HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE
Forum Religion : Le Forum des Religions Pluriel :: ○ Science / Histoire :: Histoire/Religion :: Histo religieuse
Page 2 sur 7
Page 2 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE
Rappel du premier message :
HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE
I SIÈCLE
A partir du II siècle avant J.C, dans tout le monde méditerranéen, les religions officielles tombent en décadence.
A Rome, à la fin de la République, et au commencement de l'Empire, les temples sont en ruines, les fêtes abandonnées, les associations religieuses sans vie.
Les toiles d'araignée couvrent les autels, les images sacrées sont noires de poussière et de fumée dans les sanctuaires croulants racontent les poètes Horace et Properce.
Le prestige des augures (Prêtre romain chargé d'interpréter les présages tiré du vol, du chant des oiseaux, etc ...) est complètement anéanti.
Déjà au temps des guerres puniques (guerres avec les Cathaginois), Claudius Pulcher avait osé noyer les poulets sacrés, et Flaminius se passer d'auspices (Présages qui se tiraient du vol des oiseaux.. etc)
Quant aux aruspices (devins venus d'Etrurie :région de l'Italie correspondant à la Toscane), ils se prenaient eux-mêmes si peu au sérieux qu'ils ne pouvaient se regarder sans rire
Mais cette décadence n'est point particulière à Rome, on peut l'observer en Grèce, en Egypte, en Syrie.Il semble qu'à cette époque le sentiment religieux soit à peu près mort.
Mais alors qu'il déserte les temples il va visiter les chapelles, IL va s'intérioriser, s'approfondir et se découvrir ce qui nous apportera les religions à mystères.
Ce sont des confréries, tenant à la fois de l'ordre religieux et de la société secrête, de petites églises, qui proposent à leurs fidèles, au moyen d'une initiation graduée, un systême de croyances et de rites capables d'assurer le salut de leur âme.
Dès le V siècle avant J.C, fleurissaient l'orphisme et le pythagorisme, les mystères de Déméter, célébrés à Euleusis, et ceux de Dionysos en Grèce.
Mais c'est surtout à partir de la fin de la République romaine que, sous l'influence de l'Orien, s'affirme les religions occultes.
Les mystères d'Isis et d'Osiris (Egypte), les mystères phrygiens de Cybèle et d'Attis, la religion de Mithra (Perse)et le néopythagorisme qui se recrutait dans les mileux cultivés.
S'il se conservait sans mélange, l'idéal juif n'en demeura pas moins obscur.
On attendait l'intervention d'un messie guerrier par lequel Israel dominerait le monde.
Jésus annonça le royaume des cieux et pour y entrer énonça des conditions nouvelles que les Juifs n'avaient pas prévues:PAUVRETÉ, HUMILITÉ, AMOUR (de ses ennemis)
Hai par les pharisiens, regardé par les Sadducéens comme un agitateur, Jésus fut condamné par le sanhédrin Caiphe.
Le procurateur Ponce-Pilate resta fidèle à la politique de neutralité: Jésus fut crucifié.
Deux évènements expliquent l'essort de l'église naissante
: La Résurrection et la Pentecôte.
Durant les trois premiers siècles, le christianisme n'est pas une religion reconnue, elle ne bénéficie que d'une certaine tolérance.
Cette première communauté possède déjà sa hierarchie:
A sa tête Simon Pierre, à ses côtés les apôtres.
Dans la ferveur première tous les biens furent mis en commun.
Ces croyants de la première heure conservèrent la mentalité et les pratiques juives; mais ils affirmaient cependant la dignité messianique de Jésus en l'appuyant sur sa Passion et sa Réssurection.
Réf: Histoire de l'Église Dom C. Poulet (Solesmes) T1-T2 Gabriel Beauchesne MCMXXVI
HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE
I SIÈCLE
A partir du II siècle avant J.C, dans tout le monde méditerranéen, les religions officielles tombent en décadence.
A Rome, à la fin de la République, et au commencement de l'Empire, les temples sont en ruines, les fêtes abandonnées, les associations religieuses sans vie.
Les toiles d'araignée couvrent les autels, les images sacrées sont noires de poussière et de fumée dans les sanctuaires croulants racontent les poètes Horace et Properce.
Le prestige des augures (Prêtre romain chargé d'interpréter les présages tiré du vol, du chant des oiseaux, etc ...) est complètement anéanti.
Déjà au temps des guerres puniques (guerres avec les Cathaginois), Claudius Pulcher avait osé noyer les poulets sacrés, et Flaminius se passer d'auspices (Présages qui se tiraient du vol des oiseaux.. etc)
Quant aux aruspices (devins venus d'Etrurie :région de l'Italie correspondant à la Toscane), ils se prenaient eux-mêmes si peu au sérieux qu'ils ne pouvaient se regarder sans rire
Mais cette décadence n'est point particulière à Rome, on peut l'observer en Grèce, en Egypte, en Syrie.Il semble qu'à cette époque le sentiment religieux soit à peu près mort.
Mais alors qu'il déserte les temples il va visiter les chapelles, IL va s'intérioriser, s'approfondir et se découvrir ce qui nous apportera les religions à mystères.
Ce sont des confréries, tenant à la fois de l'ordre religieux et de la société secrête, de petites églises, qui proposent à leurs fidèles, au moyen d'une initiation graduée, un systême de croyances et de rites capables d'assurer le salut de leur âme.
Dès le V siècle avant J.C, fleurissaient l'orphisme et le pythagorisme, les mystères de Déméter, célébrés à Euleusis, et ceux de Dionysos en Grèce.
Mais c'est surtout à partir de la fin de la République romaine que, sous l'influence de l'Orien, s'affirme les religions occultes.
Les mystères d'Isis et d'Osiris (Egypte), les mystères phrygiens de Cybèle et d'Attis, la religion de Mithra (Perse)et le néopythagorisme qui se recrutait dans les mileux cultivés.
S'il se conservait sans mélange, l'idéal juif n'en demeura pas moins obscur.
On attendait l'intervention d'un messie guerrier par lequel Israel dominerait le monde.
Jésus annonça le royaume des cieux et pour y entrer énonça des conditions nouvelles que les Juifs n'avaient pas prévues:PAUVRETÉ, HUMILITÉ, AMOUR (de ses ennemis)
Hai par les pharisiens, regardé par les Sadducéens comme un agitateur, Jésus fut condamné par le sanhédrin Caiphe.
Le procurateur Ponce-Pilate resta fidèle à la politique de neutralité: Jésus fut crucifié.
Deux évènements expliquent l'essort de l'église naissante
: La Résurrection et la Pentecôte.
Durant les trois premiers siècles, le christianisme n'est pas une religion reconnue, elle ne bénéficie que d'une certaine tolérance.
Cette première communauté possède déjà sa hierarchie:
A sa tête Simon Pierre, à ses côtés les apôtres.
Dans la ferveur première tous les biens furent mis en commun.
Ces croyants de la première heure conservèrent la mentalité et les pratiques juives; mais ils affirmaient cependant la dignité messianique de Jésus en l'appuyant sur sa Passion et sa Réssurection.
Réf: Histoire de l'Église Dom C. Poulet (Solesmes) T1-T2 Gabriel Beauchesne MCMXXVI
Re: HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE
LES APOLOGISTES
Avec Commode, la persécution se ralentit ; n'avait-il pas épousé Marcia une catéchumène.
Marcia demanda au pape Victor la liste des confesseurs condamnés aux mines et obtint de Commode qu'ils fussent rappelés.
De ce règne datent cependant le martyre du pape Eleuthère et du sénateur Apollonius qui fit en plein sénat l'apologie du christianisme.
À Carthage, les martyrs scilitains refusèrent un delai de trente jours qu'on leur offrait pour apostasier.
Le rescrit de Trajan continuait à être aplliqué, au gré des gouverneurs locaux.
En voulant endiguer le christianisme dans les limites de la légalité, les Antonins montraient qu'ils ne partageaient pas les préjugés du vulgaire.
Certains chrétiens crurent qu'on pourrait les convertir à la tolérance ; ils écrivirent des Apologies parfois dédiées aux empereurs eux-mêmes.
Le premier en date des apologistes serait le grec Quadratus qui présenta à Hadrien lors de sa venue à Athène une défense du christianisme.
Il ne nous reste qu'un court fragment cité par Eusèbe. C'est aussi grâce à lui que nous connaissons le nom d'Ariston de Pella, auteur d'un dialogue entre Papiskos, juif alexandrin et Jason hébréo chrétien.
Aristide dédia son ouvrage à Antonin le Pieux, il fut le premier apologiste dont l'oeuvre nous soit parvenue.
Si l'apologie d'Aristide conservait un ton digne et grave, propre à convaincre l'adversaire. Tatien, par contre, est le fondateur de l'apologie virulente.
À Rome, Tatien avait été le disciple du plus illustre apologiste de cette période, saint Justin. Grec d'origine, mais né en Palestine, à Flavia Neapolis, l'ancienne Sichem, Justin erra longtemps demandant la vérité aux écoles philosophiques tant qu'enfin il la trouva dans le christianisme. Nous possédons de lui une apologie à l'empereur, un autre au sénat et un dialogue avec le juif Tryphon.
Les écrits de Justin nous renseignent sur le développement du christianisme dans la primitive Église.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Justin_de_Naplouse
[ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Justin_de_Naplouse[/ltr]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Justin_de_Naplouse
Jusqu'ici les apologistes avaient surtout combatu les callomnies répandues contre les chrétiens.
En réalité, les efforts des apologistes sous Hadrien et Antonin le Pieux demeurèrent sans résultat.
Sous le règne de Marc-Aurèle se lève une seconde génération d'apologistes.
Le christianisme est en buttte non plus seulement aux fureurs des plèbes et aux vexations légales, mais encore à l'hostilité des intellectuels paiens, philosophes et rhéteurs de l'entourage du prince.
On verra le précepteur impérial Fronton de Cirta composer un discours contre les chrétiens.
Lucien de Samosate rédige '' La mort de Pérégrin '' et s'y moque des martyrs.
En 178, Celse écrira son discours véritable qui, aujourd'hui perdu, se retrouve presque entier dans la réfutation qu'en a donné Origène sous le titre de Contra Celsum.
Les nouveaux apologistes s'évertueront à montrer que les fidèles agissent en sujets loyaux et paisibles, qu'ils aiment l'empereur et prient pour lui.
La thèse remontait à St-Pierre et St-Paul pour qui l'établissement romain est comme une stabilité voulue de Dieu qui se confond avec l'ordre providentiel du monde.
Telle est la nouveauté des traités de Méliton de Sardes, d'Arthénagore dans son Legatio pro christianis, de saint Théophile d'Antioche dans ses trois livres ad Antylochum, l'octavius de Minutius Félix paru en latin qui établit un dialogue entre Coecilius et un chrétien nommé Octavius.
L'Épitre à Diognète se rapproche de l'Octavius.
Avec Commode, la persécution se ralentit ; n'avait-il pas épousé Marcia une catéchumène.
Marcia demanda au pape Victor la liste des confesseurs condamnés aux mines et obtint de Commode qu'ils fussent rappelés.
De ce règne datent cependant le martyre du pape Eleuthère et du sénateur Apollonius qui fit en plein sénat l'apologie du christianisme.
À Carthage, les martyrs scilitains refusèrent un delai de trente jours qu'on leur offrait pour apostasier.
Le rescrit de Trajan continuait à être aplliqué, au gré des gouverneurs locaux.
En voulant endiguer le christianisme dans les limites de la légalité, les Antonins montraient qu'ils ne partageaient pas les préjugés du vulgaire.
Certains chrétiens crurent qu'on pourrait les convertir à la tolérance ; ils écrivirent des Apologies parfois dédiées aux empereurs eux-mêmes.
