"Apostasie et Excommunication"
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"Apostasie et Excommunication"
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J'ai re-titré le sujet puisqu'il a dévié de sa trajectoire initiale
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J'ai re-titré le sujet puisqu'il a dévié de sa trajectoire initiale
Re: "Apostasie et Excommunication"
2 Thé 2:3 Ne vous laissez pas égarer, de quelque façon que ce soit. Il faudrait d’abord que se produise l’apostasie et que se manifeste celui qui refuse Dieu, l’instrument du mal,
Pour que l'apostasie se fasse il faut forcément des apostats.
Un peu de bon sens ne te ferra que du bien.
Pour que l'apostasie se fasse il faut forcément des apostats.
Un peu de bon sens ne te ferra que du bien.
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(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
Re: "Apostasie et Excommunication"
Josué2 a écrit:2 Thé 2:3 Ne vous laissez pas égarer, de quelque façon que ce soit. Il faudrait d’abord que se produise l’apostasie et que se manifeste celui qui refuse Dieu, l’instrument du mal,
Pour que l'apostasie se fasse il faut forcément des apostats.
Un peu de bon sens ne te ferra que du bien.
allez le dire au collège central qui a rabaissé jésus et son enseignement plus bas que terre, et détourné l'enseignement des apôtres qui n'a rien à voir avec l'enseignement celui du collège central comme nous l'avons démontré ici avec mikaël et d'autres
au jour du jugement vous appellerez vos supposés oints pour vous sauver, et vous verrez qu'ils ne vous sauveront pas, et même qui va les sauver eux? Loool
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Re: "Apostasie et Excommunication"
[size=38]Histoire : excommunier pour préserver[/size]
Confrontées à l’hérésie, au blasphème et aux comportements idolâtres, les églises des premiers siècles pratiquent une excommunication qui se décline sous trois formes : la malédiction, l’exil et la rupture du lien social. Elles visent la repentance et la réintégration des fautifs. Explications de Marie-Françoise Baslez, historienne.
Lecture en 3 min.
Cyprien de Carthage, de son vrai nom Thascius Caecilius Cyprianus, né vers 200 et mort en martyr le 14 septembre 258 sous la persécution de Valérien, est un Berbère converti au christianisme, évêque de Carthage et Père de l'Église. WIKICOMMONS
Marie-Françoise Baslez (1) : Il faut prendre garde à l’anachronisme du mot « excommunication ». Ce terme n’existait pas en grec (la langue parlée par les premières communautés chrétiennes) et le droit canon (le droit de l’Église) n’existait pas non plus. Le mot latin excommunicatio et le verbe excommunicare apparaissent en 250 chez Cyprien de Carthage, avec le double sens d’exclusion de la communauté et de la communion eucharistique. L’excommunication interroge le lien social qui unit les membres de la communauté. Dans le monde gréco-romain, le sens de la communauté est très développé : la cité est comme un corps dont les citoyens sont les membres. Pour éviter au corps d’être souillé ou contaminé, il faut retrancher, amputer le membre malade. Cette conception est partagée par les chrétiens. L’objectif est d’expulser le mal pour rendre son intégrité au corps social. Chez les chrétiens, elle n’est pas définitive.
Quels sont les motifs d’excommunication ?
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D’abord, être une occasion de division et de scandale au sein de la communauté (cf. Mt 18,6-9, 1 Co 10,32). Mais il y a aussi des raisons morales : avoir des relations sexuelles avec sa belle-mère, pratiquer l’avortement… Puis l’hérésie, qui devient la cause principale d’excommunication au IVe siècle, et les transgressions rituelles.
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TOUS LES SAMEDIS
Quelles formes prenait l’excommunication à l’époque ?
Il y avait trois formes d’excommunication : la malédiction, l’expulsion (plus tard l’exil), la rupture du lien social. La malédiction est un rituel qui s’ajoute à la condamnation pénale. Elle représente une mort symbolique. Chez saint Paul, la malédiction est sous-entendue dans l’expression « livré à Satan » (1 Co 5,5 ; 1Tm 1,20). Puisque le coupable est rejeté hors de la communauté, il ne peut plus compter sur la prière de ses frères pour progresser sur la Voie du salut. Mais cette forme d’excommunication n’est pas définitive, comme elle l’est chez les juifs et les païens. Ce temps de rejet est un temps de repentance.
En quoi consiste l’expulsion ou l’exil ?
