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HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE

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HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE - Page 7 Empty HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE

Message  Arlitto Dim 07 Aoû 2016, 19:42

Rappel du premier message :

HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE

I SIÈCLE


A partir du II siècle avant J.C, dans tout le monde méditerranéen, les religions officielles tombent en décadence. 

A Rome, à la fin de la République, et au commencement de l'Empire, les temples sont en ruines, les fêtes abandonnées, les associations religieuses sans vie.

Les toiles d'araignée couvrent les autels, les images sacrées sont noires de poussière et de fumée dans les sanctuaires croulants racontent les poètes Horace et Properce.

Le prestige des augures (Prêtre romain chargé d'interpréter les présages tiré du vol, du chant des oiseaux, etc ...) est complètement anéanti.

Déjà au temps des guerres puniques (guerres avec les Cathaginois), Claudius Pulcher avait osé noyer les poulets sacrés, et Flaminius se passer d'auspices (Présages qui se tiraient du vol des oiseaux.. etc)

Quant aux aruspices (devins venus d'Etrurie :région de l'Italie correspondant à la Toscane), ils se prenaient eux-mêmes si peu au sérieux qu'ils ne pouvaient se regarder sans rire 

Mais cette décadence n'est point particulière à Rome, on peut l'observer en Grèce, en Egypte, en Syrie.Il semble qu'à cette époque le sentiment religieux soit à peu près mort.

Mais alors qu'il déserte les temples il va visiter les chapelles, IL va s'intérioriser, s'approfondir et se découvrir ce qui nous apportera les religions à mystères.

Ce sont des confréries, tenant à la fois de l'ordre religieux et de la société secrête, de petites églises, qui proposent à leurs fidèles, au moyen d'une initiation graduée, un systême de croyances et de rites capables d'assurer le salut de leur âme.

Dès le V siècle avant J.C, fleurissaient l'orphisme et le pythagorisme, les mystères de Déméter, célébrés à Euleusis, et ceux de Dionysos en Grèce.

Mais c'est surtout à partir de la fin de la République romaine que, sous l'influence de l'Orien, s'affirme les religions occultes.

Les mystères d'Isis et d'Osiris (Egypte), les mystères phrygiens de Cybèle et d'Attis, la religion de Mithra (Perse)et le néopythagorisme qui se recrutait dans les mileux cultivés.


S'il se conservait sans mélange, l'idéal juif n'en demeura pas moins obscur. 

On attendait l'intervention d'un messie guerrier par lequel Israel dominerait le monde.

Jésus annonça le royaume des cieux et pour y entrer énonça des conditions nouvelles que les Juifs n'avaient pas prévues:PAUVRETÉ, HUMILITÉ, AMOUR (de ses ennemis)

Hai par les pharisiens, regardé par les Sadducéens comme un agitateur, Jésus fut condamné par le sanhédrin Caiphe. 

Le procurateur Ponce-Pilate resta fidèle à la politique de neutralité: Jésus fut crucifié.

Deux évènements expliquent l'essort de l'église naissante
: La Résurrection et la Pentecôte.

Durant les trois premiers siècles, le christianisme n'est pas une religion reconnue, elle ne bénéficie que d'une certaine tolérance.

Cette première communauté possède déjà sa hierarchie:

A sa tête Simon Pierre, à ses côtés les apôtres.

Dans la ferveur première tous les biens furent mis en commun.

Ces croyants de la première heure conservèrent la mentalité et les pratiques juives; mais ils affirmaient cependant la dignité messianique de Jésus en l'appuyant sur sa Passion et sa Réssurection.


Réf: Histoire de l'Église Dom C. Poulet (Solesmes) T1-T2 Gabriel Beauchesne MCMXXVI
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Message  Arlitto Dim 07 Aoû 2016, 20:13

LES PREMIÈRES OPPOSITIONS AU CONCILE DE CHALCÉDOINE 

Le concile de Chalcédoine avait déposé le partriarche Dioscore. 

Mais les monophysites parvirent bientôt à occuper les grands sièges. 

À Jérusalem le moine Théodore, à Alexandrie Timothée Aclure, à Antioche Pierre le Foulon; celui-ci fit ajouter au triple sanctus trinitaire les paroles '' qui crucifixus es pro nobis'' pour bien marquer contre les Nestoriens quel'homme Jésus est vraiment une des trois personnes de la Trinité. 

