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Trinité...

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Trinité... - Page 2 Empty Trinité...

Message  Arlitto Lun 8 Aoû 2016 - 14:23

Rappel du premier message :

Trinité


Réponses aux Objections Trinitaires
 
   L’objectif de ce chapitre est d’explorer la signification de versets Bibliques soit mentionnés nulle part ailleurs dans ce volume, soit que nous souhaiterions approfondir de manière additionnelle. Ce document est adapté à partir d’une réunion-débat à laquelle ont participé Lynnford Beachy, David Clayton, Allen Stump et Howard Williams.
 
1 Jean 5 : 7, 8
   Nous commençons par un texte que les Trinitaires eux-mêmes ont trouvé difficile à expliquer pleinement mais qu’ils considèrent comme soutenant leur position. Il se trouve dans 1 Jean 5 : 7, 8 : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre, l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois sont d’accord. »
   Quel est le message de 1 Jean 5 : 7, 8 ? Ces versets disent qu’il y en trois qui rendent témoignage. De quoi rendent-ils témoignage ? Considérons tout d’abord le contexte immédiat :
   Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même ; celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur, puisqu’il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à son Fils. Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. (1 Jean 5 : 10-13)
   Le contexte immédiat parle clairement du témoignage selon lequel Jésus est le Fils de Dieu. Ce témoignage est diamétralement opposé à la théorie de la Trinité.
   Le reste de 1 Jean, de même que l’Évangile de Jean, portent une preuve irréfutable que Jésus est le Fils de Dieu. Vous ne pouvez pas lire plus de quelques versets sans revenir au thème selon lequel Jésus est le Fils de Dieu. Remarquez les versets suivants :
   L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que vivions par lui. (1 Jean 4 : 9)
   Et nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde. Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. (1 Jean 4 : 14, 15)
   Quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu, et quiconque aime celui l’a engendré aime aussi celui qui est né de lui. (1 Jean 5 : 1)
   C’est ce thème que nous trouvons résumé dans l’Évangile de Jean dans le verset suivant :
   Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom. (Jean 20 : 31)
   Devons-nous alors choisir une interprétation de ce texte enseignant l’opposé de son contexte immédiat, ainsi que celui du livre tout entier ? Devons-nous choisir une interprétation de ce texte enseignant l’opposé de la raison même pour laquelle il écrit ce livre ainsi que ses autres livres ? Ce serait tordre les Écritures. Quelle que soit l’interprétation que nous donnons à ces versets, elle doit être en harmonie avec l’objectif dans lequel ils ont été écrits.
   Mais qu’enseigne réellement ce verset ? Au verset 8 il nous est dit qu’il « y en a trois qui rendent témoignage sur la terre, l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois sont d’accord. » Cela signifie qu’ils rendent un témoignage unanime. L’eau rend témoignage et le sang rend témoignage, cependant personne ne voudrait suggérer que l’eau et le sang sont des personnes. Ainsi, pourquoi insisterions-nous sur le fait que si l’Esprit rend témoignage dans le ciel il doit s’agir d’un individu séparé ? Il y a trois moyens par lesquels on rend témoignage à la vérité dans le ciel. Ces témoignages sont un parce qu’ils rendent un témoignage uni. Cela ne signifie pas qu’ils sont une personne, un être ou un Dieu. Jésus explique ce que cette unité signifie, lorsqu’il pria pour que nous puissions être un comme lui et son Père sont un. (Voir Jean 17 : 22) Ce n’est pas que nous devenions un seul être humain mais simplement que nous puissions être en parfaite harmonie, tout comme lui et son Père sont en parfaite harmonie. Dans le ciel, Dieu rend témoignage à la vérité et il en est de même du Fils et de l’Esprit Saint ! Dans le ciel il y a trois avenues pour le témoignage – Père, Fils et Esprit Saint. Sur la terre il y en a trois – l’eau, l’Esprit, et le sang. Les trois sur la terre sont-ils une Trinité parce qu’ils sont mentionnés en même temps ou bien parce qu’ils sont d’accord ? Nul doute qu’aucune personne intelligente ne revendiquerait cela.
   En raisonnant de la même manière nous devrions en conclure que le Père, la Parole et l’Esprit ne sont pas nécessairement une Trinité uniquement parce qu’ils rendent un même témoignage dans le ciel, ou qu’ils sont mentionnés ensemble.
   Mais comment ont-ils rendu témoignage que Jésus est le Fils de Dieu ? Le Père a témoigné que Jésus est le Fils de Dieu lors de son baptême lorsqu’il dit des cieux : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé. » (Matthieu 3 : 17) Christ rendit témoignage lorsqu’il dit : « Celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites : tu blasphèmes ! Et cela parce que j’ai dit : je suis le Fils de Dieu. » (Jean 10 : 36) Dans Jean 10 : 25 Jésus nous dit de quelle manière l’Esprit rend témoignage : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi. » Christ dit que les œuvres qui rendirent témoignage de lui furent accomplies par l’Esprit de Dieu en lui. « Mais, si c’est par l’Esprit de Dieu que je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc venu vers vous. » (Matthieu 12 : 28)
   Il est intéressant de constater que les autorités les plus estimées s’accordent à dire qu’une partie de 1 Jean 5 : 7, 8 fut très certainement ajoutée à la Bible durant la période connue comme étant la période sombre du Moyen-âge. D’une manière spécifique, la partie ayant été ajoutée dit ceci : « dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre. » Si cette portion contestable était enlevée, le verset dirait ceci :
   Car il y en a trois qui rendent témoignage, l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois sont d’accord.
   Le Seventh-day Adventist Bible Commentary affirme ceci concernant ces versets :
   Les paroles contestées trouvèrent leur place dans la version King James par le texte Grec d’Erasme. Il est dit qu’Erasme offrit d’inclure les écrits contestés dans son Testament Grec si on pouvait lui montrer ne serait-ce qu’un manuscrit grec les contenant. Une bibliothèque de Dublin donna un tel manuscrit (connu comme 34), et Erasme inclut le passage dans son texte. On croit maintenant que les éditions ultérieures de la Vulgate acquirent le passage à cause d’une erreur d’un scribe qui inclut un commentaire marginal exégétique dans le texte Biblique alors qu’il copiait. Ces écrits contestés ont été largement utilisés pour soutenir la doctrine de la Trinité, mais, au regard d’une telle évidence concernant leur authenticité, son soutien est sans valeur et ne devrait pas être utilisé. (The Seventh-day Adventist Bible Commentary, vol. 7, p. 675)
   Certaines personnes contesteront fortement la seule suggestion que des erreurs se soient introduites dans le texte Biblique de quelque manière que ce soit. Cependant, il est intéressant de noter ce qu’Ellen White avait à dire à ce sujet :
   J’ai vu que Dieu avait pris un soin tout particulier de la Bible. Cependant, alors qu’elle était peu répandue, certains savants ont modifié çà et là quelques mots, pensant rendre leur sens plus clair, alors qu’en réalité ils troublaient ce qui était clair pour l’incliner vers leurs propres vues, inspirées par la tradition. Mais j’ai vu que la Parole de Dieu, comme un tout, constitue une chaîne parfaite, un passage en expliquant un autre. Ceux qui recherchent vraiment la vérité ne sauraient errer en la lisant ; car non seulement c’est la Parole de Dieu qui, dans toute sa simplicité, nous indique le chemin de la vie, mais l’Esprit Saint est aussi donné comme guide pour nous le faire comprendre tel qu’il y est révélé. (Early Writings[1] p. 220, 221)
   Il est encore plus intéressant de voir qu’Ellen White n’a jamais cité le texte que nous étudions (1 Jean 5 : 7) dans ses milliers de pages manuscrites, et ses milliers de citations Bibliques.
   Cependant, même si nous devions accepter ce verset comme ayant une part légitime dans les Écritures, nous avons vu qu’il ne soutient pas la doctrine de la Trinité.
 
