l’Église Unitarienne
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l’Église Unitarienne
Quelles sont ces valeurs?
L’unitarianisme universalisme est un mouvement voué aux idéaux humanitaires et à la liberté de conscience et de religion. Sont bienvenues toutes les personnes sans égard à leur origine ethnique et religieuse, ni à leur orientation sexuelle. Il y a parmi nous des déistes, des athées et des agnostiques.
Les unitariens universalistes forment des communautés autonomes sans dogmes ni doctrines. Ils reconnaissent la valeur et la dignité inhérentes de toutes personnes, promeuvent la liberté de conscience, la justice et l’égalité, la compassion, le recours au processus démocratique, le respect de la toile interdépendante de la vie dont nous faisons partie. En vivant ces sept principes, adoptés par leurs assemblées démocratiques, ils ont l’espoir de bâtir un monde meilleur.
Nous sommes un mouvement dont la tradition puise à diverses sources: l’expérience vécue; les paroles et les actions d’hommes et de femmes voués à la justice sociale; la sagesse de toutes les religions; les traditions qui célèbrent le cycle sacré de la vie; l’humanisme et la raison; la recherche de la vérité basée sur les découvertes scientifiques. Sa vision nous met en garde contre toute forme d’endoctrinements. C’est une mouvance qui a su s’adapter à notre temps.
Une histoire riche
Il ne faut pas confondre l’Église unitarienne avec les Églises protestantes.
L’unitarianisme a pris son envol au 16e siècle durant la Réforme, suite à l’affaire Michel Servet, médecin espagnol, brûlé sur le bûcher par Calvin à Genève le 27 octobre 1553. Son crime : avoir mis en question le dogme de la Trinité. Indigné, Sébastien Castellion, un humaniste, bibliste et théologien français, lance cette réflexion: « Tuer un homme, ce n’est pas défendre une doctrine, c’est tuer un homme ». Cet évènement a fait naître tout un contre-courant, preuve qu’en assassinant un homme on ne tue point ses idées.
En 1568 par l’Édit de Torda en Transylvanie, le roi hongrois Sigismund proclama la liberté de la conscience et de l’appartenance à la religion de son choix. Dès lors naît l’Église unitarienne sous le pastorat de Francis David, théologien hongrois. Suite aux persécutions par les catholiques et les protestants, le mouvement aboutit en Amérique vers le 18e siècle.
À mon avis, l’unitarianisme est une espèce de « contradiction de la contradiction ». Comme mouvement, il va au-delà de la Réforme protestante et du catholicisme.
L’histoire montre que des unitariens et universalistes ont fait plusieurs contributions importantes à la société. Par exemple, citons Thomas Jefferson, un des auteurs de la Constitution américaine, fervent défenseur de la séparation de l’Église et de l’État; aussi quatre présidents des États-unis: John Adams, John Quincy Adams, Benjamin Rush, William Howard Taft. Les unitariens ont été très présents aux Nations Unies lors de la préparation de la Charte des droits et des libertés de l’homme. Ils ont actuellement un bureau aux Nations Unies à New York.
La place des femmes dans notre Église
Les femmes unitariennes et universalistes furent aussi très actives dans l’amélioration de la société dans divers domaines : l’éducation, la santé, la justice sociale, l’abolition de l’esclavage et de la ségrégation raciale, le droit de suffrage des femmes, les réformes religieuses, et l’environnement. La première docteure canadienne au 19e siècle, Emily Stowe, était unitarienne. Elle a ouvert les portes de l’université et de la profession à d’autres femmes.
Les premières pasteures ont été des unitariennes et universalistes : Antoinette Blackwell Brown en 1853, Olympia Brown en 1863, Celia Burleigh en 1871. Par la suite, d’autres dénominations ont emboîté le pas. Aujourd’hui, la pasteure de l’Église unitarienne de Montréal, Diane Rollert, est une femme d’origine juive, diplômée de Harvard.
Une vision démocratique de la société et de notre communauté
Chaque communauté unitarienne/universaliste est indépendante et démocratique. Elles élisent leur Conseil administratif parmi leurs membres et engagent leur pasteur selon leur choix.
La première église unitarienne sur le territoire canadien s’est établie en 1842 à Montréal. Aujourd’hui, parmi cette communauté, plutôt anglophone, un petit groupe francophone est en train d’émerger. Nos célébrantes laïques accomplissent les rites de passage aussi en français, naissances, mariages et funérailles.
Dans l’état actuel, la célébration en français se fait tous quatre fois par année. Tous les troisième dimanches, c’est l’éducation religieuse pour enfants. Nous avons aussi lancé un Cercle de discussion qui se réunit chaque premier vendredi du mois à l’église unitarienne de Montréal près du métro Vendôme.
En tant qu’assemblée autonome, un profond désir d’approfondir notre compréhension et de développer notre lucidité nous anime. Notre communauté unitarienne universaliste est ouverte, accueillante et permet un climat propice pour agir dans le monde.
L’unitarianisme universalisme est un mouvement voué aux idéaux humanitaires et à la liberté de conscience et de religion. Sont bienvenues toutes les personnes sans égard à leur origine ethnique et religieuse, ni à leur orientation sexuelle. Il y a parmi nous des déistes, des athées et des agnostiques.
Les unitariens universalistes forment des communautés autonomes sans dogmes ni doctrines. Ils reconnaissent la valeur et la dignité inhérentes de toutes personnes, promeuvent la liberté de conscience, la justice et l’égalité, la compassion, le recours au processus démocratique, le respect de la toile interdépendante de la vie dont nous faisons partie. En vivant ces sept principes, adoptés par leurs assemblées démocratiques, ils ont l’espoir de bâtir un monde meilleur.
Nous sommes un mouvement dont la tradition puise à diverses sources: l’expérience vécue; les paroles et les actions d’hommes et de femmes voués à la justice sociale; la sagesse de toutes les religions; les traditions qui célèbrent le cycle sacré de la vie; l’humanisme et la raison; la recherche de la vérité basée sur les découvertes scientifiques. Sa vision nous met en garde contre toute forme d’endoctrinements. C’est une mouvance qui a su s’adapter à notre temps.
Une histoire riche
Il ne faut pas confondre l’Église unitarienne avec les Églises protestantes.
L’unitarianisme a pris son envol au 16e siècle durant la Réforme, suite à l’affaire Michel Servet, médecin espagnol, brûlé sur le bûcher par Calvin à Genève le 27 octobre 1553. Son crime : avoir mis en question le dogme de la Trinité. Indigné, Sébastien Castellion, un humaniste, bibliste et théologien français, lance cette réflexion: « Tuer un homme, ce n’est pas défendre une doctrine, c’est tuer un homme ». Cet évènement a fait naître tout un contre-courant, preuve qu’en assassinant un homme on ne tue point ses idées.
En 1568 par l’Édit de Torda en Transylvanie, le roi hongrois Sigismund proclama la liberté de la conscience et de l’appartenance à la religion de son choix. Dès lors naît l’Église unitarienne sous le pastorat de Francis David, théologien hongrois. Suite aux persécutions par les catholiques et les protestants, le mouvement aboutit en Amérique vers le 18e siècle.
À mon avis, l’unitarianisme est une espèce de « contradiction de la contradiction ». Comme mouvement, il va au-delà de la Réforme protestante et du catholicisme.
L’histoire montre que des unitariens et universalistes ont fait plusieurs contributions importantes à la société. Par exemple, citons Thomas Jefferson, un des auteurs de la Constitution américaine, fervent défenseur de la séparation de l’Église et de l’État; aussi quatre présidents des États-unis: John Adams, John Quincy Adams, Benjamin Rush, William Howard Taft. Les unitariens ont été très présents aux Nations Unies lors de la préparation de la Charte des droits et des libertés de l’homme. Ils ont actuellement un bureau aux Nations Unies à New York.
La place des femmes dans notre Église
Les femmes unitariennes et universalistes furent aussi très actives dans l’amélioration de la société dans divers domaines : l’éducation, la santé, la justice sociale, l’abolition de l’esclavage et de la ségrégation raciale, le droit de suffrage des femmes, les réformes religieuses, et l’environnement. La première docteure canadienne au 19e siècle, Emily Stowe, était unitarienne. Elle a ouvert les portes de l’université et de la profession à d’autres femmes.
Les premières pasteures ont été des unitariennes et universalistes : Antoinette Blackwell Brown en 1853, Olympia Brown en 1863, Celia Burleigh en 1871. Par la suite, d’autres dénominations ont emboîté le pas. Aujourd’hui, la pasteure de l’Église unitarienne de Montréal, Diane Rollert, est une femme d’origine juive, diplômée de Harvard.
Une vision démocratique de la société et de notre communauté
Chaque communauté unitarienne/universaliste est indépendante et démocratique. Elles élisent leur Conseil administratif parmi leurs membres et engagent leur pasteur selon leur choix.
La première église unitarienne sur le territoire canadien s’est établie en 1842 à Montréal. Aujourd’hui, parmi cette communauté, plutôt anglophone, un petit groupe francophone est en train d’émerger. Nos célébrantes laïques accomplissent les rites de passage aussi en français, naissances, mariages et funérailles.
Dans l’état actuel, la célébration en français se fait tous quatre fois par année. Tous les troisième dimanches, c’est l’éducation religieuse pour enfants. Nous avons aussi lancé un Cercle de discussion qui se réunit chaque premier vendredi du mois à l’église unitarienne de Montréal près du métro Vendôme.
En tant qu’assemblée autonome, un profond désir d’approfondir notre compréhension et de développer notre lucidité nous anime. Notre communauté unitarienne universaliste est ouverte, accueillante et permet un climat propice pour agir dans le monde.
Re: l’Église Unitarienne
Libre-penseurs
Les Unitariens croient d'abord et avant tout à la liberté dans la recherche de la vérité. Il n'est pas nécessaire d'embaumer la vérité pour la conserver à l'intention de la postérité.
Nous revendiquons vigoureusement le droit de savoir, de parler et de discuter librement, selon notre conscience, au sein de notre propre église et de la société en général. Nous nous opposons à la censure pratiquée en général. Nous nous opposons à la censure pratiquée par une église, par l'État ou par quelque autre institution. Nous croyons que la vérité se manifeste plus clairement dans un contexte de liberté.
La vérité avec un "v" minuscule
Nous croyons fermement à la vérité avec un "v" minuscule. Nous affirmons avoir le droit, et même le devoir, d'exercer notre propre jugement. La liberté de croire n'ouvre pas la porte à l'anarchie ou à l'irresponsabilité sur le plan religieux. Elle ne permet pas de prendre ses désirs pour des réalités. Elle offre la possibilité d'une réflexion minutieuse et honnête.
Chacun doit développer sa capacité d'exercer son jugement de manière à pouvoir, comme dit l'apôtre Paul, démontrer toute chose, et s'en tenir à ce qui est bien. Ces pensés ne sont pas confidentielles. Nous estimons qu'il y a lieu de partager ensemble nos convictions et nos croyances personnelles, dans une ambiance de transparence et de respect réciproques.
Nous apprécions la foi et l'intégrité chez quiconque. Nous ne disons pas: Pensez comme il vous plaît mais dites que vous croyez. Nous disons: Pensez comme il se doit, et dites ensuite ce que vous croyez vraiment. C'est en surface que se retrouve la diversité de nos croyances. Chacun d'entre nous a vécu ses propres expériences. Chacun de nous confère aux mots des sens différents.
(Le révérend Charles Eddis)
L’accueil des hérétiques
Jack Mendelsohn l'exprime ainsi: "Je veux me sentir libre de me poser des questions et même de soulever des doutes à propos de l'existence de Dieu, de son essence même, de l'efficacité de la prière, de la valeur de la Bible, de la possibilité d'une vie éternelle tout en restant religieux. Où puis-je trouver une communauté où un doute sincère n'est qualifié d'hérésie et où sont accueillis avec enthousiasme ceux et celles qui seraient ailleurs, considérés comme hérétiques?
Devenir unitarien ne signifie pas substituer une profession de foi à une autre mais ouvrir son esprit pour que toutes les sources susceptibles de nous inspirer puissent nous permettre d'accueillir la vérité tel qu'il nous convient de la concevoir.
Diversité des croyances
Pour illustrer cette diversité d'opinions, considérons la question de Dieu. Parmi les unitariens universalistes, se retrouvent des athées, des agnostiques et des théistes.
La présence active d'athées
"On s'étonnera peut-être de nous voir parler de la présence active d'athées au sein de notre religion. Ces deux termes sont généralement considérés comme antinomiques. Aussi la notion d"athéisme religieux", dont nous nous accommodons fort bien, mérite-t-elle qu'on lui apporte quelques précisions.
S'il est vrai de prétendre que les athées ont en commun le fait de ne pas croire en Dieu, on se doit toutefois de reconnaître que certains d'entre eux sont habités par un véritable sens religieux, qu'ils aspirent à une authentique spiritualité et que des valeurs telles l'amour du prochain, la dignité humaine, la justice sociale, l'élévation morale, et l'épanouissement intellectuel marquent profondément la conduite de leur existence et lui donnent tout son sens. La foi ne se réduit pas à Dieu."
(Alice Blair Wesley)
J’accepte d’être surpris
«Est-ce que ma vie, la vie des générations passées et futures et en fait la vie dans l’ensemble de l’univers ont une raison d’être, un objectif ou une direction? En d’autres mots, allons-nous quelque part? Y a-t-il quelqu’un à la barre? ». Certains répondent par l’affirmative. Selon eux, la raison d’être, l’objectif ou la direction dans la vie vient d’une croyance profonde, d’une rencontre avec Dieu, avec les forces de la vie ou l’énergie créatrice de l’univers. Ils croient que cette force de la conscience fonctionne selon un plan et considèrent que les êtres humains sont importants dans le processus. Dieu vous aime. L’objectif de la vie est de rendre grâce et de remercier cette force pour l’amour qu’elle nous offre.