Le premier en date des apologistes serait le grec Quadratus qui présenta à Hadrien lors de sa venue à Athène une défense du christianisme.
Il ne nous reste qu'un court fragment cité par Eusèbe. C'est aussi grâce à lui que nous connaissons le nom d'Ariston de Pella, auteur d'un dialogue entre Papiskos, juif alexandrin et Jason hébréo chrétien.
Aristide dédia son ouvrage à Antonin le Pieux, il fut le premier apologiste dont l'oeuvre nous soit parvenue.
Si l'apologie d'Aristide conservait un ton digne et grave, propre à convaincre l'adversaire. Tatien, par contre, est le fondateur de l'apologie virulente.
À Rome, Tatien avait été le disciple du plus illustre apologiste de cette période, saint Justin. Grec d'origine, mais né en Palestine, à Flavia Neapolis, l'ancienne Sichem, Justin erra longtemps demandant la vérité aux écoles philosophiques tant qu'enfin il la trouva dans le christianisme. Nous possédons de lui une apologie à l'empereur, un autre au sénat et un dialogue avec le juif Tryphon.
Les écrits de Justin nous renseignent sur le développement du christianisme dans la primitive Église.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Justin_de_Naplouse
[ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Justin_de_Naplouse[/ltr]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Justin_de_Naplouse
Jusqu'ici les apologistes avaient surtout combatu les callomnies répandues contre les chrétiens.
En réalité, les efforts des apologistes sous Hadrien et Antonin le Pieux demeurèrent sans résultat.
Sous le règne de Marc-Aurèle se lève une seconde génération d'apologistes.
Le christianisme est en buttte non plus seulement aux fureurs des plèbes et aux vexations légales, mais encore à l'hostilité des intellectuels paiens, philosophes et rhéteurs de l'entourage du prince.
On verra le précepteur impérial Fronton de Cirta composer un discours contre les chrétiens.
Lucien de Samosate rédige '' La mort de Pérégrin '' et s'y moque des martyrs.
En 178, Celse écrira son discours véritable qui, aujourd'hui perdu, se retrouve presque entier dans la réfutation qu'en a donné Origène sous le titre de Contra Celsum.
Les nouveaux apologistes s'évertueront à montrer que les fidèles agissent en sujets loyaux et paisibles, qu'ils aiment l'empereur et prient pour lui.
La thèse remontait à St-Pierre et St-Paul pour qui l'établissement romain est comme une stabilité voulue de Dieu qui se confond avec l'ordre providentiel du monde.
Telle est la nouveauté des traités de Méliton de Sardes, d'Arthénagore dans son Legatio pro christianis, de saint Théophile d'Antioche dans ses trois livres ad Antylochum, l'octavius de Minutius Félix paru en latin qui établit un dialogue entre Coecilius et un chrétien nommé Octavius.
L'Épitre à Diognète se rapproche de l'Octavius.
Re: HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE
LE PÉRIL DOCTRINAL
Le Gnostique
Aux yeux des penseurs, le christianisme était une religion de gens incultes ; pour l'enrichir, ils construisirent la gnose.
Le gnosticisme peut-être défini par une tentative d'intellectuels chrétiens de doter le dogme d'éléments empruntés aux philosophies anciennes et aux religions orientales en vue de substituer à la foi du vulgaire une science plus haute, la gnose.
On demanda l'aide des théories panthéistiques des Grecs, des théories théogoniques et cosmogoniques d'Egypte, de la Chaldée, de la Perse, voire de l'Inde, des mystères et des rites paiens, des pratiques superticieuses, démiurgiques et magiques se rattachant au néo-pythagorisme.
Avec tous ces éléments disparates les gnostiques prétendaient éclairer les questions capitales : nature de Dieu, nature de l'homme, origine du mal.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gnose
Les deux principales gnoses sont :
La gnose Syrienne et la gnoses d'Alexandrie
La gnose Syrienne fit ses emprunts aux religions syriennes, chaldéenne et persane. Elle eut pour représentants principaux Ménandre, Saturnin, les Orphites et les Cainites. Compatriote et successeur de Simon le Magicien,Ménandre soutenait des doctrines semblables ; Saturnin soutenait le mariage comme une institution diabolique.
La gnose ophitique adorait le serpent, pour les Cainites, les vrais spirituels étaient les mécréants de l'Ancient-Testament, particulièrement Cain.
Justin mélange si bien mythologie et judaisme qu'il va jusqu'à faire d'Hercule un prophète.
La gnose d'Égypte sont des docteurs. Leurs pontifes s'appellent Basilide, Valentin et Carpocrate. Valentin vint même à Rome mais se fit chasser par la communauté.
L'école d'Alexandrie possède au II siècle une supériorité intellectuelle et morale réelle, mais au II siècle, la philosophie fera place aux mystères, aux rites étranges.
Dans son ensemble le gnosticisme n'en constituait pas moins pour les chrétiens une tentation d'intellectualisme orgueilleux.
On substituait dèjà à l'enseignement apostolique l'individualisme : l'Église, n'avait droit d'imposer son magistère qu'aux âmes ignorantes.Les gnostiques élaboraient personnellement leur religion.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gnose
À ces modernistes du II siècle, l'Église n'esseya pas d'opposer une synthèse rationelle de sa foi, elle se contenta d'invoquer sa tradition hiérarchique et apostolique.
Saint Irénée de Smyrne, évêque de Lyon dans son ouvrage appelé à l'ordinaire contre les hérésies mais dont le vrai titre est :'' La fausse gnose démasquée et réfutée''. Composée en 174 et 199, le traité comprend cinq livres dont il ne nous reste que la traduction latine.
La réfutation par l'argument de la tradition était à la fois si simple et si péremptoire qu'elle opéra d'elle-même ; l'Église n'eut pas besoin d'employer des conciles contre les gnostiques ; ils ne purent facilement pénétrer dans les communautés parce que l'excentricité de leurs théories les faisait vite reconnaître ; ils durent donc former des associations autonomes qui n'attirèrent que les esprits faibles ou inquiets , avides de science occulte, d'initiation et de mystères.
Le Gnostique
Aux yeux des penseurs, le christianisme était une religion de gens incultes ; pour l'enrichir, ils construisirent la gnose.
Le gnosticisme peut-être défini par une tentative d'intellectuels chrétiens de doter le dogme d'éléments empruntés aux philosophies anciennes et aux religions orientales en vue de substituer à la foi du vulgaire une science plus haute, la gnose.
On demanda l'aide des théories panthéistiques des Grecs, des théories théogoniques et cosmogoniques d'Egypte, de la Chaldée, de la Perse, voire de l'Inde, des mystères et des rites paiens, des pratiques superticieuses, démiurgiques et magiques se rattachant au néo-pythagorisme.
Avec tous ces éléments disparates les gnostiques prétendaient éclairer les questions capitales : nature de Dieu, nature de l'homme, origine du mal.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gnose
Les deux principales gnoses sont :
La gnose Syrienne et la gnoses d'Alexandrie
La gnose Syrienne fit ses emprunts aux religions syriennes, chaldéenne et persane. Elle eut pour représentants principaux Ménandre, Saturnin, les Orphites et les Cainites. Compatriote et successeur de Simon le Magicien,Ménandre soutenait des doctrines semblables ; Saturnin soutenait le mariage comme une institution diabolique.
La gnose ophitique adorait le serpent, pour les Cainites, les vrais spirituels étaient les mécréants de l'Ancient-Testament, particulièrement Cain.
Justin mélange si bien mythologie et judaisme qu'il va jusqu'à faire d'Hercule un prophète.
La gnose d'Égypte sont des docteurs. Leurs pontifes s'appellent Basilide, Valentin et Carpocrate. Valentin vint même à Rome mais se fit chasser par la communauté.
L'école d'Alexandrie possède au II siècle une supériorité intellectuelle et morale réelle, mais au II siècle, la philosophie fera place aux mystères, aux rites étranges.
Dans son ensemble le gnosticisme n'en constituait pas moins pour les chrétiens une tentation d'intellectualisme orgueilleux.
On substituait dèjà à l'enseignement apostolique l'individualisme : l'Église, n'avait droit d'imposer son magistère qu'aux âmes ignorantes.Les gnostiques élaboraient personnellement leur religion.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gnose
À ces modernistes du II siècle, l'Église n'esseya pas d'opposer une synthèse rationelle de sa foi, elle se contenta d'invoquer sa tradition hiérarchique et apostolique.
Saint Irénée de Smyrne, évêque de Lyon dans son ouvrage appelé à l'ordinaire contre les hérésies mais dont le vrai titre est :'' La fausse gnose démasquée et réfutée''. Composée en 174 et 199, le traité comprend cinq livres dont il ne nous reste que la traduction latine.
La réfutation par l'argument de la tradition était à la fois si simple et si péremptoire qu'elle opéra d'elle-même ; l'Église n'eut pas besoin d'employer des conciles contre les gnostiques ; ils ne purent facilement pénétrer dans les communautés parce que l'excentricité de leurs théories les faisait vite reconnaître ; ils durent donc former des associations autonomes qui n'attirèrent que les esprits faibles ou inquiets , avides de science occulte, d'initiation et de mystères.
Re: HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE
Péril doctrinal intérieur : Le Millénarisme
Les premiers chrétiens avaient vécu dans l'attente de la parousie. Cependant, l'idée d'un triomphe terrestre vint s'y mêler. Les Juifs avaient espéré un règne temporel du Messie, comme Jésus ne l'avait pas réalisé lors du premier avènement, beaucoup de chrétiens l'attendirent d'une seconde venue, et lui fixèrent une durée de mille ans (milléranisme) ; après cette période de souveraineté temporelle viendrait le jugement général et le triomphe éternel du Christ.
Ces rêves eschatologiques apparaissent dans maints écrits, en particulier dans le Livre d'Henoch qui jouissait au II siècle d'une autorité considérable. Le millénarisme prétendait s'appuyer sur une interprétation de l'apocalypse ; aussi rallia-t'il non seulement des hérétiques comme Cérinthe , mais aussi des orthodoxes comme Papias, saint Justin, saint Irénée.
Le millénarisme n'était qu'une opignion répandue plus ou moins dans les communautés ; mais il y eut dans la seconde moitié du II siècle un autre mouvement rigoriste et enthousiaste qui suscita une véritable secte, lemontanisme.
Voici, en effet, quelle fut l'origine des prophéties du phrygien Montan et de de ses deux associés Maximilla et Priscilla vers l'an 172.
Saisie par l'idée de la parousie, ils voulaient préparer le monde au jugement prochain par un rigoureux ascétisme et par une sévérité morale outrée, refusant en principe tout pardon pour les fautes graves.
La descente de la Jérusalem céleste dans la plaine phrygienne de Pépuse n'était-elle pas attendue d'un jour à l'autre!
Jusqu'à là, plus de mariage, plus de famille, plus d'intérêts terrestres, rien que la communauté de biens.
Comme prologue à cette parousie, le Saint-Esprit devait venir ; or Montan s'affirmait lui-même la vivante incarnation de ce Paraclet ; ses prophéties divulguaient le Testament nouveau qui, sans contredire l'Évangile, venait le parachever.
Le Montanisme voulait substituer l'inspiration privée à l'enseignement hiérarchique, de même que la gnose prédentait y substituer la science individuelle.
Mais ce mouvement fut assez vite suspect ; il ne rallia qu'une minorité d'exaltés. Il se développa surtout en Asie Mineure avec Alcibiade, Thémison, Théodote qui se tua au cours d'une expérience de lévitation.
Ne voyant jamais poindre à l'horizon la Jérusalem céleste, les montanistes avaient d'ailleurs transformé Pépuze en une Jérusalem terrestre, métropole du Paraclet.
