Forum Religion : Forum des Religions Pluriel
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Forum Religion et Histoire Juive

Page 3 sur 3 Précédent  1, 2, 3

Aller en bas

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Empty Forum Religion et Histoire Juive

Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 22:56

Rappel du premier message :

Forum Religion et Histoire Juive 



Les Juifs. Le judaïsme.




DÉFINITIONS ET ORIGINES

Le mot juif vient de Yehoudi : mot hébraïque signifiant judéen, du pays de Juda (Judée) au sud d'Eretz Israël (pays d'Israël). 

Il a désigné ensuite les habitants de Samarie, au nord du pays, et tous ceux qui pratiquaient la religion juive après l'exil à Babylone (VIe s. av. J.-C.). Ioudaios est la forme grecque, Judaeus la forme latine.

Juif a repris son sens religieux, bien que l'expression confession israélite soit encore officielle en France.

Le terme Israélite, utilisé surtout de 1800 à 1950, tombe en désuétude, car il prête à confusion avec le terme moderne Israélien désignant un citoyen d'Israël.

Au musée du Caire (Égypte), la stèle des victoires du roi Merneptah, ayant régné de 1212 à 1202 avant notre ère, mentionne Israël parmi les peuples vaincus : « Le Canaan est pillé de la pire manière. Ascalon est enlevée, Gézer est saisie. Yano’am réduit à rien. Israël est anéanti, sa semence n’existe plus. » 

Hébreux vient d'Eber (nom d’un descendant de Sem, l'un des 3 fils de Noé, ou du trisaïeul d’Abraham) ou de Hapirou, Habirou ou Habiri (les Errants) nom qui leur fut donné par les Amorites et qui figure sur les tablettes cunéiformes (1400 av. J.-C.) retrouvées à Tell el-Amarna en Égypte, ou de l’hébreu heber (passage) ou bien encore d'ivri, racine araméenne signifiant de l'autre côté (le premier Hébreu, Abraham, étant venu de Mésopotamie, de l'autre côté du désert arabo-syrien).

L’hébreu, langue de la Bible, est la langue sémitique (langue des Cananéens, descendants de Canaan, fils de Cham), qui fut adoptée à l'origine par les Hébreux quand ils prirent possession de la terre de Canaan (dans des lettres égyptiennes du XIVème siècle av. J.-C., le pays de Canaan est appelé Kihannu).
Les terres de Phénicie et de Canaan étant limitrophes, il est probable que l'hébreu était, dans sa forme la plus ancienne, presque identique au phénicien. Les deux langues sont en tout cas étroitement apparentées.

À cet hébreu ancien succéda une forme intermédiaire appelée hébreu mishnaïque, aux environs du IIIe siècle av. J.-C.
L'hébreu moderne, seule langue vernaculaire fondée sur une forme écrite ancienne, s'est développé aux XIXe et XXe siècles et est devenu en 1948 la langue officielle de l'État d'Israël.
"La prononciation de l’hébreu a dû se conserver avec assez peu d’altération." (J.F. Boissonade)
"Saint Jérôme s’était fait limer deux dents pour mieux prononcer l’hébreu" (A. Barr).

.
Arlitto
Arlitto
Admin
Admin

Religion : Non
Sexe : Masculin Messages : 17557
Localisation : France

http://arlitto.forumprod.com/

Revenir en haut Aller en bas


Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Empty Re: Forum Religion et Histoire Juive

Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:09

LA KIPPA, UNE TRADITION 

Pas d’obligation divine

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Kippa
La kippa



Pourtant il n’existe pour les Juifs ni obligation divine et ni injonction rabbinique qui impose de se couvrir la tête.

Il s’agit plutôt d’une tradition ou d’une habitude historique

La kippa vient de la racine Kaf signifiant cuillère ou paume pour illustrer sa forme incurvée. Elle a donné l’expression kippour qui se traduit par recouvrement pour symboliser le recouvrement des fautes et kape en yiddish au sens de couvre-chef. On retrouve d’ailleurs en français des dérivations militaires de ce terme dans képi ou capitaine, l’homme qui est à la tête.

La kippa n’a aucune origine biblique ni talmudique selon les textes sacrés

Au fil du temps elle a été certes l’élément qui distinguait les Juifs des païens dans le monde antique. 

Dans le livre de Chémot, l’Exode, les prêtres appelés Cohanim portaient une tiare d’apparence royale pour se distinguer des fidèles. Ils voulaient aussi éviter d’exposer leur chevelure ce qui pouvait être considéré comme une mesure d’humiliation ou de deuil. À l’époque de la Michna les disciples des Sages avaient simplement pris l’habitude de porter leur talith sur la tête. 


Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Rabbi-Caro
Rabbin Joseph Caro


Il faut attendre le Moyen-âge pour que la kippa devienne un signe de piété

Le Choulhan Aroukh, code de la Loi juive compilé par le rabbin Joseph Caro au XVIe siècle, légiféra «qu'il est interdit de marcher 4 coudées, soit deux mètres, la tête nue». 

C’est donc un décret unilatéral et humain qui a institué le port de la kippa et qui a cependant été combattu par plusieurs maitres de l’époque. Ils considéraient en effet la kippa comme un «minhag».  

Ce terme hébreu se réfère à une coutume acceptée par une communauté dans le judaïsme mais elle ne s'appuie ni sur une prescription biblique, ni sur une ordonnance rabbinique, mais sur l'adoption d'une coutume propre à une figure spirituelle importante. Ainsi se couvrir la tête est  une tradition si populaire que la kippa est devenue par la réalité des faits un signe distinctif du judaïsme, alors que le port des tsitsits, franges à ses vêtements, d'origine biblique, n'est observé que par les juifs  les plus pratiquants.
.
Arlitto
Arlitto
Admin
Admin

Religion : Non
Sexe : Masculin Messages : 17557
Localisation : France

http://arlitto.forumprod.com/

Revenir en haut Aller en bas

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Empty Re: Forum Religion et Histoire Juive

Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:10

Trois thèses pour le port de la kippa

L’obligation du port de la kippa se fonde sur plusieurs thèses qui ne s’appuient pas spécifiquement sur un ordre religieux.

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Cohanim+au+kotel

Prière des Cohanim au Kotel de Jérusalem

La kippa a été intégrée dans la tenue juive pour distinguer le religieux du laïc. 

Elle était l’apanage des prêtres, des Cohanim. Mais le peuple juif défini comme une «royauté de prêtres» a été disséminé à travers les continents. Dans son exil, il a donc estimé au Moyen-âge nécessaire de porter les insignes de la prêtrise pour assumer son rôle de peuple élu qui lui a été dévolu dans le monde. Tous les Juifs, et non seulement les prêtres, ont considéré la kippa comme un signe distinctif de l’exil. 

 Dans la Bible, une seule allusion est faite à ce sujet chez le prophète Ezéchiel (24-23)  quand il conseille au peuple qui part en exil de garder sa coiffe sur la tête. 
La kippa devient un insigne moral dans le traité Kidouchim (31a) car elle est assimilée à un signe d’humilité et de crainte divine puisque Dieu est présent au-dessus de la tête. D’ailleurs aux États-Unis la kippa porte le nom de Yarmulke qui signifie la crainte du roi. Elle rappelle aux fidèles la nécessité de maintenir un degré de moralité dans son existence.  

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Tonsure+romaine

Tonsure romaine
[size]

Une troisième explication trouve son fondement dans la volonté de contrer la religion chrétienne puisque les Chrétiens avaient obligation de se découvrir en entrant dans une église.

Les Juifs ont donc décidé de faire le contraire.
 

En revanche, la kippa portée par les hommes d’Église, papes et cardinaux, n’a aucun lien avec la kippa juive. Elle avait à l’origine pour but de recouvrir la tonsure, pratique adoptée par certaines Églises chrétiennes, consistant à raser une partie des cheveux d'un clerc en signe de renonciation au monde. La kippa sacerdotale mettait tous les prélats au même niveau.
[/size]
Signe de ralliement

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Kippa-braslav
Kippa de braslav

Mais la kippa est devenue en Israël un signe de ralliement
Les élèves des écoles talmudiques portent la kippa de velours noir et leurs ainés, le Shtreimel pour les jours de fête. Les hassidim de la secte Braslav arborent une grande kippa blanche tricotée avec gravé, au fronton, le nom du rabbin Nahman, fondateur de la dynastie hassidique de Bratslav. Enfin, la kippa tricotée est portée par les religieux sionistes.

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Rav-moshe+feinstein
Rabbin Moshé Feinstein

Le port de la kippa au travail en milieu juif reste conseillé mais il n’est pas obligatoire en milieu non-juif afin d’éviter tout éventuel conflit. Le rabbin Moshé Feinstein avait soulevé le problème de la subsistance matérielle, la Parnassa, qui peut être mise en danger par la kippa. Éminent talmudiste et décisionnaire en matière de Loi juive, expert en Halakha mondialement reconnu,  de facto l'autorité rabbinique suprême pour les Juifs orthodoxes, il a donc suggéré plus de souplesse dans le port de la kippa en milieu non-juif. D’ailleurs pour le Gaon de Vilna aussi il n’y a aucune interdiction d’avoir la tête découverte dans la vie de tous les jours sauf pour les rabbins mais il suggère de se couvrir la tête pendant la prière par mesure de respect.

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Gaon-vilna
Le Gaon de Vilna

Les juifs ultra-orthodoxes, tout en se couvrant la tête d’une kippa en marque de piété, tiennent à se distinguer des non-juifs en portant un chapeau à larges bords borsalino. À l’origine, les rabbins le portaient en permanence pour marquer leur fonction. Puis il est devenu progressivement un signe distinctif pour reconnaitre les adeptes de la communauté orthodoxe. Cette tradition a été importée par les ashkénazes des pays de l’Est puis s’est étendue par mimétisme à toutes les classes religieuses et aux séfarades d’Afrique du nord à leur arrivée en Europe. 

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Bernheim-2
Grand rabbin Bernheim

On relève ainsi que le Grand rabbin Bernheim, qui n'était pas un orthodoxe bon teint, n’a porté le chapeau que depuis sa nomination au Grand rabbinat. Il voulait marquer sa fonction sacerdotale et signifier qu’il était aussi le rabbin de toute la diversité juive, orthodoxes compris. En fait, Le costume noir et le chapeau borsalino ont remplacé la soutane des rabbins consistoriaux au 19e siècle.
Incident déplacé

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Samaras-yad-vashem
Samaras à Yad Vashem

La levée de boucliers de la part des religieux contre le premier ministre grec est donc déplacée à l’égard d’un ami sincère d’Israël alors que le port de la kippa n’est pas un commandement divin. Il n’y avait aucune raison de frôler l’incident diplomatique. Il ne peut être toléré d’imposer des règles à un illustre dirigeant étranger qui visite notre pays sauf à vouloir se comporter comme les iraniens qui imposent aux femmes journalistes le port du  voile. La religion est une affaire purement privée qui ne peut interférer sur les relations diplomatiques entre États, à fortiori lorsque l’objet du litige n’entre pas dans le domaine de la religion mais des traditions communautaires.


  À l'époque de la Guemara, le port de la kippa n'était pas obligatoire et concernait principalement les érudits.
C'est au Moyen-Age en pays chrétiens qu'il commença plutôt à distinguer les Juifs des non Juifs.
Mais petit à petit le port de la kippa s'est imposé presque partout comme signe de ralliement à la Tora et la Halakha. Presque partout, parce que ce n'était pas le ces chez les Juifs allemands, même très religieux.

Aujourd'hui en Israël, quand on veut dire d'une personne qu'elle a abandonné l'observance des mitsvoth, on dit qu'elle a enlevé sa kippa.

.
Arlitto
Arlitto
Admin
Admin

Religion : Non
Sexe : Masculin Messages : 17557
Localisation : France

http://arlitto.forumprod.com/

Revenir en haut Aller en bas

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Empty Re: Forum Religion et Histoire Juive

Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:10

Les 613 Mitsvot 


Le Talmud (traité Makot 23b) nous enseigne qu’il y a 613 commandements dans la Torah ; 248 Commandements Positifs (« fais ») et 365 Commandements Négatifs (« ne fais pas »). Toutefois, le Talmud ne donne pas la liste de ces commandements.

Plusieurs grands sages du Judaïsme ont compilé une liste complète de ces commandements. Bien qu’ils s’accordent sur la grande majorité des commandements, ils sont en désaccord sur un petit nombre d’entre eux. Ce débat est toutefois purement du domaine de l’étude et n’a pas de conséquence dans la pratique, car il ne s’agit pas de déterminer si un commandement est bien obligatoire ou non, mais de savoir si certains commandements sont indépendants et sont donc comptabilisés comme tels, ou bien s’ils font partie d’autres commandements et ne doivent pas être comptés.

La liste suivante suit l’opinion de Maïmonide, tel qu’il les dénombre dans son œuvre maîtresse, le Michné Torah. Il est à noter que beaucoup de ces commandements (tels que ceux liés aux sacrifices) ne sont pas applicables tant qu’il n’y a pas de Temple à Jérusalem.

Savoir qu'il y a un D.ieu–Exode 20, 2
Ne pas spéculer sur la possibilité d'autres dieux que Lui–Exode 20, 3
Savoir qu'Il est Un–Deutéronome 6, 4
L'aimer–Deutéronome 6, 5
Le craindre–Deutéronome 10, 20
Sanctifier Son Nom–Lévitique 22, 32
Ne pas profaner Son Nom–Lévitique 22, 32
Ne pas détruire d'objets portant Son Nom–Deutéronome 12, 4
Écouter les prophètes qui parlent en Son Nom–Deutéronome 18, 15
Ne pas mettre indûment le prophète à l'épreuve–Deutéronome 6, 16
Imiter Ses voies–Deutéronome 28, 9
S'attacher à ceux qui Le connaissent–Deutéronome 10, 20
Aimer les autres Juifs–Lévitique 19, 18
Aimer les convertis–Deutéronome 10, 19
Ne pas haïr son prochain Juif–Lévitique 19, 17
Réprimander un pécheur–Lévitique 19, 17
Ne pas embarrasser les autres–Lévitique 19, 17
Ne pas opprimer les faibles–Exode 21, 22
Ne pas parler désobligeamment des autres–Lévitique 19, 16
Ne pas se venger–Lévitique 19, 18
Ne pas tenir rancune–Lévitique 19, 18
Étudier la Torah et l'enseigner–Deutéronome 6, 7
Honorer ceux qui enseignent et connaissent la Torah–Lévitique 19, 32
Ne pas se renseigner sur l'idolâtrie–Lévitique 19, 4
Ne pas suivre les caprices du cœur ou de ce qui s'offre à la vue des yeux–Nombres 15, 39

Ne pas blasphémer–Exode 22, 27
Ne pas adorer des idoles en pratiquant le culte qui leur est voué–Exode 20, 5
Ne pas adorer des idoles par les quatre façons que nous honorons D.ieu –Exode 20, 5
Ne pas faire une idole pour soi–Exode 20, 4
Ne pas faire une idole pour les autres–Lévitique 19, 4
Ne pas sculpter de formes humaines, même dans un but décoratif–Exode 20, 20
Ne pas mener une ville à l'idolâtrie–Exode 23, 13
Brûler une ville qui a basculé dans l'idolâtrie–Deutéronome 13, 17
Ne pas la reconstruire comme une ville–Deutéronome 13, 17
Ne pas en tirer de bénéfice–Deutéronome 13, 18
Ne pas détourner par une activité missionnaire un individu vers l'idolâtrie–Deutéronome 13, 12
Ne pas aimer le missionnaire–Deutéronome 13, 9
Ne pas cesser de haïr le missionnaire–Deutéronome 13, 9
Ne pas sauver le missionnaire–Deutéronome 13, 9
Ne rien dire en sa défense–Deutéronome 13, 9
Ne pas se retenir pour l'incriminer–Deutéronome 13, 9
Ne pas prophétiser au nom de l'idolâtrie–Deutéronome 13, 14
Ne pas écouter un faux prophète–Deutéronome 13, 4
Ne pas faussement prophétiser au nom de D.ieu –Deutéronome 18, 20
Ne pas craindre de tuer le faux prophète–Deutéronome 18, 22
Ne pas jurer au nom d'une idole–Exode 23, 13
Ne pas pratiquer le Ov (médium)–Lévitique 19, 31
Ne pas pratique le Yidoni (la voyance magique)–Lévitique 19, 31
Ne pas faire passer son enfant par le feu pour Molekh–Lévitique 18, 21
Ne pas ériger une colonne dans un lieu public de culte–Deutéronome 16, 22

