Les images minutieusement préparés, visent un objectif
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Les images minutieusement préparés, visent un objectif
Rappel du premier message :
vous avez déjà vu une petit fille regarder une glace et la lécher de cette façon vous? on peut voir un sexe d'homme en érection avec les testicules dans le reflet de la glacière quand elle suce la glace, voir le video en dessous, je comprend mieux pourquoi il y a autant de pédophiles comme dans aucune autre religion dans cette organisation qui les protèges avec cette histoire impossible des deux témoins, d'autant que le sexe oral, même pour les couples mariés est proscrit interdit par la watch et le collège central, non mais de quoi je me mêle
Les dessins et les photos, minutieusement préparés, visent un objectif
Animation Watchtower - Les dessins et les photos visent un objectifla TdG du 15 juillet 2013
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Combien de fois t’es-tu exclamé cela ou l’as-tu pensé en feuilletant une nouvelle Tour de Garde ?
Les dessins et les photos, minutieusement préparés, visent un objectif. Ce sont des supports d’enseignement qui stimulent la réflexion et éveillent des sentiments. Ils sont particulièrement utiles lorsque nous préparons l’étude de La Tour de Garde et que nous donnons ensuite des commentaires à la Salle du Royaume.
vous avez déjà vu une petit fille regarder une glace et la lécher de cette façon vous? on peut voir un sexe d'homme en érection avec les testicules dans le reflet de la glacière quand elle suce la glace, voir le video en dessous, je comprend mieux pourquoi il y a autant de pédophiles comme dans aucune autre religion dans cette organisation qui les protèges avec cette histoire impossible des deux témoins, d'autant que le sexe oral, même pour les couples mariés est proscrit interdit par la watch et le collège central, non mais de quoi je me mêle
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Tout ce que vous avez dit en secret sera crié sur les toits en terrasse - Luc 13:3. C'est bien ce qui se passe avec internet depuis une bonne dizaine d'années
EX-Témoin- Membre - V.I.P
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Re: Les images minutieusement préparés, visent un objectif
il est bien question d'image que je sache!CL Watchtower a écrit:Que vient faire l'Eglise Orthodoxe dans ce sujet d'images.
Les icônes, du grec eikôn (« image »), sont des images sacrées des pays orthodoxes (orthodoxie). Elles sont exécutées à partir de matériaux divers (bois, métal, ivoire) et font appel à des techniques variées : détrempe, mosaïque, orfèvrerie et même broderie.
et quel et le rôles de ses images bien préparées ?
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(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
Re: Les images minutieusement préparés, visent un objectif
EX-Témoin a écrit:Les dessins et les photos, minutieusement préparés, visent un objectifAnimation Watchtower - Les dessins et les photos visent un objectifla TdG du 15 juillet 2013
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Les dessins et les photos, minutieusement préparés, visent un objectif. Ce sont des supports d’enseignement qui stimulent la réflexion et éveillent des sentiments. Ils sont particulièrement utiles lorsque nous préparons l’étude de La Tour de Garde et que nous donnons ensuite des commentaires à la Salle du Royaume.
vous avez déjà vu une petit fille regarder une glace et la lécher de cette façon vous? on peut voir un sexe d'homme en érection avec les testicules dans le reflet de la glacière quand elle suce la glace, voir le video en dessous, je comprend mieux pourquoi il y a autant de pédophiles comme dans aucune autre religion dans cette organisation qui les protèges avec cette histoire impossible des deux témoins, d'autant que le sexe oral, même pour les couples mariés est proscrit interdit par la watch et le collège central, non mais de quoi je me mêle
Le sujet est exclusivement sur les images que la watchower produit, arrêtez de faire dévier les sujets comme si cela ne se voyez pas que vous ne voulez que cacher la réalité de ces images à caractère pédophile. Vous ne trompez que vous
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Mikaël Malik- Modérateur Locaux
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Re: Les images minutieusement préparés, visent un objectif
Pourquoi des statues et images dans l’Église catholique ?
Label :Question de foi
La Vierge remettant le Rosaire à Saint Dominique, couvent saint Dominique d'Abidjan/ Guy Aimé Eblotié/LCA
27 mars 2019
Question de foi
Label :Question de foi
La Vierge remettant le Rosaire à Saint Dominique, couvent saint Dominique d'Abidjan/ Guy Aimé Eblotié/LCA
27 mars 2019
Question de foi
Que dit la Bible sur les images et statues religieuses? Doit-on avoir des images et statut de Jésus, de la Vierge Marie ? Il y a-t-il de l’idolâtrie dans l’Église Catholique? Le père Roger Gomis, prêtre du diocèse de Dakar au Sénégal, répond à la question d’un lecteur de La Croix Africa.
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(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
Re: Les images minutieusement préparés, visent un objectif
Mikaël Malik a écrit:EX-Témoin a écrit:Les dessins et les photos, minutieusement préparés, visent un objectifla TdG du 15 juillet 2013
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technique de l'autruche, noyer le poisson, ils n'ont plus que cela parce qu'ils ne peuvent pas honnêtement répondre face à de telles images choquantes
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EX-Témoin- Membre - V.I.P
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Re: Les images minutieusement préparés, visent un objectif
BREF APERÇU DE LA QUERELLE DES IMAGES
Par R.P. Boris Bobrinskoy
1. Le culte des images avant la querelle
Dès les premiers siècles, les chrétiens représentaient graphiquement divers thèmes du mystère de notre salut. L’art des catacombes a un caractère symbolique ou « significatif » (Weidlé) décrivant l’expérience sacramentelle de l’Initiation chrétienne et de la Rédemption comme par exemple le Bon Pasteur, la colombe, le Poisson, la vigne, la lyre, l’ancre l’arche, le navire et surtout la croix. Les chrétiens sont appelés les « adorateurs de la croix » (Tertullien). A la veille de la période constantinienne, le Concile d’Elvire (300), dans son 36e canon, condamne énergiquement l’emploi des images dans les églises, probablement pour ne pas provoquer les railleries et les outrages des païens, là où les locaux de culte n’étaient pas en sûreté durant les persécutions. Dès le triomphe du christianisme sous Constantin, se développe la coutume de représenter le Christ et les saints et de placer ces images dans les églises. Déjà St. Basile de Césarée, dans son panégyrique du martyr Barlaam, exhortait les peintres chrétiens à glorifier par leurs œuvres ce grand saint :