Hors de l'Asie-Mineure, le mouvement fit des adeptes parmi les esprits outranciers et âpres ; on peut dire que Tertullien était déjà montaniste avant la lettre ; il groupe autour de lui une petite Église. Renié par Rome, lemontanisme se cantonna surtout en Phrygie et en Afrique.
[ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Tertullien[/ltr]
[ltr]Le gnosticisme n'aboutissait qu'à former des loges d'initiés, le montanisme était par essence un mouvement individualiste et ultra-hiérarchique ; par contre Marcion résolut de donner une doctrine pratique accessible à tous et de former une église.
Il admit un Rédempteur qui, envoyé par le Dieu bon, sauvait les hommes par la croix ; ce rédempteur n'a cependant existé qu'en apparence, et encore sa vie commence-t'elle tout d'un coup par la prédication.
Ajoutez une morale nettement encratique : restrictions pour le boire et manger, suppression du mariage.
Tout cela s'étayait sur l'évangile de saint Luc et sur saint Paul, le reste de l'écriture étant regardé comme non avenu.
La doctrine de Marcion n'était somme toute qu'un catholicisme tronqué et démarqué ; c'est donc à tord que l'on l'a parfois compté parmi les gnostiques.
Il était venu à Rome vers l'an 155, une communauté marcionite parvint à s'y former et de là le mouvement gagna un peu partout se groupant en Églises hiérarchiquement ordonnées ; elles eurent des martyrs et opposèrent une longue résistance au catholicisme.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marcion[/ltr]
Les premiers chrétiens avaient vécu dans l'attente de la parousie. Cependant, l'idée d'un triomphe terrestre vint s'y mêler. Les Juifs avaient espéré un règne temporel du Messie, comme Jésus ne l'avait pas réalisé lors du premier avènement, beaucoup de chrétiens l'attendirent d'une seconde venue, et lui fixèrent une durée de mille ans (milléranisme) ; après cette période de souveraineté temporelle viendrait le jugement général et le triomphe éternel du Christ.
Ces rêves eschatologiques apparaissent dans maints écrits, en particulier dans le Livre d'Henoch qui jouissait au II siècle d'une autorité considérable. Le millénarisme prétendait s'appuyer sur une interprétation de l'apocalypse ; aussi rallia-t'il non seulement des hérétiques comme Cérinthe , mais aussi des orthodoxes comme Papias, saint Justin, saint Irénée.
Le millénarisme n'était qu'une opignion répandue plus ou moins dans les communautés ; mais il y eut dans la seconde moitié du II siècle un autre mouvement rigoriste et enthousiaste qui suscita une véritable secte, lemontanisme.
Voici, en effet, quelle fut l'origine des prophéties du phrygien Montan et de de ses deux associés Maximilla et Priscilla vers l'an 172.
Saisie par l'idée de la parousie, ils voulaient préparer le monde au jugement prochain par un rigoureux ascétisme et par une sévérité morale outrée, refusant en principe tout pardon pour les fautes graves.
La descente de la Jérusalem céleste dans la plaine phrygienne de Pépuse n'était-elle pas attendue d'un jour à l'autre!
Jusqu'à là, plus de mariage, plus de famille, plus d'intérêts terrestres, rien que la communauté de biens.
Comme prologue à cette parousie, le Saint-Esprit devait venir ; or Montan s'affirmait lui-même la vivante incarnation de ce Paraclet ; ses prophéties divulguaient le Testament nouveau qui, sans contredire l'Évangile, venait le parachever.
Le Montanisme voulait substituer l'inspiration privée à l'enseignement hiérarchique, de même que la gnose prédentait y substituer la science individuelle.
Mais ce mouvement fut assez vite suspect ; il ne rallia qu'une minorité d'exaltés. Il se développa surtout en Asie Mineure avec Alcibiade, Thémison, Théodote qui se tua au cours d'une expérience de lévitation.
Ne voyant jamais poindre à l'horizon la Jérusalem céleste, les montanistes avaient d'ailleurs transformé Pépuze en une Jérusalem terrestre, métropole du Paraclet.
Hors de l'Asie-Mineure, le mouvement fit des adeptes parmi les esprits outranciers et âpres ; on peut dire que Tertullien était déjà montaniste avant la lettre ; il groupe autour de lui une petite Église. Renié par Rome, lemontanisme se cantonna surtout en Phrygie et en Afrique.
[ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Tertullien[/ltr]
[ltr]Le gnosticisme n'aboutissait qu'à former des loges d'initiés, le montanisme était par essence un mouvement individualiste et ultra-hiérarchique ; par contre Marcion résolut de donner une doctrine pratique accessible à tous et de former une église.
Il admit un Rédempteur qui, envoyé par le Dieu bon, sauvait les hommes par la croix ; ce rédempteur n'a cependant existé qu'en apparence, et encore sa vie commence-t'elle tout d'un coup par la prédication.
Ajoutez une morale nettement encratique : restrictions pour le boire et manger, suppression du mariage.
Tout cela s'étayait sur l'évangile de saint Luc et sur saint Paul, le reste de l'écriture étant regardé comme non avenu.
La doctrine de Marcion n'était somme toute qu'un catholicisme tronqué et démarqué ; c'est donc à tord que l'on l'a parfois compté parmi les gnostiques.
Il était venu à Rome vers l'an 155, une communauté marcionite parvint à s'y former et de là le mouvement gagna un peu partout se groupant en Églises hiérarchiquement ordonnées ; elles eurent des martyrs et opposèrent une longue résistance au catholicisme.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marcion[/ltr]
Re: HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE
LES PERSÉCUTIONS DU III SIÈCLE
Au III siècle, les rapports du christianisme et de l'état romain entrent dans une nouvelle phase. Jusqu'ici conformément au rescrit de Trajan, le christianisme était envisagé comme un délit juridique ; maintenant, à mesure que les fidèles augmentent en nombre, on tend à les regarder comme un danger pour l'Empire.
L'Africain Septime-Sévère avait clos à son profil l'anarchie militaire qui suivit la chute de la dynastie antonine. Il se montra d'abord favorable aux chrétiens ; mais leur nombre croissant lui parut un péril pour la religion officielle et pour l'Empire ; il fut défendu de se faire chrétien ; le conquirendi non sunt de Trajan n'existait plus (édit de l'an 202). Ainsi s'explique que la plupart des martyrs de cette époque furent des néophytes ou des catéchumènes.
Citons en Egypte, sainte Potamienne, et à Carthage sainte Félicité et sainte Perpétue, Saturus et leurs compagnons.
D'après Grégoire Tours, le martyr de sainte Irénée date de cette époque.
]Les cultes officiels ne provoquent plus que le secpticisme ; on tend à une philosophisme supérieur qui aboutirait par une fusion de toutes les religions ; le syncrétisme aspire à une sorte de monothéisme.
Dès le règne de Septime-Sévère et sous celui de son fils Caracallu, l'impératrice Julia Domna, une syrienne, préside un cénacle ou l'on projette de grouper tous les dieux anciens autour d'un Dieu suprême. Le philosophePhilostrate fut chargé d'écrire la vie d'Apollonius de Tyrane.
Par une révolution militaire la soeur de Julia Domna, Julia Moesa fit parvenir à l'empire ses deux petits-fils ; Elagabale et Alexandre-Sévère. Avec eux la religiosité nouvelle continua d'être en faveur.
Mais, avec Alexandre Sévère (222-235), on aboutit à une véritable tolérance du christianisme.
Alexandre cassa l'institulum néronianum : christianos esse passus est, dit Lampride. Cette licéité légale comportait le droit d'association, et donc celui de posséder ; les fidèles osèrent un jour en appeler à l'empereur contre les carbaretiers de Rome qui leur disputaient un terrain ; il leur donna raison. Sous son règne des églises commencèrent à surgir ; car Origène note que son successeur Maximin les fit incendier.
D'ailleurs, dès le début du III siècle, on constate que les communautés chrétiennes possèdent des cimetières en propriété.
Septime-Sévère avait déjà promulgué un édit qui autorisait les sociétés funéraires.
Lorsqu' Alexandre-Sévère fut victime d'une révolte de soldat (233), s'ouvrit une période d'anarchie militaire ou l'on vit poindre les premières invasions.
Le Thrase Maximin, un soldat, réussit à s'imposer (235-238) ; par réaction contre son prédécesseur, il réussit de frapper le christianisme au coeur en pousuivant les chefs et les docteurs des églises.
Sur ses ordres, le pape Pontien et le prêtre Hippolyte furent exilés en Sardaine, le pape saint Anthère, successeur de Pontien, fut martyrisé dans le Pont, ou de violents tremblements de terre avaient exaspéré le peuple, la persécution sévit sous le gouvernement Serenianus.
La paix revint avec les gordiens, et surtout avec Philippe l'Arabe qui pratiquait privément la religion chrétienne, ainsi que sa femme Sévéra. C'est lui qui permit au pape Fabien de transférer solennement de Sardaigne à Romeles reliques de son prédécesseur Pontain. C'était le retour à la tolérance d'Alexandre-Sévère ; elle ne devait pas durer longtemps.
Dèce lui veut détruire le christianisme qu'il considère comme l'ennemi même du paganisme.
Il ouvre contre les fidèles une persécution universelle , tous sont mis en demeure d'apostasier ou de périr.
En chaque ville, en chaque bourgade, une commission est instituée devant laquelle comparaissent les habitants ; chacun doit prouver qu'il n'est pas ou ne veut plus être chrétien, d'abord en offrant une victime ou en brûlant de l'encens sur l'autel, ensuite en reniant le Christ selon une formule blasphématoire, enfin en prenant part à un repas paien.
Ceux qui consentent reçoivent un certificat sauveur ( libellum ), ceux qui refusent sont jetés en prison.
Pour les faire renier, le juge mettait tout en oeuvre ; tortures, séductions des honneurs et de la volupté, lenteur énervante du procès et de l'incarcération : '' ceux qui veulent mourir ne viennent pas à bout de se faire tuer '' déclare saint Cyprien
Enfin la sentence est prononcée ; confiscation des biens et déportation plus souvent que peine capitale , car aux yeux de Dèce, il s'agit non de tuer les chrétiens, mais de les faire apostasier pour en refaire de vraies Romains.
Sous cette pression, les chutes furent nombreuses, surtout parmi les riches.
Comme martyrs, citons à Rome le pape Fabien, en Sicile sainte Agathe, en Gaule saint Saturnin de Toulouse, et saint Denys de Paris, saint Polyeucte, soldat arménien.
Bien que courte (250-251) , la/ persécution de Dèce laissa des traces profondes. Sept ans plus tard, Valérien recommençait ; mais instruit par l'exemple de son prédécesseur, il comprit qu'il serait impossible de détruire le christianisme en faisant apostasier tous ses membres, et il résolut de le frapper plus efficacement en sapant les assises de la société chrétienne.
Un édit fut porté en 257 ; 1) il s'attaquait aux chefs de la communauté, évêques et prêtres, qu'il mettait en demeure de sacrifier sous peine d'exil ; 2) les associations chrétiennes étant déclarées illicites, on interdisait aux fidèles sous peine de mort de fréquenter les cimetières et les lieux de culte que l'État mettait sous sequestre.
Un second édit parut en 258 aggravant le précédent : 1) contre les évêques la peine de mort était substituée à l'exil ; 2) contre les sénateurs, nobles et chevaliers on décrétait la dégradation et la décapitation ; les femmes de même rang seraient exilées.
Quant aux Césariens, autrement dit les esclaves ou affranchis de la maison impériale, Valérien ne les suprimait pas, mais il les ramenait à la condition servile et confisquait leurs biens.
