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Forum Religion Magie et Paranormal

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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 18:36

Rappel du premier message :

Forum Religion Magie et Paranormal


La parapsychologie

La science, la religion, 
la philosophie, 
l’art nous donnent leur avis 
sur le paranormal


Forum Religion Magie et Paranormal - Page 2 La-science-la-religion-la-philosophie-lart-et-le-paranormal1

Au moment de la révolution scientifique et industrielle, Victor Hugo s’intéressait aux phénomènes paranormaux. Il eut cette formule : «Si la science ne veut pas de ces faits, l’ignorance les prendra…». Il ne suffit donc pas de nier quelque chose pour affirmer qu’il s’agit de balivernes.
Longtemps relégué dans le domaine de la superstition, voire de la supercherie, le paranormal tend à attirer l’attention de certains scientifiques au point de lui consacrer des recherches. Ainsi, l’ex astronaute Edgard Mittchell a fondé aux États-Unis l’Institute of Noetic Sciences. Celui-ci finance notamment des travaux sur les effets de la prière, afin de cerner la relation entre l’esprit et la matière. On a coutume d’appeler parapsychologie cette forme d’investigation scientifique. La France, héritière d’un cartésianisme pas toujours bien intégré, inspire à Mario Varvoglis, Président de l’I.M.I. (Institut Métapsychique International), cette formulation : La parapsychologie est rejetée pour sa parenté avec le surnaturel, donc avec la foi. C’est absurde car la parapsychologie scientifique cherche précisément à sortir du miraculeux, au sens où celui-ci ne serait pas surnaturel mais simplement humain… Il s’agit en fait, ajoute-t-il, d’une approche rationnelle plutôt que rationaliste. Il est même jusqu’au docteur Philippe Wallon*, psychiatre, qui affirme que le paranormal, héritier selon lui de la sorcellerie, présente des aspects singulièrement novateurs et porteurs d’ouvertures scientifiques, même au niveau des théories fondamentales.
Du côté de la religion

Il n’est qu’à voir la réticence de l’Église catholique quant à l’officialisation d’un miracle à Lourdes pour saisir toute la prudence que ses dirigeants accordent aux phénomènes dits paranormaux. Pourtant les faits existent. Le corps de Bernadette Soubeyrous, exposée dans sa chasse à Nevers, dans un état de conservation défiant les lois connues actuellement de la biologie, en atteste. Idem pour celui de Sainte Rita, morte depuis le 22 mai 1457. Pourtant, Rita fut religieuse après avoir été femme, puis mère, ce qui était contraire à la norme religieuse. Bien d’autre phénomènes « surnaturels » interrogent les instances ecclésiales qui restent cependant très prudentes quant à l’authentification de ce qu’elles nomment un miracle.


Du côté de la philosophie

« Je doute donc je suis », cette maxime du philosophe René Descartes invite jusqu’à douter de nos doutes. L’amour de la sagesse veut qu’on ne nous fasse prendre des vessies pour des lanternes. Platon déjà, dans son mythe de la caverne, nous prévenait du risque de l’illusion. Encore faut-il s’entendre sur ce qu’est réellement l’illusion. Les textes philosophiques hindouistes la nomment Maya. Pour cette philosophie, l’illusion est générée par nos sens. Ce qui implicite que tout ce que nous percevons est irréel. Et si le paranormal était tout simplement la preuve par l’absurde qu’il n’y a rien à prouver ?

Du côté de l’art

Selon l’artiste contemporain Fred Forest, une nouvelle culture est en train d’émerger… Un art intrinsèquement cognitif, conçu et mis en oeuvre au-delà de ce qui se donne à voir… Des
oeuvres qui utilisent les champs magnétiques, les radiations naturelles et artificielles, les ondes terrestres et cosmiques, les nanotechnologies, les images mentales, les recherches relevant directement des sciences de la cognition, voire tout ce qui a trait au paranormal. De son côté, le poète et chanteur Gérard Yung écrit dans la préface de son ouvrage « L’art de pisser dans un violon » : L’art est un acte de « sur-vie » en ce sens qu’il se place au-dessus de la vie normale. Au-dessus des actes normaux, il existe des actes de « sur-vie » ; ce sont des gestes qui dépassent d’une certaine façon les réalités de vie et de mort. Les actes de « sur-vie » sont des actes naturels, tandis que les actes normaux sont des actes conditionnés…

Ainsi, la question posée par ces différents regards, à laquelle chacun peut apporter sa propre réponse, est donc de savoir si le surnaturel fait partie de la nature de l’Homme ou si, inversement, la nature de l’Homme est incluse dans un système qui la dépasse. Quelle que soit la réponse, il y aura toujours quelque chose qui cloche. Comme pour nous rappeler que l’humilité en la matière est le premier réflexe que nous devrions systématiquement avoir et garder à l’esprit… 
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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 18:46

Des dieux, des hommes, des guerres. Le gouvernement secret

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Admettre que nous ne sommes pas seuls dans l’Univers, voire même dans notre système solaire, et qu’il est même impossible que nous le soyons, n’est pas une fin en soi. Au contraire, cela impose à celui qui a pris conscience de cette réalité de faire les connexions entre le passé et le présent de la planète, ceci afin de mieux comprendre les dessous de l’agenda mondial actuel. Depuis le temps que nous nous documentons, notamment à travers TOP SECRET, sur les extraterrestres, l’archéologie interdite, les enlèvements, les apparitions d’ovnis, les bases souterraines, la Terre creuse, les projets ‘black’, les technologies secrètes, et j’en passe, le moment est venu de faire une première synthèse. Surtout au regard du désordre mondial grandissant dont nous sommes tous victimes.



Des hommes de notre époque se sont levés courageusement pour témoigner de ce qu’ils savaient, avaient vu ou vécu, concernant le plus grand secret de tous les temps : la présence d’aliénigènes sur Terre. Ces hommes ont risqué leur peau, et certains ont perdu la vie, je pense à James E. McDonald, Morris K. Jessup, Phil Schneider, Bill Cooper…
Sans craindre pour leurs pensions, leurs réputations, en dépit des menaces, du ridicule et du discrédit, des membres de l’armée ou du gouvernement, nous ont révélé une impensable vérité. Dans son livre
« Le jour après Roswell », le colonel Philippe Corso, par exemple, révéla au public peu de temps avant sa mort que les technologies du laser, de la fibre optique, des ordinateurs-processeurs, des fibres à haute-ténacité, de la vision nocturne, sont issues de la rétro-ingénierie accomplie à partir d’artéfacts extraterrestres. Pourquoi cet homme à la carrière militaire exemplaire, ayant passé son existence à servir son pays à un très haut niveau de la hiérarchie militaire, aurait-il soudain, au crépuscule de sa vie, menti à la face du monde ? Qu’avait-il à gagner en faisant de telles révélations sinon le ridicule et l’opprobre ?
Pourquoi l’Honorable Paul Hellyer, ancien ministre de la défense sous Lester B. Pearson en 1963, et vice-premier ministre sous P.E. Trudeau en 1968, donne-t-il des conférences à travers le monde où il « appelle les gouvernements mondiaux à révéler ce qu’ils savent sur la technologie des extraterrestres afin d’enrayer les changements climatiques » et je pourrais rajouter de dépolluer la planète, enrayer la famine et la maladie. De même, il déclare : « Il faut persuader les gouvernements de dire ce qu’ils savent. Certains d’entre nous pensent qu’ils en savent beaucoup et cela pourrait suffire à sauver notre planète.”
Bienfaiteurs ou malfaiteurs ?
« Ni l’un ni l’autre », déclare les petits gris au colonel Corso, lors d’une rencontre du 3e type qui aurait eu lieu dans un désert du sud-ouest américain. Les Ets auraient ajouté : « si vous êtes prêts à faire un saut dans votre évolution… » Ouais, on veut bien, mais pas dans le mensonge et l’opacité. Ainsi, les échanges contractés avec ces créatures, les petits gris, ne semblent pas avoir évolué dans le bons sens, car d’après ce que l’on sait, ni les hommes ni les gris n’ont respecté leurs accords. Le marasme mondial ne fait que grandir, et toute la technologie a finalement été récupérée, détournée par un gouvernement secret avide de pouvoir dont le mot d’ordre sonne comme un nom de code “Nouvel Ordre Mondial”. C’est ainsi que tout nouveau dirigeant, qu’il soit roi, pape ou président, se doit de prononcer publiquement cette formule de ralliement dès les premières semaines de son accession au pouvoir, ceci afin de témoigner de son allégeance.
« Les archives officielles rapportent qu’en 1954, le président Eisenhower a laissé sa femme à Palm Springs. Ce que ne disent pas ces mêmes archives, c’est la raison de ce départ si soudain. On a parlé d’un rendez-vous en urgence chez le dentiste présidentiel. En réalité, Eisenhower aurait été conduit en hélicoptère à la base de l’USAF de Muroc (Californie) pour y faire sa 1ère rencontre avec des extraterrestres. La description indirecte de l’évènement émane de Lord Clancarty, -pas n’importe qui- un membre du parlement Britannique.
Le comte raconta en effet ce que lui avait déclaré un ancien pilote d’essai américain de haut niveau : “Le pilote était l’une des six personnes présentes à la rencontre d’Eisenhower avec les êtres. Il avait été appelé en tant que conseiller technique en raison de sa réputation et de ses capacités de pilote d’essai. Il m’apprit que cinq véhicules spatiaux extraterrestres différents avaient atterri sur la base. Trois avaient la forme de soucoupes et deux la forme de cigares, et pendant qu’Eisenhower et son petit groupe regardaient, les extraterrestres débarquèrent et les approchèrent.
Ils ressemblaient quelque peu à des humains, mais pas exactement.”
Le pilote d’essai décrivit les êtres comme ayant des traits ressemblant à ceux des humains, mais qui, selon nos conceptions et nos normes, étaient difformes.
Ils étaient de taille et de corpulence identique à l’homme moyen, et ils étaient capables de respirer sans casque ni de masque. Le pilote ajouta que ces étranges visiteurs parlaient Anglais. Ils voulaient que Eisenhower révèle leur existence à la population de la terre.
Eisenhower aurait répondu que le monde n’était pas prêt pour de telles révélations.
Le président était préoccupé. La panique aurait pu s’emparer de la population mondiale et déboucher sur un désastre.
Ils demandèrent alors au président Eisenhower de désactiver toutes les installations et les ogives nucléaires.
En échange, ils offriraient à l’humanité leurs technologies propres, simples et gratuites. Cette proposition était naturellement inacceptable aux yeux d’un président Eisenhower, grand héros de la seconde guerre mondiale et qui se trouvait en pleine guerre froide.
Les extraterrestres acquiescèrent. Cependant ils avertirent qu’ils continueraient de contacter des individus isolés afin que les terriens s’habituent à l’idée de leur présence. Ils précisèrent qu’ils étaient au courant des ententes faites entre les gris et certaines factions gouvernementales de la planète et ils mirent en garde le président contre ces créatures peu fiables.
Toujours selon les confidences du pilote à Lord Clancarty les extraterrestres firent une démonstration de vol de leur engin spatial à l’attention du président. Ils lui montrèrent aussi leur capacité à se rendre invisibles.
“Cela causa beaucoup d’inquiétude au président parce qu’aucun d’entre nous ne pouvait les voir alors même que nous savions qu’ils étaient encore là.
Les extraterrestres montèrent ensuite dans leur vaisseaux spatiaux et partirent”.
Le pilote dit que c’était la première fois qu’il confessait cette histoire. Il se permettait de parler à présent car tous les autres témoins de cette rencontre extraordinaire étaient morts.
Une présence originelle
En fait, lorsque nous regardons froidement la réalité, il apparaît que ces êtres humanoïdes ont toujours accompagné, influencé, et guidé l’humanité dans sa destinée. Il semble qu’ils aient lentement conduit l’homme à la civilisation moderne que nous connaissons. Pourquoi nous observent-ils ? Faisons-nous partie d’un plan ?
Lorsque nous révisons les textes sacrés, les mythes et légendes anciennes, il est toujours question de Dieux civilisateurs venus du ciel, de Père dont le royaume se trouve invariablement dans les cieux. Lorsque nous étudions les toiles des peintres de la Renaissance, grands maîtres initiés, et découvrons certaines anomalies, nous réalisons que ces entités ont toujours fait partie intégrante de notre univers.
En dehors des gardiens du troupeau, je veux parler de quelques chefs religieux, quelques membres du gouvernement secret, quelques scientifiques impliqués dans des programmes occultes ou « black Projects » et bien entendu les subalternes de tous niveaux requis pour maintenir et gérer cette réalité parallèle à la nôtre, tous les humains ont été conditionnés et programmés pour ignorer, dénier et même supprimer de leur expérience humaine la présence de ces êtres avancés.
Le but de ce conditionnement : conserver l’emprise et la domination sur le psychisme humain.
Le moyen : la création de diverses religions et le contrôle de sa créativité au service de l’Ordre. Tout cela a commencé il y a bien longtemps.
De fait, les plus grandes civilisations de ce monde revendiquent un héritage ancestral remontant aux géants, aux dragons, aux lézards ou aux serpents volants. Dans la plupart des cas, ces créatures mythiques sont présentées comme ayant apporté les bienfaits de la civilisation à l’espèce humaine. L’homme ancien les a toujours décrits comme des êtres supérieurs ou des dieux qui pouvaient se déplacer facilement à travers les cieux dans leurs « chariots de feu » ou « bateaux du ciel.”
Ils vivaient habituellement dans une « demeure céleste » et descendaient parfois sur terre pour perturber et diriger les affaires des hommes.
Dans son livre “Les Serpents et Dragons Volants” R.A. Boulay fait état des nombreux monuments, objets fabriqués et tablettes cunéiformes qui ont été déterrés au début du siècle dernier à Nineveh en Irak.
Grâce à ces découvertes, il est désormais possible de connaître précisément les événements qui se sont déroulés au début de l’espèce humaine.
Daté du troisième millénaire avant J.-C., ces précieux documents nous fournissent la liste des Rois de Sumer, la longueur de leurs règnes, et nous relatent ce qui était pour les Sumériens, “le commencement du temps”. Les tablettes racontent en effet comment leurs ancêtres créateurs se sont établis dans cette région et sont « descendus » pour fonder plusieurs villes sur la plaine alluviale de la Mésopotamie. S’appelant « Anounnaki, » les enfants d’Anou, ces Proto-Sumériens furent ainsi les fondateurs de la civilisation occidentale et peut-être même mondiale. Ainsi, que ce soit le panthéon des dieux grecs, égyptiens ou védiques, nous retrouvons les mêmes comportements et caractéristiques chez les dieux anciens qui dominaient la terre. Nous retrouvons toujours ces guerres, ces exploits et prouesses technologiques, mais aussi ces bravades puériles, ces turpitudes et cette bassesse, cette même soif de pouvoir, cette cruauté affichée entre eux, et qui s’exerçait aussi très souvent contre nous.
Créés à l’image et la ressemblance des créateurs.
En combinant les caractéristiques du singe homme natal de la planète Terre avec leur propre nature Saurienne, les “Dieux” produisirent « l’Adam » de l’Ancien Testament. Cet Adam était mi-humain, mi-reptile. Cependant, puisqu’il était un clone, il ne pouvait pas se reproduire. Dans le Haggadah, la source de légendes et de traditions orales Juives, il est révélé qu’Adam et Ève perdirent leur “peau brillante et écailleuse” en mangeant le fruit défendu.
On peut imaginer un changement de climat sur la Terre. Il devint alors nécessaire de modifier l’Adam afin qu’il s’adapte aux nouvelles conditions climatiques. L’Homo-Saurien fut ainsi modifié et les “Dieux” lui donnèrent davantage de traits de mammifères. Ce fut la « Chute de l’Homme » biblique durant laquelle Adam acquit la « connaissance » et la capacité de se reproduire sexuellement. Comme résultat de cette modification génétique, l’homme a perdu son apparence et sa nature Saurienne, sa peau brillante et écailleuse.
Il conserva en revanche son cortex reptilien, seule réminiscence de cette lointaine hybridation. L’homme était désormais devenu un Homo Sapiens. L’homme moderne ou l’homme de Cro-Magnon arrivait en scène. Esclaves de ses maîtres Sauriens, il allait bientôt peuplé la terre.
Par la suite les “astronautes” descendirent pour s’accoupler avec les filles de l’homme. Connus dans les Saintes Écritures comme les Néfilim, ils ne produisirent non seulement que des progénitures mélangées, mais ils firent des expériences génétiques qui ont mal tournées et produisirent un grand nombre de formes monstrueuses.
Ce fut une période pénible pour l’espèce humaine, puisque durant toute cette époque, l’homme servit littéralement de nourriture aux dieux. C’était le temps des Patriarches bibliques, des sacrifices humains et des rois dieux sumériens.
Cette agitation s’acheva avec la venue soudaine d’un grand cataclysme d’ampleur mondial, la Grande Inondation connue sous le nom de Déluge. Afin d’échapper à ce grand chambardement planétaire les dieux se retirèrent dans leurs vaisseaux, abandonnant derrière eux leurs progénitures semi-divines, les condamnant à périr avec l’espèce humaine.
Plus tard, le besoin de secret perdura dans ce rapport qu’entretenaient les Dieux avec l’Homme. Dans l’Ancien Testament, pendant l’événement connu sous le nom de l’Exode, la divinité séjournait dans une tente.
Des directives spécifiques furent données à Moïse pour la préparation de la nourriture qui était laissée sur un gril près des quartiers de la divinité afin qu’elle puisse manger en secret. De fait, Dieu ne mangeait jamais en public. En outre, il était défendu aux êtres humains de le regarder. Le Dieu dit à Moïse : « Vous ne pouvez pas voir mon visage, parce que l’homme ne peut pas me voir et vivre. »
Cette interdiction sous peine de mort est présente partout dans les Écritures au point de devenir un tabou : ne pas créer de représentation de la divinité.
Pourquoi ce tabou ? L’apparence des Dieux aurait-elle révélée quelques dérangeants secrets ? Quelques privilégiés, les demi-dieux, la progéniture de l’accouplement d’un dieu ou d’une déesse avec un être humain, pouvaient cependant s’approcher des Dieux. Les demi-dieux formaient l’aristocratie du genre humain, et ils pouvaient voir les dieux ne serait-ce que pour recevoir les ordres de ces derniers. Par là même, ils formaient une barrière intermédiaire entre les Dieux et le commun des mortels.
Ces demi-dieux étaient quelque peu étranges en apparence et ils avaient probablement certaines caractéristiques reptiliennes. Le célèbre Gilgamesh avait par exemple, quelque chose de bizarre dans son apparence qui faisait qu’il était différent du commun des mortels. Les Patriarches bibliques avaient aussi quelque chose d’exceptionnel dans leur apparence comme le démontre le passage de la Bible qui relate la réaction absurde de Noé lorsque son fils le surprend nu pour la première fois. Genèse 9.22 – Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père, et il le rapporta dehors à ses deux frères. 9.23 – Alors Sem et Japhet prirent le manteau, le mirent sur leurs épaules, marchèrent à reculons, et couvrirent la nudité de leur père ; comme leur visage était détourné, ils ne virent point la nudité de leur père.9.24. Lorsque Noé se réveilla de son vin, il apprit ce que lui avait fait son fils cadet. 9.25 –
Et il dit : Maudit soit Canaan ! qu’il soit l’esclave des esclaves de ses frères ! Comment justifier le comportement radical du patriarche s’il ne s’était agit ici en réalité de la révélation d’un grand secret.
Guerre et décadence
Du temps de Sumer, les guerres hégémoniques et les conflits entre familles divines étaient fréquentes et meurtrières. A l’instar des deux grandes puissances qui durant la guerre froide se faisaient la guerre par pays et peuples interposés, Enki, Enli, ou leurs fils Mardouk et Ninourta et leurs descendants utilisaient les humains pour se combattre et s’emparer de nouveaux territoires. Le film 300 donne une assez bonne représentation de ce que devait être l’humanité d’alors, avec ses guerriers, ses demi-dieux et ses géants.
A certaines occasions, lorsque le combat apparaissait par trop inégal, les dieux fournissaient aux hommes, de préférence aux demi-dieux leur descendant, des armes leur appartenant. Parfois, ils les accompagnaient et indisposaient leurs ennemis pour faire pencher la bataille en leur faveur. Finalement, les Announakis en arrivèrent à une guerre atomique qui détruisit la région de Sodome et Gomorrhe, le port spatial du Sinaï, jusqu’à la vallée de l’Indu. Des traces de radioactivité sont encore présentes au sud de la mer morte et dans certaines régions du sud de l’Inde. Ce fut la chute de la civilisation sumérienne. Enki et son fils, Mardouk, consentirent cependant à reconstruire et à décontaminer leurs territoires. Ainsi après 70 ans, les régions désolées de Sumer et de l’Akkadie étaient de nouveau habitables. Les nouvelles villes se mirent à fleurir mais les conflits ressurgirent à nouveaux, cette fois par la volonté des humains qui possédaient des titres de noblesse dus au rapprochement par sang bleu royal et qui géraient et se disputaient les terres.
Certains rois humains gardaient encore des contacts avec les Announakis mais ces communications se faisaient désormais à distance par le biais d’une technologie dont une caste intermédiaire, celle des prêtres et des prophètes, gardaient jalousement le secret.
Laissés à l’abandon, les anciens centres d’adoration, les temples titanesque, les structures architecturales pompeuses, témoignages de la prouesse technologique des Dieux, se détérioraient inexorablement. Les historiens appelèrent cette époque l’âge noir de la Mésopotamie. La science, la philosophie et la culture entrèrent dans une période de déclin. Finalement, la suprématie sumérienne en Mésopotamie allait s’éteindre en 1500 a.c., tandis que la Babylone de Mardouk devait lentement se fondre dans le paysage.
L’Égypte pharaonique était fragmentée, Troie fut détruite, les rois minoens de la Crête n’avaient plus de peuple à gouverner. La vallée de l’Indu, royaume dédié à la Déesse Innana, sombra dans l’oubli. Quelques fraternités et quelques tribus indigènes protégèrent alors les ultimes vestiges technologiques hérités de l’ère des Dieux.
Artéfacts, connaissances et sciences, livres et tablettes, toutes ces archives furent stockées à l’abri, dans des lieux tenus secrets, et la plupart du temps rendus inaccessibles soit par un climat et une nature inhospitalière, soit par des portes et accès invisibles et infranchissables d’une ingéniosité sans pareil. C’est dans ces caches tant convoités par tant d’armées et de pouvoirs mortels, que la connaissance des Dieux a survécu aux destructions, aux cataclysmes et aux guerres. Ce n’est pas le cas de tous trésors qui furent entreposés dans les musées et les bibliothèques. Ceux-ci n’échappèrent jamais aux ravages et aux razzias des vainqueurs. Notons au passage, combien il est étrange qu’à la première journée de l’invasion en Irak, les musées de Bagdad furent dévalisés soi-disant par des hordes de pilleurs. Ces vandales étaient tout de même bien inspirés.
Ils n’ont dérobé que les pièces les plus précieuses et les plus anciennes de notre histoire. On a dit que l’armée américaine avait oublié de protéger cet inestimable patrimoine de l’humanité. Mais comment croire une chose pareille quand tout le monde connaissait l’immense valeur de ces vestiges. En 1944, les américains ont même parachuté en première ligne, juste avant
le débarquement en Normandie, une équipe d’experts chargée de localiser, de répertorier et si possible de mettre à l’abri des bombardements et des Nazis les plus splendides œuvres d’art de France.
Croyez-vous après ça qu’ils auraient oublié les musées de Bagdad ?… En réalité, à mesure que la traduction des textes cunéiformes augmentait, à mesure que les chercheurs déchiffraient cylindres et tablettes, l’imposture de notre histoire devenait évidente. Dans l’avenir, ces textes risquaient de démolir les principales religions établies et les pouvoirs en place qui s’en servent pour contrôler les populations depuis la chute de Babylone. Il fallait donc les faire taire à jamais !
L’agenda pour demain
Qu’est-il arrivé à ces dieux ? Où sont-ils ? Selon Z. Sitchin dans son dernier ouvrage « Le livre perdu d’Enki », les Announakis seraient retournés sur Nibirou leur planète d’origine, pour échapper au processus de vieillissement accéléré qu’ils subissaient sur Terre. Dans leur monde 3600 ans correspondent à une année sur Terre. Que sont devenus leurs descendants, ces demi-
dieux et leurs enfants ? Ils se sont donnés par droit divin, leur sang bleu, le pouvoir
de régner sur les peuples. Nous les retrouvons sous toutes les latitudes et à toutes les époques. Ils travaillent aujourd’hui à l’établissement du nouveau gouverne-
ment mondial en prévision du retour prévu des extraterrestres dans notre réalité.
Une question maintenant… Comment expliquer la volonté évidente des maîtres du monde de posséder l’ADN de tous les humains… ? Et comment expliquer cette volonté de posséder tous les profils
psychologiques des humains ? Pensez-y… Pensez aussi au film “Invasion” de Oliver Hirschbiegel et James McTeigue (2007). Imaginons un instant un terrible scénario. Un scénario de fiction ? La clef pour
posséder et pénétrer votre esprit c’est de détenir le pattern de vos pensées. De cette façon vous ne pouvez déceler leur présence ou intrusion. Comment les obtiennent-ils ? Par l’intermédiaire de tous vos achats, vos cliquetis sur Internet, vos paiements par cartes bancaires, par cartes de fidélité. Tout est recensé et fiché.
Vous croyez que ce fichage numérique ne sert qu’à la science du marketing ? En fait, ces données servent les technologies du contrôle et de la programmation de l’esprit.
La somme de ces informations constitue votre pattern qui peut alors être transcodé et transformé en bain d’ondes très utile dans le cadre du conditionnement des cerveaux humains par des extraterrestres parasitaires qui nous entraînent dans un monde virtuel, où l’humain se mêlant à la technologie pourrait devenir un super robot biologique après modifications génétiques et nanotechnologie. Les extraterrestres nous ont donné leurs technologies en cadeau pour que nous puissions accomplir leurs travaux de recherches sur le génome humain et mettre en place leurs bases et leurs satellites. En somme pour que nous les aidions à œuvrer à notre propre perte. Les ordinateurs sont désormais les gardiens ou surveillants de nos gestes et pensées, nous sommes captifs des sons synthétisés, des images digitales, et le casque du monde virtuel existe déjà. Sony possède le brevet d’une invention qui permettra de nous faire goûter des aliments ou ressentir des émotions par ondes radio. Cette technologie sera jumelée à un casque et à un jeu vidéo formidable. Si du point de vue des connexions neuronales le cerveau d’une souris peut permettre de piloter un F-18 turbojet, alors il ne fait pas de doute que notre ADN peut servir de processeur cybernétique. Nous ne pesons pas lourd dans la balance. Ces découvertes sont réelles, actuelles. Déjà certains chercheurs peuvent commander nos cerveaux à distance. Oubliez les implants. Notre ADN est le meilleur code ID qui existe pour vous identifier et il est lisible par ondes, à distance. Technologies extranéennes, me direz-vous. Soit mais cette technologie sera entre les mains de certains humains qui sont en train de créer un monde « meilleur » dans lequel nous n’aurons plus un mot, plus une pensée à exprimer, et où nous ne vaudrons pas plus…qu’une pile.
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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 18:47

Et si Hollywood savait ?

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Et si le Cinéma n’était pas seulement une “usine à rêves (et à argent) mais également    un Médium utilisé par des initiés pour lever le coin du voile et nous faire “toucher du doigt” une autre réalité au travers d’images et de dialogues ? Cette rubrique tente de “décrypter” ces films et de vous les faire voir sous une autre facette.



Si vous avez manqué le début
Daniel Jackson, égyptologue visionnaire et rejeté par ses pairs, est finalement choisi pour percer le secret d’un immense et mystérieux anneau de pierre et d’acier découvert sur le site de Gizeh en 1928. Il décrypte le message et se retrouve propulsé dans un autre monde, une autre dimension, accompagné par un commando dirigé par le colonel O’neil. Une incroyable aventure commence…

Postulat
Et si ce superbe film nous expliquait, sous les dehors d’un divertissement grand public, un secret millénaire à l’origine de nos
civilisations. S’il était la divulgation métaphorique du fait extraordinaire suivant :
les égyptiens de la 4ème dynastie (et par là même, l’humanité toute entière) ont été visités par une civilisation extraterrestre dotée d’une technologie infiniment supérieure. Cette technologie a permis à ces visiteurs de dominer une population à peine sortie de l’âge de pierre, lui insufflant au passage les connaissances nécessaires pour faire d’eux notamment des maîtres bâtisseurs. Ce faisant, cette civilisation extraterrestre a semé de part le monde les fondements, les rites, cultes et les croyances, dans les divers Dieux que nous connaissons.