Personnellement, je n’ai pas fait l’expérience de ce Dieu ou de cette conscience qui surveille les mouvements de l’univers et je n’y crois pas. Je ne vois pas à quoi ce genre de croyance me servirait dans la vie et je ne vis pas en fonction d’une telle relation basée sur cette façon d’être ou cette force. Je suis pour le moins libéral en matière de religion et à ce titre, j’essaie de garder l’esprit ouvert sur tous les sujets. J’accepte d’être surpris ou non.
D’autres, qui ne croient pas en la force de la vie personnelle, trouvent un sens à la vie dans la croyance que la conscience individuelle survit au décès du corps physique. Pour eux, le « je » qui, je crois, signifie « moi » se débarrasse du corps et revit dans d’autres corps indéfiniment. L’âme ou le moi est immortel. Personnellement, je suis agnostique en ce qui concerne cette croyance. Mais même si je n’y compte pas, je peux respecter ceux qui y croient, et encore une fois, à titre religieux libéral, je veux garder l’esprit ouvert à cette possibilité. J’accepte d’être surpris.
( L'ancien pasteur de l'Église unitarienne de Montréal, le révérend Raymond Drennan, dans une homélie intitulée "La vie a-t-elle un sens?")
Principe cohérent et rationnel au sein de la vie et de l'univers
Je trouve aussi qu'il est difficile de croire en Dieu puisqu'on ne peut éviter sincèrement de croire en Lui mais qu'il est difficile de le faire comme il se doit. Pour ce qui est des dieux, j'estime que ce sont tous des créations humaines, et ne crois nullement à la réalité du surnaturel. Le mot "Dieu" ne signifie donc pas, à mes yeux, l'Être Suprême, une Personne Divine. Il est l'affirmation d'un principe cohérent et rationnel au sein de la vie et de l'univers. Il illustre ma conviction selon laquelle, malgré les tragédies personnelles et l'absence de toute solution définitive, la vie vaut véritablement la peine d'être vécue, et la réalité est au plus haut point valable.
(Arthur Foote, Pasteur émérite, Unity Church, St-Paul, Minnesota)
Dieu est un Verbe
Au moment où je songe à la série de miracles qu'à la légère on appelle la vie, où je vis la permanence de ma propre conscience, d'un "moi" insaisissable qui transcende, semble-t-il, la naissance et la mort des cellules de mon cerveau; au moment où j'envisage la progression irrésistible de l'évolution du cosmos, cette histoire incroyable de la matière inerte ayant donné naissance à des créatures vivantes, sensibles, pensantes, rêveuses… j'ai le sentiment d'une réalité spirituelle qui ne cesse de déferler et de s'accroître. J'estime que nous possédons une conscience collective qui, à chaque instant, s'enrichit et devient plus vibrante, à mesure que l'univers prend conscience de lui-même.
C'est ce phénomène que je nomme Dieu–l'évolution spirituelle du cosmos, le libre flux de la création. Dieu est le déploiement, la potentialité, la nouveauté. Tout n'attend que de devenir un sacrement, déclare le pasteur unitarien universaliste Jacob Trapp.
Il m'est difficile d'employer Dieu comme un substantif lequel doit, selon l'enseignement que j'ai reçu, désigner quelque chose: une personne, un lieu ou une chose. Un substantif doit dénoter, définir, délimiter. Il est de caractère statique, ne convenant nullement à mon sentiment du divin.
À mes yeux, Dieu est un verbe.
(Ann Fields, éducatrice religieuse, ancienne directrice des programmes pour enfants de l'UUA)
L'énergie créatrice du processus cosmique
La religion, lorsqu'elle fige l'expérience par l'exercice de l'autorité, afin de dissimuler des décisions humaines sous le voile de sanctions divines, cause le plus grand tort à l'humanité. Trop souvent, noms et croyances se substituent à l'expérience et aux élans sincères. La réalité que nous avons personnifiée sous la forme de dieux n'existe pas sur des maîtres-autels et dans des textes anciens. Elle est l'éternelle immobilité sous-jacente au changement et à l'énergie créatrice du processus cosmique. Puissions-nous aller au-delà du langage afin de vivre cette réalité.
(Richard A. Kellaway, pasteur, First Unitarian Church, New Bedford, Massachusetts)
L'expérience humaine
Une bonne part de ce que l'on dit de Dieu est confus et dénué de sens, ayant été coupé de son contenu vital… Je décris comme suit les expériences concrètes sur lesquelles se fonde un discours valable au sujet de Dieu… Il faut se rendre compte que la réalité nous impose des impératifs sur le plan moral. Ces impératifs comportent une foule de nuances: la relativité sur le plan historique, le conditionnement social, les mécanismes biologiques de stimulus-réponse, la libido, etc. À la longue, notre conscience exige de rechercher et de dire la vérité, de créer de la beauté, et de rendre justice à autrui dans un esprit de compassion: ce sont là les impératifs naturels de l'existence humaine. Ces impératifs, nous n'en sommes pas les auteurs, nous sommes incapables de les manipuler au-delà d'un certain minimum. Sinon, nous sommes manipulés vers le chaos de la désintégration sur les plans psychologique et social. Ce sont là des réalités.
(Alice Blair Wesley, pasteure unitarienne universaliste, a exercé ses fonctions auprès d'églises au Maryland, au New Jersey et au Texas.)
Notion du Passé
Après des années de recherches, je suis davantage plongé dans une terminologie humaniste pour le domaine de la religion, tout d'abord pour deux raisons. En premier lieu, la notion de Dieu, malgré les ré-interprétations dont elle a fait l'objet, comporte trop d'éléments passéistes. J'estime que le mot Dieu a fait son temps, et qu'il ne vaut plus la peine de le réinterpréter. En second lieu, la notion de Dieu ne peut facilement s'intégrer aux renseignements que nous fournissent constamment les chercheurs et les penseurs actuels. La psychologie, la sociologie, la biologie, l'anthropologie, ce sont là les matières premières à partir desquelles on peut élaborer une religion moderne. Les théologiens se croient tenus de placer la religion sur le lit de Procuste de la notion de Dieu. Je préfère édifier nos croyances à partir des êtres humains et de notre situation sur cette planète, à la lumière des interprétations fournies par des connaissances nouvelles, et non plus sur une théologie formée d'éléments trop périmés pour intégrer pleinement l'état actuel de nos connaissances.
(Paul H. Beattie, ancien pasteur de First Unitarian Church, Pittsburgh, Pennsylvanie)
Dieu est une inspiration
Chacun d'entre nous doit poser ses propres questions, et il appartient à chacun d'aboutir à ses propres notions des réalités suprêmes. Comme le disait Ralph Waldo Emerson, c'est par une porte secrète que Dieu s'introduit dans chaque individu. En vérité, j'estime qu'il est impossible de nier la lutte intérieure incessante qui se poursuit avec mes propres cauchemars, avec mes propres rêves, avec moi-même et avec Dieu. Durant notre parcours, nous devons façonner, à partir des matières brutes et grossières de notre moi et de notre monde, quelque chose de vrai et de significatif. Le long de ce parcours, il faut traverser les sombres espaces qui séparent les étoiles, et les transformer en lumière. Ce parcours nous entraîne dans les profondeurs d'un tourbillon où il faut ouvrir les yeux et tendre les bras, jusqu'à ce que nous ayons acquis le droit d'en revendiquer le centre de gravité. Pour moi, ce parcours, c'est Dieu. Dieu est une inspiration
(Marni Harmony est une pasteure unitarienne universaliste ayant exercé ses fonctions auprès d'églises dans le Maryland, en Pennsylvanie et au Wisconsin.)
Notions de Dieu chez les unitariens universalistes, Doris Hunter, pasteure émérite, First Universalist Society, Rockport, Massachusetts.
La traduction de ces textes a été rendu possible grâce a l'aide financière de la Convention des universalistes de l'État de New-York (New York State Convention of Universalists.
Les Unitariens croient d'abord et avant tout à la liberté dans la recherche de la vérité. Il n'est pas nécessaire d'embaumer la vérité pour la conserver à l'intention de la postérité.
Nous revendiquons vigoureusement le droit de savoir, de parler et de discuter librement, selon notre conscience, au sein de notre propre église et de la société en général. Nous nous opposons à la censure pratiquée en général. Nous nous opposons à la censure pratiquée par une église, par l'État ou par quelque autre institution. Nous croyons que la vérité se manifeste plus clairement dans un contexte de liberté.
La vérité avec un "v" minuscule
Nous croyons fermement à la vérité avec un "v" minuscule. Nous affirmons avoir le droit, et même le devoir, d'exercer notre propre jugement. La liberté de croire n'ouvre pas la porte à l'anarchie ou à l'irresponsabilité sur le plan religieux. Elle ne permet pas de prendre ses désirs pour des réalités. Elle offre la possibilité d'une réflexion minutieuse et honnête.
Chacun doit développer sa capacité d'exercer son jugement de manière à pouvoir, comme dit l'apôtre Paul, démontrer toute chose, et s'en tenir à ce qui est bien. Ces pensés ne sont pas confidentielles. Nous estimons qu'il y a lieu de partager ensemble nos convictions et nos croyances personnelles, dans une ambiance de transparence et de respect réciproques.
Nous apprécions la foi et l'intégrité chez quiconque. Nous ne disons pas: Pensez comme il vous plaît mais dites que vous croyez. Nous disons: Pensez comme il se doit, et dites ensuite ce que vous croyez vraiment. C'est en surface que se retrouve la diversité de nos croyances. Chacun d'entre nous a vécu ses propres expériences. Chacun de nous confère aux mots des sens différents.
(Le révérend Charles Eddis)
L’accueil des hérétiques
Jack Mendelsohn l'exprime ainsi: "Je veux me sentir libre de me poser des questions et même de soulever des doutes à propos de l'existence de Dieu, de son essence même, de l'efficacité de la prière, de la valeur de la Bible, de la possibilité d'une vie éternelle tout en restant religieux. Où puis-je trouver une communauté où un doute sincère n'est qualifié d'hérésie et où sont accueillis avec enthousiasme ceux et celles qui seraient ailleurs, considérés comme hérétiques?
Devenir unitarien ne signifie pas substituer une profession de foi à une autre mais ouvrir son esprit pour que toutes les sources susceptibles de nous inspirer puissent nous permettre d'accueillir la vérité tel qu'il nous convient de la concevoir.
Diversité des croyances
Pour illustrer cette diversité d'opinions, considérons la question de Dieu. Parmi les unitariens universalistes, se retrouvent des athées, des agnostiques et des théistes.
La présence active d'athées
"On s'étonnera peut-être de nous voir parler de la présence active d'athées au sein de notre religion. Ces deux termes sont généralement considérés comme antinomiques. Aussi la notion d"athéisme religieux", dont nous nous accommodons fort bien, mérite-t-elle qu'on lui apporte quelques précisions.
S'il est vrai de prétendre que les athées ont en commun le fait de ne pas croire en Dieu, on se doit toutefois de reconnaître que certains d'entre eux sont habités par un véritable sens religieux, qu'ils aspirent à une authentique spiritualité et que des valeurs telles l'amour du prochain, la dignité humaine, la justice sociale, l'élévation morale, et l'épanouissement intellectuel marquent profondément la conduite de leur existence et lui donnent tout son sens. La foi ne se réduit pas à Dieu."
(Alice Blair Wesley)
J’accepte d’être surpris
«Est-ce que ma vie, la vie des générations passées et futures et en fait la vie dans l’ensemble de l’univers ont une raison d’être, un objectif ou une direction? En d’autres mots, allons-nous quelque part? Y a-t-il quelqu’un à la barre? ». Certains répondent par l’affirmative. Selon eux, la raison d’être, l’objectif ou la direction dans la vie vient d’une croyance profonde, d’une rencontre avec Dieu, avec les forces de la vie ou l’énergie créatrice de l’univers. Ils croient que cette force de la conscience fonctionne selon un plan et considèrent que les êtres humains sont importants dans le processus. Dieu vous aime. L’objectif de la vie est de rendre grâce et de remercier cette force pour l’amour qu’elle nous offre.
Personnellement, je n’ai pas fait l’expérience de ce Dieu ou de cette conscience qui surveille les mouvements de l’univers et je n’y crois pas. Je ne vois pas à quoi ce genre de croyance me servirait dans la vie et je ne vis pas en fonction d’une telle relation basée sur cette façon d’être ou cette force. Je suis pour le moins libéral en matière de religion et à ce titre, j’essaie de garder l’esprit ouvert sur tous les sujets. J’accepte d’être surpris ou non.
D’autres, qui ne croient pas en la force de la vie personnelle, trouvent un sens à la vie dans la croyance que la conscience individuelle survit au décès du corps physique. Pour eux, le « je » qui, je crois, signifie « moi » se débarrasse du corps et revit dans d’autres corps indéfiniment. L’âme ou le moi est immortel. Personnellement, je suis agnostique en ce qui concerne cette croyance. Mais même si je n’y compte pas, je peux respecter ceux qui y croient, et encore une fois, à titre religieux libéral, je veux garder l’esprit ouvert à cette possibilité. J’accepte d’être surpris.
( L'ancien pasteur de l'Église unitarienne de Montréal, le révérend Raymond Drennan, dans une homélie intitulée "La vie a-t-elle un sens?")
