Bénédiction des « couples » homo : incompréhension mondiale des catholiques[
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Bénédiction des « couples » homo : incompréhension mondiale des catholiques[
Bénédiction des « couples » homo : incompréhension mondiale des catholiques.
21 décembre 2023 23 h 21 min
Le Vatican autorisé une forme de bénédiction des homosexuels Benediction-Homos-Incomprehension-Catholiques-e1703189977333
Fiducia supplicans, le document du Dicastère pour la Doctrine de la foi qui appelle à « bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe », publié le 18 décembre avec l’approbation du pape François, provoque une surprise mondiale et l’incompréhension des catholiques sur tous les continents, en Afrique en particulier. Même si cette bénédiction est subordonnée à l’obligation de ne pas « créer de confusion avec la bénédiction propre au sacrement du mariage », elle est tenue pour génératrice de confusion et intempestive, à l’approche de Noël et de la fête de la Sainte Famille le 30 décembre.
Incompréhension au-delà des catholiques conservateurs
L’incompréhension déborde largement les catholiques réputés « conservateurs » dont les doutes sur la question avaient été représentés par les dubia que cinq cardinaux importants, Walter Brandmüller, président du Comité pontifical pour les sciences historiques, Raymond Burke, préfet émérite de la Signature apostolique, Joseph Zen Ze-Kiun, évêque émérite de Hong Kong, Juan Sandoval Íñiguez, archevêque émérite de Guadalajara et Robert Sarah, préfet émérite du Dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrement, avaient adressés au pape une première fois le 10 juillet 2022, puis reformulés. C’est désormais une interrogation mondiale, presque un désarroi, qui monte vers le Vatican.
L’Afrique s’insurge contre la bénédiction des couples homo
L’Afrique, dont les populations sont plus spontanées que celles du vieux monde, est en première ligne. La conférence des évêques catholiques du Kenya (KCCB) a publié sur la question de la bénédiction du couple homo une déclaration de trois pages. On peut y lire que certains aspects de Fiducia supplicans « provoquaient de l’anxiété et même de la confusion parmi les chrétiens et, en général, parmi le peuple de Dieu. (…) Dans notre réalité, ici en Afrique, nous sommes très clairs sur ce qu’est une famille et un mariage ». En Côte d’Ivoire, plusieurs prêtres craignent que cette déclaration ne donne « l’impression de normaliser les situations dites irrégulières ». Au Malawi, c’est un refus d’obéir net qui a été signifié. Pour éviter de « créer une confusion parmi les fidèles », la Conférence épiscopale a décidé le 19 décembre que « pour des raisons pastorales, les bénédictions de toute sorte et pour les unions homosexuelles de quelque nature que ce soit ne soient pas autorisées au Malawi ».
Il est urgent de temporiser pour beaucoup de catholiques
Sans aller jusque-là, les évêques de Zambie ont déclaré que Fiducia supplicans devait faire l’objet « d’une réflexion plus approfondie et non d’une mise en œuvre » dans le pays. Temporiser et voir venir, c’est aussi la position qu’a choisie Mgr Jan Hendriks, évêque de Haarlem-Amsterdam : « Nous sommes tous occupés en ce moment à préparer Noël, moi y compris. J’espère revenir courant janvier sur la déclaration. » Une prudence nécessaire selon la Conférence épiscopale ukrainienne, pour qui la déclaration du dicastère, sous sa forme actuelle, présente un « danger par sa formulation ambiguë qui provoque des interprétations divergentes parmi les fidèles ».
Une bénédiction contraire à la révélation divine et la doctrine
Certains évêques d’Europe et d’Asie cependant donnent leur opinion sur le fond, et elle rejoint ceux de leurs confrères d’Afrique. Ainsi, José Ignacio Munilla, évêque d’Orihuela-Alicante rappelle-t-il que « la charité pastorale est un appel pour que tous les pécheurs soient bénis, mais pas pour bénir notre péché ». Tomash Peta et Athanasius Schneider, patrons de l’archidiocèse d’Astana au Kazakhstan, estiment que Fiducia supplicans approuve des pratiques qui contredisent « la révélation divine et la doctrine et la pratique ininterrompues et bimillénaires » de l’Eglise catholique. Et ils en ont tiré les conséquences : « Nous exhortons et interdisons aux prêtres et aux fidèles de l’archidiocèse de Sainte Marie d’Astana d’accepter ou d’accomplir toute forme de bénédiction de quelque nature que ce soit aux couples en situation irrégulière et aux couples de même sexe. »
De l’inquiétude mondiale au schisme ?
On voit par-là que François, dont certains défendaient la politique en matière de théologie morale en la présentant comme habile et visant à éviter un schisme avec l’Eglise allemande, profondément embourbée dans son chemin synodal, est en train hélas de disloquer l’Eglise et de provoquer des réactions de rejet qui pourraient mener au schisme. Car les « progressistes » encouragés par le pape, entendent imposer à tous, fidèles et clergé, leur opinion qui peut se targuer de l’autorité de Rome : l’archevêque de Salzbourg, Franz Lackner, président de la conférence épiscopale d’Autriche, vient de déclarer que tous les prêtres « doivent » donner la bénédiction aux couples homos, et qu’ils « ne peuvent plus dire non » à une demande de ce type. Après des années de sinuosité, François nous a donc menés au bord du schisme, ce qui signifiera en Europe apostasie, en Afrique et Amérique du sud fuite vers d’autres confessions. Prions pour que le Seigneur lui ouvre les yeux et lui accorde la grâce de redresser la barre.
