Mahomet et Aicha
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Mahomet et Aicha
Mahomet et Aicha
Sahih Bukhari Volume 8, Livre 73, Numéro 151
Hadith 114 dans le Sahîh de Muslim: Aïcha a dit :
"J'avais six ans lorsque le Prophète m'épousa, neuf ans lorsqu'il eut effectivement des relations conjugales avec moi". Puis elle relatait: "... Ma mère, 'Umm Rûmân, vint me trouver tandis que j'étais sur une balançoire, ..elles .. se mirent à me parer. J'avais à peine fini, que l'Envoyé d'Allah entra, lorsqu'il était encore le matin. Alors on me remit entre ses mains."
Sahih Bukhari Volume 8, Livre 73, Numéro 151 'Aisha a rapporté:
J'avais l'habitude de jouer avec les poupées en présence du prophète, et mes amies filles jouaient aussi avec moi. Quand l'Apôtre d'Allah entrait (l'endroit ou je vivais) elles avaient l'habitude de se cacher, mais le Prophète les appelait pour qu'elles se joignent et jouent avec moi.
Le jeu avec des poupées et des représentations similaires est interdit, mais il était autorisé pour 'Aisha à ce moment, parce qu'elle n'était qu'une petite fille, n'ayant pas encore atteint l'âge de la puberté
Sahih Muslim 8:3311: Aicha (qu'Allah soit satisfait d’elle) a rapporté que
l'apôtre d'Allah (que la paix soit sur lui) l'a épousée quand elle avait sept ans, et elle a été conduite à sa maison comme une épouse quand elle avait neuf ans, et ses poupées étaient avec elle, et quand il (le Prophète) est mort, elle avait dix-huit ans.
Sahih Bukhari Volume 7, Livre 62, Numéro 64
Sahih Bukhari Volume 7, Livre 62, Numéro 65: elle avait six ans et il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans
Sahih Bukhari 5:58:234
Abu Dawud 2:2116
Sahih Bukhari 5:58:236: Aïcha était une fillette de six ans; elle était âgée de neuf ans quand il a consommé le mariage
Sahih Bukhari 7:62:88
Abu Dawud 41:4915
Sahih Bukhari Volume 8, Livre 73, Numéro 151
Hadith 114 dans le Sahîh de Muslim: Aïcha a dit :
"J'avais six ans lorsque le Prophète m'épousa, neuf ans lorsqu'il eut effectivement des relations conjugales avec moi". Puis elle relatait: "... Ma mère, 'Umm Rûmân, vint me trouver tandis que j'étais sur une balançoire, ..elles .. se mirent à me parer. J'avais à peine fini, que l'Envoyé d'Allah entra, lorsqu'il était encore le matin. Alors on me remit entre ses mains."
Sahih Bukhari Volume 8, Livre 73, Numéro 151 'Aisha a rapporté:
J'avais l'habitude de jouer avec les poupées en présence du prophète, et mes amies filles jouaient aussi avec moi. Quand l'Apôtre d'Allah entrait (l'endroit ou je vivais) elles avaient l'habitude de se cacher, mais le Prophète les appelait pour qu'elles se joignent et jouent avec moi.
Le jeu avec des poupées et des représentations similaires est interdit, mais il était autorisé pour 'Aisha à ce moment, parce qu'elle n'était qu'une petite fille, n'ayant pas encore atteint l'âge de la puberté
Sahih Muslim 8:3311: Aicha (qu'Allah soit satisfait d’elle) a rapporté que
l'apôtre d'Allah (que la paix soit sur lui) l'a épousée quand elle avait sept ans, et elle a été conduite à sa maison comme une épouse quand elle avait neuf ans, et ses poupées étaient avec elle, et quand il (le Prophète) est mort, elle avait dix-huit ans.
Sahih Bukhari Volume 7, Livre 62, Numéro 64
Sahih Bukhari Volume 7, Livre 62, Numéro 65: elle avait six ans et il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans
Sahih Bukhari 5:58:234
Abu Dawud 2:2116
Sahih Bukhari 5:58:236: Aïcha était une fillette de six ans; elle était âgée de neuf ans quand il a consommé le mariage
Sahih Bukhari 7:62:88
Abu Dawud 41:4915
Re: Mahomet et Aicha
Hadith, Sahih Bukhari 7:62:64
Hadith, Sahih Bukhari 7:62:64
"Le prophète (Mahomet) l'a épousé (Aisha) quand elle avait six ans et il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans, et alors elle est resté avec lui pendant neuf années (c'est à-dire, jusqu'à sa mort)."
Hadith 114 dans le Sahîh de Muslim
« Aïcha a dit : "J'avais six ans lorsque le Prophète m'épousa, neuf ans lorsqu'il eut effectivement des relations conjugales avec moi". Puis elle relatait: "Nous nous rendîmes à Médine. J'avais eu la fièvre pendant un mois, et avais perdu mes cheveux; mais ils repoussèrent abondamment et m'arrivèrent jusqu'aux épaules. Ma mère, 'Umm Rûmân, vint me trouver tandis que j'étais sur une balançoire, entourée de mes compagnes. Elle m'appela et je me rendis à son appel sans savoir ce qu'elle voulait de moi. Elle me prit par la main, me fit rester sur la porte de la maison, jusqu'à ce que ma respiration haletante se fût calmée. Elle me fit ensuite entrer dans la maison où se trouvaient des femmes des 'Ansâr qui me dirent: "A toi le bonheur, la bénédiction et la meilleure fortune!" Ma mère m'ayant livrée à ces femmes, celles-ci me lavèrent le visage et la tête; et se mirent à me parer. J'avais à peine fini, que l'Envoyé d'Allah entra, lorsqu'il était encore le matin. Alors on me remit entre ses mains. »
Hadith, Sahih Bukhari 1:4:229
"Aisha a relaté : J'avais l'habitude de laver les traces de Janaba (sperme) des vêtements du prophète (Mahomet) et il avait l'habitude d'aller à la prière avec de l'eau encore dessus. (les traces d'eau étaient encore visibles)."
hadith: Volume 8, livre 73, N° 151
"Aisha a relaté : J'avais l'habitude de jouer à la poupée en présence du prophète (Mahomet), et mes amies (des petites filles de l'âge d'Aisha) avaient l'habitude également de jouer avec moi. Quand l'apôtre d'Allah entrait, elles avaient l'habitude de se cacher, mais le prophète les appelais à le rejoindre et jouer avec moi"
hadith: Volume 7, livre 62, N° 17
"Jabir bin 'Abdullah a relaté : Quand je me suis marié , l'apôtre d'Allah (Mahomet) m'a dit : A quel type de dame t'es tu marié? J'ai répondu : J'ai épousé une matrone.. Il a dit : Pourquoi, tu n'as pas de penchant pour les jeunes vierges et pour les caresser? Jabir a également indiqué : L'apôtre d'Allah a dit : Pourquoi tu n'as pas épousé une jeune fille de sorte que tu pourrais jouer avec elle et elle avec toi ?
Mariage de Mahomet et Aïcha 9 ans
L'age d’Aïcha a été confirmé dans plusieurs hadiths de Bukhari mais aussi de Muslim ainsi que dans les biographies de Mahomet écrites par Ibn Ishaq et Tabari (les plus anciennes des biographies sur Mahomet)
Aicha elle-même a confirmé son âge dans plusieurs hadiths
Voilà les hadiths où Aïcha confirme bien que son mariage a été consommé a l'âge de 9 ans
Sahih Bukhari Volume 7, hadith 5133
Aïcha a rapporté: que le Prophète a écrit le contrat de mariage avec qu'elle quand elle avait six ans et qu'il consomma son mariage quand elle avait de neuf ans, puis elle est restée avec lui pendant neuf ans (c'est à dire jusqu'à sa mort).
Sahih Bukhari Volume 7, hadith 5134
Aïcha a rapporté: que le Prophète a écrit le contrat de mariage avec qu'elle quand elle avait six ans et qu'il consomma son mariage quand elle avait de neuf ans, puis elle est restée avec lui pendant neuf ans. klisham dit: «J'ai été informé qu'Aïcha a demeuré avec le Prophète pendant neuf ans (c'est à dire jusqu'à sa la mort).
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Urwa confirme aussi l'âge d’Aïcha
Sahih Bukhari Volume 7, hadith 5158
Urwa a rapporté: Le Prophète a écrit le contrat de mariage avec Aïcha quand elle avait six ans et qu'il consomma son mariage quand elle avait de neuf ans, puis elle est restée avec lui pendant neuf ans. (c'est à dire jusqu'à sa la mort)
Le père d'Hisham le confirme aussi
Sahih Bukhari Volume 5, hadith 3896
Le père d'Hisham a rapporté : Khadija est morte trois ans avant que le Prophète ne parte pour Médine. Il est resté là (à Médine) à peu près deux ans, et ensuite il a épousé Aïcha quand elle était une petite fille de six ans, et il a consommé ce mariage quand elle avait neuf ans..
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Dans d'autre hadiths Aicha confirme encore qu'elle était une petite fille et qu'elle joué a la balançoire
Sahih Bukhari Volume 5, hadith 3894
Aïcha a rapporté: Le prophète s'est fiancé (contrat de mariage) avec moi quand j'étais une fillette de (six ans). Nous sommes allés à Médine pour résider dans la maison de Bani-al-Harith bin Khazraj. (Ensuite je fus malade et mes cheveux sont tombés. Plus tard mes cheveux ont (re)poussé et ma mère, Um Ruman, vînt vers moi quand je jouais à la balançoire avec mes amies. Elle m'appela, et je m'approchai, ne sachant pas ce qu'elle me voulait. Elle m'attrapa et me fit asseoir à la porte de la maison. J'étais essouflée alors, et quand j'ai retrouvé mon souffle, elle prit de l'eau et m'en frotta le visage et la tête. Puis elle m'emmena dans la maison. Là dans la maison, Je vis des femmes Ansari qui m'ont dit, "Meilleurs voeux et la Bénédiction d'Allah et bonne chance." Puis elle me confia à ces femmes et elles me préparèrent (pour le mariage). De façon inattendue l'Apôtre d'Allah vint vers moi un peu avant la mi-journée et ma mère m'amena à lui, et à l'époque je étais une fille de neuf ans.
Dans les hadiths ci-dessus nous lisons qu'Aïcha se balançait, C'est un jeu de petite fille mais pas d'adulte. Le Hadith qui suit est particulièrement intéressant car il montre qu'Aïcha était si petite qu'elle n'était pas prévenue de ce qui se passait quand le "Saint " Prophète l'a surprise en allant vers elle.
Sahih Bukhari Volume 7, hadith 5160
Aïcha a rapporté : Quand le Prophète m'a épousée, ma mère vint vers moi et me fit entrer dans la maison (du Prophète) et rien ne me surprit autant que la venue du Messager d'Allah vers moi un peu avant la mi-journée.
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Aicha joué a la poupée
Sahih Bukhari Volume 8, hadith 6130
Aïcha a rapporté : J'avais l'habitude de jouer avec les poupées en présence du prophète, et mes amies filles jouaient aussi avec moi. Quand l'Apôtre d'Allah entrait (l'endroit ou je vivais) elles avaient l'habitude de se cacher, mais le Prophète les appelait pour qu'elles se joignent et jouent avec moi.
L'Imam Bukhari rajoute a ce hadith - Le jeu avec des poupées et des représentations similaires est interdit, mais il était autorisé pour Aïcha à ce moment, parce qu'elle n'était qu'une PETITE FILLE, n'ayant pas encore atteint l'âge DE LA PUBERTÉ -
Hadith, Sahih Bukhari 7:62:64
"Le prophète (Mahomet) l'a épousé (Aisha) quand elle avait six ans et il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans, et alors elle est resté avec lui pendant neuf années (c'est à-dire, jusqu'à sa mort)."
Hadith 114 dans le Sahîh de Muslim
« Aïcha a dit : "J'avais six ans lorsque le Prophète m'épousa, neuf ans lorsqu'il eut effectivement des relations conjugales avec moi". Puis elle relatait: "Nous nous rendîmes à Médine. J'avais eu la fièvre pendant un mois, et avais perdu mes cheveux; mais ils repoussèrent abondamment et m'arrivèrent jusqu'aux épaules. Ma mère, 'Umm Rûmân, vint me trouver tandis que j'étais sur une balançoire, entourée de mes compagnes. Elle m'appela et je me rendis à son appel sans savoir ce qu'elle voulait de moi. Elle me prit par la main, me fit rester sur la porte de la maison, jusqu'à ce que ma respiration haletante se fût calmée. Elle me fit ensuite entrer dans la maison où se trouvaient des femmes des 'Ansâr qui me dirent: "A toi le bonheur, la bénédiction et la meilleure fortune!" Ma mère m'ayant livrée à ces femmes, celles-ci me lavèrent le visage et la tête; et se mirent à me parer. J'avais à peine fini, que l'Envoyé d'Allah entra, lorsqu'il était encore le matin. Alors on me remit entre ses mains. »
Hadith, Sahih Bukhari 1:4:229
"Aisha a relaté : J'avais l'habitude de laver les traces de Janaba (sperme) des vêtements du prophète (Mahomet) et il avait l'habitude d'aller à la prière avec de l'eau encore dessus. (les traces d'eau étaient encore visibles)."
hadith: Volume 8, livre 73, N° 151
"Aisha a relaté : J'avais l'habitude de jouer à la poupée en présence du prophète (Mahomet), et mes amies (des petites filles de l'âge d'Aisha) avaient l'habitude également de jouer avec moi. Quand l'apôtre d'Allah entrait, elles avaient l'habitude de se cacher, mais le prophète les appelais à le rejoindre et jouer avec moi"
hadith: Volume 7, livre 62, N° 17
"Jabir bin 'Abdullah a relaté : Quand je me suis marié , l'apôtre d'Allah (Mahomet) m'a dit : A quel type de dame t'es tu marié? J'ai répondu : J'ai épousé une matrone.. Il a dit : Pourquoi, tu n'as pas de penchant pour les jeunes vierges et pour les caresser? Jabir a également indiqué : L'apôtre d'Allah a dit : Pourquoi tu n'as pas épousé une jeune fille de sorte que tu pourrais jouer avec elle et elle avec toi ?
Mariage de Mahomet et Aïcha 9 ans
L'age d’Aïcha a été confirmé dans plusieurs hadiths de Bukhari mais aussi de Muslim ainsi que dans les biographies de Mahomet écrites par Ibn Ishaq et Tabari (les plus anciennes des biographies sur Mahomet)
Aicha elle-même a confirmé son âge dans plusieurs hadiths
Voilà les hadiths où Aïcha confirme bien que son mariage a été consommé a l'âge de 9 ans
Sahih Bukhari Volume 7, hadith 5133
Aïcha a rapporté: que le Prophète a écrit le contrat de mariage avec qu'elle quand elle avait six ans et qu'il consomma son mariage quand elle avait de neuf ans, puis elle est restée avec lui pendant neuf ans (c'est à dire jusqu'à sa mort).
Sahih Bukhari Volume 7, hadith 5134
Aïcha a rapporté: que le Prophète a écrit le contrat de mariage avec qu'elle quand elle avait six ans et qu'il consomma son mariage quand elle avait de neuf ans, puis elle est restée avec lui pendant neuf ans. klisham dit: «J'ai été informé qu'Aïcha a demeuré avec le Prophète pendant neuf ans (c'est à dire jusqu'à sa la mort).
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Urwa confirme aussi l'âge d’Aïcha
Sahih Bukhari Volume 7, hadith 5158
Urwa a rapporté: Le Prophète a écrit le contrat de mariage avec Aïcha quand elle avait six ans et qu'il consomma son mariage quand elle avait de neuf ans, puis elle est restée avec lui pendant neuf ans. (c'est à dire jusqu'à sa la mort)
Le père d'Hisham le confirme aussi
Sahih Bukhari Volume 5, hadith 3896
Le père d'Hisham a rapporté : Khadija est morte trois ans avant que le Prophète ne parte pour Médine. Il est resté là (à Médine) à peu près deux ans, et ensuite il a épousé Aïcha quand elle était une petite fille de six ans, et il a consommé ce mariage quand elle avait neuf ans..
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Dans d'autre hadiths Aicha confirme encore qu'elle était une petite fille et qu'elle joué a la balançoire
Sahih Bukhari Volume 5, hadith 3894
Aïcha a rapporté: Le prophète s'est fiancé (contrat de mariage) avec moi quand j'étais une fillette de (six ans). Nous sommes allés à Médine pour résider dans la maison de Bani-al-Harith bin Khazraj. (Ensuite je fus malade et mes cheveux sont tombés. Plus tard mes cheveux ont (re)poussé et ma mère, Um Ruman, vînt vers moi quand je jouais à la balançoire avec mes amies. Elle m'appela, et je m'approchai, ne sachant pas ce qu'elle me voulait. Elle m'attrapa et me fit asseoir à la porte de la maison. J'étais essouflée alors, et quand j'ai retrouvé mon souffle, elle prit de l'eau et m'en frotta le visage et la tête. Puis elle m'emmena dans la maison. Là dans la maison, Je vis des femmes Ansari qui m'ont dit, "Meilleurs voeux et la Bénédiction d'Allah et bonne chance." Puis elle me confia à ces femmes et elles me préparèrent (pour le mariage). De façon inattendue l'Apôtre d'Allah vint vers moi un peu avant la mi-journée et ma mère m'amena à lui, et à l'époque je étais une fille de neuf ans.
Dans les hadiths ci-dessus nous lisons qu'Aïcha se balançait, C'est un jeu de petite fille mais pas d'adulte. Le Hadith qui suit est particulièrement intéressant car il montre qu'Aïcha était si petite qu'elle n'était pas prévenue de ce qui se passait quand le "Saint " Prophète l'a surprise en allant vers elle.
Sahih Bukhari Volume 7, hadith 5160
Aïcha a rapporté : Quand le Prophète m'a épousée, ma mère vint vers moi et me fit entrer dans la maison (du Prophète) et rien ne me surprit autant que la venue du Messager d'Allah vers moi un peu avant la mi-journée.
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Aicha joué a la poupée
Sahih Bukhari Volume 8, hadith 6130
Aïcha a rapporté : J'avais l'habitude de jouer avec les poupées en présence du prophète, et mes amies filles jouaient aussi avec moi. Quand l'Apôtre d'Allah entrait (l'endroit ou je vivais) elles avaient l'habitude de se cacher, mais le Prophète les appelait pour qu'elles se joignent et jouent avec moi.
L'Imam Bukhari rajoute a ce hadith - Le jeu avec des poupées et des représentations similaires est interdit, mais il était autorisé pour Aïcha à ce moment, parce qu'elle n'était qu'une PETITE FILLE, n'ayant pas encore atteint l'âge DE LA PUBERTÉ -
Re: Mahomet et Aicha
Fatwa satanique ou la pédophilie légalisée
Le "cheikh" al Maghrawi sévit depuis quelques années au Maroc d’où il distille ses fatwas ; la dernière en date célèbre le début de Ramadan en justifiant et autorisant le mariage avec des fillettes de neuf ans ! Nausée Sartrienne à la découverte de l’information, l’islam autorise le viol d’une fillette le soir des noces. L’islam, notre religion, permet de voler l’enfance des plus fragiles membres de sa communauté ! Ce prétendu cheikh pédophile se justifie de la Sunna, quelle pire insulte peut-on faire à la mémoire de notre noble Prophète !
Le "cheikh" al Maghrawi sévit depuis quelques années au Maroc d’où il distille ses fatwas ; la dernière en date célèbre le début de Ramadan en justifiant et autorisant le mariage avec des fillettes de neuf ans ! Nausée Sartrienne à la découverte de l’information, l’islam autorise le viol d’une fillette le soir des noces. L’islam, notre religion, permet de voler l’enfance des plus fragiles membres de sa communauté ! Ce prétendu cheikh pédophile se justifie de la Sunna, quelle pire insulte peut-on faire à la mémoire de notre noble Prophète !
Ce titre n’est pas à confondre avec la célébrissime affaire des "versets sataniques", laquelle souleva la colère instrumentée des musulmans du monde entier. Peu d’entre eux ne surent jamais de quels versets il pouvait bien s’agir.
