En Basse-Mésopotamie, c'est à Uruk ou Erech qu'il faut chercher l'origine de son culte; on l'honore sous le nom de Nanâ. Nabuchodonosor appelle Nanâ ou Anna, « la mère d'Uruk, la dame d'Uruk, » et il restaure son vieux temple nommé en suméro-akkadien le E-Anna ou E-hili-Anna, « la demeure d'Anna » ou « la demeure de la splendeur d'Anna ». Le nom d'Anna ou Anat qu'on lui donne, est le féminin d'Ana, et il a formé le grec Anaïtis, comme Nana a formé pour les Grecs Nanaea. Pour désigner la même divinité on emploie encore les noms de Malkit, Anunit, Zarpanit, Belit, Allat, et d'autres moins usuels.
Elle est Belit quandon l'invoque comme reine des dieux et des hommes, maîtresse de l'univers organisé; Damkina, envisagée comme souveraine des ondes; épouse du dieu-poisson, dans lequel se personnifie Êa, l'intelligence divine; Ishtar, à la fois comme guerrière, « reine des batailles » et déesse des amours, épouse de Dumuzi ou Tammuz, le jeune dieu lumineux ravi à la fleur de l'âge, enfin comme présidant à la planète Vénus; Zirbanit ou Zarpanit, comme formatrice des germes, déesse de la fécondité chez les êtres animés; génératrice, Muallidat (Mylitta), honorée par les prostitutions sacrées de Babylone; Anunit, comme « l'étoile du fleuve Tigre », comme la planète Vénus en tant qu'associée conjugalement au Soleil; Gula, comme lune, et par suite triforme,et se confondant avec Sin; enfin Allat comme déesse chthonienne et funèbre, reine des enfers On la représente comme l'épouse de Bel-Marduk, comme l'épouse de Shamash, comme l'épouse de Adar-Sandan. De même que Hécate chez les Grecs, elle change de nom avec les phases de la lune croissante, pleine et décroissante; aussi avait-elle à Borsippa trois sanctuaires a la fois, réunis dans une même, enceinte : « le grand temple, le temple de la vie et le temple de l'âme vivante. »
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Tantôt, la déesse a un aspect guerrier et préside aux combats, tantôt elle est la déesse de l'amour et de la volupté et son symbole est la colombe, tantôt elle est la déesse mère et tient son enfant dans ses bras
Ishtar a son rôle et ses attributs dans le ciel, aussi bien qu'Allat, la reine des enfers, qui parfois lui est opposée, comme dans le poème de la descente d'Ishtar aux enfers, où elle est sa soeur et sa rivale.
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Re: De l'antique Babylone à nous jours
Assur
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Assur (ou Ashur), nom de la première capitale de l’Assyrie et du dieu national assyrien, et, partant, le souverain de tous les dieux. Créateur du ciel d’Anu et de l’humanité, c’est un dieu guerrier.
Quand puissance de Babylone s'effaça devant celle de Ninive. Le dieu national des Assyriens, Assur, prit alors la première place. Pour faciliter la substitution, on identifia Assur avec l'antique Anshar babylonien. Assur devint donc :
« roi de la totalité des dieux, créateur de soi-même, père des dieux, créateur du ciel d'Anu et de l'enfer, auteur de la totalité des hommes, habitant les cieux brillants, Seigneur des dieux, qui fixe les destins... ».
Son nom signifiait le bienveillant néanmoins, Assur était surtout un dieu guerrier, qui partageait les instincts belliqueux de son peuple. Il accompagnait les armées dans les combats, luttait à leurs côtés, dirigeant les coups des soldats, et rendant leurs armes victorieuses. Aussi recevait-il les prémices du butin, et les peuples vaincus devenaient ses sujets.
Il ne dédaignait pas d'ailleurs d'apparaître à ses fidèles pour stimuler leur courage et accroître leur confiance, tel ce roi de Lydie auquel il se montra et dit expressément :
« Embrasse les pieds du roi d'Assur, Assourbanipal, et, en son nom, tu triompheras de tes ennemis».