Matthieu 28 : 19
   Matthieu 28 : 19 dit : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » Ce texte est probablement utilisé plus que tout autre verset de la Bible pour essayer de prouver que Dieu est un être trin. Habituellement, on comprend ce texte comme signifiant que lorsqu’un apôtre ou un pasteur baptise quelqu’un, il est supposé le faire en utilisant la formule « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». Mais quel est le récit des apôtres ayant directement été avec Jésus ? Actes 2 : 38 rapporte la première fois que ce commandement fut exécuté. Pierre dit : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Pierre instruisit ces personnes à être baptisées au nom de Jésus-Christ, plutôt qu’au nom de trois personnes distinctes. Dans Actes 10 : 48, Pierre « ordonna qu’ils [Cornélius et ses frères] fussent baptisés au nom du Seigneur. » D’après ces versets il est clair que Pierre n’avait pas l’idée que le Christ lui avait demandé de baptiser au nom d’une Trinité.
   Pierre a certainement compris le commandement de Jésus différemment de la compréhension des Trinitaires d’aujourd’hui. En continuant le livre des Actes, nous découvrons que Pierre n’était pas le seul à avoir compris ce commandement de cette manière.
   Lorsque Pierre et Jean vinrent en Samarie ils trouvèrent un groupe de gens ayant été « baptisés au nom du Seigneur Jésus. » (Actes 8 : 16)
   Considérons Paul, qui déclarait avoir reçu l’évangile directement de Jésus-Christ. Lorsqu’il visita Éphèse et rencontra certains frères ayant reçu le baptême de Jean, il leur parla du Christ, et la Bible dit que « sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. » (Actes 19 : 5)
   Dans la Bible, il n’y a aucun récit relatant qu’une personne ait baptisé dans les trois noms différents de trois personnes distinctes. Différentes possibilités pourraient expliquer la raison pour laquelle les disciples baptisèrent toujours au nom de Jésus :
 
1) Les disciples seraient en rébellion ouverte contre Jésus.
2) Ils auraient mal compris ce qu’il a dit.
3) Matthieu 28 : 19 serait un commentaire. Jésus n’aurait jamais donné ce commandement.
4) Les disciples comprirent le commandement de Jésus différemment de la compréhension d’une grande partie des Trinitaires aujourd’hui.
   Je ne crois pas que nous puissions accepter l’une des trois premières possibilités, mais la quatrième phrase offre une solution raisonnable. Jésus n’essaie pas de nous enseigner que Dieu est une Trinité ou alors il se serait contredit et aurait démentit de nombreux écrits d’autres écrivains bibliques. Ce verset ne dit rien sur le fait que Dieu serait trois personnes. Cependant Éphésiens 4 : 6 dit qu’il y a « un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous. » La Bible utilise treize fois [2] le terme « Dieu le Père », mais ne parle jamais de « Dieu le Fils » ou de « Dieu l’Esprit Saint ».
   Pour baptiser littéralement une personne au nom d’une personne, nous devons connaître le nom de cette personne. Yahweh (Jéhovah ou d’autres orthographes similaires) est le nom personnel de Dieu. Jésus (Yahshua ou d’autres orthographes similaires) est le nom personnel du Fils, mais les Écritures ne mentionnent nulle part le nom de l’Esprit Saint. La Bible ne fait même pas allusion à l’existence d’un tel nom, c’est pour cette raison que Jésus ne donna pas de formule spécifique pour les prédicateurs les récitent au moment du baptême. Nous le savons tout d’abord parce que tous les récits d’exemples de baptêmes suivant ce commandement nous montrent qu’ils furent faits au nom de Jésus, et deuxièmement, parce qu’il ne serait pas possible de baptiser littéralement au nom propre de l’Esprit Saint du fait que la Bible ne mentionne pas un tel nom.
   Dans la Bible, le terme « nom » se réfère souvent au caractère d’une personne. Le nom de Jacob fut remplacé par celui d’Israël parce que son caractère avait changé. Le mot « nom » dans Matthieu 28 : 19 fait référence au caractère plutôt qu’au nom propre des individus. Une fois que nous réalisons que le Christ donne l’ordre à ses disciples de baptiser dans le caractère du Père, du Fils et de l’Esprit Saint, il nous est plus facile de comprendre ses paroles. Le Christ désire que ses disciples comprennent la vérité concernant Dieu, son Fils, et l’Esprit Saint. Tous trois sont vitaux dans la vie chrétienne. Le Père nous aime tellement qu’il a donné son Fils pour mourir pour nos péchés, et il nous donne son Esprit pour guider nos vies. Si une personne manque de connaissance et d’expérience sur l’un de ces aspects, sa relation avec Dieu en souffrira. C’est la raison pour laquelle Christ a spécifiquement mentionné les trois.
   Ainsi nous pouvons voir que Matthieu 28 : 19 ne prouve certainement pas une Trinité ni ne prouve que l’Esprit Saint est un être distinct du Père et de son Fils. Pour trouver des preuves de ces doctrines dans la Bible, il nous faut regarder ailleurs. Il est intéressant de voir que, tout comme dans 1 Jean 5 : 7-8, une partie de ce verset est remise en question. Quelle bénédiction de savoir que même si ces versets suscitent des inquiétudes légitimes, ils n’ont pas été tordus au point d’enseigner l’erreur.
 