Si la fatwa satanique a soulevé bien moins d’indignation c’est qu’elle émane de l’islam lui-même et que l’argument invoqué en cette jurisprudence est connu et admis de tous ; problème de cohérence interne donc. Le "cheikh" al Maghrawi sévit depuis quelques années au Maroc d’où il distille ses fatwas ; la dernière en date célèbre le début de Ramadan en justifiant etautorisant le mariage avec des fillettes de neuf ans !
Nausée Sartrienne à la découverte de l’information, l’islam autorise le viol d’une fillette le soir des noces. L’islam, notre religion, permet de voler l’enfance des plus fragiles membres de sa communauté ! Ce prétendu cheikh pédophile se justifie de la Sunna, quelle pire insulte peut-on faire à la mémoire de notre noble Prophète !
Mais aussi, essentiellement, fondamentalement, comme une douleur en mon âme, mon être, un écoeurement violent. Enfance volée, enfance violée ; et ces fillettes sacrifiées, n’ont-elles pas de mères, de pères !? Plus envie de mourir que de tuer.
Cependant l’affaire n’est pas nouvelle, ce pervers de l’Internet n’a fait que reproduire des propos figurant dans les classiques. Le wahhabisme, le salafisme dévié et ses partisans dont il se réclame peuvent être satisfait de la stupidité et de la méchanceté qu’ils ont inculquées à leur disciple. Al Maghrawi, après des années d’étude à Médine, a été autorisé à professer la bonne parole salafiste par Ibn Baz lui-même, jugé conforme à leurs objectifs, bon pour le service. Un vaillant soldat du littéralisme desséchant transformant les vertes plaines de la miséricorde en un désert stérile.
Pesant silence de trois semaines, le Conseil supérieur des ulémas marocains a dénoncé la fatwa, son site Internet a été fermé ainsi que le siège de son association. Si par ailleurs ce Maghrawi avait déjà encouru des reproches, ce n’était que de la part de ses collègues de paroisse du fait qu’il était contre le djihad dans sa version actuelle. Logiquement, ce sexagénaire ne promet pas de Houris à qui massacrerait ses coreligionnaires, non, plus pragmatique, il les offre ici-bas à ces disciples, "toutes jeunes et égales" semble être l’interprétation qu’il fait de ce verset du Coran, sans commentaires. Ajoutons qu’il s’est récemment réfugié chez ses mentors saoudiens chez qui on marie des filles de huit ans.
Tous les pays de ce monde ont leurs perversités, aucun n’est autorisé à donner des leçons de morale aux autres, mais tous se doivent de condamner une telle barbarie. Le monde musulman fait cependant exception puisqu’il semble être la seule jungle où tout un chacun peut prétendre massacrer la vie sous le couvert de la Loi -mais quelle loi ?- Internet a favorisé la prise de parole et les plus actifs, comme au temps du Far West, dégainent à tout va, déclarent harâm ou halâl ce que leurs pulsions leur dictent, "anathémisent" quiconque les contredit ; le cas Maghrawi démontre que l’obsession textuelle procède de l’obsession sexuelle.
Cette fatwa se veut donc légale et légiférante, mais quelle loi peut bafouer la morale et de qui donc devrai-je accepter une loi immorale et indécente ? La Loi m’autoriserait-elle, que dis-je, m’ordonnerait-elle de commettre un tel crime que devrai-je le faire !?
Critique textuelle.
La seule indignation devrait nous suffire, une foi saine ne peut que refuser un esprit malade. Cependant, nous musulmans, sommes à juste titre attachés au Coran et à la Sunna ce qui nous impose un exercice intellectuel particulier : vérifier à posteriori la validité de nos sentiments et de nos croyances. Religion du Livre et religion du texte ont comme impératif le respect des données scripturaires, présupposé fondé mais dont il faudrait savoir parfaitement définir les implications et les limites. Réflexion conceptuelle que nous nous proposons d’examiner par la suite. Présentement, considérons les données disponibles, exercice obligé pour quiconque respecte sa foi et sa religion.
Ainsi, le Prophète SBSL aurait consommé le mariage alors que Aïcha aurait eu 9 ans. On trouve en effet le hadîth suivant dans les nombreuses traductions en français du Sahîh de Al Bukhârî, les données litigieuses sont soulignées :
"Le Prophète écrivit le contrat de mariage de Aïcha alors qu’elle avait six ans. Il consomma le mariage alors qu’elle en avait neuf. Elle demeura auprès de lui durant neuf années"
Il s’agit là d’une erreur de traduction manifeste, nous allons le démontrer. En effet, tel quel, ce "hadîth" n’existe pas. En voici le texte original, il rapporte indirectement des propos de Aïcha. C’est-à-dire qu’alors même que la chaîne de transmission se termine par : "d’après Aïcha" (’an ’âïcha) le propos est en mode narratif indirect. Il s’agit d’une anomalie qui techniquement en fait un équivalent de hadîth mursal. Du point de vue de la scrupuleuse science du hadîth cela suffirait à invalider la classification du dit hadîth. Passons outre, en voici le texte arabe :
عن عائشة رضي الله عنها
أن النبي صلى الله عليه وسلم تزوجها وهي بنت ست سنين وأدخلت عليه وهي بنت تسع ومكثت عنده تسعا.
La traduction exacte en est la suivante : D’après Aïcha : "Le Prophète* l’épousa alors qu’elle avait six ans. Elle habita chez lui alors qu’elle avait neuf ans. Elle demeura auprès de lui durant neuf années.
-1 Avant que d’étudier la signification exacte de termes clefs de ce propos, considérons le thème en sa généralité. Le locuteur est étrangement précis, 3.6.9 la combinaison est mathématique. Nous ne pouvons déterminer à trois années près l’âge du Prophète, l’année où débuta sa mission, ou la date fondant le calendrier de l’Hégire pour ne citer que ces éléments essentiels Mais voila que l’acte de naissance d’une fillette d’alors est d’une extrême exactitude alors même que peu de gens en ces temps là, si ce n’est aucun, connaissaient leur date de naissance. Pour 80% de la population des pays d’obédience musulmane il en est encore ainsi.
-2 On nous dit par ailleurs que le Prophète SBSL aurait épousé Aïcha à l’âge de 6 ans et que ceci n’aurait pas posé en soi de problème au regard des coutumes de l’époque. Il s’agissait en quelque sorte de fiançailles ayant pour effet de réserver la promise. Selon les conceptions arabes le mariage servait à consolider et matérialiser l’union entre deux familles ou deux personnes et Abou Bakr fut à la fois le premier et le plus fidèle disciple de l’envoyé de Dieu. Par ailleurs la précocité supposée de Aïcha à partir de ces données faiblement étayées n’aurait rien de scandaleux ni d’étonnant, il en était de même en occident, c’est vrai.
Malgré tout, que l’on ne sache pas quel âge ait eu réellement Aïcha à ce moment là reste l’hypothèse principale. Rappelons que ce n’est pas elle qui parle en ce propos, mais un contemporain qui ne donne au fond que son avis personnel. Pour valider à contrario l’affaire, les historiens nous disent qu’elle avait déjà été demandée en mariage ce qui se voudrait confirmer la précocité et les us de l’époque en la matière. Pour nous cette information tendrait plutôt à montrer une erreur quant à l’âge de l’intéressée. Ces mêmes historiens rapportent aussi qu’elle n’aurait point eu 9 ans mais 8 ou 7 ou 6 ou 12…L’ensemble de ces données est aussi invérifiable qu’invérifiée et appelle à la plus prudente des réserves. Une historienne saoudienne a d’ailleurs critiqué ces affirmations "historiques", effort de recherche ayant provoqué un tollé de la part des autorités religieuses !
-3 Pour ce qui est du texte, première remarque sur laquelle nous ne attarderons pas : Par quel tour de passe-passe remplace-t-on le verbe épouser –tazawwaja- par "écrire un contrat" ? Il faudra le demander à nos "légistes" et à nos traducteurs ! Cela démontre pour le moins l’influence permanente de la pensée juridique dans l’approche du Hadîth. Le Droit, comme toute spécialité spéculative, déshumanise obligatoirement son propos.
-4 Essentiel, on aura noté la différence fondamentale entre il consomma le mariage et elle habita chez lui. Le texte original emploi le verbe adkhala. Selon le Lisân al ’arab, la référence lexicographique, cette dérivée de forme IV de dakhala (entrer) signifie "faire entrer ", au passif et suivi de ’alayhi il signifie" être introduit chez lui" et ne peut se comprendre qu’ainsi. Seule la forme I dakhala suivie de la préposition ilâ peut signifier avoir des rapports sexuels, ce n’est indubitablement pas le cas en ce propos. Donc, étymologiquement, grammaticalement et selon l’usage de la langue arabe on ne peut que le comprendre ainsi : "elle quitta le domicile de son père Abû Bakr pour celui du Prophète". Comprendre ou traduire cela par le fait qu’ils consommèrent le mariage à ce moment là est une lecture totalement impropre.
-5 Le préjugé est cependant tenace, on peut le constater à la lecture de la deuxième version donnée par Al Bukhârî. Lors de la transmission du hadîth un des rapporteurs à remplacé le verbe adkhala par le verbe banâ qui, suivi de la préposition bi, signifie habiter chez mais aussi, par euphémisme métonymique, peut vouloir dire "consommer le mariage". Il n’y a pas là de hasard mais une nette intention (consciente ou inconsciente je n’en jugerais pas) d’influencer le sens du hadîth par une telle permutation de termes. Le même phénomène se retrouve dans une des deux versions rapportées par Muslim. Dans la première, outre l’âge de 7 ans au lieu de 6, on retrouve le verbe banâ. En la seconde variante, on note l’emploi du verbezaffa en lieu et place de adkhala. Zaffa signifie conduire la marié à la maison de son époux et nullement consommer le mariage.
Au total , quand bien même l’on prendrait en compte la conjonction de ces trois verbes, en réalité ces variantes démontrent l’imprécision de notre "hadîth", l’on ne pourrait en conclure que le mariage fut consommé au moment où Aïcha intégra le domicile de son époux. Cependant, à bien comprendre l’analyse, il faut au contraire en déduire que l’information a été, par touches successives, influencée dans le sens d’une opinion préconçue. Nous ne pouvons logiquement valider ces affirmations dénuées de fondements réels à la lecture même de ce texte pourtant réputé être le référence incontournable de tout jugement sur la question.
-6 Dans la deuxième version de Muslim on note une précision supplémentaire : "elles jouaient avec elles". On sait par ailleurs qu’il s’agissait de jeunes servantes qui jouaient avec Aïcha à la poupée. Comment imaginer une telle scène sans y voir toute la perversité qu’elle reflèterait si Aïcha avait eu des rapports sexuels avec son noble époux ! Bien au contraire cette remarque indique que rien n’avait changé dans les habitudes de Aïcha après qu’elle eut intégré le domicile du Prophète !
-7 Au final, on constate avec étonnement que les textes authentifiés de références ne stipulent nullement que le mariage fût consommé à l’age de neuf ans ! Il s’agit dune affirmation sans support textuel ni preuves historiques. En admettant que Aïcha ait intégré le domicile de son mari à l’âge de neuf ans rien n’indique littéralement qu’il y ait eu acte à ce moment là. En réalité, nous ne possédons aucun élément nous permettant de savoir ce que fut l’intimité de ce couple. Quelle impudeur, quelles préoccupations malsaines, quelles volontés, ont pu pousser les doctes à déformer les textes, les ignorants sont pardonnés.
Les tenants conscients de cette interprétation aussi erronée que tendancieuse prendraient-ils leurs fantasmes pour des réalités. Une telle appréciation de leur part confine à l’accusation calomnieuse à l’égard de la mémoire du Prophète. Curieusement on pourrait y percevoir comme une persistance des calomnies ayant visé les mœurs de Aïcha en une autre affaire, crime sévèrement réprimandé selon les strictes mises en garde coraniques en la matière.
La recherche ne vaut que par l’intention. Le croyant doit engager la raison au service de sa foi et non asservir la raison à ses croyances. Le Prophète SBSL au sujet du licite et de l’illicite, et plus globalement du bien et du mal, nous a enseigné la sagesse suivante : "…Il y a dans le corps un morceau de chair qui lorsqu’il est sain l’assainit en son entier mais, lorsqu’il est corrompu, corrompt le corps en son entier…c’est le cœur ! " Rapporté par Muslim.
Ainsi, ceux qui soutiennent la lecture faussée de ce hadîth relatif au mariage du Prophète et d’Aïcha le font parfois par ignorance, auquel cas la contradiction évidente entre l’humanisme de l’Islam et de celui de son Prophète devrait les inciter à plus de retenue. D’aucuns forment leur jugement en se référant à un suivisme aveugle, leur cœur et leur esprit sont alors morts. D’autres admettent volontairement cette version officialisée puisqu’elle va dans le sens de leurs vils instincts. Qui plus est, ils se légitiment des propos de leurs prédécesseurs puisque ces derniers avaient eux aussi majoritairement pratiqué cette lecture "inconsciemment" influencés par leur contexte socioculturel ; et ceci est la constatation la plus clémente que l’on puisse faire…car Dieu seul jugera leurs intentions et leurs actes.
Critique conceptuelle.
La question est simple : quelles sont la définition et la fonction de la Sunna dans la détermination de l’Islam ? Y répondre correctement impose une analyse rigoureuse des textes pris en référence, lequel travail entraînerait présentement de bien trop longs développements. Plaise à Dieu, nous aurons l’occasion en ces colonnes d’aborder avec rigueur ce sujet. Dans le contexte qui aujourd’hui préoccupe nos esprits et meurtrit nos âmes, nous envisagerons cette thématique essentielle sous un autre angle.
Selon le mode de relation à la Sunna dans le néo-espace actuel, sous le contrôle dominant de la pensée salafiste déviée, l’acceptation du deuxième corpus de l’Islam conduit à une aberration : S’il s’agit de suivre et refaire tout ce que le Prophète fit, alors il convient que j’épouse et viole une fillette de neuf ans. Inversement, et tout aussi implacablement, si je ne le fais pas je suis un candidat renégat dès lors que je remettrais en cause la validité du principe et de son application. Au minimum me voila suspecté, déclassé, un mauvais musulman, dès lors que mes sentiments d’être humain se révoltent contre de telles pratiques. Rejetterais-je la Sunna, que Dieu Ses Anges et ses représentants auto proclamés sur terre me
maudiraient.
Une vérité que nul ne pourra contester : La Sunna est ce que le Prophète nous a expressément enseigné, recommandé ou ordonné et dont il a lui-même montré l’exemple appliqué et vivant "Tu es, certes, d’un comportement élevé." S68.V4 et "Le Messager de Dieu est un bel exemple pour qui aspire à Dieu…" S33.V21. Réduire la dimension prophétique à un décorum, une surenchère de détails est antinomique avec la grandeur d’âme de notre Bien-aimé.
La foi se mesurerait-elle au rapport inversement proportionnel entre la longueur de la barbe et du qamis ! La Sunna c’est les nobles comportements du Prophète, sa beauté d’âme, sa morale, son profond respect de la vie et de celle de toutes les créatures, son humanisme vrai, sa sensibilité, sa modestie et sa noblesse, sa mansuétude et sa grandeur, son humanité simple. Autant de parures du cœur que l’on ne peut mesurer en centimètres et que l’on ne peut afficher sous peine d’en annuler la valeur et le bénéfice.
Le Coran émane de Dieu, et du Prophète émane la perfection humaine de la l’exemplaire servitude au Seigneur des mondes. Aimer Dieu c’est aimer son Prophète, aimer le Prophète c’est aimer Dieu et être aimé de Lui. S3.V31.
L’ijtihâd est l’effort sur la voie de Dieu afin de mieux discerner, dans l’intérêt du bel agir et du plein développement de l’homme, le sens de la parole de Dieu ou des enseignements nécessairement complémentaires du Prophète SBSL. Quel croyant de foi et de raison, de lumières et d’esprit ne pourrait admettre cela. L’ijtihâd n’est pas une pure spéculation intellectuelle dont le seul rapport à nos textes serait le quyyas, le raisonnement analogique. Bien au contraire l’ijtihâd est le décryptage permanent de notre patrimoine. Ainsi, face à ce hadîth et à l’utilisation qui en est faite, l’ijtihâd devient un jihâd obligatoire.
Conséquences.
A force de vouloir conceptualiser le monde selon les modalités de notre jurisprudence on aboutit à une vision du monde dénuée de valeurs morales personnelles. Le matérialisme le plus tranchant a infiltré toutes les cultures y compris le monde musulman. On perçoit bien que la rencontre de notre vision juridique et l’absence de qualité d’âme intrinsèquement liée au matérialisme prégnant puisse engendrer inhumanité et horreur. La fatwa pédophile et l’indifférence qu’elle a suscité, la majorité musulmane ne devrait pourtant pas être qualifiée de silencieuse, est un avertissement.
Pensez-vous que nous ayons là atteint une limite et que notre saine nature produira les anticorps nécessaires, une autre affaire devrait nous alarmer : On signale plusieurs cas récents d’enterrement vivant de musulmanes, sommes nous condamnés à l’horreur. En tout état de cause, nous sommes en cette voie déjà les fossoyeurs de notre mort programmée.
Exception injustifiable me diriez vous, pas du tout, ces actes innommables ont été commis au non du littéralisme le plus strict. Plaise à Dieu, nous expliciterons la différence fondamentale entre littéralisme et littéralité. Voici le verset "référant" ! S81.V8-9 : "Quand on demandera à l’enterrée vivante pour quel péché elle fut tué".
Si vous appliquez à ce verset exactement la même grille de lecture que celle du "cheikh" pédophile, c’est-à-dire la logique littéraliste que les plus stupides et virulents néo chantres d’un salafisme dévié veulent nous imposer, vous comprendrez alors le verset comme suit : Il a été enterré vivantes des femmes parce qu’elles avaient commis un péché. Tel est le jugement de Dieu et Il leur demandera en plus au Jour dernier des comptes pour ce qu’elles avaient commis. Selon ce retournement de sens prodigieusement pervers, en Palestine et au Pakistan des hommes ont franchi le pas et ont appliqué au nom de Dieu et de la vraie foi le fruit terrible de ces conceptions. Pas de commentaires, plus envie de mourir que de tuer.
Notre silence serait un crime surajouté. A tous, Dieu avait dit : "Dieu atteste qu’il n’est de dieu que Lui. De même, les Anges et ceux qui possèdent la Science se dressant ainsi en toute équité ; il n’est de dieu que Lui, le Tout-puissant, le très Sage." S3.V18.
Qui l’entend à présent, se redresse et repousse l’ombre de nos obscurantismes. Qu’il se purifie de pluie et de grêle et s’engage pour que la lumière éclaire notre sombre devenir. Froidement, des fatwas assassines légalisent l’horreur, le crime et la bassesse. Que les musulmans se réveillent et se libèrent du carcan que leur imposent les forces obscures de leurs propres rangs. Qu’ils revivifient ce qui fît d’eux la meilleure des communautés.
Celle qui aime le bien et déteste le mal
Celle qui recherche le beau et refuse le laid
Communauté de cœur et non de rancœur
Celle qui donne sans prendre
Celle qui s’offre et invite
Celle qui cherche et progresse
Communauté de vie et non de mort
Celle du cœur et de la raison
Celle de la morale et de l’amour
Celle qui pense que la loi de l’amour est plus haute que l’amour de la Loi.
Celle qui toujours élève et jamais n’abaisse
Celle qui toujours respecte et jamais ne méprise
Celle qui toujours honore et jamais n’avilit
Ramadan 2008, Dr Al ’Ajâmî.
Si la fatwa satanique a soulevé bien moins d’indignation c’est qu’elle émane de l’islam lui-même et que l’argument invoqué en cette jurisprudence est connu et admis de tous ; problème de cohérence interne donc. Le "cheikh" al Maghrawi sévit depuis quelques années au Maroc d’où il distille ses fatwas ; la dernière en date célèbre le début de Ramadan en justifiant etautorisant le mariage avec des fillettes de neuf ans !