C’est une adaptation de l’antique pratique du bouc émissaire. Le fautif est expulsé hors du lieu de réunion commun des citoyens (l’agora) ou de celui des chrétiens (le local eucharistique). On trouve cette sanction dans des lettres d’évêques du IIe et IIIe siècles. Parce qu’il a ordonné une répression sanglante à Thessalonique, l’empereur Théodose (autour de 390) se verra interdire par saint Ambroise l’accès de l’église. L’exil, qui se met en place avec le concile de Nicée (325), est une nouvelle adaptation pénale quand l’Église entre dans le cadre politique de l’Empire.
Et la rupture du lien social ?
Elle apparaît au moment des conciles et synodes à la fin du IIe siècle et au IIIe siècle. À la condamnation disciplinaire s’ajoute la rupture du lien social. L’évêque Paul de Samosate est excommunié pour n’être pas conforme au modèle épiscopal dominant et secondairement pour hérésie (268). Il n’appartient plus au réseau chrétien. Il est expulsé de la « maison de l’Église », qu’il occupe. On ne communiquera plus avec lui. Ses lettres ne sont plus lues au sein des communautés et lui-même ne reçoit plus aucune lettre. Cette rupture peut être durable : une lettre de l’évêque d’Alexandrie, au IIIe siècle, précise que le coupable devra rester sur le seuil de l’église ; il sera réintégré le jour de sa mort.
Quelles sont les sanctions en vigueur contre ceux qui, en période de répression, rallient une communauté païenne ?
On les appelle les lapsi , « ceux qui sont tombés »: ils n’ont jamais abjuré leur foi, mais ont participé à des rituels païens pour rester dans leurs réseaux sociaux, familiaux, amicaux ou politiques. Ils sont expulsés pour un temps. Ils ne peuvent plus participer à l’eucharistie. Le but de la sanction est cependant de favoriser leur réintégration. Le temps de marginalisation est temporaire, pour laisser émerger une repentance. On ne se focalise pas sur la réaction face à un danger conjoncturel, on cherche à prendre en considération la vie entière du croyant.
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Confrontées à l’hérésie, au blasphème et aux comportements idolâtres, les églises des premiers siècles pratiquent une excommunication qui se décline sous trois formes : la malédiction, l’exil et la rupture du lien social. Elles visent la repentance et la réintégration des fautifs. Explications de Marie-Françoise Baslez, historienne.
- Recueilli par Gilles Donada,
- le 01/07/2021 à 15:08
- Modifié le 05/07/2021 à 06:00
Lecture en 3 min.
Cyprien de Carthage, de son vrai nom Thascius Caecilius Cyprianus, né vers 200 et mort en martyr le 14 septembre 258 sous la persécution de Valérien, est un Berbère converti au christianisme, évêque de Carthage et Père de l'Église. WIKICOMMONS
- [url=https://twitter.com/intent/tweet?&text=Histoire%C2%A0: excommunier pour][/url]
Comment les premières communautés chrétiennes envisageaient-elles la question de l’excommunication ?
Marie-Françoise Baslez (1) : Il faut prendre garde à l’anachronisme du mot « excommunication ». Ce terme n’existait pas en grec (la langue parlée par les premières communautés chrétiennes) et le droit canon (le droit de l’Église) n’existait pas non plus. Le mot latin excommunicatio et le verbe excommunicare apparaissent en 250 chez Cyprien de Carthage, avec le double sens d’exclusion de la communauté et de la communion eucharistique. L’excommunication interroge le lien social qui unit les membres de la communauté. Dans le monde gréco-romain, le sens de la communauté est très développé : la cité est comme un corps dont les citoyens sont les membres. Pour éviter au corps d’être souillé ou contaminé, il faut retrancher, amputer le membre malade. Cette conception est partagée par les chrétiens. L’objectif est d’expulser le mal pour rendre son intégrité au corps social. Chez les chrétiens, elle n’est pas définitive.
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D’abord, être une occasion de division et de scandale au sein de la communauté (cf. Mt 18,6-9, 1 Co 10,32). Mais il y a aussi des raisons morales : avoir des relations sexuelles avec sa belle-mère, pratiquer l’avortement… Puis l’hérésie, qui devient la cause principale d’excommunication au IVe siècle, et les transgressions rituelles.
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Quelles formes prenait l’excommunication à l’époque ?