Principe cohérent et rationnel au sein de la vie et de l'univers
Je trouve aussi qu'il est difficile de croire en Dieu puisqu'on ne peut éviter sincèrement de croire en Lui mais qu'il est difficile de le faire comme il se doit. Pour ce qui est des dieux, j'estime que ce sont tous des créations humaines, et ne crois nullement à la réalité du surnaturel. Le mot "Dieu" ne signifie donc pas, à mes yeux, l'Être Suprême, une Personne Divine. Il est l'affirmation d'un principe cohérent et rationnel au sein de la vie et de l'univers. Il illustre ma conviction selon laquelle, malgré les tragédies personnelles et l'absence de toute solution définitive, la vie vaut véritablement la peine d'être vécue, et la réalité est au plus haut point valable.
(Arthur Foote, Pasteur émérite, Unity Church, St-Paul, Minnesota)
Dieu est un Verbe
Au moment où je songe à la série de miracles qu'à la légère on appelle la vie, où je vis la permanence de ma propre conscience, d'un "moi" insaisissable qui transcende, semble-t-il, la naissance et la mort des cellules de mon cerveau; au moment où j'envisage la progression irrésistible de l'évolution du cosmos, cette histoire incroyable de la matière inerte ayant donné naissance à des créatures vivantes, sensibles, pensantes, rêveuses… j'ai le sentiment d'une réalité spirituelle qui ne cesse de déferler et de s'accroître. J'estime que nous possédons une conscience collective qui, à chaque instant, s'enrichit et devient plus vibrante, à mesure que l'univers prend conscience de lui-même.
C'est ce phénomène que je nomme Dieu–l'évolution spirituelle du cosmos, le libre flux de la création. Dieu est le déploiement, la potentialité, la nouveauté. Tout n'attend que de devenir un sacrement, déclare le pasteur unitarien universaliste Jacob Trapp.
Il m'est difficile d'employer Dieu comme un substantif lequel doit, selon l'enseignement que j'ai reçu, désigner quelque chose: une personne, un lieu ou une chose. Un substantif doit dénoter, définir, délimiter. Il est de caractère statique, ne convenant nullement à mon sentiment du divin.
À mes yeux, Dieu est un verbe.
(Ann Fields, éducatrice religieuse, ancienne directrice des programmes pour enfants de l'UUA)
L'énergie créatrice du processus cosmique
La religion, lorsqu'elle fige l'expérience par l'exercice de l'autorité, afin de dissimuler des décisions humaines sous le voile de sanctions divines, cause le plus grand tort à l'humanité. Trop souvent, noms et croyances se substituent à l'expérience et aux élans sincères. La réalité que nous avons personnifiée sous la forme de dieux n'existe pas sur des maîtres-autels et dans des textes anciens. Elle est l'éternelle immobilité sous-jacente au changement et à l'énergie créatrice du processus cosmique. Puissions-nous aller au-delà du langage afin de vivre cette réalité.
(Richard A. Kellaway, pasteur, First Unitarian Church, New Bedford, Massachusetts)
L'expérience humaine
Une bonne part de ce que l'on dit de Dieu est confus et dénué de sens, ayant été coupé de son contenu vital… Je décris comme suit les expériences concrètes sur lesquelles se fonde un discours valable au sujet de Dieu… Il faut se rendre compte que la réalité nous impose des impératifs sur le plan moral. Ces impératifs comportent une foule de nuances: la relativité sur le plan historique, le conditionnement social, les mécanismes biologiques de stimulus-réponse, la libido, etc. À la longue, notre conscience exige de rechercher et de dire la vérité, de créer de la beauté, et de rendre justice à autrui dans un esprit de compassion: ce sont là les impératifs naturels de l'existence humaine. Ces impératifs, nous n'en sommes pas les auteurs, nous sommes incapables de les manipuler au-delà d'un certain minimum. Sinon, nous sommes manipulés vers le chaos de la désintégration sur les plans psychologique et social. Ce sont là des réalités.
(Alice Blair Wesley, pasteure unitarienne universaliste, a exercé ses fonctions auprès d'églises au Maryland, au New Jersey et au Texas.)
Notion du Passé
Après des années de recherches, je suis davantage plongé dans une terminologie humaniste pour le domaine de la religion, tout d'abord pour deux raisons. En premier lieu, la notion de Dieu, malgré les ré-interprétations dont elle a fait l'objet, comporte trop d'éléments passéistes. J'estime que le mot Dieu a fait son temps, et qu'il ne vaut plus la peine de le réinterpréter. En second lieu, la notion de Dieu ne peut facilement s'intégrer aux renseignements que nous fournissent constamment les chercheurs et les penseurs actuels. La psychologie, la sociologie, la biologie, l'anthropologie, ce sont là les matières premières à partir desquelles on peut élaborer une religion moderne. Les théologiens se croient tenus de placer la religion sur le lit de Procuste de la notion de Dieu. Je préfère édifier nos croyances à partir des êtres humains et de notre situation sur cette planète, à la lumière des interprétations fournies par des connaissances nouvelles, et non plus sur une théologie formée d'éléments trop périmés pour intégrer pleinement l'état actuel de nos connaissances.
(Paul H. Beattie, ancien pasteur de First Unitarian Church, Pittsburgh, Pennsylvanie)
Dieu est une inspiration
Chacun d'entre nous doit poser ses propres questions, et il appartient à chacun d'aboutir à ses propres notions des réalités suprêmes. Comme le disait Ralph Waldo Emerson, c'est par une porte secrète que Dieu s'introduit dans chaque individu. En vérité, j'estime qu'il est impossible de nier la lutte intérieure incessante qui se poursuit avec mes propres cauchemars, avec mes propres rêves, avec moi-même et avec Dieu. Durant notre parcours, nous devons façonner, à partir des matières brutes et grossières de notre moi et de notre monde, quelque chose de vrai et de significatif. Le long de ce parcours, il faut traverser les sombres espaces qui séparent les étoiles, et les transformer en lumière. Ce parcours nous entraîne dans les profondeurs d'un tourbillon où il faut ouvrir les yeux et tendre les bras, jusqu'à ce que nous ayons acquis le droit d'en revendiquer le centre de gravité. Pour moi, ce parcours, c'est Dieu. Dieu est une inspiration
(Marni Harmony est une pasteure unitarienne universaliste ayant exercé ses fonctions auprès d'églises dans le Maryland, en Pennsylvanie et au Wisconsin.)
Notions de Dieu chez les unitariens universalistes, Doris Hunter, pasteure émérite, First Universalist Society, Rockport, Massachusetts.
La traduction de ces textes a été rendu possible grâce a l'aide financière de la Convention des universalistes de l'État de New-York (New York State Convention of Universalists.
Re: l’Église Unitarienne
Sept principes
Les principes de l’Association unitarienne universaliste
Nous, assemblées membres de l'Association unitarienne universaliste, sommes vouées à la reconnaissance et à la promotion des principes suivants:
1. La valeur et la dignité intrinsèques de toute personne.
2. La justice, l'équité et la compassion comme fondements des relations humaines.
3. L’acceptation mutuelle et l’encouragement à la croissance spirituelle au sein de nos assemblées.
4. La liberté et la responsabilité de chaque personne dans sa recherche de la vérité, du sens de la vie et de la signification des choses.
5. La liberté de conscience et le recours au processus démocratique aussi bien dans l’ensemble de la société qu’au sein de nos assemblées.
6. L'aspiration à une humanité où règneront la paix, la liberté et la justice pour tous.
7. Le respect du caractère interdépendant de toutes les formes d’existence qui constituent une trame dont nous faisons partie.
Les sources de l’Association unitarienne universaliste
Nous avons puisé à des sources diverses la vivante tradition que nous partageons:
• L’expérience directe du merveilleux et transcendant mystère, universellement reconnu, qui suscite un renouveau de l’âme et une attitude réceptive envers les forces qui sont à l’origine de la vie et veillent à son épanouissement.
• Les paroles et les actions de visionnaires, hommes et femmes, qui nous incitent à miser sur la justice, la compassion et le pouvoir de transformation de l'amour pour affronter le mal sous toutes ses formes.
• La part de sagesse de toutes les religions qui est, pour nous, une source d’inspiration morale et spirituelle.
• Les enseignements du christianisme et du judaïsme qui nous convient à aimer notre prochain comme nous-mêmes en reconnaissance de l'amour que Dieu nous manifeste.
• Le message humaniste qui nous incite à utiliser notre raisonnement et à prendre en considération les résultats de la science, et qui met en garde notre âme et notre esprit contre toute forme d’endoctrinement et de fanatisme religieux
• Les enseignements spirituels des traditions nomades qui célèbrent le cycle sacré de la vie, nous invitant à vivre en harmonie avec les rythmes de la nature. Remplis de gratitude envers le pluralisme religieux qui enrichit et ennoblit notre foi, nous sommes animés par le désir d’approfondir notre compréhension et de développer notre perspicacité.
En tant qu’assemblées autonomes, nous souscrivons à cette déclaration de principes, nous engageant à nous témoigner mutuellement soutien et confiance.
Ordonnance adoptée lors des assemblées générales de 1984, 1985 et 1995.
Les principes de l’Association unitarienne universaliste
Nous, assemblées membres de l'Association unitarienne universaliste, sommes vouées à la reconnaissance et à la promotion des principes suivants:
1. La valeur et la dignité intrinsèques de toute personne.
2. La justice, l'équité et la compassion comme fondements des relations humaines.
3. L’acceptation mutuelle et l’encouragement à la croissance spirituelle au sein de nos assemblées.
4. La liberté et la responsabilité de chaque personne dans sa recherche de la vérité, du sens de la vie et de la signification des choses.
5. La liberté de conscience et le recours au processus démocratique aussi bien dans l’ensemble de la société qu’au sein de nos assemblées.
6. L'aspiration à une humanité où règneront la paix, la liberté et la justice pour tous.
7. Le respect du caractère interdépendant de toutes les formes d’existence qui constituent une trame dont nous faisons partie.
Les sources de l’Association unitarienne universaliste
Nous avons puisé à des sources diverses la vivante tradition que nous partageons:
• L’expérience directe du merveilleux et transcendant mystère, universellement reconnu, qui suscite un renouveau de l’âme et une attitude réceptive envers les forces qui sont à l’origine de la vie et veillent à son épanouissement.
• Les paroles et les actions de visionnaires, hommes et femmes, qui nous incitent à miser sur la justice, la compassion et le pouvoir de transformation de l'amour pour affronter le mal sous toutes ses formes.
• La part de sagesse de toutes les religions qui est, pour nous, une source d’inspiration morale et spirituelle.
• Les enseignements du christianisme et du judaïsme qui nous convient à aimer notre prochain comme nous-mêmes en reconnaissance de l'amour que Dieu nous manifeste.
• Le message humaniste qui nous incite à utiliser notre raisonnement et à prendre en considération les résultats de la science, et qui met en garde notre âme et notre esprit contre toute forme d’endoctrinement et de fanatisme religieux
• Les enseignements spirituels des traditions nomades qui célèbrent le cycle sacré de la vie, nous invitant à vivre en harmonie avec les rythmes de la nature. Remplis de gratitude envers le pluralisme religieux qui enrichit et ennoblit notre foi, nous sommes animés par le désir d’approfondir notre compréhension et de développer notre perspicacité.
En tant qu’assemblées autonomes, nous souscrivons à cette déclaration de principes, nous engageant à nous témoigner mutuellement soutien et confiance.
Ordonnance adoptée lors des assemblées générales de 1984, 1985 et 1995.
Re: l’Église Unitarienne
Les voies spirituelles
Introduction
Un nouveau son de cloche se fait entendre dans l’universalisme unitarien. Non pas un son vide, faible, frêle et discordant qui, à peine émis, s’en va mourir aux premières lueurs du jour naissant, mais un son plein, pur, riche, cristallin et harmonieux qui s'élance dans l’espace et se répercute aux quatre coins de l’univers. Ce son nouveau, c’est celui de la spiritualité. Pas tout à fait nouveau cependant, puisqu’il résonnait déjà dans le christianisme libéral de William Ellery Channing, dans le transcendantalisme de Ralph Waldo Emerson et de Margaret Fuller ainsi que dans l’humanisme de Clinton Lee Scott. Mais il gagne maintenant en intensité, mêlant ses sonorités au mugissement de l’océan, à la quiétude de notre coeur, à notre besoin de solidarité et à notre soif de justice.
Ce dépliant regroupe les voix de cinq personnalités du monde unitarien. Chacune de ces voix pourrait être la nôtre tellement le son nouveau de la spiritualité prend de l’ampleur. Les bras tendus et le coeur ouvert, nous serons là pour relever les défis qu’il nous lance et bénéficier du réconfort qu’il nous offre.
(Rosemarie C. Smurzynski pasteure, Unitarian Universalist Area Church Sherborn, Massachussets)
Les grandes connexions
Pour moi la spiritualité évoque un phénomène de « connexion », avec les gens, les animaux, la nature, avec des formes d’énergie enfouies dans des profondeurs que l’oeil humain ne peut atteindre. Je vis mes expériences d’éveil spirituel lorsque je touche à des parties distinctes de la toile miraculeuse que constitue notre existence et lorsque je suis touché par elles.
(Makanah Elizabeth Morriss, directrice, Department of Religious Education Unitarian Universalist Association)
Un monde de mystère
Comment faisons-nous l’expérience du spirituel? Mes rares expériences personnelles du spirituel s’accompagnent d’un profond sentiment de simplicité et de plénitude. Ce sentiment n’a rien à voir avec la connaissance, ni même avec l’esthétique. Il se caractérise par l’acceptation du mystère comme réponse à nos interrogations; il loge à l’enseigne de la Paix, que le monde ne peut ni donner ni enlever.
(G. Peter Fleck )
Action et contemplation
Notre rôle, comme unitariens universalistes, c’est de résister constamment à notre penchant vers l’individualisme et la séparation. La vie spirituelle – au moyen de la contemplation, de la prière, de la méditation et de la discipline – peut améliorer notre position élitiste en nous éloignant du champ des luttes quotidiennes de l’humanité. Ou encore, la vie spirituelle peut nous mettre en contact avec la toile d’interdépendance qui recouvre l’existence dont nous faisons partie et qui souffre de ses blessures écologiques et sociales.