Tout en terrassant le christianisme, Valérien espérait enrichir l'État de ses dépouilles : l'un des instigateurs de la persécution fut Macrien, ministre du trésor, il y eut d'innombrables victimes parmi lesquelles le pape Etienne, le pape Sixte II surpris avec son clergé dans le cimetière de Prétextat et décapité sur place assis dans la chaire pontificale, le diacre Laurent ; en Afrique saint Cyprien de Carthage, à Utique 153 chrétiens jetés dans la chaux vive et surnommés massa candida.
Valérien fait prisonnier par les Perses, il mourut leur esclave.
http://perso.wanadoo.fr/textes.histoire/Allard/P_1/P1_00.htm
http://www.empereurs-romains.net/index.htm
Au III siècle, les rapports du christianisme et de l'état romain entrent dans une nouvelle phase. Jusqu'ici conformément au rescrit de Trajan, le christianisme était envisagé comme un délit juridique ; maintenant, à mesure que les fidèles augmentent en nombre, on tend à les regarder comme un danger pour l'Empire.
L'Africain Septime-Sévère avait clos à son profil l'anarchie militaire qui suivit la chute de la dynastie antonine. Il se montra d'abord favorable aux chrétiens ; mais leur nombre croissant lui parut un péril pour la religion officielle et pour l'Empire ; il fut défendu de se faire chrétien ; le conquirendi non sunt de Trajan n'existait plus (édit de l'an 202). Ainsi s'explique que la plupart des martyrs de cette époque furent des néophytes ou des catéchumènes.
Citons en Egypte, sainte Potamienne, et à Carthage sainte Félicité et sainte Perpétue, Saturus et leurs compagnons.
D'après Grégoire Tours, le martyr de sainte Irénée date de cette époque.
]Les cultes officiels ne provoquent plus que le secpticisme ; on tend à une philosophisme supérieur qui aboutirait par une fusion de toutes les religions ; le syncrétisme aspire à une sorte de monothéisme.
Dès le règne de Septime-Sévère et sous celui de son fils Caracallu, l'impératrice Julia Domna, une syrienne, préside un cénacle ou l'on projette de grouper tous les dieux anciens autour d'un Dieu suprême. Le philosophePhilostrate fut chargé d'écrire la vie d'Apollonius de Tyrane.
Par une révolution militaire la soeur de Julia Domna, Julia Moesa fit parvenir à l'empire ses deux petits-fils ; Elagabale et Alexandre-Sévère. Avec eux la religiosité nouvelle continua d'être en faveur.
Mais, avec Alexandre Sévère (222-235), on aboutit à une véritable tolérance du christianisme.
Alexandre cassa l'institulum néronianum : christianos esse passus est, dit Lampride. Cette licéité légale comportait le droit d'association, et donc celui de posséder ; les fidèles osèrent un jour en appeler à l'empereur contre les carbaretiers de Rome qui leur disputaient un terrain ; il leur donna raison. Sous son règne des églises commencèrent à surgir ; car Origène note que son successeur Maximin les fit incendier.
D'ailleurs, dès le début du III siècle, on constate que les communautés chrétiennes possèdent des cimetières en propriété.
Septime-Sévère avait déjà promulgué un édit qui autorisait les sociétés funéraires.
Lorsqu' Alexandre-Sévère fut victime d'une révolte de soldat (233), s'ouvrit une période d'anarchie militaire ou l'on vit poindre les premières invasions.
Le Thrase Maximin, un soldat, réussit à s'imposer (235-238) ; par réaction contre son prédécesseur, il réussit de frapper le christianisme au coeur en pousuivant les chefs et les docteurs des églises.
Sur ses ordres, le pape Pontien et le prêtre Hippolyte furent exilés en Sardaine, le pape saint Anthère, successeur de Pontien, fut martyrisé dans le Pont, ou de violents tremblements de terre avaient exaspéré le peuple, la persécution sévit sous le gouvernement Serenianus.
La paix revint avec les gordiens, et surtout avec Philippe l'Arabe qui pratiquait privément la religion chrétienne, ainsi que sa femme Sévéra. C'est lui qui permit au pape Fabien de transférer solennement de Sardaigne à Romeles reliques de son prédécesseur Pontain. C'était le retour à la tolérance d'Alexandre-Sévère ; elle ne devait pas durer longtemps.
Dèce lui veut détruire le christianisme qu'il considère comme l'ennemi même du paganisme.
Il ouvre contre les fidèles une persécution universelle , tous sont mis en demeure d'apostasier ou de périr.
En chaque ville, en chaque bourgade, une commission est instituée devant laquelle comparaissent les habitants ; chacun doit prouver qu'il n'est pas ou ne veut plus être chrétien, d'abord en offrant une victime ou en brûlant de l'encens sur l'autel, ensuite en reniant le Christ selon une formule blasphématoire, enfin en prenant part à un repas paien.
Ceux qui consentent reçoivent un certificat sauveur ( libellum ), ceux qui refusent sont jetés en prison.
Pour les faire renier, le juge mettait tout en oeuvre ; tortures, séductions des honneurs et de la volupté, lenteur énervante du procès et de l'incarcération : '' ceux qui veulent mourir ne viennent pas à bout de se faire tuer '' déclare saint Cyprien
Enfin la sentence est prononcée ; confiscation des biens et déportation plus souvent que peine capitale , car aux yeux de Dèce, il s'agit non de tuer les chrétiens, mais de les faire apostasier pour en refaire de vraies Romains.
Sous cette pression, les chutes furent nombreuses, surtout parmi les riches.
Comme martyrs, citons à Rome le pape Fabien, en Sicile sainte Agathe, en Gaule saint Saturnin de Toulouse, et saint Denys de Paris, saint Polyeucte, soldat arménien.
Bien que courte (250-251) , la/ persécution de Dèce laissa des traces profondes. Sept ans plus tard, Valérien recommençait ; mais instruit par l'exemple de son prédécesseur, il comprit qu'il serait impossible de détruire le christianisme en faisant apostasier tous ses membres, et il résolut de le frapper plus efficacement en sapant les assises de la société chrétienne.
Un édit fut porté en 257 ; 1) il s'attaquait aux chefs de la communauté, évêques et prêtres, qu'il mettait en demeure de sacrifier sous peine d'exil ; 2) les associations chrétiennes étant déclarées illicites, on interdisait aux fidèles sous peine de mort de fréquenter les cimetières et les lieux de culte que l'État mettait sous sequestre.
Un second édit parut en 258 aggravant le précédent : 1) contre les évêques la peine de mort était substituée à l'exil ; 2) contre les sénateurs, nobles et chevaliers on décrétait la dégradation et la décapitation ; les femmes de même rang seraient exilées.
Quant aux Césariens, autrement dit les esclaves ou affranchis de la maison impériale, Valérien ne les suprimait pas, mais il les ramenait à la condition servile et confisquait leurs biens.
Tout en terrassant le christianisme, Valérien espérait enrichir l'État de ses dépouilles : l'un des instigateurs de la persécution fut Macrien, ministre du trésor, il y eut d'innombrables victimes parmi lesquelles le pape Etienne, le pape Sixte II surpris avec son clergé dans le cimetière de Prétextat et décapité sur place assis dans la chaire pontificale, le diacre Laurent ; en Afrique saint Cyprien de Carthage, à Utique 153 chrétiens jetés dans la chaux vive et surnommés massa candida.
Valérien fait prisonnier par les Perses, il mourut leur esclave.
http://perso.wanadoo.fr/textes.histoire/Allard/P_1/P1_00.htm
http://www.empereurs-romains.net/index.htm
Re: HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE
La persécution cessa avec son fils Gallien dont la femme Salonime fut peut-être chrétienne. Mais tandis que jusqu'ici on s'était contenté de laisser tomber la persécution sans rapporter les édits de proscription, il fut décrété cette fois qu'on rendait aux évêques la liberté de leur ministère ; on les remit en possession des lieux religieux ; c'était comme un prélude à la paix de Constantin.
De 260 à 300, il y eut une période de tranquilité pour les chrétiens, bien que la persécution sévit encore dans certaines provinces.
Aurélien (270-275) édicta un édit qui s'il n'était pas mort aurait relancé les persécutions.
Le III siècle s'achevait dans la prospérité ; Dioclétien (284-305) à sa cour de Nicodémie était entouré de nombreux chrétiens ; des basiliques s'élèvent dans plusieurs villes.
Au II siècle, le paganisme avait esseyé de se réhabiliter dans la philosophie stoicienne ; le mouvement n'effleura qu'une élite intellectuelle.
Par contre au III siècle, une anxiété profonde et le besoin de croire favorisèrent la fortune de certaines formes rajeunies du paganisme : néoplatonisme, mithriacisme, manichéisme.
Le néoplatonisme nous apparait comme le dernier grand effort philosophique des Grecs pour expliquer le mystère du monde.
Son chef Plontin enseignait une théorie panthéistique analogue à celle des gnostiques : L'Etre infini, L' Un tout puissant peut donner sans perdre ; il engendre donc un second principe, et celui-ci un troisième, et ainsi de suite jusqu'à la matière et jusqu'au mal
Voilà comment nous dérivons de l'Un qui constitue le véritable fond de notre âme ; tout le but de la spiritualité plotinienne consistera donc à nous unir intimement à cet Un divin et à nous élever par des purifications successives jusqu'à la contemplation de l'Etre et même jusqu'à l'extase.
Mais si transcendante que soit cette théorie spiritualiste, elle n'exclut pas les doctrines religieuses traditionnelles : polythéisme, mythes, magie ; tous ces éléments ont un rôle à jouer dans la conversion de l'homme versl'immatériel et l'ineffable. Ainsi s'établissait l'accord entre la religion paienne et la philosophie ; on espérait sauver l'une par l'autre. C'est pourquoi, surtout avec le disciple de Plotin, Porphyre, le néoplatonisme se montra l'adversaire du christianisme.
Porphyre composera entre 290 et 300 un ouvrage en 15 livres intitulé '' Contre les chrétiens '' écrit perfide ou tout en reconnaissant la beauté de la religion de Jésus, il s'efforce d'y découvrir des contradictions et des invraisemblances.
Il fut le premier inventeur d'un Paulinisme opposé au Pétrinisme.
Néanmoins, le néo-platonisme demeura un mouvement intellectualiste incapable de pénétrer les masses.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Porphyre_de_Tyr
[ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Porphyre_de_Tyr[/ltr]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Porphyre_de_Tyr
De 260 à 300, il y eut une période de tranquilité pour les chrétiens, bien que la persécution sévit encore dans certaines provinces.
Aurélien (270-275) édicta un édit qui s'il n'était pas mort aurait relancé les persécutions.
Le III siècle s'achevait dans la prospérité ; Dioclétien (284-305) à sa cour de Nicodémie était entouré de nombreux chrétiens ; des basiliques s'élèvent dans plusieurs villes.
Au II siècle, le paganisme avait esseyé de se réhabiliter dans la philosophie stoicienne ; le mouvement n'effleura qu'une élite intellectuelle.
Par contre au III siècle, une anxiété profonde et le besoin de croire favorisèrent la fortune de certaines formes rajeunies du paganisme : néoplatonisme, mithriacisme, manichéisme.
Le néoplatonisme nous apparait comme le dernier grand effort philosophique des Grecs pour expliquer le mystère du monde.
Son chef Plontin enseignait une théorie panthéistique analogue à celle des gnostiques : L'Etre infini, L' Un tout puissant peut donner sans perdre ; il engendre donc un second principe, et celui-ci un troisième, et ainsi de suite jusqu'à la matière et jusqu'au mal
Voilà comment nous dérivons de l'Un qui constitue le véritable fond de notre âme ; tout le but de la spiritualité plotinienne consistera donc à nous unir intimement à cet Un divin et à nous élever par des purifications successives jusqu'à la contemplation de l'Etre et même jusqu'à l'extase.
