Religion et Religions
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Religion et Religions
Rappel du premier message :
Religions monothéistes
Une des premières caractéristiques qui font d'un groupe humain une religion, c'est le fait qu'il fonctionne à la manière d'une communauté. Le judaïsme a, depuis les origines, conscience de former le peuple de l'Alliance avec le Dieu unique.
Les premiers chrétiens se présentaient comme « n'ayant qu'un cœur et qu'une âme » et comme formant une « Église » (du grec ekklêsia, assemblée).
Les musulmans, depuis Mahomet, se proclament unis dans l'immense fraternité de l'umma. Dès l'origine du bouddhisme, le noyau monastique des premiers disciples du fondateur prit le nom de « communauté » (sangha).
Souvent, l'unité du groupe religieux est garantie ou exprimée par l'autorité d'un chef suprême : le pape pour les catholiques romains ; le patriarche de Constantinople pour les chrétiens d'Orient qu'on appelle « orthodoxes » ; le dalaï-lama pour les bouddhistes du Tibet ; le calife pour les musulmans à certaines périodes de leur histoire ; le grand maître céleste pour le taoïsme chinois.
Par ailleurs, la cohésion ou l'unité intérieure de beaucoup de religions repose sur la référence constante qu'elles font à leur fondateur. Celui-ci peut être un prophète, un messie, une personne divine qui se fait homme ou tout simplement un sage possédant un rayonnement exceptionnel.
De plus, beaucoup de religions se réfèrent à des textes sacrés, ou elles trouvent leurs lois et leurs principes fondamentaux : ainsi, l'Avesta pour les mazdéens, la Bible pour les juifs et les chrétiens, le Coran pour les musulmans.
Religion et Religions
Religions monothéistes
Une des premières caractéristiques qui font d'un groupe humain une religion, c'est le fait qu'il fonctionne à la manière d'une communauté. Le judaïsme a, depuis les origines, conscience de former le peuple de l'Alliance avec le Dieu unique.
Les premiers chrétiens se présentaient comme « n'ayant qu'un cœur et qu'une âme » et comme formant une « Église » (du grec ekklêsia, assemblée).
Les musulmans, depuis Mahomet, se proclament unis dans l'immense fraternité de l'umma. Dès l'origine du bouddhisme, le noyau monastique des premiers disciples du fondateur prit le nom de « communauté » (sangha).
Souvent, l'unité du groupe religieux est garantie ou exprimée par l'autorité d'un chef suprême : le pape pour les catholiques romains ; le patriarche de Constantinople pour les chrétiens d'Orient qu'on appelle « orthodoxes » ; le dalaï-lama pour les bouddhistes du Tibet ; le calife pour les musulmans à certaines périodes de leur histoire ; le grand maître céleste pour le taoïsme chinois.
Par ailleurs, la cohésion ou l'unité intérieure de beaucoup de religions repose sur la référence constante qu'elles font à leur fondateur. Celui-ci peut être un prophète, un messie, une personne divine qui se fait homme ou tout simplement un sage possédant un rayonnement exceptionnel.
De plus, beaucoup de religions se réfèrent à des textes sacrés, ou elles trouvent leurs lois et leurs principes fondamentaux : ainsi, l'Avesta pour les mazdéens, la Bible pour les juifs et les chrétiens, le Coran pour les musulmans.
Re: Religion et Religions
Superstitions et symboles
Pourquoi un chat noir ou un corbeau portent t-ils malheur ? Croyances, explication des symboles et origine des superstitions.
Chat noir
Le chat noir est toujours marqué par une superstition venue du Moyen Âge.
Chat noir
Dans les pays européens, le chat noir est toujours marqué par une vieille superstition venue du Moyen Âge. Cette superstition est tenace et la vue d’un chat noir est encore aujourd’hui ressentie comme un mauvais présage. Mythes et légendes entourent la couleur noire depuis la nuit des temps. Malheureusement, le chat a été l'une des principales victimes de ces superstitions souvent meurtrières.
Incarnation du Diable, le chat noir a souffert de l'ignorance des hommes principalement au Moyen Âge.
Le chat noir : du héros au martyr
La multiplication du nombre de races de chats domestiques est un phénomène récent qui remonte à peine à une centaine d’années.
L’Européen est une race qui comporte de multiples variétés, résultat d’une sélection, parmi nos chats de gouttière.
L’Européen noir est considéré comme un chat porte-bonheur par les Britanniques. Ce chat a une robe d’un noir profond et possède des yeux orange foncé ou cuivre.
Mais, si ce chat représente parfaitement le Malin, ce n’est pas lui qui est l’origine de la légende.
Regard perçant d'un chat noir. By [ltr]Galerie de W2 a-w-f-i-l[/ltr]
À l’origine, le chat est un félin sauvage. En Europe, le chat sauvage d’Eurasie (Felis sylvestris) était autrefois très répandu.
Les yeux vert-doré du chat sauvage lui ont valu d’être persécuté au Moyen Âge, tout comme les hommes ayant des yeux verts et des cheveux roux, signes de relation avec le diable.
Un chat en colère. By [ltr]Keven Law[/ltr]
Les Romains adoptèrent le chat qu’ils appelaient felis ou catus. Certaines légions romaines arboraient son effigie sur leur bannière, symbolisant l’indépendance.
Ce sont peut-être elles qui introduisirent le chat en Gaule.
Chat sauvage d'Europe. By [ltr]Nick Lawes[/ltr]
Il est probable que les Croisés ont ramené de nombreux chats pour lutter contre les invasions de rats noirs qu’ils avaient eux-mêmes importés sur leurs bateaux en revenant d’Orient.
Le chat se propagea. Il devint alors le protecteur de l’homme, car il décimait les rats porteurs de la peste.
Pendant les grandes épidémies, le chat était un allié précieux. Pourtant, loin d’être adulé, en Europe, il fut assimilé par l’Église à des croyances diaboliques.
