Islam Critique
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Islam Critique
Rappel du premier message :
Takfirisme pour obtenir femmes et butin
— Début de la traduction —
Notes de traduction
Page(s) :
Source :
Tarikh al-Islam (l’Histoire de l’Islam)
De: Al-Dhahabi (1274 – 1348)
Volume 2, page 26
Analyse :
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Islam Critique
Takfirisme pour obtenir femmes et butin
— Début de la traduction —
Abu Qatada est monté sur son cheval et a été rencontrer Abu Bakr.
Quand il arriva devant lui, il dit : tu sais que Malik bin Nouwarya avait un pacte et qu’il avait prétendu qu’il était musulman. J’ai tenté de raisonner Khalid mais il n’a pas voulu m’écouter et il a suivi les avis des bédouins qui voulaient du butin.
Omar se leva et dit : O Abu Bakr, il y a de l’injustice dans l’epee de Khalid. Et si ceci n’est pas juste, tu as le devoir de le punir.
Abu Bakr resta silencieux.
— fin de la traduction —Notes de traduction
[1] : Al-Harith Bin Rab’ii al-Ansari al-Soulami dit “Abu Qatada”. Un des compagnons du prophète des musulmans.
[2] : Le premier calife
[3] : Khalid ibn al-Walid. Le mercenaire du califat.
[4] : Omar ibn al-Khattab. Deux ans plus tard, il allait devenir calife quand Abu Bakr décèdera. Malgré son caractère brutal attesté par de nombreuses sources, il n’aimait pas Khalid ibn al-Walid.
[5] : Khalid ibn al-Walid était appelé « l’épée d’Allah ». A prendre dans le sens littéral. C’est lui qui défend Allah et tue pour Lui.
Page(s) :
Source :
Tarikh al-Islam (l’Histoire de l’Islam)
De: Al-Dhahabi (1274 – 1348)
Volume 2, page 26
Analyse :
Voici un cas précis montrant la raison principale du takfirisme : le butin !
En fait, Khalid ibn Al-Walid terrorisait au nom du premier calife. Ce dernier avait besoin d’un coup de terreur pour montrer de quoi il était capable pour se maintenir au pouvoir.
Khalid, en plus de ses fidèles, recruta des bédouins prêts à tout. Au cas où ils trouvent des « apostats », ils devaient les tuer et se faire payer en nature : prendre les biens et les femmes des morts.
Problème : les bédouins ne veulent pas rentrer bredouilles. On leur a fait miroiter des femmes et des richesses. Ils veulent de l’apostat et vite ! Autrement, ils risquent de quitter Khalid voire même se retourner contre lui.
C’est là qu’arrive la tribu de monsieur Malik bin Nouwarya. Malgré qu’ils sont musulmans et le clament haut et fort, Khalid ne veut rien savoir. En chef de guerre avisé, il sent que s’il ne lâche pas du lest à ses bédouins, cela risque de mal tourner.
Malik bin Nouwarya est donc déclaré « kafir » et égorgé. Le soir même Khalid viole sa femme qui – dit-on – était très jolie. Avant sa mort, Malik savait qu’on le tuait pour elle.
Pour être juste, les livres sunnites ne disent pas il a violé la femme mais il a « épousé » la femme. Pour eux, décapiter un homme et copuler avec sa femme le soir même près de son cadavre s’appelle un mariage béni et hallal. Il n’y a rien à attendre de ces livres qui ont pris le parti des injustes et font tout pour corrompre les valeurs morales des gens afin que le criminel sorte blanc comme neige.
La fin de l’histoire nous dit qu’Abu Bakr – dit le Siddiq (le Juste) – s’est tu. Il n’allait rien faire et effectivement il laissa Khalid et ses troupes causer massacres, tueries et pillages. Il avait besoin que Khalid fasse le nettoyage de toutes les poches d’opposition. Il l’encouragea même à la cruauté en lui demandant de bruler vivants ceux qu’il chope.
Officiellement, dans l’islam sunnite, Abu Bakr est un « moubachar bil janah ». C’est-à-dire qu’il est au-dessus de la justice divine. Le sunnisme ne proclame pas l’universalité de la justice mais plutôt un système qui met l’homme politique au-dessus de tout. Son mercenaire Khalid ibn al-Walid est considéré comme un héros et des maternelles, écoles et mosquées portent son nom. Dans l’islam chiite qui se veut proche de la tradition du prophète des musulmans et de sa famille, Abu Bakr et Khalid sont maudits.
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Re: Islam Critique
Versets perdus du Coran
— Début de la traduction —
24 – (1452) Nous avons été informés par Yahia bin Yahia qui a dit : j’ai dit à Malik d’après Abdallah fils d’Abu Bakr, d’après Amara d’après Aicha qui a dit :
Parmi ce qui a était révélé dans le Coran, il y avait : dix suçons bien comptés rendent l’homme illicite. Puis, ceci a été abrogé par cinq suçons bien comptés rendent l’homme illicite. Puis, le prophète est mort et ces versets parmi ce qui se récite du Coran.
— Fin de la traduction —
Page(s) :
Source :
Sahih Muslim
De : Muslim ibn al-Hadjaj
Page 663 (chapitre sur l’allaitement, hadith 1452)
Analyse :
Contexte : Chez les Arabes, la nourrice est une sorte de mère. Le fait de boire son lait crée une relation quasi-maternelle entre elle et le bébé. Quand celui-ci grandit, il ne pourra pas épouser sa nourrice. Cette relation serait incestueuse. Par ailleurs, il ne pourrait même pas épouser une fille qu’elle aurait nourrie parce que cette fille sera comme une demi-sœur pour lui.
De ce hadith, on apprend plusieurs choses. D’abord, pour qu’un homme devienne illicite pour une femme, il faudrait qu’elle lui fasse téter ses seins. Devenir illicite pour elle veut dire que toute relation sexuelle entre eux serait de l’inceste. En islam la femme ne porte pas de voile devant des hommes « illicites ».
Dans les pages suivantes de Sahih Muslim, la chose devient plus explicite. Il est mis en scène le prophète des musulmans demandant à des femmes de faire téter des hommes de leur entourage afin d’arrêter toute concupiscence.
On apprend aussi que 2 versets en parlaient dans le Coran. Ils sont où ces versets ? Les éditions d’aujourd’hui du Coran ne comportent pas de tels versets. Alors de 2 choses l’une :
Il y a une troisième voie : Sahih Muslim dit vrai mais le Coran n’a perdu aucun verset. Il vous fait éteindre votre cerveau (comme l’âne d’Ibn Omar) et accepter la chose et son contraire.
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— Début de la traduction —
24 – (1452) Nous avons été informés par Yahia bin Yahia qui a dit : j’ai dit à Malik d’après Abdallah fils d’Abu Bakr, d’après Amara d’après Aicha qui a dit :
Parmi ce qui a était révélé dans le Coran, il y avait : dix suçons bien comptés rendent l’homme illicite. Puis, ceci a été abrogé par cinq suçons bien comptés rendent l’homme illicite. Puis, le prophète est mort et ces versets parmi ce qui se récite du Coran.