« Venez à mon aide, peintres fameux des exploits héroïques. Rehaussez par votre art l’image imparfaite de ce stratège ; faites briller avec les couleurs de la peinture l’athlète victorieux que j’ai représenté avec trop peu d’éclat ; je voudrais être vaincu par vous dans le tableau de la vaillance du martyr : je me réjouirais d’être aujourd’hui surpassé par votre talent. Montrez-nous le lutteur brillamment en votre image ; montrez-nous les démons poussant des hurlements, car ils sont aujourd’hui, grâce à vous, abattus par les victoires des martyrs ; faites-leur voir encore cette main ardente et victorieuse. Et représentez aussi sur votre tableau Celui qui préside aux combats et donne la victoire, le Christ » (Oratio in S.Barlaam P.G. XXXI, col. 488-489). Une autre parole de St. Basile eut une fortune particulière et devint l’un des arguments traditionnels les plus décisifs pour les défenseurs des images sacrées : « L’honneur rendu à l’image passe à celui que l’image représente »(De Spiritu Sancto, XVIII 45, P.G. 32, col. 149 C). De même, St. Grégoire le Grand invitait Sérénus, évêque de Marseille, à remettre dans les églises les icônes qu’il avait fait enlever :
« Ce n’est pas sans raison que l’antiquité a permis de peindre dans les églises la vie des saints. En défendant d’adorer ces images, vous méritez l’éloge ; en les brisant, vous êtes dignes de blâme. Autre chose est d’adorer une image, autre chose d’apprendre par le moyen de l’image à qui doivent aller nos adorations. Or ce que l’Ecriture est pour ceux qui savent lire, l’image l’est pour les illettrés… » (St. Gregoire, Epist. 1. 9 épist. IX P.L. LXXVII col. 949). Nous voyons donc que la défiance envers les images et la crainte de l’idolâtrie est encore fréquente. Eusèbe de Césarée traite de coutume païenne le fait d’avoir des images portatives du Christ ou des apôtres (Eusèbe Hist. eccl. 1. VIl c. XVIII, P.G. col. 680). Au VIe siècle, le culte des images est attesté par de nombreux monuments et témoignages d’écrivains ecclésiastiques. Ainsi Léonce, évêque de Néapolis à Chypre écrivait :
« Je représente le Christ et sa passion dans les églises et les maisons et sur les places publiques, et sur les images, sur la toile, dans les celliers, sur les vêtements, en tout lieu, pour qu’en les voyant, nous nous souvenions… Car nous autres, les chrétiens, possédant des images du Christ, c’est le Christ que nous baisons intérieurement et ses martyrs… Celui qui craint Dieu honore par conséquent et vénère et adore comme Fils de Dieu le Christ notre Dieu, et la représentation de sa croix et les images de ses saints »(Cité au 2nd Concile de Nicée, P.G. XCVIII, col. 1600). Le Concile Quinisexte in Trullo (692) déclare les images vénérables, mais prescrit de ne plus représenter Jésus-Christ sous la forme d’un agneau :
» …Nous décrétons de représenter désormais sur les images le Christ notre Dieu dans sa figure humaine (et non plus sous la figure d’un agneau) afin de considérer par cette représentation la hauteur de l’humiliation du Verbe de Dieu et de se rappeler sa vie dans la chair, sa passion, sa mort salvatrice et la Rédemption de tout l’univers qui en est résultée » (Canon 82). Souvent hélas, le culte des images se mêle de superstitions et d’abus qui expliqueront en partie la réaction iconoclaste : « Beaucoup pensent, dit Anastase le Sinaïte, que le baptême est suffisamment honoré par ceux qui entrent dans une église, baisant toutes les icônes, sans prêter attention à la liturgie et au service divin ». Une lettre adressée en 824 par l’empereur Michel le Bègue à Louis le Débonnaire fait état de nombreux abus dans la piété populaire remontant à une époque plus ancienne : « …Ils choisissent les images de saints pour servir de parrains à leurs enfants… Quelques prêtres ont pris l’habitude de racler la couleur des images, mêlant cette poussière aux hosties et au vin et distribuent le mélange aux fidèles après la messe. D’autres placent le corps du Seigneur dans les mains des images où ceux qui communient viennent le recevoir » (Mansi, Conc. ampliss coll., t. XIV, p. 240).
2. La première période iconoclaste (723-780)
» Les courants d’opinion hostiles aux images auxquels le caractère purement spirituel du christianisme paraissait incompatible avec leur culte étaient surtout sensibles dans les régions orientales de l’empire où s’étaient maintenus des restes importants de monophysites… Mais il fallut le contact du monde arabe pour allumer l’incendie iconoclaste… Les Arabes qui sillonnaient l’Asie Mineure depuis des dizaines d’années n’avaient pas seulement apporté le glaive à Byzance, mais aussi leur culture et, avec elle, l’horreur propre à l’Islam pour la représentation du visage humain. Voilà comment la querelle des images naquit dans les provinces orientales de l’Empire d’un croisement singulier entre une foi chrétienne avide de pure spiritualité et les doctrines sectaires iconophobes, les conceptions des vieilles hérésies christologiques et, enfin, les influences de religions non-chrétiennes, Judaïsme et en particulier Islam. Après la victoire sur la ruée guerrière de l’Orient, c’est un engagement avec les infiltrations de la culture orientale qui commence sous la forme de la querelle des images »(G. Ostrogorsky. Histoire de l’Etat byzantin, Paris 1956, pp.189-190). Le mouvement iconoclaste part d’Asie Mineure où le calife Yézid publie en 723 un édit ordonnant de détruire toutes les images « soit dans les temples, soit dans les églises, soit dans les maisons ».
La campagne sauvage de destruction se propage rapidement parmi les évêchés des provinces orientales et atteint la cour impériale de Byzance. Devant la résistance à l’iconoclasme du patriarche Germain (de 726 à 730), l’empereur Léon 3 l’Isaurien intervient personnellement et publie en 730 un édit interdisant le culte des images et déclarant que celles-ci sont des idoles formellement réprouvées par l’Ecriture : « on ne doit pas vénérer, Dieu le défend, ce qui est fait de main d’homme, ainsi que toute représentation de ce qui est au ciel ou sur la terre »(Hefele-Leclerc Histoire des Conciles, Paris 1910, t.III, p. 664). St. Germain est déposé et relégué en exil. En ôtant son pallium, il déclare : « Sans l’autorité d’un concile, tu ne peux, Basileus, rien changer à la foi »(Cité par Evdokimoff : l’Orthodoxie, Neuchâtel et Paris, 1959, p.217). Le premier sang coule lors d’une émeute populaire provoquée par la destruction de l’icône du Christ de Chalcoprateia, au-dessus de l’une des portes du palais impérial. Il en résulte une persécution violente au cours de laquelle de nombreux partisans du culte des images sacrées sont torturés, bannis ou mis à mort, tandis qu’on détruit systématiquement les icônes dans les églises et les maisons.