Croisade contre le chat noir
Dès le Moyen Âge, l’Inquisition et l’Église traquèrent le chat noir. Elles l’associaient aux sorcières, elles-mêmes victimes de la persécution chrétienne.
L’Église voulait lutter contre les rites païens, encore très ancrés et inventa le chat démoniaque.
Ce chat symbolisait le monde des ténèbres qui éloignait le bon chrétien du droit chemin. On le soupçonnait des pires forfaits. Il participait à des sabbats mystérieux en compagnie du diable. C’était donc la parfaite représentation de Satan.
Très beau regard vert d'un chat noir. By [ltr]ƒernando[/ltr]
À cette époque, le chat, surtout noir, était souvent mêlé à des procès de sorcellerie. Dans le procès des Templiers, il est fait mention d’adoration de Lucifer qui apparaissait à ses adeptes sous la forme d’un chat.
En 1561, un procès eut lieu où l’on accusa des femmes de se transformer en chattes pour tenir leurs sabbats.
Ces procès se finissaient toujours par la mort des accusés, mais également des pauvres animaux. Ces derniers étaient jugés comme des personnes.
Chat persan. By [ltr]JRW 930[/ltr]
Il est évident que l’Église avait trouvé là un bouc émissaire idéal pour lutter contre ses ennemis et frapper l’imaginaire populaire qui avait besoin d’une victime en chair et en os pour croire au Malin.
Obscurantisme et cruauté
Le chat, surtout quand sa robe était noire, attira tout au long du Moyen Âge un déchaînement de violence.
Il devint la victime de la cruauté collective. Dans de nombreuses villes d’Europe, souvent en période de Carême, on organisait des bûchers pour y sacrifier des centaines de chats.
Les malheureux chats étaient suspendus par la foule en haut d’un mât, sur le bûcher ou jetés dans des paniers d’osier au milieu du brasier.
Quand le rituel était terminé, chacun prenait une poignée de cendres pour la répandre dans sa maison et dans les champs, afin de se préserver de la disette et des épidémies.
Le chat était apparenté au Diable au Moyen-Age. By [ltr]HiggySTFC[/ltr]
La ville de Metz pratiqua ce type d’autodafé pour les feux de la Saint Jean jusqu’en 1777.
Le roi de France, lui-même, participa jusqu’au 18e siècle à ces autodafés de chats qui se déroulaient sur la place de Grève.
Le roi devait enflammer le tas de fagots au-dessus duquel était accroché un sac rempli de chats.
Le martyr public des chats ne fut interdit que sous Louis XV.
L’Europe en plein délire
Cette cruauté stupide envers les chats ne concerne pas que la France. À travers toute l’Europe, des rites sacrificiels étaient organisés.
En Belgique, le sinistre « Kattestoët » ou « jets de chats » s’est poursuivi jusqu’en 1817. Le bourreau jetait du haut de la tour trois chats vivants. Si l’un des chats survivait à la chute, il était poursuivi par la foule hystérique jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Le chat noir a été la principale victime des bûchers au Moyen Âge. By[ltr]paul+photos=moody[/ltr]
On a découvert un groupe de chats momifiés, emmurés dans une aile de la Tour de Londres. En effet, on emmurait souvent des chats vivants, dans une maison ou un édifice, pour s’attirer les faveurs de Dieu et conjurer les maléfices.
La réhabilitation du chat
En Europe, c’est au 18e siècle que les mentalités commencent à évoluer lentement. Cette évolution est sans doute due à l’importation d’Orient de chats Angoras et de chats Persans dont étaient friands les nobles de la cour à Versailles.
Louis XV avait une passion pour les chats et cet engouement s’étendit au royaume.
[ltr]Le Chat Botté[/ltr], conte de Charles Perrault a également favorisé la réhabilitation du chat. Il devient peu à peu un compagnon et n’est plus cantonné aux campagnes.
La réhabilitation du chat s'est effectuée progressivement à partir du 18e s. By [ltr]fazen[/ltr]
En 1765, on fonde l’école vétérinaire de Maisons-Alfort. C’est une véritable révolution, car l’idée de soigner un animal est tout à fait nouvelle.
L’étude du monde animal marque la fin de plusieurs siècles d’obscurantisme où l’animal était méprisé et sans âme.
Il est amusant de constater que Napoléon Ier détestait les chats. Sous son influence, le Code civil définit juridiquement le chat, ainsi que tous les animaux, comme un meuble.
Avant une bataille, la vue d’un chat provoquait chez lui une véritable crise d’allergie.
Napoléon Ier détestait les chats. By[ltr]faeryboots[/ltr]
De même, bien avant Napoléon, Jules César ne supportait pas la présence d’un chat.
Le 19e siècle fut l’ère de la rédemption du chat. Tout au long de ce siècle, le chat domestique va conquérir sa place dans les foyers.
Le chat est aujourd'hui un animal de compagnie. By [ltr]Dr. Hemmert[/ltr]
C’est un Anglais qui établit la première classification des races connues de chats qui va servir de référence à toutes les expositions à partir de 1925.
Le chat de gouttière, appelé chat européen, s’est vu récemment reconnu comme race à part entière.
Notre chat noir aux yeux orange est aujourd’hui une star.
Re: Religion et Religions
Corbeau
Le corbeau est un symbole qui apparaît dans toutes les mythologies.
Corbeau
Symbole et Mythes
Oiseau prophétique, le corbeau est un symbole qui apparaît dans toutes les mythologies.
La signification du mot « Corbeau » vient de l'ancien français corp, issu du latin corvus qui signifie la malédiction. Ce terme générique regroupe les corbeaux et les corneilles. Ces oiseaux sont, généralement, considérés comme de mauvais augure.
Le corbeau, au plumage noir, messager des ténèbres, est entouré de nombreuses superstitions qui ont perduré jusqu'à aujourd'hui.
Le corbeau dans la mythologie scandinave
Odin (Wotan dans la mythologie germanique), roi des dieux, était aussi puissant que terrifiant. Deux corbeaux étaient perchés sur son siège. L'un était Hugin « l'esprit », l'autre Munnin « la mémoire ». Deux loups se trouvent également près du dieu. Les deux corbeaux symbolisent le principe de création, tandis que les loups représentent le principe de destruction.
Odin, roi des dieux et dieu de la guerre. © dinosoria.com
C'est aux corbeaux sacrés que, dans le Crépuscule des Dieux de Wagner, Brünnhilde confie la mission de porter au souverain des dieux, le message tant redouté et désiré de sa fin.
Dans la mythologie scandinave, le corbeau est porteur d'un sens positif, car il joue un rôle de messager et de gardien.
En Chine et au Japon, le corbeau symbolise la gratitude filiale et l'amour familial. By [ltr]Aaron[/ltr]
Tous les jours, Odin les lâche afin qu'ils parcourent le monde et reviennent le soir faire un rapport à leur maître sur les affaires des hommes.
Symbole du corbeau dans la Bible
Dans la mythologie biblique, le corbeau est un symbole de dualité. Il associe signification sinistre et réputation bénéfique.
Il devient un symbole de perspicacité dans la Genèse (8,7), car c'est lui que Noé envoie vérifier, après le Déluge, si la terre commence à réapparaître au-dessus des eaux.
Noé et sa famille dans l'Arche. Les deux corbeaux sont au premier plan
Cependant, dans d'autres mythes bibliques, le corbeau refuse la mission de Noé, car il a été vexé d'avoir été mis au rang des créatures impures. Noé le maudit et en fait un oiseau de mauvais augure. Il envoie, alors, une colombe.
Le corbeau était le messager du dieu du tonnerre et de la foudre chez les Mayas. By [ltr]Grand Canyon NPS[/ltr]
En Bretagne, une légende raconte qu'un corbeau a tenté d'éloigner les persécuteurs de Jésus-Christ. Lors de la crucifixion, un corbeau lui aurait arraché du front une épine. Pour le remercier, le Christ a fait en sorte que sa couvée ne soit jamais atteinte par la pluie.
Signification du corbeau dans les rêves
Quand on rêve d'un corbeau, c'est considéré comme de mauvais augure. L'image d'un corbeau qui vole ou qui croasse annonce la tristesse, un danger ou des préjudices pour le dormeur.
Cette apparition peut également être liée à la crainte d'un malheur.
Le corbeau : symbole de la mort
Le corbeau personnifie l'âme en Inde et devient le messager de la mort chez les Indiens d'Amérique.
Il est à souligner que ce symbolisme funeste est surtout propre à l'Europe. Au Moyen Âge, il existait de nombreuses superstitions liées au corbeau, annonciateur d'un décès.
Au Moyen Age, corbeau et chat noir symbolisaient les ténèbres. By [ltr]Parée[/ltr]
Cet oiseau annonçait le trépas d'un individu, en planant ou en criant près de sa maison. En Allemagne, si le corbeau se posait sur le toit d'une maison, où se trouvait un mort, cela signifiait que l'âme du défunt était damnée.
Dans les Vosges, si un individu rencontrait trois corbeaux un vendredi, un malheur s'annonçait pour sa famille.
Des rassemblements de corbeaux étaient annonciateurs de guerre ou de famine. Des récits rapportent que des centaines de corbeaux ont été vus, se battant et croassant, avant les épidémies de peste en 1551, 1562 et 1563.
Le corbeau symbolise l'isolement volontaire de celui qui a décidé de vivre à un plan supérieur. By [ltr]Hartwig HKD[/ltr]
En Angleterre, si les deux corbeaux de la Tour de Londres venaient à disparaître, cela annoncerait la fin de l'actuelle famille royale et la ruine de la Grande-Bretagne. C'est pourquoi, lorsque l'un d'eux meurt, on le remplace aussitôt.
Le corbeau, comme d'autres oiseaux, remplit des fonctions prophétiques qui ne sont pas obligatoirement funestes.
En Languedoc, les corbeaux sont la métamorphose des mauvais prêtres morts. By [ltr]Hartwig HKD[/ltr]
C'est à un vol de corbeaux que l'on doit la fondation de la ville de Lugdunum (Lyon) en 43 avant notre ère.
En Gaule, les druides prenaient très au sérieux les prophéties des corbeaux.
Corbeau blanc
À sa création, le corbeau était blanc. Il devint noir à la suite de circonstances où il se montra funeste. Dans la mythologie grecque, par exemple, le corbeau blanc était dédié au soleil.
Tête en bronze d'Apollon. © dinosoria.com
Il prévint Apollon de l'adultère de sa maitresse, la princesse Coronis. Furieux, le dieu se vengea sur le messager et le fit noir.
A sa création le corbeau était blanc. By [ltr]Hartwig HKD[/ltr]
Dans certaines légendes françaises, le changement de couleur est attribué au fait que l'oiseau se présenta devant Dieu, avec de la chair humaine dans son bec.
« Dieu irrité le condamna à devenir le plus noir des oiseaux. »
Re: Religion et Religions
Mort vivant et vampire au Moyen Âge
De nombreux squelettes étrangement mutilés ont été découverts en Europe.
Mort-vivant
Depuis une dizaine d'années, de nombreux squelettes étrangement mutilés ont été découverts en Europe.
En juin 2012, un cadavre fixé à la terre par des agrafes en fer afin qu'il ne se transforme pas en vampire a été mis au jour en Bulgarie.
En 2005, en Irlande, des cadavres ont été exhumés et tous portaient des traces de violence délibérée.
Ces découvertes jettent un éclairage nouveau sur le mythe du vampire et sur notre peur ancestrale des morts-vivants.
D'étranges sépultures en Irlande
Entre 2005 et 2009, des archéologues ont entamé des fouilles sur le site de Kilteasheen, près de Loch Key en Irlande, à la recherche d'un palais épiscopal du 12e siècle.
L'équipe d'archéologues était conduite par Chris Read (Institute of Technology in Sligo, Ireland) et Thomas Finan (University of St. Louis).
Ils ont creusé sous des dalles, pensant y trouver les vestiges d'un ancien évêché. Mais, à très faible profondeur, ils ont découvert des squelettes.
Dans une zone d'environ un mètre sur trois, 30 squelettes ont ainsi été mis au jour. Durant la période de fouilles, ce sont 137 squelettes qui ont été exhumés.
Squelette d'un "mort-vivant" exhumé à Kilteasheen
Toutes ces dépouilles étaient entassées les unes sur les autres. Les archéologues estiment qu'entre 2 500 et 3 000 personnes ont été ensevelies dans cette zone.
Tous les corps ont subi des actes de violence délibérée. Les archéologues ont donc cherché à comprendre pourquoi ces corps avaient été soumis à de telles agressions.
La réponse se trouve certainement dans les nombreuses croyances et histoires d'épouvante qui accompagnent l'humanité depuis la nuit des temps.
Comment combattre les zombis ?
Sur plusieurs squelettes, une grosse pierre triangulaire avait été placée entre les mâchoires. D'autres corps présentaient des caractéristiques anormales :
- Jambes tordues autour d'une grosse pierre
- Pierres positionnées afin de déformer le squelette
- Corps « cassés en petits morceaux » puis parties repositionnées de manière à ce que la personne ne puisse jamais revenir à la vie
- Colonne vertébrale passée sous le thorax
La pierre placée dans la bouche empêche l'âme de s'échapper et le défunt de revenir à la vie (Kilteasheen, Irlande)
Les analyses, effectuées en laboratoire, ont révélé de quelle manière certains de ces individus étaient morts. Les entailles, relevées sur certains os, indiquent que certains ont été tués à l'arme blanche, avec une épée ou une lance.
Tous ces individus ont été enterrés au milieu du 8e siècle, entre l'an 720 et 760.
À Kilteasheen, les corps ont été ensevelis en bordure d'un cimetière, à l'écart des autres tombes.
Sépultures déviantes
Les archéologues ont baptisé les sépultures qui comportent des anomalies : sépultures déviantes
Ces tombes ne présentent pas les caractéristiques habituelles liées aux usages chrétiens du Moyen Âge.
En effet, la profanation de sépulture était prohibée par l'Église. De plus, les chrétiens avaient des croyances très codifiées dont notamment de ne pas emporter d'objets avec soi.
Dans la Bible, l'Apocalypse précise que :
« À la fin des temps, tous les morts sortiront de leur tombe face au soleil levant. ».
Le Soleil, apparaît au- dessus de l'horizon vers l'est. C'est pourquoi, les tombes chrétiennes sont orientées dans un axe est/ouest.
Ce n'est pas le cas des sépultures déviantes.
Vampire et zombi au Moyen Âge
Les chroniques du Moyen Âge, rédigées par des historiens ou des religieux, racontent de nombreuses histoires terrifiantes de morts-vivants comme s'il s'agissait d'histoires vraies.
En Europe, la population croyait dur comme fer aux phénomènes surnaturels. Les monstres étaient bien réels et cette croyance était largement entretenue par l'Église.
Le fait qu'un cadavre puisse reprendre vie n'avait rien d'anormal. L'image du vampire est particulièrement présente en Europe centrale.
Mort-vivant, revenant sur terre pour sucer le sang de ses victimes, le vampire symbolise les ténèbres opposées à la lumière.
Ce "vampire" a eu la tête tranchée puis retournée
Pour les chrétiens, comme pour d'autres religions, la mort n'est pas une fin, mais un commencement. La mort figure le passage obligé vers la lumière.
C'est donc une transition nécessaire du profane vers le sacré.
L'âme est jugée en fonction de ses bonnes et mauvaises actions. Les âmes pures vont directement au Paradis. Par contre, les âmes insuffisamment pures vont au purgatoire, espace symbolique situé entre le Paradis et l'Enfer.
Nul ne peut s'échapper de l'Enfer ; par contre, le purgatoire étant une aire transitoire, il est normal, pour la population du Moyen Âge, que certains tentent de s'en échapper.
C'est ainsi que les morts-vivants viennent hanter les vivants. Ce sont des âmes maléfiques qui jettent des sorts aux hommes et aux animaux, provoquant maladies et destruction.
Les individus qui ont été enterrés à Kilteasheen avaient certainement transgressé une règle, une loi séculaire ou sacrée, ce qui leur a valu ce châtiment.
En tordant les jambes autour d'une pierre, le zombi ne peut venir hanter les vivants (Kilteasheen, Irlande)
Des sépultures déviantes ont été mises au jour dans de nombreux pays d''Europe. Dans les années 1960, des dépouilles lestées de grosses pierres ont été découvertes en République Tchèque.
D'autres sépultures ont été exhumées en Angleterre. Des clous avaient été enfoncés dans les corps, dont un dans le cœur.
Dans d'autres tombes, les têtes avaient été tranchées puis retournées. Deux squelettes, datés du Moyen Âge, percés de morceaux de fer, ont été découverts récemment dans une ancienne église de la ville bulgare de Sozopol, sur la mer Noire. Les dents d'un des individus avaient été brisées, probablement pour qu'il ne puisse pas sucer le sang des vivants.
En juin 2012, une équipe d'archéologues, dirigée par Nikolay Ovcharov, a découvert une nouvelle sépulture déviante, à Veliko Tarnovo, en Bulgarie.
L'individu a été fixé à la terre par des agrafes en fer, trois aux jambes et une du côté gauche du thorax. Par double précaution, la tombe a aussi été recouverte de charbon brûlé.
En clouant le mort, ce dernier ne peut devenir un vampire. (sépulture déviante de Veliko Tarnovo, Bulgarie)
Nikolay Ovcharov a expliqué qu'il s'agissait d'un homme d'une trentaine d'années, qui n'a pas encore été daté, mais est vieux de plusieurs siècles.
Les nombreuses preuves archéologiques qui s'accumulent corroborent donc parfaitement les sources historiques.
Contrairement à ce que l'on a pu croire, ces superstitions n'étaient pas de simples mythes. Cette frayeur du vampire n'a pas débuté au Moyen Âge. Elle perdure d'ailleurs aujourd'hui dans certains villages reculés de Roumanie et dans l'ensemble des Balkans.
Cette peur existait déjà durant l'Antiquité. Où a-t-elle réellement pris sa source ? Historiens et archéologues ne peuvent, pour le moment, répondre à cette question. Peut-être que cette peur viscérale de voir ressurgir les morts existait déjà au temps de la préhistoire ?
Re: Religion et Religions
Mythes et Symboles du diable
Le diable peut revêtir de nombreuses apparences sous différents noms.
Symbole du diable
Le diable peut revêtir de nombreuses apparences sous différents noms. Le mythe du diable est présent dans de nombreuses cultures.
Qu’on le nomme Belzébuth, Satan, Tengu, Démon ou Lucifer, le diable symbolise les forces qui affaiblissent la conscience.
C’est l’éternel combat entre le monde des ténèbres et le monde de la Lumière.
L’homme doit en permanence lutter contre ses instincts. Satan est là pour le pousser au péché, comme le Serpent de la Genèse.
Le diable dans les mythes du Proche-Orient ancien
Dans la mythologie sumérienne, notre diable occidental est représenté par Ereshkidal, la reine des Enfers.
Le diable symbolisant l’obscurité, il brûle dans un monde souterrain. Dans la plupart des mythes, il devient le maître des Enfers.
Les Babyloniens ont retranscrit un grand nombre de mythes sumériens et on retrouve Ereshkidal dans leur mythologie.
Les mythes du Proche-Orient ancien sont les initiateurs du paradis et de l’enfer. Dans le royaume des morts, les Justes se voient décerner des récompenses, tandis que les pécheurs sont punis.
Illustration du diable tentateur. By [ltr]Bascom Hogue[/ltr] . [ltr](CC BY-SA 3.0)[/ltr] . ([ltr]Site de l'auteur[/ltr])
Les thèmes de la mythologie biblique empruntent à différentes cultures du Proche-Orient ancien. L’épisode du Déluge, par exemple, est clairement inspiré de la version babylonienne.
Les religions monothéistes sont pauvres en écrits mythologiques et tous les textes bibliques ont subi des altérations afin qu’il existe une cohérence théologique, d’où l’importance d’en minimiser les éléments mythologiques.
Le diable et la Bête
De nombreux animaux ont figuré les forces maléfiques. Réduire le diable à la forme d’une bête symbolise la chute de l’esprit.
Le mythe du diable est d’ailleurs très proche des mythes du Dragon, du Serpent et des monstres gardiens des ténèbres.
Illustration du diable. By [ltr]David Johnson[/ltr] . [ltr](CC BY-SA 3.0)[/ltr] . ([ltr]Site de l'auteur[/ltr])
Les mouches sont des êtres qui se multiplient sur la pourriture et la décomposition. Elles transmettent de nombreuses maladies et semblent invincibles.
Sans cesse bourdonnantes, elles ne cessent de poursuivre tous les êtres vivants.
C’est en ce sens qu’une ancienne divinité syrienne, Belzébuth, dont le nom signifie « le Seigneur des mouches » est devenue le prince des démons.
L’âne est aujourd’hui le symbole de l’ignorance mais dans sa conception originale, presque universelle, il est l’emblème de l’obscurité et des tendances sataniques.
En Egypte, l’âne rouge est l’une des entités les plus dangereuses que rencontre l’âme dans son voyage vers l’au-delà.
Dans l’art roman et l’art gothique, les animaux représentent selon le cas, le paradis ou l’enfer, Dieu ou le diable.
L’araignée est un animal diabolique et le diable se réincarne souvent en elle.
Gargouille de Notre-Dame. By [ltr]Laertes[/ltr] .[ltr](CC BY-SA 3.0)[/ltr] . ([ltr]Site de l'auteur[/ltr])
Le bouc est bien sûr l’une des représentations favorites du diable, chevauché par les sorcières se rendant au sabbat.
Le bestiaire des cathédrales est très riche. Les gargouilles sont les gardiennes du lieu sacré car même le Mal est effrayé par leur laideur.
L’éternel combat entre le bien et le mal
Dans la mythologie égyptienne, Anubis « celui qui a la tête d’un chien sauvage » est le dieu des funérailles et le Seigneur des défunts.
Il sera plus tard supplanté par Osiris.
Anubis. © dinosoria.com
Osiris, assisté de 42 juges divins, procède au jugement des âmes tandis qu’Anubis en assure la pesée.
Les défunts doivent passer cette épreuve avec succès s’ils veulent renaître dans l’au-delà.
Dans le royaume des morts où règne l’obscurité, on trouve des êtres malfaisants comme le serpent Apophis.
La mythologie grecque a exercé une profonde influence sur la culture occidentale. Les mythes de la création offrent d’étonnantes similitudes avec certains récits mythiques du Proche-Orient ancien.
Osiris. © dinosoria.com
Les mythologies grecques et indo-européennes présentent de nombreux points communs et se sont probablement inspirées des mêmes sources.
Les principales divinités habitaient le mont Olympe. Zeus, dieu suprême, régnait sur le ciel. Hadès gouvernait les enfers (Pluton chez les Romains).
Selon la mythologie grecque, au tout début, seul existe le Chaos d’où surgissent Gaïa (la Terre), Eros (Dieu de l’Amour), le Tartare (les enfers), l’Erèbe (ténèbres des enfers) et la Nuit (ténèbres de la terre).
Concernant le voyage des défunts vers l’au-delà, il y a des similitudes avec la mythologie égyptienne.
Après leur décès, les morts sont conduits à la frontière du monde souterrain par Hermès. Charon leur fait passer dans sa barque les eaux noires du Styx, un grand fleuve séparant le monde souterrain du monde des vivants.
Illustration de Charon. By [ltr]Hartwig HKD[/ltr] . [ltr](CC BY-SA 3.0)[/ltr] . ([ltr]Site de l'auteur[/ltr])
A leur arrivée, les morts sont jugés.
Cependant, l’Hadès n’est pas un lieu de torture comme peut l’être notre enfer. Par contre, on s’y ennuie ferme.
Les Justes se voient parfois autoriser à vivre dans une sorte de paradis, l’Elysée ou Champs Elysées.
Le Tartare est une sorte d’enfer qui se situe dans la partie la plus obscure de l’Hadès. On y enferme ceux qui ont commis des crimes particulièrement odieux.
Nul ne peut s’échapper de l’Hadès qui est gardé par Cerbère, le chien à trois têtes.
Charon et la pesée des âmes. By [ltr]Hartwig HKD[/ltr] . [ltr](CC BY-SA 3.0)[/ltr]
Dans les différents mythes, le genre humain devient l’enjeu de la lutte cosmique. Cette lutte est bien retranscrite dans le panthéon hindou.
Les devas, êtres divins, habitent le niveau supérieur. Le niveau intermédiaire est la Terre, habitée par les humains.
Le niveau inférieur appartient aux asouras, des démons qui détiennent des pouvoirs occultes.
Devas et asouras se livrent des luttes permanentes.
Vishnu est là pour restaurer l’équilibre au cas où l’un des niveaux prendrait le dessus sur l’autre.
Vishnu. By [ltr]Vaticanus[/ltr]. [ltr](CC BY-SA 3.0)[/ltr]
L’humanité est prise au milieu de cette guerre cosmique. C’est la lutte entre le bien et le mal. Chacun est libre de choisir son comportement et doit donc affronter ses propres démons.
Le diable et la libre disposition de soi-même
Le diable est capable de revêtir toutes les apparences, y compris celle du gentil. Il est le Tentateur dont le seul objectif est de nous soumettre à sa domination.
Dans la religion catholique, la croix du Christ libère les hommes. Le Christ a la lourde tâche d’arracher le genre humain à la puissance du diable et de lui permettre la libre disposition de lui-même.
En effet, le diable est symbole de tyrannie.
Il est tentant de vouloir négocier avec lui pour bénéficier de toute sa puissance.
Gargouille ou diable ? By [ltr]Martin Gommel[/ltr] . [ltr](CC BY-SA 3.0)[/ltr] . ([ltr]Site de l'auteur[/ltr])
Mais, le Christ nous rappelle tous les dangers à vouloir utiliser des forces mal maîtrisées pour son compte.
Si nous ne sommes pas capables de dominer ces forces occultes, et donc nos désirs et nos instincts, nous sommes condamné à être l’esclave du diable c’est-à-dire l’esclave de nos désirs.
Cependant, sur le plan psychologique, le diable peut être bénéfique. Pour pouvoir s’épanouir, l’homme a besoin de briser ses chaînes.
La réussite est au bout du chemin pour celui qui est capable d’assumer cette force occulte d’une façon dynamique.
Re: Religion et Religions
Superstition de Noël
Coutumes anciennes de Noël et superstitions.
Superstition de Noël
Pendant les sept jours des saturnales qui correspondent à la période de Noël, les Romains avaient coutume de s’offrir des cadeaux. Les chrétiens ne renièrent pas cette habitude.
Au cours de ces festivités, les Romains prenaient la place de leurs esclaves. Ces derniers élisaient leur « roi ».
Ce roi présidait un grand banquet où les esclaves étaient servis par le maître.
Coutumes anciennes de Noël
On retrouve une survivance de cette coutume, aujourd’hui, dans l’armée britannique. En effet, le repas de Noël est traditionnellement servi aux hommes de troupe par les gradés.
Cependant, le christianisme ne pouvait conserver cette coutume romaine dans son intégralité. La fête terminée, les « rois » des esclaves étaient conduits au cirque pour y être mis à mort.
Les chapeaux en papier et les « diablotins » ou « papillotes à pétard » sont une survivance des orgies de la Rome ancienne.
Quant aux bougies et à la bûche de Noël, elles appartiennent aux traditions scandinaves. En plein milieu des hivers froids et sombres, elles apportaient un espoir de lumière et de chaleur.
Peu à peu, dans les siècles qui suivirent la conquête normande, la religion chrétienne s’implanta avec ses chants et ses fêtes de la Nativité.
Nativité sur un vitrail
Superstitions de Noël
Si un de leurs enfants naissait à Noël, c’était pour les Grecs, une grave raison de se tourmenter.
La fête de Noël est une occasion de se réjouir mais pas le fait d’avoir conçu un enfant le 25 mars, jour de l’Annonciation, lorsque l’Archange Gabriel avertit Marie qu’elle sera mère de Dieu.
Nativité, Giotto di Bondone, 1305
Il fallait en effet prendre d’énormes précautions pour empêcher le bébé de devenir un Kallikantzaros, c’est-à-dire un lutin.
Il fallait l’attacher avec des tiges d’ail ou lui passer les ongles de pied à la flamme.
Ces lutins malfaisants devenaient parfois si grands que les toits des maisons leur arrivaient à la taille.
Généralement noirs et velus, ils avaient de grosses têtes, des yeux injectés de sang et des ongles recourbés.
Heureusement pour les hommes, les lutins passaient leur temps à tenter d’abattre à coup de hache l’arbre qui soutient le monde.
Chaque année, au moment où ils étaient sur le point d’y parvenir, survenait l’anniversaire de la naissance du Christ.
L’arbre se régénérait alors miraculeusement.
Les lutins entraient alors dans une terrible colère.
Re: Religion et Religions
Eclipse et superstitions
Les éclipses font l'objet de nombreuses superstitions.
Superstitions sur les éclipses
L’éclipse solaire et l'éclipse lunaire sont aujourd'hui bien connues des scientifiques. Ces phénomènes astronomiques ont pendant longtemps fait l'objet de nombreuses superstitions. En effet, l'éclipse marque une occultation de la lumière et, à ce titre, a été considérée pratiquement universellement, comme un présage funeste.
Symbolisme de l'éclipse
Depuis l'ancienne Égypte, l'éclipse annonce un événement dramatique notamment une guerre, la famine, une catastrophe naturelle ou la mort d'un souverain. La « mort de l'astre » dévoile un signe de mauvais augure en adéquation avec la mort physique.
Phase partielle d'une éclipse totale de Soleil. 22 Juillet 2009. (NASA/JAXA)
Dans de nombreuses mythologies et religions, ce phénomène est annonciateur des dérèglements cataclysmiques d'une fin de cycle.
L'avènement d'un nouveau cycle ne pourra se réaliser qu'après une destruction salvatrice.
Les éclipses de Soleil ont souvent été interprétées comme annonciatrices de la fin du monde.
Éclipse et évènements historiques
Les anciens auteurs n'ont pas hésité à travestir la réalité en mentionnant de soi-disant éclipses pour expliquer des évènements funestes ou importants.
Par exemple, lors de l'assassinat de César en 44 avant notre ère, certains écrivirent que le ciel s'était obscurci alors qu'une éclipse n'a eu lieu ce jour-là.
Plutarque a prétendu que la fondation de Rome en avril 753 avant notre ère a été marquée par une éclipse du Soleil.
Cette éclipse n'a eu lieu que trois ans plus tard.
Mort de Jules César. Vincenzo Camuccini, 1798
La majorité des chercheurs considèrent que Jésus de Nazareth a été crucifié au lieu-dit « Golgotha », à l'extérieur de Jérusalem, le vendredi 7 avril 30 ou le vendredi 3 avril 33.
Le Calvaire par Mantegna, 1459, Musée du Louvre, Paris
Le 24 novembre 29, une éclipse de Soleil était visible dans cette partie du monde.
Le récit évangélique sur les ténèbres qui marquèrent la mort du Christ amalgame les deux évènements, postérieurement confondus en un seul.
Bible Segond 1910: « La sixième heure étant venue, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu'à la neuvième heure.»
Éclipse dans les religions
Dans la mythologie germanique, le Soleil et la Lune étaient poursuivis par deux loups célestes, Moongarm et Fenris (ou Fenrir).
Ce combat provoquait une éclipse. Pour lutter contre ces monstres, les sorciers hurlaient en frappant sur des tambours.
En Inde, c'était un démon qui étendait ses griffes noires sur le corps céleste. Afin d'aider le Soleil, les Hindous se rassemblaient dans une rivière, de l'eau jusqu'au cou.
En Chine, les éclipses étaient provoquées par un mauvais génie qui cachait le Soleil dans sa main droite et la Lune dans sa main gauche. Il pouvait également s'agir d'un griffon ou d'un crapaud qui dévorait la Lune.
Dès que l'astrologue de la Cour annonçait l'évènement, l'empereur et ses dignitaires devaient jeûner. Dès que la lumière faiblissait, les mandarins tiraient des flèches vers l'astre pour tuer le monstre tandis que l'empereur frappait sur un tambour.
Re: Religion et Religions
Papillon
La métamorphose de la chenille en papillon est un symbole universel.
Que symbolise le papillon ?
Au Japon, le papillon est un emblème de la femme; deux papillons figurent le bonheur conjugal. Léger, le papillon est un esprit voyageur; sa vue annonce une visite ou la mort d'un proche.
Chez les Aztèques, le papillon est un symbole de l'âme, ou du souffle vital échappé de la bouche de l'agonisant. Un papillon jouant parmi les fleurs représente l'âme d'un guerrier tombé sur un champ de bataille. En effet, les guerriers redescendent sur terre sous forme de colibris ou de papillons.
Au Zaïre, un mythe raconte que l'homme suit de la vie à la mort le cycle du papillon. Il est dans son enfance une petite chenille, une grande chenille dans sa maturité; il devient chrysalide dans sa vieillesse; sa tombe est le cocon d'où sort son âme, qui s'envole sous la forme d'un papillon.
La ponte de ce papillon est l'expression de sa réincarnation.
En Grec, le terme de psyché désigne à la fois, l’âme humaine et le papillon. Selon la mythologie, Prométhée façonna le corps humain avec de l’argile, et Athéna y insuffla un papillon pour l’animer.
La métamorphose de la chenille en papillon est un symbole qui est repris dans toutes les mythologies.
Comme le papillon qui émerge de sa chrysalide, l’âme humaine est appelée à renaître des épreuves pour s’éveiller à la sagesse.
Tous les cliparts sont au format gif. Image avec fond transparent.
Re: Religion et Religions
Cerisier
Originaire d'Asie, le cerisier revêt plusieurs symboles.
Que symbolise le cerisier ?
Originaire d'Asie, le cerisier (sakura) possède une floraison printanière d'une beauté éclatante. La fleur de sakura est un symbole de pureté.
Parmi quelque 600 variétés de cerisiers, le cerisier Yoshino (somei yoshino) arbore des fleurs d'une blancheur presque pure.
La fleur de cerisier est l'emblème du bushi, de l'idéal chevaleresque. Aux cérémonies de mariage, le thé est remplacé par une infusion de fleurs de cerisier qui sont alors un symbole de bonheur.
La floraison du somei yoshino coïncide avec l'équinoxe de printemps. C'est l'occasion de cérémonies religieuses et de fêtes afin de protéger les récoltes.
La fleur de cerisier, éphémère et fragile, rapidement emportée par le vent symbolise également une mort idéale, détachée des biens de ce monde.
Originaire d'Asie, le cerisier revêt plusieurs symboles.
Que symbolise le cerisier ?
Originaire d'Asie, le cerisier (sakura) possède une floraison printanière d'une beauté éclatante. La fleur de sakura est un symbole de pureté.
Parmi quelque 600 variétés de cerisiers, le cerisier Yoshino (somei yoshino) arbore des fleurs d'une blancheur presque pure.
La fleur de cerisier est l'emblème du bushi, de l'idéal chevaleresque. Aux cérémonies de mariage, le thé est remplacé par une infusion de fleurs de cerisier qui sont alors un symbole de bonheur.
Cerisiers en fleurs. By [ltr]Eric B. Walker[/ltr] . ([ltr]CC BY-NC 2.0[/ltr])
Les célibataires doivent attacher une mèche de cheveux à un cerisier pour trouver l'amour.
Cerisier. By [ltr]Tim Evanson[/ltr] . [ltr](CC BY-SA 3.0)[/ltr]
La floraison du somei yoshino coïncide avec l'équinoxe de printemps. C'est l'occasion de cérémonies religieuses et de fêtes afin de protéger les récoltes.
La fleur de cerisier, éphémère et fragile, rapidement emportée par le vent symbolise également une mort idéale, détachée des biens de ce monde.
Re: Religion et Religions
Abeille
La nature divine de l'abeille a été reconnue par la plupart des anciennes civilisations.
Symbole de l'Abeille
Abeille, du latin apis, symbolise le travail, la sublimation de la matière et l'élévation. Organisée, disciplinée et laborieuse, l'abeille est également un symbole de sagesse et de l'âme immortelle.
La nature divine de l'abeille a été reconnue par la plupart des anciennes civilisations. Égyptiens, Grecs ou Romains qui considéraient le miel comme un don céleste.
Avant l'utilisation de la betterave et du sucre de canne, le miel constituait l'unique source de substances sucrées.
Il servait également à la confection des breuvages d'immortalité.
Insecte ailé, l'abeille se rattache au plan cosmique. Elle représente également les notions de collaboration et de destin commun.
Vivant en collectivité et protégeant un chef, la reine, elle a souvent été choisie comme emblème par des rois ou des prêtres.
Dans la tradition chrétienne, l'abeille est l'emblème du Christ. La cire a été pendant longtemps utilisée pour la confection des cierges.
C'est l'unique espèce, parmi toute la faune, à provenir du jardin d'Éden sans avoir subi de modification.
Tuer une abeille porte malheur. Cependant, parmi les superstitions, on dit que tuer une abeille née le 1er mai et conservée sur soi attire l'argent.
Sur le plan social, cet insecte symbolise l'ordre et la prospérité, l'ardeur et le courage.
Re: Religion et Religions
Ancre
L'ancre est considérée comme un symbole de fermeté, de solidité et de fidélité.
Que symbolise l'ancre ?
L'ancre, du latin ancora, est considérée comme un symbole de fermeté, de solidité et de fidélité. Même quand les éléments sont déchaînés, cette lourde masse fixe et immobilise.
L'ancre symbolise la partie stable de notre être, celle qui nous permet de conserver notre lucidité face au flot des sentiments. A ce titre, elle peut donc aussi représenter une barrière. Ce symbolisme est présent quand l'ancre est liée au dauphin, symbole de la rapidité.
Re: Religion et Religions
Cerf
Cet animal évoque la force, mais aussi la grâce.
Que symbolise le cerf ?
Cet animal évoque la force, mais aussi la grâce. Le cerf est l'un des animaux les plus représentés parmi les symboles religieux et mythiques.
La ramure du cerf se renouvelle périodiquement. C'est pourquoi il est souvent comparé à l'arbre de vie.
Cet animal symbolise la fécondité, la croissance et la renaissance.
Les bois évoquaient également la croix portée par le Christ alors que la ramure à dix cors des plus beaux cerfs représentait les Dix Commandements.
Majestueux, le cerf représente l'agilité et l'autorité. C'est pourquoi il évoque la royauté.
Le cerf est également au centre de nombreuses paraboles religieuses. Lors de la christianisation de l’Europe, les prêtres missionnaires utilisèrent la force métaphorique du cerf pour convertir les païens.
Dans l'Antiquité, le cerf était consacré à Diane (Artémis), la vierge chasseresse.
À cause de sa longévité supposée, plusieurs siècles selon le poète grec Hésiode, les Égyptiens en avaient fait l'emblème de la vieillesse. Cet animal sacré était lié au culte des morts et à la résurrection.
Les prouesses sexuelles du cerf sont à l’origine de l’expression « avoir des cornes ».
Cette expression puise son origine dans le conte Merlin l’enchanteur qui date du XIIe siècle. Apprenant que son épouse se remarie, Merlin fonce à dos de cerf sur son rival ; fou de colère, il arrache les cornes de sa monture et tue l’amant en lui envoyant le trophée au visage.
Re: Religion et Religions
Renard
Au fil des légendes, Goupil est devenu le symbole de la ruse.
Le faciès du renard exprime la malice, l'intelligence et l'opportunisme. Au fil des légendes, Goupil est devenu le symbole de la ruse.
Le renard argenté est considéré comme un héros créateur par les Indiens de Californie centrale. Par contre, en Sibérie, le renard est le messager des enfers qui attire des héros vers le monde des ténèbres. Ce messager est souvent représenté par un renard noir.
Symbole de fertilité, au Japon, le renard est le compagnon d'Inari, divinité de l'abondance. Le renard est également le protecteur de la nourriture et du commerce.
Symboliquement, le renard est un double de la conscience humaine. © dinosoria.com . ([ltr]CC BY-SA 2.0[/ltr])
À l'entrée des temples consacrés à Inari, on trouve souvent des statues de renards disposées par paire face à face. Les uns détiennent la clef du grenier à riz et les autres une boule représentant la nourriture. Cependant, l'animal est appelé Kitsune. Il est apparenté à la possession démoniaque. Le renard est donc associé au Bien et au Mal.
Le renard est également associé au Donjuanisme, notamment en Extrême-Orient. Un adage dit : » un renard qui ensorcelle ne fera que peu de mal à l'homme, mais une femme qui ensorcelle comme un renard, voilà qui fera grand dommage. »
Dans de nombreux mythes, le renard réfléchit comme un miroir les contradictions humaines.
[ltr]Renard[/ltr] (espèces, évolution) . [ltr]Renard Roux[/ltr]
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