Ce que le film nous dit et nous montre
Bien sûr, il faut tout d’abord faire abstractions des “oripeaux” relatifs aux films d’actions, les romances, les actes héroïques, les nombreuses et très réussies scènes d’actions, pour mieux se focaliser sur le personnage important qui est le “ressort” de l’histoire à savoir “Râ” (ce nom, bien sûr, ne doit rien au hasard.)
Nous faisons sa connaissance lorsque le Dr Jackson et son équipe passent au travers de la Porte des étoiles et arrivent sur une autre planète, découvrant une bien étrange civilisation. Dans ce monde, Râ a droit de vie et de mort sur ses sujets. Nous pensons alors -implicitement- nous trouver devant un pharaon égyptien alors que les mots “pharaon” et “Egypte” ne sont jamais prononcés dans cette partie du film. Pourtant, nul doute dans notre esprit, Râ est bien un pharaon Egyptien.
La question ne se pose même pas.
Réminiscence du passé inconsciente et collective ? Quoi qu’il en soit, Râ a des pouvoirs formidables. Il peut tuer par un simple regard. Il peut également punir son peuple en envoyant ses “anges exterminateurs” (des vaisseaux de guerre légers) détruisant tout sur leurs passages avec des rayons de feu dans un bruit de tonnerre.
Mais il a également la capacité de guérir et même de ressusciter les morts. Il peut donc ériger ses propres lois et soumettre ainsi, très facilement un peuple crédule. Par ailleurs Râ a physiquement un côté indéniablement androgyne. Sa force est plus mentale que musculaire. On ne lui connaît pas d’aventures sentimentales et/ou amoureuses. Il est au-dessus de ces contingences.
Après bien des aventures pleines de
rebondissements nous finissons par apprendre que Râ n’est autre qu’un extra-terrestre ayant quitté, dans un lointain passé, sa planète mourante et s’étant retrouvé dans cette dimension ou ses connaissan-ces mentales et son savoir technologique ont pu le propulser à la tête de ce monde qu’il a entièrement “crée”.
Sur sa planète il n’était qu’un “citoyen lambda”, sur notre planète il est le Maître incontesté où son peuple, complètement acquis à sa volonté, lui voue un culte à l’égal d’un Dieu.. Cette version est-elle plausible ? Peut-on aussi facilement se hisser à l’égal d’un Dieu ?

Transposition des faits
Ceci posé, transposons maintenant cette histoire dans notre passé terrestre et laissons vagabonder notre imagination.
Nous sommes au fin fond de l’Australie dans un petit village indigène vivant de chasse et de pêche. Soudain apparaît dans le ciel un engin volant tel un dragon flamboyant avec un bruit assourdissant aussi fort que le tonnerre.
De ce chariot de feu sort un être bizarrement accoutré.
Il s’établit au village. Il n’a pas besoin de chasser et de pêcher pour se nourrir. Son bâton qui crache le feu lui assure sa subsistance sans effort. Il guérit même les malades rien qu’en les touchant. Il apprend aux villageois pendant son séjour l’artisanat, l‘agriculture etc. Et un beau jour cet être étrange repart dans le ciel en promettant qu’il reviendra bientôt. Dès lors les
villageois ne font que regarder les cieux et prier une réplique en paille de l’engin volant n’attendant que le retour promis
de leur….Dieu !
Et bien cette “histoire” n’est pas imaginaire. Elle s’est réellement déroulée durant la seconde guerre mondiale.
Un avion américain, je crois, tombé en panne en pleine forêt non loin d’un village éloigné de toute civilisation a vécu cette aventure. Il se trouve que plusieurs chercheurs russes suggèrent que ce type d’événement pourrait être une explication à l’origine de nos croyances et religions.

Décryptage
Mais revenons au film car je pense qu’il recèle encore d’autres “messages”. Ainsi attire-t-il notre attention sur le site de Gizeh. Pourquoi Gizeh ? Le scénariste aurait pu placer son intrigue n’importe
où dans le monde ? Veut-il éveiller notre attention sur le fait que ce site recèle bien des mystères et que la connexion Ovni/Extraterrestre/Archéologie mystérieuse est une piste d’étude et de réflexion sérieuse, sur nous-mêmes mais aussi sur notre passé ?
Un lien peut être fait ici avec les films Prédator et notamment l’avant dernier en date Alien VS Predator dont nous aurons sans doute l’occasion de vous parler un jour, et qui décline le même principe.
“De fait, s’interroge le spectateur, comment expliquer le génie “soudain” des Maîtres bâtisseurs Égyptiens pas encore tout à fait sortis du néolithique ?
Au début du film nous faisons la connaissance du Dr Jackson qui donne une conférence au terme de laquelle il se fait conspuer par ses pairs car il ose dire que le Sphinx date d’au moins dix mille ans. Ce faisant le scénariste du film prend clairement position contre le courant mainstream de l’Egyptologie. Par là même il ouvre un abîme de réflexion dans l’esprit du grand public car le héros démontrera par la suite l’étendue de ses connaissances et la justesse de ses théories. “Alors, peut s’interroger le spectateur, si le Pr Jackson ne s’est pas trompé pour tout le reste, pourquoi se tromperait-il sur la datation
du Sphinx ?”
Enfin, une autre image forte pour finir de nous convaincre. à la fin du film nous est enfin révélée la forme du vaisseau extraterrestre de Râ et cette forme est clairement celle d’une…Pyramide. Cette simple image met fin à une des questions qui taraude l’humanité depuis Alexandre le Grand : qui a construit les pyramides ?
Par cette image de vaisseau pyramidal, la réponse est évidente.

Extrapolons
Comme le démontre le film il n’est nul besoin d’une armée d’envahisseurs pour se hisser au plus haut sommet d’une planète. Une horde d’Extraterrestres en rupture de ban pourraient finalement assez aisément asservir une population primitive grâce à sa technologie avancée. Un lien peut être fait ici avec les films “Superman” dont nous aurons sans doute aussi l’occasion de
parler un jour.
à présent, il me vient en mémoire une news de TOP SECRET N°26 page 7 et qui parlait des pyramides de Bosnie. Je cite : “Selon Euronews, les travaux se sont organisés pour préparer l’arrivée de l’équipe de l’Unesco et un immense monolithe en grés orné d’inscriptions mystérieuses doit être envoyé en Egypte à des fins d’analyse par des spécialistes.” Et à TOP SECRET de s’interroger : “Cette information est loin d’être anodine. Pensez-y. Pourquoi envoyer ce précieux bloc contenant des inscriptions au Caire quand il suffirait de prendre des photographies ou de faire des prélèvements pour procéder au déchiffrement et aux analyses ?”
En effet, il serait plus logique de faire venir sur place les spécialistes… Sauf si, comme le suggère TOP SECRET, cette découverte est une pièce d’un mécanisme qui est sur le point d’être assemblée en Egypte.
Imaginons un instant le scénario suivant : les Extraterrestres, Râ et compagnie, sont sur le point de quitter la Terre pour de nouvelles explorations lointaines dans des systèmes inconnues. Comme certaines de leurs technologies très encombrantes leur seront inutiles pendant le voyage, et au contraire très utile lors de leur retour sur la terre, ils décident de les laisser sur place. Cependant, il faut s’assurer que l’humanité ne pourra jamais mettre la main sur ces merveilles de technologie, et encore moins les faire fonctionner, même par accident. Ils choisissent donc non seulement de cacher ces dispositifs, mais encore de les disposer en pièces détachées, dans des endroits soigneusement disséminées de par le monde, soit enfouies profondément sous des pyramides et autres monuments facilement reconnaissables, soit au milieu de zones hostiles. Ainsi, le film Stargate ne raconterait rien d’autre que l’existence et la découverte d’un de ces dispositifs dans les sous-sols de Gizeh…
En poussant la logique un peu plus loin, on peut se demander si une découverte de ce type, plus ancienne encore, n’est pas à l’origine d’une course folle à travers les siècles, depuis Gilgamesh, en passant par Alexandre Le Grand, les templiers, Napoléon, ou Hitler, entre autre. Cela ne vous fait-il pas penser aux “Aventuriers de l’Arche Perdue” films emblématiques de Spielberg dont nous attendons la sortie du quatrième volet avec grande impatience ?… On raconte là encore la même chose… Une course éperdue dont l’objectif serait de retrouver et réunir pour les faire fonctionner ensemble, les pièces d’un mécanisme dispersées au quatre coins du monde. Une course folle qui se poursuivrait de nos jours avec la destruction par les Talibans des statues de Bamyan ou encore la localisation des récentes guerres américaines parmi lesquelles la Bosnie… De fait, tous les empereurs, despotes, ou tyrans de la planète semblent avoir reçu l’ordre de courir après un secret bien concret dont la teneur échappe complètement au commun des mortels ; comme s’ils avaient été missionnés, puis éjectés une fois leur temps imparti. Il faut dire qu’au moment du retour des “Dieux”, ce qui a été désuni doit être rassemblé… Le moment est-il venu ?
Alors, pure spéculation, pur délire ?…
Quoi qu’il en soit nous n’avons jamais revu ni entendu parler de ce bien curieux “monolithe” bosniaque… Il en va ainsi de toutes les informations importantes en ce bas monde. Aussitôt révélées aussitôt oubliées et enfouies…gageons que le monolithe aura retrouvé sa place originelle dans le grand mécanisme du “Stargate”
de notre planète…
Conclusion
Terminons cette étude, par ce qui pourrait bien être un clin d’œil du film à l’égard du Secret mondial qui s’abat sur tout ce qui touche au phénomène ovni, et dont le crash de Roswell est un des évènements les plus illustres et les plus significatifs. Dans le film en effet, l’anneau d’acier et de pierre trouvé au début sur le plateau de Gizeh est manifestement resté secret aux yeux du grand public. N’est-ce pas le sort qui a pu être réservé à la soucoupe de Roswell ? Nous ne le saurons jamais, mais le film Stargate nous apporte ici un bon aperçu de ce qui aurait pu se passer, avec l’aménagement de cette base militaire secrète creusée à flanc de montagne.
Ainsi, à la question que beaucoup d’entre nous se posent, à savoir : le gouvernement américain (en l’espèce) peut-il cacher des informations relatives aux vaisseaux extra-terrestres ? La réponse du film est sans ambiguïté ! La vérité se mérite.
Bernard BEKA
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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 18:47

Les ovnis de la Bible

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La lecture attentive de la Bible nous apprend que les « anges » et les « dieux » utilisaient pour se mouvoir dans l’univers spatio-temporel des vaisseaux spatiaux dont la description ressemble étrangement aux récits d’observation d’ovni rapportés de nos jours par les témoins.



Notre science, toujours infatuée d’elle-même, quoi qu’elle n’ait que deux cents ans d’âge environ, rétorquera que cela est impossible technologiquement. Mais que peut savoir la Science humaine moderne de celles de civilisations de l’espace qui vinrent du cosmos sur la Terre voilà des millénaires ? Il est vrai qu’elle nie qu’il en fut ainsi… Question d’orgueil qui pousse l’homme scientifique à prétendre que les terriens sont uniques dans l’univers qui compte pourtant des milliards de galaxies et des centaines de milliards de planètes dont beaucoup sont bien plus anciennes que la Terre…
De nombreux textes bibliques attestent de l’existence des ovnis qui furent diversement nommés dans les temps anciens selon les civilisations. Ils furent appelés dans la Bible « Nuée » (le jour) ; « Nuée Lumineuse » (la nuit -à cause de la luminescence ionisée de la structure-) ; « Colonne de Nuée » ; « Colonne de Feu », (à cause de l’ionisation rougeoyante de sa structure) ; « Tourbillon », (à cause de la rotation rapide des structures extérieures circulaires observées à de très nombreuses reprises depuis 1947) ; « Cherubin » (Racine Perse : K-h-Rb qui donna Kéroub, Caroube en Bretagne, Carib, Cariba à Cuba, et Caraïbe en Amérique du sud ; « Roue » (engin circulaire important en forme de roue comportant des « rayons ») ; « Palais » ; « Trés-Haut » ; « Tente » ; « Splendeur » ; « Vimânâ » ; « Perles du Ciel » ; « Aigles », « Frelon », (à cause du bruit de certains), etc.
Parmi les évènements rapportés dans la Bible, deux d’entre eux évoquent avec beaucoup de réalisme l’atterrissage spectaculaire de deux grands vaisseaux spatiaux. Le premier fut l’arrivée au sommet du Mont Sinaï du grand vaisseau-amiral de Yahwé par ailleurs surnommé le « Très-Haut », car s’y tenant en général au-dessus des Hébreux. Le second fut ultérieurement la venue près du fleuve autrefois nommé Kebar d’une grande « Roue » accompagnée d’autres engins très véloces et lumineux que dépeignit Ezéchiel qui en fut le témoin (ch. 1).
Quiconque a vu le film « Rencontre du 3ème Type » de Spielberg se fera une idée correcte d’un tel évènement. Je n’évoquerai en détail que l’arrivée de Yahwé au Sinaï, pour ne pas allonger cette rédaction inutilement.

Les ovnis de l’Exode
à leur départ d’Egypte, les Hébreux furent manifestement guidés jour et nuit par un engin aérien cylindrique que nous avons appelé de nos jours « Cigare », à cause de sa forme. En témoigne cette citation qui illustre parfaitement bien comment Yahvé, à bord de son ovni, guidait le peuple hébreu dans le désert :
« Le jour où le tabernacle fut dressé, la nuée couvrit le tabernacle, la tente d’assignation ; et, depuis le soir jusqu’au matin, elle eut sur le tabernacle l’apparence d’un feu.
Il en fut continuellement ainsi : la nuée couvrait le tabernacle, et elle avait de nuit l’apparence d’un feu. Quand la nuée s’élevait de dessus la tente, les enfants d’Israël partaient ; et les enfants d’Israël campaient dans le lieu où s’arrêtait la nuée. Les enfants d’Israël partaient sur l’ordre de l’Éternel, et ils campaient sur l’ordre de l’Éternel ; ils campaient aussi longtemps que la nuée restait sur le tabernacle. Quand la nuée restait longtemps sur le tabernacle, les enfants d’Israël obéissaient au commandement de l’Éternel, et ne partaient point. Quand la nuée restait peu de jours sur le tabernacle, ils campaient sur l’ordre de l’Éternel, et ils partaient sur l’ordre de l’Éternel. Si la nuée s’arrêtait du soir au matin, et s’élevait le matin, ils partaient. Si la nuée s’élevait après un jour et une nuit, ils partaient. Si la nuée s’arrêtait sur le tabernacle deux jours, ou un mois, ou une année, les enfants d’Israël restaient campés, et ne partaient point ; et quand elle s’élevait, ils partaient. » (Nombres 9 : 16-22)
Les Hébreux appelèrent l’engin aérien selon le concept de leur évolution « Colonne de Nuée », le jour, et « Colonne de feu » la nuit, à cause de la luminosité rougeoyante d’ioni-
sation qui émane de sa structure, nous le savons maintenant grâce aux milliers de témoins contemporains qui ont pu observer ce phénomène sur toute la planète. En effet, il a été rapporté que ces engins, d’une conception autre que ce que l’homme fabrique, ionisent leur environnement direct par leur mode de fonctionnement et induisent en certaines circonstances une condensation vaporeuse qui les enrobe totalement, leur donnant alors l’aspect de nuées plus ou moins compactes, soient qu’ils volent en sustentation ou qu’ils se déplacent à des vitesses inouïes.
Selon le même processus ionisant, leur structure devient lumineuse la nuit, s’étendant du rouge sombre à toute la gamme des rouges et des jaunes, y compris le vert et le parme, jusqu’à devenir d’un blanc éblouissant, « glorieux », et leur environnement vaporeux leur donne alors l’aspect de petits nuages lumineux. D’où le terme « Nuée » donné par les anciens pour les désigner.
Ainsi est-il encore écrit dans la Bible :

« L’Éternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider dans leur chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu’ils marchassent jour et nuit. La colonne de nuée ne se retirait point de devant le peuple pendant le jour, ni la colonne de feu pendant la nuit. » (Exode 13:21,22)



Atterrissage au Mont Sinaï
Il est écrit dans la Bible que le troisième mois après leur sortie d’Egypte, les enfants d’Israël arrivèrent au désert du Sinaï. « L’Éternel dit à Moïse : voici, je viendrai vers toi dans une épaisse Nuée, afin que le peuple entende, quand je parlerai, et qu’il ait toujours confiance en toi… Qu’il soit prêt pour le troisième jour, car L’Éternel descendra aux yeux de tout le peuple sur la montagne de Sinaï. » (Exode 19 : 9)
Avant d’atterrir au sommet du Sinaï, Yahwé communiqua également à Moïse des instructions précises afin de protéger la vie et la santé des Hébreux. Ces recommandations visaient à ce que le peuple ne puisse subir l’effet nocif des radiations qui allaient être induites par le système de propulsion de son « Tout Puissant » avant son atterrissage.
« Qu’ils soient prêts pour le troisième jour ; car le troisième jour l’Éternel descendra, aux yeux de tout le peuple, sur la montagne de Sinaï. Tu fixeras au peuple des limites tout à l’entour, et tu diras : Gardez-vous de monter sur la montagne, ou d’en toucher le bord. Quiconque touchera la montagne sera puni de mort. » (Exode 19 : 11, 12)
Et au cas où l’un d’entre eux dérogerait à l’interdiction de dépasser la limite de sécurité fixée, et même pour un animal, il fut décrété par Yahwé de ne pas y toucher (ceci afin d’éviter toute contamination), et de le mettre à mort.
« On ne mettra pas la main sur lui (celui qui se sera trop approché de l’engin), mais on le lapidera, ou on le percera de flèches : animal ou homme, il ne vivra point. » (Exode 19 : 13)
Ce n’est qu’une fois l’atterrissage réalisé, et donc une fois que tout danger serait écarté du fait de la coupure des propulseurs que l’autorisation serait donnée au peuple d’approcher la montagne tout en restant à une certaine distance.
« Quand la trompette sonnera, ils s’avanceront près de la montagne. » (Exode 19 : 13)
« Fais au peuple la défense expresse de se précipiter vers l’Éternel, pour regarder, de peur qu’un grand nombre d’entre eux ne périssent. » (Exode 19 : 21)
Les préliminaires ayant été accomplis, il est écrit qu’un matin, le peuple s’étant assemblé au pied de la montagne, un son puissant retentit à la manière de celui d’une trompe, tandis que l’engin, descendant du ciel, environné de feu et de fumée intense, se posa, en même temps que la montagne fut ébranlée par une vibration due à la puissance de ses propulseurs.
« Le troisième jour au matin, il y eut des tonnerres, des éclairs, et une épaisse nuée sur la montagne ; le son de la trompette retentit fortement ; et tout le peuple qui était dans le camp fut saisi d’épouvante. Moïse fit sortir le peuple du camp, à la rencontre de Dieu ; et ils se placèrent au bas de la montagne. La montagne de Sinaï était tout en fumée, parce que l’Éternel y était descendu au milieu du feu ; cette fumée s’élevait comme la fumée d’une fournaise, et toute la montagne tremblait avec violence. Le son de la « trompette » (disons des haut-parleurs) retentissait de plus en plus fortement. Moïse parlait et Yahwé lui répondait à haute voix… » (Exode 19 : 16-20).
De nos jours, lorsqu’une fusée spatiale décolle, la terre tremble de même à la ronde, tandis qu’elle crache du feu et qu’une fumée épaisse se répand tout autour, sortant de ses « narines », c’est-à-dire de ses tuyères.
Cette description a été parfaitement restituée et rendue par le film « Rencontre du 3e Type » de Spielberg : l’arrivée par le ciel d’un immense vaisseau spatial environné de condensation vaporeuse lui donnant un aspect sinistre ; le feu et la fumée émanant de son moyen de propulsion, des éclairs générés par son fonctionnement électromagnétique, le grondement tonitruant de ses propulseurs et l’ébranlement du sol à l’approche immédiate de son atterrissage, un bruit de trompe assourdissant.
Puis, une fois posé, la tonalité de la voix de Yahwé amplifiée par les haut-parleurs fut entendue de tous, à leur stupéfaction apeurée. Rien de miraculeux en tout cela ; simplement le fruit d’une technologie avancée vers laquelle notre science parvient depuis seulement cinquante ans. C’est sans doute de cette description que les auteurs du film évoqué ont puisé l’inspiration de leur scénario si réaliste.
Un peu plus loin (Exode 33.18) Moise demande à Yahvé la possibilité de voir sa « Gloire ».
« Moïse dit : Fais-moi voir ta gloire !
L’Éternel répondit: (…)Tu ne pourras pas voir ma face, car l’homme ne peut me voir et vivre. Voici un lieu près de moi ; tu te tiendras sur le rocher. Quand ma gloire passera, je te mettrai dans un creux du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu’à ce que je sois passé. Et lorsque je retournerai ma main, tu me verras par derrière, mais ma face ne pourra pas être vue.”
Il est clair qu’il est question ici du survol à basse altitude de l’ovni qui présente un danger mortel pour l’homme. C’est un phénomène bien connu là encore dans le milieu ufologique et il est très largement recommandé aux témoins d’ovni de ne jamais s’approcher d’un engin au sol ou volant à basse altitude sous peine de graves séquelles et brûlures.
Après que YAHWE eut dicté à Moïse ses ordonnances et rédigé sa Loi (la Thora) sur deux tables de pierre, après que son « Tout puissant » soit remonté dans la haute atmosphère, il redescendait assez régulièrement parmi les Hébreux dans un engin plus petit qu’ils surnommèrent « Nuée », à cause de la condensation vaporeuse qui se forme très souvent autour de la structure de ces engins.
Ainsi l’on retrouve souvent dans le texte des citations de cette veine :

« Et lorsque Moïse était entré dans la tente (réservée aux conciliabules entre Yahwé et lui), la colonne de nuée descendait et s’arrêtait à l’entrée de la tente, et l’Éternel parlait avec Moïse » (Exode 33 : 9)
« L’Éternel appela Moïse de la tente d’assignation et lui parla. » (Lévitique 1 : 1)
« L’Éternel descendit dans une « Nuée » et se tint auprès de Moïse… » (Exode 34 : 5)



La demeure de Yahvé
De nombreuses citations indiquent que Yahvé vivait dans ses « palais » dans le ciel. Reste à définir quelle était la nature de ses Palais.
« Dieu, dans ses palais, est connu pour une haute retraite » (Psaumes 48 : 4)
Qu’est-ce qu’une « haute retraite » pour des observateurs au sol regardant vers le ciel ? Et quels étaient ces « palais » ? sinon des résidences aériennes, des vaisseaux spatiaux survolant le Sinaï et ses environs ?…
On trouve encore : « Ô Éternel, tu fais du « Très-Haut » ta retraite… » ( Psaumes 91 : 9)
Ici, la preuve est donnée que le dénommé « Très-haut » n’est pas Yahwé, mais son vaisseau spatial amiral qui fut confondu avec lui, comme le cavalier à sa monture, ce que les Incas s’imaginèrent lorsqu’ils virent débarquer les conquistadors espagnols montés sur des chevaux… Au premier abord, ils s’imaginèrent voir des monstres, moitié animaux, moitié humains. Il fut sans doute difficile d’emblée pour des humains vivant en ces époques archaïques de distinguer le cavalier de sa monture et Yahwé de sa machine. Yahwé fut ainsi confondu avec son vaisseau circulant au-dessus des Hébreux…
Les merveilles de Yahvé
« Sais-tu comment Dieu dirige ces merveilles, et fait briller son nuage étincelant ?
Comprends-tu le balancement des nuées, les merveilles de celui dont la science est parfaite? » (Job 37 : 15,16)
Que signifie « faire briller son nuage » qui devient étincelant ? Et qu’est-ce que le « balancement de ses Nuées » ? Sinon qu’il fut là question une fois de plus des ovnis dont le balancement en « feuille morte » est bien connu lorsqu’ils volent au ralenti ou qu’ils descendent.
Des milliers de témoignages d’observations contemporaines de ces engins les ont souvent décrits fonctionnant ainsi, et comme s’ils étaient chromés, « étincelants »… Science extra-terrestre d’autant plus parfaite pour les narrateurs de cette époque qu’ils n’étaient guère évolués scientifiquement…
Sachant que les Hébreux seraient confrontés à d’autres peuplades et peuples puissants qui les traiteraient en ennemis au cours de la pérégrination qu’ils allaient entreprendre sous sa conduite, Yahwé les rassura en ces termes, leur promettant d’intervenir militairement à leur place : « Yahwé combattra pour vous ; et vous, gardez le silence (ne faites rien) … » ( Exode 14 : 14)
« J’enverrai ma « terreur » devant toi, je mettrai en déroute tous les peuples chez lesquels tu arriveras et je les ferais tourner le dos devant toi…J’enverrai les « frelons » devant toi, et ils chasseront loin de toi les Héviens, les Cananéens… » (Exode 23:27,28)
« L’Éternel, ton Dieu, enverra même les « frelons » contre eux, jusqu’à la destruction de ceux qui échapperont et qui se cacheront devant toi. » (Deutéronome 7 : 20-22)
Il est intéressant de noter que Dassault nomma deux hélicoptères de combat « frelon » et « super-frelon »… Il avait forcément compris, ayant lu les écrits de Moïse, que les « frelons » de Yahwé étaient des engins de guerre aériens. Il est bien entendu que les mêmes causes produisent les mêmes effets -en l’occurrence nominative.
La liste des récits relatant les destructions que Yahwé fit du ciel au bénéfice des Hébreux à l’encontre des peuples qui pouvaient s’opposer à eux est impressionnante. Il n’est pas étonnant que, bien plus tard, David écrivit :
« Venez, contemplez les oeuvres de l’Éternel : les ravages qu’il a opérés sur la Terre… C’est lui qui a fait cesser les combats jusqu’au bout de la Terre ; il a brisé les arcs, il a rompu les lances, il a consumé par le feu les chars de guerre… » (Psaumes 46:9)
« Des cieux on combattit, de leurs sentiers les « étoiles » combattirent contre Sisera… »
(Juges 5:20)
A-t-on jamais vu des étoiles combattre et lancer de grosses « pierres » sur des combattants au sol ?… Lorsqu’un ovni de 12 à 20 m de diamètre vole en phase lumineuse à une certaine altitude, il est vu du sol comme une étoile… C’est une telle « étoile » qui guida les Rois mages et les bergers vers Jésus à sa naissance… Il est ridicule et vain pour les astronomes de chercher à faire croire que « l’étoile » évoquée était une comète. L’Evangile dit que cette « étoile » guida ces hommes sur une longue distance, puis s’arrêta finalement, selon le texte de l’Evangile, juste au-dessus du lieu de la naissance de Jésus. La recherche des astronomes est vaine et ridicule par le fait que la Science humaine refuse obstinément d’admettre la réalité des extraterrestres.