A Rome, le pape Grégoire 2 ainsi que son successeur Grégoire 3 refuse de se soumettre à l’édit impérial : « Les dogmes de l’Eglise ne sont pas ton affaire, écrit à Léon 3 le Pape, laisse tes folies »(Cité par Evdokimoff : l’Orthodoxie, Neuchâtel et Paris, 1959, p.217). Une décision d’un concile romain réuni en 731 spécifie que : « à l’avenir, quiconque enlèvera, anéantira, déshonorera ou insultera les images du Seigneur ou de sa sainte Mère ou des apôtres, etc… ne pourra recevoir le Corps et le Sang du Seigneur et sera exclu de l’Eglise »(Hefele-Leclerc op. cit p. 677). C’est à cette époque que St. Jean Damascène, moine de St. Sabbas en Palestine, écrit ses Traités à la défense des saintes images dans lesquels il fournit aux défenseurs de la foi une base théologique qui sera reprise par les théologiens orthodoxes après lui. Il y déclare qu’il n’appartient pas à l’empereur de trancher la question de la légitimité des images : « c’est l’affaire des conciles et non des empereurs »(St. Jean Damascène, Traité 1 à la Défense des saintes images. P.G. XCIV, col 1281).
»Il n’appartient pas aux empereurs de légiférer dans l’Eglise ; l’affaire des rois, c’est le bien-être politique, tandis que l’organisation de l’Eglise est l’œuvre des pasteurs et des docteurs »(Traité 2 à la défense… par.12, P.G. XCIV, col. 1296). Le fondement du culte des images est, selon St. Jean Damascène, le dogme christologique. Le salut est lié à l’Incarnation du Verbe divin, par conséquent à la matière, car le salut est réalisé par l’union en Christ de la divinité et de la chair humaine : « jadis, Dieu, l’Incorporel et l’Invisible, n’était jamais représenté. Mais, maintenant que Dieu s’est manifesté dans la chair et a habité parmi les hommes, je représente le visible de Dieu. Je n’adore pas la matière, mais j’adore le Créateur de la matière, Qui est devenu matière à cause de moi, Qui a voulu habiter la matière et Qui, par la matière, a fait mon salut »(Op. cit. 1, 6, P.G. XCIV, col.1245). »Lorsque l’Invisible devient visible selon la chair, alors tu peux représenter la ressemblance de ce que tu as vu. Quand Celui qui n’a ni quantité ni grandeur, qui est incomparable en raison de la supériorité de sa nature, étant l’image de Dieu, quand Il assume la forme d’un esclave et s’humilie en cela jusqu’à la grandeur, adoptant une forme corporelle ; alors grave-le sur une planche et élève à la contemplation Celui qui a daigné être vu.
Représente sa condescendance ineffable, sa naissance de la Vierge, son baptême au Jourdain, sa transfiguration au Thabor, sa passion qui communique l’impassibilité, ses miracles, symboles de sa nature divine, accomplis par l’intermédiaire de sa chair, le tombeau salvafique de notre Libérateur, son ascension aux cieux ; décris tout cela, et par la parole et par les couleurs, dans les livres et sur les planches »( op, cit. III, 8. P.G. XCIV, col. 1328-1329). La persécution iconoclaste atteint son paroxysme sous le règne de Constantin 5 Copronyme (741-775), fils de Léon 3. On l’a considéré comme l’ennemi le plus dangereux et le plus acharné du culte des images, mais ce n’est qu’après le concile iconoclaste de Hiéria (754), que la persécution s’intensifie malgré une résistance acharnée, en particulier de la part des moines exhortés par St. Etienne le Jeune, abbé du monastère de Mont- St.-Auxence. Devant la résistance orthodoxe, l’empereur compose lui-même un traité théologique contre les images dans lequel toutes les tendances iconoclastes sont poussées à l’extrême et dont l’essentiel a été repris dans les actes du concile iconoclaste. De même que les orthodoxes, les iconoclastes veulent dépendre dans leur argumentation du dogme de Chalcédoine, mais il leur manque la nette distinction en Jésus-Christ de la nature et de la personne. Il est impossible et impie, disent-ils, de représenter la nature divine ; dans les images, les peintres ne représentent que la chair du Christ et la séparent de sa divinité.
Il n’y a pas de troisième possibilité : « nous sommes convaincus, concluent les évêques réunis à Hiéria, que l’art coupable de la peinture constituait un blasphème pour le dogme fondamental de notre salut, c’est-à-dire pour l’incarnation du Christ… Quiconque fait une image du Christ représente la divinité, qui ne doit pas être représentée, et la mélange avec l’humanité (comme font les monophysites), ou encore dépeint le corps du Christ comme n’étant pas déifié, comme séparé, et comme une personne distincte ainsi que le font les Nestoriens. L’unique représentation autorisée de l’humanité du Christ est le pain et le vin de la Sainte Cène. Il a choisi cette forme et non une autre, ce type et non un autre, pour représenter son humanité… Le christianisme a renversé le paganisme tout entier; par conséquent, non seulement les sacrifices païens, mais aussi les images païennes. Les saints eux-mêmes après leur mort sont initiés auprès de Dieu à une vie qui n’aura pas de fin ; par conséquent, quiconque prétend après leur mort les rappeler à la vie par un art mort lui-même et imité des païens sera coupable de blasphème… Nous appuyant donc sur la Sainte Ecriture et sur les Pères, nous déclarons unanimement, au nom de la Sainte Trinité, que nous condamnons, rejetons et éloignons, de toutes nos forces, de l’Eglise chrétienne, toute image, de quelque manière qu’elle soit, faite avec l’artifice coupable de la peinture.
