Enseignements du prophète Joseph Smith
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Enseignements du prophète Joseph Smith
Rappel du premier message :
Enseignements du prophète Joseph Smith
La foi parfaite soulève le voile
Frère Joseph Smith, fils, a dit: Nous nous sommes réunis pour nous occuper des affaires du Seigneur et c’est grâce à la grande miséricorde de notre Dieu que nous sommes épargnés pour nous réunir. Beaucoup d’entre nous ont répondu au commandement du Seigneur, au mépris de tout ce qui est mal, et ont obtenu des bénédictions indicibles grâce auxquelles notre nom est scellé dans le livre de vie de l’Agneau, car le Seigneur l’a dit. Tout ancien a le droit de parler des choses de Dieu, et si nous pouvions tous nous réunir en étant unis de cœur et d’esprit dans une foi parfaite, le voile pourrait aussi bien se déchirer aujourd’hui que la semaine prochaine ou à n’importe quel autre moment, et si nous voulons simplement nous purifier et faire l’alliance devant Dieu de le servir, le droit nous est accordé d’avoir l’assurance que Dieu nous protégera en tout temps. (25 octobre 1831).
À mon retour de la conférence d’Amherst, j’ai repris la traduction des Écritures.
D’après diverses révélations qui avaient été reçues, il était clair que beaucoup de points importants concernant le salut des hommes avaient été enlevés de la Bible ou perdus avant qu’elle ne fût compilée. D’après les vérités qui restaient, il semblait qu’il allât de soi que si Dieu récompensait chaque homme selon les actions accomplies dans le corps, le terme «ciel», signifiant la demeure éternelle des saints, devait comprendre plus d’un royaume. En conséquence, le 16 février 1832, tandis que nous traduisions l’Évangile de Jean, nous eûmes, frère Rigdon et moi-même, la vision suivante. (16 février 1832).
Les idées du prophète sur la Vision.
Rien de ce qui concerne le royaume du Seigneur ne pourrait être plus agréable pour les saints que la lumière qui a jailli sur le monde grâce à la vision précitée. Depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, toutes les lois, tous les commandements, toutes les promesses, toutes les vérités, tous les points relatifs à la destinée de l’homme, où la pureté des Écritures n’a pas été souillée par la folie des hommes, contribuent à montrer la perfection de la théorie «des différents degrés de gloire dans la vie future» et témoignent du fait que le document est une transcription des registres du monde éternel. La sublimité des idées, la pureté de la langue, le domaine laissé à l’action, le temps prolongé accordé pour mener l’action à bien, afin que les héritiers du salut puissent confesser le Seigneur et fléchir le genou, les récompenses pour la fidélité et les châtiments pour les péchés se situent tellement au-delà de la mesquinerie des hommes que chacun est contraint de s’exclamer: «Elle vient de Dieu» (février 1832).
La vision.
http://scriptures.lds.org/fr/dc/76
Enseignements du prophète Joseph Smith
La foi parfaite soulève le voile
Frère Joseph Smith, fils, a dit: Nous nous sommes réunis pour nous occuper des affaires du Seigneur et c’est grâce à la grande miséricorde de notre Dieu que nous sommes épargnés pour nous réunir. Beaucoup d’entre nous ont répondu au commandement du Seigneur, au mépris de tout ce qui est mal, et ont obtenu des bénédictions indicibles grâce auxquelles notre nom est scellé dans le livre de vie de l’Agneau, car le Seigneur l’a dit. Tout ancien a le droit de parler des choses de Dieu, et si nous pouvions tous nous réunir en étant unis de cœur et d’esprit dans une foi parfaite, le voile pourrait aussi bien se déchirer aujourd’hui que la semaine prochaine ou à n’importe quel autre moment, et si nous voulons simplement nous purifier et faire l’alliance devant Dieu de le servir, le droit nous est accordé d’avoir l’assurance que Dieu nous protégera en tout temps. (25 octobre 1831).
À mon retour de la conférence d’Amherst, j’ai repris la traduction des Écritures.
D’après diverses révélations qui avaient été reçues, il était clair que beaucoup de points importants concernant le salut des hommes avaient été enlevés de la Bible ou perdus avant qu’elle ne fût compilée. D’après les vérités qui restaient, il semblait qu’il allât de soi que si Dieu récompensait chaque homme selon les actions accomplies dans le corps, le terme «ciel», signifiant la demeure éternelle des saints, devait comprendre plus d’un royaume. En conséquence, le 16 février 1832, tandis que nous traduisions l’Évangile de Jean, nous eûmes, frère Rigdon et moi-même, la vision suivante. (16 février 1832).
Les idées du prophète sur la Vision.
Rien de ce qui concerne le royaume du Seigneur ne pourrait être plus agréable pour les saints que la lumière qui a jailli sur le monde grâce à la vision précitée. Depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, toutes les lois, tous les commandements, toutes les promesses, toutes les vérités, tous les points relatifs à la destinée de l’homme, où la pureté des Écritures n’a pas été souillée par la folie des hommes, contribuent à montrer la perfection de la théorie «des différents degrés de gloire dans la vie future» et témoignent du fait que le document est une transcription des registres du monde éternel. La sublimité des idées, la pureté de la langue, le domaine laissé à l’action, le temps prolongé accordé pour mener l’action à bien, afin que les héritiers du salut puissent confesser le Seigneur et fléchir le genou, les récompenses pour la fidélité et les châtiments pour les péchés se situent tellement au-delà de la mesquinerie des hommes que chacun est contraint de s’exclamer: «Elle vient de Dieu» (février 1832).
La vision.
http://scriptures.lds.org/fr/dc/76
Re: Enseignements du prophète Joseph Smith
Les ténèbres spirituelles
Réfléchissez un instant, frères, à l’accomplissement des paroles du prophète; car nous voyons que les ténèbres couvrent la terre et l’obscurité l’esprit de ses habitants, que les crimes de toutes sortes sont en augmentation parmi les hommes, que l’on pratique des vices d’une énorme gravité, que la génération montante grandit dans la plénitude de l’orgueil et de l’arrogance, que les vieux perdent tout sentiment de conviction et bannissent apparemment toute idée d’un jour du châtiment, que l’intempérance, l’immoralité, l’extravagance, l’orgueil, la cécité de cœur, l’idolâtrie, la perte de l’affection naturelle, l’amour de ce monde et l’indifférence à l’égard des choses de l’éternité augmentent parmi ceux qui professent croire en la religion du ciel, et que l’infidélité se répand en conséquence, que les hommes se laissent aller à commettre des actes de l’espèce la plus répugnante et les actes les plus noirs, mentant, blasphémant, diffamant, escroquant, détruisant la réputation de leurs voisins, volant, dérobant, assassinant, étant partisans de l’erreur et opposés à la vérité, abandonnant l’alliance du ciel et reniant la foi de Jésus. Et au milieu de tout cela, le jour du Seigneur s’approche rapidement, ce jour où il ne sera permis à personne, sauf à ceux qui portent le vêtement de noces, de manger et de boire en la présence de l’Époux, le Prince de la paix!
L’état déplorable du monde
Conscients de la réalité de ce qui précède, quels peuvent être les sentiments de ceux qui ont goûté le don céleste, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir? Qui, si ce n’est ceux qui peuvent voir le terrible précipice au bord duquel se trouve le monde de l’humanité de notre génération, peut travailler dans la vigne du Seigneur sans éprouver le sentiment de la situation déplorable du monde? Qui, si ce n’est ceux qui ont dûment réfléchi à la condescendance du Père de notre esprit par laquelle il a assuré un sacrifice pour sa création, un plan de rédemption, un pouvoir d’expiation, un système de salut, dont un des grands objectifs est de ramener les hommes en la présence du roi du ciel, les couronnant dans la gloire céleste et les faisant héritiers avec son Fils de cet héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, qui, si ce n’est ceux-là, peut se rendre compte à quel point il est important de marcher dans une voie intègre devant tous les hommes et dans la diligence à inviter tous les hommes à prendre part à ces bénédictions? Quelle gloire indescriptible ces choses n’ont-elles pas pour l’humanité! On peut à juste titre les considérer comme la bonne nouvelle d’une grande joie pour toutes les nations, et en plus une nouvelle qui devrait remplir la terre et réjouir le cœur de chacun lorsqu’il l’entend. Le fait de savoir que chacun recevra selon sa diligence et sa persévérance pendant qu’il est dans la vigne devrait inciter tous ceux qui sont appelés à être messagers de cette bonne nouvelle de mettre à ce point leur talent en pratique qu’ils pourront en acquérir d’autres, afin que lorsque le Maître s’assiéra pour demander des comptes de leur conduite à ses serviteurs, il puisse dire: C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton Maître. Il y en a qui prennent sur eux de dire que le monde à notre époque progresse rapidement dans la justice, qu’est terminée l’époque sombre de la superstition et de l’aveuglement où la foi du Christ n’était connue et pratiquée que par un petit nombre, où le pouvoir ecclésiastique exerçait une domination presque universelle sur la chrétienté et où la conscience des hommes était maintenue captive par les chaînes puissantes de la puissance cléricale; mais que maintenant les sombres nuages se sont déchirés et que l’Évangile brille de toute la gloire resplendissante d’un jour apostolique, et que le royaume du Messie se répand considérablement, que l’Évangile de notre Seigneur est porté à diverses nations de la terre, que les Écritures sont traduites en différentes langues, que les messagers de la vérité traversent le vaste océan pour proclamer aux hommes qui sont dans les ténèbres le Sauveur ressuscité et pour dresser l’étendard d’Emmanuel là où la lumière n’a jamais brillé, et que l’idole est détruite, que le temple des images taillées est abandonné; et que ceux qui, peu de temps seulement auparavant, suivaient les traditions de leurs pères et sacrifiaient leurs propres enfants pour apaiser la colère de quelque Dieu imaginaire élèvent maintenant la voix pour adorer le Très-Haut et tournent leurs pensées vers lui en s’attendant pleinement à être un jour joyeusement reçus dans son royaume éternel!
Réfléchissez un instant, frères, à l’accomplissement des paroles du prophète; car nous voyons que les ténèbres couvrent la terre et l’obscurité l’esprit de ses habitants, que les crimes de toutes sortes sont en augmentation parmi les hommes, que l’on pratique des vices d’une énorme gravité, que la génération montante grandit dans la plénitude de l’orgueil et de l’arrogance, que les vieux perdent tout sentiment de conviction et bannissent apparemment toute idée d’un jour du châtiment, que l’intempérance, l’immoralité, l’extravagance, l’orgueil, la cécité de cœur, l’idolâtrie, la perte de l’affection naturelle, l’amour de ce monde et l’indifférence à l’égard des choses de l’éternité augmentent parmi ceux qui professent croire en la religion du ciel, et que l’infidélité se répand en conséquence, que les hommes se laissent aller à commettre des actes de l’espèce la plus répugnante et les actes les plus noirs, mentant, blasphémant, diffamant, escroquant, détruisant la réputation de leurs voisins, volant, dérobant, assassinant, étant partisans de l’erreur et opposés à la vérité, abandonnant l’alliance du ciel et reniant la foi de Jésus. Et au milieu de tout cela, le jour du Seigneur s’approche rapidement, ce jour où il ne sera permis à personne, sauf à ceux qui portent le vêtement de noces, de manger et de boire en la présence de l’Époux, le Prince de la paix!
L’état déplorable du monde
Conscients de la réalité de ce qui précède, quels peuvent être les sentiments de ceux qui ont goûté le don céleste, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir? Qui, si ce n’est ceux qui peuvent voir le terrible précipice au bord duquel se trouve le monde de l’humanité de notre génération, peut travailler dans la vigne du Seigneur sans éprouver le sentiment de la situation déplorable du monde? Qui, si ce n’est ceux qui ont dûment réfléchi à la condescendance du Père de notre esprit par laquelle il a assuré un sacrifice pour sa création, un plan de rédemption, un pouvoir d’expiation, un système de salut, dont un des grands objectifs est de ramener les hommes en la présence du roi du ciel, les couronnant dans la gloire céleste et les faisant héritiers avec son Fils de cet héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, qui, si ce n’est ceux-là, peut se rendre compte à quel point il est important de marcher dans une voie intègre devant tous les hommes et dans la diligence à inviter tous les hommes à prendre part à ces bénédictions? Quelle gloire indescriptible ces choses n’ont-elles pas pour l’humanité! On peut à juste titre les considérer comme la bonne nouvelle d’une grande joie pour toutes les nations, et en plus une nouvelle qui devrait remplir la terre et réjouir le cœur de chacun lorsqu’il l’entend. Le fait de savoir que chacun recevra selon sa diligence et sa persévérance pendant qu’il est dans la vigne devrait inciter tous ceux qui sont appelés à être messagers de cette bonne nouvelle de mettre à ce point leur talent en pratique qu’ils pourront en acquérir d’autres, afin que lorsque le Maître s’assiéra pour demander des comptes de leur conduite à ses serviteurs, il puisse dire: C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton Maître. Il y en a qui prennent sur eux de dire que le monde à notre époque progresse rapidement dans la justice, qu’est terminée l’époque sombre de la superstition et de l’aveuglement où la foi du Christ n’était connue et pratiquée que par un petit nombre, où le pouvoir ecclésiastique exerçait une domination presque universelle sur la chrétienté et où la conscience des hommes était maintenue captive par les chaînes puissantes de la puissance cléricale; mais que maintenant les sombres nuages se sont déchirés et que l’Évangile brille de toute la gloire resplendissante d’un jour apostolique, et que le royaume du Messie se répand considérablement, que l’Évangile de notre Seigneur est porté à diverses nations de la terre, que les Écritures sont traduites en différentes langues, que les messagers de la vérité traversent le vaste océan pour proclamer aux hommes qui sont dans les ténèbres le Sauveur ressuscité et pour dresser l’étendard d’Emmanuel là où la lumière n’a jamais brillé, et que l’idole est détruite, que le temple des images taillées est abandonné; et que ceux qui, peu de temps seulement auparavant, suivaient les traditions de leurs pères et sacrifiaient leurs propres enfants pour apaiser la colère de quelque Dieu imaginaire élèvent maintenant la voix pour adorer le Très-Haut et tournent leurs pensées vers lui en s’attendant pleinement à être un jour joyeusement reçus dans son royaume éternel!
