Archéologie
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Archéologie
Rappel du premier message :
Archéologie en Assyrie
Assyrie
En 1843, on a découvert le palais du roi assyrien Sargon II près de Khorsabad, sur un affluent du Tigre au N. La mise au jour de ce palais, bâti sur une plateforme de près de 10 ha, et les travaux archéologiques qui ont eu lieu ensuite ont sorti ce roi cité en Isaïe 20:1 des ténèbres de l'histoire profane pour l'élever à la notoriété historique. Dans une de ses annales, Sargon II revendique la prise de Samarie (740 av. n. è.). Il rapporte aussi la prise d'Ashdod qui est rapportée en Isaïe 20:1. Alors que d'éminents biblistes le considéraient autrefois comme un personnage imaginaire, Sargon II est aujourd'hui un des rois d'Assyrie les mieux connus.
Sur le site de Ninive, la capitale assyrienne, des fouilles ont mis au jour l'immense palais de Sennakérib, qui comptait environ 70 pièces dont les murs étaient décorés par plus de 3 000 m de dalles sculptées. L'une d'elles représente des prisonniers judéens emmenés en captivité après la chute de Lakish en 732 av. n. è. [2R 18:13-17 ; 2Ch 32:9] On a fait à Ninive une autre découverte d'un plus grand intérêt encore, celle des annales de Sennakérib écrites sur des prismes (des cylindres d'argile). Sur certains d'entre eux, Sennakérib raconte sa campagne en Palestine sous le règne de Hizqiya (732). Fait remarquable, l'orgueilleux monarque ne prétend pas s'être emparé de Jérusalem, ce qui confirme le récit biblique. Le meurtre de Sennakérib par ses fils est rapporté dans une inscription d'Ésar-Haddôn, son successeur. Il en est également question dans une inscription du roi suivant (2R 19:37). Outre la mention du roi Hizqiya par Sennakérib, les registres cunéiformes de divers empereurs assyriens contiennent les noms d'Ahaz et de Manassé, rois de Juda, ceux d'Omri, de Yéhou, de Yehoash, de Menahem et d'Hoshéa, rois d'Israël, ainsi que celui de Hazaël, roi de Damas.
Archéologie en Assyrie
Assyrie
En 1843, on a découvert le palais du roi assyrien Sargon II près de Khorsabad, sur un affluent du Tigre au N. La mise au jour de ce palais, bâti sur une plateforme de près de 10 ha, et les travaux archéologiques qui ont eu lieu ensuite ont sorti ce roi cité en Isaïe 20:1 des ténèbres de l'histoire profane pour l'élever à la notoriété historique. Dans une de ses annales, Sargon II revendique la prise de Samarie (740 av. n. è.). Il rapporte aussi la prise d'Ashdod qui est rapportée en Isaïe 20:1. Alors que d'éminents biblistes le considéraient autrefois comme un personnage imaginaire, Sargon II est aujourd'hui un des rois d'Assyrie les mieux connus.
Sur le site de Ninive, la capitale assyrienne, des fouilles ont mis au jour l'immense palais de Sennakérib, qui comptait environ 70 pièces dont les murs étaient décorés par plus de 3 000 m de dalles sculptées. L'une d'elles représente des prisonniers judéens emmenés en captivité après la chute de Lakish en 732 av. n. è. [2R 18:13-17 ; 2Ch 32:9] On a fait à Ninive une autre découverte d'un plus grand intérêt encore, celle des annales de Sennakérib écrites sur des prismes (des cylindres d'argile). Sur certains d'entre eux, Sennakérib raconte sa campagne en Palestine sous le règne de Hizqiya (732). Fait remarquable, l'orgueilleux monarque ne prétend pas s'être emparé de Jérusalem, ce qui confirme le récit biblique. Le meurtre de Sennakérib par ses fils est rapporté dans une inscription d'Ésar-Haddôn, son successeur. Il en est également question dans une inscription du roi suivant (2R 19:37). Outre la mention du roi Hizqiya par Sennakérib, les registres cunéiformes de divers empereurs assyriens contiennent les noms d'Ahaz et de Manassé, rois de Juda, ceux d'Omri, de Yéhou, de Yehoash, de Menahem et d'Hoshéa, rois d'Israël, ainsi que celui de Hazaël, roi de Damas.
Re: Archéologie
Retour en Mésopotamie, les joyaux de Nimrod
Archéologie: Retour en Mésopotamie, berceau du monde, pour les joyaux de Nimrod (Le Figaro)
info transmise par christian
Trésors d'Irak Tandis qu'à New York le Metropolitan Museum expose «L'Art des premières cités», Bagdad retrouve les joyaux de Nimrod cachés depuis 14 ans
«Qu'ils construisent de nombreuses cités... Qu'ils posent les briques de nombreuses cités en des lieux purs, qu'ils établissent les sanctuaires en des lieux purs, et... Moi (Enki, dieu des eaux fraîches), je ferai régner là le bien-être», promet la Légende sumérienne de la crue.
Cette incantation peut servir de fil d'Ariane à la vaste exposition du Metropolitan Museum de New York, L'Art des premières cités (1), qui entend faire voyager le visiteur moderne à travers tout «le troisième millénaire avant J.-C., de la Méditerranée à l'In dus» (2). En ces temps meurtris d'après-guerre, il est plus doux - et plus diplo mate - de parler de la Mésopotamie (du grec «la terre entre les rivières», soit le Tigre et l'Euphrate) et de ses peuples fondateurs pour l'humanité par leurs hautes tablettes cunéiformes, leur art de l'irrigation, leurs maisons en roseaux tressés, la délicatesse de leurs bijoux d'or de cornaline (la coiffe de la reine Puabi) que d'Irak, synonyme de bombes, de dictature, d'hégémonie internationale, de géopolitique désincarnée et de musée pillé.