Nausée Sartrienne à la découverte de l’information, l’islam autorise le viol d’une fillette le soir des noces. L’islam, notre religion, permet de voler l’enfance des plus fragiles membres de sa communauté ! Ce prétendu cheikh pédophile se justifie de la Sunna, quelle pire insulte peut-on faire à la mémoire de notre noble Prophète !
Mais aussi, essentiellement, fondamentalement, comme une douleur en mon âme, mon être, un écoeurement violent. Enfance volée, enfance violée ; et ces fillettes sacrifiées, n’ont-elles pas de mères, de pères !? Plus envie de mourir que de tuer.
Cependant l’affaire n’est pas nouvelle, ce pervers de l’Internet n’a fait que reproduire des propos figurant dans les classiques. Le wahhabisme, le salafisme dévié et ses partisans dont il se réclame peuvent être satisfait de la stupidité et de la méchanceté qu’ils ont inculquées à leur disciple. Al Maghrawi, après des années d’étude à Médine, a été autorisé à professer la bonne parole salafiste par Ibn Baz lui-même, jugé conforme à leurs objectifs, bon pour le service. Un vaillant soldat du littéralisme desséchant transformant les vertes plaines de la miséricorde en un désert stérile.
Pesant silence de trois semaines, le Conseil supérieur des ulémas marocains a dénoncé la fatwa, son site Internet a été fermé ainsi que le siège de son association. Si par ailleurs ce Maghrawi avait déjà encouru des reproches, ce n’était que de la part de ses collègues de paroisse du fait qu’il était contre le djihad dans sa version actuelle. Logiquement, ce sexagénaire ne promet pas de Houris à qui massacrerait ses coreligionnaires, non, plus pragmatique, il les offre ici-bas à ces disciples, "toutes jeunes et égales" semble être l’interprétation qu’il fait de ce verset du Coran, sans commentaires. Ajoutons qu’il s’est récemment réfugié chez ses mentors saoudiens chez qui on marie des filles de huit ans.
Tous les pays de ce monde ont leurs perversités, aucun n’est autorisé à donner des leçons de morale aux autres, mais tous se doivent de condamner une telle barbarie. Le monde musulman fait cependant exception puisqu’il semble être la seule jungle où tout un chacun peut prétendre massacrer la vie sous le couvert de la Loi -mais quelle loi ?- Internet a favorisé la prise de parole et les plus actifs, comme au temps du Far West, dégainent à tout va, déclarent harâm ou halâl ce que leurs pulsions leur dictent, "anathémisent" quiconque les contredit ; le cas Maghrawi démontre que l’obsession textuelle procède de l’obsession sexuelle.
Cette fatwa se veut donc légale et légiférante, mais quelle loi peut bafouer la morale et de qui donc devrai-je accepter une loi immorale et indécente ? La Loi m’autoriserait-elle, que dis-je, m’ordonnerait-elle de commettre un tel crime que devrai-je le faire !?
Critique textuelle.
La seule indignation devrait nous suffire, une foi saine ne peut que refuser un esprit malade. Cependant, nous musulmans, sommes à juste titre attachés au Coran et à la Sunna ce qui nous impose un exercice intellectuel particulier : vérifier à posteriori la validité de nos sentiments et de nos croyances. Religion du Livre et religion du texte ont comme impératif le respect des données scripturaires, présupposé fondé mais dont il faudrait savoir parfaitement définir les implications et les limites. Réflexion conceptuelle que nous nous proposons d’examiner par la suite. Présentement, considérons les données disponibles, exercice obligé pour quiconque respecte sa foi et sa religion.
Ainsi, le Prophète SBSL aurait consommé le mariage alors que Aïcha aurait eu 9 ans. On trouve en effet le hadîth suivant dans les nombreuses traductions en français du Sahîh de Al Bukhârî, les données litigieuses sont soulignées :
"Le Prophète écrivit le contrat de mariage de Aïcha alors qu’elle avait six ans. Il consomma le mariage alors qu’elle en avait neuf. Elle demeura auprès de lui durant neuf années"
Il s’agit là d’une erreur de traduction manifeste, nous allons le démontrer. En effet, tel quel, ce "hadîth" n’existe pas. En voici le texte original, il rapporte indirectement des propos de Aïcha. C’est-à-dire qu’alors même que la chaîne de transmission se termine par : "d’après Aïcha" (’an ’âïcha) le propos est en mode narratif indirect. Il s’agit d’une anomalie qui techniquement en fait un équivalent de hadîth mursal. Du point de vue de la scrupuleuse science du hadîth cela suffirait à invalider la classification du dit hadîth. Passons outre, en voici le texte arabe :
عن عائشة رضي الله عنها
أن النبي صلى الله عليه وسلم تزوجها وهي بنت ست سنين وأدخلت عليه وهي بنت تسع ومكثت عنده تسعا.
La traduction exacte en est la suivante : D’après Aïcha : "Le Prophète* l’épousa alors qu’elle avait six ans. Elle habita chez lui alors qu’elle avait neuf ans. Elle demeura auprès de lui durant neuf années.
-1 Avant que d’étudier la signification exacte de termes clefs de ce propos, considérons le thème en sa généralité. Le locuteur est étrangement précis, 3.6.9 la combinaison est mathématique. Nous ne pouvons déterminer à trois années près l’âge du Prophète, l’année où débuta sa mission, ou la date fondant le calendrier de l’Hégire pour ne citer que ces éléments essentiels Mais voila que l’acte de naissance d’une fillette d’alors est d’une extrême exactitude alors même que peu de gens en ces temps là, si ce n’est aucun, connaissaient leur date de naissance. Pour 80% de la population des pays d’obédience musulmane il en est encore ainsi.
-2 On nous dit par ailleurs que le Prophète SBSL aurait épousé Aïcha à l’âge de 6 ans et que ceci n’aurait pas posé en soi de problème au regard des coutumes de l’époque. Il s’agissait en quelque sorte de fiançailles ayant pour effet de réserver la promise. Selon les conceptions arabes le mariage servait à consolider et matérialiser l’union entre deux familles ou deux personnes et Abou Bakr fut à la fois le premier et le plus fidèle disciple de l’envoyé de Dieu. Par ailleurs la précocité supposée de Aïcha à partir de ces données faiblement étayées n’aurait rien de scandaleux ni d’étonnant, il en était de même en occident, c’est vrai.
Malgré tout, que l’on ne sache pas quel âge ait eu réellement Aïcha à ce moment là reste l’hypothèse principale. Rappelons que ce n’est pas elle qui parle en ce propos, mais un contemporain qui ne donne au fond que son avis personnel. Pour valider à contrario l’affaire, les historiens nous disent qu’elle avait déjà été demandée en mariage ce qui se voudrait confirmer la précocité et les us de l’époque en la matière. Pour nous cette information tendrait plutôt à montrer une erreur quant à l’âge de l’intéressée. Ces mêmes historiens rapportent aussi qu’elle n’aurait point eu 9 ans mais 8 ou 7 ou 6 ou 12…L’ensemble de ces données est aussi invérifiable qu’invérifiée et appelle à la plus prudente des réserves. Une historienne saoudienne a d’ailleurs critiqué ces affirmations "historiques", effort de recherche ayant provoqué un tollé de la part des autorités religieuses !
-3 Pour ce qui est du texte, première remarque sur laquelle nous ne attarderons pas : Par quel tour de passe-passe remplace-t-on le verbe épouser –tazawwaja- par "écrire un contrat" ? Il faudra le demander à nos "légistes" et à nos traducteurs ! Cela démontre pour le moins l’influence permanente de la pensée juridique dans l’approche du Hadîth. Le Droit, comme toute spécialité spéculative, déshumanise obligatoirement son propos.
-4 Essentiel, on aura noté la différence fondamentale entre il consomma le mariage et elle habita chez lui. Le texte original emploi le verbe adkhala. Selon le Lisân al ’arab, la référence lexicographique, cette dérivée de forme IV de dakhala (entrer) signifie "faire entrer ", au passif et suivi de ’alayhi il signifie" être introduit chez lui" et ne peut se comprendre qu’ainsi. Seule la forme I dakhala suivie de la préposition ilâ peut signifier avoir des rapports sexuels, ce n’est indubitablement pas le cas en ce propos. Donc, étymologiquement, grammaticalement et selon l’usage de la langue arabe on ne peut que le comprendre ainsi : "elle quitta le domicile de son père Abû Bakr pour celui du Prophète". Comprendre ou traduire cela par le fait qu’ils consommèrent le mariage à ce moment là est une lecture totalement impropre.
-5 Le préjugé est cependant tenace, on peut le constater à la lecture de la deuxième version donnée par Al Bukhârî. Lors de la transmission du hadîth un des rapporteurs à remplacé le verbe adkhala par le verbe banâ qui, suivi de la préposition bi, signifie habiter chez mais aussi, par euphémisme métonymique, peut vouloir dire "consommer le mariage". Il n’y a pas là de hasard mais une nette intention (consciente ou inconsciente je n’en jugerais pas) d’influencer le sens du hadîth par une telle permutation de termes. Le même phénomène se retrouve dans une des deux versions rapportées par Muslim. Dans la première, outre l’âge de 7 ans au lieu de 6, on retrouve le verbe banâ. En la seconde variante, on note l’emploi du verbezaffa en lieu et place de adkhala. Zaffa signifie conduire la marié à la maison de son époux et nullement consommer le mariage.
Au total , quand bien même l’on prendrait en compte la conjonction de ces trois verbes, en réalité ces variantes démontrent l’imprécision de notre "hadîth", l’on ne pourrait en conclure que le mariage fut consommé au moment où Aïcha intégra le domicile de son époux. Cependant, à bien comprendre l’analyse, il faut au contraire en déduire que l’information a été, par touches successives, influencée dans le sens d’une opinion préconçue. Nous ne pouvons logiquement valider ces affirmations dénuées de fondements réels à la lecture même de ce texte pourtant réputé être le référence incontournable de tout jugement sur la question.
-6 Dans la deuxième version de Muslim on note une précision supplémentaire : "elles jouaient avec elles". On sait par ailleurs qu’il s’agissait de jeunes servantes qui jouaient avec Aïcha à la poupée. Comment imaginer une telle scène sans y voir toute la perversité qu’elle reflèterait si Aïcha avait eu des rapports sexuels avec son noble époux ! Bien au contraire cette remarque indique que rien n’avait changé dans les habitudes de Aïcha après qu’elle eut intégré le domicile du Prophète !
-7 Au final, on constate avec étonnement que les textes authentifiés de références ne stipulent nullement que le mariage fût consommé à l’age de neuf ans ! Il s’agit dune affirmation sans support textuel ni preuves historiques. En admettant que Aïcha ait intégré le domicile de son mari à l’âge de neuf ans rien n’indique littéralement qu’il y ait eu acte à ce moment là. En réalité, nous ne possédons aucun élément nous permettant de savoir ce que fut l’intimité de ce couple. Quelle impudeur, quelles préoccupations malsaines, quelles volontés, ont pu pousser les doctes à déformer les textes, les ignorants sont pardonnés.
Les tenants conscients de cette interprétation aussi erronée que tendancieuse prendraient-ils leurs fantasmes pour des réalités. Une telle appréciation de leur part confine à l’accusation calomnieuse à l’égard de la mémoire du Prophète. Curieusement on pourrait y percevoir comme une persistance des calomnies ayant visé les mœurs de Aïcha en une autre affaire, crime sévèrement réprimandé selon les strictes mises en garde coraniques en la matière.
La recherche ne vaut que par l’intention. Le croyant doit engager la raison au service de sa foi et non asservir la raison à ses croyances. Le Prophète SBSL au sujet du licite et de l’illicite, et plus globalement du bien et du mal, nous a enseigné la sagesse suivante : "…Il y a dans le corps un morceau de chair qui lorsqu’il est sain l’assainit en son entier mais, lorsqu’il est corrompu, corrompt le corps en son entier…c’est le cœur ! " Rapporté par Muslim.
Ainsi, ceux qui soutiennent la lecture faussée de ce hadîth relatif au mariage du Prophète et d’Aïcha le font parfois par ignorance, auquel cas la contradiction évidente entre l’humanisme de l’Islam et de celui de son Prophète devrait les inciter à plus de retenue. D’aucuns forment leur jugement en se référant à un suivisme aveugle, leur cœur et leur esprit sont alors morts. D’autres admettent volontairement cette version officialisée puisqu’elle va dans le sens de leurs vils instincts. Qui plus est, ils se légitiment des propos de leurs prédécesseurs puisque ces derniers avaient eux aussi majoritairement pratiqué cette lecture "inconsciemment" influencés par leur contexte socioculturel ; et ceci est la constatation la plus clémente que l’on puisse faire…car Dieu seul jugera leurs intentions et leurs actes.
Critique conceptuelle.
La question est simple : quelles sont la définition et la fonction de la Sunna dans la détermination de l’Islam ? Y répondre correctement impose une analyse rigoureuse des textes pris en référence, lequel travail entraînerait présentement de bien trop longs développements. Plaise à Dieu, nous aurons l’occasion en ces colonnes d’aborder avec rigueur ce sujet. Dans le contexte qui aujourd’hui préoccupe nos esprits et meurtrit nos âmes, nous envisagerons cette thématique essentielle sous un autre angle.
Selon le mode de relation à la Sunna dans le néo-espace actuel, sous le contrôle dominant de la pensée salafiste déviée, l’acceptation du deuxième corpus de l’Islam conduit à une aberration : S’il s’agit de suivre et refaire tout ce que le Prophète fit, alors il convient que j’épouse et viole une fillette de neuf ans. Inversement, et tout aussi implacablement, si je ne le fais pas je suis un candidat renégat dès lors que je remettrais en cause la validité du principe et de son application. Au minimum me voila suspecté, déclassé, un mauvais musulman, dès lors que mes sentiments d’être humain se révoltent contre de telles pratiques. Rejetterais-je la Sunna, que Dieu Ses Anges et ses représentants auto proclamés sur terre me
maudiraient.
Une vérité que nul ne pourra contester : La Sunna est ce que le Prophète nous a expressément enseigné, recommandé ou ordonné et dont il a lui-même montré l’exemple appliqué et vivant "Tu es, certes, d’un comportement élevé." S68.V4 et "Le Messager de Dieu est un bel exemple pour qui aspire à Dieu…" S33.V21. Réduire la dimension prophétique à un décorum, une surenchère de détails est antinomique avec la grandeur d’âme de notre Bien-aimé.
La foi se mesurerait-elle au rapport inversement proportionnel entre la longueur de la barbe et du qamis ! La Sunna c’est les nobles comportements du Prophète, sa beauté d’âme, sa morale, son profond respect de la vie et de celle de toutes les créatures, son humanisme vrai, sa sensibilité, sa modestie et sa noblesse, sa mansuétude et sa grandeur, son humanité simple. Autant de parures du cœur que l’on ne peut mesurer en centimètres et que l’on ne peut afficher sous peine d’en annuler la valeur et le bénéfice.
Le Coran émane de Dieu, et du Prophète émane la perfection humaine de la l’exemplaire servitude au Seigneur des mondes. Aimer Dieu c’est aimer son Prophète, aimer le Prophète c’est aimer Dieu et être aimé de Lui. S3.V31.
L’ijtihâd est l’effort sur la voie de Dieu afin de mieux discerner, dans l’intérêt du bel agir et du plein développement de l’homme, le sens de la parole de Dieu ou des enseignements nécessairement complémentaires du Prophète SBSL. Quel croyant de foi et de raison, de lumières et d’esprit ne pourrait admettre cela. L’ijtihâd n’est pas une pure spéculation intellectuelle dont le seul rapport à nos textes serait le quyyas, le raisonnement analogique. Bien au contraire l’ijtihâd est le décryptage permanent de notre patrimoine. Ainsi, face à ce hadîth et à l’utilisation qui en est faite, l’ijtihâd devient un jihâd obligatoire.
Conséquences.
A force de vouloir conceptualiser le monde selon les modalités de notre jurisprudence on aboutit à une vision du monde dénuée de valeurs morales personnelles. Le matérialisme le plus tranchant a infiltré toutes les cultures y compris le monde musulman. On perçoit bien que la rencontre de notre vision juridique et l’absence de qualité d’âme intrinsèquement liée au matérialisme prégnant puisse engendrer inhumanité et horreur. La fatwa pédophile et l’indifférence qu’elle a suscité, la majorité musulmane ne devrait pourtant pas être qualifiée de silencieuse, est un avertissement.
Pensez-vous que nous ayons là atteint une limite et que notre saine nature produira les anticorps nécessaires, une autre affaire devrait nous alarmer : On signale plusieurs cas récents d’enterrement vivant de musulmanes, sommes nous condamnés à l’horreur. En tout état de cause, nous sommes en cette voie déjà les fossoyeurs de notre mort programmée.
Exception injustifiable me diriez vous, pas du tout, ces actes innommables ont été commis au non du littéralisme le plus strict. Plaise à Dieu, nous expliciterons la différence fondamentale entre littéralisme et littéralité. Voici le verset "référant" ! S81.V8-9 : "Quand on demandera à l’enterrée vivante pour quel péché elle fut tué".
Si vous appliquez à ce verset exactement la même grille de lecture que celle du "cheikh" pédophile, c’est-à-dire la logique littéraliste que les plus stupides et virulents néo chantres d’un salafisme dévié veulent nous imposer, vous comprendrez alors le verset comme suit : Il a été enterré vivantes des femmes parce qu’elles avaient commis un péché. Tel est le jugement de Dieu et Il leur demandera en plus au Jour dernier des comptes pour ce qu’elles avaient commis. Selon ce retournement de sens prodigieusement pervers, en Palestine et au Pakistan des hommes ont franchi le pas et ont appliqué au nom de Dieu et de la vraie foi le fruit terrible de ces conceptions. Pas de commentaires, plus envie de mourir que de tuer.
Notre silence serait un crime surajouté. A tous, Dieu avait dit : "Dieu atteste qu’il n’est de dieu que Lui. De même, les Anges et ceux qui possèdent la Science se dressant ainsi en toute équité ; il n’est de dieu que Lui, le Tout-puissant, le très Sage." S3.V18.
Qui l’entend à présent, se redresse et repousse l’ombre de nos obscurantismes. Qu’il se purifie de pluie et de grêle et s’engage pour que la lumière éclaire notre sombre devenir. Froidement, des fatwas assassines légalisent l’horreur, le crime et la bassesse. Que les musulmans se réveillent et se libèrent du carcan que leur imposent les forces obscures de leurs propres rangs. Qu’ils revivifient ce qui fît d’eux la meilleure des communautés.
Celle qui aime le bien et déteste le mal
Celle qui recherche le beau et refuse le laid
Communauté de cœur et non de rancœur
Celle qui donne sans prendre
Celle qui s’offre et invite
Celle qui cherche et progresse
Communauté de vie et non de mort
Celle du cœur et de la raison
Celle de la morale et de l’amour
Celle qui pense que la loi de l’amour est plus haute que l’amour de la Loi.
Celle qui toujours élève et jamais n’abaisse
Celle qui toujours respecte et jamais ne méprise
Celle qui toujours honore et jamais n’avilit
Ramadan 2008, Dr Al ’Ajâmî.
Re: Mahomet et Aicha
LA PÉDOPHILIE DANS L'ISLAM
Aïcha était promise dès l'enfance à un homme comme cela se fait dans certaines cultures. Mais en général, même dans les société les plus primitives, le mariage ne se fait qu'après la puberté.
Le Sahih précise que Aicha la femme-enfant de Mohammed n'était pas formée quand il a eu ses premières relations "conjugales" avec elle:
'Aisha a rapporté jouer avec les poupées en présence du prophète..
'Aisha n'était qu'une petite fille, n'ayant pas encore atteint l'âge de la puberté
Sahih Bukhari Volume 8, Livre 73, Numéro 151
Hadith 114 dans le Sahîh de Muslim: Aïcha a dit :
Sahih Bukhari Volume 8, Livre 73, Numéro 151 'Aisha a rapporté:"J'avais six ans lorsque le Prophète m'épousa, neuf ans lorsqu'il eut effectivement des relations conjugales avec moi". Puis elle relatait: "... Ma mère, 'Umm Rûmân, vint me trouver tandis que j'étais sur une balançoire, ..elles .. se mirent à me parer. J'avais à peine fini, que l'Envoyé d'Allah entra, lorsqu'il était encore le matin. Alors on me remit entre ses mains."