Mais si transcendante que soit cette théorie spiritualiste, elle n'exclut pas les doctrines religieuses traditionnelles : polythéisme, mythes, magie ; tous ces éléments ont un rôle à jouer dans la conversion de l'homme versl'immatériel et l'ineffable. Ainsi s'établissait l'accord entre la religion paienne et la philosophie ; on espérait sauver l'une par l'autre. C'est pourquoi, surtout avec le disciple de Plotin, Porphyre, le néoplatonisme se montra l'adversaire du christianisme.
Porphyre composera entre 290 et 300 un ouvrage en 15 livres intitulé '' Contre les chrétiens '' écrit perfide ou tout en reconnaissant la beauté de la religion de Jésus, il s'efforce d'y découvrir des contradictions et des invraisemblances.
Il fut le premier inventeur d'un Paulinisme opposé au Pétrinisme.
Néanmoins, le néo-platonisme demeura un mouvement intellectualiste incapable de pénétrer les masses.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Porphyre_de_Tyr
[ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Porphyre_de_Tyr[/ltr]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Porphyre_de_Tyr
Re: HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE
Issu du mazdéisme persan, le mithriacisme, la religion de Mithra est par essence le culte du Dieu de la lumière solaire.
Très hospitalier, il s'est fusionné avec les mythes syriens et les divinités helléniques et a contracté des alliances avec tous les sacerdoces existants.
Ainsi opérait-il une coalition des forces polythéistes en face du christianisme. D'autre part, il s'enrichissait d'éléments nouveaux susceptibles de satisfaire l'inquiétude religieuse.
Dans le mithriacisme on y trouvait certains préceptes moraux, des symboles d'expiation comme le taurobole, une série d'initiations et de mystères.
Comme il n'imposait en fait ni austérité, ni vertu véritable à ses adeptes, il avait tout pour séduire.
Mithra eut de nombreux adorateurs, surtout dans les camps.
Le mouvement ne put réussir ni en Egypte, ni en Grèce, ni en Syrie.Son projet de domination universelle.
Mithriacisme, néoplatonisme de Porphyre, on pourrait ajouter synchrétisme du temps des Sévères, constituent un effort du paganisme pour s'épurer et se hausser jusqu'au monothéisme.
http://perso.wanadoo.fr/spqr/mithra.htm
[ltr]http://perso.wanadoo.fr/spqr/mithra.htm[/ltr]
[ltr]L'Orient exporta le manichéisme.
Né entre 214 et 218 Mani se mit dès l'âge de vingt-quatre ans à prêcher en Babylonie et en Perse une doctrine qui était un mélange de religion Babylonienne de parsisme et de mazdéisme.
Deux royaumes : celui de la Lumière régi par Dieu, celui des ténèbres régi par Satan.
Pour résister à Satan, Dieu envoie un éon, la Mère de la vie, et avec elle l'Homme primitif.
Vaincu par Satan, celui-ci est délivré par Dieu, mais non sans garder les traces de l'étreinte satanique.
D'ou cette lutte chez l'homme entre le bien et le mal ; on le verra tiraillé en sens contraires par les démons et par les anges et leurs envoyés les prophètes : Zoroastre, Boudha, Jésus, Mani surtout ''l'ambassadeur de lumière''
L'homme doit-il suivre le triple enseignement moral de Mani ; abstention des aliments impurs et stricte abstinence, abstention de toucher à certains objets, abstention des rapports sexuels.
Les electi qui observent à la lettre ces commandements retourneront après leur mort au royaume de Lumière ; les autres, les auditores qui suivent comme ils peuvent, leur salut est problématique.
Si à la rigueur, on peut appeler le manichéisme une hérésie c'est que plus tard il introduisit dans son culte certaines cérémonies et fêtes chrétiennes comme la Pentecôte, le baptême et l'eucharistie.
Le manichéisme parvint cependant à une extension considérable: de son berceau la Perse il rayonna en Arménie, en Cappadoce et pénétra dans l'Inde et la Chine. Il serait l'ancêtre de l'Albigéisme. [/ltr]
Très hospitalier, il s'est fusionné avec les mythes syriens et les divinités helléniques et a contracté des alliances avec tous les sacerdoces existants.
Ainsi opérait-il une coalition des forces polythéistes en face du christianisme. D'autre part, il s'enrichissait d'éléments nouveaux susceptibles de satisfaire l'inquiétude religieuse.
Dans le mithriacisme on y trouvait certains préceptes moraux, des symboles d'expiation comme le taurobole, une série d'initiations et de mystères.
Comme il n'imposait en fait ni austérité, ni vertu véritable à ses adeptes, il avait tout pour séduire.
Mithra eut de nombreux adorateurs, surtout dans les camps.
Le mouvement ne put réussir ni en Egypte, ni en Grèce, ni en Syrie.Son projet de domination universelle.
Mithriacisme, néoplatonisme de Porphyre, on pourrait ajouter synchrétisme du temps des Sévères, constituent un effort du paganisme pour s'épurer et se hausser jusqu'au monothéisme.
http://perso.wanadoo.fr/spqr/mithra.htm
[ltr]http://perso.wanadoo.fr/spqr/mithra.htm[/ltr]
[ltr]L'Orient exporta le manichéisme.
Né entre 214 et 218 Mani se mit dès l'âge de vingt-quatre ans à prêcher en Babylonie et en Perse une doctrine qui était un mélange de religion Babylonienne de parsisme et de mazdéisme.
Deux royaumes : celui de la Lumière régi par Dieu, celui des ténèbres régi par Satan.
Pour résister à Satan, Dieu envoie un éon, la Mère de la vie, et avec elle l'Homme primitif.
Vaincu par Satan, celui-ci est délivré par Dieu, mais non sans garder les traces de l'étreinte satanique.
D'ou cette lutte chez l'homme entre le bien et le mal ; on le verra tiraillé en sens contraires par les démons et par les anges et leurs envoyés les prophètes : Zoroastre, Boudha, Jésus, Mani surtout ''l'ambassadeur de lumière''
L'homme doit-il suivre le triple enseignement moral de Mani ; abstention des aliments impurs et stricte abstinence, abstention de toucher à certains objets, abstention des rapports sexuels.
Les electi qui observent à la lettre ces commandements retourneront après leur mort au royaume de Lumière ; les autres, les auditores qui suivent comme ils peuvent, leur salut est problématique.
Si à la rigueur, on peut appeler le manichéisme une hérésie c'est que plus tard il introduisit dans son culte certaines cérémonies et fêtes chrétiennes comme la Pentecôte, le baptême et l'eucharistie.
Le manichéisme parvint cependant à une extension considérable: de son berceau la Perse il rayonna en Arménie, en Cappadoce et pénétra dans l'Inde et la Chine. Il serait l'ancêtre de l'Albigéisme. [/ltr]
Re: HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE
LE PÉRIL DOCTRINAL
La question des péchés irrémissibles.
Au III siècle, les tendances rigoristes subsistaient.
Sans nier à Dieu le pouvoir de remettre tous les péchés, certaines Églises refusaient l'absolution canonique à trois sortes de coupables:
Les apostats, les adultères et les homicides. L'excommunication était donc perpétuelle
Saint Irénée parle de femmes coupables passant toute leur vie dans la pénitence publique tandis que désespérées par tant de rigueur d'autres abandonnaient l'Église.
Pour remédier à ce danger, le pape Calliste (217-222) porta un décret disciplinaire qui admettait certains grands pécheurs, et nommément les impudiques, au pardon et à la réintégration dans l'Église après une pénitence seulement temporaire.
Aussitôt les rigosistes crièrent scandale; ils avaient à leur tête Tertullien et le prêtre romain Hippolyte.
Tertullien lance son De pudicitia, il nie qu'aucun pardon puisse être accordé à de tels pécheurs, il formula ses protestations dans les Philospphoumena ou il accasait en même temps Calliste d'erreurs sur la Trinité; il ose même se poser en antipape.
Il devait cependant renoncer au schisme avant de mourir martyr sous la persécution de Maximin.
L'édit de Calliste avait accordé la pénitence aux impudiques ; les circonstances allaient amener l'Église à la spécifier aussi pour les apostats.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Calixte_Ier
[ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Calixte_Ier[/ltr]
http://www.tertullian.org/french/apologeticum.htm
http://www.tertullian.org/french/apologeticum.htm
Ouverte en 249, la persécution de Dèce causa de nombreuses chutes ; on distinguait deux sortes de tombés (lapsi) ; ceux qui avaient sacrifié aux idoles (sacrificati), ceux qui s'étaient procurés à prix d'argent le certificat oulibellus attestant qu'ils avaient sacrifié (libellatici)
À Carthage, en l'absence de l'évêque saint Cyprien, les lapsi assiègèrent de leurs instances les confesseurs pour obtenir d'eux des billets de confession (libelli pacis) qui présentés aux prêtres leur donneraient droit à la réconciliation.
Saint Cyprien admit le principe de la réconciliation puisqu'il décida que les lapsi en danger de mort et munis d'un billet de confession pourraient être réintégrés dans l'Église par un prêtre en l'absence de l'Évêque.
Ceci mécontenta à la fois lapsi et confesseurs ; il y eut dans plusieurs villes de véritables émeutes.
Felicissimus Novat et quelques autres prêtres se mirent en révolte contre Cyprien ; ils admirent à la communion tous ceux qui présentèrent des libelli pacis et établirent même un évêque schismatique nommé Fortunat
Saint Cyprien en appela au clergé romain, alors privé d'évêque depuis le martyr de saint Fabien (20 janvier 250)
Par l'intermédiaire du prêtre Novatien, l'Église-mère fit une réponse qui approuvait l'attitude de saint Cyprien.
Puis la persécution cessa ; Cyprien rentra à Carthage et y tint un concile dans les premiers jours d'avril 251.
1-Il y fut décrété que le péché d'apostasie n'étaient pas irrémissible, mais les lapsi devraient faire une longue pénitence et solliciter leur grâce auprès de l'évêque, lequel se prononcerait sur chaque cas particulier.
Quant aux libelli pacis, l'évêque étant présent, ils n'avaient plus de raison d'ëtre et on s'en tiendrait aucun compte.
2-On établissait une différence entre libellatici et sacrificati ; tandis que les premiers pourraient être admis à la réconciliation après enquête, les autres ne seraient relevés qu'à l'article de la mort.
Donc la décision africaine de Cyprien rejoignait la décision romaine de Caliste.
Cependant, l'opposition n'avait pas désarmé ; conduite par Novat, elle escomptait l'appui du futur pape.
Novat se rendit à Rome ; le choix du clergé se porta non sur son candidat Novatien, mais sur le prêtre Corneille, celui-ci réunit aussitôt un concile qui approuva les décisions de Cyprien.
Novatien forma un schisme avec Novat ; il décidèrent qu'on ne devait jamais accorder la réconcilliation aux lapsi, même in articulo mortis.
Déjà condamnée implicitement, cette erreur le fut encore par un concile de 60 évêques que réunit Corneille. D'autre part, des écrits parurent pour combattre Novatien, notamment le De unitate ecclesioe de st-Cyprien ; l'évêque de Carthage y fait l'apologie de l'unité, signe authentique de la véritable Église ; à son sens le pire ennemi du christianisme, c'est non pas le persécuteur, mais le schismatique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Novatien
[ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Novatien[/ltr]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Novatien
http://fr.wikipedia.org/wiki/Corneille_(pape)
[ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Corneille_%28pape%29[/ltr]
La question des péchés irrémissibles.
Au III siècle, les tendances rigoristes subsistaient.
Sans nier à Dieu le pouvoir de remettre tous les péchés, certaines Églises refusaient l'absolution canonique à trois sortes de coupables:
Les apostats, les adultères et les homicides. L'excommunication était donc perpétuelle
Saint Irénée parle de femmes coupables passant toute leur vie dans la pénitence publique tandis que désespérées par tant de rigueur d'autres abandonnaient l'Église.