Ovnis dans les batailles
Voici maintenant le compte-rendu d’une intervention aérienne de Yahwé impliquant divers types d’engins qui se déroula pour sauver David d’une situation conflictuelle difficile pour lui :
« Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Eternel. De son « palais » (aérien), il entendit ma voix. La terre fut ébranlée et trembla (comme le fait une fusée à Cap Kennedy). Il s’élevait de la fumée dans ses « narines » (des deux trous d’échappement du moteur de son engin ?) et du feu dévorant sortait de sa « bouche » (de sa tuyère de propulsion ?) il en jaillissait des charbons embrasés (des scories). Il s’abaissa des cieux, et il descendit : il y avait une épaisse « Nuée » sous ses pieds (son vaisseau aérien) il faisait des ténèbres une tente autour de lui, il était enveloppé d’amas d’eaux et de sombres nuages (autrement dit, son vaisseau était environné de la condensation structurelle se formant autour de l’engin, ce qui avait pour effet de le rendre sombre). Il était monté sur un « chérubin » et il volait.
Les Perses appelaient « Keroubïm » les humanoïdes de petites tailles qu’ils savaient « piloter les chars des dieux ». Dans la suite des temps, ce nom engloba l’engin et son pilote. L’Eglise catholique ne retint que la petite taille des « Keroubïm » et en fit des « angelots » de plâtre qui servirent à enjoliver les églises)….
« De la « Splendeur » qui le précédait s’échappait ses « Nuées » lançant de la grêle et des charbons de feu. »
Cette évocation découla pour les Hébreux de l’inexplicable vision de l’engin sans doute lumineux et coloré qui précédait le vaisseau-mère de Yahwé. Une sorte de porte-avions aérien duquel sortaient les « Nuées » -des ovnis plus petits qui bombardaient les ennemis des Hébreux, « la grêle et des charbons de feu » n’étant rien d’autre que des bombes ou munitions explosives. à noter que ce passage témoigne encore une fois de la confusion qui est faite entre Yahvé et son engin spatial.
« Le « Très-Haut » (l’engin) fit retentir sa « voix » (le grondement de l’un de ses propulseurs) et il lança des flèches (des missiles) et dispersa mes ennemis par le bruit du souffle de ses « narines »… Il étendit d’en haut sa main et il me saisit, et il me délivra de mes adversaires… » (2 Samuel 22: 7-18 / Psaumes 18 : 7-18).
Le récit suivant rend compte d’une autre intervention militaire aérienne de Yahwé, qui eut recours au bombardement contre une coalition armée qui risquait fort de vaincre les Hébreux trop peu nombreux :
« Comme ils fuyaient devant Israël, et qu’ils étaient à la descente de Beth Horon, l’Éternel fit tomber du ciel sur eux de grosses pierres jusqu’à Azéka, et ils périrent ; ceux qui moururent par les pierres de grêle furent plus nombreux que ceux qui furent tués avec l’épée par les enfants d’Israël. »
(Josué 10 : 10; 11).
Bien évidemment, les « pierres » évoquées, selon la conception archaïque qu’en eurent les Hébreux, étaient tout simplement des bombes.
« Les « chars » de l’Eternel se comptent par vingt mille, par milliers et par milliers; Yahwé est au milieu d’eux… » (Psaumes 68:18)
« De ton « sanctuaire » (aérien), ô « dieu », tu es redoutable. » (Psaumes 68:36)
Comme il est donné de le constater, Yahwé disposait d’une flotte aérienne impressionnante. Son appelé « sanctuaire » n’était autre que son vaisseau-amiral d’une puissance aérienne dépeinte comme redoutable.
Tandis que Jésus-Christ effectuait sa mission sur la terre d’Israël, l’Evangile rapporte qu’il fut en contact à plusieurs reprises avec une « Nuée » en sa phase d’extrême luminosité (désignée par « gloire »). Et lorsqu’il s’en alla de la Terre, c’est de même sur une « Nuée » qu’il fut ascensionné par antigravitation et s’en alla vers le cosmos. Et il est écrit qu’il reviendra exactement de la même manière le moment propice venu. Voici les textes :
« Comme Jésus parlait encore, une « Nuée lumineuse » les couvrit (vint se placer au-dessus de Jésus et de ses disciples). Et voici, une voix se fit entendre de la Nuée (par ses occupants). » (Mathieu 17 : 5)
« Une Nuée vint les couvrir (se placer au-dessus d’eux), et il en sortit une voix : Celui-ci est mon Fils Bien-aimé : Ecoutez-le ! Jésus fut transfiguré devant eux, ses vêtements devinrent resplendissants, et d’une telle blancheur… » (Marc 9 : 7)
Ce texte est celui par lequel le Catholicisme romain fonda la « fête de la transfiguration » qu’elle a fait apparaître comme une chose miraculeuse, incompréhensible.
En fait, il s’agissait seulement de l’effet rayonnant de la luminosité très vive, de type magnésium qui brûle, ce qui modifia l’aspect des vêtements de Jésus, et même celui de son visage, comme cela serait pour toute personne éclairée violemment par une extrême luminosité. Il n’y a pas de quoi y voir là un prodige incompréhensible, miraculeux…
« Comme ils parlaient, une Nuée vint les couvrir (se placer au-dessus d’eux) : et les disciples furent saisis de frayeur. Et voici, deux hommes s’entretenaient avec Jésus qui apparaissait dans sa gloire (dans l’intense luminosité qui émanait de l’OVNI ), parlaient de son départ qu’il allait accomplir vers Jérusalem… » (Luc 9:28-35)
Cette narration est la même que celle qui fut rapportée précédemment, mais elle comporte d’autres détails. Là, il est question « d’hommes », c’est-à-dire d’extraterrestres appelés « anges » -messagers, ou dieux- identifiés -à tort- par l’évangile comme étant Moïse et Elie. On notera que ces « Contacts du 3e Type » eurent chaque fois lieu après qu’une « Nuée » lumineuse vint du ciel se placer au-dessus de Jésus et de ses apôtres.)
« Après avoir dit cela, Jésus fut enlevé (et non il s’éleva de lui-même, comme par enchantement) tandis qu’ils regardaient, et une Nuée le déroba à leurs yeux (autrement dit, un ovni, placé au-dessus de Jésus utilisa une technologie inconnue pour l’élever en douceur jusqu’à ce qu’il pénètre à l’intérieur, dès lors invisible à la vue de ses apôtres). Et comme les apôtres avaient leurs regards fixés vers le ciel pendant que Jésus s’en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc (deux extraterrestres, ou anges, revêtus sans doute de combinaisons de cosmonautes, à l’image de celles qui vêtent les nôtres) leur apparurent et dirent : Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel du milieu de vous reviendra de la même manière que vous l’avez vu s’en allant… » (Actes 1 : 9-11)
Depuis 1947, de nombreuses observations d’ovni en sustentation à travers le monde ont apporté l’information qu’ils sont munis d’un système qui produit des rayons lumineux anti-gravitationnels qui, focalisés vers une cible, animale ou humaine, la “dégravitent” et la fait s’élever doucement jusqu’à eux. Il ne fait aucun doute que c’est par ce moyen technologique que le vaisseau spatial vint ascensionner Jésus qui partit dans le cosmos vers une destination inconnue.
Et deux d’entre les occupants de cet ovni qui étaient au sol, voire d’un autre qui n’est pas mentionné, eurent pour mission d’atténuer l’effet psychologique éprouvant qui affecta les disciples du Christ par cet enlèvement effarant pour eux à cette époque, comme il devrait l’être de même pour nous qui sommes pourtant habitués aux prouesses technologiques de notre civilisation aérienne. Ils durent être stupéfaits !…
Ces « anges » en profitèrent pour leur affirmer à haute et intelligible voix que Jésus reviendrait sur Terre de la même manière qu’ils le virent y monter, c’est-à-dire sur un vaisseau spatial.

Conclusion
Ainsi s’achève le compte rendu qu’il est possible de faire de la Bible. Comme il est donné de le constater, on est bien loin de ce que les organisations religieuses qui s’en réclament enseignent à leurs centaines de millions de fidèles. Non seulement la Bible regorge de témoignages sur l’existence des vaisseaux aériens des extraterrestres mais bien d’autres récits mythiques des civilisations ancestrales attestent aussi de leur existence et des exactions que leurs occupants commirent à l’encontre des humains. La Bible et les autres mythes démontrent de surcroît que ces véhicules aériens sont utilisés, tant par les « anges » rebelles envers l’Autorité de DIEU que par ceux qui lui sont demeurés attachés.
L’individu intelligent et de bonne foi, lisant ces citations, possède désormais les éléments lui permettant de découvrir la réalité que l’Ancien et le Nouveau Testament expriment. Une telle prise de conscience, généralisée à tous les peuples, renforcerait peut-être le ridicule, l’inutilité et l’horreur des exactions, des guerres, des crimes et des massacres abominables qui se commettent encore de nos jours au nom de « Dieu », et permettrait peut-être du même coup d’apporter la paix et la solidarité entre les hommes.

Michel Girard
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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 18:48

Le maître secret du NOM

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De nombreux ouvrages ou articles ont déjà largement informé le public d’une grande menace qui pèse aujourd’hui sur le monde, à savoir l’instauration d’un gouvernement mondial sur Terre. Nous savons ainsi que l’édification de ce gouvernement suit un plan minutieux dont chaque étape nous rapproche un peu plus de l’échéance finale. Nous connaissons également la nature infernale de ce nouvel ordre mondial démo(n)cratique, dont la légitimité s’imposera à la suite d’une grande catastrophe. Experte dans la manipulation des masses, cette dictature mondiale montrera son vrai visage une fois qu’elle sera en mesure de contrôler chaque individu physiquement et mentalement. Ce contrôle se fera avec l’implantation, d’abord volontaire, puis obligatoire, d’une puce électronique dans le corps de chaque être humain. Si nous savons beaucoup sur ce plan ténébreux, il reste néanmoins une question cruciale en suspend : qui sera le futur dirigeant du Nouvel Ordre Mondial officiellement annoncé depuis 1979 par l’ex-Président de la République, Valéry Giscard d’Estaing, puis par Bush père un certain 11 septembre 1992. (voir la petite vidéo du discours de Bush père dans notre cédérom). Il se comprend aisément qu’il ne peut y avoir un système gouvernemental unique de cette ampleur, sans un leader exerçant son pouvoir avec une autorité hors du commun. Ce dont le plus grand nombre ne peut se douter, c’est que ce chef tout-puissant existe déjà de longue date et que de grandes nations, tels les USA en tout premier lieu, fébrilement maintenant, s’activent à préparer les conditions propices à sa gouvernance.



Ce chef, et c’est là un scoop absolument véritable, c’est Apollon !
Est-ce que l’humanité de ce début du XXIe siècle sait qui est Apollon, mis à part quelques spécialistes en mythologie et des ésotéristes avertis ? Sûrement pas… Pour la majorité de nos contemporains, l’évocation d’Apollon rappelle l’image folklorique d’une époque révolue où les hommes croyaient naïvement en un Olympe du haut duquel les dieux faisaient de l’ingérence outrancière dans les affaires humaines. C’est, semble-t-il, hautement réducteur.
En effet Apollon est loin d’être une icône archaïque, née de l’imagination des hommes, et tombée en désuétude au fil des siècles devant le succès grandissant des religions monothéistes. Contrairement à ce que nous pourrions imaginer à son sujet, Apollon est encore très présent et influence secrètement le destin de l’humanité. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer tous les symboles le représentant dans les administrations, les institutions, les bâtiments publiques… Soleil, aigle, étoile, etc, il suffit d’ouvrir les yeux pour se rendre compte de son omniprésence, et pour convenir que celle-ci ne doit rien au hasard.

Qui est Apollon ?
Pour identifier et comprendre qui est Apollon, il faut puiser plus spécifiquement au Mythe grec. Et, il faut tout d’abord, admettre que les mythes sont l’expression relatée, à peine romancée, d’une réalité historique qui défraya la chronique des temps antiques au cours desquels des êtres anthropomorphes surhumains venus du cosmos s’employèrent à gouverner certaines civilisations. De même le récit de la première partie de la Bible relate d’une façon plus ou moins romancée et édulcorée l’histoire authentique de l’humanité à une époque où celle-ci cohabitait avec ses créateurs, les Elohims, considérés comme des Dieux par les peuples archaïques et qui correspondent en réalité exactement à la définition que nous nous faisons aujourd’hui des extraterrestres…
En outre, certains passages et une lecture attentive du Nouveau Testament, nous permet d’imaginer que ces êtres extraterrestres qui vinrent du ciel sur Terre sont des rebelles envers l’Ordre Cosmique Primordial et qu’ils ont fait sécession. Faisant de la Terre leur planète de prédilection, ils y ont instauré un contre-pouvoir qui perdure de nos jours encore à l’insu et au détriment de l’humanité. Si les comptes-rendus des mythes ancestraux relatent que ces êtres extraterrestres nous ont créé à leur image, ils n’en reste pas moins qu’ils sont d’une nature biologique différente de la nôtre. Cette différence biologique n’empêche cependant pas une certaine compatibilité génétique, puisque le livre de la Genèse et les écrits de Sumer affirment que les « dieux » ou les « ËLohïm » copulèrent avec des terriennes et qu’elles en eurent des enfants de très grande taille qui furent les héros de l’antiquité ; conséquence de l’apport génétique de la race extraterrestre des Titans.
Ce fut l’époque du « temps des géants ». Selon ce que les Mythes nous en apprennent, leur longévité n’était pas illimitée, mais pouvait être plusieurs fois millénaire. C’est la raison pour laquelle les Grecs anciens les appelèrent « immortels ». Les mêmes sources de renseignement les concernant énoncent qu’ils détenaient un secret de longévité que les Grecs appelèrent Ambroisie, les Indous Soma et la Genèse de la Bible « le fruit de l’arbre de vie », « fruit » dont la « consommation » était interdite aux hommes. à notre époque, les scientifiques qui décryptent le génome humain espèrent détecter le gène de longévité et sans doute déterminer l’anomalie qui limite à court terme la vie de l’homme…

La nature véritable des « Dieux »
Afin que les choses soient bien claires, et puisque plus de 70 % d’occidentaux se disent chrétiens, il me semble nécessaire de leur remémorer ce que le Nouveau Testament révèle de ces extraterrestres devenus terriens : « Le monde est soumis à la puissance du malin ». En toute logique, nous pouvons donc déduire de cette sentence que DIEU ne règne pas sur le genre humain. La Terre serait donc pour le moment encore gouvernée par cette « Puissance du Malin », ces extraterrestres autrement appelés « anges déchus », ce qui explique l’état de mal, de souffrance et de mort qui caractérise l’existence des êtres humains. La synthèse des mythes fait également apparaître que les appelés « dieux », décidèrent presque brusquement et pour une raison qui serait trop longue à expliquer ici, de quitter la surface de la Terre. Ce départ se fit en deux temps semble-t-il, car le continent américain, isolé du reste du monde, fut vraisemblablement déserté quelques siècles plus tard. Comme le précise le mythe grec en évoquant les allées et venues qu’Apollon effectuait par la voie aérienne de son temple de Delphes à l’Hyperborée (l’ésotérisme situe l’accès à l’Hyperborée au pôle géographique nord), il semble qu’Apollon fut le dernier des « Sept Grands-Dieux » Olympiens à aller et venir visiblement à travers le ciel en Europe. Sa biographie est de ce fait la mieux connue.
Biographie d’Apollon
Apollon naquit dans l’île de Délos des amours physiques de Zeus, le « roi du monde » à cette époque que les Romains appelaient Jupiter (Jovis), avec une « déesse » de second rang connue sous le nom de Latone (ou Lêto). Les oracles le concernant à sa naissance dirent de lui qu’il serait orgueilleux et qu’il prétendrait à l’Empire des « dieux ». Il était prompt à s’irriter et, il exécutait de terribles vengeances. Dès l’origine, il fut surnommé “glorifiquement” Phoebus Apollon (Apollon- Soleil). Ayant hérité d’un arc et d’une lyre à 7 cordes, il se rendit par eux célèbre comme un chasseur et un musicien émérite.
Sa jeunesse fut tumultueuse. Lorsque eut lieu la guerre des fils et des filles des « dieux » Titans (les Olympiens) contre leurs ancêtres pour la domination du monde, Apollon apporta son aide aux Olympiens, ses oncles, tantes et cousins. Quoi que « demi-dieu », il fut admis à régner conjointement avec eux dans leur Assemblée. Il fut consacré par eux « sauveur des dieux » et bénéficia d’une position privilégiée. Assez rapidement, il choisit d’ériger son temple à Delphes et y organisa son culte qui fut rendu universellement célèbre par les oracles qui y étaient délivrés par une prêtresse qualifiée de « Pythie ». A noter que ce nom découle de Python, de serpent. Raison associative qui le fit, entre autres surnoms, appeler : « Apollon-Phytien ». Indication qui sous-entend la nature occulte de son obédience. Il fut encore surnommé « le dieu des oracles » et Delphes devint la capitale des Oracles qui drainait vers elle une foule de quêteurs, même de contrées lointaines.
Apollon commit plusieurs meurtres et s’opposa à son tour un jour à son père qui le punit sévèrement. Il se rendit encore célèbre en compagnie de son oncle, Poséidon, le « roi de la mer » (un Titan) en construisant un mur de protection de Troie pour le travail duquel il exigea un contrat du roi Laomédon. La violation de ce contrat le rendit furieux et Poséidon et lui détruisirent le mur en une nuit, son oncle ayant fait surgir de la mer un « monstre marin » dont la description fait d’ailleurs curieusement penser à une énorme machine.
Le résultat fut la prise de Troie par Héraclès.
Comme Arès, Apollon fut un « dieu » guerrier. Mais aussi un civilisateur. à ce jour, il est secrètement honoré et glorifié par la Franc-Maçonnerie sous l’aspect symbolique d’une étoile à cinq branches au centre de laquelle figure la lettre « G » qui le détermine comme « Géniteur » (Génitor). Son culte était philosophique et gnostique.
Juin, le mois des Gémeaux lui fut consacré. Le syncrétisme des mythes grecs et égyptiens établit une relation indiscutable entre Apollon et l’Horus du panthéon égyptien. Il se fit craindre des humains plutôt qu’aimer. Il admit les sacrifices de vies d’animaux; surtout des chèvres. Par contre, dans son île natale à Délos, aucun animal n’était sacrifié. On y apportait des offrandes en nourriture.
Apollon devint l’assesseur bien-aimé de Zeus qui partagea avec lui ses secrets et pouvoirs. Il les lui conféra par la suite et, à son tour, de « prince du monde » il en devint le Roi. L’évangile en évoquant l’existence sur Terre d’une domination injuste et diabolique, l’évoqua en tant que « prince de ce monde » .

« Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. » (Jean 12: 31) « Je ne parlerai plus guère avec vous; car le prince du monde vient. Il n’a rien en moi; » (Jean 14: 30) « Le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. » (Jean 16: 10).



Apollon devient le Dieu des Dieux
Les Jeux Olympiques furent originellement dédiés à Zeus. Puis ils furent re-consacrés à Apollon en l’an 590 avant notre ère. Comme pour les J.O. modernes qui lui sont donc consacrés, ils avaient lieu tous les quatre ans. à celui de 590, il fut ajouté aux épreuves physiques des épreuves pour joueurs de flûte et gymniques. Les prix attribués étaient des objets d’art et d’argent, puis ils devinrent des fruits consacrés à Apollon, telle la Pomme.
Les J.O. de l’an 17 avant J.C. constituèrent pour Apollon à Rome une apothéose. Le troisième jour, on offrit de nombreux sacrifices de vies devant sa statue et celle de Diane (sacri faciundi); tandis qu’un double chœur chanta « l’Hymne triomphal d’Horace ».
Son culte déborda de la région de Grèce et s’étendit en passant par la Gaule jusqu’en Angleterre. De nombreux sites de France lui ont été dédiés et certaines villes ou villages portent son nom ou en dérivent selon la langue de l’époque : Lug, Abellio. Et la Gaulle se couvrit de temples dédiés à ce « dieu » qui fut souvent confondu et assimilé à Mars (Arès), de même, en second lieu, à Mercure (Hermès).
Apollon en Grèce
Si l’on en croit Virgile, le culte d’Apollon aurait été introduit au Latium par Enée, fils de Priam, après la chute de Troie, c’est-à-dire déjà vers 1300 avant J.C. Le culte d’Apollon devint l’un des principaux de la Rome païenne, avec celui de Diane (Artémis), sa sœur.
Sa statue, qui fut appelée « Apollon du Belvédère », fut introduite au Vatican par le pape Jules II.
La Tradition grecque rapporte qu’à chaque fin d’automne, Apollon s’envolait de Delphes sur son « char de plumes » (indication symbolique de légèreté de vol de son ovni) ou sur sa « flèche d’Or » (assimilable à une fusée). celle des habitants du Pont-St.Euxin rapporte qu’ils le voyaient passer au-dessus d’eux, allant vers le Nord ou en revenant au printemps vers Delphes.
Selon la chronologie historique qui évoque le statut directorial des « dieux » Olympiens, Apollon fut le dernier des SEPT à régner avant J.C. Comme tous les autres, il finit par se retirer dans le monde souterrain qui semble devoir être assimilé à cette fameuse Hyperborée où la Tradition grecque dit qu’il y règne un éternel printemps et que l’on ne peut atteindre ni par terre ni par mer.
Ne serait-ce pas le fameux et hypothétique « sixième continent » qui fut entrevu du ciel par l’Amiral Byrd au cours d’un vol historique effectué au-delà du cercle polaire au milieu du siècle dernier ? Expérience involontaire dont le compte-rendu fut rapidement couvert par les autorités…
Il y aurait encore beaucoup à dire sur Apollon. Cette courte synthèse tirée d’ouvrages sérieux et rares le concernant spécifiquement a pour but d’introduire le lecteur à la prise de conscience qui s’impose à l’approche d’évènements gravissimes d’ordre humain qui doivent favoriser son retour parmi les hommes.
Apollon : l’antéchrist ?
Il semble judicieux d’exposer succinctement ce qui devrait très prochainement advenir. Cette révélation découle de la synthèse qui peut être faite des prophéties du Nouveau Testament. Dans celui-ci, le Christ a bien annoncé sa Parousie, mais aussi et avant tout le retour préalable d’Apollon qu’il taxa d’Antéchrist et d’Impie (1 Jean 2 : 18 / 4 : 3, 4 / 2 Thessaloniciens 2 : 1-12). Le terme « antéchrist » signifie « celui qui doit venir avant le retour du Christ ». Non comme précurseur de même obédience, mais comme adversaire.
L’antéchrist ne vient pas pour apporter le bonheur et la paix aux hommes, mais pour leur imposer sa dictature à l’échelle mondiale, car il sait, de même que les autres « dieux », que le temps de leur domination perverse arrive à son terme. Pour empêcher cette échéance, les extraterrestres rebelles (les anges déchus) ont besoin d’utiliser l’humanité, telle une armée de clones ou de robots biologiques, pour combattre à leur place l’armada qui arrive pour mettre un terme à leur règne.
Cette participation massive de l’humanité à cette guerre implique aussi une préparation, une familiarisation des hommes à la technologie de pointe et à certains concepts modernes. Ceci expliquerait alors l’accéléra-tion ultra-rapide et les progrès technolo-giques fulgurants qu’a connus l’humanité au
cours des dernières décennies. Progrès dont
certains disent que les extraterrestres ne sont d’ailleurs pas totalement étrangers.
Or, Apollon ne peut parvenir à cette prise de pouvoir ultime qu’en se manifestant ostensiblement, comme autrefois avec les Grecs. Du reste, certaines grandes nations préparent consciemment sa dictature (Apocalypse 17 : 12-14), mais plus ou moins en secret, sous le couvert fallacieux de slogans de fraternité, de démocratie et de paix universelle. Pour Apollon et ses malfrats cosmiques, il est primordial que l’humanité se soumette librement car il sera alors plus facile de fédérer les armées et d’utiliser les industries de pointe qui produiront les armes appropriées pour défendre la Terre contre l’armada divine qui doit éradiquer leur domination.

Le texte de l’Apocalypse
Le Nouveau Testament révèle ce à quoi l’humanité doit s’attendre en un temps qui serait celui de la fin du présent système de chose à l’apparition, puis à l’immixtion parmi elle d’Apollon qu’il désigna sous le vocable « d’ange de l’abîme » (du monde souterrain). Voir à ce sujet : Apocalypse 17 : 8, 11 / 9 : 11 / 2 Thessaloniciens 2 : 1-12 / 1 Jean 2 : 18 / 1 Jean 4 : 3,4.
Selon ce que le chapitre 9 du livre de l’Apocalypse révèle, sa sortie du monde souterrain sera inopinée et succédera immédiatement à l’impact avec la Terre d’un objet céleste important à un endroit précis où se situe le « puits » qui y conduit « Le cinquième ange sonna de la trompette. Et je vis une étoile qui était tombée du ciel sur la terre. La clef du puits de l’abîme lui fut donnée », (Apocalypse 9 : 1) Le « puits de l’abîme » se trouve au pôle non loin de la Sibérie qui vécut déjà la catastrophe de Tungunska en 1907.
“Elles avaient sur elles comme roi l’ange de l’abîme, nommé en hébreu Abaddon, et en grec Apollyon”. (Apocalypse 9 : 11)
Le texte de l’Apocalypse le nomme Apollyon, ce qui est un « jeu de mot » grec qui signifie « le destructeur » (comme dans Eschylle, Agamemnon, verset 1081). Au chapitre 17, afin de permettre de bien savoir que l’Antéchrist est APOLLON, le texte révèle qu’il était du nombre des « SEPT » (grands dieux Olympiens), qu’il était visible autrefois, qu’il ne l’est plus, mais qu’il va reparaître et que lorsqu’il sera reparu il sera lui-même de ce fait un huitième régnant.
« La bête que tu as vue était, et elle n’est plus. Elle doit monter de l’abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s’étonneront en voyant la bête, parce qu’elle était, et qu’elle n’est plus, et qu’elle reparaîtra. » (Apocalypse 17 : 8).
“Et la bête qui était, et qui n’est plus, est elle-même un huitième roi, et elle est du nombre des sept, et elle va à la perdition.” (Apocalypse 17 : 11)
Après qu’il sera apparu et se sera imposé aux nations, l’Apocalypse ch.19 révèle (versets 11 à 19), qu’il fédérera les armées et les fera équiper par sa science et l’industrie humaine d’armes anti-spatiales destinées à faire échec à l’armada extraterrestre revenant du cosmos avec de gigantesques vaisseaux.
Il gouvernera l’humanité pendant quelques temps avec une main de fer, ôtant même aux humains l’usage de leur libre arbitre par l’imposition universelle de sa « Marque » (intradermique) qui sera monétaire, électronique, identificatrice (Apocalypse 13 : 14-18). Le verset 20 annonce qu’il sera finalement capturé et réduit au silence.

Conclusion
Le texte de cette exégèse peut sembler aberrant, farfelu, mais il ne peut l’être que pour celui qui n’a d’autre type de pensée que celui qui découle du conditionnement mental que la civilisation matérialo-intellectualiste génère dans le grand public, ce qui l’éloigne de la compréhension exhaustive que le lucide se doit d’avoir des choses et des évènements fondamentaux qui, justement, la conditionnent à son insu et la conduisent vers un avenir peu enviable, contrairement aux apparences. Cette prise de conscience s’avère individuellement salutaire, car elle permettra à quiconque y parvient de se déterminer le moment venu face aux évènements. Ce choix ultime sera posé à chacun lorsque Apollon (ou quelque soit le nom derrière lequel il se cachera) imposera à tous les habitants de la planète sa « marque » d’inféodation et d’infamie. D’ores et déjà, il est compréhensible par ce qu’il nous est donné d’analyser à travers l’actualité que cette marque sera la « Micro-Bio-Ship » intradermique. Un « transpondeur » de la taille d’un grain de riz qui est interrogeable à distance, même par satellite.
Il y a 2000 ans le texte de l’Apocalypse nous a fait savoir ce que serait la « Marque de la Bête ».
« Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six. » (Apocalypse 13 : 16-18)
Selon ce qu’il nous a déjà été donné de constater, la description correspond assez bien à la « Micro-Bio-Ship » dont on nous dit de plus en plus clairement qu’elle sera un jour prochain la « nouvelle monnaie » devant résoudre tous nos problèmes…définitivement…
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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 18:49

OVNIs, paranormal, légendes et miracles : mon témoignage, mon expérience

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Forum Religion Magie et Paranormal - Page 2 Nz-kaikouia-1978-1

nz-kaikouia-1978 - cet objet ressemble de par la couleur à la boule laiteuse que j'ai vue, mais tout à fait ronde
Introduction
Après mûre réflexion, j'ai décidé de révéler ici mon histoire, tout simplement. Ce sont des parties de ma vie réelle, pas de la fiction ni d'ajouts inutiles. Je ne faits pas ceci pour la gloire, je ne le faits pas pour l'argent, je ne le faits pas pour faire douter les hommes ni pour nier leurs croyances. Je témoigne, c'est tout, et je n'affirme être rien d'autre qu'un homme assez cartésien qui se pose des questions sur trop de choses non cartésiennes dans ce qu'il voit (et échange, discute) autour de lui... mais inutile de tergiverser, pour témoigner au mieux des enchaînements et phénomènes rencontrés, il va me falloir vous raconter d'assez longs passages de ma vie, et des témoignages de proches, témoins eux-mêmes , et souvent coi devant de tels faits surprenants. Dans la mesure où ces billets sont assez limités en caractères, je procéderai par Chapitres et je réunirai le tout comme page de thème par la suite. Voici donc le Chapitre 1 et évidemment pour commencer l'une de mes plus étranges rencontre/phénomène/hasard rencontré tout au long de ma vie, et qui s'est donc produit vers 1969, et finalement assez peu de temps après mon arrêt subi de toute activité spirituelle (voir plus bas).
Chapitre 1
Je vais donc commencer par le tout début : je dis tout de suite que je ne me souviens pas du tout de la date précise (mon père non plus) ni même de l'année à 100% : ce dont je suis sûr, c'est que cela c'est passé un soir très doux (probablement entre avril et juillet), vers 21 heures (nous avions fini de manger et mon père débutait une émission ou un match à la télévision pendant que ma mère était encore dans la cuisine - du classique !). Moi la télé ne m'intéressait pas trop ce soir-là, j'avais chaud et j'étais sorti sur le petit balcon que nous avions au 4ème étage de cet immeuble de 7 étages au 50 rue Balard, Paris 15ème. Nous avions une vue bien dégagée car au-dessus des arbres de la large rue et en face il n'y avait que les bas murs et entrepôts des usines Citroen (qui prenaient à l'époque une grande partie des deux rives de la rue Balard et du Quai André Citroen).
C'était probablement en avril ou mai 1969 (je me souviens de 1968 et de ses événements grâce à une belle vue de haut sur les usines en question et ce qu'on y voyait !) car il faisait déjà nuit, mais encore chaud alors que les infos de 20 h étaient finies depuis un petit moment : j'avais donc encore 9 ans (je suis né le 4-8-1959). Situé sur un balcon au 4ème d'un immeuble au 50 rue Balard avec une belle vue en direction de l'est et le sud de la capitale, je vois juste en face de moi, frôlant le haut des immeubles qui barrent l'horizon, une lumineuse boule blanche grossir. L'héliport de Paris, situé juste à côté du périphérique entre le 15ème et Issy-les-Moulineaux me permet de connaître depuis plusieurs années les bruits et lumières liées aux hélicos... rien à voir : aucun bruit et les hélicos ne survolent jamais le 15ème directement : mêmes les touristes sont obligés de faire le tour de Paris et à l'époque, il n'y a pas encore la montgolfière qui s'envole régulièrement de nos jours des quais André Citroen réaménagés... la boule grossi très lentement et se dirige tout droit vers moi, tout en abaissant son altitude : je la vois un moment devant les immeubles du fond, quand elle passe au-dessus du Cimetière de Grenelle qui est en face et des entrepôts des usines. Je la fixe et suis comme hypnotisé par sa vision : éclatante et en même temps pas aveuglante du tout : pas du tout un phare d'hélicoptère et toujours aucun bruit. D'ailleurs il y a un silence étonnant à cette heure et peu de trafic, mais l'endroit est assez tranquille quand les usines dorment (plus ou moins) : peu d'habitations à l'époque. Je me retourne rapidement pour taper aux carreaux de la fenêtre et faire venir mon père... celui-ci est en plein film et je l'ennuie manifestement... il me demande du geste ce que je veux, je lui faits signe de venir vite, excité, mais il m'envoie bouler et détourne son attention... je laisse donc tomber et reporte mon attention sur la boule blanche, qui est devenue assez grosse, autant que la Lune et même plus, avec une espèce d'aura blanche brumeuse autour, s'estompant dans la nuit. L'objet n'est pas haut et je me tord le coup pour le voir passer au-dessus de la rue, toujours identique, il s'est légèrement décalé par rapport à moi et je regarde un peu vers la gauche et à mon zénith. L'objet s'arrête soudainement 2-3 secondes juste au niveau du toit de mon immeuble et je me suis donc tourné sur la gauche pour lui faire face. Il disparaît soudainement en reprenant son chemin au-dessus du toit. Je me précipite de l'autre côté de l'appartement où 3 fenêtres donnent vers l'ouest et le sud. Ma mère encombrant la cuisine et n'osant pas trop entrer dans la chambre de mes parents, je me jette vers les WC, grimpe sur la lunette fermée (je précise Smile ), et me penche pour surveiller la réapparition de la boule si elle a suivi la même direction... j'attendrai bien 15 minutes en vain... rien, aucun bruit. Vers le sud-est, très loin, un clignotement rouge signale un hélico en approche. C'est tout, soit la boule s'est volatilisée, soit elle est partie à la verticale du toit. Bien que ce soit difficile de se rappeler précisément la durée de toute l'observation, en tenant compte du fait que je me suis retourné vers mon père pour frapper au carreau, que j'ai fermé les yeux quelques secondes pour être sûr de ne pas rêver, je dirai qu'elle n'a pas dû durer plus d'une minute, deux maximum, ce qui est suffisamment long pour identifier un éventuel hélico, ou un simple gros ballon gonflé à l'hélium... d'autant plus que le souvenir de voir les bords de l'immeuble, en haut, être légèrement illuminés par l'objet lorsqu'il l'a frôlé est présent...
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J'étais sur mon balcon (petite croix rouge) et l'objet est en blanc. Les immeubles que j'ai rayé en bleu n'existaient pas en 1969. D'ailleurs mon immeuble a aussi été rasé et remplacé par un autre depuis, et en face tout a été construit : je ne pourrai plus voir venir d'aussi loin cette boule de nos jours du 4ième étage. Le quartier a bien changé, exit la tranquillité des entrepôts a un étage, immeubles et commerces ont remplacé en grande partie des usines citroën, la rue à même l'air à double sens maintenant...
A la vue de ce témoignage (les scènes précises n'ont jamais quitté mon esprit, même quand je suis passé à d'autres obligations, elles sont toujours revenues, en rêves ou en voyant juste un article parlant de certains sujets) d'un enfant de 9 ans, je pense que vous comprendrez pourquoi je n'en ai pas fait trop mention au cours de ma vie. Mon seul témoin indirect est mon père, qui m'a confirmé encore récemment se souvenir de cet incident, il m'a aussi d'ailleurs rappelé qu'il m'avait fait passer, tout enfant, un test de QI devant mes surprenantes soudaines aptitudes (et aussi à la demande d'un prof de français à priori).
Je n'en ai pas trop parlé aussi jusqu'à présent car, maintenant, je commence seulement à réaliser à quel point certains événements étranges de ma vie l'ont influencés réellement, et d'une façon tellement subtile qu'une compréhension totale m'est encore impossible. Je m'explique : avant cet événement, j'étais un enfant très calme et assez isolé : j'avais été élevé en grande partie par ma grand-mère et ma tante dans le Pas-de-Calais (ma famille est originaire du Nord et du Pas-de-Calais - un ancêtre aurait travaillé pour un roi d'après des recherches familiales, mais surtout des mineurs de charbon ou cultivateurs pour la plupart...), puis subi des déménagements entre La Ferté-Allais en banlieue parisienne et Paris 15ème : pas d'amis de mon âge avant mon arrivée dans le 15ème. Je passe mes loisirs entre le vélo et les batailles rangées de petits-soldats (les batailles pouvaient durer des semaines au désarroi de ma mère : elles prenaient les 3/4 de ma chambre ^^)... jusqu'à cet événement donc. Après, et aussi de l'avis de mes parents donc, je m'extériorise beaucoup plus, me retrouve assez vite avec de bons amis, etc... mais en même temps, mon imagination s'exacerbe et c'est l'idée de mon instituteur (Je crois me rappeler qu'il s'agissait de Mr Corneloup ou quelque chose de proche) de faire écrire un petit roman avec images qui sera un déclencheur de plus à cette époque. Enthousiasmé, je pond un assez long texte comptant les aventures d'une jolie jument nommée Bacara, aventure assez féérique d'ailleurs dont une partie seulement sera retenue (le professeur, avec raison avec le recul, a insisté sur la communauté de l'écriture). Cela se situe dans l'année scolaire septembre 69-juin 70, quand le livre est enfin complet avec tous ses dessins et peintures collés sur les 100 exemplaires fabriqués par la classe elle-même, nous faisons une petite émission tournée dans la classe (Ecole St Charles Rue St Charles à l'époque) pour la télévision régionale. Notre professeur est enthousiaste car sortir un tel livre fait entièrement par des enfants de 10 ans est assez exceptionnel. A partir de cette période j'alternais sans le vouloir des périodes d'écritures - en plus de mes devoirs donc - calmes et axées sur l'imagination et le futur à d'autres beaucoup plus nerveuses et déchaînées - dont deux fugues vers 12 ans avec le même ami). J'ai retrouvé ce petit livre miraculeusement échappé des méandres de ma vie, assez abîmé par le temps, avec la petite liste de ses auteurs et quelques mentions me confirmant la date. Par la suite, j'écrivais très vite (avant mes 15 ans) plusieurs romans (plusieurs ont disparus ou ont été détruits), tous sur des aventures et légendes se déroulant dans des endroits et temps inconnus pour la plupart. Le début d'un de mes romans que je décris dans une rédaction pour ma professeure de français de l'époque (72-73 ?) attire son attention dès le débuts de la classe : elle est étonnée par mes capacités au niveau de l'écriture et de l'orthographe, intérêt de ma lecture... et elle me demande si j'ai déjà lu un roman du scientifique Sir Fred Hoyle : le Nuage Noir. Ce nom ne me dit évidemment rien : seul mon père travaille depuis des années et je n'arrive en principe à acheter que quelques magazines Marvel par mois à l'époque avec l'argent de poche négocié ! Je découvre donc ce roman de science-fiction de l'inventeur de la théorie du Big-Bang à ce moment. En effet, mon roman, par tout à fait d'autre biais romancés, rejoint d'une certaine façon l'idée globale du célèbre physicien... bien qu'écrit par un enfant de 13 ans. Je pense que c'est cette professeure (et toutes mes rédactions de l'époque - avec des notes jamais inférieures à 18 en français) qui a demandé mon passage à des tests de QI... bien qu'il soit trop tôt d'ailleurs selon les normes. Le peu que je me souvienne de ces tests (mon esprit les a évacués rageusement pendant un moment), est que je ne voulais pas les faire, qu'ils m'ennuyaient et que j'avais pas fermé l’œil de la nuit, tout comme chaque examen ou événements " spéciaux" connus à l'avance de ma vie d'ailleurs, y compris professionnels ! Je me souviens tout de même du moment où les choses se compliquent nettement dans les pages et la logique demandée et où je trouve les facilités ou difficultés de façon différentes, jusqu'à ce que mon attention se relâche au milieu de suites logiques assez aisées et me font tourner les pages vers l'avant de lassitude, en rempli quelques parties au hasard en me disant que c'est un peu idiot ces suites jusqu'à ce que le temps imparti soit fini... mon père me dira quelques jours plus tard que les résultats sont incomplets à cause de mon âge mais que je ne suis pas un "surdoué " (ouf pensais-je à l'époque) mais juste à la limite supérieure de la moyenne... je crois que mon père ou la prof me disait aussi que ces tests n'étaient basés que sur les aptitudes mathématiques ou géométriques, mais que mes aptitudes subites étaient plutôt d'ordre littéraire... mes tests reflétaient juste de bonnes aptitudes question orientation spatiale mais c'est tout à priori...
Je ne vais pas continuer plus en avant sur le sujet pour le moment, mais je voulais tenter surtout de vous faire comprendre que la suite de ma vie a été de la même sorte (sauf durant une assez longue période d'une dizaine d'années-et encore) parsemée de rencontres et coïncidences qui ont fortement influencé mes propres décisions (je ne dis pas que des décisions ont été "obligées", mais que l'existence même de l'événement qui provoque certaines prises de décision sont influencées, voir créées. Comme on dit, il y a un nombre de coïncidences qui fait que celles-ci n'en sont plus... mes autres preuves personnelles concernant le sujet sont beaucoup plus étoffées, mais elles incluent une relation (c'est très nettement perçu par moi) avec la religion (et oui j'ai dis le mot, mais comment faire autrement ?) au sens large du terme mais aussi avec les traditions, les légendes et les mythes. Et notamment les apparitions de Marie recensées ou les "anges" (les photos que j'ai vu et les descriptions correspondent à la même couleur et apparence "fantomatique" ou d'orb. Mieux, j'ai eu une forte confirmation personnelle sur l'existence du maintien de la conscience d'une personne décédée, plusieurs jours après son décès, très récemment... Tout ceci pour arriver à ma conclusion actuelle : certains des phénomènes OVNIs décrits sont issus de la même entité que ce qui se manifeste parfois sous l'apparence divine ou parfois sous l'apparence fantomatique. Et cette entité influence ou guide l'être humain, vers des prises de décisions qui l'envoient ou non dans une direction voulue... cette influence semble être complètement invisible à la plupart mais bien perceptible par d'autres, qui semblent être en augmentation dans le monde. Je pense que mon but actuel est de tenter de faire prendre conscience aux gens des influences sur leurs vies réelles de ces événements particuliers dans leurs propres vies que la plupart oublient ou rejettent d'instinct ou par... rationalisme. Inutile de vous dire que l'étude de certains témoignages paranormaux ou sur les OVNIs ont bien conforté mon impression d'ensemble sur les phénomènes...
Bon, juste deux phrases rapides sur une toute petite partie de ma "carrière" de 20 ans chez Thomson-CSF-Airsys, puis SODETEG (Thomson-SA), devenue Thomson-Engineering & Consulting avant d'être démantelée vers 2003 (?) suite à l'affaire de corruption sur les tramways de Nice (son PDG, parachuté d'Australie en 2001 avait précisément été appelé pour remplacer l'ancien PDG (un homme non prédestiné à être PDG et cité dans un livre interdit : Mr Barrabes ! - voir ici : http://www.liberation.fr/societe/0101342614-l-ombre-de-l-elysee-derriere-les-fregates)... que j'ai donc côtoyé plus ou moins quelques années, la Direction des Ressources Humaines où je travaillais étant à quelques mètres de la Direction Générale. Ce nouveau PDG s'est donc retrouvé en prison et l'entreprise démantelée, j'ai appris par hasard que l'un de mes anciens collègues, un comptable très gentil qui passait trop de temps au travail et négligeait de fait un peu sa famille aussi, s'était suicidé à l'époque... pas le seul suicide dans cette entreprise malheureusement d'ailleurs...
Il me faudrait tout un chapitre pour parler de tout ce que j'ai vu, entendu et expérimenté sur ce qu'il se passe dans une entreprise internationale détenue majoritairement par un Etat et ses pratiques, tout en laissant de côté tous les aspects militaires ou autres dont je ne pourrai trop parler. Un résumé : SODETEG par exemple était une très très grosse société d’ingénierie bâtiment dans les années 70 et 80, on peut même dire la 1ère de France. Elle a été très brutalement démantelée (occupation, grèves et manifestations n'ont rien empêché) et des milliers de techniciens et ouvriers se sont retrouvés au chômage à l'époque (+3000 employés à l'époque). L'entreprise avait été liquidée par Thomson-CSF, devenue principale actionnaire et intéressée par un gros trésor de guerre (SODETEG avait construit de nombreux hôpitaux  bâtiments, casernes militaires, etc... : de gros marchés publics bien sûr...). Mais une poignée de cadres et d'employés ont décidé à l'époque de conserver ce trésor et de terminer les contrats en cours, voir d'en rechercher d'autres... Thomson se retirait de l'affaire et SODETEG redevenait une (maintenant petite!) entreprise privée... jusqu'à ce qu'un nouveau contrat (avec l'étranger-Le Qatar) fait revenir Thomson-CSF (et l'Etat intéressé derrière) qui arrive à reprendre le total contrôle de SODETEG ! Aussitôt la machine se met en marche et la société est avalée par la multi-nationale, tout en restant petite filiale avec son siège au Petit Clamart sur deux étages de l'immeuble de l'ancien siège de Bouygues, et le recrutement est lancé dans le Groupe car cette société est en défaillance sociale... quand j'arrive à Sodeteg (un collègue proche qui s'y est fait muté m'a réclamé et je décide de tenter le coup - d'ailleurs je signale ici que ma mutation s'est plutôt mal passée du côté de la DRH de Thomson-CSF-DSE Bagneux qui ne pensait pas perdre ses deux meilleurs assistants en l'espace de 6 mois...), c'est un peu la mauvaise surprise : il ne reste que 128 personnes sur les 3000, dont presque la moitié de CDD et d'intérimaires... pire, toute la DRH et une partie de la comptabilité sont tenues par des intérimaires et CDD. C'est un peu l'anarchie, des dossiers du personnels et des pièces diverses ont même disparues... Thomson-CSF vient juste de reprendre l'édition des bulletins de paie et l'informatique de gestion a son compte... tout repart à zéro et on doit tout faire pour que ça fonctionne sans léser personne bien sûr... Beau challenge que nous réussirons puisque Sodeteg rachète même des petites filiales (documentations techniques, université Thomson pour la formation, SRTI Système pour ses brevets sur les usines à oxygènes pour sous-marins, entre autres et le bureau d'études s'étoffe avec de nouveaux architectes, commerciaux et techniciens...
Pour réunir tout ça (Sodeteg-SRTI system-Thomson-CSF Cooperation), un gros mouvement des trois anciens lieux de ces sociétés est effectué sur des locaux loués à Thomson-CSF-immobilier à Meudon La Forêt... c'est ici que j’entends parler (presque immédiatement) à nouveau de Franc-Maçonnerie : un étrange aménagement - beau mais sortant de l'ordinaire - a été fait au niveau des tapis de sols, des murs entourant les entrées de la Direction Générale et de son ascenseur : un très ancien délégué syndical élu depuis des années me glisse : " tu voies la pyramide au sol et autour de l'ascenseur et les autres motifs géométriques : c'est des symboles des Franc-maçons, les architectes ont fait ça à la demande de la haute direction... ". Devant ma mine surprise, il ajoute : " oui mais c'est logique aussi : les architectes sont des francs-maçons pour beaucoup et mettent des symboles cachés quand ils peuvent... ". Soit, mais ne serait-ce pas plutôt le trésor de guerre de Sodeteg qui attirerait tout ce joli monde ?... la suite me donnera plus ou moins raison si je vois ce qu'est devenue cette entreprise après mon départ (+ 2000 personnes quand je suis parti après les rachats d'une partie d'une autre grosse société d'ingénierie spécialisée dans les transports (métro-tramways) avec 7 filiales en province ! D'autres courriers et conversations sur les franc-maçons m'ont confirmé certaines choses, mais je ne m'étalerai pas là-dessus... il suffit simplement de dire que ce "mouvement" de réflexion (c'est plus ou moins leur alibi) est en fait manipulé par des individus qui ont bel et bien des objectifs qui ne sont pas ceux affirmés officiellement...
Comme je le disais, il y aurait de quoi écrire un livre, mais ce n'est pas le but ici. Tout ceci pour dire que toutes ces rencontres successives (j'ai même revu récemment une personne rencontrée par hasard enfant vers cette époque dans le 15ème, ici en bas de chez moi, bien loin !). Je ne sais pas si ma fille et mon futur gendre ont bien réalisé que nous avons échappé il y a quelques mois miraculeusement à un accident mortel... je parlerai de cet accident et d'autres choses par la suite, je ne vais pas tout raconter d'un coup, vous devez vous en douter...
Je vais vous indiquer ici les liens des quelques articles en relations directes avec mon sujet principal, puisqu'il me touche personnellement. Ils sont assez rares d'ailleurs mais je vais vous recopier ici, (et aussi pour mon archivage) mes commentaires accompagnant ces articles. Merci de lire aussi les articles en question pour faire le rapprochement avec mes commentaires, qui rejoignent mon "puzzle" composé de témoignages, de souvenirs frais ou non, de faits avérés et parfois tragiques ou heureux.
Commentaires : " Étonnantes révélations donc du chef des plongeurs d'Océan X sur un objet gigantesque vu en 1996 et ayant les mêmes couleurs et apparences que l'anomalie 1 au fond du Golf de Botnie.
Une analogie entre un évènement assez lointain et qui semble avoir légèrement modifié et orienté la destinée de Dennis Asberg : c'est tout à fait le sentiment qu'il ressent. Et c'est aussi très étrangement une analogie avec ce qui m'est arrivé à moi-même, lorsque j'étais enfant, et mon propre ressenti sur différents évènements qui me sont arrivés tout au cours de ma vie (et celle de mon entourage obligatoirement). Tout comme lui, après avoir vu cette grosse sphère blanche à 15-20 mètres au-dessus de moi, je pense très sérieusement que ma vie n'a plus été celle d'un enfant ordinaire, et je m'aperçois même (tardivement) que la plupart de mes réactions (devenues négatives à mon sens) pendant une assez courte période (heureusement !), ont été engendrées par cette lutte inconsciente entre ma destinée "normale" et "l'autre", celle dont j'ai pu prouver l'existence par sa constance et répétition, au cours du temps et de celui de mon entourage. Que dire rapidement sans paraître fou ou "inventif", alors même qu'on ne tente pas de convaincre qui que ce soit ? Ces données et preuves ne concernent pas que mes propres expériences, mais aussi celles dont m'a témoigné mon propre père et plus largement par ma famille du côté paternel (ma mère étant de la DDASS, abandonnée enfant avec son frère, peu de données). Cela m'a donc prouvé qu'il existait déjà, avant même ma naissance, une interaction étrange et une certaine "protection", un peu aussi comme si "quelque chose" provoquait des évènements violents ou évidents, tout en "réparant" ou empêchant des conséquences souvent néfastes évidentes. L'impression que "quelque chose" veut prouver son existence à ma famille paternelle (la seule que je peux "vérifier"), et ce depuis plusieurs générations ! Peu de rapport avec les OVNIs à priori, et pourtant... c'est bien un OVNI (dans le sens technique du terme) qui semble avoir déclenché en moi et autour de moi ces évènements étranges... dont je suis en train de faire la longue synthèse, et qui fera l'objet d'une publication. " Yves Herbo
commentaires : " Cette théorie coïncide très bien avec ma propre perception de la réalité et de mon expérience de vie, ainsi que plusieurs faits bien réels qui se sont produits encore assez récemment, y compris pour plusieurs personnes possédant des apports génétiques communs. J'affirme aussi qu'il existe en permanence (mais l'état matériel rend "sourd") des communications entre ces "informations-âmes" et les "informations-matérielles". J'affirme aussi que ces "informations-âmes" conservent la conscience de leur dernière "réincarnation" (et assistent donc (ou tentent de le faire) leurs "porteurs génétiques" - qui se multiplient avec le temps dans le monde physique jusqu'à ce qu'elles se réincarnent à leur tour). Autant en parler ici, voici l'un des derniers événements qui s'est ajouté à la liste des autres, et qui m'a apporté la confirmation personnelle que j'attendais :
Les faits et coïncidences étranges qui ont parsemé toute mon existence, y compris cette sphère blanche silencieuse qui s'est approchée de moi d'assez près lorsque j'étais enfant, ainsi que mes tentatives pour en trouver certaines explications (logiques car j'ai un esprit assez cartésien), m'ont amené a demander à mes parents, il y a une bonne vingtaine d'années, à tout faire pour me faire comprendre que la mort n'existait pas quand ça sera leur tour, s'ils le pouvaient... je sais, je ne pensais pas pouvoir oser le demander à l'époque, mais je l'ai fait... et oublié pendant 20 ans d'ailleurs car ce n'est pas le genre de chose à laquelle on pense (heureusement).
Malheureusement, ma mère est décédée ce 11 février 2012, des suites d'embolies pulmonaires à répétition sur plusieurs années. Le 15 février 2012, je me rends à son enterrement, dans le Pas-de-Calais (l'Artois pour être plus précis) prévu le lendemain matin. Tout va bien malgré le temps passé à faire le demi-tour de Paris par l'A86 pour rejoindre l'A1 (1h30) mais, peu de temps après arrivé dans la Somme, et alors que je roule normalement en 5ème dans une circulation très fluide, je sent soudainement une odeur de brûlé âcre. Cela arrive pendant que je double l'un des nombreux camions se dirigeant vers le Tunnel sous la Manche ou la Belgique, la voiture n'accélère plus et reste sur sa lancée, ralentie. Je tente de modifier mon rapport de vitesse mais plus rien : mon levier de changement de vitesses n'accroche plus rien et semble se promener dans le vide... j'ai toujours eu de très bons réflexes en matière de conduite et, possédant mon permis depuis 1979, j'affirme n'avoir jamais causé ou provoqué un accident (mon assurance peut en témoigner), j'ai même reçu dans les années 90 un avis de "diplôme" de la Sécurité Civile émanant de la Préfecture m'octroyant un titre de "très bon conducteur" (que j'ai zappé à l'époque, pris par d'autres soucis). Voyant une autre voiture se rapprocher vite de moi par l'arrière (et roulant dans les 145 km/h comme la majorité de nos amis belges roulent), je freine légèrement pour laisser le camion me redoubler à droite, me rabat vite derrière lui (pendant que la voiture nous double à gauche sans ralentir) et juste devant un autre camion qui avait aussi décidé de suivre son dépassement d'un autre camion sur la 3ème voie de droite. Là je suis obligé de mettre mes warnings pour signaler au chauffeur du camion, à 3 mètres derrière moi et qui doublait aussi un plus lent poids-lourd, que je suis en difficulté, et que ma voiture ralenti naturellement, il s'agit d'un terrain assez plat. Heureusement, le routier comprend très vite et freine, prend de la distance. Pendant ce temps, le camion devant moi a prit le large, et celui de droite me double à son tour : je me rabat derrière lui puis laisse la voiture ralentir, tout en freinant par à-coups et en me mettant sur la bande d'arrêt d'urgence. La voiture finit par s'immobiliser et les camions la secouent régulièrement en la dépassant... Inutile de dire que tous mes efforts pour enclencher une vitesse demeura morte : la boîte de vitesse s'est comme auto-détruite et fondue à priori, sans que j'y touche.
Pour précision, c'était un très bon modèle Nissan Almera, avec absolument aucun problème mécanique notable et ayant passé tous ces examens de contrôle facilement, le dernier en 2011, quelques mois avant sa mise à la destruction... Bon, encore un coup du sort inattendu me dis-je, un de plus et évidemment au pire moment : mon père m'attend et de la famille est en route aussi... je passerai sur les détails de cette journée assez éprouvante... un taxi finira par me mener à un loueur de véhicule indiqué par mon assurance et j'atteindrai ma destination 4 heures plus tard que prévu... Cet incident avec cette voiture revêt un caractère particulier lorsque je le rapproche d'un autre incident, qui s'est produit deux années auparavant, mais ne mettant pas la voiture elle-même en cause... j'expliquerai un jour cet incident qui a failli mal se terminer, en compagnie de ma fille et de mon futur gendre.
C'est curieusement 7 jours après son décès que cet événement confirmatif est arrivé, 2 jours après l'enterrement, alors que j'étais rentré chez moi en région parisienne... c'était donc dans la nuit du samedi 18 au 19 février 2012, je n'arrivais pas à m'endormir (comme souvent) mais j'avais laissé reposé le livre que je lisais (je ne peux dormir que si je lis quelques pages) et fermé les yeux, sans éteindre encore ma lampe de chevet. Presque aussitôt, une image assez floue surgit devant moi, une silhouette sembla descendre une grande pente droit vers moi. Il y avait une sorte de luminosité "sombre", comme si je voyais tout à travers un voile, un tissu, mais les bords de l'image étaient sombres et ne montraient aucun détail. La silhouette s'arrêta devant moi et fit le geste d'embrasser l'univers en me regardant bien en face. C'était ma mère, indéniablement. Mais je ne l'avais jamais connu ainsi, ni même en photo : elle était jeune, presque adolescente, et ses yeux, son visage semblaient rayonner de ravissement. Un peu l'expression et rayonnement que j'ai déjà vu chez ma propre fille quand, petite, elle accueillait un cadeau inattendu qui l'émerveillait. Elle me dit simplement " Je n'aurai jamais pu imaginer que la mort, c'était ça... " Puis tout disparut d'un coup. Je me retrouvais, un peu perdu, à tenter de la ramener, de la rappeler. J'attendais un moment autre chose, mais je savais déjà que mon niveau de conscience était bien remonté, et que j'étais même "excité"... je me relevais donc dans mon lit pour méditer un peu sur cette surprenante apparition, je réalisais alors seulement que ma mère avait répondu à ma demande, qui datait de bien des années. Et je réalisais aussi qu'elle l'avait fait d'une manière telle que je ne pouvais avoir aucun doute : ce ne pouvait être une construction de mon propre esprit car je n'avais jamais pu voir ma propre mère ainsi, si jeune et telle qu'elle était bien avant ma propre naissance. Ma famille proche a toujours été assez pauvre en photos, et je n'ai vu de ma mère, de toute ma vie, qu'une photo d'elle vers ses 20 ans, alors qu'elle connaissait déjà mon père. Mais cette jeune fille brune, avec ses yeux gris-verts particuliers et son sourire, était bien la même, mais plus jeune de plusieurs pairs d'années.
Il s'agit pour moi, vous vous en doutez, d'une preuve ultime. Mais je ne veux ni ne peux obliger quiconque à "croire" ou "assimiler" ma propre expérience. Comme je l'ai dis ailleurs, j'étais plutôt enclin à penser que ce genre de "message" était plus personnel éventuellement, mais quelques événements et réflexions (dont ceux de cette année) m'ont amené à envisager l'inverse. D'en parler au moins autour de moi (et là j'ai eu des surprises provenant de ma famille plus lointaine) et éventuellement à d'autres, sans tenter de convaincre mais juste de témoigner et de tenter d'expliquer ce que mes méditations ont (pour l'instant) retiré de ces expériences. Je sais qu'il existe déjà plusieurs témoignages et informations sur ce sujet important qu'est la survivance de la conscience après la mort, mais je ne m'y suis pas consacré du tout jusqu'à présent, je l'avoue. J'ai entendu parler d'un Moore je crois qui a des théories sur le sujet, mais je n'ai rien lu ni vu à ce sujet réellement depuis la fin des années 1970... il m'est arrivé de voir et d'entendre parler d'histoires de fantômes, de chasseurs de fantômes, comme presque tout le monde je pense, mais j'ai toujours préféré m'intéresser plus (même de très loin) au phénomène ovni ou aux mystères scientifiques et à l'archéologie. Mais, et encore à ce jour, j'ai préféré m'abstenir de connaître une théorie précise sur le sujet. Même si d'autres approches, comme les ovnis d'ailleurs, m'ont amené à lire et comprendre les théories dites "Gaïa" par exemple, ce ne sont que des lignes générales (qui rejoignent souvent d'ailleurs mes propres réflexions) de ces théories, avec une influence minime.
Je m'arrêterai là sur cet article dont j'ai largement profité étant donné son sujet, qui confirme effectivement scientifiquement mon ressenti et, comment dire, "assemblage de données" et d'idées (reçues ou non) pour tenter de trouver une raison à tout ça... Je pense qu'il me faut encore remettre à plat toutes ses données éparpillées (ou déjà regroupées) dans ma mémoire, y ajouter les nouvelles données issues d'autres mémoires (famille) et écrire un (long) récit de cette mini-biographie familiale, tout en respectant la décence, vérité simple et mémoire de cette même famille.
Voici une anecdote familiale qui a été tenue "secrète" au sein de la famille, principalement tant que les parents concernés étaient vivants, mais je n'ai vraiment découvert cette histoire véridique que l'année dernière, issue de ma cousine et marraine Janine, fille de l'une des sœurs de mon père donc, auxquelles cette histoire est arrivée, et de mon père qui a aussi découvert tardivement l'ensemble de l'histoire. Mais commençons par le début.
Août 1944, Pas-de-Calais-Artois. Contexte : les alliés ont débarqué bien sûr en juin 1944 et sont en train de libérer Paris. La région Pas-de-Calais, très tôt envahie par les nazis, est toujours occupée par des allemands de plus en plus nerveux. Les attentats se multiplient et les grèves des mines n'arrangent pas les choses : le couvre-feu est décrété et il est interdit de sortir ou même de se montrer à la fenêtre (mon père a d'ailleurs perdu un camarade d'école de 15 ans car il a commis la bêtise d'ouvrir sa fenêtre au moment où une patrouille allemande passait : une balle dans la tête...). Toute personne prise dehors après l'heure limite est immédiatement fusillée sans autre procès...
Cinq jeunes filles finissent un peu plus tard leur travaille que prévu (elle s'occupe de personnes âgées dans un hospice) ce jour-là, et elles n'ont pas été prévenues du couvre-feu décrété dans la journée par l'autorité allemande (pas de radio, pas de visites...). Parmi ces cinq jeunes femmes, les deux sœurs de mon père, Janine et Marcelle, (c'est là que mon père n'a pas su la vérité non plus à l'époque, comme leurs parents : ils ne savaient pas que c'étaient les deux qui ont subi ce qui est arrivé, les filles ont minimisé les choses pour ménager leurs parents : l'une des deux, plus jeune, n'était pas censée accompagner sa grande sœur...), une nonne en civil et deux autres collègues qui habitent aussi vers leur ville. Pas de transports à cette heure et époque, elles ont plusieurs kilomètres à faire à pied pour rentrer, comme tous les jours. Leur chemin leur fait traverser une forêt, comme il y en a encore beaucoup dans la région à l'époque (une forêt domaniale qui existe toujours d'ailleurs) et, manque de chance pour elles, une patrouille allemande les croise et les interpelle immédiatement. Elles ont affaire a un sous-officier nerveux et soupçonneux, qui ne parle ni ne comprend le français bien sûr. En examinant les papiers des jeunes filles, il s'énerve en voyant une carte d'identité avec une photo de nonne dessus et, apparemment, soupçonne la nonne en civil d'être une espionne ou une terroriste (ne pas oublier que les résistants français étaient bien appelés terroristes par le gouvernement franco-allemand au pouvoir, bien sûr). Il prend vite sa décision, les cinq jeunes filles sont placées devant des arbres, au bord de la route, et le sous-officier ordonne à ses hommes de les mettre en joue...
C'est à ce moment précis, celui où le sous-officier va ordonner aux soldats de tirer, qu'une voiture arrive à toute vitesse vers eux, s'arrête et qu'un officier allemand en descend et ordonne au sous-officier d'arrêter la procédure. Il examine a son tour les papiers des jeunes françaises et, comme il parle et comprend mieux le français, interroge rapidement la nonne et ses "complices" pour finir par être convaincu de l'innocence des jeunes femmes et leur demande d'aller passer plutôt la nuit au château propriétaire de la forêt, tout proche, pour éviter le risque de rencontrer d'autres patrouilles... ce qu'elles feront d'ailleurs, trop effrayées de rencontrer à nouveau de simples soldats fébriles...
Bon, coïncidence heureuse, coup de bol dirons-nous. Oui, bien sûr, je suis d'accord pour dire ça quand ce genre de petit "miracle" (ou "catastrophe" suivant le cas, se produit exceptionnellement et rarement dans l'entourage d'un homme. Précisément, on y fait attention et on le retient parce que c'est rare. Mais que dire quand ce genre de chose se produit, et on le verra par la suite, de façon assez récurrente, voir systématique ? 
Un autre exemple qui, cette fois, à profondément marqué mon père (en dehors de son adolescence passée sous la domination allemande) : 
Après la guerre et comme la plupart de la région, il a rejoint la seule entreprise qui a besoin de main-d'oeuvre : les Grands Charbonnages de France et les Puits de mines de la région, là où il habite avec sa mère, son père étant décédé d'ailleurs de silicose (maladie du mineur) vers ses 50 ans...
Divion, Artois, 1954. Mon père a 24 ans, encore célibataire et, cette nuit du 19 au 20 juin 1954, il y a ducasse (fête foraine) dans le centre-ville de Divion. Peu d'occupations dans ces petites villes de province et la moindre petite fête regroupe du monde tard, bien que le temps soit plutôt orageux. Mon père est avec son meilleur ami, Henri Drouvin, du même âge, et ils sont également collègues de travail comme mineurs de fond. Curieusement, alors que cela ne lui était jamais arrivé jusqu'à présent, mon père s'amuse trop bien à la fête et décide de passer son tour de travail exceptionnellement cette nuit : il doit en effet prendre le relais avec une équipe de mineurs vers 3 heures du matin (les mines ne s'arrêtent jamais) en principe. Mais cette nuit-là, il n'a jamais vraiment su pourquoi, il n'avait pas envie d'y aller (il ne m'a rien dit mais peut-être une rencontre ?...), et il s'y est tenu. Il a tenté de convaincre son ami Henri de "sécher" aussi et de se faire remplacer (les volontaires ne manquaient pas) mais ce dernier avait peut-être besoin de cet argent ou n'a pas tout simplement voulu passer son quart...
" Ce jour-là, à 4 heures du matin, le feu du ciel a déclenché la catastrophe souterraine. Un orage déchire le ciel au-dessus de l'Artois. Le chef d'équipe Thelliez pense que le travail des 14 mineurs de l'étage 875 du puît de La Clarence est bientôt terminé. Au même instant, une flamme énorme s'abat sur lui, il est projeté à 40 mètres, la foudre vient de tomber. Elle provoque l'arrêt de la ventilation. Une poche de grisou se forme et, probablement avec le concours d'une étincelle d'outil, s'enflamme. C'est la déflagration du coup de grisou, suivie du redoutable coup de poussier. Immédiatement, les équipes de secours de La Clarence et d'Auchel accourent. A 7 heures, la première victime est remontée au jour. Il faudra 3 jours pour dégager les 8 tués et les 6 survivants. Deux d'entre eux succomberont ensuite à l'hôpital. "
C'est l'équipe de mon père, mais ce dernier ne l'apprendra que quand il rentrera à l'aube, un voisin surpris de le voir lui apprend la catastrophe et que sa famille se fait un sang d'encre, puisqu'il est censé y être descendu dans la nuit... sa mère et ses sœurs, tout le monde, pensaient qu'il était aussi au fond, porté disparu... Imaginez le choc pour mon père d'apprendre que, pour une fois qu'il ne veut pas aller au fond, une catastrophe se produit et surtout, que son meilleur ami Henri (le plus jeune sur la photo) fait partie des victimes... :
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J'ai retrouvé ici un autre témoignage de cette époque et de voisins directs de ma famille de cette époque (moi j'étais loin d'être né encore), dont aucun n'y habite plus maintenant, puisque ma grand-mère et également mon oncle et tante, habitaient l'un en face de l'autre dans la Rue D de Divion... (et oui, les corons des Mines... qui existent encore ici et sont toujours habités !) :
Bon, encore un hasard extraordinaire pourrais-je penser, si ça s'arrêtait là... mais il y a fait indéniable pour moi : le même genre de chose m'est arrivé également, et pas qu'une fois (sans compter les autres" détails" que je dois décrire), à moi et aussi à ma fille et à son fiancé Mathieu, mais aussi à ma cousine, et à l'un de mes neveux il n'y a pas si longtemps.
Mais j'en reparlerais plus tard, mes souvenirs et conversations avec mon père l'année dernière m'ont en effet depuis éventuellement éclairé sur une origine plus lointaine (en ce qui me concerne en tout cas !) des phénomènes ou tout au moins un début d'explication, un signe...
Je suis depuis des années assez athée et même anti-religions en général à une période, plutôt humaniste et internationaliste, probablement utopiste un peu comme tout le monde... mais ma mémoire (et confirmation de mon père) me dit aussi que dans mon enfance, ma famille était tout de même assez religieuse... surtout ma grand-mère et tantes paternelles, pratiquantes et ma mère, croyante mais plus pratiquante par la suite... 
Je n'ai pas été vraiment élevé par mes parents mes premières années mais par ma grand-mère, veuve, et sa fille et mari (Tante Marcelle, la sœur de mon père donc), tous décédés depuis. Ceci posé, je n'ai pratiquement évidemment plus de souvenirs de cette période, mais j'ai débarqué en région parisienne vers 6 et 7 ans (à priori) pour rejoindre mes parents et entamer l'école officielle... là, je me souviens avoir participé aussitôt à des offices chrétiens, catéchisme (je devais être emmené aussi à toutes les messes du dimanche matin je suppose à Divion !) et figurez-vous que mon père m'a même confirmé il n'y a pas longtemps que j'ai faits partie des "Chanteurs à la Croix de Bois" du 15ème arrondissement ! Chose que j'avais évacué de mon esprit apparemment ! Mais par contre, je me suis souvenu d'autres détails plus étonnants : la lecture de certains passages donnés par le prêtre-ouvrier du Caté m'éblouissaient vraiment et me troublaient assez profondément... je m'en souviens parfaitement... un peu quand on est surpris brusquement (frayeur) et qu'on découvre quelque chose de beau...
Je me souviens que le prêtre avait remarqué mon bouleversement devant certains écrits par rapport aux autres, mais je me souviens aussi que d'autres passages me révoltaient soudainement, et je disais alors au prêtre : mais comment cela peut-il être aussi contradictoire avec ce que j'ai lu hier ? lui demandais-je ? Il me regardait alors avec soit un sourire mystérieux, soit avec de la peine, et me répondait invariablement : " je ne suis qu'un prêtre ouvrier et je ne comprends pas toutes les Écritures... "
Pour vous décrire ma sensation, j'ai eu l'impression d'un contact étroit, comme quand deux personnes ont en même temps une même réaction, compréhension... et très rapide. Ou comme quand deux complices se comprennent à la seconde sans rien dire... ça juste en lisant quelques passages de la bible... vous avez du déjà avoir cette sensation aussi quand vous regardez quelqu'un que vous aimez dans les yeux et que votre esprit "part" vers le sien... une complicité instantanée... je ne sais pas trop comment décrire ça mais c'est tout ça à la fois... comme un coup de foudre de quelques millisecondes qui, au lieu d'envoyer mon esprit vers un regard aimé ou complice, l'a envoyé tout droit vers le ciel... c'est le mieux que je puisse pour décrire ce sentiment puissant.
Je sais que le catéchisme et le chant se sont arrêtés assez brutalement car mon père a trouvé que je passais trop de temps avec le curé ! Je sais qu'il ne s'est rien passé du tout avec le prêtre-ouvrier et qu'il ne s'était rapproché de moi que parce que j'avais été touché par certains éléments spirituels... mais je sais aussi que mon père a été voir les supérieurs du curé pour se plaindre de ses intentions... et m'a retiré sans autre procès de toute activité religieuse...
Est-ce le réel point de départ de toute ma vie, qui est finalement la conséquence indirecte d'un événement précis décrit ci-dessus ? Tout pourrait me le faire penser maintenant, après tant de temps de passé, et pourtant encore plus présent maintenant.  Car, encore aujourd'hui et malgré mes tentatives pour rejeter toujours cette possibilité, je n'ai pas de doute que ce qu'il m'est arrivé ensuite est tout aussi extraordinaire que cet OVNI, probablement plus incroyable et digne pour certains de faire partie des "un peu dérangés", voir beaucoup... tant pis pour eux s'ils pensent ça, ils font juste preuve de préjugé, ou de frayeur...
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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 18:50

Chapitre 2
Quand vous luttez contre un bailleur de logement qui manipule des dizaines de familles en leur faisant croire qu'ils sont seuls à n'avoir pas été augmenté depuis x temps par exemple par rapport à un quartier fictif et des comparaisons fictives, vous ne pouvez être tenté de dire les vérités simples et ressenties par vous-même, sans risque d'offrir une faiblesse ou un faux motif aux adversaires. Je me suis abstenu donc jusqu'à présent de continuer cette "autobiographie" concentrée sur les expériences que je juge moi-même comme sortant de l'ordinaire. Mais dans la mesure où dire les vérités et même les prouver ne sert à rien dans l'immédiat de cette société dirigée par des gens qui n'ont pas la même vie que leur peuple, qui sont dans leurs riches illusions, et dont tous les rouages sont tirés au bénéfice de quelques-uns, je sais que je suis parmi ceux qui peuvent semer des graines qui peuvent mettre longtemps à germer, mais qui germent toujours. Je vais donc reprendre mes souvenirs du mieux possible et je me moque éperdument des mauvaises pensées ou préjugés d'éventuels lecteurs : qu'ils aillent ailleurs !
Je répète par contre que, surtout pour les périodes les plus lointaines, les scènes décrites ne sont pas obligatoirement dans leur ordre chronologique, même si elles sont relativement proches temporellement. Je peux par contre dire que tout à certainement débuté de toute façon quand je suis arrivé définitivement à Paris moi-même, et après avoir continué mes études dans le 15ème arrondissement donc, dans un collège pour garçons Rue St-Charles, assorties d'heures de Catéchisme et de chorale ! J'avoue avoir très peu de souvenirs de cette époque (commencée vers 7-8 ans ?), sauf vers la fin, plus marquante. Je crois par contre me souvenir que je suis passé par plusieurs postes dans la chorale : d'une belle voix limpide et angélique, ma voix a mué assez rapidement, à tel point que je me souviens qu'un prof de chant a été surpris de devoir me "classer" parmi les voix les plus graves et placé parmi les plus grand malgré mon âge et ma corpulence (je suis resté longtemps assez petit en taille - et d'ailleurs je ne suis pas bien grand maintenant, tout juste dans la moyenne !).
Aujourd'hui, je suis quasiment certain que tout s'est produit la première fois lors de cette sorte d'émerveillement subi, d'émotions serrant à la fois la gorge et libérant le coeur, de larmes de bonheur. Une chose que je n'ai jamais revécue de ma vie avec une telle intensité. L'impression aussi d'un souvenir dans un souvenir, comme si cette espèce d'extase immense m'était déjà connue, loin, loin dans les brumes de la mémoire. Et l'impression d'être au bord de la compréhension totale de tout ce qui m'entoure... un peu comme quand on a un nom d'objet sur la langue, et qu'il ne veut pas sortir... et puis plus rien. Seule l'émotion reste, indéfiniment, et heureusement. C'est ce qui me maintient en vie ici, alors que je sais qu'il y a un ailleurs. Mais mon raisonnement envers tout ce qui va suivre, est que cette connexion, si j'ose dire que cela en était une, la première, ne s'est jamais rompue en réalité, ou encore que cette connexion a attiré l'attention plus ou moins permanente de force(s) étrange(s) autour de moi. Et pour ceux qui commenceraient éventuellement à décréter qu'il y a peut-être des tendances parano dans tout ça, sachez que non, car je n'ai pas peur d'autrui ni de grand chose, je ne me sens pas persécuté : cela fait plus de 10 ans que je n'ai pas quitté le même endroit et je suis "trouvable" par tout un chacun, voir encore plus par autre chose. Mon seul soucis a été jusqu'à présent de protéger ma fille en priorité et de tenter de faire en sorte qu'elle puisse faire ses propres choix d'adulte (30 ans cette année 2014, ma fille !), avec celui qu'elle aime tant qu'à faire !
Peu de temps après cette forte émotion ressentie à la simple lecture d'un passage du Nouveau Testament, je me souviens que notre appartement a reçu une visite inattendue : un vulgaire pigeon s'est écrasé contre la fenêtre de ma chambre et est tombé sur le balcon, groggy et l'aile fortement luxée. Je convainquais ma mère de pouvoir le soigner, et même mon père le soir, puisqu'il est resté plusieurs jours dans ma chambre. Les deux premiers assez calmement, car je l'avais mis dans une grosse boite à bottes remplie de coton, et ma mère avait aidé à lui bander les ailes, surtout celle qu'il n'arrivait plus à refermer tout seul. Il semblait avoir été empoisonné aussi d'après son comportement mou et maladif. Mais au bout de trois jours, des soucoupes de lait avec du pain et quelques graines, son aile au repos forcé ne l'empêchait plus de vouloir se dégourdir les pattes et sortir de la boîte. Un pigeon parisien bien nourri n'a pas trop l'habitude du respect d'une chambre, et bien qu'il ait semblé vouloir comprendre que le papier journal était un bon endroit pour évacuer tout ça, il reçu rapidement l'ultimatum d'un départ dès le lendemain.
Et je me souviens avoir été un peu triste de voir ce nouveau petit compagnon partir, mais en même temps heureux de l'avoir aidé et soigné.
Et bien, le lendemain, vers la même heure, il est revenu se poser sur la rambarde du balcon, bien reconnaissable pour moi, et m'a fait la fête en tournant autour de moi comme un fou pendant un bon quart d'heure, dès que j'ai ouvert la fenêtre. Il est revenu comme ça plusieurs jours, régulièrement, puis un jour, il a été suivi par un compagnon, et à commencé à partager sa petite soucoupe au lait-pain sur le balcon. Mais ça s'est gâté : ils sont venus un jour trop nombreux d'un coup, une vraie nuée de pigeons en train de se poser sur mon balcon et ceux des voisins, partout sur la façade de l'immeuble ! Je me souviens que ma mère était effrayée et avait pris un balai. Moi, je claquais brutalement des mains et leur criait de partir, ce qu'ils firent tous très rapidement. Je les vis tous partir dans le ciel comme une colonne allongée et bruyante. Le pigeon ne revint plus après, c'était peut-être un adieu pour dire qu'il s'était trouvé une bonne bande !
Je pense que c'est aussi à peu près vers cette période qu'un étrange rêve est apparu, que j'ai refait à plusieurs reprises à l'époque et aussi plus tard. Un rêve difficile à décrire car nous ne possédons ni les couleurs, ni les textures que j'y ai vu. D'abord, c'est assez sombre, avec des endroits complètement noirs et insondables et c'est assez flou. C'est en même temps très coloré et visible par endroits, et tout bouge mollement, comme dans un fluide trouble où je flotte. J'ai une forte impression de paix et de contentement. Il y a des petites choses qui bougent parfois devant mes yeux, de différentes couleurs et formes, et je suis comme heureux de les voir et de les sentir me toucher, Comme si ces petites choses amicales prenaient soin de moi continuellement et que je sentais leur amour envers moi... Cela peut sembler peu réaliste, mais j'ai la forte impression qu'il s'agit d'un souvenir d'avant même ma naissance, comme fœtus dans le ventre de ma mère.
Ce qui suit s'est déroulé durant un été, probablement un été où je passais les journées au "patronage" ou à me promener dans les rues avec de nouveaux compagnons de jeux. Je ne connaissais pas encore mon ami Thierry ni mon ami Claude, il y a ça de certain, donc très proche encore, ou peut-être même juste après ma "rupture" d'avec la Chorale, le Catéchisme et donc même la religion chrétienne, suite aux détails racontés plus haut. J'ai connu une petite bande cet été, mais c'est un petit garçon, plus jeune que moi de 2 ans je pense, qui m'a le plus marqué, avec le second événement que je n'ai jamais pu oublier. Et pourtant, je suis incapable de retracer le visage de cet enfant pleinement, ainsi d'ailleurs que de nos 3-4 autres "copains" d'été, ni même du père de cet enfant, présent lors de la scène.
Je pense avoir connu ce petit garçon au moins deux à trois semaines, chaque jour pratiquement, y compris le week-end où nous nous rejoignions vers la fin vers chez lui. C'était mon premier vrai copain, en fait quand j'y repense. Très intelligent et vif pour son âge, je me souviens que nous passions des heures à jouer gaiement ou à discuter de ce qu'il se passait chez les adultes. Nous avions une curiosité égale et nous posions souvent les mêmes questions. Cela s'est gâté lorsque nos 3-4 compagnons de jeux (foot, courses éperdues dans les collines de parcs ou vers des bassins, billes et quelques bêtises classiques de gamins de 7 à 9 ans) se sont vraiment avérés être stupides et ont commencé des jeux plus violents du style "tu te moques d'une tête de turc" ou " tous contre un "... il est possible aussi que j'ai refusé de participer à l'une de leur bêtise encore plus stupide que les autres, mais ils s'en sont pris à moi un beau jour sans réelle raison, et mon jeune copain a préféré (je peux le comprendre maintenant !) les soutenir plutôt que moi... fâché, je rentrais chez moi. Le lendemain, je suis encore fâché, et plus encore contre ce que je considérais comme un fidèle ami. C'est probablement là qu'une "certaine" chose a basculé, sinon le destin, car j'avais soudainement l'idée de récupérer un des jouets préféré du petit garçon, qu'il m'avait montré caché sous une brique ôtable d'un vieux mur, juste en face de son domicile... cela faisait des jours que ce jouet dont je ne me souviens même pas dormait à cet endroit en permanence, mais je ne pouvais résister d'y aller en plein après-midi. J'étais à pied à l'époque et je me souviens qu'il habitait assez loin au milieu d'une impasse, vers la rue Lecourbe je pense. Je me souviens mal, peut-être une maison ou un petit immeuble avec une grande porte de cour toujours ouverte et un grand mur à gauche de l'entrée.
C'est alors que je me rapprochais enfin et que j'avais quitté la rue principale pour des petites rues menant à son impasse que cela se produisit. D'un seul coup et alors que j'étais en plein mouvement, en route pour aller "punir" le petit. Oui, je sais, pas très gentil et revanchard, mais vers 9 ans, on hésite rarement... malheureusement ! Là, une puissante voix cria à l'intérieur de mon crâne " NE FAIT PAS ÇA ! ". Je me figeais, surpris, écarquillais les yeux et regardais partout autour de moi, me retournais et reculais même pour voir si une fenêtre ou une porte ouverte laissait entendre quelque chose. Rien du tout, tout était d'ailleurs très très calme et silencieux : ce devait être en plein mois d'août, même pas de voitures. Et la voix résonnait encore en moi, impérieuse et en même temps amusée, comme un père qui surprend un petit enfant qui va faire une bêtise ! C'est l'impression qui me revient maintenant, mais je peux me tromper. Là, je vous rappelle que vous n'êtes pas obligé de me croire, mais je n'entendrais en tout cas plus jamais cette énorme voix à l'intérieur de moi jusqu'à présent, mais je l'ai bien entendue, et très distinctement.
Je me reprenais tout de même assez vite et, comme un enfant de neuf ans sans trop de compréhension et doutant de beaucoup de choses, je haussais les épaules et reprenait mon chemin avec les mêmes objectifs... j’atteignis rapidement le mur au jouet, enlevait la grosse brique descellée et prenait le jouet visible et là, je me figeais à nouveau, repensais subitement à cette grosse voix et hésitais. Je reprenais le jouet de ma poche en m'approchant pour le reposer lorsque d'un seul coup, le petit, accompagné de son père, apparurent dans l'ouverture de leur porte. Je compris instinctivement qu'ils étaient déjà sûrement là depuis un moment, derrière le mur de leur maison cachant la cour. Le petit garçon s'approcha de moi et me dit " je sais que tu m'as pris mon jouet ". Là, évidemment, j'éclatais en sanglots en disant que je ne savais même pas pourquoi je l'avais pris, que je me moquais de ce jouet et que j'allais le reposer. Sur ce, je le reposais sous la brique, et lui le reprenait aussitôt dans ses mains, en me disant " oui mais quand même...", là, je commençais à reculer, plein de chagrin, de regrets mais aussi de rancœur envers une sorte de trahison que je ressentais... Là, j'entendis son père lui dire avec un soupir " Je te l'avais dis de ne pas faire ça avec lui  ! ". Comprenant qu'il m'avait lui-même manqué de confiance et se jouait de moi, j'étais encore plus déçu et honteux de m'être fait "avoir" et commençais à partir quand le petit sembla commencer à regretter aussi son "piège" ou "test" à moitié loupé et me cria qu'il me pardonnait et s'excusait aussi, que je pouvais reprendre et jouer avec son jouet. Mais j'étais en larme et peu écouteur, déjà fâché du tour avec l'autre bande et je partais donc en courant. J'entendais encore le petit dire à son père " mais je veux pas qu'il parte, c'est celui que je préfère comme ami...". " Je te l'avais dis, pas lui, mais c'est trop tard..." .
J'étais probablement très rancunier et conservais un plutôt mauvais souvenir de cette dernière scène : je ne reverrai plus jamais (à priori, quoique !) ce petit garçon, ni son père. Et pourtant, ma mère pourrait vous le dire si elle était encore parmi nous, il a tenté de revenir. Un après-midi de fin août probablement, ma mère répond au téléphone ou à la porte (je me souviens mal), et c'est mon jeune ex-copain. La bande a fini par se moquer de lui aussi et il se retrouve tout seul aussi, et ils l'embêtent. Je ne répond même pas moi-même (et je le regrette encore), mais par l'intermédiaire de ma mère, je lui dis que c'est bien fait, comme il voit ce que cela fait... point. Je suis têtu à l'époque et, malgré ma mère qui insiste pour que je lui parle et me traite de méchant, je refusais définitivement de le revoir. J'ai manqué de le pardonner à la seule occasion possible.
Plusieurs questions évidemment me taraudent encore au sujet de toute cette scène, bien gravée dans mon esprit. Cette voix énorme entendue, m'était-elle bien destinée ? A moi seul, à nous deux avec l'enfant ou seulement destinée à l'enfant à l'origine. Lequel de nous deux ne devait pas faire sa "bêtise" ? Les deux probablement, avec le recul...
A la rentrée de septembre qui suivie, je pense que j'ai rencontré le meilleur ami de ma jeunesse (avec Claude qui disparu), Thierry. Et il n'est pas impossible que cet OVNI qui m'a visité un doux soir silencieux, l'ait peut-être fait en ce même mois d'août (69 ou 70 à priori)...
Chapitre 3
C'est à cette période d'été 70 je pense, juste après ces quelques semaines demeurées assez étranges dans mon esprit (ce petit enfant - plus petit que mes 11 ans pile de l'époque - est demeuré comme un extraordinaire esprit brillant, savant sur des sujets d'adultes, hypnotiseur, amical et... farceur, espiègle, gai, bébé...), que je commençais à écrire. Les quelques amis de classe que j'avais n'étaient pas revenus ou disponibles et mes soucis avec la bande du patronage faisaient que je restais enfermé à écrire jusqu'à la rentrée (mi-septembre à l'époque)...
C'est probablement également à cette période où j'ai jeté à la poubelle la majorité de mes jouets "guerriers" - finies mes batailles de petits soldats, au grand désarroi de ma mère à l'époque pour qui c'était probablement des souvenirs de cadeaux et de petits moments qui disparaissaient avec... quoiqu'il en soit, j'ai profité de la rentrée scolaire pour obtenir des blocs de papier et des stylos et j'ai commencé à écrire un peu de tout au début, à commencer par des poèmes-chansons et puis des textes fantastiques et SF.  -...
La plupart de ces premiers textes ont été perdus au cours des années suivantes, malheureusement, mais j'ai retrouvé quelques feuilles éparses dans des vieux dossiers, et ce petit texte ci-dessous fait partie de ces premiers textes :
" Thaïf s'inquiétait énormément. On l'avait arraché à sa terre natale et on l'avait emporté dans un endroit sec et pauvre. Où il était avant, il se portait bien, on prenait soin de lui et l'endroit était humide à point.
Le plus incroyable était qu'on lui avait coupé toutes ses substances nourricières. Comment l'être qui prenait soin de lui voulait--il que Thaïf reprenne vie ?
Les nourrisseurs- ainsi les Guers appelaient les êtres qui prenaient soin d'eux - étaient des choses gigantesques et répugnantes, qui leur procuraient la nourriture, l'eau et le site d’implantation.
Thaïf savait qu'il avait changé de nourrisseur, et il sentait bien que ce dernier était beaucoup moins amical. Il regrettait son ancien nourrisseur. Thaïf savait également que des Guers mourraient par la faute de certains nourrisseurs. Cela allait-il lui arriver ? Jamais il ne s'en aurait douté, auparavant. Thaïf avait un peu peur. Si il aurait pu se déplacer, il se serait enfuit. Mais les Guers avaient perdu le pouvoir de se mouvoir depuis de nombreuses générations.
Les Guers étaient des êtres frêles, qui n' n'esquissaient plus aucun mouvement. Leur civi­lisation était fondée sur la spiritualité, et ils correspondaient entre eux par télépathie. Les Guers pouvaient vivre longtemps, ou mourir dès leur naissance. Cela dépendait exclusive­ment des nourrisseurs, et de nombreux Guers regrettaient cet état "de chose.
Les Guers n'étaient entrés qu'une fois en contact avec les nourrisseurs, il y avait des quantités immenses de générations auparavant. Mais les Guers se transmettaient leur histoire depuis toujours, et ils n'oubliaient pas.
Et la seule fois que les Guers ont pris contact avec les nourrisseurs, cela avait été pour sceller un contrat. Les conditions étaient simples, et à l'avantage des Guers. Les nour­risseurs devaient éternellement prendre soin d'eux, et de leur coté, les Guers devaient faire profiter les nourrisseurs de leur beauté. Car les Guers étaient beaux, et ils le savaient.
Et les Guers se laissèrent faire, ils s'implan­tèrent partout sur la planète et procréèrent. Mais les Guers devaient rester immobiles, afin de toujours montrer leur beauté aux nourrisseurs. En effet, si les Guers partaient après avoir été nourris, le contrat était faussé, cassé. Mais les êtres frêles, à force de rester immobiles, perdirent le pouvoir de se mouvoir et ils pro­créèrent sur place, donnant toujours aux nour­risseurs de nouveaux Guers à soigner.
Les Guers regrettaient aussi de n'avoir rien d'autre à offrir que leur beauté aux nourrisseurs. Il existait des Guers sauvages, qui s'implantaient d'eux-mêmes et qui se nourrissaient naturellement et comme ils pouvaient. Ces Guers-là étaient beau­coup moins beaux que les " civilisés ".
Parfois, Thaïf regrettait de ne pas être un Guer sauvage. Maintenant, les Guers étaient les esclaves des nourrisseurs, ils ne pouvaient plus rien contre eux, et si les nourrisseurs voulaient les laisser mourir, ils mourraient.
Les Guers regrettaient leurs grands pouvoirs télépathiques de jadis, ceux avec lesquels ils avaient pris contact avec les nourrisseurs. Maintenant, les Guers étaient contrains de se laisser faire, ils ne pouvaient plus entrer en contact avec leurs protecteurs. Ils étaient abaissés au niveau des animaux asservis.
Thaïf sentit que son nourrisseur arrivait. Allait-il enfin être bien soigné ? Il suffirait de bien peu pour qu'il reprenne vie. De l'eau, tout simplement.
Thaïf sentit soudainement l'humidité du sol. Son nourrisseur lui donnait enfin de l'eau ! Thaïf étendit doucement ses antennes nourricières. Elles se rétractèrent aussitôt. Il y avait bien de l'eau, mais il avait détecté des substances chimiques néfastes dans cette eau. Il ne pouvait pas se réhydrater. Son nourrisseur voulait-il sa mort, ou bien ne s'était-il pas rendu compte que son eau était polluée ?
Soudain, Thaïf sut qu'il allait mourir. Il dit adieu à ses congénères, leur expliquant son cas, et laissa sa beauté se flétrir. Il avait résisté très longtemps, trop longtemps. Il sentit sa parure tomber, son corps se courber.
Le nourrisseur allait-il le laisser ainsi ? N'avait-il pas de pitié ? Que faisait-il du contrat ? Ses minuscules cellules cervicales atrophiées se désagrégeaient. Il essaya de faire un mouvement, comme il l'avait si souvent tenté, mais il n'eut pas plus de succès que les autres fois. Il sentit un être reproducteur se poser sur l'un de ses organes sexuels, mais il s'envola aussitôt, probablement déçu. Les êtres reproducteurs étaient des choses minuscules, à l'inverse des nourrisseurs. Ils n'étaient pas intelligents, ils faisaient ça par besoin.
Les Guers étaient hermaphrodites, mais ils ne pouvaient plus se reproduire directement. Alors, de petits êtres transportaient les gènes d'un organe sexuel à l'autre, ensemençant ainsi. Les Guers aimaient bien les reproducteurs, car en définitive, c'était grâce àeuxqu'ils pouvaient procréer maintenant. Plus aucun être ailé de se posera sur Thaïf, maintenant...
Thaïf sentit ses pointes organiques se hérisser, uniques et pauvres défenses contres les attaques. Ses membres protecteurs se flétrissaient. Soudain, une atroce douleur monta en Thaïf, partant des organes nourriciers et implanteurs. Thaïf sut aussitôt que c'était la fin. Des centaines de Guers entendirent le cri déchirant de Thaïf. On commença une cérémonie d'adieu et de tristesse...
Jamais les Guers n'auraient imaginé que les nourriciers auraient pu oublier leur contrat, pendant ces millénaires. En effet, quand les Guers les avaient connu, ils n'étaient encore que des idiots primitifs. Les Guers, eux, restaient toujours au même niveau, et ne pouvaient comprendre 1' évolution, c'est ce qui les perdait...
* * *
Manuel Cortega cracha à terre et jeta sur le sol le massif d’orchidées qu'il venait d'arracher. Il avait volé cette plante il y a quelques jours, dans une belle propriété de la ville. Il aurait voulu qu'elle reprenne. Quel chic cela aurait fait, parmi les cases des voisins du bidonville !
Manuel haussa les épaules et rentra dans sa case en tôle, où ses six enfants l'accueillirent en un bruit infernal. Agacé, il ressortit, regarda en passant les restes du beau massif d’orchidées. Mais les racines pourrissaient, les fleurs étaient flétries et les feuilles déchiquetées. Il haussa à nouveau les épaules. Drôle d'idée, qu'il avait eu de replanter une plante de riche dans un bidonville. Hier, il avait eu son jour de succès. Tout le monde venait voir son orchidée. Aujourd’hui, c'était fini.
Bah, soupira-t-il, cela avait égayé un peu sa vie de pauvre. Il se tourna vers la mer et contempla le paysage grandiose d'un air outré. Il se demanda pourquoi tant de monde venait voir Rio, capitale des bidonvilles !
Le même jour, des milliers d’orchidées moururent à Rio de Janeiro. C'était le premier geste de protestation des Guers. Mais personne n'y fit attention…
Le jour où les Guers mourront tous le même jour, par leur désespérance, peut-être les humains se souviendront-ils de leur contrat ? Qui sait ?... " - © Yves Herbo
La rentrée me réservait une surprise, mais est-ce vraiment un hasard ? L'instituteur principal Monsieur Corneloup (un nom que je n'ai pas oublié !), en cette classe de la rentrée 1970-1971 et fin de cycle, et professeur de français, avait décidé d'appliquer un nouveau programme d'éveil à la littérature qui consistait à faire écrire tout un petit livre illustré par l'ensemble de la classe. Toutes les matières pratiques participaient au programme, avec la professeure de sciences naturelles et de dessin, qui était d'ailleurs en couple avec le professeur de français si je me souviens bien (nous avons tous été invités à l'époque par les deux professeurs a une fête dans le jardin de leur maison qui se trouvaient... au Plessis-Robinson ! C'est la toute première fois que je mettais les pieds dans cette ville donc, au Plessis-Robinson dans le 92, en 1970... et je ne me doutais pas que le destin m'y ramènerai des années plus tard, comme d'ailleurs dans d'autres endroits où le sort s'est acharné à me faire revenir.
J'ai dit que j'avais probablement rencontré mon ami Thierry vers cette époque. Mais je pense que je ne l'ai pas connu tout de suite dans ma classe, mais plutôt au niveau de l'étude, puisque nous restions tard en classe pour finir nos devoirs un maximum avant de rentrer... Thierry n'avait pas de père et sa mère travaillait dans un café-restaurant de Denfert-Rochereau, avec des horaires assez élastiques : Thierry était récupéré par une "nounou" qui l'emmenait dans son appartement déjà rempli par ses enfants et d'autres qu'elle gardait. Un endroit où il pouvait rarement terminer ses devoirs... nous devenions assez facilement amis quelques mois plus tard quand il est arrivé (il a rejoint l'école en cours d'année je pense) et nous entraidions du mieux que nous pouvions sur les devoirs.
Durant cette année, je me souviens avoir eu de bons souvenirs avec des gamins très sympathiques dont les visages me reviennent parfois, et dont j'ai retrouvé certains derrière la couverture du petit livre que nous avons écrit ensembles à l'époque : les frères jumeaux S, le costaud D entre autres... je me souviens qu'à une période donnée, nous avons formé une petite bande de gamins curieux qui avions entrepris de visiter les sous-sols et parkings du 15ème arrondissement, les mercredis ou samedis selon les opportunités. Sans toucher à rien, attention, nous ne faisions aucun mal... à part crier pour provoquer des échos et jouer aux voleurs et aux policiers, comme beaucoup d'enfants... Bon, nous avons probablement réveillé un gardien ou deux endormi et déclenché quelques alarmes de magasins, mais rien de remarquable... à part la toute dernière escapade qui nous a valut une chaude entrevue avec la Mère principale d'une école religieuse de jeune filles dans laquelle nous avons pu pénétrer par les sous-sols, presque par hasard... le problème étant bien sur que certaines salles n'étaient pas vides du tout et que nous nous sommes faits courser dans les couloirs par une énorme sœur, en robe noir et blanc qui a réussi à nous rabattre vers une voie sans issue. Vous devinez le reste : alors que deux de mes compagnons de visite avaient réussi à s'échapper, je me retrouvais avec un autre dans le bureau de la Mère Supérieure en colère et nous menaçant des pires maux et punitions... mais je me souviens avoir réussi à la faire sourire en coin en lui expliquant avec honnêteté nos escapades sans mal et en ne touchant à rien, juste un jeu. Elle nous fit peur et nota nos noms et école et nous relâcha... nous rejoignions nos amis embêtés mais moqueurs qui attendaient plus loin et nous décidions alors d'arrêter ces visites, rompant aussi un peu le groupe au passage si je me souviens bien. Je n'entendis jamais parler de cette histoire par la suite, contrairement à nos craintes envers nos parents et l'école : la Mère Supérieure avait du juger qu'elle nous avait suffisamment fait peur sur le coup je pense ! Mais je me rappelle encore les rires et regards admiratifs des petites filles qui nous avaient vu dans cette école... c'est étonnant d'ailleurs comme il ne reste souvent, dans les bons ou mauvais souvenirs, que ces petits détails qui résument tout... un rire éclatant, un regard éclairé, un sourire ou une grimace, une expression généreuse ou méchante...
Les Aventures de Bacara

Forum Religion Magie et Paranormal - Page 2 Scanbacara4-page-17mini

Il s'agit ici de ma toute première participation officielle à la société publique en tant qu'auteur, et aussi à un travail collectif littéraire, dès mes 11 ans donc. Ce petit livre écrit et illustré par des enfants de 10 à 11 ans est évidemment en assez mauvais état mais je vais tenter de le sauver déjà en scannant les pages, bien que certains textes commencent à devenir illisibles, sans compter les dessins flous et peintures passées. Il est possible que l'un de mes co-auteurs de l'époque reconnaisse aussi ses travaux, qu'il possède aussi encore son unique exemplaire et qu'il va me contacter... on peut toujours envisager le meilleur  et tenter de sauver une œuvre unique née de l’Éducation Nationale... j'en rajoute peut-être un peu trop... quoique... c'est tout aussi bien un hommage à ce bon instituteur, Mr Corneloup, et au hasard de cet exercice passionnant pour moi, probablement un "révélateur" qui tombait au bon moment après mon éveil subit à l'écriture (éventuellement initiée à l'origine par ma rencontre quelques mois auparavant, que j'estime entre 9 ans et 10 ans, avec ce qu'on ne peut appeler que "OVNI"...). J'ai retrouvé l'un de mes petits textes écrit vers 9-10 ans - pas très bon ni bien construit évidemment, et j'avais également écrit plusieurs pages pour ce petit livre des Aventures de Bacara, malheureusement toutes gardées par le professeur et perdues pour moi.
En attendant mieux, voici déjà la couverture, les pages de présentation et des co-auteurs et quelques dessins (pas dans l'ordre), le début du texte. Tout le livre a été numérisé (le livre a dû être décortiqué et chaque page et dessin mis à plat) et le tout reste encore assez lisible. Si une société d’Édition de livres pour enfants est intéressé par un vrai livre vraiment écrit par des enfants, qu'elle me contacte pour examiner les possibiliForum Religion Magie et Paranormal - Page 2 Scanbacara4-page-12Forum Religion Magie et Paranormal - Page 2 Scanbacara4-page-11

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(...)
© Herbo Yves et co-auteurs (1970-1971)
Ce petit livre commun ne relève pas des faits mentionnés comme faisant partie de mon témoignage global sur le paranormal et tous ses effets connexes, mais est utile à mentionner dans le processus qui a accompagné la suite des événements. Je publierai l'intégralité de ce petit livre d'enfants dans une prochaine page car celle-ci atteint déjà ses limites. Cet article va d'ailleurs rejoindre prochainement le Menu Écrits afin de constituer une première publication (Ebook ?) en plusieurs volumes à cause du poids des écrits encore à venir.
Le nombre de caractères sur un billet de blog ne permet pas de poursuivre sur ce dernier le texte complet envisagé maintenant, vous trouverez une remise en oeuvre de cette autobiographie et la suite au niveau des Pages/Ecrits ici : http://www.sciences-fictions-histoires.com/pages/ecrits/autobiographie-ma-vie-hors-normes.html, Yves Herbo (c) 2013-2014
Yves Herbo ©-Sciences-F-Histoires-05-2013/04-2014.
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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 18:51

Différence entre religion et magie
Catégories : Magie et démonologie

Le problème1 d’une définition de la magie est de soi difficile étant donné la diversité des phénomènes. Cependant, une donnée fondamentale semble acquise parmi les savants : la distinction objective que l’on doit mettre, sur le plan anthropologique et culturel, entre « religion » et « magie ».

La distinction découle de la manière diverse dont les deux expériences se rapportent à ce qui est transcendant :
– La religion fait une référence directe à Dieu et à son action, de sorte qu’il n’existe pas et ne peut pas exister d’expérience religieuse sans cette référence ;
– La magie implique une vision du monde qui croit à l’existence de forces occultes qui exercent une influence sur la vie de l’homme et sur lesquelles celui qui exerce la magie (ou l’usager) pense pouvoir exercer un contrôle par l’intermédiaire de pratiques rituelles capables de produire automatiquement des effets ; le recours à la divinité – quand il existe – est purement fonctionnel, subordonné à ces forces et aux effets voulus.

En effet, la magie n’admet aucun pouvoir supérieur à elle-même ; elle affirme qu’elle peut contraindre les « esprits » eux-mêmes ou les « démons » évoqués à se manifester et à accomplir ce qu’elle demande. Aujourd’hui encore, celui qui recourt à la magie ne pense pas d’abord s’adresser à Dieu – au Dieu personnel de la foi et à sa Providence sur le monde – mais plutôt à des forces occultes impersonnelles, supra-humaines et au-dessus du monde, régnant sur la vie du cosmos et de l’homme.
Il pense qu’il doit se défendre contre ces forces en ayant recours à des gestes pour les conjurer et à des amulettes, ou il présume qu’il peut en retirer quelque bénéfice par des formules d’incantation, des philtres ou des actions liées aux astres, à la création ou à la vie humaine. C’est dans ce contexte qu’entre le caractère producteur de l’acte magique, qui n’admet – une fois mis en acte selon les modalités requises – aucune possibilité d’échec.

Cela se passe sous des formes variées.
– Il y a la magie imitative, selon laquelle le semblable produit le semblable : verser de l’eau par terre amènera la pluie, transpercer les yeux d’une poupée rendra aveugle ou fera mourir la personne qu’elle représente.
– Il y a la magie contagieuse, pour laquelle ce qui est contigu agit sur le contigu ou une partie sur le tout, au point qu’il suffit de mettre en contact deux réalités, animées ou inanimées, pour qu’une force bénéfique ou maléfique se transmette de l’une à l’autre : ainsi, « toucher du fer » ou « jeter du sel » éloignera les influences négatives ou les sorts à cause de vertus spéciales que renferment ces éléments.
– Enfin, il y a une magie incantatoire, qui attribue un pouvoir particulier à des formules ou des actions symboliques, que l’on croit capables de produire les effets évoqués ou indiqués par ces formules.
Sous quelque forme qu’elle s’exprime, la magie représente un phénomène qui n’a rien à voir – sur le plan objectif, – avec le sens authentique de la religion et le culte de Dieu. Au contraire, elle est son ennemie et son antagoniste.

À juste titre, la raison scientifique contemporaine (ou simplement la raison élémentaire) considère la magie comme une forme d’irrationalité, que ce soit par rapport aux conceptions pré-logiques dont elle se réclame, ou par rapport aux moyens qu’elle met en œuvre ou aux fins qu’elle poursuit.
Il existe chez les savants des opinions diverses sur l’origine de la magie.
– Certains en identifient la source dans une autosuggestion ou une « névrose obsessionnelle » de l’individu ou de la société.
– D’autres l’expliquent comme une réaction de défense contre – ou une déformation de – l’idée de Providence divine.
– Certains, allant au-delà, voient dans la magie l’expression d’une volonté de puissance de l’homme, orientée vers la réalisation de son rêve archétype : être Dieu. De fait, quelle que soit l’explication dont on part, par la croyance magique se manifeste une sorte de réédition de cette tentation des origines qui a été à la racine du premier péché, présent au cœur de l’homme comme tendance et suggestion sournoise du Tentateur.

  • Lettre pastorale : Magie et démonologie, DC 2104(1994)988-998 

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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 18:51

Emile Durkheim
Religion - magie
« Cours sur les origines de la vie religieuse », (1907), in Religion,morale, anomie, Éd. de Minuit, 1975, p. 70.

Textes de l'auteur
Forum Religion Magie et Paranormal - Page 2 Livre6

Forum Religion Magie et Paranormal - Page 2 Durkheim
La religion et la magie restent très distinctes; il y a entre elles une répugnance et une hostilité véritables. Le magicien se sert souvent, il est vrai, des rites et des croyances des religions, mais c'est en les profanant ou en les prenant à contre-pied: la magie est essentiellement antireligieuse.

Il est un caractère par lequel elles se distinguent très nettement: les croyances religieuses sont communes aux membres d'une collectivité qui font profession. d'y adhérer; une société dont les membres sont liés les uns aux autres parce qu'ils se représentent de la même manière les choses sacrées dans leurs rapports avec les choses profanes, c'est ce que nous appelons une église, et il n'y a pas de religion sans église. Il en va tout autrement des croyances magiques; bien qu'elles soient souvent très répandues, elles ne servent jamais à unir les uns aux autres les individus qui les adoptent et ne les lient pas en un groupe; il n'y a pas d'église magique; un mage, un sorcier a une clientèle flottante analogue à celle d'un médecin; il n'a pas d'église.
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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 18:52

Magie et Religion

Peut-on parler de fait religieux pour la magie ?

Sommaire :

1 Le courant évolutionniste: la magie est la premier stade.
2 L'école sociologique française: complémentarité et différenciation de la magie et de la religion.
3 Malinowski: explications psychologiques?
4 Lévi-Strauss : les liens entre magie et religion.
5 Critiques
1. Le courant évolutionniste : la magie est la premier stade.

James George Frazer (1854-1941), dans Le rameau d'or,

- explicite l'hypothétique passage de l'humanité par trois stades intellectuels: magie, religion, science. Et par là, il s'approprie la simplification "progès = rationalisation".

- distingue deux lois intellectuelles dans la magie:

"la loi de sympathie": le semblable appelle le semblable.
"la loi de contagion": ce qui a été mis en contact continue à agir à distance.

Edward Tylor (1832-1917) ne fait pas de grande différence entre magie et religion, mais préfère plutôt une catégorie
plus large le "surnaturel", largement critiquée par Evans-Pritchard (1902-1973).
2. L'école sociologique française : complémentarité et différenciation de la magie et de la religion.
- Durkheim (1858-1913) sépare magie et religion par le nombre de participants et de croyants: la magie ne prête pas à de manifestations collectives (cf. Les formes élémentaires de la religion).

- pour Hubert et Mauss, la religion est collective et sujette à des sacrifices, tandis que la magie est individuelle et sujette à des maléfices.
3. Malinowski : explications psychologiques ? 
Pour Malinowski (1884-1942), la magie est pragmatique, elle répond à des buts précis, et est individuelle. On recherche son efficacité et trouve ses fins par les rites. La religion est plus abstraite, désintéressée, et on trouve ses fins dans les rites. Magie comme religion ont une fonction apaisante pendant des périodes de troubles ou de doutes psychologiques.

4. Lévi-Strauss: les liens entre magie et religion.

Lévi-Strauss distingue magie et religion pour préférer le parallèle magie/psychanalyse. Cependant la magie ressemble à une science car elle cherche à intervenir sur les éléments. "La religion contient nécessairement de la magie et la magie contient nécessairement de la religion".

5. Critiques
- Evans-Pritchard (1902-1973) préfère ne pas faire de découpage trop rigide entre magie et religion: la magie doit être placée dans le contexte social général. Il fait cependant la distinction entre magie blanche préventive et magie noire offensive.

- problème des "classifications": cela rigidifie souvent la réalité et tombe parfois dans l'ethnocentrisme. Faut-il définir la religion par ce qu'elle n'est pas (la philosophie, l'idéologie, la magie...)?
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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 18:52


Petit exercice de style :
Il y a quelques temps, concernant l’approche "femme et religion" sur ce site : http://atheisme.free.fr/Contributions/Femme_religion_1.htm, j’avais émis la remarque que, dans sa chasse aux sorcières, l’Eglise devrait balayer devant sa porte car elle était elle-même impliquée dans des rituels de magie (blanche pour elle, noire pour les sorcières...). Nous pourrions parler ici de démonologie, voire de possession, qui relève de phénomènes concernant directement la psychiatrie.



Définition du mot magie :
Dans le Littré en ligne (http://francois.gannaz.free.fr/Littre/xmlittre.php?requete=magie), nous trouvons cette définition :
Magie ; (ma-jie) s. f.
1° Religion des mages ; synonyme de magisme qui n'est plus usité. A l'âge de quatorze ans, lorsque l'esprit commence à se former, on leur [aux enfants des rois de Perse] donnait pour leur instruction quatre hommes des plus vertueux et des plus sages de l'État : le premier, dit Platon, leur apprenait la magie, c'est-à-dire, dans leur langage, le culte des dieux selon les anciennes maximes et selon les lois de Zoroastre, fils d'Oromaze...
2° Art prétendu de produire des effets contre l'ordre de la nature.
La magie fut toujours en vigueur chez toutes les nations.
Assez de gens ont toujours dans la tête un faux merveilleux enveloppé d'une obscurité qu'ils respectent ; ils n'admirent la nature que parce qu'ils la croient une espèce de magie où l'on n'entend rien... 
Magie naturelle, ou magie blanche, celle qui, par des moyens naturels, mais inconnus au vulgaire, produit des effets qui semblent surnaturels.
Magie noire, celle qui est censée opérer des effets surnaturels à l'aide des démons."


Plusieurs points peuvent nous interpeller à ce niveau. La définition précédente semble avoir été tronquée dès le début du christianisme (bien que l’inclusion de rois mages soit tardive dans la saga christique) puisque les rois mages furent les premiers après les bergers à rendre hommage à l’enfant Jésus. N’oublions pas qu’ils ne furent que trois venus d'Orient (guidés par une étoile, afin d'apporter des présents à l'enfant Jésus qui venait de naître : Melchior, qui apporta l'or ; Gaspard, qui offrit l'encens ; Balthazar, la "myrrhe") à moins que le quatrième n’ait été volontairement omis (?). Cependant, ce schéma est utilisé et peut nous surprendre quelque peu de la part d’une religion neuve qui n’aurait rien emprunté aux précédentes !



L’Eglise et la magie

La première opération magique que l’on trouve dans le christianisme est la Trinité, le trois en un, Dieu le Père, le Fils et l’Esprit-saint, un dieu né de lui-même, engendré par lui-même, puisqu’il a fécondé sa mère. N’est-ce pas là magie ?

Qu’avons-nous d’autre ?


  • L’eau bénite pour asperger les croyants pour des baptêmes et autres bénédictions.


  • Les sacrements, qui confèrent le titre d’enfants de Dieu ! Alors que nous le serions déjà tous, puisqu'ayant été créés par Dieu le Père !
    Sacrements renouvelés plusieurs fois au cours d’une vie, et dont chaque renouvellement est manne bénie pour cette Eglise !


  • L’offertoire à la messe, opération de la plus haute magie avec permutation du vin (blanc) en sang de Jésus et du pain en son corps. N’était-il pas lui-même magicien changeant l’eau en vin aux noces de Cana, voire soignant les malades ? A ce sujet, l’écrivain Robert Ambelain souligne dans son étude sur Jésus la confusion dans la traduction du mot hébreu donnant "magicien" ou "charpentier" concernant le métier du "père" terrestre de Jésus !


  • La prière rejoint la magie : demandez et vous aurez, Dieu vous exaucera... n’oubliez pas de prier pour avoir une bonne santé (pour vous ou d’autres !). Combien sont ceux qui auraient prié pour la santé de l’ancien pape ? Nous savons tous ce que cela a donné !
    Priez pour les saints et vos morts pour qu'ils intercèdent pour vous auprès de Dieu qui sait tout... mais ne commercez pas avec les morts...


Le point soulevé pour la prière rejoint ce que l’on nomme en psychologie : "la pensée magique" nommée ainsi pour la part de magie alliant à cette pensée un pouvoir hors du commun et frisant le domaine de l’utopie ou la croyance en l’impossible.



Définition de la pensée magique :
L’encyclopédie en ligne Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Pens%C3%A9e_magique) nous donne une définition :
"La pensée magique est la formation de croyances et la prise de décisions selon ce qui est plaisant d'imaginer au lieu de faire appel à des preuves ou à la rationalité."

Pensée magique : On appelle pensée magique : 
"l'idée que de penser quelque chose est la même chose que de le faire. Elle est courante dans les rêves, dans certains désordres mentaux, et chez les enfants." (Freedman, Kaplan, Sadock, 1976, p. 1313). 

"La pensée magique se réfère à la croyance que des pensées spécifiques, la verbalisation, les gestes associés, ou les postures peuvent, d'une façon mystique, conduire à l'accomplissement de certains désirs ou à prévenir certains maux. Les jeunes enfants sont enclins à cette forme de pensée, comme conséquence de leur capacité limitée à comprendre la causalité. C'est l'aspect le plus remarquable de la pensée obsessive-compulsive. Elle atteint son expression la plus extrême dans la schizophrénie." (id. page 385). Cette définition émane du site Ouriel :
http://perso.wanadoo.fr/ouriel/fr/htm/pensee%20magique.htm
Ici, il faut cependant préciser qu’il y a différents types de schizophrénie.

Sur ce même site, je relève l’équivalent de ceci :
A propos du monothéisme qui frappe l’Occident et ne serait qu’une lutte d’intérêt entre la bourgeoisie citadine contre la sagesse campagnarde et paysanne (restée près de la nature donc encore un peu animiste !)
L’idée reste encore aujourd'hui très présente. On lit par exemple, dans Le Petit Robert, au mot sorcier 
"personne qui pratique une magie de caractère primitif, secret et illicite".
Cette définition suggère qu’il y aurait une magie évoluée, licite et qui s’étalerait au grand jour. Est-ce le citadin ou le prince qui condamne le paysan ou, plus précisément, la paysanne ? Le monde scientifique perdure dans cette attitude, même si ses raisons ne sont plus les mêmes. Cette lutte apparaît spécifique au monde occidental.
Avec le christianisme nous nageons en plein illogisme avec un dieu extérieur à l’homme, un dieu surnaturel, donc extra naturel, voire hors de la nature, à qui échapperait tout ce qui est naturel, ainsi qu’à ses représentants.

La foi qui est le summum de la pensée magique inclue tous types d’illusions d’optiques, miracles et mirages, hallucinations, credo... guérisons miraculeuses... sacrifices.

Nous sommes sûrs maintenant avec les dernières découvertes et investigations neurologiques que la foi est une drogue qui se développe dans le cerveau et qui apparaît comme une drogue licite en ce sens qu’elle fait prendre les rêves pour la réalité et nous permet de vivre dans un monde artificiel. Elle aurait les mêmes actions que le LSD et se développerait sur les terminaisons des neurones donnant une endorphine type dopamine comme la nicotine ou l’alcool qui procure une sensation de bien-être, bienfait, bonheur ou douce béatitude.
Cette drogue, la foi, explique et justifie le comportement des martyrs, des bonzes qui s’auto incendient et dernièrement celui de certains terroristes qui se suicident pour leurs croyances, entraînant dans la mort des innocents qui ne leur ont rien demandé. On utilise le mot de "Kamikazes" pour ces saouls de Dieu.

Parlons maintenant des stigmates qui seraient la représentation des plaies du Christ ; la couronne d’épines ; la flagellation ; le coup de lance du soldat romain ; les clous dans les pieds et les mains. D’ailleurs, ceux des mains correspondent à la représentation erronée du Christ sur la croix. En effet, l’on sait maintenant par de récentes découvertes que les clous traversaient les poignets (dans l’espace de Destot) et non dans les mains qui se seraient déchirées sous le poids du supplicié. Les nazis ont fait plusieurs expériences à ce sujet. On trouve aussi celles d’un certain français M. Barbet sur des cadavres. Devions-nous penser que ces stigmates ne sont que le fruit du cerveau dont nous ne connaissons que peu les applications qu'il aurait sur le corps et qui justifierait à eux seuls le terme d’application de la pensée magique.
Nous avions aussi précédemment parlé des cas de possessions qui ne sont que "névroses démoniaques" pour la psychiatrie et qui justifieraient encore la fonction des prêtres exorcistes et qui relèveraient eux-aussi de cette fameuse pensée magique...

Les prières sont l’application par excellence de la pensée magique. Notre but n’est pas ici de les disséquer, mais prenez le temps d’en lire quelques-unes unes (notamment le Credo) et vous constaterez par vous-même qu’elles ne sont pas différentes de l’application de la pensée magique.

La pensée magique s’appuie sur le Verbe (Logos créateur pour les religions) et sur le discours et l’association des mots ou vocables. Le son créateur qui fait que les prières doivent être exprimées à voix haute et non mentalement, ce qui serait moins efficace. Elles rejoignent ainsi les processus de lavage du cerveau par répétitions, le fait de scander des onomatopées et le martèlement répétitif d’un leitmotiv. 

Ce qui précède a été repris dans plusieurs méthodes d’auto-persuasion. Nous citerons la méthode Coué et la méthode Silva (José), mais il en existe bien d’autres comme les cours Steiner... qui ont fait les choux gras d’une certaine presse, ayant été reprises par toutes les écoles dites de développement mental. Cette pensée magique est aussi appliquée dans les sectes qui ne sont que déformations et plagiats des religions et inversement !

Une des meilleures définitions de la pensée magique reste : "prendre ses rêves pour des réalités".

Les vœux et le rêve appartiennent au domaine du merveilleux, domaine de l’enfance où tout est permis avec le : "si… que je…"
La puérilité des malédictions, "je te maudis toi et tes fils jusqu’à la treizième génération...".
Sur ce site même, "Athéisme l’homme majuscule", l’on trouve des croyants qui maudissent les athées en leur promettant les flammes de l’enfer et des tourments éternels s’ils ne se convertissent pas. Ceci nous prouverait l’emploi de la pensée magique, mais venant de croyants, c’est un axiome. L’histoire de toutes les religions abonde et est riche en anecdotes et en détails allant en ce sens. L’histoire de France, fille aînée de l’Eglise, aussi d’ailleurs...



Autres aperçus de la pensée dite magique :
Ne soyons pas négatif, il y a encore des choses inexpliquées pour nos connaissances actuelles notamment des questions que pourraient soulever les ex-voto figurants dans les églises, les chapelles près des sources dites miraculeuses en seraient la preuve à moins qu’il ne s’agisse là de spots publicitaires... Ne devrait-il pas y en avoir aussi dans les hôpitaux ! Les ex-voto sont les plaquettes portant des grâces ou des remerciements à Dieu, la Vierge, les saints, ... en remerciement de guérisons dites miraculeuses !

Certaines de ces guérisons magiques ou miraculeuses sont dues à l’effet de médicaments nommés placebo qui remplacent de vrais médicaments et dans lesquelles on constate que les pilules de placebo de couleur rouge sont plus efficaces que les mêmes en bleu. Il y a aussi les guérisons dues à l'immersion dans l’eau miraculeuse. Il semblerait que les seules maladies guéries soient celles d’ordre psychosomatique. Ce qui est déjà une bonne chose en soi et qui est très important pour notre sujet.
A propos des couleurs, on commence à les utiliser dans certains hôpitaux, notamment des couleurs pastel pour reposer l’esprit de certains sujets agités, particulièrement dans le cas des TOC (troubles compulsifs obsessionnels) qui sembleraient relever d’un auto-conditionnement mental.
Fi de l’aromathérapie et de ses huiles mais l’inhalation de produits qui dégagent les bronches et soignent certains désordres respiratoires ouvrent des voies (!) en ces domaines.
Fi aussi du chamanisme et de ses guérisons en état de transe ainsi que celles dues au magnétisme de certaines personnes qui guérissent par application des mains.
Charlatanisme me direz-vous ! Je rappelle que l’on nommait ces gens des "guérisseurs", terme qui n’a jamais été donné au médecin qui soigne ou entretient la maladie en en atténuant, certes, les effets.
Pour détruire la pensée magique extérieure à elle-même, l’Eglise n’a pas hésité à faire brûler nombre de guérisseuses. A croire que son Dieu de bonté et d’amour a créé la souffrance et interdit à l’homme la possibilité d’y échapper !
Si une science nouvelle ou une nouvelle technologie est difficilement assimilable, elle est considérée comme magie !

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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 18:53

Les théories de la magie dans les traditions anthropologiques anglaise et française
Frédéric Keck


Cet article oppose les traditions anthropologiques française et anglaise sur leur traitement du problème de la magie, en particulier sur les deux questions que pose le phénomène de la magie : quel type de rationalité donne à la magie son efficacité alors qu’elle ne fournit aucune prévision ? Comment passe-t-on de la rationalité magique à une rationalité critique et scientifique ? Après un rappel des rapports entre magie, religion et science tels qu’il sont conçus par Tylor et Frazer, on oppose l’idée d’une plasticité des énoncés magiques en fonction des contextes pragmatiques où ils s’inscrivent, chez Malinowski et Evans-Pritchard, et l’idée d’une structure de la pensée magique qui viendrait prendre corps dans les actes de l’individu magicien, chez Mauss et Lévi-Strauss. On conclut alors sur la façon dont ces deux traditions abordent le problème d’une logique de la pratique, et sur les conséquences qu’une telle différence dans la position des problèmes peut avoir aujourd’hui.

Mots-clés :Evans-Pritchard, Lévi-Strauss, logique de la pratique, magie, Malinowski, Mauss, rationalité
Keywords :logic of practice, magic, rationality, Evans-Pritchard, Lévi-Strauss, Malinowski

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1De tous les problèmes traités par l’anthropologie, le problème de la magie est celui qui a suscité le plus de curiosité. La magie est une pratique qui n’a pas d’équivalent dans la société moderne, et elle a donc pu être considérée comme le type même du comportement irrationnel, étrange, exotique. Mais on ne comprendrait pas la fécondité théorique du problème de la magie si on en restait à la seule fascination pour l’étrange et l’exotique. La magie a suscité un intérêt théorique en anthropologie parce qu’elle apparaissait à la croisée de deux phénomènes familiers aux sociétés modernes et essentiels à leur définition : la science et la religion. La magie semble à première vue plus proche de la science que de la religion pour deux raisons : d’une part, elle postule une unité des lois de la nature et prétend agir sur elle grâce à la connaissance de ces lois, ce qui l’apparente à une science appliquée ou à une technique ; d’autre part, elle est le fait d’individus marginaux, considérés comme géniaux ou comme malfaisants, et non de collectifs se réunissant autour d’un culte, et c’est pourquoi l’apprenti sorcier a davantage été une figure du savant des origines que du prêtre. Mais la magie est proche de la religion en ce qu’elle invoque des entités non visibles dont elle postule l’action efficace dans le monde sensible ; en cela, elle participe encore d’un mode de pensée religieux, elle utilise des conceptions religieuses pour agir sur le monde. La magie serait donc l’annonce de la science dans des sociétés religieuses et la persistance de la religion dans des sociétés scientifiques.
2Tout le problème pour les anthropologues a donc consisté à comprendre comment une action sur le monde de type scientifique peut se développer dans des sociétés religieuses sans que cette action soit véritablement scientifique, c’est-à-dire sans qu’elle procède d’une connaissance des lois de la nature qui permettrait une prévision des phénomènes. Autrement dit, tout le problème a consisté à expliquer l’efficacité de la magie. La première hypothèse des anthropologues a été de mettre cette efficacité sur le compte de charlatans et de séducteurs, qui imposeraient à la société leurs conceptions magiques par une sorte de suggestion hypnotique ; mais une telle hypothèse repose sur l’attribution aux individus d’une mystérieuse capacité d’influence, et elle ne rend pas compte de la persistance de la magie dans de nombreuses sociétés. Il faut donc donner au problème de la magie une solution sociologique. Plus précisément, c’est un traitement sociologique qui permettra de résoudre le problème épistémologique posé par la magie : comment comprendre qu’une pratique qui prétend s’appliquer à la nature puisse se maintenir sans être jamais vérifiée ou falsifiée ? Pour comprendre cette inertie de la magie, il faudra décrire sa systématicité, c’est-à-dire son rapport avec une organisation totale qui est à la fois mentale et sociale. Mais un autre problème se posera alors : comment comprendre qu’ait pu apparaître une forme de critique de la magie dans certaines sociétés (en Grèce en particulier) alors que cette critique ne s’est pas produite dans d’autres sociétés ? Il faudra donc aussi comprendre comment ce système total de la magie peut se défaire et laisser place au mode d’organisation mentale et sociale que nous appelons science.
3On se propose ici d’analyser les dispositifs théoriques qui ont été mis en place dans l’histoire de l’anthropologie pour répondre à ces problèmes soulevés par le phénomène de la magie. On distinguera trois dispositifs théoriques, qui correspondent à trois modes de systématicité donnés à la magie : une systématicité mentale chez Tylor et Frazer, une systématicité linguistique et contextuelle chez Malinowski et Evans-Pritchard, une systématicité sociale et symbolique chez Mauss et Lévi-Strauss. En comparant ces trois solutions du problème de la magie, on ne propose pas une élégante résolution dialectique de ce problème : il s’agit plutôt, en revenant à la source de ce problème anthropologique tel qu’il est constitué par Tylor et Frazer, de voir comment deux solutions différentes ont été formulées à partir de et contre ce premier dispositif, dans ce qu’on appellera une tradition anglaise et une tradition française (pour éviter l’effet de doctrines que produisent les termes fonctionnalisme et structuralisme). Il s’agira alors bien plutôt de constater l’écart entre ces deux traditions que de proclamer la victoire de l’une sur l’autre, pour mesurer les conséquences de cet écart pour une réflexion sur le problème de la magie. Un tel écart permettra par exemple de mesurer la divergence entre l’analyse de la magie en Grèce ancienne proposée par Geoffrey Lloyd en Angleterre et celle de Jean-Pierre Vernant en France, divergence qui tient en partie à la différence des traditions anthropologiques auxquelles ils se réfèrent. C’est aussi dans cet écart que nous proposerons en conclusion une reformulation du problème de la magie.

  • 1  Cf. E.B. Tylor, La Civilisation primitive, 2 vol., Paris, Reinwald, 1876-1878 (Primitive Culture. (...)

  • 2  C’est la fameuse notion de survivance pour laquelle Tylor est resté célèbre. Toute la recherche de (...)


4Le premier dispositif théorique a été celui de l’évolutionnisme victorien, avec sa fameuse ligne d’évolution par laquelle doivent passer nécessairement toutes les sociétés : magie, religion, science. Cette hypothèse a été rendue célèbre par Frazer, mais elle a d’abord été proposée par Tylor sous l’influence du darwinisme et de la géologie de Lyell1. Cette loi d’évolution se donne comme une sorte de dialectique : la magie est une forme de science, puisqu’elle tente d’agir sur la nature, mais c’est une fausse science, car elle ne propose que des explications partielles, et il faut en passer par la généralisation produite par la religion pour parvenir à une véritable science. À cette généralisation dans l’ordre intellectuel correspond une purification dans l’ordre affectif : la magie repose sur la crainte, la religion apprend la vénération, et la science découvre l’amour de la vérité. La magie repose pour Tylor sur une erreur, qui consiste dans une confusion entre les connexions idéales et les connexions réelles ; le raisonnement du magicien infère du fait que le coq chante quand le soleil se lève l’idée que si l’on fait chanter le coq le soleil se lèvera. C’est le même type d’erreur qui donne naissance à la religion animiste, puisque Tylor l’explique par une confusion de la personne vue en rêve et de l’ombre de l’individu, mais cette erreur mène à la production d’idées générales, comme celle d’âme, qui permettent la venue de la science. La magie est donc comprise par Tylor sur un modèle géologique comme une strate d’erreur et de confusion qui a été enfouie mais qui peut toujours revenir2.

  • 3  Cf. J. Frazer, Le Cycle du rameau d’or, 12 vol., Paris, Geuthner, 1925-1935, rééd. Le Rameau d’or(...)

  • 4  Tylor et Frazer se réfèrent tous deux à la psychologie associationniste de Hume, selon laquelle l’ (...)


5C’est ce modèle qui sert à Frazer pour élaborer sa propre théorie de la magie. Celle-ci ne part pas directement comme chez Tylor d’une étude de la « culture primitive » mais d’une énigme philologique posée par la légende du prêtre de Nemi, déjà analysée par Renan. Selon cette légende, le prêtre-roi ne peut être remplacé que par un esclave en fuite qui revient l’assassiner après s’être muni d’un « rameau d’or »3. Pour expliquer cette légende qui fait intervenir le pouvoir magique d’une plante dans un rite de changement du souverain, Frazer propose une théorie générale de la magie dans les sociétés primitives. Pour Frazer, la magie est régie par deux principes, qui gouvernent les associations d’idées dans l’esprit humain4 : le principe de similarité et le principe de contact. Ces deux principes permettent à Frazer de proposer une classification des types de magie. La magie imitative, régie par le principe de similarité, consiste par exemple à planter des épines dans une poupée ressemblant à un ennemi pour lui porter atteinte ; la magie contagieuse, régie par le principe de contact, consiste à prendre une partie du corps d’un ennemi, comme ses ongles ou ses cheveux, pour que le traitement infligé à la partie soit ressenti par tout le corps de son possesseur. Comme Tylor, Frazer fait donc de la magie une mauvaise association d’idées; c’est pourquoi il caractérise la magie comme « sympathique » au sens où elle postule des rapports entre les choses qui n’existent pas réellement. Mais chez Frazer, la magie n’est pas une simple vision du monde comme chez Tylor : elle a une véritable efficacité du fait de son intervention dans des rituels de souveraineté. Dans une société où le roi est magicien et où tous les rapports entre les choses sont gouvernés par des principes de sympathie, la magie n’est plus seulement une fausse science, mais elle joue un rôle politique. C’est peut-être cette prise en charge du politique qui est à l’origine de la diffusion des écrits de Frazer en France, beaucoup plus massive que celle de Tylor.

  • 5  Cf.S.Tambiah, Magic, Science, Religion and the Scope of Rationality, Cambridge, Cambridge Universi (...)


6Les théories de Tylor et de Frazer ont constitué le problème de la magie comme un problème anthropologique en refusant d’expliquer la magie par le recours à des entités invisibles et en reliant la diversité de ses applications empiriques à l’unité de principes qui sont ceux de l’esprit humain, en comparaison avec ces autres produits de l’esprit humain que sont la religion et la science. C’est la prise en compte de la magie comme un phénomène global, à partir d’un investissement total de l’esprit humain dans ses productions, qui fait de ce moment anthropologique un moment fondateur. On a pu ainsi considérer que Lévi-Strauss a repris les lois d’imitation et de contiguïté de Frazer en les reformulant à partir des distinctions entre métaphore et métonymie proposées par Jakobson5. Mais Lévi-Strauss ne fera plus de ces principes des lois d’association entre les idées mais des termes structuraux, c’est-à-dire qu’il ne les rapportera pas seulement à une organisation mentale mais aussi à des structures sociales. Ici se marque toute la différence entre l’approche intellectualiste de Tylor et Frazer et la démarche sociologique qui va la remplacer. Tylor et Frazer restaient prisonniers d’un schéma de progrès intellectuel hérité des Lumières selon lequel la magie devait être dépassée par la religion et la science, et d’une psychologie individualiste et associationniste qui ne pouvait interpréter d’autres formes de pensée que comme des erreurs. Or si l’on rapporte la magie à des contextes sociaux, on ne la considérera plus comme une déviation par rapport à une organisation mentale normale. L’anthropologie, en se constituant comme science sociale, en France et en Angleterre, a donc rompu avec ces pères fondateurs en cherchant le mode de cohérence de la magie non plus dans une organisation mentale mais dans un contexte social. On peut, à partir de ce point d’accord, tracer une double orientation, qui ouvre aux traditions anglaise et française sur la magie : soit on cherche la cohérence de la magie dans une pratique, c’est-à-dire dans un contexte pragmatique d’élocution, soit on la cherche dans une forme de pensée totale, c’est-à-dire dans une organisation sociale de la pensée. Cette opposition est pour l’instant grossière et devra être raffinée, mais elle permettra de comprendre la différence entre les approches de Malinowski et Evans-Pritchard d’une part, Mauss et Lévi-Strauss de l’autre.

  • 6  B. Malinowski, Les Jardins de corail, Paris, Maspero, 1974 (Coral Gardens and their Magic, Londres (...)


7La démarche de Malinowski consiste à poser le problème de la magie sur le terrain, c’est-à-dire par une observation participante de ceux qui opèrent la magie. Malinowski a en effet introduit l’observation de terrain en anthropologie, notamment par ses travaux sur les Trobriandais du Pacifique, dont il a tiré en particulier un ouvrage sur la magie, Les Jardins de corail6. Dans cet ouvrage, Malinowski propose une théorie ethnographique du langage de la magie, qui consiste à replacer les énoncés magiques (spells, incantations) dans les contextes pratiques où ils prennent sens. Le problème que pose Malinowski est celui de la traduction des énoncés magiques : il s’agit de « ramener à la maison » (« bring home to the English reader ») l’énoncé magique, et ainsi d’en atténuer l’étrangeté. Tout le problème est alors pour Malinowski de distinguer les énoncés magiques des énoncés de sens commun en fonction des contextes dans lesquels ils sont insérés. Les énoncés magiques ne diffèrent en effet des énoncés du « sens commun » que par un ajout final, par exemple : « aujourd’hui nous pénétrons dans le jardin, kay ! » La difficulté de cette théorie consiste à donner sens à des mots dépourvus de sens (abracadabra, sésame, kay), en les rattachant aux énoncés qu’ils modifient. La notion de contexte est alors essentielle pour fonder cette observation des conditions pragmatiques d’élocution qui est la véritable invention de Malinowski, et qui lui permet, pour la première fois, de prendre la magie au sérieux :

  • 7  B. Malinowski, Coral Gardens and their Magic, p. 215 (ma traduction).


« Partons de la finalité de la magie. Elle est imaginaire de notre point de vue, mais est-ce une raison pour la considérer comme non-pertinente d’un point de vue social et culturel ? Certainement pas. La magie se produit dans un monde qui lui est propre, mais ce monde est réel pour les indigènes. Il exerce par conséquent une profonde influence sur leur comportement, et par suite il est également réel pour l’anthropologue. La situation de la magie – et par ce mot j’entends la scène d’action remplie d’influences et d’affinités sympathiques et toute pénétrée de mana – cette situation forme le contexte des incantations. Elle est créée par la croyance indigène, et cette croyance est une force sociale et culturelle très puissante. Par conséquent nous devons essayer de replacer les énoncés de la magie à l’intérieur des contextes appropriés de la croyance indigène, et voir quelle information nous pouvons en tirer qui nous aiderait à comprendre les incantations et à élucider les mots. »7

  • 8  Op. cit., p. 232. Selon Piaget, l’enfant s’approprie le monde magiquement parce qu’il n’a pas la f (...)

  • 9  C’est ce que remarque S. Tambiah, qui fonde toute son interprétation de la magie sur le caractère (...)

  • 10  B. Malinowski, Magic, Science and Other Essays, New York, Doubleday, 1948.


8Malinowski ne parvient cependant pas à une compréhension de la spécificité de la magie, car il la rabat sur la technique. Ce qu’il remarque en effet, c’est que la magie est utilisée dans des activités qui font l’objet d’une grande attention et d’une grande perfection technique, comme la fabrication de pirogues ou la culture des yams et des taros. La magie n’est pas une fausse science ou une technique illusoire, elle est un supplément verbal à la technique pour que celle-ci atteigne une forme de perfection. Malinowski retrouve ici des analyses couramment faites à son époque sur la magie comme signe d’une faiblesse dans l’activité humaine et palliatif de cette faiblesse, et il fait référence aux travaux de Piaget sur la mentalité magique de l’enfant8. Mais il élargit cette réflexion à une analyse linguistique qui anticipe par beaucoup d’aspects la théorie des actes performatifs de langage d’Austin, selon laquelle il y a une force dans l’énoncé magique qui est une action par elle-même9. Ceci conduit Malinowski à reprendre le problème de la magie sous l’angle de la religion dans un ouvrage tardif, Magic, Science and Other Essays10, puisqu’il faut saisir d’où vient cette force de l’énoncé magique. Tout le problème est en effet de comprendre pourquoi certaines activités techniques font l’objet d’énoncés magiques, comme la fabrication de pirogues ou la culture des taros, et d’autres non, comme la culture des noix de coco. Malinowski répond que les activités techniques qui relèvent de la magie font l’objet d’une valorisation par la société, qui les considère comme des activités sacrées. La dichotomie sacré/profane est ainsi ce qui permet de distinguer magie et religion d’une part, science de l’autre.

  • 11  Cf. C. Lévi-Strauss, Anthropologie structurale, Paris, Plon, 1958, p. 26-29.


9L’analyse linguistique des énoncés magiques conduit donc Malinowski à réinscrire la magie dans les contextes d’utilisation de la magie, c’est-à-dire dans la diversité des activités techniques et de leurs valorisations. La démarche ethnographique de Malinowski permet ainsi de renoncer au schéma évolutionniste en montrant comment magie, science et religion sont trois éléments qui fonctionnent à l’intérieur de chaque société en réponse à des besoins humains universels. Mais la vision de la nature humaine qui commande cette analyse conduit cependant Malinowski à mettre la magie davantage du côté de l’activité technique, dans une perspective utilitariste que critiquera notamment Lévi-Strauss : en disant que la magie fonctionne dans des contextes, on n’a pas encore compris les différentes façons dont elle fonctionne11. Par ailleurs, cette analyse a pour mérite de poser une distinction entre les énoncés de sens commun et les énoncés magiques, mais elle ne pose pas le problème du passage des premiers aux seconds. Tout l’intérêt de la démarche d’Evans-Pritchard consiste alors à poser ce problème, en élargissant le cadre d’analyse des énoncés magiques des seules activités techniques au problème plus général du malheur.

  • 12  Cf. E. Evans-Pritchard, Theories of Primitive Religion, Oxford, Clarendon Press, 1965.


10Evans-Pritchard se rattache au fonctionnalisme et à l’observation de terrain qui ont été la marque de Malinowski sur l’école anthropologique anglaise, mais il est aussi influencé par les analyses de Lévy-Bruhl sur la mentalité primitive12. Ce qu’Evans-Pritchard cherche dans ses analyses de la magie chez les Azandés du Soudan, c’est un type de perception du monde qui n’est pas le nôtre, et qui est selon lui lié à ce qu’il appelle, suivant Lévy-Bruhl, des notions mystiques. Mais cela ne signifie pas une régression par rapport à la démarche scientifique de Tylor et une réintroduction d’entités invisibles ; Evans-Pritchard ne cherche pas des faits mystiques comme des états de transe ou de vision, mais, fidèle à la méthode de Malinowski, il analyse comment des notions mystiques prennent sens dans des énoncés liés à un contexte social différent du nôtre. Evans-Pritchard reprend la notion de situation qui apparaissait chez Malinowski, et pose la question : dans quelles situations la magie est-elle invoquée ? Sa réponse est : dans des situations de malheur. Le malheur est tout événement qui vient perturber la vie sociale et qui ne peut pas être expliqué par des mécanismes connus. Le malheur couvre donc plus que la sphère de la technique : il est la part de l’action humaine qui ne peut pas être contrôlée par la technique. En concentrant son attention sur la façon dont les Azandés réagissent à ces situations de malheur, Evans-Pritchard analyse l’ensemble des chaînes d’action mises en œuvre pour annuler le malheur. La magie n’est donc plus un univers mental, ni une simple énonciation : elle est un ensemble d’actions et d’énoncés qui répondent à certaines situations.

  • 13  Cf. E. Evans-Pritchard, Sorcellerie, oracles et magie chez les Azandés, Paris, Gallimard, 1972 (Wi (...)

  • 14  Jeanne Favret-Saada a développé cette idée en la liant à une perspective lacanienne dans son livre (...)


11L’analyse d’Evans-Pritchard consiste alors à dissocier ce qu’on appelle magie en trois moments, qui sont eux-mêmes distingués par les Azandés : la sorcellerie, les oracles et la magie13. La sorcellerie est une procédure d’accusation permettant d’expliquer une situation de malheur. Si un homme bute sur une souche plantée en terre, il pensera qu’il a été ensorcelé; cela ne veut pas dire qu’il ne comprend pas que c’est la souche qui l’a fait chuter, car le sens commun permet de comprendre cela, mais il explique par là qu’il ait chuté sur cette souche-ci alors qu’il a l’habitude de ne pas chuter sur les souches ; c’est donc qu’il a été ensorcelé, puisque son attention a baissé. Pour qu’il y ait sorcellerie, il n’est donc pas besoin qu’il y ait des sorciers, c’est le sentiment d’être ensorcelé qui est premier14. On voit alors que la croyance à la sorcellerie est quelque chose de parfaitement ordinaire : celui qui croit qu’il est ensorcelé n’a pas peur, comme le croyait Frazer, mais il est en colère contre celui qui l’a ensorcelé ; il rentre dans un régime d’explication du monde qui est fréquemment utilisé. Evans-Pritchard note d’ailleurs que lui-même avait recours à ce genre d’explication par la sorcellerie après un long séjour chez les Azandés. Le deuxième moment est celui du recours aux oracles, qui consiste à donner du poison à des volailles en posant une question dont la réponse positive ou négative dépend de la mort ou de la survie du volatile. L’oracle permet ainsi de désigner qui est le sorcier, et donc d’aller le voir pour lui demander d’arrêter son action maléfique. Le troisième moment est alors celui du recours à la magie proprement dite, qui consiste en l’utilisation de médecines pour guérir ou nuire à quelqu’un. À la différence de la sorcellerie, qui repose seulement sur l’accusation ou l’attribution d’une mauvaise intention, la magie est donc bien réelle puisqu’on peut observer le recours à des médecines par les individus : à la circulation des accusations succède la circulation des produits magiques. C’est ici que se réintroduit la figure du magicien, qui fournit les produits magiques, et on considérera qu’il y a de bonnes ou de mauvaises magies selon que l’intention du magicien est de nuire ou de guérir.
12Le grand intérêt de cette analyse est d’introduire une plasticité des formes de magie en fonction des situations. La magie ne nous apparaît contradictoire que parce que nous en prenons une vue abstraite et théorique hors des situations pratiques où elle fonctionne. La magie fonctionne toujours par fragments dans des chaînes d’action et non comme un mode d’explication total :

  • 15  Evans-Pritchard, op. cit., p. 607. Une telle réflexion sur les contradictions apparentes au seul r (...)


« Je n’ai cessé de souligner la cohérence des croyances zandé quand on les considère dans leur ensemble et quand on les interprète en fonction des situations et des relations sociales. J’ai tenté aussi de montrer la plasticité des croyances dans les diverses situations. Ces croyances ne sont pas des structures indivisibles d’idéation, mais des associations de notions plutôt décousues. Quand un écrivain les rassemble dans un livre et les présente comme un système conceptuel, insuffisances et contradictions apparaissent aussitôt. Dans la vie réelle, ce n’est pas comme un tout qu’elles fonctionnent, c’est en fragments. Placé dans une certaine situation, un homme choisit dans les croyances celles qui lui conviennent, et les utilise sans prêter la moindre attention aux autres éléments, alors qu’il pourra lui arriver de s’en servir dans des situations différentes. Il s’ensuit qu’un même événement peut remuer chez différentes personnes un certain nombre de croyances diverses et contradictoires. »15
13La notion de situation permet également de concilier l’existence d’un sens commun et le recours à des notions mystiques, et donc d’introduire la possibilité d’un scepticisme par rapport à la magie. Telle situation, comme la souche dans la terre, fera immédiatement recourir à l’idée de la sorcellerie ; telle autre ne permet pas d’y recourir, à moins de passer pour un tricheur. Ainsi, celui qui recourt à l’argument de la sorcellerie pour justifier un adultère sera l’objet de la risée de tous si l’on sait qu’il est coutumier de ce genre d’écarts, et Evans-Pritchard note avec humour que le seul qu’il parviendra à convaincre sera l’ethnographe lui-même. Il y a donc une sorte de sens commun de la magie, qui permet de juger de façon critique dans quelle situation celle-ci peut être invoquée et dans quelle autre elle ne le peut pas. Evans-Pritchard montre par exemple que les questions posées aux oracles permettent toujours de contourner la question de l’efficacité : on pose à l’oracle la question de son efficacité avant de lui poser une question sur une situation de malheur, et cette question est formulée en des termes tels que la réponse de l’oracle ne peut pas être vérifiée ; on demandera : « si je plante des graines dans tel champ à tel moment, aurai-je une bonne récolte ? », et non « aurai-je une bonne récolte cette année ? ». L’oracle dit ce qu’il ne faut pas faire plutôt qu’il ne prédit ce qui va arriver. Si l’oracle ne donne pas le résultat escompté, on redonne du poison à la volaille en lui demandant si elle est un bon oracle.

  • 16  Cet argument a été repris et développé par Jack Goody dans La Raison graphique, Paris, Minuit, 197 (...)


14Tout le problème pour Evans-Pritchard est alors de comprendre pourquoi ce sens critique dans l’utilisation de la magie ne débouche pas sur une critique générale de la magie. Les Azandés déploient des stratégies rationnelles dans l’utilisation de notions mystiques, mais ils ne retournent jamais cette rationalité contre les notions mystiques elles-mêmes. Evans-Pritchard propose plusieurs réponses à ce problème. Il note d’abord que ce qui apparaît comme contradictoire aux yeux de l’ethnologue ne l’est que parce qu’il note sur un même papier des résultats qui sont donnés dans des situations différentes, et il en conclut que c’est l’écriture qui permet de percevoir les contradictions du mode de pensée magique. L’écriture substitue une totalisation théorique aux logiques souples de la pratique, et elle permet de voir des contradictions logiques qui n’apparaissaient pas dans la pratique16. Il note aussi que, sous l’influence de la colonisation européenne, la magie a cessé d’influencer toute la vie sociale des Azandés et s’est retranchée dans des associations secrètes, qui peuvent alors être contestées par le reste de la société, alors que la croyance à la magie était jusque-là partagée par toute la société. Il note enfin qu’une telle influence de la magie n’est possible que dans une société reposant sur l’autorité d’un roi, car toutes les contestations de la magie sont résolues au niveau du roi qui procède à des oracles tranchant les conflits en dernière instance. Ce sont donc des transformations dans le mode de transmission du savoir, dans les rapports avec l’extérieur et dans l’organisation politique qui expliquent la critique de la magie en général.

  • 17  Un tel intérêt pour les phénomènes de transe apparaît clairement dans les écrits des surréalistes (...)

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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 18:54

15La tradition anthropologique anglaise a donc eu pour geste principal d’introduire la question de la magie dans une analyse des situations ordinaires, posant ainsi le problème d’une conciliation de l’ordinaire et du sacré, du sens commun et de la magie. L’intérêt d’une telle analyse est de laisser de côté la figure de l’individu magicien, toujours soupçonné de leurrer les autres individus. En transposant l’analyse de la magie au niveau d’une société, elle pose le problème de la coexistence dans cette société du scepticisme et de la croyance à la magie. La résolution de ce problème est fournie par une analyse des énoncés dans la plasticité des contextes où ils prennent sens, activités techniques pour Malinowski, situations de malheur pour Evans-Pritchard, et donc par une analyse de pratiques toujours fragmentaires dans des sociétés qui ne connaissent pas de mode de totalisation théorique. La spécificité de l’approche française du problème de la magie est à l’inverse de se tourner vers l’individu magicien pour comprendre comment un phénomène social s’exprime à travers lui, y compris à travers ces formes très violentes que sont la transe ou le rite, qui étaient jusqu’alors interprétées comme une superstition ou un débordement d’affectivité17. L’opposition entre l’approche anglaise et l’approche française est donc moins une opposition entre l’anthropologie de terrain et l’anthropologie de cabinet, ou entre la plasticité des pratiques et la totalisation théorique, qu’une opposition de problèmes théoriques posés à l’occasion de la magie, et qui viennent donc de plus loin que le problème spécifique de la magie. Ce que la tradition française a cherché dans le problème de la magie n’est pas une conciliation de l’ordinaire et du sacré, ou du scepticisme et du fonctionnalisme, mais plutôt une conciliation de l’individuel et du social, de l’affectif et du rationnel. On peut aborder à présent cette opposition à partir des textes de Mauss et de Lévi-Strauss.

  • 18  M Mauss et H. Hubert, « Esquisse d’une théorie générale de la magie », L’Année Sociologique 7, 190 (...)

  • 19  La solution du para-normal avait été retenue par Ernesto de Martino dans Le Monde magique, récemme (...)

  • 20  Cf. E. Durkheim, Les Formes élémentaires de la vie religieuse, Paris, PUF, 1998, p. 430.


16L’Esquisse d’une théorie de la magie de Hubert et Mauss s’inscrit en effet dans une réflexion sur le rapport de l’individu et du collectif18. Mauss part du fait que la magie est toujours effectuée par un individu isolé et marginal, mais que ce qui s’exprime en lui est la pression de la société qui croit en la magie. L’efficacité de la magie est donc morale et non physique, sociale et non individuelle, elle est le produit d’une croyance collective et non le fait d’une mauvaise association d’idées comme le voulait Frazer. Mauss tente d’établir la systématicité de la magie par-delà la diversité de ses rites et de ses représentations, et c’est ici qu’il introduit la notion de mana, ce mot utilisé par les Mélanésiens dans leurs rituels magiques et qui semble désigner la force du social. Tout le problème est alors de décrire cette force du social sur l’individu sans en faire un phénomène para-normal19 : il s’agit de comprendre comment un phénomène qui est anormal si on se place du point de vue de l’individu (la transe, l’action à distance sur les corps) devient normal si on l’interprète du point de vue de la société qui y croit. Mais cela suppose de comprendre la nature de la relation entre l’individuel et le collectif, et en cela la magie pose un problème théorique essentiel dans la sociologie française, car elle oblige à décrire de façon plus complexe que ne l’avait fait Durkheim l’action du social sur l’individu. Il est notable en effet que Durkheim n’ait consacré que quelques pages dans Les Formes élémentaires de la vie religieuse à la magie, qu’il dérivait de la religion comme véritable origine au lieu d’en faire la source fausse comme chez Frazer ; pour Durkheim, la magie est un impératif hypothétique (Si tu veux ceci, alors fais cela) alors que la religion est un impératif catégorique (Adore ton Dieu, c’est-à-dire : respecte la société)20. La spécificité de l’approche de Mauss est de ne pas penser la relation du social à l’individu comme une contrainte mais comme une expression de forces différenciées. On comprend alors que la différence entre ces deux approches apparaisse dans l’interprétation du mana : Durkheim y voit la substance du tout social, alors que Mauss le décrit comme un ensemble de différences de potentiel, et de potentiel d’action : le mana est un verbe et non un nom. Mauss renonce donc à une substantialisation du social, qui ne permettrait pas de comprendre la spécificité du phénomène magique, pour voir comment le social s’exprime à travers des différences de potentiel dans l’action de ces individus particuliers que sont les magiciens. La magie est une classification des choses, un jugement synthétique a priori, dit Mauss, que la société postule pour agir sur la nature, et qu’elle actualise à travers les individus magiciens. La magie n’est donc pas une unification du monde dans le miroir du social, elle établit des différences et des contrastes. Il est essentiel que, dans son analyse, Mauss ajoute aux deux lois de contagion et de ressemblance chez Frazer une loi des contrastes : la magie ne rapproche pas ce qui est déjà proche, elle opère des découpes dans le réel selon des différences, parce que la vie sociale est exigence de différences :

  • 21  M. Mauss, Sociologie et Anthropologie, p. 114.


« Ce que nous appelions place relative ou valeur respective des choses, nous pourrions l’appeler aussi bien différence de potentiel. Car c’est en vertu de ces différences qu’elles agissent les unes sur les autres. Il ne nous suffit donc pas de dire que la qualité de mana s’attache à certaines choses en raison de leur position relative dans la société, mais il nous faut dire que l’idée de mana n’est rien autre que l’idée de ces valeurs, de ces différences de potentiel. C’est là le tout de la notion qui fonde la magie, et partant, de la magie. Il va de soi qu’une pareille notion n’a pas de raison d’être en-dehors de la société, qu’elle est absurde au point de vue de la raison pure, et qu’elle ne résulte que du fonctionnement de la vie collective. »21
17On est ici très proche des analyses de Lévi-Strauss, et Mauss compare d’ailleurs lui-même la magie aux phénomènes linguistiques lorsqu’il la décrit comme un système de différences. Lévi-Strauss reprend en effet les intuitions de Mauss, mais il ajoute une notion qui les clarifie : celle de symbolique.

  • 22  C. Lévi-Strauss, « Le sorcier et sa magie » et « L’efficacité symbolique », in Anthropologie struc (...)

  • 23  Cf. C. Lévi-Strauss, « Introduction à M. Mauss », Sociologie et Anthropologieop. cit., p. XLIX.


18Lévi-Strauss a consacré deux textes à la magie en 1949, qui sont parmi les plus audacieux et les plus problématiques de ce qui est alors son structuralisme conquérant22, puisqu’il vise à résoudre par la notion de structure symbolique le mystère de l’efficacité des pratiques magiques. Ce qui restait peu clair chez Mauss, c’est de savoir comment un rituel dans lequel le social exerce une pression peut avoir un effet sur le corps d’un individu. Lévi-Strauss élimine d’emblée le problème du charlatanisme, puisqu’il prend pour exemple un Indien sceptique qui se fait initier à la magie pour en montrer la fausseté, et qui finit par pratiquer la magie qu’on lui a enseignée en étant certain qu’elle est meilleure que d’autres types de magie. Il n’y a donc pas au départ un charlatan qui tente de faire croire la société à l’efficacité de sa magie, mais un ensemble de croyances diffuses sur la magie, partagées au même niveau par le futur sorcier et par le reste de la société. Ce qu’il s’agit de comprendre, c’est comment cette vague croyance à la magie, cet ensemble diffus de sentiments collectifs, peut devenir une véritable expérience. Il faut pour cela que la croyance se cristallise dans un schème, c’est-à-dire que la magie actualise une structure qui est d’ordre intellectuel, et qui est autant une structure sociale qu’une structure cosmologique. Cette structure se reflète dans ce que Lévi-Strauss appelle à la suite de Mauss le complexe shamanistique, qui unit le shaman, l’individu qu’il guérit et la société, qui les soutient de sa croyance et qui en même temps trouve un intérêt vital à leur interaction. Sont mises ainsi en rapport, sous le regard de la société, une pure activité, le sorcier, et une pure passivité, le malade, c’est-à-dire d’un côté un trop-plein d’énergie et de l’autre un trop peu d’énergie. Cette opposition renvoie pour Lévi-Strauss à l’opposition constitutive de la nature humaine, qui est apparue avec le langage, entre une pensée qui signifie trop et un monde qui ne signifie jamais assez. Le magicien rejoue donc sous le regard de la société la scène primitive de rencontre de l’homme avec le monde, dans laquelle l’homme éprouve un trop plein de signifiants qu’il doit épuiser en cherchant les signifiés qui leur correspondent dans le monde ; d’où la réinterprétation du mana comme un signifiant flottant, analogue à « machin » ou « truc » dans l’introduction au recueil de textes de Mauss23. La magie est donc d’abord d’ordre intellectuel, elle est une situation d’interlocution angoissée avec le monde :

  • 24  C. Lévi-Strauss, Anthropologie structurale, p. 211.


« Si cette analyse est exacte, il faut voir dans les conduites magiques la réponse à une situation qui se révèle à la conscience par des manifestations affectives, mais dont la nature profonde est intellectuelle. Car seule l’histoire de la fonction symbolique permettrait de rendre compte de cette condition intellectuelle de l’homme, qui est que l’univers ne signifie jamais assez, et que la pensée dispose toujours de trop de significations pour la quantité d’objets auxquels elle peut accrocher celles-ci. Déchiré entre ces deux systèmes de références, celui du signifiant et celui du signifié, l’homme demande à la pensée magique de lui fournir un nouveau système de référence, au sein duquel des données jusqu’alors contradictoires puissent s’intégrer. »24
19Mais comment alors comprendre que ces rapports intellectuels entre signifiants et signifiés puissent avoir une efficacité sur l’organisme du malade ? C’est à cette question que répond Lévi-Strauss par la notion d’efficacité symbolique. Analysant un mythe récité par un shaman pour favoriser un accouchement, et dont les différentes étapes correspondent à un voyage du shaman à travers le corps de la femme, il observe que la structure intellectuelle du mythe correspond à la structure organique du corps à soulager. La fonction symbolique n’est alors rien d’autre que cette correspondance entre des structures de nature différente, dont Lévi-Strauss va jusqu’à supposer qu’elle reflète le caractère structuré du cerveau et du monde. Le symbolique joue donc le rôle d’intermédiaire entre l’affectif et l’intellectuel, entre la structure du corps et la structure linguistique, entre l’individuel et le social. Dire que la magie est symbolique, ce n’est donc pas nier son efficacité, c’est au contraire expliquer son efficacité sans recourir à l’hypothèse d’un psychisme agissant directement sur l’organisme : c’est intercaler entre le psychisme du magicien et le corps qu’il guérit l’ensemble des structures (sociales, linguistiques, cosmologiques, en un mot symboliques) que cette relation met en jeu. C’est donc faire de la magie un rapport structuré au monde, une façon de donner sens au monde, et de participer au sens que le monde prend pour lui-même.
20On voit donc que chez Lévi-Strauss la magie est plus proche de la science que de la religion, elle est une façon de structurer le monde qui a la même dignité que la science moderne. Il n’est alors pas étonnant de voir revenir le triangle magie-religion-science dans La Pensée sauvage. Il est à noter que Lévi-Strauss cite ici à la fois Evans-Pritchard et Mauss dans un texte qui est une critique sévère de l’évolutionnisme de Tylor et Frazer :

  • 25  C. Lévi-Strauss, La Pensée sauvage, Paris, Plon, 1962, p. 23 s.


« La pensée magique, cette ‘gigantesque variation sur le thème du principe de causalité’, disaient Hubert et Mauss, se distingue moins de la science par l’ignorance ou le dédain du déterminisme que par une exigence de déterminisme plus impérieuse et plus intransigeante, et que la science peut, tout au plus, juger déraisonnable et précipitée (citation d’Evans-Pritchard). Entre magie et science, la différence première serait donc, de ce point de vue, que l’une postule un déterminisme global et intégral, tandis que l’autre opère en distinguant des niveaux dont certains, seulement, admettent des formes de déterminisme tenues pour inapplicables à d’autres niveaux. Mais ne pourrait-on aller plus loin, et considérer la rigueur et la précision dont témoignent la pensée magique et les pratiques rituelles comme traduisant une appréhension inconsciente de la vérité du déterminisme en tant que mode d’existence des phénomènes scientifiques, de sorte que le déterminisme serait globalement soupçonné et joué, avant d’être connu et respecté ? Les rites et les croyances magiques apparaîtraient alors comme autant d’expressions d’un acte de foi en une science encore à naître.»25

  • 26  Dans La Pensée sauvage, Lévi-Strauss présente la magie comme un problème de classement : il s’agit (...)

  • 27  Op. cit., p. 26 : « On se priverait de tout moyen de comprendre la pensée magique si l’on prétenda (...)


21Dire que la magie est un acte de foi en une science encore à naître, ce n’est pas dire comme Tylor et Frazer que la magie est l’origine fausse et affective d’une science vraie et rationnelle. Au contraire, la magie est entièrement rationnelle, puisqu’elle opère des systèmes de classification détaillés et rigoureux26, et elle connaît « la vérité du déterminisme », puisqu’elle veut tout expliquer de ce que la science moderne doit diviser en niveaux pour en établir les déterminations. Si la magie anticipe la science, c’est au sens où elle cherche à établir des rapports entre les choses dans une vision systématique du monde, et Lévi-Strauss note que ces rapports établis par la magie peuvent être retrouvés par la science, comme lorsque l’armée américaine utilisa les classifications des plantes des Indiens pour leurs techniques de déshydratation des aliments. C’est pourquoi la magie, au lieu d’être la strate enfouie par la science, en est plutôt « l’ombre »27, tantôt derrière la science et tantôt devant. Il s’agit là de deux systèmes de pensée qui peuvent se recouper ou s’éloigner, mais qui ont chacun une cohérence égale. Ce qui a permis à la science de l’emporter sur la magie, c’est qu’elle a opéré sur des éléments plus simples, les qualités premières (quantité, étendue…), pour remonter ensuite aux phénomènes les plus complexes, alors que la pensée magique est partie des qualités secondes (saveur, couleur, contact…), qui sont les phénomènes les plus complexes et que la science moderne commence à peine à retrouver dans la chimie. Mais en droit ces deux systèmes de pensée ont une cohérence égale et un fonctionnement différent.

  • 28  C. Lévi-Strauss, Du miel aux cendres, Paris, Plon, 1966, p. 408.


22Mais alors se pose le problème du passage de la magie à la science. Comment expliquer que dans certaines sociétés cette rationalisation des qualités secondes qu’est la magie ait cédé la place à une rationalité plus modeste, qui part des qualités premières, et qui de là rejoint l’ensemble des phénomènes ? Sur ce point Lévi-Strauss ne se prononce pas. Bien plus, c’est le caractère énigmatique de ce passage qui sert de preuve à sa thèse selon laquelle la magie n’est pas une science fausse mais un autre mode de rationalité. Il désigne en effet cette énigme sous le nom de « paradoxe néolithique » : le développement de techniques comme la poterie, le tissage, l’agriculture et la domestication des animaux remonte à la période néolithique, c’est-à-dire à un moment où la pensée est essentiellement magique, et donc des siècles avant la naissance des sciences modernes en Grèce. Le fait que la pensée magique se soit arrêtée au néolithique est la preuve pour Lévi-Strauss qu’elle avait alors atteint un développement achevé, qu’elle avait exprimé toutes ses possibilités comme système total d’explication du monde, et qu’elle n’avait nul besoin de la science. Mais alors comment comprendre que la science soit née en Grèce au Ve siècle ? Sur ce point, Lévi-Strauss ne fait que quelques allusions, et lorsqu’il y revient au terme du deuxième tome de Mythologiques, dans lequel l’analyse des mythes a pu exhiber une « logique des relations » proche des mathématiques grecques, il refuse de voir là une transition possible du mythe à la science et conclut : « Une recherche tout entière tendue vers les structures commence par s’incliner devant la puissance et l’inanité de l’événement. »28

  • 29  Il est à noter que Lévi-Strauss cherche précisément à décrire une telle logique des fragments par (...)


23Au terme de ce parcours, on voit que l’anthropologie s’est posé le problème de la rationalité de la magie et de son rapport avec une rationalité critique comme celle qui se produit dans la science. L’évolutionnisme de Tylor et Frazer a le premier posé la question de la rationalité de la magie si on la considère comme un système total, mais il en a fait une rationalité manquée, anticipant seulement la rationalité critique et la menaçant toujours de ses violentes résurgences. L’anthropologie anglaise, à partir de l’invention du terrain par Malinowski, a montré comment rationalité magique et rationalité critique pouvaient coexister dans un même espace social, et comment, en fonction des situations, on pouvait recourir à l’une ou à l’autre. Ce que découvraient ces observateurs de terrain comme Malinowski et Evans-Pritchard, c’est que la rationalité de la magie est une rationalité pratique, c’est-à-dire une rationalité qui assemble des fragments de discours prenant des sens différents selon les situations sociales où ils sont intriqués. Cette rationalité pratique doit être distinguée d’une rationalité théorique, qui prend sur la vie sociale une position de surplomb, et qui range ces fragments de pensée magique que sont les énoncés et les actes rituels dans une totalité où ils perdent tout leur sens. Mais la plasticité des situations obligeait alors l’analyse à suivre le cours sinueux de ces pratiques en reconfiguration permanente, et faisait échouer l’effort pour mettre au jour cette logique en elle-même29. L’anthropologie française, en partant de l’idée durkheimienne de l’origine sociale de la logique, essayait de montrer dans le cas des rapports entre l’individu magicien et celui qu’il guérit comment cette logique sociale prend corps dans une situation d’interaction. Mais il fallait alors recourir à l’idée d’une structure totalisant un ensemble de différences et de relations, en perdant ainsi la plasticité des pratiques au bénéfice d’une analyse purement théorique. À terme, l’analyse structurale se rendait incapable de rendre compte du passage de la magie à la science, c’est-à-dire d’une rationalité pratique à une rationalité théorique. Dans un cas, on accentuait l’analyse des pratiques au détriment de leur logique ; dans l’autre, on privilégiait la mise à jour d’une logique au détriment des pratiques.

  • 30  Cf. J.-P. Vernant, Les Origines de la pensée grecque, Paris, PUF, 1962.

  • 31  Cf. A. Laks, « Les origines de Jean-Pierre Vernant », Critique, mai 1998, n° 612, p. 268-282.

  • 32  G.Lloyd, Magie, raison et expérience, Paris, Flammarion, 1984 (Magic, Reason and Experience, Studi (...)

  • 33  J.-P. Vernant et M. Detienne, Les Ruses de l’intelligence, La mètis des Grecs, Paris, Flammarion, (...)


24On a grossi volontairement une telle opposition, car elle permet peut-être de comprendre des divergences dues à l’existence de ces traditions anthropologiques différentes. Ainsi, la divergence entre les analyses de Geoffrey Lloyd et de Jean-Pierre Vernant est symptomatique des différences entre ces deux traditions. Jean-Pierre Vernant a posé le problème du passage du mythe à la raison, analogue au problème du passage de la magie à la science, en termes de mutation brusque d’un système de pensée à un autre30 ; il fallait donc pour décrire cette mutation analyser la production de structures sociales et de structures de pensée nouvelles à partir de structures anciennes – tâche difficile, et qui luttait sans cesse avec l’idée du miracle grec ou de la révolution d’un système à un autre. À terme, on se retrouvait toujours soit dans un système soit dans un autre, désespérant de se retrouver sur leur limite31. Geoffrey Lloyd a montré qu’il fallait au contraire analyser comment s’opérait, dans des énoncés particuliers, le passage d’une rationalité de type magico-religieuse à une rationalité de type scientifique32. Ainsi, analysant le fragment Des maladies sacrées, Lloyd montre que, pour la première fois, la magie n’y est pas critiquée dans ses applications mais globalement, avec un raisonnement par l’absurde du type : si la magie est vraie, alors toutes les maladies sont voulues par les dieux, donc les dieux sont mauvais, ce qui est impossible. Le passage de la magie à la science est donc rendu possible par une totalisation théorique d’énoncés qui restaient pris jusque-là dans des situations pratiques. C’est donc à l’intérieur du mode de penser magique, par passage à la limite, que se produit une rationalité scientifique et critique. Dans Les Ruses de l’intelligence33, Jean-Pierre Vernant et Marcel Detienne ont d’ailleurs opéré un mouvement semblable en analysant une rationalité pratique comme celle de la mètis des Grecs, rationalité qui n’est pas celle du mode de penser positif inventé par la cité athénienne, mais qui possède sa propre cohérence interne.
25La divergence entre la tradition anglaise et la tradition française est donc l’indice d’un problème, qui est celui de la logique de la pratique. Si la magie a constitué un objet anthropologique fécond, c’est parce qu’elle donnait à voir une logique insérée dans la pratique. Dire que la magie est une logique pratique, c’est revenir à son sens premier de volonté d’agir sur le monde, volonté d’action qui est toujours partie prenante d’un ensemble de pratiques socialement acceptées ; mais c’est aussi prendre en compte le fait que la magie, en voulant agir dans le monde, doit en suivre les lois, et donc respecter une certaine logique. Le remplacement de la magie par la science ne serait donc pas le remplacement de l’irrationnel par la rationalité mais celui d’une logique profondément enracinée dans un contexte social par un système de lois valant en dehors de toutes pratiques socialement déterminées. Il n’est pas sûr alors qu’une telle distinction sépare radicalement la magie de la science ; elle est plutôt une coupure qui passe à l’intérieur de chaque science entre sa dimension sociale et pratique et sa dimension universalisable et théorique, coupure continuée qu’on n’aurait jamais fini d’effectuer. La magie viendrait alors toujours inquiéter la science comme le souvenir de cette coupure avec la pratique qu’elle n’a jamais véritablement opérée.


Notes
1  Cf. E.B. Tylor, La Civilisation primitive, 2 vol., Paris, Reinwald, 1876-1878 (Primitive Culture. Researches into the Development of Mythology, Philosophy, Religion, Art and Custom, Londres, Murray, 1871). Sur Tylor et son rôle fondateur pour la tradition anthropologique anglaise, cf. G.W. Stocking, After Tylor, British Social Anthropology, 1888-1951, Londres, Athlone, 1995.
2  C’est la fameuse notion de survivance pour laquelle Tylor est resté célèbre. Toute la recherche de Tylor sur « la culture primitive » est animée par l’angoisse que les comportements primitifs fassent résurgence dans le monde moderne. Sur ce point, cf. M. Detienne, L’Invention de la mythologie, Paris, Gallimard, 1981, p. 46.
3  Cf. J. Frazer, Le Cycle du rameau d’or, 12 vol., Paris, Geuthner, 1925-1935, rééd. Le Rameau d’or, 4 vol., Paris, Robert Laffont, 1981-1984 (The Golden Bough, A Study in Magic and Religion, Londres, Mac Millan, 12 vol., 1911-1915).
4  Tylor et Frazer se réfèrent tous deux à la psychologie associationniste de Hume, selon laquelle l’esprit associe les idées selon les principes de ressemblance et de contiguïté (auxquels Hume ajoute le principe de cause à effet). Cf. D. Hume, Enquête sur l’entendement humain, Paris, Flammarion, 1983, p. 81.
5  Cf.S.Tambiah, Magic, Science, Religion and the Scope of Rationality, Cambridge, Cambridge University Press, 1990, p. 53, et L. Scubla, Lire Lévi-Strauss, Paris, Odile Jacob, 1999, p. 73.
6  B. Malinowski, Les Jardins de corail, Paris, Maspero, 1974 (Coral Gardens and their Magic, Londres, Georges Allen and Uwin, 2 vol., 1935). Sur la méthode de terrain de Malinowski, cf. B.De l’Estoile, « L’invention du terrain », Sciences Humaines, Hors Série n° 23, Décembre 1998-Janvier 1999, p. 12-16.
7  B. Malinowski, Coral Gardens and their Magic, p. 215 (ma traduction).
8  Op. cit., p. 232. Selon Piaget, l’enfant s’approprie le monde magiquement parce qu’il n’a pas la force de le contrôler réellement. Cf. J. Piaget, La Représentation du monde chez l’enfant, Paris, Alcan, 1926.
9  C’est ce que remarque S. Tambiah, qui fonde toute son interprétation de la magie sur le caractère performatif au sens d’Austin des énoncés magiques. Cf. S. Tambiah, op. cit., et « Form and Meaning of Magical Acts, A Point of View », in R. Horton-R. Finnegan, Modes of Thought, Londres, Faber and Faber, 1973.
10  B. Malinowski, Magic, Science and Other Essays, New York, Doubleday, 1948.
11  Cf. C. Lévi-Strauss, Anthropologie structurale, Paris, Plon, 1958, p. 26-29.
12  Cf. E. Evans-Pritchard, Theories of Primitive Religion, Oxford, Clarendon Press, 1965.
13  Cf. E. Evans-Pritchard, Sorcellerie, oracles et magie chez les Azandés, Paris, Gallimard, 1972 (Witchcraft, Oracles and Magic among the Azandés, Oxford, Clarendon Press, 1937). Pour une présentation stimulante d’Evans-Pritchard et de ses problématiques, cf. M. Douglas, Evans-Pritchard, Collins, Londres, 1970, et De la souillure, Paris, Maspero, 1971, chap. 4 (Purity and Danger, Londres, Routledge and Kegan Paul, 1967).
14  Jeanne Favret-Saada a développé cette idée en la liant à une perspective lacanienne dans son livre sur la sorcellerie dans le bocage normand : ce qui compte dans la sorcellerie, ce ne sont pas les actions du sorcier mais la croyance qu’un sorcier a agi et les mots qui sont échangés dans une procédure infinie d’accusation. La sorcellerie prend sens dans un triangle qui enserre celui qui se sent malade, celui qui dit au premier qu’il est ensorcelé, et celui qui le désensorcelle. Dans ce triangle, l’ensorceleur joue le rôle du Grand Autre dont on parle sans cesse mais qui n’apparaît jamais ; à la limite, il n’y a pas besoin de sorcier pour qu’il y ait sorcellerie. Cf. J. Favret-Saada, Les Mots, la mort, les sorts : la sorcellerie dans le Bocage, Paris, Gallimard, 1977.
15  Evans-Pritchard, op. cit., p. 607. Une telle réflexion sur les contradictions apparentes au seul regard du théoricien est ici une critique implicite de Lévy-Bruhl et de sa notion de prélogique comme ce qui ignore les contradictions.
16  Cet argument a été repris et développé par Jack Goody dans La Raison graphique, Paris, Minuit, 1979 (Titre original : The Domestication of the Savage Mind, Cambridge, Cambridge University Press, 1977).
17  Un tel intérêt pour les phénomènes de transe apparaît clairement dans les écrits des surréalistes comme Michel Leiris ou Georges Bataille (il faut noter que le texte de Lévi-Strauss intitulé « Le sorcier et sa magie » est une discussion avec Leiris), mais il revient aussi chez des anthropologues plus classiques comme Roger Bastide. On peut l’expliquer par l’intérêt pour les figures considérées comme pathologiques d’hystériques et de mystiques à la fin du XIXe siècle en France.
18  M Mauss et H. Hubert, « Esquisse d’une théorie générale de la magie », L’Année Sociologique 7, 1903 (reproduit dans Sociologie et Anthropologie, Paris, PUF, 1950). Sur Mauss, cf. B. Karsenti, L’Homme total. Sociologie, anthropologie et philosophie dans l’œuvre de Marcel Mauss, Paris, PUF, 1997, notamment p. 222-244.
19  La solution du para-normal avait été retenue par Ernesto de Martino dans Le Monde magique, récemment republié chez Synthélabo, 1999.
20  Cf. E. Durkheim, Les Formes élémentaires de la vie religieuse, Paris, PUF, 1998, p. 430.
21  M. Mauss, Sociologie et Anthropologie, p. 114.
22  C. Lévi-Strauss, « Le sorcier et sa magie » et « L’efficacité symbolique », in Anthropologie structurale, Paris, Plon, 1958. Pour une critique de la notion d’efficacité symbolique, cf. V. Descombes, La Denrée mentale, Paris, Minuit, 1995, p. 143 s.
23  Cf. C. Lévi-Strauss, « Introduction à M. Mauss », Sociologie et Anthropologieop. cit., p. XLIX.
24  C. Lévi-Strauss, Anthropologie structurale, p. 211.
25  C. Lévi-Strauss, La Pensée sauvage, Paris, Plon, 1962, p. 23 s.
26  Dans La Pensée sauvage, Lévi-Strauss présente la magie comme un problème de classement : il s’agit pour le magicien qui veut guérir un mal de dents avec un bec de pic de déterminer si on peut « faire aller ensemble » le bec de pic et la dent de l’homme, c’est-à-dire s’ils appartiennent à la même classe d’êtres dans le monde (p. 21).
27  Op. cit., p. 26 : « On se priverait de tout moyen de comprendre la pensée magique si l’on prétendait la réduire à un moment ou à une étape de l’évolution technique et scientifique. Ombre plutôt anticipant son corps, elle est en un sens complète comme lui, aussi achevée et cohérente, dans son immatérialité, que l’être solide par elle seulement devancé. »
28  C. Lévi-Strauss, Du miel aux cendres, Paris, Plon, 1966, p. 408.
29  Il est à noter que Lévi-Strauss cherche précisément à décrire une telle logique des fragments par sa métaphore du bricolage.
30  Cf. J.-P. Vernant, Les Origines de la pensée grecque, Paris, PUF, 1962.
31  Cf. A. Laks, « Les origines de Jean-Pierre Vernant », Critique, mai 1998, n° 612, p. 268-282.
32  G.Lloyd, Magie, raison et expérience, Paris, Flammarion, 1984 (Magic, Reason and Experience, Studies in theOrigin and Development of Greek Science, Cambridge, Cambridge University Press, 1979).
33  J.-P. Vernant et M. Detienne, Les Ruses de l’intelligence, La mètis des Grecs, Paris, Flammarion, 1974. 


Pour citer cet article
Référence électronique
Frédéric Keck, « Les théories de la magie dans les traditions anthropologiques anglaise et française », Methodos [En ligne], 2 | 2002, mis en ligne le 05 avril 2004, consulté le 04 juin 2016. URL : http://methodos.revues.org/90 ; DOI : 10.4000/methodos.90 


Auteur
Frédéric Keck
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