Il y avait trois formes d’excommunication : la malédiction, l’expulsion (plus tard l’exil), la rupture du lien social. La malédiction est un rituel qui s’ajoute à la condamnation pénale. Elle représente une mort symbolique. Chez saint Paul, la malédiction est sous-entendue dans l’expression « livré à Satan » (1 Co 5,5 ; 1Tm 1,20). Puisque le coupable est rejeté hors de la communauté, il ne peut plus compter sur la prière de ses frères pour progresser sur la Voie du salut. Mais cette forme d’excommunication n’est pas définitive, comme elle l’est chez les juifs et les païens. Ce temps de rejet est un temps de repentance.
En quoi consiste l’expulsion ou l’exil ?
C’est une adaptation de l’antique pratique du bouc émissaire. Le fautif est expulsé hors du lieu de réunion commun des citoyens (l’agora) ou de celui des chrétiens (le local eucharistique). On trouve cette sanction dans des lettres d’évêques du IIe et IIIe siècles. Parce qu’il a ordonné une répression sanglante à Thessalonique, l’empereur Théodose (autour de 390) se verra interdire par saint Ambroise l’accès de l’église. L’exil, qui se met en place avec le concile de Nicée (325), est une nouvelle adaptation pénale quand l’Église entre dans le cadre politique de l’Empire.
Et la rupture du lien social ?
Elle apparaît au moment des conciles et synodes à la fin du IIe siècle et au IIIe siècle. À la condamnation disciplinaire s’ajoute la rupture du lien social. L’évêque Paul de Samosate est excommunié pour n’être pas conforme au modèle épiscopal dominant et secondairement pour hérésie (268). Il n’appartient plus au réseau chrétien. Il est expulsé de la « maison de l’Église », qu’il occupe. On ne communiquera plus avec lui. Ses lettres ne sont plus lues au sein des communautés et lui-même ne reçoit plus aucune lettre. Cette rupture peut être durable : une lettre de l’évêque d’Alexandrie, au IIIe siècle, précise que le coupable devra rester sur le seuil de l’église ; il sera réintégré le jour de sa mort.
Quelles sont les sanctions en vigueur contre ceux qui, en période de répression, rallient une communauté païenne ?
On les appelle les lapsi , « ceux qui sont tombés »: ils n’ont jamais abjuré leur foi, mais ont participé à des rituels païens pour rester dans leurs réseaux sociaux, familiaux, amicaux ou politiques. Ils sont expulsés pour un temps. Ils ne peuvent plus participer à l’eucharistie. Le but de la sanction est cependant de favoriser leur réintégration. Le temps de marginalisation est temporaire, pour laisser émerger une repentance. On ne se focalise pas sur la réaction face à un danger conjoncturel, on cherche à prendre en considération la vie entière du croyant.
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(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
Re: "Apostasie et Excommunication"
EX-Témoin a écrit:Josué2 a écrit:2 Thé 2:3 Ne vous laissez pas égarer, de quelque façon que ce soit. Il faudrait d’abord que se produise l’apostasie et que se manifeste celui qui refuse Dieu, l’instrument du mal,
Pour que l'apostasie se fasse il faut forcément des apostats.
Un peu de bon sens ne te ferra que du bien.
allez le dire au collège central qui a rabaissé jésus et son enseignement plus bas que terre, et détourné l'enseignement des apôtres qui n'a rien à voir avec l'enseignement celui du collège central comme nous l'avons démontré ici avec mikaël et d'autres
au jour du jugement vous appellerez vos supposés oints pour vous sauver, et vous verrez qu'ils ne vous sauveront pas, et même qui va les sauver eux? Loool
Si la watch appliquait vraiment l'enseignement de Jésus et celui des apôtres, qui pourrait bibliquement la critiquer ? Personne.
C'est justement par ce que l'enseignement du Christ n'est pas enseigné que la watch en prend plein la gueu..
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« L’erreur va de pair avec l’oppression. La vérité et la liberté ne craignent pas l’investigation. Ce sont des dons divins, c’est pourquoi toute organisation hostile à la liberté agit contre Dieu. Réveillez-vous! 1961 »
Mikaël Malik- Modérateur Locaux
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Re: "Apostasie et Excommunication"
[size=38] L’excommunication est une invitation à la conversion »[/size]
L’excommunication ne rime pas tant avec exclusion qu’avec conversion. C’est le paradoxe de cette « peine » selon le droit de l’Église à visée « médicinale ». Explications d’Alphonse Borras, professeur émérite de droit canonique de l’Université catholique de Louvain.