Pour remédier à ce danger, le pape Calliste (217-222) porta un décret disciplinaire qui admettait certains grands pécheurs, et nommément les impudiques, au pardon et à la réintégration dans l'Église après une pénitence seulement temporaire.
Aussitôt les rigosistes crièrent scandale; ils avaient à leur tête Tertullien et le prêtre romain Hippolyte.
Tertullien lance son De pudicitia, il nie qu'aucun pardon puisse être accordé à de tels pécheurs, il formula ses protestations dans les Philospphoumena ou il accasait en même temps Calliste d'erreurs sur la Trinité; il ose même se poser en antipape.
Il devait cependant renoncer au schisme avant de mourir martyr sous la persécution de Maximin.
L'édit de Calliste avait accordé la pénitence aux impudiques ; les circonstances allaient amener l'Église à la spécifier aussi pour les apostats.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Calixte_Ier
[ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Calixte_Ier[/ltr]
http://www.tertullian.org/french/apologeticum.htm
http://www.tertullian.org/french/apologeticum.htm
Ouverte en 249, la persécution de Dèce causa de nombreuses chutes ; on distinguait deux sortes de tombés (lapsi) ; ceux qui avaient sacrifié aux idoles (sacrificati), ceux qui s'étaient procurés à prix d'argent le certificat oulibellus attestant qu'ils avaient sacrifié (libellatici)
À Carthage, en l'absence de l'évêque saint Cyprien, les lapsi assiègèrent de leurs instances les confesseurs pour obtenir d'eux des billets de confession (libelli pacis) qui présentés aux prêtres leur donneraient droit à la réconciliation.
Saint Cyprien admit le principe de la réconciliation puisqu'il décida que les lapsi en danger de mort et munis d'un billet de confession pourraient être réintégrés dans l'Église par un prêtre en l'absence de l'Évêque.
Ceci mécontenta à la fois lapsi et confesseurs ; il y eut dans plusieurs villes de véritables émeutes.
Felicissimus Novat et quelques autres prêtres se mirent en révolte contre Cyprien ; ils admirent à la communion tous ceux qui présentèrent des libelli pacis et établirent même un évêque schismatique nommé Fortunat
Saint Cyprien en appela au clergé romain, alors privé d'évêque depuis le martyr de saint Fabien (20 janvier 250)
Par l'intermédiaire du prêtre Novatien, l'Église-mère fit une réponse qui approuvait l'attitude de saint Cyprien.
Puis la persécution cessa ; Cyprien rentra à Carthage et y tint un concile dans les premiers jours d'avril 251.
1-Il y fut décrété que le péché d'apostasie n'étaient pas irrémissible, mais les lapsi devraient faire une longue pénitence et solliciter leur grâce auprès de l'évêque, lequel se prononcerait sur chaque cas particulier.
Quant aux libelli pacis, l'évêque étant présent, ils n'avaient plus de raison d'ëtre et on s'en tiendrait aucun compte.
2-On établissait une différence entre libellatici et sacrificati ; tandis que les premiers pourraient être admis à la réconciliation après enquête, les autres ne seraient relevés qu'à l'article de la mort.
Donc la décision africaine de Cyprien rejoignait la décision romaine de Caliste.
Cependant, l'opposition n'avait pas désarmé ; conduite par Novat, elle escomptait l'appui du futur pape.
Novat se rendit à Rome ; le choix du clergé se porta non sur son candidat Novatien, mais sur le prêtre Corneille, celui-ci réunit aussitôt un concile qui approuva les décisions de Cyprien.
Novatien forma un schisme avec Novat ; il décidèrent qu'on ne devait jamais accorder la réconcilliation aux lapsi, même in articulo mortis.
Déjà condamnée implicitement, cette erreur le fut encore par un concile de 60 évêques que réunit Corneille. D'autre part, des écrits parurent pour combattre Novatien, notamment le De unitate ecclesioe de st-Cyprien ; l'évêque de Carthage y fait l'apologie de l'unité, signe authentique de la véritable Église ; à son sens le pire ennemi du christianisme, c'est non pas le persécuteur, mais le schismatique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Novatien
[ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Novatien[/ltr]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Novatien
http://fr.wikipedia.org/wiki/Corneille_(pape)
[ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Corneille_%28pape%29[/ltr]
Re: HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE
LA QUESTION DU BAPTEME DES HÉRÉTIQUES
Saint Cyprien va s'inspirer dans une nouvelle contreverse, celle du baptême des hérétiques.
Une question lui fut posée par un laique nommé Magnus :'' Les convertis qui ont été baptisés par des hérétiques doivent-ils quand ils rentrent dans l'Église catholique. être baptisés à nouveau?''
Saint Cyprien répondit qu'étant hors de l'Église, ceux-ci n'avaient pu conférer un sacrement de l'Église.
'' Nous ne rebaptisons pas, nous baptisons ceux qui nous arrivent de chez les hérétiques.''
Théologiquement , l'erreur de Cyprien était grave.
Le rite baptismal et tous les sacrements en général opèrent, en effet, ex opere operato ; en prétendant le contraire, on aboutirait logiquement à un sacerdoce amissible par le schisme, l'hérésie ou même le péché grave, et donc à une Église invisible dépendant des dispositions intérieures du ministre et du sujet, bref au puritanisme.
[ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Cyprien[/ltr]
[ltr]
La question du baptême des hérétiques fut portée devant le pape Étienne I, celui-ci vit surtout une chose : à Rome, comme d'ailleurs à Alexandrie et à Jérusalem, on ne renouvelait pas le baptême ; on se contentait de réconcilier les hérétiques par l'imposition des mains in poenitentiam, ou même par l'onction de l'huile, la consignatio ; l'usage romain devait l'emporter, il constituait la tradition.
'' Si quelqu'un vient vers vous de l'hérésie, répondit Étienne, vous ne devez rien inover de contraire à la tradition en vigueur nihil innovetur nisi quod traditum est ; vous vous contenterez donc de lui imposer les mains in poenitentiam''
Ainsi envisagée la question était avant tout disciplinaire de même qu'au II siècle le conflit pascal.
Cyprien arguait de son droit épiscopal '' Chacun des chefs d'Église est libre de conduire son administration comme il l'entend''
Il convoqua en 256 un second concile de 87 évêques africains ;ceux-ci approuvèrent Cyprien ainsi que l'évêque de Césarée de Caddapadoce Firmilien qui lui assura toute l'Asie-Mineure.
Comme le pape Étienne avait signifié sa décision à toute la chrétienté, les relations entre les églises d'Afrique et d'Asie-Mineure et Rome furent suspendues pour un temps.
Toutefois Étienne eut la longanimité de ne pas fulminer l'excommunication.
L'accord se rétablit lorsqu' Étienne martyr fut remplacé par Xyste II, il fallut cependant attendre le concile d'Arles en 314 pour que l'église d'Afrique renonçat à son ancienne pratique.
Il ne faudrait pas conclure que Cyprien fut opposé à la primauté pontificale ; il appelle Rome ''le siège même de Pierre, locus Petri ou encore l'Église principale d'ou est née l'unité sacerdotale, ecclesia principalis unde unitas sacerdotalis exorta est ''
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saint ... ettres.htm
Saint Cyprien va s'inspirer dans une nouvelle contreverse, celle du baptême des hérétiques.
Une question lui fut posée par un laique nommé Magnus :'' Les convertis qui ont été baptisés par des hérétiques doivent-ils quand ils rentrent dans l'Église catholique. être baptisés à nouveau?''
Saint Cyprien répondit qu'étant hors de l'Église, ceux-ci n'avaient pu conférer un sacrement de l'Église.
'' Nous ne rebaptisons pas, nous baptisons ceux qui nous arrivent de chez les hérétiques.''
Théologiquement , l'erreur de Cyprien était grave.
Le rite baptismal et tous les sacrements en général opèrent, en effet, ex opere operato ; en prétendant le contraire, on aboutirait logiquement à un sacerdoce amissible par le schisme, l'hérésie ou même le péché grave, et donc à une Église invisible dépendant des dispositions intérieures du ministre et du sujet, bref au puritanisme.
[ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Cyprien[/ltr]
[ltr]
La question du baptême des hérétiques fut portée devant le pape Étienne I, celui-ci vit surtout une chose : à Rome, comme d'ailleurs à Alexandrie et à Jérusalem, on ne renouvelait pas le baptême ; on se contentait de réconcilier les hérétiques par l'imposition des mains in poenitentiam, ou même par l'onction de l'huile, la consignatio ; l'usage romain devait l'emporter, il constituait la tradition.
'' Si quelqu'un vient vers vous de l'hérésie, répondit Étienne, vous ne devez rien inover de contraire à la tradition en vigueur nihil innovetur nisi quod traditum est ; vous vous contenterez donc de lui imposer les mains in poenitentiam''
Ainsi envisagée la question était avant tout disciplinaire de même qu'au II siècle le conflit pascal.
Cyprien arguait de son droit épiscopal '' Chacun des chefs d'Église est libre de conduire son administration comme il l'entend''
Il convoqua en 256 un second concile de 87 évêques africains ;ceux-ci approuvèrent Cyprien ainsi que l'évêque de Césarée de Caddapadoce Firmilien qui lui assura toute l'Asie-Mineure.
Comme le pape Étienne avait signifié sa décision à toute la chrétienté, les relations entre les églises d'Afrique et d'Asie-Mineure et Rome furent suspendues pour un temps.
Toutefois Étienne eut la longanimité de ne pas fulminer l'excommunication.
L'accord se rétablit lorsqu' Étienne martyr fut remplacé par Xyste II, il fallut cependant attendre le concile d'Arles en 314 pour que l'église d'Afrique renonçat à son ancienne pratique.
Il ne faudrait pas conclure que Cyprien fut opposé à la primauté pontificale ; il appelle Rome ''le siège même de Pierre, locus Petri ou encore l'Église principale d'ou est née l'unité sacerdotale, ecclesia principalis unde unitas sacerdotalis exorta est ''
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saint ... ettres.htm
Re: HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE
LES CONTREVERSES TRINITAIRES
La croyance en la trinité au début ne fut pas en péril.
Dès la fin du II siècle le mystère inquiéta certains esprits; il y avait danger que pour l'expliquer ils n'exagérassent l'unité divine ou la trinité des personnes: modalisme ou adoptianisme.
L'Asiate Praxéas était venu à Rome dénoncer le Montanisme et particulièrement sa fausse conception du rôle du Paraclet ; par réaction, il amoindrit si fort le st-Esprit qu'il absorba sa personnalité et celle du Fils dans la personnalité unique du père, dans la monarchie (monarchianisme).
Dès lors, le fils n'est autre que le Père incarné, souffrant et crucifié (patripassianisme)
Passé de Rome en Afrique, Praxéas se serait rétracté sous l'influence de Tertulien.
Noel de Smyrne, partisant des mêmes doctrines, aurait formé une école d'ou sortirent Epigone, Cléomène et Sabellius.
Ceux-ci colportèrent à Rome la doctrine avec un certain succès ; au dire de Tertulien, on n'entendit plus bientôt que des gens parlant de monarchie ; Monarchiam, inquiunt, tenemus.
L'hérésie fut vivement combattue par Tertulien, Hippolyte et aussi le pape Calliste ; celui-ci condamna Sabellius.
Dès lors, le monarchianisme n'eut plus grande vie en Occident. Il survécut en Orient, se répandit surtout en Égypte et en Pentapole.
La doctrine patripassienne de Sabellius (sabellianisme) y était préchée modifiée (modalisme). Denys d'Alexandrie combattit le modalisme, mais en des termes qui pouvaient donner à croire qu'il favorisait l'erreur opposée. il accentuait la distinction des personnes en Dieu qu'il paraissait compromettre l'unité de nature.