Ne pas se prosterner sur de la pierre lisse–Lévitique 26, 1
Ne pas planter d'arbre dans la cour du Temple–Deutéronome 16, 21
Détruire les idoles et leurs accessoires–Deutéronome 12, 2
Ne pas tirer de bénéfice d'idoles et leurs accessoires–Deutéronome 7, 26
Ne pas tirer bénéfice de l'ornement des idoles–Deutéronome 7, 25
Ne pas établir d'alliance avec des idolâtres–Deutéronome 7, 2
Ne pas se montrer bien disposé à leur égard–Deutéronome 7, 2
Ne pas les laisser résider sur la terre d'Israël–Exode 23, 33
Ne pas imiter leurs coutumes ni leur façon de s'habiller–Lévitique 20, 23
Ne pas être superstitieux–Lévitique 19, 26
Ne pas entrer en transe afin de prévoir l'avenir, etc.–Deutéronome 18, 10
Ne pas se commettre dans l'astrologie–Lévitique 19, 26
Ne pas proférer d'invocations (ou incantations)–Deutéronome 18, 11
Ne pas tenter d'entrer en contact avec les morts–Deutéronome 18, 11
Ne pas consulter les personnes pratiquant le Ov–Deutéronome 18, 11
Ne pas consulter les Yidoni–Deutéronome 18, 11
Ne pas pratiquer de magie–Deutéronome 18, 10
Les hommes ne doivent pas se raser les cheveux sur les côtés de la tête–Lévitique 19, 27
Les hommes ne doivent pas se couper la barbe avec un rasoir–Lévitique 19, 27
Les hommes ne doivent pas porter de vêtement féminin–Deutéronome 22, 5
Les femmes ne doivent pas porter de vêtement masculin–Deutéronome 22, 5
Ne pas se tatouer la peau–Lévitique 19, 28
Ne pas se déchirer la chair lors du deuil–Deutéronome 14, 1
Ne pas se faire une tonsure lors du deuil–Deutéronome 14, 1
Se repentir et confesser ses fautes–Nombres 5, 7
Réciter le Chéma deux fois par jour–Deutéronome 6, 7
Servir le Tout-puissant par des prières quotidiennes–Exode 23, 25
Les Cohanim doivent bénir la nation Juive quotidiennement–Nombres 6, 23
Porter les Téfilines sur la tête–Deutéronome 6, 8
Lier les Téfilines au bras–Deutéronome 6, 8
Placer une Mezouzah à chaque montant de porte–Deutéronome 6, 9
Écrire un Sefer Torah–Deutéronome 31, 19
Le roi doit avoir un Sefer Torah séparé pour lui-même–Deutéronome 17, 18
Porter des Tsitsit aux quatre coins de ses vêtements–Nombres 15, 38
Bénir le Tout-puissant après le repas–Deutéronome 8, 10
Circoncire tous les mâles au huitième jour suivant leur naissance–Lévitique 12, 3
Se reposer le septième jour de la semaine (Chabbat)–Exode 23, 12
Ne pas faire de travaux interdits le septième jour–Exode 20, 10
La cour ne doit pas infliger de peine le Chabbat–Exode 35, 3
Ne pas parcourir plus de 2000 coudées au-delà des limites de la ville le Chabbat–Exode 16, 29
Sanctifier ce jour par le Kiddouche (à son entrée) et la Havdalah (à sa sortie)–Exode 20, 8
S'abstenir de travaux défendus à Yom Kippour–Lévitique 23, 32
Ne pas faire de travaux défendus à Yom Kippour–Lévitique 23, 32
S'affliger à Yom Kippour–Lévitique 16, 29
Ne pas manger ni boire à Yom Kippour–Lévitique 23, 29
Se reposer le premier jour de Pessa'h–Lévitique 23, 7
Ne pas réaliser de travaux défendus le premier jour de Pessa'h–Lévitique 23, 8
Se reposer le septième jour de Pessa'h–Lévitique 23, 8
Ne pas réaliser de travaux défendus le septième jour de Pessa'h–Lévitique 23, 8
Se reposer à Chavouot–Lévitique 23, 21

Ne pas réaliser de travaux défendus à Chavouot–Lévitique 23, 21
Se reposer à Roch Hachana–Lévitique 23, 24
Ne pas réaliser de travaux prohibés à Roch Hachana–Lévitique 23, 25
Se reposer à Souccot–Lévitique 23, 35
Ne pas réaliser de travaux prohibés à Souccot–Lévitique 23, 35
Se reposer à Chemini Atseret–Lévitique 23, 36
Ne pas réaliser de travaux défendus à Chemini Atseret–Lévitique 23, 36
Ne pas manger de 'Hamets l'après-midi du quatorzième jour de Nissan–Deutéronome 16, 3
Détruire tout 'Hamets le 14 Nissan–Exode 12, 15
Ne pas manger de 'Hamets pendant les sept jours de Pessa'h–Exode 13, 3
Ne pas manger de mélanges contenant du 'Hamets pendant les sept jours de Pessa'h–Exode 12, 20
Ne pas voir de 'Hamets dans son domaine pendant les sept jours–Exode 13, 7
Ne pas trouver de 'Hamets dans son domaine pendant les sept jours–Exode 12, 19
Manger de la Matsa la première nuit de Pessa'h–Exode 12, 18
Raconter l'Exode d'Égypte en cette nuit–Exode 13, 8
Entendre le Chofar le premier jour de Tichri (Roch Hachana)–Nombres 9, 1
Demeurer dans une Souccah pendant les sept jours de Souccot–Lévitique 23, 42
Saisir un Loulav et un Etrog pendant les sept jours de Souccot–Lévitique 23, 40
Chaque homme doit donner un demi-chekel de façon annuelle–Exode 30, 13
Les tribunaux doivent calculer le moment de la néoménie–Exode 12, 2
S'affliger et implorer D.ieu en temps de catastrophe–Nombres 10, 9
Épouser une femme au moyen d'une ketoubah et des kiddoushin–Deutéronome 22, 13
S'abstenir de relations conjugales avec des femmes qui n'ont pas été épousées de la sorte–Deutéronome 23, 18
Ne pas priver sa femme d'aliments, de vêtements et de relations conjugales–Exode 21, 10
Avoir des enfants avec sa femme–Genèse 1, 28
Divorcer au moyen d'un Guett–Deutéronome 24, 1
Un homme ne peut réépouser sa femme après qu'elle se soit mariée avec un autre–Deutéronome 24, 4
Faire yibboum (épouser la veuve d'un frère mort sans descendance)–Deutéronome 25, 5
Faire 'halitsah (libérer la veuve de son frère mort sans descendance du yibboum)–Deutéronome 25, 9
La veuve ne peut se remarier tant que les liens qui la rattachent à son beau-frère n'ont pas été rompus–Deutéronome 25, 5
Le tribunal doit infliger une amende à celui qui séduit une vierge–Exode 22, 15-16
Le violeur doit épouser la vierge (si elle le veut)–Deutéronome 22, 29
Il ne lui sera jamais permis d'en divorcer–Deutéronome 22, 29
Celui qui calomnie sa femme doit rester marié à elle–Deutéronome 22, 19
Il ne peut divorcer d'elle–Deutéronome 22, 19
Réaliser les lois de la Sotah (épreuve divine sur la femme soupçonnée d'adultère)–Nombres 5, 30
Ne pas mettre d'huile sur son repas d'offrande (korban)–Nombres 5, 15
Ne pas mettre d'encens sur son korban–Nombres 5, 15
Ne pas avoir de relations sexuelles avec sa mère–Lévitique 18, 7
Ne pas avoir de relations sexuelles avec l'épouse de son père–Lévitique 18, 8
Ne pas avoir de relations sexuelles avec sa sœur–Lévitique 18, 9
Ne pas avoir de relations sexuelles avec la fille de l'épouse de son père–Lévitique 18, 11
Ne pas avoir de relations sexuelles avec la fille de son fils–Lévitique 18, 10
Ne pas avoir de relations sexuelles avec sa fille–Lévitique 18, 10
Ne pas avoir de relations sexuelles avec la fille de sa fille–Lévitique 18, 10
Ne pas avoir de relations sexuelles avec une femme et sa fille–Lévitique 18, 17
Ne pas avoir de relations sexuelles avec une femme et la fille de son fils–Lévitique 18, 17
Ne pas avoir de relations sexuelles avec une femme et la fille de sa fille–Lévitique 18, 17
Ne pas avoir de relations sexuelles avec la sœur de son père–Lévitique 18, 12
Ne pas avoir de relations sexuelles avec la sœur de sa mère–Lévitique 18, 13
Ne pas avoir de relations sexuelles avec l'épouse du frère de son père–Lévitique 18, 14
Ne pas avoir de relations sexuelles avec sa bru (l'épouse de son fils)–Lévitique 18, 15
Ne pas avoir de relations sexuelles avec la femme de son frère–Lévitique 18, 16
Ne pas avoir de relations sexuelles avec la sœur de son épouse–Lévitique 18, 18
Un homme ne peut avoir de relations sexuelles avec une bête–Lévitique 18, 23
Une femme ne peut avoir de relations sexuelles avec une bête–Lévitique 18, 23
Ne pas avoir de relations homosexuelles–Lévitique 18, 22
Ne pas avoir de relations homosexuelles avec son père–Lévitique 18, 7
Ne pas avoir de relations homosexuelles avec le frère de son père–Lévitique 18, 14
Ne pas avoir de relations sexuelles avec la femme mariée à son prochain–Lévitique 18, 20
Ne pas avoir de relations sexuelles avec une femme pendant son flux menstruel–Lévitique 18, 19
Ne pas contracter de mariage avec des non-Juifs–Deutéronome 7, 3
Ne pas laisser de mâles moabites ou ammonites contracter de mariage avec des Juifs–Deutéronome 23, 4
Ne pas empêcher un Égyptien converti de troisième génération de contracter mariage avec des Juifs–Deutéronome 23, 8-9
Ne pas s'interdire de contracter mariage avec un converti édomite de troisième génération–Deutéronome 23, 8-9
Ne pas laisser un mamzer ("bâtard") contracter de mariage avec des Juifs (bien qu'il soit juif)–Deutéronome 23, 3
Ne pas laisser un eunuque contracter de mariage avec des Juifs–Deutéronome 23, 2
Ne pas offrir à D.ieu d'animal (mâle) castré–Lévitique 22, 24
Le Cohen Gadol ne peut épouser une veuve–Lévitique 21, 14
Le Cohen Gadol ne peut avoir de relations sexuelles avec une veuve, même en dehors du mariage–Lévitique 21, 15
Le Cohen Gadol doit épouser une vierge (betoula)–Lévitique 21, 13
Un Cohen ne peut épouser une divorcée–Lévitique 21, 7
Un Cohen ne peut épouser une zona (une femme qui a eu une relation sexuelle prohibée)–Lévitique 21, 7
Un Cohen ne peut épouser une 'halala (membre ou produit d'une union interdite dans 169-172)–Lévitique 21, 7
Ne pas avoir de contact procurant du plaisir (sexuel) avec une femme interdite–Lévitique 18, 6
Examiner les signes des animaux afin de distinguer entre animaux cachères et non-cachères–Lévitique 11, 2
Examiner les signes de la volaille afin de distinguer entre cachère et non-cachère–Deutéronome 14, 11
Examiner les signes des poissons afin de distinguer entre cachère et non-cachère–Lévitique 11, 9
Examiner les signes des locustes afin de distinguer entre cachère et non-cachère–Lévitique 11, 21
Ne pas manger d'animaux non-cachères–Lévitique 11, 4
Ne pas manger de volaille non-cachère–Lévitique 11, 13
Ne pas manger de poissons non-cachères–Lévitique 11, 11
Ne pas manger d'insectes volants non-cachères–Deutéronome 14, 19
Ne pas manger de créatures non-cachères qui rampent sur le sol–Lévitique 11, 41
Ne pas manger de larves non-cachères–Lévitique 11, 44
Ne pas manger de vers trouvés dans les fruits au sol–Lévitique 11, 42
Ne pas manger de créatures aquatiques autres que les poissons cachères–Lévitique 11, 43
Ne pas manger la viande d'un animal qui n'a pas été tué par abattage rituel–Deutéronome 14, 21
Ne pas tirer bénéfice d'un taureau condamné à la lapidation–Exode 21, 28
Ne pas manger la chair d'un animal qui a été mortellement blessé–Exode 22, 30
Ne pas manger de membre arraché à une créature vivante–Deutéronome
Ne pas consommer de sang–Lévitique 3, 17
Ne pas manger certaines graisses des animaux purs–Lévitique 3, 17
Ne pas manger le nerf sciatique–Genèse 32, 33
Ne pas manger de viande et de lait cuits ensemble–Exode 23, 19
Ne pas cuire viande et lait ensemble–Exode 34, 26
Ne pas manger de pain provenant de la nouvelle récolte avant le Omer–Lévitique 23, 14
Ne pas manger de graines séchées provenant de la nouvelle récolte avant le Omer–Lévitique 23, 14
Ne pas manger de graines mûries provenant de la nouvelle récolte avant le Omer–Lévitique 23, 14
Ne pas manger de fruit d'un arbre pendant ses trois premières années–Lévitique 19, 23