2 Corinthiens 13 : 14
   Certains ont considéré 2 Corinthiens 13 : 14 comme le texte le plus sublime des Écritures, tout spécialement à la lumière de l’enseignement supposé de la Trinité. Voici ce qu’il dit : « Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communion du Saint-Esprit, soient avec vous tous ! Amen ! » (KJV)
   Le texte parle de :
1) La grâce du Seigneur Jésus-Christ.
2) L’amour de Dieu.
3) La communion du Saint-Esprit.
   Dans ce verset, le titre Dieu est utilisé une seule fois et cela en référence à une personne spécifique. Manifestement, c’est de l’amour de Dieu le Père dont il est ici question et, selon Jean 3 : 16, il nous aime tant qu’il a donné son seul Fils engendré pour nous donner la grâce afin que nous puissions entrer en communion avec tous les deux au moyen de son Esprit. Jésus dit :
   Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons chez lui, et nous ferons notre demeure chez lui. (Jean 14 : 23)
   Remarquez bien que Paul ne dit pas que nous devrions communier avec, mais il parle de « la communion du Saint-Esprit ». Que veut-il dire ? Lorsque Paul parlait de la communion de l’Esprit Saint, il montrait comment notre communion devait avoir lieu. C’est par l’Esprit Saint que nous pouvons communier avec Dieu et Jésus-Christ. 1 Jean 1 : 3 dit ceci : « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. »
   Selon Jean, nous sommes en communion avec le Père et son Fils, par l’Esprit Saint. Paul désirait que cette expérience reste celle des chrétiens de Corinthe et aussi la nôtre, expérience d’une véritable communion avec le Père et son Fils par l’Esprit Saint.
 
Matthieu 3 : 16, 17
   Ces versets déclarent : « Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l’eau. Et voici, les cieux s’ouvrirent et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. »
   Les Trinitaires insistent pour dire que nous voyons dans ces versets une claire démonstration de la nature Trinitaire de Dieu. Que pouvons-nous découvrir à la lecture de ce passage, sans le mêler de préjugé humain ou de pensée individuelle ?
   Il est évident que deux personnes sont présentes, l’une est Jésus et l’autre est celui dont la voix se fait entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ». Manifestement, la voix est celle de Dieu le Père. Quelle est l’identité de Jésus selon ce passage ? Dieu lui-même identifie Jésus comme son « Fils bien-aimé », et pas comme la seconde personne d’une Trinité co-égale. Cela suffit à contrer l’assertion selon laquelle nous trouvons ici une Trinité. Cependant, ce passage démontre-t-il que l’Esprit Saint est un être personnel distinct, ou séparé du Père ? Trois personnes sont-elles présentes ? Tandis qu’il est clair que le Fils est une personne et que le Père en est une également, que pouvons-nous découvrir du symbole utilisé pour représenter l’Esprit Saint ? Ici, l’Esprit est représenté comme une colombe. L’Esprit Saint n’est jamais représenté par un symbole indiquant qu’il est une personne. Dans le sens commun, il est représenté par l’huile, l’eau, le vent, le feu, et dans ce verset par une colombe. C’est vraiment faire un effort d’imagination de suggérer que ce verset prouve l’existence d’une troisième personne. En fait, le passage déclare que c’est l’Esprit de Dieu ! C’est l’Esprit qui appartient à Dieu. Ici, comme partout dans les Écritures, l’Esprit Saint est représenté comme appartenant à quelqu’un, comme étant la propriété de Dieu, plutôt qu’une personne distincte possédant sa propre identité.
   Ellen White éclairci ce point. Elle dit :
   Jamais les anges n’avaient entendu une prière comme celle que le Christ prononça lors de son baptême, et ils étaient désireux d’être les porteurs du message du Père à son Fils. Mais c’est du Père lui-même que procéda la lumière de sa gloire. Les cieux s’ouvrirent et des rayons de gloire entourèrent le Fils de Dieu et prirent la forme d’une colombe resplendissante comme de l’or poli. La colombe était l’emblème de l’humilité et de la douceur du Christ. Tandis que le peuple frappé de stupeur avait les yeux fixés sur le Christ, des cieux ouverts retentirent ces paroles : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. » (The Review and Herald, 21 janvier 1873)
 