Re: Enseignements du prophète Joseph Smith
L’obéissance aux gouvernements est nécessaire
Tous les gouvernements régulièrement organisés et bien établis ont certaines lois grâce auxquelles les innocents sont plus ou moins protégés et les coupables punis. Nous reconnaissons que certaines lois sont bonnes, équitables et justes et devraient lier celui qui les reconnaît et l’inciter à obéir d’une manière stricte à ces lois. Ces lois, lorsque cette personne les enfreint, doivent, en toute justice, la convaincre avec une puissance double, si c’est possible, de l’étendue et de l’ampleur de son délit, parce qu’elle ne pourrait pas plaider son ignorance et que son acte de transgression a été commis ouvertement en dépit de la lumière et de la connaissance. Mais la personne qui est ignorante et qui transgresse ou viole les lois sans s’en rendre compte, même si la voix du pays exige qu’elle souffre, néanmoins elle ne ressentira jamais ce remords de conscience qu’éprouvera l’autre, et il ne s’élèvera jamais dans son sein ce regret incisif et tranchant qu’elle aurait si elle avait accompli l’acte ou commis l’offense, sachant pleinement qu’elle enfreignait la loi de son pays et ayant précédemment reconnu celle-ci comme étant juste. En disant ceci, nous n’avons pas l’intention d’essayer de mettre la loi de l’homme à égalité avec la loi du ciel, parce que nous ne considérons pas qu’elle est conçue avec la même sagesse et la même équité; nous ne considérons pas non plus qu’elle suffit en elle-même pour conférer à l’homme quoi que ce soit de comparable à ce que peut donner la loi du ciel, même si elle le promettait. Les lois des hommes peuvent garantir à un peuple la protection dans les activités honorables de cette vie, ainsi que le bonheur temporel que l’on éprouve quand on est protégé contre des insultes et des torts injustes; une fois qu’on a dit cela, c’est en vérité tout ce que l’on peut dire du pouvoir, de l’étendue et de l’influence des lois des hommes en dehors de la loi de Dieu. La loi du ciel est présentée à l’homme, et comme telle garantit à tous ceux qui y obéissent une récompense dépassant de loin tout ce que l’on peut envisager sur le plan terrestre, bien qu’elle ne promette pas que le croyant, à toutes les époques, doive être à l’abri des afflictions et des ennuis provenant de sources diverses suite aux actes d’hommes mauvais sur la terre. Et cependant au milieu de tout cela, il y a là une promesse basée sur le fait que c’est la loi du ciel, qui transcende la loi de l’homme, autant que la vie éternelle transcende la vie temporelle, tout comme les bénédictions que Dieu est capable de donner sont plus grandes que celles que l’homme peut accorder. Ainsi donc il est certain que si la loi de l’homme lie celui-ci une fois qu’il la reconnaît, à combien plus forte raison cela ne doit-il pas être le cas de la loi du ciel! Et puisque la loi du ciel est plus parfaite que la loi de l’homme, la récompense doit être d’autant plus grande si on y obéit. La loi de l’homme promet la sécurité dans la vie temporelle, mais la loi de Dieu promet cette vie qui est éternelle, à savoir un héritage à la droite de Dieu même, à l’abri de tous les pouvoirs du Malin.
Lorsque l’homme s’approche de Dieu, il est éclairé
Nous considérons que Dieu a créé l’homme en le dotant d’un esprit capable d’être instruit et de facultés qui peuvent être augmentées en fonction de l’attention et de la diligence accordées à la lumière que le ciel communique à l’intelligence; et que plus un homme approche de la perfection, plus ses idées sont claires et plus sa jouissance est grande, jusqu’à ce qu’il ait surmonté les maux de sa vie et perdu tout désir de pécher et, comme les anciens, arrive à ce point de la foi où il est enveloppé du pouvoir et de la gloire de son Créateur et enlevé pour demeurer avec lui. Mais nous considérons que c’est là un état auquel personne n’est jamais arrivé du jour au lendemain: il faut qu’il ait été instruit graduellement du gouvernement et des lois de ce royaume jusqu’à ce que son esprit soit capable dans une certaine mesure d’en saisir le bien-fondé, la justice, l’équité et l’harmonie. Vous trouverez d’autres instructions dans Deut. 32 où le Seigneur dit que Jacob est la part de son héritage. Il l’a trouvé dans une contrée déserte, dans une solitude aux effroyables hurlements; il l’a entouré, il en a pris soin, il l’a gardé comme la prunelle de son œil, etc., ce qui vous montrera la force du dernier point que nous avons avancé, à savoir qu’il est nécessaire que les hommes parviennent à une certaine compréhension des lois du royaume céleste avant d’avoir la permission d’y entrer: nous voulons dire la gloire céleste. Les gouvernements des hommes sont si dissemblables et leurs lois si divergentes du gouvernement et des lois du ciel, qu’un homme, par exemple, apprenant qu’il y a sur ce globe un pays appelé les États-Unis d’Amérique du Nord pourrait faire un voyage jusqu’ici sans avoir tout d’abord appris les lois de son gouvernement; mais l’état du royaume de Dieu est tel que tous ceux qui prennent part à cette gloire se trouvent dans la nécessité d’apprendre tout d’abord quelque chose à son sujet avant d’y entrer. Mais l’étranger peut venir dans notre pays sans connaître une syllabe de ses lois, sans même s’engager à y obéir après son arrivée. Pourquoi? Parce que le gouvernement des États-Unis ne l’exige pas: il n’exige une obéissance à ses lois que lorsque l’intéressé est arrivé sur le territoire qui se trouve sous leur juridiction.
Tous les gouvernements régulièrement organisés et bien établis ont certaines lois grâce auxquelles les innocents sont plus ou moins protégés et les coupables punis. Nous reconnaissons que certaines lois sont bonnes, équitables et justes et devraient lier celui qui les reconnaît et l’inciter à obéir d’une manière stricte à ces lois. Ces lois, lorsque cette personne les enfreint, doivent, en toute justice, la convaincre avec une puissance double, si c’est possible, de l’étendue et de l’ampleur de son délit, parce qu’elle ne pourrait pas plaider son ignorance et que son acte de transgression a été commis ouvertement en dépit de la lumière et de la connaissance. Mais la personne qui est ignorante et qui transgresse ou viole les lois sans s’en rendre compte, même si la voix du pays exige qu’elle souffre, néanmoins elle ne ressentira jamais ce remords de conscience qu’éprouvera l’autre, et il ne s’élèvera jamais dans son sein ce regret incisif et tranchant qu’elle aurait si elle avait accompli l’acte ou commis l’offense, sachant pleinement qu’elle enfreignait la loi de son pays et ayant précédemment reconnu celle-ci comme étant juste. En disant ceci, nous n’avons pas l’intention d’essayer de mettre la loi de l’homme à égalité avec la loi du ciel, parce que nous ne considérons pas qu’elle est conçue avec la même sagesse et la même équité; nous ne considérons pas non plus qu’elle suffit en elle-même pour conférer à l’homme quoi que ce soit de comparable à ce que peut donner la loi du ciel, même si elle le promettait. Les lois des hommes peuvent garantir à un peuple la protection dans les activités honorables de cette vie, ainsi que le bonheur temporel que l’on éprouve quand on est protégé contre des insultes et des torts injustes; une fois qu’on a dit cela, c’est en vérité tout ce que l’on peut dire du pouvoir, de l’étendue et de l’influence des lois des hommes en dehors de la loi de Dieu. La loi du ciel est présentée à l’homme, et comme telle garantit à tous ceux qui y obéissent une récompense dépassant de loin tout ce que l’on peut envisager sur le plan terrestre, bien qu’elle ne promette pas que le croyant, à toutes les époques, doive être à l’abri des afflictions et des ennuis provenant de sources diverses suite aux actes d’hommes mauvais sur la terre. Et cependant au milieu de tout cela, il y a là une promesse basée sur le fait que c’est la loi du ciel, qui transcende la loi de l’homme, autant que la vie éternelle transcende la vie temporelle, tout comme les bénédictions que Dieu est capable de donner sont plus grandes que celles que l’homme peut accorder. Ainsi donc il est certain que si la loi de l’homme lie celui-ci une fois qu’il la reconnaît, à combien plus forte raison cela ne doit-il pas être le cas de la loi du ciel! Et puisque la loi du ciel est plus parfaite que la loi de l’homme, la récompense doit être d’autant plus grande si on y obéit. La loi de l’homme promet la sécurité dans la vie temporelle, mais la loi de Dieu promet cette vie qui est éternelle, à savoir un héritage à la droite de Dieu même, à l’abri de tous les pouvoirs du Malin.
Lorsque l’homme s’approche de Dieu, il est éclairé
Nous considérons que Dieu a créé l’homme en le dotant d’un esprit capable d’être instruit et de facultés qui peuvent être augmentées en fonction de l’attention et de la diligence accordées à la lumière que le ciel communique à l’intelligence; et que plus un homme approche de la perfection, plus ses idées sont claires et plus sa jouissance est grande, jusqu’à ce qu’il ait surmonté les maux de sa vie et perdu tout désir de pécher et, comme les anciens, arrive à ce point de la foi où il est enveloppé du pouvoir et de la gloire de son Créateur et enlevé pour demeurer avec lui. Mais nous considérons que c’est là un état auquel personne n’est jamais arrivé du jour au lendemain: il faut qu’il ait été instruit graduellement du gouvernement et des lois de ce royaume jusqu’à ce que son esprit soit capable dans une certaine mesure d’en saisir le bien-fondé, la justice, l’équité et l’harmonie. Vous trouverez d’autres instructions dans Deut. 32 où le Seigneur dit que Jacob est la part de son héritage. Il l’a trouvé dans une contrée déserte, dans une solitude aux effroyables hurlements; il l’a entouré, il en a pris soin, il l’a gardé comme la prunelle de son œil, etc., ce qui vous montrera la force du dernier point que nous avons avancé, à savoir qu’il est nécessaire que les hommes parviennent à une certaine compréhension des lois du royaume céleste avant d’avoir la permission d’y entrer: nous voulons dire la gloire céleste. Les gouvernements des hommes sont si dissemblables et leurs lois si divergentes du gouvernement et des lois du ciel, qu’un homme, par exemple, apprenant qu’il y a sur ce globe un pays appelé les États-Unis d’Amérique du Nord pourrait faire un voyage jusqu’ici sans avoir tout d’abord appris les lois de son gouvernement; mais l’état du royaume de Dieu est tel que tous ceux qui prennent part à cette gloire se trouvent dans la nécessité d’apprendre tout d’abord quelque chose à son sujet avant d’y entrer. Mais l’étranger peut venir dans notre pays sans connaître une syllabe de ses lois, sans même s’engager à y obéir après son arrivée. Pourquoi? Parce que le gouvernement des États-Unis ne l’exige pas: il n’exige une obéissance à ses lois que lorsque l’intéressé est arrivé sur le territoire qui se trouve sous leur juridiction.
Re: Enseignements du prophète Joseph Smith
Les lois de l’homme ne sont pas en parallèle avec les lois du ciel
Comme nous l’avons précédemment noté, nous n’essayons pas de mettre la loi de l’homme en parallèle avec la loi du ciel; mais nous allons avancer une autre idée pour souligner davantage la nécessité d’obéir à la loi du ciel, lorsque l’on aura reconnu que les lois de l’homme lient l’homme. Si un roi devait étendre sa domination sur la terre habitable et publier ses lois qui seraient de l’espèce la plus parfaite et commandait à tous ses sujets d’y obéir et ajoutait comme récompense à l’intention de ceux qui y obéiraient qu’à un moment donné ils seraient invités à assister au mariage de son fils qui, en temps voulu, recevrait le royaume, et qu’ils seraient rendus égaux à lui dans celui-ci; et décidait comme châtiment en cas de désobéissance que quiconque était coupable serait chassé lors du festin des noces et n’aurait aucune part dans son gouvernement, quel est l’esprit rationnel qui pourrait, ne fût-ce qu’un instant, accuser le roi d’injustice s’il punissait les sujets rebelles de ce genre? En premier lieu, ses lois étaient justes, il était facile d’y obéir, et elles étaient parfaites: aucune tyrannie n’était exercée sur eux; mais la base même des lois était l’équité et la beauté et donnerait le plus grand bonheur possible à ceux qui y obéissaient, outre le dernier grand avantage de s’asseoir vêtu d’une robe royale en la présence du roi lors du grand festin de noces de son fils et d’être rendu égal à lui dans toutes les affaires du royaume.