Ne pas manger diverses graines plantées dans un vignoble–Deutéronome 22, 9
Ne pas manger de fruits n'ayant pas été soumis à la dîme–Lévitique 22, 15
Ne pas boire de vin versé en libation aux idoles–Deutéronome 32, 38
Abattre rituellement un animal avant de le consommer–Deutéronome 12, 21
Ne pas abattre un animal et sa progéniture le même jour–Lévitique 22, 28
Couvrir le sang (d'une bête ou volaille abattue) avec de la terre–Lévitique 17, 13
Ne pas séparer la mère oiseau de ses petits–Deutéronome 22, 6
Libérer la mère oiseau si elle a été prise du nid–Deutéronome 22, 7
Ne pas jurer faussement au Nom de D.ieu –Lévitique 19, 12
Ne pas prononcer le Nom de D.ieu en vain–Exode 20, 7
Ne pas nier la possession de quelque chose qu'on vous a confié–Lévitique 19, 11
Ne pas jurer afin de dé[......] une dette monétaire–Lévitique 19, 11
Jurer au Nom de D.ieu afin de confirmer la vérité lorsque cela est estimé nécessaire par le tribunal–Deutéronome 10, 20
Accomplir ce qui a été exprimé et faire ce qui a été avoué (tenir sa parole et accomplir ses vœux)–Deutéronome 23, 24
Ne pas rompre de serments ou de vœux–Nombres 30, 3
Pour des serments et vœux annulés, il y a des lois explicites d'annulation des vœux dans la Torah–Nombres 30, 3
Le Nazir doit laisser pousser ses cheveux–Nombres 6, 5
Il ne peut se couper les cheveux–Nombres 6, 5
Il ne peut boire de vin, de mixtures contenant du vin, ou du vinaigre de vin–Nombres 6, 3
Il ne peut manger de grappes fraîches–Nombres 6, 3
Il ne peut manger de raisins–Nombres 6, 3
Il ne peut manger de grains de raisin–Nombres 6, 4
Il ne peut manger de peaux de raisin–Nombres 6, 4
Il ne peut se trouver sous le même toit qu'un cadavre–Nombres 6, 6
Il ne peut venir en contact avec les morts–Nombres 6, 7
Il doit se raser après avoir apporté des sacrifices à la fin de sa période de naziréat–Nombres 6, 9
Estimer la valeur des gens en fonction comme il a été déterminé dans la Torah–Lévitique 27, 2
Estimer la valeur des animaux consacrés–Lévitique 27, 12-13
Estimer la valeur des bâtiments consacrés–Lévitique 27, 14
Estimer la valeur des champs consacrés–Lévitique 27, 16
Appliquer les lois d'interdiction de possession ('herem)–Lévitique 27, 28
Ne pas vendre un 'herem–Lévitique 27, 28
Ne pas racheter le 'herem–Lévitique 27, 28
Ne pas planter diverses graines ensemble–Lévitique 19, 19
Ne pas planter de grains or de légumes dans un vignoble–Deutéronome 22, 9
Ne pas hybrider d'animaux–Lévitique 19, 19
Ne pas faire travailler des animaux différents ( un cheval et un âne, un bœuf et un âne, etc.) ensemble–Deutéronome 22, 10
Ne pas porter de chaatnez, un vêtement tissé de laine et de lin–Deutéronome 22, 11
Laisser un coin du champ non taillé pour le pauvre–Lévitique 19, 10
Ne pas moissonner ce coin–Lévitique 19, 9
Laisser des glanures–Lévitique 19, 9
Ne pas rassembler les glanures–Lévitique 19, 9
Laisser les glanures d'un vignoble–Lévitique 19, 10
Ne pas rassembler les glanures d'un vignoble–Lévitique 19, 10
Laisser les raisins non formés en grappes–Lévitique 19, 10
Ne pas cueillir les raisins non formés en grappes–Lévitique 19, 10
Laisser les gerbes oubliées dans les champs–Deutéronome 24, 19
Ne pas les récupérer–Deutéronome 24, 19
Mettre à part la dîme pour le pauvre–Deutéronome 14, 28
Donner la Tsédaka (charité)–Deutéronome 15, 8
Ne pas refuser la Tsédaka aux pauvres–Deutéronome 15, 7
Réserver la Terouma Gedola (grande dîme pour les Cohanim)–Deutéronome 18, 4
Le Lévite doit mettre à part un dixième de sa dîme–Nombres 18, 26
Ne pas présenter les dîmes l'une à côté de l'autre, mais les ranger dans l'ordre adéquat–Exode 22, 28
Un non-Cohen ne peut manger la Terouma–Lévitique 22, 10
Un travailleur loué par le Cohen ou un esclave Juif d'un Cohen ne peut consommer la Terouma–Lévitique 22, 10
Un Cohen incirconcis ne peut consommer la Terouma–Exode 12, 48
Un Cohen impur ne peut consommer la Terouma–Lévitique 22, 4
Une femme 'halala ne peut consommer la Terouma–Lévitique 22, 12
Séparer le Ma'asser (dîme) chaque année agricole et la donner aux Lévites–Nombres 18, 24
Séparer la seconde dîme (Ma'asser Chéni, qui doit être consommée à Jérusalem)–Deutéronome 14, 22
Ne dépenser son argent consacré à la rédemption de la seconde dîme que pour des nourritures, des boissons ou des huiles d'onction–Deutéronome 26, 14
Ne pas manger le Ma'asser Chéni en état d'impureté–Deutéronome 26, 14
Un endeuillé ne peut manger de Ma'asser Chéni au lendemain du décès–Deutéronome 26, 14
Ne pas consommer les grains du Ma'asser Chéni en dehors de Jérusalem–Deutéronome 12, 17
Ne pas consommer les produits provenant du vin du Ma'asser Chéni en dehors de Jérusalem–Deutéronome 12, 17
Ne pas consommer l'huile du Ma'asser Chéni en dehors de Jérusalem–Deutéronome 12, 17
La récolte de la quatrième année doit être entièrement consacrée à des causes saintes, comme le Ma'asser Chéni–Lévitique 19, 24
Lire la confession des dîmes chaque quatrième et septième année–Deutéronome 26, 13
Placer les premiers fruits à part, et les apporter au Temple–Exode 23, 19
Les Cohanim ne peuvent manger les premiers fruits hors de l'enceinte de Jérusalem–Deutéronome 12, 17
Lire la section de la Torah relative à leur présentation–Deutéronome 26, 5
Réserver une portion de pâte pour le Cohen–Nombres 15, 20
Donner au Cohen l'épaule, deux joues et l'estomac des animaux abattus–Deutéronome 18, 3
Donner le premier produit de la tonte des moutons au Cohen–Deutéronome 18, 4
Racheter les aînés de sexe masculin en donnant de l'argent au Cohen–Nombres 18, 15
Racheter l'âne premier-né en donnant un agneau au Cohen–Exode 13, 13
Briser la nuque de l'âne si son propriétaire n'a pas l'intention de le racheter–Exode 13, 13
Laisser la terre se reposer durant l'année sabbatique (chemitta) -- qui tombe chaque sept ans -- en ne faisant aucun travail qui ne promeuve la croissance–Exode 34, 21
Ne pas travailler la terre durant cette année–Lévitique 25, 4
Ne pas travailler avec les arbres pour produire des fruits cette année–Lévitique 25, 4
Ne pas déchirer la récolte qui pousse sauvagement (les herbes, ou gerbes, folles) cette année de la façon ordinaire–Lévitique 25, 5
Ne pas rassembler de grappes qui poussent sauvagement cette année de la façon ordinaire–Lévitique 25, 5
Laisser tous les produits ayant poussé au cours de cette année–Exode 23, 11
Abandonner tous les prêts durant la septième année–Deutéronome 15, 2
Ne pas pressurer ni réclamer à l'emprunteur–Deutéronome 15, 2
Ne pas s'abstenir de prêter immédiatement avant l'absolution des prêts, par crainte d'une perte financière–Deutéronome 15, 9
Le Sanhédrin doit compter sept groupes de sept ans–Lévitique 25, 8
Le Sanhédrin doit sanctifier la cinquantième année (le Jubilé)––Lévitique 25, 10
Faire sonner le Chofar le dixième jour de Tichri (de l'année du jubilé) afin de libérer les esclaves–Lévitique 25, 9
Ne pas travailler la terre durant la cinquantième année–Lévitique 25, 11
Ne pas cueillir de la façon habituelle ce qui pousse sauvagement la cinquantième année–Lévitique 25, 11
Ne pas cueillir les grappes qui ont poussé librement la cinquantième année de la façon habituelle–Lévitique 25, 11
Appliquer les lois des propriétés familiales vendues–Lévitique 25, 24
Ne pas vendre une partie du sol d'Israël pour une durée indéfinie–Lévitique 25, 23
Appliquer les lois des maisons dans les villes emmurées–Lévitique 25, 29
La Tribu de Lévi ne peut recevoir de portion de la terre d'Israël, mais on leur attribue plutôt des villes pour y résider, définies dans–Deutéronome 18, 1
Les Lévites ne peuvent prendre une part du butin de guerre–Deutéronome 18, 1
Donner aux Lévites des villes pour y habiter, ainsi que les champs aux entours–Nombres 35, 2
Ne pas vendre ces champs , ils demeureront la propriété des Lévites avant et après l'année du Jubilé–Lévitique 25, 34

Ne pas vendre ces champs , ils demeureront la propriété des Lévites avant et après l'année du Jubilé–Lévitique 25, 34
Construire un Sanctuaire–Exode 25, 8
Ne pas construire d'autel avec des pierres travaillées par le métal–Exode 20, 23
Ne pas gravir les marches menant à l'autel–Exode 20, 26
Montrer de la révérence au Temple–Lévitique 19, 30
Surveiller l'aire du Temple–Nombres 18, 2
Ne pas laisser le Temple sans surveillance–Nombres 18, 5
Préparer l'huile d'onction–Exode 30, 31
Ne pas reproduire l'huile d'onction–Exode 30, 32
Ne pas oindre avec l'huile d'onction–Exode 30, 32
Ne pas reproduire la formule de l'encens–Exode 30, 37
Ne rien brûler sur l'Autel d'Or en dehors de l'encens–Exode 30, 9
Les Lévites doivent transporter l'Arche d'alliance sur leurs épaules–Nombres 7, 9
Ne pas retirer les barres de l'Arche–Exode 25, 15
Les Lévites doivent travailler dans le Temple–Nombres 18, 23
Aucun Lévite ne peut remplir la tâche assignée à un Cohen ou un autre Lévite–Nombres 18, 3
Dédier le Cohen pour le service du Temple–Levitique 21, 8
Les périodes de travail des Cohanim doivent être égales durant les jours saints–Deutéronome 18, 6-8
Les Cohanim doivent porter la livrée sacerdotale durant le service–Exode 28, 2
Ne pas déchirer la livrée sacerdotale–Exode 28, 32
Le plastron du Cohen Gadol ne peut être détaché de l'Efod–Exode 28, 28
Un Cohen ne peut entrer dans le Temple intoxiqué–Lévitique 10, 9
Un Cohen ne peut entrer dans le Temple avec des cheveux longs–Lévitique 10, 6
Un Cohen ne peut entrer dans le Temple avec des habits déchirés–Lévitique 10, 6
Un Cohen ne peut entrer dans le Temple de façon indiscriminée–Lévitique 16, 2
Un Cohen ne peut quitter le Temple pendant son service–Lévitique 10, 7
Éloigner les gens impurs du Temple–Nombres 5, 2
Les gens impurs ne peuvent entrer dans le Temple–Nombres 5, 3
Les gens impurs ne peuvent approcher de l'aire du Mont du Temple–Deutéronome 23, 11
Les Cohanim impurs ne peuvent servir dans le Temple–Lévitique 22, 2
Un Cohen impur, après s'être immergé, doit attendre après le coucher du soleil avant de retourner servir–Lévitique 22, 7
un Cohen doit laver ses mains et ses pieds avant le service–Exode 30, 19
Un Cohen avec une disgrâce physique ne peut pénétrer dans le sanctuaire ni approcher l'autel–Lévitique 21, 23
Un Cohen avec une disgrâce physique ne peut servir–Lévitique 21, 17
Un Cohen avec une disgrâce temporaire ne peut servir–Lévitique 21, 17
Qui n'est pas Cohen ne peut servir–Nombres 18, 4
N'offrir que des animaux ne présentant pas de disgrâce–Lévitique 22, 21
Ne pas dédier sur l'autel un animal possédant une disgrâce–Lévitique 22, 20
Ne pas l'abattre–Lévitique 22, 22
Ne pas asperger de son sang–Lévitique 22, 24
Ne pas brûler ses graisses–Lévitique 22, 22
Ne pas offrir un animal possédant une disgrâce temporaire–Deutéronome 17, 1
Ne pas sacrifier d'animaux possédant une disgrâce, même s'ils sont offerts par des non-Juifs–Lévitique 22, 25
Ne pas infliger de blessure à des animaux dédiés–Lévitique 22, 21
Ne pas racheter des animaux dédiés qui ont été disqualifiés–Deutéronome 12, 15
N'offrir des animaux que s'ils sont âgés d'au moins huit jours–Lévitique 22, 27
Ne pas offrir d'animal acheté avec le salaire d'une courtisane ou l'animal échangé pour un chien–Deutéronome 23, 19
Ne pas brûler de miel ou de levure sur l'autel–Lévitique 2, 11
Saler tous les sacrifices–Lévitique 2, 13
Ne pas oublier le sel des sacrifices–Lévitique 2, 13
Appliquer la procédure de brûler l'offrande comme cela est prescrit dans la Torah–Lévitique 1, 3
Ne pas manger sa chair–Deutéronome 12, 17
Appliquer la procédure pour l'offrande expiatoire–Lévitique 6, 18
Ne pas manger la chair de l'offrande pour le péché interne–Lévitique 6, 23
Ne pas décapiter une volaille amenée comme sacrifice expiatoire–Lévitique 5, 8
Appliquer la procédure pour le sacrifice de culpabilité–Lévitique 7, 1
Les Cohanim doivent manger la viande du sacrifice dans le Temple–Exode 29, 33
Les Cohanim ne peuvent manger la viande en dehors de la cour du Temple–Deutéronome 12, 17
Un non-Cohen ne peut manger la viande du sacrifice–Exode 29, 33
Suivre la procédure de l'offrande pour la paix–Lévitique 7, 11
Ne pas manger la viande de sacrifices mineurs avant d'avoir aspergé le sang–Deutéronome 12, 17
Apporter les offrandes de farine comme prescrit dans la Torah–Lévitique 2, 1
Ne pas verser de l'huile sur les offrandes de farine des pécheurs–Lévitique 5, 11
Ne pas verser d'encens sur les offrandes de farine des pécheurs–Lévitique 3, 11
Ne pas manger l'offrande de farine du Grand Prêtre–Lévitique 6, 16
Ne pas cuire l'offrande de farine avec du levain–Lévitique 6, 10
Les Cohanim doivent manger les restes des offrandes de farine–Lévitique 6, 9
Apporter toutes les offrandes, volontaires ou suite à un vœu, au Temple dès le premier Festival à venir–Deutéronome 12, 5-6
Ne pas s'abstenir d'effectuer un payement dû à tout vœu (quel qu'il soit)–Deutéronome 23, 22
Offrir tous les sacrifices dans le Temple–Deutéronome 12, 11
Apporter tous les sacrifices provenant hors d'Israël au Temple–Deutéronome 12, 26
Ne pas abattre de sacrifices en dehors de la cour–Lévitique 17, 4
Ne pas offrir de sacrifices en dehors de la cour–Deutéronome 12, 13
Offrir deux agneaux chaque jour–Nombres 28, 3
Allumer un feu sur l'autel chaque jour–Lévitique 6, 6
Ne pas éteindre ce feu–Lévitique 6, 6
Retirer les cendres de l'autel chaque jour–Lévitique 6, 3
Brûler de l'encens chaque jour–Exode 30, 7
Allumer la Menorah chaque jour–Exode 27, 21
Le Cohen Gadol ("Grand Prêtre") doit apporter une offrande de farine chaque jour–Lévitique 6, 13
Apporter deux agneaux supplémentaires comme offrandes par le feu à Chabbat Num 28, 9
Préparer le pain de proposition–Exode 25, 30
Apporter des offrandes supplémentaires à Roch 'Hodech (la néoménie)–Nombres 28, 11
Apporter des offrandes supplémentaires à Pessa'h–Nombres 28, 19
Offrir une poignée de la farine provenant de la nouvelle moisson de blé–Lévitique 23, 10
Chaque homme doit décompter le Omer - sept semaines à partir du jour où la nouvelle offrande de blé a été apportée–Lévitique 23, 15
Apporter des offrandes supplémentaires à Chavouot–Nombres 28, 26
Apporter deux miches de pain pour accompagner les sacrifices précités–Lévitique 23, 17
Apporter des offrandes supplémentaires à Roch Hachana–Nombres 29, 2
Apporter des offrandes supplémentaires à Yom Kippour–Nombres 29, 8
Apporter des offrandes supplémentaires à Souccot–Nombres 29, 13
Apporter des offrandes supplémentaires à Chemini Atséret–Nombres 29, 35
Ne pas consommer des sacrifices devenus impropres (à l'usage) ou qui ne sont plus sans défaut–Deutéronome 14.3
Ne pas consommer des sacrifices offerts avec des intentions impropres–Lévitique 7, 18
Ne pas laisser les sacrifices au-delà du temps prescrit pour les manger–Lévitique 22, 30
Ne pas consommer de ceux qui ont été laissés au-delà–Lévitique 19, 8
Ne pas manger de sacrifices qui sont devenus impurs–Lévitique 7, 19
Une personne impure ne peut consommer de sacrifices–Lévitique 7, 20
Brûler les sacrifices non consommés dans les délais impartis–Lévitique 7, 17
Brûler tous les sacrifices impurs–Lévitique 7, 19
Suivre la procédure de Yom Kippour selon la séquence prescrite dans la Torah–Lévitique 16, 3


.
Arlitto
Arlitto
Admin
Admin

Religion : Non
Sexe : Masculin Messages : 17557
Localisation : France

http://arlitto.forumprod.com/

Revenir en haut Aller en bas

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Empty Re: Forum Religion et Histoire Juive

Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:11

Le Sanhédrin

Le Sanhédrin était la cour suprême juive. Il siégeait à Jérusalem. Soixante et onze membres composaient cette cour suprême appelée le Grand Sanhédrin. À l'époque du ministère terrestre de Jésus, les 71 membres comprenaient le grand prêtre et d'autres hommes qui avaient exercé la charge de grand prêtre auparavant (plusieurs de ces hommes pouvaient être en vie à la même époque, puisque maintenant, sous le régime romain, la charge était attribuée par nomination). Le Sanhédrin comprenait aussi des membres des familles des grands prêtres, des anciens, des chefs de tribu et de famille, et des scribes, des hommes versés dans la Loi (Ac 4:5, 6). Ces hommes étaient membres des sectes des Pharisiens et des Sadducéens. - Ac 23:6. 

Le chef et président du Sanhédrin était le grand prêtre, qui convoquait l'assemblée (Ac 5:17, 21, 27 ; 7:1 ; 22:5 ; 23:2). Caïphe, le grand prêtre, présida le procès de Jésus, bien que Jésus ait d'abord été amené devant Anne pour être interrogé (Mt 26:3, 57 ; Mc 14:53, 55, 60, 63 ; 15:1 ; Lc 22:54 ; Jn 18:12, 13, 19-24). Ananias était le grand prêtre qui présidait le Sanhédrin au moment du procès de Paul. - Ac 23:2. 

Selon le Talmud (Tossefta, Sanhédrin 7:1), le Sanhédrin siégeait depuis l'heure de l'offrande du sacrifice quotidien du matin jusqu'au sacrifice du soir. Il ne jugeait pas d'affaires le sabbat ou les jours de fête. Dans les affaires de crimes capitaux, le Sanhédrin tenait le procès durant la journée, et le verdict devait être arrêté durant la journée. S'il y avait verdict de culpabilité, il devait être rendu public le lendemain. Pour cette raison, les procès ne pouvaient être tenus la veille d'un sabbat ou la veille d'un jour de fête. Ce règlement fut cependant sciemment enfreint dans le cas du procès de Jésus. 

La Mishna (Sanhédrin IV, 3) déclare : " Le Sanhédrin était assis en demi-cercle, afin que ses membres puissent se voir les uns les autres. Deux greffiers se tenaient devant eux, l'un à droite, l'autre à gauche, et notaient les paroles de ceux qui étaient pour l'acquittement et les paroles de ceux qui étaient pour la condamnation. " - Par les Membres du Rabbinat français. 

D'après la tradition juive, le Sanhédrin fut institué par Moïse (Nb 11:16-25) et réorganisé par Ezra immédiatement après le retour d'exil. Mais aucun élément historique ne vient appuyer l'idée que 70 anciens aient siégé en un tribunal unique pour entendre des litiges à ces époques reculées. Le Sanhédrin semble plutôt être venu à l'existence pendant la période où les Grecs étaient maîtres de la Palestine. À l'époque du ministère terrestre de Jésus, le gouvernement romain laissait au Sanhédrin une large mesure d'indépendance, lui accordant un pouvoir civil et administratif. Le Sanhédrin avait à sa disposition des préposés et était autorisé à faire arrêter ou emprisonner (Mt 26:47 ; Ac 4:1-3 ; 9:1, 2). Son pouvoir religieux était même reconnu parmi les Juifs de la Diaspora (voir Ac 9:1, 2). Toutefois, sous la domination romaine, le Sanhédrin perdit sans doute avec le temps le pouvoir juridique permettant d'exécuter la peine de mort, à moins d'en avoir obtenu l'autorisation du gouverneur (procurateur) romain (Jn 18:31). Après la destruction de Jérusalem en 70 de n. è., le Sanhédrin fut aboli. 

