Religion Islam
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Religion Islam
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Forum : histoire de l'Islam
1) Le mot "islam" signifie "soumission".
2) La révélation des 114 sourates (chapitres) du Coran s'est faite sur une période de 23 ans (certaines sources parlent de 22 ans), dont 13 à la Mecque et 10 à Médine. Les versets du Coran, transmis d'abord oralement puis par écrit, n'ont été assemblés que 40 ans environ après la mort de Muhammad (Mahomet).
3) Les sourates ne sont pas placées en ordre chronologique dans le Coran mais des plus longues aux plus courtes. Des plus les sourates les plus longues sont généralement les plus récentes. Pour en avoir la liste des sourates en ordre chronologique, cliquerici . Pour obtenir la liste par ordre traditionnel avec la correspondance chronologique, cliquer sur l'un des petit triangles noirs en haut de la colonne du classement traditionnel des sourates (dernière colonne à droite).
4) Les sourates mecquoise (révélées à la Mecque, lorsque Muhammad n'avait qu'une poignée de fidèles et aucun pouvoir politique) concernent généralement des questions d'ordre religieux et contiennent les versets les plus tolérants alors que les sourates médinoises (révélées à Médine des années plus tard, alors que Muhammad avait acquis disciples, richesse et pouvoir) concernent généralement des questions d'ordre juridique et militaire et contiennent les des versets parmi les plus violents.
5) En cas de contradiction entre deux versets, le plus récent abroge le plus ancien. Par exemple, les quelques versets tolérants envers les non-musulmans (des versets mecquois pour la plupart), sont considérés comme abrogés par des versets guerriers plus récents (notamment ceux de la sourate 9 qui est l'avant-dernière à avoir été "révélée").
6) Les hadiths, (actes et paroles de Muhammad), constituent la Sunna (la tradition) et ont une importance égale à celle du Coran dans l'islam sunnite qui est le courant majoritaire, celui auquel adhèrent de 80% à 90% des musulmans.
7) Les hadiths ont été compilés environ 150 après la mort de Muhammad. On ne leur attribue pas tous le même niveau d'authenticité. Les plus authentiques portent la mention "sahih" (qui veut justement dire "autentique").
8) L'islam enseigne deux systèmes de règles de vie, un qui gère les rapports entres musulmans et un autre qui gère les rapports entre musulmans et non-musulmans. Entre eux les musulmans se doivent d'être respectueux, courtois, solidaire et généreux. Ils doivent aussi être non-violents (sauf avec les musulmans coupables de fornication ou d'adultère, d'apostasie, du vol d'un bien appartenant à un musulman ou du meurtre d'un musulman (à moins que ce dernier n'ait tué un musulman lui-même coupables d'adultère, d'apostasie ou de meurtre). Par contre, les textes de l'islam autorisent les musulmans à traiter les non-musulmans en inférieurs, à exiger d'eux le paiement d'un impôt (la jyzia) et, s'ils refusent, à les attaquer, les piller, les faire prisonniers, violer les femmes et réduire ses dernières à l'esclavage avec leurs enfants.
9) Le Coran enseigne que Muhammad est un parfait modèle à suivre.
10) En islam tout être humain est considéré comme naturellement porté au monothéisme, (donc au culte d'Allah), dès la naissance. Ce sont les parents juifs chrétiens ou autres qui détourneraient supposément leur enfant de la seule "vraie" foi.
11) Le Coran enseigne que la Torah, le Talmud et La Bible sont aussi des livres révélés par Allah (aux prophètes précédents) mais qu'ils ont été falcifiés par les juifs et les chrétiens
12) En islam, le pire pécher est l'incroyance, c'est d'ailleurs pratiquement le seul qui soit associé systématiquement à l'enfer. Par conséquents, les non-croyants et les apostats sont considérés comme les pires pécheurs.
13) La numérotation des versets peut différer légèrement selon les traductions (ex: un verset numéroté 20 dans une traduction sera numéroté 21 dans une autre). Les listes publiées sur ce blog affichent la version corrigée de la traduction de Hamidullah.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Religion Islam
La Vision de Allâh par les Croyants au Paradis
La louange est à Allâh le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
Allâh ta`âlâ dit dans le Qour’ân Honoré :
﴿ليس كمثله شىء وهو السميع البصير﴾
(layça kamithlihi chay’oun wa houwa s-Samî`ou l-BaSîr)
ce qui signifie : « Rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit ». Cette ‘Ayah honorée est la ‘Ayah la plus explicite du Qour’ân honoré pour montrer l’exemption de Allâh tabâraka wa ta`âlâ de toute ressemblance avec Ses créatures.
La plus éminente des grâces qui sera accordée aux g
ens du paradis lorsqu’ils seront au paradis. Ils verront Allâh ta`âlâ. Ils Le verront et il n’y a pas quelque chose que les gens du paradis aimeront davantage que de voir Allâh. Ils Le verront sans comment, sans endroit et sans direction. Notre preuve pour cela est déduite de la parole de Allâh ta`âlâ :
﴿وجوه يومئذ ناضرة إلى ربّها ناظرة﴾
(woujôuhoun yawma’idhin nâDirah ‘ilâ rabbihâ nâDhirah)
qui signifie : « Des visages ce jour-là seront resplendissants de bonheur, ils verront leur Seigneur ». Et le Hadîth du Messager de Allâh salla l-Lâhou`alayhi wa sallam :
(( إنّكم سترون ربّكم يوم القيامة كما ترون القمر ليلة البدر لا تضامون في رؤيته ))
(‘innakoum satarawna rabbakoum yawma l-qiyâmah kamâ tarawna l-qamara laylata l-badri lâ touDâmôuna fi rou’yatih)
qui signifie : « Certes vous verrez votre Seigneur au jour du jugement tout comme vous voyez la lune une nuit de pleine lune : vous ne douterez pas au sujet de Sa vision ». Le Prophète salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a comparé notre vision de Allâh à la vision de la lune une nuit de pleine lune par le fait qu’elle ne comportera aucun doute, mais il n’a en aucun cas assimilé Allâh ta`âlâ à la lune.
L’Imam Abôu Hanîfah a dit :
« والله تعالى يُرى في الآخرة، ويراه المؤمنون وهم في الجنة بأعين رؤوسهم بلا تشبيه ولا كميّة، ولا يكون بينه وبين خلقه مسافة »
Ce qui signifie : « Allâh sera vu dans l’au delà, les croyants le verrons avec les yeux de leur tête sans assimilation, sans quantité et il n’y aura pas entre Lui et ses esclaves de distance ».
L’Imam aT-TaHâwiyy a dit :
« والرُّؤية حقٌّ لأهل الجنة بلا إحاطة ولا كيفية »
Ce qui signifie : « La vision de Allâh par les gens du paradis est une réalité. Ils Le verront sans comment et sans cerner Sa Réalité ».
Les prophètes et les saints Le verront tous les jours, deux fois ; quant au restant des croyants, ils Le verront une fois par semaine. En effet, la félicitée des gens du paradis diffère pour chacun selon son degré et son mérite selon le jugement de Allâh. Et ce, relativement à ce qu’il aura accompli comme œuvres dans le bas monde. Néanmoins, chaque endroit au paradis, la plus petite parcelle du paradis, sera meilleure que le bas-monde et tout ce qu’il comporte.
Il est un devoir de croire au paradis. Le paradis est la résidence de la paix, la résidence de la félicité éternelle et ininterrompue. Or la félicité au paradis est de deux sortes. Il y a une félicité qui n’est réservée qu’aux pieux et il y a une félicité dont tous les gens du paradis bénéficieront. Parmi les choses qui relèvent de cette félicité générale, c’est que les gens du paradis seront tous jeunes, ils ne vieilliront jamais. Ils seront tous en bonne santé, ils ne tomberont jamais malade, ils seront tous joyeux, ils ne seront jamais atteints ni de chagrin ni de tristesse, ni de tourment. Et ils resteront vivants dans une félicité éternelle, ils ne mourront jamais.
Ecoutez avec moi ce qui a été rapporté pour le décrire, du Prophète éminent salla l-Lâhou `alayhi wa sallam qui a dit :
(( هي وربّ الكعبة نور يتلألأ وريحانة تهتزّ ونهر مطرد وقصر مشيد وفاكهة نضيجة وزوجة حسناء جميلة في مقام أبديّ في حبرة ونضرة ))
(hiya wa Rabbi l-ka`bati nouroun yata-la’la wa rayHânatoun tahtazz wa nahroun mouTTarid wa qasroun machîd wa fâkihatoun naDijah wa zawjatoun Hasnâ’ou jamîlah fî mouqâmin abadiyyin fi Houbratin wa naDrah)
Ainsi le Prophète salla l-Lâhou `alayhi wa sallam jure par le Seigneur de la Ka`bah que le paradis est lumières qui scintillent. C’est pour cela que le paradis n’a besoin ni de soleil ni de lune, il n’y a aucune obscurité là-bas tout comme il y en a dans le bas-monde. Pourtant la durée de la nuit et du jour y est reconnue par un signe que Allâh crée. Si les yeux des gens du paradis avaient la puissance qu’ils ont aujourd’hui, les gens du paradis deviendraient aveugles tant la lumière du paradis est intense mais Allâh leur donne une puissance plusieurs fois multipliée, des multiples de fois celle de leurs yeux aujourd’hui. Leur puissance aujourd’hui représente une faible part, c’est comme une goutte comparée à la mer. Allâh donne à leurs yeux une force de sorte à ce qu’ils puissent voir à une distance de mille années comme ils peuvent voir la paume de leur main et ils verront sans aucune confusion.
Au paradis, il y a Tôubâ ; Tôubâ, mes frères de foi, est un arbre. Le voyageur peut marcher à son ombre cent années durant sans le dépasser. Cet arbre donne des habits aux gens du paradis, il sort de cet arbre des habits pour les gens du paradis qu’ils revêtiront.
Au paradis il y a des fleuves qui coulent et qui ne contraignent à aucune difficulté pour aller en puiser. Ils ne coulent pas dans des lits profonds mais coulent à même le sol du paradis.
Au paradis il y a également des oiseaux. Il a été rapporté du Messager de Allâh salla l-Lâhou `alayhi wa sallam qu’il a dit :
(( إنك لتنظر إلى الطير في الجنّة فتشتهيه فيخرّ بين يديك مشويًا ))
(‘innaka latanDhourou ’ila t-Tayri fi l-jannah fatachtahîhi fayakhirrou bayna yadayka machwiyyâ)
ce qui signifie : « Il arrive que tu observes un oiseau du paradis, que tu le désires et tu le retrouves entre tes mains, cuit ».
Au paradis il y a des lits surélevés tout comme notre Seigneur le dit dans le Qour’ân honoré :
﴿فيها سرر مرفوعة﴾
(fîhâ sourouroun marfôu`ah)
ce qui signifie : « Il comporte des lits surélevés ». Il a été rapporté dans leur description qu’ils sont ornés de perles précieuses et que leurs montants sont en or. Ils restent élevés tant que celui qui veut y prendre place n’est pas venu. S’il s’en approche, ce lit s’abaisse pour lui, il s’assoit dessus et il se relève alors. Allâh ta`âlâ a fait que ces lits sont des moyens de locomotion au paradis. Si la personne souhaite voir quelqu’un au paradis, ce lit l’emporte et vole avec elle dans le paradis par la toute-puissance de Allâh jusqu’à arriver face au lit de cette autre personne. Ils s’assoient face à face et discutent puis son lit la ramène où elle était. Telle est la signification de la parole de Allâh ta`âlâ :
﴿على سررٍ متقابلين﴾
(`alâ sourourin moutaqâbilîn)
qui signifie : « sur des lits face à face ».
Ô Allâh, par le degré de Mouhammad, rassemble-nous avec celui qui nous a enseigné ces paroles au plus haut degré du paradis. En effet le Prophète salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a cité la description du paradis à ses compagnons pour les inciter à œuvrer, en leur rappelant de faire preuve de sérieux et d’application dans l’obéissance à Allâh ta`âlâ. Mes frères, œuvrez avec sérieux dans l’obéissance à Allâh, partez avec l’appel à Allâh et rappelez vous de la parole de Allâh ta`âlâ :
﴿إنّ الله اشترى من المؤمنين أنفسهم وأموالهم بأنّ لهم الجنّة﴾
(‘inna l-Lâha chtarâ mina l-mou’minîna ‘anfouçahoum wa ‘amwâLâhoum bi’anna Lâhoumou l-jannah)
ce qui signifie : « Certes Allâh accorde aux croyants, en contrepartie de leur âme et de leur bien, le paradis ».
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
La louange est à Allâh le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
Allâh ta`âlâ dit dans le Qour’ân Honoré :
﴿ليس كمثله شىء وهو السميع البصير﴾
(layça kamithlihi chay’oun wa houwa s-Samî`ou l-BaSîr)
ce qui signifie : « Rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit ». Cette ‘Ayah honorée est la ‘Ayah la plus explicite du Qour’ân honoré pour montrer l’exemption de Allâh tabâraka wa ta`âlâ de toute ressemblance avec Ses créatures.
La plus éminente des grâces qui sera accordée aux g
ens du paradis lorsqu’ils seront au paradis. Ils verront Allâh ta`âlâ. Ils Le verront et il n’y a pas quelque chose que les gens du paradis aimeront davantage que de voir Allâh. Ils Le verront sans comment, sans endroit et sans direction. Notre preuve pour cela est déduite de la parole de Allâh ta`âlâ :
﴿وجوه يومئذ ناضرة إلى ربّها ناظرة﴾
(woujôuhoun yawma’idhin nâDirah ‘ilâ rabbihâ nâDhirah)
qui signifie : « Des visages ce jour-là seront resplendissants de bonheur, ils verront leur Seigneur ». Et le Hadîth du Messager de Allâh salla l-Lâhou`alayhi wa sallam :
(( إنّكم سترون ربّكم يوم القيامة كما ترون القمر ليلة البدر لا تضامون في رؤيته ))
(‘innakoum satarawna rabbakoum yawma l-qiyâmah kamâ tarawna l-qamara laylata l-badri lâ touDâmôuna fi rou’yatih)
qui signifie : « Certes vous verrez votre Seigneur au jour du jugement tout comme vous voyez la lune une nuit de pleine lune : vous ne douterez pas au sujet de Sa vision ». Le Prophète salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a comparé notre vision de Allâh à la vision de la lune une nuit de pleine lune par le fait qu’elle ne comportera aucun doute, mais il n’a en aucun cas assimilé Allâh ta`âlâ à la lune.
L’Imam Abôu Hanîfah a dit :
« والله تعالى يُرى في الآخرة، ويراه المؤمنون وهم في الجنة بأعين رؤوسهم بلا تشبيه ولا كميّة، ولا يكون بينه وبين خلقه مسافة »
Ce qui signifie : « Allâh sera vu dans l’au delà, les croyants le verrons avec les yeux de leur tête sans assimilation, sans quantité et il n’y aura pas entre Lui et ses esclaves de distance ».
L’Imam aT-TaHâwiyy a dit :
« والرُّؤية حقٌّ لأهل الجنة بلا إحاطة ولا كيفية »
Ce qui signifie : « La vision de Allâh par les gens du paradis est une réalité. Ils Le verront sans comment et sans cerner Sa Réalité ».
Les prophètes et les saints Le verront tous les jours, deux fois ; quant au restant des croyants, ils Le verront une fois par semaine. En effet, la félicitée des gens du paradis diffère pour chacun selon son degré et son mérite selon le jugement de Allâh. Et ce, relativement à ce qu’il aura accompli comme œuvres dans le bas monde. Néanmoins, chaque endroit au paradis, la plus petite parcelle du paradis, sera meilleure que le bas-monde et tout ce qu’il comporte.
Il est un devoir de croire au paradis. Le paradis est la résidence de la paix, la résidence de la félicité éternelle et ininterrompue. Or la félicité au paradis est de deux sortes. Il y a une félicité qui n’est réservée qu’aux pieux et il y a une félicité dont tous les gens du paradis bénéficieront. Parmi les choses qui relèvent de cette félicité générale, c’est que les gens du paradis seront tous jeunes, ils ne vieilliront jamais. Ils seront tous en bonne santé, ils ne tomberont jamais malade, ils seront tous joyeux, ils ne seront jamais atteints ni de chagrin ni de tristesse, ni de tourment. Et ils resteront vivants dans une félicité éternelle, ils ne mourront jamais.
Ecoutez avec moi ce qui a été rapporté pour le décrire, du Prophète éminent salla l-Lâhou `alayhi wa sallam qui a dit :
(( هي وربّ الكعبة نور يتلألأ وريحانة تهتزّ ونهر مطرد وقصر مشيد وفاكهة نضيجة وزوجة حسناء جميلة في مقام أبديّ في حبرة ونضرة ))
(hiya wa Rabbi l-ka`bati nouroun yata-la’la wa rayHânatoun tahtazz wa nahroun mouTTarid wa qasroun machîd wa fâkihatoun naDijah wa zawjatoun Hasnâ’ou jamîlah fî mouqâmin abadiyyin fi Houbratin wa naDrah)
Ainsi le Prophète salla l-Lâhou `alayhi wa sallam jure par le Seigneur de la Ka`bah que le paradis est lumières qui scintillent. C’est pour cela que le paradis n’a besoin ni de soleil ni de lune, il n’y a aucune obscurité là-bas tout comme il y en a dans le bas-monde. Pourtant la durée de la nuit et du jour y est reconnue par un signe que Allâh crée. Si les yeux des gens du paradis avaient la puissance qu’ils ont aujourd’hui, les gens du paradis deviendraient aveugles tant la lumière du paradis est intense mais Allâh leur donne une puissance plusieurs fois multipliée, des multiples de fois celle de leurs yeux aujourd’hui. Leur puissance aujourd’hui représente une faible part, c’est comme une goutte comparée à la mer. Allâh donne à leurs yeux une force de sorte à ce qu’ils puissent voir à une distance de mille années comme ils peuvent voir la paume de leur main et ils verront sans aucune confusion.
Au paradis, il y a Tôubâ ; Tôubâ, mes frères de foi, est un arbre. Le voyageur peut marcher à son ombre cent années durant sans le dépasser. Cet arbre donne des habits aux gens du paradis, il sort de cet arbre des habits pour les gens du paradis qu’ils revêtiront.
Au paradis il y a des fleuves qui coulent et qui ne contraignent à aucune difficulté pour aller en puiser. Ils ne coulent pas dans des lits profonds mais coulent à même le sol du paradis.