21 décembre 2023 23 h 21 min
Le Vatican autorisé une forme de bénédiction des homosexuels Benediction-Homos-Incomprehension-Catholiques-e1703189977333
Fiducia supplicans, le document du Dicastère pour la Doctrine de la foi qui appelle à « bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe », publié le 18 décembre avec l’approbation du pape François, provoque une surprise mondiale et l’incompréhension des catholiques sur tous les continents, en Afrique en particulier. Même si cette bénédiction est subordonnée à l’obligation de ne pas « créer de confusion avec la bénédiction propre au sacrement du mariage », elle est tenue pour génératrice de confusion et intempestive, à l’approche de Noël et de la fête de la Sainte Famille le 30 décembre.
Incompréhension au-delà des catholiques conservateurs
L’incompréhension déborde largement les catholiques réputés « conservateurs » dont les doutes sur la question avaient été représentés par les dubia que cinq cardinaux importants, Walter Brandmüller, président du Comité pontifical pour les sciences historiques, Raymond Burke, préfet émérite de la Signature apostolique, Joseph Zen Ze-Kiun, évêque émérite de Hong Kong, Juan Sandoval Íñiguez, archevêque émérite de Guadalajara et Robert Sarah, préfet émérite du Dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrement, avaient adressés au pape une première fois le 10 juillet 2022, puis reformulés. C’est désormais une interrogation mondiale, presque un désarroi, qui monte vers le Vatican.
L’Afrique s’insurge contre la bénédiction des couples homo
L’Afrique, dont les populations sont plus spontanées que celles du vieux monde, est en première ligne. La conférence des évêques catholiques du Kenya (KCCB) a publié sur la question de la bénédiction du couple homo une déclaration de trois pages. On peut y lire que certains aspects de Fiducia supplicans « provoquaient de l’anxiété et même de la confusion parmi les chrétiens et, en général, parmi le peuple de Dieu. (…) Dans notre réalité, ici en Afrique, nous sommes très clairs sur ce qu’est une famille et un mariage ». En Côte d’Ivoire, plusieurs prêtres craignent que cette déclaration ne donne « l’impression de normaliser les situations dites irrégulières ». Au Malawi, c’est un refus d’obéir net qui a été signifié. Pour éviter de « créer une confusion parmi les fidèles », la Conférence épiscopale a décidé le 19 décembre que « pour des raisons pastorales, les bénédictions de toute sorte et pour les unions homosexuelles de quelque nature que ce soit ne soient pas autorisées au Malawi ».
Il est urgent de temporiser pour beaucoup de catholiques
Sans aller jusque-là, les évêques de Zambie ont déclaré que Fiducia supplicans devait faire l’objet « d’une réflexion plus approfondie et non d’une mise en œuvre » dans le pays. Temporiser et voir venir, c’est aussi la position qu’a choisie Mgr Jan Hendriks, évêque de Haarlem-Amsterdam : « Nous sommes tous occupés en ce moment à préparer Noël, moi y compris. J’espère revenir courant janvier sur la déclaration. » Une prudence nécessaire selon la Conférence épiscopale ukrainienne, pour qui la déclaration du dicastère, sous sa forme actuelle, présente un « danger par sa formulation ambiguë qui provoque des interprétations divergentes parmi les fidèles ».
Une bénédiction contraire à la révélation divine et la doctrine
Certains évêques d’Europe et d’Asie cependant donnent leur opinion sur le fond, et elle rejoint ceux de leurs confrères d’Afrique. Ainsi, José Ignacio Munilla, évêque d’Orihuela-Alicante rappelle-t-il que « la charité pastorale est un appel pour que tous les pécheurs soient bénis, mais pas pour bénir notre péché ». Tomash Peta et Athanasius Schneider, patrons de l’archidiocèse d’Astana au Kazakhstan, estiment que Fiducia supplicans approuve des pratiques qui contredisent « la révélation divine et la doctrine et la pratique ininterrompues et bimillénaires » de l’Eglise catholique. Et ils en ont tiré les conséquences : « Nous exhortons et interdisons aux prêtres et aux fidèles de l’archidiocèse de Sainte Marie d’Astana d’accepter ou d’accomplir toute forme de bénédiction de quelque nature que ce soit aux couples en situation irrégulière et aux couples de même sexe. »
De l’inquiétude mondiale au schisme ?
On voit par-là que François, dont certains défendaient la politique en matière de théologie morale en la présentant comme habile et visant à éviter un schisme avec l’Eglise allemande, profondément embourbée dans son chemin synodal, est en train hélas de disloquer l’Eglise et de provoquer des réactions de rejet qui pourraient mener au schisme. Car les « progressistes » encouragés par le pape, entendent imposer à tous, fidèles et clergé, leur opinion qui peut se targuer de l’autorité de Rome : l’archevêque de Salzbourg, Franz Lackner, président de la conférence épiscopale d’Autriche, vient de déclarer que tous les prêtres « doivent » donner la bénédiction aux couples homos, et qu’ils « ne peuvent plus dire non » à une demande de ce type. Après des années de sinuosité, François nous a donc menés au bord du schisme, ce qui signifiera en Europe apostasie, en Afrique et Amérique du sud fuite vers d’autres confessions. Prions pour que le Seigneur lui ouvre les yeux et lui accorde la grâce de redresser la barre.