Lorsque Basilisque s'empare du trône, il croit politique de rappeler ceux que l'empereur Léon (457-473) avait chassés et d' annuler le concile de Chalcédoine par son ''Encyclique'' dédiée à Timothée Aclure; cinq cents évêques égyptiens et syriens la souscrivirent. 

Le monophysisme est désormais bien implanté à Alexandrie, et lors de la mort de Timothée le patriarcat passera sans secousse à son ami Pierre Monge. 


[ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Concile_de ... C3%A9doine[/ltr]



[ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Basilisque_(roi[/ltr]
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Message  Arlitto Dim 07 Aoû 2016, 20:14

Cependant Acace de Constantinople proteste moins par souci doctrinal que par rivalité patriarcale; une révolution de palais contre Basilisque assure son triomphe. 

L'Egypte
 et la Syrie perdues pour l'orthodoxie, peut-être même pour l'Empire

Acace proposa au nouvel empereur Zénon d'inaugurer cette politique de concession qui consistera à sacrifier Chalcédoine aux monopysites dans l'espoir de les ramener au catholicisme

La formule proposée, l'Hénotiqueorthodoxe dans son fond, péchait par omission; elle admettait la foi de Nicé et d'Éphèse, mais regardait Chalcédoine comme non avenu, et omettait l'expression ''en deux natures'' qui ne laissait aucun échappatoire aux monophysites

Ainsi recommençait-on le jeu des Eusébiens après Nicée, en essayant d'une formule assez lâche pour satisfaire tout le monde. 
On comptait sur l'appui du patriarche d'AlexandriePierre Monge, avec lequel Acace s'était entendu. 

Mais les orthodoxes portèrent à Rome leurs appréhensions. 

Le pape Félix III excommunia Acace et Pierre Monge et mit l'empereur Zénon de rétracter l'Hénotique

Alors éclata le chisme acacien qui se prolongeant durant 34 années (484-518) devait consacrer et organiser l'autonomie byzantine

Anatase, successeur de Zénon poursuit la guerre contre Rome en essayant de faire élire pape l'archidiacre Laurent qui lui avait promis de reconnaître l'Hénotique. 

Il ordonna l'insersion dans les textes liturgiques du Trisagnion remanié. et qu'il installe à Antioche le partriarche Sévère

Les résultats sont clairs: l'éloignement de Rome s'accentue, le triomphe du monophysisme en Syrie et en Egypte est définitif. 
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Message  Arlitto Dim 07 Aoû 2016, 20:14

En face des hérésies trinitaires et christologiques, les papes furent les gardiens de la foi

Contre les ariensSylvestre I (314-335) confirme le I concile de Nicé (325) 

Son successeur, Jules I, défenseur de saint Athanase préside par ses légats le concile de Sardique, ou l'on déclare expressément que Rome est le siège de Pierre auquel tous les évèques doivent en référer. 

Le pape Libère (352-366), malgré les décisions des conciles d'Arles et de Milan, tous deux influencés par Constance, refuse de condamner Athanase et subit l'exil en Trace

Son successeur saint Damase (366-384), donne à la papauté tout son éclat au IV siècle. Il affirme que par la présence de PierreRome a été élevée au dessus de toutes les autres cités
Les patriarcats orientaux ne viennent qu'ensuite, et doivent d'ailleurs leur origine à leur rapports avec l'Apôtre Pierre

Le deuxième siège fut consacré à Alexandrie au nom de Pierre par saint Marc

Antioche également doit à saint Pierre d'être honoré, car n'y a-il pas demeuré avant de venir à Rome

Damase va fixer le Canon des Écritures par ces mots :'' Voici la série des livres de l'Ancien testament qu'accepte la sainte Église catholique romaine.'' 

Une décision d'un concile d'Hippône fera écho en 393 à cette impertoria brevitas''Pour la confirmation de notre catalogue, il faut nous mettre d'accord avec l'Église d'au delà des mers''

Au début du V siècle, le Pélagianisme est condamné par Innocent I (401-417); Zozime (417-418), informé par les Africains, il anathématise à son tour Pélage dans un concile de Rome. 

Célestin I (422-432) intervient ensuite dans le débat semi-pélagien et met la doctrine d'Augustin au dessus de tout soupçon. 
A peine saint Cyrille lui signale-t'il le duopersonalisme qu'il assemble un concile romain ou Nestorius est sommé de se rétracter. 

Célestin envoie des légats à Éphèse, il leur enjoint de paraître au concile (comme juges, non comme controversistes
), et l'un d'eux, le prêtre Phillippe y fait cette déclaration qui contient l'essence du dogme de l'infaillibilité pontificale 

''C'est un fait connu de tous les siècles que le saint et bienheureux Pierre, prince et chef des apôtres, colonne de la foi, fondement de l'Église catholique a reçu de Notre seigneur, les clefs du royaume, et qu'à lui fut donné pouvoir de lier et délier les péchés; c'est lui qui jusqu'à maintenant et pour toujours vit et juge ses successeurs''


[b][b]La primauté romaine n'apparaît pas moins à Chalcédoine, dans la lettre qu'il remettait à son légat Paschasinus, saint Léon disait :'' on doit s'en tenir à la déclaration de foi que nous avons faite dans notre lettre dogmatique àFlavien'' ; le patriarche Anatole ayant esseyé d'y substituer une formule, les légats déclarèrent :'' Si on n'adhère pas à la lettre de Léon, nous rentrerons chez nous et tiendrons un concile en Occident''. 

Les évêques s'écrièrent :'' Nous croyons comme Léon et non Dioscore.'' 

Voici quelles étaient dès lors les conditions d'oeucuménicité d'un concile.: 

1-Il fallait que le pape le convoquât ou le laissât convoquer. 
En fait, les quatre conciles oecuméniques de cette époque furent réunis par l'empereur qui rédigeait l'appel aux évêques, mettait à leur disposition le service des postes, pourvoyait à leur entretien et assurait la sécurité des séances. 

Mais la convocation impliquait l'assentiment du pape exprimé par l'envoi de ses délégués qui présidaient en son nom et signaient les premiers. 


2- L'épiscopat entier devait aussi être représenté; sans doute les évêques d'Orient étaient alors seuls nombreux, mais les légats pontificaux représentaient suffisamment tout l'Occident. 


3-Enfin, il fallait aux décisions conciliaires la confirmation du pape.
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Message  Arlitto Dim 07 Aoû 2016, 20:15

En tant que patriarche d'Occident, le pape tient directement sous son pouvoir : 

L'Italie, la Gaule, l'Espagne, la Bretagne, la Germanie, les deux provinces de l'Illyrieum oriental (Macédoine, Crète, Thessalie, les deux Epires, les deux Dacies, Dardanie et Prévalitane.) 

À la fin du IV siècle, sous ThéodoseMilan prit une importance spéciale; le renom de saint Ambroise fit qu'on s'en remit souvent à elle en même temps qu'à Rome concernant les difficultés disciplinaires ou doctrinales; mais la primauté pontificale n'en fut nullement menacées. 

En 417, le pape Zozime investit la métropole d'Arles de pouvoirs étendus sur tout l'épiscopat des Gaules

Le pape était plus spécialement le métropolitain de l'Italie

Constantin, et à son exemple nombre de grandes familles avaient richement doté le pontife romain

Telle fut l'origine du Patrimoine de saint Pierre

Dès le V siècle, le pape devient le plus grand propriétaire de l'Italie

Saint Gélase ( 492-96) dressera un livre des fermes et cens qui servira sous saint Grégoire, et qui sauvegardera ce qu'on appelait '' le patrimoine des pauvres'' 


LA HIERARCHIE DANS L'ANTIQUITÉ 

L'ÉVÊQUE 

Élection de l'évêque et de ses auxiliaires

L'élection épiscopale se réalisait de la manière suivante: 

Ce suffrage se faisait à deux degrés 

Proposition du candidat par le clergé et le peuple, puis ratification par les évêques de la province et le métropolitain

On vit quelques fois l'empereur s'ingérer dans l'élection et imposer son choix ce qui explique en partie le servilisme de certains prélats orientaux

Une fois l'élection approuvée par le métropolitain, l'élu recevait la consécration des mains de trois évêques; il prenait dès lors pour attribut distinctif la mitre, sorte de bandelette ou lame étroite de métal liée autour de la tête.
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Message  Arlitto Dim 07 Aoû 2016, 20:15

L'ÉVÊQUE

Établi à vie dans son diocèse, l'évêque s'entoure de tout un conseil ecclésiastique, et à mesure que l'importance des affaires épiscopales augmenta, on institua un grand nombre de charges nouvelles, surtout en Orient

L'archidiacre est une sorte de vicaire général qui commande à tout le clergé; il gère les biens de l'église et pourvoit à l'entretien des pauvres et des veuves

L'apocrisiaire s'occupe des rapports diplomatiques 

Au desous, on trouve l'archiprêtre chargé de remplacer l'évêque absent dans l'exercice des fonctions sacerdotales

Viennent ensuite une foule de fonctionnaires 

Les syncellessecrétaires particuliers qui, comme leur nom l'indique, partagent jusqu'à la chambre de l'évêque

L'économe qui encaisse et répartit les revenus

Les defensores qui poursuivent les procès ecclésiastiques

Les notaires et archivistes qui en rédigent et conservent les actes

Les fossores ou croque-morts

Les mansionarii ou bedaux

Revêtus de la cléricature, tous ces personnages appartenaient à la hiérarchie; mais l'usage admettait que le même clerc cummulât plusieurs offices


Le Clergé 

Dès le troisième siècle, il fut question d'église de campagne, et au IV siècle, elles se multiplièrent. 

Les conciles de Laodicée et de Sardique défendaient expressément de nommer des évêques dans des paroisses rurales, on y envoya donc des prêtres, d'abord temporairement, bientôt d'une manière définitive. 

Quand la paroisse réclame plusieurs desservants et plusieurs oratoires, elle est régie par un archiprêtre
Ce développement de l'institution est réalisé à la fin du V siècle. 

En Occident, le concile d'Elvire (vers 300) interdit aux clercs toute relation sexuelle avec leurs épouses. Cette prescription s'affermit à la fin du IV siècle; le concile romain de 306 oblige prêtres et diacres à la continence, etsaint Léon étendra ce précepte aux sous-diacres

Il y eut sans doute à vaincre certaines oppositions locales, particulièrement en Espagne; mais peu à peu le célibat ecclésiastique s'étendit à tout l'Occident

Les Grecs en restèrent aux usages anciens, les clercs engagés dans les ordres supérieurs ne peuvent plus se marier, mais ils peuvent vivre dans l'état du mariage, s'ils ont contactés union avant le sous-diaconat, il n'y a d'exception que pour les évêques qui sont tenus à la continence parfaite.
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Message  Arlitto Dim 07 Aoû 2016, 20:15

On exigeait du candidat qu'il fût de condition libre, et qu'il ne fût pas néophyte

L'évêque préside de plus en plus à la formation de son clergé; à passer par les diverses fonctions ecclésiastiques, à vivre près du prélat dans la pratique des affaires se forment les sujets d'élite

Parfois, l'évêque réunit chez lui ses clercs pour leur faire mener la vie commune

On voit d'avantage l'éducation des jeunes clercs par les prêtres de campagne qui se préparent ainsi des successeurs capables; l'usage se répand d'abord en Italie, un synode de Vaison l'introduit dans la province d'Arles

Après la paix de l'ÉgliseConstantin a reconnu aux communautés chrétiennes le droit de recevoir des legs et des héritages

Parfois très riche l'église épiscopale divise ses revenus en quatre part: 

1- À L' Évêque
 

2- Au clergé 

3- À L'entretien des bâtiments 

4- Aux pauvres
 

Les paroisses rurales ont aussi leurs revenus, dont une partie appartient de droit à l'évêque, en particulier le tiers des offrandes des fidèles. 

Pourtant le clergé, surtout celui des campagnes, est parfois obligé au travail

En Orient, '' c'est une loi que les ministres restent laboureurs si l'ordination les a trouvé attachés à la glèbe'' 

Enfin les clercs jouissaient de certaines immunités

Constantin les affranchit des fonctions municipales qui étaient gratuites et souvent très lourdesConstant les exempta avec leurs familles des impôts extraordinaires

Ajoutons le privilegium fori, déjà au IV siècleles évêques ne ressortissaient pas des tribunaux civils 

Le III concile de Carthage et celui de Chalcédoine étendent ce privilège à tout le clergé; au VI siècleJusticien décrètera que même les procès intentés par les laiques à des clercs seront résolus par le tribunal ecclésiastiquel'évêque jugeant la cause de ses prêtres, le métropolitain et le patriarche celle de leurs évêques. 

Les peines portées étaient : 
-La suspense 
-La déposition 
-La communion laique (excommunication) 

En cas de récidivel'exclusion complète

Il arrivait même parfois au clergé de remplacer les magistraux laiquesConstantin décida qu'à la requête d'une des parties, la cause serait remise à l'évêque.
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Message  Arlitto Dim 07 Aoû 2016, 20:17

LA LITURGIE DANS L'ANTIQUITÉ

Pour les deux premiers siècles, les documents utilisés, sont la Doctrine des Apôtres et de saint Julien.

Au III siècleTertullien et saint Cyprien, les canons de saint Hippolyte nous apportent des témoignages sur cette période.

À partir du IV sièclesaint Ambroise avec son Liber de mysterlis (sur le baptême et l'eucharistie) et surtout le De sacramentis libri sex pour une description détaillée de la liturgie.

Pour le détail de la liturgie de Jérusalem citons la Peregrinatio Aetheriae, notes de voyage d'une abbesse de Galicie

Pour la fin du IV et le début du V siècle, il y a les Constitutions Apostoliques, oeuvre d'un interpolateur qui a voulu fondre les divers documents réputés apostoliques, mais adaptés à la liturgie de son temps. ( Les livres II et VIII contiennent une description dont les grandes lignes reproduisent le service des Églises avant Constantin.
Déjà à cette période, on commence à recueillir dans des collections spéciales des formules d'oraisons et de prières; les conciles encouragent cet usage. (Le sacramentaire gélasien remonterait à cette époque.)
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Message  Arlitto Dim 07 Aoû 2016, 20:17

La synaxe eucharistique

L'avant-messe et la messe.

Primitivement, on tenait, le Dimanche, une synaxe dont la première partie équivalait à l' ancienne réunion de la synagogue; on y entendait des lectures de l' Ancien et du Nouveau Testament , des homélies et des chants.(Pline en fait mention dans son rapport à Trajan)

Cette Vigile séparée est l'origine des Matines; à Rome, elle se maintiendra pour certaines solennités, telles Pâques et la Pentecôte.

Cependant, on réunira l'Office des Vigiles à la synaxe eucharistique, qui dès lors, comprit l'avant-messe et la messe des fidèles.



[ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Pline_l%27Ancien[/ltr]
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Message  Arlitto Dim 07 Aoû 2016, 20:18

L'avant-messe ou messe des cathéchumènes

Celle-ci était remplie par la psalmodie et les lectures.

1-Pendant que le pontife se rendait du secretarium ou sacristie jusqu'à l'autel, le choeur chantait l'antienne ad introitum, suivie d'un psaume

2-aussitôt, la messe commençait par la supplicatio ou litanie; le pontife formulait successivement des demandes pour la paix, pour l'Église, pour les évêques, etc, et après chacune des invocations, le peuple répondait: le Kyrie.

3-Puis venait les lecturesAncien et Nouveau-Testament; elles n'étaient pas encore fixes, mais l'évêque en dictait le choix.
Entre les lectures on chantait des spaumes en répons, autrement dit avec un refrain ou répons intercalé à certaines pauses; parfois on les disait sans répons et tout d'un trait, in directum.
La dernière lecture était celle de l'évangile choisie par l'évêque et réservée au diacre; elle était suivie d'un commentaire, et la plupart des homélies des Pères ont été prononcées à ce moment là.
Aprés cette première partie, on congédiait sur une formule gentils, pénitents et catéchumènes; c'était la missa, autrement dit le renvoi des catéchumènes.

On retrouvera pour la synaxe eucharistique les références suivantes.

-Dom Cabrol,-Le livre de la prière antique, 1910, ch VII; Les origines liturgiques; Études sur la Perigrination, ch II
-Duchesne. Les origines du culte chrétien
-Dom Gagin, Eucharista
-Batiffol, Dix leçons sur la messe, 1919; L'Eucharistie.
-Rauscen, L'Eucharistie et la pénitence durant les six premiers siècles
-Dom Moreau, Les liturgies eucharistiques, Bruxelles, 1924
-M. de la Taille, Mysterium fidei, 2 éd., 1924
catéchumènes; c'était la missa; ce mot finit par désigner l'office lui-même

Tandis que, durant cette première partie, le diacre, les lecteurs et le peuple ont pris la parole, à la messe proprement dite le pontife se fait l'interprète de tous. Cependant, on y distingue la participation des fidèles.

1- Chaque chrétien devait fournir la matière du sacrifice (le pain et le vin et aussi d'autres dons pour les pauvres et le clergé)
Au V siècle, on se mit à chanter durant l'offrande un psaume comme on le faisait durant l'introit (Telle est l'origine de notre offertoire)

2-Venait ensuite la prière eucharistique (L'action de grâces): le prêtre énumérait tous les bienfaits de Dieu, il les plaçait, naturellement et selon l'ordre chronologiquele récit de la cène ayant valeur consécratoire.
Il évoquait ensuite l'Ascension et la Pentecôte: C'est l'anamnèse et l'Épisclèse.
Le canon se terminait par une doxologie trinitaire, et les fidèles répondaient par un Amen approbatif qui précède aujourd'hui le Pater.
Ainsi, du Sursum au Pater, n'y avait-il qu'une prière continue d'action de grâces et, primitivement, le Sanctus ou Trisagion ne venait pas le couper ni les mementos placés avant la préface.
Cette longue prière récitée à haute voix fut à l'origine d'improvisation libres. (Ainsi s'explique le grand nombre de Préfaces qui nous sont restées)

3- Après la fraction de l'hostie, l'Eucharistie était distribuée par le pontife aux prêtres, au clergé et à tous les fidèles.
L'Évêque déposait l'Eucharistie dans la main droite en disant :Corpus Christi et l'on répondait Amen.
Les femmes recevaient l'hostie sur la main revêtue d'un linge appelé dominical.
Le diacre présentait ensuite à chacun le calice avec ces paroles: sanguis christicalix vitoe.
Bientôt pendant la communion on fit chanter un spaume comme pour l'offertoire (Nous n'en avons concervé que l'antienne)
Au début, les chrétiens emportaient souvent dans leur demeure l'Eucharistie; les évêques se l'envoyaient en signe de paix.

4- Après la communion on disait une prière d'action de grâces, suivie de la formule : Ite, missa est.
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Message  Arlitto Dim 07 Aoû 2016, 20:18

Au II siècle, nulle autre messe que celle de l'évêque, et le dimanche seulement.
Bientôt, on y joignit les messes des anniversaires des martyrs au jour fixe de leur natale.
Le calendrier romain de 354 dit que l'on célébrait dans le cimetière de Calliste le natale de saint Cyprien.

L'évêque de Rome sut maintenir à sa messe un caractère d'universalité en créant les stations : À certains jours , le pape se rendait en procession avec tout son clergé dans l'église ou il célébrait.
L'existence de cette messe stationale est constatée au temps du pape Hillaire (461-468)


L'Initiation chrétienne

Le catéchumat.

L'initiation chrétienne comprenait :

1- Le baptême

2- La première communion

3- La confirmation



1- Elle exigeait une préparation appelée catéchumat qui fonctionna régulièrement depuis le début du III siècle jusqu'à la fin du V siècle.

L'admission supposait une demande à l'autorité épiscopale, et une enquête de celle-ci. On requérait du postulant un changement de vie préalable ; ceux qui exerçaient une profession réputée déshonnête, comme les acteurs et les cochers, devaient abandonner leur ancien métier.
2- L'entrée dans le catéchumat était marquée par divers rites qui à Rome consistaient dans l'exsuflation avec une formule d'exorcisme, l'imposition du signe de la croix sur le front et des mains sur la tête, l'introduction dans la bouche d'un peu de sel exorcisé.
Dès lors, le catéchumène appelé encore auditeur ou écoutant faisait partie de la communauté ; il assistait aux réunions chrétiennes non plus en étranger mais à une place spéciale.

Après l'avant-messe, avant le renvoi, il bénéficiait de l'imposition solennelle des mains de l'évêque. Par ailleurs, il reçoit l'enseignement d'un catéchiste.

3- Après cette première probation d'une durée variable (2 ans en Espagne et 3 ans en Orient), le catéchumène sollicitait son admission dans la catégorie de ceux qui se préparaient au baptême. Il étaient appelés Élus ou compétents
Certains retardaient cette démarche indéfiniment et parfois jusqu'à l'article de la mort, ce qui leur permettaient de conserver sous le couvert du catéchumat des habitudes paiennes.

On sollicitait son admission parmis les compétents quelques semaines avant Pâques. L'élu se confessait à l'évêque et recevait un complément d'instruction catéchétique; à cet effet, on procédait à la traditio fidei qui consistait à livrer le symbole aux compétents, cette tradition se faisait à Rome le mercredi de la IV semaine de carême.
Durant toute cette période les élus étaient soumis à des impositions de main et à des exorcismes dont le dernier, plus solennel était l'Effeta

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