Forum Religion - Les Dieux et les Déesses du passé
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Toutatis ou Teutatès, dieu des Celtes, présidait, suivant les uns, aux batailles selon les autres, au commerce, à l'argent, à l'intelligence, à la parole, et conduisait aux Enfers les âmes des morts.
On lui a vu de grands rapports avec le dieu égyptien- Thoth et avec le Mercure des Latins.
On l'adorait tantôt sous la forme d'un chêne tantôt sous celle d'un javelot : il était alors considéré comme dieu, de la guerre. Ses fêtes se célébraient dans des forêts, au clair de la lune ou à la lueur des flambeaux.
Une des cérémonies principales de sa fête, qui avait lieu dans la première nuit de la nouvelle année, consistait à couper un gui sur un chêne, avec une faucille d'or, en criant "Au gui l'an neuf." On lui sacrifiait des chiens, parfois des victimes humaines.
Les Sociétés Secrètes : L'Ordre Ancien des Druides de la Société Celtique
Les druides.
Les prêtres des Gaulois, les druides ou hommes des chênes, avaient des croyances apparemment élevées; ils croyaient aux peines et aux récompenses dans la vie à venir. Mais des sacrifices humains, ensanglantaient les autels qu'ils élevaient au fond des forêts séculaires ou au milieu des landes sauvages.
« Tous les Gaulois, dit César, sont très superstitieux : aussi ceux qui sont attaqués de maladies graves, comme ceux qui vivent au milieu de la guerre et des dangers, immolent des victimes humaines ou font voeu d'en immoler, et ont recours, pour ces sacrifices, au ministère des druides. Ils pensent que la vie d'un homme est nécessaire pour racheter celle d'un autre homme, et que les dieux immortels ne peuvent être apaisés qu'à ce prix; ils ont même institué des sacrifices publics de ce genre. Ils ont quelquefois des mannequins d'une grandeur immense et tissus en osier, dont ils remplissent l'intérieur d'hommes vivants; ils y mettent le feu et font expirer leurs victimes dans les flammes, ils pensent que le supplice de ceux qui sont convaincus de vol, de brigandage ou de quelque autre délit, est plus agréable aux dieux immortels ; mais quand ces hommes leur manquent, ils prennent des innocents. »
Tous les druides n'avaient qu'un seul chef dont l'autorité était sans bornes. A sa mort, le plus éminent en dignité lui succède; ou si plusieurs ont des titres égaux, l'élection a lieu par le suffrage des druides, et la place est quelquefois disputée par les armes. A une certaine époque de l'année, ils s'assemblent dans un lieu consacré sur la frontière du pays des Carnutes, qui passe pour le point central de toute la Gaule. Là se rendent de toutes parts ceux qui ont des différends, et ils obéissent aux jugements et aux décisions des druides. On croit que leur doctrine a pris naissance dans la Bretagne, et qu'elle fut de là transportée dans la Gaule; aujourd'hui ceux qui veulent en avoir une connaissance plus approfondie se rendent ordinairement dans cette île pour s'y instruire.
« Les druides ne vont pas à la guerre et ne payent aucun des tributs imposés aux autres Gaulois. Séduits par de si grands privilèges, beaucoup de Gaulois s'efforcent d'entrer dans cet ordre; mais il faut, pour cela, apprendre un grandnombre de vers, et il en est qui passent vingt années dans ce noviciat. Il n'est pas permis de confier ces vers à l'écriture, tandis que, dans la plupart des autres affaires publiques et privées, on se sert des lettres grecques. Il y a, ce me semble, deux raisons de cet usage : l'une est d'empêcher que la science des druides ne se répande dans le vulgaire; et l'autre, que leurs disciples, se reposant sur l'écriture, ne négligent leur mémoire. Une croyance qu'ils cherchent surtout à établir, c'est que les âmes ne périssent point, et qu'après la mort elles passent d'un corps dans un autre, croyance qui leur parait singulièrement propre à inspirer le courage, en éloignant la crainte de la mort. Le mouvement des astres, l'immensité de l'univers, la grandeur de la terre, la nature des choses, la force et le pouvoir des dieux immortels, tels sont, en outre, les sujets de leurs discussions; ils les transmettent à la jeunesse. »
Par Toutatis ! Par Belenos !