Genèse 1 : 26
   Genèse 1 : 26 dit ceci : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image. » Certaines personnes supposent que l’on peut trouver la doctrine de la Trinité dans le premier chapitre de la Bible. Ils déclarent cela parce que le mot Hébreux elohim, traduit par « Dieu », est pluriel, et ils croient que les pronoms pluriels de Genèse 1 : 26 soutiennent également la doctrine de la Trinité.
   Le mot Hébreux elohim est pluriel, mais il n’indique jamais une pluralité en se référant au vrai Dieu. Chaque fois qu’elohim est utilisé en se référant au vrai Dieu il a une signification singulière. Le Gensenius’ Hebrew-Chaldee Lexicon to the Old Testament [3] l’appelle le « pluriel de la majesté » et le Brown-Driver’s Brigg’s Hebrew Lexicon [4] dit que lorsqu’il se réfère au vrai Dieu c’est un « pluriel intensif » ayant une « signification singulière ». Il y a quelques exemples dans la Bible où elohim a une signification singulière même en se référant aux hommes ou aux faux dieux. (Exode 7 : 1 et 1 Rois 11 : 5)
   Considérant les pronoms pluriels de Genèse 1 : 26, les pronoms sont pluriels dans l’original Hébreux, nécessitant la traduction suivante : « Dieu dit, faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. »
   Ceux qui revendiquent que ce verset enseigne la doctrine de la Trinité disent qu’elohim étant pluriel, ainsi que les pronoms qui s’y réfèrent, il doit y avoir une pluralité en Dieu. D’après cette explication, nous devrions traduire le verset ainsi : « Dieux dirent : faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. » Cette traduction reviendrait à faire injustice au vrai sens d’elohim, et plusieurs dieux parlant à l’unisson diraient alors : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. » Que nous dit la Bible ?
   Les Écritures déclarent : « Dieu qui a créé toutes choses par Jésus-Christ. » (Éphésiens 3 : 9) Il est évident que le Dieu de ce verset est une autre personne que Jésus-Christ. Et selon Hébreux 1 : 2, Dieu le Père a créé toutes choses par son Fils.
   Nous pouvons à présent savoir avec certitude qui parle dans Genèse 1 : 26 et à qui il parle. Dieu le Père dit à son Fils : « faisons l’homme à notre image. » Souvenez-vous, Christ est « l’empreinte de la personne du Père, ainsi, quiconque est créé à l’image du Père est aussi créé à l’image de son Fils.
   Commentant Genèse 1 : 26, Ellen White écrivit :
   Dès que la terre fut créée et peuplée d’animaux , le Père et le Fils mirent à exécution le dessein qu’ils avaient conçu avant la chute de Lucifer : créer l’homme à leur image. Ils avaient collaboré dans la création de la terre et de toute créature vivante. Alors Dieu dit à son Fils : « Faisons l’homme à notre image ». (The Spirit of Prophecy, vol. 1, pp. 24, 25)
 
Jean 10 : 30
   Jean 10 : 30 dit : « Moi et le Père, nous sommes un. » Les avocats de la doctrine de « Jésus seul » utilisent ce texte pour enseigner qu’il y a une seule personne étant le Père et le Fils, ainsi que l’Esprit Saint. En fait, il ne devrait y avoir aucune difficulté à comprendre la véritable signification de ce texte si nous suivons simplement la règle selon laquelle l’Écriture devrait être utilisée pour expliquer l’Écriture. Dans trois endroits de Jean 17, Jésus prie pour l’unité parmi ses disciples, et dans chacun de ces trois endroits il compare l’unité qu’il désire parmi son peuple à l’unité qui existe entre lui-même et Dieu le Père. Remarquez ses paroles dans les passages suivants :
   Je ne suis plus dans le monde, et ils sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un comme nous. … Afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un. (Jean 17 : 11, 21, 22)
   Personne ne serait assez insensé pour suggérer que Jésus souhaitait que ses disciples deviennent une seule personne ou même un seul être. Ce qu’il veut dire, c’est qu’il désire qu’ils soient unis, en parfaite harmonie, pour apprécier l’unité de pensée, de but et d’action tout comme il appréciait celle de son Père. Ce texte n’indique pas plus une unité de substance entre le Père et le Fils, que l’unité des chrétiens ne suggère qu’ils sont tous d’une seule substance.
 
Hébreux 1 : 8
   Hébreux 1 : 8 dit : « Mais il a dit au Fils : Ton trône, ô Dieu, est éternel ; le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. »
   Paul cite Psaume 45 : 7 dans la version des Septante. La traduction de ce verset dans la version du Rabbinat Français dit ceci :
   Ton trône (fondé par Dieu) durera à jamais, le sceptre de ta royauté est un sceptre de droiture.
   Ceci est vraiment une traduction stricte du Grec. Si elle est correcte, il n’existe aucun conflit apparent, mais si la traduction de la Bible King James et d’un nombre d’autres traductions est correcte, comment devons-nous considérer ce verset ? Selon la Bible King James [5] on devrait comprendre que le Père, le Souverain Suprême de l’univers, a donné son titre à Jésus, ce qui implique clairement que Jésus n’est pas le Souverain Suprême.
   Le Père déclare que Jésus est Dieu de par qui il (Jésus) est. Jésus est divin parce qu’il est par nature le Fils de Dieu. En comparaison aux anges, Jésus a obtenu, par héritage, un nom plus excellent que le leur par ce qu’il est le Fils même de Dieu.
   Le Père a exalté le Fils au même niveau que lui-même, rendant ainsi son Fils digne d’adoration. « Et lorsqu’il introduit de nouveau dans le monde le premier-né, il dit : Que tous les anges l’adorent ! » (Hébreux 1 : 6)
   Ici nous voyons que même les anges de Dieu ont reçu l’instruction d’adorer le Fils de la même manière qu’est adoré le Père.
   C’est le Père qui est ultimement responsable de toutes choses, et il a donné à Jésus l’autorité et la position qu’il tient à présent. Paul comprit bien cela, car il écrivit :
   Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu’il dit que tout lui a été soumis, il est évident que celui qui lui a soumis toutes choses est excepté. Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. (1 Corinthiens 15 : 27, 28)
   Ainsi, lorsque Jésus reçoit le titre de « Dieu », c’est en référence à sa nature divine et en relation à nous, ses enfants. Cependant, il n’est pas le Père lui-même. Éphésiens 1 : 17 est en accord avec cela, car ici le Père est appelé « le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ ». Alors que le Père est appelé le Dieu de Christ, Jésus n’est jamais appelé le Dieu du Père.
 