On figurait généralement Assur sous la forme d'un disque ailé, ou encore monté sur un taureau ou flottant dans les airs. C'étaient là des représentations guerrières.
Mais Ashour n'était pas seulement un dieu belliqueux. En sa qualité de divinité suprême, il était aussi le grand dieu de la fertilité. On le représentait alors environné de rameaux, et on lui donnait pour attribut une chèvre. Son épouse est Inanna / Ishtar
Assur (personnage de la Bible). - Deuxième fils de Sem, contemporain de Nemrod. Chassé par celui-ci des plaines de Sepnaar, il s'établit à l'Est du Tigre, y fonda le royaume d'Assyrie, et bâtit Ninive.
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Assur (ou Ashur), nom de la première capitale de l’Assyrie et du dieu national assyrien, et, partant, le souverain de tous les dieux. Créateur du ciel d’Anu et de l’humanité, c’est un dieu guerrier.
Quand puissance de Babylone s'effaça devant celle de Ninive. Le dieu national des Assyriens, Assur, prit alors la première place. Pour faciliter la substitution, on identifia Assur avec l'antique Anshar babylonien. Assur devint donc :
« roi de la totalité des dieux, créateur de soi-même, père des dieux, créateur du ciel d'Anu et de l'enfer, auteur de la totalité des hommes, habitant les cieux brillants, Seigneur des dieux, qui fixe les destins... ».
Son nom signifiait le bienveillant néanmoins, Assur était surtout un dieu guerrier, qui partageait les instincts belliqueux de son peuple. Il accompagnait les armées dans les combats, luttait à leurs côtés, dirigeant les coups des soldats, et rendant leurs armes victorieuses. Aussi recevait-il les prémices du butin, et les peuples vaincus devenaient ses sujets.
Il ne dédaignait pas d'ailleurs d'apparaître à ses fidèles pour stimuler leur courage et accroître leur confiance, tel ce roi de Lydie auquel il se montra et dit expressément :
« Embrasse les pieds du roi d'Assur, Assourbanipal, et, en son nom, tu triompheras de tes ennemis».
On figurait généralement Assur sous la forme d'un disque ailé, ou encore monté sur un taureau ou flottant dans les airs. C'étaient là des représentations guerrières.
Mais Ashour n'était pas seulement un dieu belliqueux. En sa qualité de divinité suprême, il était aussi le grand dieu de la fertilité. On le représentait alors environné de rameaux, et on lui donnait pour attribut une chèvre. Son épouse est Inanna / Ishtar
Assur (personnage de la Bible). - Deuxième fils de Sem, contemporain de Nemrod. Chassé par celui-ci des plaines de Sepnaar, il s'établit à l'Est du Tigre, y fonda le royaume d'Assyrie, et bâtit Ninive.
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Re: De l'antique Babylone à nous jours
Adad
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Adad. - Nom sémitique du dieu mésopotamien qui présidait à la pluie, à l’orage, aux tempêtes et aux autres phénomènes atmosphériques. Il a progressivement absorbé la personnalité de son équivalent sumérien Ishkur.
Adad, que l'on représente généralement debout sur un taureau et tenant à la main les foudres, est le dieu de l'éclair, de la tempête. C'est lui qui déchaîne les orages, fait gronder le tonnerre, et courbe les arbres sous la fureur des vents.
Enveloppé dans la nuée sombre, il rugit de sa voix puissante. Lorsque Bel a décrété le déluge, Adad est l'exécuteur des volontés du dieu son tumulte atteint jusqu'aux cieux.
Adad cependant n'a pas que cet aspect terrible. La pluie qui dévaste est aussi la pluie qui féconde. De même, Adad, dieu de la tempête, est également le dieu qui amène le bon vent, et, à sa suite, la pluie bienfaisante. Il est le dieu de l'inondation qui fertilise et c'est par sa faveur que chaque année, à l'époque des crues, la terre se couvre du limon nourricier.
Aussi lorsque Bêl voulut punir les hommes par une série de fléaux, il s adressa d'abord à Adad :
En haut, Adad épargna la pluie; - Elle fut obstinée, en bas, la crue, elle ne monta plus dans la source; - Le champ diminua ses profusions.