Vous avez très probablement reconnu les fameuses expressions que nos irréductibles ancêtres gaulois, Astérix, Obélix, et tutti quanti, expriment régulièrement au fil de leurs aventures pictographiques. Mais qui est capable de me dire qui sont Toutatis et Bélénos ?
En réalité, cela pourrait se deviner.Toutatis est le dieu gaulois schématiquement qualifié de « dieu du ciel ». Toutatis provient de Teutatès, de teuta la tribu et tato le père. Il est rapproché de Mars et de Mercure chez les Romains.
Bélénos signifie « celui qui brille, resplendissant ». Il est a rapprocher d'Apollon dans le panthéon grec. Ses fonctions principales concernent la médecine, les arts. Les druides le célébraient lors de la fête de Beltaine en accomplissant un rituel qui consistait à faire passer le bétail entre des feux pour éviter les épidémies.
On ne dispose que de très peu de sources concernant la mythologie gauloise. Il y en a deux types principalement :
:black_medium_small_square:Tout d'abord, les textes latins des écrivains contemporains des Gaulois, comme Pline l'Ancien, Lucain (La Pharsale) et surtout Jules César avec son Commentaire sur la Guerre des Gaules. Ces sources donnent souvent une image négative des peuples gaulois, à cause des relations extrêmement tendues qu'ils entretenaient, et de la méconnaissance de leurs croyances et de leurs coutumes. Par ailleurs, comme les romains étaient friands de l'assimilation, on retrouve systématiquement une recherche d'équivalence entre un dieu romain et les dieux celtes, bien que les panthéons se révèlent largement incompatibles, ce qui provoque parfois des aberrations.
:black_medium_small_square:Seconde source : les vestiges archéologiques (statues, monnaies, bas-relief) et toponymiques qui ont permis d'en savoir un peu plus sur certains cultes et lieux de cultes, notamment. Lug, dieu celte important, qui « guide les voyageurs, fait gagner de l'argent et prospérer le commerce », a ainsi donné son nom à plusieurs lieux, dont Lyon, ancienne Lugdunum, ou Laon. De même, tous les villages ou lieux-dits contenant « Beaune » correspondraient à des lieux de cultes voués à Bélénos, et liés à son activité de guérisseur.
Voilà qui clôt cet omnilogisme, mais j'espère vous donnera envie de ré-ouvrir un album d'Astérix, pour parfaire votre connaissance de la civilisation gauloise.
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Forum Religion - Les TOUTATIS
Toutatis ou Teutatès, dieu des Celtes, présidait, suivant les uns, aux batailles selon les autres, au commerce, à l'argent, à l'intelligence, à la parole, et conduisait aux Enfers les âmes des morts.
On lui a vu de grands rapports avec le dieu égyptien- Thoth et avec le Mercure des Latins.
On l'adorait tantôt sous la forme d'un chêne tantôt sous celle d'un javelot : il était alors considéré comme dieu, de la guerre. Ses fêtes se célébraient dans des forêts, au clair de la lune ou à la lueur des flambeaux.
Une des cérémonies principales de sa fête, qui avait lieu dans la première nuit de la nouvelle année, consistait à couper un gui sur un chêne, avec une faucille d'or, en criant "Au gui l'an neuf." On lui sacrifiait des chiens, parfois des victimes humaines.
Les Sociétés Secrètes : L'Ordre Ancien des Druides de la Société Celtique
Les druides.
Les prêtres des Gaulois, les druides ou hommes des chênes, avaient des croyances apparemment élevées; ils croyaient aux peines et aux récompenses dans la vie à venir. Mais des sacrifices humains, ensanglantaient les autels qu'ils élevaient au fond des forêts séculaires ou au milieu des landes sauvages.