Le pape Denys, le rappela à l'ordre, tout en condamnant la doctrine de Sabellius.
Denys d'Alexandrie lui donna donc assurance de son orthodoxie.
LES CONTREVERSES TRINITAIRES
L'ADOPTIANISME
Comme le monarchianisme de Praxéas, l'erreur opposée ou adoptianisme fut le fruit de circonstances.
Un riche chrétien de Byzance, Théodote ayant apostasié pendant une persécution, s'était enfui à Rome ou pour excuser sa chute il prétendit qu'en reniant le Christ, il n'avait pas renié Dieu.
Jésus, en effet était une créature humaine née d'une Vierge; en vertu des grâces divines dont il fut orné au jour de son baptême il avait pu remplir sa mission messianique; devenu fils adoptif de Dieu, il demeurait pourtant unhomme (adoptianisme).
On a encore appelé ce système subordinatianisme parce qu'il subordonne absolument le Fils au Père en mettant entre l'un ef l'autre la distance qui sépare le créateur de la créature.
Excommunié par le pape Victor vers l'an 190, Théodofe l'Ancien n'en parvint pas moins à organiser une communauté schismatique, cercle d'érudits plutôt qu'Eglise, et Ou Platon et Aristote étaient à l'honneur.
Mais si Jésus n'était qu'un homme ne pouvait-il être surpassé par une autre créature ? Un second Théodote, dit le Jeune, fit de Melchisédech la plus grande puissance, la vertu céleste et la grâce principale Fils de Dieu, médiateur entre nous et Lui.
L'adoptianisme fut combattu avec vigueur par saint Hippolyte il troubla peu l'Occident; vers 235, un certain Artémon essaya de le faire revivre à Rome, mais sans succès ; il s'attaquait à des vérités trop bien assurées pour qu'elle pussent être alors ébranlées.
Pourtant aux environs de 260, Paul de Samosate, évêque d'Antioche, fit revivre l'adoptianisme en lui donnant une
tournure plus savante et en l'habillant de la théorie du Logos.
Pour lui, le Logos ou Verbe n'est qu'un simple attribut de Dieu: la raison divine. Ce Verbe s'est manifesté par Moïse et par les prophètes, mais surtout par Jésus, fils de la Vierge. Celui-ci n'est d'ailleurs qu'un hommesupérieurement inspiré par le Logos; et qui peu à peu a mérité d'être, en quelque sorte divinisé.
Paul de Samosate prétendait appuyer sa christologie sur des données scripturaires telles que celle-ci: ''Mon Père est plus grand que moi'', ou encore ''Jésus croissait en grâce devant Dieu et devant les hommes''
Patroné par Zénobie, reine de Palmyre dont il favorisait la politique orientale et anti-romaine, le Samosate parvint d'abord à se défendre contre les imputations lancées par Firmilien de Césarée, Denys d' Alexandrie et Grégoire le Thaumaturge.
Enfin, 70 évêques d'Asie-Mineure et de Syrie se réunirent à Antioche et condamnèrent sa doctrine.
Au début du IV siècle, l'adoptianisme devait revivre sous la forme de l'arianisme et désoler l'Eglise entière.
La croyance en la trinité au début ne fut pas en péril.
Dès la fin du II siècle le mystère inquiéta certains esprits; il y avait danger que pour l'expliquer ils n'exagérassent l'unité divine ou la trinité des personnes: modalisme ou adoptianisme.
L'Asiate Praxéas était venu à Rome dénoncer le Montanisme et particulièrement sa fausse conception du rôle du Paraclet ; par réaction, il amoindrit si fort le st-Esprit qu'il absorba sa personnalité et celle du Fils dans la personnalité unique du père, dans la monarchie (monarchianisme).
Dès lors, le fils n'est autre que le Père incarné, souffrant et crucifié (patripassianisme)
Passé de Rome en Afrique, Praxéas se serait rétracté sous l'influence de Tertulien.
Noel de Smyrne, partisant des mêmes doctrines, aurait formé une école d'ou sortirent Epigone, Cléomène et Sabellius.
Ceux-ci colportèrent à Rome la doctrine avec un certain succès ; au dire de Tertulien, on n'entendit plus bientôt que des gens parlant de monarchie ; Monarchiam, inquiunt, tenemus.
L'hérésie fut vivement combattue par Tertulien, Hippolyte et aussi le pape Calliste ; celui-ci condamna Sabellius.
Dès lors, le monarchianisme n'eut plus grande vie en Occident. Il survécut en Orient, se répandit surtout en Égypte et en Pentapole.
La doctrine patripassienne de Sabellius (sabellianisme) y était préchée modifiée (modalisme). Denys d'Alexandrie combattit le modalisme, mais en des termes qui pouvaient donner à croire qu'il favorisait l'erreur opposée. il accentuait la distinction des personnes en Dieu qu'il paraissait compromettre l'unité de nature.
Le pape Denys, le rappela à l'ordre, tout en condamnant la doctrine de Sabellius.
Denys d'Alexandrie lui donna donc assurance de son orthodoxie.
LES CONTREVERSES TRINITAIRES
L'ADOPTIANISME
Comme le monarchianisme de Praxéas, l'erreur opposée ou adoptianisme fut le fruit de circonstances.
Un riche chrétien de Byzance, Théodote ayant apostasié pendant une persécution, s'était enfui à Rome ou pour excuser sa chute il prétendit qu'en reniant le Christ, il n'avait pas renié Dieu.
Jésus, en effet était une créature humaine née d'une Vierge; en vertu des grâces divines dont il fut orné au jour de son baptême il avait pu remplir sa mission messianique; devenu fils adoptif de Dieu, il demeurait pourtant unhomme (adoptianisme).
On a encore appelé ce système subordinatianisme parce qu'il subordonne absolument le Fils au Père en mettant entre l'un ef l'autre la distance qui sépare le créateur de la créature.
Excommunié par le pape Victor vers l'an 190, Théodofe l'Ancien n'en parvint pas moins à organiser une communauté schismatique, cercle d'érudits plutôt qu'Eglise, et Ou Platon et Aristote étaient à l'honneur.
Mais si Jésus n'était qu'un homme ne pouvait-il être surpassé par une autre créature ? Un second Théodote, dit le Jeune, fit de Melchisédech la plus grande puissance, la vertu céleste et la grâce principale Fils de Dieu, médiateur entre nous et Lui.
L'adoptianisme fut combattu avec vigueur par saint Hippolyte il troubla peu l'Occident; vers 235, un certain Artémon essaya de le faire revivre à Rome, mais sans succès ; il s'attaquait à des vérités trop bien assurées pour qu'elle pussent être alors ébranlées.
Pourtant aux environs de 260, Paul de Samosate, évêque d'Antioche, fit revivre l'adoptianisme en lui donnant une
tournure plus savante et en l'habillant de la théorie du Logos.
Pour lui, le Logos ou Verbe n'est qu'un simple attribut de Dieu: la raison divine. Ce Verbe s'est manifesté par Moïse et par les prophètes, mais surtout par Jésus, fils de la Vierge. Celui-ci n'est d'ailleurs qu'un hommesupérieurement inspiré par le Logos; et qui peu à peu a mérité d'être, en quelque sorte divinisé.
Paul de Samosate prétendait appuyer sa christologie sur des données scripturaires telles que celle-ci: ''Mon Père est plus grand que moi'', ou encore ''Jésus croissait en grâce devant Dieu et devant les hommes''
Patroné par Zénobie, reine de Palmyre dont il favorisait la politique orientale et anti-romaine, le Samosate parvint d'abord à se défendre contre les imputations lancées par Firmilien de Césarée, Denys d' Alexandrie et Grégoire le Thaumaturge.
Enfin, 70 évêques d'Asie-Mineure et de Syrie se réunirent à Antioche et condamnèrent sa doctrine.
Au début du IV siècle, l'adoptianisme devait revivre sous la forme de l'arianisme et désoler l'Eglise entière.
Re: HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE
RÉORGANISATION DE L'EMPIRE
Dioclétien comprit qu'un seul prince ne pouvait suffire à gouverner un si grand empire, alors que le péril des Barbares était pressant.
L'autorité ne s'exerçcait qu'à la condition de se rapprocher des frontières, et de se faire multiple comme elles.
En 285 se donnait-il pour collègue Maximien Hercule qui eut comme lui le titre d'Auguste, et gouverna l'Occident.
En 293, Dioclétien plaçait sous chacun des deux Augustes un César avec qui il partageait ses provinces ; en Orient, Dioclétien choisit son gendre Galère ; il se réserva la Thrace et l'Asie ; Nicodémie était la capitale.
Galère eut en partage la péninsule des Balkans et le Danube avec Sirmium pour résidence.
En Occident, Maximien Hercule gardant l'Italie, l'Espagne et l'Afrique s'intalla à Milan ; il prit pour César Constance Chlore, gouverneur des Gaules et de la Bretagne.
Malgré la hiérarchie des Augustes et des Césars, chacun des quatre empereurs est assez maître dans son domaine pour y avoir un gouvernement personnel.
[ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Diocl%C3%A9tien[/ltr]
[ltr]LES DERNIÈRES PERSÉCUTIONS
Il existait dans la chancellerie impériale un parti romain pour qui le salut de l'Empire impliquait non seulement de contenir les Barbares, mais encore de réaliser l'unité intérieure en réduisant les chrétiens.
Galère fut le premier gagné à ces idées ; gardien des frontières les plus menacées, les frontières danubiennes, il crut fortifier la discipline et le patriotisme en rétablissant dans l'armée l'obligation de prendre part au culte officiel.
Ceux qui résistèrent furent punis, entraînant même des condamnations capitales. Ce fut le prélude de la persécution.
De cette époque datent les actes des soldats martyrs ; tels saint Maurice et la légion thébéenne, décimée sur les bords du Rhôme par ordre de Maximien et saint Sébastien tribun de la garde prétorienne à Nicodémie.
Galère fit ensuite pression sur Dioclétien pour obtenir un édit général de persécution.
Il fit consulter l'Apollon de Milet, qui dénonça les chrétiens.
Dioclétien céda à la condition que le sang ne serait pas versé; d'ou l'édit de 303.
Il ordonnait la destruction des livres sacrés et des églises, l'abjuration publique de tous les chrétiens sous peine de mort civile pour les nobles et de l'esclavage pour les plébiens.
Une nouvelle catégori de lapsi, les traditeurs, c-à-d ceux qui consentirent à livrer les livres sacrés. La destruction des archives est attestée par des lacunes que présentent à cette époque actes des martyrs, calendriers et martyrologues.
Un incendie ayant éclatée par deux reprises au palais impérial, Galère persuada Dioclétien que les chrétiens l'avaient allumée ; il s'ensuivit d'abord une persécution locale à Nicodémie, Galère exita les défiances politiques de l'empereur à l'occasion de révoltes survenues en Syrie et dans l'Arménie romaine.
Dioclétien décrète alors la persécution sanglante ; un second édit de 303 ordonne l'incarcération de tout le clergé ; un troisième le met en demeure de sacrifier ou de périr.
Après une courte amnistie accordée à l'occasion du vingtième anniversaire de l'avènement de Dioclétien, un quatrième édit parait décrétant la peine de mort contre tout chrétien refusant de sacrifier.[/ltr]
Dioclétien comprit qu'un seul prince ne pouvait suffire à gouverner un si grand empire, alors que le péril des Barbares était pressant.
L'autorité ne s'exerçcait qu'à la condition de se rapprocher des frontières, et de se faire multiple comme elles.
En 285 se donnait-il pour collègue Maximien Hercule qui eut comme lui le titre d'Auguste, et gouverna l'Occident.
En 293, Dioclétien plaçait sous chacun des deux Augustes un César avec qui il partageait ses provinces ; en Orient, Dioclétien choisit son gendre Galère ; il se réserva la Thrace et l'Asie ; Nicodémie était la capitale.