Quiconque à l’avenir osera faire une pareille image, ou la vénérer, ou la placer dans une église, ou dans une maison particulière, ou même posséder en cachette une de ces images, devra, s’il est évêque, prêtre ou diacre, être déposé, et, s’il est moine ou laïque, être anathématisé ; il tombera, en outre, sous le coup des lois civiles, comme adversaire de Dieu et ennemi des dogmes que les Pères nous ont enseignés »(Hefele-Leclerc, op. cit. pp. 698-701). A l’issue de ce concile, l’anathème fut prononcé contre ceux qui vénéraient les icônes et contre les défenseurs de leur culte, St. Germain de Constantinople, St. Jean Damascène et St. Georges de Chypre. Fort de la sanction d’un concile dit « œcuménique », Constantin met en application ses décisions par le feu et le glaive. C’est surtout parmi les moines que s’organise une opposition acharnée et que nous trouvons le plus de martyrs pour la foi. Notamment le saint abbé et ermite du Mont-Auxence, Etienne le Jeune, relégué tout d’abord dans l’île de Proconnèse, est ramené à Constantinople où il est finalement mis en pièces par la foule le 28 novembre 764. »La persécution des iconoclastes prit de plus en plus, avec le temps, le caractère d’une campagne contre le monachisme…
Les moines ne furent plus seulement poursuivis en raison du culte qu’ils rendaient aux images, mais du simple fait de leur condition monastique ; on les mit en demeure de renoncer à leur genre de vie. On ferma les monastères, quand on ne les convertissait pas en casernes, en bains ou autres édifices publics ; leurs immenses propriétés passèrent à la Couronne. Bref, l’iconoclasme à son apogée engagea la lutte contre la puissance du monachisme et des monastères byzantins » (G. Ostrogorsky Essai sur la théologie des icônes dans l’Eglise orthodoxe ; vol. 1, Paris, 1960, p. 138, note 1). L’offensive iconoclaste ne se limite pas aux saintes images mais s’attaque aux reliques des saints ; l’empereur va jusqu’a interdire le culte des saints et de la Mère de Dieu. C’est à cette époque qu’un grand nombre de moines émigrent en Occident et surtout en Italie où ils sont chaleureusement accueillis par les papes successifs de la période iconoclaste. Ceux-ci se montrent de fervents défenseurs du culte des images. C’est alors en particulier qu’est décorée. Sta Maria Antiqua, reconstruite la cathédrale de St. Marc, construites et ornées les églises Sta Maria in Dominica, Ste Praxède et Ste Cécile (cf. L. Ouspensky. Essai sur la théologie des icônes dans l’Eglise Orthodoxe, vol. 1, Paris, 1960, p. 138, note 1). Plusieurs conciles occidentaux se prononcèrent à cette époque en faveur du culte des images (Gentilly en 767 et Latran en 769). Le persécution s’interrompt brusquement en 775 à la mort de Constantin 5. Sous son fils et successeur, Léon 4 le Khazar (775-780), bien qu’il soit un iconoclaste convaincu, la persécution diminue de violence et elle cesse totalement lorsque après sa mort, la régence est assurée par sa veuve, Irène (780-802).
3. Le VIle concile œcuménique (787) et le rétablissement des saintes images (780-813)
Irène était entièrement dévouée à la cause des images sacrées. Mais malgré la lenteur et toutes les mesures de circonspection dont le gouvernement s’était entouré, le premier essai de réunir un concile à Ste Sophie de Constantinople se solda par un échec dû à l’insurrection de troupes fidèles à l’iconoclasme « traditionnel ». Ce n’est qu’en automne 787 que le VIIè Concile œcuménique put se réunir à Nicée, dans la ville même ?ù s’était tenu le Premier Concile œcuménique sous Constantin le Grand. Sous la présidence du nouveau patriarche Taraise, de nombreux évêques et moines venus de toute la chrétienté prirent part aux sessions du Concile. Celui-ci rétablit le culte des images et en proclama le dogme. Dès la seconde session, les Pères du concile se déclarèrent en faveur du culte des images, soulignant toutefois avec force la distinction fondamentale entre le « culte relatif » par lequel sont vénérées les images sacrées et l’adoration au sens propre qui convient à Dieu seul. La quatrième session fut destinée à rétablir non seulement le culte des images mais aussi la légitimité de l’intercession des saints et de la Mère de Dieu :
« nous saluons les paroles du Seigneur, des apôtres, des prophètes, qui nous apprennent à honorer et à magnifier en premier lieu celle qui est en vérité la Mère de Dieu, supérieure à toutes les puissances célestes, puis ces puissances célestes elles-mêmes, les apôtres, les martyrs, les docteurs, tous les saints personnages, à leur demander leur intercession, capables qu’ils sont de nous rendre Dieu favorable si toutefois nous gardons les commandements et vivons de manière vertueuse » (Mansi, t. XII, col. 1.086). Voici enfin les principaux passages du décret dogmatique sur le culte des images tel qu’il fut promulgué par les Pères du Concile : »Ainsi donc, marchant sur la voie royale et suivant l’enseignement divinement inspiré de nos saints Pères et la Tradition de l’Eglise catholique… Nous décidons en toute exactitude et après examen complet que, de même que la sainte et vivifiante croix, les saintes et précieuses icônes peintes avec des couleurs, faites avec de petites pierres ou avec toute autre matière correspondant à ce but, doivent être placées dans les saintes églises de Dieu, sur les vases et les vêtements sacrés, sur les murs et les planches, dans les maisons et sur les routes, que ce soient les icônes de Notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ, ou de notre souveraine sans tache, la Sainte Mère de Dieu, ou des saints anges et des hommes saints et vénérables. Car, chaque fois qu’on voit leur représentation par l’image, chaque fois on est incité en les contemplant à se rappeler les prototypes, on acquiert plus d’amour pour eux et on est davantage incité à leur rendre hommage en les baisant et en témoignant sa vénération, non la vraie adoration qui, selon notre foi, convient à la seule nature divine, mais de la même façon que nous rendons hommage à l’image de la précieuse et vivifiante croix, au Saint Evangile et à d’autres objets sacrés auxquels on rend hommage par l’encensement et les cierges selon la pieuse coutume des anciens.
Car l’honneur rendu à l’image va à son prototype, et celui qui vénère les icônes, vénère la personne qui est représentée… »(Ibid. col. 377-380, trad. franç. de Ouspensky, op. cit. pp. 157-159). Si, au plus fort de la persécution contre le culte des icônes, l’Orthodoxie avait trouvé en la personne des pontifes romains des partisans courageux et déterminés des images, très paradoxalement, il n’en fut plus de même lors du triomphe de l’orthodoxie à Byzance. Les actes du Concile de Nicée parvinrent en Occident dans une traduction si grossière et inexacte (en particulier vénération des icônes fut traduit par adoration), qu’ils provoquèrent la violente réaction et même l’hostilité de la part de Charlemagne et de ses théologiens francs.
Malgré toutes ses exhortations, c’est finalement le pape Hadrien 1er qui dut céder devant l’obstination de Charlemagne. Le Concile de Francfort en 794 voulut se poser en arbitre entre le concile iconoclaste de 754 et le Septième Concile œcuménique, aussi prescrivit-il de ne pas détruire les icônes, mais pourtant de ne pas les vénérer. Le rôle des images fut limité à une pédagogie d’enseignement et d’édification morale, dénuée de tout fondement sotériologique : « ni l’un ni l’autre concile ne mérite assurément le titre de Septième : attachés à la doctrine orthodoxe qui veut que les images ne servent qu’à l’ornementation des églises et à la mémoire des actions passées… nous ne voulons pas plus prohiber les images avec l’un des conciles que les adorer avec l’autre et nous rejetons les écrits de ce concile ridicule » (Hefele-Leclerc op. cit. p. 1068). En 825, le Concile de Paris entérina les décisions du Concile de Francfort et l’on peut dire que l’Occident a pratiquement ignoré (du moins jusqu’a une époque récente) la théologie orthodoxe des icônes, fondée sur le mystère de l’Incarnation et le dogme christologique.
Par R.P. Boris Bobrinskoy
1. Le culte des images avant la querelle
Dès les premiers siècles, les chrétiens représentaient graphiquement divers thèmes du mystère de notre salut. L’art des catacombes a un caractère symbolique ou « significatif » (Weidlé) décrivant l’expérience sacramentelle de l’Initiation chrétienne et de la Rédemption comme par exemple le Bon Pasteur, la colombe, le Poisson, la vigne, la lyre, l’ancre l’arche, le navire et surtout la croix. Les chrétiens sont appelés les « adorateurs de la croix » (Tertullien). A la veille de la période constantinienne, le Concile d’Elvire (300), dans son 36e canon, condamne énergiquement l’emploi des images dans les églises, probablement pour ne pas provoquer les railleries et les outrages des païens, là où les locaux de culte n’étaient pas en sûreté durant les persécutions. Dès le triomphe du christianisme sous Constantin, se développe la coutume de représenter le Christ et les saints et de placer ces images dans les églises. Déjà St. Basile de Césarée, dans son panégyrique du martyr Barlaam, exhortait les peintres chrétiens à glorifier par leurs œuvres ce grand saint :
« Venez à mon aide, peintres fameux des exploits héroïques. Rehaussez par votre art l’image imparfaite de ce stratège ; faites briller avec les couleurs de la peinture l’athlète victorieux que j’ai représenté avec trop peu d’éclat ; je voudrais être vaincu par vous dans le tableau de la vaillance du martyr : je me réjouirais d’être aujourd’hui surpassé par votre talent. Montrez-nous le lutteur brillamment en votre image ; montrez-nous les démons poussant des hurlements, car ils sont aujourd’hui, grâce à vous, abattus par les victoires des martyrs ; faites-leur voir encore cette main ardente et victorieuse. Et représentez aussi sur votre tableau Celui qui préside aux combats et donne la victoire, le Christ » (Oratio in S.Barlaam P.G. XXXI, col. 488-489). Une autre parole de St. Basile eut une fortune particulière et devint l’un des arguments traditionnels les plus décisifs pour les défenseurs des images sacrées : « L’honneur rendu à l’image passe à celui que l’image représente »(De Spiritu Sancto, XVIII 45, P.G. 32, col. 149 C). De même, St. Grégoire le Grand invitait Sérénus, évêque de Marseille, à remettre dans les églises les icônes qu’il avait fait enlever :
« Ce n’est pas sans raison que l’antiquité a permis de peindre dans les églises la vie des saints. En défendant d’adorer ces images, vous méritez l’éloge ; en les brisant, vous êtes dignes de blâme. Autre chose est d’adorer une image, autre chose d’apprendre par le moyen de l’image à qui doivent aller nos adorations. Or ce que l’Ecriture est pour ceux qui savent lire, l’image l’est pour les illettrés… » (St. Gregoire, Epist. 1. 9 épist. IX P.L. LXXVII col. 949). Nous voyons donc que la défiance envers les images et la crainte de l’idolâtrie est encore fréquente. Eusèbe de Césarée traite de coutume païenne le fait d’avoir des images portatives du Christ ou des apôtres (Eusèbe Hist. eccl. 1. VIl c. XVIII, P.G. col. 680). Au VIe siècle, le culte des images est attesté par de nombreux monuments et témoignages d’écrivains ecclésiastiques. Ainsi Léonce, évêque de Néapolis à Chypre écrivait :
« Je représente le Christ et sa passion dans les églises et les maisons et sur les places publiques, et sur les images, sur la toile, dans les celliers, sur les vêtements, en tout lieu, pour qu’en les voyant, nous nous souvenions… Car nous autres, les chrétiens, possédant des images du Christ, c’est le Christ que nous baisons intérieurement et ses martyrs… Celui qui craint Dieu honore par conséquent et vénère et adore comme Fils de Dieu le Christ notre Dieu, et la représentation de sa croix et les images de ses saints »(Cité au 2nd Concile de Nicée, P.G. XCVIII, col. 1600). Le Concile Quinisexte in Trullo (692) déclare les images vénérables, mais prescrit de ne plus représenter Jésus-Christ sous la forme d’un agneau :
» …Nous décrétons de représenter désormais sur les images le Christ notre Dieu dans sa figure humaine (et non plus sous la figure d’un agneau) afin de considérer par cette représentation la hauteur de l’humiliation du Verbe de Dieu et de se rappeler sa vie dans la chair, sa passion, sa mort salvatrice et la Rédemption de tout l’univers qui en est résultée » (Canon 82). Souvent hélas, le culte des images se mêle de superstitions et d’abus qui expliqueront en partie la réaction iconoclaste : « Beaucoup pensent, dit Anastase le Sinaïte, que le baptême est suffisamment honoré par ceux qui entrent dans une église, baisant toutes les icônes, sans prêter attention à la liturgie et au service divin ». Une lettre adressée en 824 par l’empereur Michel le Bègue à Louis le Débonnaire fait état de nombreux abus dans la piété populaire remontant à une époque plus ancienne : « …Ils choisissent les images de saints pour servir de parrains à leurs enfants… Quelques prêtres ont pris l’habitude de racler la couleur des images, mêlant cette poussière aux hosties et au vin et distribuent le mélange aux fidèles après la messe. D’autres placent le corps du Seigneur dans les mains des images où ceux qui communient viennent le recevoir » (Mansi, Conc. ampliss coll., t. XIV, p. 240).
2. La première période iconoclaste (723-780)
» Les courants d’opinion hostiles aux images auxquels le caractère purement spirituel du christianisme paraissait incompatible avec leur culte étaient surtout sensibles dans les régions orientales de l’empire où s’étaient maintenus des restes importants de monophysites… Mais il fallut le contact du monde arabe pour allumer l’incendie iconoclaste… Les Arabes qui sillonnaient l’Asie Mineure depuis des dizaines d’années n’avaient pas seulement apporté le glaive à Byzance, mais aussi leur culture et, avec elle, l’horreur propre à l’Islam pour la représentation du visage humain. Voilà comment la querelle des images naquit dans les provinces orientales de l’Empire d’un croisement singulier entre une foi chrétienne avide de pure spiritualité et les doctrines sectaires iconophobes, les conceptions des vieilles hérésies christologiques et, enfin, les influences de religions non-chrétiennes, Judaïsme et en particulier Islam. Après la victoire sur la ruée guerrière de l’Orient, c’est un engagement avec les infiltrations de la culture orientale qui commence sous la forme de la querelle des images »(G. Ostrogorsky. Histoire de l’Etat byzantin, Paris 1956, pp.189-190). Le mouvement iconoclaste part d’Asie Mineure où le calife Yézid publie en 723 un édit ordonnant de détruire toutes les images « soit dans les temples, soit dans les églises, soit dans les maisons ».
La campagne sauvage de destruction se propage rapidement parmi les évêchés des provinces orientales et atteint la cour impériale de Byzance. Devant la résistance à l’iconoclasme du patriarche Germain (de 726 à 730), l’empereur Léon 3 l’Isaurien intervient personnellement et publie en 730 un édit interdisant le culte des images et déclarant que celles-ci sont des idoles formellement réprouvées par l’Ecriture : « on ne doit pas vénérer, Dieu le défend, ce qui est fait de main d’homme, ainsi que toute représentation de ce qui est au ciel ou sur la terre »(Hefele-Leclerc Histoire des Conciles, Paris 1910, t.III, p. 664). St. Germain est déposé et relégué en exil. En ôtant son pallium, il déclare : « Sans l’autorité d’un concile, tu ne peux, Basileus, rien changer à la foi »(Cité par Evdokimoff : l’Orthodoxie, Neuchâtel et Paris, 1959, p.217). Le premier sang coule lors d’une émeute populaire provoquée par la destruction de l’icône du Christ de Chalcoprateia, au-dessus de l’une des portes du palais impérial. Il en résulte une persécution violente au cours de laquelle de nombreux partisans du culte des images sacrées sont torturés, bannis ou mis à mort, tandis qu’on détruit systématiquement les icônes dans les églises et les maisons.
A Rome, le pape Grégoire 2 ainsi que son successeur Grégoire 3 refuse de se soumettre à l’édit impérial : « Les dogmes de l’Eglise ne sont pas ton affaire, écrit à Léon 3 le Pape, laisse tes folies »(Cité par Evdokimoff : l’Orthodoxie, Neuchâtel et Paris, 1959, p.217). Une décision d’un concile romain réuni en 731 spécifie que : « à l’avenir, quiconque enlèvera, anéantira, déshonorera ou insultera les images du Seigneur ou de sa sainte Mère ou des apôtres, etc… ne pourra recevoir le Corps et le Sang du Seigneur et sera exclu de l’Eglise »(Hefele-Leclerc op. cit p. 677). C’est à cette époque que St. Jean Damascène, moine de St. Sabbas en Palestine, écrit ses Traités à la défense des saintes images dans lesquels il fournit aux défenseurs de la foi une base théologique qui sera reprise par les théologiens orthodoxes après lui. Il y déclare qu’il n’appartient pas à l’empereur de trancher la question de la légitimité des images : « c’est l’affaire des conciles et non des empereurs »(St. Jean Damascène, Traité 1 à la Défense des saintes images. P.G. XCIV, col 1281).
»Il n’appartient pas aux empereurs de légiférer dans l’Eglise ; l’affaire des rois, c’est le bien-être politique, tandis que l’organisation de l’Eglise est l’œuvre des pasteurs et des docteurs »(Traité 2 à la défense… par.12, P.G. XCIV, col. 1296). Le fondement du culte des images est, selon St. Jean Damascène, le dogme christologique. Le salut est lié à l’Incarnation du Verbe divin, par conséquent à la matière, car le salut est réalisé par l’union en Christ de la divinité et de la chair humaine : « jadis, Dieu, l’Incorporel et l’Invisible, n’était jamais représenté. Mais, maintenant que Dieu s’est manifesté dans la chair et a habité parmi les hommes, je représente le visible de Dieu. Je n’adore pas la matière, mais j’adore le Créateur de la matière, Qui est devenu matière à cause de moi, Qui a voulu habiter la matière et Qui, par la matière, a fait mon salut »(Op. cit. 1, 6, P.G. XCIV, col.1245). »Lorsque l’Invisible devient visible selon la chair, alors tu peux représenter la ressemblance de ce que tu as vu. Quand Celui qui n’a ni quantité ni grandeur, qui est incomparable en raison de la supériorité de sa nature, étant l’image de Dieu, quand Il assume la forme d’un esclave et s’humilie en cela jusqu’à la grandeur, adoptant une forme corporelle ; alors grave-le sur une planche et élève à la contemplation Celui qui a daigné être vu.
Représente sa condescendance ineffable, sa naissance de la Vierge, son baptême au Jourdain, sa transfiguration au Thabor, sa passion qui communique l’impassibilité, ses miracles, symboles de sa nature divine, accomplis par l’intermédiaire de sa chair, le tombeau salvafique de notre Libérateur, son ascension aux cieux ; décris tout cela, et par la parole et par les couleurs, dans les livres et sur les planches »( op, cit. III, 8. P.G. XCIV, col. 1328-1329). La persécution iconoclaste atteint son paroxysme sous le règne de Constantin 5 Copronyme (741-775), fils de Léon 3. On l’a considéré comme l’ennemi le plus dangereux et le plus acharné du culte des images, mais ce n’est qu’après le concile iconoclaste de Hiéria (754), que la persécution s’intensifie malgré une résistance acharnée, en particulier de la part des moines exhortés par St. Etienne le Jeune, abbé du monastère de Mont- St.-Auxence. Devant la résistance orthodoxe, l’empereur compose lui-même un traité théologique contre les images dans lequel toutes les tendances iconoclastes sont poussées à l’extrême et dont l’essentiel a été repris dans les actes du concile iconoclaste. De même que les orthodoxes, les iconoclastes veulent dépendre dans leur argumentation du dogme de Chalcédoine, mais il leur manque la nette distinction en Jésus-Christ de la nature et de la personne. Il est impossible et impie, disent-ils, de représenter la nature divine ; dans les images, les peintres ne représentent que la chair du Christ et la séparent de sa divinité.
Il n’y a pas de troisième possibilité : « nous sommes convaincus, concluent les évêques réunis à Hiéria, que l’art coupable de la peinture constituait un blasphème pour le dogme fondamental de notre salut, c’est-à-dire pour l’incarnation du Christ… Quiconque fait une image du Christ représente la divinité, qui ne doit pas être représentée, et la mélange avec l’humanité (comme font les monophysites), ou encore dépeint le corps du Christ comme n’étant pas déifié, comme séparé, et comme une personne distincte ainsi que le font les Nestoriens. L’unique représentation autorisée de l’humanité du Christ est le pain et le vin de la Sainte Cène. Il a choisi cette forme et non une autre, ce type et non un autre, pour représenter son humanité… Le christianisme a renversé le paganisme tout entier; par conséquent, non seulement les sacrifices païens, mais aussi les images païennes. Les saints eux-mêmes après leur mort sont initiés auprès de Dieu à une vie qui n’aura pas de fin ; par conséquent, quiconque prétend après leur mort les rappeler à la vie par un art mort lui-même et imité des païens sera coupable de blasphème… Nous appuyant donc sur la Sainte Ecriture et sur les Pères, nous déclarons unanimement, au nom de la Sainte Trinité, que nous condamnons, rejetons et éloignons, de toutes nos forces, de l’Eglise chrétienne, toute image, de quelque manière qu’elle soit, faite avec l’artifice coupable de la peinture.
Quiconque à l’avenir osera faire une pareille image, ou la vénérer, ou la placer dans une église, ou dans une maison particulière, ou même posséder en cachette une de ces images, devra, s’il est évêque, prêtre ou diacre, être déposé, et, s’il est moine ou laïque, être anathématisé ; il tombera, en outre, sous le coup des lois civiles, comme adversaire de Dieu et ennemi des dogmes que les Pères nous ont enseignés »(Hefele-Leclerc, op. cit. pp. 698-701). A l’issue de ce concile, l’anathème fut prononcé contre ceux qui vénéraient les icônes et contre les défenseurs de leur culte, St. Germain de Constantinople, St. Jean Damascène et St. Georges de Chypre. Fort de la sanction d’un concile dit « œcuménique », Constantin met en application ses décisions par le feu et le glaive. C’est surtout parmi les moines que s’organise une opposition acharnée et que nous trouvons le plus de martyrs pour la foi. Notamment le saint abbé et ermite du Mont-Auxence, Etienne le Jeune, relégué tout d’abord dans l’île de Proconnèse, est ramené à Constantinople où il est finalement mis en pièces par la foule le 28 novembre 764. »La persécution des iconoclastes prit de plus en plus, avec le temps, le caractère d’une campagne contre le monachisme…
Les moines ne furent plus seulement poursuivis en raison du culte qu’ils rendaient aux images, mais du simple fait de leur condition monastique ; on les mit en demeure de renoncer à leur genre de vie. On ferma les monastères, quand on ne les convertissait pas en casernes, en bains ou autres édifices publics ; leurs immenses propriétés passèrent à la Couronne. Bref, l’iconoclasme à son apogée engagea la lutte contre la puissance du monachisme et des monastères byzantins » (G. Ostrogorsky Essai sur la théologie des icônes dans l’Eglise orthodoxe ; vol. 1, Paris, 1960, p. 138, note 1). L’offensive iconoclaste ne se limite pas aux saintes images mais s’attaque aux reliques des saints ; l’empereur va jusqu’a interdire le culte des saints et de la Mère de Dieu. C’est à cette époque qu’un grand nombre de moines émigrent en Occident et surtout en Italie où ils sont chaleureusement accueillis par les papes successifs de la période iconoclaste. Ceux-ci se montrent de fervents défenseurs du culte des images. C’est alors en particulier qu’est décorée. Sta Maria Antiqua, reconstruite la cathédrale de St. Marc, construites et ornées les églises Sta Maria in Dominica, Ste Praxède et Ste Cécile (cf. L. Ouspensky. Essai sur la théologie des icônes dans l’Eglise Orthodoxe, vol. 1, Paris, 1960, p. 138, note 1). Plusieurs conciles occidentaux se prononcèrent à cette époque en faveur du culte des images (Gentilly en 767 et Latran en 769). Le persécution s’interrompt brusquement en 775 à la mort de Constantin 5. Sous son fils et successeur, Léon 4 le Khazar (775-780), bien qu’il soit un iconoclaste convaincu, la persécution diminue de violence et elle cesse totalement lorsque après sa mort, la régence est assurée par sa veuve, Irène (780-802).
3. Le VIle concile œcuménique (787) et le rétablissement des saintes images (780-813)
Irène était entièrement dévouée à la cause des images sacrées. Mais malgré la lenteur et toutes les mesures de circonspection dont le gouvernement s’était entouré, le premier essai de réunir un concile à Ste Sophie de Constantinople se solda par un échec dû à l’insurrection de troupes fidèles à l’iconoclasme « traditionnel ». Ce n’est qu’en automne 787 que le VIIè Concile œcuménique put se réunir à Nicée, dans la ville même ?ù s’était tenu le Premier Concile œcuménique sous Constantin le Grand. Sous la présidence du nouveau patriarche Taraise, de nombreux évêques et moines venus de toute la chrétienté prirent part aux sessions du Concile. Celui-ci rétablit le culte des images et en proclama le dogme. Dès la seconde session, les Pères du concile se déclarèrent en faveur du culte des images, soulignant toutefois avec force la distinction fondamentale entre le « culte relatif » par lequel sont vénérées les images sacrées et l’adoration au sens propre qui convient à Dieu seul. La quatrième session fut destinée à rétablir non seulement le culte des images mais aussi la légitimité de l’intercession des saints et de la Mère de Dieu :
« nous saluons les paroles du Seigneur, des apôtres, des prophètes, qui nous apprennent à honorer et à magnifier en premier lieu celle qui est en vérité la Mère de Dieu, supérieure à toutes les puissances célestes, puis ces puissances célestes elles-mêmes, les apôtres, les martyrs, les docteurs, tous les saints personnages, à leur demander leur intercession, capables qu’ils sont de nous rendre Dieu favorable si toutefois nous gardons les commandements et vivons de manière vertueuse » (Mansi, t. XII, col. 1.086). Voici enfin les principaux passages du décret dogmatique sur le culte des images tel qu’il fut promulgué par les Pères du Concile : »Ainsi donc, marchant sur la voie royale et suivant l’enseignement divinement inspiré de nos saints Pères et la Tradition de l’Eglise catholique… Nous décidons en toute exactitude et après examen complet que, de même que la sainte et vivifiante croix, les saintes et précieuses icônes peintes avec des couleurs, faites avec de petites pierres ou avec toute autre matière correspondant à ce but, doivent être placées dans les saintes églises de Dieu, sur les vases et les vêtements sacrés, sur les murs et les planches, dans les maisons et sur les routes, que ce soient les icônes de Notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ, ou de notre souveraine sans tache, la Sainte Mère de Dieu, ou des saints anges et des hommes saints et vénérables. Car, chaque fois qu’on voit leur représentation par l’image, chaque fois on est incité en les contemplant à se rappeler les prototypes, on acquiert plus d’amour pour eux et on est davantage incité à leur rendre hommage en les baisant et en témoignant sa vénération, non la vraie adoration qui, selon notre foi, convient à la seule nature divine, mais de la même façon que nous rendons hommage à l’image de la précieuse et vivifiante croix, au Saint Evangile et à d’autres objets sacrés auxquels on rend hommage par l’encensement et les cierges selon la pieuse coutume des anciens.
Car l’honneur rendu à l’image va à son prototype, et celui qui vénère les icônes, vénère la personne qui est représentée… »(Ibid. col. 377-380, trad. franç. de Ouspensky, op. cit. pp. 157-159). Si, au plus fort de la persécution contre le culte des icônes, l’Orthodoxie avait trouvé en la personne des pontifes romains des partisans courageux et déterminés des images, très paradoxalement, il n’en fut plus de même lors du triomphe de l’orthodoxie à Byzance. Les actes du Concile de Nicée parvinrent en Occident dans une traduction si grossière et inexacte (en particulier vénération des icônes fut traduit par adoration), qu’ils provoquèrent la violente réaction et même l’hostilité de la part de Charlemagne et de ses théologiens francs.