« Tous les Gaulois, dit César, sont très superstitieux : aussi ceux qui sont attaqués de maladies graves, comme ceux qui vivent au milieu de la guerre et des dangers, immolent des victimes humaines ou font voeu d'en immoler, et ont recours, pour ces sacrifices, au ministère des druides. Ils pensent que la vie d'un homme est nécessaire pour racheter celle d'un autre homme, et que les dieux immortels ne peuvent être apaisés qu'à ce prix; ils ont même institué des sacrifices publics de ce genre. Ils ont quelquefois des mannequins d'une grandeur immense et tissus en osier, dont ils remplissent l'intérieur d'hommes vivants; ils y mettent le feu et font expirer leurs victimes dans les flammes, ils pensent que le supplice de ceux qui sont convaincus de vol, de brigandage ou de quelque autre délit, est plus agréable aux dieux immortels ; mais quand ces hommes leur manquent, ils prennent des innocents. »
Tous les druides n'avaient qu'un seul chef dont l'autorité était sans bornes. A sa mort, le plus éminent en dignité lui succède; ou si plusieurs ont des titres égaux, l'élection a lieu par le suffrage des druides, et la place est quelquefois disputée par les armes. A une certaine époque de l'année, ils s'assemblent dans un lieu consacré sur la frontière du pays des Carnutes, qui passe pour le point central de toute la Gaule. Là se rendent de toutes parts ceux qui ont des différends, et ils obéissent aux jugements et aux décisions des druides. On croit que leur doctrine a pris naissance dans la Bretagne, et qu'elle fut de là transportée dans la Gaule; aujourd'hui ceux qui veulent en avoir une connaissance plus approfondie se rendent ordinairement dans cette île pour s'y instruire.
« Les druides ne vont pas à la guerre et ne payent aucun des tributs imposés aux autres Gaulois. Séduits par de si grands privilèges, beaucoup de Gaulois s'efforcent d'entrer dans cet ordre; mais il faut, pour cela, apprendre un grandnombre de vers, et il en est qui passent vingt années dans ce noviciat. Il n'est pas permis de confier ces vers à l'écriture, tandis que, dans la plupart des autres affaires publiques et privées, on se sert des lettres grecques. Il y a, ce me semble, deux raisons de cet usage : l'une est d'empêcher que la science des druides ne se répande dans le vulgaire; et l'autre, que leurs disciples, se reposant sur l'écriture, ne négligent leur mémoire. Une croyance qu'ils cherchent surtout à établir, c'est que les âmes ne périssent point, et qu'après la mort elles passent d'un corps dans un autre, croyance qui leur parait singulièrement propre à inspirer le courage, en éloignant la crainte de la mort. Le mouvement des astres, l'immensité de l'univers, la grandeur de la terre, la nature des choses, la force et le pouvoir des dieux immortels, tels sont, en outre, les sujets de leurs discussions; ils les transmettent à la jeunesse. »
Par Toutatis ! Par Belenos !
Qui sont les dieux gaulois ?
Vous avez très probablement reconnu les fameuses expressions que nos irréductibles ancêtres gaulois, Astérix, Obélix, et tutti quanti, expriment régulièrement au fil de leurs aventures pictographiques. Mais qui est capable de me dire qui sont Toutatis et Bélénos ?
En réalité, cela pourrait se deviner.Toutatis est le dieu gaulois schématiquement qualifié de « dieu du ciel ». Toutatis provient de Teutatès, de teuta la tribu et tato le père. Il est rapproché de Mars et de Mercure chez les Romains.
Bélénos signifie « celui qui brille, resplendissant ». Il est a rapprocher d'Apollon dans le panthéon grec. Ses fonctions principales concernent la médecine, les arts. Les druides le célébraient lors de la fête de Beltaine en accomplissant un rituel qui consistait à faire passer le bétail entre des feux pour éviter les épidémies.