Il se trouvait par ailleurs à Jérusalem des tribunaux inférieurs composés chacun de 23 membres. Selon la Mishna (Sanhédrin I, 6), de telles cours plus petites existaient aussi un peu partout en Palestine, dans d'autres villes d'une taille suffisante. Les juges ne siégeaient pas en nombre complet pour toutes les affaires. Leur nombre variait selon la gravité de l'affaire à juger ou la difficulté à arrêter un verdict. Il existait de plus un tribunal de village composé de trois hommes, ainsi qu'un tribunal composé de sept anciens du village. 

Les synagogues, utilisées principalement pour l'enseignement, servaient aussi dans une certaine mesure à accueillir les tribunaux locaux, parfois appelés ' Sanhédrins locaux ', qui avaient pouvoir pour infliger les peines du supplice du fouet et de l'excommunication. - Mt 10:17, note ; 23:34 ; Mc 13:9 ; Lc 21:12 ; Jn 9:22 ; 12:42 ; 16:2 ;

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Sanhedrin2
Arlitto
Arlitto
Admin
Admin

Religion : Non
Sexe : Masculin Messages : 17557
Localisation : France

http://arlitto.forumprod.com/

Revenir en haut Aller en bas

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Empty Re: Forum Religion et Histoire Juive

Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:11

Le calendrier des Hébreux

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Icon_reimg_zoom_inForum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Calendrier-compte-sefirat-ha-omer-1921


Le calendrier hébraïque remonte pour sa forme actuelle au IVe siècle après J.-C. 


Luni-solaire, il assure une valeur moyenne du mois voisine de la lunaison et une durée moyenne de l’année voisine de l’année tropique.

Les années sont comptées depuis l’époque admise de la création du monde, soit en 3762 avant J.-C.; ainsi 1992 correspond en partie aux années 5752 et 5753. Le nouvel an (1er Tisseri) tombe toujours en septembre ou en octobre grégorien au moment du coucher du Soleil, instant du commencement du jour.

Dans l'Ancien Testament, le calendrier hébreu orthodoxe en vigueur était un calendrier lunaire de douze mois. Chaque mois commençait à la nouvelle lune (croissante et visible). Aussi l'année comptait-elle 354 jours.

Le jour (qui débute à 6 heures) compte 24 heures, chacune d'elles étant divisée en 1080 parties. La semaine voit les jours se succéder avec pour appellation leur numéro d'ordre de 1 à 7, le premier correspondant au dimanche.

Toute la difficulté naît de la coexistence d'un mois lunaire (de 29 jours, 12 heures et 793 parties) et d'une année solaire (de 365 jours, 6 heures). En effet, 12 mois lunaires ne totalisent que 354 jours, 8 heures, 876 parties, et il fallut trouver un moyen pour combler cette différence de 11 jours : on adopta le cycle de Méton, qui se déroule sur 19 ans, au cours duquel on intercale des années de 13 mois (nommées années " embolismiques ") dans les 3e, 6e, 8e, 11e, 14e, 17e et 19e années.

Ce sont des années de 383 jours, 21 heures. Ces cycles, qui partent de l'année 3760 av. J.-C., comptent donc 11 années de 12 mois et 7 années de 13 mois (l'année commence à l'automne), mais n'ont pas tous la même durée (allant de 6939 à 6942 jours), dans la mesure où les mois de 30 jours et ceux de 29 jours ne se succèdent pas d'une façon régulière.

Le calendrier de l'Ancien Testament est enraciné dans la tradition des fêtes religieuses et dans le cycle agricole.

L'organisation festive, instituée par Moïse, commençait avec la Pâque commémorant l'exode (ou fuite hors d'Egypte). Presque toutes les indications de mois rencontrées dans l'Ancien Testament se référaient à ce point de départ.

Les autres fêtes étaient liées aux semailles et aux moissons (Ex 23.14ss; Dt 16.9-15), mais pour la vie civile, c'est le calendrier lunaire qui prévalait (Lv 23; 1 R 8.2; 12.32).

Le premier jour de l'année civile coïncidait avec le septième mois religieux, Tisri.

Le cycle agricole se développait ainsi : Huitième mois religieux de Marchesvan (nom ancien : Bul) : commencement du cycle avec les premières pluies. Semailles du blé. (Le calendrier romain en est à la fin du mois d'octobre) (Dt 11.14).
Dixième mois de Tebet, saison des pluies, croissance printanière (Esd. 10.9).
Onzième mois de Sebat : figues d'hiver.
Douzième mois de Adar : récolte du lin, dernières pluies (Jé. 3.3). Le 13 et 14, fête de Purim (Es. 9.26-28).
Premier mois religieux de Nisan (ancien nom : Abib): moisson de l'orge (Ruth 1.22); le 14, fête de Pâque, suivie des Azymes (Ex 12.6; Lc. 22.13-20). Le 21, fête des prémices.
Deuxième mois d'Ijjar (ancien nom Ziv) : récolte générale.
Troisième mois de Sivan : culture des vignes. Semaine de Pentecôte à la septième semaine après les prémices.
Quatrième mois de Tammuz : premiers raisins (Nb 13.20).
Cinquième mois d'Ab : fruits d'été, chaleur estivale.
Sixième mois d'Elul : récolte des olives (Is. 32.10). Septième mois de Tisri (ancien nom : Ethanim) : labourage. Premier jour de l'année civile (Lé. 23.23-25); le 10, jour de l'expiation (Lv 16.29-30); du 15 au 21, fête des Huttes (Né 8).
Le premier mois de Tisri représente aujourd'hui encore le premier mois de l'année civile.
Les rois de Juda ont probablement compté leurs années à partir de ce calendrier jusqu'aux invasions babyloniennes du VIIème siècle av JC. En outre, les évènements historiques étaient datés soit à partir du début d'un règne en cours, soit en référence à de grandes dates nationales (exode, exil, etc).

Le sabbat dominical, jour de repos, posait, comme à l'heure actuelle, un certain nombre de problèmes. L'année ne contenant pas un nombre de semaines complètes, pas plus que de mois complets, les jours de sabbat étaient parfois fixés avec difficulté. Il est possible qu'au début, le sabbat dominical ait été placé avec les fêtes importantes ou en fonction des nouvelles lunes (Lv 23). Après l'exil, le sabbat du septième jour fut observée avec plus de rigueur et fut indépendant des fêtes et autres lunaisons. C'est ainsi que les juifs orthodoxes commencèrent d'éprouver des difficultés à faire coïncider fêtes et sabbats.

Calendrier du Nouveau Testament

La majeure partie des auteurs du Nouveau Testament situe les évènements en fonction du calendrier hébreu courant. Parfois font-ils référence au règne de gouvernants étrangers (Lc 3.1). Plus souvent, c'est à partir des grandes fêtes religieuses que sont mentionnées les dates : Pâque, Tabernacles, Pentecôte.

Cela peut parfois poser des problèmes d'interprétation au spécialiste sachant que le calendrier des pharisiens différait un peu de celui des saduccéens.

Plus significatif encore était le calendrier proposé dans le Livre des Jubilés, qui tentait de faire tomber toutes les fêtes le même jour de la semaine d'une façon permanente. L'année se divisait en quatre quarts de 13 semaines, chaque quart étant divisé en 3 mois de 30 jours, plus un jour supplémentaire à chaque trimestre. L'année commençait toujours un mercredi et jamais aucune fête ne tombait un jour de sabbat. (Demeurait cependant mystérieuse la façon dont on pouvait réharmoniser une année de 364 jours avec le cycle inexorable des saisons au bout d'une génération).

Peut-être la communauté de Qumram avait-elle adopté ce calendrier, sachant que leurs fêtes se célébraient un jour différent de celui observé par le Temple. Il est certain que les pratiques étaient, si ce n'est nombreuses, du moins variées. Ceci nous explique, par exemple, que la dernière Pâque célébrée par Jésus-Christ ne coïncide pas avec la célébration de la Pâque faite au Temple.

.
Arlitto
Arlitto
Admin
Admin

Religion : Non
Sexe : Masculin Messages : 17557
Localisation : France

http://arlitto.forumprod.com/

Revenir en haut Aller en bas

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Empty Re: Forum Religion et Histoire Juive

Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:11

Le baptême Israélite


Le baptême israélite diffère en fonction du sexe de l’enfant et en fonction de la tradition Israélite à laquelle appartiennent les parents, un garçon reçoit un baptême différent du baptême reçu par une fille, et les baptêmes de tradition Séfarade ou Ashkénaze sont différents.

Qu’il s’agisse d’un garçon ou d’une fille une cérémonie a lieu, mais elle n’implique pas les mêmes rituels. Les garçons juifs sont généralement circoncis au cours de cette cérémonie.

Dans la tradition juive, le baptême israélite correspond à la circoncision cher les garçons pour rappeler l'alliance entre Dieu et Abraham. Chez les filles, la cérémonie est plus simple et consiste à donner un nom hébreux à la nouvelle née. 


le baptême israélite chez les garçons

Le baptême israélite des garçons est un rite fondateur qui s'appelle la Brith Milah, de l'hébreu milah (coupure) autrement dit circoncision et Brit signifiant Alliance, en référence à l'Alliance de Dieu avec Abraham (Genèse 17, 11). 

La circoncision consiste en l'ablation totale ou partielle du prépuce, qui laisse le gland du pénis à découvert.



la cérémonie...

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 56411_2

La cérémonie se déroule au huitième jour de la naissance en présence du miniane. Le miniane est le quorum de dix hommes adultes nécessaire à la récitation des prières. La circoncision est un rituel obligatoire pour les Juifs. 


Torah 


Elle est mentionnée dans la Torah et traduit le signe de l'Alliance entre Dieu et la descendance d'Abraham : « Toi et tes descendants, de génération en génération, vous devrez respecter mon alliance. Voici l'obligation que je vous impose et à laquelle vous vous soumettrez, toi et tes descendants : Quiconque est parmi vous de sexe masculin devra être circoncis. Votre circoncision sera le signe de l'alliance établie entre vous et moi. 

De génération en génération, tous vos garçons seront circoncis quand ils auront huit jours. De même pour les esclaves nés chez toi ou pour les esclaves étrangers que tu as achetés et qui ne sont donc pas membres de ton clan. Ainsi l'esclave né chez toi et celui que tu auras acheté seront circoncis, afin que mon alliance soit inscrite dans votre chair comme une alliance perpétuelle. 

Quant à l'homme non circoncis, il sera exclu du peuple pour n'avoir pas respecté les obligations de mon alliance », livre de la Genèse (versets 17:9-14). 

Le Père...

C'est au père qu'il revient de préparer la cérémonie puisque bibliquement, le commandement de la circoncision est adressé au père de l'enfant lui-même La cérémonie se déroule à la maison ou à la synagogue toujours tôt le matin. 

Dans la plupart des cas, l'exécution de la circoncision est confiée à un Mohel. A l'occasion de la cérémonie, le bébé reçoit son prénom hébreu et son prénom courant. Une grande fête où sont conviés la famille et les amis termine la cérémonie.



Le baptême israélite chez les filles

Le rituel du baptême israélite chez les filles est appelé Zeved Habat. Il est totalement différent de celui des garçons. Le Zeved Habat consiste en une cérémonie de nomination principalement organisé chez les Juifs Séfarades un mois après la naissance de l'enfant à la maison ou à la synagogue. Le zeved vient du mot matana qui signifie cadeau. 

La fête organisée salue la naissance avec des chants et des poèmes lyriques ainsi qu'un grand repas. Cette fête se substitue à la circoncision et rappelle que dans la mesure où tout Israël a reçu la Torah au mont Sinaï, les filles méritent tout autant que les garçons d'entrer dans l'alliance (brith) contractée par Abraham avec Dieu. 

Chez les juifs Ashkénazes, la naissance d'une fille ne s'accompagne d'une petite fête à la maison et de l'annonce de son prénom à la synagogue lors de la naissance. 

.
Arlitto
Arlitto
Admin
Admin

Religion : Non
Sexe : Masculin Messages : 17557
Localisation : France

http://arlitto.forumprod.com/

Revenir en haut Aller en bas

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Empty Re: Forum Religion et Histoire Juive

Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:12

La loi Mosaïque


Pour que la loi préserve pendant longtemps l’unité d’une nation, elle doit être juste, droite et solide. Ainsi, la prospérité et la longévité d’un gouvernement ou d’une nation dépendent dans une large mesure de la droiture et de la justice de leurs lois.

Ces nations sont établies sur des lois humaines dont parfois quelques textes ont été empruntés à la Loi mosaïque qui fut donnée à Israël au mont Sinaï, en Arabie. 

Israël a été la seule nation à avoir jamais reçu un recueil de lois complet de la part de Dieu. Les Dix Paroles (Ex 34:28), ou Dix Commandements, constituaient la partie fondamentale de la Loi , mais elles se combinaient avec environ 600 autres lois qui avaient toutes la même force et la même valeur obligatoire pour les Israélites (Jc 2:10). 

Beaucoup jugent la Loi mosaïque pesante et compliquée. La réalité est tout autre

Si un code de plus de 600 lois vous paraît impressionnant, songez qu’à la fin du XXe siècle les lois fédérales des États-Unis remplissaient 150 000 pages et que ce mastodonte continue de s’alourdir de 600 nouvelles lois tous les deux ans. 

Pour ce qui est du volume, la Loi mosaïque fait donc figure de naine à côté des législations humaines. Pourtant, elle réglait la vie des Israélites dans des domaines encore intouchés par les lois modernes. 

Ces lois ont été données à Moïse dans le désert du Sinaï. Bien qu’Israël ait connu de nombreuses difficultés pour s’être continuellement détourné de cette Loi, des siècles ont passé avant que Jérusalem ne soit finalement assujettie à cause de l’apostasie des Juifs. C’est pourquoi, le gouverneur Néhémie écrivit : “Et aujourd’hui, nous voici esclaves ! Nous voici esclaves sur la terre que tu as donnée à nos pères, pour qu’ils jouissent de ses fruits et de ses biens ! Elle multiplie ses produits pour les rois auxquels tu nous as assujettis, à cause de nos péchés ; ils dominent à leur gré sur nos corps et sur notre bétail, et nous sommes dans une grande angoisse.” (Néh. 9:36, 37). Le fait qu’Israël ait existé durant cette longue période sous la forme d’une nation organisée, dirigée par un gouvernement autonome, prouve de façon éloquente la force et la justice de ces lois.

Cependant, puisque la Bible montre que la Loi condamnait les Juifs parce qu’ils la transgressaient, nous pourrons être tentés de développer un point de vue inexact quant à la valeur de cette Loi et penser qu’elle était extrêmement stricte et difficile à suivre. Mais son examen révèle qu’elle était largement supérieure à tout autre code de lois jamais élaboré et qu’elle procurait un grand bonheur à ceux qui s’y conformaient. En examinant la Loi , nous pouvons également comprendre clairement comment Dieu considère les choses et les principes qui régissent ses relations avec sa création. En voici quelques exemples parmi tant d’autres.

De la considération pour les pauvres

L’économie d’Israël était essentiellement agricole, chaque homme ayant son lopin de terre reçu par héritage. Pour avoir mal géré leurs biens ou à cause de revers financiers, certains Israélites pouvaient s’appauvrir et être dans l’obligation de vendre leurs terres ; des résidents étrangers pouvaient se trouver dans une mauvaise situation. Par bonté pour eux, il était prévu qu’au moment de la moisson, chaque cultivateur ne devait pas moissonner les bords de son champ ; il laissait également derrière lui toute gerbe que les moissonneurs faisaient tomber par mégarde (Lév. 19:9 ; Deut. 24:19-21). Les pauvres pouvaient ainsi glaner ce qui restait (Ruth 2:3, 7). Évidemment, cela demandait du travail de leur part, car on ne glane pas sans peine. Il n’y avait donc pas de pauvres oisifs vivant aux crochets du gouvernement. De plus, cette excellente disposition était un bienfait pour le propriétaire du champ, car elle faisait appel à sa générosité ainsi qu’à son obéissance à Dieu. Elle encourageait l’union fraternelle. — Lév. 25:35-43 ; Deut. 15:11 ; Ruth 2:15, 16.

L’esclavage, une bénédiction ???

Il y avait la question de l’esclavage qui, à notre époque, a un son désagréable. Cependant, lorsque nous considérons les lois la concernant, nous nous rendons compte que c’était une bénédiction pour Israël. Si, en raison de problèmes financiers, un homme avait été obligé de vendre son héritage et qu’il n’eût pas de parent assez riche pour le racheter à sa place, sa famille et lui n’étaient pas livrés à la disette. Dans un tel cas, il pouvait se vendre, ainsi que ses proches, comme esclave (Lév. 25:47). Les Israélites qui devenaient esclaves de cette façon n’étaient pas traités comme les membres d’une “caste” inférieure, mais comme des ouvriers loués. Dans Lévitique 25:53 (Da), il est écrit : Il sera chez lui comme un homme à gages, d’année en année ; le maître ne dominera pas sur lui avec dureté devant tes yeux.”