Enfin, Adad partageait avec Shamash le privilège de révéler l'avenir; il était, lui aussi, le « seigneur de la vision ».
Dans ses diverses attributions Adad avait pour associée sa compagne, la déesse Shala.
Adad, nom porté dans la Bible par plusieurs rois d'Idumée et de Syrie, qui furent en guerre avec les Juifs : l'un d'eux fut tué par David; un autre assiégea Achab dans Samarie puis défit ce prince; un troisième, plus connu sous le nom de Ben-Adad, combattit Joram
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Adad. - Nom sémitique du dieu mésopotamien qui présidait à la pluie, à l’orage, aux tempêtes et aux autres phénomènes atmosphériques. Il a progressivement absorbé la personnalité de son équivalent sumérien Ishkur.
Adad, que l'on représente généralement debout sur un taureau et tenant à la main les foudres, est le dieu de l'éclair, de la tempête. C'est lui qui déchaîne les orages, fait gronder le tonnerre, et courbe les arbres sous la fureur des vents.
Enveloppé dans la nuée sombre, il rugit de sa voix puissante. Lorsque Bel a décrété le déluge, Adad est l'exécuteur des volontés du dieu son tumulte atteint jusqu'aux cieux.
Adad cependant n'a pas que cet aspect terrible. La pluie qui dévaste est aussi la pluie qui féconde. De même, Adad, dieu de la tempête, est également le dieu qui amène le bon vent, et, à sa suite, la pluie bienfaisante. Il est le dieu de l'inondation qui fertilise et c'est par sa faveur que chaque année, à l'époque des crues, la terre se couvre du limon nourricier.
Aussi lorsque Bêl voulut punir les hommes par une série de fléaux, il s adressa d'abord à Adad :
En haut, Adad épargna la pluie; - Elle fut obstinée, en bas, la crue, elle ne monta plus dans la source; - Le champ diminua ses profusions.
Enfin, Adad partageait avec Shamash le privilège de révéler l'avenir; il était, lui aussi, le « seigneur de la vision ».
Dans ses diverses attributions Adad avait pour associée sa compagne, la déesse Shala.
Adad, nom porté dans la Bible par plusieurs rois d'Idumée et de Syrie, qui furent en guerre avec les Juifs : l'un d'eux fut tué par David; un autre assiégea Achab dans Samarie puis défit ce prince; un troisième, plus connu sous le nom de Ben-Adad, combattit Joram
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Re: De l'antique Babylone à nous jours
Enlil / Bêl
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Enlil, Ellil (= seigneur de l’atmosphère, en sumérien) - Dans le panthéon mésopotamien, il est avec Ea et Anu l'un des trois dieux cosmiques, plus particulièrement associé à la Terre et l'instigateur du Déluge. Mais il est aussi une divinité bienfaisante, à qui on attribue l’invention de la charrue et de la pioche.
Son culte est surtout concentré à Nippour, où il porte le titre de Bêl (Seigneur) et où se trouvait son temple principal, qui portait le nom de Temple (de la) Montagne, un de ses épithètes. Ce dieu perdra progressivement de l'importance et sera peu à peu remplacé par Anu, puis par Marduk.
Dans le pays de Sumer et particulièrement à Nippour, on adorait primitivement Enlil, seigneur de l'atmosphère. Enlil était le dieu de l'ouragan, et il avait pour arme l'amaru, c'est-à-dire le déluge. Comme le Zeus des Grecs, il symbolisait les forces de la nature, et, de même que Zeus, il ne tarda pas à être considéré comme le maître des destinées humaines.
Quand les gens de Babylone annexèrent les divinités de Sumer, ils n'eurent garde d'oublier Enlil, et en firent même le deuxième élément de la triade suprême. Ils se contentèrent de changer son nom et de substituer à celui d'Enlil le nom plus général de Bêl, qui veut dire « Seigneur Bêl » est donc le seigneur par excellence, dont la domination s'exerce sur tout le monde terrestre. On l'appelle « le roi des pays », ou encore « le seigneur des régions ».