Ainsi dit le roi
Lorsque ces lois royales ont été décrétées et promulguées dans tout le vaste domaine, chaque sujet, lorsqu’on lui a demandé s’il croyait qu’elles venaient de son souverain ou non, a répondu: oui, je sais qu’elles viennent de lui, je connais la signature, car c’est l’écriture habituelle. Ainsi dit le roi! Ceci étant admis, le sujet est lié en vertu de toutes les règles de l’honneur vis-à-vis de son pays, de son roi et de sa propre réputation, d’obéir au sens le plus strict du terme à toutes les exigences de l’édit royal. Si quelqu’un échappait aux recherches des ambassadeurs du roi et n’entendait jamais parler de ces dernières lois, donnant à ses sujets des avantages aussi merveilleux, on pourrait trouver une excuse en sa faveur, et il pourrait échapper à la censure du roi. Mais pour ceux qui ont entendu, qui ont reconnu et qui ont promis d’obéir à ces lois justes, on ne pourrait trouver aucune excuse, et lorsqu’ils seront amenés en la présence du roi, la justice exigera certainement qu’ils subissent le châtiment. Ce roi pourrait-il être juste s’il permettait à ces personnes rebelles de jouir de tous les avantages avec son fils et avec ceux qui ont été obéissants à ses commandements? Certainement pas. Parce qu’ils n’ont pas fait attention à la voix de leur roi légitime, ils n’ont eu aucune considération pour ses lois vertueuses, pour sa dignité, ni pour l’honneur de son nom, pas plus que pour l’honneur de leur pays, ni pour leur vertu privée! Ils n’ont pas considéré que son autorité suffisait pour lui obéir et ils n’ont eu aucun égard pour les bénédictions et les avantages immédiats découlant de ces lois s’ils leur obéissaient, tant ils étaient dépourvus de vertu et de bonté; et par-dessus tout, ils ont considéré comme si peu de chose la joie et la satisfaction d’avoir un siège légal en la présence légale du Fils unique du roi et le fait de lui être rendus égaux dans toutes les bénédictions, tous les honneurs, tout le confort et toute la félicité de son royaume, qu’ils ont rejeté l’espérance d’en jouir et ont considéré qu’il ne valait pas la peine qu’ils s’en préoccupent pour le moment, bien qu’ils n’aient pas le moindre doute quant à l’authenticité absolue de l’édit royal.
De telles personnes seraient des individus dangereux dans n’importe quel gouvernement. Comment un gouvernement pourrait-il être géré dans l’entente si ses administrateurs étaient animés de dispositions et de principes aussi différents? Pourrait-il prospérer? Pourrait-il fleurir? L’entente régnerait-elle? L’ordre serait-il établi et la justice pourrait-elle être exécutée en droiture dans toutes les divisions de ses ministères? Non! Il s’y trouvait deux catégories d’hommes aussi différents que la lumière diffère des ténèbres, la vertu du vice, la justice de l’injustice, la vérité du mensonge, la sainteté du péché. Une catégorie serait parfaitement inoffensive et vertueuse: elle saurait ce qu’est la vertu pour l’avoir pleinement vécue, et sa fidélité à la vérité aurait été bien mise à l’épreuve par une série d’années d’obéissance fidèle à tous ses préceptes célestes. Elle saurait ce qu’est le bon ordre, car elle aurait été disciplinée et aurait obéi aux lois qui lui étaient imposées par son sage souverain et aurait fait l’expérience des bienfaits qui découlent d’une vie passée sous son gouvernement jusqu’à ce qu’il ait maintenant jugé bon de la rendre égale à son fils. Ces personnes rehausseraient certainement de leur présence toute cour dont une des principales raisons d’agir serait la perfection et brilleraient avec beaucoup plus d’éclat que le joyau le plus riche de la couronne du prince.
Comme nous l’avons précédemment noté, nous n’essayons pas de mettre la loi de l’homme en parallèle avec la loi du ciel; mais nous allons avancer une autre idée pour souligner davantage la nécessité d’obéir à la loi du ciel, lorsque l’on aura reconnu que les lois de l’homme lient l’homme. Si un roi devait étendre sa domination sur la terre habitable et publier ses lois qui seraient de l’espèce la plus parfaite et commandait à tous ses sujets d’y obéir et ajoutait comme récompense à l’intention de ceux qui y obéiraient qu’à un moment donné ils seraient invités à assister au mariage de son fils qui, en temps voulu, recevrait le royaume, et qu’ils seraient rendus égaux à lui dans celui-ci; et décidait comme châtiment en cas de désobéissance que quiconque était coupable serait chassé lors du festin des noces et n’aurait aucune part dans son gouvernement, quel est l’esprit rationnel qui pourrait, ne fût-ce qu’un instant, accuser le roi d’injustice s’il punissait les sujets rebelles de ce genre? En premier lieu, ses lois étaient justes, il était facile d’y obéir, et elles étaient parfaites: aucune tyrannie n’était exercée sur eux; mais la base même des lois était l’équité et la beauté et donnerait le plus grand bonheur possible à ceux qui y obéissaient, outre le dernier grand avantage de s’asseoir vêtu d’une robe royale en la présence du roi lors du grand festin de noces de son fils et d’être rendu égal à lui dans toutes les affaires du royaume.
Ainsi dit le roi
Lorsque ces lois royales ont été décrétées et promulguées dans tout le vaste domaine, chaque sujet, lorsqu’on lui a demandé s’il croyait qu’elles venaient de son souverain ou non, a répondu: oui, je sais qu’elles viennent de lui, je connais la signature, car c’est l’écriture habituelle. Ainsi dit le roi! Ceci étant admis, le sujet est lié en vertu de toutes les règles de l’honneur vis-à-vis de son pays, de son roi et de sa propre réputation, d’obéir au sens le plus strict du terme à toutes les exigences de l’édit royal. Si quelqu’un échappait aux recherches des ambassadeurs du roi et n’entendait jamais parler de ces dernières lois, donnant à ses sujets des avantages aussi merveilleux, on pourrait trouver une excuse en sa faveur, et il pourrait échapper à la censure du roi. Mais pour ceux qui ont entendu, qui ont reconnu et qui ont promis d’obéir à ces lois justes, on ne pourrait trouver aucune excuse, et lorsqu’ils seront amenés en la présence du roi, la justice exigera certainement qu’ils subissent le châtiment. Ce roi pourrait-il être juste s’il permettait à ces personnes rebelles de jouir de tous les avantages avec son fils et avec ceux qui ont été obéissants à ses commandements? Certainement pas. Parce qu’ils n’ont pas fait attention à la voix de leur roi légitime, ils n’ont eu aucune considération pour ses lois vertueuses, pour sa dignité, ni pour l’honneur de son nom, pas plus que pour l’honneur de leur pays, ni pour leur vertu privée! Ils n’ont pas considéré que son autorité suffisait pour lui obéir et ils n’ont eu aucun égard pour les bénédictions et les avantages immédiats découlant de ces lois s’ils leur obéissaient, tant ils étaient dépourvus de vertu et de bonté; et par-dessus tout, ils ont considéré comme si peu de chose la joie et la satisfaction d’avoir un siège légal en la présence légale du Fils unique du roi et le fait de lui être rendus égaux dans toutes les bénédictions, tous les honneurs, tout le confort et toute la félicité de son royaume, qu’ils ont rejeté l’espérance d’en jouir et ont considéré qu’il ne valait pas la peine qu’ils s’en préoccupent pour le moment, bien qu’ils n’aient pas le moindre doute quant à l’authenticité absolue de l’édit royal.
De telles personnes seraient des individus dangereux dans n’importe quel gouvernement. Comment un gouvernement pourrait-il être géré dans l’entente si ses administrateurs étaient animés de dispositions et de principes aussi différents? Pourrait-il prospérer? Pourrait-il fleurir? L’entente régnerait-elle? L’ordre serait-il établi et la justice pourrait-elle être exécutée en droiture dans toutes les divisions de ses ministères? Non! Il s’y trouvait deux catégories d’hommes aussi différents que la lumière diffère des ténèbres, la vertu du vice, la justice de l’injustice, la vérité du mensonge, la sainteté du péché. Une catégorie serait parfaitement inoffensive et vertueuse: elle saurait ce qu’est la vertu pour l’avoir pleinement vécue, et sa fidélité à la vérité aurait été bien mise à l’épreuve par une série d’années d’obéissance fidèle à tous ses préceptes célestes. Elle saurait ce qu’est le bon ordre, car elle aurait été disciplinée et aurait obéi aux lois qui lui étaient imposées par son sage souverain et aurait fait l’expérience des bienfaits qui découlent d’une vie passée sous son gouvernement jusqu’à ce qu’il ait maintenant jugé bon de la rendre égale à son fils. Ces personnes rehausseraient certainement de leur présence toute cour dont une des principales raisons d’agir serait la perfection et brilleraient avec beaucoup plus d’éclat que le joyau le plus riche de la couronne du prince.
Re: Enseignements du prophète Joseph Smith
Les fidèles recevront le repos céleste
Nous avons donc ici cette partie de notre sujet à examiner maintenant: Dieu a en réserve un moment ou une période désignée par lui, où il amènera tous ses sujets qui ont obéi à sa voix et gardé ses commandements dans son repos céleste. Ce repos est d’une telle perfection et d’une telle gloire que l’homme a besoin de se préparer pour pouvoir, selon les lois de ce royaume, y entrer et jouir de ses bénédictions. Ceci étant, Dieu a donné à la famille humaine certaines lois qui suffisent, si elle les observe, à la préparer à hériter de ce repos. Nous en concluons que c’est pour cela que Dieu nous a donné ses lois; sinon pourquoi ou dans quel but ont-elles été données? Si la famille tout entière de l’homme s’en tirait aussi bien sans elles qu’avec elles, dans quel but ou avec quelle intention ont-elles jamais été données? Est-ce que Dieu voulait simplement montrer qu’il pouvait parler? Ce serait de la sottise que de croire qu’il condescendrait à parler pour rien: car ce serait en vain et absolument pour rien (si la loi de Dieu ne profitait en rien à l’homme): parce que tous les commandements contenus dans la loi du Seigneur s’accompagnent de la promesse certaine d’une récompense pour tous ceux qui obéissent, ceci parce que ce sont véritablement les promesses d’un Être qui ne peut pas mentir, de quelqu’un qui est amplement à même de réaliser chaque trait de lettre de sa parole: et si l’homme était aussi bien préparé, ou pouvait être aussi bien préparé à rencontrer Dieu sans qu’elles aient jamais été données, alors pourquoi l’ont-elles jamais été? Car assurément, dans ce cas, elles ne peuvent lui faire aucun bien maintenant.
L’homme s’est écarté du gouvernement du Seigneur
Il est raisonnable de penser que l’homme s’est écarté des premiers enseignements ou instructions qu’il a reçus du ciel au cours du premier âge et a refusé par sa désobéissance de se laisser gouverner par eux. Par conséquent, il a créé les lois qui convenaient le mieux à son désir, ou, comme il le pensait, étaient le mieux adaptées à sa situation. Mais nous n’hésitons pas à croire que Dieu a influencé plus ou moins l’homme depuis ce temps-là dans la création de lois pour son profit; car, comme nous l’avons déjà noté, étant la source de tout ce qui est bon, il a influencé dans une mesure plus ou moins grande toute loi juste et équitable. Et, bien que l’homme, dans la sagesse qu’il s’attribue, n’ait pas voulu reconnaître l’influence d’un pouvoir supérieur au sien, cependant dans des desseins sages et grands, pour le bien et le bonheur de sa création, Dieu a commandé à l’homme de créer des lois sages et saines, puisqu’il s’était écarté de lui et avait refusé de se laisser gouverner par les lois que Dieu avait données au commencement d’en haut, de sa propre voix. Mais en dépit de la transgression par laquelle l’homme s’était exclu de toute relation directe avec son Créateur, sans Médiateur, il apparaît que le grand et glorieux plan de sa rédemption avait été précédemment prévu, le sacrifice préparé, l’expiation accomplie dans le dessein de Dieu en la personne du Fils par l’entremise duquel l’homme devait maintenant chercher à être accepté et qui était le seul, lui enseignait-on maintenant, à avoir les mérites par lesquels il pouvait trouver la rédemption depuis qu’avait été prononcé le décret: Tu retourneras à la poussière.
Nous avons donc ici cette partie de notre sujet à examiner maintenant: Dieu a en réserve un moment ou une période désignée par lui, où il amènera tous ses sujets qui ont obéi à sa voix et gardé ses commandements dans son repos céleste. Ce repos est d’une telle perfection et d’une telle gloire que l’homme a besoin de se préparer pour pouvoir, selon les lois de ce royaume, y entrer et jouir de ses bénédictions. Ceci étant, Dieu a donné à la famille humaine certaines lois qui suffisent, si elle les observe, à la préparer à hériter de ce repos. Nous en concluons que c’est pour cela que Dieu nous a donné ses lois; sinon pourquoi ou dans quel but ont-elles été données? Si la famille tout entière de l’homme s’en tirait aussi bien sans elles qu’avec elles, dans quel but ou avec quelle intention ont-elles jamais été données? Est-ce que Dieu voulait simplement montrer qu’il pouvait parler? Ce serait de la sottise que de croire qu’il condescendrait à parler pour rien: car ce serait en vain et absolument pour rien (si la loi de Dieu ne profitait en rien à l’homme): parce que tous les commandements contenus dans la loi du Seigneur s’accompagnent de la promesse certaine d’une récompense pour tous ceux qui obéissent, ceci parce que ce sont véritablement les promesses d’un Être qui ne peut pas mentir, de quelqu’un qui est amplement à même de réaliser chaque trait de lettre de sa parole: et si l’homme était aussi bien préparé, ou pouvait être aussi bien préparé à rencontrer Dieu sans qu’elles aient jamais été données, alors pourquoi l’ont-elles jamais été? Car assurément, dans ce cas, elles ne peuvent lui faire aucun bien maintenant.
L’homme s’est écarté du gouvernement du Seigneur
Il est raisonnable de penser que l’homme s’est écarté des premiers enseignements ou instructions qu’il a reçus du ciel au cours du premier âge et a refusé par sa désobéissance de se laisser gouverner par eux. Par conséquent, il a créé les lois qui convenaient le mieux à son désir, ou, comme il le pensait, étaient le mieux adaptées à sa situation. Mais nous n’hésitons pas à croire que Dieu a influencé plus ou moins l’homme depuis ce temps-là dans la création de lois pour son profit; car, comme nous l’avons déjà noté, étant la source de tout ce qui est bon, il a influencé dans une mesure plus ou moins grande toute loi juste et équitable. Et, bien que l’homme, dans la sagesse qu’il s’attribue, n’ait pas voulu reconnaître l’influence d’un pouvoir supérieur au sien, cependant dans des desseins sages et grands, pour le bien et le bonheur de sa création, Dieu a commandé à l’homme de créer des lois sages et saines, puisqu’il s’était écarté de lui et avait refusé de se laisser gouverner par les lois que Dieu avait données au commencement d’en haut, de sa propre voix. Mais en dépit de la transgression par laquelle l’homme s’était exclu de toute relation directe avec son Créateur, sans Médiateur, il apparaît que le grand et glorieux plan de sa rédemption avait été précédemment prévu, le sacrifice préparé, l’expiation accomplie dans le dessein de Dieu en la personne du Fils par l’entremise duquel l’homme devait maintenant chercher à être accepté et qui était le seul, lui enseignait-on maintenant, à avoir les mérites par lesquels il pouvait trouver la rédemption depuis qu’avait été prononcé le décret: Tu retourneras à la poussière.
Re: Enseignements du prophète Joseph Smith
La loi du sacrifice
Mais l’homme n’était pas à même de créer lui-même un système ou un plan qui aurait suffisamment de pouvoir pour le libérer de la destruction qui l’attendait; ceci est évident puisque Dieu, comme nous l’avons déjà noté, a préparé un sacrifice, donnant son propre Fils qui serait envoyé en temps voulu pour, selon sa propre sagesse, préparer un chemin ou ouvrir une porte par laquelle l’homme pourrait entrer en sa présence d’où il avait été chassé pour désobéissance. De temps en temps cette bonne nouvelle a été annoncée aux hommes à différentes époques du monde jusqu’au temps de la venue du Messie. C’est par la foi en cette expiation ou plan de rédemption qu’Abel offrit à Dieu un sacrifice qui fut accepté, qui se composait des premiers-nés du troupeau. Caïn offrit d’entre les fruits de la terre et ne fut pas accepté, parce qu’il ne pouvait pas le faire avec la foi, il ne pouvait pas avoir la foi ou ne pouvait exercer une foi contraire au plan du ciel. Il fallait l’expiation du sang du Fils unique pour expier pour l’homme, car tel était le plan de la rédemption, et sans l’effusion du sang il n’y avait pas de rémission, et comme le sacrifice avait été institué comme type, permettant à l’homme de discerner le grand sacrifice que Dieu avait préparé, en offrant un sacrifice contraire à celui-là, on ne pouvait exercer aucune foi, parce que la rédemption ne s’achetait pas de cette manière-là, ni le pouvoir de l’expiation institué selon cet ordre; par conséquent Caïn ne pouvait pas avoir la foi, et tout ce qui n’est pas de la foi est péché. Mais Abel offrit un sacrifice acceptable par lequel il fut déclaré juste, Dieu lui-même approuvant ses offrandes. Assurément l’effusion du sang d’un animal ne pourrait être profitable à personne s’il n’était fait par imitation, ou comme type, ou explication de ce qui allait être offert par le don de Dieu lui-même; et ceci devait être accompli avec l’espérance, par la foi dans le pouvoir de ce grand sacrifice pour la rémission des péchés. Mais quelque divergentes qu’aient pu être et que soient actuellement les opinions des hommes concernant la conduite d’Abel et la connaissance qu’il avait concernant l’expiation, il est évident pour nous qu’il avait été instruit plus complètement du plan que ce que nous en révèle la Bible, car comment aurait-il pu offrir un sacrifice par la foi, espérant de Dieu la rémission de ses péchés par le pouvoir de la grande expiation sans avoir été précédemment instruit de ce plan? Et en outre, s’il était accepté de Dieu, quelles étaient les autres ordonnances accomplies en plus de l’offrande des premiers-nés du troupeau?
Le Seigneur parla à Abel
Paul dit dans sa lettre aux frères hébreux qu’Abel obtint d’être déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes. À qui Dieu déclara-t-il qu’il approuvait les offrandes d’Abel, était-ce à Paul? Nous avons très peu de choses, dans la première partie de la Bible, sur ce sujet important. Mais il y est dit qu’Abel lui-même obtint d’être déclaré juste. Ainsi donc Dieu lui parla certainement: en effet, il y est dit que Dieu parla avec lui; et s’il le fit, ne lui communiquerait-il pas, voyant qu’Abel était juste, le plan tout entier de l’Évangile? Et l’Évangile n’est-il pas la nouvelle de la rédemption? Comment Abel pouvait-il faire un sacrifice et espérer avec foi du Fils de Dieu la rémission de ses péchés sans comprendre l’Évangile? Le simple fait de verser le sang d’animaux ou d’offrir quoi que ce soit d’autre en sacrifice ne pourrait pas procurer la rémission des péchés, si ce n’était pas accompli avec la foi en quelque chose à venir; sinon l’offrande de Caïn aurait été aussi bonne que celle d’Abel. Et si la venue du Fils de Dieu fut enseignée à Abel, ses ordonnances ne lui furent-elles pas enseignées également? Nous reconnaissons tous que l’Évangile a des ordonnances, et s’il en est ainsi, n’a-t-il pas toujours eu des ordonnances et ses ordonnances n’ont-elles pas toujours été les mêmes?
Mais l’homme n’était pas à même de créer lui-même un système ou un plan qui aurait suffisamment de pouvoir pour le libérer de la destruction qui l’attendait; ceci est évident puisque Dieu, comme nous l’avons déjà noté, a préparé un sacrifice, donnant son propre Fils qui serait envoyé en temps voulu pour, selon sa propre sagesse, préparer un chemin ou ouvrir une porte par laquelle l’homme pourrait entrer en sa présence d’où il avait été chassé pour désobéissance. De temps en temps cette bonne nouvelle a été annoncée aux hommes à différentes époques du monde jusqu’au temps de la venue du Messie. C’est par la foi en cette expiation ou plan de rédemption qu’Abel offrit à Dieu un sacrifice qui fut accepté, qui se composait des premiers-nés du troupeau. Caïn offrit d’entre les fruits de la terre et ne fut pas accepté, parce qu’il ne pouvait pas le faire avec la foi, il ne pouvait pas avoir la foi ou ne pouvait exercer une foi contraire au plan du ciel. Il fallait l’expiation du sang du Fils unique pour expier pour l’homme, car tel était le plan de la rédemption, et sans l’effusion du sang il n’y avait pas de rémission, et comme le sacrifice avait été institué comme type, permettant à l’homme de discerner le grand sacrifice que Dieu avait préparé, en offrant un sacrifice contraire à celui-là, on ne pouvait exercer aucune foi, parce que la rédemption ne s’achetait pas de cette manière-là, ni le pouvoir de l’expiation institué selon cet ordre; par conséquent Caïn ne pouvait pas avoir la foi, et tout ce qui n’est pas de la foi est péché. Mais Abel offrit un sacrifice acceptable par lequel il fut déclaré juste, Dieu lui-même approuvant ses offrandes. Assurément l’effusion du sang d’un animal ne pourrait être profitable à personne s’il n’était fait par imitation, ou comme type, ou explication de ce qui allait être offert par le don de Dieu lui-même; et ceci devait être accompli avec l’espérance, par la foi dans le pouvoir de ce grand sacrifice pour la rémission des péchés. Mais quelque divergentes qu’aient pu être et que soient actuellement les opinions des hommes concernant la conduite d’Abel et la connaissance qu’il avait concernant l’expiation, il est évident pour nous qu’il avait été instruit plus complètement du plan que ce que nous en révèle la Bible, car comment aurait-il pu offrir un sacrifice par la foi, espérant de Dieu la rémission de ses péchés par le pouvoir de la grande expiation sans avoir été précédemment instruit de ce plan? Et en outre, s’il était accepté de Dieu, quelles étaient les autres ordonnances accomplies en plus de l’offrande des premiers-nés du troupeau?
Le Seigneur parla à Abel
Paul dit dans sa lettre aux frères hébreux qu’Abel obtint d’être déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes. À qui Dieu déclara-t-il qu’il approuvait les offrandes d’Abel, était-ce à Paul? Nous avons très peu de choses, dans la première partie de la Bible, sur ce sujet important. Mais il y est dit qu’Abel lui-même obtint d’être déclaré juste. Ainsi donc Dieu lui parla certainement: en effet, il y est dit que Dieu parla avec lui; et s’il le fit, ne lui communiquerait-il pas, voyant qu’Abel était juste, le plan tout entier de l’Évangile? Et l’Évangile n’est-il pas la nouvelle de la rédemption? Comment Abel pouvait-il faire un sacrifice et espérer avec foi du Fils de Dieu la rémission de ses péchés sans comprendre l’Évangile? Le simple fait de verser le sang d’animaux ou d’offrir quoi que ce soit d’autre en sacrifice ne pourrait pas procurer la rémission des péchés, si ce n’était pas accompli avec la foi en quelque chose à venir; sinon l’offrande de Caïn aurait été aussi bonne que celle d’Abel. Et si la venue du Fils de Dieu fut enseignée à Abel, ses ordonnances ne lui furent-elles pas enseignées également? Nous reconnaissons tous que l’Évangile a des ordonnances, et s’il en est ainsi, n’a-t-il pas toujours eu des ordonnances et ses ordonnances n’ont-elles pas toujours été les mêmes?
Re: Enseignements du prophète Joseph Smith
Les ordonnances de l’Évangile depuis le commencement
Nos amis diront peut-être que l’Évangile et ses ordonnances étaient inconnus jusqu’au temps de Jean, le fils de Zacharie, à l’époque d’Hérode. Mais nous allons examiner ici ce point de vue: pour notre propre part, nous ne pouvons croire que les anciens de toutes les époques aient été aussi ignorants du système du ciel que beaucoup le croient, puisque tous ceux qui ont jamais été sauvés l’ont été par le pouvoir de ce grand plan de rédemption tout aussi bien avant la venue du Christ que depuis; sinon Dieu a mis en application différents plans (qu’on nous pardonne de le dire ainsi), pour ramener les hommes demeurer avec lui; et cela nous ne pouvons le croire puisqu’il n’y a pas eu de changement dans la nature de l’homme depuis sa chute; et l’ordonnance ou la pratique d’offrir du sang en sacrifice n’était censée être accomplie que jusqu’au moment où le Christ serait offert et aurait versé son sang — comme nous l’avons déjà dit — afin que l’homme puisse espérer ce moment-là avec foi. On remarquera que selon Paul (voir Gal. 3:8), l’Évangile fut prêché à Abraham. Nous aimerions que l’on nous dise au nom de qui l’Évangile fut prêché à ce moment-là, si c’était au nom du Christ ou au nom de quelqu’un d’autre. Si c’est au nom de quelqu’un d’autre, était-ce l’Évangile? Et si c’était l’Évangile et qu’il était prêché au nom du Christ, avait-il des ordonnances? Sinon, était-ce l’Évangile? Et s’il avait des ordonnances qu’étaient-elles? Nos amis diront peut-être qu’il n’y a jamais eu d’autres ordonnances que l’offrande de sacrifice avant la venue du Christ et qu’il n’y aurait de sacrifice avant la venue du Christ et qu’il n’aurait pas été possible que l’Évangile ait été appliqué alors que la loi des sacrifices sanglants était en vigueur. Mais on se souviendra qu’Abraham faisait des sacrifices, et malgré cela l’Évangile lui était prêché. L’offrande de sacrifices ne servait qu’à tourner l’esprit vers le Christ: c’est ce que nous déduisons de ces paroles remarquables de Jésus aux Juifs: «Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour: il l’a vu, et il s’est réjoui» (Jean 8:56). Ainsi donc le fait que les anciens offraient des sacrifices ne les empêchait pas d’entendre l’Évangile, mais cela servit, comme nous l’avons déjà dit, à leur ouvrir les yeux et à leur permettre d’espérer le moment de la venue du Sauveur et de se réjouir de sa rédemption. Nous constatons aussi que lorsque les Israélites sortirent d’Égypte, l’Évangile leur fut prêché, comme Paul l’affirme dans sa lettre aux Hébreux, qui dit: «Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu’à eux; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu’elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l’entendirent» (voir Hé. 4:2). Il est encore dit dans Gal. 3:19 que la loi (de Moïse ou loi lévitique) fut «donnée ensuite» pour cause de transgression. À la suite de quoi, nous le demandons, cette loi fut-elle donnée si ce n’est pas à la suite de l’Évangile? Il doit être clair qu’elle fut donnée après l’Évangile, puisque nous apprenons que l’Évangile leur avait été prêché. Nous concluons de ces quelques éléments que chaque fois que le Seigneur s’est révélé aux hommes dans les temps anciens et leur a commandé de lui faire un sacrifice, ce fut fait afin qu’ils pussent espérer avec foi le moment de sa venue et être assurés que cette expiation avait le pouvoir de leur assurer la rémission de leurs péchés. Et ceci ils l’ont fait, des milliers de personnes qui nous ont précédés, dont les vêtements sont sans tache et qui, comme Job, attendent, avec une assurance semblable à la sienne, le moment où ils le verront au dernier jour sur la terre et ce, dans leur chair.