(Elizabeth Ellis-Hagler, pasteure, directrice administrative, Unitarian Universalist Urban Ministry, Boston, Massachussets.)
Plus loin que l’immédiat
La « spiritualité » est une sorte de verre grossissant qui donne, en l’éclairant, sa signification au chaos que constitue notre expérience du présent, qui confère un sens au tumulte du passé et qui prépare un avenir digne de ce nom. Dans mon esprit, la « religion » représente le credo particulier qui me nourrit et grâce auquel il me devient possible d’entrer en relation avec Dieu et l’existence. Dans mon cas, il s’agit du christianisme. D’autre part, je conçois la « spiritualité » comme la somme de toutes les religions, un nom ou une étiquette pour désigner la propension de l’humanité à voir plus loin que ses préoccupations immédiates, à agir en oubliant l’ego, à devenir partie prenante du processus glorieux de la création.
La « spiritualité » n’a rien d’éthéré ou de nébuleux. Elle est agréable, forte et créatrice.
(Dan Wakefield, membre de la King’s Chapel Boston, Massachussets )
Retrouver son souffle
À l’occasion, le spectacle des étoiles explose à mes yeux avec tant de gloire qu’il m’est impossible de lui tourner le dos… La meilleure façon d’en faire l’expérience, je suppose, c’est de s’arrêter et d’interroger le silence, car c’est dans le silence que nous sentons le souffle nous revenir. Il arrivera peut-être, si nous y portons bien attention, que nous entendions le vent lui-même venir nous parler à l’oreille.
(William Schultz, directeur administratif, Amnistie internationale, USA)
Extrait du dépliant «Spiritualité- Expérience universaliste unitarienne»
Introduction
Un nouveau son de cloche se fait entendre dans l’universalisme unitarien. Non pas un son vide, faible, frêle et discordant qui, à peine émis, s’en va mourir aux premières lueurs du jour naissant, mais un son plein, pur, riche, cristallin et harmonieux qui s'élance dans l’espace et se répercute aux quatre coins de l’univers. Ce son nouveau, c’est celui de la spiritualité. Pas tout à fait nouveau cependant, puisqu’il résonnait déjà dans le christianisme libéral de William Ellery Channing, dans le transcendantalisme de Ralph Waldo Emerson et de Margaret Fuller ainsi que dans l’humanisme de Clinton Lee Scott. Mais il gagne maintenant en intensité, mêlant ses sonorités au mugissement de l’océan, à la quiétude de notre coeur, à notre besoin de solidarité et à notre soif de justice.
Ce dépliant regroupe les voix de cinq personnalités du monde unitarien. Chacune de ces voix pourrait être la nôtre tellement le son nouveau de la spiritualité prend de l’ampleur. Les bras tendus et le coeur ouvert, nous serons là pour relever les défis qu’il nous lance et bénéficier du réconfort qu’il nous offre.
(Rosemarie C. Smurzynski pasteure, Unitarian Universalist Area Church Sherborn, Massachussets)
Les grandes connexions
Pour moi la spiritualité évoque un phénomène de « connexion », avec les gens, les animaux, la nature, avec des formes d’énergie enfouies dans des profondeurs que l’oeil humain ne peut atteindre. Je vis mes expériences d’éveil spirituel lorsque je touche à des parties distinctes de la toile miraculeuse que constitue notre existence et lorsque je suis touché par elles.
(Makanah Elizabeth Morriss, directrice, Department of Religious Education Unitarian Universalist Association)
Un monde de mystère
Comment faisons-nous l’expérience du spirituel? Mes rares expériences personnelles du spirituel s’accompagnent d’un profond sentiment de simplicité et de plénitude. Ce sentiment n’a rien à voir avec la connaissance, ni même avec l’esthétique. Il se caractérise par l’acceptation du mystère comme réponse à nos interrogations; il loge à l’enseigne de la Paix, que le monde ne peut ni donner ni enlever.
(G. Peter Fleck )
Action et contemplation
Notre rôle, comme unitariens universalistes, c’est de résister constamment à notre penchant vers l’individualisme et la séparation. La vie spirituelle – au moyen de la contemplation, de la prière, de la méditation et de la discipline – peut améliorer notre position élitiste en nous éloignant du champ des luttes quotidiennes de l’humanité. Ou encore, la vie spirituelle peut nous mettre en contact avec la toile d’interdépendance qui recouvre l’existence dont nous faisons partie et qui souffre de ses blessures écologiques et sociales.
(Elizabeth Ellis-Hagler, pasteure, directrice administrative, Unitarian Universalist Urban Ministry, Boston, Massachussets.)
Plus loin que l’immédiat
La « spiritualité » est une sorte de verre grossissant qui donne, en l’éclairant, sa signification au chaos que constitue notre expérience du présent, qui confère un sens au tumulte du passé et qui prépare un avenir digne de ce nom. Dans mon esprit, la « religion » représente le credo particulier qui me nourrit et grâce auquel il me devient possible d’entrer en relation avec Dieu et l’existence. Dans mon cas, il s’agit du christianisme. D’autre part, je conçois la « spiritualité » comme la somme de toutes les religions, un nom ou une étiquette pour désigner la propension de l’humanité à voir plus loin que ses préoccupations immédiates, à agir en oubliant l’ego, à devenir partie prenante du processus glorieux de la création.
La « spiritualité » n’a rien d’éthéré ou de nébuleux. Elle est agréable, forte et créatrice.
(Dan Wakefield, membre de la King’s Chapel Boston, Massachussets )
Retrouver son souffle
À l’occasion, le spectacle des étoiles explose à mes yeux avec tant de gloire qu’il m’est impossible de lui tourner le dos… La meilleure façon d’en faire l’expérience, je suppose, c’est de s’arrêter et d’interroger le silence, car c’est dans le silence que nous sentons le souffle nous revenir. Il arrivera peut-être, si nous y portons bien attention, que nous entendions le vent lui-même venir nous parler à l’oreille.
(William Schultz, directeur administratif, Amnistie internationale, USA)
Extrait du dépliant «Spiritualité- Expérience universaliste unitarienne»
Re: l’Église Unitarienne
Au delà de la chrétienté
Se libérer de l’isolement spirituel
Pour ceux qui ne peuvent accepter une vie religieuse fondée sur le dogmatisme et la soumission à un credo mais qui aspirent plutôt à une voie d’expression religieuse où l’accent est mis sur la raison, l’épanouissement de la personnalité et le service, l’universalisme unitarien est une porte qui s’ouvre sur la fraternité, une occasion inespérée de se libérer de l’isolement spirituel.
( J. Mendelsohn)
Le droit de décider soi-même
Je n’ai jamais rencontré un unitarien qui n’ait été d’accord avec les conclusions de la science. Je n’ai jamais rencontré un unitarien qui n’ait affirmé l’importance et la valeur de la vie sur Terre, vécue comme il se doit, plutôt que d’une vie passée à se préparer à une autre vie. Aux yeux des unitariens, le fait de vivre maintenant comme il se doit est la meilleure préparation à ce qui s’ensuivra après la mort. La vie est un don, un mystère qu’il faut vivre et qu’il faut respecter.
Je n’ai jamais rencontré un unitarien qui n’ait assumé la responsabilité personnelle de ce qui lui arrivait au cours de son existence, et de ce qui se passait dans la société et dans le monde entier. Je n’ai jamais rencontré un unitarien qui n’ait revendiqué le droit de décider lui-même de ce qu’il croyait, plutôt que de se faire dire ce qu’il devait croire. Je n’ai jamais rencontré un unitarien qui n’ait cru que Jésus était issu de parents humains ordinaires et conçu et né comme vous et moi. Je ne connais pas d’unitarien qui ait vu dans ce monde un théâtre de marionnettes dont, à l’occasion, une puissance insondable tirait les ficelles.
Je ne suis pas sûr qu’aucun unitarien ne me contredise sur l’une ou l’autre de ces questions. Toutefois, j’ose affirmer qu’il existe, entre les unitariens, un plus grand degré d’unanimité qu’entre les fidèles de tout autre église.
(Le révérend Charles Eddis) (Extrait du dépliant « Ce qu'affirment les unitariens »)
Des réponses diverses
Ce qui distingue les unitariens des autres confessions religieuses, ce n’est pas le fait de différer d’avis quant à une ou deux doctrines simples. La question de savoir quelles sont les croyances des unitariens est presque trop vaste; il est difficile d’y répondre. Demandez-nous, par exemple, ce que nous pensons de Dieu ou de la destinée humaine, et nous proposerons des réponses diverses à chacune de ces questions. Il sera évident que nos croyances évoluent encore. Nous n’en sommes pas encore arrivés à des conclusions unanimes.
(Le révérend Charles Eddis) (Extrait du dépliant « Ce qu'affirment les unitariens »)
Nous ne pouvons faire appel à la Bible
Nous ne pouvons comprendre le passé que dans notre propre optique. Nous ne pouvons faire appel à la Bible et aux autres grandes religions du passé, en les interprétant comme on le faisait jadis. Nous faisons appel au passé à la lumière de nos connaissances actuelles. Le passé ne peut revivre que s’il est adapté au présent. L’avenir se trouve lui aussi dans le présent. Il dépend de nous. Nous sommes responsables de ce qui surviendra.
La Bible repose sur des mythes et des légendes
Nous ne considérons cependant ni la Bible ni aucun autre récit fondé sur des expériences humaines comme étant des guides infaillibles ou des sources exclusives de vérité. Une grande partie du contenu de la Bible repose sur des mythes et des légendes. Cela ne signifie pas qu’il faille pour autant l’écarter du revers de la main. Au contraire, il s’agit d’un ouvrage d’une grande valeur littéraire et c’est à ce titre que son mérite exceptionnel doit être reconnu.
Aussi sommes-nous d’avis qu’il est nécessaire d’en aborder la lecture avec la même capacité d’imagination et les mêmes outils de connaissance critique auxquels nous avons recours, par exemple, envers les livres et les articles de journaux.
Notre respect s’étend également à la littérature sacrée qui nous vient des autres religions ainsi qu’aux études contemporaines sur l’art et la science de même qu’aux commentaires portant sur des enjeux sociaux. Nous souscrivons à cette vielle formule libérale selon laquelle la révélation n’est pas coulée dans le ciment. Les universalistes aspirent à une vérité aussi vaste que le vaste monde. Nous tentons de trouver la vérité en quelque lieu que ce soit, universellement.
( Alice Blair Wesley)
Se libérer de l’isolement spirituel
Pour ceux qui ne peuvent accepter une vie religieuse fondée sur le dogmatisme et la soumission à un credo mais qui aspirent plutôt à une voie d’expression religieuse où l’accent est mis sur la raison, l’épanouissement de la personnalité et le service, l’universalisme unitarien est une porte qui s’ouvre sur la fraternité, une occasion inespérée de se libérer de l’isolement spirituel.
( J. Mendelsohn)
Le droit de décider soi-même
Je n’ai jamais rencontré un unitarien qui n’ait été d’accord avec les conclusions de la science. Je n’ai jamais rencontré un unitarien qui n’ait affirmé l’importance et la valeur de la vie sur Terre, vécue comme il se doit, plutôt que d’une vie passée à se préparer à une autre vie. Aux yeux des unitariens, le fait de vivre maintenant comme il se doit est la meilleure préparation à ce qui s’ensuivra après la mort. La vie est un don, un mystère qu’il faut vivre et qu’il faut respecter.
Je n’ai jamais rencontré un unitarien qui n’ait assumé la responsabilité personnelle de ce qui lui arrivait au cours de son existence, et de ce qui se passait dans la société et dans le monde entier. Je n’ai jamais rencontré un unitarien qui n’ait revendiqué le droit de décider lui-même de ce qu’il croyait, plutôt que de se faire dire ce qu’il devait croire. Je n’ai jamais rencontré un unitarien qui n’ait cru que Jésus était issu de parents humains ordinaires et conçu et né comme vous et moi. Je ne connais pas d’unitarien qui ait vu dans ce monde un théâtre de marionnettes dont, à l’occasion, une puissance insondable tirait les ficelles.
Je ne suis pas sûr qu’aucun unitarien ne me contredise sur l’une ou l’autre de ces questions. Toutefois, j’ose affirmer qu’il existe, entre les unitariens, un plus grand degré d’unanimité qu’entre les fidèles de tout autre église.
(Le révérend Charles Eddis) (Extrait du dépliant « Ce qu'affirment les unitariens »)
Des réponses diverses
Ce qui distingue les unitariens des autres confessions religieuses, ce n’est pas le fait de différer d’avis quant à une ou deux doctrines simples. La question de savoir quelles sont les croyances des unitariens est presque trop vaste; il est difficile d’y répondre. Demandez-nous, par exemple, ce que nous pensons de Dieu ou de la destinée humaine, et nous proposerons des réponses diverses à chacune de ces questions. Il sera évident que nos croyances évoluent encore. Nous n’en sommes pas encore arrivés à des conclusions unanimes.
(Le révérend Charles Eddis) (Extrait du dépliant « Ce qu'affirment les unitariens »)
Nous ne pouvons faire appel à la Bible
Nous ne pouvons comprendre le passé que dans notre propre optique. Nous ne pouvons faire appel à la Bible et aux autres grandes religions du passé, en les interprétant comme on le faisait jadis. Nous faisons appel au passé à la lumière de nos connaissances actuelles. Le passé ne peut revivre que s’il est adapté au présent. L’avenir se trouve lui aussi dans le présent. Il dépend de nous. Nous sommes responsables de ce qui surviendra.
La Bible repose sur des mythes et des légendes
Nous ne considérons cependant ni la Bible ni aucun autre récit fondé sur des expériences humaines comme étant des guides infaillibles ou des sources exclusives de vérité. Une grande partie du contenu de la Bible repose sur des mythes et des légendes. Cela ne signifie pas qu’il faille pour autant l’écarter du revers de la main. Au contraire, il s’agit d’un ouvrage d’une grande valeur littéraire et c’est à ce titre que son mérite exceptionnel doit être reconnu.
Aussi sommes-nous d’avis qu’il est nécessaire d’en aborder la lecture avec la même capacité d’imagination et les mêmes outils de connaissance critique auxquels nous avons recours, par exemple, envers les livres et les articles de journaux.
Notre respect s’étend également à la littérature sacrée qui nous vient des autres religions ainsi qu’aux études contemporaines sur l’art et la science de même qu’aux commentaires portant sur des enjeux sociaux. Nous souscrivons à cette vielle formule libérale selon laquelle la révélation n’est pas coulée dans le ciment. Les universalistes aspirent à une vérité aussi vaste que le vaste monde. Nous tentons de trouver la vérité en quelque lieu que ce soit, universellement.
( Alice Blair Wesley)
Re: l’Église Unitarienne
Interdépendance cosmique
La nature et l’évolution
Nous croyons en ce monde, en cet univers où nous vivons. Il est une source de ravissement et de joie. Il faut également reconnaître qu’on y subit les ouragans, la maladie, la souffrance et la mort. Et pourtant il est fiable, ordonné et, à sa façon, intelligible et prévisible. Nous croyons aux réalités que nous constatons. Si nous croyons à l’évolution, c’est que la réalité la démontre quant à l’origine de la vie sur notre planète. À nos yeux, la vie sur notre planète est un réseau d'interdépendance dont nous devons être des membres responsables.
Révérend Charles Eddis (Extrait du dépliant « Ce qu’affirment les unitariens »)
L’interdépendance
L’interdépendance est l’un des principes de l’unitarianisme qui affirme le respect du caractère interdépendant de toutes les formes d’existence qui constituent une trame dont nous faisons partie.
Ce principe tend à saisir le sens de l’unité de l’existence et nous convie à une participation consciente dans la vie quotidienne. Il nous faut faire des choix de styles de vie, de comportements qui privilégient la conservation et l’épanouissement de la vie planétaire.
L’Upanishad
Ce principe n’est pas nouveau. Cette sagesse se retrouve dans un des textes religieux les plus anciens de l’humanité, l’Upanishad, issu de la tradition hindoue.
Tel le corps humain est le corps cosmique
Tel l’esprit humain est l’esprit cosmique
Tel le microcosme est le macrocosme
Tel l’atome est l’univers.
La physique moderne
Il est aussi découvert à nouveau dans les théories de la physique moderne du quantum.
La théorie du quantum a aboli la notion d’objets fondamentalement séparés, a introduit la notion du participant pour remplacer celle de l’observateur et est arrivée à voir l’univers comme une trame interdépendante de relations dont les parties se définissent seulement à travers leur lien au tout.
(Fritjof Capra cité dans « No Boundary » de Ken Wilbur)
La nature et l’évolution
Nous croyons en ce monde, en cet univers où nous vivons. Il est une source de ravissement et de joie. Il faut également reconnaître qu’on y subit les ouragans, la maladie, la souffrance et la mort. Et pourtant il est fiable, ordonné et, à sa façon, intelligible et prévisible. Nous croyons aux réalités que nous constatons. Si nous croyons à l’évolution, c’est que la réalité la démontre quant à l’origine de la vie sur notre planète. À nos yeux, la vie sur notre planète est un réseau d'interdépendance dont nous devons être des membres responsables.
Révérend Charles Eddis (Extrait du dépliant « Ce qu’affirment les unitariens »)
L’interdépendance
L’interdépendance est l’un des principes de l’unitarianisme qui affirme le respect du caractère interdépendant de toutes les formes d’existence qui constituent une trame dont nous faisons partie.
Ce principe tend à saisir le sens de l’unité de l’existence et nous convie à une participation consciente dans la vie quotidienne. Il nous faut faire des choix de styles de vie, de comportements qui privilégient la conservation et l’épanouissement de la vie planétaire.
L’Upanishad
Ce principe n’est pas nouveau. Cette sagesse se retrouve dans un des textes religieux les plus anciens de l’humanité, l’Upanishad, issu de la tradition hindoue.
Tel le corps humain est le corps cosmique
Tel l’esprit humain est l’esprit cosmique
Tel le microcosme est le macrocosme
Tel l’atome est l’univers.
La physique moderne
Il est aussi découvert à nouveau dans les théories de la physique moderne du quantum.
La théorie du quantum a aboli la notion d’objets fondamentalement séparés, a introduit la notion du participant pour remplacer celle de l’observateur et est arrivée à voir l’univers comme une trame interdépendante de relations dont les parties se définissent seulement à travers leur lien au tout.
(Fritjof Capra cité dans « No Boundary » de Ken Wilbur)
Re: l’Église Unitarienne
Tolérance religieuse
Décret de Tolérance, 1568
En 1568, Jean Sigismund de Transylvanie, seul monarque unitarien de l’histoire, proclama le Décret de Tolérance, première déclaration du monde occidental à consacrer les libertés en matière de religion. C’est à Kolozsvàr (Cluj), petite ville de Transylvanie, qu’on peut trouver la plus vielle église unitarienne au monde. Celle-ci quitta les rangs de l’église officielle, sous l’impulsion du brillant réformateur Francis David, l’année même du Décret de Tolérance. Dès 1600, on pouvait compter plus de 400 églises unitariennes dans cette région de l’Europe.
( J. Mendelsohn)
Le potentiel humain
Nous croyons profondément aux possibilités de l’être humain. Nous croyons posséder des facultés inhérentes nous permettant de juger et de connaître ce qui est bon et ce qui est vrai. En tant qu’être humains, nous sommes également capables d’agir. Nous possédons l’aptitude d’agir d’une manière constructive et créatrice. Nous pouvons choisir de faire, de cette vie, une existence bonne et satisfaisante. Nous croyons qu’il y a lieu d’user de nos aptitudes à cette fin. Nous croyons que tous ont droit à une vie meilleure, et que chacun et chacune a le droit de décider ce qu’est cette vie meilleure.
Nous croyons à la responsabilité sur le plan social. Nous croyons aux droits de la personne; à l’égalité fondamentale des êtres humains; à la collectivité universelle, libre des morcellements résultant de la nationalité, de la race, du sexe, de la déficience, de l’orientation sur le plan émotif, de l’âge, de la caste, de la couleur ou des croyances. Nous croyons que nos aptitudes nous permettent d’atteindre cet idéal, pourvu que nous développions nos capacités de connaître et d’aimer.
(Révérend Charles Eddis, Extrait du dépliant "Ce qu’affirment les unitariens")
Décret de Tolérance, 1568
En 1568, Jean Sigismund de Transylvanie, seul monarque unitarien de l’histoire, proclama le Décret de Tolérance, première déclaration du monde occidental à consacrer les libertés en matière de religion. C’est à Kolozsvàr (Cluj), petite ville de Transylvanie, qu’on peut trouver la plus vielle église unitarienne au monde. Celle-ci quitta les rangs de l’église officielle, sous l’impulsion du brillant réformateur Francis David, l’année même du Décret de Tolérance. Dès 1600, on pouvait compter plus de 400 églises unitariennes dans cette région de l’Europe.
( J. Mendelsohn)
Le potentiel humain
Nous croyons profondément aux possibilités de l’être humain. Nous croyons posséder des facultés inhérentes nous permettant de juger et de connaître ce qui est bon et ce qui est vrai. En tant qu’être humains, nous sommes également capables d’agir. Nous possédons l’aptitude d’agir d’une manière constructive et créatrice. Nous pouvons choisir de faire, de cette vie, une existence bonne et satisfaisante. Nous croyons qu’il y a lieu d’user de nos aptitudes à cette fin. Nous croyons que tous ont droit à une vie meilleure, et que chacun et chacune a le droit de décider ce qu’est cette vie meilleure.
Nous croyons à la responsabilité sur le plan social. Nous croyons aux droits de la personne; à l’égalité fondamentale des êtres humains; à la collectivité universelle, libre des morcellements résultant de la nationalité, de la race, du sexe, de la déficience, de l’orientation sur le plan émotif, de l’âge, de la caste, de la couleur ou des croyances. Nous croyons que nos aptitudes nous permettent d’atteindre cet idéal, pourvu que nous développions nos capacités de connaître et d’aimer.
(Révérend Charles Eddis, Extrait du dépliant "Ce qu’affirment les unitariens")
Re: l’Église Unitarienne
Entraide communautaire
Il est d’une extrême importance de choisir judicieusement la communauté à laquelle on désire adhérer. Les vieilles communautés n’ont pas toutes nécessairement ce qu’il faut pour créer un foyer nourricier qui soit à la mesure de nos besoins religieux. Il existe de nombreuses communautés auxquelles nous pouvons adhérer dans la mesure où nous sommes prêts à faire semblant de croire au comportement des autres, aussi longtemps que nous acceptons d’ignorer le fait que l’on est agnostique ou humaniste, gai ou lesbienne. Ce n’est pas aussi facile de trouver une communauté où l’accueil soit vrai et authentique. Une communauté qui fait des efforts constants pour rendre l’adhésion plus inclusive, pour permettre aux gens de s’y intégrer totalement et dans le respect de ce qu’ils sont. C’est vraiment à partir de ce premier ingrédient que la communauté peut exister. Et c’est là-dessus que reposent la valeur et la richesse de la communauté unitarienne-universaliste, notre volonté ferme de mettre l’inclusion au sommet de nos priorités.
Le partage des valeurs
La communauté saine et à part entière proclame la vie et affirme sa responsabilité à l’égard de toutes les valeurs qui l’entourent. Une telle communauté ne forcera personne à penser de la même manière, ce qui serait d’ailleurs impossible et ennuyeux. Elle ne prétend même pas connaître toutes les réponses ou les solutions pour mieux implanter nos valeurs dans le milieu. Et pourtant, nous sommes solidaires, parce que nous partageons des préoccupations communes.
Le don de soi et de ce que l’on possède
La communauté tire également sa valeur du fait qu’elle nous incite à éviter la pingrerie. Il arrive si souvent que la vie nous pousse à vivre dans un sentiment de rareté et d’insécurité. Attention de trop partager, semble-t-on nous dire, de peur de manquer du nécessaire. Une communauté digne de ce nom nous apprend à ouvrir nos mains et nos coeurs et à partager, sachant très bien qu’il y en aura toujours pour tout le monde. Participer à la vie de la communauté, cela veut dire donner et encore donner, gardant présente à l’esprit la parabole de la multiplication des pains, parce que l’abondance est toujours du côté de celui qui donne.
Un lieu d’apprentissage
La communauté digne de ce nom doit aussi enseigner. C’est un lieu qui nous apprend à agrandir nos horizons et à combattre nos préjugés.
Un prélude à la révolution
Ce qui fait la richesse de la communauté, c’est qu’elle encourage la révolution, contre l’injustice, par exemple. Elle nous pousse à être des inadaptés refusant de se soumettre à une société qui considère l’injustice, les préjugés et l’étroitesse d’esprit comme des choses normales. La communauté a pour mission de nous garder honnêtes et éveillés, de nous empêcher de détourner les yeux devant les malheurs du monde – c’est si tentant de nos jours. Elle nous met en présence de camarades qui partagent notre recherche d’intégrité en nous incitant à résister à un monde qui voudrait nous changer pour le pire, même si nous savons que certaines choses ne peuvent être changées. Comme l’a déjà dit l’évêque Robinson, le vrai radical est « celui qui se sent si intérieurement sûr de lui qu’il n’hésite pas à transgresser les tabous et à écraser les barrières qui divisent ».
Rassembler, guérir, nourrir et inspirer
Notre communauté unitarienne universaliste est rassembleuse, guérisseuse, nourricière et source d’inspiration. Elle n’arrivera pas toujours à nous guérir de notre solitude, car elle n’est pas là pour nous divertir ou pour nous donner un faux sentiment de solidarité. Mais elle n’a pas sa pareille pour nous soulager lorsque, accablés par le quotidien, nous ressentons le besoin de raviver l’étincelle en partageant la solitude et l’amitié d’un autre.
Célébration et rituel
La communauté est également le lieu du rituel et de la célébration. C’est un aspect qui a pour nous une grande importance. Ici, on peut rire, pleurer ensemble et s’abreuver de solidarité à l’occasion. On y côtoie des amis avec qui on peut être en désaccord et même se disputer mais où l’on aboutit toujours à la réconciliation. C’est un lieu où l’on se ressent de votre absence quand vous n’y êtes pas et où les paroles de consolation viennent embellir vos journées même quand elles sont rayonnantes. On y trouve des amis qui viennent vous visiter quand vous êtes souffrant, et même quand vous ne l’êtes pas. Qui respectent votre solitude les jours où vous n’avez le goût de voir personne. C’est dans une telle communauté qu’on trouve ces bras secourables prêts à se tendre vers vous quand vient le moment de quitter la vie.
Un point d’ancrage
Lorsque notre vie, coupée de ses racines, nous semble vide de sens, la communauté unitarienne universaliste est là pour nous fournir un point d’ancrage. Dans ce lieu où souvenirs et avenir cohabitent, où verre et acier font bon ménage, nous décorons nos murs et nos plafonds avec des histoires où viennent se mêler rires, larmes, espoir, paix et amitié. La communauté consolide nos racines. C’est un port d’attache.