— Fin de la traduction —
Page(s) :
Source :
Sahih Muslim
De : Muslim ibn al-Hadjaj
Page 663 (chapitre sur l’allaitement, hadith 1452)
Analyse :
Contexte : Chez les Arabes, la nourrice est une sorte de mère. Le fait de boire son lait crée une relation quasi-maternelle entre elle et le bébé. Quand celui-ci grandit, il ne pourra pas épouser sa nourrice. Cette relation serait incestueuse. Par ailleurs, il ne pourrait même pas épouser une fille qu’elle aurait nourrie parce que cette fille sera comme une demi-sœur pour lui.
De ce hadith, on apprend plusieurs choses. D’abord, pour qu’un homme devienne illicite pour une femme, il faudrait qu’elle lui fasse téter ses seins. Devenir illicite pour elle veut dire que toute relation sexuelle entre eux serait de l’inceste. En islam la femme ne porte pas de voile devant des hommes « illicites ».
Dans les pages suivantes de Sahih Muslim, la chose devient plus explicite. Il est mis en scène le prophète des musulmans demandant à des femmes de faire téter des hommes de leur entourage afin d’arrêter toute concupiscence.
On apprend aussi que 2 versets en parlaient dans le Coran. Ils sont où ces versets ? Les éditions d’aujourd’hui du Coran ne comportent pas de tels versets. Alors de 2 choses l’une :
- Sahih Muslim raconte des bêtises ? Pas possible vu qu’avec Sahih Boukhari, il est le livre le plus juste après le Coran. Si on remet en cause ce livre, c’est toute la Sunnah et d’autres livres moins solides qui deviennent sujets à caution.
- Le Coran n’a pas été conservé et des versets ont été perdus après la mort du prophète.
Il y a une troisième voie : Sahih Muslim dit vrai mais le Coran n’a perdu aucun verset. Il vous fait éteindre votre cerveau (comme l’âne d’Ibn Omar) et accepter la chose et son contraire.
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Re: Islam Critique
Sunnah Absurde : l’allaitement de l’adulte
— Début de la traduction —
24 – (…) Nous avons été informés par Ishaak bin Ibrahim al-Khantali et Mohammed bin Abi Omar ensemble d’après al-Thaqafi que Bin Abi Omar a dit : nous avons été informés d’après al-Wahab al-Thaqafi, d’après Ayoub, d’après Ibn Abi Moulayka, d’après al-Qassim, d’après Aicha que :
Salim, l’esclave d’Abi Houdayfa, était à la maison avec Abi Houdayfa et sa famille.
La fille de Souhayl [1] est partie chez le prophète lui dire : « Salim est devenu un homme. Et comme il rentre chez-nous, je pense que Abi Houdayfa est un petit peu jaloux ».
Le prophète a répondu : donne-lui à téter et il deviendra illicite pour toi et Abi Houdayfa ne sera plus jaloux.
Elle est revenue plus tard dire : je l’ai allaité et Abi Houdayfa n’est plus jaloux.
— Fin de la traduction —
Notes de traduction :
[1] : il s’agit ici de Sahla bint Souhayl la femme de Abi Houdayfa [wiki : ar]
Page(s) :
Source :
Sahih Muslim
De : Muslim ibn al-Hadjaj
Page 664 (chapitre sur l’allaitement de l’adulte, hadith 1453)
Analyse :
Contexte : Chez les Arabes, la nourrice est une sorte de mère. Le fait de boire son lait crée une relation quasi-maternelle entre elle et le bébé. Quand celui-ci grandit, il ne pourra pas épouser sa nourrice. Cette relation serait incestueuse. Par ailleurs, il ne pourrait même pas épouser une fille qu’elle aurait nourrie parce que cette fille sera comme une demi-sœur pour lui.
Les hadiths de cet acabit sont presque invariablement racontés par Aicha, la fille du premier calife. Les chiites la maudissent et la considèrent comme l’ennemie du prophète et que dont elle fait tout pour le salir. C’est peut-être une manière un peu expéditive pour cette école de se débarrasser de hadiths embarrassants.
En tout cas, vu l’important d’Aicha dans l’apport de l’école des califes, les sunnites ne remettent jamais en cause ce que dit Aicha.
Toujours est-il que voici une sunnah absurde décrite par du hadith authentique : pour éviter la jalousie chez leurs maris, les femmes doivent faire téter les hommes qui viennent chez elles.
A la page suivante dans Sahih Muslim, le récit est un peu plus détaillé. Quand le prophète demande à Sahla de faire téter Salim, cette dernière répond : « mais c’est un barbu ! ». Dans le sens il est adulte et vieux ! Mais le prophète insiste. Voir page 665 ci-dessous :
En tout cas, cette histoire semble consolider une déviation sexuelle (ABR = Adult Breastfeeding Relationship) afin de permettre à certains hommes d’avoir un prétexte pour molester des femmes sous couvert de protection des mœurs.
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— Début de la traduction —
24 – (…) Nous avons été informés par Ishaak bin Ibrahim al-Khantali et Mohammed bin Abi Omar ensemble d’après al-Thaqafi que Bin Abi Omar a dit : nous avons été informés d’après al-Wahab al-Thaqafi, d’après Ayoub, d’après Ibn Abi Moulayka, d’après al-Qassim, d’après Aicha que :
Salim, l’esclave d’Abi Houdayfa, était à la maison avec Abi Houdayfa et sa famille.
La fille de Souhayl [1] est partie chez le prophète lui dire : « Salim est devenu un homme. Et comme il rentre chez-nous, je pense que Abi Houdayfa est un petit peu jaloux ».
Le prophète a répondu : donne-lui à téter et il deviendra illicite pour toi et Abi Houdayfa ne sera plus jaloux.
Elle est revenue plus tard dire : je l’ai allaité et Abi Houdayfa n’est plus jaloux.
— Fin de la traduction —
Notes de traduction :
[1] : il s’agit ici de Sahla bint Souhayl la femme de Abi Houdayfa [wiki : ar]
Page(s) :
Source :
Sahih Muslim
De : Muslim ibn al-Hadjaj
Page 664 (chapitre sur l’allaitement de l’adulte, hadith 1453)
Analyse :
Contexte : Chez les Arabes, la nourrice est une sorte de mère. Le fait de boire son lait crée une relation quasi-maternelle entre elle et le bébé. Quand celui-ci grandit, il ne pourra pas épouser sa nourrice. Cette relation serait incestueuse. Par ailleurs, il ne pourrait même pas épouser une fille qu’elle aurait nourrie parce que cette fille sera comme une demi-sœur pour lui.
Les hadiths de cet acabit sont presque invariablement racontés par Aicha, la fille du premier calife. Les chiites la maudissent et la considèrent comme l’ennemie du prophète et que dont elle fait tout pour le salir. C’est peut-être une manière un peu expéditive pour cette école de se débarrasser de hadiths embarrassants.
En tout cas, vu l’important d’Aicha dans l’apport de l’école des califes, les sunnites ne remettent jamais en cause ce que dit Aicha.
Toujours est-il que voici une sunnah absurde décrite par du hadith authentique : pour éviter la jalousie chez leurs maris, les femmes doivent faire téter les hommes qui viennent chez elles.
A la page suivante dans Sahih Muslim, le récit est un peu plus détaillé. Quand le prophète demande à Sahla de faire téter Salim, cette dernière répond : « mais c’est un barbu ! ». Dans le sens il est adulte et vieux ! Mais le prophète insiste. Voir page 665 ci-dessous :
En tout cas, cette histoire semble consolider une déviation sexuelle (ABR = Adult Breastfeeding Relationship) afin de permettre à certains hommes d’avoir un prétexte pour molester des femmes sous couvert de protection des mœurs.
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Re: Islam Critique
Muawiya ibn Abi Sofiane, le premier calife Omeyyade, buvait
— Début de la traduction —
Notes de traduction
Page(s) :
Source :
Mousnad Ahmed
De: Ahmed Ibn Hanbal
Page 5436
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Attention: fichier de 180 Mb
— Début de la traduction —
Abdallah bin Bourayda a dit : nous sommes rentrés – moi et mon père – chez Muawiya. Nous nous sommes assis et on nous a ramené à manger. Quand nous avons fini de manger, on nous a apporté du vin. Muawiya en a bu, puis il en a donné à mon père en disant : je n’en ai pas bu depuis que le messager d’Allah l’a rendu illicite.
— fin de la traduction —Notes de traduction
[1] : Muawiya ibn Abi Sofiane. Le cinquième calife sunnite (maudit par les chiites). C’est sur ses conseils que son fils Yazid va mettre à sac Médine et la Mecque.
[2] : il y a une ironie ici. Les musulmans ne disaient pas que le prophète rendait les choses illicites (harram) mais Allah rend illicite.
Page(s) :
Source :
Mousnad Ahmed
De: Ahmed Ibn Hanbal
Page 5436
NB : Mousnad Ahmed est le livre fondateur de l’une des 4 écoles sunnites : le hanbalisme. C’est de cette école que viennent le salafisme et le wahhabisme. L’imam Ahmed est une autorité importante chez les 4 écoles sunnites. Dans la période récente, les enseignements de son école subissent une forte promotion qui les fait dominer de plus en plus les autres écoles (exemple : le salafisme progresse sur des terrains traditionnellement malékites).
Analyse :Muawiya est appelé affectueusement « l’oncle des croyants » par l’école sunnite. Les musulmans sunnites le bénissent quand ils parlent de lui comme ils le font avec les califes qui contrôlent leur religion. Les chiites le maudissent lui et ses proches.
C’est sur ses conseils que son fils Yazid créa la terreur à la Mecque et Médine et fit violer des milliers de femmes sur lesquelles il lâcha ses mercenaires pendant trois jours.
A l’instar de la majorité des califes et des gens qui tournaient autour, l’alcool était chose courante chez lui comme le montre cette histoire.
Il a pu faire écrire plein de hadiths a sa gloire qui se répètent jusqu’à maintenant. Sa voie est aussi une inspiration pour des groupes terroristes qui le glorifient.
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Re: Islam Critique
Al-Walid ibn Oukba, l’Emir de la Koufa, l’imam ivrogne
— Début de la traduction —
38 – (1707) Abu Bakr ibn Abi Chayba, Zuhayr ibn Harb et Ali bin Hujr nous ont parlés et ont dit : Ismaël (C’est Ibn Oulaya) nous a dit d’après Ibn Abi Aruba, d’après Abdallah al-Danadj, que Ishaak bin Ibrahim al-Hantali nous a dit (et les mots exacts sont de lui), Yahia bin Hamad nous a informés, Abd al-Aziz bin al-Mokhtar nous nous dit, Abdallah bin Fayrouz l’esclave d’Ibn Amir al-Danadj nous a dit, Houdhayn bin al-Moundhir nous a dit que Abu Sanan a dit :
J’ai assisté à Uthman bin Affane et quand on a ramené al-Walid. Il avait fait deux cycles pour la prière du matin puis il a dit :
– Je vous en rajoute ?
Deux hommes ont témoigné – l’un d’eux Hamrane – qu’il avait bu. Un autre a témoigné qu’il l’avait vu vomir.
— fin de la traduction —
Page(s) :
Source :
Sahih Muslim
De : Muslim ibn al-Hadjaj
Page 815 (Chapitre des Hududs)
Analyse :
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— Début de la traduction —
38 – (1707) Abu Bakr ibn Abi Chayba, Zuhayr ibn Harb et Ali bin Hujr nous ont parlés et ont dit : Ismaël (C’est Ibn Oulaya) nous a dit d’après Ibn Abi Aruba, d’après Abdallah al-Danadj, que Ishaak bin Ibrahim al-Hantali nous a dit (et les mots exacts sont de lui), Yahia bin Hamad nous a informés, Abd al-Aziz bin al-Mokhtar nous nous dit, Abdallah bin Fayrouz l’esclave d’Ibn Amir al-Danadj nous a dit, Houdhayn bin al-Moundhir nous a dit que Abu Sanan a dit :
J’ai assisté à Uthman bin Affane et quand on a ramené al-Walid. Il avait fait deux cycles pour la prière du matin puis il a dit :
– Je vous en rajoute ?
Deux hommes ont témoigné – l’un d’eux Hamrane – qu’il avait bu. Un autre a témoigné qu’il l’avait vu vomir.
— fin de la traduction —
Page(s) :
Source :
Sahih Muslim
De : Muslim ibn al-Hadjaj
Page 815 (Chapitre des Hududs)
Analyse :
Al-Walid ibn Oukba le demi-frère d’Uthman, le troisième calife. Il l’avait nommé en tant qu’émir de la Koufa (en Irak aujourd’hui).
Les califes et leurs émirs concentraient tous les pouvoirs. Ils étaient tout en même temps y compris juges et imams. Dans ce contexte, al-Walid essaye de faire la prière du matin mais il est ivre déjà. Il avait dû passer la nuit dans une fête et le matin, il titube vers la mosquée. Il vomit un bon coup avant d’y entrer et fait la prière en tant que guide (imam) mais ne souvient plus trop de ce qu’il faut faire.
Les différents livres islamiques le montrent tous comme un ivrogne. Les exégètes lui associent la révélation du verset 49:6 qui le définit explicitement comme un pervers. Tous les musulmans connaissent ce verset par cœur et l’utilisent comme exemple quand ils doutent d’une nouvelle : « ô vous qui avez cru ! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair [de crainte] que par inadvertance vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait. ». (voir verset)
Par contre, peu vont lire les exégètes pour savoir qu’il a été révélé au sujet de l’ivrogne al-Walid ibn Oukba et moins encore vont lire l’Histoire pour apprendre que le calife “bien guidé au-dessus de la justice divine” Uthman l’a nommé en tant qu’émir après la mort du prophète.
En tous les cas, ceci montre la politique d’Uthman qui mettait partout les membres de sa proche famille même quand ceux-ci étaient inaptes. C’est cette attitude qui lui vaudra d’être assassiné par ses administrés.
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Re: Islam Critique
Le Calife Othman finit dans un cimetière juif
Source :
Al Moujjam al Kabir
De: Al Tabarani (821 – 918)
Volume 1, pages 78 et 79
Analyse :
En tant que Wali et imam, cet homme guide la prière complètement ivre. Un jour, il était si ivre qu’il ne se rappelait plus la longueur de la prière du matin (soub’h). Othman finit par l’exclure mais il avait déjà perdu la confiance des habitants de la région.
En Egypte, il va faire une erreur similaire en mettant un autre de ses proches au pouvoir : Abdallah bin Saad bin Abi Sarh [wiki: ar, fr, en] ; son demi-frère (ils ont été chez la même nourrice). Ce dernier est également évoqué en de très mauvais termes dans le Coran verset 6:49 [voir Tafssir Tabari de ce verset].
Il travaillait comme scribe chez le prophète [on apprend au passage que le prophète dictait le Coran à des scribes à son époque déjà !] et souvent il falsifiait l’écriture. Il a ensuite quitté l’islam fui à la Mecque quand le prophète vivait à Médine. Par la suite, Othman lui obtient un pardon à l’arraché (il était condamné à mort) mais sa réputation restera très mauvaise. Les musulmans d’Egypte ont pris très mal qu’il devienne leur Wali. Le fait qu’il pille leurs récoltes pour lui ses proches alors que la sècheresse avait causé la famine n’a pas amélioré sa cote de popularité.
C’est donc d’Egypte et d’Irak que sont venus un millier de musulmans assiéger Othman. Au départ, ils ne voulaient pas le tuer mais qu’il retire ses proches qu’il a mis au pouvoir mais devant une tentative de celui-ci de les tromper, ils ont fini par exiger sa peau. Les habitants de Médine auraient pu le défendre mais ont choisi de le laisser se faire tuer.
Ces histoires dorment dans les livres les plus reconnus de l’islam mais les écoles, les télévisions et les familles continuent à brosser un portrait mensonger et idyllique de l’époque des califes. C’est pour cette raison que lorsqu’un groupe terroriste se réclama de l’héritage des califes (ISIS, EI ou Daesh), il eut le succès fulgurant qu’on lui connait. Beaucoup de jeunes musulmans apprennent dès l’enfance que les califes étaient des sortes de « père Noël » qui apportaient la paix, la justice, le développement et passaient la nuit à pleurer en pensant à leurs administrés. Le clergé musulman, toujours au service du pouvoir, a rendu tabou le partage de ces histoires. Pourtant, nous sommes à une époque où il faut qu’elles sortent des livres et soient portées à la connaissance des masses.
PS: Ibn Taymiyya utilise le fait que l’homme de pouvoir Al Walid Ibn Oukba guidait la prière ivre et les gens priaient derrière pour dire que les gens doivent suivre et obéir aux dirigeants et guides religieux les plus pourris.
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Autre Source:
On trouve la meme histoire dans livre d’Ibn Qotayba (voir pages 64 et suivantes) :
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— Debut de la traduction —
109 – Nous avons été informés par Amrou bin Abi Al-Taher Bin Sar’h al-Massri que
- Abd al Rahman ibn Abdallah bin Abdalhakam a dit que
- Abd al Malik Almaajichoun a dit que
- Il a entendu Malik dire :
- « Othman a été tué et il est resté jeté pendant trois jours sur la poubelle de Beni Untel [4]. Douze hommes sont arrivés parmi eux mon grand-père Malik Bin Abi Amer, Houwaytab bin Abd al Azi, Hakim bin Hazam, Abdallah bin al-Zoubayr et Aicha Bint Othman. Ils avaient une lampe. Ils ont transporté le corps sur l’huis d’une porte. En chemin, sa tête frappait sur la porte en faisant « toc toc » jusqu’à ce qu’ils soient arrivés au cimetière du Baqia.
Ils ont eu un différend au sujet de la prière des morts. Seuls Hakim bin Hazam ou Houwaytab bin Abd al Azi (peut-etre aussi Abd al Rahman) ont fait la prière des morts pour lui.
Quand ils ont voulu l’enterrer, un homme de Beni Mazen s’est opposé en disait : je jure au nom d’Allah que si vous l’enterrez parmi les musulmans, j’en informerais les gens !
Ils l’ont porté encore jusqu’à ce qu’ils atteignent Houch Kawkab. Quand ils l’ont descendu dans la tombe Aicha Bint Othmane s’est mise à crier. Bin al-Zoubayr lui a alors dit : « Tais-toi ! Je te jure au nom d’Allah que si tu recommences, je te frappe sur la tete ! »
Quand ils l’ont fini de l’enterrer et d’aplanir la terre sur sa tombe, Bin al-Zoubayr lui a dit : « Tu peux crier autant que tu veux maintenant ».
Malik a dit : avant cela, Othman avait l’habitude de passer devant Houch Kawkab et dire « ici sera enterré homme de bien ».
— Fin de la traduction —
(page 78)
(page 79)
Notes de traduction :
[2] : C’est Abd al Malik bin Abdalaziz Almaajichoun [wiki: ar]. Son pere Abdalaziz Almaajichoun était un eleve et un proche de l’imam Malik bin Anass le fondateur de l’école Malékite (une des 4 écoles principales de l’islam sunnites).
[4] : Beni Untel (Beni Foulane) dans le texte original parce que l’auteur ne veut pas dire de quelle tribu il s’agit. En Arabe « Beni » veut dire « Les fils de ». Souvent il précède le nom de la tribu. Parfois il est possible de reconstituer ce genre de « cachoteries » en croisant plusieurs textes racontant le même évènement. Les différents auteurs ne taisent pas toujours la même chose.
[5] : Malik Bin Abi Amer al Asbahi est le grand-père de l’imam Malik bin Anass. Ceci confirme que sous le chiffre 3, c’est bien de l’imam Malik dont il s’agit. Le nom arabe complet de l’imam Malik contient une partie de sa généalogie et donc le nom de ce grand-père :
أبو عبد الله مالك بن أنس بن مالك بن أبي عامر الأصبحي الحميري المدني
[6] : un des compagnons du prophète. Est cité une fois dans Sahih Boukhari. [wiki: ar]
[9] : C’est la fille de Othman ; le mort.
[10] : C’est le cimetière de Médine. Existe jusqu’à nos jours
[11] : Houch Kawkab était la partie juive du cimetière du Baqia. Un mur le séparait la zone musulmane et la zone juive. Depuis, le mur a été détruit et tout le cimetière est devenu musulman. Par contre, les visiteurs sont toujours surpris de voir que la tombe du calife Othman se trouve à l’écart loin des tombes des musulmans morts à la même époque que lui. C’est seulement la lecture des livres d’Histoire qui permet de comprendre qu’il a été enterré parmi les juifs parce que les gens de Médine n’auraient pas permis qu’il soit enterré en tant que musulman parmi les musulmans.
Source :
Al Moujjam al Kabir
De: Al Tabarani (821 – 918)
Volume 1, pages 78 et 79
Analyse :
Les sociétés musulmanes vouent une idolâtrie sans bornes aux anciens hommes de pouvoir. Contrôlant le clergé, ces derniers n’ont pas eu de problèmes à se hisser au-dessus de la justice divine. Le troisième calife, Othman Ibn Affan al-Oumawi, fait partie des « moubacharine bil janah ». Ceci le place de facto au-dessus de la justice divine. Très officiellement, même Allah n’osera pas le juger. Allah semble toujours très limité quand il s’agit d’hommes politiques importants.
Les sources sunnites montrent que son règne fut conduit sous le signe de la spoliation. Lui et sa famille s’enrichissaient sur le dos des masses comme le font les dirigeants arabes jusqu’à aujourd’hui (Voir clan Benali en Tunisie). Au bout d’un moment, Othman ne contrôlait plus rien et se contentait de valider les désirs des membres de sa famille.
En plus de cela, Othman a fait plusieurs erreurs psychologiques qui ont retourné le public contre lui. Il a exclu Abu Dhar al Ghiffari. Le condamnant à mourir seul dans un exil infamant alors qu’il était l’un des premiers musulmans et proches du prophète.
Par une démarche parallèle, il va mettre deux de ses proches particulièrement détestables à des postes de pouvoir. En Koufa (Irak), il va mettre Al Walid Ibn Oukba [wiki: ar, an]. Ce dernier est décrit comme « fassiq » ou pervers dans le Coran [voir exégètes du verset 49 :6].
En tant que Wali et imam, cet homme guide la prière complètement ivre. Un jour, il était si ivre qu’il ne se rappelait plus la longueur de la prière du matin (soub’h). Othman finit par l’exclure mais il avait déjà perdu la confiance des habitants de la région.
En Egypte, il va faire une erreur similaire en mettant un autre de ses proches au pouvoir : Abdallah bin Saad bin Abi Sarh [wiki: ar, fr, en] ; son demi-frère (ils ont été chez la même nourrice). Ce dernier est également évoqué en de très mauvais termes dans le Coran verset 6:49 [voir Tafssir Tabari de ce verset].
Il travaillait comme scribe chez le prophète [on apprend au passage que le prophète dictait le Coran à des scribes à son époque déjà !] et souvent il falsifiait l’écriture. Il a ensuite quitté l’islam fui à la Mecque quand le prophète vivait à Médine. Par la suite, Othman lui obtient un pardon à l’arraché (il était condamné à mort) mais sa réputation restera très mauvaise. Les musulmans d’Egypte ont pris très mal qu’il devienne leur Wali. Le fait qu’il pille leurs récoltes pour lui ses proches alors que la sècheresse avait causé la famine n’a pas amélioré sa cote de popularité.
C’est donc d’Egypte et d’Irak que sont venus un millier de musulmans assiéger Othman. Au départ, ils ne voulaient pas le tuer mais qu’il retire ses proches qu’il a mis au pouvoir mais devant une tentative de celui-ci de les tromper, ils ont fini par exiger sa peau. Les habitants de Médine auraient pu le défendre mais ont choisi de le laisser se faire tuer.
Ces histoires dorment dans les livres les plus reconnus de l’islam mais les écoles, les télévisions et les familles continuent à brosser un portrait mensonger et idyllique de l’époque des califes. C’est pour cette raison que lorsqu’un groupe terroriste se réclama de l’héritage des califes (ISIS, EI ou Daesh), il eut le succès fulgurant qu’on lui connait. Beaucoup de jeunes musulmans apprennent dès l’enfance que les califes étaient des sortes de « père Noël » qui apportaient la paix, la justice, le développement et passaient la nuit à pleurer en pensant à leurs administrés. Le clergé musulman, toujours au service du pouvoir, a rendu tabou le partage de ces histoires. Pourtant, nous sommes à une époque où il faut qu’elles sortent des livres et soient portées à la connaissance des masses.
PS: Ibn Taymiyya utilise le fait que l’homme de pouvoir Al Walid Ibn Oukba guidait la prière ivre et les gens priaient derrière pour dire que les gens doivent suivre et obéir aux dirigeants et guides religieux les plus pourris.
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Autre Source:
On trouve la meme histoire dans livre d’Ibn Qotayba (voir pages 64 et suivantes) :
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Re: Islam Critique
Le caliphe Othman lapide une femme par erreur
— Début de la traduction —-
Malik a été informé qu’on a apporté une femme qui a accouché en six mois devant Othman Ibn Affane et il a ordonné qu’elle soit lapidée.
Ali ibn Abi Talib lui a dit : elle ne mérite pas la lapidation. Dieu dit dans Son livre : « sa gestation et sevrage durant trente mois » et il a dit aussi : « Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. » Donc la grossesse peut bien durer six mois. Donc pas besoin de la lapider.
Othman a demandé qu’on la fasse revenir mais ils ont trouvé qu’elle avait été lapidée.
— Fin de la traduction
Notes de traduction :
[1] : C’est-à-dire 6 mois après son mariage et pas 9. Il a donc été pensé qu’elle était enceinte avant le mariage.
[2] : Othman Ibn Affane, le troisième calife et de la famille Omeyyade. Durant son règne, il placera ses proches en tant que Walis de régions stratégiques conquises. Par cela, il va être le précurseur de la période Omeyyade qui viendra plus tard. Othman est mort assassiné par ses administrés.
[3] : Ali ibn Abi Talib deviendra le quatrième calife. Les sunnites et les chiites le respectent. Les chiites le considèrent comme leur guide et le seul calife légitime. Les sunnites, même s’ils le respectent, ne le citent pas trop pour ne pas passer pour des chiites. En plus, ses positions – souvent modérées – ne correspondent pas à leur vision de l’islam. C’est le seul calife qui arrêta les conquêtes musulmanes durant son règne.
[4] : Coran 46:15 (voir verset)
[5] : Coran 2:233 (voir verset)
[6] : D’après le Coran la gestation + l’allaitement c’est 30 mois. Il y est dit aussi que l’allaitement dure 24 mois. Donc la période qui reste pour la gestation est de 6 mois (30 – 24).
Page(s) :
Source :
Mouwataa al Imam Malik
De: Malik ibn Anass
Volume 2, page 825 (chapitre des hududs)
Analyse :
On apprend chez Soyouti (Al Dhur al Manthour) que l’enfant a grandi et qu’il ressemblait comme une goutte d’eau à son père qui finira par le reconnaitre…
Cette histoire vient, depuis les sources de l’islam, mettre à mal ce concept de « califes bien guidés ».
En tous les cas, il ne faut pas s’inquiéter pour Othman : officiellement, il est au-dessus de la justice divine parce qu’il fait partie de ceux qui ont été informés de leur vivant qu’ils iront au paradis. Il semblerait qu’Allah ne juge que les musulmans lambda mais s’écrase devant les hommes politiques.
NB : remarquez au passage que la lapidation n’existe pas au Coran. Mais l’Imam Malik et d’autres disent qu’il y avait un verset sur ce sujet mais qu’il a été mangé par une chèvre après la mort du prophète.
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— Début de la traduction —-
Malik a été informé qu’on a apporté une femme qui a accouché en six mois devant Othman Ibn Affane et il a ordonné qu’elle soit lapidée.
Ali ibn Abi Talib lui a dit : elle ne mérite pas la lapidation. Dieu dit dans Son livre : « sa gestation et sevrage durant trente mois » et il a dit aussi : « Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. » Donc la grossesse peut bien durer six mois. Donc pas besoin de la lapider.
Othman a demandé qu’on la fasse revenir mais ils ont trouvé qu’elle avait été lapidée.
— Fin de la traduction
Notes de traduction :
[1] : C’est-à-dire 6 mois après son mariage et pas 9. Il a donc été pensé qu’elle était enceinte avant le mariage.
[2] : Othman Ibn Affane, le troisième calife et de la famille Omeyyade. Durant son règne, il placera ses proches en tant que Walis de régions stratégiques conquises. Par cela, il va être le précurseur de la période Omeyyade qui viendra plus tard. Othman est mort assassiné par ses administrés.
[3] : Ali ibn Abi Talib deviendra le quatrième calife. Les sunnites et les chiites le respectent. Les chiites le considèrent comme leur guide et le seul calife légitime. Les sunnites, même s’ils le respectent, ne le citent pas trop pour ne pas passer pour des chiites. En plus, ses positions – souvent modérées – ne correspondent pas à leur vision de l’islam. C’est le seul calife qui arrêta les conquêtes musulmanes durant son règne.
[4] : Coran 46:15 (voir verset)
[5] : Coran 2:233 (voir verset)
[6] : D’après le Coran la gestation + l’allaitement c’est 30 mois. Il y est dit aussi que l’allaitement dure 24 mois. Donc la période qui reste pour la gestation est de 6 mois (30 – 24).
Page(s) :
Source :
Mouwataa al Imam Malik
De: Malik ibn Anass
Volume 2, page 825 (chapitre des hududs)
Analyse :
On apprend chez Soyouti (Al Dhur al Manthour) que l’enfant a grandi et qu’il ressemblait comme une goutte d’eau à son père qui finira par le reconnaitre…
Cette histoire vient, depuis les sources de l’islam, mettre à mal ce concept de « califes bien guidés ».
En tous les cas, il ne faut pas s’inquiéter pour Othman : officiellement, il est au-dessus de la justice divine parce qu’il fait partie de ceux qui ont été informés de leur vivant qu’ils iront au paradis. Il semblerait qu’Allah ne juge que les musulmans lambda mais s’écrase devant les hommes politiques.
NB : remarquez au passage que la lapidation n’existe pas au Coran. Mais l’Imam Malik et d’autres disent qu’il y avait un verset sur ce sujet mais qu’il a été mangé par une chèvre après la mort du prophète.
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Re: Islam Critique
Waki’a, l’homme de Boukhari et Muslim, buvait
— début de la traduction —
Al-Fadhl bin Mohammed al-Chaarani : j’ai entendu Yahia bien Aktham dire :
J’ai été le compagnon de Waki’a en ville et en voyage. Il jeunait l’éternité et finissait le Coran chaque nuit.
J’ai dit : quel culte auquel il se soumet ! Le prophète a interdit de jeuner l’éternité et lire le Coran en moins de 3 jours. […]
Et avec cela, Waki’a buvait avec assiduité le vin de Kouffa dont l’excès rend ivre.
— fin de la traduction —
Page(s):
Source:
Siyar Aalaam al Noubala’a
De: al-Dhahabi (1274 – 1348 Damas)
Page 4122
Analyse:
Dans ce site, vous allez souvent voir des hadiths d’après Waki’a. C’est une personnalité inévitable qu’on retrouve abondamment dans les chaines de narration des livres islamiques y compris Sahih Muslim et Sahih Boukhari.
On peut s’attendre des gens qui véhiculent le message islamique qu’ils soient eux-mêmes carrés vis-à-vis des pratiques de cette religion. Or, Waki’a, nous apprend-t-on, buvait du vin et avec une certaine assiduité. L’auteur ne nous dit pas qu’il était franchement alcoolique, mais le texte laisse penser à une forme d’excès ou tout du moins une relation conflictuelle avec l’alcool.
Au passage, on apprend aussi qu’il jeunait tous les jours ce qui est interdit en islam.
Orthographe du nom en Arabe : وكيع بن الجراح
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— début de la traduction —
Al-Fadhl bin Mohammed al-Chaarani : j’ai entendu Yahia bien Aktham dire :
J’ai été le compagnon de Waki’a en ville et en voyage. Il jeunait l’éternité et finissait le Coran chaque nuit.
J’ai dit : quel culte auquel il se soumet ! Le prophète a interdit de jeuner l’éternité et lire le Coran en moins de 3 jours. […]
Et avec cela, Waki’a buvait avec assiduité le vin de Kouffa dont l’excès rend ivre.
— fin de la traduction —
Page(s):
Source:
Siyar Aalaam al Noubala’a
De: al-Dhahabi (1274 – 1348 Damas)
Page 4122
Analyse:
Dans ce site, vous allez souvent voir des hadiths d’après Waki’a. C’est une personnalité inévitable qu’on retrouve abondamment dans les chaines de narration des livres islamiques y compris Sahih Muslim et Sahih Boukhari.
On peut s’attendre des gens qui véhiculent le message islamique qu’ils soient eux-mêmes carrés vis-à-vis des pratiques de cette religion. Or, Waki’a, nous apprend-t-on, buvait du vin et avec une certaine assiduité. L’auteur ne nous dit pas qu’il était franchement alcoolique, mais le texte laisse penser à une forme d’excès ou tout du moins une relation conflictuelle avec l’alcool.
Au passage, on apprend aussi qu’il jeunait tous les jours ce qui est interdit en islam.
Orthographe du nom en Arabe : وكيع بن الجراح
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Re: Islam Critique
Dieu transfère les pêchés des musulmans aux juifs et chrétiens
De : Muslim ibn al-Hadjaj (815 – 875)
Page 1269
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— Début de la traduction —
51 – (…) Nous avons été entretenus par Mohammed bin Amrou bin Oubad ibn Jabala bin Abi Rawad, nous avons été entretenus par Harrami bin Umara, nous avons été entretenus par Chaddad Abu Talha al-Rassibi, d’après Ghaylane bin Jourayr, d’après Abi Bourda, d’après son père, d’après le prophète qui a dit :
« Le jour du jugement dernier, viendront des gens parmi les musulmans avec des péchés comme des montagnes. Dieu les leur pardonne et il les met sur le compte des juifs et des chrétiens » D’après ce que je crois.
[…]
Abi Bourda a dit : j’ai narré ce hadith à Omar ibn Abi al-Aziz.
Il a dit : tu es sûr que ton père t’a dit ce hadith d’après le prophète.
J’ai répondu : oui.
— fin de la traduction —
Notes de traduction
[1] : C’est le prophète qui dit « D’après ce que je crois. ». Cette formulation était assez peu courante chez-lui et semble témoigner d’un avis personnel. C’est peut-être Abi Bourda qui l’a rajoutée pour adoucir le hadith un peu.
Page(s) :
Source :
Sahih MuslimDe : Muslim ibn al-Hadjaj (815 – 875)
Page 1269
Analyse :
Heureusement qu’il y a des juifs et des chrétiens ! Merci d’exister les gars. Autrement, les musulmans avec des « péchés comme des montagnes » iraient en enfer.
C’est dingue comme Allah ne semble pas trop soucieux de justice. Il veut surtout punir. Pour Lui, peu importe qui a commis le mal. Au fond, il veut avoir la peau des juifs et des chrétiens. Potentiellement, il peut donc punir pour vol, meurtre, fornication, mensonge… des gens qui n’ont pas du tout commis cela !
Voici donc la justice divine version « religion du califat ». A force de tuer jusqu’aux bébés, les califes ont dû imposer l’idée que Dieu était une pourriture comme eux. Lui aussi n’a rien à cirer de la justice !
On voit aussi comment ce système de pensée sunnite n’a jamais réussi à créer une société équilibrée. Les sociétés (et mêmes les quartiers) « sunnites » sont devenus universellement connues pour le crime et la violence. Nul ne peut évoluer avec l’esprit qu’il est supérieur aux autres et que l’injustice divine va punir d’autres pour ses crimes à lui.
Pour placer les personnages et savoir d’où vient cette école « religieuse » (politique serait plus correct) voici les protagonistes :
Abi Bourda était Kadi ou juge nommé en poste par le gouverneur omeyyade d’Irak Al-Hajaj ibn Youssouf. Ce gouverneur était l’une des pires crapules de l’Histoire musulmane. Les livres le décrivent comme une brute assoiffée de sang humain n’ayant que l’invective et la menace à la bouche. On imagine bien que s’il nomme Abi Bourda comme juge, c’est qu’il le trouve compatible avec les normes de son gouvernorat.
Omar ibn Abi al-Aziz, celui qui sollicite le hadith, est appelé aussi Omar II. C’était un calife Omeyyade qui a régné de 717 à 720. On constate que lui-même a du mal à croire au hadith. Dans d’autres versions de cette histoire, il fait jurer Abi Bourda trois fois qu’il l’a bien entendu de son père.
Qui est le père d’Abu Bourda ? Nul autre que le fils du fameux Abu Moussa al-Alchaari, un compagnon du prophète et un homme de politique et de guerre qui a travaillé pour le califat omeyyade également.
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Re: Islam Critique
Dieu punit juifs et chrétiens à la place des musulmans
— Début de la traduction —
Page(s) :
Source :
Sahih Muslim
De : Muslim ibn al-Hadjaj (815 – 875)
Page 1268
Analyse :
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— Début de la traduction —
49 – (2767) Abu Bakr ibn Abi Chayba nous a dit, Abu Oussama d’après Talha bin Yahia, d’après Abi Bourda, d’après Abi Moussa qui a dit :
Le messager d’Allah a dit : « quand il sera le jour de la résurrection, Allah fournira à chaque musulman un juif ou un chrétien en disant : voici ta libération de l’enfer »
— fin de la traduction —Page(s) :
Source :
Sahih Muslim
De : Muslim ibn al-Hadjaj (815 – 875)
Page 1268
Analyse :
L’islam sunnite avec des légendes de marchés et ses propos haineux n’est plus à une contradiction près. Dans le Coran, il est dit : «Or, personne ne portera le fardeau de l’autrui. »
Voici le verset 35:18
Dans Sahih Muslim on dit le contraire : Dieu va prendre des juifs et des chrétiens et les envoyer en enfer à la place des musulmans.
Notez le sens terrible : le musulman était autrement promis à l’enfer ! C’est-à-dire que le musulman n’est pas sauvé par la vertu de sa propre voie mais parce que d’autres vont porter le fardeau de l’enfer à sa place.
Quand il y a contradiction hadith Coran qui l’emporte ? Dans le sunnisme c’est le hadith (voir les articles connexes plus bas).
Regardez également la représentation que l’islam sunnite fait de Dieu : Il n’est pas à la recherche de justice. Il cherche juste à punir des gens. Un peu comme un calife…
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Re: Islam Critique
Ceux qui passent le Coran avant les hadiths sont des hérétiques
— Debut de la traduction —
Al Khattabi a dit : dans les hadiths il y a la preuve qu’il n’est pas nécessaire de valider les hadiths par le Coran. Tout ce qui est confirmé d’après le prophète se suffit à lui-même. Quand à ce que rapportent certains comme quoi si vous avez un hadith il faut le valider par le livre d’Allah, ceci n’a aucun fondement. Et Zakariya al-Sadji a raconté d’après Yahia bin Mouine qui a dit que ceci a été inventé par les hérétiques.
— Fin de la traduction —
Page(s) :
Source :
Awn al-Maaboud Ala Sunan Abi Dawood
De : Charaf al-Haq avec commentaire du Cheikh al-Albany
Page 2134
Analyse :
Pièce classique de la pensée de l’Establishment sunnite en général et sa branche salafiste en particulier. Chez les sunnites la sunnah est la source qui fait autorité. Ceux qui relèvent la contradiction entre sunnah et Coran sont des hérétiques (zindiq / zanadiqa). Cette accusation peut déboucher sur la mort !
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— Debut de la traduction —
Al Khattabi a dit : dans les hadiths il y a la preuve qu’il n’est pas nécessaire de valider les hadiths par le Coran. Tout ce qui est confirmé d’après le prophète se suffit à lui-même. Quand à ce que rapportent certains comme quoi si vous avez un hadith il faut le valider par le livre d’Allah, ceci n’a aucun fondement. Et Zakariya al-Sadji a raconté d’après Yahia bin Mouine qui a dit que ceci a été inventé par les hérétiques.
— Fin de la traduction —
Page(s) :
Source :
Awn al-Maaboud Ala Sunan Abi Dawood
De : Charaf al-Haq avec commentaire du Cheikh al-Albany
Page 2134
Analyse :
Pièce classique de la pensée de l’Establishment sunnite en général et sa branche salafiste en particulier. Chez les sunnites la sunnah est la source qui fait autorité. Ceux qui relèvent la contradiction entre sunnah et Coran sont des hérétiques (zindiq / zanadiqa). Cette accusation peut déboucher sur la mort !
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Re: Islam Critique
La Sunnah écrase le Coran
— Début de la traduction —
Chapitre : la Sunnah écrase le livre d’Allah
[…]
628 – Nous avons été informés par Mohammed ben Ouyayina, d’après Abi Isaac al-Fazari, d’après al-Awzaaii, d’après Yahiya bin Abi Kathir qui a dit :
La sunnah écrase le Coran et le Coran n’écrase pas la sunna.
629 – Nous avons été informés par Mohammed bin Kathir, d’après al-Awzaaii, d’apres Hassaane qui a dit :
L’ange Gabriel descendait chez le prophète et lui révélait la Sunnah comme il lui révélait le Coran.
[…]
631 – Nous avons été informés par Soulaymane bin Harb que : Hamaad bin Salama a dit, d’après Yaala bien Hakim, d’après Saïd bin Joubayr :
Il (Saïd bin Joubayr) a raconté un hadith du prophète.
Un homme a répondu : il y a dans le livre d’Allah ce qui va à l’opposé de ce hadith !
Il (Saïd bin Joubayr) a répondu : je ne vois pas pourquoi je te parle d’un hadith au sujet du prophète et toi tu y opposes le Coran. Le prophète savait mieux le Coran que toi !
— Fin de la traduction —
Pages(s) :
Source :
Sunnan al Darami
De : Al-Darami
Page 204
Analyse :
La majorité des musulmans (et même des non-musulmans !) pensent que le Coran est la source la plus importante en islam. Ceci est faux. Le Coran est le livre le plus sacré mais les livres de sunnah, comme ceux présentés sur ce site, sont ceux qui font autorité. En cas de conflit entre le Coran et les livres de Sunnah, ce sont ces derniers qui l’emportent.
Les doctrines minoritaires coranistes, souffis et chiites privilégient le Coran en cas de conflit. Mais le courant ultra-majoritaire de l’islam se définit comme « sunnite » parce que la sunnah est sa référence ultime.
Chez l’école sunnite d’Ibn Hanbal (celle qui donne le salafisme) la position est la suivante : Dieu a envoyé le Coran au prophète (pas aux hommes) ; le prophète agit et parle en fonction des enseignements qu’il a compris du Coran. Les actes et les paroles du prophète fondent la sunnah. Il faut donc suivre la sunnah. Le Coran restera juste un livre sacré qui se chante et se garde dans les foyers mais sans plus. Quelque soit le discours, dans toutes les écoles sunnites la sunnah fait foi pas le Coran.
Grace à ce tour de passe-passe accepté par la majorité (ont-ils eu le choix ?), les califes ont reçu carte blanche pour agir contrairement au Coran sur beaucoup de points mais en continuant à se réclamer de l’islam le plus traditionnel. Les livres de sunnah ont été écrits sur des siècles et le plus souvent pour répondre aux besoins des hommes de pouvoir. Dès leur écriture ces livres prenaient une valeur divine puisqu’ils sont plus importants que la parole révélée.
NB : le point 629 montre une contradiction : si la sunnah et le Coran ont été révélés en même temps, pourquoi la sunnah serait-elle plus importante que le Coran ? A la rigueur, dans cette logique, ils auraient la même importance. Puis, pourquoi sont-ils en contradiction au point qu’il faille choisir l’un ou l’autre alors qu’il est dit qu’ils viennent de la même source ?
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— Début de la traduction —
Chapitre : la Sunnah écrase le livre d’Allah
[…]
628 – Nous avons été informés par Mohammed ben Ouyayina, d’après Abi Isaac al-Fazari, d’après al-Awzaaii, d’après Yahiya bin Abi Kathir qui a dit :
La sunnah écrase le Coran et le Coran n’écrase pas la sunna.
629 – Nous avons été informés par Mohammed bin Kathir, d’après al-Awzaaii, d’apres Hassaane qui a dit :
L’ange Gabriel descendait chez le prophète et lui révélait la Sunnah comme il lui révélait le Coran.
[…]
631 – Nous avons été informés par Soulaymane bin Harb que : Hamaad bin Salama a dit, d’après Yaala bien Hakim, d’après Saïd bin Joubayr :
Il (Saïd bin Joubayr) a raconté un hadith du prophète.
Un homme a répondu : il y a dans le livre d’Allah ce qui va à l’opposé de ce hadith !
Il (Saïd bin Joubayr) a répondu : je ne vois pas pourquoi je te parle d’un hadith au sujet du prophète et toi tu y opposes le Coran. Le prophète savait mieux le Coran que toi !
— Fin de la traduction —
Pages(s) :
Source :
Sunnan al Darami
De : Al-Darami
Page 204
Analyse :
La majorité des musulmans (et même des non-musulmans !) pensent que le Coran est la source la plus importante en islam. Ceci est faux. Le Coran est le livre le plus sacré mais les livres de sunnah, comme ceux présentés sur ce site, sont ceux qui font autorité. En cas de conflit entre le Coran et les livres de Sunnah, ce sont ces derniers qui l’emportent.
Les doctrines minoritaires coranistes, souffis et chiites privilégient le Coran en cas de conflit. Mais le courant ultra-majoritaire de l’islam se définit comme « sunnite » parce que la sunnah est sa référence ultime.
Chez l’école sunnite d’Ibn Hanbal (celle qui donne le salafisme) la position est la suivante : Dieu a envoyé le Coran au prophète (pas aux hommes) ; le prophète agit et parle en fonction des enseignements qu’il a compris du Coran. Les actes et les paroles du prophète fondent la sunnah. Il faut donc suivre la sunnah. Le Coran restera juste un livre sacré qui se chante et se garde dans les foyers mais sans plus. Quelque soit le discours, dans toutes les écoles sunnites la sunnah fait foi pas le Coran.
Grace à ce tour de passe-passe accepté par la majorité (ont-ils eu le choix ?), les califes ont reçu carte blanche pour agir contrairement au Coran sur beaucoup de points mais en continuant à se réclamer de l’islam le plus traditionnel. Les livres de sunnah ont été écrits sur des siècles et le plus souvent pour répondre aux besoins des hommes de pouvoir. Dès leur écriture ces livres prenaient une valeur divine puisqu’ils sont plus importants que la parole révélée.
NB : le point 629 montre une contradiction : si la sunnah et le Coran ont été révélés en même temps, pourquoi la sunnah serait-elle plus importante que le Coran ? A la rigueur, dans cette logique, ils auraient la même importance. Puis, pourquoi sont-ils en contradiction au point qu’il faille choisir l’un ou l’autre alors qu’il est dit qu’ils viennent de la même source ?
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Re: Islam Critique
Les Omeyyades tuaient les bébés qui s’appelaient Ali
— Début de la traduction —
Notes de traduction
[1] : Le diminutif d’Ali c’est Oulay
Page(s) :
Source :
Tarikh al-Islam (l’Histoire de l’Islam)
De : al-Dhahabi (1274 – 1348)
Volume 101-120, page 427
Analyse :
— Début de la traduction —
505 – Oulay bin Rabah
[…] Son nom c’est Ali mais on a utilisé un diminutif.
Abu Abd al-Rahman al-Maqari a dit : les Omeyyades s’ils apprenaient qu’un nouveau-né s’appelle Ali, ils le tuaient.
— fin de la traduction —Notes de traduction
[1] : Le diminutif d’Ali c’est Oulay
Page(s) :
Source :
Tarikh al-Islam (l’Histoire de l’Islam)
De : al-Dhahabi (1274 – 1348)
Volume 101-120, page 427
Analyse :
Plus bas, l’auteur explique que le bonhomme est en vie malgré qu’il s’appelle Ali parce qu’il est probablement né avant l’avènement du califat Omeyyade. Seuls les nouveau-nés étaient – semble-t-il – concernés par cette mesure.
Rappelons que l’auteur, al-Dhahabi, est un historien sunnite de Damas qu’on ne peut pas soupçonner d’inventer des histoires pour soutenir les persécutions des chiites et des alaouites.
Cette volonté d’aller jusqu’à tuer des bébés montre que le califat a toujours été meurtrier et même les bébés n’y échappaient pas. Ce témoignage vient de se rajouter à d’autres déjà évoqués sur Islamlab.
Cela montre aussi la division profonde et l’hostilité de l’islam de Damas contre l’islam du prophète et ses proches.
Promu par les différents Etats et pouvoirs, c’est l’islam de Damas qui a la côte aujourd’hui. Comme c’est une école religieuse construite sur mesure pour glorifier les hommes de pouvoir, il est assez logique qu’elle soit soutenue en priorité par les Etats et les hommes politiques.
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