On ne dispose que de très peu de sources concernant la mythologie gauloise. Il y en a deux types principalement :
:black_medium_small_square:Tout d'abord, les textes latins des écrivains contemporains des Gaulois, comme Pline l'Ancien, Lucain (La Pharsale) et surtout Jules César avec son Commentaire sur la Guerre des Gaules. Ces sources donnent souvent une image négative des peuples gaulois, à cause des relations extrêmement tendues qu'ils entretenaient, et de la méconnaissance de leurs croyances et de leurs coutumes. Par ailleurs, comme les romains étaient friands de l'assimilation, on retrouve systématiquement une recherche d'équivalence entre un dieu romain et les dieux celtes, bien que les panthéons se révèlent largement incompatibles, ce qui provoque parfois des aberrations.
:black_medium_small_square:Seconde source : les vestiges archéologiques (statues, monnaies, bas-relief) et toponymiques qui ont permis d'en savoir un peu plus sur certains cultes et lieux de cultes, notamment. Lug, dieu celte important, qui « guide les voyageurs, fait gagner de l'argent et prospérer le commerce », a ainsi donné son nom à plusieurs lieux, dont Lyon, ancienne Lugdunum, ou Laon. De même, tous les villages ou lieux-dits contenant « Beaune » correspondraient à des lieux de cultes voués à Bélénos, et liés à son activité de guérisseur.
Voilà qui clôt cet omnilogisme, mais j'espère vous donnera envie de ré-ouvrir un album d'Astérix, pour parfaire votre connaissance de la civilisation gauloise.
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Re: Forum Religion - Les Dieux et les Déesses du passé
Ningirsu / Ninurta
Ningirsu / Ninurta, dieu de Lagash, étreignant d'une main l'aigle éployé - son emblème -
et tenant dans l'autre un casse-tête, dont il semble menacer les captifs pris dans son filet.
(fragment de la Stèle des Vautours, art sumérien archaïque; IIIe millénaire av. J.-C.: Louvre).
Ningirsu (= Seigneur de la ville de Girsu, en sumérien) / Ninurta (= Seigneur de la Terre), fils d’Enlil, est le dieu de la guerre et de la chasse mésopotamien.
D’abord tenu pour dieu de l’agriculture. Il est à partir du IIIe millénaire très célébré pour avoir été le champion des dieux et le sauveur du pays contre les barbares.
Le dieu de la force, qui présidait à la planète Saturne et qui fut l'analogue de l'Héraclès grec porte dans les textes cunéiformes un nom composé de deux éléments idéographiques Nin-ib ou Nin-dar. Les Grecs l'ont appelé Sandan, et on l'a assimilé à Adar, le dieu de la force chez la plupart des nations sémitiques.
Quoiqu'il en soit, le caractère et le rôle de ce dieu, dans la mythologie assyro-babylonienne sont bien connus; aucune divinité n'est plus fréquemment invoquée a Ninive; elle occupe une place moins prépondérante à Babylone.
On lui donne les épithètes de « terrible, seigneur des braves, maître de la force, exterminateur des rebelles, seigneur du glaive et des a armées. » Il se confondrait avec le personnage de Nemrod mentionné dans la Nemrod de la Bible, et personnifie la force et la vaillance, à la chasse comme à la guerre.
Le roi Samsi-Raman III s'était mis particulièrement sous la protection de Adar-Sandan, et nous avons reproduit l'invocation qu'il lui adresse en tête du récit de ses exploits guerriers.
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Re: Forum Religion - Les Dieux et les Déesses du passé
Assur
Assur (ou Ashur) est le nom de la première capitale de l’Assyrie en même temps que du dieu national assyrien, et, partant, le souverain de tous les dieux.
Créateur du ciel d’Anu et de l’humanité, c’est un dieu guerrier.
Quand puissance de Babylone s'effaça devant celle de Ninive. Le dieu national des Assyriens, Assur, prit alors la première place. Pour faciliter la substitution, on identifia Assur avec l'antique Anshar babylonien. Assur devint donc :
« roi de la totalité des dieux, créateur de soi-même, père des dieux, créateur du ciel d'Anu et de l'enfer, auteur de la totalité des hommes, habitant les cieux brillants, Seigneur des dieux, qui fixe les destins... ».