Vous pouvez vérifier par vous même ce hadith authentique sur les poupées de Aïcha dans le Sahih de Boukhari.J'avais l'habitude jouer avec les poupées en présence du prophète, et mes amies filles jouaient aussi avec moi. Quand l'Apôtre d'Allah entrait (l'endroit ou je vivais) elles avaient l'habitude de se cacher, mais le Prophète les appelait pour qu'elles se joignent et jouent avec moi.
Le jeu avec des poupées et des représentations similaires est interdit, mais il était autorisé pour 'Aisha à ce moment, parce qu'elle n'était qu'une petite fille, n'ayant pas encore atteint l'âge de la puberté
Sahih Muslim 8:3311: Aicha (qu'Allah soit satisfait d’elle) a rapporté que
Cette relation entre Mohammed et Aïcha sa femme-enfant (non formée) est extrêmement bien attesté par tout un ensemble de Hadith parmi les mieux attestés:l'apôtre d'Allah (que la paix soit sur lui) l'a épousée quand elle avait sept ans, et elle a été conduite à sa maison comme une épouse quand elle avait neuf ans, et
ses poupées étaient avec elle, et quand il (le Prophète) est mort, elle avait dix-huit ans.
- Sahih Bukhari Volume 7, Livre 62, Numéro 64
- Sahih Bukhari Volume 7, Livre 62, Numéro 65: elle avait six ans et il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans
- Sahih Bukhari 5:58:234
- Abu Dawud 2:2116
- Sahih Bukhari 5:58:236: Aicha était une fillette de six ans; elle était âgée de neuf ans quand il a consommé le mariage
- Sahih Bukhari 7:62:88
- Abu Dawud 41:4915
- ...
En ce basant sur ces textes, un leader musulman a lancé une fatwa qui n’en finit pas de déchaîner les passions. Et pour cause. Cheikh Mohamed ben Abderrahmane Al-Maghraoui a publié sur un site Internet un avis religieux autorisant le mariage des fillettes à partir de neuf ans. Un avocat et des associations des droits de l’homme dénoncent un appel au « viol » des enfants et à la « pédophilie ».
C'est se heurter à un mur que de tenter d'expliquer aux savants salafis que les coutumes et les moeurs de l'Arabie du 7ème siècle ne représentent pas un "sommet"
de maturation de l'évolution culturelle et morale humaine, qui doit pour eux servir de référence pour toute époque et tout contexte. Ils appliquent à merveille
l'adage de base du fondamentalisme musulman: "après le Prophète, rien de nouveau".
Moi ça me dégoute à un plus haut point, à 6 ans ou à 9 ans, une fillette n'est morphologiquement pas adaptée à certaines choses. Elle ne donnerait même pas envie à quelqu'un avec un esprit normal.
Venir raconter qu'une femme de cet âge est prête pour les relations sexuelles ou qu'elle a le choix de dire oui ou non, qu'on vienne pas profiter de cela pour faire pareil a notre époque,
or c'est ce qui se passe, combien de pauvres filles de cet age se retrouvent avec un vieux pourri soi-disant imitant le prophete Mohammed...
Qu'en dit donc le Coran? Il semble malheureusement ne pas y avoir de contradiction entre les hadiths et le Coran. ce type de relations sexuelles avec des enfants prépubères sont mentionnées dans le Coran:
Si vous avez des doutes à propos (de la période d'attente) de vos femmes qui n'espèrent plus avoir de règles, leur délai est de trois mois. De même pour celles qui n'ont pas encore de règles. Et quant à celles qui sont enceintes, leur période d'attente se terminera à leur accouchement. Quiconque craint Allah cependant, Il lui facilite les choses.
Coran 65:4
Ce verset parle de la période d'attente (délais de viduité) pour une femme divorcée avant qu'elle puisse se remarier, afin de garantir qu'elle ne porte pas un enfant de son ex-mari. Il parle de trois sortes de femmes:
- «Celles de vos femmes qui n'espèrent plus avoir de règles », c'est à dire les femmes post-ménopausées,
- « celles qui n'ont pas encore de règles », c'est à dire les jeunes filles pré-pubères,
- «les femmes enceintes »
Par conséquent, le Coran permet le mariage avec des fillettes pré-pubères et même les relations sexuelles avec elles. Les hadiths se contentent de le réaffirmer.
La pédophilie est-elle une institution approuvée par Dieu dans l'Islam?
Selon vous, un bon musulman, est-ce
- quelqu'un qui mutile en appliquant à la lettre le Coran, le hadith, la charia même si ça lui semble horrible et contre nature
ou - quelqu'un qui, écoutant sa conscience, refuse d'accomplir un acte barbare et monstrueux (même si celui-ci semble recommandé par les textes!!)
et qui, face à quelque chose qui le met dans un doute affreux, applique la sage recommandation du Coran:
Appliquer cette sage recommandation l'amène à mettre en oeuvre, face au doute, les principes de la Torah et l'évangile.si tu es dans le doute sur ce qui t'a été envoyé d'en haut, interroge ceux qui lisent les Ecritures envoyées avant toi. Coran 10.94
Le "bon musulman", le musulman modèle, n'est-ce pas Jésus lui-même, lui qui dans son enseignement et sa vie a honoré Dieu en toutes choses.
Re: Mahomet et Aicha
De Mahomet à l’EIL : quatorze siècles d’esclavage sexuel dans l’islam. Mais revenons aux origines!
• Maria la copte : Elle était d’une rare beauté. Elle fut offerte comme esclave, en tant que cadeau à Mahomet, par Jourayj bin Mînâ, le gouverneur d’Alexandrie. Celui-ci avait agi ainsi suite aux menaces de Mahomet. Les historiens musulmans sont unanimes sur le fait que Maria est restée esclave sexuelle jusqu’à sa mort.
• Juwairiyah : elle fut capturée lors du raid contre les Bani al-Mustaliq, attaqués par surprise alors qu’ils faisaient paitre leurs troupeaux. Les hommes furent tués et leurs femmes et enfants pris comme esclaves selon les prescriptions coraniques sur le butin. Lorsque les femmes furent distribuées aux soldats de Mahomet, Juwairiyah fut donnée à Thabit, qui la vendit à Mahomet.
• Rayhâna : cette jeune fille de 15 ans, faisait partie des prisonnières capturées lors de l’attaque et du massacre de la tribu juive de Médine : les Bani Qurayza. Lors du partage du butin, Mahomet se garda Rayhana pour lui-même. Il distribua les autres captives entre ses soldats. Au même moment, il ordonne de décapiter le mari de Rayhana et les 700 à 900 hommes de sa tribu. Mahomet proposa à Rayhana de choisir entre se convertir à l’islam et devenir son épouse, ou garder sa religion juive et rester esclave sexuelle. Les historiens musulmans rapportent que Rayhana refusa et préféra le statut d’esclave de religion juive, à celui d’épouse musulmane. Ce qui n’a pas empêché Mahomet d’avoir des relations charnelles avec elle, jusqu’à sa mort.
• Safiya : elle était une jeune mariée de 17 ans. Elle fut capturée par Mahomet quand il a envahi l’oasis de Khaybar. Mahomet a tué les hommes, dont le père et le frère de Safiya. Il a également décapité son mari Kinana, après l’avoir torturé. Mahomet distribua les prisonnières en tant qu’esclaves sexuelles à ses combattants, et se garda la Safiya, la princesse de Banu Nadir, pour lui-même. Alors que Safiya disait : « Nul ne me paraissait plus détestable que Mahomet car il avait tué mon père et mon époux », Mahomet la viola le soir même en arrangeant à la hâte une «cérémonie de mariage». On expliqua aux musulmans : «si Safiya prenait le voile islamique, elle serait considérée comme « épouse » de Mahomet. Si elle refusait, elle serait considérée comme esclave sexuelle !»
• Maria la copte : Elle était d’une rare beauté. Elle fut offerte comme esclave, en tant que cadeau à Mahomet, par Jourayj bin Mînâ, le gouverneur d’Alexandrie. Celui-ci avait agi ainsi suite aux menaces de Mahomet. Les historiens musulmans sont unanimes sur le fait que Maria est restée esclave sexuelle jusqu’à sa mort.
• Juwairiyah : elle fut capturée lors du raid contre les Bani al-Mustaliq, attaqués par surprise alors qu’ils faisaient paitre leurs troupeaux. Les hommes furent tués et leurs femmes et enfants pris comme esclaves selon les prescriptions coraniques sur le butin. Lorsque les femmes furent distribuées aux soldats de Mahomet, Juwairiyah fut donnée à Thabit, qui la vendit à Mahomet.
• Rayhâna : cette jeune fille de 15 ans, faisait partie des prisonnières capturées lors de l’attaque et du massacre de la tribu juive de Médine : les Bani Qurayza. Lors du partage du butin, Mahomet se garda Rayhana pour lui-même. Il distribua les autres captives entre ses soldats. Au même moment, il ordonne de décapiter le mari de Rayhana et les 700 à 900 hommes de sa tribu. Mahomet proposa à Rayhana de choisir entre se convertir à l’islam et devenir son épouse, ou garder sa religion juive et rester esclave sexuelle. Les historiens musulmans rapportent que Rayhana refusa et préféra le statut d’esclave de religion juive, à celui d’épouse musulmane. Ce qui n’a pas empêché Mahomet d’avoir des relations charnelles avec elle, jusqu’à sa mort.
• Safiya : elle était une jeune mariée de 17 ans. Elle fut capturée par Mahomet quand il a envahi l’oasis de Khaybar. Mahomet a tué les hommes, dont le père et le frère de Safiya. Il a également décapité son mari Kinana, après l’avoir torturé. Mahomet distribua les prisonnières en tant qu’esclaves sexuelles à ses combattants, et se garda la Safiya, la princesse de Banu Nadir, pour lui-même. Alors que Safiya disait : « Nul ne me paraissait plus détestable que Mahomet car il avait tué mon père et mon époux », Mahomet la viola le soir même en arrangeant à la hâte une «cérémonie de mariage». On expliqua aux musulmans : «si Safiya prenait le voile islamique, elle serait considérée comme « épouse » de Mahomet. Si elle refusait, elle serait considérée comme esclave sexuelle !»
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Re: Mahomet et Aicha
Pour débarrasser l'islam de la pédophilie les musulmans doivent jeter le Coran et les Hadiths
Par M. A. Khan
En Indonésie, fin mars à l'occasion de son 32e Congrès, la principale organisation islamique soufie, le Nahdlatul Ulama (NU), dont l'ex-chef était Abdurrahman Wahid, alias Gus Dur, qui fut président de l’Indonésie de 1999 à 2001, a émis une fatwa approuvant le mariage des enfants parce que «les versets sacrés islamiques ou les règles n'ont pas stipulé d’âge minimal ». La fatwa énonce : «Ils peuvent se marier à tout âge, même les filles qui n'ont pas encore commencé leurs règles ... Et ils peuvent avoir des relations intimes et sexuelles, du moment qu'ils en sont capables."
L'Associated Press a rapporté: «Certains des plus influents dirigeants islamiques du Yémen, dont, selon les Etats-Unis, le mentor d'Oussama ben Laden, ont déclaré que les partisans d'une interdiction du mariage des enfants sont des apostats", pour protester contre une proposition du gouvernement visant à interdire le mariage des jeunes filles mineures.
Pendant ce temps, le dimanche 20 mars, des milliers de femmes yéménites, vêtues de la tête aux pieds du voile islamique, ont manifesté devant le Parlement, s'opposant au projet de loi. Elles brandissaient des banderoles proclamant "n'interdisez pas ce qu'Allah a permis" ou "cessez de contrevenir à la loi de la charia islamique au nom des droits et libertés".
Houriya Mashhour, directrice adjointe du Comité national des femmes du Yémen, ne pouvait qu’appuyer le projet de loi : «Il est déraisonnable de se marier nos filles à l'âge de huit ou neuf ans. Il s'agit d'un grave problème. "
Elle a lancé un appel à la «raison», et non pas à « l'islam », afin de soutenir la proposition d'interdiction du mariage des enfants.
Pendant qu’au Yémen et en Indonésie les oulémas, aussi bien les fondamentalistes que les modérés soufis, ainsi que les femmes musulmanes soutiennent haut et fort le mariage des enfants et la pédophilie dans l'islam sans susciter la moindre protestation, Tarek Fatah un musulman auto-proclamé «modéré», «libéral» et «laïque endurci», fustige Wafa Sultan, une ex-musulmane critique de l’islam, parce que, lors d'un débat avec le Dr Daniel Pipes à Toronto, elle a mentionné le fait sur base duquel les sociétés musulmanes soutiennent la pratique de la pédophilie. (voir Démolissons le Mythe de l’Islam modéré)
Et ce fait est le suivant : Mahomet était un pédophile puisque, âgé de 54 ans, après avoir attendu trois ans, il a consommé son mariage avec Aicha quand elle eut 9 ans.
Ses autres plaintes contre Sultan sont qu’elle a dit que Mahomet était un «tueur de Juif" et qu’il n'existe pas «d'islam modéré».
Les deux premiers faits, massivement accepté par les musulmans comme des vérités historiques, sont tirés des textes sacrés islamiques : le Coran, la tradition prophétique (hadith) et les pieuses biographies du prophète (SIRA). Quant au troisième point, le Premier ministre de la Turquie musulmane, M. Erdogan, l’a fièrement proclamé en 2007 et les musulmans y souscrivent massivement.
Le fait que Mahomet ait consommé son mariage avec Aicha quand elle avait 9 ans est très largement accepté dans les sociétés islamiques, même de nos jours. Les protestations et les fatwas au Yémen et en Indonésie en attestent.
Bien qu’il se qualifie lui-même de musulman "laïc endurci», Fatah ne vous permettra pas de critiquer l'Islam ou son fondateur, même sur base de ce que les sociétés musulmanes considèrent essentiellement comme la vérité «historique» de l'islam. Bien sûr, les musulmans « laïques » du style de Fatah n’ont aucun malaise quand ces mêmes faits sont pointés devant le public musulman pour défendre et glorifier l'Islam, comme cela s'est produit au Yémen ou en Indonésie. Ils n’ont un problème que lorsqu’ils sont évoqués avec un regard critique ou sur des forums critiques et devant un auditoire majoritairement non-musulman.
C'est une attitude typiquement islamiste, diamétralement opposée à la «laïcité» ou au «libéralisme», valeurs prônant la liberté d'expression, en particulier les critiques de la religion, même sous les formes les plus outrancières, comme présenter Jésus comme un " gay ".
Certains défenseurs de la liberté d'expression ont donc fustigé les attaques de Fatah contre l'exercice que Sultan fait de sa liberté d'expression, et ont même insinué qu'il est un islamiste « caché » sous la défroque d'un « libéral »ou d’un musulman « laïc endurci».
Mis sous pression, Fatah est sorti du bois pour se justifier et a tenté de prouver que Wafa Sultan est une menteuse ou qu’elle ignore volontairement l’âge véritable d'Aicha. Il a donc écrit une autre violente critique de Sultan, intitulée « Le Prophète Muhammad a-t-il violé Aicha à neuf ans ? »
Dans ce texte, Fatah tente entre autres de calomnier Sultan tout en essayant de réfuter le fait qu’Aicha était mineure quand Mahomet a eu pour la première fois des rapports sexuels avec elle. Il essaye de prouver qu'elle était, au contraire, une adulte à part entière.
Aicha avait-elle 9 ans quand Mahomet a eut des rapports sexuels avec elle ?
Cela a été un fait incontestable accepté par les musulmans tout au long de leur histoire. Même aujourd'hui, 99,9% des musulmans des pays islamiques l'acceptent comme un fait. Ce n'est qu'après que l'influence occidentale a commencé à se faire sentir dans le monde islamique à l'ère coloniale et que les puissances coloniales ont commencé à critiquer et même à interdire les mariages d'enfants, comme en Inde, que certains musulmans bien-éduqués et surtout non-pratiquants ont commencé à nier que Mahomet ait commencé à avoir des rapports sexuels avec Aicha quand elle n’avait que 9 ans. Fatah a tout simplement repris ces dénégations.
On a beaucoup écrit sur la question de l'âge d'Aicha au moment où Mahomet a consommé son mariage avec elle. Ecrire encore sur cela revient à répéter, voire à ressasser. Néanmoins, je vais rapidement passer en revue les références qui disent qu'elle avait neuf ans lorsque Mahomet a commencé à avoir des rapports sexuels avec elle ainsi que les références des dénégateurs.
Références à l'appui , Aicha avait neuf ans
Les hadiths et d'autres sources historiques qui énoncent sans équivoque que Aicha avait neuf sont accablants. Une liste non exhaustive figure ci-dessous (plus, voir sur WikiIslam) :
* Rapporté Aicha: «Le prophète s'est fiancé avec moi quand j'étais une fillette de six (ans). Nous sommes allés à Médine pour résider dans la maison de Bani-al-Harith bin Khazraj. (Ensuite je fus malade et mes cheveux sont tombés. Plus tard mes cheveux ont (re)poussé et ma mère, Um Ruman, vînt vers moi tandis que je jouais à la balançoire avec mes amies. Elle m'appela, et je m'approchai, ne sachant pas ce qu'elle me voulait. Elle m'attrapa et me fit asseoir à la porte de la maison. J'étais essoufflée alors, et quand j'ai retrouvé mon souffle, elle prit de l'eau et m'en frotta le visage et la tête. Puis elle m'emmena dans la maison.. Il y avait dans la maison des femmes Ansaris, qui ont dit: "Meilleurs vœux et Bénédiction d'Allah et bonne chance." Ensuite, elle m'a confiée à elles et elles mon préparée (pour le mariage). l'apôtre d'Allah, à l’improviste, est venu à moi dans la matinée et ma mère m'a remise à lui, et à cette époque j'étais une fille de neuf ans.. [Sahih Bukhari 5:58:234]
* Aicha (qu'Allah soit satisfait d’elle) a rapporté que l'apôtre d'Allah (que la paix soit sur lui) l'a épousée quand elle avait sept ans, et elle a été conduite à sa maison comme une épouse quand elle avait neuf ans, et ses poupées étaient avec elle, et quand il (le Prophète) est mort, elle avait dix-huit ans. [Sahih Muslim 8:3311]
* "Aicha a dit : « Le Messager d'Allah m'a épousée quand j'avais sept ans. "(Le narrateur Sulaiman a déclaré:« ou six ans. »). Il a couché avec moi quand j'avais 9 ans. » [Abu Dawud 2:2116]
* Rapporté par le père de Hisham : « Khadija est morte trois ans avant que le Prophète parte à Médine. Il y est resté environ deux ans et il se maria ensuite avec Aicha qui était une fillette de six ans; elle était âgée de neuf ans quand il a consommé le mariage ». [Sahih Bukhari 5:58:236]
* Aicha a rapporté que le Prophète l'a épousée quand elle avait six ans et il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans, puis elle est restée avec lui pendant neuf ans (soit jusqu'à sa mort). [Sahih Bukhari 7:62:64]
* Aicha a rapporté que le Prophète l'a épousée quand elle avait six ans et il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans. Hisham a dit : « J'ai été informé que Aicha est restée avec le Prophète pendant neuf ans (soit jusqu'à sa mort). » [Sahih Bukhari 7:62:65]
* Ursa a rapporté: Le prophète écrivit le (contrat de mariage) avec 'Aicha quand elle était âgée de six ans et consomma son mariage avec elle quand elle était âgée de neuf ans et elle resta avec lui durant neuf années (c'est à dire jusqu'à sa mort).. [Sahih Bukhari 7:62:88]
* Rapporté par Aicha, Ummul Mu'minin: L'Apôtre d'Allah (que la paix soit sur lui) m'a épousée quand j'avais sept ou six ans. Quand nous arrivâmes à Médine, des femmes approchèrent. Selon la version de Bishr: Umm Ruman vint vers moi tandis que je me balançais. Ils m'ont pris, m'ont préparée et m'ont décorée. J'ai alors été conduite vers l’Apôtre d'Allah (que la paix soit sur lui), et il entreprit la cohabitation avec moi quand j'avais neuf ans. Elle m'arrêta à la porte, et j'éclatai de rire.