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(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
Re: Bénédiction des « couples » homo : incompréhension mondiale des catholiques[
Source inconnue... et subjective.Josué2 a écrit:Bénédiction des « couples » homo : incompréhensionmondialedes catholiques.
Le monde catholique est actuellement du Nord au Sud, alors que jusqu'au XX siècle, il était d'Ouest en Est.
Or les pays du Nord reconnaissent l'homosexualité. Les pays du Sud la combattent encore...
Les pays du Nord se félicitent de cette avancée alors que les pays du Sud, l'Afrique en particulier, se rebiffent contre le Souverain pontife. L'Amérique puritaine draine pour sa part cette chasse à l'humain contre l'humain de nouveau, divisant ce continent.
Marmhonie- Modérateur
- Religion : Catholique
Sexe : Messages : 168
Localisation : USA
Re: Bénédiction des « couples » homo : incompréhension mondiale des catholiques[
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(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
Re: Bénédiction des « couples » homo : incompréhension mondiale des catholiques[
Bénédictions des couples « irréguliers », le Noël troublé du Vatican
Chronique
LETTRE DU VATICAN. La publication d’un document, le 18 décembre, autorisant la bénédiction des couples irréguliers perturbe la traditionnelle trêve de Noël. Chaque samedi, l’envoyé spécial permanent de La Croix au Vatican vous dévoile les coulisses du plus petit État du monde.
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Loup Besmond de Senneville, envoyé spécial de La Croix au Vatican.MAXIME MATTHYS POUR LA CROIX
La période de quiétude que tout le monde attendait après Noël, période de vacances et de repos au Vatican, n’a finalement jamais eu lieu. La faute au fameux texte sorti le 18 décembre dernier, intitulé Fiducia supplicans, ouvrant la possibilité pour les prêtres de bénir les couples considérés par l’Église catholique comme « irréguliers », dont les divorcés remariés et les couples homosexuels. Une publication qui a fait l’effet d’une bombe, déclenchant, depuis, un feu roulant de réactions venues du monde...
Chronique
LETTRE DU VATICAN. La publication d’un document, le 18 décembre, autorisant la bénédiction des couples irréguliers perturbe la traditionnelle trêve de Noël. Chaque samedi, l’envoyé spécial permanent de La Croix au Vatican vous dévoile les coulisses du plus petit État du monde.
- Loup Besmond de Senneville (à Rome),
- le 30/12/2023 à 09:15
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Loup Besmond de Senneville, envoyé spécial de La Croix au Vatican.MAXIME MATTHYS POUR LA CROIX
La période de quiétude que tout le monde attendait après Noël, période de vacances et de repos au Vatican, n’a finalement jamais eu lieu. La faute au fameux texte sorti le 18 décembre dernier, intitulé Fiducia supplicans, ouvrant la possibilité pour les prêtres de bénir les couples considérés par l’Église catholique comme « irréguliers », dont les divorcés remariés et les couples homosexuels. Une publication qui a fait l’effet d’une bombe, déclenchant, depuis, un feu roulant de réactions venues du monde...
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(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
Re: Bénédiction des « couples » homo : incompréhension mondiale des catholiques[
[size=38]« Fiducia supplicans » : la réception prudente des évêques de France[/size]
Analyse
La publication du texte autorisant les bénédictions de couples « en situation irrégulière » et les couples de même sexe a instauré un débat dans l’Église de France, y compris dans l’épiscopat. Mercredi 10 janvier, le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France a publié un communiqué sur le texte.
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Mgr Éric de Moulins-Beaufort lors de l’Assemblée plénière des évêques de France, à Lourdes, le 8 novembre 2023. Le débat sur le texte Fiducia supplicans s’est invité au menu des discussions du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France (CEF), réuni du lundi 8 au mercredi 10 janvier.LIONEL BONAVENTURE / A
Dans le monde, la publication du document du dicastère pour la doctrine de la foi sur la possibilité de bénir des « couples en situation irrégulière », dont les divorcés remariés et les couples de même sexe, suscite une levée de boucliers inédite, notamment sur le continent africain. En France, les critiques sont plus feutrées mais il n’en demeure pas moins que le texte Fiducia supplicans génère des questions et place les évêques sur une ligne de crête alors que ce sujet divise les fidèles.
À lire aussiBénédiction des couples homosexuels : le « oui » des évêques
Le débat s’est invité au menu des discussions du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France (CEF), réuni du lundi 8 au mercredi 10 janvier. Comme à chaque début d’année, il s’agit d’une session élargie, autour de son président, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, à laquelle ont aussi participé les archevêques et présidents de conseils et commissions, soit une quarantaine d’évêques.
À l’issue de cette session, le Conseil permanent de la CEF a dégagé un consensus et publié, mercredi 10 janvier, un communiqué reconnaissant « un retentissement certain dans l’opinion publique ». Il dit recevoir « cette déclaration comme un encouragement aux pasteurs à bénir généreusement les personnes qui s’adressent à eux en demandant humblement l’aide de Dieu ». Réaffirmant la doctrine de l’Église sur le mariage, le Conseil permanent indique que ces bénédictions « pourront manifester (l’) accueil large et inconditionnel » à ces personnes.