Son nom signifiait le bienveillant néanmoins, Assur était surtout un dieu guerrier, qui partageait les instincts belliqueux de son peuple. Il accompagnait les armées dans les combats, luttait à leurs côtés, dirigeant les coups des soldats, et rendant leurs armes victorieuses.
Aussi recevait-il les prémices du butin, et les peuples vaincus devenaient ses sujets.
Il ne dédaignait pas d'ailleurs d'apparaître à ses fidèles pour stimuler leur courage et accroître leur confiance, tel ce roi de Lydie auquel il se montra et dit expressément :
« Embrasse les pieds du roi d'Assur, Assourbanipal, et, en son nom, tu triompheras de tes ennemis».
On figurait généralement Assur sous la forme d'un disque ailé, ou encore monté sur un taureau ou flottant dans les airs. C'étaient là des représentations guerrières. Mais Assur n'était pas seulement un dieu belliqueux. En sa qualité de divinité suprême, il était aussi le grand dieu de la fertilité. On le représentait alors environné de rameaux, et on lui donnait pour attribut une chèvre. Son épouse est Inanna / Ishtar.
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Re: Forum Religion - Les Dieux et les Déesses du passé
Ishkur / Adad
dieu Adad, a
Adad. - Nom sémitique du dieu mésopotamien qui présidait à la pluie, à l’orage, aux tempêtes et aux autres phénomènes atmosphériques.
Il a progressivement absorbé la personnalité de son équivalent sumérien Ishkur.
Adad, que l'on représente généralement debout sur un taureau et tenant à la main les foudres, est le dieu de l'éclair, de la tempête. C'est lui qui déchaîne les orages, fait gronder le tonnerre, et courbe les arbres sous la fureur des vents. Enveloppé dans la nuée sombre, il rugit de sa voix puissante. Lorsque Bel a décrété le déluge, Adad est l'exécuteur des volontés du dieu son tumulte atteint jusqu'aux cieux.
Adad cependant n'a pas que cet aspect terrible.
La pluie qui dévaste est aussi la pluie qui féconde. De même, Adad, dieu de la tempête, est également le dieu qui amène le bon vent, et, à sa suite, la pluie bienfaisante. Il est le dieu de l'inondation qui fertilise et c'est par sa faveur que chaque année, à l'époque des crues, la terre se couvre du limon nourricier. Aussi lorsque Bêl voulut punir les hommes par une série de fléaux, il s adressa d'abord à Adad :
En haut, Adad épargna la pluie; - Elle fut obstinée, en bas, la crue, elle ne monta plus dans la source; - Le champ diminua ses profusions.
Enfin, Adad partageait avec Shamash le privilège de révéler l'avenir; il était, lui aussi, le « seigneur de la vision ».
Adad, dieu du tonnerre.
Dans ses diverses attributions Adad avait pour associée sa compagne, la déesse Shala.
Adad, nom porté dans la Bible par plusieurs rois d'Idumée et de Syrie, qui furent en guerre avec les Juifs : l'un d'eux fut tué par David; un autre assiégea Achab dans Samarie puis défit ce prince; un troisième, plus connu sous le nom de Ben-Adad, combattit Joram.
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Re: Forum Religion - Les Dieux et les Déesses du passé
Enlil / Bêl
Enlil, Ellil (= seigneur de l’atmosphère, en sumérien)
Dans le panthéon mésopotamien, il est avec Ea et Anu l'un des trois dieux cosmiques, plus particulièrement associé à la Terre et l'instigateur du déluge. Mais il est aussi une divinité bienfaisante, à qui on attribue l’invention de la charrue et de la pioche.
Son culte est surtout concentré à Nippour, où il porte le titre de Bêl (Seigneur) et où se trouvait son temple principal, qui portait le nom de Temple (de la) Montagne, un de ses épithètes. Ce dieu perdra progressivement de l'importance et sera peu à peu remplacé par Anu, puis par Marduk.