. [Abu Dawud 41:4915]
* Aicha a rapporté: J'avais l'habitude jouer avec les poupées en présence du prophète, et mes amies filles jouaient aussi avec moi. Quand l'Apôtre d'Allah entrait (l'endroit ou je vivais) elles avaient l'habitude de se cacher, mais le Prophète les appelait pour qu'elles se joignent et jouent avec moi. (Le jeu avec des poupées et des représentations similaires est interdit, mais il était autorisé pour 'Aisha à ce moment, parce qu'elle n'était qu'une petite fille, n'ayant pas encore atteint l'âge de la puberté.).] [Sahih Bukhari 8:73:151]
Situation des hadiths dans l'Islam :
Depuis quelques temps certains musulmans modérés incultes ou peu instruits mettent en doute la fiabilité et la pertinence des hadiths dans l'Islam. Ils ignorent que Dieu, le Dieu islamique, commande aux musulmans dans plus d'une douzaine de versets du Coran de " suivre Allah et à son apôtre (c.-à-d à Mahomet, ou ses actions et son style de vie comme les dépeignent les hadiths , la Sira et le Coran) "(voir C 3:32, 4:13,59,69, 5:92, 8.1,20,46, 33:33, 47:33, 49:14, 58:13 64: 12, etc). Par conséquent, croire au Coran et aux hadiths et tenter d'appliquer les ordres et les exemples qu’ils décrivent sont le minimum requis pour devenir musulman. Dans un pays musulman, même le plus laïque et le moins pratiquant des musulmans dira : «Je suis musulman parce que je crois au Coran et aux hadiths. »
Dans un pays musulman, rejeter ou condamner ouvertement les hadiths, revient à risquer la mort, et à juste titre, car ils sont la pierre angulaire de l'islam selon les propres paroles du Dieu musulman.
Mais des musulmans non pratiquants libéraux du style de Tarek Fatah, qui vivent bien en sécurité en Occident, conscients du caractère honteux de certains hadiths au contenu explicite dans la conscience civilisée moderne, ont commencé à rejeter les hadiths en question, parce que, selon les termes de Fatah, "La plupart des livres d'histoire médiévale islamique ont été écrits 200-300 ans après l'avènement de l'Islam», et, par conséquent, sont sujets à des inexactitudes.
Quatre faisceaux de preuves à l'appui qu’Aicha avait 9 ans :
Les hadiths ci-dessus qui ont un statut semi-divin, si ce n'est divin, pour la majorité des musulmans affirment et réaffirment que Aicha avait 9 ans quand Mahomet commença à avoir des rapports sexuels avec elle. C’est du viol et de la pédophilie pour l'éthique civilisée moderne.
Les sources islamiques offrent «quatre faisceaux de preuves » pour corroborer le fait que Aicha avait bien neuf ans.
1. La mention de l'âge précis :
Ces hadiths précisent explicitement et à plusieurs reprises qu'elle était âgée de neuf ans quand Mahomet eut pour la première fois des rapports sexuels avec elle.
2. Jouer à la poupée :
Les hadiths disent aussi que Aicha jouait encore à la poupée quand elle s'est mariée, et seuls les enfants jouent avec des poupées, pas les adultes sains d’esprit.. En outre, Mahomet interdit de jouer avec des poupées au-delà de l'âge de la puberté.
3. Trois ans d’attente pour consommer le mariage :
Les Hadiths affirment également à plusieurs reprises que Mahomet a attendu trois ans avant d'avoir des relations sexuelles avec Aicha. Cela prouve encore une fois qu'elle a été mariée vers l'âge de 6 ou 7 ans et n'était pas encore assez formée pour des rapports sexuels. C’est pourquoi Mahomet qui était le plus attentionné des prophètes a, attendu trois ans pour consommer le mariage.
4. Le « mufa’khathat » (placer entre les cuisses)
Le quatrième faisceau de preuve vient de l’habitude du prophète de se masturber en frottant sa verge entre les cuisses d’Aicha, tel que le Comité permanent pour la recherche scientifique et les fatwas d’Iran la définit :
A la question, « Quel est l'avis des savants [sur le mufa’khathat] puisqu’il est bien connu que le Prophète, la paix et la prière d'Allah soient sur lui, a également pratiqué le « placer entre les cuisses » sur Aicha, la mère des croyants, qu'Allah soit satisfait d’elle », le Comité a effectué des recherches approfondies et a émis cette fatwa :
" Après avoir soigneusement étudié la question, le comité a donné la réponse suivante: "En ce qui concerne le prophète, la paix et la prière d'Allah soient sur lui, plaçant son membre entre les cuisses de sa fiancée Aicha. Elle avait six ans et il ne pouvait pas avoir de rapports sexuels avec elle à cause de son jeune âge. C'est pourquoi le Prophète [la paix et la prière d'Allah soient sur lui] plaçait son membre (pénis) entre ses cuisses et l’y frottait doucement, l'apôtre d'Allah avait le contrôle de ses membres [d’ homme] comme aucun autre croyant ... »
Le fait est clair : comme Mahomet n’était pas en mesure d’avoir tout de suite des relations sexuelles avec Aicha à cause de son âge trop tendre, 6 ou 7 ans quand il l’a épousée, il dût se contenter de jouir en frottant sa verge entre ses cuisses.
Voici, les preuves : non pas un mais quatre faisceaux de témoignages, de textes islamiques de base convergent vers le fait clair et répété à maintes reprises que Aicha avait neuf ans quand Mahomet a commencé à avoir des rapports sexuels avec elle.
Les dénégations de Fatah
Le Fatah a tenté de nier ces accablantes preuves que Aicha avait neuf ans quand Mahomet a consommé son mariage avec elle. Il lance ainsi sa première tentative :
Cela entraîne la question : comment des gens comme Wafa Sultan ou les islamistes peuvent-ils présenter comme un fait que l'âge d'Aicha était de neuf ans quand son mariage avec Muhammad a été consommé? Il n'existait pas de registres de naissance à cette époque et physiquement il n'existe pas le moindre bout de papier datant de l'Arabie du VIIe siècle qui mentionne l'âge d'Aicha.
Venant d'un érudit et auteur de la réputation de Fatah c'est parfaitement stupide. Il n'existe pas non plus de certificat de naissance de Mahomet. Pourquoi dans ce cas Fatah ne nie-t-il pas que le Mahomet soit né en 570 de notre ère ou qu'il est devenu prophète à 40 ans ou qu'il est mort en 632 à l'âge de 63 ans ? L’âge de Mahomet est fourni par la même source que celui d’Aicha. Si l'âge d'Aicha est faux celui de Mahomet l’est aussi.
Fatah continue :
En l'absence de preuves tangibles, nous avons deux choix:
1. Nous nous fondons sur des rumeurs et des ragots médiévaux qui, malheureusement, se sont infiltrés dans la littérature islamique, les Hadiths et la charia ou ;
2. Nous calculons l'âge d’Aicha sur base d’événements à la chronologie indiscutable.
Alors que les islamistes et Wafa Sultan s'appuient sur des ragots médiévaux, j'ai choisi de faire une estimation rationnelle de l'âge d'Aicha fondée sur des points de repères historiques reconnus.
La plupart des livres d'histoire médiévale islamique ont été écrites 200-300 ans après l'avènement de l'Islam et il est vrai que tous affirment avec insistance qu’Aicha avait à peine neuf ans quand elle est devenue l’épouse de Mahomet. Cependant, tous se fondent et citent un individu unique comme la source de cette information. Son nom était Hisham ibn Urwa, un narrateur de premier plan des paroles du Prophète (hadith), décédé en 756. Il était l’arrière petit neveu d’Aicha, et c’est lui qui le premier a suggéré que son arrière-grand tante avait seulement neuf ans le jour de son mariage, 125 ans après l'événement en question.
Avant qu’il fasse son récit, un siècle après les faits, il n'y a aucune mention ou allusion à l'âge d'Aicha. Hisham ibn Urwa a vécu et enseigné à Médine pendant 70 ans, mais personne d'autre, pas même son célèbre élève Malik Ibn Anas n’a rapporté (de hadiths) sur l’âge d'Aicha. Ce n'est pas par hasard que la taille des harems des califes abbassides s’est accrue de centaines d’épouses et de concubines, dont de nombreuses très jeunes filles, au moment où la charia légalisait le mariage des enfants en se fondant sur le récit de Ibn Urwa.
Au lieu de s'appuyer sur les mots de Ibn Urwa comme tant d'islamophobes et d’islamistes le font, je propose que nous examinions quelques faits qui prouvent que le jour de son mariage l'âge d'Aicha ne pouvait pas être inférieur à 14 ans.
Il n'est pas vrai que l'âge d'Aicha n’ait été mentionné que par le seul Urwa. Selon l’érudit musulman soufi, le Dr GF Haddad, au moins onze personnes l’ont rapporté de indépendamment et directement de la bouche d’Aicha. Haddad écrit:
Al-Zuhri le tient aussi de 'Aicha (que l'âge d'Aicha était de neuf ans ) ..., il en va de même de Abd Allah ibn Dhakwan – ce sont deux Madanis majeurs. Il y a aussi le le Tabi `i al-Yahya Lakhmi qui le rapporte directement d’elle dans le Musnad et dans Tabaqat Ibn Sa'd's. Il en va de même de Abou Ishaq Ibrahim ibn Sa'd qui rapporte l'Imam Ibn al-Qasim Muhammad - l'un des sept imams de Médine - à partir de Aicha ...
En plus de ce qui précède quatre narrateurs Tabi'in Madinese, ibn Sufyan 'Uyayna - du Khorassan - et' Abd Allah ibn Muhammad ibn Yahya - de Tabarayya en Palestine le rapportent. Ce n'était pas seulement un Hadith rapporté par 'Urwa, mais aussi par' Abd al-Malik ibn 'Umayr, al-Aswad, Ibn Abi Mulayka, Abou Salama ibn' Abd al-Rahman 'Awf, Yahya ibn Abd al-Rahman ibn Hatib , Abu Ubayda (ibn Amir 'Abd Allah ibn Mas` ud) et d'autres Imams Tabi'i directement à partir de Aicha.
Cela porte le nombre de rapporteurs (moutawatir nb : le terme mutawatir désigne un hadith rapporté par un grand nombre de personnes) de 'Aicha à plus de onze parmi les autorités Tabi'in, sans compter les autres compagnons majeurs qui ont fait de même, comme Ibn Mas'ud, ni d'autres grands successeurs qui l’ont rapporté d’autres sources que 'Aicha, comme Qatada!
Pour prouver que Aicha avait au moins 14 ans, Fatah cite trois références obscures tirées de sources historiques islamiques.
A) D'abord, dit-il :
L'historien al-Tabari (m. 923) nous apprend dans son traité sur l'histoire islamique, que le père d'Aicha, Abou Bakr avait quatre enfants et tous nés avant l’année 610, l'année de l'avènement de l'Islam. Si, comme il est généralement admis, Aicha est devenue épouse de Mahomet en l’an 624, alors qu'elle devait avoir au moins de 14 ans, si ce n'est plus le jour de son mariage.
Admettons que Urwah soit le seul à avoir mentionné l'âge d'Aicha même si c’est faux. Pour Fatah, Urwa ne peut pas avoir raison car il a mentionné l'âge d'Aicha 120 ans après son mariage avec Mahomet, même s’il était le petit-neveu d'Aicha, qu’il l’avait appris de son père, qui devait avoir rencontré sa grand-tante Aicha. Mais, alors Fatah peut-il nous expliquer comment Tabari nous donne une date plus fiable étant donné qu'il a rédigé son ouvrage 300 ans après le mariage ? En outre, Tabari ne précise pas la date du mariage d'Aicha avec Mahomet. Comment une citation vague de Tabari, à partir de laquelle vous devez faire des calculs compliqués pour estimer l'âge de Aicha, peut-elle être plus crédible que la mention pure et simple de son âge répétée maintes et maintes fois dans la littérature islamique?
Qui plus est, plus loin Tabari précise concrètement que l'âge d'Aïcha était de neuf ans lorsque Mahomet eut des rapports sexuels avec elle [Tabari: IX 131] :
(« Aïcha a dit:) Ma mère est venue vers moi pendant que j'étais sur une balançoire entre deux branches et me fit descendre. Ma servante m’a emmené et m’a essuyé le visage avec de l'eau et m’a conduite. Quand je suis arrivée à la porte, elle s'arrêta pour que je puisse reprendre mon souffle. On m’a fait rentrer, Muhammad était assis sur un lit dans notre maison. Ma mère me fit asseoir sur ses genoux. Les autres hommes et femmes se levèrent et sortirent. Le Prophète a consommé son mariage avec moi dans ma maison quand j'avais neuf ans. Ni un chameau, ni un mouton n’a été abattu en mon nom. "
Pourquoi le même Tabari est-il moins crédible quand il mentionne que Aicha avait neuf ans lorsque Mahomet à consommé son mariage, un point confirmé par de nombreux autres auteurs de multiples façons, que quand il fait une mention douteuse au sujet de la date de naissance des enfants d'Abou Bakr ?
B) Ensuite, Fatah fait une citation de l'historien persan Ibn Hisham (mort en 833):
D'autres calculs basés sur des événements historiques donnent que Aicha avait 20 ans quand elle est devenue une épouse. L’historien Ibn Hisham (mort en 833) rapporte que Aicha s’est convertie à l'Islam un certain temps avant d'Omar (le second calife). Cela signifie qu'elle devait être au moins une jeune fille en l'an 610. En supposant qu'elle avait cinq ans quand Abou Bakr et sa famille se sont convertis à l'islam, cette information place l'âge de Aicha à 20 ou plus au moment où son mariage avec Mahomet a été consommé en 624.
Une première chose : Fatah ne donne pas le texte exact de la citation et il est difficile de juger ce que Ibn Hisham voulait dire. Pourtant, 1) Cette mention a été faite quelque 200 ans après le mariage d'Aicha avec Mahomet, ll ne peut donc pas être plus crédible que les mention faites dans la littérature du hadith environ 80 ans plus tôt et 2) il ne fait pas de mention directe de l’âge d’Aicha : vous devez triturer votre cerveau pour arriver à son âge.
En outre, c'est une référence idiote. Aicha ne s’est jamais convertie à l'islam, elle est devenue musulmane parce que Abou Bakr, son père, a embrassé l'islam. Si elle était née après qu’Abou Bakr se soit converti à l'islam, elle serait devenue musulmane le jour de sa naissance.
Et comment Fatah peut- il déduite de cette citation que «Cela signifie qu'elle doit avoir été au moins une jeune fille en l'an 610" ?
Elle ne devait pas nécessairement être une jeune fille en 610, elle pourrait bien être née quelques mois avant la conversion d’ Omar à l'islam, si elle était bien musulmane avant qu’Omar le soit lui-même devenu. Si Aicha est née, et devint ainsi musulmane, un an avant qu’Omar embrasse l'Islam (en 615), cela s'accorde parfaitement bien avec le fait que Aicha avait neuf ans à l'époque où Mahomet a commencé à avoir des rapports sexuels avec elle. La citation de Hisham, bien que vague, ne contredit donc pas les mentions des hadiths que l'âge d'Aicha était neuf ans, mais au contraire les confirme.
C) le dernier argument de Fatah sur l'âge d'Aicha se présente comme suit:
En outre, la plupart des historiens musulmans conviennent que Asma, la sœur aînée de Aicha, avait dix de plus qu'elle. Il est également signalé qu’Asma est morte en 683 à l'âge de 100 ans. Si cela est vrai, alors Asma aurait été âgée de 31 ans au moment du mariage de Aicha avec Mahomet en 624 et l'épouse aurait été âgée de 21 ans.
C'est encore une façon indirecte d'arriver à l'âge d'Aicha. Les mentions de l'âge d'Aicha, la mère des croyants, que ce soit par des historiens ou des oulémas tels que les compilateurs de hadith sont bien plus crédibles que la mention de l'âge d'Asma.
En outre, il y a trois facteurs qui peuvent fausser l’âge réel (d’Asma) :
1) Comme mentionné ci-dessus, on ne connaît pas la date de naissance exacte d’Asma;
2) La croyance que les historiens Asma était 10 ans plus âgée que Aisha est juste une croyance, une croyance n'est pas un fait. En réalité, elle aurait pu avoir 8 ou 12 ans de plus.
3) Dire qu’Asma est morte à l'âge de 100, comme le fait Tabari, est gênant. Il y a quelques points à éclaircir ce sujet. Il était extrêmement inhabituel pour quelqu'un de vivre 100 ans à cette époque. Que quelqu'un vive plus de 80 ou 90 ans était un événement si rare que les gens de cette époque disaient : « il / elle a vécu une cent ans ». En outre, les années en questions sont des années du calendrier arabe, ce qui signifie qu’elle avait environ 3-4 ans de moins dans le calendrier grégorien. Toutes ces considérations placent encore l'âge d'Aicha autour de 9 ans et non de 21 ans, comme Fatah tente désespérément de le faire croire.
En résumé, les références qui fixent à 9 ans l'âge d'Aicha proviennent de la littérature du hadith qui a un statut quasi-divin dans l'Islam. En outre les hadiths sont les seuls textes de l'Islam à qui ait été appliqués une méthodologie de recherche inégalée jusqu'à nos jours dans l'histoire islamique. Ils ont également été enregistrés de 80 à 180 ans plus tôt que les références que Fatah utilise pour essayer de prouver qu’Aicha était adulte. En outre, la mention que Aicha avait neuf ans quand Mahomet eut ses premiers rapports sexuels avec elle a été faite par un proche parent, son arrière petit-neveu, à qui peut faire plus confiance ?
En outre, comme mentionné plus haut, quatre faisceaux indépendants de preuves directes tirées de la littérature islamique, et non une référence vague et indirecte, démontrent que Aicha avait 9 ans. Et, pendant 1400 ans les musulmans n'ont éprouvé aucun malaise quant cet âge, aujourd'hui encore, une très grande majorité des musulmans pensent qu'elle avait neuf ans. Ce n'est que lorsque des critiques ont commencé à faire remarquer que c’est pour le moins gênant pour un prophète et à critiquer Mahomet sur cette base que quelques rares musulmans libéraux du genre de Fatah ont commencé à exhumer des références aussi obscures qu’indirectes pour affirmer que Aicha était adulte lorsque Mahomet a consommé son mariage avec elle.
Un Prophète pervers et son disciple psychopathe
Pour Fatah et les musulmans de acabit, non seulement Mahomet a épousé une Aicha adulte, mais son mariage avec elle était un «amour pur». Fatah cite Farzana Hassan, l'auteur de « l'islam, les femmes et les défis d'aujourd'hui » :
"... L'accusation de pédophile portée contre Mohammad n'est cependant pas justifiée pour les raisons suivantes: Sa relation avec Aicha est une relation amoureuse entre deux adultes consentants. Il est plus que probable que Aicha était plus proche d'avoir dix-neuf ans que neuf ans au moment du mariage. Cette affirmation est étayée par des données historiques qui donnent à Aicha au moins 15 ans à l'époque, mais il est probable qu'elle était plus âgée. "
Fatah lui-même affirme :
... Quand on déteste l'islam et les musulmans avec la férocité et la rancune de Wafa Sultan, alors il est difficile d’admettre que la relation entre Mahomet et Aicha était de l'amour et de l'adoration ...
Il faut être psychopathe pour prétendre que le mariage de Mahomet avec Aicha ou toute autre de ses femmes aurait pu être "d’amour". Non seulement Mahomet était polygame, mais il a eu jusque 11 épouses en même temps ; en plus il avait sans doute de nombreuses esclaves sexuelles car il devenait propriétaire d’un cinquième des femmes capturées dans ses batailles.