Nous pouvons en conclure que bien qu’il y ait eu différentes dispensations, néanmoins tout ce que Dieu a communiqué à son peuple visait à attirer son attention sur le grand but, et à lui apprendre à se reposer sur Dieu seul comme Auteur du salut contenu dans sa loi
Les bénédictions pour les fidèles: la résurrection
Il peut être bon que nous accordions ici notre attention à quelques-unes des nombreuses bénédictions que nous promet cette loi du ciel comme récompense à ceux qui obéissent à ses enseignements. Dieu a fixé un jour où il jugera le monde, et il nous en a donné l’assurance en ressuscitant son Fils Jésus-Christ d’entre les morts, résurrection sur laquelle repose l’espérance de ceux qui croient au livre inspiré, pour leur bonheur et leur joie futurs; car «si Christ n’est pas ressuscité, dit Paul aux Corinthiens, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés, et par conséquent aussi ceux qui sont morts en Christ sont perdus» (voir 1 Cor. 15). Si la résurrection d’entre les morts n’est pas quelque chose d’important, n’est pas un article de notre foi, nous devons confesser que nous n’y connaissons rien; car s’il n’y a pas de résurrection d’entre les morts, alors le Christ n’est pas ressuscité; et si le Christ n’est pas ressuscité, il n’était pas le Fils de Dieu; et s’il n’était pas le Fils de Dieu, il n’y a pas ni ne peut y avoir de Fils de Dieu si le livre actuellement appelé les Écritures est vrai; car le temps est passé où, selon ce livre, il devait faire son apparition. Mais à ce propos, nous nous rappelons les paroles de Pierre au sanhédrin juif, lorsqu’il parlait du Christ: il dit que Dieu l’a ressuscité des morts et nous (les apôtres) sommes témoins de ces choses, de même que le Saint-Esprit que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent (voir Actes 5). De sorte qu’après le témoignage des Écritures à ce sujet, l’assurance est donnée par le Saint-Esprit, rendant témoignage à ceux qui lui obéissent, que le Christ lui-même est assurément ressuscité d’entre les morts; et s’il est ressuscité d’entre les morts, il amènera par sa puissance tous les hommes à comparaître devant lui; car s’il est ressuscité d’entre les morts; les liens de la mort temporelle sont brisés de sorte que la tombe n’a pas de victoire. Ainsi donc si la tombe n’a pas de victoire, ceux qui gardent les paroles de Jésus et obéissent à ses enseignements ont non seulement la promesse de ressusciter d’entre les morts, mais l’assurance d’être admis dans son royaume glorieux, car il dit lui-même: «Là où je suis, là aussi sera mon serviteur» (voir Jean 12).
Nos amis diront peut-être que l’Évangile et ses ordonnances étaient inconnus jusqu’au temps de Jean, le fils de Zacharie, à l’époque d’Hérode. Mais nous allons examiner ici ce point de vue: pour notre propre part, nous ne pouvons croire que les anciens de toutes les époques aient été aussi ignorants du système du ciel que beaucoup le croient, puisque tous ceux qui ont jamais été sauvés l’ont été par le pouvoir de ce grand plan de rédemption tout aussi bien avant la venue du Christ que depuis; sinon Dieu a mis en application différents plans (qu’on nous pardonne de le dire ainsi), pour ramener les hommes demeurer avec lui; et cela nous ne pouvons le croire puisqu’il n’y a pas eu de changement dans la nature de l’homme depuis sa chute; et l’ordonnance ou la pratique d’offrir du sang en sacrifice n’était censée être accomplie que jusqu’au moment où le Christ serait offert et aurait versé son sang — comme nous l’avons déjà dit — afin que l’homme puisse espérer ce moment-là avec foi. On remarquera que selon Paul (voir Gal. 3:8), l’Évangile fut prêché à Abraham. Nous aimerions que l’on nous dise au nom de qui l’Évangile fut prêché à ce moment-là, si c’était au nom du Christ ou au nom de quelqu’un d’autre. Si c’est au nom de quelqu’un d’autre, était-ce l’Évangile? Et si c’était l’Évangile et qu’il était prêché au nom du Christ, avait-il des ordonnances? Sinon, était-ce l’Évangile? Et s’il avait des ordonnances qu’étaient-elles? Nos amis diront peut-être qu’il n’y a jamais eu d’autres ordonnances que l’offrande de sacrifice avant la venue du Christ et qu’il n’y aurait de sacrifice avant la venue du Christ et qu’il n’aurait pas été possible que l’Évangile ait été appliqué alors que la loi des sacrifices sanglants était en vigueur. Mais on se souviendra qu’Abraham faisait des sacrifices, et malgré cela l’Évangile lui était prêché. L’offrande de sacrifices ne servait qu’à tourner l’esprit vers le Christ: c’est ce que nous déduisons de ces paroles remarquables de Jésus aux Juifs: «Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour: il l’a vu, et il s’est réjoui» (Jean 8:56). Ainsi donc le fait que les anciens offraient des sacrifices ne les empêchait pas d’entendre l’Évangile, mais cela servit, comme nous l’avons déjà dit, à leur ouvrir les yeux et à leur permettre d’espérer le moment de la venue du Sauveur et de se réjouir de sa rédemption. Nous constatons aussi que lorsque les Israélites sortirent d’Égypte, l’Évangile leur fut prêché, comme Paul l’affirme dans sa lettre aux Hébreux, qui dit: «Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu’à eux; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu’elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l’entendirent» (voir Hé. 4:2). Il est encore dit dans Gal. 3:19 que la loi (de Moïse ou loi lévitique) fut «donnée ensuite» pour cause de transgression. À la suite de quoi, nous le demandons, cette loi fut-elle donnée si ce n’est pas à la suite de l’Évangile? Il doit être clair qu’elle fut donnée après l’Évangile, puisque nous apprenons que l’Évangile leur avait été prêché. Nous concluons de ces quelques éléments que chaque fois que le Seigneur s’est révélé aux hommes dans les temps anciens et leur a commandé de lui faire un sacrifice, ce fut fait afin qu’ils pussent espérer avec foi le moment de sa venue et être assurés que cette expiation avait le pouvoir de leur assurer la rémission de leurs péchés. Et ceci ils l’ont fait, des milliers de personnes qui nous ont précédés, dont les vêtements sont sans tache et qui, comme Job, attendent, avec une assurance semblable à la sienne, le moment où ils le verront au dernier jour sur la terre et ce, dans leur chair.
Nous pouvons en conclure que bien qu’il y ait eu différentes dispensations, néanmoins tout ce que Dieu a communiqué à son peuple visait à attirer son attention sur le grand but, et à lui apprendre à se reposer sur Dieu seul comme Auteur du salut contenu dans sa loi
Les bénédictions pour les fidèles: la résurrection
Il peut être bon que nous accordions ici notre attention à quelques-unes des nombreuses bénédictions que nous promet cette loi du ciel comme récompense à ceux qui obéissent à ses enseignements. Dieu a fixé un jour où il jugera le monde, et il nous en a donné l’assurance en ressuscitant son Fils Jésus-Christ d’entre les morts, résurrection sur laquelle repose l’espérance de ceux qui croient au livre inspiré, pour leur bonheur et leur joie futurs; car «si Christ n’est pas ressuscité, dit Paul aux Corinthiens, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés, et par conséquent aussi ceux qui sont morts en Christ sont perdus» (voir 1 Cor. 15). Si la résurrection d’entre les morts n’est pas quelque chose d’important, n’est pas un article de notre foi, nous devons confesser que nous n’y connaissons rien; car s’il n’y a pas de résurrection d’entre les morts, alors le Christ n’est pas ressuscité; et si le Christ n’est pas ressuscité, il n’était pas le Fils de Dieu; et s’il n’était pas le Fils de Dieu, il n’y a pas ni ne peut y avoir de Fils de Dieu si le livre actuellement appelé les Écritures est vrai; car le temps est passé où, selon ce livre, il devait faire son apparition. Mais à ce propos, nous nous rappelons les paroles de Pierre au sanhédrin juif, lorsqu’il parlait du Christ: il dit que Dieu l’a ressuscité des morts et nous (les apôtres) sommes témoins de ces choses, de même que le Saint-Esprit que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent (voir Actes 5). De sorte qu’après le témoignage des Écritures à ce sujet, l’assurance est donnée par le Saint-Esprit, rendant témoignage à ceux qui lui obéissent, que le Christ lui-même est assurément ressuscité d’entre les morts; et s’il est ressuscité d’entre les morts, il amènera par sa puissance tous les hommes à comparaître devant lui; car s’il est ressuscité d’entre les morts; les liens de la mort temporelle sont brisés de sorte que la tombe n’a pas de victoire. Ainsi donc si la tombe n’a pas de victoire, ceux qui gardent les paroles de Jésus et obéissent à ses enseignements ont non seulement la promesse de ressusciter d’entre les morts, mais l’assurance d’être admis dans son royaume glorieux, car il dit lui-même: «Là où je suis, là aussi sera mon serviteur» (voir Jean 12).
Re: Enseignements du prophète Joseph Smith
Ceux qui persévèrent jusqu’à la fin
Les points suivants de la lettre de Paul à Timothée, écrite juste avant sa mort, montrent bien que ceux qui gardent les commandements du Seigneur et ceux qui suivent ses ordonnances jusqu’à la fin sont les seules personnes à qui il sera permis de prendre place à cette fête glorieuse. Il dit: «J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement.» Aucun de ceux qui croient aux Écritures ne mettra ne fût-ce qu’un instant en doute cette affirmation de Paul qui fut faite, comme il le savait, juste avant qu’il ne dût prendre congé du monde. Bien que, selon sa propre parole, il persécutât autrefois l’Église de Dieu et la ravageât, néanmoins après avoir embrassé la foi, il œuvra incessamment à diffuser la bonne nouvelle et, comme un soldat fidèle, lorsqu’il fut appelé à donner sa vie pour la cause qu’il avait adoptée, il la donna, comme il dit, avec l’assurance d’une couronne éternelle. Suivez les travaux de cet apôtre depuis le moment de sa conversion jusqu’au moment de sa mort, et vous aurez un bon exemple d’industrie et de patience à promulguer l’Évangile du Christ. On se moquait de lui, on le fouettait et on le lapidait, mais dès l’instant où il échappait aux mains de ses persécuteurs, il proclamait avec plus de zèle que jamais la doctrine du Sauveur. Et tous peuvent savoir qu’il n’a pas embrassé la foi pour avoir des honneurs dans cette vie ni pour obtenir des biens terrestres. Qu’est-ce qui pouvait donc l’inciter à entreprendre ce labeur? C’était, comme il le dit, pour obtenir cette couronne de justice de la main de Dieu. Personne, espérons-nous, ne doutera que Paul ait été fidèle jusqu’à la fin. Personne ne dira qu’il n’a pas gardé la foi, qu’il n’a pas combattu le bon combat, qu’il n’a pas prêché et persuadé jusqu’à la fin. Et que devait-il recevoir? Une couronne de justice. Et que recevront les autres qui ne travaillent pas fidèlement et ne continuent pas jusqu’à la fin? Nous leur laissons le soin de découvrir leurs propres promesses s’ils en ont; et s’ils en ont, nous en serons heureux pour eux, car le Seigneur dit que chacun recevra selon ses œuvres. Réfléchissez un instant, frères, et demandez-vous si vous vous considéreriez comme dignes d’avoir une place au festin des noces avec Paul et d’autres comme lui si vous aviez été infidèles? Si vous n’aviez pas combattu le bon combat et gardé la foi, pourriez-vous vous attendre à recevoir? Avez-vous la promesse de recevoir une couronne de justice de la main du Seigneur avec l’Église du Premier-né? Il nous apparaît donc bien que Paul mettait son espérance dans le Christ parce qu’il avait gardé la foi et avait aimé son avènement, et il avait la promesse de recevoir de sa main une couronne de justice.
Une couronne pour les justes
Si les saints ne doivent pas régner, pourquoi les couronne-t-on? Dans une exhortation du Seigneur à une certaine Église d’Asie qui fut édifiée à l’époque des apôtres, à qui il fit part en cette occasion de sa parole par son serviteur Jean, il dit: «Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.» Et encore: «Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône» (voir Ap. 3). De plus, il est écrit: «Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Quiconque a cette espérance en lui se purifiera, comme lui-même est pur» (1 Jean 3:2, 3). Comment se fait-il que ces apôtres d’autrefois disent tant de choses à propos de la venue du Christ? Il était certainement déjà venu; mais Paul dit: La couronne sera donnée à tous ceux qui auront aimé son avènement; et Jean dit: Lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Pouvons-nous nous tromper sur un langage comme celui-ci? Ne faisons-nous pas violence à notre propre bon sens lorsque nous nions la seconde venue du Messie? Quand a-t-il pris le fruit de la vigne avec ses anciens apôtres dans le royaume de son Père comme il a promis, juste avant sa crucifixion, qu’il le ferait? Dans l’épître de Paul aux Philippiens (3:20, 21), il dit: «Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses.» Nous trouvons une autre promesse aux personnes vivant dans l’Église de Sardes qui n’avaient pas souillé leurs vêtements: «Ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu’ils en sont dignes. Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie, mais je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.» Jean dit que le son qu’il entendit au ciel était un chant rendant grâce et gloire à Dieu, disant que l’Agneau était digne de prendre le livre et d’en ouvrir les sceaux; car il avait été immolé et il avait fait d’eux des rois et des prêtres pour Dieu; et ils régneraient sur la terre (voir Ap. 5). Au vingtième chapitre est spécifiée une durée au cours de laquelle Satan sera enfermé en son lieu propre, et les saints régneront en paix. Toutes ces promesses et ces bénédictions sont contenues dans la loi du Seigneur, et les justes en jouiront. Et nous pourrions énumérer beaucoup d’autres passages où les mêmes promesses ou des promesses semblables sont faites aux fidèles, mais nous ne considérons pas qu’il est important de les reproduire ici, cette épître étant maintenant longue; et nos frères les connaissent certainement toutes.