Dans le pays de Sumer et particulièrement à Nippur, on adorait primitivement Enlil, seigneur de l'atmosphère. Enlil était le dieu de l'ouragan, et il avait pour arme l'amaru, c'est-à-dire le déluge. Comme le Zeus des Grecs, il symbolisait les forces de la nature, et, de même que Zeus, il ne tarda pas à être considéré comme le maître des destinées humaines.
Quand les gens de Babylone annexèrent les divinités de Sumer, ils n'eurent garde d'oublier Enlil, et en firent même le deuxième élément de la triade suprême. Ils se contentèrent de changer son nom et de substituer à celui d'Enlil le nom plus général de Bêl, qui veut dire « Seigneur Bêl » est donc le seigneur par excellence, dont la domination s'exerce sur tout le monde terrestre. On l'appelle « le roi des pays », ou encore « le seigneur des régions ».
Bien qu'il ait dans le ciel, ainsi qu'Anu, sa promenade réservée, « la route de Bêl », Bêl réside d'ordinaire sur la Grande Montagne de l'Est. Il y accueille chaque année les autres dieux pour fixer les destins du monde, et, dans cette assemblée auguste, c'est à lui qu'appartient la décision suprême.
Comme Anu, Bêl est le dépositaire des insignes de la royauté, et il les dispense à la créature de son choix. Les rois ne sont donc que les représentants ou vicaires, les patésis, de Bêl.Pour qu'ils s'élèvent au-dessus des autres hommes, il suffit que le dieu prononce leur nom, car la parole de Bêl est toute-puissante :
La parole de Bêl est un souffle, l'œil ne la voit pas...
Sa parole est un déluge qui s'avance, qui n'a pas de rival,
Sa parole sur les cieux en repos fait reposer la Terre ;
...
Sa parole, lorsqu'elle marche humblement, elle détruit la contrée,
Sa parole, lorsqu'elle marche grandement, accable les maisons, elle fait pleurer le pays ! ...
A sa parole les cieux en haut se calment d'eux-mêmes...
Bêl est donc pour les hommes le dispensateur des biens et des maux.
C'est lui notamment qui, dans un jour de colère, fit pleuvoir le déluge pour anéantir l'humanité. Mais il n'hésite pas aussi à intervenir pour délivrer la terre des monstres qui l'infestent. Témoin sa lutte avec le dragon. En ce temps, les habitants des villes étaient dans la désolation, car un dragon, issu des flots de la mer, ravageait toute la contrée. Ils se lamentaient et allaient répétant :
« Qui combattra le dragon et renverra le dragon dans la mer? »
Les dieux émus tinrent conseil. Bêl leur fit la description du monstre :
« Il a, dit-il, cinquante doubles lieues de long, et sa bouche est large de six coudées. »
Tous les dieux tremblaient d'effroi, et nul n'osait affronter le monstre, bien qu'au vainqueur fût réservé le privilège de régner en maître sur la terre. Sur les exhortations de Sîn, le dieu Tichkhon cependant tenta l'entreprise, mais sans succès.
Bêl à son tour essaya. En vain commença-t-il par soulever un nuage et déchaîner une affreuse tempête pour anéantir le dragon; il ne parvint à vaincre le monstre qu'en jetant sur lui le sceau de son âme. Abattu enfin, le dragon expira, après que son sang eût coulé pendant trois ans, trois mois et un jour. Et Bêl conquit de la sorte la suprématie sur la terre.
Au temps où, sous le nom d'Enlil, Bêl régnait à Nippur, il avait pour compagne Ninlil. Par la suite son épouse fut adorée sous le nom de Ninahasag (« la dame de la montagne », parce qu'avec lui, elle résidait sur la Montagne de l'Est. On l'appelait aussi Bêlit, c'est-à-dire « la Dame ».
Bien qu'elle porte quelquefois le titre de mère des dieux Ninharsag ou Bêlit n'exerce sur l'olympe babylonien aucune suprématie. Par contre, elle nourrit de son lait sacré ceux que Bêl a destinés à devenir rois parmi les humains. Ainsi, grâce à elle, les souverains de la terre peuvent-ils se glorifier d'une origine céleste.
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