L'entrée de cette exposition héroïque est bleu sombre, comme la nuit des temps. Ce temps de l'histoire, les conservateurs de tous les musées du monde l'auscultent comme un oracle riche en miracles.
Près de sept ans que ce projet universel et pacifiste résiste au mauvais sort. Il a pris corps au pire de l'actualité, au coeur même de l'Amérique belligérante, grâce aux prêts de 54 musées internationaux (y compris Ouzbékistan, Bahreïn et l'Ermitage) qui ont souvent confié leurs trésors au vénérable Met, le roi du Museum Mile de Manhattan. Du British Museum qui, sir Leonard Wooley inventeur d'Ur oblige, a laissé partir de Londres la somptueuse Bannière d'Ur, scène royale et champêtre racontée en coquillage, lapis-lazuli et calcaire rouge comme les Évangiles sur une chasse du Moyen Age. Au Musée du Louvre, qui a envoyé la science d'Akkad, la ville mystérieuse d'Agadé, dans le petit sceau-cylin- dre merveilleusement gravé d'Ibni-sharrum, le scribe du roi Shar-kali-sharri, avec ses buffles d'eau, ses animaux exotiques venus de la vallée de l'Indus et son texte en glyptique qui a comblé Pierre Amiet, 81 ans, conservateur en chef honoraire du Département des antiquités orientales.
L'union de l'Occident et de l'Orient ? Elle apporte le plus spectaculaire de cette promenade dans la Grande Mésopotamie qui va des montagnes de Turquie orientale aux plateaux de Jazira, dans l'Est syrien et le Nord irakien, jusqu'aux plaines alluviales qui touchent, au-delà du Tigre, l'Elam, chère aux décodeurs des échanges artistiques, au Sud-Ouest de l'Iran (plus on s'éloigne du berceau mésopotamien, plus l'exposition campe le décor naturel par de gigantesques photographies qui valent tous les discours). Une promenade somp tueuse, vu les pièces historiques réunies, fascinante comme cette démone lionne qui se tient debout comme un humain (merveilleuse sculpture de magnésite haute de 8,8 cm, à la torsion si puissante qui induit la menace, vers 3000-2800 avant J.-C.), pédagogique comme une synthèse réussie d'historien, sans que le béotien, l'espèce la plus tardive, ne souffre de ce formidable savoir.
Du Museum of Archaeology and Anthropology de Philadelphie, particulièrement prodigue de ses produits de fouilles légendaires, à commencer par la Grande Lyre à tête de taureau, museau d'or et barbe tressée de lapis-lazuli, trouvée dans le tombeau du roi d'Ur, et l'incroyable chèvre au «kaunakès» en écailles de coquillage, aux cornes torsadées de lapis-lazuli, dressée sur ses pattes d'or pour brouter une feuille immortelle, toute la poésie du cimetière royal d'Ur (vers 2550-2400 avant J.-C.).
Au Musée de Damas en Syrie qui, in extremis, a envoyé trois chefs-d'oeuvre qui illustrent les voyages de l'art de ce IIIe millénaire, dont le pendentif en forme d'aigle (corps et ailes en un bloc de lapis-lazuli) à tête de lion (or) aux petites oreilles dressées et aux yeux fantomatiques de bitume qui fait défaillir par sa beauté et sa rareté les collectionneurs d'arts d'Orient.
Mais sans les merveilles de «Sumer, Assur, Babylone» qui ont fait la gloire du musée de Bagdad, présentés successivement à Stockholm, à Oslo, en Autriche, en Allemagne et au Petit-Palais, en 1981. Sans cette saisissante statue d'orant en gypse, à la bouche petite noyée dans la barbe sculptée, aux yeux énormes écarquillés, à la ligne de sourcils continue si moderne («Temple Carré» du dieu Abu à Eshnunna, l'actuel Tell Asmar), placée sous la protection de l'aigle Azu, génie personnifiant le nuage d'orage (vers 2750 avant J.-C.). Sans la tête sculptée en cuivre, grandeur nature, d'un roi de Ninive (peut-être Naram-Sîn, apogée de l'empire d'Agadé, vers 2250 av. J.-C.), avec sa chevelure nattée et disposée en diadème, son chignon et sa longue barbe. Privées de sortie depuis 1991 pour cause d'embargo. Désormais portées disparues pour faits de guerre. Leur absence est délicatement évoquée par des tirages en noir et blanc, sorte de veillée funèbre qui rappelle que l'art est sans frontières.
(1) Sous la direction du Dr Joan Aruz, conservateur en chef du département de Ancient Near Eastern Art au Met, avec le mécénat de Dorothy & Lewis B. Cullman et le support de The Hagop Kevorkian Fund : exposition jusqu'au 17 août, les samedis, dimanches, jeudis, de 9 h 30 à 17 h 30, les vendredis et samedis de 9 h 30 à 21 heures (fermé le lundi). Renseignements au 00 1 (212) 535 7710 ou sur Internet ([ltr][ltr]www.metmuseum.org[/ltr][/ltr])
(2) Le choix du IIIe millénaire pour cette exposition correspond à l'apogée des cités sumériennes, mais les premières d'entre elles Ur, Uruk, Eridu, ont vu le jour bien plus tôt, au IVe millénaire.
Archéologie: Retour en Mésopotamie, berceau du monde, pour les joyaux de Nimrod (Le Figaro)
info transmise par christian
Trésors d'Irak Tandis qu'à New York le Metropolitan Museum expose «L'Art des premières cités», Bagdad retrouve les joyaux de Nimrod cachés depuis 14 ans
«Qu'ils construisent de nombreuses cités... Qu'ils posent les briques de nombreuses cités en des lieux purs, qu'ils établissent les sanctuaires en des lieux purs, et... Moi (Enki, dieu des eaux fraîches), je ferai régner là le bien-être», promet la Légende sumérienne de la crue.