Esaïe 9 : 5
   Esaïe 9 : 5 dit : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. »
   Certains croient que ce verset parle de Christ en tant que Dieu le Père. S’il en est ainsi, comment peut-il être le Fils ? Et s’il est le Père et le Fils, comment peut-il y avoir une trinité, car une trinité est composé de trois. Ce verset ne soutient certainement pas une doctrine de la Trinité. Et, si nous comparons l’Écriture avec l’Écriture, nous pouvons être sûrs qu’il ne soutient pas non plus la doctrine de « Jésus seul ».
   On se réfère à Jésus comme au Père, pas à son propre Père, mais au Père des enfants que son Père lui a donné.
   Dans Hébreux 2 : 13, Paul cite Esaïe 8 : 18 et l’applique au Christ. Ici Christ dit : « Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés. »
   De nombreux Trinitaires ont dit que le mot éternel d’Esaïe 9 : 5 signifie que le Christ a toujours existé et qu’il n’a jamais eu de commencement. Cependant, lorsque le terme « vie éternelle » s’applique à nous, ils admettent qu’il signifie simplement que nous vivrons pour toujours dans le futur, et non que nous avons toujours existé.
   Remarquez également qu’Esaïe 9 : 6 dit qu’ « on l’appellera … Dieu puissant. » Certains utilisent cette phrase pour dire que Christ est le Dieu suprême. Cela pourrait être un bon argument si ce verset se référait au Christ comme au Dieu Tout-Puissant, mais il utilise le terme Dieu puissant. Dans la Bible, nous lisons l’histoire d’hommes puissants, mais jamais d’hommes Tout-puissants. Il est certainement approprié de dire du Fils qu’il est puissant, car il l’est. Il est aussi approprié de se référer à lui comme Dieu, car le Dieu Très-haut se réfère à son Fils comme Dieu dans Hébreux 1 : 8. Ainsi les termes « Père éternel » et « Dieu puissant » peuvent tout à fait s’appliquer au Fils.
 
Esaïe 44 : 6 et Apocalypse 1 : 17
   Suivant cette ligne de pensée concernant l’unité de Dieu et de Christ, certaines personnes ont mal compris Esaïe 44 : 6 et Apocalypse 1 : 17 où la Bible utilise le terme « le premier et le dernier ».
   Esaïe 44 : 6 dit : « Ainsi parle l’Eternel, roi d’Israël et son rédempteur, l’Eternel des Armées : Je suis le premier et le dernier, et hors de moi il n’y a point de Dieu. »
   Parce que le terme « Je suis le premier et le dernier » est utilisé par Jésus dans l’Apocalypse, certains, à la lecture de ce verset, concluent que Jésus est le seul et l’unique Dieu de la Bible ou, au moins, une partie du Dieu unique.
   Lisons dans Apocalypse le texte où Jésus s’applique lui-même ce terme. Lorsque Jean vit le Christ en vision, il dit : « je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite, en disant : Ne crains point ! Je suis le premier et le dernier. » (Apocalypse 1 : 17)
   Jésus n’arrêta pas la discussion ici. Au verset suivant, il continua en disant : « et le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. » (v. 18)
   Jésus utilisa à nouveau ce terme lorsqu’il parla à l’Église de Smyrne. Il dit : « Voici ce que dit le premier et le dernier, celui qui était mort, et qui est revenu à la vie. » (Apocalypse 2 : 8) Jésus dit de lui, « le premier et le dernier », qu’il était mort. S’il était le seul et unique Dieu, il n’aurait pas pu mourir, car la Bible dit dans 1 Timothée 6 : 16 que Dieu ne peut pas mourir.
   Ainsi, nous devons conclure que la personne qui parle dans Esaïe 44 : 6 est quelqu’un d’autre que Jésus-Christ. Dans la Bible, d’autres termes et noms sont partagés par le Père et le Fils, et le titre « le premier et le dernier » en fait partie.
   Retournons à Esaïe 44 : 6 et découvrons qui parle. L’orateur dit : « Hors de moi il n’y a point de Dieu », et au verset 8, il dit : « Y a-t-il un autre Dieu que moi ? Il n’y a point d’autre Dieu, je n’en connais point. » (KJV) Il s’agit d’un langage précis qui indique que celui qui parle est seul. Tous les pronoms sont au singulier, indiquant qu’une seule personne parle. Qui est cette personne ? Le Nouveau Testament clarifie ceci.
   Dans 1 Corinthiens 8 : 4, Paul écrivit : « nous savons … qu’il n’y a qu’un seul Dieu. » Et pour clarifier encore plus la personne à laquelle il se réfère lorsqu’il parla du Dieu auprès duquel il n’y en a point d’autre, Paul écrivit également : « Il n’y a qu’un seul Dieu, le Père. » (v. 6) Paul comprenait que le seul Dieu de la Bible était Dieu le Père et personne d’autre.
   Jésus avait la même compréhension. Lorsqu’il avait cité Deutéronome 6 : 4, le scribe lui dit : « Bien, maître ; tu as dit avec vérité que Dieu est unique, et qu’il n’y en a point d’autre que lui. » Qui est le Dieu unique auquel se référait le scribe ? Se référait-il à Jésus en tant que Dieu unique ? Certainement pas ! Il se référait à Dieu le Père et Jésus le savait.
   A une autre occasion, alors que Jésus parlait aux scribes et aux Pharisiens, il dit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien. C’est mon Père qui me glorifie, lui que vous dites être votre Dieu. » (Jean 8 : 54) Jésus savait que lorsque les scribes et les Pharisiens disaient « Dieu », ils se référaient à son Père. Lorsque le scribe dit : « Dieu est unique, et … il n’y en a point d’autre que lui », Jésus savait qu’il parlait de son Père.
   Jésus ne corrigea pas le scribe en disant : « Tu es dans l’erreur, je suis réellement le seul Dieu de la Bible. » Pas du tout ! Au contraire, la Bible dit que Jésus vit qu’il avait répondu avec intelligence (Marc 12 : 34). Jésus savait que cet homme avait une juste compréhension, qu’il y a un seul Dieu, le Père, et qu’il n’y a pas d’autre Dieu que lui.
   A chaque fois que des pronoms sont utilisés au singulier pour Dieu ou le Christ tels que « lui », « il », « son », « je », « moi », etc., ils se réfèrent toujours à une seule personne. Quand un écrivain Biblique voulait parler du Père et du Fils, il utilisait toujours les pronoms pluriels tels que « eux », « ils », « nous », « notre », etc. Jusqu’à présent, je n’ai pas trouvé d’exception à cette règle. Lorsque le scribe dit : « Dieu est unique, et… il n’y en a point d’autre que lui » le scribe se réfère à la seule personne, Dieu le Père.
   Avec cette clarification du Nouveau Testament, nous pouvons être complètement sûrs de la personne qui parle dans Esaïe 44 : 6. Il est Dieu le Père et personne d’autre. Il est ultimement le premier et le dernier, même s’il a permis à son Fils de porter également ce titre.
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Message  Arlitto Lun 8 Aoû 2016 - 14:27

Etude orthodoxe Filioque

I- Lampryllos
- Né en 1810, au sud du Péloponnèse. La Grèce était alors sous domination ottomane.
- Entre 1825 et 1830 ? Il se rend à Sienne (Italie) où il étudie le Droit.
- Entre 1830 et 1835 ? Il devient avocat, puis abandonne le barreau pour se consacrer à la défense de l’Eglise Orthodoxe.
- Mort vers 1890 ?

II- Le Filioque
- Les grecs (au sens large : byzantins) disent : le St Esprit procède du Père PAR le Fils.
- Les latins disent : le St Esprit procède du Père ET du Fils.
Les grecs accusent les latins de s’être écartés de la Foi Orthodoxe proclamée par le Symbole de Nicée-Constantinople (Conciles de 325 et de 381). Celle-ci professe que le St Esprit procède du Père, sans l’ajout de la mention “et du Fils” (Filioque).

III- Résumé de "La Mystification fatale"
Publié pour la première fois en 1883.
Cyriaque décrit la façon dont les latins en sont venus à rajouter le Filioque dans le symbole de la Foi. Si l’on ne perd pas de vue le parti pris pro-oriental de Cyriaque, ce petit traité de 140 pages est on ne peut plus précieux et permet d’entrevoir une issue au schisme. Que nous dit-il au juste ?

1- Première partie : origine et extension du Filioque
• Les premiers à avoir introduit le Filioque furent les Wisigoths d’Espagne. Mais ils le firent insidieusement, comme si le Filioque se trouvait dès l’origine dans le symbole de Nicée-Constantinople. Ces peuples professaient l’Arianisme, lequel se rapproche beaucoup de l’idée de la double procession. L’ajout du Filioque dans la profession de Foi était sans doute une manière de concilier leur croyance avec le Christianisme. Mais quel paradoxe ! Alors que le concile de Tolède (589) célébrait en grande pompe la victoire sur l’Arianisme et qu’il proclamait par force d’anathèmes son attachement à la Foi orthodoxe, il assurait en fait le triomphe de la doctrine arienne ! C’est sur cette Mystification primitive que le Dogme du Filioque s’est par la suite étendu. À noter : c’est d’Espagne que fut donné l’exemple du Sacre Royal.

• « Des Espagnes la nouveauté se répandit peu à peu dans le nord des Gaulles, et tâcha de pénétrer en Italie où elle reçut une opposition décidée. » La suite des Papes depuis Adrien Ier (772-795) jusqu’à Benoît VIII (1014) a repoussé cette altération du symbole. Les documents qui servent d’appui aux auteurs occidentaux pour démontrer le contraire sont des Falsifications. Exemples :
- Contrairement aux allégations des latins, qui s’appuient sur de faux documents et en négligent d’autres, Adrien Ier refusa à Charlemagne (768-814) l’insertion du Filioque.
- De même pour Léon III (795-816). Ce Pape « condamna la double procession non seulement à cause de l’insertion irrégulière du Filioque dans le symbole, … mais à cause de l’inadmissibilité radicale de ce dogme. Il fit graver, sur deux tables ou écussons d’argent, le symbole décrété à Nicée et à Constantinople, dans son état primitif et immaculé, en grec et en latin ». Contre ce fait indéniable, les papistes opposent des documents frauduleux.
Ceci sans compter la honteuse destruction du Code qui contenait les actes des Papes favorables à la Foi orthodoxe depuis Jean VIII (872-882) jusqu’à Léon IX (1048-1054).

• Ce fut Benoît VIII (1014) qui le premier fit chanter, et non réciter comme d’ordinaire, le symbole altéré du Filioque à la Messe Solennelle. Comment en est-on arrivé là ?
Les Papes depuis Charlemagne subissaient la pression des peuples germaniques. Et quoiqu’ils n’adhéraient pas philosophiquement au Dogme du Filioque, ils étaient de plus en plus amenés à le tolérer en pratique. 
La polémique entre Photios (820-891), et le Pape Nicolas Ier (858-867) ne sonna pas comme on le prétend généralement la rupture effective de l’Église. Il faut rétablir la vérité. Jamais Photios n’accusa Nicolas de professer le Filioque, mais dénigra son manque de fermeté face aux cultes corollaires, et s’inquiétait des velléités du Pape d’attirer à lui les “gaulois” et les italiens contre l’Empire d’Orient. La polémique aboutit à des excommunications respectives et à la destitution de Photios. Mais l’empereur Basile, d’accord avec le Pape Jean VIII, le rétablit en 879. À cet égard, la lettre du Pape à Photios est emblématique. Voici ce qu’elle dit en substance : « les premiers altérateurs du Symbole sont des “Judas”. Mais maintenant que les habitudes sont prises, il faut agir avec douceur, et amener tous ceux qui s’y sont habitués à renoncer à ce blasphème. » Et ainsi, au Concile de Constantinople de 880, le Symbole fut récité dans son état primitif.
Mais rien n’était réglé ! À Rome allaient maintenant s’entredéchirer deux partis : le parti des Papes, soutenant les Empereurs d’Occident d’origine barbares, et le parti “populaire” attaché aux Empereurs d’Orient. Un festival de Papes et d’Antipapes devait couvrir cette période trouble. Tous les Papes “réguliers” furent des créatures des Empereurs germains. La période fut couronnée par le renoncement de Benoit VIII et par la rupture effective de l’Église. L’Église latine d’Occident et l’Église grecque d’Orient, gardienne de la Foi Orthodoxe, allaient désormais suivre des voies franchement séparées.
Ce sont donc des pressions temporelles qui ont forcé les Papes à adopter le Dogme du Filioque qu’ils repoussaient jusqu’alors. Ils perdirent toute idée de mission divine, et devinrent des administrateurs séculiers, des zélateurs de Mammon.

2- Deuxième partie : Procession du St Esprit d’après les Pères
Les latins ont falsifié les textes des Pères pour les faire correspondre au Dogme du Filioque.
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Message  Arlitto Lun 8 Aoû 2016 - 14:27

LA TRINITÉ 

Le mot " trinité" n'est pas trouvée dans la Bible. Néanmoins, c'est un mot utilisée pour décrire un fait que la Bible enseigne de Dieu: Dieu est une trinité de personnes : le Père, le Fils et l'Esprit Saint. Le Père n'est pas la même personne que le Fils; le Fils n'est pas la même personne que l'Esprit Saint; et l'Esprit Saint n'est pas la même personne que le Père. Ils ne sont pas trois dieux et pas trois êtres. Ils sont trois personnes distinctes; encore, ils sont tous le UN Dieu . Chacun a une volonté, peut parler, peut aimer, etc et ceux-ci sont les démonstrations de la personnalité. Ils sont dans l'harmonie absolue parfaite consistant d'une substance. Ils sont co-éternal, co-égal et co-puissant. Si un des trois était enlevé, il n'y aurait aucun Dieu. 

Jésus, le Fils, est une personne avec deux natures : Divine et Humaine. L'Esprit Saint est aussi divin en nature et est lui-même conscient, la troisième personne de la Trinité. 

Il y a, cependant une séparation apparente de quelques fonctions parmi les membres de la Divinité. Par exemple, le Père choisit qui sera sauvé (Eph. 1:4); le Fils les rachète (Eph. 1:7); l'Esprit Saint les scelle, (Eph. 1:13). 

Un nouveau point de clarification est que Dieu n'est pas une personne, le Père, avec Jésus comme une création et l'Esprit Saint est une force (Témoins de Jéhovah). Ni est-Il une personne qui a pris trois formes consécutives, c'est-à-dire, le Père, est devenu le Fils, qui est devenu l'Esprit Saint. Dieu n'est non plus la nature divine du Fils (où Jésus a fait percevoir une nature humaine comme le Fils et une nature divine perçue comme le Père (théologie d'Unité). La Trinité n'est non plus une fonction tenue par trois dieux séparés (Mormon). 

Le mot "personne" est utilisée pour décrire les trois membres de la Divinité parce que le mot " personne" est appropriée. Une personne est soi-même consciente, peut parler, aimer, détester, dire "vous", "le vôtre" "moi ", "le mien", etc. Chacune des trois personnes dans la Trinité démontre ces qualités. 

Le diagramme ci-dessous doit vous aider à voir comment la doctrine de la Trinité est systématiquement tirée de l'Ecriture sainte. La liste n'est pas complète, seulement explicative. 

Le premier pas est d'établir la doctrine biblique qu'il y a seulement un Dieu. Alors, vous constatez que chacune des personnes est appelée Dieu, chacun crée, chacun a été impliqué dans la résurrection de Jésus, chacun demeure, etc. Donc, Dieu est un, mais le Dieu est dans trois personnes simultanées. Notez s'il vous plaît que l'idée d'une unité composée n'est pas un concept étranger à la Bible; après tout, l'homme et la femme deviennent une chair. On parle de l'idée d'une unité composée des personnes de par Dieu dans la Genèse (Gen. 2:24). 

Il y a seulement un Dieu 

"Je suis SEIGNEUR et il y a aucun autre; en plus de Moi il n'y a aucun Dieu" (Ésaïe 45:5) 

"Dit ainsi le Seigneur, le Roi d'Israël Et son Rédempteur, le Seigneur d'hôtes : " je suis le premier et je suis le dernier Et il n'y a aucun Dieu en plus de Moi," (Ésaïe 44:6). 

"Je suis le Seigneur et il y a aucun autre; en plus de Moi il n'y a aucun Dieu," (Ésaïe 55:5). 

LA TRINITÉ 
Titre/Action PÈRE FILS ESPRIT SAINT 
Appelé Dieu Phil.1:2 Jean 1:1,14; Col. 2:9 Actes 5:3-4 
Créateur Ésaïe 64:8 Jean 1:3; Col. 1:15-17 Job 33:4, 26:13 
Ressuscite 1 Thess. 1:10 Jean 2:19, 10:17 Rom. 8:11 
Demeure 2 Cor. 6:16 Col. 1:27 Jean 14:17 
Partout 1 Rois 8:27 Matt. 28:20 Psaumes 139:7-10 
Connaît tout 1 Jean 3:20 Jean 16:30; 21:17 1 Cor. 2:10-11 
Sanctifie 1 Thess. 5:23 Hébreux 2:11 1 Pierre 1:2 
Donneur de vie Gen. 2:7: Jean 5:21 Jean 1:3; 5:21 2 Cor. 3:6,8 
Communion 1 Jean 1:3 1 Cor. 1:9 2 Cor. 13:14; Phil. 2:1 
Éternel Psaumes 90:2 Michée 5:1-2 Rom. 8:11; Héb. 9:14 
Volonté Luc 22:42 Luc 22:42 1 Cor. 12:11 
Parle Matt. 3:17; Luc 9:25 Luc 5:20; 7:48 Actes 8:29; 11:12; 13:2 
Aimer Jean 3:16 Eph. 5:25 Rom. 15:30 
Sonde les coeurs Jérémie 17:10 Apoc. 2:23 1 Cor. 2:10 
Appartenir à Jean 17:9 Jean 17:6 
Sauveur 1 Tim. 1:1; 2:3; 4:10 2 Tim. 1:10; Tite 1:4; 3:6 . . . 
Nous servons Matt. 4:10 Col. 3:24 
Crois en Jean 14:1 Jean 14:1 
Donne la joie Jean 15:11 Jean 14:7 
Juge Jean 8:50 Jean 5:21,30 


Donc, la doctrine de la Trinité est parvenue en regardant toute l'Écriture , non dans un seul verset . C'est la doctrine qu'il y a seulement un Dieu, pas trois et qu'un Dieu existe dans trois personnes : Père, Fils et Esprit Saint. Une analogie serait le temps. Le temps est le passé, le présent et l'avenir. Mais, il n'y a pas trois temps, seulement un. 


-------------------------------------------------------------------------------- 

Un autre Regard à la Trinité 
La Trinité peut être un concept difficile à comprendre. Certains pensent que c'est une contradiction logique. D'autres l'appellent un mystère. La Bible l'enseigne-t-elle ? Oui elle fait, mais ça ne le rend pas automatiquement plus facile de comprendre. 

La Trinité est définie comme un Dieu qui existe dans trois personnes éternelles, simultanées et distinctes connues comme le Père, le Fils et l'Esprit Saint. Une telle définition peut suffire pour certains, mais pour d'autres cette explication est insuffisante. 

Donc, pour aider à mieux comprendre la Trinité, j'offre l'analogie suivante que, je pense, font allusion dans Rom. 1:20 : "En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle e sa divinité, se voient comme à l'oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages." 

Remarquez que ce verset dit les attributs de Dieu, le pouvoir et la nature, peut être clairement vu dans la création. Que cela signifie-t-il ? Devons-nous être capables d'apprendre des attributs de Dieu, le pouvoir et la nature par regarder ce qu'Il a fait ? Apparemment, selon la Bible, c'est possible. 

Quand un peintre peint une image, ce qui est en lui est réfléchi dans la peinture qu'il produit. Quand un sculpteur crée une oeuvre d'art, c'est de son coeur et esprit que la source de la sculpture est née. Le travail est formé par sa capacité créatrice. Les créateurs d'art laissent leur marque, quelque chose qui est leur propre, quelque chose qui réfléchit ce qu'ils sont. Est-ce que c'est de même avec Dieu ? Dieu a-t-il laissé Ses empreintes digitales sur la création ? Bien sûr. 


Création 

Essentiellement, l'univers consiste en trois éléments : Temps, Espace et Matière. Chacun d'entre eux est composé de trois 'composants'. 

Temps Espace Matière 
Présent , Passé, Futur Hauteur, Largueur, Profondeur Solide, Liquide, Gaz 


Comme la doctrine Trinitérienne maintient, chacune des personnes de la Divinité est distincte, encore elles sont tous chacune, par nature, Dieu. 

Avec le temps, par exemple, le passé est distinct du présent, qui est distinct de l'avenir. Chacun est simultané. Encore, ils ne sont pas trois "temps", mais un. C'est-à-dire ils partagent tous la même nature : le temps 

Avec l'espace, la hauteur est distincte de la largeur, qui est distincte de la profondeur, qui est distincte de la hauteur. Encore, ils ne sont pas trois 'espaces', mais un. C'est-à-dire ils partagent tous la même nature : l'espace. 

Avec la matière, solide n'est pas le même comme le liquide, qui n'est pas le même aussi du gaz, qui n'est pas le même que solide. Encore, ils ne sont pas trois 'matières', mais une. C'est-à-dire ils partagent la même nature : la matière. 

Notez qu'il y a trois jeux de trois. Autrement dit, il y a une trinité de trinités. Si nous devions regarder l'univers et y remarquer ces qualités, est-ce qu'il est juste de dire que ceux-ci sont les empreintes digitales de Dieu sur Sa création ? Je pense ainsi. C'est non seulement une simple observation, mais c'est aussi une bonne source pour une analogie de la Trinité. 

Pour continuer avec l'observation de la nature de la création, je voudrais utiliser 'le temps' pour illustrer la Trinité. Est-ce que "le passé" plus "le présent" plus "l'avenir" est un total de trois temps ? Pas du tout. C'est simplement une représentation de trois aspects distincts de la nature du temps : passé, présent et avenir. De même, le Père et le Fils et l'Esprit Saint ne sont pas trois êtres séparés ou entités, mais trois personnes distinctes dans la nature de la Divinité. 

Encore un commentaire sur Jésus. Tous les cultes nient que Jésus est Dieu, le créateur de l'univers, dans la chair. Des objections diverses sont levées disant que Jésus ne pouvait pas être Dieu, autrement, Il prierait à Lui-même, etc. Travaillons avec l'analogie d'en haut et continuons avec 'le temps' comme notre illustration. 

Prenons 'le présent' et ajoutons y la nature humaine. Le Présent, alors, aurait deux natures : temps et homme. Si 'le présent' était vraiment humain alors il serait capable de communiquer avec nous, nous en dirait beaucoup et nous pourrions le voir et le toucher. Mais, parce qu'il est aussi 'le temps' par la nature, il serait capable de nous dire , le passé et l'avenir comme il s'est manifesté la nature 'du temps' en lui. Si 'le présent' alors, a communiqué avec le passé et l'avenir, il ne signifierait pas qu'il communiquait avec lui-même, mais avec les distinctions connues comme le passé et l'avenir. 

Je sais que c'est seulement une analogie. Mais je pense qu'il est un bon, comme base, l'illustration de la nature de Dieu.
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