Les points suivants de la lettre de Paul à Timothée, écrite juste avant sa mort, montrent bien que ceux qui gardent les commandements du Seigneur et ceux qui suivent ses ordonnances jusqu’à la fin sont les seules personnes à qui il sera permis de prendre place à cette fête glorieuse. Il dit: «J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement.» Aucun de ceux qui croient aux Écritures ne mettra ne fût-ce qu’un instant en doute cette affirmation de Paul qui fut faite, comme il le savait, juste avant qu’il ne dût prendre congé du monde. Bien que, selon sa propre parole, il persécutât autrefois l’Église de Dieu et la ravageât, néanmoins après avoir embrassé la foi, il œuvra incessamment à diffuser la bonne nouvelle et, comme un soldat fidèle, lorsqu’il fut appelé à donner sa vie pour la cause qu’il avait adoptée, il la donna, comme il dit, avec l’assurance d’une couronne éternelle. Suivez les travaux de cet apôtre depuis le moment de sa conversion jusqu’au moment de sa mort, et vous aurez un bon exemple d’industrie et de patience à promulguer l’Évangile du Christ. On se moquait de lui, on le fouettait et on le lapidait, mais dès l’instant où il échappait aux mains de ses persécuteurs, il proclamait avec plus de zèle que jamais la doctrine du Sauveur. Et tous peuvent savoir qu’il n’a pas embrassé la foi pour avoir des honneurs dans cette vie ni pour obtenir des biens terrestres. Qu’est-ce qui pouvait donc l’inciter à entreprendre ce labeur? C’était, comme il le dit, pour obtenir cette couronne de justice de la main de Dieu. Personne, espérons-nous, ne doutera que Paul ait été fidèle jusqu’à la fin. Personne ne dira qu’il n’a pas gardé la foi, qu’il n’a pas combattu le bon combat, qu’il n’a pas prêché et persuadé jusqu’à la fin. Et que devait-il recevoir? Une couronne de justice. Et que recevront les autres qui ne travaillent pas fidèlement et ne continuent pas jusqu’à la fin? Nous leur laissons le soin de découvrir leurs propres promesses s’ils en ont; et s’ils en ont, nous en serons heureux pour eux, car le Seigneur dit que chacun recevra selon ses œuvres. Réfléchissez un instant, frères, et demandez-vous si vous vous considéreriez comme dignes d’avoir une place au festin des noces avec Paul et d’autres comme lui si vous aviez été infidèles? Si vous n’aviez pas combattu le bon combat et gardé la foi, pourriez-vous vous attendre à recevoir? Avez-vous la promesse de recevoir une couronne de justice de la main du Seigneur avec l’Église du Premier-né? Il nous apparaît donc bien que Paul mettait son espérance dans le Christ parce qu’il avait gardé la foi et avait aimé son avènement, et il avait la promesse de recevoir de sa main une couronne de justice.
Une couronne pour les justes
Si les saints ne doivent pas régner, pourquoi les couronne-t-on? Dans une exhortation du Seigneur à une certaine Église d’Asie qui fut édifiée à l’époque des apôtres, à qui il fit part en cette occasion de sa parole par son serviteur Jean, il dit: «Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.» Et encore: «Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône» (voir Ap. 3). De plus, il est écrit: «Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Quiconque a cette espérance en lui se purifiera, comme lui-même est pur» (1 Jean 3:2, 3). Comment se fait-il que ces apôtres d’autrefois disent tant de choses à propos de la venue du Christ? Il était certainement déjà venu; mais Paul dit: La couronne sera donnée à tous ceux qui auront aimé son avènement; et Jean dit: Lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Pouvons-nous nous tromper sur un langage comme celui-ci? Ne faisons-nous pas violence à notre propre bon sens lorsque nous nions la seconde venue du Messie? Quand a-t-il pris le fruit de la vigne avec ses anciens apôtres dans le royaume de son Père comme il a promis, juste avant sa crucifixion, qu’il le ferait? Dans l’épître de Paul aux Philippiens (3:20, 21), il dit: «Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses.» Nous trouvons une autre promesse aux personnes vivant dans l’Église de Sardes qui n’avaient pas souillé leurs vêtements: «Ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu’ils en sont dignes. Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie, mais je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.» Jean dit que le son qu’il entendit au ciel était un chant rendant grâce et gloire à Dieu, disant que l’Agneau était digne de prendre le livre et d’en ouvrir les sceaux; car il avait été immolé et il avait fait d’eux des rois et des prêtres pour Dieu; et ils régneraient sur la terre (voir Ap. 5). Au vingtième chapitre est spécifiée une durée au cours de laquelle Satan sera enfermé en son lieu propre, et les saints régneront en paix. Toutes ces promesses et ces bénédictions sont contenues dans la loi du Seigneur, et les justes en jouiront. Et nous pourrions énumérer beaucoup d’autres passages où les mêmes promesses ou des promesses semblables sont faites aux fidèles, mais nous ne considérons pas qu’il est important de les reproduire ici, cette épître étant maintenant longue; et nos frères les connaissent certainement toutes.
Re: Enseignements du prophète Joseph Smith
Les saints d’autrefois obtinrent des promesses
Il est cependant tout à fait certain que les anciens, quoique persécutés et affligés par les hommes, obtinrent de Dieu des promesses d’une telle grandeur et d’une telle gloire que notre cœur est souvent rempli de reconnaissance qu’il nous soit ne fût-ce que permis d’y penser tout en nous disant qu’il n’y a pas d’acception de personnes à ses yeux, mais qu’en toute nation celui qui craint Dieu et qui pratique la justice lui est agréable. Mais nous pouvons, à partir des quelques points précédemment cités, tirer la conclusion qu’il y aura un jour où tous seront jugés selon leurs œuvres et récompensés en conséquence; que ceux qui auront gardé la foi seront couronnés d’une couronne de justice, revêtus de vêtements blancs, admis au festin des noces, libérés de toute affliction, et régneront avec le Christ sur la terre où, selon l’antique promesse, ils prendront du fruit de la vigne avec lui dans le royaume de gloire; du moins nous constatons que de telles promesses ont été faites aux saints d’autrefois. Bien que nous ne puissions réclamer le droit à ces promesses qui ont été faites aux anciens, parce qu’elles ne sont pas notre propriété simplement parce qu’elles ont été faites aux saints d’autrefois, néanmoins si nous sommes les enfants du Très-Haut et sommes appelés du même appel qui leur a été fait, contractons la même alliance qu’eux et sommes fidèles au témoignage de notre Seigneur comme eux, nous pouvons approcher le Père au nom du Christ comme eux l’ont fait et obtenir les mêmes promesses pour nous. Ces promesses, si jamais nous les obtenons, nous ne les obtiendrons pas parce que Pierre, Jean et les autres apôtres, avec les églises de Sardes, de Pergame, de Philadelphie et d’ailleurs ont marché dans la crainte de Dieu et ont eu le pouvoir et la foi de l’emporter et de les obtenir, mais ce sera parce que nous-mêmes nous avons la foi et abordons Dieu au nom de son Fils Jésus-Christ, comme ils l’ont fait; et lorsque nous aurons obtenu ces promesses, ce seront des promesses qui seront directement pour nous, sinon elles ne nous feront aucun bien. Elles seront communiquées pour notre bien, étant notre propriété personnelle (par le don de Dieu), méritées par notre propre diligence à garder ses commandements et à marcher en droiture devant lui. Sinon à quoi sert l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ et pourquoi nous a-t-il jamais été communiqué?
Les apostats exclus de la communion des saints
Le royaume du Messie sur la terre appartient à ce genre de gouvernement où il y a toujours eu de nombreux apostats pour la raison toute simple qu’il n’admet pas qu’on ne se repente pas de ses péchés et exclut le contrevenant de sa communion. Notre Seigneur a dit: «Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas.» En outre il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus. Paul a dit aux anciens de l’Église d’Éphèse, après avoir travaillé trois ans avec eux, qu’il savait que certains d’entre eux se détourneraient de la foi et chercheraient à entraîner des disciples après eux. Nous pensons que personne de notre génération ne prétendra qu’il a eu comme Paul l’expérience d’édifier l’Église du Christ et cependant, lorsqu’il eut quitté l’Église d’Éphèse, beaucoup, même parmi les anciens, se détournèrent de la vérité; et, comme c’est presque toujours le cas, cherchèrent à entraîner des disciples après eux. Aussi étrange que cela puisse paraître à première vue, il n’en est pas moins étrange que vrai qu’en dépit de toutes leurs prétentions à être décidés à vivre selon la piété, les apostats, après s’être détournés de la foi du Christ, à moins de se repentir promptement, sont tôt ou tard tombés dans les filets du Malin et se sont retrouvés privés de l’Esprit de Dieu pour manifester leur méchanceté aux yeux des foules. C’est de la part des apostats que les fidèles ont subi les persécutions les plus violentes. Judas fut réprimandé et trahit immédiatement son Seigneur et le livra entre les mains de ses ennemis, parce que Satan était entré en lui. Il y a une intelligence supérieure qui est conférée à ceux qui obéissent de tout leur cœur à l’Évangile; et s’ils pèchent contre elle, les apostats restent nus et privés de l’Esprit de Dieu et ils sont en vérité près d’être maudits et leur destinée finale est d’être brûlés. Une fois que cette lumière qui était en eux leur est enlevée, ils deviennent aussi enténébrés qu’ils étaient précédemment éclairés et alors il n’est pas étonnant qu’ils exercent tout leur pouvoir contre la vérité et que, comme Judas, ils cherchent la perte de ceux qui étaient leurs plus grands bienfaiteurs. Judas pouvait-il avoir sur la terre ou au ciel un ami plus proche que le Sauveur? Et son premier but fut de le faire mourir. Qui, parmi tous les saints en ces derniers jours, peut se considérer comme aussi bon que notre Seigneur? Qui est aussi parfait? Qui est aussi pur? Qui est aussi saint que lui? Peut-on en trouver? Il n’a jamais transgressé ni enfreint de commandement ou de loi céleste. Il n’y avait pas de tromperie dans sa bouche ni de fraude dans son cœur. Et cependant quelqu’un qui avait mangé avec lui, qui avait souvent bu dans la même coupe fut le premier à lever le talon contre lui. Où y en a-t-il un qui soit semblable au Christ? On ne peut pas le trouver sur la terre. Alors pourquoi ses disciples devraient-ils se plaindre s’ils sont persécutés par ceux qu’ils appelaient autrefois frères et considéraient comme leurs plus proches parents dans l’alliance éternelle? D’où émane le principe qui a toujours été manifesté par ceux qui ont apostasié de la vraie Église qui veut qu’ils persécutent avec une diligence redoublée et cherchent avec une persévérance redoublée à faire mourir ceux qu’ils prétendaient jadis aimer, avec qui ils étaient jadis en communion et avec qui ils avaient autrefois fait alliance de lutter de toutes leurs forces selon la justice pour obtenir le repos de Dieu? Nos frères diront peut-être que c’est le même que celui qui a incité Satan à chercher à renverser le royaume de Dieu, parce que lui-même était mauvais et que le royaume de Dieu est saint.
Il est cependant tout à fait certain que les anciens, quoique persécutés et affligés par les hommes, obtinrent de Dieu des promesses d’une telle grandeur et d’une telle gloire que notre cœur est souvent rempli de reconnaissance qu’il nous soit ne fût-ce que permis d’y penser tout en nous disant qu’il n’y a pas d’acception de personnes à ses yeux, mais qu’en toute nation celui qui craint Dieu et qui pratique la justice lui est agréable. Mais nous pouvons, à partir des quelques points précédemment cités, tirer la conclusion qu’il y aura un jour où tous seront jugés selon leurs œuvres et récompensés en conséquence; que ceux qui auront gardé la foi seront couronnés d’une couronne de justice, revêtus de vêtements blancs, admis au festin des noces, libérés de toute affliction, et régneront avec le Christ sur la terre où, selon l’antique promesse, ils prendront du fruit de la vigne avec lui dans le royaume de gloire; du moins nous constatons que de telles promesses ont été faites aux saints d’autrefois. Bien que nous ne puissions réclamer le droit à ces promesses qui ont été faites aux anciens, parce qu’elles ne sont pas notre propriété simplement parce qu’elles ont été faites aux saints d’autrefois, néanmoins si nous sommes les enfants du Très-Haut et sommes appelés du même appel qui leur a été fait, contractons la même alliance qu’eux et sommes fidèles au témoignage de notre Seigneur comme eux, nous pouvons approcher le Père au nom du Christ comme eux l’ont fait et obtenir les mêmes promesses pour nous. Ces promesses, si jamais nous les obtenons, nous ne les obtiendrons pas parce que Pierre, Jean et les autres apôtres, avec les églises de Sardes, de Pergame, de Philadelphie et d’ailleurs ont marché dans la crainte de Dieu et ont eu le pouvoir et la foi de l’emporter et de les obtenir, mais ce sera parce que nous-mêmes nous avons la foi et abordons Dieu au nom de son Fils Jésus-Christ, comme ils l’ont fait; et lorsque nous aurons obtenu ces promesses, ce seront des promesses qui seront directement pour nous, sinon elles ne nous feront aucun bien. Elles seront communiquées pour notre bien, étant notre propriété personnelle (par le don de Dieu), méritées par notre propre diligence à garder ses commandements et à marcher en droiture devant lui. Sinon à quoi sert l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ et pourquoi nous a-t-il jamais été communiqué?
Les apostats exclus de la communion des saints
Le royaume du Messie sur la terre appartient à ce genre de gouvernement où il y a toujours eu de nombreux apostats pour la raison toute simple qu’il n’admet pas qu’on ne se repente pas de ses péchés et exclut le contrevenant de sa communion. Notre Seigneur a dit: «Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas.» En outre il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus. Paul a dit aux anciens de l’Église d’Éphèse, après avoir travaillé trois ans avec eux, qu’il savait que certains d’entre eux se détourneraient de la foi et chercheraient à entraîner des disciples après eux. Nous pensons que personne de notre génération ne prétendra qu’il a eu comme Paul l’expérience d’édifier l’Église du Christ et cependant, lorsqu’il eut quitté l’Église d’Éphèse, beaucoup, même parmi les anciens, se détournèrent de la vérité; et, comme c’est presque toujours le cas, cherchèrent à entraîner des disciples après eux. Aussi étrange que cela puisse paraître à première vue, il n’en est pas moins étrange que vrai qu’en dépit de toutes leurs prétentions à être décidés à vivre selon la piété, les apostats, après s’être détournés de la foi du Christ, à moins de se repentir promptement, sont tôt ou tard tombés dans les filets du Malin et se sont retrouvés privés de l’Esprit de Dieu pour manifester leur méchanceté aux yeux des foules. C’est de la part des apostats que les fidèles ont subi les persécutions les plus violentes. Judas fut réprimandé et trahit immédiatement son Seigneur et le livra entre les mains de ses ennemis, parce que Satan était entré en lui. Il y a une intelligence supérieure qui est conférée à ceux qui obéissent de tout leur cœur à l’Évangile; et s’ils pèchent contre elle, les apostats restent nus et privés de l’Esprit de Dieu et ils sont en vérité près d’être maudits et leur destinée finale est d’être brûlés. Une fois que cette lumière qui était en eux leur est enlevée, ils deviennent aussi enténébrés qu’ils étaient précédemment éclairés et alors il n’est pas étonnant qu’ils exercent tout leur pouvoir contre la vérité et que, comme Judas, ils cherchent la perte de ceux qui étaient leurs plus grands bienfaiteurs. Judas pouvait-il avoir sur la terre ou au ciel un ami plus proche que le Sauveur? Et son premier but fut de le faire mourir. Qui, parmi tous les saints en ces derniers jours, peut se considérer comme aussi bon que notre Seigneur? Qui est aussi parfait? Qui est aussi pur? Qui est aussi saint que lui? Peut-on en trouver? Il n’a jamais transgressé ni enfreint de commandement ou de loi céleste. Il n’y avait pas de tromperie dans sa bouche ni de fraude dans son cœur. Et cependant quelqu’un qui avait mangé avec lui, qui avait souvent bu dans la même coupe fut le premier à lever le talon contre lui. Où y en a-t-il un qui soit semblable au Christ? On ne peut pas le trouver sur la terre. Alors pourquoi ses disciples devraient-ils se plaindre s’ils sont persécutés par ceux qu’ils appelaient autrefois frères et considéraient comme leurs plus proches parents dans l’alliance éternelle? D’où émane le principe qui a toujours été manifesté par ceux qui ont apostasié de la vraie Église qui veut qu’ils persécutent avec une diligence redoublée et cherchent avec une persévérance redoublée à faire mourir ceux qu’ils prétendaient jadis aimer, avec qui ils étaient jadis en communion et avec qui ils avaient autrefois fait alliance de lutter de toutes leurs forces selon la justice pour obtenir le repos de Dieu? Nos frères diront peut-être que c’est le même que celui qui a incité Satan à chercher à renverser le royaume de Dieu, parce que lui-même était mauvais et que le royaume de Dieu est saint.
Re: Enseignements du prophète Joseph Smith
Le don du salut
Le grand plan du salut est un thème qui devrait retenir notre plus grande attention et être considéré comme un des meilleurs dons du ciel à l’humanité. Aucune considération ne doit nous empêcher de nous montrer dignes d’approbation aux yeux de Dieu, selon son commandement divin. Il n’est pas rare que les hommes oublient qu’ils dépendent du ciel pour toutes les bénédictions dont il leur est permis de jouir et que pour chaque possibilité qui leur est accordée, ils doivent rendre compte. Vous savez, frères, que quand le maître dans la parabole des talents racontée par le Sauveur fit comparaître ses serviteurs, il leur donna plusieurs talents à faire fructifier pendant qu’il serait pendant un certain temps à l’étranger, et lorsqu’il revint, il demanda des comptes. Il en va de même maintenant. Notre Maître n’est absent que pendant un certain temps et à la fin de ce temps il appellera chacun d’entre nous pour rendre des comptes; et là où cinq talents auront été conférés, il en sera exigé dix; et celui qui ne les aura pas fait fructifier sera chassé comme un serviteur inutile, tandis que les fidèles jouiront d’honneurs éternels. C’est pourquoi nous implorons de tout notre cœur notre Père pour que sa grâce repose sur vous, par Jésus-Christ son Fils, afin que vous ne faiblissiez pas à l’heure de la tentation ni ne soyez vaincus au moment de la persécution.
Nos actes sont enregistrés
Nos actes sont enregistrés et ils nous seront un jour mis sous les yeux, et s’il nous arrive de ne pas juger convenablement et de faire du tort à nos semblables, ils seront sans doute là pour nous condamner; là nos actes sont d’une grande importance, et pour moi la conséquence parait en être d’une gravité au-delà de tout ce que je pourrais exprimer. Demandez-vous, frères, à quel point vous vous êtes livrés à la prière depuis que vous avez entendu parler de ce conseil; et si vous êtes maintenant prêts à siéger en conseil pour juger l’âme de votre frère.
J’ai ensuite fait le récit de ma situation à l’époque où j’ai obtenu le livre [Livre de Mormon], des persécutions que j’ai dû affronter et j’ai prophétisé que je resplendirai comme le soleil au firmament lorsque mes ennemis et ceux qui contestent mon témoignage seront abattus et retranchés et que leur nom sera effacé d’entre les hommes.
Le grand plan du salut est un thème qui devrait retenir notre plus grande attention et être considéré comme un des meilleurs dons du ciel à l’humanité. Aucune considération ne doit nous empêcher de nous montrer dignes d’approbation aux yeux de Dieu, selon son commandement divin. Il n’est pas rare que les hommes oublient qu’ils dépendent du ciel pour toutes les bénédictions dont il leur est permis de jouir et que pour chaque possibilité qui leur est accordée, ils doivent rendre compte. Vous savez, frères, que quand le maître dans la parabole des talents racontée par le Sauveur fit comparaître ses serviteurs, il leur donna plusieurs talents à faire fructifier pendant qu’il serait pendant un certain temps à l’étranger, et lorsqu’il revint, il demanda des comptes. Il en va de même maintenant. Notre Maître n’est absent que pendant un certain temps et à la fin de ce temps il appellera chacun d’entre nous pour rendre des comptes; et là où cinq talents auront été conférés, il en sera exigé dix; et celui qui ne les aura pas fait fructifier sera chassé comme un serviteur inutile, tandis que les fidèles jouiront d’honneurs éternels. C’est pourquoi nous implorons de tout notre cœur notre Père pour que sa grâce repose sur vous, par Jésus-Christ son Fils, afin que vous ne faiblissiez pas à l’heure de la tentation ni ne soyez vaincus au moment de la persécution.
Nos actes sont enregistrés
Nos actes sont enregistrés et ils nous seront un jour mis sous les yeux, et s’il nous arrive de ne pas juger convenablement et de faire du tort à nos semblables, ils seront sans doute là pour nous condamner; là nos actes sont d’une grande importance, et pour moi la conséquence parait en être d’une gravité au-delà de tout ce que je pourrais exprimer. Demandez-vous, frères, à quel point vous vous êtes livrés à la prière depuis que vous avez entendu parler de ce conseil; et si vous êtes maintenant prêts à siéger en conseil pour juger l’âme de votre frère.
J’ai ensuite fait le récit de ma situation à l’époque où j’ai obtenu le livre [Livre de Mormon], des persécutions que j’ai dû affronter et j’ai prophétisé que je resplendirai comme le soleil au firmament lorsque mes ennemis et ceux qui contestent mon témoignage seront abattus et retranchés et que leur nom sera effacé d’entre les hommes.
Re: Enseignements du prophète Joseph Smith
Importance de la révélation
À une conférence des anciens de l’Église organisée le 21 avril 1834 chez Jared Carter, le prophète lut le deuxième chapitre de Joël et fit ensuite les réflexions suivantes:
À cause de la tradition, il nous est très difficile de communiquer aux Églises tout ce que Dieu nous a révélé, car nous nous situons différemment de tous les autres peuples qui ont jamais existé sur la terre; par conséquent les anciennes révélations ne peuvent être adaptées à notre situation; elles ont été données à d’autres peuples qui nous ont précédés; mais dans les derniers jours Dieu devait appeler un reste dans lequel serait la délivrance aussi bien en Jérusalem qu’en Sion. Maintenant si Dieu nous donnait plus de révélations, où trouverions-nous Sion et ce reste? Le moment est proche où la désolation couvrira la terre, et alors Dieu aura un lieu de délivrance dans son reste et dans Sion.
Enlevez le Livre de Mormon et les révélations, et où est notre religion? Nous n’en avons pas; car sans Sion et sans lieu de délivrance, nous devons tomber; parce que le moment est proche où le soleil se changera en ténèbres, et la lune en sang, où les étoiles tomberont du ciel et où la terre chancellera. Alors si c’est le cas et si nous ne sommes pas sanctifiés et rassemblés dans les lieux que Dieu a fixés, malgré toutes nos anciennes croyances et notre grand amour pour la Bible, nous tomberons inévitablement; nous ne pouvons demeurer, nous ne pouvons être sauvés, car Dieu rassemblera ses saints d’entre les Gentils; alors viendra la désolation et la destruction et personne ne pourra échapper, si ce n’est ceux qui ont le cœur pur, qui sont rassemblés.
La bonté envers les animaux est requise de l’homme
Les incidents suivants se produisirent pendant que le camp de Sion était en route de Kirtland vers le Missouri.
En dressant ma tente, nous trouvâmes trois massasaugas ou serpents à sonnettes de prairie que les frères étaient sur le point de tuer, mais je dis: «Laissez-les tranquilles, ne leur faites pas de mal! Comment le serpent perdra-t-il jamais son venin, si les serviteurs de Dieu ont les mêmes dispositions et continuent à lui faire la guerre? Les hommes doivent devenir inoffensifs avant le monde animal, et lorsque les hommes auront perdu leur méchanceté et cesseront de détruire la gent animale, le lion et l’agneau pourront demeurer ensemble et le nourrisson pourra jouer sans danger avec le serpent.» Les frères prirent prudemment les serpents sur des baguettes et les portèrent de l’autre côté du ruisseau. J’exhortai les frères à ne pas tuer de serpent, d’oiseau, ni d’animal d’aucune sorte pendant notre voyage, sauf si cela devenait nécessaire pour nous protéger contre la faim (26 mai 1834).
À une conférence des anciens de l’Église organisée le 21 avril 1834 chez Jared Carter, le prophète lut le deuxième chapitre de Joël et fit ensuite les réflexions suivantes:
À cause de la tradition, il nous est très difficile de communiquer aux Églises tout ce que Dieu nous a révélé, car nous nous situons différemment de tous les autres peuples qui ont jamais existé sur la terre; par conséquent les anciennes révélations ne peuvent être adaptées à notre situation; elles ont été données à d’autres peuples qui nous ont précédés; mais dans les derniers jours Dieu devait appeler un reste dans lequel serait la délivrance aussi bien en Jérusalem qu’en Sion. Maintenant si Dieu nous donnait plus de révélations, où trouverions-nous Sion et ce reste? Le moment est proche où la désolation couvrira la terre, et alors Dieu aura un lieu de délivrance dans son reste et dans Sion.
Enlevez le Livre de Mormon et les révélations, et où est notre religion? Nous n’en avons pas; car sans Sion et sans lieu de délivrance, nous devons tomber; parce que le moment est proche où le soleil se changera en ténèbres, et la lune en sang, où les étoiles tomberont du ciel et où la terre chancellera. Alors si c’est le cas et si nous ne sommes pas sanctifiés et rassemblés dans les lieux que Dieu a fixés, malgré toutes nos anciennes croyances et notre grand amour pour la Bible, nous tomberons inévitablement; nous ne pouvons demeurer, nous ne pouvons être sauvés, car Dieu rassemblera ses saints d’entre les Gentils; alors viendra la désolation et la destruction et personne ne pourra échapper, si ce n’est ceux qui ont le cœur pur, qui sont rassemblés.
La bonté envers les animaux est requise de l’homme
Les incidents suivants se produisirent pendant que le camp de Sion était en route de Kirtland vers le Missouri.
En dressant ma tente, nous trouvâmes trois massasaugas ou serpents à sonnettes de prairie que les frères étaient sur le point de tuer, mais je dis: «Laissez-les tranquilles, ne leur faites pas de mal! Comment le serpent perdra-t-il jamais son venin, si les serviteurs de Dieu ont les mêmes dispositions et continuent à lui faire la guerre? Les hommes doivent devenir inoffensifs avant le monde animal, et lorsque les hommes auront perdu leur méchanceté et cesseront de détruire la gent animale, le lion et l’agneau pourront demeurer ensemble et le nourrisson pourra jouer sans danger avec le serpent.» Les frères prirent prudemment les serpents sur des baguettes et les portèrent de l’autre côté du ruisseau. J’exhortai les frères à ne pas tuer de serpent, d’oiseau, ni d’animal d’aucune sorte pendant notre voyage, sauf si cela devenait nécessaire pour nous protéger contre la faim (26 mai 1834).
Re: Enseignements du prophète Joseph Smith
On ne badine pas avec les promesses de Dieu
Martin Harris s’étant vanté auprès des frères qu’il pouvait manipuler des serpents sans le moindre danger, se fit mordre au pied gauche tandis qu’il taquinait un serpent noir avec ses pieds nus. On me mit au courant et j’en profitai pour le réprimander et exhorter les frères à ne jamais badiner avec les promesses de Dieu: je leur dis que c’était de la présomption que d’inciter un serpent à mordre, mais si un homme de Dieu était accidentellement mordu par un serpent venimeux, il pouvait avoir la foi, ou ses frères pouvaient avoir la foi pour lui, pour que le Seigneur entende sa prière et qu’il soit guéri; mais lorsqu’un homme incite sciemment un serpent à le mordre, le principe est le même que lorsqu’un homme boit un poison mortel sachant que c’en est. Dans ce cas, personne n’a droit aux promesses de Dieu d’être guéri (16 juin 1834).
Cherchez à sauver des âmes
Frères, soyez patients et supportez-vous mutuellement, car c’est ce que le Seigneur fait avec nous. Priez pour vos ennemis dans l’Église et ne maudissez pas vos ennemis à l’extérieur, car à moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. À tout membre ordonné et à tous nous disons: Soyez miséricordieux et vous obtiendrez miséricorde. Cherchez à contribuer à sauver des âmes, pas à les détruire; car en vérité vous savez que «il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance.» Ne vous disputez pas à propos des mystères du royaume; ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, ne donnez pas le pain des enfants aux chiens, de peur que vous ne souffriez, vous et les enfants, et que vous offensiez par là votre juste juge. Vos frères qui quittent leurs familles, avec qui ils ont connu une mesure terrestre de paix et de joie, pour porter la bonne nouvelle de par le monde, attendent de grandes choses de vous, au moment où vous avez la chance de jouir des bénédictions de la compagnie des saints. Ils prient notre Père céleste pour que vous priiez beaucoup, soyez très humbles et très charitables, travaillant diligemment, spirituellement et temporellement, pour la rédemption de Sion, afin que ceux qui ont le cœur pur puissent retourner avec des chants de joie éternels pour édifier ses endroits déserts et rencontrer le Seigneur lorsqu’il viendra dans sa gloire. Frères, au nom de Jésus-Christ, nous vous supplions de vivre de manière à être dignes des bénédictions qui viendront après beaucoup de tribulations rassasier l’âme de ceux qui demeurent fidèles jusqu’à la fin.
Martin Harris s’étant vanté auprès des frères qu’il pouvait manipuler des serpents sans le moindre danger, se fit mordre au pied gauche tandis qu’il taquinait un serpent noir avec ses pieds nus. On me mit au courant et j’en profitai pour le réprimander et exhorter les frères à ne jamais badiner avec les promesses de Dieu: je leur dis que c’était de la présomption que d’inciter un serpent à mordre, mais si un homme de Dieu était accidentellement mordu par un serpent venimeux, il pouvait avoir la foi, ou ses frères pouvaient avoir la foi pour lui, pour que le Seigneur entende sa prière et qu’il soit guéri; mais lorsqu’un homme incite sciemment un serpent à le mordre, le principe est le même que lorsqu’un homme boit un poison mortel sachant que c’en est. Dans ce cas, personne n’a droit aux promesses de Dieu d’être guéri (16 juin 1834).
Cherchez à sauver des âmes
Frères, soyez patients et supportez-vous mutuellement, car c’est ce que le Seigneur fait avec nous. Priez pour vos ennemis dans l’Église et ne maudissez pas vos ennemis à l’extérieur, car à moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. À tout membre ordonné et à tous nous disons: Soyez miséricordieux et vous obtiendrez miséricorde. Cherchez à contribuer à sauver des âmes, pas à les détruire; car en vérité vous savez que «il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance.» Ne vous disputez pas à propos des mystères du royaume; ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, ne donnez pas le pain des enfants aux chiens, de peur que vous ne souffriez, vous et les enfants, et que vous offensiez par là votre juste juge. Vos frères qui quittent leurs familles, avec qui ils ont connu une mesure terrestre de paix et de joie, pour porter la bonne nouvelle de par le monde, attendent de grandes choses de vous, au moment où vous avez la chance de jouir des bénédictions de la compagnie des saints. Ils prient notre Père céleste pour que vous priiez beaucoup, soyez très humbles et très charitables, travaillant diligemment, spirituellement et temporellement, pour la rédemption de Sion, afin que ceux qui ont le cœur pur puissent retourner avec des chants de joie éternels pour édifier ses endroits déserts et rencontrer le Seigneur lorsqu’il viendra dans sa gloire. Frères, au nom de Jésus-Christ, nous vous supplions de vivre de manière à être dignes des bénédictions qui viendront après beaucoup de tribulations rassasier l’âme de ceux qui demeurent fidèles jusqu’à la fin.
Re: Enseignements du prophète Joseph Smith
La repentance
«Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera» (Actes 2:38, 39). Nous apprenons par là que la promesse du Saint-Esprit est pour tous ceux à qui la doctrine du repentir devait être prêchée; or elle devait l’être à toutes les nations. Et nous découvrons aussi que la promesse devait s’étendre par la lignée, car Pierre dit non seulement: à vous, mais «pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin». Nous en déduisons qu’elle devait continuer jusqu’aux enfants de leurs enfants et même jusqu’à toutes les générations qui suivraient, toutes celles que le Seigneur leur Dieu appellerait. Nous découvrons ici que nous faisons fusionner deux principes dans ces citations. Le premier est le principe du repentir, et le second est le principe de la rémission des péchés. Et nous apprenons de Pierre que la rémission des péchés s’obtient par le baptême au nom du Seigneur Jésus-Christ; et le don du Saint-Esprit s’ensuit inévitablement, car, dit Pierre, «vous recevrez le don du Saint-Esprit».
Nous croyons donc qu’il faut prêcher la doctrine du repentir dans le monde entier, tant aux vieux qu’aux jeunes, aux riches qu’aux pauvres, aux esclaves qu’aux hommes libres, car nous allons nous efforcer de montrer ci-après comment, de quelle manière et à quel point elle engage la conscience de l’humanité, faisant les distinctions qui conviennent entre vieux et jeunes, hommes, femmes, enfants et serviteurs. Mais nous découvrons que pour profiter de la doctrine du repentir, nous devons croire que nous pouvons obtenir la rémission des péchés. Et pour obtenir la rémission des péchés, nous devons croire en la doctrine du baptême au nom du Seigneur Jésus-Christ. Et si nous croyons au baptême pour la rémission des péchés, nous pouvons nous attendre à voir s’accomplir la promesse du Saint-Esprit, car la promesse est donnée à tous ceux que le Seigneur notre Dieu appellera, et n’a-t-il pas certainement dit, comme vous le trouverez au dernier chapitre de l’Apocalypse: «Et l’Esprit et l’épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise: Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut prenne de l’eau de la vie, gratuitement» (Ap. 22:17).
Le Seigneur dit aussi: «Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux et mon fardeau léger» (Matt. 11:28, 29, 30).
De plus Ésaïe dit: «Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés, vous tous qui êtes aux extrémités de la terre! Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. Je le jure par moi-même, la vérité sort de ma bouche et ma parole ne sera point révoquée: tout genou fléchira devant moi, toute langue jugera par moi. En l’Éternel seul, me dira-t-on, résident la justice et la force; à lui viendront, pour être confondus, tous ceux qui étaient irrités contre lui» (És. 45:22-24).
La justice se répandra sur la terre
Mais je poursuis: dans la lettre en question, ce n’étaient pas seulement les principes du repentir et du baptême pour la rémission des péchés qui étaient exposés, mais beaucoup de passages d’Écritures étaient cités pour bien éclairer le sujet; je tiens à ajouter que je m’appuie absolument sur la véracité des principes inculqués dans le Nouveau Testament et ensuite je passe des points susmentionnés au sujet du rassemblement et expose mes idées à ce sujet, qui est un point que je considère être de la plus grande importance pour ceux qui cherchent le salut dans notre génération ou dans ce que l’on peut appeler «les derniers temps», car tout ce que les prophètes ont écrit depuis le temps d’Abel le juste jusqu’au dernier homme qui ait laissé par écrit un témoignage à notre intention, en parlant du salut d’Israël dans les derniers jours, montre directement qu’il consiste en l’œuvre du rassemblement.
Je citerai tout d’abord la prophétie d’Hénoc, parlant des derniers jours: «Je ferai descendre la justice des cieux, et je ferai monter la vérité de la terre, pour rendre témoignage de mon Fils unique, de sa résurrection des morts [j’entends par là la résurrection du corps physique], oui, et aussi de la résurrection de tous les hommes, et je ferai en sorte que la justice et la vérité se répandent sur la terre comme un déluge, pour rassembler mes élus des quatre coins de la terre, en un lieu que je préparerai, une Ville sainte, afin que mon peuple puisse se ceindre les reins et attendre le temps de ma venue; car là sera mon tabernacle, et elle sera appelée Sion, une Nouvelle Jérusalem» (Moïse 7:62).
«Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera» (Actes 2:38, 39). Nous apprenons par là que la promesse du Saint-Esprit est pour tous ceux à qui la doctrine du repentir devait être prêchée; or elle devait l’être à toutes les nations. Et nous découvrons aussi que la promesse devait s’étendre par la lignée, car Pierre dit non seulement: à vous, mais «pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin». Nous en déduisons qu’elle devait continuer jusqu’aux enfants de leurs enfants et même jusqu’à toutes les générations qui suivraient, toutes celles que le Seigneur leur Dieu appellerait. Nous découvrons ici que nous faisons fusionner deux principes dans ces citations. Le premier est le principe du repentir, et le second est le principe de la rémission des péchés. Et nous apprenons de Pierre que la rémission des péchés s’obtient par le baptême au nom du Seigneur Jésus-Christ; et le don du Saint-Esprit s’ensuit inévitablement, car, dit Pierre, «vous recevrez le don du Saint-Esprit».
Nous croyons donc qu’il faut prêcher la doctrine du repentir dans le monde entier, tant aux vieux qu’aux jeunes, aux riches qu’aux pauvres, aux esclaves qu’aux hommes libres, car nous allons nous efforcer de montrer ci-après comment, de quelle manière et à quel point elle engage la conscience de l’humanité, faisant les distinctions qui conviennent entre vieux et jeunes, hommes, femmes, enfants et serviteurs. Mais nous découvrons que pour profiter de la doctrine du repentir, nous devons croire que nous pouvons obtenir la rémission des péchés. Et pour obtenir la rémission des péchés, nous devons croire en la doctrine du baptême au nom du Seigneur Jésus-Christ. Et si nous croyons au baptême pour la rémission des péchés, nous pouvons nous attendre à voir s’accomplir la promesse du Saint-Esprit, car la promesse est donnée à tous ceux que le Seigneur notre Dieu appellera, et n’a-t-il pas certainement dit, comme vous le trouverez au dernier chapitre de l’Apocalypse: «Et l’Esprit et l’épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise: Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut prenne de l’eau de la vie, gratuitement» (Ap. 22:17).
Le Seigneur dit aussi: «Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux et mon fardeau léger» (Matt. 11:28, 29, 30).
De plus Ésaïe dit: «Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés, vous tous qui êtes aux extrémités de la terre! Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. Je le jure par moi-même, la vérité sort de ma bouche et ma parole ne sera point révoquée: tout genou fléchira devant moi, toute langue jugera par moi. En l’Éternel seul, me dira-t-on, résident la justice et la force; à lui viendront, pour être confondus, tous ceux qui étaient irrités contre lui» (És. 45:22-24).
La justice se répandra sur la terre
Mais je poursuis: dans la lettre en question, ce n’étaient pas seulement les principes du repentir et du baptême pour la rémission des péchés qui étaient exposés, mais beaucoup de passages d’Écritures étaient cités pour bien éclairer le sujet; je tiens à ajouter que je m’appuie absolument sur la véracité des principes inculqués dans le Nouveau Testament et ensuite je passe des points susmentionnés au sujet du rassemblement et expose mes idées à ce sujet, qui est un point que je considère être de la plus grande importance pour ceux qui cherchent le salut dans notre génération ou dans ce que l’on peut appeler «les derniers temps», car tout ce que les prophètes ont écrit depuis le temps d’Abel le juste jusqu’au dernier homme qui ait laissé par écrit un témoignage à notre intention, en parlant du salut d’Israël dans les derniers jours, montre directement qu’il consiste en l’œuvre du rassemblement.
Je citerai tout d’abord la prophétie d’Hénoc, parlant des derniers jours: «Je ferai descendre la justice des cieux, et je ferai monter la vérité de la terre, pour rendre témoignage de mon Fils unique, de sa résurrection des morts [j’entends par là la résurrection du corps physique], oui, et aussi de la résurrection de tous les hommes, et je ferai en sorte que la justice et la vérité se répandent sur la terre comme un déluge, pour rassembler mes élus des quatre coins de la terre, en un lieu que je préparerai, une Ville sainte, afin que mon peuple puisse se ceindre les reins et attendre le temps de ma venue; car là sera mon tabernacle, et elle sera appelée Sion, une Nouvelle Jérusalem» (Moïse 7:62).
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