Cette forme d’esclavage était utile à l’homme pauvre, car elle lui procurait la nourriture, le vêtement et l’abri, à lui et à sa famille, et en même temps il faisait un travail honorable pour subvenir à ses besoins. Un esclave israélite pouvait être racheté par un parent et affranchi (Lév. 25:48, 49). Sinon, la septième année, il était automatiquement libéré, mais pas dans le dénuement. Il recevait du grain, de l’huile et du vin, selon les moyens de son maître (Ex. 21:2 ; Deut. 15:12-14). Ainsi, l’esclave pouvait prendre un bon départ jusqu’à ce qu’il soit en mesure de subvenir à ses besoins par son travail ou ses affaires. Les esclaves avaient diverses possibilités. Quelques-uns sont devenus riches, car ils avaient le droit de faire fructifier leur argent (Lév. 25:49). Grâce à leur zèle et à leur honnêteté, de nombreux esclaves ont été élevés à des positions très honorables ; certains se sont vus confier toutes les affaires de leur maître. — Gen. 15:2 ; 24:2 ; 39:5, 6.

Le jour du sabbat

Le jour du sabbat était une bénédiction. Cette disposition accordait aux hommes et aux animaux domestiques un jour de repos sur sept. Les six autres jours étaient consacrés au travail et non à l’oisiveté. Dans Exode 20:9, Dieu donna ce commandement : “Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.” Les six jours de travail encourageaient le zèle et contribuaient à la prospérité de la nation. On se rend compte aujourd’hui que la semaine de cinq jours de travail a favorisé la décadence morale, car les hommes ont tendance à faire un mauvais usage de leurs moments de repos. Ce n’était pas le cas en Israël. Le seul jour libre de tout travail pouvait être consacré aux choses spirituelles. Il était considéré comme un jour “sacré”. (Ex. 20:8, 10, 11). 

Par conséquent, il ne fallait pas le profaner, mais l’utiliser à des fins sacrées. Durant cette journée, il était possible d’examiner la Loi de Dieu et de l’enseigner aux enfants, ce qui rendait plus étroites leurs relations avec leur Roi et Créateur. Les paroles de Dieu rapportées dans Deutéronome 5:15 et 6:6-8 convenaient fort bien pour ce jour-là ; nous y lisons : “Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d’Égypte, et que YHWH, ton Dieu, t’en a fait sortir d’une main forte et d’un bras étendu : c’est pourquoi YHWH, ton Dieu, t’a ordonné d’observer le jour du sabbat.” “Et ces commandements que je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les attacheras sur ta main pour te servir de signe, et ils seront comme un frontal entre tes yeux.”

L’année sabbatique

Chaque septième année était une année sabbatique. Le sol devait rester en jachère, c’est-à-dire ne pas être cultivé ni moissonné. Les hommes qui travaillent à la protection du sol reconnaissent la valeur de cette disposition (Lév. 25:1-4). Le propriétaire d’un champ pouvait, selon ses besoins, manger ce qui poussait librement cette année-là. Les pauvres du pays pouvaient également venir et manger. Les Israélites avaient également de la considération et des égards pour les animaux, puisque ceux-ci avaient la liberté de consommer ce que produisaient les champs (Lév. 25:5-7). Étant donné que la plupart des Israélites étaient cultivateurs, les habitants du pays avaient beaucoup moins de travail durant l’année sabbatique. Là encore, la liberté ainsi accordée ne devait pas être mal employée, mais plutôt permettre de consacrer davantage de temps à des réunions d’ordre spirituel et à l’édification de la famille dans la Loi de Dieu. 

Chaque septième année, à l’occasion de la fête des Huttes, les prêtres lisaient la Loi tout entière à la nation. Dans Deutéronome 31:10-13 , nous lisons : “Il [Moïse] leur fit ce commandement : ‘Après chaque septième année, à l’époque de l’année de rémission, à la fête des tabernacles [ou des huttes], quand tout Israël viendra se présenter devant YHWH, ton Dieu, dans le lieu qu’il aura choisi, tu liras cette loi devant tout Israël, de sorte qu’ils l’entendent. Assemble le peuple, les hommes, les femmes, les enfants, et l’étranger qui sera dans tes portes, afin qu’ils entendent, et afin qu’ils apprennent à craindre YHWH, votre Dieu, et qu’ils aient soin de mettre en pratique toutes les paroles de cette loi. Et leurs enfants qui ne la connaîtront pas, l’entendront et apprendront à craindre YHWH, votre Dieu, tout le temps que vous vivrez sur la terre dont vous allez prendre possession, après avoir passé le Jourdain.”

Le jubilé

Chaque cinquantième année était un jubilé pendant lequel la terre devait également rester en jachère (Lév. 25:8, 9, 11, 12). Durant cette année-là, on appliquait les mêmes principes concernant la consommation des produits de la terre. Les Israélites devaient avoir confiance en Dieu et être convaincus que la récolte de la quarante-huitième année de chaque cycle de cinquante ans serait suffisante pour leur permettre d’attendre la récolte de la cinquante et unième année, celle qui suivait le jubilé. — Lév. 25:20-22.

Dans un certain sens, le jubilé était une année entière de fête, de liberté, de bonheur et de gratitude pour tout ce qu’avait fait Dieu. Les terres et les possessions héréditaires qui avaient été vendues étaient récupérées. Chaque homme retournait dans sa famille et retrouvait sa propriété ancestrale (Lév. 25:13). Tous les esclaves hébreux étaient affranchis (Lév. 25:10). Grâce à cette disposition, aucune famille ne pouvait s’enfoncer dans un état de pauvreté perpétuel. Chacune avait son honneur et son amour-propre. Même si un homme avait gaspillé ses biens, il ne pouvait priver éternellement ses descendants de leur héritage ni déshonorer leur nom à jamais. Grâce à la loi sur le jubilé, aucun habitant du pays ne pouvait être vendu à perpétuité (Lév. 25:23, 24). En réalité, l’achat d’une propriété correspondait seulement à un bail, son prix étant calculé d’après la valeur des récoltes à venir jusqu’au jubilé suivant. — Lév. 25:14-16.

On pourra mieux apprécier la grande valeur de cette disposition merveilleuse qu’était le jubilé en ne considérant pas seulement les bienfaits qu’en retirait individuellement chaque Israélite, mais plus particulièrement les conséquences pour l’ensemble de la nation. Quand on l’examine bien, le jubilé doit être considéré comme une restauration totale et appropriée de la théocratie que Dieu avait établie au début, en Terre promise. De cette façon, l’économie nationale était maintenue stable. Dieu avait promis à Israël que s’il restait obéissant “tu prêteras à beaucoup de nations, et tu n’emprunteras point”. (Deut. 15:6.) Le jubilé stabilisait la valeur des terres et évitait une importante dette intérieure ainsi qu’une prospérité trompeuse avec ses conséquences : l’inflation, la déflation et la dépression économique. Le jubilé évitait également le recours à des impôts très lourds.

Lorsque la loi sur le jubilé était suivie, la nation évitait de se trouver continuellement dans la triste situation qui est aujourd’hui celle de nombreux pays où il n’y a pratiquement que deux classes : les personnes très riches et celles qui sont particulièrement pauvres, tels les serfs, les métayers et autres hommes semblables. Les bienfaits reçus par les individus fortifiaient la nation, car personne ne risquait d’être défavorisé ou réduit à l’improductivité à cause d’une mauvaise situation économique. À notre époque, un grand nombre de citoyens de valeur ne peuvent employer leur talent parce que les conditions économiques les obligent à s’en tenir à un travail ennuyeux et routinier pour subvenir à leurs besoins. En Israël, par contre, les citoyens actifs pouvaient utiliser leur talent et leurs capacités pour contribuer au bonheur de la nation.

La protection des femmes

Les femmes étaient protégées par les lois sur le mariage. Dieu n’étant pas encore intervenu pour restaurer la monogamie originelle (Gen. 2:23, 24), la polygamie était pratiquée, mais elle était réglementée. Le fils premier-né d’un homme ne pouvait être déchu de ses droits même s’il était issu de la femme la moins aimée (Deut. 21:15-17). Un homme devait avoir une raison valable pour divorcer d’avec sa femme et il était tenu de lui donner une lettre de divorce (Deut. 24:1). Cela évitait à cette femme d’être éventuellement accusée par la suite d’adultère ou de prostitution. La nourriture, le vêtement et les droits conjugaux étaient garantis à la jeune esclave juive qui avait été prise pour femme par un homme, même si celui-ci accordait ensuite ses faveurs à une autre femme (Ex. 21:7-11). Celui qui avait séduit une jeune fille vierge avant de l’épouser ne pouvait pas la renvoyer (Deut. 22:28, 29). Le soldat qui épousait une jeune vierge captive ne pouvait pas la vendre plus tard comme esclave. — Deut. 21:10-14.

Les lois sur le crime

Les lois sur le crime étaient bien meilleures que celles d’aujourd’hui. La Loi ne prévoyait pas de prison. Ce n’est que plus tard, au temps des rois, que les prisons furent indûment introduites en Israël (Jér. 37:15, 16 ; 38:6, 28). Le fait qu’aucune peine de prison n’était infligée pour quelque crime que ce soit signifiait que les criminels n’étaient pas nourris ni logés aux frais des Israélites laborieux qui obéissaient à la Loi. Lorsqu ’un homme avait volé quelque chose à un de ses frères, il n’était pas mis en prison, car il aurait été ainsi incapable de rendre ce qu’il avait dérobé, et sa victime aurait souffert une perte. Il devait plutôt rendre le double de ce qu’il avait volé ou même davantage, selon la nature des objets dérobés et l’usage qu’il en avait fait (Ex. 2:1, 7). S’il ne payait pas, il était alors vendu comme esclave ; il devait ainsi travailler jusqu’à ce qu’il fût en mesure de payer la somme prévue par les juges et correspondant à la valeur de ce qu’il avait dérobé (Ex. 22:3). Non seulement cette loi venait en aide à la victime du voleur, mais elle était une vigoureuse mise en garde contre le vol.

Sous la Loi , la vie était une chose sacrée. Le meurtrier volontaire ne pouvait être en aucun cas épargné. Il devait être mis à mort sans faute. Dans Nombres 35:30-33, où il est question des meurtriers qui s’enfuyaient dans les villes de refuge, nous lisons : “Si un homme tue quelqu’un, on ôtera la vie au meurtrier, sur la déposition de témoins. Un seul témoin ne suffira pas pour faire condamner une personne à mort. Vous n’accepterez point de rançon pour la vie d’un meurtrier qui mérite la mort, car il sera puni de mort. Vous n’accepterez point de rançon, qui lui permette de s’enfuir dans sa ville de refuge, et de retourner habiter dans le pays après la mort du sacrificateur. Vous ne souillerez point le pays où vous serez, car le sang souille le pays ; et il ne sera fait pour le pays aucune expiation du sang qui sera répandu que par le sang de celui qui l’aura répandu.” Cette loi prévoyait le retranchement de toute personne méchante de la société israélite. En revanche, on pouvait accorder la miséricorde au meurtrier involontaire (Nomb. 35:9-15, 26-29). Il fallait même faire l’expiation d’un meurtre dont on ne connaissait pas l’auteur. On considérait que la ville la plus proche de l’endroit où avait été perpétré le crime s’était chargée d’une dette de sang et se trouvait sous une malédiction tant qu’elle n’avait pas accompli la cérémonie requise, afin que la communauté soit déchargée de cette dette de sang devant Dieu. — Deut. 21:1-9.

Toute personne était considérée comme sacrée. Les femmes étaient protégées contre le viol (Deut. 22:25-27). Le kidnapping était un crime puni de la peine capitale. L’homme entre les mains de qui on retrouvait la personne enlevée ou celui qui l’avait vendue comme esclave devait être mis à mort sans faute. — Ex. 21:16 ; Deut. 24:7.

Ni émeutes ni délinquance

Quand la nation se conformait à la Loi , il n’y avait pas de problème dû à la délinquance. Il n’y avait pas non plus de grève, de manifestation de foule, d’émeute ou d’action populaire pour prendre le pouvoir. Dans Exode 23:2, il est dit : “Tu ne suivras point la multitude pour faire le mal ; et tu ne déposeras point dans un procès en te mettant du côté du plus grand nombre, pour violer la justice.” Il en était ainsi parce que le cercle familial servait de base à l’union de la nation. On y enseignait un profond respect des chefs et des parents (Ex. 20:12 ; 22:28). Par exemple, quiconque frappait son père ou sa mère, ou prononçait une malédiction sur eux, était mis à mort (Ex. 21:15, 17 ; Lév. 20:9). Un fils qui se montrait rebelle en se livrant, par exemple, à des excès et à l’ivrognerie devait être mis à mort (Deut. 21:18-21). Le respect du foyer et de la famille favorisait le respect des chefs de la nation et plus particulièrement de YHWH Dieu, le Chef suprême.

Le respect du droit à la propriété

À notre époque, il est courant d’entendre dire ceux qui trouvent un objet : “Je l’ai trouvé, je le garde.” En revanche, en Israël, quiconque trouvait un objet était tenu de le rendre à son propriétaire. Si celui-ci vivait en un endroit très éloigné ou était inconnu, il fallait alors garder l’objet perdu jusqu’à ce que son propriétaire le réclame (Deut. 22:1-3). Cela laisse entendre que la personne ayant trouvé l’objet devait le signaler officiellement pour aider le propriétaire dans ses recherches.

Le droit à la propriété était particulièrement respecté. Un homme ne pouvait recouvrer une dette en pénétrant dans la maison de son débiteur pour prendre le gage servant de garantie. Le créancier devait rester dehors et laisser à son débiteur le soin de le lui apporter (Deut. 24:10, 11). Un créancier ne pouvait pas non plus saisir ce qui était indispensable à son débiteur pour vivre et se vêtir. À ce propos, dans Deutéronome 24:6, 12, 13 , il est écrit : “On ne prendra pas en gage les deux meules, ni la meule de dessus : ce serait prendre en gage la vie même. Si cet homme est pauvre, tu ne te coucheras point avec son gage ; tu ne manqueras pas de le lui rendre au coucher du soleil, afin qu’il couche dans son vêtement et qu’il te bénisse, et ce sera là une justice pour toi devant YHWH, ton Dieu.”

Doux avec les animaux

Les Israélites devaient également se montrer doux envers les animaux. Lorsqu’un homme voyait un animal en difficulté, il était tenu de lui porter secours, même s’il appartenait à son ennemi (Ex. 23:5 ; Deut. 22:4). Les bêtes de somme ne devaient pas être surchargées ou maltraitées. On ne muselait pas le bœuf qui foulait le grain pour l’empêcher d’avoir part au fruit de son travail (Deut. 25:4). Les animaux sauvages devaient être traités avec bonté. On ne pouvait pas prendre dans un nid d’oiseaux la mère et ses petits, ni l’oiseau et ses œufs, ce qui aurait provoqué la disparition de cette famille animale (Deut. 22:6, 7). On n’avait pas le droit non plus d’égorger une vache ou une brebis avec son petit le même jour. — Lév. 22:28.

Les lois militaires

Ces lois concernaient les guerres de YHWH livrées sous son commandement et sous sa direction. Mais même dans ce cas, la défense nationale n’était pas jugée importante au point de supplanter les droits familiaux. L’homme qui était fiancé et qui n’avait pas encore pris sa femme avec lui, ainsi que celui qui était marié depuis moins d’un an, était exempté jusqu’à ce que, dans chaque cas, le mariage ait été consommé depuis un an. Cette loi était basée sur le droit de chaque homme d’avoir un héritier et de le voir naître, ainsi que sur celui de la femme d’avoir un enfant par son mari (Deut. 20:7 ; 24:5). L’homme qui avait construit une maison, mais ne s’y était pas encore établi, ou celui qui n’avait pas eu le temps de récolter le produit de la vigne qu’il venait de planter étaient exemptés (Deut. 20:5, 6). Cette exemption était basée sur le principe selon lequel un homme a le droit de jouir du fruit de son travail. Les Lévites étaient dispensés du service militaire, parce qu’ils servaient au sanctuaire. Cette loi faisait nettement passer le culte de YHWH avant les besoins militaires. — Nomb. 1:47-49 ; 2:33.

Les guerres étant celles de Dieu, les soldats étaient sanctifiés, et la pureté était exigée dans le camp (Deut. 23:9-14). En outre, il n’y avait pas de femmes qui suivaient le camp, comme c’est le cas dans les armées du monde, pour que les soldats puissent satisfaire leur désir sexuel. Cela aurait été impur. D’ailleurs, les soldats devaient s’abstenir de toutes relations sexuelles durant les campagnes militaires, même avec leurs femmes (I Sam. 21:5 ; II Sam. 11:6-11). De cette façon, la pureté religieuse et physique de l’armée était garantie. Par conséquent, les Israélites ne violaient pas les femmes qui étaient parmi les ennemis capturés. Lorsqu’elle était appliquée strictement, la Loi avait des conséquences heureuses, car les ennemis, sachant que leurs femmes ne risquaient pas d’être violées, étaient incités à se rendre. — Deut. 21:10-13.