Une saine administration
C’est peut-être moins fascinant comme aspect, mais une communauté digne de ce nom se doit d’être sainement administrée. Cela suppose des réunions démocratiquement menées, un partage des pouvoirs ainsi que des salles de bain bien entretenues. C’est un endroit où chacun prend soin de lui-même. Il faut nourrir et supporter cette institution. À défaut, c'en sera fait du cadre qui protège notre liberté et notre besoin d’aimer se verra privé de son point d’appui
Le sens du mystère
La communauté doit être ouverte au mystère. Non seulement au mystère et à la beauté qui se trouvent en chacun de nous mais également aux mystères de la vie, de la mort et de l’univers. La communauté nous incite à explorer le sol sacré de notre être et de l’être lui-même, quel que soit le nom que chacun veut bien lui donner. La communauté est un lieu où l’on cherche la vérité et où l’on dit la vérité.
« La seule alternative à la hiérarchie, à la soumission et à l’obéissance aveugle, c’est la passion de la liberté et la foi en une communauté véritablement soucieuse d’égalité, où chaque membre est reconnu comme une source possible de vérité et de signification et où cette vérité et cette signification sont en perpétuelle mutation, constamment à découvrir, toujours ouvertes, tournées vers l’avant, vers l’avenir, jamais définitives. » (Peter Marin, In the Company of Others, p. 163)
(L'ancien pasteur de l’Église unitarienne de Montréal, le révérend Raymond Drennan dans une homélie intitulée « Qu’est-ce qu’une communauté spirituelle? »
Le but de l’éducation religieuse
Personne mieux que William Ellery Channing, célèbre pasteur unitarien du 19 ième siècle, n’a su décrire les objectifs généraux de nos programmes d’éducation religieuse.
Le but ultime de l’éducation religieuse consiste non pas à imprégner l’enfant de ce que nous croyons mais plutôt de lui permettre d’acquérir ses propres convictions; non pas de lui faire percevoir les choses telles que nous les voyons, mais de miser sur sa curiosité afin qu’il les regarde avec ses propres yeux; non pas à lui imposer la religion sous la forme de règles arbitraires qui s’appuient exclusivement sur ce que nous prétendons et souhaitons mais plutôt à faire appel à son discernement moral de façon à ce qu’il puisse découvrir par lui-même ce qui, de tout temps, est juste et bon.
Il est d’une extrême importance de choisir judicieusement la communauté à laquelle on désire adhérer. Les vieilles communautés n’ont pas toutes nécessairement ce qu’il faut pour créer un foyer nourricier qui soit à la mesure de nos besoins religieux. Il existe de nombreuses communautés auxquelles nous pouvons adhérer dans la mesure où nous sommes prêts à faire semblant de croire au comportement des autres, aussi longtemps que nous acceptons d’ignorer le fait que l’on est agnostique ou humaniste, gai ou lesbienne. Ce n’est pas aussi facile de trouver une communauté où l’accueil soit vrai et authentique. Une communauté qui fait des efforts constants pour rendre l’adhésion plus inclusive, pour permettre aux gens de s’y intégrer totalement et dans le respect de ce qu’ils sont. C’est vraiment à partir de ce premier ingrédient que la communauté peut exister. Et c’est là-dessus que reposent la valeur et la richesse de la communauté unitarienne-universaliste, notre volonté ferme de mettre l’inclusion au sommet de nos priorités.
Le partage des valeurs
La communauté saine et à part entière proclame la vie et affirme sa responsabilité à l’égard de toutes les valeurs qui l’entourent. Une telle communauté ne forcera personne à penser de la même manière, ce qui serait d’ailleurs impossible et ennuyeux. Elle ne prétend même pas connaître toutes les réponses ou les solutions pour mieux implanter nos valeurs dans le milieu. Et pourtant, nous sommes solidaires, parce que nous partageons des préoccupations communes.
Le don de soi et de ce que l’on possède
La communauté tire également sa valeur du fait qu’elle nous incite à éviter la pingrerie. Il arrive si souvent que la vie nous pousse à vivre dans un sentiment de rareté et d’insécurité. Attention de trop partager, semble-t-on nous dire, de peur de manquer du nécessaire. Une communauté digne de ce nom nous apprend à ouvrir nos mains et nos coeurs et à partager, sachant très bien qu’il y en aura toujours pour tout le monde. Participer à la vie de la communauté, cela veut dire donner et encore donner, gardant présente à l’esprit la parabole de la multiplication des pains, parce que l’abondance est toujours du côté de celui qui donne.
Un lieu d’apprentissage
La communauté digne de ce nom doit aussi enseigner. C’est un lieu qui nous apprend à agrandir nos horizons et à combattre nos préjugés.
Un prélude à la révolution
Ce qui fait la richesse de la communauté, c’est qu’elle encourage la révolution, contre l’injustice, par exemple. Elle nous pousse à être des inadaptés refusant de se soumettre à une société qui considère l’injustice, les préjugés et l’étroitesse d’esprit comme des choses normales. La communauté a pour mission de nous garder honnêtes et éveillés, de nous empêcher de détourner les yeux devant les malheurs du monde – c’est si tentant de nos jours. Elle nous met en présence de camarades qui partagent notre recherche d’intégrité en nous incitant à résister à un monde qui voudrait nous changer pour le pire, même si nous savons que certaines choses ne peuvent être changées. Comme l’a déjà dit l’évêque Robinson, le vrai radical est « celui qui se sent si intérieurement sûr de lui qu’il n’hésite pas à transgresser les tabous et à écraser les barrières qui divisent ».
Rassembler, guérir, nourrir et inspirer
Notre communauté unitarienne universaliste est rassembleuse, guérisseuse, nourricière et source d’inspiration. Elle n’arrivera pas toujours à nous guérir de notre solitude, car elle n’est pas là pour nous divertir ou pour nous donner un faux sentiment de solidarité. Mais elle n’a pas sa pareille pour nous soulager lorsque, accablés par le quotidien, nous ressentons le besoin de raviver l’étincelle en partageant la solitude et l’amitié d’un autre.
Célébration et rituel
La communauté est également le lieu du rituel et de la célébration. C’est un aspect qui a pour nous une grande importance. Ici, on peut rire, pleurer ensemble et s’abreuver de solidarité à l’occasion. On y côtoie des amis avec qui on peut être en désaccord et même se disputer mais où l’on aboutit toujours à la réconciliation. C’est un lieu où l’on se ressent de votre absence quand vous n’y êtes pas et où les paroles de consolation viennent embellir vos journées même quand elles sont rayonnantes. On y trouve des amis qui viennent vous visiter quand vous êtes souffrant, et même quand vous ne l’êtes pas. Qui respectent votre solitude les jours où vous n’avez le goût de voir personne. C’est dans une telle communauté qu’on trouve ces bras secourables prêts à se tendre vers vous quand vient le moment de quitter la vie.
Un point d’ancrage
Lorsque notre vie, coupée de ses racines, nous semble vide de sens, la communauté unitarienne universaliste est là pour nous fournir un point d’ancrage. Dans ce lieu où souvenirs et avenir cohabitent, où verre et acier font bon ménage, nous décorons nos murs et nos plafonds avec des histoires où viennent se mêler rires, larmes, espoir, paix et amitié. La communauté consolide nos racines. C’est un port d’attache.
Une saine administration
C’est peut-être moins fascinant comme aspect, mais une communauté digne de ce nom se doit d’être sainement administrée. Cela suppose des réunions démocratiquement menées, un partage des pouvoirs ainsi que des salles de bain bien entretenues. C’est un endroit où chacun prend soin de lui-même. Il faut nourrir et supporter cette institution. À défaut, c'en sera fait du cadre qui protège notre liberté et notre besoin d’aimer se verra privé de son point d’appui
Le sens du mystère
La communauté doit être ouverte au mystère. Non seulement au mystère et à la beauté qui se trouvent en chacun de nous mais également aux mystères de la vie, de la mort et de l’univers. La communauté nous incite à explorer le sol sacré de notre être et de l’être lui-même, quel que soit le nom que chacun veut bien lui donner. La communauté est un lieu où l’on cherche la vérité et où l’on dit la vérité.
« La seule alternative à la hiérarchie, à la soumission et à l’obéissance aveugle, c’est la passion de la liberté et la foi en une communauté véritablement soucieuse d’égalité, où chaque membre est reconnu comme une source possible de vérité et de signification et où cette vérité et cette signification sont en perpétuelle mutation, constamment à découvrir, toujours ouvertes, tournées vers l’avant, vers l’avenir, jamais définitives. » (Peter Marin, In the Company of Others, p. 163)
(L'ancien pasteur de l’Église unitarienne de Montréal, le révérend Raymond Drennan dans une homélie intitulée « Qu’est-ce qu’une communauté spirituelle? »
Le but de l’éducation religieuse
Personne mieux que William Ellery Channing, célèbre pasteur unitarien du 19 ième siècle, n’a su décrire les objectifs généraux de nos programmes d’éducation religieuse.
Le but ultime de l’éducation religieuse consiste non pas à imprégner l’enfant de ce que nous croyons mais plutôt de lui permettre d’acquérir ses propres convictions; non pas de lui faire percevoir les choses telles que nous les voyons, mais de miser sur sa curiosité afin qu’il les regarde avec ses propres yeux; non pas à lui imposer la religion sous la forme de règles arbitraires qui s’appuient exclusivement sur ce que nous prétendons et souhaitons mais plutôt à faire appel à son discernement moral de façon à ce qu’il puisse découvrir par lui-même ce qui, de tout temps, est juste et bon.
Re: l’Église Unitarienne
Accueil des gais et lesbiennes
Unitarien Universaliste
Un endroit où l’on accueille les personnes bisexuelles, homosexuelles, lesbiennes et transexuels. La tradition de la vie de l’universalisme veut que tous les gens soient aimés et acceptés et celle de l’unitarisme reconnaît la bonté inhérente à tous. À une époque où certaines croyances expriment une profonde ambivalence à l’égard des personnes bisexuelles, homosexuelles, lesbiennes et transexuelles et où d’autres continuent à faire preuve d’une véritable hostilité à l’égard de toute personne dont l’orientation sexuelle ou le genre en fait un membre d’un groupe minoritaire, l’universalisme unitarien renforce son engagement permanent à inclure et à reconnaître pleinement toutes ces personnes, sans égard à leur orientation sexuelle ou à leur genre.
Depuis juin 1970
En juin 1970, l’assemblée générale de l’Association unitarienne universaliste a adopté sa première résolution visant à soutenir les communautés bisexuelles, homosexuelles et lesbiennes dans leur débat sur l’égalité des droits et la reconnaissance.
Depuis, devant l’homophobie généralisée et bien ancrée dans la culture nord-américaine, nous avons, à maintes occasions, plaidé la cause des personnes dont l’orientation sexuelle ou le genre en fait un membre d’une minorité, en soutenant les droits humanitaires et l’égalité au niveau juridique pour tous; en créant et en finançant l’Office of Bisexual, Gay, Lesbian and Transgender Concerns (OBGLTC); en encourageant les ministres et les congrégations à célébrer l’union de couples du même genre; en soutenant Interweave (Unitarian Universalist for Bisexual, Gay, Lesbian and Transgender Concerns (OBGLTC) un organisme dont les membres religieux libéraux se préoccupent de ces questions et recommandent ouvertement que les ministres bisexuels, homosexuels, lesbiennes et transexuels ne soient pas discriminés dans l’emploi.
Dans tous les aspects de la vie communautaire
Plus d’un millier de congrégations membres de l’Association unitarienne universaliste ont été encouragés à accueillir et à reconnaître les personnes bisexuelles, homosexuelles, lesbiennes et transexuelles dans tous les aspects de la vie communautaire et un nombre grandissant d’entre eux le font activement et intentionnellement.
Les Unitariens Universalistes se sont engagés à faire de leur organisation un endroit sécuritaire et reconnaissant pour toutes les personnes sans égard à leur orientation sexuelle ou à leur genre. Cet engagement a pris une toute autre signification et a changé d’intensité avec l’adoption d’une résolution à l’assemblée générale de 1989 qui a permis l’instauration du programme de bienvenue dans la congrégation.
Un environnement véritablement ouvert
Reconnaissant que toutes les congrégations unitariennes universalistes expriment l’homophobie de notre société jusqu’à un certain point, les délégués ont voté pour la mise en place d’un programme soutenu et systématique conçu pour aider les congrégations à créer un environnement véritablement ouvert à toutes les personnes. En 1996, afin d’inclure pleinement tous ces gens, l’AUU reconnaissait la nécessité de réviser le programme de bienvenue afin de régler la question des personnes transexuelles. Nous recommandons ce qui suit aux « congrégations ouvertes » :
Congrégations ouvertes
• Accepter et se soucier des personnes bisexuelles, homosexuelles, lesbiennes et transexuelles à tous les niveaux au sein de la congrégation.
• Célébrer la vie de toutes les personnes et recevoir les couples du même genre, reconnaissant leur engagement réciproque et démontrant de la bienveillance et de l’affection quelle que soit l’orientation sexuelle.
• Chercher à encourager et à maintenir le dialogue entre les personnes bisexuelles, homosexuelles, hétérosexuelles, lesbiennes et transexuelles et créer un environnement ou règne une plus grande confiance et davantage de partage.
• Défendre les personnes bisexuelles, homosexuelles, lesbiennes et transexuelles en assistant aux développements législatifs et en travaillant à promouvoir la justice, la liberté et l’égalité dans la société en général.
• Parler lorsque les droits des personnes bisexuelles, homosexuelles, lesbiennes et transexuelles sont en cause.
L’Office of Bisexual, Gay, Lesbian and Transgender Concerns de l’AUU a créé une grande variété de documents pédagogiques et de programmes pour aider les unitariens universalistes à résoudre ces questions complexes. Des centaines de congrégations ont reçu et utilisé ces ressources. L’unitarianisme universaliste, dont l’engagement a longtemps eu comme premier principe d’ « affirmer et de promouvoir la valeur et la dignité de chaque personne » s’est efforcé plus que n’importe quel autre culte à accueillir et à reconnaître les personnes bisexuelles, homosexuelles, lesbiennes et transexuelles.