Au paradis il y a également des oiseaux. Il a été rapporté du Messager de Allâh salla l-Lâhou `alayhi wa sallam qu’il a dit :
(( إنك لتنظر إلى الطير في الجنّة فتشتهيه فيخرّ بين يديك مشويًا ))
(‘innaka latanDhourou ’ila t-Tayri fi l-jannah fatachtahîhi fayakhirrou bayna yadayka machwiyyâ)
ce qui signifie : « Il arrive que tu observes un oiseau du paradis, que tu le désires et tu le retrouves entre tes mains, cuit ».
Au paradis il y a des lits surélevés tout comme notre Seigneur le dit dans le Qour’ân honoré :
﴿فيها سرر مرفوعة﴾
(fîhâ sourouroun marfôu`ah)
ce qui signifie : « Il comporte des lits surélevés ». Il a été rapporté dans leur description qu’ils sont ornés de perles précieuses et que leurs montants sont en or. Ils restent élevés tant que celui qui veut y prendre place n’est pas venu. S’il s’en approche, ce lit s’abaisse pour lui, il s’assoit dessus et il se relève alors. Allâh ta`âlâ a fait que ces lits sont des moyens de locomotion au paradis. Si la personne souhaite voir quelqu’un au paradis, ce lit l’emporte et vole avec elle dans le paradis par la toute-puissance de Allâh jusqu’à arriver face au lit de cette autre personne. Ils s’assoient face à face et discutent puis son lit la ramène où elle était. Telle est la signification de la parole de Allâh ta`âlâ :
﴿على سررٍ متقابلين﴾
(`alâ sourourin moutaqâbilîn)
qui signifie : « sur des lits face à face ».
Ô Allâh, par le degré de Mouhammad, rassemble-nous avec celui qui nous a enseigné ces paroles au plus haut degré du paradis. En effet le Prophète salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a cité la description du paradis à ses compagnons pour les inciter à œuvrer, en leur rappelant de faire preuve de sérieux et d’application dans l’obéissance à Allâh ta`âlâ. Mes frères, œuvrez avec sérieux dans l’obéissance à Allâh, partez avec l’appel à Allâh et rappelez vous de la parole de Allâh ta`âlâ :
﴿إنّ الله اشترى من المؤمنين أنفسهم وأموالهم بأنّ لهم الجنّة﴾
(‘inna l-Lâha chtarâ mina l-mou’minîna ‘anfouçahoum wa ‘amwâLâhoum bi’anna Lâhoumou l-jannah)
ce qui signifie : « Certes Allâh accorde aux croyants, en contrepartie de leur âme et de leur bien, le paradis ».
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Religion Islam
Les Signes de la Fin du Monde (Annonciateurs du Jour du Jugement)
﴿ اقْتَرَبَتِ السَّاعَةُ وَانشَقَّ الْقَمَرُ ﴾
Ce qui signifie : « L’heure du jour du Jugement se rapproche et la lune s’est fendue en deux »[sôurat Al-Qamar / 1].
Un des miracles de notre Prophète c’est effectivement lorsque la lune s’est fendue en deux. Notre Prophète avait eu ce miracle d’où la mention de ce miracle dans sôurat Al-Qamar.
Allâh `azza wa jall dit aussi :
﴿يَسْأَلُونَكَ عَنِ السَّاعَةِ أَيَّانَ مُرْسَاهَا ﴿٤٢﴾ فِيمَ أَنتَ مِن ذِكْرَاهَا ﴿٤٣﴾ إِلَىٰ رَبِّكَ مُنتَهَاهَا ﴿٤٤﴾ إِنَّمَا أَنتَ مُنذِرُ مَن يَخْشَاهَا ﴿٤٥﴾﴾
Ce qui signifie : « Ils t’interrogent au sujet du jour du Jugement quand aura-t-il lieu mais tu ne le sais pas ; seul Allâh sait cela …», [sôurat An-Nâzi`ât / 42-43].
En effet, Seul Allâh sait la date exacte du jour du jugement. Ainsi devient mécréant celui qui prétend que la fin du monde aura lieu telle date, car ainsi il aura démenti Allâh et Son Messager, comme celui qui dit que la fin du monde aura lieu le 21/12/2012 (même en plaisantant, voir : chapitre sur l’apostasie).
Le Prophète Salla lLâhou `alayhin wa sallam :
« إِنَّ العَبْدَ لَيَتَكَلَّمُ بِالكَلِمَةِ لا يَرىَ بِهَا بَأْساً يَهْوِي بِهَا فِي النَّارِ سَبْعِينَ خَرِيفاً »
(‘inna l-`abda layatakallamou bil-kalimati lâ yarâ bihâ ba’san yahwî bihâ fi n-nâri sab`îna kharîfâ)
qui signifie : « Certes, il arrive que quelqu’un dise une parole dans laquelle il ne voit pas de mal, mais à cause de laquelle il chutera en enfer pendant soixante-dix automnes ». C’est-à-dire une distance parcourue en soixante-dix ans de chute pour atteindre le fond de l’enfer, le fond de l’enfer étant réservé aux mécréants. Ce Hadîth a été rapporté par At-Tirmîdhiyy, qui lui a donné le degré de Haçan.
Dans le Hadîth rapporté par Mouslim l’ange Gabriel -Jibrîl- a interrogé le Prophète Salla lLâhou `alayhi wa sallam en disant :
قَالَ فَأَخْبِرْنِي عَنْ السَّاعَةِ. قَالَ : ((مَا الْمَسْئُولُ عَنْهَا بِأَعْلَمَ مِنْ السَّائِلِ)) قَالَ فَأَخْبِرْنِي عَنْ أَمَارَاتِهَا. قَالَ (أَنْ تَلِدَ الأَمَةُ رَبَّتَهَا وَأَنْ تَرَى الْحُفَاةَ الْعُرَاةَ الْعَالَةَ رِعَاءَ الشَّاءِ يَتَطَاوَلُونَ فِي الْبُنْيَانِ)).
Ce qui signifie : « « Informe-moi au sujet de l’heure du Jour Dernier, le Prophète a dit : « Celui qui a été interrogé n’en sait pas plus que celui qui l’interroge », Jibrîl a dit : « Alors, parles moi de ses signes annonciateurs », et le Prophète lui répondit : « Ce sera lorsque la femme esclave donnera naissance à sa maîtresse, lorsque tu verras les va-nu-pieds, mal vêtus, nécessiteux qui gardent les troupeaux se faire élever des constructions de plus en plus hautes » ».
Par ailleurs le jour du jugement n’aura pas lieu avant que ne se manifestent certains signes qui sont classés en deux catégories : les petits signes de la fin du monde et les grands signes de la fin du monde.
Concernant les petits signes annonciateurs du jour du Jugement, il y a parmi ces petits signes là ceux dont le Messager nous a parlé. Dans un Hadîth rapporté par Mouslim lorsque l’ange Jibrîl a questionné notre prophète aux sujets des signes annonciateurs du jour du jugement, le Prophète a répondu ce qui signifie : « Le jour où la femme esclave donne naissance à une femme libre ; et que tu vois ceux qui étaient nus pieds mal habillés et bergers construire en hauteur », et ceci s’est déjà produit.
Aussi, parmi les petits signes, il y a que des montagnes vont disparaître, la multiplication des tremblements de terre, la multiplication des maladies que les gens ne connaissaient pas auparavant, la multiplication des charlatans et des orateurs du mal et tout ceci s’est déjà produit.
De même, parmi ces signes le fait que certaines personnes prétendent être prophète [ceci est de la mécréance car il n’y a pas de nouveaux Prophètes après le Prophète MouHammad] et ceci est advenu.
De même le changement de l’état de l’air, en été il devient comme en hiver et en hiver il devient comme en été, la diminution de la science de la religion et la grande ignorance de la religion, la multiplication des meurtres, de l’injustice, le temps qui semble court, le rapprochement des marchés les uns des autres ; et les différentes communauté qui attaquent la communauté de notre prophète comme des gens affamés se précipitent et entourent un plat de nourriture ; ils les attaquent de toute parts ; et tout ceci est advenu.
Parmi les derniers petits signes, c’est l’apparition de Al-Mahdiyy, le bien guidé, et ceci est confirmé dans le Hadîth SaHîH rapporté par Ibnou Hibbân dans son SaHîH, Abôu Dâwôud dans ses Sounan, At-Tirmîdhiyy dans son jâmi` et Al-Hâkim dans al-Moustadrak du Hadîth de `Abdou l-Lâh fils de Mas`ôud que Allâh l’agrée, d’après le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam qu’il a dit :
« لا تقوم السّاعة حتّى يملك الناس رجلٌ من أهل بيتي يواطئ اسمُهُ اسمي واسمُ أبيه اسم أبي فيملؤها [الأرض] قسطا وعدلا »
ce qui signifie : « Le jour du Jugement n’arrivera pas avant que les gens ne soient gouvernés par un homme qui fait partie de ma famille, dont le nom est semblable au mien et le nom de son père est semblable au nom de mon père. Il remplira la terre d’équité et de justice », il s’appelle donc MouHammad fils de `Abdou l-Lâh et il est soit un Houçayniyy soit un Haçaniyy, c’est à dire un descendant de al-Haçan ou de al-Houçayn les deux fils de FâTimah [la fille du Prophète] que Allâh l’agrée.
Il est parvenu que quand il se manifestera, il sera accompagné d’un ange qui dira : « voici le Calife agréé par Allâh, Al-Mahdiyy suivez-le ».
Il est parvenu aussi que la première fois qu’il apparaîtra, il sortira de Médine avec mille anges et il ira à La Mecque où l’attendront trois cent saints qui seront les premiers à lui faire un pacte d’obéissance.
Ensuite sortira une armée pour le combattre et Allâh fait que la terre les ensevelisse entre la Mecque et Médine.
Par la suite al-Mahdiyy ira au pays de ach-Châm [Palestine, Jordanie, Syrie et le Liban] et durant son époque, il y aura une famine. Mais le croyant complet sera rassasié grâce au tasbîH [le fait de dire soubHâna l-Lâh] et au taqdîs (ta`DHîm), qui est le fait d’évoquer Allâh et de Le glorifier.
Les grands signes de la fin du monde sont au nombre de dix :
1. la sortie de ad-dajjâl, le charlatan ou l’imposteur, on l’appelle aussi al-‘a`war (le borgne) et aussi al-macîH ad-dajjâl (le faux messie)
2. la descente du prophète `Içâ du ciel.
3. la sortie de ya’jouj et ma’jouj [le peuple de gog et magog].
4. le levé du soleil à partir de son couchant.
5. la sortie de la bête de la terre (animal particulier) ad-dâbbah.
Le quatrième et le cinquième signe se produisent le même jour entre l’aube et aD-DouHâ [environ vingt minutes après le lever du soleil] ; après cela aucun repentir ne sera plus accepté.
La bête de la terre Ad-dâbbah parle aux gens et distingue entre le musulman et le mécréant, elle les reconnaîtra et personne ne peut s’échapper d’elle.
6. une fumée va descendre et se propager sur terre. Le non-musulman faillira mourir de cette fumée quant au musulman, elle aura comme l’effet d’un rhume sur lui.
7. Trois ouvertures dans la terre qui ensevelira ce qui est dessus ; ce sont trois fissures : une à l’est, une à l’ouest et une dans la Péninsule arabique et ces trois fissures ne se produiront qu’après la sortie de ad-dajjâl et la descente de `Içâ `alayhi s-Salâm. Ces trois fissures se produiront en étant rapprochées, certains savants ont dit qu’il se peut qu’elles se produiront au même moment. Les trois ouvertures constituent chacun un signe distinct.
10. un feu qui va venir du fond de Aden, qui est une terre au Yémen ; les gens vont se diriger vers l’ouest pour échapper à ce feu.
Citons maintenant quelques détails concernant ces signes :
Ad-Dajjâl ou Al-MacîH al-kadh-dhâb (le menteur). Le mot macîH veut dire « celui qui se déplace beaucoup sur terre ». Il parcourt la terre en un an et demi. Il ira dans toutes les régions sauf la Mecque et Médine où il ne pourra pas pénétrer. Il a été confirmé que ad-Dajjâl voudra entrer à Médine mais il trouvera un ange avec une épée brandie à chacune des entrées de Médine et il s’enfuira.
Le déplacement de ad-dajjâl est très étrange, il est différent du notre ; Allâh lui facilite le déplacement pour qu’il soit une épreuve par laquelle Allâh éprouve qui Il veut parmi Ses créatures ; certes Dieu guide qui Il veut et égare qui Il veut.
Ad-Dajjâl sera une cause d’égarement pour ceux à qui Allâh a prédestiné l’égarement ; il sera une cause de discorde. Allâh éprouve Ses esclaves par ce qu’ IL veut.
Ad-Dajjâl dira aux gens : « je suis votre Dieu ». Il va leur montrer des choses qui vont les tromper ; les mécréants des fils de Isrâ’îl vont croire en lui et certains autres également pour qui Allâh a prédestiné l’égarement.
Tellement il se déplace sur terre, il est appelé MacîH, mais comme il égare les gens, on l’appelle ad-Dajjâl ou l’imposteur.
Allâh fera que ces gens qui suivront ad-Dajjâl soient repus et rassasiés, Allâh leur donne la subsistance alors que les croyants qui vont le démentir auront une famine mais Allâh leur facilite grâce au tasbîH et au taqdîs qui tiendront lieu de nourriture pour eux et la faim ne leur nuira pas.
Lorsque que notre maître `Içâ (Jésus) arrivera sur terre, il va rencontrer Al-Mahdiyy qui s’apprêtait à faire la prière avec les croyants et `Içâ laissera Al-Mahdiyy diriger la prière pour montrer l’honneur de la communauté de notre maître MouHammad et pour indiquer qu’il est descendu pour appliquer la Loi de MouHammad sur terre.
Dans l’époque de notre maître `Içâ, ad-Dajjâl sera tué et après cela il y aura le bien être et la paix. La terre va sortir de ses entrailles ce qu’elle a comme or. Tellement il y aura des richesses, il n’y aura personne qui acceptera l’aumône.
Al-‘a`war ad-Dajjâl [le borgne, l’imposteur] est un homme et le plus plausible est qu’il est des fils de Isrâ’îl ; un de ses yeux est proéminent, l’autre est effacé, c’est pour cela qu’il est surnommé le borgne. Actuellement, il est emprisonné sur une île ; les anges l’ont emprisonné en ce lieu. Cette île n’est pas connue. Le compagnon Tamîm Ibnou ‘Aws l’a vu et l’a rencontré directement sur cette île ; le compagnon était monté sur un bateau avec ceux qui étaient avec lui puis ils se sont éloignés et perdus en mer pendant un mois ; ils sont arrivés sur une î le et ont rencontré ad-dajjâl, il était attaché avec des chaines, il avait une forte corpulence, il leur a adressé la parole en langue arabe, il a dit : « Je suis untel » et il les a interrogés sur certaines choses. Il leur a dit : « Est-ce que telle chose est arrivée ? » Il leur a dit au sujet du Prophète : « Est ce que le Prophète arabe est apparu ? ». Par la suite le Prophète a reçu la révélation de ce qui est semblable à ce que ce compagnon a vu de ad-dajjâl.
Par épreuve, Allâh manifeste sur les mains de ad-dajjâl des choses extraordinaires, [qui ne sont pas appelées miracle – mou`jizah – car le miracle – mou`jizah – est ce qui arrive sur les mains d’un prophète. Ceci est appelé istidrâj en arabe, qui signifie littéralement : » ce par quoi l’on entraîne « , car ad-dajjâl entraîne les gens à la mécréance], ainsi il coupe en deux un croyant et il le ramène par la volonté de Allâh à la vie et lorsqu’il revient à la vie, l’homme dit : « Cela n’a fait qu’augmenter ma certitude que tu es un menteur » ; de même il ordonne à la pluie de tomber et elle tombe et il ordonne à la terre de faire pousser les plantes et elles poussent. Il a avec lui deux fleuves : un fleuve de feu qui est une fraîcheur pour les croyants et un fleuve d’eau qui est un feu pour eux.
Au tout début de l’apparition de ad-dajjâl, un jour sera comme une année, ensuite un jour comme un mois et un jour comme une semaine. Trois ans avant son apparition, le tiers de la quantité de pluie sera retenu [la quantité d’eau qui tombe est toujours la même d’une année à l’autre mais c’est la répartition qui change], deux ans avant son apparition, les deux tiers seront retenus et un an avant son apparition, toute l’eau sera retenue et il n’y aura donc pas de pluie.
Ad-dajjâl rencontrera notre maître `Içâ `alayhi s-Salâm en Palestine et `Içâ va le tuer aux portes du village Loudd, qui se trouve en Palestine.
Quant à Ya’jouj et Ma’jouj – Gog et Magog -, à l’origine, ce sont deux tribus d’êtres humains, ils sont tous mécréants. Le lieu où ils résident est inconnu pour les gens. Ils sont dans l’une des extrémités de la terre. Allâh ta`âlâ les a voilés pour les gens. C’est un homme qui s’appelle AS-Sa`ab Dhou l-Qarnayn, un homme vertueux qui faisait partie des plus grands des saints [‘awliyâ’ au pluriel et waliyy au singulier, le saint est le musulman qui fait tout ce que Dieu a ordonné et évite tous les interdits et qui persévère à accomplir les œuvres surérogatoires], qui les a emprisonnés pour qu’ils ne puissent pas parvenir jusqu’à nous. Par la toute-puissance de Allâh, il a construit comme un barrage.
Dhou l-Qarnayn avait parmi ses prodiges (karâmah) le vent qui l’emportait d’est en ouest, Allâh lui a accordé ces prodiges car c’était un grand waliyy ; ainsi il a construit un barrage comme une montagne très élevée en fer, sur laquelle du cuivre à été fondu, elle est devenue ainsi extrêmement solide. Aucun humain n’arrive à l’escalader d’une voie habituelle. Ya’jouj et Ma’jouj essaient de traverser cette montagne. Chaque jour, ils font des tentatives mais ils ne peuvent pas. Chaque jour après un long travail, ils disent : « demain, nous allons poursuivre ». Quand ils reviennent le lendemain, ils trouvent que le trou qu’ils avaient commencé était à nouveau bouché. Jusqu’au jour où ils vont dire : « demain nous allons poursuivre, inchâ’a l-Lâh ». Le lendemain, lorsqu’ils vont revenir, ils vont trouver que ce qu’ils avaient commencé la veille était tel quel et ils vont continuer à creuser la montagne et parvenir à sortir.
Ya’jouj et Ma’jouj ont une particularité : l’un d’entre eux ne meurt qu’après avoir laissé mille de ses descendants ou plus, c’est-à-dire qu’ils se multiplient beaucoup, tout comme le Messager a cité cela. Ainsi, avant leur sortie, leur nombre sera très grand au point que tous les humains, au Jour du Jugement, par leur nombre représentent comme un pour cent par rapport au nombre de Ya’jouj et Ma’jouj . Allâh sait plus que tout autre comment ils vivent maintenant et ce qu’ils mangent ; et ce n’est pas confirmé ce que certains disent que leurs oreilles sont longues de sorte qu’ils dorment sur l’une d’entre elles et qu’ils se couvrent avec l’autre et qu’ils sont de petite taille. L’histoire de Dhou l-Qarnayn construisant le barrage pour enfermer Ya’jouj et Ma’jouj est citée dans le Qour’ân dans sôurat Al-Kahf.
À leur époque, il y aura une famine, ils vont passer auprès du lac de Tibériade qui se trouve en Palestine, ils vont en boire toute l’eau ; et lorsque le dernier va passer, il dira : « ici, il y avait de l’eau ».
Les musulmans ne vont pas les combattre tellement leur nombre est grand. Notre maître `Içâ avec les croyants vont aller à la montagne AT-Tôur [une montagne qui se trouve au Sinaï ]. Ils invoqueront Allâh et ils supplieront Allâh pour qu’Il anéantisse ces deux tribus. Allâh fait descendre sur eux des vers qui pénètreront dans le cou de chacun d’entre eux et qui provoqueront leur mort. Ensuite, Allâh envoie des volatiles qui vont transporter leurs cadavres et les jeter dans la mer et Allâh fait que la pluie tombe pour nettoyer la terre de leurs traces. Ces gens-là vont apparaître une certaine période après la descente de notre maître `Içâ.
Quant à la descente de `Içâ `alayhi s-Salâm du ciel ceci est confirmé par des Hadîth SaHîH ; ainsi Abôu Dâwôud a rapporté dans ses Sounan, AHmad dans son Mousnad, Al-Bayhaqiyy et d’autres que le Messager de Allâh a dit :
« ليس بيني وبينه نبي وإنه نازل فإذا رأيتموه فاعرفوه : رجل مربوع إلى الحمرة والبياض بين مُمَصّرتين كأن رأسه يقطر وإن لم يصبه بلل فيقاتل الناس على الإسلام فيدق الصليب ويقتل الخنزير ويضع الجزية ويهلك الله في زمانه الملل كلها إلا الإسلام ويهلك المسيح الدجال فيمكث في الأرض أربعين سنة ثم يتوفى فيصلّي عليه المسلمون »
Ce qui signifie : « Il n’y a pas entre lui (Jésus `Içâ) et moi de prophète et il va certes descendre. Lorsque vous le verrez, vous le reconnaîtrez : un homme de taille moyenne, d’un teint blanc teinté de rouge. C’est comme si ses cheveux ruisselaient d’eau. Il va combattre les gens pour qu’ils rentrent en l’Islam. Il cassera les croix et tuera les porcs. Allâh fait que dans son époque toutes les communautés autre que la communauté de l’Islam seront anéanties. Ce sera lui qui va tuer le borgne imposteur. Il restera quarante ans sur terre. Ensuite, il va mourir et les musulmans accompliront la prière funéraire en sa faveur ».
Parmi les choses étonnantes qui vont se produire à cette époque-là, c’est que Allâh fait parler les arbres et les pierres, qui vont dire : « Ô toi musulman, voici un mécréant des fils de Isrâ’îl qui se cache derrière moi. Viens et tue-le » sauf une catégorie d’arbre qui s’appelle al-gharqad, qui ne va pas indiquer qu’il y a un d’entre eux qui est caché derrière lui car c’est un de leurs arbres.
Al-Macîh `Içâ `alayhi s-Salâm, lorsqu’ il va descendre du ciel, il aura ses mains posées sur les ailes de deux anges. Il va descendre auprès d’une tour blanche à l’est de Damas, tout comme l’a mentionné le Messager de Allâh dans le Hadîth ; bien qu’à cette époque cette tour blanche n’existait pas à l’est de Damas ; mais maintenant elle existe telle que l’a décrite le Messager de Allâh ; c’est comme la tour de projecteurs qui a été construite pour l’aéroport à l’est de Damas.
`Içâ, lorsqu’il va descendre, il va rencontrer Al-Mahdiyy au pays du Châm ; ach-Châm n’est pas uniquement la Syrie, cela comprend aussi le Liban, la Jordanie, et la Palestine, tout cela s’appelle Ach-Châm. Ach-Châm s’étend de Al-Arîch jusqu’à Bâlis.
La parole du prophète qui signifie : « Ensuite, il mourra et les musulmans accompliront la prière funéraire en sa faveur » indique que `Içâ n’est pas encore mort ; mais il a été élevé vivant de la terre jusqu’au ciel à l’état d’éveil. Celui qui prétend qu’il est mort sans être tué, ni accroché sur une potence, il se sera trompé.
Il a été rapporté que le prophète `Îçâ vivra 40 ans et il se mariera et il aura deux enfants.
Le Messager a décrit la couleur de la peau de `Içâ dans une version SaHîH rapportée par Al-Boukhâriyy, la couleur de sa peau est comme la couleur de la terre et il y a d’autres versions ; cela indique qu’il n’est pas d’un blanc éclatant mais légèrement brun avec une légère blancheur et rougeur.
Allâh ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré :
﴿ إِذْ قَالَ اللّهُ يَا عِيسَى إِنِّي مُتَوَفِّيكَ وَرَافِعُكَ إِلَيَّ وَمُطَهِّرُكَ مِنَ الَّذِينَ كَفَرُواْ وَجَاعِلُ الَّذِينَ اتَّبَعُوكَ فَوْقَ الَّذِينَ كَفَرُواْ إِلَى يَوْمِ الْقِيَامَةِ ﴾
ce qui signifie : « Allâh dit : Ô `Içâ Je te ferai mourir après t’avoir élevé à l’endroit qui est honoré selon Mon Jugement [c’est à dire le ciel] ; et Je te délivre de ceux qui ont mécru [les mécréants des fils de Isrâ’îl] et J’accorde à ceux qui t’ont suivi [c’est à dire les musulmans] d’être au dessus des mécréants jusqu’au jour du Jugement » [sôurat ‘Ali `Imrân ‘Ayah 55], dans l’expression de la ‘Ayah, le terme (moutawaffîka) a été cité avant le terme ( râfi`ouka ), mais dans le sens, ( râfi`ouka ) vient avant ( moutawaffîka ) ; donc l’ordre selon le sens : Je t’élève à l’endroit qui est honoré selon Mon Jugement c’est à dire le ciel, et et Je te délivre de ceux qui ont mécru c’est à dire les mécréants des fils de Isrâ’îl ; et Je te ferai mourir c’est à dire après t’avoir fait descendre sur terre ; ceci est le sens correcte conforme aux Hadîth, et ainsi a expliqué la ‘Ayah `Abdou l-LAh Ibnou `AbbAs, l’exégète par excellence du Qour’ân, en faveur de qui le Prophète a fait une invocation pour que Allâh lui accorde la science de l’explication des sens du Qour’ân.
Il y a d’autres ‘Ayah du Qour’ân où deux informations sont citées l’une après l’autre alors que la première à être citée vient chronologiquement après la deuxième comme dans sôurat Al-‘A`lâ ‘Ayah 4 et 5, Allâh ta`âlâ dit :
﴿ وَالَّذِي أَخْرَجَ الْمَرْعَى ﴿4﴾ فَجَعَلَهُ غُثَاء أَحْوَى ﴿5﴾ ﴾
ce qui signifie : « C’est Allâh Qui fait pousser les plantes et IL a fait qu’elle soient ghouthâ’an [sèches et cassées], ‘aHwâ [vertes et souples] ». Or la plante généralement est d’abord verte et devient ensuite sèche et cassée. Donc cette inversion par énumération dans un ordre chronologique inverse existe déjà dans d’autre ‘Ayah du Qour’ân.
Par ailleurs il est possible d’expliquer ( moutawaffîka ) par : Je t’élève de la terre en étant vivant.
Ainsi les deux explications sont valables ; mais ce qui n’est pas valable, c’est de prétendre que `Içâ serait mort avant qu’il ne soit élevé au ciel car ceci va contredire le Hadîth rapporté par Abôu Dâwôud et d’autres, dans lequel il est mentionné que `Içâ va descendre [cité précédemment]. Le Qour’ân ne contredit pas la parole du Prophète.
Il y a eu un groupe d’égarés qui s’appelle Qadyâniyyah ou AHmadiyyah, qui suivent un homme qui s’appelle Ghoulâm AHmad Al-Qadiyâniyy, relativement à une région au Pakistan Qadiyân. Ils ont prétendu que `Içâ le fils de Maryam est mort, qu’il a été accroché à un poteau. Ghoulâm AHmad est un charlatan. C’est un homme qui a prétendu qu’il était (prophète) et il a dit qu’il était (Al-MacîH ), celui qui est attendu ! Pour induire les gens en erreur et faire passer sa supercherie, il a dit (je suis prophète à l’ombre de MouHammad ) ! La prétention à la prophétie contredit la parole de notre maître MouHammad qu’il n’y aura pas de nouveau prophète après lui. N’est pas musulman celui qui dit qu’il est nouveau prophète après notre maître MouHammad.
Allâh dit au sujet du prophète MouHammad :
﴿ وَخَاتَمَ النَّبِيِّينَ ﴾
ce qui signifie : « et le dernier des prophètes » [Al-‘Ahzab / 40]. Le Messager de Allâh a dit ce qui signifie : «Le message et la prophétie sont interrompus après moi. Il n’y aura pas de nouveau prophète après moi ni de messager ».
Ibnou Abî Hâtim et An-Naçâ’iyy ont rapporté de Ibnou `Abbâs le récit suivant : » `Içâ était avec douze de ses compagnons dans une maison. Il leur a dit : » Il y aura parmi vous qui va mécroire en moi après avoir été croyant. Qui d’entre vous aura mes traits, va être tué à ma place et sera mon compagnon au Paradis ? « . Un jeune homme, le plus jeune d’entre eux s’est levé et lui a dit : » moi » et `Içâ lui a dit : » assieds-toi « . Puis il a posé à nouveau la question et de nouveau le jeune homme s’est proposé et `Içâ lui a dit à nouveau : » assieds-toi « . Il a posé à nouveau la question et le jeune homme s’est de nouveau proposé une troisième fois. Cette fois-ci, `Içâ lui a dit : » ce sera toi ! » Ainsi ce jeune homme a reçu les traits de `Içâ et ce fut ce jeune homme qui a été pris et accroché à un poteau après que `Içâ ait été élevé à partir d’une ouverture dans le toit de la maison. Les mécréants des fils de Isrâ’îl qui voulaient tuer `Içâ ont pris le jeune homme à la place de `Içâ ; cette parole rapportée de `Abdou l-Lâh Ibnou `Abbâs a une chaîne de transmission du degré SaHîH.
L’ouverture dans le toit de la maison, c’est comme une fenêtre au toit, qui se trouve généralement dans un coin de la maison.
Ce que certains rapportent que ce serait un mécréant des fils de Isrâ’îl qui serait venu accompagné d’autres mécréants des fils de ‘Isrâ’îl pour leur indiquer où se trouve `Içâ et que lorsqu’il était entré dans la maison, il a reçu les traits de al-MacîH, ils ont pensé que c’était lui et qu’ils l’ont tué, tout ceci n’est pas confirmé ! Mais beaucoup d’historiens le citent. Ce qui est correct, c’est ce que dit `Abdou l-Lâh Ibnou `Abbâs à savoir, qu’il s’agissait d’un des compagnons de `Içâ.
À la fin des temps, la foi et l’Islam vont se retirer dans Médine. La dernière des villes de l’Islam à être anéantie sera Médine, tout comme cela est parvenu dans le Hadîth rapporté par at-Tirmîdhiyy, ce qui signifie : « La dernière des villes de l’Islam anéantie, ce sera Médine l’Illuminée « . Nécessairement, Médine sera dans un meilleur état que les autres villes que ce soit dans le passé ou dans l’avenir. Cette information est déduite du Hadîth rapporté par Mouslim. Certains ont contredit ce Hadîth SaHîH et prétendu que Najd était meilleure. Il est connu chez eux que celui qui était dans le Hijaz et qui revient dans la région de Najd, dont la capital est Ar-Riyad, ils disent : (al-hamdou li l-Lâh que nous sommes revenus dans la maison de la foi). Le prophète a dit de Najd ce qui signifie : « C’est de là-bas que va sortir la force du chayTân » rapporté par Al-Boukhâriyy.
À la fin des temps, le Qour’ân sera élevé au ciel et il ne restera plus une ‘Ayah du Qour’ân sur terre. C’est à cette époque que Al-KhaDir va mourir. C’est un homme vertueux selon un avis et un prophète selon un autre avis et ceci est l’avis le plus fort. Il est encore vivant et ce depuis l’époque de Dhou l-Qarnayn.
Après les dix grands signes annonciateurs du Jour du Jugement, le Jour du Jugement va venir. À cette époque viendra un temps où il n’y aura que des mécréants sur terre et c’est à ce moment là que va se terminer la vie dans ce bas monde. Cent ans avant la fin de cette vie, il y aura un vent qui passera sous l’aisselle de chaque musulman et tous les musulmans vont mourir. Il ne restera que les mécréants. L’ange ‘Isrâfîl va souffler dans le cor, [qui est un instrument dans lequel on souffle et qui émet un son]. Ils seront terrorisés en entendant ce son terrible. Les cœurs des mécréants en seront déchirés et ils mourront suite au son qu’ils vont entendre. Les jinns mécréants vont mourir à ce moment-là, il n’y aura pas un seul humain ni un seul jinn sur terre sans être déjà mort. Quant à ceux qui sont morts auparavant, les musulmans et les mécréants, ils vont s’évanouir. Seul les martyrs de combat ne s’évanouiront pas. Le Prophète a dit ce qui signifie : « Les gens vont être évanouis au Jour du Jugement je serai le premier à me réveiller et quand je me réveille, je vois que Môuçâ a sa main sur un des piliers du Trône mais je ne sais pas s’il s’est réveillé avant moi ou s’il ne s’est pas évanoui » rapporté par al-Boukhâriyy.
Quand les prophètes vont s’évanouir à ce moment-là ils ne ressentiront pas de douleur et de même les pieux.
Après la mort des humains, les anges vont mourir et le dernier à mourir c’est `Azrâ’îl – l’ange chargé d’ôter les âmes -. Certains savants ont dit : seront exceptés les anges qui sont en charge du Paradis, les anges qui sont en charge de l’enfer et ceux qui portent le Trône et également les femmes du Paradis (Al-Hour al-`în ) et les serviteurs du Paradis (Al-Wildân al-Moukhalladôun ). Après ce premier souffle dans le cor, Allâh ressuscite ‘Isrâfîl qui va souffler une seconde fois dans le cor. Il s’écoulera quarante ans entre le premier et le deuxième souffle. Tous ceux qui étaient morts vont revenir à la vie. Les morts vont sortir de leur tombe et après cela, il y aura l’interrogation. Les gens seront interrogés sur ce qu’ils ont fait dans cette vie du bas monde et leurs actes leur seront exposés.
Il a été rapporté dans le Hadîth que la fin du monde aura lieu un vendredi.
Le Messager de Dieu a dit :
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم: » لا تقوم الساعة حتى يَحْسِرَ (ينكشف) الفرات عن جبل من ذهب يقتتل عليه، فيقتل من كل مائة تسعة وتسعون، فيقول كل رجل منهم: لعلي أن أكون أنا أنجو ».
و في رواية قال: قال رسول الله صلى الله عليه وسلم: « يوشك أن يَحْسِرَ الفرات عن كنز من ذهب، فمن حضره فلا يأخذ منه شيئاً » متفق عليه (أي رَوَاهُ الْبُخَارِيُّ وَ مُسْلِمٌ)
ce qui signifie : « L’Heure [annonçant la fin du monde] ne viendra, qu’après que l’Euphrate [fleuve qui traverse la Turquie, la Syrie et l’Irak] laissera apparaitre une montagne d’or, pour laquelle ils [les gens] vont s’entretuer. Sur chaque 100 [personnes], 99 seront tués. Chaque homme d’entre eux dira : « Il se peut que se soit moi qui serait sauvé/qui réussisserait » ».
Et dans une version, ce qui signifie : « De l’Euphrate apparaîtra un trésor d’or, celui [d’entre vous] qui est présent, alors qu’il n’en prenne rien ». Rapporté par Al-Boukhâriyy et Mouslim.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent. Et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’Islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
Allâh Tabâraka wa ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré :﴿ اقْتَرَبَتِ السَّاعَةُ وَانشَقَّ الْقَمَرُ ﴾
Ce qui signifie : « L’heure du jour du Jugement se rapproche et la lune s’est fendue en deux »[sôurat Al-Qamar / 1].
Un des miracles de notre Prophète c’est effectivement lorsque la lune s’est fendue en deux. Notre Prophète avait eu ce miracle d’où la mention de ce miracle dans sôurat Al-Qamar.
Allâh `azza wa jall dit aussi :
﴿يَسْأَلُونَكَ عَنِ السَّاعَةِ أَيَّانَ مُرْسَاهَا ﴿٤٢﴾ فِيمَ أَنتَ مِن ذِكْرَاهَا ﴿٤٣﴾ إِلَىٰ رَبِّكَ مُنتَهَاهَا ﴿٤٤﴾ إِنَّمَا أَنتَ مُنذِرُ مَن يَخْشَاهَا ﴿٤٥﴾﴾
Ce qui signifie : « Ils t’interrogent au sujet du jour du Jugement quand aura-t-il lieu mais tu ne le sais pas ; seul Allâh sait cela …», [sôurat An-Nâzi`ât / 42-43].
En effet, Seul Allâh sait la date exacte du jour du jugement. Ainsi devient mécréant celui qui prétend que la fin du monde aura lieu telle date, car ainsi il aura démenti Allâh et Son Messager, comme celui qui dit que la fin du monde aura lieu le 21/12/2012 (même en plaisantant, voir : chapitre sur l’apostasie).
Le Prophète Salla lLâhou `alayhin wa sallam :
« إِنَّ العَبْدَ لَيَتَكَلَّمُ بِالكَلِمَةِ لا يَرىَ بِهَا بَأْساً يَهْوِي بِهَا فِي النَّارِ سَبْعِينَ خَرِيفاً »
(‘inna l-`abda layatakallamou bil-kalimati lâ yarâ bihâ ba’san yahwî bihâ fi n-nâri sab`îna kharîfâ)
qui signifie : « Certes, il arrive que quelqu’un dise une parole dans laquelle il ne voit pas de mal, mais à cause de laquelle il chutera en enfer pendant soixante-dix automnes ». C’est-à-dire une distance parcourue en soixante-dix ans de chute pour atteindre le fond de l’enfer, le fond de l’enfer étant réservé aux mécréants. Ce Hadîth a été rapporté par At-Tirmîdhiyy, qui lui a donné le degré de Haçan.
Dans le Hadîth rapporté par Mouslim l’ange Gabriel -Jibrîl- a interrogé le Prophète Salla lLâhou `alayhi wa sallam en disant :
قَالَ فَأَخْبِرْنِي عَنْ السَّاعَةِ. قَالَ : ((مَا الْمَسْئُولُ عَنْهَا بِأَعْلَمَ مِنْ السَّائِلِ)) قَالَ فَأَخْبِرْنِي عَنْ أَمَارَاتِهَا. قَالَ (أَنْ تَلِدَ الأَمَةُ رَبَّتَهَا وَأَنْ تَرَى الْحُفَاةَ الْعُرَاةَ الْعَالَةَ رِعَاءَ الشَّاءِ يَتَطَاوَلُونَ فِي الْبُنْيَانِ)).
Ce qui signifie : « « Informe-moi au sujet de l’heure du Jour Dernier, le Prophète a dit : « Celui qui a été interrogé n’en sait pas plus que celui qui l’interroge », Jibrîl a dit : « Alors, parles moi de ses signes annonciateurs », et le Prophète lui répondit : « Ce sera lorsque la femme esclave donnera naissance à sa maîtresse, lorsque tu verras les va-nu-pieds, mal vêtus, nécessiteux qui gardent les troupeaux se faire élever des constructions de plus en plus hautes » ».
Par ailleurs le jour du jugement n’aura pas lieu avant que ne se manifestent certains signes qui sont classés en deux catégories : les petits signes de la fin du monde et les grands signes de la fin du monde.
Concernant les petits signes annonciateurs du jour du Jugement, il y a parmi ces petits signes là ceux dont le Messager nous a parlé. Dans un Hadîth rapporté par Mouslim lorsque l’ange Jibrîl a questionné notre prophète aux sujets des signes annonciateurs du jour du jugement, le Prophète a répondu ce qui signifie : « Le jour où la femme esclave donne naissance à une femme libre ; et que tu vois ceux qui étaient nus pieds mal habillés et bergers construire en hauteur », et ceci s’est déjà produit.
Aussi, parmi les petits signes, il y a que des montagnes vont disparaître, la multiplication des tremblements de terre, la multiplication des maladies que les gens ne connaissaient pas auparavant, la multiplication des charlatans et des orateurs du mal et tout ceci s’est déjà produit.
De même, parmi ces signes le fait que certaines personnes prétendent être prophète [ceci est de la mécréance car il n’y a pas de nouveaux Prophètes après le Prophète MouHammad] et ceci est advenu.
De même le changement de l’état de l’air, en été il devient comme en hiver et en hiver il devient comme en été, la diminution de la science de la religion et la grande ignorance de la religion, la multiplication des meurtres, de l’injustice, le temps qui semble court, le rapprochement des marchés les uns des autres ; et les différentes communauté qui attaquent la communauté de notre prophète comme des gens affamés se précipitent et entourent un plat de nourriture ; ils les attaquent de toute parts ; et tout ceci est advenu.
Parmi les derniers petits signes, c’est l’apparition de Al-Mahdiyy, le bien guidé, et ceci est confirmé dans le Hadîth SaHîH rapporté par Ibnou Hibbân dans son SaHîH, Abôu Dâwôud dans ses Sounan, At-Tirmîdhiyy dans son jâmi` et Al-Hâkim dans al-Moustadrak du Hadîth de `Abdou l-Lâh fils de Mas`ôud que Allâh l’agrée, d’après le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam qu’il a dit :
« لا تقوم السّاعة حتّى يملك الناس رجلٌ من أهل بيتي يواطئ اسمُهُ اسمي واسمُ أبيه اسم أبي فيملؤها [الأرض] قسطا وعدلا »
ce qui signifie : « Le jour du Jugement n’arrivera pas avant que les gens ne soient gouvernés par un homme qui fait partie de ma famille, dont le nom est semblable au mien et le nom de son père est semblable au nom de mon père. Il remplira la terre d’équité et de justice », il s’appelle donc MouHammad fils de `Abdou l-Lâh et il est soit un Houçayniyy soit un Haçaniyy, c’est à dire un descendant de al-Haçan ou de al-Houçayn les deux fils de FâTimah [la fille du Prophète] que Allâh l’agrée.
Il est parvenu que quand il se manifestera, il sera accompagné d’un ange qui dira : « voici le Calife agréé par Allâh, Al-Mahdiyy suivez-le ».
Il est parvenu aussi que la première fois qu’il apparaîtra, il sortira de Médine avec mille anges et il ira à La Mecque où l’attendront trois cent saints qui seront les premiers à lui faire un pacte d’obéissance.
Ensuite sortira une armée pour le combattre et Allâh fait que la terre les ensevelisse entre la Mecque et Médine.
Par la suite al-Mahdiyy ira au pays de ach-Châm [Palestine, Jordanie, Syrie et le Liban] et durant son époque, il y aura une famine. Mais le croyant complet sera rassasié grâce au tasbîH [le fait de dire soubHâna l-Lâh] et au taqdîs (ta`DHîm), qui est le fait d’évoquer Allâh et de Le glorifier.
Les grands signes de la fin du monde sont au nombre de dix :
1. la sortie de ad-dajjâl, le charlatan ou l’imposteur, on l’appelle aussi al-‘a`war (le borgne) et aussi al-macîH ad-dajjâl (le faux messie)
2. la descente du prophète `Içâ du ciel.
3. la sortie de ya’jouj et ma’jouj [le peuple de gog et magog].
4. le levé du soleil à partir de son couchant.
5. la sortie de la bête de la terre (animal particulier) ad-dâbbah.
Le quatrième et le cinquième signe se produisent le même jour entre l’aube et aD-DouHâ [environ vingt minutes après le lever du soleil] ; après cela aucun repentir ne sera plus accepté.
La bête de la terre Ad-dâbbah parle aux gens et distingue entre le musulman et le mécréant, elle les reconnaîtra et personne ne peut s’échapper d’elle.
6. une fumée va descendre et se propager sur terre. Le non-musulman faillira mourir de cette fumée quant au musulman, elle aura comme l’effet d’un rhume sur lui.
7. Trois ouvertures dans la terre qui ensevelira ce qui est dessus ; ce sont trois fissures : une à l’est, une à l’ouest et une dans la Péninsule arabique et ces trois fissures ne se produiront qu’après la sortie de ad-dajjâl et la descente de `Içâ `alayhi s-Salâm. Ces trois fissures se produiront en étant rapprochées, certains savants ont dit qu’il se peut qu’elles se produiront au même moment. Les trois ouvertures constituent chacun un signe distinct.
10. un feu qui va venir du fond de Aden, qui est une terre au Yémen ; les gens vont se diriger vers l’ouest pour échapper à ce feu.
Citons maintenant quelques détails concernant ces signes :
Ad-Dajjâl ou Al-MacîH al-kadh-dhâb (le menteur). Le mot macîH veut dire « celui qui se déplace beaucoup sur terre ». Il parcourt la terre en un an et demi. Il ira dans toutes les régions sauf la Mecque et Médine où il ne pourra pas pénétrer. Il a été confirmé que ad-Dajjâl voudra entrer à Médine mais il trouvera un ange avec une épée brandie à chacune des entrées de Médine et il s’enfuira.
Le déplacement de ad-dajjâl est très étrange, il est différent du notre ; Allâh lui facilite le déplacement pour qu’il soit une épreuve par laquelle Allâh éprouve qui Il veut parmi Ses créatures ; certes Dieu guide qui Il veut et égare qui Il veut.
Ad-Dajjâl sera une cause d’égarement pour ceux à qui Allâh a prédestiné l’égarement ; il sera une cause de discorde. Allâh éprouve Ses esclaves par ce qu’ IL veut.
Ad-Dajjâl dira aux gens : « je suis votre Dieu ». Il va leur montrer des choses qui vont les tromper ; les mécréants des fils de Isrâ’îl vont croire en lui et certains autres également pour qui Allâh a prédestiné l’égarement.
Tellement il se déplace sur terre, il est appelé MacîH, mais comme il égare les gens, on l’appelle ad-Dajjâl ou l’imposteur.
Allâh fera que ces gens qui suivront ad-Dajjâl soient repus et rassasiés, Allâh leur donne la subsistance alors que les croyants qui vont le démentir auront une famine mais Allâh leur facilite grâce au tasbîH et au taqdîs qui tiendront lieu de nourriture pour eux et la faim ne leur nuira pas.
Lorsque que notre maître `Içâ (Jésus) arrivera sur terre, il va rencontrer Al-Mahdiyy qui s’apprêtait à faire la prière avec les croyants et `Içâ laissera Al-Mahdiyy diriger la prière pour montrer l’honneur de la communauté de notre maître MouHammad et pour indiquer qu’il est descendu pour appliquer la Loi de MouHammad sur terre.
Dans l’époque de notre maître `Içâ, ad-Dajjâl sera tué et après cela il y aura le bien être et la paix. La terre va sortir de ses entrailles ce qu’elle a comme or. Tellement il y aura des richesses, il n’y aura personne qui acceptera l’aumône.
Al-‘a`war ad-Dajjâl [le borgne, l’imposteur] est un homme et le plus plausible est qu’il est des fils de Isrâ’îl ; un de ses yeux est proéminent, l’autre est effacé, c’est pour cela qu’il est surnommé le borgne. Actuellement, il est emprisonné sur une île ; les anges l’ont emprisonné en ce lieu. Cette île n’est pas connue. Le compagnon Tamîm Ibnou ‘Aws l’a vu et l’a rencontré directement sur cette île ; le compagnon était monté sur un bateau avec ceux qui étaient avec lui puis ils se sont éloignés et perdus en mer pendant un mois ; ils sont arrivés sur une î le et ont rencontré ad-dajjâl, il était attaché avec des chaines, il avait une forte corpulence, il leur a adressé la parole en langue arabe, il a dit : « Je suis untel » et il les a interrogés sur certaines choses. Il leur a dit : « Est-ce que telle chose est arrivée ? » Il leur a dit au sujet du Prophète : « Est ce que le Prophète arabe est apparu ? ». Par la suite le Prophète a reçu la révélation de ce qui est semblable à ce que ce compagnon a vu de ad-dajjâl.
Par épreuve, Allâh manifeste sur les mains de ad-dajjâl des choses extraordinaires, [qui ne sont pas appelées miracle – mou`jizah – car le miracle – mou`jizah – est ce qui arrive sur les mains d’un prophète. Ceci est appelé istidrâj en arabe, qui signifie littéralement : » ce par quoi l’on entraîne « , car ad-dajjâl entraîne les gens à la mécréance], ainsi il coupe en deux un croyant et il le ramène par la volonté de Allâh à la vie et lorsqu’il revient à la vie, l’homme dit : « Cela n’a fait qu’augmenter ma certitude que tu es un menteur » ; de même il ordonne à la pluie de tomber et elle tombe et il ordonne à la terre de faire pousser les plantes et elles poussent. Il a avec lui deux fleuves : un fleuve de feu qui est une fraîcheur pour les croyants et un fleuve d’eau qui est un feu pour eux.
Au tout début de l’apparition de ad-dajjâl, un jour sera comme une année, ensuite un jour comme un mois et un jour comme une semaine. Trois ans avant son apparition, le tiers de la quantité de pluie sera retenu [la quantité d’eau qui tombe est toujours la même d’une année à l’autre mais c’est la répartition qui change], deux ans avant son apparition, les deux tiers seront retenus et un an avant son apparition, toute l’eau sera retenue et il n’y aura donc pas de pluie.
Ad-dajjâl rencontrera notre maître `Içâ `alayhi s-Salâm en Palestine et `Içâ va le tuer aux portes du village Loudd, qui se trouve en Palestine.
Quant à Ya’jouj et Ma’jouj – Gog et Magog -, à l’origine, ce sont deux tribus d’êtres humains, ils sont tous mécréants. Le lieu où ils résident est inconnu pour les gens. Ils sont dans l’une des extrémités de la terre. Allâh ta`âlâ les a voilés pour les gens. C’est un homme qui s’appelle AS-Sa`ab Dhou l-Qarnayn, un homme vertueux qui faisait partie des plus grands des saints [‘awliyâ’ au pluriel et waliyy au singulier, le saint est le musulman qui fait tout ce que Dieu a ordonné et évite tous les interdits et qui persévère à accomplir les œuvres surérogatoires], qui les a emprisonnés pour qu’ils ne puissent pas parvenir jusqu’à nous. Par la toute-puissance de Allâh, il a construit comme un barrage.
Dhou l-Qarnayn avait parmi ses prodiges (karâmah) le vent qui l’emportait d’est en ouest, Allâh lui a accordé ces prodiges car c’était un grand waliyy ; ainsi il a construit un barrage comme une montagne très élevée en fer, sur laquelle du cuivre à été fondu, elle est devenue ainsi extrêmement solide. Aucun humain n’arrive à l’escalader d’une voie habituelle. Ya’jouj et Ma’jouj essaient de traverser cette montagne. Chaque jour, ils font des tentatives mais ils ne peuvent pas. Chaque jour après un long travail, ils disent : « demain, nous allons poursuivre ». Quand ils reviennent le lendemain, ils trouvent que le trou qu’ils avaient commencé était à nouveau bouché. Jusqu’au jour où ils vont dire : « demain nous allons poursuivre, inchâ’a l-Lâh ». Le lendemain, lorsqu’ils vont revenir, ils vont trouver que ce qu’ils avaient commencé la veille était tel quel et ils vont continuer à creuser la montagne et parvenir à sortir.
Ya’jouj et Ma’jouj ont une particularité : l’un d’entre eux ne meurt qu’après avoir laissé mille de ses descendants ou plus, c’est-à-dire qu’ils se multiplient beaucoup, tout comme le Messager a cité cela. Ainsi, avant leur sortie, leur nombre sera très grand au point que tous les humains, au Jour du Jugement, par leur nombre représentent comme un pour cent par rapport au nombre de Ya’jouj et Ma’jouj . Allâh sait plus que tout autre comment ils vivent maintenant et ce qu’ils mangent ; et ce n’est pas confirmé ce que certains disent que leurs oreilles sont longues de sorte qu’ils dorment sur l’une d’entre elles et qu’ils se couvrent avec l’autre et qu’ils sont de petite taille. L’histoire de Dhou l-Qarnayn construisant le barrage pour enfermer Ya’jouj et Ma’jouj est citée dans le Qour’ân dans sôurat Al-Kahf.
À leur époque, il y aura une famine, ils vont passer auprès du lac de Tibériade qui se trouve en Palestine, ils vont en boire toute l’eau ; et lorsque le dernier va passer, il dira : « ici, il y avait de l’eau ».
Les musulmans ne vont pas les combattre tellement leur nombre est grand. Notre maître `Içâ avec les croyants vont aller à la montagne AT-Tôur [une montagne qui se trouve au Sinaï ]. Ils invoqueront Allâh et ils supplieront Allâh pour qu’Il anéantisse ces deux tribus. Allâh fait descendre sur eux des vers qui pénètreront dans le cou de chacun d’entre eux et qui provoqueront leur mort. Ensuite, Allâh envoie des volatiles qui vont transporter leurs cadavres et les jeter dans la mer et Allâh fait que la pluie tombe pour nettoyer la terre de leurs traces. Ces gens-là vont apparaître une certaine période après la descente de notre maître `Içâ.
Quant à la descente de `Içâ `alayhi s-Salâm du ciel ceci est confirmé par des Hadîth SaHîH ; ainsi Abôu Dâwôud a rapporté dans ses Sounan, AHmad dans son Mousnad, Al-Bayhaqiyy et d’autres que le Messager de Allâh a dit :
« ليس بيني وبينه نبي وإنه نازل فإذا رأيتموه فاعرفوه : رجل مربوع إلى الحمرة والبياض بين مُمَصّرتين كأن رأسه يقطر وإن لم يصبه بلل فيقاتل الناس على الإسلام فيدق الصليب ويقتل الخنزير ويضع الجزية ويهلك الله في زمانه الملل كلها إلا الإسلام ويهلك المسيح الدجال فيمكث في الأرض أربعين سنة ثم يتوفى فيصلّي عليه المسلمون »
Ce qui signifie : « Il n’y a pas entre lui (Jésus `Içâ) et moi de prophète et il va certes descendre. Lorsque vous le verrez, vous le reconnaîtrez : un homme de taille moyenne, d’un teint blanc teinté de rouge. C’est comme si ses cheveux ruisselaient d’eau. Il va combattre les gens pour qu’ils rentrent en l’Islam. Il cassera les croix et tuera les porcs. Allâh fait que dans son époque toutes les communautés autre que la communauté de l’Islam seront anéanties. Ce sera lui qui va tuer le borgne imposteur. Il restera quarante ans sur terre. Ensuite, il va mourir et les musulmans accompliront la prière funéraire en sa faveur ».
Parmi les choses étonnantes qui vont se produire à cette époque-là, c’est que Allâh fait parler les arbres et les pierres, qui vont dire : « Ô toi musulman, voici un mécréant des fils de Isrâ’îl qui se cache derrière moi. Viens et tue-le » sauf une catégorie d’arbre qui s’appelle al-gharqad, qui ne va pas indiquer qu’il y a un d’entre eux qui est caché derrière lui car c’est un de leurs arbres.
Al-Macîh `Içâ `alayhi s-Salâm, lorsqu’ il va descendre du ciel, il aura ses mains posées sur les ailes de deux anges. Il va descendre auprès d’une tour blanche à l’est de Damas, tout comme l’a mentionné le Messager de Allâh dans le Hadîth ; bien qu’à cette époque cette tour blanche n’existait pas à l’est de Damas ; mais maintenant elle existe telle que l’a décrite le Messager de Allâh ; c’est comme la tour de projecteurs qui a été construite pour l’aéroport à l’est de Damas.
`Içâ, lorsqu’il va descendre, il va rencontrer Al-Mahdiyy au pays du Châm ; ach-Châm n’est pas uniquement la Syrie, cela comprend aussi le Liban, la Jordanie, et la Palestine, tout cela s’appelle Ach-Châm. Ach-Châm s’étend de Al-Arîch jusqu’à Bâlis.
La parole du prophète qui signifie : « Ensuite, il mourra et les musulmans accompliront la prière funéraire en sa faveur » indique que `Içâ n’est pas encore mort ; mais il a été élevé vivant de la terre jusqu’au ciel à l’état d’éveil. Celui qui prétend qu’il est mort sans être tué, ni accroché sur une potence, il se sera trompé.
Il a été rapporté que le prophète `Îçâ vivra 40 ans et il se mariera et il aura deux enfants.
Le Messager a décrit la couleur de la peau de `Içâ dans une version SaHîH rapportée par Al-Boukhâriyy, la couleur de sa peau est comme la couleur de la terre et il y a d’autres versions ; cela indique qu’il n’est pas d’un blanc éclatant mais légèrement brun avec une légère blancheur et rougeur.
Allâh ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré :
﴿ إِذْ قَالَ اللّهُ يَا عِيسَى إِنِّي مُتَوَفِّيكَ وَرَافِعُكَ إِلَيَّ وَمُطَهِّرُكَ مِنَ الَّذِينَ كَفَرُواْ وَجَاعِلُ الَّذِينَ اتَّبَعُوكَ فَوْقَ الَّذِينَ كَفَرُواْ إِلَى يَوْمِ الْقِيَامَةِ ﴾
ce qui signifie : « Allâh dit : Ô `Içâ Je te ferai mourir après t’avoir élevé à l’endroit qui est honoré selon Mon Jugement [c’est à dire le ciel] ; et Je te délivre de ceux qui ont mécru [les mécréants des fils de Isrâ’îl] et J’accorde à ceux qui t’ont suivi [c’est à dire les musulmans] d’être au dessus des mécréants jusqu’au jour du Jugement » [sôurat ‘Ali `Imrân ‘Ayah 55], dans l’expression de la ‘Ayah, le terme (moutawaffîka) a été cité avant le terme ( râfi`ouka ), mais dans le sens, ( râfi`ouka ) vient avant ( moutawaffîka ) ; donc l’ordre selon le sens : Je t’élève à l’endroit qui est honoré selon Mon Jugement c’est à dire le ciel, et et Je te délivre de ceux qui ont mécru c’est à dire les mécréants des fils de Isrâ’îl ; et Je te ferai mourir c’est à dire après t’avoir fait descendre sur terre ; ceci est le sens correcte conforme aux Hadîth, et ainsi a expliqué la ‘Ayah `Abdou l-LAh Ibnou `AbbAs, l’exégète par excellence du Qour’ân, en faveur de qui le Prophète a fait une invocation pour que Allâh lui accorde la science de l’explication des sens du Qour’ân.
Il y a d’autres ‘Ayah du Qour’ân où deux informations sont citées l’une après l’autre alors que la première à être citée vient chronologiquement après la deuxième comme dans sôurat Al-‘A`lâ ‘Ayah 4 et 5, Allâh ta`âlâ dit :
﴿ وَالَّذِي أَخْرَجَ الْمَرْعَى ﴿4﴾ فَجَعَلَهُ غُثَاء أَحْوَى ﴿5﴾ ﴾
ce qui signifie : « C’est Allâh Qui fait pousser les plantes et IL a fait qu’elle soient ghouthâ’an [sèches et cassées], ‘aHwâ [vertes et souples] ». Or la plante généralement est d’abord verte et devient ensuite sèche et cassée. Donc cette inversion par énumération dans un ordre chronologique inverse existe déjà dans d’autre ‘Ayah du Qour’ân.
Par ailleurs il est possible d’expliquer ( moutawaffîka ) par : Je t’élève de la terre en étant vivant.
Ainsi les deux explications sont valables ; mais ce qui n’est pas valable, c’est de prétendre que `Içâ serait mort avant qu’il ne soit élevé au ciel car ceci va contredire le Hadîth rapporté par Abôu Dâwôud et d’autres, dans lequel il est mentionné que `Içâ va descendre [cité précédemment]. Le Qour’ân ne contredit pas la parole du Prophète.
Il y a eu un groupe d’égarés qui s’appelle Qadyâniyyah ou AHmadiyyah, qui suivent un homme qui s’appelle Ghoulâm AHmad Al-Qadiyâniyy, relativement à une région au Pakistan Qadiyân. Ils ont prétendu que `Içâ le fils de Maryam est mort, qu’il a été accroché à un poteau. Ghoulâm AHmad est un charlatan. C’est un homme qui a prétendu qu’il était (prophète) et il a dit qu’il était (Al-MacîH ), celui qui est attendu ! Pour induire les gens en erreur et faire passer sa supercherie, il a dit (je suis prophète à l’ombre de MouHammad ) ! La prétention à la prophétie contredit la parole de notre maître MouHammad qu’il n’y aura pas de nouveau prophète après lui. N’est pas musulman celui qui dit qu’il est nouveau prophète après notre maître MouHammad.
Allâh dit au sujet du prophète MouHammad :
﴿ وَخَاتَمَ النَّبِيِّينَ ﴾
ce qui signifie : « et le dernier des prophètes » [Al-‘Ahzab / 40]. Le Messager de Allâh a dit ce qui signifie : «Le message et la prophétie sont interrompus après moi. Il n’y aura pas de nouveau prophète après moi ni de messager ».
Ibnou Abî Hâtim et An-Naçâ’iyy ont rapporté de Ibnou `Abbâs le récit suivant : » `Içâ était avec douze de ses compagnons dans une maison. Il leur a dit : » Il y aura parmi vous qui va mécroire en moi après avoir été croyant. Qui d’entre vous aura mes traits, va être tué à ma place et sera mon compagnon au Paradis ? « . Un jeune homme, le plus jeune d’entre eux s’est levé et lui a dit : » moi » et `Içâ lui a dit : » assieds-toi « . Puis il a posé à nouveau la question et de nouveau le jeune homme s’est proposé et `Içâ lui a dit à nouveau : » assieds-toi « . Il a posé à nouveau la question et le jeune homme s’est de nouveau proposé une troisième fois. Cette fois-ci, `Içâ lui a dit : » ce sera toi ! » Ainsi ce jeune homme a reçu les traits de `Içâ et ce fut ce jeune homme qui a été pris et accroché à un poteau après que `Içâ ait été élevé à partir d’une ouverture dans le toit de la maison. Les mécréants des fils de Isrâ’îl qui voulaient tuer `Içâ ont pris le jeune homme à la place de `Içâ ; cette parole rapportée de `Abdou l-Lâh Ibnou `Abbâs a une chaîne de transmission du degré SaHîH.
L’ouverture dans le toit de la maison, c’est comme une fenêtre au toit, qui se trouve généralement dans un coin de la maison.
Ce que certains rapportent que ce serait un mécréant des fils de Isrâ’îl qui serait venu accompagné d’autres mécréants des fils de ‘Isrâ’îl pour leur indiquer où se trouve `Içâ et que lorsqu’il était entré dans la maison, il a reçu les traits de al-MacîH, ils ont pensé que c’était lui et qu’ils l’ont tué, tout ceci n’est pas confirmé ! Mais beaucoup d’historiens le citent. Ce qui est correct, c’est ce que dit `Abdou l-Lâh Ibnou `Abbâs à savoir, qu’il s’agissait d’un des compagnons de `Içâ.
À la fin des temps, la foi et l’Islam vont se retirer dans Médine. La dernière des villes de l’Islam à être anéantie sera Médine, tout comme cela est parvenu dans le Hadîth rapporté par at-Tirmîdhiyy, ce qui signifie : « La dernière des villes de l’Islam anéantie, ce sera Médine l’Illuminée « . Nécessairement, Médine sera dans un meilleur état que les autres villes que ce soit dans le passé ou dans l’avenir. Cette information est déduite du Hadîth rapporté par Mouslim. Certains ont contredit ce Hadîth SaHîH et prétendu que Najd était meilleure. Il est connu chez eux que celui qui était dans le Hijaz et qui revient dans la région de Najd, dont la capital est Ar-Riyad, ils disent : (al-hamdou li l-Lâh que nous sommes revenus dans la maison de la foi). Le prophète a dit de Najd ce qui signifie : « C’est de là-bas que va sortir la force du chayTân » rapporté par Al-Boukhâriyy.
À la fin des temps, le Qour’ân sera élevé au ciel et il ne restera plus une ‘Ayah du Qour’ân sur terre. C’est à cette époque que Al-KhaDir va mourir. C’est un homme vertueux selon un avis et un prophète selon un autre avis et ceci est l’avis le plus fort. Il est encore vivant et ce depuis l’époque de Dhou l-Qarnayn.
Après les dix grands signes annonciateurs du Jour du Jugement, le Jour du Jugement va venir. À cette époque viendra un temps où il n’y aura que des mécréants sur terre et c’est à ce moment là que va se terminer la vie dans ce bas monde. Cent ans avant la fin de cette vie, il y aura un vent qui passera sous l’aisselle de chaque musulman et tous les musulmans vont mourir. Il ne restera que les mécréants. L’ange ‘Isrâfîl va souffler dans le cor, [qui est un instrument dans lequel on souffle et qui émet un son]. Ils seront terrorisés en entendant ce son terrible. Les cœurs des mécréants en seront déchirés et ils mourront suite au son qu’ils vont entendre. Les jinns mécréants vont mourir à ce moment-là, il n’y aura pas un seul humain ni un seul jinn sur terre sans être déjà mort. Quant à ceux qui sont morts auparavant, les musulmans et les mécréants, ils vont s’évanouir. Seul les martyrs de combat ne s’évanouiront pas. Le Prophète a dit ce qui signifie : « Les gens vont être évanouis au Jour du Jugement je serai le premier à me réveiller et quand je me réveille, je vois que Môuçâ a sa main sur un des piliers du Trône mais je ne sais pas s’il s’est réveillé avant moi ou s’il ne s’est pas évanoui » rapporté par al-Boukhâriyy.
Quand les prophètes vont s’évanouir à ce moment-là ils ne ressentiront pas de douleur et de même les pieux.
Après la mort des humains, les anges vont mourir et le dernier à mourir c’est `Azrâ’îl – l’ange chargé d’ôter les âmes -. Certains savants ont dit : seront exceptés les anges qui sont en charge du Paradis, les anges qui sont en charge de l’enfer et ceux qui portent le Trône et également les femmes du Paradis (Al-Hour al-`în ) et les serviteurs du Paradis (Al-Wildân al-Moukhalladôun ). Après ce premier souffle dans le cor, Allâh ressuscite ‘Isrâfîl qui va souffler une seconde fois dans le cor. Il s’écoulera quarante ans entre le premier et le deuxième souffle. Tous ceux qui étaient morts vont revenir à la vie. Les morts vont sortir de leur tombe et après cela, il y aura l’interrogation. Les gens seront interrogés sur ce qu’ils ont fait dans cette vie du bas monde et leurs actes leur seront exposés.
Il a été rapporté dans le Hadîth que la fin du monde aura lieu un vendredi.
Le Messager de Dieu a dit :
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم: » لا تقوم الساعة حتى يَحْسِرَ (ينكشف) الفرات عن جبل من ذهب يقتتل عليه، فيقتل من كل مائة تسعة وتسعون، فيقول كل رجل منهم: لعلي أن أكون أنا أنجو ».
و في رواية قال: قال رسول الله صلى الله عليه وسلم: « يوشك أن يَحْسِرَ الفرات عن كنز من ذهب، فمن حضره فلا يأخذ منه شيئاً » متفق عليه (أي رَوَاهُ الْبُخَارِيُّ وَ مُسْلِمٌ)
ce qui signifie : « L’Heure [annonçant la fin du monde] ne viendra, qu’après que l’Euphrate [fleuve qui traverse la Turquie, la Syrie et l’Irak] laissera apparaitre une montagne d’or, pour laquelle ils [les gens] vont s’entretuer. Sur chaque 100 [personnes], 99 seront tués. Chaque homme d’entre eux dira : « Il se peut que se soit moi qui serait sauvé/qui réussisserait » ».
Et dans une version, ce qui signifie : « De l’Euphrate apparaîtra un trésor d’or, celui [d’entre vous] qui est présent, alors qu’il n’en prenne rien ». Rapporté par Al-Boukhâriyy et Mouslim.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Religion Islam
Le Mariage en Islam Mariage Musulman Ziwaj Halal
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Allâh le Seigneur des mondes Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent. Et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
Le mariage en Islam (mariage musulman) a des conditions de validité qu’il est important d’observer. Parmi les conditions du mariage en Islam la présence de deux témoins musulmans et la formule échangé entre le tuteur de la femme et le futur époux.
Allâh ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré :
﴿ يَا أَيُّهَا الَّذِينَ ءَامَنُوا قُوا أَنْفُسَكُمْ وَأَهْلِيكُمْ نَاراً وَقودُها النَّاسُ والحِجَارَة ﴾
(yâ ‘ayyouha l-ladhîna ‘âmanôu qôu ‘anfousakoum wa ‘ahlîkoum nâran waqôudouha n-nâsou wa l-Hijârah)
Ce qui signifie : « Ô vous qui avez cru, préservez-vous ainsi que vos familles, d’un feu dont le combustible sera des humains et des pierres », [sôurat At-TaHrîm ‘Ayah 7].
`ATâ’, que Allâh l’agrée, a dit pour l’exégèse de cette ‘âyah : « C’est en apprenant comment prier, comment jeûner, comment vendre et acheter, comment te marier et comment divorcer ».
Cela signifie que celui qui l’aura négligé ne se sera pas protégé lui-même, ni même sa famille du feu dont Allâh a rendu le jugement éminent. Et `ATâ’, c’est l’Imam moujtahid qui a reçu la science de `Abdou l-Lâh Ibnou `Abbâs, Ibnou Mas`ôud et d’autres qu’eux deux parmi les compagnons. Le nom de son père est Abôu RabâH.
Le contrat de mariage musulman requiert un surcroît de précaution et de vérification de peur des conséquences en cas de manquement en cela.
Le contrat de mariage musulman nécessite, encore plus que beaucoup d’autres choses, de connaître les jugements de la Loi. En effet, il se peut que celui qui ignore ces jugements pense que ce qui n’est pas un mariage est un mariage. Il peut donc en résulter beaucoup de mal. Par conséquent, il mérite plus de précaution et de vérification.
En effet, préserver la descendance fait partie des cinq règles sur lesquelles se sont accordées les Lois de tous les prophètes, à savoir : préserver l’âme, préserver le bien, préserver l’honneur, préserver la raison et préserver la descendance.
Parmi les conditions de validité du contrat de mariage musulman :
1- La formule, comme si le tuteur dit ce qui signifie : « je te marie Une telle » (zawwajtouka foulânah) et que l’époux réponde ce qui signifie : « j’accepte son mariage » (qabiltou ziwâjahâ).
2- Le terme (zawwajtouka) ou (‘ankaHtouka) qui a le même sens, ou sa traduction : « je te donne pour épouse » ou « je te marie », selon l’imam Ach-Châfi`iyy. Dans d’autres écoles, il est valable de dire toute expression qui indique ce qui est visé.
3- Le tuteur de la femme, le premier c’est le père s’il est musulman, sinon le grand père paternel, sinon le frère du même père et de même mère, sinon le frère du même père, sinon le neveu, sinon l’oncle paternel, sinon le cousin (le fils de l’oncle paternel). Ainsi il faut respecter cette ordre dans les tuteurs sinon le mariage n’est pas valable ; par ailleurs aucun proche du côté de la mère ne fait tuteur.
4- Deux témoins musulmans libres, de sexe masculin, pubères, sains d’esprits, juste `adl (parmi les conditions du `adl c’est de ne pas commettre les grands péchés comme délaisser la prière), connaissant la langue dans laquelle se déroule le contrat et connaissant la femme sujette au contrat soit par son visage soit par son nom et son ascendance.
Ainsi pour que le contrat de mariage musulman soit valable il est nécessaire que le tuteur dise au futur époux par exemple je te marie ma fille une telle et que le futur époux réponde par exemple j’accepte son mariage, et il ne suffit pas qu’une tierce personne dise au futur époux acceptez vous une telle pour épouse ? et à la femme acceptez vous un tel pour époux ? ceci n’est pas valable.
Par ailleurs ce n’est pas une condition d’écrire ni de réciter la FâtiHah, mais on la récite pour la barakah (les bénédictions).
5. Que l’époux soit musulman pour la musulmane. En effet, il n’est pas permis qu’un mécréant épouse une musulmane, qu’il fasse partie des gens du Livre ou qu’il n’en fasse pas partie, en raison de la parole de Allâh ta`âlâ :
﴿ فَإِنْ عَلِمْتُمُوهُنَّ مُؤْمِنَـتٍ فَلاَ تَرْجِعُوهُنَّ إِلَى الكُفَّارِ لاَ هُنَّ حِلٌّ لَهُمْ وَلاَ هُمْ يَحِلُّونَ لَهُنَّ ﴾
(fa’in `alimtoumôuhounna mou’minâtin falâ tarji`ôuhounna ‘ila l-kouffâr lâ hounna Hil-loun lahoum walâ houm yaHil-lôuna lahounn)
ce qui signifie : « Si vous avez su qu’elles sont croyantes, ne les rendez pas aux mécréants. Elles ne leur sont pas licites, et eux ne leurs sont pas licites », [sôurat Al-MoumtaHinah / 11]. Celui qui contredit cela est un mécréant, car il aura démenti le Qour’ân.
Il n’est donc pas permis de donner en mariage une musulmane à quelqu’un qui a apostasié par l’une des causes d’apostasie comme s’il a insulté Allâh ou le Messager, porté atteinte à la Loi de Allâh ou renié ce qui est connu d’évidence de la religion d’une connaissance apparente et claire pour les savants et les gens du commun, ou par tout ce qui revient à démentir la religion. Voir : Comment le Musulman Préserve sa Foi. Éviter Apostasie, Mécréance, Blasphème.
6- Que l’épouse soit musulmane, ou faisant partie des gens du livre, juive ou chrétienne, pour le musulman. Mais il est très déconseillé de se marier avec une juive ou chrétienne de peur qu’elle ne rende l’enfant juif ou chrétien (gens du livre veut dire qui se réclament du livre et ne veut pas dire qu’ils suivent le livre car ils ont falsifié les livres, ils sont des mécréants, voir La Foi Musulmane et ce qui l’Annule), de plus il ne peut pas l’aider à pratiquer sa religion, car aider à la mécréance est de la mécréance.
Les gens du livre veut dire qui se réclament du livre et ne veut pas dire qu’ils suivent le livre car ils ont falsifié les livres révélés, ils sont des mécréants.
Allâh Ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré :
﴿ قُلْ يَا أَهْلَ الْكِتَابِ لِمَ تَكْفُرُونَ بِآيَاتِ اللهِ وَاللهُ شَهِيدٌ عَلَى مَا تَعْمَلُونَ ﴾
(Qoul yâ ‘ahla l-kitâb lima takfourôuna bi ‘âyâti l-Lâhi wa l-Lâhou chahîdoun `alâ mâ ta`malôun)
Ce qui signifie : « Dis ô vous les gens du livre pourquoi vous êtes mécréants en les ‘âyah de Allâh et Allâh est témoin de ce que vous faites », [sôurat ‘Ali `Imrân / ‘âyah 98].
Allâh Ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré :
﴿ وَلَوْ آمَنَ أَهْلُ الْكِتَابِ لَكَانَ خَيْرًا لَّهُم ﴾
( wa law ‘âmana ‘ahlou l-kitâb lakân khayran lahoum )
Ce qui signifie : « Et si les gens du livre avaient cru cela aurait été mieux pour eux », [sôurat ‘Ali `Imrân / ‘âyah 110].
Ainsi ces ‘âyah indiquent clairement que les gens du livres sont mécréants et il n’est pas permis de les appeler croyants car le seul croyant c’est le musulman.
Un musulman peut se marier avec une chrétienne ou une juive mais il ne peut pas l’aider aux péchés ni à la mécréance car aider au péché est un péché et aider à la mécréance est de la mécréance ; ainsi les savants ont dit s’il l’aide à aller dans l’église ou à pratiquer les rituels des non musulmans il devient lui même mécréant de même s’il approuve cela d’elle car approuver la mécréance est de la mécréance et s’il l’aide aux péchés ou à pratiquer les fêtes des non musulman il commet un péché.
Il n’est pas permis d’aider aux péchés ni de les approuver
Il convient au musulman de faire preuve de bon comportement, de patience et d’indulgence envers les musulmans et non musulmans, mais il ne doit pas les aider à ce qui est interdit par l’Islam ni approuver cela car le prophète صلى الله عليه وسلّم a dit :
« لَا طَاعَةَ لِمَخْلُوقٍ فِي مَعْصِيَةِ الْخَالِقِ »
ce qui signifie : « on n’obéit pas à une créature pour désobéir au Créateur » [rapporté par At-Tirmîdhiyy]. Ainsi il n’est pas permis d’aider à commettre les péchés ni à la mécréance, en effet aider au péché est un péché et aider à la mécréance est de la mécréance, de même approuver la mécréance est de la mécréance. Donc il est interdit d’offrir des boissons alcoolisées par exemple ou de la viande qui n’est pas égorgée ou du porc à un musulman ou un non musulman. De même il est interdit d’inciter une personne à prononcer la mécréance, en lui posant des questions qui les mèneraient à dires des choses contraires à la religion de l’Islam. Aussi il est interdit d’aider la personne à pratiquer la mécréance tels que les rituels des non musulmans. De même il n’est pas permis de faire croire à quelqu’un qui fait un péché ou une mécréance que ceci est correcte ou bien tout comme il n’est pas permis de faire croire à un non musulman (y compris l’apostat) qu’il est sur la vérité ou qu’il aurait des récompenses dans l’au delà. Celui qui a commis la mécréance doit revenir à l’Islam il doit prononcer les deux témoignages: Il n’est de dieu que Dieu et MouHammad est le messager de Dieu, voir : Comment le Musulman Préserve sa Foi. Éviter Apostasie, Mécréance, Blasphème.
La règle de base en Islam est la suivante : aider au bien est un bien et aider au péché est un péché donc aider à la mécréance est de la mécréance et approuver la mécréance est de la mécréance, c’est à dire être d’accord et accepter la mécréance est de la mécréance. Allâh Ta`âlâ dit :
﴿ وَتَعَاوَنُوا عَلَى الْبِرِّ وَالتَّقْوَىٰ ۖ وَلَا تَعَاوَنُوا عَلَى الْإِثْمِ وَالْعُدْوَانِ ۚ وَاتَّقُوا اللَّـهَ ۖ إِنَّ اللَّـهَ شَدِيدُ الْعِقَابِ ﴾
Ce qui signifie : « Aidez vous pour le bien et la piété et ne vous aider pas pour le péché et l’injustice » [sôurat al-Mâ’idah / 2].
De même il est interdit de tenir compagnie à quelqu’un qui pratique un péché tel que le fait de boire de l’alcool, pour le divertir au moment où il commet son péché.
Allâh ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré :
﴿ وَطَعَامُ الَّذِينَ أُوتُواْ الْكِتَابَ حِلٌّ لَّكُمْ وَطَعَامُكُمْ حِلُّ لَّهُمْ وَالْمُحْصَنَاتُ مِنَ الْمُؤْمِنَاتِ وَالْمُحْصَنَاتُ مِنَ الَّذِينَ أُوتُواْ الْكِتَابَ مِن قَبْلِكُمْ ﴾
(wa Ta`âmou l-ladhîna ‘ôutou l-kitâb Hilloun lakoum wa Ta`âmoukoum Hilloun lahoum wa l-mouHSanâtou mina l-mou’minâti wa l-mouHSanâtou mina l-ladhîna ‘ôutou l-kitâb min qablikoum)
Ce qui signifie : « Ce que les gens du livre ont égorgé vous est licite…et les chastes parmi les gens du livres vous sont licites », [sôurat Al-Mâ’idah ‘âyah 5].
Il est une condition, pour l’épouse dans le mariage musulman :
1- qu’elle soit libre d’une période d’attente poste maritale avec quelqu’un d’autre que celui qu’elle veut épouser.
2- que cela ne soit pas temporaire (c’est à dire qu’il ne précise pas de durée dans l’expression du contrat). Ainsi, si le tuteur dit par exemple : « je te marie ma fille pour un an », ce n’est pas valable. Ainsi le mariage temporaire n’est pas valable en Islam.
En Islam il est permis de parler à une femme sans désir, sans la toucher par contact direct, sans être isolé avec elle et qui couvre sa zone de pudeur
En Islam il es permis de parler à une femme sans désir et d’entendre sa voix sans désir. Il est aussi interdit de toucher la femme par contact direct comme en lui serrant la main, voir le Hadîth à ce sujet : les péchés des mains. Il est aussi interdit de s’isoler avec une femme sans être vu par une tierce personne, voir : S’isoler avec une femme / un homme. Donc ne rentre pas dans le cas de l’isolement interdit le fait de parler à distance par téléphone ou message, ceci est permis en Islam sans dire ce qui est contraire à l’Islam, voir : Comment le Musulman Préserve sa Foi. Éviter l’Apostasie, la Mécréance, le Blasphème. Il est aussi un devoir qu’elle couvre sa zone de pudeur, voir : Obligation du Voile en Islam. Ainsi Il n’est pas permis de l’aider à sortir sans avoir mis le voile car en Islam aider au péché est un péché, voir : Ordonner le Bien et Interdire le Mal en Islam. Ne faites confiance qu’à celui qui apprend la science de la religion selon la voie sunnite par transmission orale auprès de gens dignes de confiance ayant la connaissance et qui pratique correctement, voir : L’Importance d’Apprendre la science de la religion par transmission orale selon la voie sunnite.
الحمد لله رب العالمين
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Allâh le Seigneur des mondes Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent. Et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
Le mariage en Islam (mariage musulman) a des conditions de validité qu’il est important d’observer. Parmi les conditions du mariage en Islam la présence de deux témoins musulmans et la formule échangé entre le tuteur de la femme et le futur époux.
Allâh ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré :
﴿ يَا أَيُّهَا الَّذِينَ ءَامَنُوا قُوا أَنْفُسَكُمْ وَأَهْلِيكُمْ نَاراً وَقودُها النَّاسُ والحِجَارَة ﴾
(yâ ‘ayyouha l-ladhîna ‘âmanôu qôu ‘anfousakoum wa ‘ahlîkoum nâran waqôudouha n-nâsou wa l-Hijârah)
Ce qui signifie : « Ô vous qui avez cru, préservez-vous ainsi que vos familles, d’un feu dont le combustible sera des humains et des pierres », [sôurat At-TaHrîm ‘Ayah 7].
`ATâ’, que Allâh l’agrée, a dit pour l’exégèse de cette ‘âyah : « C’est en apprenant comment prier, comment jeûner, comment vendre et acheter, comment te marier et comment divorcer ».
Cela signifie que celui qui l’aura négligé ne se sera pas protégé lui-même, ni même sa famille du feu dont Allâh a rendu le jugement éminent. Et `ATâ’, c’est l’Imam moujtahid qui a reçu la science de `Abdou l-Lâh Ibnou `Abbâs, Ibnou Mas`ôud et d’autres qu’eux deux parmi les compagnons. Le nom de son père est Abôu RabâH.
Le contrat de mariage musulman requiert un surcroît de précaution et de vérification de peur des conséquences en cas de manquement en cela.
Le contrat de mariage musulman nécessite, encore plus que beaucoup d’autres choses, de connaître les jugements de la Loi. En effet, il se peut que celui qui ignore ces jugements pense que ce qui n’est pas un mariage est un mariage. Il peut donc en résulter beaucoup de mal. Par conséquent, il mérite plus de précaution et de vérification.
En effet, préserver la descendance fait partie des cinq règles sur lesquelles se sont accordées les Lois de tous les prophètes, à savoir : préserver l’âme, préserver le bien, préserver l’honneur, préserver la raison et préserver la descendance.
Parmi les conditions de validité du contrat de mariage musulman :
1- La formule, comme si le tuteur dit ce qui signifie : « je te marie Une telle » (zawwajtouka foulânah) et que l’époux réponde ce qui signifie : « j’accepte son mariage » (qabiltou ziwâjahâ).
2- Le terme (zawwajtouka) ou (‘ankaHtouka) qui a le même sens, ou sa traduction : « je te donne pour épouse » ou « je te marie », selon l’imam Ach-Châfi`iyy. Dans d’autres écoles, il est valable de dire toute expression qui indique ce qui est visé.
3- Le tuteur de la femme, le premier c’est le père s’il est musulman, sinon le grand père paternel, sinon le frère du même père et de même mère, sinon le frère du même père, sinon le neveu, sinon l’oncle paternel, sinon le cousin (le fils de l’oncle paternel). Ainsi il faut respecter cette ordre dans les tuteurs sinon le mariage n’est pas valable ; par ailleurs aucun proche du côté de la mère ne fait tuteur.
4- Deux témoins musulmans libres, de sexe masculin, pubères, sains d’esprits, juste `adl (parmi les conditions du `adl c’est de ne pas commettre les grands péchés comme délaisser la prière), connaissant la langue dans laquelle se déroule le contrat et connaissant la femme sujette au contrat soit par son visage soit par son nom et son ascendance.
Ainsi pour que le contrat de mariage musulman soit valable il est nécessaire que le tuteur dise au futur époux par exemple je te marie ma fille une telle et que le futur époux réponde par exemple j’accepte son mariage, et il ne suffit pas qu’une tierce personne dise au futur époux acceptez vous une telle pour épouse ? et à la femme acceptez vous un tel pour époux ? ceci n’est pas valable.
Par ailleurs ce n’est pas une condition d’écrire ni de réciter la FâtiHah, mais on la récite pour la barakah (les bénédictions).
5. Que l’époux soit musulman pour la musulmane. En effet, il n’est pas permis qu’un mécréant épouse une musulmane, qu’il fasse partie des gens du Livre ou qu’il n’en fasse pas partie, en raison de la parole de Allâh ta`âlâ :
﴿ فَإِنْ عَلِمْتُمُوهُنَّ مُؤْمِنَـتٍ فَلاَ تَرْجِعُوهُنَّ إِلَى الكُفَّارِ لاَ هُنَّ حِلٌّ لَهُمْ وَلاَ هُمْ يَحِلُّونَ لَهُنَّ ﴾
(fa’in `alimtoumôuhounna mou’minâtin falâ tarji`ôuhounna ‘ila l-kouffâr lâ hounna Hil-loun lahoum walâ houm yaHil-lôuna lahounn)
ce qui signifie : « Si vous avez su qu’elles sont croyantes, ne les rendez pas aux mécréants. Elles ne leur sont pas licites, et eux ne leurs sont pas licites », [sôurat Al-MoumtaHinah / 11]. Celui qui contredit cela est un mécréant, car il aura démenti le Qour’ân.
Il n’est donc pas permis de donner en mariage une musulmane à quelqu’un qui a apostasié par l’une des causes d’apostasie comme s’il a insulté Allâh ou le Messager, porté atteinte à la Loi de Allâh ou renié ce qui est connu d’évidence de la religion d’une connaissance apparente et claire pour les savants et les gens du commun, ou par tout ce qui revient à démentir la religion. Voir : Comment le Musulman Préserve sa Foi. Éviter Apostasie, Mécréance, Blasphème.
6- Que l’épouse soit musulmane, ou faisant partie des gens du livre, juive ou chrétienne, pour le musulman. Mais il est très déconseillé de se marier avec une juive ou chrétienne de peur qu’elle ne rende l’enfant juif ou chrétien (gens du livre veut dire qui se réclament du livre et ne veut pas dire qu’ils suivent le livre car ils ont falsifié les livres, ils sont des mécréants, voir La Foi Musulmane et ce qui l’Annule), de plus il ne peut pas l’aider à pratiquer sa religion, car aider à la mécréance est de la mécréance.
Les gens du livre veut dire qui se réclament du livre et ne veut pas dire qu’ils suivent le livre car ils ont falsifié les livres révélés, ils sont des mécréants.
Allâh Ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré :
﴿ قُلْ يَا أَهْلَ الْكِتَابِ لِمَ تَكْفُرُونَ بِآيَاتِ اللهِ وَاللهُ شَهِيدٌ عَلَى مَا تَعْمَلُونَ ﴾
(Qoul yâ ‘ahla l-kitâb lima takfourôuna bi ‘âyâti l-Lâhi wa l-Lâhou chahîdoun `alâ mâ ta`malôun)
Ce qui signifie : « Dis ô vous les gens du livre pourquoi vous êtes mécréants en les ‘âyah de Allâh et Allâh est témoin de ce que vous faites », [sôurat ‘Ali `Imrân / ‘âyah 98].
Allâh Ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré :
﴿ وَلَوْ آمَنَ أَهْلُ الْكِتَابِ لَكَانَ خَيْرًا لَّهُم ﴾
( wa law ‘âmana ‘ahlou l-kitâb lakân khayran lahoum )
Ce qui signifie : « Et si les gens du livre avaient cru cela aurait été mieux pour eux », [sôurat ‘Ali `Imrân / ‘âyah 110].
Ainsi ces ‘âyah indiquent clairement que les gens du livres sont mécréants et il n’est pas permis de les appeler croyants car le seul croyant c’est le musulman.
Un musulman peut se marier avec une chrétienne ou une juive mais il ne peut pas l’aider aux péchés ni à la mécréance car aider au péché est un péché et aider à la mécréance est de la mécréance ; ainsi les savants ont dit s’il l’aide à aller dans l’église ou à pratiquer les rituels des non musulmans il devient lui même mécréant de même s’il approuve cela d’elle car approuver la mécréance est de la mécréance et s’il l’aide aux péchés ou à pratiquer les fêtes des non musulman il commet un péché.
Il n’est pas permis d’aider aux péchés ni de les approuver
Il convient au musulman de faire preuve de bon comportement, de patience et d’indulgence envers les musulmans et non musulmans, mais il ne doit pas les aider à ce qui est interdit par l’Islam ni approuver cela car le prophète صلى الله عليه وسلّم a dit :
« لَا طَاعَةَ لِمَخْلُوقٍ فِي مَعْصِيَةِ الْخَالِقِ »
ce qui signifie : « on n’obéit pas à une créature pour désobéir au Créateur » [rapporté par At-Tirmîdhiyy]. Ainsi il n’est pas permis d’aider à commettre les péchés ni à la mécréance, en effet aider au péché est un péché et aider à la mécréance est de la mécréance, de même approuver la mécréance est de la mécréance. Donc il est interdit d’offrir des boissons alcoolisées par exemple ou de la viande qui n’est pas égorgée ou du porc à un musulman ou un non musulman. De même il est interdit d’inciter une personne à prononcer la mécréance, en lui posant des questions qui les mèneraient à dires des choses contraires à la religion de l’Islam. Aussi il est interdit d’aider la personne à pratiquer la mécréance tels que les rituels des non musulmans. De même il n’est pas permis de faire croire à quelqu’un qui fait un péché ou une mécréance que ceci est correcte ou bien tout comme il n’est pas permis de faire croire à un non musulman (y compris l’apostat) qu’il est sur la vérité ou qu’il aurait des récompenses dans l’au delà. Celui qui a commis la mécréance doit revenir à l’Islam il doit prononcer les deux témoignages: Il n’est de dieu que Dieu et MouHammad est le messager de Dieu, voir : Comment le Musulman Préserve sa Foi. Éviter Apostasie, Mécréance, Blasphème.
La règle de base en Islam est la suivante : aider au bien est un bien et aider au péché est un péché donc aider à la mécréance est de la mécréance et approuver la mécréance est de la mécréance, c’est à dire être d’accord et accepter la mécréance est de la mécréance. Allâh Ta`âlâ dit :
﴿ وَتَعَاوَنُوا عَلَى الْبِرِّ وَالتَّقْوَىٰ ۖ وَلَا تَعَاوَنُوا عَلَى الْإِثْمِ وَالْعُدْوَانِ ۚ وَاتَّقُوا اللَّـهَ ۖ إِنَّ اللَّـهَ شَدِيدُ الْعِقَابِ ﴾
Ce qui signifie : « Aidez vous pour le bien et la piété et ne vous aider pas pour le péché et l’injustice » [sôurat al-Mâ’idah / 2].
De même il est interdit de tenir compagnie à quelqu’un qui pratique un péché tel que le fait de boire de l’alcool, pour le divertir au moment où il commet son péché.
Allâh ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré :
﴿ وَطَعَامُ الَّذِينَ أُوتُواْ الْكِتَابَ حِلٌّ لَّكُمْ وَطَعَامُكُمْ حِلُّ لَّهُمْ وَالْمُحْصَنَاتُ مِنَ الْمُؤْمِنَاتِ وَالْمُحْصَنَاتُ مِنَ الَّذِينَ أُوتُواْ الْكِتَابَ مِن قَبْلِكُمْ ﴾
(wa Ta`âmou l-ladhîna ‘ôutou l-kitâb Hilloun lakoum wa Ta`âmoukoum Hilloun lahoum wa l-mouHSanâtou mina l-mou’minâti wa l-mouHSanâtou mina l-ladhîna ‘ôutou l-kitâb min qablikoum)
Ce qui signifie : « Ce que les gens du livre ont égorgé vous est licite…et les chastes parmi les gens du livres vous sont licites », [sôurat Al-Mâ’idah ‘âyah 5].
Il est une condition, pour l’épouse dans le mariage musulman :
1- qu’elle soit libre d’une période d’attente poste maritale avec quelqu’un d’autre que celui qu’elle veut épouser.
2- que cela ne soit pas temporaire (c’est à dire qu’il ne précise pas de durée dans l’expression du contrat). Ainsi, si le tuteur dit par exemple : « je te marie ma fille pour un an », ce n’est pas valable. Ainsi le mariage temporaire n’est pas valable en Islam.
En Islam il est permis de parler à une femme sans désir, sans la toucher par contact direct, sans être isolé avec elle et qui couvre sa zone de pudeur
En Islam il es permis de parler à une femme sans désir et d’entendre sa voix sans désir. Il est aussi interdit de toucher la femme par contact direct comme en lui serrant la main, voir le Hadîth à ce sujet : les péchés des mains. Il est aussi interdit de s’isoler avec une femme sans être vu par une tierce personne, voir : S’isoler avec une femme / un homme. Donc ne rentre pas dans le cas de l’isolement interdit le fait de parler à distance par téléphone ou message, ceci est permis en Islam sans dire ce qui est contraire à l’Islam, voir : Comment le Musulman Préserve sa Foi. Éviter l’Apostasie, la Mécréance, le Blasphème. Il est aussi un devoir qu’elle couvre sa zone de pudeur, voir : Obligation du Voile en Islam. Ainsi Il n’est pas permis de l’aider à sortir sans avoir mis le voile car en Islam aider au péché est un péché, voir : Ordonner le Bien et Interdire le Mal en Islam. Ne faites confiance qu’à celui qui apprend la science de la religion selon la voie sunnite par transmission orale auprès de gens dignes de confiance ayant la connaissance et qui pratique correctement, voir : L’Importance d’Apprendre la science de la religion par transmission orale selon la voie sunnite.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Religion Islam
Signes de la Fin du Monde: Beaucoup d’Assassinats et de Meurtres
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître Mouĥammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier Mouĥammad.
Allâh dit dans la Révélation juste :
﴿ قُلْ تَعَالَوْاْ أَتْلُ مَا حَرَّمَ رَبُّكُمْ عَلَيْكُمْ أَلاَّ تُشْرِكُواْ بِهِ شَيْئًا وَبِالْوَالِدَيْنِ إِحْسَانًا وَلاَ تَقْتُلُواْ أَوْلاَدَكُم مِّنْ إمْلاَقٍ نَّحْنُ نَرْزُقُكُمْ وَإِيَّاهُمْ وَلاَ تَقْرَبُواْ الْفَوَاحِشَ مَا ظَهَرَ مِنْهَا وَمَا بَطَنَ وَلاَ تَقْتُلُواْ النَّفْسَ الَّتِي حَرَّمَ اللّهُ إِلاَّ بِالْحَقِّ ذَلِكُمْ وَصَّاكُمْ بِهِ لَعَلَّكُمْ تَعْقِلُونَ ﴾
ce qui signifie : « Dis : “ venez, je vous cite ce que votre Seigneur vous a interdit. Il vous a interdit d’attribuer des associés à Allâh, Il vous a interdit d’agir en mal avec vos parents, Il vous a interdit de tuer vos enfants par crainte de la pauvreté. Nous vous accordons votre subsistance ainsi qu’à eux. Et ne vous approchez pas des grands péchés, ceux qui sont apparents et ceux qui ne le sont pas. Ne tuez pas la personne dont Allâh interdit le sang sauf justement, c’est ce qu’Il vous recommande ; puissiez-vous être sensés ” », [Soûrat Al-An`âm ‘âyah 151].
Notre Seigneur tabâraka wa ta`âlâ nous a indiqué dans cette ‘âyah un ensemble de choses qu’Il a interdites à Ses esclaves. Il a fait que soit mentionnée en premier l’attribution de l’associé à Allâh, parce que c’est le plus grand des péchés. En effet, celui qui adore autre que Allâh périra, il n’aura pas de bonnes actions et il sera au nombre des perdants. Le même jugement s’applique à toute sorte de mécréance comme celle qui consiste à assimiler Allâh à Ses créatures, comme celle qui consiste à décrire Allâh avec des caractéristiques des créatures, ou celle qui consiste à se moquer de Allâh ou de Ses messagers ou de Ses Livres ou de Ses anges ou de la religion qu’Il agrée. Celui qui meurt sur cela, il restera éternellement sans fin dans le feu de l’enfer.
Allâh ta`âlâ a mentionné dans cette ‘âyah ce qui signifie : « Ne tuez pas la personne dont Allâh interdit le sang sauf justement ». Cela montre la gravité de tuer quelqu’un que Allâh a interdit de tuer sauf si cela a lieu justement. En effet, l’assassinat est le plus grand des péchés après l’attribution d’un associé à Allâh. Le Messager de Allâh a comparé le péché de l’assassinat du musulman à de la mécréance, il a dit `alayhi S-Salâtou wa s-salâm :
{ سبابُ المُسلم فُسُوق وَقِتَالُه كُفرٌ }
(sibâbou l-mouslimi fousoûqoun wa qitâlouhou koufr)
ce qui signifie : « Insulter un musulman est une perversion et le tuer est [comme] de la mécréance ». Cela ne veut pas dire que celui qui tue un musulman sort de l’Islam et devient apostat. Mais, cela veut dire que c’est un grand péché qui ressemble à la mécréance. En effet, lorsque le musulman a connu le droit qu’un musulman a sur un autre et qu’il le tue par la suite tout en connaissant son caractère sacré selon le jugement de Allâh, c’est comme si il a effacé ce droit, comme s’il n’existait pas.
Mes frères de Foi, le caractère sacré du musulman selon le jugement de Allâh, est éminent, éminent et éminent. Écoutez avec moi la parole du Messager de Allâh lorsqu’il a interrogé les compagnons lors du pèlerinage d’adieu, le jour du sacrifice :
{ ألا أي شَهْرٍ تعلَمُونه أشَد حُرمَة }
ce qui signifie : « Savez-vous quel est le mois qui est le plus sacré ? »
Ils lui ont répondu : « C’est notre mois que voici », Il a dit :
{ ألا أي بلد تعلَمُونه أعظم حُرمَة }
ce qui signifie : « Quelle est la ville que vous connaissez et qui est la plus sacrée ? », ils ont répondu : « C’est notre ville que voici », il leur a dit :
{ ألا أي يوم تعلَمُونه أعظم حُرمَة }
ce qui signifie : « Quel est le jour que vous connaissez et qui est le plus sacré ? », ils ont répondu : « C’est le jour que voici », le Prophète a dit :
{ فإنَّ الله تبارك وتعالى قد حرَّم عليكم دماءكم و أموالكم و أعراضكم إلاَّ بحقّها كحُرمة يومكم هذا في بلدكم هذا في شهركم هذا }
ce qui signifie : « Allâh tabâraka wa ta`âlâ vous a interdit votre sang, vos biens, vos honneurs sauf si cela a lieu justement. Ceci est un péché très grave, tout comme il est très grave de désobéir à Allâh dans votre jour que voici dans votre ville que voici, dans votre mois que voici, tout le musulman est interdit pour le musulman : son sang, ses biens et son honneur ». C’est cela ce qu’a dit le Messager de Allâh. Alors, que font certains de nos jours ? Il y a parmi eux qui tue un musulman comme si c’était quelque chose qui ne comporte aucun mal. Il lui usurpe ses biens comme si c’était licite. Il porte atteinte à son honneur comme si cela n’était pas interdit.
Mon frère musulman, fais attention. Le Messager de Allâh, dans ce qu’a rapporté Mouslim, a dit :
{ لّزَوال الدنيا أهون عند الله من قتل رجل مسلم }
ce qui signifie : « La disparition du bas monde est, selon le jugement de Dieu, moins grave que de tuer un homme musulman ».
Allâh ta`âlâ dit :
﴿ وَمَن يَقْتُلْ مُؤْمِنًا مُّتَعَمِّدًا فَجَزَآؤُهُ جَهَنَّمُ خَالِدًا فِيهَا وَغَضِبَ اللّهُ عَلَيْهِ وَلَعَنَهُ وَأَعَدَّ لَهُ عَذَابًا عَظِيمًا ﴾
ce qui signifie : « Celui qui tue un croyant délibérément, sa rétribution est l’enfer où il résidera très longtemps ; Allâh le maudit et lui réserve un châtiment éminent ». [Soûrat An-Niçâ’ ‘âyah 93].
Donc, en raison de la gravité de son péché, son châtiment en enfer sera terrible et long. Et ce, tant qu’il ne se rend pas licite son assassinat et tant qu’il ne l’a pas tué en raison de sa Foi. Car dans ces cas, il sera mécréant ; que Dieu nous en préserve. Il restera en enfer et n’en sortira jamais. Que Dieu nous préserve de tout ce qui entraîne Son châtiment.
Mon frère de Foi, parmi les signes qui précèdent le jour du Jugement, il y a le grand nombre d’assassinats et de meurtres. En effet, Al-Boukhâriyy a rapporté dans son SaHîH, d’après Aboû Hourayrah, que le Prophète a dit :
{ لا تقوم السَاعة حَتَّى يُقبضَ العِلم و تكثرُ الزّلازِلُ و يُتَقَارب الزَّمانُ و تكثُر الفتن و يكثر الهَرْجُ و هو القتلُ القتلُ }
ce qui signifie : « Le jour du Jugement n’arrivera pas avant que la Science ne devienne rare, avant que les tremblements de terre ne deviennent nombreux, avant que le temps ne paraisse court, avant que les discordes ne se multiplient, avant que l’assassinat et le meurtre ne deviennent nombreux ».
Et nous voici dans une époque où les meurtres se sont multipliés. Le sang des musulmans est épanché comme s’ils étaient des moutons de sacrifice. Nous nous fions à Allâh. Et qui de mieux pour se fier à lui si ce n’est Allâh.
Mon frère musulman, toi qui est censé, méfie-toi de ce que Allâh t’as interdit. Crains les conséquences et le châtiment ; car celui qui est raisonnable, c’est celui qui obéit à l’ordre de son Seigneur, s’abstient de ce qu’Il lui a interdit. Garde-toi de faire couler le sang du musulman ou de porter atteinte à son honneur ou a ses biens, et applique ce qui est parvenu dans cette ‘âyah qui t’a été mentionnée :
﴿ ذَلِكُمْ وَصَّاكُمْ بِهِ لَعَلَّكُمْ تَعْقِلُونَ ﴾
ce qui signifie : « C’est ce que votre Seigneur vous a recommandé, puissiez-vous être sensés », [Soûrat Al-Fourqân ‘âyah 151].
Allâh ne l’a mentionné dans Son Livre qu’en raison de la gravité de ce sujet. Et celui qui chute dans ce que Allâh a interdit, qu’il sache que quand il va mourir, il viendra par la suite au Jugement pour rendre des comptes au sujet de ce qu’il accompli dans sa vie.
Que Allâh nous accorde la réussite pour faire ce qu’Il agrée. Que Allâh nous préserve de ce qui entraîne notre perte.
Voir : Les Signes de la Fin du Monde
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître Mouĥammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier Mouĥammad.
Allâh dit dans la Révélation juste :
﴿ قُلْ تَعَالَوْاْ أَتْلُ مَا حَرَّمَ رَبُّكُمْ عَلَيْكُمْ أَلاَّ تُشْرِكُواْ بِهِ شَيْئًا وَبِالْوَالِدَيْنِ إِحْسَانًا وَلاَ تَقْتُلُواْ أَوْلاَدَكُم مِّنْ إمْلاَقٍ نَّحْنُ نَرْزُقُكُمْ وَإِيَّاهُمْ وَلاَ تَقْرَبُواْ الْفَوَاحِشَ مَا ظَهَرَ مِنْهَا وَمَا بَطَنَ وَلاَ تَقْتُلُواْ النَّفْسَ الَّتِي حَرَّمَ اللّهُ إِلاَّ بِالْحَقِّ ذَلِكُمْ وَصَّاكُمْ بِهِ لَعَلَّكُمْ تَعْقِلُونَ ﴾
ce qui signifie : « Dis : “ venez, je vous cite ce que votre Seigneur vous a interdit. Il vous a interdit d’attribuer des associés à Allâh, Il vous a interdit d’agir en mal avec vos parents, Il vous a interdit de tuer vos enfants par crainte de la pauvreté. Nous vous accordons votre subsistance ainsi qu’à eux. Et ne vous approchez pas des grands péchés, ceux qui sont apparents et ceux qui ne le sont pas. Ne tuez pas la personne dont Allâh interdit le sang sauf justement, c’est ce qu’Il vous recommande ; puissiez-vous être sensés ” », [Soûrat Al-An`âm ‘âyah 151].
Notre Seigneur tabâraka wa ta`âlâ nous a indiqué dans cette ‘âyah un ensemble de choses qu’Il a interdites à Ses esclaves. Il a fait que soit mentionnée en premier l’attribution de l’associé à Allâh, parce que c’est le plus grand des péchés. En effet, celui qui adore autre que Allâh périra, il n’aura pas de bonnes actions et il sera au nombre des perdants. Le même jugement s’applique à toute sorte de mécréance comme celle qui consiste à assimiler Allâh à Ses créatures, comme celle qui consiste à décrire Allâh avec des caractéristiques des créatures, ou celle qui consiste à se moquer de Allâh ou de Ses messagers ou de Ses Livres ou de Ses anges ou de la religion qu’Il agrée. Celui qui meurt sur cela, il restera éternellement sans fin dans le feu de l’enfer.
Allâh ta`âlâ a mentionné dans cette ‘âyah ce qui signifie : « Ne tuez pas la personne dont Allâh interdit le sang sauf justement ». Cela montre la gravité de tuer quelqu’un que Allâh a interdit de tuer sauf si cela a lieu justement. En effet, l’assassinat est le plus grand des péchés après l’attribution d’un associé à Allâh. Le Messager de Allâh a comparé le péché de l’assassinat du musulman à de la mécréance, il a dit `alayhi S-Salâtou wa s-salâm :
{ سبابُ المُسلم فُسُوق وَقِتَالُه كُفرٌ }
(sibâbou l-mouslimi fousoûqoun wa qitâlouhou koufr)
ce qui signifie : « Insulter un musulman est une perversion et le tuer est [comme] de la mécréance ». Cela ne veut pas dire que celui qui tue un musulman sort de l’Islam et devient apostat. Mais, cela veut dire que c’est un grand péché qui ressemble à la mécréance. En effet, lorsque le musulman a connu le droit qu’un musulman a sur un autre et qu’il le tue par la suite tout en connaissant son caractère sacré selon le jugement de Allâh, c’est comme si il a effacé ce droit, comme s’il n’existait pas.
Mes frères de Foi, le caractère sacré du musulman selon le jugement de Allâh, est éminent, éminent et éminent. Écoutez avec moi la parole du Messager de Allâh lorsqu’il a interrogé les compagnons lors du pèlerinage d’adieu, le jour du sacrifice :
{ ألا أي شَهْرٍ تعلَمُونه أشَد حُرمَة }
ce qui signifie : « Savez-vous quel est le mois qui est le plus sacré ? »
Ils lui ont répondu : « C’est notre mois que voici », Il a dit :
{ ألا أي بلد تعلَمُونه أعظم حُرمَة }
ce qui signifie : « Quelle est la ville que vous connaissez et qui est la plus sacrée ? », ils ont répondu : « C’est notre ville que voici », il leur a dit :
{ ألا أي يوم تعلَمُونه أعظم حُرمَة }
ce qui signifie : « Quel est le jour que vous connaissez et qui est le plus sacré ? », ils ont répondu : « C’est le jour que voici », le Prophète a dit :
{ فإنَّ الله تبارك وتعالى قد حرَّم عليكم دماءكم و أموالكم و أعراضكم إلاَّ بحقّها كحُرمة يومكم هذا في بلدكم هذا في شهركم هذا }
ce qui signifie : « Allâh tabâraka wa ta`âlâ vous a interdit votre sang, vos biens, vos honneurs sauf si cela a lieu justement. Ceci est un péché très grave, tout comme il est très grave de désobéir à Allâh dans votre jour que voici dans votre ville que voici, dans votre mois que voici, tout le musulman est interdit pour le musulman : son sang, ses biens et son honneur ». C’est cela ce qu’a dit le Messager de Allâh. Alors, que font certains de nos jours ? Il y a parmi eux qui tue un musulman comme si c’était quelque chose qui ne comporte aucun mal. Il lui usurpe ses biens comme si c’était licite. Il porte atteinte à son honneur comme si cela n’était pas interdit.
Mon frère musulman, fais attention. Le Messager de Allâh, dans ce qu’a rapporté Mouslim, a dit :
{ لّزَوال الدنيا أهون عند الله من قتل رجل مسلم }
ce qui signifie : « La disparition du bas monde est, selon le jugement de Dieu, moins grave que de tuer un homme musulman ».