Le zèle pour la vérité

Tout témoin était tenu de déclarer sous serment ce qu’il savait (Lév. 5:1). Il ne devait pas commettre de parjure, car cela équivalait à mentir “devant YHWH”. Si les accusations portées par un Israélite contre son frère se révélaient être délibérément fausses, l’accusateur était condamné au même châtiment que celui qui aurait été infligé à l’accusé. C’est pourquoi, dans Deutéronome 19:16-19 , nous lisons : “Lorsqu’un témoin à charge s’élèvera contre un homme pour l’accuser d’un crime, les deux hommes en contestation se présenteront devant YHWH, devant les prêtres et les juges alors en fonction ; les juges feront avec soin une enquête, et si le témoin se trouve être un faux témoin, s’il a fait contre son frère une fausse déposition, vous lui ferez subir ce qu’il avait dessein de faire subir à son frère. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi.” Personne ne pouvait être mis à mort sur de simples présomptions. Il fallait deux témoins pour établir la vérité (Deut. 17:6 ; 19:15). Ceux qui avaient témoigné contre un homme jugé coupable d’un crime méritant la mort devaient être les premiers à lever la main sur lui pour le lapider. Cette loi encourageait le zèle pour la justice en Israël. Non seulement les juges, mais tous les citoyens devaient manifester leur désir de maintenir devant YHWH le pays pur de toute effusion de sang. Cette loi dissuadait également les Israélites de présenter un témoignage faux, hâtif ou imprudent. La loi rapportée dans Deutéronome 17:7 avait des conséquences heureuses ; elle déclarait : “La main des témoins se lèvera la première sur lui pour le faire mourir, et la main de tout le peuple ensuite. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi.”

Des relations sexuelles interdites

Les lois sur le mariage interdisaient de contracter une telle union avec un proche parent. Dans Lévitique 18:6 , nous pouvons lire : “Aucun de vous ne s’approchera d’une femme qui est sa proche parente, pour découvrir sa nudité : je suis YHWH.” De telles relations sont contraires à la nature et peu sages du point de vue génétique. Celui qui commettait un acte obscène en ayant délibérément des relations sexuelles avec sa femme pendant sa menstruation ‘découvrait le flux [la source, NW] de son sang’. L’homme et la femme devaient être retranchés (Lév. 20:18). Les pratiques répugnantes que sont l’homosexualité et la bestialité étaient également punies de mort, selon ce qu’on peut lire dans Lévitique 20:13, 15: “Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort : leur sang retombera sur eux. Si un homme couche avec une bête, il sera puni de mort ; et vous tuerez la bête.”

La pureté

Les lois sanitaires et diététiques avaient un double but. Elles contribuaient à maintenir Israël séparé des autres nations en rappelant constamment aux Israélites qu’ils devaient former un peuple spirituellement pur devant Dieu. Ces lois empêchaient également les membres de la nation de nouer des relations sociales avec les païens qui les entouraient. En lisant le livre biblique du Lévitique, les chapitres 11 à 15, vous vous rendrez compte que les Israélites devaient veiller scrupuleusement sur leur pureté tant religieuse que physique. Si une famille israélite acceptait l’invitation de prendre un repas dans une maison païenne, quantité de choses pouvaient lui faire perdre sa pureté religieuse ; ses membres risquaient également de se rendre coupables en mangeant involontairement du sang. Une telle famille courait également le grave danger de participer à quelque acte idolâtre et, bien sûr, d’inciter ses enfants à contracter des mariages avec les païens. Selon Deutéronome 7:3, la déclaration suivante avait été faite fort à propos à Israël : “Tu ne contracteras point de mariage avec ces peuples, tu ne donneras point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils.”

En outre, sur le plan médical, les lois sur l’hygiène et la mise en quarantaine, ainsi que les lois morales et celle interdisant la consommation du sang, constituaient une merveilleuse protection contre la typhoïde, le typhus, la peste bubonique, l’hépatite, la blennorragie, la syphilis et de nombreuses autres maladies.

Bien que donnée uniquement à la nation typique de Dieu, la Loi était excellente et fournissait une ombre des bonnes choses à venir. C’est ce que montre Hébreux 10:1, où nous lisons : “Car, la Loi n’ayant que l’ombre des bonnes choses à venir, et non la substance même des choses, les hommes ne peuvent jamais, avec les mêmes sacrifices qu’ils offrent continuellement, d’année en année, rendre parfaits ceux qui s’approchent.” Nous devrions donc étudier avec empressement ce qu’elle préfigurait, c’est-à-dire la loi de la liberté introduite par Jésus-Christ, dont parle Jacques 1:25 en ces termes : “Mais celui qui plonge les regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui y persiste, cet homme, étant devenu, non un auditeur oublieux, mais un pratiquant de l’œuvre, sera heureux en la pratiquant.”

.
Arlitto
Arlitto
Admin
Admin

Religion : Non
Sexe : Masculin Messages : 17557
Localisation : France

http://arlitto.forumprod.com/

Revenir en haut Aller en bas

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Empty Re: Forum Religion et Histoire Juive

Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:12

Le Talmud


Le Talmud est le deuxième livre saint du judaïsme après la Bible. Il s'agit d'une œuvre encyclopédique dont l'élaboration a duré depuis le début de l'ère chrétienne jusqu'au Ve siècle environ. 

Comme toute loi écrite a besoin d'être constamment réactualisée, on dit que la Torah constitue la loi écrite, tandis que le Talmud constitue la loi orale. Et en effet, durant des siècles, ces commentaires sur la Torah écrite ont été transmis oralement. 

C'est assez tardivement, donc, qu'on s'est mis à écrire ces enseignements. Le Talmud se réclame de Moïse, comme la Torah. Les commentateurs juifs affirment que sur le Sinaï, Moïse reçut de Dieu la Torah écrite avec son explication orale, à savoir le Talmud. Le Talmud se présente donc comme une gigantesque table ronde, on a envie de dire un immense concile, à laquelle des centaines de sages et de disciples auraient participé au long des siècles. 

Malgré la grande diversité des opinions exprimées, l'ensemble donne une impression d'unité et de vie intense. Les débats, parfois vigoureux, passionnés, ou pleins d'humour, n'avaient pas pour but de fixer une doctrine. On cherchait plutôt les principes d'une parole biblique ou à résoudre les difficultés d'application d'un précepte. Les sages analysent les concepts juridiques, mettent en évidence les difficultés et les contradictions avec une dialectique rigoureuse.

La formation du Talmud

Le Talmud est formé de deux grands corpus anciens: d'abord la Mishna, datant des IIe et IIIe siècles, rédigée en hébreu, qui se présente comme un traité juridique, une synthèse touchant tous les domaines de la vie, divisés en six livres: 

1) Zéraïm (lois sur la vie agricole et droits des pauvres) ;

2) Moéd (lois sur le sabbat et le calendrier) ; 

3) Nashim (lois sur la vie conjugale et familiale) ; 

4) Nezikim (droit civil et pénal, relations sociales) ; 

5) Kodashim (lois relatives au culte au temple de Jérusalem) ; 

6) Taharot (prescriptions relatives à la pureté). Ces enseignements de la Mishna seront par la suite discutés, remis en cause et complétés par les maîtres. Cela donnera la Gemara, terme signifiant « complément », rédigée en hébreu et en araméen.

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Clb_030328

Le Talmud se présente donc sous la forme de 63 traités, répartis le plus souvent en une vingtaine de volumes, comportant en tout autour de 6000 pages. La plupart des éditions modernes ajoute encore les commentaires de Rashi (à savoir Rabbi Shlomo Yitzhaki, 1040-1105), mais aussi de bien d'autres. La disposition d'une page du Talmud est remarquable: le texte biblique est au centre, en hébreu plus gros. Juste en dessous se trouvent la Mishna et la Gemara. Tout autour, les divers commentaires sont imprimés en caractère plus petit.

Du fait que deux centres intellectuels se sont livrés au même travail de synthèse et de commentaire, on distingue deux Talmuds: celui de Babylone et celui de Jérusalem. 

Le Talmud de Babylone est trois fois plus volumineux que celui de Jérusalem et jouit d'une plus grande autorité dans le judaïsme. Normalement, quand on parle du Talmud sans préciser, c'est de celui de Babylone qu'il s'agit.

Le Talmud a été traduit en anglais par le rabbin Adin Steinzalts. Celui-ci a aussi commencé une traduction française dont plusieurs volumes ont été publiés.

Il est essentiel de bien saisir la portée de ces écrits traditionnels dans le judaïsme. En effet, quand on discute avec un Juif, on pourrait penser que nous avons un fond commun, la Bible. Ce n'est certainement pas faux, mais ce n'est pas tout à fait exact... Car la Bible juive est inséparable de son interprétation traditionnelle donnée par la Mishna et le Talmud. 

Or, ces interprétations sont souvent loin des interprétations chrétiennes. Les deux communautés croyantes, bien qu'héritières du même livre saint, ne sont pas sur la même longueur d'onde à cause des interprétations et commentaires traditionnels de leurs livres saints.

.
Arlitto
Arlitto
Admin
Admin

Religion : Non
Sexe : Masculin Messages : 17557
Localisation : France

http://arlitto.forumprod.com/

Revenir en haut Aller en bas

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Empty Re: Forum Religion et Histoire Juive

Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:13

Judaïsme: origine, livre saint, croyances 

L'origine du judaisme:

Elle remonte à Abraham. Cet homme qui vivait en Mésopotamie environ 2000 ans avant Jésus-Christ était monothéiste (contrairement à tous les gens de son époque) et il reçut un appel de Dieu (Yahvé) pour partir de son pays idolâtre pour aller ailleurs. 

Dieu lui promet une descendance nombreuse qui héritera pour toujours d'un pays promis. Cette promesse est confirmée par Dieu à son fils Isaac et au fils de celui-ci, Jacob. Jacob recevra plus tard de Dieu le nom d'Israël, nom qu'il transmettra à sa descendance : le peuple Juif. 


Cette promesse est en fait une alliance, d'abord personnelle envers les « patriarches » (les trois ancêtres) puis générale envers tout le peuple : Dieu a choisi ce peuple d'entre tous les autres pour s'allier à lui, le bénir, lui donner un pays et en faire une grande nation, à condition que tous lui obéissent et suivent ses lois. 

L'alliance envers le peuple est perpétrée par Moïse, lors de la sortie d'Egypte, où les Hébreux étaient en esclavage. Dieu leur donnera Sa loi à accomplir : les dix commandements. Nous sommes aux environs de –1450 avant J.C..

Le pays de Canaan (l'Israël de l'époque) est alors conquis et les Hébreux s'y installent. Le roi David (celui qui vainquit le géant Goliath) fera de la ville de Jérusalem la capitale d'Israël vers l'an 1000 avant J.C et son fils, le roi Salomon, y construira un temple à Yahvé. L'obéissance à Dieu n'est pas seulement valable pour la vie religieuse. Elle concerne et régit toute la vie quotidienne. Être Juif, c'est plus qu'une nationalité : c'est une identité très profonde, marquée dans la chair depuis la naissance (la circoncision), liée à une appartenance au peuple choisi par Dieu, lié à une terre donnée par Dieu.  

Les Hébreux occuperont leur pays jusqu'en –686, date à laquelle le roi de Babylone, Nabuchodonosor, en train de conquérir la région, envahit la contrée, pille Jérusalem et rase le temple. Une grande partie de la population juive sera déportée et dispersée dans le Moyen Orient. C'est la diaspora. Une partie du peuple reviendra plusieurs années après et reconstruira ce qu'on appelle le second temple, qui restera en place jusqu'en 70 de notre ère. Mais depuis cette époque, les Hébreux seront assujettis aux différents conquérants occupant ces régions (les Perses, puis les Grecs et les Romains, et enfin les Chrétiens et les Arabes). À cause de la destruction du temple, les pratiques religieuses changent. Des lieux de culte sont créés là où résident les Juifs à travers le monde : les synagogues. Les sacrifices d'animaux, qui avaient une énorme importance vis-à-vis de Dieu, sont abolis et remplacés par des symboles (le pain et le vin). 

Ce n'est qu'en 1948 que les Juifs retrouveront l'autonomie de leur terre et ce n'est qu'en 1967 qu'ils pourront faire de nouveau de Jérusalem leur capitale. Seule l'esplanade du temple ne leur appartient pas encore, puisqu'elle est la propriété des Arabes, qui y ont bâti un mausolée et une mosquée en 690 et 717 après J.C.. 


Les croyances des Juifs 

La foi juive repose sur la Révélation que Dieu leur a donnée. Le credo juif (confession de foi) commence comme cela : « Israël écoute, l'Eternel est notre Dieu, l'Eternel est Un ». 

Ce Dieu s'appelle Yahvé, mais on s'adresse à lui en disant : Seigneur, Eternel. Il est créateur de tout l'univers et de tout ce qui vit. Il est tout-puissant, saint (c'est-à-dire sans présence du mal en lui) et juste. Il jugera les hommes à la fin du monde. Mais il est aussi « miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité » (Exode 34 : 6). C'est un Dieu qui voit tout, entend tout, et parle à ses créatures. Il donne son Esprit-Saint aux hommes qu'il choisit pour des missions spéciales, aux prophètes et aux rois notamment.

L'Israëlite considère que l'homme, créé à l'image de Dieu (Genèse 1:27), est fondamentalement bon. Contrairement au Christianisme, le Judaïsme ne croit pas au « péché originel », l'indépendance de l'homme envers Dieu, qui aurait entraîné la présence du mal en l'homme. Toutefois, le péché existe dans cette religion, mais il est considéré comme étant de nature extérieure à l'homme. L'homme est tenté par lui et il peut y succomber, ce qui l'amène à mal se conduire. La colère de Dieu s'enflamme alors contre le pécheur, qui sera condamné et qui pourra ne pas aller au Paradis (selon la gravité de ses fautes). 

Le salut est proposé à l'homme par le moyen de l'obéissance à la loi et (anciennement) grâce aux sacrifices d'animaux qui lui assurent le pardon de ses péchés. Quatre sacrifices étaient prescrits par la loi, selon le type d'offense commise envers Dieu ou le prochain. Actuellement ils sont remplacés par la lecture de la Thora et diverses pénitences. Si l'on accomplit parfaitement les ordonnances que prescrit la loi, que l'on fasse régulièrement des pénitences pour le pardon de ses péchés et que l'on respecte la pratique des fêtes saintes (7 au total dans l'année), alors le salut est possible. Toutefois le Juif ne peut en avoir l'assurance car Dieu seul est juge.

Le paradis est un lieu de félicité dans la présence de Dieu. Il est réservé aux êtres humains que Dieu trouvera méritants pour cela. A contrario, le méchant ne peut qu'envisager l'enfer : lieu de tourments où il brûlera sans se consumer.

Les textes sacrés Juifs : 

La Torah (c'est l'Ancien Testament des Chrétiens) comprend la loi (c'est-à-dire les cinq livres écrits par Moïse, et incluant la loi donnée par Dieu au mont Sinaï), les prophètes et les autres écrits (récits de l'histoire du peuple depuis la sortie d'Egypte jusqu'à l'exil). 

Le Talmud est une compilation des traditions relatives à l'observance de la loi. Il comprend le Misdrasch (l'interprétation par les rabbins de la loi au niveau pratique) et la Haggada (interprétation de la loi au niveau historique). C'est lui qui réglemente les moindres faits et gestes de la vie courante (chose à faire, à manger ou à porter pour être un Juif pieux). Si l'Ancien Testament a été rédigé entre –1500 et –500 avant J.C., la composition finale du Talmud a été faite au IVème siècle après J.C.. Les deux textes sont considérés comme inspirés par Dieu pour leur rédaction, même si la Torah est plus « sacrée » que le Talmud. 


Les Treize Principes de Foi

Les fondements du Judaïsme

Maïmonide


Le grand codificateur de la loi de la Torah et de la philosophie juive, Rabbi Moché ben Maïmone (« Maïmonide », appelé également selon l’acrostiche de son nom, « Rambam »), compila ce qu’il a dénommé les Chlochah Assar Ikarim, les « Treize Principes Fondamentaux » de la foi juive, tel qu’ils découlent de la Torah. Maïmonide décrit ces principes de foi comme étant « les vérités fondamentales de notre religion et ses fondements même ». Les Treize Principes de la foi juive s’énoncent comme suit :

1. La croyance en l’existence du Créateur, qui est parfait dans toutes les modes d’existence et est la Cause Première à tout ce qui existe.

2. La croyance en l’unité absolue et sans égale de D.ieu.

3. La croyance en la non-corporalité de D.ieu, ni qu’Il peut être affecté par tout événement matériel, tel que le mouvement, le repos ou la résidence.