(Extrait du dépliant par Scott W. Alexander)
La bataille se poursuit
Mais encore, la bataille contre le sexisme dont font preuve les personnes hétérosexuelles à l’égard du culte et dans la société en général se poursuit. L’universalisme unitarien travaille fort pour réaliser le rêve des communautés religieuses ou chaque personne est bienvenue et appréciée simplement pour ce qu’elle est.
L’évangéliste Scott W. Alexander est collaborateur de rédaction de The Welcoming Congrégation : Resources for Affirming Bisexual, Gay, Lesbian, and/or Transgender People. Il est actuellement ministre de l’église unitarienne de River Road à Bethesda au Maryland.
Unitarien Universaliste
Un endroit où l’on accueille les personnes bisexuelles, homosexuelles, lesbiennes et transexuels. La tradition de la vie de l’universalisme veut que tous les gens soient aimés et acceptés et celle de l’unitarisme reconnaît la bonté inhérente à tous. À une époque où certaines croyances expriment une profonde ambivalence à l’égard des personnes bisexuelles, homosexuelles, lesbiennes et transexuelles et où d’autres continuent à faire preuve d’une véritable hostilité à l’égard de toute personne dont l’orientation sexuelle ou le genre en fait un membre d’un groupe minoritaire, l’universalisme unitarien renforce son engagement permanent à inclure et à reconnaître pleinement toutes ces personnes, sans égard à leur orientation sexuelle ou à leur genre.
Depuis juin 1970
En juin 1970, l’assemblée générale de l’Association unitarienne universaliste a adopté sa première résolution visant à soutenir les communautés bisexuelles, homosexuelles et lesbiennes dans leur débat sur l’égalité des droits et la reconnaissance.
Depuis, devant l’homophobie généralisée et bien ancrée dans la culture nord-américaine, nous avons, à maintes occasions, plaidé la cause des personnes dont l’orientation sexuelle ou le genre en fait un membre d’une minorité, en soutenant les droits humanitaires et l’égalité au niveau juridique pour tous; en créant et en finançant l’Office of Bisexual, Gay, Lesbian and Transgender Concerns (OBGLTC); en encourageant les ministres et les congrégations à célébrer l’union de couples du même genre; en soutenant Interweave (Unitarian Universalist for Bisexual, Gay, Lesbian and Transgender Concerns (OBGLTC) un organisme dont les membres religieux libéraux se préoccupent de ces questions et recommandent ouvertement que les ministres bisexuels, homosexuels, lesbiennes et transexuels ne soient pas discriminés dans l’emploi.
Dans tous les aspects de la vie communautaire
Plus d’un millier de congrégations membres de l’Association unitarienne universaliste ont été encouragés à accueillir et à reconnaître les personnes bisexuelles, homosexuelles, lesbiennes et transexuelles dans tous les aspects de la vie communautaire et un nombre grandissant d’entre eux le font activement et intentionnellement.
Les Unitariens Universalistes se sont engagés à faire de leur organisation un endroit sécuritaire et reconnaissant pour toutes les personnes sans égard à leur orientation sexuelle ou à leur genre. Cet engagement a pris une toute autre signification et a changé d’intensité avec l’adoption d’une résolution à l’assemblée générale de 1989 qui a permis l’instauration du programme de bienvenue dans la congrégation.
Un environnement véritablement ouvert
Reconnaissant que toutes les congrégations unitariennes universalistes expriment l’homophobie de notre société jusqu’à un certain point, les délégués ont voté pour la mise en place d’un programme soutenu et systématique conçu pour aider les congrégations à créer un environnement véritablement ouvert à toutes les personnes. En 1996, afin d’inclure pleinement tous ces gens, l’AUU reconnaissait la nécessité de réviser le programme de bienvenue afin de régler la question des personnes transexuelles. Nous recommandons ce qui suit aux « congrégations ouvertes » :
Congrégations ouvertes
• Accepter et se soucier des personnes bisexuelles, homosexuelles, lesbiennes et transexuelles à tous les niveaux au sein de la congrégation.
• Célébrer la vie de toutes les personnes et recevoir les couples du même genre, reconnaissant leur engagement réciproque et démontrant de la bienveillance et de l’affection quelle que soit l’orientation sexuelle.
• Chercher à encourager et à maintenir le dialogue entre les personnes bisexuelles, homosexuelles, hétérosexuelles, lesbiennes et transexuelles et créer un environnement ou règne une plus grande confiance et davantage de partage.
• Défendre les personnes bisexuelles, homosexuelles, lesbiennes et transexuelles en assistant aux développements législatifs et en travaillant à promouvoir la justice, la liberté et l’égalité dans la société en général.
• Parler lorsque les droits des personnes bisexuelles, homosexuelles, lesbiennes et transexuelles sont en cause.
L’Office of Bisexual, Gay, Lesbian and Transgender Concerns de l’AUU a créé une grande variété de documents pédagogiques et de programmes pour aider les unitariens universalistes à résoudre ces questions complexes. Des centaines de congrégations ont reçu et utilisé ces ressources. L’unitarianisme universaliste, dont l’engagement a longtemps eu comme premier principe d’ « affirmer et de promouvoir la valeur et la dignité de chaque personne » s’est efforcé plus que n’importe quel autre culte à accueillir et à reconnaître les personnes bisexuelles, homosexuelles, lesbiennes et transexuelles.
(Extrait du dépliant par Scott W. Alexander)
La bataille se poursuit
Mais encore, la bataille contre le sexisme dont font preuve les personnes hétérosexuelles à l’égard du culte et dans la société en général se poursuit. L’universalisme unitarien travaille fort pour réaliser le rêve des communautés religieuses ou chaque personne est bienvenue et appréciée simplement pour ce qu’elle est.
L’évangéliste Scott W. Alexander est collaborateur de rédaction de The Welcoming Congrégation : Resources for Affirming Bisexual, Gay, Lesbian, and/or Transgender People. Il est actuellement ministre de l’église unitarienne de River Road à Bethesda au Maryland.
Re: l’Église Unitarienne
Cérémonies spirituelles
Célébrations et non sacrements
La naissance ou l’adoption, le mariage ou l’ union gaie et le décès marquent des jalons de la vie que l’ être humain désire souvent souligner d’une célébration religieuse; pour les unitariens universalistes, elle ne constitue pas un sacrement au sens traditionnel.
L’office du dimanche
Oubliant leurs soucis quotidiens, les membres de la communauté se réunissent le dimanche pour prendre part à une célébration religieuse qui, dans sa forme, s’inspire de l’office des églises protestantes. Au fonds, les chants, les lectures, la musique, la méditation et l’homélie tendent à rejoindre leur aspirations spirituelles diverses. Cet office n’est pas régi par des lois sacro-saintes; se retrouvent dans les communautés unitariennes universalistes une grande variété de formes de célébrations dominicales. A la fin de l’office, la rencontre se poursuit autour d’une tasse de café sous le signe de l’amitié.
La liberté
Laissez-moi la liberté de ma foi comme vous avez la vôtre. Au coeur de la religion je suis un avec vous. C’est en réalité la même religion. Cependant, si nous différons d’opinion, pourquoi ne pourrions-nous pas nous aimer?
Sébastien Castellion
Les grandes fêtes
Les unitariens universalistes célébrent les grands jours de fête de leur héritage traditionnel. À Noël, ils fêtent la naissance de l’enfant dans l’étable en chantant les refrains populaires de Nöel. À Pâques, ils évoquent la joie du renouveau de la vie. Ils célébrent aussi l’ Action de Grâces et la Chanukah dont les symboles font partie de leurs héritage pluraliste.
Plus forte que nos ténèbres
Ce matin l’hiver se termine. Nous sortons de nos tombeaux. Plus forte que nos tristesses, aujourd’hui éclate notre joie.
Plus forte que nos ténèbres, aujourd’hui jaillit la lumière.
Plus forte que nos guerres, aujourd’hui parle la paix.
En allumant cette flamme, symbole de notre rassemblement en communauté nous célébrons les merveilles de ce grand don que nous appelons la vie. Plus fort que la mort aujourd’hui se lève le soleil.
Les grands évènements de la vie
Naissance ou adoption
À la différence de plusieurs religions qui consacrent les enfants à la vie religieuse en les baptisant à l’église, notre tradition fait en sorte que, comme communauté, nous nous consacrions à nos enfants en les laissant libres de choisir leur croyance.
Les parents ont donc le choix entre une cérémonie de dédicace, une cérémonie du nom ou une cérémonie de l’accueil. Le pasteur ou les célébrants laïques peuvent suggérer des idées et des modèles de cérémonie, des lectures appropriées mais les parents ont le dernier mot.
Tu es un prodige
Quand, dans les écoles enseignerons-nous à nos enfants ce qu'ils sont? Nous devrions dire à chacun : Sais-tu ce que tu es?
Tu es un prodige. Tu es unique. Dans le monde entier, il n'y a aucun autre enfant semblable à toi.
Pendant les millions d'années qui se sont écoulées, il n'y a jamais eu un autre enfant comme toi.
Et regarde ton corps - quelle merveille ! tes jambes, tes bras, tes doigts malins, la façon dont tu bouges!
Tu pourrais devenir un Shakespeare, un Michel-Ange, un Beethoven. Tu as les capacités pour tout. Oui, tu es un prodige.
Et lorsque tu seras grand, serais-tu capable de nuire à ton prochain qui, comme toi, est un prodige?
Pablo Casals, Adapté
Mariage
À part les exigences légales concernant la cérémonie du mariage que le pasteur ou les célébrants laïques reconnus par le gouvernement du Québec doivent respecter, les futurs époux jouissent de toute la latitude pour exprimer leur engagement.
Bénédiction
Que les bénédictions qui comblent ceux qui aiment vous comblent aussi et vous apportent toutes les grâces spirituelles. Que le lien qui vous unit se raffermisse sans cesse afin que vous puissiez toujours vivre, progresser et vous épanouir ensemble. Puisse une sincère et profonde amitié de coeur et d’esprit enrichir et ennoblir votre vie.
Union gaie
Respectueuse de la valeur intrinsèque et de la dignité de toute les personnes, la communauté unitarienne offre aux gais, lesbiennes et transexuels l’ opportunité d’ affirmer publiquement la signification profonde de leur relation et leur engagement.
“Quand chaque partenaire aime si entièrement qu'il a oublié de se demander s'il est aimé en retour, quand il sait simplement qu'll aime, c'est à ce moment, ce moment seulement, que deux êtres peuvent suivre parfaitement le même rythme."
Anne Morrow Lindbergh
Les funérailles ou le service commémoratif
Pour la célébration ultime d’une vie, les proches du défunt peuvent chosir de concert avec le pasteur le leitmotif de la cérémonie qui respecte les volontés de l’être cher et s’adapte à leurs émotions et leurs croyances.
“Si je faisais face à ma dernière heure, voici ce que je vous dirais. Je n'aurais pas la prétention de vous enseigner quelque sagesse, si ce n'est un appel passionné à la compassion... Cultivez dans votre travail et dans votre vie l'art de la patience en vous efforçant d'approfondir votre savoir, votre compréhension et votre compassion, Essayez d'éprouver, au plus profond de votre être, la réalité d'autrui. C'est probablement la chose la plus difficile à faire, mais c'est aussi la plus utile.”
Margaret Laurence
Célébrations et non sacrements
La naissance ou l’adoption, le mariage ou l’ union gaie et le décès marquent des jalons de la vie que l’ être humain désire souvent souligner d’une célébration religieuse; pour les unitariens universalistes, elle ne constitue pas un sacrement au sens traditionnel.
L’office du dimanche
Oubliant leurs soucis quotidiens, les membres de la communauté se réunissent le dimanche pour prendre part à une célébration religieuse qui, dans sa forme, s’inspire de l’office des églises protestantes. Au fonds, les chants, les lectures, la musique, la méditation et l’homélie tendent à rejoindre leur aspirations spirituelles diverses. Cet office n’est pas régi par des lois sacro-saintes; se retrouvent dans les communautés unitariennes universalistes une grande variété de formes de célébrations dominicales. A la fin de l’office, la rencontre se poursuit autour d’une tasse de café sous le signe de l’amitié.
La liberté
Laissez-moi la liberté de ma foi comme vous avez la vôtre. Au coeur de la religion je suis un avec vous. C’est en réalité la même religion. Cependant, si nous différons d’opinion, pourquoi ne pourrions-nous pas nous aimer?
Sébastien Castellion
Les grandes fêtes
Les unitariens universalistes célébrent les grands jours de fête de leur héritage traditionnel. À Noël, ils fêtent la naissance de l’enfant dans l’étable en chantant les refrains populaires de Nöel. À Pâques, ils évoquent la joie du renouveau de la vie. Ils célébrent aussi l’ Action de Grâces et la Chanukah dont les symboles font partie de leurs héritage pluraliste.
Plus forte que nos ténèbres
Ce matin l’hiver se termine. Nous sortons de nos tombeaux. Plus forte que nos tristesses, aujourd’hui éclate notre joie.
Plus forte que nos ténèbres, aujourd’hui jaillit la lumière.
Plus forte que nos guerres, aujourd’hui parle la paix.
En allumant cette flamme, symbole de notre rassemblement en communauté nous célébrons les merveilles de ce grand don que nous appelons la vie. Plus fort que la mort aujourd’hui se lève le soleil.
Les grands évènements de la vie
Naissance ou adoption
À la différence de plusieurs religions qui consacrent les enfants à la vie religieuse en les baptisant à l’église, notre tradition fait en sorte que, comme communauté, nous nous consacrions à nos enfants en les laissant libres de choisir leur croyance.
Les parents ont donc le choix entre une cérémonie de dédicace, une cérémonie du nom ou une cérémonie de l’accueil. Le pasteur ou les célébrants laïques peuvent suggérer des idées et des modèles de cérémonie, des lectures appropriées mais les parents ont le dernier mot.
Tu es un prodige
Quand, dans les écoles enseignerons-nous à nos enfants ce qu'ils sont? Nous devrions dire à chacun : Sais-tu ce que tu es?
Tu es un prodige. Tu es unique. Dans le monde entier, il n'y a aucun autre enfant semblable à toi.
Pendant les millions d'années qui se sont écoulées, il n'y a jamais eu un autre enfant comme toi.
Et regarde ton corps - quelle merveille ! tes jambes, tes bras, tes doigts malins, la façon dont tu bouges!
Tu pourrais devenir un Shakespeare, un Michel-Ange, un Beethoven. Tu as les capacités pour tout. Oui, tu es un prodige.
Et lorsque tu seras grand, serais-tu capable de nuire à ton prochain qui, comme toi, est un prodige?
Pablo Casals, Adapté
Mariage
À part les exigences légales concernant la cérémonie du mariage que le pasteur ou les célébrants laïques reconnus par le gouvernement du Québec doivent respecter, les futurs époux jouissent de toute la latitude pour exprimer leur engagement.
Bénédiction
Que les bénédictions qui comblent ceux qui aiment vous comblent aussi et vous apportent toutes les grâces spirituelles. Que le lien qui vous unit se raffermisse sans cesse afin que vous puissiez toujours vivre, progresser et vous épanouir ensemble. Puisse une sincère et profonde amitié de coeur et d’esprit enrichir et ennoblir votre vie.
Union gaie
Respectueuse de la valeur intrinsèque et de la dignité de toute les personnes, la communauté unitarienne offre aux gais, lesbiennes et transexuels l’ opportunité d’ affirmer publiquement la signification profonde de leur relation et leur engagement.
“Quand chaque partenaire aime si entièrement qu'il a oublié de se demander s'il est aimé en retour, quand il sait simplement qu'll aime, c'est à ce moment, ce moment seulement, que deux êtres peuvent suivre parfaitement le même rythme."
Anne Morrow Lindbergh
Les funérailles ou le service commémoratif
Pour la célébration ultime d’une vie, les proches du défunt peuvent chosir de concert avec le pasteur le leitmotif de la cérémonie qui respecte les volontés de l’être cher et s’adapte à leurs émotions et leurs croyances.
“Si je faisais face à ma dernière heure, voici ce que je vous dirais. Je n'aurais pas la prétention de vous enseigner quelque sagesse, si ce n'est un appel passionné à la compassion... Cultivez dans votre travail et dans votre vie l'art de la patience en vous efforçant d'approfondir votre savoir, votre compréhension et votre compassion, Essayez d'éprouver, au plus profond de votre être, la réalité d'autrui. C'est probablement la chose la plus difficile à faire, mais c'est aussi la plus utile.”
Margaret Laurence
Re: l’Église Unitarienne
450 ans d'histoire
Une longue et passionnante histoire
Depuis qu’il existe, le mouvement unitarien universaliste s’est vu accoler diverses étiquettes. On l’a notamment qualifié de refuge pour les insoumis, de havre pour les hérétiques et d’oasis pour les incrédules. Et, effectivement , notre mouvement est TOUT CELA à la fois.
Mais, il est aussi bien davantage puisqu’il s’agit, avant tout, d’un mode de vie fondé sur une religion positive, rationelle et inspirante dont la longue et passionnante histoire a donné naissance à une tradition riche en personnages remarquables et en hauts faits.
( J. Mendelsohn)
Un bref aperçu historique
La doctrine ayant donné naissance au qualificatif d'"unitarien" remonte à un médecin espagnol du nom de Michel Servet (1511 - 1553). À cette époque, les juifs et les musulmans d'Espagne étaient dépouillés de leurs biens, mis à mort et chassés du pays pour avoir nié la doctrine chrétienne de la Trinité. Selon cette doctrine, Dieu est essentiellement un, mais comporte en même temps trois personnes: le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Selon les juifs et les musulmans, il découle, de l'unité essentielle de Dieu, que les êtres humains, y compris Jésus, tout en étant les enfants de Dieu, n'en sont pas moins distinct de Dieu.
Servet a découvert qu'aucun passage de l'authentique texte grec du Nouveau Testament ne justifiait la doctrine chrétienne de la Trinité. Il a publié deux ouvrages soutenant qu'il y avait lieu, pour les chrétiens, de faire en sorte que leur notions de Dieu et de Jésus se conforment au monothéisme juif et musulman. C'est de là que provient le mot "unitarien" signifiant que Dieu est un.
Une religion raisonnable
L'accent est mis sur une religion raisonnable, axée sur la morale, qui caractérise la foi unitarienne et remonte à un mouvement de réforme chrétienne survenu en Italie au milieu du XVle siècle. Ce mouvement faisait appel à l'humanisme et au catholicisme éclairé d'Erasme tout comme à la pensée protestante. Il était dirigé notamment par Jean de Valdes et Bernardin Ochin. Chassé d'Italie par la persécution, ce mouvement a diffusé ailleurs ses propres idées ainsi que celle de Michel Servet
Une université libre, où régnait la liberté religieuse
Un Italien, du nom de Fauste Socin, est allé vivre chez les Frères polonais, un mouvement de réformistes radicaux qui tentait, à Cracovie, de mettre sur pied une importante commune. C'est à partir de Cracovie qu'une université libre, où régnait la liberté religieuse (innovation sans précédent à cette époque) et une maison d'édition ont diffusé à travers l'Europe les idées unitariennes, et notamment l'appui d'Isaac Newton et de John Locke. Voltaire, séjournant en Angleterre pendant deux ans, a introduit en France vers 1720, entre autres, les idées sociniennes dans ses « Lettres sur la nation anglaise », qui ont donné lieu à de nombreux débats. Ce fut là, en France, le début du Siècle des lumières.
En 1659, les persécutions accrues ont chassé les Frères polonais de leur propre pays. Il se sont rendus au Pays-Bas et se sont joints aux unitariens de la Transylvanie. La foi unitarienne, qui avait pris naissance en Transylvanie et en Hongrie vers 1560, s'y est enracinée en permanence, car des églises unitariennes y existent depuis plus de quatre siècles.
Une évolution progressive
Le développement au grand jour de la fois unitarienne a été plus lent en Angleterre où, pendant des siècles, le fait de professer des idées unitariennes était une infraction criminelle. Jusqu'en 1828, les unitariens y étaient exclus des fonctions de l'État. A la longue, la plupart des presbytériens anglais sont devenus des unitariens en conservant, au cours de cette évolution progressive, leurs biens et leurs organisations. En 1825 ils ont, de concert avec les membres d'autre confessions, formé la British Unitarian Association. (La plupart des presbytériens que nous connaissons de nos jours sont d'origine écossaise.)
Thomas Jefferson, Benjamin Franklin et John Adams
Il y a plus de deux siècles que la foi unitarienne est venue sur notre continent. Thomas Jefferson, Benjamin Franklin et John Adams, chefs de la révolution américaine, étaient des unitariens. Ils ont tous trois vécu en France à l'occasion de missions diplomatiques, y faisant connaissance des porte-parole du Siècle des lumières. En Nouvelle-Angleterre, la foi unitarienne avait pris racine dans la branche libérale de l'église congrégationnelle. En 1825, cette branche a formé la American Unitarian Association. Au cours du XIXe siècle et d'une bonne partie du XXe, les unitariens se rattachaient aux milieux dirigeants de Boston. Au cours des années 1820, ont commencé d'arriver au Canada des unitariens en provenance d'Angleterre, d'Irlande du Nord et de Nouvelle-Angleterre.
L'Église unitarienne de Montréal, 1842
L'Église unitarienne de Montréal a été fondée en 1842 et la Première église unitarienne de Toronto date de 1845. En 1961, les mouvements unitarien et universaliste d'Amérique du Nord se sont associés. La American Unitarian Association s'est unie avec la Universalist Church of America pour former la Unitarian Universalist Association. A ce jour, au Québec nous oeuvrons au sein de trois communautés situées à Montréal, à Beaconsfield et à North Hatley où les célébrations ont lieu en anglais.
(Charles Eddis, Extrait du dépliant « Ce qu'affirment les unitariens »)
Une longue et passionnante histoire
Depuis qu’il existe, le mouvement unitarien universaliste s’est vu accoler diverses étiquettes. On l’a notamment qualifié de refuge pour les insoumis, de havre pour les hérétiques et d’oasis pour les incrédules. Et, effectivement , notre mouvement est TOUT CELA à la fois.
Mais, il est aussi bien davantage puisqu’il s’agit, avant tout, d’un mode de vie fondé sur une religion positive, rationelle et inspirante dont la longue et passionnante histoire a donné naissance à une tradition riche en personnages remarquables et en hauts faits.
( J. Mendelsohn)
Un bref aperçu historique
La doctrine ayant donné naissance au qualificatif d'"unitarien" remonte à un médecin espagnol du nom de Michel Servet (1511 - 1553). À cette époque, les juifs et les musulmans d'Espagne étaient dépouillés de leurs biens, mis à mort et chassés du pays pour avoir nié la doctrine chrétienne de la Trinité. Selon cette doctrine, Dieu est essentiellement un, mais comporte en même temps trois personnes: le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Selon les juifs et les musulmans, il découle, de l'unité essentielle de Dieu, que les êtres humains, y compris Jésus, tout en étant les enfants de Dieu, n'en sont pas moins distinct de Dieu.
Servet a découvert qu'aucun passage de l'authentique texte grec du Nouveau Testament ne justifiait la doctrine chrétienne de la Trinité. Il a publié deux ouvrages soutenant qu'il y avait lieu, pour les chrétiens, de faire en sorte que leur notions de Dieu et de Jésus se conforment au monothéisme juif et musulman. C'est de là que provient le mot "unitarien" signifiant que Dieu est un.
Une religion raisonnable
L'accent est mis sur une religion raisonnable, axée sur la morale, qui caractérise la foi unitarienne et remonte à un mouvement de réforme chrétienne survenu en Italie au milieu du XVle siècle. Ce mouvement faisait appel à l'humanisme et au catholicisme éclairé d'Erasme tout comme à la pensée protestante. Il était dirigé notamment par Jean de Valdes et Bernardin Ochin. Chassé d'Italie par la persécution, ce mouvement a diffusé ailleurs ses propres idées ainsi que celle de Michel Servet
Une université libre, où régnait la liberté religieuse
Un Italien, du nom de Fauste Socin, est allé vivre chez les Frères polonais, un mouvement de réformistes radicaux qui tentait, à Cracovie, de mettre sur pied une importante commune. C'est à partir de Cracovie qu'une université libre, où régnait la liberté religieuse (innovation sans précédent à cette époque) et une maison d'édition ont diffusé à travers l'Europe les idées unitariennes, et notamment l'appui d'Isaac Newton et de John Locke. Voltaire, séjournant en Angleterre pendant deux ans, a introduit en France vers 1720, entre autres, les idées sociniennes dans ses « Lettres sur la nation anglaise », qui ont donné lieu à de nombreux débats. Ce fut là, en France, le début du Siècle des lumières.
En 1659, les persécutions accrues ont chassé les Frères polonais de leur propre pays. Il se sont rendus au Pays-Bas et se sont joints aux unitariens de la Transylvanie. La foi unitarienne, qui avait pris naissance en Transylvanie et en Hongrie vers 1560, s'y est enracinée en permanence, car des églises unitariennes y existent depuis plus de quatre siècles.
Une évolution progressive
Le développement au grand jour de la fois unitarienne a été plus lent en Angleterre où, pendant des siècles, le fait de professer des idées unitariennes était une infraction criminelle. Jusqu'en 1828, les unitariens y étaient exclus des fonctions de l'État. A la longue, la plupart des presbytériens anglais sont devenus des unitariens en conservant, au cours de cette évolution progressive, leurs biens et leurs organisations. En 1825 ils ont, de concert avec les membres d'autre confessions, formé la British Unitarian Association. (La plupart des presbytériens que nous connaissons de nos jours sont d'origine écossaise.)
Thomas Jefferson, Benjamin Franklin et John Adams
Il y a plus de deux siècles que la foi unitarienne est venue sur notre continent. Thomas Jefferson, Benjamin Franklin et John Adams, chefs de la révolution américaine, étaient des unitariens. Ils ont tous trois vécu en France à l'occasion de missions diplomatiques, y faisant connaissance des porte-parole du Siècle des lumières. En Nouvelle-Angleterre, la foi unitarienne avait pris racine dans la branche libérale de l'église congrégationnelle. En 1825, cette branche a formé la American Unitarian Association. Au cours du XIXe siècle et d'une bonne partie du XXe, les unitariens se rattachaient aux milieux dirigeants de Boston. Au cours des années 1820, ont commencé d'arriver au Canada des unitariens en provenance d'Angleterre, d'Irlande du Nord et de Nouvelle-Angleterre.
L'Église unitarienne de Montréal, 1842
L'Église unitarienne de Montréal a été fondée en 1842 et la Première église unitarienne de Toronto date de 1845. En 1961, les mouvements unitarien et universaliste d'Amérique du Nord se sont associés. La American Unitarian Association s'est unie avec la Universalist Church of America pour former la Unitarian Universalist Association. A ce jour, au Québec nous oeuvrons au sein de trois communautés situées à Montréal, à Beaconsfield et à North Hatley où les célébrations ont lieu en anglais.
(Charles Eddis, Extrait du dépliant « Ce qu'affirment les unitariens »)
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