Si le sujet n’a pas fait l’objet de prise de paroles enflammées au sein de l’épiscopat, il a révélé au moins deux attitudes. « Il y a d’un côté ceux qui ont été prompts à réagir à chaud, et d’un autre ceux qui attendent », rapporte un participant. « C’est le temps de la réflexion », assure ainsi un évêque d’Île-de-France. Un autre, du Sud-Ouest, explique que la question de la réception du texte n’a pas été abordée dans son diocèse, mais devrait susciter un débat avec les prêtres...
Analyse
La publication du texte autorisant les bénédictions de couples « en situation irrégulière » et les couples de même sexe a instauré un débat dans l’Église de France, y compris dans l’épiscopat. Mercredi 10 janvier, le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France a publié un communiqué sur le texte.
- Christophe Henning, avec Matthieu Lasserre,
- le 10/01/2024 à 12:02
- Modifié le 10/01/2024 à 18:46
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Mgr Éric de Moulins-Beaufort lors de l’Assemblée plénière des évêques de France, à Lourdes, le 8 novembre 2023. Le débat sur le texte Fiducia supplicans s’est invité au menu des discussions du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France (CEF), réuni du lundi 8 au mercredi 10 janvier.LIONEL BONAVENTURE / A
Dans le monde, la publication du document du dicastère pour la doctrine de la foi sur la possibilité de bénir des « couples en situation irrégulière », dont les divorcés remariés et les couples de même sexe, suscite une levée de boucliers inédite, notamment sur le continent africain. En France, les critiques sont plus feutrées mais il n’en demeure pas moins que le texte Fiducia supplicans génère des questions et place les évêques sur une ligne de crête alors que ce sujet divise les fidèles.
À lire aussiBénédiction des couples homosexuels : le « oui » des évêques
Le débat s’est invité au menu des discussions du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France (CEF), réuni du lundi 8 au mercredi 10 janvier. Comme à chaque début d’année, il s’agit d’une session élargie, autour de son président, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, à laquelle ont aussi participé les archevêques et présidents de conseils et commissions, soit une quarantaine d’évêques.
Prudence et réflexion
À l’issue de cette session, le Conseil permanent de la CEF a dégagé un consensus et publié, mercredi 10 janvier, un communiqué reconnaissant « un retentissement certain dans l’opinion publique ». Il dit recevoir « cette déclaration comme un encouragement aux pasteurs à bénir généreusement les personnes qui s’adressent à eux en demandant humblement l’aide de Dieu ». Réaffirmant la doctrine de l’Église sur le mariage, le Conseil permanent indique que ces bénédictions « pourront manifester (l’) accueil large et inconditionnel » à ces personnes.
Si le sujet n’a pas fait l’objet de prise de paroles enflammées au sein de l’épiscopat, il a révélé au moins deux attitudes. « Il y a d’un côté ceux qui ont été prompts à réagir à chaud, et d’un autre ceux qui attendent », rapporte un participant. « C’est le temps de la réflexion », assure ainsi un évêque d’Île-de-France. Un autre, du Sud-Ouest, explique que la question de la réception du texte n’a pas été abordée dans son diocèse, mais devrait susciter un débat avec les prêtres...
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(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
Re: Bénédiction des « couples » homo : incompréhension mondiale des catholiques[
il suffit que le collège central repend cette chose pour que, dés demain vous disiez que cela est juste et bien, Loool, tout comme ils ont repris la religion et l'excommunication non-bibliques dont contrairement à hier, vous pensez que c'est juste et bien
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Tout ce que vous avez dit en secret sera crié sur les toits en terrasse - Luc 13:3. C'est bien ce qui se passe avec internet depuis une bonne dizaine d'années
EX-Témoin- Membre - V.I.P
- Religion : *
Sexe : Messages : 3098
Localisation : oui
Re: Bénédiction des « couples » homo : incompréhension mondiale des catholiques[
Au fait que dit la bible concernant homosexualité?
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(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
Re: Bénédiction des « couples » homo : incompréhension mondiale des catholiques[
EX-Témoin a écrit:il suffit que le collège central reprend cette chose pour que, dés demain vous disiez que cela est juste et bien, Loool, tout comme ils ont repris la religion et l'excommunication non-bibliques dont contrairement à hier, vous pensez que c'est juste et bien
La watch, comme les autres sectes et religions, va y venir, pareil pour les transfusions, ils vont dire un jour à leurs sujets, on vous laisse le libre choix comme pour le port de la barbe: si un frère porte la barbe est-ce que... bla-bla, pareil pour la transfusion: si un frère se fait transfuser, est-ce que... bla-bla.
Cela se passe comme ça chez watchtower, tout et son contraire = zéro crédibilité.
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« L’erreur va de pair avec l’oppression. La vérité et la liberté ne craignent pas l’investigation. Ce sont des dons divins, c’est pourquoi toute organisation hostile à la liberté agit contre Dieu. Réveillez-vous! 1961 »
Mikaël Malik- Modérateur Locaux
- Religion : Libre
Sexe : Messages : 3493
Localisation : Oui
Re: Bénédiction des « couples » homo : incompréhension mondiale des catholiques[
Bénédictions homosexuelles : le pape François fait face aux protestations d’autres Églises chrétiennes
Analyse Le pape a clôturé, jeudi 25 janvier, la semaine de prière pour l’unité des chrétiens sur fond de fortes tensions engendrées par l’autorisation, accordée par le Vatican le 18 décembre, de bénir les couples homosexuels.
Loup Besmond de Senneville (à Rome), le 25/01/2024 à 19:09
Bénédictions homosexuelles : le pape François fait face aux protestations d’autres Églises chrétiennes
Le pape François (ici lors de son audience hebdomadaire le 24 janvier) doit faire face à des tensions engendrées par l’autorisation, accordée par le Vatican, de bénir les couples homosexuels.
FILIPPO MONTEFORTE / AFP
Entouré par l’archevêque de Cantorbéry, Justin Welby, plus haute autorité anglicane, et du métropolite Polycarpe, représentant le patriarche de Constantinople, le pape François a lancé jeudi 25 janvier un appel à l’unité de tous les chrétiens, les invitant à privilégier la prière et l’action pour résorber les divisions entre Églises chrétiennes.
Il faut, a recommandé le pape, « marcher ensemble et servir ensemble », fidèle à son plaidoyer, poursuivi tout au long de son pontificat, de privilégier un œcuménisme passant par la charité et la prière, plutôt que par les travaux théologiques. Alors que le pape présidait, en la basilique romaine Saint-Paul-hors-les-murs, les Vêpres marquant traditionnellement la fin de la semaine pour l’unité des chrétiens, l’évêque de Rome s’est livré à une réflexion sur l’unité de l’Église, sous la forme d’un questionnement.
« Ma communauté, mon Église, ma spiritualité, se sont-elles faites proches ? », a interrogé François. Avant de poursuivre : « Ou bien restent-elles barricadées pour défendre leurs intérêts, jalouses de leur autonomie, enfermées dans le calcul de leurs avantages, en nouant des relations avec les autres seulement pour en tirer quelque chose ? » Quelques minutes avant, il avait aussi insisté : « Diviser ne vient jamais de Dieu, mais du diable ».
À lire aussiÀ Rome, une veillée œcuménique en forme d’avant-goût du Synode
François a-t-il perçu, en prononçant cette vibrante défense de l’unité, le trouble des représentants orientaux orthodoxes, assis au premier rang de la basilique ? Une appellation réunissant notamment des Églises s’étant séparées de l’Église catholique en 451, date du concile de Chalcédoine, dont la majorité des membres vivent aujourd’hui en Éthiopie, en Égypte en Érythrée, en Arménie, en Inde, en Syrie et au Liban. Un ensemble réunissant environ 60 millions de croyants.
Tensions
Alors qu’ils sont venus participer au dialogue régulier avec leurs partenaires catholiques, ces derniers n’ont, ces dernières semaines, pas caché leur incompréhension, à la suite de l’autorisation par le Vatican des bénédictions aux couples homosexuels. Une tension dans le champ œcuménique qui s’ajoute à celle engendrée par la protestation publique du Patriarcat de Moscou après la décision romaine.
À lire aussiBénédictions des couples homosexuels : le « non » des évêques africains
Formellement, le sujet n’a pas été abordé lors de la réunion romaine, prévue de longue date, entre le Vatican et les représentants orthodoxes. Le pape François, qui avait présidé en octobre à Rome, un rassemblement historique, avec une vingtaine de chefs d’Églises chrétiennes, aura une nouvelle occasion de les rassurer puisque tous seront reçus en audience, au Palais apostolique, dans la matinée du vendredi 26 janvier.
Analyse Le pape a clôturé, jeudi 25 janvier, la semaine de prière pour l’unité des chrétiens sur fond de fortes tensions engendrées par l’autorisation, accordée par le Vatican le 18 décembre, de bénir les couples homosexuels.
Loup Besmond de Senneville (à Rome), le 25/01/2024 à 19:09
Bénédictions homosexuelles : le pape François fait face aux protestations d’autres Églises chrétiennes
Le pape François (ici lors de son audience hebdomadaire le 24 janvier) doit faire face à des tensions engendrées par l’autorisation, accordée par le Vatican, de bénir les couples homosexuels.
FILIPPO MONTEFORTE / AFP
Entouré par l’archevêque de Cantorbéry, Justin Welby, plus haute autorité anglicane, et du métropolite Polycarpe, représentant le patriarche de Constantinople, le pape François a lancé jeudi 25 janvier un appel à l’unité de tous les chrétiens, les invitant à privilégier la prière et l’action pour résorber les divisions entre Églises chrétiennes.
Il faut, a recommandé le pape, « marcher ensemble et servir ensemble », fidèle à son plaidoyer, poursuivi tout au long de son pontificat, de privilégier un œcuménisme passant par la charité et la prière, plutôt que par les travaux théologiques. Alors que le pape présidait, en la basilique romaine Saint-Paul-hors-les-murs, les Vêpres marquant traditionnellement la fin de la semaine pour l’unité des chrétiens, l’évêque de Rome s’est livré à une réflexion sur l’unité de l’Église, sous la forme d’un questionnement.
« Ma communauté, mon Église, ma spiritualité, se sont-elles faites proches ? », a interrogé François. Avant de poursuivre : « Ou bien restent-elles barricadées pour défendre leurs intérêts, jalouses de leur autonomie, enfermées dans le calcul de leurs avantages, en nouant des relations avec les autres seulement pour en tirer quelque chose ? » Quelques minutes avant, il avait aussi insisté : « Diviser ne vient jamais de Dieu, mais du diable ».
À lire aussiÀ Rome, une veillée œcuménique en forme d’avant-goût du Synode
François a-t-il perçu, en prononçant cette vibrante défense de l’unité, le trouble des représentants orientaux orthodoxes, assis au premier rang de la basilique ? Une appellation réunissant notamment des Églises s’étant séparées de l’Église catholique en 451, date du concile de Chalcédoine, dont la majorité des membres vivent aujourd’hui en Éthiopie, en Égypte en Érythrée, en Arménie, en Inde, en Syrie et au Liban. Un ensemble réunissant environ 60 millions de croyants.
Tensions
Alors qu’ils sont venus participer au dialogue régulier avec leurs partenaires catholiques, ces derniers n’ont, ces dernières semaines, pas caché leur incompréhension, à la suite de l’autorisation par le Vatican des bénédictions aux couples homosexuels. Une tension dans le champ œcuménique qui s’ajoute à celle engendrée par la protestation publique du Patriarcat de Moscou après la décision romaine.
À lire aussiBénédictions des couples homosexuels : le « non » des évêques africains
Formellement, le sujet n’a pas été abordé lors de la réunion romaine, prévue de longue date, entre le Vatican et les représentants orthodoxes. Le pape François, qui avait présidé en octobre à Rome, un rassemblement historique, avec une vingtaine de chefs d’Églises chrétiennes, aura une nouvelle occasion de les rassurer puisque tous seront reçus en audience, au Palais apostolique, dans la matinée du vendredi 26 janvier.
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(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
Re: Bénédiction des « couples » homo : incompréhension mondiale des catholiques[
[size=38]Bénédiction des couples homosexuels : le Vatican surpris par le refus africain[/size]
Analyse
Le refus des évêques africains, le 11 janvier, de bénir les couples homosexuels a créé la surprise au Vatican. Où l’on semble prendre subitement conscience de l’importance démographique du catholicisme africain.
Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, célèbre la messe à l’occasion du Synode des évêques à l’autel de la cathèdre dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 13 octobre dernier.VATICAN MEDIA / IPA AGENCY/MAX
Le sujet est sur toutes les lèvres. Difficile, en ce début d’année, de croiser un official de la Curie romaine, ces chefs de bureau qui font tourner la machinerie vaticane, sans qu’il vous parle de lui-même de Fiducia supplicans. Rarement, ces dernières années, le Vatican aura été aussi préoccupé que par l’autorisation, donnée le 18 décembre 2023 par le dicastère pour la doctrine de la foi, avec l’approbation du pape François, de bénir les couples « en situation irrégulière », dont ceux formés par des personnes de même sexe.
À lire aussiPape François : les bénédictions des couples irréguliers sont une manière de montrer « la proximité du Seigneur »
Et s’il y a une réaction qui, depuis un mois, agite les cercles romains, c’est celle des évêques africains. Car leur « non », refusant d’une même voix, jeudi 11 janvier, de bénir les couples homosexuels, a été sans appel. « Cela causerait une confusion et serait en contradiction directe avec l’ethos culturel des communautés africaines », y argumentait le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar et proche du pape François, puisqu’il fait partie des neuf cardinaux (le « C9 ») qui entoure le pape dans le gouvernement de l’Église.
« Cela a été une grosse surprise », réagit une source vaticane très en vue, à Rome. Comme beaucoup au Vatican, cet acteur semble sonné par l’ampleur de la réaction. N’hésitant d’ailleurs pas à y voir un « clair acte de rébellion », qu’il cherche cependant à expliquer par un contexte géopolitique : « Ils ont affaire à l’islam et il faut qu’ils se positionnent clairement. Sans cela, ils seront grignotés. »
Ce qui a surpris est davantage la forme, et la méthode de préparation du texte, écrite en solitaire par le théologien argentin, le cardinal Victor Manuel Fernandez, placé à la tête du dicastère pour la doctrine de la foi depuis l’automne, que le fond. « On savait très bien ce que pensaient les Africains, ils l’avaient dit au Synode deux mois avant, de manière très claire », explicite la même source romaine.
À lire aussiBénédictions des couples homosexuels : le « non » des évêques africains
En octobre, le sujet de l’homosexualité avait en effet été l’un des plus débattus au sein de la grande salle Paul-VI, où étaient réunis des cardinaux, évêques, religieux et laïcs du monde entier pour réfléchir à l’avenir de l’Église. À plusieurs reprises, au cours de ce sommet à huis clos, les représentants africains avaient affirmé qu’il était hors de question pour eux de bénir les couples homosexuels. Ils s’étaient aussi plaints de la « pression » des grandes organisations internationales occidentales faisant de la dépénalisation de l’homosexualité, encore illégale dans plus de 30 pays sur le continent, l’une des conditions de l’octroi de fonds. Les évêques africains avaient aussi obtenu la suppression du sigle « LGBT » du rapport final du Synode.
« Comment se fait-il que nous ayons été incapables d’anticiper ? », s’interroge un vieux routard de la Curie. Une question qui trouve peut-être sa réponse dans la très faible présence de ressortissants du continent au sein de la machinerie vaticane. Depuis la démission forcée de Peter Turkson, à la tête du dicastère pour le développement humain intégral, en 2021, quelques mois après le départ à la retraite du cardinal Robert Sarah, ancien préfet de la Congrégation pour le culte divin, plus aucun Africain ne dirige un dicastère. Et on ne compte qu’une vingtaine de ressortissants du continent à travailler dans l’administration du pape.
Le Synode d’octobre, qui a été un lieu inédit d’expression explicite des divergences entre catholiques – ce que ses promoteurs ont appelé « l’unité dans la diversité » –, a-t-il encouragé les prélats africains à poursuivre sur cette voie ? C’est ce qu’explique en tout cas le cardinal Ambongo, qui, dès la publication de son texte, en a fait une prise de position « synodale ». Beaucoup, au Vatican, voient aussi dans la prise de position africaine une expression plus libre qu’auparavant. « La parole s’est clairement libérée, analyse un diplomate du Palais apostolique. Ils osent exprimer leurs divergences. »
Mais à Rome, certains analysent aussi l’émergence de cette voix africaine en rapport avec une réalité démographique, à l’heure où les catholiques de ce continent représentent désormais près de 20 % des fidèles. Un chiffre qui ne fait qu’augmenter, et qui pourrait, selon certaines projections, atteindre 40 % d’ici à 2100. « La proportion des Africains augmente, alors que l’Europe catholique meurt de mort naturelle, que l’Église en Amérique latine commence à décroître et que l’Asie atteint un plafond », analyse une source vaticane. La question de l’homosexualité, sa définition doctrinale et l’accueil des personnes homosexuelles au sein de l’Église, estiment plusieurs sources romaines, devrait ainsi être l’un des « points importants » d’un futur conclave.
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Analyse
Le refus des évêques africains, le 11 janvier, de bénir les couples homosexuels a créé la surprise au Vatican. Où l’on semble prendre subitement conscience de l’importance démographique du catholicisme africain.
- Loup Besmond de Senneville (à Rome),
- le 31/01/2024 à 15:06
Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, célèbre la messe à l’occasion du Synode des évêques à l’autel de la cathèdre dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 13 octobre dernier.VATICAN MEDIA / IPA AGENCY/MAX
- [url=https://twitter.com/intent/tweet?&text=B%C3%A9n%C3%A9diction des couples homosexuels%C2%A0: le Vatican surpris par le refus][/url]
Le sujet est sur toutes les lèvres. Difficile, en ce début d’année, de croiser un official de la Curie romaine, ces chefs de bureau qui font tourner la machinerie vaticane, sans qu’il vous parle de lui-même de Fiducia supplicans. Rarement, ces dernières années, le Vatican aura été aussi préoccupé que par l’autorisation, donnée le 18 décembre 2023 par le dicastère pour la doctrine de la foi, avec l’approbation du pape François, de bénir les couples « en situation irrégulière », dont ceux formés par des personnes de même sexe.
À lire aussiPape François : les bénédictions des couples irréguliers sont une manière de montrer « la proximité du Seigneur »
Et s’il y a une réaction qui, depuis un mois, agite les cercles romains, c’est celle des évêques africains. Car leur « non », refusant d’une même voix, jeudi 11 janvier, de bénir les couples homosexuels, a été sans appel. « Cela causerait une confusion et serait en contradiction directe avec l’ethos culturel des communautés africaines », y argumentait le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar et proche du pape François, puisqu’il fait partie des neuf cardinaux (le « C9 ») qui entoure le pape dans le gouvernement de l’Église.
« Une grosse surprise »
« Cela a été une grosse surprise », réagit une source vaticane très en vue, à Rome. Comme beaucoup au Vatican, cet acteur semble sonné par l’ampleur de la réaction. N’hésitant d’ailleurs pas à y voir un « clair acte de rébellion », qu’il cherche cependant à expliquer par un contexte géopolitique : « Ils ont affaire à l’islam et il faut qu’ils se positionnent clairement. Sans cela, ils seront grignotés. »
Ce qui a surpris est davantage la forme, et la méthode de préparation du texte, écrite en solitaire par le théologien argentin, le cardinal Victor Manuel Fernandez, placé à la tête du dicastère pour la doctrine de la foi depuis l’automne, que le fond. « On savait très bien ce que pensaient les Africains, ils l’avaient dit au Synode deux mois avant, de manière très claire », explicite la même source romaine.
À lire aussiBénédictions des couples homosexuels : le « non » des évêques africains
En octobre, le sujet de l’homosexualité avait en effet été l’un des plus débattus au sein de la grande salle Paul-VI, où étaient réunis des cardinaux, évêques, religieux et laïcs du monde entier pour réfléchir à l’avenir de l’Église. À plusieurs reprises, au cours de ce sommet à huis clos, les représentants africains avaient affirmé qu’il était hors de question pour eux de bénir les couples homosexuels. Ils s’étaient aussi plaints de la « pression » des grandes organisations internationales occidentales faisant de la dépénalisation de l’homosexualité, encore illégale dans plus de 30 pays sur le continent, l’une des conditions de l’octroi de fonds. Les évêques africains avaient aussi obtenu la suppression du sigle « LGBT » du rapport final du Synode.
« Comment se fait-il que nous ayons été incapables d’anticiper ? », s’interroge un vieux routard de la Curie. Une question qui trouve peut-être sa réponse dans la très faible présence de ressortissants du continent au sein de la machinerie vaticane. Depuis la démission forcée de Peter Turkson, à la tête du dicastère pour le développement humain intégral, en 2021, quelques mois après le départ à la retraite du cardinal Robert Sarah, ancien préfet de la Congrégation pour le culte divin, plus aucun Africain ne dirige un dicastère. Et on ne compte qu’une vingtaine de ressortissants du continent à travailler dans l’administration du pape.
« La parole s’est clairement libérée »
Le Synode d’octobre, qui a été un lieu inédit d’expression explicite des divergences entre catholiques – ce que ses promoteurs ont appelé « l’unité dans la diversité » –, a-t-il encouragé les prélats africains à poursuivre sur cette voie ? C’est ce qu’explique en tout cas le cardinal Ambongo, qui, dès la publication de son texte, en a fait une prise de position « synodale ». Beaucoup, au Vatican, voient aussi dans la prise de position africaine une expression plus libre qu’auparavant. « La parole s’est clairement libérée, analyse un diplomate du Palais apostolique. Ils osent exprimer leurs divergences. »
Mais à Rome, certains analysent aussi l’émergence de cette voix africaine en rapport avec une réalité démographique, à l’heure où les catholiques de ce continent représentent désormais près de 20 % des fidèles. Un chiffre qui ne fait qu’augmenter, et qui pourrait, selon certaines projections, atteindre 40 % d’ici à 2100. « La proportion des Africains augmente, alors que l’Europe catholique meurt de mort naturelle, que l’Église en Amérique latine commence à décroître et que l’Asie atteint un plafond », analyse une source vaticane. La question de l’homosexualité, sa définition doctrinale et l’accueil des personnes homosexuelles au sein de l’Église, estiment plusieurs sources romaines, devrait ainsi être l’un des « points importants » d’un futur conclave.
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(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
Re: Bénédiction des « couples » homo : incompréhension mondiale des catholiques[
D’une certaine manière, je ne pense pas que grand-chose ait changé. Je me souviens d'une conversation que j'ai eue avec un certain prêtre orthodoxe oriental. Il me disait qu'en tant que catholique, je ne serais pas autorisé à communier dans son église. Puis il m'a raconté l'histoire suivante. Il a été appelé à se rendre dans un hôpital pour apporter la communion et donner les derniers sacrements à un chrétien orthodoxe très malade. Lorsqu’il est arrivé à l’hôpital et a parlé à l’homme, il s’est rendu compte qu’il s’agissait d’un type de chrétien orthodoxe avec lequel ils n’étaient pas en communion. Alors, il a prié pour lui et lui a donné sa bénédiction.
Plus tard, il apprit que cet homme qui était très malade s'était rétabli.
Puis, quelques années plus tard, un de mes amis a décidé qu'il voulait se confesser, mais il ne savait pas où. À l’époque, il y avait un homme adulte qui n’avait pas fait sa première communion. Même s’il n’était jamais allé se confesser, il a décidé qu’il voulait quand même y aller. Alors, nous y sommes tous allés. L'homme qui ne s'était jamais confessé m'a raconté ce qui suit. Lorsque le prêtre s'est rendu compte que cette personne ne s'était jamais confessée, il lui a demandé s'il connaissait les dix commandements. L'homme a répondu « non ». Il lui a demandé s'il avait nouveau une de ses prières. L'homme a dit "non". Le prêtre dit qu'il ne pouvait pas lui donner l'absolution, mais il lui donna sa bénédiction. Un an et demi plus tard, l'homme faisait sa première communion.
Dans les années précédant Vatican II, il était très courant dans certaines communautés religieuses de faire la queue pour que tout le monde se confesse en même temps. Saint Alphonse a écrit à ce sujet et il a dit que si vous êtes dans cette situation et que vous n'avez pas besoin d'aller à la communion, vous devez quand même y aller et recevoir la bénédiction du prêtre.
D’une certaine manière, cela semble être un grand écart par rapport à ce qui a toujours été la norme morale. D’une autre manière, peu de choses ont changé.
Plus tard, il apprit que cet homme qui était très malade s'était rétabli.
Puis, quelques années plus tard, un de mes amis a décidé qu'il voulait se confesser, mais il ne savait pas où. À l’époque, il y avait un homme adulte qui n’avait pas fait sa première communion. Même s’il n’était jamais allé se confesser, il a décidé qu’il voulait quand même y aller. Alors, nous y sommes tous allés. L'homme qui ne s'était jamais confessé m'a raconté ce qui suit. Lorsque le prêtre s'est rendu compte que cette personne ne s'était jamais confessée, il lui a demandé s'il connaissait les dix commandements. L'homme a répondu « non ». Il lui a demandé s'il avait nouveau une de ses prières. L'homme a dit "non". Le prêtre dit qu'il ne pouvait pas lui donner l'absolution, mais il lui donna sa bénédiction. Un an et demi plus tard, l'homme faisait sa première communion.
Dans les années précédant Vatican II, il était très courant dans certaines communautés religieuses de faire la queue pour que tout le monde se confesse en même temps. Saint Alphonse a écrit à ce sujet et il a dit que si vous êtes dans cette situation et que vous n'avez pas besoin d'aller à la communion, vous devez quand même y aller et recevoir la bénédiction du prêtre.
D’une certaine manière, cela semble être un grand écart par rapport à ce qui a toujours été la norme morale. D’une autre manière, peu de choses ont changé.
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Re: Bénédiction des « couples » homo : incompréhension mondiale des catholiques[
Il y a un nouveau document qui est sorti du Vatican, Dignitas Infinita. Je ne pense pas que nous pourrions parler de nombreuses autres questions comme celles de Fiducia Supplicans, sans faire une étude sérieuse de ce document.
https://www.vatican.va/roman_curia/cong ... ta_fr.html
Peut-être aurait-il été préférable que le pape François promulgue ce document avant de promulguer la Fiducia Supplicans.
https://www.vatican.va/roman_curia/cong ... ta_fr.html
Peut-être aurait-il été préférable que le pape François promulgue ce document avant de promulguer la Fiducia Supplicans.
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