Bien qu'il ait dans le ciel, ainsi qu'Anu, sa promenade réservée, « la route de Bêl », Bêl réside d'ordinaire sur la Grande Montagne de l'Est. Il y accueille chaque année les autres dieux pour fixer les destins du monde, et, dans cette assemblée auguste, c'est à lui qu'appartient la décision suprême.
Comme Anu, Bêl est le dépositaire des insignes de la royauté, et il les dispense à la créature de son choix. Les rois ne sont donc que les représentants ou vicaires, les patésis, de Bêl. Pour qu'ils s'élèvent au-dessus des autres hommes, il suffit que le dieu prononce leur nom, car la parole de Bêl est toute-puissante :
La parole de Bêl est un souffle, l'oeil ne la voit pas...
Sa parole est un déluge qui s'avance, qui n'a pas de rival,
Sa parole sur les cieux en repos fait reposer la Terre ;
...
Sa parole, lorsqu'elle marche humblement, elle détruit la contrée,
Sa parole, lorsqu'elle marche grandement, accable les maisons, elle fait pleurer le pays ! ...
A sa parole les cieux en haut se calment d'eux-mêmes...
Bêl est donc pour les hommes le dispensateur des biens et des maux. C'est lui notamment qui, dans un jour de colère, fit pleuvoir le déluge pour anéantir l'humanité. Mais il n'hésite pas aussi à intervenir pour délivrer la terre des monstres qui l'infestent. Témoin sa lutte avec le dragon.
En ce temps, les habitants des villes étaient dans la désolation, car un dragon, issu des flots de la mer, ravageait toute la contrée. Ils se lamentaient et allaient répétant :
« Qui combattra le dragon et renverra le dragon dans la mer? »
Les dieux émus tinrent conseil. Bêl leur fit la description du monstre :
« Il a, dit-il, cinquante doubles lieues de long, et sa bouche est large de six coudées. »
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Tous les dieux tremblaient d'effroi, et nul n'osait affronter le monstre, bien qu'au vainqueur fût réservé le privilège de régner en maître sur la terre. Sur les exhortations de Sîn, le dieu Tichkhon cependant tenta l'entreprise, mais sans succès. Bêl à son tour essaya. En vain commença-t-il par soulever un nuage et déchaîner une affreuse tempête pour anéantir le dragon; il ne parvint à vaincre le monstre qu'en jetant sur lui le sceau de son âme. Abattu enfin, le dragon expira, après que son sang eût coulé pendant trois ans, trois mois et un jour. Et Bêl conquit de la sorte la suprématie sur la terre. Au temps où, sous le nom d'Enlil, Bêl régnait à Nippour, il avait pour compagne Ninlil. Par la suite son épouse fut adorée sous le nom de Ninahasag (« la dame de la montagne », parce qu'avec lui, elle résidait sur la Montagne de l'Est. On l'appelait aussi Bêlit, c'est-à-dire « la Dame ». Bien qu'elle porte quelquefois le titre de
mère des dieux Ninharsag ou Bêlit n'exerce sur l'olympe babylonien aucune suprématie. Par contre, elle nourrit de son lait sacré ceux que Bêl a destinés à devenir rois parmi les humains. Ainsi, grâce à elle, les souverains de la terre peuvent-ils se glorifier d'une origine céleste.
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Enlil, Ellil (= seigneur de l’atmosphère, en sumérien) - Dans le panthéon mésopotamien, il est avec Ea et Anu l'un des trois dieux cosmiques, plus particulièrement associé à la Terre et l'instigateur du Déluge. Mais il est aussi une divinité bienfaisante, à qui on attribue l’invention de la charrue et de la pioche.
Son culte est surtout concentré à Nippour, où il porte le titre de Bêl (Seigneur) et où se trouvait son temple principal, qui portait le nom de Temple (de la) Montagne, un de ses épithètes. Ce dieu perdra progressivement de l'importance et sera peu à peu remplacé par Anu, puis par Marduk.