Galère eut en partage la péninsule des Balkans et le Danube avec Sirmium pour résidence.
En Occident, Maximien Hercule gardant l'Italie, l'Espagne et l'Afrique s'intalla à Milan ; il prit pour César Constance Chlore, gouverneur des Gaules et de la Bretagne.
Malgré la hiérarchie des Augustes et des Césars, chacun des quatre empereurs est assez maître dans son domaine pour y avoir un gouvernement personnel.
[ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Diocl%C3%A9tien[/ltr]
[ltr]LES DERNIÈRES PERSÉCUTIONS
Il existait dans la chancellerie impériale un parti romain pour qui le salut de l'Empire impliquait non seulement de contenir les Barbares, mais encore de réaliser l'unité intérieure en réduisant les chrétiens.
Galère fut le premier gagné à ces idées ; gardien des frontières les plus menacées, les frontières danubiennes, il crut fortifier la discipline et le patriotisme en rétablissant dans l'armée l'obligation de prendre part au culte officiel.
Ceux qui résistèrent furent punis, entraînant même des condamnations capitales. Ce fut le prélude de la persécution.
De cette époque datent les actes des soldats martyrs ; tels saint Maurice et la légion thébéenne, décimée sur les bords du Rhôme par ordre de Maximien et saint Sébastien tribun de la garde prétorienne à Nicodémie.
Galère fit ensuite pression sur Dioclétien pour obtenir un édit général de persécution.
Il fit consulter l'Apollon de Milet, qui dénonça les chrétiens.
Dioclétien céda à la condition que le sang ne serait pas versé; d'ou l'édit de 303.
Il ordonnait la destruction des livres sacrés et des églises, l'abjuration publique de tous les chrétiens sous peine de mort civile pour les nobles et de l'esclavage pour les plébiens.
Une nouvelle catégori de lapsi, les traditeurs, c-à-d ceux qui consentirent à livrer les livres sacrés. La destruction des archives est attestée par des lacunes que présentent à cette époque actes des martyrs, calendriers et martyrologues.
Un incendie ayant éclatée par deux reprises au palais impérial, Galère persuada Dioclétien que les chrétiens l'avaient allumée ; il s'ensuivit d'abord une persécution locale à Nicodémie, Galère exita les défiances politiques de l'empereur à l'occasion de révoltes survenues en Syrie et dans l'Arménie romaine.
Dioclétien décrète alors la persécution sanglante ; un second édit de 303 ordonne l'incarcération de tout le clergé ; un troisième le met en demeure de sacrifier ou de périr.
Après une courte amnistie accordée à l'occasion du vingtième anniversaire de l'avènement de Dioclétien, un quatrième édit parait décrétant la peine de mort contre tout chrétien refusant de sacrifier.[/ltr]
Re: HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE
Au dire d'Eusèbe, '' les prisons furent pleines d'évêques et de prêtres, si bien qu'il n'y restait plus de place pour les criminels''
Pour dépister les fidèles, partout sur les places publiques et même dans les boutiques se dressent des statues paiennes auxquelles il faut rendre hommage ; parfois même toutes les denrées sont consacrées aux idoles avant d'ëtre mises en vente.
Il y eut un nombre immense de martyrs ; citons sainte Agnès de Rome et sainte Lucie de Syracuse.
En 305 ; sous la pression de Galère, Dioclétien et Maximien Hercule démissionnèrent ; les deux anciens Césars devinrent Augustes ; Galère en Orient, Constance Chlore en Occident.
Galère s'adjoignit pour César son neveu Maximin Daia, qui devait gouverner sous ses ordres l'Égypte et la Syrie.
Un édit porté au début de 306 systématisait la persécution contre les chrétiens comme au temps de Dèce.
Dans chaque ville on convoquait les chefs de famille, par appel nominal chacun était mis en demeure de sacrifier aux Dieux.
Beaucoup de chrétiens sont privés de sépulture ; à Césaré, les abords de la ville deviennent un charnier.
L'habitude se prend aussi de condamner aux travaux forcés, ad metalla ; dans les carrières de Thébaide, dans les mines de Cicilie, de Palestine et de Chypre on voit arriver de longs convois de chrétiens.
Gravement malade, Galère espérait sa guérison de l'intervention du Dieu des chrétiens ; en 311 un édit parut accordant aux fidèles le droit de se réunir à condition qu'ils ne troublassent pas l'ordre public.
À la mort de Galère, Maximin Daia devint maître de l'Orient, il reprit la persécution.
Précurseur de Julien l'Apostat, il comprend que toute la force d'une religion réside dans la qualité de son sacerdoce ; en conséquence, il fait diriger la persécution surtout contre les évêques et les prêtres.
La persécution n'est plus seulement, comme au temps de Dèce, une prétendue mesure de salut public, elle revet les caractères d'une guerre de religion.
Parallèlement, une campagne diffamatoire était entreprise contre le Christ
Maximin tente de rajeunir le culte paien officiel en lui fournissant des cadres neufs calqués sur la hiérarchie chrétienne.
Daia fut bientôt accaparé par les soucis d'une expédition désastreuse en Arménie.
Depuis que Maximin Hercule et Dioclétien avaient démissionnés en 305, l'Occident était en paix, Constance Chlore, puis son fils Constantin qui se succédèrent alors dans le gouvernement de la Bretagne et de la Gauleadoptèrent une attitude indépendante et de tolérance envers le christianisme; par habilité politique, le césar Sévère, puis Maxence, respectèrent les fidèles en Italie.
En 312 ; Maxence ayant déclaré la guerre à Constantin, celui-ci franchit les Alpes et vient batailler sur les bords du Tibre, au pont Milvius ; vainqueur, il entre dans Rome le 29 octobre 312.
Pour dépister les fidèles, partout sur les places publiques et même dans les boutiques se dressent des statues paiennes auxquelles il faut rendre hommage ; parfois même toutes les denrées sont consacrées aux idoles avant d'ëtre mises en vente.
Il y eut un nombre immense de martyrs ; citons sainte Agnès de Rome et sainte Lucie de Syracuse.
En 305 ; sous la pression de Galère, Dioclétien et Maximien Hercule démissionnèrent ; les deux anciens Césars devinrent Augustes ; Galère en Orient, Constance Chlore en Occident.
Galère s'adjoignit pour César son neveu Maximin Daia, qui devait gouverner sous ses ordres l'Égypte et la Syrie.
Un édit porté au début de 306 systématisait la persécution contre les chrétiens comme au temps de Dèce.
Dans chaque ville on convoquait les chefs de famille, par appel nominal chacun était mis en demeure de sacrifier aux Dieux.
Beaucoup de chrétiens sont privés de sépulture ; à Césaré, les abords de la ville deviennent un charnier.
L'habitude se prend aussi de condamner aux travaux forcés, ad metalla ; dans les carrières de Thébaide, dans les mines de Cicilie, de Palestine et de Chypre on voit arriver de longs convois de chrétiens.
Gravement malade, Galère espérait sa guérison de l'intervention du Dieu des chrétiens ; en 311 un édit parut accordant aux fidèles le droit de se réunir à condition qu'ils ne troublassent pas l'ordre public.
À la mort de Galère, Maximin Daia devint maître de l'Orient, il reprit la persécution.
Précurseur de Julien l'Apostat, il comprend que toute la force d'une religion réside dans la qualité de son sacerdoce ; en conséquence, il fait diriger la persécution surtout contre les évêques et les prêtres.
La persécution n'est plus seulement, comme au temps de Dèce, une prétendue mesure de salut public, elle revet les caractères d'une guerre de religion.
Parallèlement, une campagne diffamatoire était entreprise contre le Christ
Maximin tente de rajeunir le culte paien officiel en lui fournissant des cadres neufs calqués sur la hiérarchie chrétienne.
Daia fut bientôt accaparé par les soucis d'une expédition désastreuse en Arménie.
Depuis que Maximin Hercule et Dioclétien avaient démissionnés en 305, l'Occident était en paix, Constance Chlore, puis son fils Constantin qui se succédèrent alors dans le gouvernement de la Bretagne et de la Gauleadoptèrent une attitude indépendante et de tolérance envers le christianisme; par habilité politique, le césar Sévère, puis Maxence, respectèrent les fidèles en Italie.
En 312 ; Maxence ayant déclaré la guerre à Constantin, celui-ci franchit les Alpes et vient batailler sur les bords du Tibre, au pont Milvius ; vainqueur, il entre dans Rome le 29 octobre 312.
Re: HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE
CONSTANTIN
Cette victoire politique d'un paien tolérant sur un autre paien tolérant, victoire qui ne pourrait être regardée comme le triomphe du christianisme, si un fait survenant au cours de l'expédition n'en eût changé le caractère ; laconversion de Constantin.
Eusèbe nous raconte la conversion de Constantin dans sa Vita Constantini, version officielle certifiée par Constantin lui-même.
Comme plus tard Clovis à Tolbiac, Constantin vit dans sa victoire une intervention céleste ; instinctu divinitatis sera-t'il écrit sur l'arc de triomphe commémoratif.
Constantin parti paien de la Gaule, entra à Rome décidé pour le christianisme. Il en donna aussitôt la preuve dans son Edit de Milan (313)
Constantin y pose le principe d'une tolérance absolue, en sorte que les chrétiens soient protégés et que les paiens ne puissent se dire lésés.
D'autre part, on statuait que la propriété ecclésiastique, devait être restituée , le détenteur pourrait être dédommagé par l'état; ainsi étaient révoquées toutes les confiscations antérieures .
Constantin dans son Édit de Milan, ne songe qu'aux chrétiens, ils sont les seuls qui sont expressément nommés, et même il est dit en propres termes que la tolérance qu'obtiennent les autres religions n'est qu'une conséquence de celle qu'on veut accorder au christianisme.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Ier_(empereur_romain)
[ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin ... _romain%29[/ltr]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Ier_(empereur_romain)
Cette victoire politique d'un paien tolérant sur un autre paien tolérant, victoire qui ne pourrait être regardée comme le triomphe du christianisme, si un fait survenant au cours de l'expédition n'en eût changé le caractère ; laconversion de Constantin.
Eusèbe nous raconte la conversion de Constantin dans sa Vita Constantini, version officielle certifiée par Constantin lui-même.
Comme plus tard Clovis à Tolbiac, Constantin vit dans sa victoire une intervention céleste ; instinctu divinitatis sera-t'il écrit sur l'arc de triomphe commémoratif.
Constantin parti paien de la Gaule, entra à Rome décidé pour le christianisme. Il en donna aussitôt la preuve dans son Edit de Milan (313)
Constantin y pose le principe d'une tolérance absolue, en sorte que les chrétiens soient protégés et que les paiens ne puissent se dire lésés.
D'autre part, on statuait que la propriété ecclésiastique, devait être restituée , le détenteur pourrait être dédommagé par l'état; ainsi étaient révoquées toutes les confiscations antérieures .
Constantin dans son Édit de Milan, ne songe qu'aux chrétiens, ils sont les seuls qui sont expressément nommés, et même il est dit en propres termes que la tolérance qu'obtiennent les autres religions n'est qu'une conséquence de celle qu'on veut accorder au christianisme.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Ier_(empereur_romain)
[ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin ... _romain%29[/ltr]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Ier_(empereur_romain)
Page 2 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Sujets similaires
» La croyance Catholique
» Le baptême Catholique
» Mariage catholique et concubinage
» Catholicisme / Eglise catholique
» Forum Religion Catholique
» Le baptême Catholique
» Mariage catholique et concubinage
» Catholicisme / Eglise catholique
» Forum Religion Catholique
Forum Religion : Le Forum des Religions Pluriel :: ○ Science / Histoire :: Histoire/Religion :: Histo religieuse
Page 2 sur 7
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum