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Trinité...

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Message  Arlitto Lun 08 Aoû 2016, 14:23

Trinité


Réponses aux Objections Trinitaires
 
   L’objectif de ce chapitre est d’explorer la signification de versets Bibliques soit mentionnés nulle part ailleurs dans ce volume, soit que nous souhaiterions approfondir de manière additionnelle. Ce document est adapté à partir d’une réunion-débat à laquelle ont participé Lynnford Beachy, David Clayton, Allen Stump et Howard Williams.
 
1 Jean 5 : 7, 8
   Nous commençons par un texte que les Trinitaires eux-mêmes ont trouvé difficile à expliquer pleinement mais qu’ils considèrent comme soutenant leur position. Il se trouve dans 1 Jean 5 : 7, 8 : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre, l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois sont d’accord. »
   Quel est le message de 1 Jean 5 : 7, 8 ? Ces versets disent qu’il y en trois qui rendent témoignage. De quoi rendent-ils témoignage ? Considérons tout d’abord le contexte immédiat :
   Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même ; celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur, puisqu’il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à son Fils. Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. (1 Jean 5 : 10-13)
   Le contexte immédiat parle clairement du témoignage selon lequel Jésus est le Fils de Dieu. Ce témoignage est diamétralement opposé à la théorie de la Trinité.
   Le reste de 1 Jean, de même que l’Évangile de Jean, portent une preuve irréfutable que Jésus est le Fils de Dieu. Vous ne pouvez pas lire plus de quelques versets sans revenir au thème selon lequel Jésus est le Fils de Dieu. Remarquez les versets suivants :
   L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que vivions par lui. (1 Jean 4 : 9)
   Et nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde. Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. (1 Jean 4 : 14, 15)
   Quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu, et quiconque aime celui l’a engendré aime aussi celui qui est né de lui. (1 Jean 5 : 1)
   C’est ce thème que nous trouvons résumé dans l’Évangile de Jean dans le verset suivant :
   Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom. (Jean 20 : 31)
   Devons-nous alors choisir une interprétation de ce texte enseignant l’opposé de son contexte immédiat, ainsi que celui du livre tout entier ? Devons-nous choisir une interprétation de ce texte enseignant l’opposé de la raison même pour laquelle il écrit ce livre ainsi que ses autres livres ? Ce serait tordre les Écritures. Quelle que soit l’interprétation que nous donnons à ces versets, elle doit être en harmonie avec l’objectif dans lequel ils ont été écrits.
   Mais qu’enseigne réellement ce verset ? Au verset 8 il nous est dit qu’il « y en a trois qui rendent témoignage sur la terre, l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois sont d’accord. » Cela signifie qu’ils rendent un témoignage unanime. L’eau rend témoignage et le sang rend témoignage, cependant personne ne voudrait suggérer que l’eau et le sang sont des personnes. Ainsi, pourquoi insisterions-nous sur le fait que si l’Esprit rend témoignage dans le ciel il doit s’agir d’un individu séparé ? Il y a trois moyens par lesquels on rend témoignage à la vérité dans le ciel. Ces témoignages sont un parce qu’ils rendent un témoignage uni. Cela ne signifie pas qu’ils sont une personne, un être ou un Dieu. Jésus explique ce que cette unité signifie, lorsqu’il pria pour que nous puissions être un comme lui et son Père sont un. (Voir Jean 17 : 22) Ce n’est pas que nous devenions un seul être humain mais simplement que nous puissions être en parfaite harmonie, tout comme lui et son Père sont en parfaite harmonie. Dans le ciel, Dieu rend témoignage à la vérité et il en est de même du Fils et de l’Esprit Saint ! Dans le ciel il y a trois avenues pour le témoignage – Père, Fils et Esprit Saint. Sur la terre il y en a trois – l’eau, l’Esprit, et le sang. Les trois sur la terre sont-ils une Trinité parce qu’ils sont mentionnés en même temps ou bien parce qu’ils sont d’accord ? Nul doute qu’aucune personne intelligente ne revendiquerait cela.
   En raisonnant de la même manière nous devrions en conclure que le Père, la Parole et l’Esprit ne sont pas nécessairement une Trinité uniquement parce qu’ils rendent un même témoignage dans le ciel, ou qu’ils sont mentionnés ensemble.
   Mais comment ont-ils rendu témoignage que Jésus est le Fils de Dieu ? Le Père a témoigné que Jésus est le Fils de Dieu lors de son baptême lorsqu’il dit des cieux : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé. » (Matthieu 3 : 17) Christ rendit témoignage lorsqu’il dit : « Celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites : tu blasphèmes ! Et cela parce que j’ai dit : je suis le Fils de Dieu. » (Jean 10 : 36) Dans Jean 10 : 25 Jésus nous dit de quelle manière l’Esprit rend témoignage : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi. » Christ dit que les œuvres qui rendirent témoignage de lui furent accomplies par l’Esprit de Dieu en lui. « Mais, si c’est par l’Esprit de Dieu que je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc venu vers vous. » (Matthieu 12 : 28)
   Il est intéressant de constater que les autorités les plus estimées s’accordent à dire qu’une partie de 1 Jean 5 : 7, 8 fut très certainement ajoutée à la Bible durant la période connue comme étant la période sombre du Moyen-âge. D’une manière spécifique, la partie ayant été ajoutée dit ceci : « dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre. » Si cette portion contestable était enlevée, le verset dirait ceci :
   Car il y en a trois qui rendent témoignage, l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois sont d’accord.
   Le Seventh-day Adventist Bible Commentary affirme ceci concernant ces versets :
   Les paroles contestées trouvèrent leur place dans la version King James par le texte Grec d’Erasme. Il est dit qu’Erasme offrit d’inclure les écrits contestés dans son Testament Grec si on pouvait lui montrer ne serait-ce qu’un manuscrit grec les contenant. Une bibliothèque de Dublin donna un tel manuscrit (connu comme 34), et Erasme inclut le passage dans son texte. On croit maintenant que les éditions ultérieures de la Vulgate acquirent le passage à cause d’une erreur d’un scribe qui inclut un commentaire marginal exégétique dans le texte Biblique alors qu’il copiait. Ces écrits contestés ont été largement utilisés pour soutenir la doctrine de la Trinité, mais, au regard d’une telle évidence concernant leur authenticité, son soutien est sans valeur et ne devrait pas être utilisé. (The Seventh-day Adventist Bible Commentary, vol. 7, p. 675)
   Certaines personnes contesteront fortement la seule suggestion que des erreurs se soient introduites dans le texte Biblique de quelque manière que ce soit. Cependant, il est intéressant de noter ce qu’Ellen White avait à dire à ce sujet :
   J’ai vu que Dieu avait pris un soin tout particulier de la Bible. Cependant, alors qu’elle était peu répandue, certains savants ont modifié çà et là quelques mots, pensant rendre leur sens plus clair, alors qu’en réalité ils troublaient ce qui était clair pour l’incliner vers leurs propres vues, inspirées par la tradition. Mais j’ai vu que la Parole de Dieu, comme un tout, constitue une chaîne parfaite, un passage en expliquant un autre. Ceux qui recherchent vraiment la vérité ne sauraient errer en la lisant ; car non seulement c’est la Parole de Dieu qui, dans toute sa simplicité, nous indique le chemin de la vie, mais l’Esprit Saint est aussi donné comme guide pour nous le faire comprendre tel qu’il y est révélé. (Early Writings[1] p. 220, 221)
   Il est encore plus intéressant de voir qu’Ellen White n’a jamais cité le texte que nous étudions (1 Jean 5 : 7) dans ses milliers de pages manuscrites, et ses milliers de citations Bibliques.
   Cependant, même si nous devions accepter ce verset comme ayant une part légitime dans les Écritures, nous avons vu qu’il ne soutient pas la doctrine de la Trinité.
 
Matthieu 28 : 19
   Matthieu 28 : 19 dit : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » Ce texte est probablement utilisé plus que tout autre verset de la Bible pour essayer de prouver que Dieu est un être trin. Habituellement, on comprend ce texte comme signifiant que lorsqu’un apôtre ou un pasteur baptise quelqu’un, il est supposé le faire en utilisant la formule « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». Mais quel est le récit des apôtres ayant directement été avec Jésus ? Actes 2 : 38 rapporte la première fois que ce commandement fut exécuté. Pierre dit : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Pierre instruisit ces personnes à être baptisées au nom de Jésus-Christ, plutôt qu’au nom de trois personnes distinctes. Dans Actes 10 : 48, Pierre « ordonna qu’ils [Cornélius et ses frères] fussent baptisés au nom du Seigneur. » D’après ces versets il est clair que Pierre n’avait pas l’idée que le Christ lui avait demandé de baptiser au nom d’une Trinité.
   Pierre a certainement compris le commandement de Jésus différemment de la compréhension des Trinitaires d’aujourd’hui. En continuant le livre des Actes, nous découvrons que Pierre n’était pas le seul à avoir compris ce commandement de cette manière.
   Lorsque Pierre et Jean vinrent en Samarie ils trouvèrent un groupe de gens ayant été « baptisés au nom du Seigneur Jésus. » (Actes 8 : 16)
   Considérons Paul, qui déclarait avoir reçu l’évangile directement de Jésus-Christ. Lorsqu’il visita Éphèse et rencontra certains frères ayant reçu le baptême de Jean, il leur parla du Christ, et la Bible dit que « sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. » (Actes 19 : 5)
   Dans la Bible, il n’y a aucun récit relatant qu’une personne ait baptisé dans les trois noms différents de trois personnes distinctes. Différentes possibilités pourraient expliquer la raison pour laquelle les disciples baptisèrent toujours au nom de Jésus :
 
1) Les disciples seraient en rébellion ouverte contre Jésus.
2) Ils auraient mal compris ce qu’il a dit.
3) Matthieu 28 : 19 serait un commentaire. Jésus n’aurait jamais donné ce commandement.
4) Les disciples comprirent le commandement de Jésus différemment de la compréhension d’une grande partie des Trinitaires aujourd’hui.
   Je ne crois pas que nous puissions accepter l’une des trois premières possibilités, mais la quatrième phrase offre une solution raisonnable. Jésus n’essaie pas de nous enseigner que Dieu est une Trinité ou alors il se serait contredit et aurait démentit de nombreux écrits d’autres écrivains bibliques. Ce verset ne dit rien sur le fait que Dieu serait trois personnes. Cependant Éphésiens 4 : 6 dit qu’il y a « un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous. » La Bible utilise treize fois [2] le terme « Dieu le Père », mais ne parle jamais de « Dieu le Fils » ou de « Dieu l’Esprit Saint ».
   Pour baptiser littéralement une personne au nom d’une personne, nous devons connaître le nom de cette personne. Yahweh (Jéhovah ou d’autres orthographes similaires) est le nom personnel de Dieu. Jésus (Yahshua ou d’autres orthographes similaires) est le nom personnel du Fils, mais les Écritures ne mentionnent nulle part le nom de l’Esprit Saint. La Bible ne fait même pas allusion à l’existence d’un tel nom, c’est pour cette raison que Jésus ne donna pas de formule spécifique pour les prédicateurs les récitent au moment du baptême. Nous le savons tout d’abord parce que tous les récits d’exemples de baptêmes suivant ce commandement nous montrent qu’ils furent faits au nom de Jésus, et deuxièmement, parce qu’il ne serait pas possible de baptiser littéralement au nom propre de l’Esprit Saint du fait que la Bible ne mentionne pas un tel nom.
   Dans la Bible, le terme « nom » se réfère souvent au caractère d’une personne. Le nom de Jacob fut remplacé par celui d’Israël parce que son caractère avait changé. Le mot « nom » dans Matthieu 28 : 19 fait référence au caractère plutôt qu’au nom propre des individus. Une fois que nous réalisons que le Christ donne l’ordre à ses disciples de baptiser dans le caractère du Père, du Fils et de l’Esprit Saint, il nous est plus facile de comprendre ses paroles. Le Christ désire que ses disciples comprennent la vérité concernant Dieu, son Fils, et l’Esprit Saint. Tous trois sont vitaux dans la vie chrétienne. Le Père nous aime tellement qu’il a donné son Fils pour mourir pour nos péchés, et il nous donne son Esprit pour guider nos vies. Si une personne manque de connaissance et d’expérience sur l’un de ces aspects, sa relation avec Dieu en souffrira. C’est la raison pour laquelle Christ a spécifiquement mentionné les trois.
   Ainsi nous pouvons voir que Matthieu 28 : 19 ne prouve certainement pas une Trinité ni ne prouve que l’Esprit Saint est un être distinct du Père et de son Fils. Pour trouver des preuves de ces doctrines dans la Bible, il nous faut regarder ailleurs. Il est intéressant de voir que, tout comme dans 1 Jean 5 : 7-8, une partie de ce verset est remise en question. Quelle bénédiction de savoir que même si ces versets suscitent des inquiétudes légitimes, ils n’ont pas été tordus au point d’enseigner l’erreur.
 
2 Corinthiens 13 : 14
   Certains ont considéré 2 Corinthiens 13 : 14 comme le texte le plus sublime des Écritures, tout spécialement à la lumière de l’enseignement supposé de la Trinité. Voici ce qu’il dit : « Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communion du Saint-Esprit, soient avec vous tous ! Amen ! » (KJV)
   Le texte parle de :
1) La grâce du Seigneur Jésus-Christ.
2) L’amour de Dieu.
3) La communion du Saint-Esprit.
   Dans ce verset, le titre Dieu est utilisé une seule fois et cela en référence à une personne spécifique. Manifestement, c’est de l’amour de Dieu le Père dont il est ici question et, selon Jean 3 : 16, il nous aime tant qu’il a donné son seul Fils engendré pour nous donner la grâce afin que nous puissions entrer en communion avec tous les deux au moyen de son Esprit. Jésus dit :
   Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons chez lui, et nous ferons notre demeure chez lui. (Jean 14 : 23)
   Remarquez bien que Paul ne dit pas que nous devrions communier avec, mais il parle de « la communion du Saint-Esprit ». Que veut-il dire ? Lorsque Paul parlait de la communion de l’Esprit Saint, il montrait comment notre communion devait avoir lieu. C’est par l’Esprit Saint que nous pouvons communier avec Dieu et Jésus-Christ. 1 Jean 1 : 3 dit ceci : « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. »
   Selon Jean, nous sommes en communion avec le Père et son Fils, par l’Esprit Saint. Paul désirait que cette expérience reste celle des chrétiens de Corinthe et aussi la nôtre, expérience d’une véritable communion avec le Père et son Fils par l’Esprit Saint.
 
Matthieu 3 : 16, 17
   Ces versets déclarent : « Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l’eau. Et voici, les cieux s’ouvrirent et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. »
   Les Trinitaires insistent pour dire que nous voyons dans ces versets une claire démonstration de la nature Trinitaire de Dieu. Que pouvons-nous découvrir à la lecture de ce passage, sans le mêler de préjugé humain ou de pensée individuelle ?
   Il est évident que deux personnes sont présentes, l’une est Jésus et l’autre est celui dont la voix se fait entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ». Manifestement, la voix est celle de Dieu le Père. Quelle est l’identité de Jésus selon ce passage ? Dieu lui-même identifie Jésus comme son « Fils bien-aimé », et pas comme la seconde personne d’une Trinité co-égale. Cela suffit à contrer l’assertion selon laquelle nous trouvons ici une Trinité. Cependant, ce passage démontre-t-il que l’Esprit Saint est un être personnel distinct, ou séparé du Père ? Trois personnes sont-elles présentes ? Tandis qu’il est clair que le Fils est une personne et que le Père en est une également, que pouvons-nous découvrir du symbole utilisé pour représenter l’Esprit Saint ? Ici, l’Esprit est représenté comme une colombe. L’Esprit Saint n’est jamais représenté par un symbole indiquant qu’il est une personne. Dans le sens commun, il est représenté par l’huile, l’eau, le vent, le feu, et dans ce verset par une colombe. C’est vraiment faire un effort d’imagination de suggérer que ce verset prouve l’existence d’une troisième personne. En fait, le passage déclare que c’est l’Esprit de Dieu ! C’est l’Esprit qui appartient à Dieu. Ici, comme partout dans les Écritures, l’Esprit Saint est représenté comme appartenant à quelqu’un, comme étant la propriété de Dieu, plutôt qu’une personne distincte possédant sa propre identité.
   Ellen White éclairci ce point. Elle dit :
   Jamais les anges n’avaient entendu une prière comme celle que le Christ prononça lors de son baptême, et ils étaient désireux d’être les porteurs du message du Père à son Fils. Mais c’est du Père lui-même que procéda la lumière de sa gloire. Les cieux s’ouvrirent et des rayons de gloire entourèrent le Fils de Dieu et prirent la forme d’une colombe resplendissante comme de l’or poli. La colombe était l’emblème de l’humilité et de la douceur du Christ. Tandis que le peuple frappé de stupeur avait les yeux fixés sur le Christ, des cieux ouverts retentirent ces paroles : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. » (The Review and Herald, 21 janvier 1873)
 
Genèse 1 : 26
   Genèse 1 : 26 dit ceci : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image. » Certaines personnes supposent que l’on peut trouver la doctrine de la Trinité dans le premier chapitre de la Bible. Ils déclarent cela parce que le mot Hébreux elohim, traduit par « Dieu », est pluriel, et ils croient que les pronoms pluriels de Genèse 1 : 26 soutiennent également la doctrine de la Trinité.
   Le mot Hébreux elohim est pluriel, mais il n’indique jamais une pluralité en se référant au vrai Dieu. Chaque fois qu’elohim est utilisé en se référant au vrai Dieu il a une signification singulière. Le Gensenius’ Hebrew-Chaldee Lexicon to the Old Testament [3] l’appelle le « pluriel de la majesté » et le Brown-Driver’s Brigg’s Hebrew Lexicon [4] dit que lorsqu’il se réfère au vrai Dieu c’est un « pluriel intensif » ayant une « signification singulière ». Il y a quelques exemples dans la Bible où elohim a une signification singulière même en se référant aux hommes ou aux faux dieux. (Exode 7 : 1 et 1 Rois 11 : 5)
   Considérant les pronoms pluriels de Genèse 1 : 26, les pronoms sont pluriels dans l’original Hébreux, nécessitant la traduction suivante : « Dieu dit, faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. »
   Ceux qui revendiquent que ce verset enseigne la doctrine de la Trinité disent qu’elohim étant pluriel, ainsi que les pronoms qui s’y réfèrent, il doit y avoir une pluralité en Dieu. D’après cette explication, nous devrions traduire le verset ainsi : « Dieux dirent : faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. » Cette traduction reviendrait à faire injustice au vrai sens d’elohim, et plusieurs dieux parlant à l’unisson diraient alors : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. » Que nous dit la Bible ?
   Les Écritures déclarent : « Dieu qui a créé toutes choses par Jésus-Christ. » (Éphésiens 3 : 9) Il est évident que le Dieu de ce verset est une autre personne que Jésus-Christ. Et selon Hébreux 1 : 2, Dieu le Père a créé toutes choses par son Fils.
   Nous pouvons à présent savoir avec certitude qui parle dans Genèse 1 : 26 et à qui il parle. Dieu le Père dit à son Fils : « faisons l’homme à notre image. » Souvenez-vous, Christ est « l’empreinte de la personne du Père, ainsi, quiconque est créé à l’image du Père est aussi créé à l’image de son Fils.
   Commentant Genèse 1 : 26, Ellen White écrivit :
   Dès que la terre fut créée et peuplée d’animaux , le Père et le Fils mirent à exécution le dessein qu’ils avaient conçu avant la chute de Lucifer : créer l’homme à leur image. Ils avaient collaboré dans la création de la terre et de toute créature vivante. Alors Dieu dit à son Fils : « Faisons l’homme à notre image ». (The Spirit of Prophecy, vol. 1, pp. 24, 25)
 
Jean 10 : 30
   Jean 10 : 30 dit : « Moi et le Père, nous sommes un. » Les avocats de la doctrine de « Jésus seul » utilisent ce texte pour enseigner qu’il y a une seule personne étant le Père et le Fils, ainsi que l’Esprit Saint. En fait, il ne devrait y avoir aucune difficulté à comprendre la véritable signification de ce texte si nous suivons simplement la règle selon laquelle l’Écriture devrait être utilisée pour expliquer l’Écriture. Dans trois endroits de Jean 17, Jésus prie pour l’unité parmi ses disciples, et dans chacun de ces trois endroits il compare l’unité qu’il désire parmi son peuple à l’unité qui existe entre lui-même et Dieu le Père. Remarquez ses paroles dans les passages suivants :
   Je ne suis plus dans le monde, et ils sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un comme nous. … Afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un. (Jean 17 : 11, 21, 22)
   Personne ne serait assez insensé pour suggérer que Jésus souhaitait que ses disciples deviennent une seule personne ou même un seul être. Ce qu’il veut dire, c’est qu’il désire qu’ils soient unis, en parfaite harmonie, pour apprécier l’unité de pensée, de but et d’action tout comme il appréciait celle de son Père. Ce texte n’indique pas plus une unité de substance entre le Père et le Fils, que l’unité des chrétiens ne suggère qu’ils sont tous d’une seule substance.
 
Hébreux 1 : 8
   Hébreux 1 : 8 dit : « Mais il a dit au Fils : Ton trône, ô Dieu, est éternel ; le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. »
   Paul cite Psaume 45 : 7 dans la version des Septante. La traduction de ce verset dans la version du Rabbinat Français dit ceci :
   Ton trône (fondé par Dieu) durera à jamais, le sceptre de ta royauté est un sceptre de droiture.
   Ceci est vraiment une traduction stricte du Grec. Si elle est correcte, il n’existe aucun conflit apparent, mais si la traduction de la Bible King James et d’un nombre d’autres traductions est correcte, comment devons-nous considérer ce verset ? Selon la Bible King James [5] on devrait comprendre que le Père, le Souverain Suprême de l’univers, a donné son titre à Jésus, ce qui implique clairement que Jésus n’est pas le Souverain Suprême.
   Le Père déclare que Jésus est Dieu de par qui il (Jésus) est. Jésus est divin parce qu’il est par nature le Fils de Dieu. En comparaison aux anges, Jésus a obtenu, par héritage, un nom plus excellent que le leur par ce qu’il est le Fils même de Dieu.
   Le Père a exalté le Fils au même niveau que lui-même, rendant ainsi son Fils digne d’adoration. « Et lorsqu’il introduit de nouveau dans le monde le premier-né, il dit : Que tous les anges l’adorent ! » (Hébreux 1 : 6)
   Ici nous voyons que même les anges de Dieu ont reçu l’instruction d’adorer le Fils de la même manière qu’est adoré le Père.
   C’est le Père qui est ultimement responsable de toutes choses, et il a donné à Jésus l’autorité et la position qu’il tient à présent. Paul comprit bien cela, car il écrivit :
   Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu’il dit que tout lui a été soumis, il est évident que celui qui lui a soumis toutes choses est excepté. Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. (1 Corinthiens 15 : 27, 28)
   Ainsi, lorsque Jésus reçoit le titre de « Dieu », c’est en référence à sa nature divine et en relation à nous, ses enfants. Cependant, il n’est pas le Père lui-même. Éphésiens 1 : 17 est en accord avec cela, car ici le Père est appelé « le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ ». Alors que le Père est appelé le Dieu de Christ, Jésus n’est jamais appelé le Dieu du Père.
 
Esaïe 9 : 5
   Esaïe 9 : 5 dit : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. »
   Certains croient que ce verset parle de Christ en tant que Dieu le Père. S’il en est ainsi, comment peut-il être le Fils ? Et s’il est le Père et le Fils, comment peut-il y avoir une trinité, car une trinité est composé de trois. Ce verset ne soutient certainement pas une doctrine de la Trinité. Et, si nous comparons l’Écriture avec l’Écriture, nous pouvons être sûrs qu’il ne soutient pas non plus la doctrine de « Jésus seul ».
   On se réfère à Jésus comme au Père, pas à son propre Père, mais au Père des enfants que son Père lui a donné.
   Dans Hébreux 2 : 13, Paul cite Esaïe 8 : 18 et l’applique au Christ. Ici Christ dit : « Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés. »
   De nombreux Trinitaires ont dit que le mot éternel d’Esaïe 9 : 5 signifie que le Christ a toujours existé et qu’il n’a jamais eu de commencement. Cependant, lorsque le terme « vie éternelle » s’applique à nous, ils admettent qu’il signifie simplement que nous vivrons pour toujours dans le futur, et non que nous avons toujours existé.
   Remarquez également qu’Esaïe 9 : 6 dit qu’ « on l’appellera … Dieu puissant. » Certains utilisent cette phrase pour dire que Christ est le Dieu suprême. Cela pourrait être un bon argument si ce verset se référait au Christ comme au Dieu Tout-Puissant, mais il utilise le terme Dieu puissant. Dans la Bible, nous lisons l’histoire d’hommes puissants, mais jamais d’hommes Tout-puissants. Il est certainement approprié de dire du Fils qu’il est puissant, car il l’est. Il est aussi approprié de se référer à lui comme Dieu, car le Dieu Très-haut se réfère à son Fils comme Dieu dans Hébreux 1 : 8. Ainsi les termes « Père éternel » et « Dieu puissant » peuvent tout à fait s’appliquer au Fils.
 
Esaïe 44 : 6 et Apocalypse 1 : 17
   Suivant cette ligne de pensée concernant l’unité de Dieu et de Christ, certaines personnes ont mal compris Esaïe 44 : 6 et Apocalypse 1 : 17 où la Bible utilise le terme « le premier et le dernier ».
   Esaïe 44 : 6 dit : « Ainsi parle l’Eternel, roi d’Israël et son rédempteur, l’Eternel des Armées : Je suis le premier et le dernier, et hors de moi il n’y a point de Dieu. »
   Parce que le terme « Je suis le premier et le dernier » est utilisé par Jésus dans l’Apocalypse, certains, à la lecture de ce verset, concluent que Jésus est le seul et l’unique Dieu de la Bible ou, au moins, une partie du Dieu unique.
   Lisons dans Apocalypse le texte où Jésus s’applique lui-même ce terme. Lorsque Jean vit le Christ en vision, il dit : « je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite, en disant : Ne crains point ! Je suis le premier et le dernier. » (Apocalypse 1 : 17)
   Jésus n’arrêta pas la discussion ici. Au verset suivant, il continua en disant : « et le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. » (v. 18)
   Jésus utilisa à nouveau ce terme lorsqu’il parla à l’Église de Smyrne. Il dit : « Voici ce que dit le premier et le dernier, celui qui était mort, et qui est revenu à la vie. » (Apocalypse 2 : 8) Jésus dit de lui, « le premier et le dernier », qu’il était mort. S’il était le seul et unique Dieu, il n’aurait pas pu mourir, car la Bible dit dans 1 Timothée 6 : 16 que Dieu ne peut pas mourir.
   Ainsi, nous devons conclure que la personne qui parle dans Esaïe 44 : 6 est quelqu’un d’autre que Jésus-Christ. Dans la Bible, d’autres termes et noms sont partagés par le Père et le Fils, et le titre « le premier et le dernier » en fait partie.
   Retournons à Esaïe 44 : 6 et découvrons qui parle. L’orateur dit : « Hors de moi il n’y a point de Dieu », et au verset 8, il dit : « Y a-t-il un autre Dieu que moi ? Il n’y a point d’autre Dieu, je n’en connais point. » (KJV) Il s’agit d’un langage précis qui indique que celui qui parle est seul. Tous les pronoms sont au singulier, indiquant qu’une seule personne parle. Qui est cette personne ? Le Nouveau Testament clarifie ceci.
   Dans 1 Corinthiens 8 : 4, Paul écrivit : « nous savons … qu’il n’y a qu’un seul Dieu. » Et pour clarifier encore plus la personne à laquelle il se réfère lorsqu’il parla du Dieu auprès duquel il n’y en a point d’autre, Paul écrivit également : « Il n’y a qu’un seul Dieu, le Père. » (v. 6) Paul comprenait que le seul Dieu de la Bible était Dieu le Père et personne d’autre.
   Jésus avait la même compréhension. Lorsqu’il avait cité Deutéronome 6 : 4, le scribe lui dit : « Bien, maître ; tu as dit avec vérité que Dieu est unique, et qu’il n’y en a point d’autre que lui. » Qui est le Dieu unique auquel se référait le scribe ? Se référait-il à Jésus en tant que Dieu unique ? Certainement pas ! Il se référait à Dieu le Père et Jésus le savait.
   A une autre occasion, alors que Jésus parlait aux scribes et aux Pharisiens, il dit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien. C’est mon Père qui me glorifie, lui que vous dites être votre Dieu. » (Jean 8 : 54) Jésus savait que lorsque les scribes et les Pharisiens disaient « Dieu », ils se référaient à son Père. Lorsque le scribe dit : « Dieu est unique, et … il n’y en a point d’autre que lui », Jésus savait qu’il parlait de son Père.
   Jésus ne corrigea pas le scribe en disant : « Tu es dans l’erreur, je suis réellement le seul Dieu de la Bible. » Pas du tout ! Au contraire, la Bible dit que Jésus vit qu’il avait répondu avec intelligence (Marc 12 : 34). Jésus savait que cet homme avait une juste compréhension, qu’il y a un seul Dieu, le Père, et qu’il n’y a pas d’autre Dieu que lui.
   A chaque fois que des pronoms sont utilisés au singulier pour Dieu ou le Christ tels que « lui », « il », « son », « je », « moi », etc., ils se réfèrent toujours à une seule personne. Quand un écrivain Biblique voulait parler du Père et du Fils, il utilisait toujours les pronoms pluriels tels que « eux », « ils », « nous », « notre », etc. Jusqu’à présent, je n’ai pas trouvé d’exception à cette règle. Lorsque le scribe dit : « Dieu est unique, et… il n’y en a point d’autre que lui » le scribe se réfère à la seule personne, Dieu le Père.
   Avec cette clarification du Nouveau Testament, nous pouvons être complètement sûrs de la personne qui parle dans Esaïe 44 : 6. Il est Dieu le Père et personne d’autre. Il est ultimement le premier et le dernier, même s’il a permis à son Fils de porter également ce titre.
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Message  Arlitto Lun 08 Aoû 2016, 14:23

Apocalypse 1 : 8
   Apocalypse 1 : 8 dit : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant. » Dans de nombreuses Bibles, la première partie de ce texte est en lettres rouges. Ce texte est parfois utilisé pour suggérer que Jésus est appelé Tout-Puissant, un terme utilisé plusieurs fois dans le livre de l’Apocalypse, mais toujours en référence exclusive au Père. L’erreur, en croyant que ce verset se réfère au Christ provient d’une lecture incorrecte, et d’une négligence de la part de certains éditeurs de Bible. Dans les éditions de la Bible avec les paroles de Jésus en rouge, ce verset est généralement imprimé en rouge [6], indiquant que c’est le Christ qui parle. Cela induit de nombreux lecteurs en erreur. Les éditeurs, ainsi que de nombreuses autres personnes, arrivent à cette conclusion à cause du verset 11 où Jésus déclare « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier. » Les termes utilisés dans ce verset : « Alpha et Oméga » et « premier et dernier » semblent correspondre aux termes identiques, « Alpha et Oméga », et similaires, « le commencement et la fin »,  du verset 8 et semblent indiquer que c’est Jésus qui parle au verset 8. Cependant, un examen approfondi de ce passage révèle que ce n’est pas le cas.
   Commençons un peu plus haut dans ce passage, aux versets 4 et 5, lorsque la salutation est donnée de la part du Père, des sept esprits et de Jésus-Christ. Nous lisons :
   Jean aux sept Églises qui sont en Asie : que la grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui est, qui était, et qui vient, et de la part des sept esprits qui sont devant son trône, et de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre ! A celui qui nous aime, qui nous a lavés de nos péchés par son sang. (Apocalypse 1 : 4, 5).
   Remarquons maintenant qu’une description précise est donnée de chacun d’eux. Celui qui est assis sur le trône est clairement décrit comme Celui « qui est, qui était, et qui vient. » Il est dit que les sept esprits sont devant le trône, et Jésus est décrit comme « le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre. »
   On ne peut pas se tromper sur la description du Père. Il est « celui qui est, qui était, et qui vient. » A aucun autre n’est attribuée cette description. En fait, cette description est en contraste frappant avec Jésus qui est « le témoin fidèle, et le premier-né des morts. » Lorsque nous arrivons un peu plus loin dans la citation : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant », à qui devons-nous logiquement l’attribuer ? Clairement, elle se réfère non à Jésus, mais au Père. Il est le seul qui « est, qui était, et qui vient. »
 
1 Jean 5 : 20
   1 Jean 5 : 20 dit : « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu Véritable, et la vie éternelle. » Certains Trinitaires enseignent que ce texte dit de Jésus qu’il est le « Dieu véritable. »
   Considérons cependant celui qui est « le Véritable » dans ce texte, et celui qui est venu pour nous donner « l’intelligence pour connaître le Véritable », qui est le « Fils de Dieu ». Le but, en nous donnant cette intelligence, est que nous puissions « connaître le Véritable » et pour le connaître, il nous faut venir à Jésus.
   Jésus lui-même, a dit : « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître. » (Jean 1 : 18) Ici, Jean nous montre que pour être « dans le Véritable », il nous faut passer par le Fils.
   Paul le comprenait assez bien. Écrivant aux Éphésiens, il dit : « Nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit. » (Éphésiens 2 : 18)
   En étant en Christ, nous sommes « dans le Véritable », le Père.
   C’est ce que Jésus lui-même dit dans Jean 17 : 3, et la signification des deux passages est la même. « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jean 17 : 3)
 
Tite 2 : 13
   Tite 2 : 13 dit : « En attendant la bienheureuse espérance, et la glorieuse apparition de notre grand Dieu et notre Sauveur Jésus-Christ. » (KJV)
   La question est la suivante : ce texte devrait-il être lu de cette manière : « l’apparition de notre grand Dieu qui est notre Sauveur Jésus-Christ », ou devrait-il être lu comme ceci : « l’apparition de la gloire de notre grand Dieu, de même que de notre Sauveur Jésus-Christ » ? « Le grec de cette expression est ambiguë. » (Seventh-day Adventist Bible Commentary, vol. 7, p. 367) Il semble à premier abord que ce texte ne parle que de Jésus-Christ, puisqu’ils sont nombreux à croire que le Père n’est pas supposé venir avec lui lorsqu’il reviendra. [7] Ce verset suggèrerait alors que Jésus est le grand Dieu dont il est question. Ce serait pour le moins incompréhensible, tout spécialement dans les écrits de Paul, qui considère que Jésus est un Être Divin, mais insiste avec force qu’ « il n’y a qu’un seul Dieu, le Père. » (1 Corinthiens 8 : 6)
   Le problème est résolu lorsque nous réalisons que l’impression laissée par le texte grec suggère qu’il ne se réfère pas tant à l’apparition du Christ ou de Dieu, ou même des deux, mais plutôt à la manifestation de leur gloire. La traduction littérale du grec dans ce passage est : « attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ » (Tite 2 : 13 Traduction littérale de Young’s)
   D’autres traductions de la Bible telles que la Revised Standard Version, Modern King James Version, et The Bible in Basic English, [8] ont été fidèles au texte grec en reconnaissant que « l’apparition » fait référence à la gloire de Dieu plutôt qu’à Dieu lui-même.
   Cette interprétation du verset est en parfaite harmonie avec ce que Jésus a dit concernant son retour : lorsqu’il reviendra ce sera dans sa gloire aussi bien que dans la gloire de son Père. Ses paroles exactes sont :
   Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges. (Luc 9 : 26)
   Une fois que nous avons compris cela, la signification du texte devient claire et est en parfaite harmonie avec le reste des Écritures.
 
Jean 1 : 1
   Jean 1 : 1 dit : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Ce texte est beaucoup utilisé pour prouver la doctrine de la Trinité. Tous s’accordent à dire que la Parole est Jésus-Christ. Si l’on substituait Jésus à Parole, voici ce qu’on lirait : « Au commencement était Jésus, et Jésus était avec Dieu, et Jésus était Dieu. » Jésus n’était pas le même Dieu que celui avec lequel il était ! En d’autres termes, le texte n’essaie pas de nous dire qu’au commencement Jésus était avec lui-même, il nous faut donc être prudent dans notre étude de ce texte pour voir ce qu’il dit réellement.
   Au commencement Jésus était clairement avec quelqu’un d’autre, et cette personne était Dieu. La seconde fois, le terme Dieu est utilisé d’une manière descriptive et non en référence à la personne appelée Dieu.
   Comme exemple, disons qu’au commencement Adam était appelé « l’humain » et Ève était appelée « la femme ». Considérons ce qui suit et demandons-nous si Jean 1 : 1 n’est pas structuré de la même manière : Au commencement était la femme, et la femme était avec l’humain, et la femme était humaine.
   Dans cet exemple, la première fois que le mot humain est utilisé, il fait clairement référence à la personne avec laquelle se trouve la femme. La seconde fois, le mot humain est clairement une description de la nature de la femme, et c’est de cette manière que Jean 1 : 1 devrait être compris.
   « Au commencement était Jésus, et Jésus était avec Dieu, et Jésus était Dieu [par nature], et Jésus était divin. »
   Le deuxième verset nous dit ceci : « Elle [Jésus] était au commencement avec Dieu [le Père]. » (Jean 1 : 2)
   Dieu et Jésus ont la même nature divine. Ici nous voyons que Jésus est tout aussi divin que Dieu, son Père, et que Jésus n’est pas le Père mais le Fils du Père.
 
Philippiens 2 : 5-9
   Philippiens 2 : 5-9 dit : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et après s’être trouvé dans la situation d’un homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom. »
   Que veut dire la phrase « existant en forme de Dieu » ? Cela veut-il dire que Jésus était lui-même le Dieu souverain ? Il est évident que cette phrase va à l’opposé de la phrase « en prenant une forme de serviteur. » Le but de ce passage est de montrer le degré de condescendance du Fils de Dieu en soulignant l’immense humiliation par laquelle il a dû passer en prenant sur lui l’humanité. La différence entre l’humanité et la divinité est infinie, la divinité étant au sommet de l’existence et l’humanité tout en bas de l’échelle. Quelle était la position du Christ avant sa venue sur la terre ? Etait-il humain ? Etait-il angélique ? Où se placerait-il dans la classification des êtres ? Il est clair qu’il était divin ; il entrait dans la catégorie de la divinité. Il existait en forme de Dieu. C’est à partir de cette position qu’il est descendu au niveau de l’humanité. En d’autres termes, il n’était pas un ange qui est venu sur la terre, et il n’était pas un être humain, mais il était Celui qui se trouve à la position la plus élevée de l’existence, Celui qui était divin et, à cet égard, égal au Père.
   Remarquons que ce n’est pas la divinité du Christ qui est ici remise en question. Le fait qu’il est égal au Père en nature n’est pas ce qui est remis en question. Le problème est plutôt dans le concept de la divinité qui fait de Jésus le Dieu Souverain lui-même (l’Être suprême de l’univers). Cela détruirait la vérité selon laquelle le Père est l’autorité la plus élevée de l’univers, la source de toutes choses, et que Jésus est véritablement son Fils engendré.
   Le concept que certains trouvent difficile à saisir est que Jésus peut être un Être divin, Celui qui est Dieu par nature, tout en n’étant pas lui-même le Dieu Très-Haut. Il s’agit pourtant du clair enseignement de la Bible et ce n’est qu’en poursuivant notre étude sur la base des enseignements clairs de la Bible que nous pouvons arriver à une compréhension correcte de la vérité biblique.
   La véritable relation entre Jésus et le Père se trouve révélée dans Colossiens, et Paul éclaircit le problème.
   Colossiens 2 : 9 dit ceci : « Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. » Ici, nous voyons que la plénitude de la divinité existe en Christ, mais comme Colossiens 1 : 19 l’explique : « Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui. » Ici nous voyons que c’est le Père qui a ordonné que la plénitude de la divinité habite en Christ. Cela nous fait comprendre que le Père est plus grand que Jésus et est Celui qui a ordonné que le Christ occupe cette position.
   Cela est en parfaite harmonie avec Matthieu 28 : 18 lorsque Jésus dit : « Tout pouvoir [εξουσια, exousia (autorité)] m’a été donné dans le ciel et sur la terre. » Tout pouvoir est à lui, mais il lui a été donné par Celui qui est manifestement plus grand que lui.
   Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu’il dit que tout lui a été soumis, il est évident que celui qui lui a soumis toutes choses est excepté. Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. (1 Corinthiens 15 : 27, 28)
 
Jean 8 : 58
   Jean 8 : 58 dit : « En vérité, en vérité,  je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis. » Certains croient que ce texte montre que Jésus est lui-même le grand Dieu, mais ce n’est pas la signification du texte comme nous allons le montrer.
   Les Juifs entendirent les paroles de Jésus : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu’un garde ma Parole, il ne verra jamais la mort. » (Jean 8 : 51) Ils le prirent alors à parti lui demandant s’il était plus grand que leur ancêtre Abraham. Jésus répondit et dit : « Abraham, votre père, a tressailli de joie à la pensée de voir mon jour : il l’a vu, et il s’est réjoui. » (Jean 8 : 56)
   Les Juifs étaient étonnés que malgré le fait que Jésus n’ait pas encore cinquante ans, il disait qu’Abraham avait vu son jour. Jésus continua en leur disant qu’il était avant Abraham ; autrement dit, Jésus disait ceci : « Voici la vérité : j’existais avant la naissance d’Abraham ».
   Ce passage parle assurément de la préexistence de Christ ! Jésus voulait faire passer aux Juifs le message qu’il existait avant Abraham et qu’il était plus grand que lui. L’expression hébraïque pour « JE SUIS » est tirée d’un terme qui signifie “qui existe par lui-même”. Jésus dit dans Jean 5 : 26 : « Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. » Jésus possède une vie qui lui est propre, mais cette vie lui a été « donnée » par le Père, comme il le dit lui-même. C’est cette vie qui permet à Jésus d’être l’Auteur de la Création et d’exister avant toutes choses (Colossiens 1 : 16 ; Proverbes 8 : 22-30 ; Jean 1 : 3).
 
Esaïe 43 : 10
   Esaïe 43 : 10 déclare : « Vous êtes mes témoins, dit l’Eternel, Vous, et mon serviteur que j’ai choisi, afin que vous le sachiez, que vous me croyiez et compreniez que c’est moi ; avant moi il n’a point été formé de Dieu, et après moi il n’y en aura point. » (Esaïe 43 : 10) Il n’y a aucun doute que ce passage parle exclusivement de Dieu le Père ainsi que des enfants d’Israël qui sont les témoins et les serviteurs du Seigneur Dieu. Ils ont attesté et peuvent rendre témoignage que lui seul est Dieu, l’Être suprême de l’univers, et qu’il n’y a pas d’autre Dieu. Il n’y en a jamais eu et n’y en aura jamais.
   Qu’est-ce qui a amené Israël à cette connaissance ? « C’est moi qui ai annoncé, sauvé, prédit, ce n’est point parmi vous un dieu étranger ; vous êtes mes témoins, dit l’Eternel, c’est moi qui suis Dieu. » (Esaïe 43 : 12) Ce texte dit : « Tout d’abord j’ai prédit votre délivrance ; j’ai déclaré ce que j’allais faire, et je l’ai fait, je vous ai sauvé. Aucun dieu étranger n’a jamais agi ainsi. Vous êtes témoins que je suis le Dieu unique. »
   Israël avait fait une expérience avec Dieu, et au travers de ces expériences de délivrance, il en était arrivé à réaliser qu’il est le seul vrai Dieu.
 
Jean 10 : 17, 18
   Jean 10 : 17, 18 dit ceci : « Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père. »
   Ces versets sont souvent utilisés pour soutenir l’idée que Jésus n’est pas réellement, véritablement, et complètement mort, et qu’il était capable de se lever d’entre les morts. Cependant, ces versets doivent être mis en harmonie avec d’autres textes comme Esaïe 53 : 12 qui dit que Jésus s’est « livré lui-même à la mort », et avec plus de trente textes du Nouveau Testament enseignant que Jésus a été ressuscité par le Père.
   Selon le Thayer’s Greek-English Lexicon of the New Testament, le mot grec traduit par « la reprendre » signifie aussi « recevoir (ce qui est donné), gagner, acquérir, obtenir, retrouver quelque chose ». Le même terme grec est utilisé au verset 18 mais est traduit par « recevoir ». Christ a donné sa vie afin de pouvoir la recevoir à nouveau. Le mot grec traduit par « pouvoir » (exousia) signifie pouvoir dans le sens d’“autorité” ou “permission” plutôt que dans le sens de pouvoir d’une force physique.
   Lisons à nouveau les versets avec une traduction plus logique des mots. Jésus dit : « Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la recevoir à nouveau. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même. J’ai l’autorité de la donner, et j’ai l’autorité de la recevoir à nouveau : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père. »
   Christ avait l’autorité ou la permission de donner sa vie afin de pouvoir la recevoir à nouveau des mains de son Père. Christ ne pouvait pas, et ne s’est pas ressuscité lui-même d’entre les morts, car s’il en avait été ainsi, il n’aurait pas pu être mort. Dans la prophétie de la mort complète de Christ, telle qu’on la trouve dans Psaume 88 : 9, Christ dit : « Je suis enfermé et je ne puis sortir. »
   Prétendre que Christ s’est ressuscité lui-même d’entre les morts serait une contradiction directe des paroles de Christ, car il dit : « Je ne puis rien faire de moi-même. » Cela contredirait également au moins trente textes du Nouveau Testament déclarant que c’est le Père qui a ressuscité Christ d’entre les morts.
   Paul, écrivant dans Galates 1 : 1 déclare que « Dieu le Père … l’a ressuscité des morts. »
   Le témoignage de la Bible selon lequel Christ est mort complètement et que son Père l’a ressuscité des morts est sans équivoque. Esaïe 53 parle de la mort totale de Christ :
   Il a plu à l’Eternel de le briser par la souffrance… après avoir livré son âme en sacrifice pour le péché … il s’est livré lui-même à la mort, et … il a été mis au nombre des malfaiteurs, parce qu’il a porté les péchés de beaucoup d’hommes, et qu’il a intercédé pour les coupables. » (KJV, Esaïe 53 : 10, 12)
   Selon la Bible, l’âme de Christ est morte. C’est son âme qui a été offerte en sacrifice pour le péché. Si un mort ne peut même pas penser, il peut encore moins se ressusciter lui-même d’entre les morts.
 
Jean 2 : 19
   Jean 2 : 19 dit : « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. » L’une des difficultés qui apparaît en acceptant l’interprétation Trinitaire de ce verset vient qu’il y a plus de trente textes de la Bible déclarant que le Père a ressuscité Jésus des morts. En fait, tous les apôtres enseignaient que Jésus avait été ressuscité des morts par le Père. Un seul texte peut-il annuler le témoignage de trente autres ? Lorsqu’on se heurte à des contradictions apparentes dans la Bible, le poids de l’évidence doit être considéré. Le premier point donné par le poids de l’évidence est que le Père a ressuscité Jésus des morts, et que Christ ne s’est pas ressuscité lui-même des morts. Psaume 16 : 10 déclare : « Car tu n’abandonneras point mon âme dans le sépulcre, et tu ne permettras point que ton bien-aimé voie la corruption. »
   Ce texte met en lumière le fait que le Père était responsable de la résurrection de Christ. C’est le Père qui n’a pas abandonné l’âme de Christ dans le sépulcre. Examinons Jean 2 : 19 plus en profondeur afin de voir s’il existe une preuve supplémentaire soutenant cette conclusion.
   Dans le contexte de ce verset, les Juifs ont demandé un signe à Jésus à cause des œuvres qu’il accomplissait. Leurs paroles exactes étaient : « Quel miracle nous montres-tu, pour agir de la sorte ? » (Jean 2 : 18) C’est en réponse à cette question que Jésus a dit : « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. » Jésus leur disait d’attendre un signe tout spécial. Ce signe démontrerait sa messianité, son autorité. Telle serait sa lettre de créance. C’est, dans ce contexte, le point important de ce qu’il a dit.
   Les Juifs en ont-ils conclu que Jésus se ressusciterait lui-même des morts ? Ont-ils reçu un tel signe ? Le fait est que les Juifs n’ont absolument pas eu de preuves que Jésus s’était lui-même ressuscité des morts, et ils n’auraient pas pu en avoir de la part des apôtres, car la prédication de chacun d’eux était que le Père avait ressuscité Jésus des morts. La question est la suivante : ont-ils reçu le signe promis par Jésus ? Lors de sa réponse, Jésus avait donné un argument valable, même si plus tard, la réponse ne fut pas reconnue par les Juifs. Le fait qu’ils n’aient pas compris la réponse démontre que le point important ne se situait pas dans le fait que Jésus allait se ressusciter lui-même des morts, mais plutôt qu’il allait ressusciter dans trois jours. L’important n’était pas qui allait le ressusciter mais le fait qu’il allait ressusciter !
   Paul, dans Éphésiens 1 : 19, 20 met l’accent sur « l’infinie grandeur » de la « puissance » du Père qui a été déployée « en… ressuscitant » Christ « des morts ». Si Christ s’était réellement ressuscité lui-même d’entre les morts, les paroles de Paul n’auraient pas pu être vraies, car ce n’aurait pas été la puissance du Père qui aurait été déployée mais la puissance de Christ.
   On peut alors se poser la question suivante : « Pourquoi Jésus a-t-il dit : “Je le relèverai” ? » A certains moments, Jésus a parlé d’une manière qui pourrait être décrite comme énigmatique. A la lumière du témoignage abondant du reste des Écritures, selon lequel le Père a ressuscité Jésus des morts, ce verset doit être considéré de la même manière que le passage où Dieu déclare avoir endurci le cœur de Pharaon, par exemple, ou que les passages qui déclarent qu’en donnant des paraboles, le Seigneur avait pour but d’empêcher que les gens ne comprennent de crainte qu’ils ne se repentent, ne changent de voie et soient sauvés. Dans les cas précédents, nous ne considérons pas la signification précise des paroles prononcées, mais nous acceptons que Dieu parle plutôt des conséquences de certaines actions comme s’Il était la cause de ces conséquences. A la lumière de toutes ces évidences, il nous faut conclure que Jésus parle d’une manière similaire dans ce verset.
 
Romains 8 : 26
   Romains 8 : 26 dit ceci : « De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables. » Ce texte parle de la manière dont le Saint Esprit nous assiste ou nous aide lorsque nos cœurs sont lourds et que nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières.
   Parfois nous sommes tellement accablés et affligés que nous ne pouvons même pas dire un mot. La seule chose que nous pouvons faire est de soupirer ou de gémir. L’Esprit est à même de se rapprocher de ce sentiment et Dieu comprend.
   « L’Esprit lui-même (itself) [9] intercède » pour nous. Comment les Écritures peuvent-elles se référer à l’Esprit en tant que « it » si l’Esprit est Dieu ? Nous sommes faits à l’image de Dieu – corps et esprit. Nous pourrions nous référer à notre corps ou à notre esprit et il est tout à fait correct d’en parler en utilisant un « it », mais lorsqu’il y a union du corps et de l’esprit, nous avons affaire à une personne, et il serait tout à fait inapproprié de s’y référer avec un it.
   Les Écritures nous disent que nous n’avons qu’un seul médiateur en notre faveur : « Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur [ou intercesseur] entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme. » (1 Timothée 2 : 5)
   Selon 1 Corinthiens 8 : 6 et Éphésiens 4 : 5 il y a un seul Seigneur, qui est Jésus-Christ. Considérons maintenant un autre verset qui va nous ouvrir les yeux. Il s’agit de 2 Corinthiens 3 : 17 : « Or, le Seigneur c’est l’Esprit ; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. »
   Nous voyons que Jésus est cet Esprit qui intercède pour nous, mais en raison de sa forme qui n’est pas corporelle, on peut s’y référer avec un « it » et cela ne pose aucun problème. Ellen White a également écrit :
   « Nous n’avons qu’une voie pour nous approcher de Dieu. Nos prières ne peuvent monter à lui que par un seul nom — celui du Seigneur Jésus notre avocat. Son Esprit doit inspirer nos demandes. Aucun feu étranger ne devait être utilisé dans les encensoirs devant être balancés devant Dieu dans le sanctuaire. De même, le Seigneur lui-même doit allumer dans nos cœurs un brûlant désir, si nous voulons que nos prières lui soient agréables. L’Esprit Saint en nous doit intercéder pour nous avec des soupirs inexprimables. (The Review and Herald, 9 février 1897.)
 
Actes 5 : 3, 4
   « Pierre lui dit : Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu mentes au Saint-Esprit, et que tu aies retenu une partie du prix du champ ? S’il n’eût pas été vendu, ne te restait-il pas ? Et, après qu’il a été vendu, le prix n’était-il pas à ta disposition ? Comment as-tu pu mettre en ton cœur un pareil dessein ? Ce n’est pas à des hommes que tu as mentis, mais à Dieu. » (Actes 5 : 3, 4) Au verset 3, Pierre dit qu’Ananias a menti à l’Esprit Saint, mais au verset 4 Pierre déclare qu’Ananias a menti à Dieu. Cela semble vouloir dire que Dieu est assimilé à l’Esprit Saint.
   La promesse de l’Esprit Saint qui avait été faite aux apôtres était quelque chose qu’ils attendaient dans une grande expectative. Lorsque l’Esprit est venu, ils se sont souvenus des paroles de Jésus : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. » (Jean 14 : 23)
   Lorsque l’Esprit est venu au jour de la Pentecôte, ils savaient que le Père et le Fils étaient véritablement avec eux. En fait, le livre des Actes, dans son ensemble, nous raconte les œuvres merveilleuses que les apôtres ont accomplies car l’Esprit leur avait donné la puissance de travailler à l’édification du royaume de Dieu.
   Pierre savait bien qui était l’Esprit Saint, de telle sorte que lorsque Ananias a menti quant à la vente de son champ, Pierre pouvait utiliser les termes Esprit Saint et Dieu de manière interchangeable et cela sans se tromper.
   Si je vous dis que vous avez attristé mon esprit, cela signifie-t-il que vous avez attristé une autre personne ? Non, je veux dire par là que vous m’avez blessé au plus profond de moi !
   Dans Jean 11 nous avons un exemple similaire à la mort de Lazare. Au verset 33 nous lisons ce qui suit : « Jésus, la voyant pleurer, elle et les Juifs qui étaient venus avec elle, frémit en son esprit, et fut tout ému. » Remarquez que le terme utilisé est « frémit en son esprit ». Quelques versets plus loin nous lisons : « Jésus, frémissant de nouveau en lui-même, se rendit au sépulcre. » (v. 38) Tout d’abord la Bible dit qu’il « frémit en son esprit », puis, parlant de la même personne ayant la même expérience, la Bible dit « Jésus, frémissant de nouveau en lui-même ». Nous voyons que les termes « frémit en son esprit » et « frémissant en lui-même » veulent dire la même chose. Il s’agit de l’expérience d’un individu. Pierre savait que l’Esprit Saint était Dieu lui-même, présent personnellement avec ses disciples dans une forme non corporelle.


[1] Premiers Ecrits, p. 220, 221. retour
[2] N.T. 13 fois dans la Bible anglaise KJV, 11 fois dans la Bible Segond. retour
[3] Lexique de l’Hébreux dans l’Ancien Testamentretour
[4] Il s’agit d’un autre lexique de l’Hébreux. retour
[5] N.T. : Il est de même dans la Bible Segond. retour
[6] Bien évidemment, la couleur n’est pas dans le texte original, mais a été rajoutée par les éditeurs de Bibles. retour
[7] La Bible enseigne que le Père viendra avec son Fils. Voir Apocalypse 6 : 16. retour
[8] N.T. Il en est de même dans la version Segond. retour
[9] N.T. : Quel livre lis-tu ? Je lis le livre que ma mère m’a conseillé, il (it) est très intéressant.
            En anglais, le pronom utilisé en réponse à un quel, un qu’est-ce que, ou un quoi est le pronom neutre it.
                  Ce pronom n’existe pas en français, c’est pourquoi on emploie le pronom personnel il.  retour
Catégorie : Le Fondement de Notre Foi
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Message  Arlitto Lun 08 Aoû 2016, 14:24

Les Verset Bibliques enseignant la Trinité (3 Dieux en Un) 


Un survol rapide des versets démontrant que notre Dieu est "trois en un". 

La traductrice choisie de faire usage de la Bible Martin 1855 à cet effet. 

Des versets disant que Jésus est Dieu: 

Héb.1:8 
. Dieu le Père a appelé le Fils "Dieu." 
Mais il est dit quant au Fils : "O Dieu! ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton royaume est un sceptre d'équité 

Isa.9:5 
L' "enfant" est appelé le "Dieu Fort et puissant. 
. Car l'Enfant nous est né, le Fils nous a été donné; et l'empire a été posé sur son épaule; et on appellera son nom, l'Admirable, le Conseiller, le Dieu Fort et puissant, le P;re d'éternité, le Prince de paix. 

Mt.1:23 
. Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils; et on appellera son nom EMMANUEL; ce qui signifie, Dieu avec nous. 

Is.7:14 
. C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe: Voici, une vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et appellera son nom Emmanuel. 

Jésus est appelé Émmanuel, se qui signifie "Dieu avec nous." 

Jean1:1 
Jésus (la "Parole") est appelé "Dieu". 
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu; et cette parole était Dieu. 


1 Tim. 3:16 
Paul said Jesus was God "manifested in the flesh." 
Col. 2:8.9 
Paul said Jesus was the "fullness of the Godhead bodily. 
John. 20:28 
Thomas said to Jesus, "…my God." 
Titus 2:13 
Paul called Jesus "the great God." 
Phil. 2:5,6 
Paul said Jesus didn’t feel it was wrong to be considered "equal with God." 
John 5:18 
The Jews wanted to kill Jesus because He was "making Himself equal with God." 
John 10:30 
Jesus said, "I and the Father are one." 
Gen. 1:1; 

Col. 1:16 
The Bible said God created all things and that Jesus created all things. 
Mic. 5:2 
The messiah (Jesus) had always been in existence. 
Isa. 44:6; Rev. 1:2,8, 11,13 
God claimed to be the "First and the Last." So did Jesus. God clearly states that He is the only savior. The Bible also says Jesus is our savior. 


Verses saying the Father is God: 

John. 8:41 "The only Father we have is God Himself." 
Eph. 4:6 " … one God and Father of all …" 


Verses saying the Holy Spirit is God: 

Acts 5:3,4 "… you have lied to the Holy Spirit … you have not lied to men, but to God." 
Acts 28:25,26 Referring to Isaiah 6:9,10, Peter said the "Holy Spirit" spoke to the prophet Isaiah. In the book of Isaiah, it says the "Lord" spoke to the prophet Isaiah. 
1 Cor. 3:16 "Don’t you know you are God’s temple and that God’s Spirit lives in you?" 


Verses saying there is only one God: 

Mk. 12:32 "You are right in saying God is one and there is no other but him." 
Mk. 12:29 "The Lord our God, the Lord is one." 
1 Tim. 2:5 "For there is one God …" 
1 Cor. 8:4 " … and there is no God but one." 
Gal. 3:20 " … but God is one." 
James 2:19 "You believe there is one God. Good! …" 
Ps. 86:10 " … you alone are God." 
Deut. 6:4,5 "The Lord our God, the Lord is one …" 
Isa. 44:8 "Is there another God besides me?" 
Isa. 45:21 "There is no God apart from me … there is none but me." 
Isa. 45:22 "For I am God and there is no other." 
Isa. 46:9 "I am God, and there is no other" 
Isa. 45:5 "I am the Lord, and there is no other; apart from me there is no God." 
Isaiah 45:18 "I am the Lord, and there is no other." 
Mal. 2:10 "Did not one God create us?"
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Message  Arlitto Lun 08 Aoû 2016, 14:24

JHWH est Dieu: Gen 1.1; Deut 6.4; Ps 45.7-8; 
et Jésus est Dieu: Jean 1.1,18; 20.28, Rom 9.5; Tite 2.13; Héb 1.8, 2 Pi 1.1 

JHWH est Seigneur: Gen 15.1; Ex 20.2; Nom 6.24; Deut 6.4; 
et Jésus est Seigneur: Marc 12.35-37; Luc 2.11; Jean 20.28; Act 2.36; 10.36; Rom 10.9; 1 Cor 8.5-6; 12.3; 16.22; 2 Cor 4.5, Phil 2.11; 1 Pi 2.3; 3.15, Jac 2.1 

JHWH est le Premier et le Dernier, l'Alpha et l'Oméga: Es 41.4, 48.12; Apoc 1.8 
et Jésus est le Premier et le Dernier, l'Alpha et l'Oméga: Apoc 1.17-18; 2.8; 22.12-16 

JHWH est le Sauveur: Es 43.3,11; 63.8; Luc l.47; 1 Tim 4.10 
et Jésus est le Sauveur: Mat 1.21; Luc 2.11; Jean 1.29; 4.42; Tite 2.13; Héb 5.9 

JHWH est Roi: Ps 95.3; Es 43.15; 1 Tim 6.14-16; 
et Jésus est Roi: Apoc 17.14; 19.16 

JHWH est Juge: Gen 18.25; Ps 50.4,6; 96.13; Rom 14.10 
et Jésus est Juge: Jean 5.22; 2 Cor 5.10; 2 Tim 4.1 

JHWH est le Rédempteur: Ps 130.7-8; Es 48.17; 54.5; 63.9 
et Jésus est le Rédempteur: Act 20.28; Héb 9.12 

JHWH est le Créateur: Gen 1.1; Job 33.4; Ps 95.5-6: 102.26; Es 40.28 
et Jésus est le Créateur: Jean 1.1-3; Col 1.15-18; Héb 1.1-3 

JHWH existe dès l'éternité: Gen 1.1; Ex 3.15; Ps 90.2; Dan 6.27; Rom 1.20 
et Jésus existe dès l'éternité: Jean 1.1; 8.58; 12.41; 17.5; 1 Cor 10.4; Phil 2.6; Héb 9.26; 13.8, Jude 25 

JHWH pardonne les péchés: Ex 34.6-8; Néh 9.17; Dan 9.9; Jon 4.2 
et Jésus pardonne les péchés: Marc 2.1-12; Act: 5.31; 26.18; Col 2.13; 3.13 

JHWH ressuscite les morts: 1 Sam 2.6; Mat 22.31-32; Jean 5.21; Act 2.24; 3.15; Rom 4.24; 2 Cor 1.9 
et Jésus ressuscite des morts: Luc 7.11-17; Jean 5.21; 6.40; 11.39-44 

JHWH reçoit louange et adoration: Deut 32.3; Es 45.23; Ps 22.27-28; 66.4; 95.6: 97.7; 99.9; Apoc 14.7; 19.10 
et Jésus reçoit louange et adoration: Mat 2.2; 14.33; 28.9,17; Jean 5.23; 20.28; Act 1.24; 7.59; 9.10-16; 22.16-21; 1 Cor 1.2; 16.22; 2 Cor 12.8-9: Phil 2.10-11; Héb 1.6; Apoc 5.8-14.
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Message  Arlitto Lun 08 Aoû 2016, 14:24

LA DIVINITE DE JESUS-CHRIST, UNE CERTITUDE INCONTESTABLE 


Commençons par la lecture en Esaïe 35, verset 4 : 
" Dites à ceux qui ont le cœur troublé : Prenez courage, ne craignez point; voici votre Dieu, la vengeance viendra, la rétribution de Dieu; Il viendra lui-même, et vous sauvera " 
Puis passons au verset suivant : 
" Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, s’ouvriront les oreilles des sourds; alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet éclatera de joie… ". Ce qui préfigure ce qui devait se passer lors de la venue du Christ, telle qu’il en est parlé dans : 
Matthieu 11, verset 2 à 5 : 
" Jean ayant entendu parler dans sa prison des œuvres du Christ, lui fit dire par ses disciples : Es-tu celui qui doit venir, (donc tel qu’annoncé en Eaïe, versets 4 et 5) ou devons-nous en attendre un autre ? Jésus leur répondit : Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres ". 
Il est bien écrit, nous venons de le lire en Esaïe 35 : 4 : Il viendra Lui-même vous sauver : soit Dieu lui même était annoncé, et il vint donc en Jésus-Christ, Son Fils unique et, Dieu. 
Allons encore en Esaïe, chapitre 7, verset 14 : 
" C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe; voici, la vierge deviendra enceinte, ele enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d’Emmanuel (Emmanuel voulant dire " Dieu avec nous "), oui vous avez bien lu ! Dieu avec nous ! 
confirmé en Matthieu chapitre 1, verset 23 : 
" Voici la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous ". Oui vous avez bien lu ! Jésus-Christ appelé Emmanuel, qui veut dire Dieu avec nous. 

Passons maintenant au chapitre de Jean, chapitre 1, verset 1 : 
" Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu ". La Traduction du monde nouveau falsifie (faussement traduit) ce passage en mettant : … et la parole était en forme de dieu. 
Dans toutes les bibles, exceptée celle de J. Greber, et d’après le texte grec, nous pouvons être certains que la transcription " la Parole était Dieu " est la traduction exacte; nous avons vérifié auprès de personnes connaissant les Ecritures, et qui parlent le grec et l’hébreux, il nous a été certifié ce que nous avançons ici. 
Allons maintenant en Colossiens, chapitre 2, verset 9 : 
" Car en lui, (Jésus) habite corporellement toute la plénitude de la divinité. " 
Oui, vous avez bien lu, … toute la plénitude de la divinité.. 
Le verset dans Jean, chapitre 14, verset 29, le Christ dit que " le Père est plus grand que moi. Oui mais parce qu’il parle de lui (Jésus) en tant qu’homme sur la terre, qui ne pouvait effectivement pas se dire égal à Dieu, vivant pleinement ainsi sa qualité d’homme. Un homme (Adam) ayant péché, il fallait, pour être sauvé, qu’un homme (Jésus-Christ venu en chair) prenne sur lui tous les péchés des humains, meurent sur la croix pour ressusciter glorieusement ! Cela devant permettre aux hommes qui le reconnaîtrait comme Dieu et Sauveur, de jouir de la vie éternelle (Jean 3 :16). Sur la terre Jésus pouvait donc déclarer que le Père était plus grand que lui, mais cela ne signifie aucunement que, comme le prétend la Watchtower, Jésus-Christ n’est pas Dieu. Nous allons voir d’autres passages, mais .. 
avant, on récapitule : Esaïe 35 : 4 annonce : " Il viendra Lui-même et vous sauvera " … Esaïe 7 : 14 précise " que la vierge enfantera un enfant du nom d’Emmanuel, (Dieu avec nous); confirmé en Mathieu 1 : 23. On a vu Jean 1 :1 Et la Parole était Dieu… Colossiens 2 :9 parlant de Jésus " en qui habite toute la plénitude de la divinité. 
On redémarre, pour constater, dans le texte, que Jésus est Dieu : 
Allons dans Hébreux 1, verset 8 : 
Mais il a dit au Fils : 
Ton trône, ô Dieu, est éternel – Oui, vous avez bien lu, le Père dit à son Fils : ô Dieu, ton trône est éternel. 
Puis allons à Romains 9, verset 5 : 
" Et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au-dessus de toute chose, Dieu béni éternellement, amen ! " 
La Traduction du monde nouveau falsifie quelques’un de ces nombreux passages que je cite ici. 
Quoiqu’il en soit, vous avez bien lu, déjà en Esaïe 35 :4 – en Esaïe 7 : 14 – en Jean 1 :1 – en Colossiens 2 :9, en Hébreux 1 :8 et en Romains 9 :5. 
Voyons encore en Tite, 2 verset 13 
" En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ ! " 
La prochaine fois, nous vous proposons de voir comment Jésus-Christ a été l’objet d’adoration de la part de disciples ou de gens qui l’ont vu. Qui dit adoration dit divinité, preuve donc en est que Christ est bien Divin, sinon personne n’aurait oser l’adorer; mais on verra cela une autre fois. 
Nous pouvons vous dire qu’il existe une foule de versets qui attestent de la divinité de Christ, si nous nous sommes limités à quelques-uns c’est par un souci de ne pas faire un texte trop long à lire. 
Cordialement à tous ceux qui liront ce document. 



Commençons par la lecture en Esaïe 35, verset 4 : 
" Dites à ceux qui ont le cœur troublé : Prenez courage, ne craignez point; voici votre Dieu, la vengeance viendra, la rétribution de Dieu; Il viendra lui-même, et vous sauvera " 
Puis passons au verset suivant : 
" Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, s’ouvriront les oreilles des sourds; alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet éclatera de joie… ". Ce qui préfigure ce qui devait se passer lors de la venue du Christ, telle qu’il en est parlé dans : 
Matthieu 11, verset 2 à 5 : 
" Jean ayant entendu parler dans sa prison des œuvres du Christ, lui fit dire par ses disciples : Es-tu celui qui doit venir, (donc tel qu’annoncé en Eaïe, versets 4 et 5) ou devons-nous en attendre un autre ? Jésus leur répondit : Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres ". 
Il est bien écrit, nous venons de le lire en Esaïe 35 : 4 : Il viendra Lui-même vous sauver : soit Dieu lui même était annoncé, et il vint donc en Jésus-Christ, Son Fils unique et, Dieu. 
Allons encore en Esaïe, chapitre 7, verset 14 : 
" C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe; voici, la vierge deviendra enceinte, ele enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d’Emmanuel (Emmanuel voulant dire " Dieu avec nous "), oui vous avez bien lu ! Dieu avec nous ! 
confirmé en Matthieu chapitre 1, verset 23 : 
" Voici la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous ". Oui vous avez bien lu ! Jésus-Christ appelé Emmanuel, qui veut dire Dieu avec nous. 

Passons maintenant au chapitre de Jean, chapitre 1, verset 1 : 
" Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu ". La Traduction du monde nouveau falsifie (faussement traduit) ce passage en mettant : … et la parole était en forme de dieu. 
Dans toutes les bibles, exceptée celle de J. Greber, et d’après le texte grec, nous pouvons être certains que la transcription " la Parole était Dieu " est la traduction exacte; nous avons vérifié auprès de personnes connaissant les Ecritures, et qui parlent le grec et l’hébreux, il nous a été certifié ce que nous avançons ici. 
Allons maintenant en Colossiens, chapitre 2, verset 9 : 
" Car en lui, (Jésus) habite corporellement toute la plénitude de la divinité. " 
Oui, vous avez bien lu, … toute la plénitude de la divinité.. 
Le verset dans Jean, chapitre 14, verset 29, le Christ dit que " le Père est plus grand que moi. Oui mais parce qu’il parle de lui (Jésus) en tant qu’homme sur la terre, qui ne pouvait effectivement pas se dire égal à Dieu, vivant pleinement ainsi sa qualité d’homme. Un homme (Adam) ayant péché, il fallait, pour être sauvé, qu’un homme (Jésus-Christ venu en chair) prenne sur lui tous les péchés des humains, meurent sur la croix pour ressusciter glorieusement ! Cela devant permettre aux hommes qui le reconnaîtrait comme Dieu et Sauveur, de jouir de la vie éternelle (Jean 3 :16). Sur la terre Jésus pouvait donc déclarer que le Père était plus grand que lui, mais cela ne signifie aucunement que, comme le prétend la Watchtower, Jésus-Christ n’est pas Dieu. Nous allons voir d’autres passages, mais .. 
avant, on récapitule : Esaïe 35 : 4 annonce : " Il viendra Lui-même et vous sauvera " … Esaïe 7 : 14 précise " que la vierge enfantera un enfant du nom d’Emmanuel, (Dieu avec nous); confirmé en Mathieu 1 : 23. On a vu Jean 1 :1 Et la Parole était Dieu… Colossiens 2 :9 parlant de Jésus " en qui habite toute la plénitude de la divinité. 
On redémarre, pour constater, dans le texte, que Jésus est Dieu : 
Allons dans Hébreux 1, verset 8 : 
Mais il a dit au Fils : 
Ton trône, ô Dieu, est éternel – Oui, vous avez bien lu, le Père dit à son Fils : ô Dieu, ton trône est éternel. 
Puis allons à Romains 9, verset 5 : 
" Et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au-dessus de toute chose, Dieu béni éternellement, amen ! " 
La Traduction du monde nouveau falsifie quelques’un de ces nombreux passages que je cite ici. 
Quoiqu’il en soit, vous avez bien lu, déjà en Esaïe 35 :4 – en Esaïe 7 : 14 – en Jean 1 :1 – en Colossiens 2 :9, en Hébreux 1 :8 et en Romains 9 :5. 
Voyons encore en Tite, 2 verset 13 
" En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ ! " 
La prochaine fois, nous vous proposons de voir comment Jésus-Christ a été l’objet d’adoration de la part de disciples ou de gens qui l’ont vu. Qui dit adoration dit divinité, preuve donc en est que Christ est bien Divin, sinon personne n’aurait oser l’adorer; mais on verra cela une autre fois. 
Nous pouvons vous dire qu’il existe une foule de versets qui attestent de la divinité de Christ, si nous nous sommes limités à quelques-uns c’est par un souci de ne pas faire un texte trop long à lire. 
Cordialement à tous ceux qui liront ce document.
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Message  Arlitto Lun 08 Aoû 2016, 14:25

La divinité de Jésus: une évidence biblique 

1) 1Jean 5:20 « Nous savons que le Fils de Dieu est venu, et qu'il nous a donné l'intelligence pour Connaître le Véritable ; et nous sommes dans le véritable en son Fils Jésus Christ, c'est Lui le Dieu véritable et la vie éternelle» (Bible de Jérusalem) 
2) 1Thimothée 3:16 « Et sans contredit le mystère de la piété est grand , Dieu a été manifesté en chair, a été vu des anges a été prêché aux nations , a été élevé dans la gloire » ( Segond) 
3) Tite 2:13 « attendant la bienheureuse espérance et l'Apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, le Christ Jésus » (Bible de Jérusalem) 

4) Isaie 9:5 « car un Enfant nous est né , un Fils nous a été donné, il a reçu le pouvoir sur ses épaules et on lui a donné ce non: Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père-éternel, Prince de Paix » ( Bible de Jérusalem) 
5) Jérémie 23:6 « Voici les jours ou je susciterai à David un germe juste.. Et voici le Nom dont on l'appelera Yahvé - notre justice.» (Bible de Jérusalem) 
6) Philippiens 2:6. « Lui, de condition divine, ne retient pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu » (Bible de Jérusalem) 
7) Jean 14:10 « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même : mais le Père demeurant en moi fait ses œuvres ». ( Bible de Jérusalem) 
8) Jean 10:30 « Moi et le Père nous sommes un. » (Bible de Jérusalem) 
9) Romains 9:5 « ...et aussi les patriarches, et de qui le Christ est issu selon la chair, lequel est au-dessus de tout, Dieu béni éternellement ! Amen. » (Bible de Jérusalem) 
10) Marc 2:7 « Comment celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème ! Qui peut remettre les péchés, sinon Dieu seul » (Bible de Jérusalem) 
11) Jean 14:9 « Jésus lui dit : " Voilà si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ? Qui m'a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : «Montre-nous le Père ! » ? » (Bible de Jérusalem) 
12) Jean 10:33 « Les Juifs lui répondirent : » Ce n'est pas pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème et parce que toi, n'étant qu'un homme, tu te fais Dieu. » » (Bible de Jérusalem) 
13) Jean 16:15 « Tout ce que le Père a est à moi; c'est pourquoi j'ai dit qu'il prend de ce qui est à moi, et qu'il vous l'annoncera.» 

14) Luc 24:52 (l’ascension du Christ) « Pour eux, après l'avoir adoré, ils retournèrent à Jérusalem avec une grande joie» (Louis Segond) 
(Si Jésus n'est pas Dieu alors ses disciples ont «blasphémé» en se prosternant devant le Christ ressuscité, car Jésus dit lui-même en Luc 4:8 Et Jésus lui dit : « Il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et à lui seul tu rendras un culte. » ) 
15) Jean 4:21 «Jésus lui dit : « Crois-moi, femme, l'heure vient où ce n'est ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. » »(Bible de Jérusalem) 
16) Jean 5:18 « Aussi les Juifs n'en cherchaient que davantage à le tuer, puisque, non content de violer le sabbat, il appelait encore Dieu son propre Père, se faisant égal à Dieu. » (Bible de Jérusalem) 
17) Jean 20:28 Thomas lui répondit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » 
( pas de « petit dieu ou autre dieu que Dieu.. cf Deutéronome 32:39 : «Sachez donc que c'est moi qui suis Dieu, Et qu'il n'y a point de dieu près de moi » donc si Jésus n'est pas Dieu, là aussi il y aurait «blasphème» du disciple qui n'est pas corrigé par Jésus... ) (Bible de Jérusalem) 
18) He 1:6 « Et de nouveau, lorsqu'il introduit le Premier-né dans le monde, il dit : Que tous les anges de Dieu l'adorent. » (=> Luc «Et Jésus lui dit : « Il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et à lui seul tu rendras un culte. ») (Bible de jérusalem) 
19) He 1:8 « il dit à son Fils : Ton trône, ô Dieu, subsiste dans les siècles des siècles, et : Le sceptre de droiture est le sceptre de sa royauté. » (Bible de Jérusalem) 
20) Colossiens 2:9 « Car en lui habite corporellement toute la Plénitude de la Divinité, » 
21) Colossiens 1:15 « Il est l'Image du Dieu invisible, Premier-Né de toute créature,» (ce n’est pas l’image de l’archange Michel) (Bible de Jérusalem) 
22) 1 Timothée 1:17 « Au Roi des siècles, Dieu incorruptible, invisible, unique, honneur et gloire dans les siècles des siècles ! Amen. » (Bible de Jérusalem) 
23) Matthieu 1:23 « Voici que la vierge concevra et enfantera un fils, et on l'appellera du nom d'Emmanuel, ce qui se traduit : " Dieu avec nous ». (Bible de Jérusalem) 
( cf Isaïe 7:14 « C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la jeune femme est enceinte, elle va enfanter un fils et elle lui donnera le nom d'Emmanuel. » ) 
24) Jean 1;1 «Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu.» (en sachant que Deutéronome 32:39 (pas de « petit dieu ou autre dieu que Dieu) « Sachez donc que c'est moi qui suis Dieu, Et qu'il n'y a point de dieu près de moi; » ...le Verbe ne peut donc pas être « en forme de dieu » mais bien Dieu tout court..!) 
25) 2 Pierre 1:1 «Siméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus Christ, à ceux qui ont reçu par la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus Christ une foi d'un aussi grand prix que la nôtre» 
...etc. 
La liste est loin, très loin d'être exhaustive..!! 
Remarque: 
La genèse: Ch 1 verset 27 : « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa… » Comment l’homme pourrait-il ressembler à Dieu, qui dans sa nature divine n’a aucune forme, si Dieu n’avait pas eu comme projet de toute éternité, de prendre une forme extérieure, une forme visible..?? 
Dans l’ancien Testament, Dieu annonce sa venu, il dit clairement qu’il viendra lui-même sauver son peuple, qu’il sera au milieu de lui…..aurait-il menti? se serait-il renier par la suite dans le nouveau testament en envoyant un archange..?? 
S’il n’a pas menti c’est qu’il est bien venue « en personne » nous sauver, alors Christ est Dieu… comme en témoigne clairement la Parole de Dieu… il s’agit bel et bien de la « parole de Dieu »..!! 
La Bible tout entière témoigne de la divinité du Christ sans pour autant nier son humanité. Pour soutenir et prouver le contraire, il n’y a pas d’autre alternative que de traiter Dieu de menteur ou déformer les Écritures… voilà les seules possibilités qui permettent de nier la divinité du Christ. 
Clotilde 




Jésus est Dieu 
Les Témoins de Jéhovah (et pas seulement eux) nient la Trinité (unité de son Etre, Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit). Jésus ne serait qu'une créature (l'archange Michel, le second Adam parfait), mais pas Dieu dans le vrai sens. Ci-dessous un aperçu rapide des passages bibliques qui démontrent que Dieu (JHWH), "Jéhovah" et Jésus-Christ sont un et que la doctrine des Témoins de Jéhovah concernant Jésus n'est pas biblique. 
JHWH est Dieu: Gen 1.1; Deut 6.4; Ps 45.7-8; 
et Jésus est Dieu: Jean 1.1,18; 20.28, Rom 9.5; Tite 2.13; Héb 1.8, 2 Pi 1.1 
JHWH est Seigneur: Gen 15.1; Ex 20.2; Nom 6.24; Deut 6.4; 
et Jésus est Seigneur: Marc 12.35-37; Luc 2.11; Jean 20.28; Act 2.36; 10.36; Rom 10.9; 1 Cor 8.5-6; 12.3; 16.22; 2 Cor 4.5, Phil 2.11; 1 Pi 2.3; 3.15, Jac 2.1 
JHWH est le Premier et le Dernier, l'Alpha et l'Oméga: Es 41.4, 48.12; Apoc 1.8 
et Jésus est le Premier et le Dernier, l'Alpha et l'Oméga: Apoc 1.17-18; 2.8; 22.12-16 
JHWH est le Sauveur: Es 43.3,11; 63.8; Luc l.47; 1 Tim 4.10 
et Jésus est le Sauveur: Mat 1.21; Luc 2.11; Jean 1.29; 4.42; Tite 2.13; Héb 5.9 
JHWH est Roi: Ps 95.3; Es 43.15; 1 Tim 6.14-16; 
et Jésus est Roi: Apoc 17.14; 19.16 
JHWH est Juge: Gen 18.25; Ps 50.4,6; 96.13; Rom 14.10 
et Jésus est Juge: Jean 5.22; 2 Cor 5.10; 2 Tim 4.1 
JHWH est le Rédempteur: Ps 130.7-8; Es 48.17; 54.5; 63.9 
et Jésus est le Rédempteur: Act 20.28; Héb 9.12 
JHWH est le Créateur: Gen 1.1; Job 33.4; Ps 95.5-6: 102.26; Es 40.28 
et Jésus est le Créateur: Jean 1.1-3; Col 1.15-18; Héb 1.1-3 
JHWH existe dès l'éternité: Gen 1.1; Ex 3.15; Ps 90.2; Dan 6.27; Rom 1.20 
et Jésus existe dès l'éternité: Jean 1.1; 8.58; 12.41; 17.5; 1 Cor 10.4; Phil 2.6; Héb 9.26; 13.8, Jude 25 
JHWH pardonne les péchés: Ex 34.6-8; Néh 9.17; Dan 9.9; Jon 4.2 
et Jésus pardonne les péchés: Marc 2.1-12; Act: 5.31; 26.18; Col 2.13; 3.13 
JHWH ressuscite les morts: 1 Sam 2.6; Mat 22.31-32; Jean 5.21; Act 2.24; 3.15; Rom 4.24; 2 Cor 1.9 
et Jésus ressuscite des morts: Luc 7.11-17; Jean 5.21; 6.40; 11.39-44 
JHWH reçoit louange et adoration: Deut 32.3; Es 45.23; Ps 22.27-28; 66.4; 95.6: 97.7; 99.9; Apoc 14.7; 19.10 
et Jésus reçoit louange et adoration: Mat 2.2; 14.33; 28.9,17; Jean 5.23; 20.28; Act 1.24; 7.59; 9.10-16; 22.16-21; 1 Cor 1.2; 16.22; 2 Cor 12.8-9: Phil 2.10-11; Héb 1.6; Apoc 5.8-14. 
Des preuves de la divinité du Christ ? 
Dans son tract "devrions-nous croire en la trinité ?", la Société Watchtower affirme qu'il n'y aurait aucune 'preuve' biblique pour confirmer cette doctrine. Il ne font que répéter des arguments vides qui s'éloignent de la vrai question : Jésus est-il appelé Dieu dans les Écritures ? Ils perdent un temps fou à nous dire que Jésus et Dieu ne peuvent être la même personne, qu'ils sont différents. C'EST ÉVIDENT QU'ILS SONT DIFFÉRENTS ! Mais ils sont la même personne, et c'est ça le mystère ! La société s'acharne à démontrer que le mot 'trinité' n'existai pas au temps des premiers chrétiens. C'est évident que le 'mot' n'existait pas, mais les apôtres étaient tous convaincus que Dieu s'était manifesté dans la chair ! Pourquoi Jésus nous aurait-il dit "moi et le Père, nous sommes UN" ? (Jean 10:30). La trinité reconnaît que chaque 'forme' de Dieu est distincte l'une de l'autre. Pas besoin de la Watchtower pour nous le dire ! Voici ce qui, selon moi, constituerait une sorte de preuve de la divinité du Christ. 
Dans l'Ancien Testaments : 
-> Gen 1:26 "faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance..." Or donc, puisque personne n'a jamais vu Dieu (Jean 1:18), selon quelle image avons-nous donc été crées ? La réponse se trouve en Col 1:15 "Il (Jésus) est l'image du Dieu invisible". Donc, nous avons été crées à l'image de Jésus, et pourtant, la gensèse nous dit que nous avons été crées à l'image de Dieu ! 
-> Es 7:14 "...elle lui donnera le nom d'Emmanuel" Ce qui signifie 'Dieu avec nous' 
-> Es 9:5 "..on proclame son nom : DIEU-FORT, Père à jamais..." (en parlant du messie) 
-> Es 31:4 "le Seigneur, le Tout-Puissant, descendra sur la montagne de Sion" 
-> Es 42:8 "Je Suis l'éternel, c'est là mon nom; et je ne donnerai pas ma gloire à un autre..." 
Pourtant ---> Mt 24:30 "..et elles verront le Fils de l'homme venir sur les nuées du ciel avec beaucoup de puissance et de gloire" 
Et ---> 2 Cor 4:4 "l'Évangile de la gloire du Christ" 
-> Es 43:11 "..c'est Moi qui suis le Seigneur, en dehors de moi, pas de Sauveur" 
Et pourtant, dans Actes 4:12, on nous affirme que seul le Seigneur Jésus peut nous sauver ! 
-> Es 46:13 "je donnerai en Sion le salut" ->Le nom 'Jésus' signifie : le Seigneur donne le salut !(selon la TOB) 
-> Es 48:12 "c'est moi le premier, c'est moi aussi le dernier" ici, c'est Dieu qui parle, mais regardons ces versets tirés de l'apocalypse : 
-------> Ap 1:17-18 "je suis le premier et le dernier, je fut mort, et voici, je suis vivant.. " 
-------> Ap 22:13-16 "je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier [...] moi, Jésus " 
-> Jr 31:1 "je deviendrai Dieu pour toutes les familles d'Israël" 
-> Ez 36:28 "vous serez mon peuple et je serai votre Dieu" Voir Mt 1:21 "c'est lui qui sauvera son peuple" 
-> Joël 3:5 "quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé" (le nom de Dieu) 
Mais de quel nom est-il question en Rm 10:9-13 "Jésus est Seigneur [...] quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé" ? 
et en Actes 4:12 "aucun autre nom (Jésus) n'est offert aux hommes qui soit nécessaire au salut" ? 
-> Za 8:3 "je vais revenir vers Sion, habiter au milieu de Jérusalem" C'est Dieu qui parle ! 
-> Za 9:9 "voici que ton Roi s'avance vers toi..." verset appliqué à Jésus en Luc 19:38-39 
et pourtant, de quel Roi est-il question ? --> So 3:15 "le Roi d'Israël, le Seigneur Lui-même, est milieu de toi" 
-> Za 12:8 "la maison de David sera là comme Dieu" 
-> Za 12:10 "ils regarderons vers Moi, celui qu'ils ont percé." 
-> Mal 3:1 "voici, j'envoie mon messager. Il aplanira le chemin DEVANT MOI" en parlant de Jean Baptiste. 
Nous voyons bien que Dieu nous a promis qu'Il viendrait en personne, et Il a tenu parole ! Voyons maintenant ce que les apôtres ont écrit sur Jésus dans le Nouveau Testament : 
Dans le Nouveau Testament : 
-> Mt 1:21 "tu lui donneras le nom de Jésus, car c'est lui qui sauvera SON peuple" voir Es 46:13 plus haut 
-> Mt 11:27 "tout m'a été remis par mon Père... nul ne connaît le Père si ce n'est le fils." 
-> Mt 12:21 " en son nom les nations mettront leur espérance" voir Es 42:1-4 et Joël 3:5 
-> Jn 1:1-18 "Le Verbe était Dieu.. tout fut par lui... le monde ne l'a pas reconnu.. et le Verbe s'est fait chair, et il a habité parmis nous." On ne peut être plus clair ! 
-> Jn 5:18 "il appelait Dieu son propre Père, se faisant ainsi l'égale de Dieu" 
Est-ce que Jésus à déjà affirmé sa Divinité ? Oui ! Il utilisa le nom réservé à Dieu, le 'Je suis' dont il est question en Exode 3:14 
-> Jn 8:24 "si vous ne croyez pas que Je Suis, vous mourrez dans vos pêchés" Avertissement qui est très clair ! 
-> Jn 8:28 "...vous connaîtrez que Je Suis" 
-> Jn 8:58 "...avant qu'Abraham fut, Je Suis" 
-> Jn 13:19-20 "...afin que lorsque l'évennement arrive, vous croyiez que Je Suis" 
-> Jn 10:28 "...personne ne pourra les arracher de ma main ... nul n'a le pouvoir d'arracher quelque chose de la main du Père" Donc, les mains de Jésus sont-elles les mêmes que celles du Père ? Oui ! --> "moi et le Père, nous sommes UN" (Jn 10:30) 
-> Jn 14:9 "Celui qui m'a vu a vu le Père. Pourquoi dis-tu : 'montre-nous le Père' ? ...C'est le Père qui demeurant en moi, accompli ces propres oeuvres" 
-> Jn 20:28 Lorsque Thomas voit Jésus ressucité, il se rend enfin compte de la vrai nature du Christ ! --> "Thomas lui répondit :'mon Seigneur ET mon Dieu" et Jésus l'approuve en répondant :"parce que tu as vu, tu as cru. Heureux ceux qui, sans avoir vu, ont cru." !!! C'est très clair ! 
-> Ac 20:28 "Soyez les bergers de l'Église de Dieu qu'il s'est acquis par son propre sang." 
-> Rm 9:5 "Christ qui est au-dessus de tout, Dieu béni éternellement" Amen ! 
-> Rm 10:9-13 "Jésus est Seigneur...quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé" Voir Joël 3:5 
-> 2 Cor 4:4 "l'Évangile de la gloire du Christ, lui qui est l'image de Dieu" Voir Es 42:8 
-> 2 Cor 6:16 "Dieu l'a dit : "au milieu d'eux, j'habiterai et je marcherai" 
-> Ep 4:4-6 "un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père..." S'il n'y a qu'un seul Dieu, comment expliquer tous les versets précédents ? 
-> Ph 2:6-7 "lui qui est de condition divine, devenant semblable aux hommes" 
-> Ph 2:11 "le Seigneur, c'est Jésus Christ" 
-> Col 1:15-20 "l'image du Dieu invisible, premier-né de toute créature, car en lui tout fut créé. Tout est créé par lui et pour lui" 
Donc, si Jésus est le créateur de toutes choses, comment expliquer Gen 1:1 "Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre" ou encore : 
Ap 4:11 "Tu es digne, Seigneur Dieu, de recevoir la gloire, l'honneur et la puissance, car c'est toi qui créas toutes choses; tu as voulu qu'elles soient, et elles furent créées." 
-> Col 2:9 "en lui habite toute la plénitude de la divinité corporellement" 
-> Tim 4:10 "nous avons mis notre espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes" 
--> Tite 2:13 "la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus Christ" 
---> Tite 3:6 "par Jésus Christ notre Sauveur" 
----> 2 Pierre 1:1 "notre Dieu et Sauveur Jésus Christ" 
-----> 1 Jean 5:20 "lui est le Véritable, IL EST DIEU et la vie éternelle." <----- 
Et vous, qui est votre Sauveur ? L'archange Michel ? Jéhovah ? Moi, je puis vous affirmer que mon Seigneur et Sauveur se nomme Jésus Christ, c'est là son nom à jamais. Il est Dieu et la vie éternelle et il n'y a point de salut ailleur qu'en lui. Croyez-vous cela ? 

Ils y répondent négativement, mais voyons ce que la Bible en dit: 
En effet: 
- le Père est éternel: 1 Chroniques 29:18. 
-- Le Fils est éternel: Esaïe 9:5-6, Hébreux 7:3,13:8,1 Jean 1:2 
- l'Esprit est éternel: Hébreux 9:14. 
Puis la SDTJ croit porter son ultime argument. 
Oui, la Parole de Dieu enseigne que chacune des personnes de la Trinité est Dieu: 
- Le Père: 2 Pierre 1:17 
- Le Fils: Esaïe 9:5-6, Jean 1.1, Jean 20:28 
- L'Esprit: Actes 5:3-4; 2 Corinthiens 3:17. 
7. L'œuvre commune des trois personnes 
1. Dans la création: 
-Père............. Genèse 1:1 
-Fils................ Jean 1:3 
-Esprit........... Genèse 1:2 
2. Lors du baptême de Jésus: 
-Père............. Matthieu 3:17 
-Fils.............. Matthieu 3:16 
. -Esprit........ Matthieu 3:16 
3. Lors de la résurrection de Jésus 
-Père............ Actes 2:24 
-Fils............. Jean 2:19 
-Esprit......... Romains 8:11 
4. L'œuvre dans le croyant: 
-Père.......... Jean 14:23 
-Fils............ Jean 14:18 
-Esprit........ Jean 14:17 
5. Dans la communication de la vie divine: 
-Père........ Éphésiens 3:19 
-Fils............ Éphésiens 3:17 
-Esprit........ Éphésiens 3:16 
6. Dans la résurrection des croyants: 
-Père......... Jean 5:21 
-Fils........... Jean 6:40 
-Esprit....... Romains 8:11 
10. La vie 
C'est l'Esprit qui vivifie (Jean 6:63) or seul Dieu a et donne la vie (Jean 5:26) tout comme Christ (Jean 5:40). 
11. La connaissance 
Seul Dieu sonde les reins et les cœurs (Jérémie 17:10) or l'Esprit sonde tout (1 Corinthiens 2:10), tout comme Christ (Apocalypse 2:23). 
12. Un seul Seigneur 
La Parole de Dieu enseigne qu'il n'y a qu'un seul Seigneur (Éphésiens 4:5), or: 
-Le Père est Seigneur.......................1 Timothée 6:15 
-Le Fils est Seigneur..........................2 Pierre 1:16 
-L'Esprit est Seigneur........................2 Corinthiens 3:16
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Message  Arlitto Lun 08 Aoû 2016, 14:25

Enseignement Catholique


La doctrine chrétienne de la Trinité
Dans la Bible, le seul vrai Dieu se révèle comme le Père, le Fils et le Saint-Esprit. La doctrine de la Trinité n'est pas une doctrine inventée par les chrétiens, mais une vérité précieuse révélée dans la Bible. La doctrine chrétienne de la Trinité peut être brièvement exposée ainsi: 

Le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont un seul Dieu. 

Les trois Personnes sont distinctes; mais sont indivisibles car elles ont une seule essence, éternité, puissance, et qualité. Le principal ministère de la première Personne est le mieux exprimé, dans la Bible, par les titres de Créateur et Père, le rôle de la seconde par les termes de Parole de Dieu, Fils de Dieu, Rédempteur, celui de la troisième, par Celui qui sanctifie et qui console. 

LA NATURE TRINITAIRE DE DIEU 
La Bible enseigne qu'il y a seulement un Dieu (Deutéronome 6:4) «Écoute, Israël! l'Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel.» pourtant dans ce seul nom il y a trois distinctions ou personnes éternelles (Matthieu 28:19) «Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». Nous ne devons jamais diviser la substance; c'est-à-dire, nous ne devons jamais traiter les distinctions comme trois dieux. «Il y a un Dieu....» ( I Timothée 2:5). Mais, nous ne devons pas non plus nier l'unité du Fils et de l'Esprit avec le Père (Jean 14:16-26; 15:26,27). Nous devons comprendre que la diversité ou distinction a toujours été une part de l'unité fondamentale de l'être complet de Dieu. Or, cela est un concept extrêmement difficile à communiquer. 

Le meilleur moyen d'enseigner la Trinité est peut-être de présenter simplement la base biblique de cette grande vérité, c'est-à-dire de montrer les versets de l'Ecriture qui l'affirment. 

Nous reproduisons ici le symbole d'Athanase (296 - 373 après J.C.) un Egyptien qui était pleinement engagé dans la bataille pour défendre l'orthodoxie trinitaire. 

Quiconque veut être sauvé doit avant toutes choses tenir la Foi Catholique. 
Quiconque ne gardera pas cette Foi entière et inviolable périra certainement à jamais. 
Or c'est ici la Foi Catholique : Que nous adorions un Dieu dans la Trinité, et la Trinité dans l'Unité; 
Sans confondre les Personnes et sans diviser la Substance. 
Car autre est la Personne du Père, autre est celle du Fils, autre est celle du Saint-Esprit. 
Mais la Divinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit n'est qu'une, leur Gloire est égale, leur Majesté coéternelle. 
Tel est le Père, tel est le Fils, tel est le Saint-Esprit. 
Le Père incréé, le Fils incréé, le Saint-Esprit incréé. 
Le Père infini, le Fils infini, le Saint-Esprit infini. 
Le Père éternel, le Fils éternel, le Saint-Esprit éternel. 
Et cependant ils ne sont point trois éternels, mais un éternel. 
Comme aussi, il n'y a point trois incréés, ni trois infinis, mais un incréé et un infini. 
De même, le Père est tout-puissant, le Fils est tout-puissant, le Saint-Esprit est tout-puissant. 
Et cependant ils ne sont point trois Tout-puissants, mais un Tout-puissant. 
Ainsi le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu. 
Et cependant ils ne sont point trois Dieux, mais un Dieu. 
Ainsi le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur, le Saint-Esprit est Seigneur. 
Et cependant ils ne sont point trois Seigneurs, mais un Seigneur. 
Car comme la vérité chrétienne nous oblige à reconnaître que chacune des Personnes, prise à part, est Dieu et Seigneur. 
De même, la Religion Catholique nous défend de dire qu'il y a trois Dieux ou trois Seigneurs. 
Le Père n'est fait de personne : il n'est ni créé, ni engendré. 
Le Fils est du Père seul : ni fait, ni créé, mais engendré. 
Le Saint-Esprit est du Père et du Fils : ni fait, ni créé, ni engendré, mais procédant. 
Il y a donc un Père, et non trois Pères ; un Fils, et non trois Fils ; un Saint-Esprit, et non trois Saint-Esprit. 
Et dans cette Trinité, il n'y a ni priorité, ni postériorité : l'un n'est pas plus grand, ni moindre que l'autre; 
Mais toutes les trois Personnes sont coéternelles et égales entre elles. 
De sorte qu'en toutes choses, comme il a déjà été dit ci-dessus, il faut adorer l'Unité dans la Trinité, et la Trinité dans l'Unité. 
Quiconque veut donc être sauvé doit avoir ces sentiments de la Trinité. 
De plus, il est nécessaire pour le salut éternel qu'il croie fidèlement aussi à l'Incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ. 
Or c'est ici la vraie Foi, que nous croyons et confessons : que notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, est Dieu et Homme; 
Dieu, engendré de la Substance du Père avant tous les siècles : et Homme, né dans le temps, de la Substance de sa Mère; 
Dieu parfait, Homme parfait : consistant en une âme raisonnable et en chair humaine; 
Egal au Père selon sa Divinité et inférieur au Père selon son Humanité. 
Lequel, bien qu'il soit Dieu et Homme n'est cependant pas deux, mais un seul Christ; 
Un : non par conversion de la Divinité en chair mais par l'assomption de l'Humanité en Dieu; 
Tout à fait un ; non par confusion de Substance mais par unité de Personne. 
Car comme l'âme raisonnable et la chair sont un seul homme de même Dieu et l'Homme sont un seul Christ; 
Lequel a souffert pour notre salut : il est descendu aux enfers ; le troisième jour il est ressuscité des morts. 
Il est monté aux cieux ; il est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant d'où il viendra pour juger les vivants et les morts. 
A la venue duquel tous les hommes ressusciteront avec leur corps et auront à rendre compte de leurs uvres. 
Et ceux qui auront bien fait iront à la vie éternelle et ceux qui auront mal fait iront au feu éternel. 
Telle est la Foi Catholique : laquelle quiconque ne croira pas fidèlement, ne pourra être sauvé. 
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Message  Arlitto Lun 08 Aoû 2016, 14:25

Enseignement des Adventistes

Trois en un 
Il y a un seul Dieu: Père, Fils et Saint-Esprit, unité de trois personnes coéternelles. Dieu est immortel, omnipotent, omniscient, souverain et omniprésent. Il est infini et dépasse la compréhension humaine; cependant, il peut être connu au travers de sa révélation. Il est pour toujours digne d'être invoqué, adoré et servi par toute la création. 

( Deutéronome 6:4 ; Matthieu 28:19 ; 2 Corinthiens 13:13 ; Ephésiens 4:4-6 ; 1 Pierre 1:2 ; 1 Timothée 1:17 ; Apocalypse 14:7 ) 

Le Père 

Dieu, le Père éternel, est le créateur, la Source, le Soutien et le Souverain de toute la création. Il est juste et saint, miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bienveillance et en fidélité. Les vertus et les facultés manifestées par le Fils et le Saint-Esprit sont aussi révélatrices du Père. 

( Genèse 1:1 ; Apocalypse 4:11 ; 1 Corinthiens 15:28 ; Jean 3:16 ; 1 Jean 4:8 ; 1 Timothée 1:17 ; Exode 34:6,7 ; Jean 14:9 ) 

Le Fils 

Dieu, le Fils éternel, s'est incarné en Jésus-Christ. Par lui, tout a été créé; par lui, le caractère de Dieu est révélé, le salut de l'humanité est accompli et le monde est jugé. Eternellement et véritablement Dieu, il est aussi devenu véritablement homme, Jésus le Christ. Il a été conçu du Saint-Esprit et il est né de la vierge Marie. Il a vécu et a été soumis à la tentation en tant qu'homme, mais il a donné l'exemple parfait de la justice et de l'amour de Dieu. Ses miracles ont attesté sa divinité et l'ont confirmé comme le Messie promis. Il a souffert et il est mort de son plein gré sur la croix pour nos péchés et à notre place, il est ressuscité des morts et il est monté exercer un ministère en notre faveur dans le sanctuaire céleste. Il reviendra en gloire pour apporter la délivrance finale à son peuple et la restauration de toutes choses. 

( Jean 1:1-3 ; Colossiens 1:15-19 ; Jean 10:30 et 14:9 ; Romains 6:23 ; 2 Corinthiens 5:17-19 ; Jean 5:22 ; Luc 1:35 ; Philippiens 2:5-11 ; Hébreux 2:9-18 ; 1 Corinthiens 15:3,4 ; Hébreux 8:1,2 ; Jean 14:1-3 ) 

Le Saint-Esprit 

Dieu, l'Esprit éternel, a pris avec le Père et le Fils une part active à la création, à l'incarnation et à la rédemption. Il a inspiré les écrivains de la Bible. Il a rempli de puissance la vie du Christ. Il attire et persuade les êtres humains; ceux qui répondent favorablement, il les régénère et les transforme à l'image de Dieu. Envoyé par le Père et le Fils pour être toujours avec ses enfants, il dispense ses dons spirituels à l'Eglise, lui donne la puissance nécessaire pour rendre témoignage au Christ, et en harmonie avec les Ecritures la conduit dans toute la vérité. 

( Genèse 1:1,2 ; Luc 1:35 et 4:18 ; Actes 1:8 et 10:38 ; 2 Pierre 1:21 ; 2 Corinthiens 3:18 ; Ephésiens 4:11,12 ; Jean 14:16-18,26 ; 15:26,27 et 16:7-13 )
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Message  Arlitto Lun 08 Aoû 2016, 14:26

Enseignement Evangélique

Dieu 
Nous croyons en un seul Dieu, saint, éternel et tout-puissant, créateur des cieux et de la terre (Esaïe 43:10-13). 

Nous croyons à l'unité de la déité tout en maintenant la distinction des personnes : Père, Fils et Saint-Esprit (Trinité). 

1 Corinthiens 8:6, Matthieu 28:19; 2 Corinthiens 13:13; Ephésiens 2:18; 4:1-6. 

Jésus-Christ 

Nous croyons à la divinité absolue de Jésus-Christ, le Fils éternel de Dieu. 

Romains 9:5; Jean 1:1; 20:28; Colossiens 2:9; Tite 2:13; Hébreux 1:7-12; 1 Jean 5:20-21; Apocalypse 7:10. 

Nous croyons à sa conception miraculeuse dans le sein de la vierge Marie (incarnation). 

Esaïe 7:14; Matthieu 1:18-25; Luc 1:35; Jean 1:14; Galates 4:4; 1 Timothée 3:16. 

Nous croyons à l'expiation du péché par le sang du Fils de Dieu. 

Matthieu 26:28; Romains 3:25; Ephésiens 1:7; Colossiens 1:19-20; Hébreux 9:12. 

Nous croyons à sa résurrection corporelle, à son ascension, à sa présence à la droite du Père et à son sacerdoce parfait et permanent en faveur des siens sur la terre. 

Luc 24:34,39; Actes 1:3; Romains 4:25; 1 Corinthiens 15; Luc 24:50-51; Actes 1:9-11; 2:32-33; Romains 8:34; 1 Timothée 2:5; Hébreux 4:14-16; 7:25; 9:14,24; 1 Jean 2:1-2. 

Nous croyons à son retour pour ressusciter les morts, enlever l'Eglise, juger l'humanité et établir son règne de gloire. 

Jean 5:25-29; Actes 24:15; 1 Corinthiens 15:20-23, 51-55; 1 Thessaloniciens 4:13-18; 5:1-11; 1 Timothée 6:13-16; 2 Pierre 3; Apocalypse 1:7-8. 

Le règne de Jésus-Christ 

Nous croyons au règne de justice et de paix de notre Seigneur Jésus-Christ, avec les siens, sur la terre. 

Psaumes 2:45; 72; Esaïe 9:5, 11:1-10; 49:5-7; 52:13-15; 65:18-25; Jérémie 23:5-8; Daniel 7:14; Zacharie 14:1-5; 1 Thessaloniciens 3:13; 2 Thessaloniciens 1:6-10; Apocalypse 2:26-27; 19:15; 20:4-6. 

Le Saint-Esprit 

Nous croyons à la personnalité et à la divinité du Saint-Esprit (Actes 5:3-4; Ephésiens 4:30; Hébreux 10:29). Il fut répandu en plénitude sur la terre à la Pentecôte (jour historique et unique), consécutivement à la glorification de Jésus. 

Jean 7:37-39; 14:15-20; 16:7; Actes 1:4-5; 2:32-33. 

Le Saint-Esprit convainc de péché, régénère celui qui croit, l'incorpore à l'Eglise (baptême de l'Esprit, expérience initiale de la vie chrétienne), l'habile, le sanctifie. Il administre l'Eglise, corps mystique de Christ. 

Jean 16:8; Actes 2:37-40; Tite 3:5-6; 1 Corinthiens 12:13; Romains 8:9; 1 Corinthiens 6:11-19; 1 Thessaloniciens 4:7-8; 2 Thessaloniciens 2:13; Actes 9:31; 13:1-4; 1 Corinthiens 12:4-11.
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Message  Arlitto Lun 08 Aoû 2016, 14:26

EMMANUEL

(Avec nous est Dieu).
 

Nom mentionné la première fois par le prophète Isaïe (7:14 ; 8:8) sous le règne d'Ahaz (761-746 av. n. è.). En Matthieu 1:23, seule autre occurrence de ce nom, Emmanuel est un nom-titre appliqué à Christ le Messie. 

En raison des circonstances dans lesquelles la prophétie fut énoncée, les commentateurs de la Bible se sont mis en quête d'un " Emmanuel " de l'époque d'Isaïe, quelqu'un qui aurait opportunément servi à ce moment-là de signe que ' Dieu était avec eux '. On était au VIIIe siècle av. n. è. et Péqah, roi d'Israël, avec Retsîn, roi de Syrie, étaient résolus à renverser Ahaz, roi de Juda, afin de mettre sur son trône le fils de Tabéel (Is 7:1-6). Cependant, Jéhovah se souvint de son alliance du royaume conclue avec David, ancêtre d'Ahaz, et envoya son prophète porteur de ce message rassurant : 

" Écoutez, s'il vous plaît, ô maison de David ! [...] Jéhovah lui-même vous donnera un signe : Voyez ! La jeune fille deviendra bel et bien enceinte, et elle met au monde un fils, et, à coup sûr, elle l'appellera du nom d'Emmanuel. Il mangera du beurre et du miel au temps où il saura rejeter le mal et choisir le bien. Car, avant que le garçon sache rejeter le mal et choisir le bien, le sol des deux rois devant qui tu ressens un effroi mêlé d'aversion sera complètement abandonné. " - Is 7:13-16. 

Puis, après avoir parlé de la naissance du deuxième fils d'Isaïe, Maher-Shalal-Hash-Baz, la prophétie montrait comment la menace pesant sur Juda serait écartée. Comme une crue irrésistible, les Assyriens inonderaient totalement la Syrie et Israël, le royaume du Nord, ne s'arrêtant pas avant de s'être dangereusement déployés sur le royaume de Juda, jusqu'à remplir, est-il dit, " la largeur de ton pays, ô Emmanuel ! " Ensuite, en termes poétiques, le prophète Isaïe avertit tous ceux qui s'opposaient à Jéhovah : si vous vous ceignez pour la guerre, si vous formez un projet, si vous dites une parole contre Jéhovah - cela " ne tiendra pas, car Dieu est avec nous [Emmanuel] ! " - Is 8:5-10. 

Certains ont émis l'hypothèse qu'à l'époque, dans le type, " Emmanuel " fut un troisième fils d'Isaïe, qu'il eut peut-être d'une jeune fille juive qui serait devenue sa deuxième femme. Certains commentateurs juifs ont voulu appliquer la prophétie à la naissance de Hizqiya, fils d'Ahaz. Cela ne tient toutefois pas, car la prophétie fut prononcée sous le règne d'Ahaz (Is 7:1) ; Hizqiya avait donc à l'époque au minimum neuf ans. - 2R 16:2 ; 18:1, 2. 

D'autres sont d'avis qu'il pourrait s'agir du deuxième fils d'Isaïe, Maher-Shalal-Hash-Baz, mentionné dans le chapitre suivant, et à propos duquel il fut dit : " Avant que le garçon sache crier : ' Mon père ! ' et : ' Ma mère ! ' on emportera les ressources de Damas et le butin de Samarie devant le roi d'Assyrie. " (Is 8:1-4). Il est vrai que ces paroles ressemblent à ce qui avait été dit concernant Emmanuel : " Avant que le garçon sache rejeter le mal et choisir le bien, le sol des deux rois [de Damas et de Samarie] devant qui tu ressens un effroi mêlé d'aversion sera complètement abandonné. " (Is 7:16). De plus, la naissance du deuxième fils d'Isaïe est présentée en étroite relation avec la prophétie suivante touchant Emmanuel et, de même qu'Emmanuel devait être un " signe ", de même Isaïe dit : " Moi et les enfants que Jéhovah m'a donnés, nous sommes pour signes . " - Is 7:14 ; 8:18. 

La principale objection à voir en ce deuxième fils d'Isaïe l'Emmanuel du temps d'Ahaz réside dans le fait que la femme d'Isaïe est appelée " la prophétesse " et non " la jeune fille ", et dans le fait qu'étant déjà la mère du premier-né d'Isaïe, Shéar-Yashoub, elle n'était plus une " jeune fille ". (Is 7:3 ; 8:3.) Il faut néanmoins noter que le mot hébreu traduit ici par " jeune fille " n'est pas bethoulah, qui signifie très précisément " vierge ", mais 'almah, qui désigne plus largement une jeune femme, soit une jeune fille vierge, soit une femme mariée depuis peu. On trouve ce terme particulier 'almah dans six autres textes, dont plusieurs parlent d'une jeune fille vierge. - Gn 24:43 (comparer avec v. 24:16) ; Ex 2:8 ; Ps 68:25 ; Pr 30:19 ; Ct 1:3 ; 6:8. 

C'est bien sûr le Seigneur Jésus Christ, par sa fonction et son personnage, qui correspond sous tous les rapports à Emmanuel. L'emploi dans la prophétie du mot hébreu 'almah convient dès lors autant au type (s'il s'agissait d'une jeune femme d'Ahaz ou d'Isaïe) qu'à l'antitype (Marie, fiancée et encore vierge). Dans le cas de Marie, il ne fait pas de doute qu'elle était vierge lorsqu'elle devint " enceinte de par l'esprit saint ", puisque Matthieu et Luc rapportent tous deux ce fait historique (Mt 1:18-25 ; Lc 1:30-35). Matthieu fit remarquer : " Tout cela arriva effectivement pour que s'accomplisse ce qui avait été prononcé par Jéhovah par l'intermédiaire de son prophète. " C'était un signe qui identifiait le Messie tant attendu. En accord avec ces faits, l'Évangile de Matthieu (citant Is 7:14) emploie le mot grec parthénos, qui signifie " vierge ", pour rendre 'almah, disant : " Voyez ! La vierge [parthénos] deviendra enceinte et mettra au monde un fils, et on l'appellera du nom d'Emmanuel. " (Mt 1:22, 23). Matthieu ne prit pas de liberté ni ne déforma le texte. Plus d'un siècle auparavant, les traducteurs juifs de la Septante avaient également employé parthénos pour rendre Isaïe 7:14. 

Dire qu'Emmanuel était Jésus Christ ne signifiait pas que ce dernier était l'incarnation de Dieu, ' Dieu fait chair ', déduction que les défenseurs de la Trinité tirent de la signification d'Emmanuel, " Avec nous est Dieu ". Les Juifs avaient coutume d'inclure les mots " Dieu " et même " Jéhovah " dans les noms propres. Aujourd'hui encore, de nombreux hommes s'appellent Emmanuel ; aucun n'est une incarnation de Dieu. 

S'il semble y avoir contradiction entre les instructions de l'ange à Marie (" tu devras l'appeler du nom de Jésus ") et celles de la prophétie d'Isaïe (" elle l'appellera du nom d'Emmanuel "), il faut se rappeler que Messie devait recevoir d'autres noms encore (Lc 1:31 ; Is 7:14). Ainsi, Isaïe 9:6 dit à son sujet : " On l'appellera du nom de Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père éternel, Prince de paix. " Pourtant, aucun de ces noms ne fut donné au premier-né de Marie comme nom propre, ni lorsqu'il était nourrisson ni après qu'il entreprit son ministère. Il s'agissait plutôt de noms-titres prophétiques qui serviraient à identifier Messie. Jésus fit honneur en tous points à la signification de chacun de ces noms, et c'est en ce sens qu'ils furent prophétiquement donnés, pour décrire ses qualités et les bons offices qu'il offrirait en faveur de ceux qui l'accepteraient comme Messie. Il en est de même de son titre Emmanuel. Jésus se montra à la hauteur de ce titre et il en accomplit le sens. 

Les adorateurs de Jéhovah ont toujours désiré qu'il soit avec eux, à leur côté, pour les soutenir dans leurs entreprises, et souvent Dieu leur confirme qu'il l'est, parfois en leur accordant à cette fin des signes visibles (Gn 28:10-20 ; Ex 3:12 ; Jos 1:5, 9 ; 5:13-6:2 ; Ps 46:5-7 ; Jr 1:19). Si on ne peut définir aujourd'hui avec certitude l'identité de l'Emmanuel du temps d'Ahaz, c'est peut-être que Jéhovah le voulait ainsi à l'époque afin que l'attention des générations à venir ne soit pas détournée du Grand Emmanuel lorsqu'il apparaîtrait comme un signe du ciel. Par la venue sur la terre de son Fils bien-aimé en tant que " semence " messianique promise (Gn 3:15) et héritier légitime du trône de David, Jéhovah fournit le meilleur signe qui soit qu'il n'avait pas abandonné l'humanité ni renoncé à son alliance du Royaume. Le nom-titre Emmanuel convenait donc particulièrement au Christ, car sa présence constituait assurément un signe du ciel. Ce représentant principal de Jéhovah se trouvant parmi les hommes, Matthieu, divinement inspiré, put déclarer à juste titre : " Avec nous est Dieu. "
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Message  Arlitto Lun 08 Aoû 2016, 14:26

La Trinité 

Matthieu 28:19 
Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. 

Nous voyons ici dans ce texte que le Dieu de la Bible est un Dieu en trois personnes. Il ne s'agit bien sûr absolument pas de croire en trois dieux, car souvent les gens disent que les chrétiens croient en trois dieux, parce que ça semble logique : Le Père + Le Fils + Le Saint-Esprit = 1+1+1= 3. Mais on ne doit pas l'aborder de cette manière, on ne doit pas suivre la logique humaine, voilà l'erreur qu'on peut faire, c'est qu'on essaye d'être logique avec notre pensée personnelle, mais Dieu nous appelle à penser comme Lui il pense. Quand on réalise que Dieu n'a jamais eu de commencement, c'est difficile pour nous de comprendre cela, Dieu n'a pas eu de date de naissance, Dieu a toujours existé, pour nous c'est impossible de comprendre cela, comment une personne a pu toujours exister ? Ce qu'on comprend nous les hommes, c'est que nous avons une date de naissance et un jour où on va mourir. 
Mais Dieu est éternel, il a toujours vécu et il va toujours vivre, alors si on essaye de comprendre Dieu avec notre intelligence humaine, cela va être impossible. Alors on doit soumettre nos pensées aux pensées de Dieu et croire ce qu'il dit de lui-même. Si nous croyons dans la Sainte Trinité, ça ne veut pas dire que nous croyons en trois dieux et parfois on se fait mal comprendre par ceux qui pensent que les chrétiens traditionnels croient en trois dieux; parce qu'ils croient au Père, au Fils et au Saint-Esprit comme étant des dieux. Les chrétiens croient en un seul Dieu, mais en trois personnes. 

Matthieu 3:16-17 
Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l'eau. Et voici, les cieux s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. 

Dans ce texte nous avons l'Esprit, Jésus, et nous entendons la voix de Dieu, nous voyons la présence de la Sainte Trinité : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Il est important de comprendre que le concept de la trinité est un concept biblique, une doctrine biblique. Souvent les gens s'attaquent à la doctrine de la trinité en disant : "On ne trouve pas le mot trinité dans la Bible". Ce qui est vrai, mais on ne trouve pas non plus le mot Bible, ce n'est pas un mot que l'on retrouve dans la Parole de Dieu, est-ce que ça veut dire que Bible n'existe pas ? Le mot trinité a été employé pour comprendre la doctrine de la Sainte Trinité, trois personnes dans un seul Dieu. Il est important de croire à ce que Dieu a dit de lui-même, il est important d'être ouvert à recevoir la Parole de Dieu. Et si vous croyez à la Parole, vous êtes en chemin pour la bénédiction dans votre vie.

2 Corinthiens 3:17-18 
Or, le Seigneur c'est l'Esprit ; et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté. Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit.. 
Certains enseignent que le Saint Esprit est simplement une force active, en quelque sorte comme l'électricité qui sert à faire fonctionner notre télévision. Nous ne savons pas exactement comment fonctionne notre télévision, mais on sait qu'elle a besoin de l'électricité. Est-ce que le Saint Esprit est vraiment juste une force active ? Nous voyons ici dans ce passage en 2 Corinthiens que l'Esprit Saint est appelé le Seigneur. Est-ce qu'on va appeler l'électricité, le Seigneur ? Non bien sûr. 

Esaïe 63:10 
Mais ils ont été rebelles, ils ont attristé son esprit saint. 
Ici nous voyons que l'Esprit Saint a été attristé. Est-ce qu'on peut attrister une force active ? Est-ce qu'une force active a des émotions ? Si on y réfléchit on va comprendre qu'on ne peut pas attrister une force active, mais on peut attrister une personne qui a des émotions. 

Ephésiens 4:30 
N'attristez pas le Saint Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. 
Si on vous a enseigné pendant des années que le Saint Esprit n'était simplement qu'une force active, méditez ces versets, priez Dieu, demandez-lui de vous éclairer : "Père, est-ce que je suis vraiment dans les vérités ?" Si vous êtes prêt à ce que Dieu se révèle à vous, Dieu va le faire.

Jean 14:6 
Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. 
Jésus se déclare lui-même comme étant le seul chemin et qu'on ne peut même pas venir au Père sans passer par lui. 

1 Timothée 2:5 
Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme 
Ce qu'on doit comprendre c'est que Jésus Christ, lorsqu'il était sur la terre, marchait comme un homme, mais il était également Dieu, et le seul médiateur entre nous et Dieu. Ce qui merveilleux de savoir c'est que notre Père céleste est un Père glorieux, rempli d'amour et de compassion pour nous, et on n'a pas besoin d'avoir de médiateur autre que Jésus Christ pour venir entre nous et Dieu, parce que Jésus Christ lui-même est Dieu. C'est une pensée érronée de croire qu'on doit passer par une autre personne, comme si Dieu était quelqu'un qui avait besoin d'être réchauffé à notre présence ou à nos requêtes. Comme si par exemple Dieu était tellement méchant et sans compassion, qu'il aurait besoin d'une personne pour venir le convaincre de nous écouter. Non, Dieu est tellement rempli d'amour et de compassion pour ses enfants. Et lorsqu'on prie au nom de Jésus, Dieu entend nos prières. 

1 Jean 2:23 
Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père ; quiconque confesse le Fils a aussi le Père. 
Ce qu'on doit comprendre ici, c'est qu'on doit recevoir la personnalité de Jésus Christ, on doit comprendre qui il est. Pourquoi ? Parce que si vous niez qui il est vraiment, vous n'aurez pas le Père. Même si vous croyez dans le Père, si vous niez celui qu'il a envoyé nous sauver, c'est comme si vous essayez de rejoindre le Père sans passer par la porte, sans passer par Jésus Christ. Jésus a dit lui même qu'il est "le chemin, la vérité et la vie". Il est la porte pour nous ouvrir le ciel. Il est vraiment important de comprendre qui est Jésus Christ, car si on se trompe sur lui, si on reçoit un autre Jésus que la Parole de Dieu ne nous présente pas, et bien on va complètement se tromper. Et c'est l'objectif de l'ennemi, qui veut nous empêcher de connaître le Dieu véritable. L'ennemi veut nous empêcher d'entrer dans cette relation d'intimité avec Dieu. 
Maintenant la ruse de l'ennemi c'est qu'il veut séduire les hommes, les laisser penser qu'ils suivent Dieu, qu'ils sont en train de le servir, tout en leur faisant rejetter la réponse dont ils ont besoin, et cette réponse-là c'est Jésus Christ.
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Message  Arlitto Lun 08 Aoû 2016, 14:27

La doctrine de la Trinité divine, c'est-à-dire de trois Personnes distinctes (et non distinguées) de la Divinité, et en même temps unies, de l'union la plus absolue, Est autem (Deus) unus, et quo modo aliud nihil : si dici possit, unissimus est. 

(S. Bernard, De consideratione, l.V, c.7) 
dans la seule et indivisible Essence éternelle, 
Fides autem catholica hæc est, ut unum Deum in Trinitate, et Trinitatem in Unitate veneremur ; neque confundentes Personas, neque substantiam separantes. Symbole de saint Athanase. 
était reçue de tout temps dans l'ancienne synagogue. 
Quand Notre-Seigneur Jésus-Christ donne à ses disciples, qu'il avait choisis tous parmi les Juifs, la mission d'aller prêcher son saint Evangile aux peuples de la terre, il leur ordonne de les baptiser au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit : 
Euntes ergo docete omnes gentes, biptizantes eos (sic, comme en grec auvtou;ß) in nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti. (Matth., XXVIII, 19). 
Il est clair que ces paroles, les seules des quatre Evangiles où les trois divines Personnes soient nommées ensemble en termes aussi exprès, ne sont pas dites comme avant pour objet de révéler la sainte Trinité. Si le Sauveur prononce ici les noms adorables du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, c'est pour prescrire la formule sacramentelle du baptême. La mention du grand mystère en cette circonstance, à l'occasion du baptême, produit sur l'esprit de quiconque lit l’Evangile l'effet d'un article de foi déjà connu et pleinement admis parmi les enfants d'Israël. 
Ainsi, dans les quatre Evangiles que nous avons, on ne remarque pas plus la révélation nouvelle de la sainte Trinité, point fondamental et pivot de toute la religion chrétienne, que celle de toute autre doctrine déjà enseignée dans la synagogue lors de l'avénement du Christ ; comme, par exemple, le péché originel, la création du monde sans matière préexistante, l'existence de Dieu. Si quelque part Notre-Seigneur distingue le Père et le Fils, tout en enseignant qu'ils ne sont qu'un : 
Ego et Pater unum sumus. (Joan., X, 30). 
c'est uniquement pour annoncer que sa sainte personne est le Fils. S'il s'était agi d'enseigner comme une vérité non encore connue que trois Personnes constituent l'unité de Dieu, le divin Docteur n'aurait certes pas manqué de signaler aussi le Saint-Esprit, procédant nécessairement du Père et du Fils. 
Quidquid est Deo naturale, est necessarium ; quia Deus est per se necesse esse, et principium omnis necessitatis. (S. Th. Summæ. Pp. XIX, 3). 
Il aurait dit : Ego et Pater et Spiritus unum [et non unus : absit !] sumus. 
Il en est de même des témoignages qui résultent de l'Evangile de saint Jean, XIV, 16 ; XV, 26. Si les trois divines Personnes y sont signalées, c'est à l'occasion de l'envoi du Paraclet, l'Esprit de vérité. 
Nous pouvons en dire autant du Saint-Esprit en particulier. Plusieurs textes des évangélistes en parlent, aucun ne le révèle. A l'occasion du baptême de Notre-Seigneur, il est parlé de lui en même temps que du Père et du Fils (Matth., III, 16 ; Marc, I, 10 ; Luc, III, 22), mais c'est uniquement pour raconter ce qui s'est passé lors de cet événement. Il est représenté comme déjà connu et adoré à titre de Dieu. Trente ans avant la prédication de l'Evangile, l'exercice de la loi mosaïque étant encore en pleine vigueur, lorsque l'ange dit à saint Joseph : Quod enim in ea natum est, de Spiritu Sancto est (Matth., 1, 20), il ne demande pas : Qu’est-ce que le Saint-Esprit ? comme Pharaon avait demandé : Quis est Jehova ? (Exod., V, 2). 
En un mot, les évangélistes prennent pour point de départ le mystère de l'incarnation. Ils nous le révèlent et nous prescrivent d'y croire. Quant à celui de la Trinité, qui le précède, qui en est la base dans la foi, ils s'en emparent comme d'un point déjà manifeste, admis dans la croyance de la loi ancienne. Voilà pourquoi ils ne disent nulle part, sachez, croyez qu'il y a trois Personnes en Dieu. 
En effet, quiconque est familiarisé avec ce qu'enseignaient les anciens Docteurs de la synagogue, surtout ceux qui ont vécu avant la venue du Sauveur, sait que la Trinité en un Dieu unique était une vérité admise parmi eux depuis les temps les plus reculés. 
Le Zohar qui, après la Bible, est un des livres le plus anciens de la synagogue, un des monument les plus précieux de l'antiquité judaïque, appelle constamment l'unité de Dieu un mystère, un grand mystère. Quelques rabbins, en traitant de la Trinité divine, s'exprimaient d'une manière si orthodoxe, qu'ils ne laissent rien à désirer au théologien le plus scrupuleux sur les termes. D'autres donnent une définition moins claire, quelquefois peu exacte, de cette grande vérité, qui est pourtant la base de la religion révélée, puisqu'elle seule fait connaître Dieu tel qu'il est. Toutefois elle se fait jour à travers leur langage obscur, entortillé, cabalistique. 
D'ailleurs les premiers Pères de l'Eglise, qui traitaient de la très sainte Trinité, ne s'exprimaient pas non plus toujours avec la scrupuleuse exactitude dans les termes, que l'Eglise catholique a été obligée de formuler après l’apparition des diverses hérésies qui entamèrent successivement l'auguste mystère, depuis les patripassiens jusqu'aux sociniens. 
Il se joint à cela une autre considération qui explique parfaitement le plus ou moins de clarté que nous remarquons dans les diverses traditions de l'ancienne synagogue, touchant la Trinité, qui sont venues jusqu'à nous. Les Pères de l'Eglise, et d'après eux de graves théologiens catholiques, distinguent les Juifs anciens en trois classes, pour ce qui regarde la notion de la sainte Trinité. 
La première classe se composait des patriarches, des prophètes, et en général de tous les hommes d'une haute piété : tous les justes de l'Ancien Testament. Ceux-ci avaient une connaissance de la Trinité aussi claire que nous pouvons l'avoir ici-bas : telle qu'elle s'enseigne depuis la descente du Saint-Esprit sur les Apôtres au cénacle de Jérusalem, époque assignée par saint Grégoire de Nazianze (Or. XXXI, p. 573, 574, édit. des bénéd.). C'est ainsi que Notre-Seigneur dit : Multi prophetœ et justi cupierunt videre quœ vos videtis (Matth., XIII, 17), et Abraham, pater vester, exultavit ut videret diem meum, vidit et gavisus est (Joan., VIII, 56). 
La deuxième classe comprenait les hommes adonnés à l'étude de la loi de Dieu, qui se composait de l'Ecriture et de la tradition. Ils connaissaient le mystère de la sainte Trinité, mais moins parfaitement que ceux de la classe précédente. 
Le vulgaire formait la troisième classe. Il n'avait de ce mystère qu'une idée confuse, ou l'ignorait entièrement ; ce qui nous autorise à subdiviser le vulgaire en deux nouvelles classes. 
Nous renvoyons, pour plus ample développement de cette division, à Tournely, qui disserte savamment sur ces trois classes dans son traité De Trinitate, depuis page 13 jusqu'à page 16 de l'édition de Venise, 1739, in-4°. Mais nous ne pouvons nous dispenser de rapporter ici le passage suivant de saint Epiphane qui, d'extraction juive, connaissait si bien les antiquités de sa nation : 
«Les hommes les plus éminents parmi eux (les enfants d'Israël) ont de tout temps enseigné, avec une entière conviction, la Trinité dans une uniq essence divine, c'est-à-dire les prophètes et les hommes avancés en sainteté. (En monarciva/ h tria;ßaei;... , t.1, p. 18 de l’édition de Paris, 1622). » 
Ceci rappelle naturellement le mot célèbre de saint Augustin : Et ipse Abraham tres vidit, et unum adoravit (C. Max. Arianum, I. II, c. XXVI, n° 7, p. 889 de l'éd. citée, et non livre II De Trinitate, comme répètent à la file les citateurs). 
Saint Ambroise avait déjà dit : Tres videt, unum adorat (De Caïn et Abel, t. I, p. 197 de l'éd. des bénéd.). 
A part les justes privilégiés, les ajgiavrmenoi de saint Epiphane, il en était du mystère de la Trinité comme de celui de l'Incarnation. D'abord faible crépuscule, sa lumière allait toujours en croissant, à mesure que le temps s'avançait vers la grande époque (voir ci-dessus : Le Talmud déclare que toutes les prophéties annoncent le Messie), le magnus ab integro sœclorum ordo. C'est ce que saint Grégoire de Nazianze, surnommé à juste titre le Théologien, rend, en parlant de la sainte Trinité, avec une sublime précision qu'on ne peut guère reproduire dans une autre langue : dia; twn prosqhcwn a (Oratio XXXI, t. I, p. 572 E de l'éd. des bénéd.). Le traducteur latin n'a pu que paraphraser : Ex accessione atque incremento ad perfectionem ventum est. 
Cette connaissance du mystère à des degrés différents, qui existait parmi les Hébreux, fournit l'explication naturelle des paroles suivantes du saint prophète couronné : Incerta et occulta sapientiœ tuœ manifestasti mihi (Ps. L, 8).
Elle est donc vraie cette proposition du-savant théologien de Strasbourg, M. l'abbé Liebermann : Mysterium Trinitatis in veteri, saltem obscure, fuisse cognitum, dubitari non potest (T. III, p. 137 de l'éd. citée). 
Si les Juifs des premiers siècles du christianisme avaient eu pour la doctrine de la très-sainte Trinité l'éloignement qu'ont montré pour elle les rabbins des siècles postérieurs, ils n'auraient pas accueilli avec tant de faveur la philosophie de Platon, qui lui rend des témoignages si éclatants. 
Les Platoniciens admettent trois hypostases : celui qui est lui-même, l'esprit fabricateur du monde et l'âme du monde, trois subsistant en un seul. L'unité ne se tire que de la trinité, et la trinité rentre dans l'unité. 
Grotius, dans ses Annotations sur saint Jean, I, 2, remarque que chez les Grecs, Esprit était l'équivalent de Verbe ou Pensée ; et qu'ils appelaient l'esprit : gevnnhma, Fils engendré. 
La seconde hypostase qui a fabriqué le monde, rappelle ces paroles de l'Evangéliste : « Omnia per ipsum facta sunt : et sine ipso factum est nihil, quod facturn est. » (Joan., I, 3). La tradition juive enseigne également, comme nous le verrons plus loin, que le monde a été créé par la seconde lettre du tétragrammaton, qui est la deuxième manière d'être de la Divinité. 
Celui qui est lui-même, to; auvto; ovn, répond parfaitement à hyh) r#) hyh), Ego sum qui sum (Exode, III, 14). 
« Et les Dieux, myhl), dit à Moïse : Je suis qui je suis, et il ajouta : Tu diras ainsi aux enfants d'Israël, Je suis m'a envoyé vers vous. » Dans le verset précédent Moïse avait demandé sous quel nom il devait annoncer Dieu aux Israélites. 
Le philosophe Numénius avait donc raison de dire que Platon n'était autre chose que Moïse s'exprimant en grec attique. 
Plusieurs Pères de l'Eglise pensent que Platon a pris connaissance de la théologie des Hébreux pendant son voyage en Egypte, peu après la mort du prophète Jérémie. 
On trouve encore la doctrine de la sainte Trinité, plus ou moins explicitement enseignée par plusieurs autres philosophes anciens, tous cités par Huet dans les Alnetanœ quœstiones, I. II, c. 3. On retrouve la même doctrine chez les Chinois, chez les Indiens, au Thibet, chez les Celtes, dans plusieurs contrées de l'Europe païenne, chez un grand nombre de peuples sauvages de l'Amérique et de l'Océanie. 
La raison humaine non seulement n'a pas pu trouver ce mystère, comme elle a trouvé les théorèmes d'Euclide ; mais même après que la foi l'a révélé, elle est dans l'impuissance de l'appuyer de preuves. Ce que la foi nous enseigne se croit mais ne se prouve pas ; parce que la foi, appartenant à l’ordre surnaturel, est hors de l’atteinte de notre faible raison. Quand saint Paul, le savant disciple des docteurs juifs, enseignait les vérités révélées, il donnait cet avis : « Et sermo meus, et prædicatio mea, non in persuasibilibus humanæ sapientiæ verbis, sed in ostensione spiritus et virtutis. Ut fides vestra non sit in sapientia hominum, sed in virtute Dei. » (I. Cor., II, 4, 5). C'est ce qu'enseignent les Pères et tous nos théologiens, saint Thomas à leur tête. « Nulla ratione naturali potest cognosci aut demonstrari SS. Trinitatis mysterium. » L'ange de l'école, après avoir dit : Per rationem naturalem cognisci possunt de Deo ea, quœ pertinent ad unitatem Essentiœ, non autem ea, quœ pertinent ad distinctionem Personarum, ajoute : Qui autem probare nititur Trinitatem Personarum naturali ratione, FIDEI DEROGAT, quantum ad dignitatem ipsius Fidei, quœ est ut sit de rebus invisibilibus, quœ rationem humanam excedunt. Unde Apostolus dicit : FIDES EST DE NON APPARENTIBUS. (Pp. q. XXXII, a.1, corpore articuli). 
C’est l'écueil contre lequel se sont brisés et le génie d'Abailard, et l'extravagance de Raymond Lulle. Le premier a été victorieusement combattu par le grand saint Bernard, le second a succombé sous l'excentricité de sa propre logique. Voici un des arguments qu’il semble choyer avec le plus de complaisance : « Demonstratur Deum esse actum perfectissimum ; sed in actu perfectissimo est concordia ; ubi vero est concordia, ibi est pluritas : scilicet est concordia bonificativi, nempe Patris, cum bonificabili, nempe Filio, et actu bonificandi, nempe Spiritu Sancto. » Comprenez si vous pouvez, et concluez si vous osez. 
Il faut donc dire nécessairement que ces philosophes et ces peuples païens connaissaient la Trinité divine, les uns par des communications avec des Juifs, les autres par le long retentissement de la puissante voix de Jéhova, qui annonça à nos premiers parents, et aux saints Patriarches, le Messie rédempteur. Or, ainsi que nous l'avons déjà fait voir, sans Trinité point de Messie. 

Mais l'orgueil pharisaïque, humilié d'un mystère qu'il ne pouvait ni scruter ni expliquer, 
Scrutari hoc (sacramentum) terneritas est ; credere pietas, nosse vita, et vita æterna. (S. Bernard, De consideratione, I. V, c. 8. T. I du Prêtre d'après les Pères, de M. l'abbé Raynaud). 
lui qui se vante d'être initié dans les secrets du Très-Haut, finit par le nier en dépit des nombreuses et expresses traditions qui attestent l'antiquité de cette doctrine chez le peuple de Dieu. Quand on n'a pas la généreuse humilité d'avouer son incapacité de comprendre une chose, on la nie. Hélas ! que d'âmes se sont perdues de cette manière ! L'impiété n'a pas sa source dans l'esprit, mais dans un vice du coeur. « Dixit insipiens in corde suo : Non est Deus.» (Liberm., ibid., p. 135). Mais le soleil ne s'obscurcit que dans le langage des hommes, jamais en lui-même : quand il est caché à nos yeux, il n'en conserve pas moins tout son éclat. Il en est de même de la vérité. Nous la nions quand nos yeux sont trop faibles pour la voir ; mais cette présomptueuse et folle négation ne saurait détruire la divine vérité. Veritas Domini manet in œternum (Ps. CXVI, 2). 
L'Ancien Testament offre un grand nombre de textes d'où l'on peut déduire la vérité de la sainte Trinité. Comme ils sont rapportés et expliqués au long dans toutes les théologies dogmatiques, nous jugeons inutile de les mettre ici sous les yeux du lecteur ; d'autant plus que nous cherchons nos preuves plutôt dans les traditions de la synagogue que dans l'Ecriture. Nous passons donc de suite aux traditions, qui du reste doivent amener naturellement les principaux de ces textes.
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