Permettez au mari de Mme Farzana d’avoir 11 épouses et ajoutez encore quelques esclaves sexuelles dans son harem puis laissez la nous expliquer comment elle qualifierait sa relation d’amour avec son mari. Quant à Fatah, s’il avait 11 épouses et quelques esclaves sexuelles, il aurait certainement une relation amoureuse avec chacune de ses femmes !
Pour des musulmans comme Fatah et Farzana, ces relations sont peut-être de "l’amour", mais les peuples civilisés de notre époque y voient l’asservissement d’une femme soumise par un détraqué sexuel lubrique.
Il n’y a rien qui puisse être appelé «amour» dans la relation de Mahomet avec ses femmes, en particulier à Médine après qu'il fut devenu le prophète de l'islam. Il a été par excellence un sadique, un pervers sexuel, qui non seulement s’est construit un harem immense au fur et à mesure que son pouvoir de gourou augmentait, mais a aussi capturé des femmes d'innocentes communautés non-musulmanes après l'assassinat en masse de leurs maris et a utilisé ces femmes comme esclaves sexuelles. Et, pour justifier le qualificatif de sadique lubrique de la pire espèce, Mahomet avait pour habitude de mettre dans son lit la plus belle des femmes capturées le jour même où les membres de leurs familles avaient été abattus, et souvent il les violait dans sa tente au milieu du champs de bataille ensanglanté, jonché de cadavres, comme cela s'est produit quand il agressa et vainquit les Juifs de Khaybar, les Banu Mustaliq, etc … Les saints guerriers musulmans ont perpétués ce paradigme à travers les siècles.
Il faut avoir l’ esprit d’un "psychopathe" pour prétendre que la relation de Mahomet avec Aicha, même si elle avait été une adulte lors de la consommation de leur mariage, était "de l’amour".
En résumé, la vie sexuelle de Mahomet est pleine de perversité, de sadisme et d'horreur; son mariage avec Aicha, alors qu’elle n’était qu’une enfant, était un crime. Et en bon sadique pervers sexuel que Mahomet était, il se souciait peu de savoir si Aicha était mineure ou adulte quand il avait des rapports sexuels avec elle.
Les musulmans doivent rejeter le Coran pour débarrasser l'islam de la pédophilie
Pour Fatah et les musulmans libéraux de son acabit, c'est la peu fiable littérature du hadith, bien qu’elle soit ce que l’islam ait fait de mieux en terme de recherche méthodologique, qui est la cause de tous les problèmes qui affligent l'islam de nos jours. Il dit:
Nous refusons de jeter les livres fossilisés du Hadith qui justifient tant d’erreurs dans le monde islamique et qui suscitent tant de honte et de soucis ....
Les érudits musulmans sont pris à leur propre piège. La plupart sont prêts à concéder que les délais historiques suggèrent qu’Aicha n'aurait pas pu être âgée de neuf ans quand elle est devenue l’épouse de Mahomet. Toutefois, s’ils admettaient ce défaut dans les livres du Hadith, cela reviendrait à ouvrir la boîte de Pandore. Combien de lois de la charia, basées sur les hadiths, sont des mensonges et doivent être rejetées.
Trop de choses sont en jeu pour l'establishment islamique admette que le Prophète Muhammad n'a pas été le mari d'une épouse enfant. Ils préfèrent que l’on se moquent de leur chef que de reconnaître la faillibilité de la littérature du Hadith ...
Les musulmans ne peuvent pas rejeter les hadiths, parce que, comme indiqué ci-dessus, c’est le Dieu de l’islam lui-même qui répété dans plus d'une douzaine de versets que les musulmans doivent suivre l’exemple de Mahomet tout autant qu'ils doivent suivre le Coran.
Deuxièmement, ce n'est pas les hadiths le problème. Le problème réside dans le Coran. Il n'y a aucune contradiction entre les hadiths et le Coran.
Dans le cas qui nous concerne, dans l'Islam la pédophilie est ouvertement approuvée par Allah dans le Coran 65:4:
Si vous avez des doutes à propos (de la période d'attente) de vos femmes qui n'espèrent plus avoir de règles, leur délai est de trois mois. De même pour celles qui n'ont pas encore de règles. Et quant à celles qui sont enceintes, leur période d'attente se terminera à leur accouchement. Quiconque craint Allah cependant, Il lui facilite les choses.
Ce verset parle de la période d'attente (délais de viduité) pour une femme divorcée avant qu'elle puisse se remarier, afin de garantir qu'elle ne porte pas un enfant de son ex-mari. Il parle de trois sortes de femmes: 1) «Celles de vos femmes qui n'espèrent plus avoir de règles ", c'est à dire les femmes post-ménopausées, 2) « celles qui n'ont pas encore de règles », c'est à dire les jeunes filles pré-pubères, et 3) «les femmes enceintes", c'est à dire les femmes menstruées.
Par conséquent, le Coran, ou le Dieu islamique pour ce que cela change, permet le mariage avec des fillettes pré-pubères et même les relations sexuelles avec elles. La pédophilie est donc une institution approuvée par Dieu l'Islam. Les hadiths se contentent de le réaffirmer.
Fatah peste contre les hadiths mais aussi contre les oulémas, les mollahs, et même les califes qui auraient inventés et perpétués les innombrables maux qui affligent l'islam d'aujourd'hui. Mais, aucun d'entre eux ne peut être considéré comme à l’origine du problème de l'Islam, sauf si vous êtes un musulman ignorant ou semi-ignorant de sa religion, voire malhonnête comme Fatah.
En conclusion, pour débarrasser l'islam de la pédophilie, les musulmans devront d’abord éliminer le Coran.
Souhaitons que les musulmans progressistes adoptent ce point de vue, cela permettrait de couper le problème de l'Islam à la racine, au lieu de préconiser la coupe de certaines branches, comme Fatah le fait, ce qui serait au mieux un geste sans conséquence,.
Malheureusement, j'en doute.
http://www.faithfreedom.org/wordpress/?p=8846
Par M. A. Khan
En Indonésie, fin mars à l'occasion de son 32e Congrès, la principale organisation islamique soufie, le Nahdlatul Ulama (NU), dont l'ex-chef était Abdurrahman Wahid, alias Gus Dur, qui fut président de l’Indonésie de 1999 à 2001, a émis une fatwa approuvant le mariage des enfants parce que «les versets sacrés islamiques ou les règles n'ont pas stipulé d’âge minimal ». La fatwa énonce : «Ils peuvent se marier à tout âge, même les filles qui n'ont pas encore commencé leurs règles ... Et ils peuvent avoir des relations intimes et sexuelles, du moment qu'ils en sont capables."
L'Associated Press a rapporté: «Certains des plus influents dirigeants islamiques du Yémen, dont, selon les Etats-Unis, le mentor d'Oussama ben Laden, ont déclaré que les partisans d'une interdiction du mariage des enfants sont des apostats", pour protester contre une proposition du gouvernement visant à interdire le mariage des jeunes filles mineures.
Pendant ce temps, le dimanche 20 mars, des milliers de femmes yéménites, vêtues de la tête aux pieds du voile islamique, ont manifesté devant le Parlement, s'opposant au projet de loi. Elles brandissaient des banderoles proclamant "n'interdisez pas ce qu'Allah a permis" ou "cessez de contrevenir à la loi de la charia islamique au nom des droits et libertés".
Houriya Mashhour, directrice adjointe du Comité national des femmes du Yémen, ne pouvait qu’appuyer le projet de loi : «Il est déraisonnable de se marier nos filles à l'âge de huit ou neuf ans. Il s'agit d'un grave problème. "
Elle a lancé un appel à la «raison», et non pas à « l'islam », afin de soutenir la proposition d'interdiction du mariage des enfants.
Pendant qu’au Yémen et en Indonésie les oulémas, aussi bien les fondamentalistes que les modérés soufis, ainsi que les femmes musulmanes soutiennent haut et fort le mariage des enfants et la pédophilie dans l'islam sans susciter la moindre protestation, Tarek Fatah un musulman auto-proclamé «modéré», «libéral» et «laïque endurci», fustige Wafa Sultan, une ex-musulmane critique de l’islam, parce que, lors d'un débat avec le Dr Daniel Pipes à Toronto, elle a mentionné le fait sur base duquel les sociétés musulmanes soutiennent la pratique de la pédophilie. (voir Démolissons le Mythe de l’Islam modéré)
Et ce fait est le suivant : Mahomet était un pédophile puisque, âgé de 54 ans, après avoir attendu trois ans, il a consommé son mariage avec Aicha quand elle eut 9 ans.
Ses autres plaintes contre Sultan sont qu’elle a dit que Mahomet était un «tueur de Juif" et qu’il n'existe pas «d'islam modéré».
Les deux premiers faits, massivement accepté par les musulmans comme des vérités historiques, sont tirés des textes sacrés islamiques : le Coran, la tradition prophétique (hadith) et les pieuses biographies du prophète (SIRA). Quant au troisième point, le Premier ministre de la Turquie musulmane, M. Erdogan, l’a fièrement proclamé en 2007 et les musulmans y souscrivent massivement.
Le fait que Mahomet ait consommé son mariage avec Aicha quand elle avait 9 ans est très largement accepté dans les sociétés islamiques, même de nos jours. Les protestations et les fatwas au Yémen et en Indonésie en attestent.
Bien qu’il se qualifie lui-même de musulman "laïc endurci», Fatah ne vous permettra pas de critiquer l'Islam ou son fondateur, même sur base de ce que les sociétés musulmanes considèrent essentiellement comme la vérité «historique» de l'islam. Bien sûr, les musulmans « laïques » du style de Fatah n’ont aucun malaise quand ces mêmes faits sont pointés devant le public musulman pour défendre et glorifier l'Islam, comme cela s'est produit au Yémen ou en Indonésie. Ils n’ont un problème que lorsqu’ils sont évoqués avec un regard critique ou sur des forums critiques et devant un auditoire majoritairement non-musulman.
C'est une attitude typiquement islamiste, diamétralement opposée à la «laïcité» ou au «libéralisme», valeurs prônant la liberté d'expression, en particulier les critiques de la religion, même sous les formes les plus outrancières, comme présenter Jésus comme un " gay ".
Certains défenseurs de la liberté d'expression ont donc fustigé les attaques de Fatah contre l'exercice que Sultan fait de sa liberté d'expression, et ont même insinué qu'il est un islamiste « caché » sous la défroque d'un « libéral »ou d’un musulman « laïc endurci».
Mis sous pression, Fatah est sorti du bois pour se justifier et a tenté de prouver que Wafa Sultan est une menteuse ou qu’elle ignore volontairement l’âge véritable d'Aicha. Il a donc écrit une autre violente critique de Sultan, intitulée « Le Prophète Muhammad a-t-il violé Aicha à neuf ans ? »
Dans ce texte, Fatah tente entre autres de calomnier Sultan tout en essayant de réfuter le fait qu’Aicha était mineure quand Mahomet a eu pour la première fois des rapports sexuels avec elle. Il essaye de prouver qu'elle était, au contraire, une adulte à part entière.
Aicha avait-elle 9 ans quand Mahomet a eut des rapports sexuels avec elle ?
Cela a été un fait incontestable accepté par les musulmans tout au long de leur histoire. Même aujourd'hui, 99,9% des musulmans des pays islamiques l'acceptent comme un fait. Ce n'est qu'après que l'influence occidentale a commencé à se faire sentir dans le monde islamique à l'ère coloniale et que les puissances coloniales ont commencé à critiquer et même à interdire les mariages d'enfants, comme en Inde, que certains musulmans bien-éduqués et surtout non-pratiquants ont commencé à nier que Mahomet ait commencé à avoir des rapports sexuels avec Aicha quand elle n’avait que 9 ans. Fatah a tout simplement repris ces dénégations.
On a beaucoup écrit sur la question de l'âge d'Aicha au moment où Mahomet a consommé son mariage avec elle. Ecrire encore sur cela revient à répéter, voire à ressasser. Néanmoins, je vais rapidement passer en revue les références qui disent qu'elle avait neuf ans lorsque Mahomet a commencé à avoir des rapports sexuels avec elle ainsi que les références des dénégateurs.
Références à l'appui , Aicha avait neuf ans
Les hadiths et d'autres sources historiques qui énoncent sans équivoque que Aicha avait neuf sont accablants. Une liste non exhaustive figure ci-dessous (plus, voir sur WikiIslam) :
* Rapporté Aicha: «Le prophète s'est fiancé avec moi quand j'étais une fillette de six (ans). Nous sommes allés à Médine pour résider dans la maison de Bani-al-Harith bin Khazraj. (Ensuite je fus malade et mes cheveux sont tombés. Plus tard mes cheveux ont (re)poussé et ma mère, Um Ruman, vînt vers moi tandis que je jouais à la balançoire avec mes amies. Elle m'appela, et je m'approchai, ne sachant pas ce qu'elle me voulait. Elle m'attrapa et me fit asseoir à la porte de la maison. J'étais essoufflée alors, et quand j'ai retrouvé mon souffle, elle prit de l'eau et m'en frotta le visage et la tête. Puis elle m'emmena dans la maison.. Il y avait dans la maison des femmes Ansaris, qui ont dit: "Meilleurs vœux et Bénédiction d'Allah et bonne chance." Ensuite, elle m'a confiée à elles et elles mon préparée (pour le mariage). l'apôtre d'Allah, à l’improviste, est venu à moi dans la matinée et ma mère m'a remise à lui, et à cette époque j'étais une fille de neuf ans.. [Sahih Bukhari 5:58:234]
* Aicha (qu'Allah soit satisfait d’elle) a rapporté que l'apôtre d'Allah (que la paix soit sur lui) l'a épousée quand elle avait sept ans, et elle a été conduite à sa maison comme une épouse quand elle avait neuf ans, et ses poupées étaient avec elle, et quand il (le Prophète) est mort, elle avait dix-huit ans. [Sahih Muslim 8:3311]
* "Aicha a dit : « Le Messager d'Allah m'a épousée quand j'avais sept ans. "(Le narrateur Sulaiman a déclaré:« ou six ans. »). Il a couché avec moi quand j'avais 9 ans. » [Abu Dawud 2:2116]
* Rapporté par le père de Hisham : « Khadija est morte trois ans avant que le Prophète parte à Médine. Il y est resté environ deux ans et il se maria ensuite avec Aicha qui était une fillette de six ans; elle était âgée de neuf ans quand il a consommé le mariage ». [Sahih Bukhari 5:58:236]
* Aicha a rapporté que le Prophète l'a épousée quand elle avait six ans et il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans, puis elle est restée avec lui pendant neuf ans (soit jusqu'à sa mort). [Sahih Bukhari 7:62:64]
* Aicha a rapporté que le Prophète l'a épousée quand elle avait six ans et il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans. Hisham a dit : « J'ai été informé que Aicha est restée avec le Prophète pendant neuf ans (soit jusqu'à sa mort). » [Sahih Bukhari 7:62:65]
* Ursa a rapporté: Le prophète écrivit le (contrat de mariage) avec 'Aicha quand elle était âgée de six ans et consomma son mariage avec elle quand elle était âgée de neuf ans et elle resta avec lui durant neuf années (c'est à dire jusqu'à sa mort).. [Sahih Bukhari 7:62:88]
* Rapporté par Aicha, Ummul Mu'minin: L'Apôtre d'Allah (que la paix soit sur lui) m'a épousée quand j'avais sept ou six ans. Quand nous arrivâmes à Médine, des femmes approchèrent. Selon la version de Bishr: Umm Ruman vint vers moi tandis que je me balançais. Ils m'ont pris, m'ont préparée et m'ont décorée. J'ai alors été conduite vers l’Apôtre d'Allah (que la paix soit sur lui), et il entreprit la cohabitation avec moi quand j'avais neuf ans. Elle m'arrêta à la porte, et j'éclatai de rire.
. [Abu Dawud 41:4915]
* Aicha a rapporté: J'avais l'habitude jouer avec les poupées en présence du prophète, et mes amies filles jouaient aussi avec moi. Quand l'Apôtre d'Allah entrait (l'endroit ou je vivais) elles avaient l'habitude de se cacher, mais le Prophète les appelait pour qu'elles se joignent et jouent avec moi. (Le jeu avec des poupées et des représentations similaires est interdit, mais il était autorisé pour 'Aisha à ce moment, parce qu'elle n'était qu'une petite fille, n'ayant pas encore atteint l'âge de la puberté.).] [Sahih Bukhari 8:73:151]
Situation des hadiths dans l'Islam :
Depuis quelques temps certains musulmans modérés incultes ou peu instruits mettent en doute la fiabilité et la pertinence des hadiths dans l'Islam. Ils ignorent que Dieu, le Dieu islamique, commande aux musulmans dans plus d'une douzaine de versets du Coran de " suivre Allah et à son apôtre (c.-à-d à Mahomet, ou ses actions et son style de vie comme les dépeignent les hadiths , la Sira et le Coran) "(voir C 3:32, 4:13,59,69, 5:92, 8.1,20,46, 33:33, 47:33, 49:14, 58:13 64: 12, etc). Par conséquent, croire au Coran et aux hadiths et tenter d'appliquer les ordres et les exemples qu’ils décrivent sont le minimum requis pour devenir musulman. Dans un pays musulman, même le plus laïque et le moins pratiquant des musulmans dira : «Je suis musulman parce que je crois au Coran et aux hadiths. »
Dans un pays musulman, rejeter ou condamner ouvertement les hadiths, revient à risquer la mort, et à juste titre, car ils sont la pierre angulaire de l'islam selon les propres paroles du Dieu musulman.
Mais des musulmans non pratiquants libéraux du style de Tarek Fatah, qui vivent bien en sécurité en Occident, conscients du caractère honteux de certains hadiths au contenu explicite dans la conscience civilisée moderne, ont commencé à rejeter les hadiths en question, parce que, selon les termes de Fatah, "La plupart des livres d'histoire médiévale islamique ont été écrits 200-300 ans après l'avènement de l'Islam», et, par conséquent, sont sujets à des inexactitudes.
Quatre faisceaux de preuves à l'appui qu’Aicha avait 9 ans :
Les hadiths ci-dessus qui ont un statut semi-divin, si ce n'est divin, pour la majorité des musulmans affirment et réaffirment que Aicha avait 9 ans quand Mahomet commença à avoir des rapports sexuels avec elle. C’est du viol et de la pédophilie pour l'éthique civilisée moderne.
Les sources islamiques offrent «quatre faisceaux de preuves » pour corroborer le fait que Aicha avait bien neuf ans.
1. La mention de l'âge précis :
Ces hadiths précisent explicitement et à plusieurs reprises qu'elle était âgée de neuf ans quand Mahomet eut pour la première fois des rapports sexuels avec elle.
2. Jouer à la poupée :
Les hadiths disent aussi que Aicha jouait encore à la poupée quand elle s'est mariée, et seuls les enfants jouent avec des poupées, pas les adultes sains d’esprit.. En outre, Mahomet interdit de jouer avec des poupées au-delà de l'âge de la puberté.
3. Trois ans d’attente pour consommer le mariage :
Les Hadiths affirment également à plusieurs reprises que Mahomet a attendu trois ans avant d'avoir des relations sexuelles avec Aicha. Cela prouve encore une fois qu'elle a été mariée vers l'âge de 6 ou 7 ans et n'était pas encore assez formée pour des rapports sexuels. C’est pourquoi Mahomet qui était le plus attentionné des prophètes a, attendu trois ans pour consommer le mariage.
4. Le « mufa’khathat » (placer entre les cuisses)
Le quatrième faisceau de preuve vient de l’habitude du prophète de se masturber en frottant sa verge entre les cuisses d’Aicha, tel que le Comité permanent pour la recherche scientifique et les fatwas d’Iran la définit :
A la question, « Quel est l'avis des savants [sur le mufa’khathat] puisqu’il est bien connu que le Prophète, la paix et la prière d'Allah soient sur lui, a également pratiqué le « placer entre les cuisses » sur Aicha, la mère des croyants, qu'Allah soit satisfait d’elle », le Comité a effectué des recherches approfondies et a émis cette fatwa :
" Après avoir soigneusement étudié la question, le comité a donné la réponse suivante: "En ce qui concerne le prophète, la paix et la prière d'Allah soient sur lui, plaçant son membre entre les cuisses de sa fiancée Aicha. Elle avait six ans et il ne pouvait pas avoir de rapports sexuels avec elle à cause de son jeune âge. C'est pourquoi le Prophète [la paix et la prière d'Allah soient sur lui] plaçait son membre (pénis) entre ses cuisses et l’y frottait doucement, l'apôtre d'Allah avait le contrôle de ses membres [d’ homme] comme aucun autre croyant ... »
Le fait est clair : comme Mahomet n’était pas en mesure d’avoir tout de suite des relations sexuelles avec Aicha à cause de son âge trop tendre, 6 ou 7 ans quand il l’a épousée, il dût se contenter de jouir en frottant sa verge entre ses cuisses.
Voici, les preuves : non pas un mais quatre faisceaux de témoignages, de textes islamiques de base convergent vers le fait clair et répété à maintes reprises que Aicha avait neuf ans quand Mahomet a commencé à avoir des rapports sexuels avec elle.
Les dénégations de Fatah
Le Fatah a tenté de nier ces accablantes preuves que Aicha avait neuf ans quand Mahomet a consommé son mariage avec elle. Il lance ainsi sa première tentative :
Cela entraîne la question : comment des gens comme Wafa Sultan ou les islamistes peuvent-ils présenter comme un fait que l'âge d'Aicha était de neuf ans quand son mariage avec Muhammad a été consommé? Il n'existait pas de registres de naissance à cette époque et physiquement il n'existe pas le moindre bout de papier datant de l'Arabie du VIIe siècle qui mentionne l'âge d'Aicha.
Venant d'un érudit et auteur de la réputation de Fatah c'est parfaitement stupide. Il n'existe pas non plus de certificat de naissance de Mahomet. Pourquoi dans ce cas Fatah ne nie-t-il pas que le Mahomet soit né en 570 de notre ère ou qu'il est devenu prophète à 40 ans ou qu'il est mort en 632 à l'âge de 63 ans ? L’âge de Mahomet est fourni par la même source que celui d’Aicha. Si l'âge d'Aicha est faux celui de Mahomet l’est aussi.
Fatah continue :
En l'absence de preuves tangibles, nous avons deux choix:
1. Nous nous fondons sur des rumeurs et des ragots médiévaux qui, malheureusement, se sont infiltrés dans la littérature islamique, les Hadiths et la charia ou ;
2. Nous calculons l'âge d’Aicha sur base d’événements à la chronologie indiscutable.
Alors que les islamistes et Wafa Sultan s'appuient sur des ragots médiévaux, j'ai choisi de faire une estimation rationnelle de l'âge d'Aicha fondée sur des points de repères historiques reconnus.
La plupart des livres d'histoire médiévale islamique ont été écrites 200-300 ans après l'avènement de l'Islam et il est vrai que tous affirment avec insistance qu’Aicha avait à peine neuf ans quand elle est devenue l’épouse de Mahomet. Cependant, tous se fondent et citent un individu unique comme la source de cette information. Son nom était Hisham ibn Urwa, un narrateur de premier plan des paroles du Prophète (hadith), décédé en 756. Il était l’arrière petit neveu d’Aicha, et c’est lui qui le premier a suggéré que son arrière-grand tante avait seulement neuf ans le jour de son mariage, 125 ans après l'événement en question.
Avant qu’il fasse son récit, un siècle après les faits, il n'y a aucune mention ou allusion à l'âge d'Aicha. Hisham ibn Urwa a vécu et enseigné à Médine pendant 70 ans, mais personne d'autre, pas même son célèbre élève Malik Ibn Anas n’a rapporté (de hadiths) sur l’âge d'Aicha. Ce n'est pas par hasard que la taille des harems des califes abbassides s’est accrue de centaines d’épouses et de concubines, dont de nombreuses très jeunes filles, au moment où la charia légalisait le mariage des enfants en se fondant sur le récit de Ibn Urwa.
Au lieu de s'appuyer sur les mots de Ibn Urwa comme tant d'islamophobes et d’islamistes le font, je propose que nous examinions quelques faits qui prouvent que le jour de son mariage l'âge d'Aicha ne pouvait pas être inférieur à 14 ans.
Il n'est pas vrai que l'âge d'Aicha n’ait été mentionné que par le seul Urwa. Selon l’érudit musulman soufi, le Dr GF Haddad, au moins onze personnes l’ont rapporté de indépendamment et directement de la bouche d’Aicha. Haddad écrit:
Al-Zuhri le tient aussi de 'Aicha (que l'âge d'Aicha était de neuf ans ) ..., il en va de même de Abd Allah ibn Dhakwan – ce sont deux Madanis majeurs. Il y a aussi le le Tabi `i al-Yahya Lakhmi qui le rapporte directement d’elle dans le Musnad et dans Tabaqat Ibn Sa'd's. Il en va de même de Abou Ishaq Ibrahim ibn Sa'd qui rapporte l'Imam Ibn al-Qasim Muhammad - l'un des sept imams de Médine - à partir de Aicha ...
En plus de ce qui précède quatre narrateurs Tabi'in Madinese, ibn Sufyan 'Uyayna - du Khorassan - et' Abd Allah ibn Muhammad ibn Yahya - de Tabarayya en Palestine le rapportent. Ce n'était pas seulement un Hadith rapporté par 'Urwa, mais aussi par' Abd al-Malik ibn 'Umayr, al-Aswad, Ibn Abi Mulayka, Abou Salama ibn' Abd al-Rahman 'Awf, Yahya ibn Abd al-Rahman ibn Hatib , Abu Ubayda (ibn Amir 'Abd Allah ibn Mas` ud) et d'autres Imams Tabi'i directement à partir de Aicha.
Cela porte le nombre de rapporteurs (moutawatir nb : le terme mutawatir désigne un hadith rapporté par un grand nombre de personnes) de 'Aicha à plus de onze parmi les autorités Tabi'in, sans compter les autres compagnons majeurs qui ont fait de même, comme Ibn Mas'ud, ni d'autres grands successeurs qui l’ont rapporté d’autres sources que 'Aicha, comme Qatada!
Pour prouver que Aicha avait au moins 14 ans, Fatah cite trois références obscures tirées de sources historiques islamiques.
A) D'abord, dit-il :
L'historien al-Tabari (m. 923) nous apprend dans son traité sur l'histoire islamique, que le père d'Aicha, Abou Bakr avait quatre enfants et tous nés avant l’année 610, l'année de l'avènement de l'Islam. Si, comme il est généralement admis, Aicha est devenue épouse de Mahomet en l’an 624, alors qu'elle devait avoir au moins de 14 ans, si ce n'est plus le jour de son mariage.
Admettons que Urwah soit le seul à avoir mentionné l'âge d'Aicha même si c’est faux. Pour Fatah, Urwa ne peut pas avoir raison car il a mentionné l'âge d'Aicha 120 ans après son mariage avec Mahomet, même s’il était le petit-neveu d'Aicha, qu’il l’avait appris de son père, qui devait avoir rencontré sa grand-tante Aicha. Mais, alors Fatah peut-il nous expliquer comment Tabari nous donne une date plus fiable étant donné qu'il a rédigé son ouvrage 300 ans après le mariage ? En outre, Tabari ne précise pas la date du mariage d'Aicha avec Mahomet. Comment une citation vague de Tabari, à partir de laquelle vous devez faire des calculs compliqués pour estimer l'âge de Aicha, peut-elle être plus crédible que la mention pure et simple de son âge répétée maintes et maintes fois dans la littérature islamique?
Qui plus est, plus loin Tabari précise concrètement que l'âge d'Aïcha était de neuf ans lorsque Mahomet eut des rapports sexuels avec elle [Tabari: IX 131] :
(« Aïcha a dit:) Ma mère est venue vers moi pendant que j'étais sur une balançoire entre deux branches et me fit descendre. Ma servante m’a emmené et m’a essuyé le visage avec de l'eau et m’a conduite. Quand je suis arrivée à la porte, elle s'arrêta pour que je puisse reprendre mon souffle. On m’a fait rentrer, Muhammad était assis sur un lit dans notre maison. Ma mère me fit asseoir sur ses genoux. Les autres hommes et femmes se levèrent et sortirent. Le Prophète a consommé son mariage avec moi dans ma maison quand j'avais neuf ans. Ni un chameau, ni un mouton n’a été abattu en mon nom. "
Pourquoi le même Tabari est-il moins crédible quand il mentionne que Aicha avait neuf ans lorsque Mahomet à consommé son mariage, un point confirmé par de nombreux autres auteurs de multiples façons, que quand il fait une mention douteuse au sujet de la date de naissance des enfants d'Abou Bakr ?
B) Ensuite, Fatah fait une citation de l'historien persan Ibn Hisham (mort en 833):
D'autres calculs basés sur des événements historiques donnent que Aicha avait 20 ans quand elle est devenue une épouse. L’historien Ibn Hisham (mort en 833) rapporte que Aicha s’est convertie à l'Islam un certain temps avant d'Omar (le second calife). Cela signifie qu'elle devait être au moins une jeune fille en l'an 610. En supposant qu'elle avait cinq ans quand Abou Bakr et sa famille se sont convertis à l'islam, cette information place l'âge de Aicha à 20 ou plus au moment où son mariage avec Mahomet a été consommé en 624.
Une première chose : Fatah ne donne pas le texte exact de la citation et il est difficile de juger ce que Ibn Hisham voulait dire. Pourtant, 1) Cette mention a été faite quelque 200 ans après le mariage d'Aicha avec Mahomet, ll ne peut donc pas être plus crédible que les mention faites dans la littérature du hadith environ 80 ans plus tôt et 2) il ne fait pas de mention directe de l’âge d’Aicha : vous devez triturer votre cerveau pour arriver à son âge.
En outre, c'est une référence idiote. Aicha ne s’est jamais convertie à l'islam, elle est devenue musulmane parce que Abou Bakr, son père, a embrassé l'islam. Si elle était née après qu’Abou Bakr se soit converti à l'islam, elle serait devenue musulmane le jour de sa naissance.
Et comment Fatah peut- il déduite de cette citation que «Cela signifie qu'elle doit avoir été au moins une jeune fille en l'an 610" ?
Elle ne devait pas nécessairement être une jeune fille en 610, elle pourrait bien être née quelques mois avant la conversion d’ Omar à l'islam, si elle était bien musulmane avant qu’Omar le soit lui-même devenu. Si Aicha est née, et devint ainsi musulmane, un an avant qu’Omar embrasse l'Islam (en 615), cela s'accorde parfaitement bien avec le fait que Aicha avait neuf ans à l'époque où Mahomet a commencé à avoir des rapports sexuels avec elle. La citation de Hisham, bien que vague, ne contredit donc pas les mentions des hadiths que l'âge d'Aicha était neuf ans, mais au contraire les confirme.
C) le dernier argument de Fatah sur l'âge d'Aicha se présente comme suit:
En outre, la plupart des historiens musulmans conviennent que Asma, la sœur aînée de Aicha, avait dix de plus qu'elle. Il est également signalé qu’Asma est morte en 683 à l'âge de 100 ans. Si cela est vrai, alors Asma aurait été âgée de 31 ans au moment du mariage de Aicha avec Mahomet en 624 et l'épouse aurait été âgée de 21 ans.
C'est encore une façon indirecte d'arriver à l'âge d'Aicha. Les mentions de l'âge d'Aicha, la mère des croyants, que ce soit par des historiens ou des oulémas tels que les compilateurs de hadith sont bien plus crédibles que la mention de l'âge d'Asma.
En outre, il y a trois facteurs qui peuvent fausser l’âge réel (d’Asma) :
1) Comme mentionné ci-dessus, on ne connaît pas la date de naissance exacte d’Asma;
2) La croyance que les historiens Asma était 10 ans plus âgée que Aisha est juste une croyance, une croyance n'est pas un fait. En réalité, elle aurait pu avoir 8 ou 12 ans de plus.
3) Dire qu’Asma est morte à l'âge de 100, comme le fait Tabari, est gênant. Il y a quelques points à éclaircir ce sujet. Il était extrêmement inhabituel pour quelqu'un de vivre 100 ans à cette époque. Que quelqu'un vive plus de 80 ou 90 ans était un événement si rare que les gens de cette époque disaient : « il / elle a vécu une cent ans ». En outre, les années en questions sont des années du calendrier arabe, ce qui signifie qu’elle avait environ 3-4 ans de moins dans le calendrier grégorien. Toutes ces considérations placent encore l'âge d'Aicha autour de 9 ans et non de 21 ans, comme Fatah tente désespérément de le faire croire.
En résumé, les références qui fixent à 9 ans l'âge d'Aicha proviennent de la littérature du hadith qui a un statut quasi-divin dans l'Islam. En outre les hadiths sont les seuls textes de l'Islam à qui ait été appliqués une méthodologie de recherche inégalée jusqu'à nos jours dans l'histoire islamique. Ils ont également été enregistrés de 80 à 180 ans plus tôt que les références que Fatah utilise pour essayer de prouver qu’Aicha était adulte. En outre, la mention que Aicha avait neuf ans quand Mahomet eut ses premiers rapports sexuels avec elle a été faite par un proche parent, son arrière petit-neveu, à qui peut faire plus confiance ?
En outre, comme mentionné plus haut, quatre faisceaux indépendants de preuves directes tirées de la littérature islamique, et non une référence vague et indirecte, démontrent que Aicha avait 9 ans. Et, pendant 1400 ans les musulmans n'ont éprouvé aucun malaise quant cet âge, aujourd'hui encore, une très grande majorité des musulmans pensent qu'elle avait neuf ans. Ce n'est que lorsque des critiques ont commencé à faire remarquer que c’est pour le moins gênant pour un prophète et à critiquer Mahomet sur cette base que quelques rares musulmans libéraux du genre de Fatah ont commencé à exhumer des références aussi obscures qu’indirectes pour affirmer que Aicha était adulte lorsque Mahomet a consommé son mariage avec elle.
Un Prophète pervers et son disciple psychopathe
Pour Fatah et les musulmans de acabit, non seulement Mahomet a épousé une Aicha adulte, mais son mariage avec elle était un «amour pur». Fatah cite Farzana Hassan, l'auteur de « l'islam, les femmes et les défis d'aujourd'hui » :
"... L'accusation de pédophile portée contre Mohammad n'est cependant pas justifiée pour les raisons suivantes: Sa relation avec Aicha est une relation amoureuse entre deux adultes consentants. Il est plus que probable que Aicha était plus proche d'avoir dix-neuf ans que neuf ans au moment du mariage. Cette affirmation est étayée par des données historiques qui donnent à Aicha au moins 15 ans à l'époque, mais il est probable qu'elle était plus âgée. "
Fatah lui-même affirme :
... Quand on déteste l'islam et les musulmans avec la férocité et la rancune de Wafa Sultan, alors il est difficile d’admettre que la relation entre Mahomet et Aicha était de l'amour et de l'adoration ...
Il faut être psychopathe pour prétendre que le mariage de Mahomet avec Aicha ou toute autre de ses femmes aurait pu être "d’amour". Non seulement Mahomet était polygame, mais il a eu jusque 11 épouses en même temps ; en plus il avait sans doute de nombreuses esclaves sexuelles car il devenait propriétaire d’un cinquième des femmes capturées dans ses batailles.
Permettez au mari de Mme Farzana d’avoir 11 épouses et ajoutez encore quelques esclaves sexuelles dans son harem puis laissez la nous expliquer comment elle qualifierait sa relation d’amour avec son mari. Quant à Fatah, s’il avait 11 épouses et quelques esclaves sexuelles, il aurait certainement une relation amoureuse avec chacune de ses femmes !
Pour des musulmans comme Fatah et Farzana, ces relations sont peut-être de "l’amour", mais les peuples civilisés de notre époque y voient l’asservissement d’une femme soumise par un détraqué sexuel lubrique.
Il n’y a rien qui puisse être appelé «amour» dans la relation de Mahomet avec ses femmes, en particulier à Médine après qu'il fut devenu le prophète de l'islam. Il a été par excellence un sadique, un pervers sexuel, qui non seulement s’est construit un harem immense au fur et à mesure que son pouvoir de gourou augmentait, mais a aussi capturé des femmes d'innocentes communautés non-musulmanes après l'assassinat en masse de leurs maris et a utilisé ces femmes comme esclaves sexuelles. Et, pour justifier le qualificatif de sadique lubrique de la pire espèce, Mahomet avait pour habitude de mettre dans son lit la plus belle des femmes capturées le jour même où les membres de leurs familles avaient été abattus, et souvent il les violait dans sa tente au milieu du champs de bataille ensanglanté, jonché de cadavres, comme cela s'est produit quand il agressa et vainquit les Juifs de Khaybar, les Banu Mustaliq, etc … Les saints guerriers musulmans ont perpétués ce paradigme à travers les siècles.
Il faut avoir l’ esprit d’un "psychopathe" pour prétendre que la relation de Mahomet avec Aicha, même si elle avait été une adulte lors de la consommation de leur mariage, était "de l’amour".
En résumé, la vie sexuelle de Mahomet est pleine de perversité, de sadisme et d'horreur; son mariage avec Aicha, alors qu’elle n’était qu’une enfant, était un crime. Et en bon sadique pervers sexuel que Mahomet était, il se souciait peu de savoir si Aicha était mineure ou adulte quand il avait des rapports sexuels avec elle.
Les musulmans doivent rejeter le Coran pour débarrasser l'islam de la pédophilie
Pour Fatah et les musulmans libéraux de son acabit, c'est la peu fiable littérature du hadith, bien qu’elle soit ce que l’islam ait fait de mieux en terme de recherche méthodologique, qui est la cause de tous les problèmes qui affligent l'islam de nos jours. Il dit:
Nous refusons de jeter les livres fossilisés du Hadith qui justifient tant d’erreurs dans le monde islamique et qui suscitent tant de honte et de soucis ....
Les érudits musulmans sont pris à leur propre piège. La plupart sont prêts à concéder que les délais historiques suggèrent qu’Aicha n'aurait pas pu être âgée de neuf ans quand elle est devenue l’épouse de Mahomet. Toutefois, s’ils admettaient ce défaut dans les livres du Hadith, cela reviendrait à ouvrir la boîte de Pandore. Combien de lois de la charia, basées sur les hadiths, sont des mensonges et doivent être rejetées.
Trop de choses sont en jeu pour l'establishment islamique admette que le Prophète Muhammad n'a pas été le mari d'une épouse enfant. Ils préfèrent que l’on se moquent de leur chef que de reconnaître la faillibilité de la littérature du Hadith ...
Les musulmans ne peuvent pas rejeter les hadiths, parce que, comme indiqué ci-dessus, c’est le Dieu de l’islam lui-même qui répété dans plus d'une douzaine de versets que les musulmans doivent suivre l’exemple de Mahomet tout autant qu'ils doivent suivre le Coran.
Deuxièmement, ce n'est pas les hadiths le problème. Le problème réside dans le Coran. Il n'y a aucune contradiction entre les hadiths et le Coran.
Dans le cas qui nous concerne, dans l'Islam la pédophilie est ouvertement approuvée par Allah dans le Coran 65:4:
Si vous avez des doutes à propos (de la période d'attente) de vos femmes qui n'espèrent plus avoir de règles, leur délai est de trois mois. De même pour celles qui n'ont pas encore de règles. Et quant à celles qui sont enceintes, leur période d'attente se terminera à leur accouchement. Quiconque craint Allah cependant, Il lui facilite les choses.
Ce verset parle de la période d'attente (délais de viduité) pour une femme divorcée avant qu'elle puisse se remarier, afin de garantir qu'elle ne porte pas un enfant de son ex-mari. Il parle de trois sortes de femmes: 1) «Celles de vos femmes qui n'espèrent plus avoir de règles ", c'est à dire les femmes post-ménopausées, 2) « celles qui n'ont pas encore de règles », c'est à dire les jeunes filles pré-pubères, et 3) «les femmes enceintes", c'est à dire les femmes menstruées.
Par conséquent, le Coran, ou le Dieu islamique pour ce que cela change, permet le mariage avec des fillettes pré-pubères et même les relations sexuelles avec elles. La pédophilie est donc une institution approuvée par Dieu l'Islam. Les hadiths se contentent de le réaffirmer.
Fatah peste contre les hadiths mais aussi contre les oulémas, les mollahs, et même les califes qui auraient inventés et perpétués les innombrables maux qui affligent l'islam d'aujourd'hui. Mais, aucun d'entre eux ne peut être considéré comme à l’origine du problème de l'Islam, sauf si vous êtes un musulman ignorant ou semi-ignorant de sa religion, voire malhonnête comme Fatah.
En conclusion, pour débarrasser l'islam de la pédophilie, les musulmans devront d’abord éliminer le Coran.
Souhaitons que les musulmans progressistes adoptent ce point de vue, cela permettrait de couper le problème de l'Islam à la racine, au lieu de préconiser la coupe de certaines branches, comme Fatah le fait, ce qui serait au mieux un geste sans conséquence,.
Malheureusement, j'en doute.
http://www.faithfreedom.org/wordpress/?p=8846
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Re: Mahomet et Aicha
Pédophilie et inceste en islam
par Hamdane Ammar -
Soyons sérieux, en islam, l’inceste et la pédophilie sont haram (illicites). Ils ne font pas partie de son ADN mais les islamophobes ne l’entendent pas de cette oreille ; ils veulent à tout prix salir la réputation des musulmans, en évoquant ces deux sujets à chaque occasion qui leur est offerte pour les trainer dans la boue. Les pratiques du beau modèle de Médine sont des légendes qui n’existent que dans les esprits mal intentionnées de ceux qui dénigrent la religion de paix et d’amour. Tout ce qui s’écrit ou se dit sur la pédophilie et l’inceste en islam, ne sont que des mensonges qui n’ont aucun fondement coranique.
Mais selon le journal britannique Le Guardian, le parlement iranien vient d’approuver le 25 mai 2014, une loi autorisant les hommes à épouser leurs filles adoptives, à partir du moment où elles ont atteint l’âge de 13 ans. Pour les législateurs islamiques d’Iran, cette loi a pour but de protéger les enfants. Et ceux en Occident qui ont cru au nouveau président Hassan Rouhani, soi-disant réformateur, seront sûrement déçus. Malheureusement, ces derniers ne savent pas qu’ils ont en face d’eux un homme spécialiste de la takkia comme le lui enseigne sa religion.
L’avocate iranienne Shadi Sadr, qui milite pour les droits de l’homme au sein de l’organisation Justice for Iran, basée à Londres, dit: « cette loi légalise la pédophilie. Se marier avec un enfant adopté ne fait pas partie de la culture iranienne. Évidemment, il y a de l’inceste en Iran, plus ou moins comme dans tous les pays, mais cette loi légalise la pédophilie et met nos enfants en danger faisant de ce délit une norme dans notre culture », ajoute-t-elle. « Si un père se marie avec sa fille adoptive qui est mineure et qu’il y a des relations sexuelles, c’est un viol. »
Cette déclaration de Shadi Sadr est tendancieuse, car elle dédouane de fait l’islam et surtout Mahomet d’avoir pratiqué l’inceste et la pédophilie. A se demander si cette avocate connait bien l’islam?
Ouvrons alors les manuels islamiques et regardons de près ce que prévoit l’islam en ce qui concerne la pédophilie et l’inceste.
Mahomet, l’Envoyé d’Allah, ne s’était-il pas marié avec la gamine Aïcha ? Il s’était fiancé avec cette dernière quand elle avait 6 ans et consommé le mariage quand elle avait atteint 9 ans, alors qu’il avait 53 ans.
Dans le coran sourate 65 ( le divorce) verset 4, il est écrit : « Si vous avez des doutes à propos de la période d’attente de vos femmes qui n’espèrent plus avoir de règles, leur délai est de trois mois. De même pour celles qui n’ont pas encore de règles. Et quant à celles qui sont enceintes, leur période d’attente se terminera à leur accouchement. Quiconque craint Allah, cependant, Il lui facilite les choses. »
Selon Ibn Abbas, un homme a interrogé Mahomet : « Ô Envoyé d’Allah : qu’en est-il de la période d’attente de celles qui n’ont pas eu leurs menstruations, car celles qui n’ont pas eu leurs menstruations, sont trop jeunes ? Le prophète répondit : « rentrant dans la catégorie des femmes qui n’ont pas eu leurs menstruations, à cause de leur jeune âge, leur période d’attente est de trois mois. »
Ce verset et ce hadith, ne légalisent-ils pas le mariage pédophile qui fait partie du logiciel de base de l’islam depuis le VIIe siècle ? De nos jours, ce mariage de la honte se pratique couramment dans beaucoup de pays islamiques ( les pays du Golfe persique, Yémen, Soudan, Afghanistan, Pakistan, Somalie….)
L’Iran n’est pas le seul état où on marie les fillettes impubères religieusement avec des hommes qui ont l’âge de leur père ou de leur grand-père. Pratiquement toutes les sociétés musulmanes connaissent ce phénomène, puisque l’exemple fut donné par le Beau Modèle de Médine. Il n’y a pas lieu de déroger à cette règle coranique parce qu’on ne peut pas être plus royaliste que le roi, en terre d’islam…
Mme Shadi Sadr doit savoir que tous les théologiens, sunnites ou chiites de l’imam Malek (VII siècle) jusqu’ à l’imam Khomeiny ( XX siècle) sont unanimes sur le mariage des fillettes musulmanes dès l’âge de 9 ans.
En islam, on ne déroge à une règle instaurée par l’Envoyé d’Allah, sinon on est dans le décor avec comme récompense le Jour du jugement Dernier, l’Enfer.
Le prophète Mahomet, ne s’est-il pas marié avec sa belle-fille Zeynab bint Jahsh, la femme de son fils adoptif Zayd, après l’avoir fait divorcer par un verset coranique ?
Ce mariage mit fin à l’adoption qui était courante en Arabie préislamique. Et pourtant Mahomet, au début de sa prophétie, ne dérogea pas à la coutume de l’adoption. Selon sahih Bukhari, le prophète emmena Zayd dans Al-Hijr (place où les mecquois se réunissaient pour leurs affaires et clama : « soyez témoins que Zayd est mon fils, il hérite de moi et j’hérite de lui. » Depuis ce jour, Zayd fut appelé Zayd Ibn Mohammed (fils de Mohammed) et Abdellah Ibn Ummar confirma cette adoption : « nous l’appelions Zayd ibn Mohammed. »
Et pourquoi Mahomet avait-il mis fin à l’adoption qui régissait les tribus mecquoises ? Il avait agi par instinct bestial ( c’est sa petite tête qui pensait pour sa grande), sans plus. En effet, un jour il sortit pour rendre visite à son fils adoptif Zayd qui fut le troisième personnage converti à l’islam. Il faut dire, selon les chroniqueurs musulmans que Zeynab, l’épouse de Zayb était très belle. Quand elle ouvrit la porte à Mahomet, elle était en tenue légère. Mahomet fut frappé par sa beauté et s’exclama : « Doux Seigneur ! Dieu du Ciel ! Comme tu tournes le cœur des hommes ! ». Il refusa d’entrer et repartit l’esprit confus. Cependant Zeynab avait entendu ses paroles et les avait rapportées à Zayd, dès qu’il était rentré à la maison. Zayd alla aussitôt chez Mahomet et lui offrit obligeamment de divorcer. Mahomet refusa en ajoutant : « garde ta femme et crains Dieu. » Une telle union aurait été considérée comme incestueuse par les Arabes, car un fils adoptif avait les mêmes droits qu’un fils naturel. Et la crainte du qu’en-dira-t-on faisait hésiter le prophète. Comme toujours, une révélation vint au moment opportun pour balayer ses scrupules, alors qu’il était assis à côté de sa femme gamine Aïcha, il entra soudainement dans ses transes prophétiques. Quand il revint à lui, il dit : « Qui ira féliciter Zaynab et lui dire que le Seigneur l’a unie à moi en mariage ? »
Et Aïcha lui répliqua sèchement : « Ô envoyé d’Allah, je vois que ton Seigneur est empressé de te plaire. »
Le mariage de Mahomet avec Zaynab fut légalisé par le coran mettant fin ainsi à l’adoption.
Dans la sourate 33, versets 4, 5 37 et 38, il est écrit :
« Allah n’a pas placé à l’homme deux cœurs dans sa poitrine. Il n’a point assimilé à vos mères, vos épouses ( à qui vous dites en les répudiant) : « tu es aussi illicite pour moi que le dos de ma mère ». Il n’a point fait de vos enfants adoptifs vos propres enfants. Ce sont des propos qui sortent de votre bouche. Mais Allah dit la vérité et c’est Lui qui met l’homme dans la bonne direction. »
« Appelez-les du nom de leurs pères : c’est plus équitable devant Allah. Mais si vous ne connaissez pas leurs pères, alors considérez-les comme vos frères en religion ou vos alliés. Nul blâme sur vous pour ce que vous faites par erreur, mais vous serez blâmés pour ce que vos cœurs font délibérément. Allah, cependant, est Pardonneur et Miséricordieux. »
« Quand tu disais à celui qu’Allah avait comblé de bienfaits tout comme toi-même l’avais comblé : « garde pour toi ton épouse et crains Allah », et tu cachais en ton âme ce qu’Allah allait rendre public. Tu craignais les gens, et c’est Allah qui est plus digne de ta crainte. Puis quand Zayd eut cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser, afin qu’il n’y ait aucun empêchement pour les croyants d’épouser les femmes de leurs fils adoptifs, quand ceux-ci cessent toute relation avec elles. Le commandement d’Allah doit être exécuté. »
« Nul grief à faire au prophète en ce qu’Allah lui a imposé conformément aux lois établies pour ceux qui vécurent antérieurement. Le commandement d’Allah est un décret inéluctable. »
Ces versets ne sont-ils pas un encouragement à la pratique de l’inceste ?
Dans sahih Bukhari, volume 7, page 48, il est mentionné : « Tout ce que voulait Mahomet, Allait le voulait pour lui. De la manière dont Mahomet réagissait, Allah réagissait avec lui. Tout ce que Mahomet désirait, Allah le désirait pour lui. »
C’est clair et net : Mahomet avait désiré Zaynab et pour lui plaire, Allah avait légalisé l’inceste en mettant fin à l’adoption….
En résumé, quand l’avocate Shadi Sadr s’émeut de la loi votée par le parlement iranien, soit elle ignore les fondements de l’islam, soit elle fait de la takkia.
Alors, il est temps de dénoncer et de démasquer le discours à la carte des musulmans !
Hamdane Ammar
par Hamdane Ammar -
Soyons sérieux, en islam, l’inceste et la pédophilie sont haram (illicites). Ils ne font pas partie de son ADN mais les islamophobes ne l’entendent pas de cette oreille ; ils veulent à tout prix salir la réputation des musulmans, en évoquant ces deux sujets à chaque occasion qui leur est offerte pour les trainer dans la boue. Les pratiques du beau modèle de Médine sont des légendes qui n’existent que dans les esprits mal intentionnées de ceux qui dénigrent la religion de paix et d’amour. Tout ce qui s’écrit ou se dit sur la pédophilie et l’inceste en islam, ne sont que des mensonges qui n’ont aucun fondement coranique.
Mais selon le journal britannique Le Guardian, le parlement iranien vient d’approuver le 25 mai 2014, une loi autorisant les hommes à épouser leurs filles adoptives, à partir du moment où elles ont atteint l’âge de 13 ans. Pour les législateurs islamiques d’Iran, cette loi a pour but de protéger les enfants. Et ceux en Occident qui ont cru au nouveau président Hassan Rouhani, soi-disant réformateur, seront sûrement déçus. Malheureusement, ces derniers ne savent pas qu’ils ont en face d’eux un homme spécialiste de la takkia comme le lui enseigne sa religion.
L’avocate iranienne Shadi Sadr, qui milite pour les droits de l’homme au sein de l’organisation Justice for Iran, basée à Londres, dit: « cette loi légalise la pédophilie. Se marier avec un enfant adopté ne fait pas partie de la culture iranienne. Évidemment, il y a de l’inceste en Iran, plus ou moins comme dans tous les pays, mais cette loi légalise la pédophilie et met nos enfants en danger faisant de ce délit une norme dans notre culture », ajoute-t-elle. « Si un père se marie avec sa fille adoptive qui est mineure et qu’il y a des relations sexuelles, c’est un viol. »
Cette déclaration de Shadi Sadr est tendancieuse, car elle dédouane de fait l’islam et surtout Mahomet d’avoir pratiqué l’inceste et la pédophilie. A se demander si cette avocate connait bien l’islam?
Ouvrons alors les manuels islamiques et regardons de près ce que prévoit l’islam en ce qui concerne la pédophilie et l’inceste.
Mahomet, l’Envoyé d’Allah, ne s’était-il pas marié avec la gamine Aïcha ? Il s’était fiancé avec cette dernière quand elle avait 6 ans et consommé le mariage quand elle avait atteint 9 ans, alors qu’il avait 53 ans.
Dans le coran sourate 65 ( le divorce) verset 4, il est écrit : « Si vous avez des doutes à propos de la période d’attente de vos femmes qui n’espèrent plus avoir de règles, leur délai est de trois mois. De même pour celles qui n’ont pas encore de règles. Et quant à celles qui sont enceintes, leur période d’attente se terminera à leur accouchement. Quiconque craint Allah, cependant, Il lui facilite les choses. »
Selon Ibn Abbas, un homme a interrogé Mahomet : « Ô Envoyé d’Allah : qu’en est-il de la période d’attente de celles qui n’ont pas eu leurs menstruations, car celles qui n’ont pas eu leurs menstruations, sont trop jeunes ? Le prophète répondit : « rentrant dans la catégorie des femmes qui n’ont pas eu leurs menstruations, à cause de leur jeune âge, leur période d’attente est de trois mois. »
Ce verset et ce hadith, ne légalisent-ils pas le mariage pédophile qui fait partie du logiciel de base de l’islam depuis le VIIe siècle ? De nos jours, ce mariage de la honte se pratique couramment dans beaucoup de pays islamiques ( les pays du Golfe persique, Yémen, Soudan, Afghanistan, Pakistan, Somalie….)
L’Iran n’est pas le seul état où on marie les fillettes impubères religieusement avec des hommes qui ont l’âge de leur père ou de leur grand-père. Pratiquement toutes les sociétés musulmanes connaissent ce phénomène, puisque l’exemple fut donné par le Beau Modèle de Médine. Il n’y a pas lieu de déroger à cette règle coranique parce qu’on ne peut pas être plus royaliste que le roi, en terre d’islam…
Mme Shadi Sadr doit savoir que tous les théologiens, sunnites ou chiites de l’imam Malek (VII siècle) jusqu’ à l’imam Khomeiny ( XX siècle) sont unanimes sur le mariage des fillettes musulmanes dès l’âge de 9 ans.
En islam, on ne déroge à une règle instaurée par l’Envoyé d’Allah, sinon on est dans le décor avec comme récompense le Jour du jugement Dernier, l’Enfer.
Le prophète Mahomet, ne s’est-il pas marié avec sa belle-fille Zeynab bint Jahsh, la femme de son fils adoptif Zayd, après l’avoir fait divorcer par un verset coranique ?
Ce mariage mit fin à l’adoption qui était courante en Arabie préislamique. Et pourtant Mahomet, au début de sa prophétie, ne dérogea pas à la coutume de l’adoption. Selon sahih Bukhari, le prophète emmena Zayd dans Al-Hijr (place où les mecquois se réunissaient pour leurs affaires et clama : « soyez témoins que Zayd est mon fils, il hérite de moi et j’hérite de lui. » Depuis ce jour, Zayd fut appelé Zayd Ibn Mohammed (fils de Mohammed) et Abdellah Ibn Ummar confirma cette adoption : « nous l’appelions Zayd ibn Mohammed. »
Et pourquoi Mahomet avait-il mis fin à l’adoption qui régissait les tribus mecquoises ? Il avait agi par instinct bestial ( c’est sa petite tête qui pensait pour sa grande), sans plus. En effet, un jour il sortit pour rendre visite à son fils adoptif Zayd qui fut le troisième personnage converti à l’islam. Il faut dire, selon les chroniqueurs musulmans que Zeynab, l’épouse de Zayb était très belle. Quand elle ouvrit la porte à Mahomet, elle était en tenue légère. Mahomet fut frappé par sa beauté et s’exclama : « Doux Seigneur ! Dieu du Ciel ! Comme tu tournes le cœur des hommes ! ». Il refusa d’entrer et repartit l’esprit confus. Cependant Zeynab avait entendu ses paroles et les avait rapportées à Zayd, dès qu’il était rentré à la maison. Zayd alla aussitôt chez Mahomet et lui offrit obligeamment de divorcer. Mahomet refusa en ajoutant : « garde ta femme et crains Dieu. » Une telle union aurait été considérée comme incestueuse par les Arabes, car un fils adoptif avait les mêmes droits qu’un fils naturel. Et la crainte du qu’en-dira-t-on faisait hésiter le prophète. Comme toujours, une révélation vint au moment opportun pour balayer ses scrupules, alors qu’il était assis à côté de sa femme gamine Aïcha, il entra soudainement dans ses transes prophétiques. Quand il revint à lui, il dit : « Qui ira féliciter Zaynab et lui dire que le Seigneur l’a unie à moi en mariage ? »
Et Aïcha lui répliqua sèchement : « Ô envoyé d’Allah, je vois que ton Seigneur est empressé de te plaire. »
Le mariage de Mahomet avec Zaynab fut légalisé par le coran mettant fin ainsi à l’adoption.
Dans la sourate 33, versets 4, 5 37 et 38, il est écrit :
« Allah n’a pas placé à l’homme deux cœurs dans sa poitrine. Il n’a point assimilé à vos mères, vos épouses ( à qui vous dites en les répudiant) : « tu es aussi illicite pour moi que le dos de ma mère ». Il n’a point fait de vos enfants adoptifs vos propres enfants. Ce sont des propos qui sortent de votre bouche. Mais Allah dit la vérité et c’est Lui qui met l’homme dans la bonne direction. »
« Appelez-les du nom de leurs pères : c’est plus équitable devant Allah. Mais si vous ne connaissez pas leurs pères, alors considérez-les comme vos frères en religion ou vos alliés. Nul blâme sur vous pour ce que vous faites par erreur, mais vous serez blâmés pour ce que vos cœurs font délibérément. Allah, cependant, est Pardonneur et Miséricordieux. »
« Quand tu disais à celui qu’Allah avait comblé de bienfaits tout comme toi-même l’avais comblé : « garde pour toi ton épouse et crains Allah », et tu cachais en ton âme ce qu’Allah allait rendre public. Tu craignais les gens, et c’est Allah qui est plus digne de ta crainte. Puis quand Zayd eut cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser, afin qu’il n’y ait aucun empêchement pour les croyants d’épouser les femmes de leurs fils adoptifs, quand ceux-ci cessent toute relation avec elles. Le commandement d’Allah doit être exécuté. »
« Nul grief à faire au prophète en ce qu’Allah lui a imposé conformément aux lois établies pour ceux qui vécurent antérieurement. Le commandement d’Allah est un décret inéluctable. »
Ces versets ne sont-ils pas un encouragement à la pratique de l’inceste ?
Dans sahih Bukhari, volume 7, page 48, il est mentionné : « Tout ce que voulait Mahomet, Allait le voulait pour lui. De la manière dont Mahomet réagissait, Allah réagissait avec lui. Tout ce que Mahomet désirait, Allah le désirait pour lui. »
C’est clair et net : Mahomet avait désiré Zaynab et pour lui plaire, Allah avait légalisé l’inceste en mettant fin à l’adoption….
En résumé, quand l’avocate Shadi Sadr s’émeut de la loi votée par le parlement iranien, soit elle ignore les fondements de l’islam, soit elle fait de la takkia.
Alors, il est temps de dénoncer et de démasquer le discours à la carte des musulmans !
Hamdane Ammar
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