Cette incantation peut servir de fil d'Ariane à la vaste exposition du Metropolitan Museum de New York, L'Art des premières cités (1), qui entend faire voyager le visiteur moderne à travers tout «le troisième millénaire avant J.-C., de la Méditerranée à l'In dus» (2). En ces temps meurtris d'après-guerre, il est plus doux - et plus diplo mate - de parler de la Mésopotamie (du grec «la terre entre les rivières», soit le Tigre et l'Euphrate) et de ses peuples fondateurs pour l'humanité par leurs hautes tablettes cunéiformes, leur art de l'irrigation, leurs maisons en roseaux tressés, la délicatesse de leurs bijoux d'or de cornaline (la coiffe de la reine Puabi) que d'Irak, synonyme de bombes, de dictature, d'hégémonie internationale, de géopolitique désincarnée et de musée pillé.
L'entrée de cette exposition héroïque est bleu sombre, comme la nuit des temps. Ce temps de l'histoire, les conservateurs de tous les musées du monde l'auscultent comme un oracle riche en miracles.
Près de sept ans que ce projet universel et pacifiste résiste au mauvais sort. Il a pris corps au pire de l'actualité, au coeur même de l'Amérique belligérante, grâce aux prêts de 54 musées internationaux (y compris Ouzbékistan, Bahreïn et l'Ermitage) qui ont souvent confié leurs trésors au vénérable Met, le roi du Museum Mile de Manhattan. Du British Museum qui, sir Leonard Wooley inventeur d'Ur oblige, a laissé partir de Londres la somptueuse Bannière d'Ur, scène royale et champêtre racontée en coquillage, lapis-lazuli et calcaire rouge comme les Évangiles sur une chasse du Moyen Age. Au Musée du Louvre, qui a envoyé la science d'Akkad, la ville mystérieuse d'Agadé, dans le petit sceau-cylin- dre merveilleusement gravé d'Ibni-sharrum, le scribe du roi Shar-kali-sharri, avec ses buffles d'eau, ses animaux exotiques venus de la vallée de l'Indus et son texte en glyptique qui a comblé Pierre Amiet, 81 ans, conservateur en chef honoraire du Département des antiquités orientales.
L'union de l'Occident et de l'Orient ? Elle apporte le plus spectaculaire de cette promenade dans la Grande Mésopotamie qui va des montagnes de Turquie orientale aux plateaux de Jazira, dans l'Est syrien et le Nord irakien, jusqu'aux plaines alluviales qui touchent, au-delà du Tigre, l'Elam, chère aux décodeurs des échanges artistiques, au Sud-Ouest de l'Iran (plus on s'éloigne du berceau mésopotamien, plus l'exposition campe le décor naturel par de gigantesques photographies qui valent tous les discours). Une promenade somp tueuse, vu les pièces historiques réunies, fascinante comme cette démone lionne qui se tient debout comme un humain (merveilleuse sculpture de magnésite haute de 8,8 cm, à la torsion si puissante qui induit la menace, vers 3000-2800 avant J.-C.), pédagogique comme une synthèse réussie d'historien, sans que le béotien, l'espèce la plus tardive, ne souffre de ce formidable savoir.
Du Museum of Archaeology and Anthropology de Philadelphie, particulièrement prodigue de ses produits de fouilles légendaires, à commencer par la Grande Lyre à tête de taureau, museau d'or et barbe tressée de lapis-lazuli, trouvée dans le tombeau du roi d'Ur, et l'incroyable chèvre au «kaunakès» en écailles de coquillage, aux cornes torsadées de lapis-lazuli, dressée sur ses pattes d'or pour brouter une feuille immortelle, toute la poésie du cimetière royal d'Ur (vers 2550-2400 avant J.-C.).
Au Musée de Damas en Syrie qui, in extremis, a envoyé trois chefs-d'oeuvre qui illustrent les voyages de l'art de ce IIIe millénaire, dont le pendentif en forme d'aigle (corps et ailes en un bloc de lapis-lazuli) à tête de lion (or) aux petites oreilles dressées et aux yeux fantomatiques de bitume qui fait défaillir par sa beauté et sa rareté les collectionneurs d'arts d'Orient.
Mais sans les merveilles de «Sumer, Assur, Babylone» qui ont fait la gloire du musée de Bagdad, présentés successivement à Stockholm, à Oslo, en Autriche, en Allemagne et au Petit-Palais, en 1981. Sans cette saisissante statue d'orant en gypse, à la bouche petite noyée dans la barbe sculptée, aux yeux énormes écarquillés, à la ligne de sourcils continue si moderne («Temple Carré» du dieu Abu à Eshnunna, l'actuel Tell Asmar), placée sous la protection de l'aigle Azu, génie personnifiant le nuage d'orage (vers 2750 avant J.-C.). Sans la tête sculptée en cuivre, grandeur nature, d'un roi de Ninive (peut-être Naram-Sîn, apogée de l'empire d'Agadé, vers 2250 av. J.-C.), avec sa chevelure nattée et disposée en diadème, son chignon et sa longue barbe. Privées de sortie depuis 1991 pour cause d'embargo. Désormais portées disparues pour faits de guerre. Leur absence est délicatement évoquée par des tirages en noir et blanc, sorte de veillée funèbre qui rappelle que l'art est sans frontières.
(1) Sous la direction du Dr Joan Aruz, conservateur en chef du département de Ancient Near Eastern Art au Met, avec le mécénat de Dorothy & Lewis B. Cullman et le support de The Hagop Kevorkian Fund : exposition jusqu'au 17 août, les samedis, dimanches, jeudis, de 9 h 30 à 17 h 30, les vendredis et samedis de 9 h 30 à 21 heures (fermé le lundi). Renseignements au 00 1 (212) 535 7710 ou sur Internet ([ltr][ltr]www.metmuseum.org[/ltr][/ltr])
(2) Le choix du IIIe millénaire pour cette exposition correspond à l'apogée des cités sumériennes, mais les premières d'entre elles Ur, Uruk, Eridu, ont vu le jour bien plus tôt, au IVe millénaire.
Re: Archéologie
Archéologie : Que faire quand les données archéologiques contredisent la Bible? (voxdei)
info transmise par philippe
La controverse autour de l’ossuaire de "Jacques fils de Joseph", a relancé le débat sur le rapport entre l’archéologie et la foi chrétienne. Depuis, le fait qu’il s’agit d’un faux a rallié les suffrages de la plupart des savants. Quelle doit être l’attitude du chrétien face aux trouvailles archéologiques ? Doit-on désormais conclure qu’il n’y a aucune preuve scientifique de l’existence du Christ ? Des siècles durant, la Bible et des documents légués par l’antiquité païenne furent les seules sources des historiens. A ceci s’ajoute l’apport des traditions des divers peuples sur leur passé.
Tout aurait changé, depuis, avec l’apparition de l’archéologie. Des chercheurs comme Finkelstein, non sans une certaine malhonnêteté, vont jusqu’à utiliser exclusivement l’archéologie dans leur approche de l’histoire. On va jusqu’à remettre en cause, l’historicité de certains personnages bibliques comme les patriarches et Jésus, la découverte de l’ossuaire, relayée par la presse internationale, a été présentée comme une première preuve historique de l’existence de Jésus. Ce qui revient à dire que sans la découverte d’un écrit contemporain, nous n’aurions aucune preuve de l’existence historique du Galiléen. Jusqu’à la découverte d’une inscription où il est question de la « maison de David », certains sont allés jusqu’à nier l’existence du roi biblique. Du moins y ont-ils vu un chef local, un peu comme le roi Arthur que la légende a auréolé, et présenté comme le 2ème roi d’Israël et de Juda. Selon certains chercheurs le royaume de David se limitait à la Cité de David et quelques bourgades judéennes. Le royaume unifié n’aurait même pas une quelconque réalité historique.
Un débat biaisé
La Bible n’est pas un livre d’histoire dans le sens que nous l’entendons aujourd’hui. Elle entend informer le croyant sur sa foi. Ceci ne veut pas dire que les faits rapportés par la Bible sont imaginaires, bien au contraire la partie historique de la Bible puise ses sources dans les chroniques et traditions orales de l’époque. Ceci pour dire que la Bible contient des documents historiques. Une approche critique permet de retracer, dans une certaine mesure, l’histoire du Texte Sacré, des différentes sources utilisées dans rédaction des textes tels que nous les connaissons. Le « Chroniste » nous décline ses sources, il prend soin de les citer et d’y renvoyer ses premiers lecteurs : 1Chroniques 29.29-30, 2 Chroniques 29.9-30 ; 12.15 ; 13.22 ; 13.22 ; etc. L’énumération de ces sources comme les mentions aux livres de « Guerres de l’Eternel », du « Juste » témoignent du fait que contrairement à ce que rapportent certains critiques modernes, les rédacteurs sacrés ont utilisé des sources écrites, bien établies.
Il n’est pas anachronique qu’un gamin ait pu fournir une liste écrite des anciens de sa ville à l’époque des Juges. Ceci étant, nous ne devrions pas y chercher de l’histoire, le Chroniste renvoie d’ailleurs ses premiers lecteurs aux chroniques dont il disposait. Son but, celui des auteurs bibliques est, avant tout, de signaler l’intervention de Dieu dans le déroulement de l’histoire et non pas d’éclairer l’historien moderne. En utilisant les sources chroniques dont il disposait, l’historien sacré, l’hagiographe a utilisé des termes en vogue à son époque. Nous renvoyons le lecteur à la déclaration de Chicago, explicite à ce sujet : « Il faut respecter les différences qui existent entre les conventions littéraires des temps bibliques et les nôtres : puisque, par exemple, on acceptait alors comme chose habituelle, qui ne décevait aucune attente, des récits dans un ordre non chronologique et des citations imprécises, nous ne devons pas considérer ces choses comme des fautes quand nous les trouvons chez les écrivains bibliques. Puisqu'on n'attendait pas et qu'on ne cherchait pas une précision totale (dans tel ou tel ordre), ce n'est pas une erreur si elle n'est pas atteinte. » (SUR L'INERRANCE BIBLIQUE 1re Déclaration de Chicago, 28 octobre 1978) .
Faire dépendre l’histoire de l’archéologie, comme le voudrait Finkelstein, apparaît pour nous une hypothèse insoutenable. En effet, beaucoup d’actes que nous posons ne laissent aucune trace archéologique. Les zones où l’écriture ou les témoignages oraux sont absents restent anonymes malgré la découverte de sites archéologiques. Dans ce contexte, le chercheur se trouve obligé d’avancer des hypothèses et de tenter de relier ces découvertes à des traditions ou à des phénomènes linguistiques pour y voir plus clair. Ceci pour dire que l’histoire, ce n’est pas seulement l’archéologie mais aussi d’autres domaines comme la sociologie, la linguistique, l’étude des traditions etc. L’histoire identifie, raconte et tente d’expliquer le récit en utilisant les documents, les informations dont il dispose sur un contexte particulier. L’archéologie ne fait que fournir des matériaux à l’historien.
L’ossuaire et sa valeur historique
Compte tenu de ce fait, avoir voulu faire de l’ossuaire comme une première preuve historique de l’existence de Jésus revient à réduire l’histoire à une archéologie qui peut être subjective. Dans le cas de Jésus, le discours est hypocrite et on pressent une volonté d’avoir voulu tromper le public. D’abord parce que Jésus est localisé dans l’espace et dans le temps par les récits évangéliques.
Les empereurs dont il est question dans la Bible sont connus historiquement. Idem de Pilate et d’Hérode Antipas. Le credo retient que Jésus a « rendu témoignage devant Ponce Pilate dans une belle confession de foi ». Des évangiles écrits dans des contextes distincts et utilisant des matériaux différents confirment ce fait. Luc, qui est dans une certaine mesure, contemporain de Jésus, rappelle qu’il s’est documenté auprès des témoins oculaires. Paul également contemporain de Jésus rapporte avoir été en contact avec Jacques (Galates 1 :19) présenté comme « le frère du Seigneur ». Il s’agit là de documents légués par le premier siècle de notre ère. Il ne s’agit pas de n’importe quelle époque dans la mesure où l’empire romain est, en dépit de l’instabilité des Césars, au faîte de sa puissance. L’empire romain bénéficie d’un réseau routier et de communication extrêmement développé. Le monde connaissait à l’époque un processus de mondialisation. Les représentants des cités grecs qui accompagnaient St Paul pouvaient très vite, en interrogeant les habitants de Jérusalem, se rendre compte du fait que Jésus n’aurait jamais existé. Le fait que la tradition juive si hostile à Christ ne met pas en doute l’historicité de Christ est en soi éloquent.
Face à l’accumulation de ces faits, ne pas vouloir tenir compte de l’historicité de Jésus et chercher des preuves archéologiques supplémentaires, revient à faire de la pseudoscience visant un public avide d’une fausse rationalité.
Que faire des "données archéologiques" qui "contredisent" la Bible ?
La Bible implique le surnaturel et transcende de ce fait le domaine de la recherche scientifique. Ceci n’est pas un fait à circonscrire à notre époque dans la mesure où de nombreux grecs n’arrivaient tout simplement à croire la réalité de la résurrection.
L’archéologie ne traite que des éléments à sa disposition, il n’est pas certain que le surnaturel qui invite à la foi laisse toujours des traces immédiates de son action. A ceci s’ajoute la relativité inhérente à une science inexacte. L’interprétation du fait brut archéologique appelle à une certaine dose de subjectivité. On peut user de ses connaissances archéologiques et ne pas être honnête.
Je lisais dernièrement un article plaidant pour l’adhésion de la Turquie à l’UE. Le fait que des villes historiques comme Antioche se trouvent actuellement en Turquie a été évoqué comme plaidant en faveur de l’ « européinité » de la Turquie. Nous avons ici un exemple des plus explicites de la manipulation de certains « faits » à l’effet d’amorcer une opinion publique qui n’analyse pas ce qui lui est présenté.
Ce qui ressort de la Bible
L’historicité de Jésus sera développée dans un article intitulé "la révélation et l’histoire".
L’archéologie
Loin d’être repoussées, les découvertes archéologiques peuvent nous apporter une meilleure connaissance de la Bible. Ainsi les découvertes archéologiques ont-elles permis aux biblistes de se faire une idée plus précise de la vie des patriarches et des termes spécifiques utilisés dans le Texte Sacré.
L’apport de l’archéologie a révolutionné la traduction biblique notamment en ce qui concerne le NT. Elle nous permet également d’obtenir des variantes du texte massorétique notamment en ce qui concerne le rouleau d’Esaïe. L’archéologie témoigne également de l’enracinement des personnages bibliques dans les contextes dans lesquels les situe l’Ecriture. Si aujourd’hui nous sommes à même d’interpréter mieux les textes bibliques, c’est, sans doute, en partie grâce à l’archéologie. Ceci étant, l’histoire ne se limite pas à l’archéologie, comme nous l’avons dit, mais plutôt à la confrontation de données linguistiques, des traditions, des sources historiques par l’historien.
info transmise par philippe
La controverse autour de l’ossuaire de "Jacques fils de Joseph", a relancé le débat sur le rapport entre l’archéologie et la foi chrétienne. Depuis, le fait qu’il s’agit d’un faux a rallié les suffrages de la plupart des savants. Quelle doit être l’attitude du chrétien face aux trouvailles archéologiques ? Doit-on désormais conclure qu’il n’y a aucune preuve scientifique de l’existence du Christ ? Des siècles durant, la Bible et des documents légués par l’antiquité païenne furent les seules sources des historiens. A ceci s’ajoute l’apport des traditions des divers peuples sur leur passé.
Tout aurait changé, depuis, avec l’apparition de l’archéologie. Des chercheurs comme Finkelstein, non sans une certaine malhonnêteté, vont jusqu’à utiliser exclusivement l’archéologie dans leur approche de l’histoire. On va jusqu’à remettre en cause, l’historicité de certains personnages bibliques comme les patriarches et Jésus, la découverte de l’ossuaire, relayée par la presse internationale, a été présentée comme une première preuve historique de l’existence de Jésus. Ce qui revient à dire que sans la découverte d’un écrit contemporain, nous n’aurions aucune preuve de l’existence historique du Galiléen. Jusqu’à la découverte d’une inscription où il est question de la « maison de David », certains sont allés jusqu’à nier l’existence du roi biblique. Du moins y ont-ils vu un chef local, un peu comme le roi Arthur que la légende a auréolé, et présenté comme le 2ème roi d’Israël et de Juda. Selon certains chercheurs le royaume de David se limitait à la Cité de David et quelques bourgades judéennes. Le royaume unifié n’aurait même pas une quelconque réalité historique.
Un débat biaisé
La Bible n’est pas un livre d’histoire dans le sens que nous l’entendons aujourd’hui. Elle entend informer le croyant sur sa foi. Ceci ne veut pas dire que les faits rapportés par la Bible sont imaginaires, bien au contraire la partie historique de la Bible puise ses sources dans les chroniques et traditions orales de l’époque. Ceci pour dire que la Bible contient des documents historiques. Une approche critique permet de retracer, dans une certaine mesure, l’histoire du Texte Sacré, des différentes sources utilisées dans rédaction des textes tels que nous les connaissons. Le « Chroniste » nous décline ses sources, il prend soin de les citer et d’y renvoyer ses premiers lecteurs : 1Chroniques 29.29-30, 2 Chroniques 29.9-30 ; 12.15 ; 13.22 ; 13.22 ; etc. L’énumération de ces sources comme les mentions aux livres de « Guerres de l’Eternel », du « Juste » témoignent du fait que contrairement à ce que rapportent certains critiques modernes, les rédacteurs sacrés ont utilisé des sources écrites, bien établies.
Il n’est pas anachronique qu’un gamin ait pu fournir une liste écrite des anciens de sa ville à l’époque des Juges. Ceci étant, nous ne devrions pas y chercher de l’histoire, le Chroniste renvoie d’ailleurs ses premiers lecteurs aux chroniques dont il disposait. Son but, celui des auteurs bibliques est, avant tout, de signaler l’intervention de Dieu dans le déroulement de l’histoire et non pas d’éclairer l’historien moderne. En utilisant les sources chroniques dont il disposait, l’historien sacré, l’hagiographe a utilisé des termes en vogue à son époque. Nous renvoyons le lecteur à la déclaration de Chicago, explicite à ce sujet : « Il faut respecter les différences qui existent entre les conventions littéraires des temps bibliques et les nôtres : puisque, par exemple, on acceptait alors comme chose habituelle, qui ne décevait aucune attente, des récits dans un ordre non chronologique et des citations imprécises, nous ne devons pas considérer ces choses comme des fautes quand nous les trouvons chez les écrivains bibliques. Puisqu'on n'attendait pas et qu'on ne cherchait pas une précision totale (dans tel ou tel ordre), ce n'est pas une erreur si elle n'est pas atteinte. » (SUR L'INERRANCE BIBLIQUE 1re Déclaration de Chicago, 28 octobre 1978) .
Faire dépendre l’histoire de l’archéologie, comme le voudrait Finkelstein, apparaît pour nous une hypothèse insoutenable. En effet, beaucoup d’actes que nous posons ne laissent aucune trace archéologique. Les zones où l’écriture ou les témoignages oraux sont absents restent anonymes malgré la découverte de sites archéologiques. Dans ce contexte, le chercheur se trouve obligé d’avancer des hypothèses et de tenter de relier ces découvertes à des traditions ou à des phénomènes linguistiques pour y voir plus clair. Ceci pour dire que l’histoire, ce n’est pas seulement l’archéologie mais aussi d’autres domaines comme la sociologie, la linguistique, l’étude des traditions etc. L’histoire identifie, raconte et tente d’expliquer le récit en utilisant les documents, les informations dont il dispose sur un contexte particulier. L’archéologie ne fait que fournir des matériaux à l’historien.
L’ossuaire et sa valeur historique
Compte tenu de ce fait, avoir voulu faire de l’ossuaire comme une première preuve historique de l’existence de Jésus revient à réduire l’histoire à une archéologie qui peut être subjective. Dans le cas de Jésus, le discours est hypocrite et on pressent une volonté d’avoir voulu tromper le public. D’abord parce que Jésus est localisé dans l’espace et dans le temps par les récits évangéliques.
Les empereurs dont il est question dans la Bible sont connus historiquement. Idem de Pilate et d’Hérode Antipas. Le credo retient que Jésus a « rendu témoignage devant Ponce Pilate dans une belle confession de foi ». Des évangiles écrits dans des contextes distincts et utilisant des matériaux différents confirment ce fait. Luc, qui est dans une certaine mesure, contemporain de Jésus, rappelle qu’il s’est documenté auprès des témoins oculaires. Paul également contemporain de Jésus rapporte avoir été en contact avec Jacques (Galates 1 :19) présenté comme « le frère du Seigneur ». Il s’agit là de documents légués par le premier siècle de notre ère. Il ne s’agit pas de n’importe quelle époque dans la mesure où l’empire romain est, en dépit de l’instabilité des Césars, au faîte de sa puissance. L’empire romain bénéficie d’un réseau routier et de communication extrêmement développé. Le monde connaissait à l’époque un processus de mondialisation. Les représentants des cités grecs qui accompagnaient St Paul pouvaient très vite, en interrogeant les habitants de Jérusalem, se rendre compte du fait que Jésus n’aurait jamais existé. Le fait que la tradition juive si hostile à Christ ne met pas en doute l’historicité de Christ est en soi éloquent.
Face à l’accumulation de ces faits, ne pas vouloir tenir compte de l’historicité de Jésus et chercher des preuves archéologiques supplémentaires, revient à faire de la pseudoscience visant un public avide d’une fausse rationalité.
Que faire des "données archéologiques" qui "contredisent" la Bible ?
La Bible implique le surnaturel et transcende de ce fait le domaine de la recherche scientifique. Ceci n’est pas un fait à circonscrire à notre époque dans la mesure où de nombreux grecs n’arrivaient tout simplement à croire la réalité de la résurrection.
L’archéologie ne traite que des éléments à sa disposition, il n’est pas certain que le surnaturel qui invite à la foi laisse toujours des traces immédiates de son action. A ceci s’ajoute la relativité inhérente à une science inexacte. L’interprétation du fait brut archéologique appelle à une certaine dose de subjectivité. On peut user de ses connaissances archéologiques et ne pas être honnête.
Je lisais dernièrement un article plaidant pour l’adhésion de la Turquie à l’UE. Le fait que des villes historiques comme Antioche se trouvent actuellement en Turquie a été évoqué comme plaidant en faveur de l’ « européinité » de la Turquie. Nous avons ici un exemple des plus explicites de la manipulation de certains « faits » à l’effet d’amorcer une opinion publique qui n’analyse pas ce qui lui est présenté.
Ce qui ressort de la Bible
L’historicité de Jésus sera développée dans un article intitulé "la révélation et l’histoire".
L’archéologie
Loin d’être repoussées, les découvertes archéologiques peuvent nous apporter une meilleure connaissance de la Bible. Ainsi les découvertes archéologiques ont-elles permis aux biblistes de se faire une idée plus précise de la vie des patriarches et des termes spécifiques utilisés dans le Texte Sacré.
L’apport de l’archéologie a révolutionné la traduction biblique notamment en ce qui concerne le NT. Elle nous permet également d’obtenir des variantes du texte massorétique notamment en ce qui concerne le rouleau d’Esaïe. L’archéologie témoigne également de l’enracinement des personnages bibliques dans les contextes dans lesquels les situe l’Ecriture. Si aujourd’hui nous sommes à même d’interpréter mieux les textes bibliques, c’est, sans doute, en partie grâce à l’archéologie. Ceci étant, l’histoire ne se limite pas à l’archéologie, comme nous l’avons dit, mais plutôt à la confrontation de données linguistiques, des traditions, des sources historiques par l’historien.
Re: Archéologie
L'ossuaire du frère de Jésus
Archéologie: Des chercheurs exigent une analyse plus poussée de l'ossuaire du frère de Jésus (Sympatico.ca)
info transmise par Robert
Les chercheurs continuent de s'interroger sur l'authenticité d'un ossuaire datant du 1er siècle de notre ère sur lequel est inscrit le nom de Jésus. Alors que des spécialistes israéliens ont conclu à un faux, d'autres scientifiques et experts en la matière n'en sont pas si certains.
L'ossuaire en question, une boîte taillée dans le calcaire portant l'inscription "Jacques, fils de Joseph, frère de Jésus", a été découverte l'année dernière dans un marché d'antiquités d'Israël.
Jusqu'ici, les preuves physiques de l'existence de Jésus sont très rares, d'où l'importance de la trouvaille si elle s'avérait authentique. Cependant, l'Autorité des antiquités d'Israël a déjà conclu en juin dernier que l'inscription portant le nom de Jésus relevait de la fraude.
Selon l'organisme, qui n'a toujours pas publié le rapport complet de son étude, l'ossuaire lui-même est ancien, mais l'analyse des isotopes d'oxygène démontre que l'inscription sur Jésus a été faite récemment et qu'on la maquillée pour la faire paraître plus vieille.
Dimanche, un groupe de chercheurs s'est réuni à Atlanta pour discuter de la question, dans le cadre de la conférence conjointe annuelle de l'Académie américaine de la Religion et de la Société de littérature biblique. Leur conclusion, c'est qu'il faut examiner à nouveau cette inscription avant de se prononcer définitivement.
"Je ne sais pas vraiment si l'inscription est vraie ou fausse, a déclaré le modérateur de la rencontre, Hershel Shanks, mais il me semble évident que les autorités israéliennes ont mal fait leur travail."
James Harrell, un géologue de l'Université de Toledo, a estimé quant à lui que l'absence de patine sur l'inscription pourrait être le résultat d'un nettoyage excessif plutôt qu'une fabrication.
De plus, ont souligné les experts réunis, l'âge de la partie de l'inscription contenant le nom de Jésus s'est avérée en accord avec l'analyse aux isotopes d'oxygène.
A l'heure actuel, le plus vieux document mentionnant le nom de Jésus est un fragment du Chapitre 18 de l'Evangile de Jean qui remonte à l'an 125 de notre ère.
Archéologie: Des chercheurs exigent une analyse plus poussée de l'ossuaire du frère de Jésus (Sympatico.ca)
info transmise par Robert
Les chercheurs continuent de s'interroger sur l'authenticité d'un ossuaire datant du 1er siècle de notre ère sur lequel est inscrit le nom de Jésus. Alors que des spécialistes israéliens ont conclu à un faux, d'autres scientifiques et experts en la matière n'en sont pas si certains.
L'ossuaire en question, une boîte taillée dans le calcaire portant l'inscription "Jacques, fils de Joseph, frère de Jésus", a été découverte l'année dernière dans un marché d'antiquités d'Israël.
Jusqu'ici, les preuves physiques de l'existence de Jésus sont très rares, d'où l'importance de la trouvaille si elle s'avérait authentique. Cependant, l'Autorité des antiquités d'Israël a déjà conclu en juin dernier que l'inscription portant le nom de Jésus relevait de la fraude.
Selon l'organisme, qui n'a toujours pas publié le rapport complet de son étude, l'ossuaire lui-même est ancien, mais l'analyse des isotopes d'oxygène démontre que l'inscription sur Jésus a été faite récemment et qu'on la maquillée pour la faire paraître plus vieille.
Dimanche, un groupe de chercheurs s'est réuni à Atlanta pour discuter de la question, dans le cadre de la conférence conjointe annuelle de l'Académie américaine de la Religion et de la Société de littérature biblique. Leur conclusion, c'est qu'il faut examiner à nouveau cette inscription avant de se prononcer définitivement.
"Je ne sais pas vraiment si l'inscription est vraie ou fausse, a déclaré le modérateur de la rencontre, Hershel Shanks, mais il me semble évident que les autorités israéliennes ont mal fait leur travail."
James Harrell, un géologue de l'Université de Toledo, a estimé quant à lui que l'absence de patine sur l'inscription pourrait être le résultat d'un nettoyage excessif plutôt qu'une fabrication.
De plus, ont souligné les experts réunis, l'âge de la partie de l'inscription contenant le nom de Jésus s'est avérée en accord avec l'analyse aux isotopes d'oxygène.
A l'heure actuel, le plus vieux document mentionnant le nom de Jésus est un fragment du Chapitre 18 de l'Evangile de Jean qui remonte à l'an 125 de notre ère.
Re: Archéologie
L'archéologie biblique est l'étude des peuples
ARCHÉOLOGIE
L'archéologie biblique est l'étude des peuples et des événements dont parle la Bible à partir de vestiges fascinants enfouis dans le sol. L'archéologue met au jour et étudie des pierres, des murs ou des édifices en ruines ainsi que des villes détruites ; il découvre des poteries, des tablettes d'argile, des inscriptions, des tombes et d'autres restes anciens, des objets fabriqués par l'homme, dont il tire certains renseignements. Ces études permettent souvent de mieux connaître les circonstances dans lesquelles la Bible a été écrite, de mieux discerner dans quelles conditions vivaient les hommes de foi du passé et d'acquérir une meilleure intelligence de leur langue ainsi que de celle des peuples voisins. Les archéologues ont enrichi notre connaissance de tous les pays bibliques, c'est-à-dire la Palestine, l'Égypte, la Perse, l'Assyrie, la Babylonie, l'Asie Mineure, la Grèce et Rome.
L'archéologie biblique est une science relativement récente. Ce n'est qu'en 1822 qu'on a percé le mystère des hiéroglyphes égyptiens en déchiffrant la Pierre de Rosette. Quant aux cunéiformes assyriens, on ne les a décryptés que plus de 20 ans après. On a entrepris des fouilles systématiques en Assyrie à partir de 1843 et en Égypte à partir de 1850.
Quelques découvertes et sites majeurs. L'archéologie a permis de confirmer de nombreux événements historiques relatifs aux pays bibliques et rapportés dans les Écritures, et de prouver l'authenticité de faits que les critiques modernes mettaient en doute. Certains s'avouaient sceptiques par rapport à la tour de Babel, niaient l'existence d'un roi babylonien nommé Belshatsar et d'un monarque assyrien appelé Sargon (dont les noms ne furent trouvés nulle part ailleurs que dans le récit biblique jusqu'au XIXe siècle) ; ils critiquaient d'autres données bibliques touchant à ces pays. Or, il a été démontré que toutes ces critiques étaient sans fondement. En revanche, on a exhumé une profusion de témoignages qui concordent parfaitement avec le récit des Écritures.
Le Portail de l'Archéologie
http://www.antony-aubert.org/
[ltr]http://www.antony-aubert.org/[/ltr]
Archeologie aerienne
http://www.archeologie-aerienne.culture.gouv.fr/
[ltr]http://www.archeologie-aerienne.culture.gouv.fr/[/ltr]
Antiquité orientale
Antiquité égyptienne
Antiquité grecque
Antiquité étrusque
Antiquité romaine
Direction des Musées de France Base nationale Archéologie
La mythologie égyptienne
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L'archéologie biblique est l'étude des peuples et des événements dont parle la Bible à partir de vestiges fascinants enfouis dans le sol. L'archéologue met au jour et étudie des pierres, des murs ou des édifices en ruines ainsi que des villes détruites ; il découvre des poteries, des tablettes d'argile, des inscriptions, des tombes et d'autres restes anciens, des objets fabriqués par l'homme, dont il tire certains renseignements. Ces études permettent souvent de mieux connaître les circonstances dans lesquelles la Bible a été écrite, de mieux discerner dans quelles conditions vivaient les hommes de foi du passé et d'acquérir une meilleure intelligence de leur langue ainsi que de celle des peuples voisins. Les archéologues ont enrichi notre connaissance de tous les pays bibliques, c'est-à-dire la Palestine, l'Égypte, la Perse, l'Assyrie, la Babylonie, l'Asie Mineure, la Grèce et Rome.
L'archéologie biblique est une science relativement récente. Ce n'est qu'en 1822 qu'on a percé le mystère des hiéroglyphes égyptiens en déchiffrant la Pierre de Rosette. Quant aux cunéiformes assyriens, on ne les a décryptés que plus de 20 ans après. On a entrepris des fouilles systématiques en Assyrie à partir de 1843 et en Égypte à partir de 1850.
Quelques découvertes et sites majeurs. L'archéologie a permis de confirmer de nombreux événements historiques relatifs aux pays bibliques et rapportés dans les Écritures, et de prouver l'authenticité de faits que les critiques modernes mettaient en doute. Certains s'avouaient sceptiques par rapport à la tour de Babel, niaient l'existence d'un roi babylonien nommé Belshatsar et d'un monarque assyrien appelé Sargon (dont les noms ne furent trouvés nulle part ailleurs que dans le récit biblique jusqu'au XIXe siècle) ; ils critiquaient d'autres données bibliques touchant à ces pays. Or, il a été démontré que toutes ces critiques étaient sans fondement. En revanche, on a exhumé une profusion de témoignages qui concordent parfaitement avec le récit des Écritures.
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