4. La croyance en l’éternité de D.ieu.

5. La croyance en l’impératif d’adorer D.ieu exclusivement et de n’adresser de prière à aucune fausse divinité.

6. La croyance que D.ieu communique avec l’homme à travers la prophétie.

7. La croyance en la primauté de la prophétie de notre maître Moïse.

8. La croyance en l’origine divine de la Torah.

9. La croyance en l’immuabilité de la Torah.

10. La croyance en l’omniscience et la providence de D.ieu.

11. La croyance en la récompense et le châtiment divins en fonction des actes de l’homme.

12. La croyance en l’avènement du Machia’h, le Messie, et de l’ère messianique.

13. La croyance en la résurrection des morts.

Il est de coutume dans de nombreuses communautés de réciter les Treize Principes, dans une forme légèrement plus poétique, commençant par les mots Ani Maamine – « Je crois » - chaque jour après les prières du matin à la synagogue.

Le vendredi soir, après l’office de l’entrée du Chabbat, le poème Yigdal qui retrace les Treize Principes de Foi est chanté dans de nombreuses communautés.

.
Arlitto
Arlitto
Admin
Admin

Religion : Non
Sexe : Masculin Messages : 17557
Localisation : France

http://arlitto.forumprod.com/

Revenir en haut Aller en bas

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Empty Re: Forum Religion et Histoire Juive

Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:13

Signes étranges à Jérusalem durant les 40 ans avant la destruction du Temple rapporté par le Talmud



Le Talmud de Jérusalem
Entre 350-400 ans après Jésus:

1.Des rabbins dans la Palestine ont écrit des commentaires en araméen sur les différentes lois orales de la Mishnah. Ces commentaires en araméen s’appellent le Gemara.
2.Les deux livres ensemble, la Mishnah et le Gemara s’appellent le Talmud de Jérusalem.

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Le-talmud
Le Talmud de Babylone

Vers l’année 500 après Jesus:

1.Des rabbins dans la ville de Babylone,en Irak, ont écrit des commentaires en araméen sur les diffrentes lois orales de la Mishnah.Ces commentaires en arameen s’appellent le Gemara,mais c’est autre Gemara,different au Gemara de Jerusalem.
2.Les deux livres ensemble,la Mishnah et le Gemara s’appellent le Talmud BabyloneC’est 20 tomes avec 2,5 millions de mots.
3.Le Talmud de Babylone a fait d’autorité que le Talmud de Jérusalem.

Le Talmud de Babylone, le Chiffre de 40 Années et la Destruction du Temple
C’est dans la section appelée le Yoma"Yoma signifie “jour,période de temps” en hébreu". Ici la section Yoma du Talmud fait reference a la fete de Yom Kippur (Journée d’Expiation), c’est la fête juive la plus sacrée, la plus solennelle.

Pendant l’existence du Temple le Prêtre Suprême des juifs faisait un sacrifice spécial le jour de Yom Kippur pour les pardon des péchés de tout le peuple juif. Le Talmud de Babylone dit que pendant 40 ans le sacrifice fut rejeté par DieuDieu décide de ne pas pardonner les péchés du peuple juif entre 30 et 70 après Jésus.

Pour comprendre les differents signes qui sont decrits dans lex textes a suivre lisez l’explication suivante:

http://www3.telus.net/public/kstam/en/temple/details/evidence.htm
Pour traduire de l’anglais au francais utiliser Google Traduction:
http://translate.google.fr/

C’est écrit dans Yoma 39b:

Les rabbins ont enseigné:”Au cours des quarante dernières années avant la destruction du Temple:

1. Le tirage au sort (Note : tirage pour déterminer l’approbation ou non de Dieu) n’est pas venu dans la main droite (Note : que Dieu n’a pas approuvé)
2. Ni la sangle de couleur pourpre devient blanc;
3. Et il n’y a pas eu de la lueur de lumière occidentale
4. Et les portes du Temple se sont ouvertes par eux-mêmes,”


Puis le texte mentionne Johanan ben Zakkai
Qui était-il? Il est l’un des plus grands maîtres juifs de l’histoire.Tout juif religieux lui connait.Les juifs de Palestine étaient en guerre contre les romains entre 66-70.En 70 les romains ont détruit la ville de Jérusalem et son Temple.

Zakkai était dans la ville et il décide s’échapper. Il prétend mourir et ses disciples lui met dans un cercueil. Ainsi il sort de la ville dans le cercueil et se dirige vers le général romain Vespasien, celui qui attaquait Jérusalem. Il lui annonce une prophétie que Vespasien serait le prochain empereur de Rome.

Quand Vespasien devient empereur peu après il demande a Zakkai ce qu’il désire. Zakkia lui dit avoir le droit a fonder une académie en Palestine.C’est l’origine de l’académie de Yavné qui est l’institution qui a sauvé le judaisme après la destruction du Temple. Zakkai est le fondateur du judaisme d’aujourd’hui, le judaisme rabbinique des rabbins.

La Continuation de Yoma 39b:

“Jusqu’à ce que rabbin Johanan ben Zakkai les réprimanda, disant : “Temple,temple, pourquoi est-ce que toi-même fait l’alarme? Je sais que tu seras détruit parce que Zacharie ben Ido a déjà prophétisé a ton égard :”Ouvre tes portes, ô Liban, que l’incendie dévore tes cèdres!”

Conclusion
Selon le texte avant l’année 70 le maître Zakkai savait déjà que le Temple allait être détruit. Le Talmud de Babylone fut écrit plus de 400 ans après l’evenement:
1.Mais pourquoi les juifs allaient-ils inventer l’histoire que pendant 40 années Dieu ne les avaient pas pardonnés?
2.C’est probable que l’histoire est une histoire orale authentique.


Le Talmud de Jérusalem,l e Chiffre de 40 Années et la Destruction du Temple

Quarante ans avant la destruction du Temple:

1.La lumière de l’ouest s’est éteinte
2.Le fil cramoisi reste cramoisi,
3.Et le tirage au sort pour le Seigneur est toujours venu dans la main gauche(Note:que Dieu n’a pas approuvé le sacrifice)
4.Ils sont fermé les portes du temple par la nuit et en se levant le matin on les trouves complètement ouvertes.”

(Jacob Neusner, traducteur, Yerushalmi ou Talmud de Jérusalem, p.156-157,traduction française de la traduction anglaise)

Conclusion :
Le Talmud de Jérusalem dit que le tirage au sort était toujours négatifcela veut dire que ce n'était pas seulement en l’année 30 mais toujours, c’est-a-dire, jusque l’année 70.

Ce Talmud fut ecrit entre 250-300 ans après l’évènement:

1. Mais pourquoi les juifs allaient-ils inventer l’histoire que pendant 40 années Dieu ne les avaient pas pardonnés?
2. C’est probable que l’histoire est une histoire orale authentique.
3 .Voici une deuxième attestation, a ajouter a celle du Talmud de Babylone.

L’Affirmation de Flavius Josèphe(37-100)
Il est un historien juif très fameux qui est connu surtout pour ses livres:

1. La Guerre des Juifs contre les Romains (écrit vers 75-79):
Récit en 7 livres du dernier soulèvement de la Judée et de la prise de Jérusalem par Titus. Originellement écrit en araméen, puis traduit en grec avant parution en 75–79.
2. Autobiographie:
Un complément de La Guerre des Juifs, où il justifie son choix d’avoir suivi les romains.
3.Les Antiquités judaïques(écrit vers 90)

L’histoire des juifs depuis la création du monde jusqu’a l’année 66.
Josèphe avait aussi participé dans la guerre contre les romains et il fut capturé par Vespasien. Il a fait la même chose que Zakkai, en disant a Vespasien qu’il serait le prochain empereur, et quand c’est devenu vrai peu après sa vie fut épargnée.

Dans “La Guerre des Juifs”, IV, 5,3 il parle de signes étranges qui furent interprétés comme que le Temple allait être détruit
La Guerre des Juifs:

«Ainsi, également, avant la révolte des juifs, et avant les troubles qui ont précédé la guerre, quand les gens étaient venus en foule à la fête des pains sans levain, le huitième jour du mois Xanthicus [Nisan] et à la neuvième heure de la nuit:

1. Une si grande lumière resplendit autour de l’autel et la maison sainte (Note : le Temple), qu’il semblait être une journée brillante, dont la lumière a duré une demi-heure.

2. Cette lumière a semblé être un bon signe pour les maladroits, mais a été interprétée par les scribes sacrés présager les événements qui ont suivi immédiatement sur elle (Note : la destruction du Temple et la ville)

3.A la même fête aussi, une génisse, pendant qu’elle était dirigée par le grand prêtre a être sacrifié, mit au monde un agneau au milieu du Temple.

(Note : comme dans l’histoire on a eu des cas de veaux avec 3 têtes ou 5 jambes c’est pas impossible qu’un veau est né qui ressemblait un agneau en grande mesure)

4.En outre, la porte orientale de l’intérieur, (Note : l’inérieur de la cour du Temple) qui était d’airain, et très lourde, et avait été à peine fermée par une vingtaine d’hommes, et reposait sur une base de fer, et avait des boulons fixés très profondément dans le sol ferme, qui y était faite d’une pierre entière, a été vu s’ouvrir de son propre accord vers la sixième heure de la nuit.

5.Maintenant, ceux qui veillaient dans le temple sont venus alors en courant au commandant du Temple, et lui ont dit, et il est ensuite y arrivé, et non sans grande difficulté a été en mesure de fermer la porte à nouveau.

6.Cela a également semblait aux gens vulgaires d’être un prodige très heureux, comme si Dieu leur ouvrait ainsi la porte du bonheur. Mais les hommes de sagesse ont bien compris, que la sécurité de leur sainte maison (Note : Temple)a été dissoute par elle-même, et que la porte a été ouverte à l’avantage de leurs ennemis.

7.Donc, ils sont déclaré publiquement, que cette signal était un présage de la désolation qui venait sur eux.”

.
Arlitto
Arlitto
Admin
Admin

Religion : Non
Sexe : Masculin Messages : 17557
Localisation : France

http://arlitto.forumprod.com/

Revenir en haut Aller en bas

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Empty Re: Forum Religion et Histoire Juive

Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:14

Quels étaient ces signes étranges ?


Concernant les premiers voici ce que rapporte le Talmud de Babylone : 

Les rabbins enseignaient : Au cours des quarante dernières années avant la destruction du Temple le tirage au sort ['Pour le Seigneur'] n’est pas venu dans la main droite, ni le ruban de couleur rouge n’est devenu blanc, et la lumière occidentale (de la Ménorah) n’a plus brillé et les portes du Hekel [du Temple] s’ouvraient d’elles-mêmes, jusqu’à ce que Rabban Yohanan Ben Zakkai les réprimanda, disant : Hekel, Hekel, pourquoi veux-tu nous alarmer ? Je sais que tu seras détruit, car Zacharie fils d’Ido avait déjà prophétisé à ton sujet (Zach. 11 : 1) : « dit au Temple : ‘Ouvrez vos portes, ô Liban, et que le feu dévore tes cèdres’ » (version Soncino, extrait de Yoma 39b. Passage similaire dans le Talmud de Jérusalem).


Ce passage du Talmud nous parle de quatre phénomènes inhabituels, dont les deux premiers qui avaient lieu à l’occasion de chaque fête des Expiations durant les quarante années qui précédèrent l’an 70. Les deux autres signes concernaient plus précisément le service quotidien du Temple. Concernant Yom kippour, Lévitique 16 nous parle du Jour du Grand Pardon (Yom Kippour) qui est aussi le jour le plus saint du calendrier hébreu. A cette occasion, de nombreux Juifs venaient de tout le pays et de l’étranger à Jérusalem pour participer à la cérémonie qui était le rendez-vous religieux, l’événement de l’année


C’était, en effet, lors de cette fête que les péchés du peuple étaient pardonnés par le Seigneur grâce au rituel des sacrifices qui se déroulait au Temple de Jérusalem. Ce chapitre nous présente une liturgie pour le moins étrange. 


Les versets 7 et 8 ordonnent au Grand Prêtre de prendre 2 boucs puis de les tirer au sort afin de déterminer lequel serait offert en sacrifice à l’Éternel et lequel était pour AzazelL’un des boucs était « pour Yahweh » et devait lui être offert en sacrifice pour le péché du peuple. Son sang devait être aspergé sur le propitiatoire. L’autre bouc était « pour Azazel ». Après que le premier bouc soit sacrifié, le Grand Prêtre avait l’instruction de poser ses deux mains sur ce bouc émissaire, vivant, et de confesser le péché des Israélites et ainsi le « mettre sur la tête du bouc ». Il était ensuite conduit dans le désert sous la responsabilité d’un homme qui était désigné pour accomplir cette tâche. C’est ainsi que les Écritures décrivent ce rituel. Les deux premiers signes concernent ce passage sur les deux boucs.


1er signe – Le tirage au sort On apportait au Grand Prêtre deux boucs identiques qu’il devait tirer au sort pour désigner lequel était « pour le Seigneur » et lequel était « pour Azazel ». Le Grand prêtre plongeait alors ses deux mains dans une urne pour en retirer les deux lots représentant les deux boucs. Soit le lot « pour Yahweh » et celui « pour Azazel »Quand le lot « pour Yahweh » (représenté à un certain moment par une pierre blanche) venait dans la main droite, c’était un bon présage, mais si ce lot arrivait dans la main gauche, c’était un mauvais signe. Avant cette année 30, cette loterie était aléatoire (la pierre blanche tombait aussi bien dans la main droite que dans la gauche). Mais durant les quarante années qui précédèrent la destruction du Temple, la cérémonie ne s’est plus passée comme auparavant. Chaque fois que le Grand prêtre effectuait le tirage au sort pour départager les boucs, il sortait la pierre noire hors de la boîte dans la main droite. C’est arrivé chaque année lors de la fête, depuis l’an 30 jusqu’à la disparition du Temple en 70 ! Les Juifs ont remarqué ce phénomène qu’ils ont interprété comme étant de mauvais augure. En effet, c’était le fait de voir arriver la pierre blanche dans la main droite du Grand prêtre qui était considéré comme un bon signe et non l’inverse.


2ème signe – Le ruban de couleur rouge ne devenait pas blanc La littérature rabbinique, la Mishnah en particulier (Yoma 39a) – ajoute certains détails. Le Grand Prêtre attachait ensuite un fil de laine écarlate à la tête du bouc « pour Azazel » et un ruban autour du cou du bouc « pour l’éternel ». il posait ensuite ses deux mains dessus, confessait ses péchés, ceux de sa famille et ceux d’Israël, puis demandait à ce qu’ils soient pardonnés. Un homme devait conduire le bouc jusqu’à une falaise dans le désert et l’y précipite(Yoma 6. 1-8). Il existe encore aujourd’hui, dans le désert de Judée, un lieu que l’on appelle le « Mont Azazel » où ce terrible rituel est supposé s’être produit. Mais comment se fait-il que Lévitique 16 ordonne seulement de laisser le bouc émissaire dans le désert et ne mentionne rien au sujet de cette pratique barbare consistant à pousser le bouc du haut d’une falaise? Un jour, le bouc émissaire est revenu du désert – où il avait été laissé – et il est entré à Jérusalem, ce qui a été considéré comme un signe terrible de malédiction. C’est à partir de ce moment-là qu’ils adoptèrent cette méthode consistant à jeter le bouc du haut de la falaise, qui respectait tout de même l’instruction biblique de Lévitique 16 de le « laisser au désert », sauf qu’il ne pourrait plus jamais en revenirOn attachait aussi un ruban rouge sur la porte du Temple. Quand le bouc pour azazel avait été précipité, Au bout d’un certain temps ce morceau de tissu devenait blanc, ou il restait parfois rouge, ce qui n’était pas un bon présage. Ésaïe 1 : 18 faisait symboliquement référence à ce fil de laine écarlate. Un signe surnaturel attestant que le péché du peuple avait été ôté.


3ème signe – La lumière occidentale n’a plus brillé La lampe à sept branches (Ménorah) se trouvait dans le lieu saint sur le côté sud (Ex. 25 : 31-40 et 26 : 35). On appelait la lampe du milieu La lumière occidentale, le « ner ma’aravi« , elle avait une particularité. Alors qu’on mettait dans les sept lampes la même quantité d’huile, les six qui se trouvaient de part et d’autre de la lumière centrale ne brûlaient que du soir au matin. La septième, celle du milieu, continuait de brûler jusqu’au soir. (C’est en souvenir de cette lumière constamment allumée que, dans toutes les synagogues, brûle, un « ner tamid« , une lumière éternelle, qui ne s’éteint jamais). Le « ner ma’aravi » du Temple était donc, avec les six autres, allumé et entretenu par les cohanim (les prêtres). Au cours du service quotidien dans le Sanctuaire, toutes les mèches de la lampe étaient rallumées le soir avec la flamme de la branche centrale. Cette mèche centrale appelée « la flamme occidentale » était la plus importante des sept, puisque c’est avec cette mèche qu’on rallumait les autres flammes éteintes (Ex. 27 : 21). Elle devait donc rester toujours allumée, même si parfois il arrivait qu’elle s’éteigne par accident. Mais de nouveau, au cours des quarante années qui précédèrent la disparition du Temple, la « flamme occidentale » s’éteignit d’elle-même durant la nuit, malgré le soin particulier apporté par les lévites pour que cette flamme reste constamment allumée (on y mettait plus d’huile et elle était mieux surveillée). Si on ne connaît pas la cause de ce phénomène mystérieux, on peut néanmoins en deviner la raison : il était manifeste que la présence de Dieu avait quitté le lieu saint et que ce signe, comme tous les autres d’ailleurs, aurait dû alerter le Grand prêtre et lui indiquer que quelque chose avait changé depuis l’apparition de ces phénomènes dès l’an 30.


Ces signes étaient d’autant plus de mauvais augures que des phénomènes inverses (et donc de bon présage) se sont passés lors de la prêtrise d’un certain Simon le Juste qui fut Grand prêtre au 3e siècle avant notre ère : Les rabbins enseignaient : Pendant les quarante ans du ministère de Simon le Juste, le lot ['Pour le Seigneur'] est toujours venu dans la main droite. Puis après son ministère, il est venu tantôt dans la main droite, tantôt dans la main gauche. Et [pendant ce même temps] le tissu de couleur pourpre devenait blanc. Mais après, il est devenu parfois blanc ou pas. Pendant ces quarante ans également, la flamme occidentale restait allumée, puis après, elle restait allumée ou s’éteignait. » (Talmud, version Soncino, extrait de Yoma 39a).

.
Arlitto
Arlitto
Admin
Admin

Religion : Non
Sexe : Masculin Messages : 17557
Localisation : France

http://arlitto.forumprod.com/

Revenir en haut Aller en bas

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Empty Re: Forum Religion et Histoire Juive

Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:15

Autre fait rapporté par le Talmud


Le Sanhédrin a changé de place. 

Un autre événement rapporté par le Talmud s’est aussi déroulé à partir de l’an 30. Il concernait le lieu où siégeait le Sanhédrin. Avant cette année 30, le Sanhédrin tenait habituellement ses audiences et ses délibérations dans un local attenant au Temple appelée Lishkath ha-Gazith « la Chambre des Pierres Taillées ». Or, dès cette année-là (en 30), le Sanhédrin a décidé de quitter ce lieu pour siéger dans un local moins prestigieux situé en dehors du Temple appelé Hanuth  » salle du commerce, bazar »:


« Quarante ans avant la destruction du Temple, le Sanhédrin quitta le Gazith  pour siéger dans le hanuth. (Talmud de Babylone, version Soncino, extrait de Shabbat 15a).
« Quarante ans avant que le Temple ne soit détruit, le Sanhédrin avait abandonné le Temple pour tenir ses séances dans le « Hanuth » (Talmud de Babylone, version Soncino, extrait de Abodah Zara 8b).

 » Quarante ans avant la destruction du temple, les juges furent chassés du consistoire Gazith et que lorsqu’on les chassa du consistoire, on leur ôta  le pouvoir de juger à mort; qu’alors ils se couvrirent de cilices, s’arrachèrent les cheveux, pleurant et disant: malheur à nous, parce que le sceptre a cessé dans Juda, et que le fils de David, c’est à dire le Messie, n’est pas encore venue (Talmud de Jérusalem, traité Sanhédrin, chap.24)


Pourquoi tant de lamentations? Parce les juifs croyait que le sanhédrin, siégeant dans le consistoire de Gazith, pour porter des peines capitales resterait jusqu’à ce que vienne Siloh qui est le messie (Rabbi Moïse Hadarsan- commentaire sur la Genèse, paroles: et le scribe de sa postérité).


Pourquoi un tel changement de lieu de réunion et quelle en était la raison ? On ne sait pas exactement, le traité sanhédrin dit que les membres du sanhédrin ont été chassé. Par qui? Comment? La question reste ouverte.


Nous avons dans la Bible  un indice qui pourrait expliquer  ce changement de lieu. 


Matthieu affirme qu’il y eut un tremblement de terre au moment de la mort de Jésus. «A ce moment, le rideau suspendu dans le Temple se déchira depuis le haut jusqu’en bas. La terre trembla, les rochers se fendirent,» (Matt. 27 : 51). Il est donc tout à fait possible que le Temple ait subi quelques dommages suite à ce séisme et que le local où se réunissait le Sanhédrin soit devenu de ce fait hors d’usage.
L’épisode du voile déchiré qui fut également un signe significatif, n’a cependant pas été repris dans le Talmud en raison, probablement, du lien de proximité trop évident avec la mort du Messie.


Une foule d’autres signes surnaturels

Flavius Joseph – guerre des juifs Livre 6, Chapitre 5, paragraphe 3 Ces trompeurs, ces gens qui se prétendaient envoyés de Dieu abusaient ainsi le misérable peuple, qui n’accordait ni attention ni créance aux clairs présages annonçant la désolation déjà menaçante : comme si la foudre fût tombée sur eux, comme s’ils n’avaient ni des yeux ni une âme, ces gens ne surent pas entendre les avertissements de Dieu. Ce fut d’abord quand apparut au-dessus de la ville un astre semblable à une épée, une comète qui persista pendant une année


Avant la révolte et la prise d’armes, le peuple s’était rassemblé pour la fête des azymes, le 8e jour du mois de Xanthicos, Quand, à la neuvième heure de la nuit, une lumière éclaira l’autel et le Temple, assez brillante pour faire croire que c’était le jour, et ce phénomène dura une demi-heure. Les ignorants y virent un bon signe, mais les interprètes des choses saintes jugèrent qu’il annonçait les événements survenus bientôt après. Dans la même fête, une vache amenée par quelqu’un pour le sacrifice mit bas un agneau dans la cour du Temple, et l’on vit la porte du Temple intérieur, tournée vers l’Orient, – bien qu’elle fût en airain et si massive que vingt hommes ne la fermaient pas sans effort au crépuscule, qu’elle fût fixée par des verrous munis de chaînes de fer et par des barres qui s’enfonçaient très profondément dans le seuil formé d’une seule pierre, s’ouvrir d’elle-même à la sixième heure de la nuit. Les gardiens du Temple coururent annoncer cette nouvelle au capitaine, qui monta au Temple et fit fermer la porte à grand peine. Ce présage aussi parut encore très favorable aux ignorants : ils disaient que Dieu leur avait ouvert la porte du bonheur mais les gens instruits pensaient que la sécurité du Temple s’abolissait d’elle-même, que la porte s’ouvrait et s’offrait aux ennemis. Ils estimaient entre eux que c’était le signe visible de la ruine. 


Peu de jours après la fête, le vingt-et-un du mois d’Artemisios, on vit une apparition surhumaine, dépassant toute créance


Ce que je vais raconter paraîtrait même une fable, si des témoins ne m’en avaient informé : du reste, les malheurs qui survinrent ensuite n’ont que trop répondu à ces présages


On vit donc dans tout le pays, avant le coucher du soleil, des chars et des bataillons armés répandus dans les airs, s’élançant à travers les nuages et entourant les villes. En outre, à la fête dite de la Pentecôte, les prêtres qui, suivant leur coutume, étaient entrés la nuit dans le Temple intérieur pour le service du culte, dirent quils avaient perçu une secousse et du bruit, et entendu ensuite ces mots comme proférés par plusieurs voix : « Nous partons d’ici. » 


Mais voici de tous ces présages le plus terrible : un certain Jésus, fils d’Ananias, de condition humble et habitant la campagne, se rendit, quatre ans avant la guerre, quand la ville jouissait d’une paix et d’une prospérité très grandes, à la fête où il est d’usage que tous dressent des tentes en l’honneur de Dieu, et se mit soudain à crier dans le Temple: «Voix de l’Orient, voix de l’Occident, voix des quatre vents, voix contre Jérusalem et contre le Temple, voix contre les nouveaux époux et les nouvelles épouses, voix contre tout le peuple!» Et il marchait, criant jour et nuit ces paroles, dans toutes les rues. Quelques citoyens notables, irrités de ces dires de mauvais augure, saisirent l’homme, le maltraitèrent et le rouèrent de coups. Mais lui, sans un mot de défense, sans une prière adressée à ceux qui le frappaient, continuait à jeter les mêmes cris qu’auparavant. 


Les magistrats, croyant avec raison, que l’agitation de cet homme avait quelque chose de surnaturel, le menèrent devant le gouverneur romain. Là, déchiré à coups de fouet jusqu’aux os, il ne supplia pas, il ne pleura pas mais il répondait à chaque coup, en donnant à sa voix l’inflexion la plus lamentable qu’il pouvait : « Malheur à Jérusalem ! » Le gouverneur Albinus lui demanda qui il était, d’où il venait, pourquoi il prononçait ces paroles ; l’homme ne fit absolument aucune réponse, mais il ne cessa pas de réitérer cette lamentation sur la ville, tant qu’enfin Albinus, le jugeant fou, le mit en liberté. Jusqu’au début de la guerre, il n’entretint de rapport avec aucun de ses concitoyens ; on ne le vit jamais parler à aucun d’eux, mais tous les jours, comme une prière apprise, il répétait sa plainte : « Malheur à Jérusalem ! » Il ne maudissait pas ceux qui le frappaient quotidiennement, il ne remerciait pas ceux qui lui donnaient quelque nourriture. Sa seule réponse à tous était ce présage funeste. C’était surtout lors des fêtes qu’il criait ainsi. Durant sept ans et cinq mois, il persévéra dans son dire, et sa voix n’éprouvait ni faiblesse ni fatigue ; enfin, pendant le siège, voyant se vérifier son présage, il se tut. Car tandis que, faisant le tour du rempart, il criait d’une voix aiguë : « Malheur encore à la ville, au peuple et au Temple », il ajouta à la fin : « Malheur à moi-même », et aussitôt une pierre lancée par un onagre le frappa à mort. Il rendit l’âme en répétant les mêmes mots.


Tacite Histoires livre 5 chapitre XIII Il était survenu des prodiges dont cette nation, aussi ennemie de tout culte religieux qu’adonnée aux superstitions, aurait craint de conjurer la menace par des vœux ou des victimes expiatoires. On vit des bataillons s’entrechoquer dans les airs, des armes étinceler, et des feux, s’échappant des nues, éclairer soudainement le temple. Les portes du sanctuaire s’ouvrirent d’elles-mêmes, et une voix plus forte que la voix humaine annonça que les dieux en sortaient ; en même temps fut entendu un grand mouvement de départ.


Eusèbe Histoire Ecclésiaistique Livre 3, Chap.8, Sections 1-6 « Les séducteurs égaraient alors ce malheureux peuple et le trompaient au sujet de Dieu, en sorte qu’il ne donnait point d’attention, et ne croyait pas aux présages qui annonçaient si clairement la dévastation future. Ainsi que des gens étourdis par la foudre qui n’ont plus l’usage de leurs yeux ni de leur esprit, les Juifs n’attachaient aucune importance aux avertissements de Dieu. Ce fut d’abord un astre qui parut sur la ville sous la forme d’un glaive et une comète qui resta suspendue pendant une année. Ensuite, avant la défection et le soulèvement pour la guerre, au moment où le peuple était réuni pour la fête des azymes, le huit du mois Xantique, à la neuvième heure de la nuit, une telle lumière environna l’autel et le temple qu’on crut être en plein jour, et cela dura une demi-heure : les ignorants y virent un bon présage, mais les scribes comprirent tout de suite avant que les choses ne fussent arrivées. Au temps de la même fête, une vache, amenée par le grand prêtre pour le sacrifice, mit bas un agneau au milieu du templeLa porte orientale de l’intérieur du temple était d’airain et si lourde que vingt hommes avaient grand’ peine à la fermer le soir ; elle était close par des verrous en fer et munie de targettes très profondes : à la sixième heure de la nuit, on la-vit s’ouvrir d’elle- même. Peu de jours après la fête, le vingt et unième du mois Artémisios, on vit le spectre d’un démon plus grand qu’on ne peut croire. Ce que je dois raconter semblerait fabuleux, si le récit n’en était pris de témoins oculaires et si les maux qui suivirent n’avaient été dignes des présages eux-mêmes. Avant le coucher du soleil, on aperçut sur tout le pays des chars aériens et des phalanges armées qui s’élançaient des nuages et entouraient les villes. Lors de la fête appelée Pentecôte, pendant la nuit, les prêtres venus au temple selon leur coutume, pour leur office, déclarèrent avoir entendu d’abord des bruits de pas, un tumulte, puis des voix nombreuses qui disaient : « Sortons d’ici. »


Le Sepher Yosippon (histoire du peuple juif pendant la période du Second Temple (vie siècle av.JC- 70 apr.JC), composée en hébreu par un Juif d’Italie du sud vers le milieu du xe siècle.) (A Medieval History of Ancient Israel) translated from the Hebrew by Steven B. Bowman. Excerpts from Chapter 87 « Burning of the Temple » Durant une année, avant que Vespasien vienne, on a vu une grande étoile brillant comme des épées non dégainées sur le TempleEt à cette époque quand on a vu le signe c’était la fête de Pâque et pendant cette nuit entière le Temple a été éclairé et illuminé durant toute la nuit comme la lumière du jour et ça été ainsi tous les sept jours de la Pâque juive. Tous les sages de Jérusalem savaient que c’était un signe malveillant, mais le reste du peuple ignorant a dit que c’était un signe bienveillant. …


Après qu’on est vu ceci : on a vu haut au-dessus du Saint des Saints durant la nuit entière le contour du VISAGE D’UN HOMME, tel que sa beauté n’avait jamais été vu dans tout le pays et son apparence était TOUT À FAIT STUPÉFIANTE. De plus, des chars de feu et des cavaliers ont été vu à cette époque, une grande force volant à travers le ciel près de la terre venant contre Jérusalem et tout la terre de Judas, tous des chevaux de feu et des cavaliers de feu. Quand la fête de Shavu’oth est venu à cette époque, pendant la nuit les prêtres ont entendus dans le Temple quelque chose comme le son d’hommes allant et le son d’hommes marchant sans le temple puis une puissante et terrible voix a été entendue disant: « allons et quittons cette Maison ».


A noter, pour ce qui concerne les armées célestes vues de la ville, nous avons un précédent : 2 Maccabées 5 :1-4 Vers ce temps-là Antiochus préparait sa seconde attaque contre l’Egypte. Il arriva que dans toute la ville, pendant près de 40 jours, apparurent, courant dans les airs, des cavaliers, vêtus de robes brodées d’or, des troupes armées disposées en cohortes, des escadrons de cavalerie rangés en ordre de bataille, des attaques et des charges conduites de part et d’autre, des boucliers agités, des forêts de piques, des épées tirées hors du fourreau, des traits volants, un éclat fulgurant d’armures d’or et des cuirasses de tout modèle. Aussi tous priaient pour que cette apparition fût de bon augure.
Historiquement, ce ne fut pas d’un bon augure, cette apparition présageait un massacre à Jérusalem et un pillage du temple par Antiochus IV Epiphane.


Des faits étranges survenus à Jérusalem entre 30 et 70 apr.JC

- Pendant 40 ans, durant Yom Kippour, le sort pour L’éternel n’est plus monté.
- Pendant 40 ans, durant Yom Kippour, le ruban rouge n’est plus devenu blanc.
– Pendant 40 ans durant le service quotidien, la lumière principale de la ménorah s’éteignait
- Pendant 40 ans le sanhédrin n’a plus siégé dans le temple
- Des faux prophètes et un peuple insensible et endurcit
- Un astre brillant semblable à une épée au-dessus de Jérusalem durant une année
- Une lumière en pleine nuit qui éclaire l’autel et le temple comme en plein jour durant ½ heure.
- Une vache qui met bas un agneau dans la cour du temple.
- La porte du temple intérieur qui s’ouvre d’elle-même.
- Une apparition surhumaine, le spectre d’un démon plus grand qu’on ne puit croire.
- Apparition haut au-dessus du Saint des Saints durant toute la nuit le contour du visage d’un homme, d’une beauté jamais été vu dans tout le pays et d’une apparence stupéfiante.
- Des armées célestes dans les airs, avec des chevaux de feu, des cavaliers de feu, des chars de feu…
- Voix audible dans le temple disant « nous partons d’ici ».
- Jésus fils d’Anania qui crie pendant 7 ans et 5 mois la même prophétie de malheur sur Jérusalem, le temple et les habitants de la ville.



Le fait que ces phénomènes hors du commun aient été consignés par écrit par les autorités religieuses juives constitue une preuve évidente de l’authenticité des faits rapportés.

En effet, qu’elle aurait été l’intérêt pour les juifs de l’époque de rapporter ces événements étranges qui auraient pu indiquer que Jésus était bien le Messie annoncé par l’Écriture.


.
Arlitto
Arlitto
Admin
Admin

Religion : Non
Sexe : Masculin Messages : 17557
Localisation : France

http://arlitto.forumprod.com/

Revenir en haut Aller en bas

Forum Religion et Histoire Juive  - Page 3 Empty Re: Forum Religion et Histoire Juive

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 3 sur 3 Précédent  1, 2, 3

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum