Condamnée pour avoir refusé à une femme la formation de diacre, l’Église de Belgique se défend de discrimination

[size=38]Condamnée pour avoir refusé à une femme la formation de diacre, l’Église de Belgique se défend de discrimination[/size]
Explication 
La justice belge a reconnu l’actuel archevêque de Malines-Bruxelles et son prédécesseur coupables de discrimination pour avoir refusé à une femme la formation pour devenir diacre. Pour l’Église de Belgique, ouverte à la question du diaconat féminin, il ne s’agit en aucun cas de sexisme. L’archevêché n’a pas encore fait appel.

• Gonzague de Pontac, 
  
• le 28/06/2024 à 20:10
  
  

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L’actuel archevêque de Malines-Bruxelles, Luc Terlinden, et son prédécesseur, le cardinal Jozef De Kesel, le 22 juin 2023.HATIM KAGHAT / BELGA/MAXPP

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Une femme belge, Veer Dusauchoit, s’était vue refuser à deux reprises l’accès à la formation pour devenir diacre. Estimant ce refus contraire à la Constitution belge, cette catholique engagée dans sa paroisse près de Leuven, qui animait certaines célébrations en l’absence de prêtre, avait saisi la justice, qui a tranché mardi 25 juin en sa faveur, condamnant Mgr Luc Terlinden, actuel archevêque de Malines-Bruxelles, et son prédécesseur, le cardinal Jozef De Kesel, à 1 500 € d’amende chacun.
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C’est un exemple de la façon dont le gouvernement s’immisce injustement dans les affaires de l’Église catholique.

Pourquoi ce refus de l'église ?

Le diaconat est une étape dans l'ordination d'un homme au sacerdoce. le diacre est un clerc ordonné. Cette femme n'a pas été acceptée dans le programme de formation car ce programme de formation se termine par une cérémonie d'ordination au diaconat qui est une étape dans l'ordination des hommes au sacerdoce. L'Église catholique n'ordonne pas de femmes au sacerdoce.
Si un évêque validement ordonné présidait à l’ordination d’une femme à la prêtrise, celle-ci serait considérée comme invalide. Cette cérémonie n’aurait pas sur elle le même effet que si le candidat était un homme. l'homme serait prêtre tandis que la femme serait toujours laïque.

[size=38]Synode : « Depuis plus d’un millénaire, les femmes font peur au clergé »[/size]
Tribune 
Alors que la seconde session du Synode s’ouvre à Rome, la théologienne Anne Soupa regrette que l’Église refuse d’ouvrir des discussions sur la place des femmes dans les débats. Une décision papale qui s’inscrirait dans la longue histoire d’une forme de mépris voire de « diabolisation » des femmes par le clergé.

• Anne Soupa, 
  
• le 30/09/2024 à 14:13
  

Lecture (Liturgie de la Parole) effectuée par une laïque, lors de la Vigile de Pentecôte présidée par Mgr Michel AUPETIT, év. de Nanterre à l’église Saint Pierre Saint Paul. Colombes (92) le 7 juin 2014.P.RAZZO/CIRIC





À l’approche de la seconde session du Synode, il y a lieu de s’étonner que la question des femmes tienne si peu de place, à la fois dans cette enceinte, dans la politique de l’Église, mais aussi dans le comportement même des femmes.
L’éviction de la question des femmes du débat synodal est une décision du pape, qui a aussi réaffirmé leur exclusion des « ordres sacrés », c’est-à-dire du clergé (1). On sait que le pape ne souhaite pas « cléricaliser » les femmes. Il préfère avoir recours au sacerdoce commun des fidèles qui permet, au titre de leur baptême, de promouvoir les laïcs, hommes et femmes.
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Mais que n’a-t-il couplé ces deux décisions humiliantes avec des gestes positifs pour les femmes ? Cela ne peut que donner l’impression qu’elles comptent bien peu dans l’esprit du pontife et sans doute de tout le magistère romain, durablement empêtré dans les tensions liées à la déclaration Fiducia supplicans sur l’homosexualité (2). Pris entre des pressions opposées, François semble se contenter de naviguer au moins mal, un coup de rame à gauche, un autre à droite, et vogue la galère… Mais derrière ces subtiles stratégies, il y a la moitié de l’humanité. En quelle estime est-elle tenue ?

Il n'en demeure pas moins vrai que dans l'Eglise catholique, le sacrement de l'ordination n'est ouvert qu'aux hommes. Contrairement à ce que pensent beaucoup de traditionalistes, le pape n'ouvre pas le sacrement de l'ordination au diaconat aux femmes.

[size=38]À Rome, le synode le plus féminin de l’histoire entame son deuxième « round »[/size]
Récit 
La seconde assemblée générale du synode sur l’avenir de l’Église s’ouvre mercredi 2 octobre au Vatican. Une cinquantaine de femmes y participent avec droit de vote, signe de l’importance qu’a la question de leur place dans l’Eglise. Des zones d’ombre subsistent néanmoins quant aux enjeux concrets des échanges.

• Mikael Corre (envoyé spécial permanent à Rome) et Malo Tresca, 
  
• le 01/10/2024 à 20:09
  
  

Une cinquantaine de femmes participent à la seconde assemblée générale du synode sur l’avenir de l’Église, qui s’ouvre mercredi 2 octobre au VaticanALESSIA GIULIANII / IPA/SIPA USA/REUTERS

L’image a largement été commentée comme le symbole d’une petite révolution. Sur le cliché daté du 19 octobre 2023, une soixantaine de femmes saluent d’un geste de la main depuis les marches d’un escalier romain. Toutes participaient à la première session organisée au Vatican du « synode sur la synodalité », cette vaste consultation mondiale lancée en octobre 2021 par le pape François pour réfléchir à l’avenir de l’Église. Elles sont désormais 53, soit une de moins, à avoir repris le chemin de Rome, pour la seconde session d’un mois qui s’ouvre, mercredi 2 octobre.

Pour la première fois dans l’histoire de l’Église catholique, ces « mères synodales », religieuses...

Sur une note connexe - Au premier jour de la session finale du Synode des évêques sur la synodalité, un groupe d’étude chargé d’évaluer le diaconat féminin a déclaré que, tout en explorant d’autres formes d’implication des femmes dans l’Église, elles ne deviendront pas diacres.

Le cardinal Victor Manuel Fernández, préfet du Dicastère pour la doctrine de la foi du Vatican, a fait cette annonce lors de la session de l’après-midi du synode du 2 octobre, premier jour de travail officiel du synode du 2 au 27 octobre.

https://cruxnow.com/vatican/2024/10/as-synod-opens-vatican-says-no-to-women-deacons

[size=38]Synode : quels sont les sept péchés pour lesquels l’Église a demandé pardon ?[/size]
Analyse 
Lors de la célébration pénitentielle qui a ouvert la deuxième session du Synode pour l’avenir de l’Église, les cardinaux ont demandé pardon pour sept péchés inhabituels. Péché contre la paix, les femmes ou la doctrine… De quoi s’agit-il ?

• Christel Juquois, 
  
• le 02/10/2024 à 19:25
  
  

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Le pape François participe à une veillée de prière dans la basilique Saint-Pierre avant le début de l’assemblée générale du synode, mardi 1er octobre 2024.ALESSANDRA TARANTINO / AP




Mardi 1er octobre, après deux jours de retraite spirituelle, la deuxième session du Synode « pour une Église plus synodale » s’est ouverte avec une cérémonie pénitentielle inhabituelle. Sept cardinaux ont tour à tour demandé pardon pour sept « péchés », loin des péchés capitaux bien connus. Quels sont-ils ?

► Le péché contre la paix

C’est le cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay (Inde), qui a ouvert la liste par une demande de pardon « pour le manque de courage, du courage nécessaire...

Josué2 a écrit:[size=38]Synode : quels sont les sept péchés pour lesquels l’Église a demandé pardon ?[/size]
Analyse 
Lors de la célébration pénitentielle qui a ouvert la deuxième session du Synode pour l’avenir de l’Église, les cardinaux ont demandé pardon pour sept péchés inhabituels. Péché contre la paix, les femmes ou la doctrine… De quoi s’agit-il ?

• Christel Juquois, 
  
• le 02/10/2024 à 19:25
  
  

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Le pape François participe à une veillée de prière dans la basilique Saint-Pierre avant le début de l’assemblée générale du synode, mardi 1er octobre 2024.ALESSANDRA TARANTINO / AP




Mardi 1er octobre, après deux jours de retraite spirituelle, la deuxième session du Synode « pour une Église plus synodale » s’est ouverte avec une cérémonie pénitentielle inhabituelle. Sept cardinaux ont tour à tour demandé pardon pour sept « péchés », loin des péchés capitaux bien connus. Quels sont-ils ?

► Le péché contre la paix

C’est le cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay (Inde), qui a ouvert la liste par une demande de pardon « pour le manque de courage, du courage nécessaire...

Vous posez une très bonne question. Les péchés contre la paix sont un péché très vaste. Il peut s’agir de quelque chose d’aussi simple que de garder rancune contre quelqu’un. Il peut s’agir d’agir comme promoteur ou militant d’une guerre injuste. Il peut s’agir de tout ce qui serait contraire à la charité envers son prochain.

Péché contre la paix, les femmes;

Cela pourrait être n'importe quel péché contre la chasteté, la fornication, le viol, pour donner un scandale dans lequel nous pourrions dire que ce qui est un péché n'en est pas vraiment un. Un péché contre les femmes pourrait aussi être l'objectification de la femme par laquelle nous ne la traitons pas seulement avec respect mais comme un objet pour la satisfaction de nos propres désirs sans aucune référence à elle en tant que personne.
Un bon exemple de péché contre les femmes serait lorsque l'évêque a censuré Sœur Juana Ines de la Cruz parce qu'elle avait critiqué le sermon d'un certain prêtre.

Péché contre la doctrine

Un bon exemple de péché contre la doctrine serait chaque fois qu’un prêtre ou un religieux dit : « Ne lisez pas la Bible, il n’est pas approprié que vous vous familiarisiez avec elle.