Dans le pays de Sumer et particulièrement à Nippour, on adorait primitivement Enlil, seigneur de l'atmosphère. Enlil était le dieu de l'ouragan, et il avait pour arme l'amaru, c'est-à-dire le déluge. Comme le Zeus des Grecs, il symbolisait les forces de la nature, et, de même que Zeus, il ne tarda pas à être considéré comme le maître des destinées humaines.
Quand les gens de Babylone annexèrent les divinités de Sumer, ils n'eurent garde d'oublier Enlil, et en firent même le deuxième élément de la triade suprême. Ils se contentèrent de changer son nom et de substituer à celui d'Enlil le nom plus général de Bêl, qui veut dire « Seigneur Bêl » est donc le seigneur par excellence, dont la domination s'exerce sur tout le monde terrestre. On l'appelle « le roi des pays », ou encore « le seigneur des régions ».
Bien qu'il ait dans le ciel, ainsi qu'Anu, sa promenade réservée, « la route de Bêl », Bêl réside d'ordinaire sur la Grande Montagne de l'Est. Il y accueille chaque année les autres dieux pour fixer les destins du monde, et, dans cette assemblée auguste, c'est à lui qu'appartient la décision suprême.
Comme Anu, Bêl est le dépositaire des insignes de la royauté, et il les dispense à la créature de son choix. Les rois ne sont donc que les représentants ou vicaires, les patésis, de Bêl. Pour qu'ils s'élèvent au-dessus des autres hommes, il suffit que le dieu prononce leur nom, car la parole de Bêl est toute-puissante :
La parole de Bêl est un souffle, l'oeil ne la voit pas...
Sa parole est un déluge qui s'avance, qui n'a pas de rival,
Sa parole sur les cieux en repos fait reposer la Terre ;
...
Sa parole, lorsqu'elle marche humblement, elle détruit la contrée,
Sa parole, lorsqu'elle marche grandement, accable les maisons, elle fait pleurer le pays ! ...
A sa parole les cieux en haut se calment d'eux-mêmes...
Bêl est donc pour les hommes le dispensateur des biens et des maux. C'est lui notamment qui, dans un jour de colère, fit pleuvoir le déluge pour anéantir l'humanité. Mais il n'hésite pas aussi à intervenir pour délivrer la terre des monstres qui l'infestent. Témoin sa lutte avec le dragon.
En ce temps, les habitants des villes étaient dans la désolation, car un dragon, issu des flots de la mer, ravageait toute la contrée. Ils se lamentaient et allaient répétant :
« Qui combattra le dragon et renverra le dragon dans la mer? »
Les dieux émus tinrent conseil. Bêl leur fit la description du monstre :
« Il a, dit-il, cinquante doubles lieues de long, et sa bouche est large de six coudées. »
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Tous les dieux tremblaient d'effroi, et nul n'osait affronter le monstre, bien qu'au vainqueur fût réservé le privilège de régner en maître sur la terre. Sur les exhortations de Sîn, le dieu Tichkhon cependant tenta l'entreprise, mais sans succès. Bêl à son tour essaya. En vain commença-t-il par soulever un nuage et déchaîner une affreuse tempête pour anéantir le dragon; il ne parvint à vaincre le monstre qu'en jetant sur lui le sceau de son âme. Abattu enfin, le dragon expira, après que son sang eût coulé pendant trois ans, trois mois et un jour. Et Bêl conquit de la sorte la suprématie sur la terre. Au temps où, sous le nom d'Enlil, Bêl régnait à Nippour, il avait pour compagne Ninlil. Par la suite son épouse fut adorée sous le nom de Ninahasag (« la dame de la montagne », parce qu'avec lui, elle résidait sur la Montagne de l'Est. On l'appelait aussi Bêlit, c'est-à-dire « la Dame ». Bien qu'elle porte quelquefois le titre de
mère des dieux Ninharsag ou Bêlit n'exerce sur l'olympe babylonien aucune suprématie. Par contre, elle nourrit de son lait sacré ceux que Bêl a destinés à devenir rois parmi les humains. Ainsi, grâce à elle, les souverains de la terre peuvent-ils se glorifier d'une origine céleste.
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