Malgré toutes ses exhortations, c’est finalement le pape Hadrien 1er qui dut céder devant l’obstination de Charlemagne. Le Concile de Francfort en 794 voulut se poser en arbitre entre le concile iconoclaste de 754 et le Septième Concile œcuménique, aussi prescrivit-il de ne pas détruire les icônes, mais pourtant de ne pas les vénérer. Le rôle des images fut limité à une pédagogie d’enseignement et d’édification morale, dénuée de tout fondement sotériologique : « ni l’un ni l’autre concile ne mérite assurément le titre de Septième : attachés à la doctrine orthodoxe qui veut que les images ne servent qu’à l’ornementation des églises et à la mémoire des actions passées… nous ne voulons pas plus prohiber les images avec l’un des conciles que les adorer avec l’autre et nous rejetons les écrits de ce concile ridicule » (Hefele-Leclerc op. cit. p. 1068). En 825, le Concile de Paris entérina les décisions du Concile de Francfort et l’on peut dire que l’Occident a pratiquement ignoré (du moins jusqu’a une époque récente) la théologie orthodoxe des icônes, fondée sur le mystère de l’Incarnation et le dogme christologique.
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(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
Re: Les images minutieusement préparés, visent un objectif
EX-Témoin a écrit:Mikaël Malik a écrit:EX-Témoin a écrit:Les dessins et les photos, minutieusement préparés, visent un objectifla TdG du 15 juillet 2013
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Combien de fois t’es-tu exclamé cela ou l’as-tu pensé en feuilletant une nouvelle Tour de Garde ?
Les dessins et les photos, minutieusement préparés, visent un objectif. Ce sont des supports d’enseignement qui stimulent la réflexion et éveillent des sentiments. Ils sont particulièrement utiles lorsque nous préparons l’étude de La Tour de Garde et que nous donnons ensuite des commentaires à la Salle du Royaume.Animation Watchtower - Les dessins et les photos visent un objectif
vous avez déjà vu une petit fille regarder une glace et la lécher de cette façon vous? on peut voir un sexe d'homme en érection avec les testicules dans le reflet de la glacière quand elle suce la glace, voir le video en dessous, je comprend mieux pourquoi il y a autant de pédophiles comme dans aucune autre religion dans cette organisation qui les protèges avec cette histoire impossible des deux témoins, d'autant que le sexe oral, même pour les couples mariés est proscrit interdit par la watch et le collège central, non mais de quoi je me mêle
Le sujet est exclusivement sur les images que la watchower produit, arrêtez de faire dévier les sujets comme si cela ne se voyez pas que vous ne voulez que cacher la réalité de ces images à caractère pédophile. Vous ne trompez que vous
technique de l'autruche, noyer le poisson, ils n'ont plus que cela parce qu'ils ne peuvent pas honnêtement répondre face à de telles images choquantes
Normal puisqu'ils ne peuvent pas défendre l'indéfendable, et ils le savent, alors ils fuient et se cachent devant la réalité
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Re: Les images minutieusement préparés, visent un objectif
Mikaël Malik a écrit:technique de l'autruche, noyer le poisson, ils n'ont plus que cela parce qu'ils ne peuvent pas honnêtement répondre face à de telles images choquantes
EX-Témoin a écrit:Normal puisqu'ils ne peuvent pas défendre l'indéfendable, et ils le savent, alors ils fuient et se cachent devant la réalité
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Selon la watchower, et ses gourous, vous êtes un faux chrétien qui faites la volonté de votre père le Diable, et votre Eglise fait partie de la plus grande partie de Babylone la Grande, la mère des prostituées qui va bientôt être détruites par l'Onu, et ses partisans avec.
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Re: Les images minutieusement préparés, visent un objectif
Le culte des images et les représentations de Dieu sont assimilés à de l'idolâtrie et les iconoclastes pensent que l'on ne peut représenter l'invisible, tout au plus, le symboliser (la croix). L'autre partie s'appuie sur l'Incarnation de Dieu fait Homme qui peut donc être représenté et adoré.
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Re: Les images minutieusement préparés, visent un objectif
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Pourquoi il y a des images subliminales sataniques et sexuelles dans les livres et les revues de la Société. Quel est le but recherché. Les responsables de la Société vérifient tout ce qui sort des imprimeries et précisent que les dessins et les photos visent un objectif. Mais lequel ?
Tour de garde du 15 juillet 2013
À la dernière page, il est écrit : les dessins et les photos minutieusement préparées visent un objectif
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Re: Les images minutieusement préparés, visent un objectif
Les saintes images sont légitimées sur la base de leur utilité pédagogique pour le peuple illettré. On répète volontiers que les images sont les Lettres des illettrés, comme les vitraux des églises médiévales racontent la vie de Jésus, les scènes de l'Ancien Testament et la vie des saints.
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Re: Les images minutieusement préparés, visent un objectif
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Ne prenez point part aux oeuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les. Ephésiens 5:11 |
Le disque solaire ailé (Winged sun disk)
En 1910, Charles Russell le fondateur de l'organisation des témoins de Jéhovah, fit un 2e voyage pour voir les pyramides d’Égypte. À son retour, il écrivit un article dans la Tour de Garde, intitulé : Comment les pyramides sont un message secret de Dieu.
À partir de ce moment-là, un grand changement fut apporté aux couvertures des Etudes des Ecritures (Studies in the Scriptures). Le symbole du dieu Ra (disque solaire ailé) y fut placé comme effigie :
Sachant que la représentation du dieu Ra siège sur la série des volumes des ETUDES DES ECRITURES, doit-on croire l'organisation des témoins de Jéhovah lorsqu'elle affirme que le Seigneur porte un intérêt spécial à celle-ci, et qu'IL en prend la responsabiblité ?
Symbole occulte
Cette représentation particulière, utilisée par Russell est un symbole du 33e degrés franc-maçon.
Les origines de ce symbole remontent à la magie de l'Égypte ancienne.
Albert Churchward (30e degrés) dans son livre "Signs and Symbols of Primordial Man, the Evolution of Religious Doctrines from the Eschatology of Ancient Egyptians" nous dit que le "Winged sun disk" est utilisé par les maçons du 33e degré (degré le plus élevé) et que eux seuls en connaissent le sens.
Signs & Symbols, page 344
La signification du WING-SUN-DISK tire son origine de l’Égypte ancienne. Le dieu Soleil actuellement adoré par les francs-maçons de haut degré est le dieu Soleil connu dans plusieurs cultures et sous différents noms.
Cet ancien symbole qui représente OSIRIS (le dieu Soleil), HORUS et ISIS sont utilisé par les francs-maçons du 33e degrés
En 1912, lorsque Russell a commencé à mettre ce sigle sur ses livres, la Société théosophiques (occultes) commençait à publier le Theosophy Magasine, lequel utilisait également ce symbole.
Ce même symbole ornait un des batiments où se réunissait les témoins de Jéhovah :
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