Lecture en 3 min.
Mgr Marcel Lefebvre, le 11 janvier 1987 à Ecône.LAPORTELATINE.ORG
Alphonse Borras : Dans le langage courant, l’excommunication est synonyme d’exclusion, de mise à l’écart d’un groupe, d’un parti, etc. Or, ce sens ne correspond pas exactement à celui qu’il a actuellement dans le droit de l’Église. L’excommunication est une des sanctions les plus graves encourues par un baptisé catholique qui a commis un délit répertorié dans le Livre VI du Code de droit canon, qui traite des sanctions, peines, délits et punitions. Elle consiste concrètement en une très large privation d’exercice des droits des fidèles catholiques. Habituellement, l’excommunication intervient au terme d’une procédure juridique (dite ferendæ sententiae). Mais elle peut aussi s’appliquer par le fait même qu’un baptisé commet certains délits graves (elle est alors appelée latae sententiae). Cette sanction a un aspect « médicinal ». Certes, elle réprime l’auteur d’un péché grave qualifié de délit et cherche à rétablir la justice, mais elle vise tout autant l’amendement du coupable, sa conversion. C’est comme l’enfant exclu de la table familiale parce qu’il chahute ou dérange tout le monde. Quand il est calmé, il peut revenir à table. L’excommunication est une manière d’inviter celui qui pèche gravement et qui s’obstine dans son péché, à prendre la mesure de la gravité de son acte, à s’interroger sur son comportement et à manifester son repentir par des actes, par exemple en réparant son tort quand c’est possible.
→ DOCUMENT. La seconde partie du Livre VI qui vient d’être revu par le pape François indique les délits sanctionnés par une excommunication.
L’excommunication ne rime pas tant avec exclusion qu’avec conversion. C’est le paradoxe de cette « peine » selon le droit de l’Église à visée « médicinale ». Explications d’Alphonse Borras, professeur émérite de droit canonique de l’Université catholique de Louvain.
- Recueilli par Gilles Donada,
- le 02/07/2021 à 10:56
Lecture en 3 min.
Mgr Marcel Lefebvre, le 11 janvier 1987 à Ecône.LAPORTELATINE.ORG
- [url=https://twitter.com/intent/tweet?&text=%C2%AB%C2%A0L%E2%80%99excommunication est une invitation %C3%A0 la][/url]
En quoi consiste l’excommunication ?
Alphonse Borras : Dans le langage courant, l’excommunication est synonyme d’exclusion, de mise à l’écart d’un groupe, d’un parti, etc. Or, ce sens ne correspond pas exactement à celui qu’il a actuellement dans le droit de l’Église. L’excommunication est une des sanctions les plus graves encourues par un baptisé catholique qui a commis un délit répertorié dans le Livre VI du Code de droit canon, qui traite des sanctions, peines, délits et punitions. Elle consiste concrètement en une très large privation d’exercice des droits des fidèles catholiques. Habituellement, l’excommunication intervient au terme d’une procédure juridique (dite ferendæ sententiae). Mais elle peut aussi s’appliquer par le fait même qu’un baptisé commet certains délits graves (elle est alors appelée latae sententiae). Cette sanction a un aspect « médicinal ». Certes, elle réprime l’auteur d’un péché grave qualifié de délit et cherche à rétablir la justice, mais elle vise tout autant l’amendement du coupable, sa conversion. C’est comme l’enfant exclu de la table familiale parce qu’il chahute ou dérange tout le monde. Quand il est calmé, il peut revenir à table. L’excommunication est une manière d’inviter celui qui pèche gravement et qui s’obstine dans son péché, à prendre la mesure de la gravité de son acte, à s’interroger sur son comportement et à manifester son repentir par des actes, par exemple en réparant son tort quand c’est possible.
→ DOCUMENT. La seconde partie du Livre VI qui vient d’être revu par le pape François indique les délits sanctionnés par une excommunication.
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(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
Re: "Apostasie et Excommunication"
Josué2 a écrit: L’excommunication est une invitation à la conversion »
L’excommunication ne rime pas tant avec exclusion qu’avec conversion. C’est le paradoxe de cette « peine » selon le droit de l’Église à visée « médicinale ». Explications d’Alphonse Borras, professeur émérite de droit canonique de l’Université catholique de Louvain.
- Recueilli par Gilles Donada,
- le 02/07/2021 à 10:56
Lecture en 3 min.
Mgr Marcel Lefebvre, le 11 janvier 1987 à Ecône.LAPORTELATINE.ORG
[url=https://twitter.com/intent/tweet?&text=%C2%AB%C2%A0L%E2%80%99excommunication est une invitation %C3%A0 la][/url]En quoi consiste l’excommunication ?
Alphonse Borras : Dans le langage courant, l’excommunication est synonyme d’exclusion, de mise à l’écart d’un groupe, d’un parti, etc. Or, ce sens ne correspond pas exactement à celui qu’il a actuellement dans le droit de l’Église. L’excommunication est une des sanctions les plus graves encourues par un baptisé catholique qui a commis un délit répertorié dans le Livre VI du Code de droit canon, qui traite des sanctions, peines, délits et punitions. Elle consiste concrètement en une très large privation d’exercice des droits des fidèles catholiques. Habituellement, l’excommunication intervient au terme d’une procédure juridique (dite ferendæ sententiae). Mais elle peut aussi s’appliquer par le fait même qu’un baptisé commet certains délits graves (elle est alors appelée latae sententiae). Cette sanction a un aspect « médicinal ». Certes, elle réprime l’auteur d’un péché grave qualifié de délit et cherche à rétablir la justice, mais elle vise tout autant l’amendement du coupable, sa conversion. C’est comme l’enfant exclu de la table familiale parce qu’il chahute ou dérange tout le monde. Quand il est calmé, il peut revenir à table. L’excommunication est une manière d’inviter celui qui pèche gravement et qui s’obstine dans son péché, à prendre la mesure de la gravité de son acte, à s’interroger sur son comportement et à manifester son repentir par des actes, par exemple en réparant son tort quand c’est possible.
→ DOCUMENT. La seconde partie du Livre VI qui vient d’être revu par le pape François indique les délits sanctionnés par une excommunication.
prendre la pire église de la chrétienté comme témoin pour appuyer la fausse doctrine de l'excommunication qui est une invention catholique, vous allez avoir du mal à descendre plus bas, Loool
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Tout ce que vous avez dit en secret sera crié sur les toits en terrasse - Luc 13:3. C'est bien ce qui se passe avec internet depuis une bonne dizaine d'années
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Re: "Apostasie et Excommunication"
Église catholique romaine[modifier | modifier le code]
L'apostasie est, littéralement, une "désertion". Dans l'Église catholique, le terme est appliqué dans deux domaines différents : l'apostasie dite "de foi" consiste à abandonner la foi chrétienne, éventuellement pour embrasser une autre religion ; l'apostasie "des vœux de religion" consiste, pour un(e) religieux(se) à quitter l'ordre où il (elle) a fait profession. Thomas d'Aquin définissait l'apostasie comme "une certaine façon de s'éloigner de Dieu", et distinguait bien "l'apostasie de la vie religieuse" de "l'apostasie par incroyance" : cette dernière "sépare totalement l'homme d'avec Dieu, ce qui n'arrive pas dans n'importe quel autre péché"1.On peut donc définir l'apostasie comme le reniement de la foi et des principes de la foi catholique, ce qui inclut également les dogmes et des traditions et articles de foi formulés par les papes et les conciles, les enseignements des Pères de l'Église et les enseignements ordinaires du magistère. Thomas d'Aquin et, à sa suite, les théologiens et canonistes établissaient une distinction très nette entre l'infidèle (celui qui n'a jamais reçu le baptême et qui professe un autre religion que la catholique) et l'apostat : ce dernier était plutôt assimilé à l'hérétique (celui qui dévie du dogme et des enseignements de l'Église). En effet, le sacrement du baptême était considéré comme définitif, du moment que les conditions de validité énoncées par le droit canonique avaient été respectées. De plus, le baptisé devait obéir aux préceptes de l'Église qui, à travers les tribunaux des évêques, exerçait un pouvoir de juridiction sur les fidèles. Le juriste romain Prospero Farinacci (1554-1618) assimilait ainsi l'apostat et l'hérétique : il suivait l'opinion commune des Docteurs car, malgré la nuance entre hérésie et apostasie, les normes et les peines canoniques concernant le crime d'hérésie s'appliquaient également au crime d'apostasie2. L'apostasie était même considérée comme plus grave, puisqu'il s'agissait d'un abandon total, et pas seulement d'une contestation partielle, de la foi chrétienne par l'individu : or si l'apostat refusait la foi chrétienne, il était toujours considéré comme justiciable des tribunaux d'Église et, en particulier, de l'Inquisition dans les pays où elle était établie.
Un cas spécifique posé aux canonistes et aux évêques était celui des apostasies forcées : les persécutions de chrétiens dans l'empire romain ou, plus tardivement, la capture de chrétiens par les musulmans en Méditerranée pouvaient conduire à ces reniements sous la contrainte. Sur cette question, canonistes et inquisiteurs ont fini par énoncer une modulation des peines en fonction des circonstances du reniement. Les apostats concernés pouvaient ainsi être réintégrés dans l'Église moyennant une pénitence3.
Dans l'Europe des XIIIe-XVIIe siècles, les nouveaux convertis venus du judaïsme et de l'islam étaient fréquemment soupçonnés de rester fidèles à la religion de leurs ancêtres. Puisqu'ils avaient reçu le baptême (soit sous la menace de la mort ou de l'expulsion, pour éviter diverses violences ou pour être libérés des discriminations touchant les infidèles dans la société du temps), ils étaient considérés comme des apostats et des hérétiques. Le droit canonique leur appliquait les mêmes sanctions qu'aux hérétiques, c'est-à-dire la peine capitale4. Article connexe : marranisme"
Comme l'Église, pour infliger les peines prévues par le droit canonique, devait recourir au "bras séculier" (le pouvoir civil), en pratique le châtiment des apostats était pris en charge par les États. Par la suite, la sécularisation des États en Occident et la reconnaissance de la liberté de conscience ont contribué à faire de l'apostasie une affaire d'ordre purement spirituel entre l'individu et l'Église.
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(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
Re: "Apostasie et Excommunication"
Josué2 a écrit:Église catholique romaine[modifier | modifier le code]
L'apostasie est, littéralement, une "désertion". Dans l'Église catholique, le terme est appliqué dans deux domaines différents : l'apostasie dite "de foi" consiste à abandonner la foi chrétienne, éventuellement pour embrasser une autre religion ; l'apostasie "des vœux de religion" consiste, pour un(e) religieux(se) à quitter l'ordre où il (elle) a fait profession. Thomas d'Aquin définissait l'apostasie comme "une certaine façon de s'éloigner de Dieu", et distinguait bien "l'apostasie de la vie religieuse" de "l'apostasie par incroyance" : cette dernière "sépare totalement l'homme d'avec Dieu, ce qui n'arrive pas dans n'importe quel autre péché"1.
On peut donc définir l'apostasie comme le reniement de la foi et des principes de la foi catholique, ce qui inclut également les dogmes et des traditions et articles de foi formulés par les papes et les conciles, les enseignements des Pères de l'Église et les enseignements ordinaires du magistère. Thomas d'Aquin et, à sa suite, les théologiens et canonistes établissaient une distinction très nette entre l'infidèle (celui qui n'a jamais reçu le baptême et qui professe un autre religion que la catholique) et l'apostat : ce dernier était plutôt assimilé à l'hérétique (celui qui dévie du dogme et des enseignements de l'Église). En effet, le sacrement du baptême était considéré comme définitif, du moment que les conditions de validité énoncées par le droit canonique avaient été respectées. De plus, le baptisé devait obéir aux préceptes de l'Église qui, à travers les tribunaux des évêques, exerçait un pouvoir de juridiction sur les fidèles. Le juriste romain Prospero Farinacci (1554-1618) assimilait ainsi l'apostat et l'hérétique : il suivait l'opinion commune des Docteurs car, malgré la nuance entre hérésie et apostasie, les normes et les peines canoniques concernant le crime d'hérésie s'appliquaient également au crime d'apostasie2. L'apostasie était même considérée comme plus grave, puisqu'il s'agissait d'un abandon total, et pas seulement d'une contestation partielle, de la foi chrétienne par l'individu : or si l'apostat refusait la foi chrétienne, il était toujours considéré comme justiciable des tribunaux d'Église et, en particulier, de l'Inquisition dans les pays où elle était établie.
Un cas spécifique posé aux canonistes et aux évêques était celui des apostasies forcées : les persécutions de chrétiens dans l'empire romain ou, plus tardivement, la capture de chrétiens par les musulmans en Méditerranée pouvaient conduire à ces reniements sous la contrainte. Sur cette question, canonistes et inquisiteurs ont fini par énoncer une modulation des peines en fonction des circonstances du reniement. Les apostats concernés pouvaient ainsi être réintégrés dans l'Église moyennant une pénitence3.
Dans l'Europe des XIIIe-XVIIe siècles, les nouveaux convertis venus du judaïsme et de l'islam étaient fréquemment soupçonnés de rester fidèles à la religion de leurs ancêtres. Puisqu'ils avaient reçu le baptême (soit sous la menace de la mort ou de l'expulsion, pour éviter diverses violences ou pour être libérés des discriminations touchant les infidèles dans la société du temps), ils étaient considérés comme des apostats et des hérétiques. Le droit canonique leur appliquait les mêmes sanctions qu'aux hérétiques, c'est-à-dire la peine capitale4. Article connexe : marranisme"
Comme l'Église, pour infliger les peines prévues par le droit canonique, devait recourir au "bras séculier" (le pouvoir civil), en pratique le châtiment des apostats était pris en charge par les États. Par la suite, la sécularisation des États en Occident et la reconnaissance de la liberté de conscience ont contribué à faire de l'apostasie une affaire d'ordre purement spirituel entre l'individu et l'Église.
maintenant pour descendre plus bas, il va falloir creuser, Looolprendre la pire église de la chrétienté comme témoin pour appuyer la fausse doctrine de l'excommunication qui est une invention catholique, vous allez avoir du mal à descendre plus bas, Loool
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Re: "Apostasie et Excommunication"
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Re: "Apostasie et Excommunication"
vous pouvez gesticuler dans tous les sens vous ne trouverez pas le mot apostat ni le mot excommunication dans la bible ni dans les strongs, j'ai vérifié
vous vous enfoncez de plus en plus, vous êtes donc obligez de creuser encore plus profond dans le mensonge de la chrétienté pour descendre encore plus bas, Loool
vous savez où mène le mensonge?
Apocalypse 22:15
Louis Segond
15 Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge!
je vous conseille fortement d'arrêter de mentir si vous ne voulez pas être jeté dehors comme un chien, le collège central ne peut pas vous sauver, il ne peut sauver personne
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Re: "Apostasie et Excommunication"
Le pape lève l'excommunication des évêques intégristes
La Congrégation pour les évêques a publié samedi 24 janvier un décret levant l'excommunication prononcée en 1988 contre les quatre évêques ordonnés illicitement par Mgr Lefebvre
Rencontre du pape et de Mgr Fellay, supérieur général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, à Castel Gandolfo, le 29 août 2005 (Photo CPP/OR/Ciric International).
Dans un décret publié samedi 24 janvier au Vatican, le cardinal Giovanni Battista Re, préfet de la Congrégation pour les évêques, a levé les excommunications qui pesaient sur les quatre évêques ordonnés illicitement par Mgr Lefebvre le 30 juin 1988 à Écône
La Congrégation pour les évêques a publié samedi 24 janvier un décret levant l'excommunication prononcée en 1988 contre les quatre évêques ordonnés illicitement par Mgr Lefebvre
- La Croix
- le 24/01/2009 à 13:36
- Modifié le 25/01/2009 à 15:19
Rencontre du pape et de Mgr Fellay, supérieur général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, à Castel Gandolfo, le 29 août 2005 (Photo CPP/OR/Ciric International).
Dans un décret publié samedi 24 janvier au Vatican, le cardinal Giovanni Battista Re, préfet de la Congrégation pour les évêques, a levé les excommunications qui pesaient sur les quatre évêques ordonnés illicitement par Mgr Lefebvre le 30 juin 1988 à Écône
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(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
Re: "Apostasie et Excommunication"
EX-Témoin a écrit:
vous pouvez gesticuler dans tous les sens vous ne trouverez pas le mot apostat ni le mot excommunication dans la bible ni dans les strongs, j'ai vérifié
vous vous enfoncez de plus en plus, vous êtes donc obligez de creuser encore plus profond dans le mensonge de la chrétienté pour descendre encore plus bas, Loool
vous savez où mène le mensonge?
Apocalypse 22:15
Louis Segond
15 Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge!
je vous conseille fortement d'arrêter de mentir si vous ne voulez pas être jeté dehors comme un chien, le collège central ne peut pas vous sauver, il ne peut sauver personne
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Tout ce que vous avez dit en secret sera crié sur les toits en terrasse - Luc 13:3. C'est bien ce qui se passe avec internet depuis une bonne dizaine d'années
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