Allâh ta`âlâ dit :
﴿ وَمَن يَقْتُلْ مُؤْمِنًا مُّتَعَمِّدًا فَجَزَآؤُهُ جَهَنَّمُ خَالِدًا فِيهَا وَغَضِبَ اللّهُ عَلَيْهِ وَلَعَنَهُ وَأَعَدَّ لَهُ عَذَابًا عَظِيمًا ﴾
ce qui signifie : « Celui qui tue un croyant délibérément, sa rétribution est l’enfer où il résidera très longtemps ; Allâh le maudit et lui réserve un châtiment éminent ». [Soûrat An-Niçâ’ ‘âyah 93].
Donc, en raison de la gravité de son péché, son châtiment en enfer sera terrible et long. Et ce, tant qu’il ne se rend pas licite son assassinat et tant qu’il ne l’a pas tué en raison de sa Foi. Car dans ces cas, il sera mécréant ; que Dieu nous en préserve. Il restera en enfer et n’en sortira jamais. Que Dieu nous préserve de tout ce qui entraîne Son châtiment.
Mon frère de Foi, parmi les signes qui précèdent le jour du Jugement, il y a le grand nombre d’assassinats et de meurtres. En effet, Al-Boukhâriyy a rapporté dans son SaHîH, d’après Aboû Hourayrah, que le Prophète a dit :
{ لا تقوم السَاعة حَتَّى يُقبضَ العِلم و تكثرُ الزّلازِلُ و يُتَقَارب الزَّمانُ و تكثُر الفتن و يكثر الهَرْجُ و هو القتلُ القتلُ }
ce qui signifie : « Le jour du Jugement n’arrivera pas avant que la Science ne devienne rare, avant que les tremblements de terre ne deviennent nombreux, avant que le temps ne paraisse court, avant que les discordes ne se multiplient, avant que l’assassinat et le meurtre ne deviennent nombreux ».
Et nous voici dans une époque où les meurtres se sont multipliés. Le sang des musulmans est épanché comme s’ils étaient des moutons de sacrifice. Nous nous fions à Allâh. Et qui de mieux pour se fier à lui si ce n’est Allâh.
Mon frère musulman, toi qui est censé, méfie-toi de ce que Allâh t’as interdit. Crains les conséquences et le châtiment ; car celui qui est raisonnable, c’est celui qui obéit à l’ordre de son Seigneur, s’abstient de ce qu’Il lui a interdit. Garde-toi de faire couler le sang du musulman ou de porter atteinte à son honneur ou a ses biens, et applique ce qui est parvenu dans cette ‘âyah qui t’a été mentionnée :
﴿ ذَلِكُمْ وَصَّاكُمْ بِهِ لَعَلَّكُمْ تَعْقِلُونَ ﴾
ce qui signifie : « C’est ce que votre Seigneur vous a recommandé, puissiez-vous être sensés », [Soûrat Al-Fourqân ‘âyah 151].
Allâh ne l’a mentionné dans Son Livre qu’en raison de la gravité de ce sujet. Et celui qui chute dans ce que Allâh a interdit, qu’il sache que quand il va mourir, il viendra par la suite au Jugement pour rendre des comptes au sujet de ce qu’il accompli dans sa vie.
Que Allâh nous accorde la réussite pour faire ce qu’Il agrée. Que Allâh nous préserve de ce qui entraîne notre perte.
Voir : Les Signes de la Fin du Monde
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Religion Islam
Le Jugement de l’Embellissement en Islam
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu le Créateur du monde et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-’Amîn, l’Honnête.
D’après Ibnou `Oumar que Allâh l’agrée, le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
« مَن تَشَبَّهَ بِقَومٍ فهو مِنهُم »
Ce qui signifie : « celui qui se fait ressembler aux mécréants ou aux grands pécheurs en faisant ce qui est spécifique à eux, alors cela est interdit » [rapporté par Abôu Dâwôud, Ibnou Mâjah et autres. Déclaré SaHîH par Ibnou Hibbân].
Tout embellissement que les mécréants ont innovés dans les vêtements ou dans le corps, et qui est connu d’eux qu’ils le pratiquent, il n’est pas permis que les musulmans les imitent en cela. De même ce qui est spécifiques aux grands pécheurs cela est interdit.
– Il n’est pas permis de friser ou de défriser les cheveux pour celle qui n’est pas mariée. Mais celle qui est mariée, ceci est permis avec la permission de son mari.
– Il n’est pas permis de se faire rougir les joues et les lèvres selon l’Imam Ach-Châfi`iyy pour la femme qui n’est pas mariée. Et ceci est permis selon l’Imam ‘AHmad. Selon Ach-Châfi`iyy, ceci est permis à celle qui est mariée avec la permission de son mari.
– Il n’est pas permis de se faire prolonger les cheveux avec des cheveux impurs (najis) ou humains de façon absolue. Le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
« لَعنَ رسولُ الله الواصِلَة والمُسْتَوصِلَةَ والواشِمةَ والمُستَوشِمَة والنّامِصَة والمتنَمّصَةَ »
(la`ana raçôulou l-Lâhi l-wâSilata wa l-moustawSilata wa l-wâchimata wa l-moustawchimah)
ce qui signifie : « Le Messager de Allâh a maudit celle qui rallonge les cheveux avec des cheveux humains ou impurs et celle qui se les fait rallonger avec, de même celle qui tatoue les autres et celle qui se fait tatouer et celle qui épile les sourcils et celle qui se fait épiler les sourcils » [rapporté par Al-Boukhâriyy et Mouslim], ceci indique que ce sont des grands péchés.
Il est interdit de se faire prolonger les cheveux avec des cheveux impurs (najis) ou humains de façon absolue. Le tatouage est également interdit, qui consiste à piquer la peau avec une aiguille jusqu’à ce que le sang en sorte et à mettre ensuite un colorant dessus pour qu’elle devienne bleue ou noire.
Même si la femme s’est fait couper les cheveux il lui est interdit de relier ses cheveux coupés à ses cheveux ; mais si elle rallonge ses cheveux avec des cheveux pures qui ne sont pas d’un être humain, comme ceux du cheval (ou des cheveux synthétiques pures) c’est permis dans ce cas si cela ne mène pas à tromper les gens et à les induire en erreur.
De même fait de s’épiler les sourcils est interdit pour la femme conformément au Hadîth précité. Certains savants ont dit cela est permis pour la femme mariée avec l’autorisation de son mari et à condition de ne pas faire comme les femmes perverses. Mais si la femme a des poils qui poussent sur les joues ou les moustaches dans ce cas il est recommandé de les enlever
De même il est interdit à la femme de se limer les dents afin de les écarter pour leur donner un aspect plus esthétique, conformément au Hadîth :
« لعَنَ الله المتفَلّجاتِ من النساء »
ce qui signifie : « Allâh a maudit les femmes qui se font écarter les dents » [rapporté par Mouslim], ceci indique que c’est un grand péché. Mais ceci est autorisé à la femme mariée avec l’autorisation de son mari.
– Mettre du vernis à ongle n’est pas permis, car c’est l’habitude des mécréantes.
– Le kouHl, c’est ce qu’on met dans les yeux, il peut être de la poudre et il peut être d’autres choses. Le kouhl naturel, à savoir la poudre qui provient d’une pierre, tel que le ‘ithmid est permis à celle qui est mariée et à celle qui n’est pas mariée. Le kouhl qui a été innové à notre époque et qui comporte une tromperie n’est pas permis.
– Le kouHl, qui est en plus qui est mis pour agrandir le contour de l’œil, ceci est l’habitude des perverses, cela n’est pas permis.
– La couleur, qui est mise sur les paupières n’est pas permis car cela est l’habitude des mécréantes.
– Tant que le kouHl ne fait pas partie des anciennes habitudes (à savoir la poudre naturelle), ceci fait partie des habitudes des mécréantes ou des perverses, ceci n’est pas permis de le faire.
– Et tout ce qui est connu qui fait partie de l’embellissement des mécréantes ou des perverses, que ce soit dans le vêtement, le kouHl ou autre que cela, est interdit.
– Le contour à lèvres fait partie des habitudes des perverses, donc il n’est pas permis.
– Le mascara fait partie des habitudes des perverses, donc il n’est pas permis.
– Mettre du fond de teint est permis pour la femme mariée, avec l’autorisation de son mari. Mais celle qui n’est pas mariée, si elle le met pour couvrir ce qu’il y a sur le visage, ceci est une tromperie, donc il n’est pas permis.
Parmi les péchés du corps, il y a la sortie de la femme parfumée ou non parfumée, embellie ou non embellie, ayant couvert ce qu’elle doit couvrir ou non, lorsqu’elle vise par sa sortie la provocation des hommes c’est-à-dire lorsqu’elle veut les entraîner à la désobéissance. Mais si elle sort parfumée ou embellie en ayant couvert ce qu’elle doit couvrir de son corps, sans que cela soit son objectif, alors cela est déconseillé (makrôuh) mais n’est pas interdit. La preuve à ce sujet, c’est que les châfi`iyy ont mentionné durant les rites du pèlerinage qu’il est recommandé de se parfumer pour l’homme et pour la femme pour l’entrée en rituel de pèlerinage ou de `oumrah et la preuve de cela est ce qui a été confirmé de Abôu Dâwôud du Hadîth de `A’ichah. La preuve vient également du Hadîth de Ibnou Hibbân d’après Abôu Môuçâ Al-‘Ach`ariyy :
« أيُّما امرأة خرجت مستعطرة فمرت بقوم ليجدوا ريـحها فهي زانية وكلّ عين زانية »
(‘ayyouma mra’atin kharajat mousta`Tiratan famarrat biqawmin liyajidôu rîHahâ fahiya zâniyah wa koullou `aynin zâniyah)
ce qui signifie : « N’importe quelle femme qui sort parfumée et passe auprès des hommes afin qu’ils sentent son parfum pour les attirer vers le péché elle tombe dans un péché qui pourrait amener à la fornication et la plupart des yeux tombent dans le péché (ne sont pas concernés par cela les yeux des Prophètes) ».
L’explication de ce Hadîth est la suivante : la femme qui vise par sa sortie en étant parfumée d’attirer les hommes à elle c’est-à-dire pour commettre la jouissance interdite, elle est semblable à la fornicatrice parce que son acte est un des actes préliminaires à la fornication. Cela ne signifie pas que son péché est tel que le péché de la fornicatrice, de la véritable fornication qui elle fait partie des grands péchés les plus graves.
Le prophète a cité parmi les signes de la fin du monde des femmes perverses qui élèvent leurs cheveux en haut comme les bosses des chameaux. Ainsi il est interdit de lever les cheveux de la manière des perverses même sous le voile. Ce jugement a été cité par l’imam an-Nawawiyy dans le commentaire du SaHîH de mouslim.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu le Créateur du monde et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-’Amîn, l’Honnête.
D’après Ibnou `Oumar que Allâh l’agrée, le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
« مَن تَشَبَّهَ بِقَومٍ فهو مِنهُم »
Ce qui signifie : « celui qui se fait ressembler aux mécréants ou aux grands pécheurs en faisant ce qui est spécifique à eux, alors cela est interdit » [rapporté par Abôu Dâwôud, Ibnou Mâjah et autres. Déclaré SaHîH par Ibnou Hibbân].
Tout embellissement que les mécréants ont innovés dans les vêtements ou dans le corps, et qui est connu d’eux qu’ils le pratiquent, il n’est pas permis que les musulmans les imitent en cela. De même ce qui est spécifiques aux grands pécheurs cela est interdit.
– Il n’est pas permis de friser ou de défriser les cheveux pour celle qui n’est pas mariée. Mais celle qui est mariée, ceci est permis avec la permission de son mari.
– Il n’est pas permis de se faire rougir les joues et les lèvres selon l’Imam Ach-Châfi`iyy pour la femme qui n’est pas mariée. Et ceci est permis selon l’Imam ‘AHmad. Selon Ach-Châfi`iyy, ceci est permis à celle qui est mariée avec la permission de son mari.
– Il n’est pas permis de se faire prolonger les cheveux avec des cheveux impurs (najis) ou humains de façon absolue. Le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
« لَعنَ رسولُ الله الواصِلَة والمُسْتَوصِلَةَ والواشِمةَ والمُستَوشِمَة والنّامِصَة والمتنَمّصَةَ »
(la`ana raçôulou l-Lâhi l-wâSilata wa l-moustawSilata wa l-wâchimata wa l-moustawchimah)
ce qui signifie : « Le Messager de Allâh a maudit celle qui rallonge les cheveux avec des cheveux humains ou impurs et celle qui se les fait rallonger avec, de même celle qui tatoue les autres et celle qui se fait tatouer et celle qui épile les sourcils et celle qui se fait épiler les sourcils » [rapporté par Al-Boukhâriyy et Mouslim], ceci indique que ce sont des grands péchés.
Il est interdit de se faire prolonger les cheveux avec des cheveux impurs (najis) ou humains de façon absolue. Le tatouage est également interdit, qui consiste à piquer la peau avec une aiguille jusqu’à ce que le sang en sorte et à mettre ensuite un colorant dessus pour qu’elle devienne bleue ou noire.
Même si la femme s’est fait couper les cheveux il lui est interdit de relier ses cheveux coupés à ses cheveux ; mais si elle rallonge ses cheveux avec des cheveux pures qui ne sont pas d’un être humain, comme ceux du cheval (ou des cheveux synthétiques pures) c’est permis dans ce cas si cela ne mène pas à tromper les gens et à les induire en erreur.
De même fait de s’épiler les sourcils est interdit pour la femme conformément au Hadîth précité. Certains savants ont dit cela est permis pour la femme mariée avec l’autorisation de son mari et à condition de ne pas faire comme les femmes perverses. Mais si la femme a des poils qui poussent sur les joues ou les moustaches dans ce cas il est recommandé de les enlever
De même il est interdit à la femme de se limer les dents afin de les écarter pour leur donner un aspect plus esthétique, conformément au Hadîth :
« لعَنَ الله المتفَلّجاتِ من النساء »
ce qui signifie : « Allâh a maudit les femmes qui se font écarter les dents » [rapporté par Mouslim], ceci indique que c’est un grand péché. Mais ceci est autorisé à la femme mariée avec l’autorisation de son mari.
– Mettre du vernis à ongle n’est pas permis, car c’est l’habitude des mécréantes.
– Le kouHl, c’est ce qu’on met dans les yeux, il peut être de la poudre et il peut être d’autres choses. Le kouhl naturel, à savoir la poudre qui provient d’une pierre, tel que le ‘ithmid est permis à celle qui est mariée et à celle qui n’est pas mariée. Le kouhl qui a été innové à notre époque et qui comporte une tromperie n’est pas permis.
– Le kouHl, qui est en plus qui est mis pour agrandir le contour de l’œil, ceci est l’habitude des perverses, cela n’est pas permis.
– La couleur, qui est mise sur les paupières n’est pas permis car cela est l’habitude des mécréantes.
– Tant que le kouHl ne fait pas partie des anciennes habitudes (à savoir la poudre naturelle), ceci fait partie des habitudes des mécréantes ou des perverses, ceci n’est pas permis de le faire.
– Et tout ce qui est connu qui fait partie de l’embellissement des mécréantes ou des perverses, que ce soit dans le vêtement, le kouHl ou autre que cela, est interdit.
– Le contour à lèvres fait partie des habitudes des perverses, donc il n’est pas permis.
– Le mascara fait partie des habitudes des perverses, donc il n’est pas permis.
– Mettre du fond de teint est permis pour la femme mariée, avec l’autorisation de son mari. Mais celle qui n’est pas mariée, si elle le met pour couvrir ce qu’il y a sur le visage, ceci est une tromperie, donc il n’est pas permis.
Parmi les péchés du corps, il y a la sortie de la femme parfumée ou non parfumée, embellie ou non embellie, ayant couvert ce qu’elle doit couvrir ou non, lorsqu’elle vise par sa sortie la provocation des hommes c’est-à-dire lorsqu’elle veut les entraîner à la désobéissance. Mais si elle sort parfumée ou embellie en ayant couvert ce qu’elle doit couvrir de son corps, sans que cela soit son objectif, alors cela est déconseillé (makrôuh) mais n’est pas interdit. La preuve à ce sujet, c’est que les châfi`iyy ont mentionné durant les rites du pèlerinage qu’il est recommandé de se parfumer pour l’homme et pour la femme pour l’entrée en rituel de pèlerinage ou de `oumrah et la preuve de cela est ce qui a été confirmé de Abôu Dâwôud du Hadîth de `A’ichah. La preuve vient également du Hadîth de Ibnou Hibbân d’après Abôu Môuçâ Al-‘Ach`ariyy :
« أيُّما امرأة خرجت مستعطرة فمرت بقوم ليجدوا ريـحها فهي زانية وكلّ عين زانية »
(‘ayyouma mra’atin kharajat mousta`Tiratan famarrat biqawmin liyajidôu rîHahâ fahiya zâniyah wa koullou `aynin zâniyah)
ce qui signifie : « N’importe quelle femme qui sort parfumée et passe auprès des hommes afin qu’ils sentent son parfum pour les attirer vers le péché elle tombe dans un péché qui pourrait amener à la fornication et la plupart des yeux tombent dans le péché (ne sont pas concernés par cela les yeux des Prophètes) ».
L’explication de ce Hadîth est la suivante : la femme qui vise par sa sortie en étant parfumée d’attirer les hommes à elle c’est-à-dire pour commettre la jouissance interdite, elle est semblable à la fornicatrice parce que son acte est un des actes préliminaires à la fornication. Cela ne signifie pas que son péché est tel que le péché de la fornicatrice, de la véritable fornication qui elle fait partie des grands péchés les plus graves.
Le prophète a cité parmi les signes de la fin du monde des femmes perverses qui élèvent leurs cheveux en haut comme les bosses des chameaux. Ainsi il est interdit de lever les cheveux de la manière des perverses même sous le voile. Ce jugement a été cité par l’imam an-Nawawiyy dans le commentaire du SaHîH de mouslim.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
______________________________________________________
Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Religion Islam
Le devoir le plus éminent à l’égard de Allâh de la part de Ses esclaves
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Allâh. Nous Le louons. Nous demandons qu’Il nous aide et qu’Il nous maintienne sur la voie de droiture. Nous Le remercions et nous recherchons Sa protection contre le mal de nos âmes. Certes, celui que Allâh guide est bien guidé et nul ne peut guider celui qu’Il égare. Je témoigne qu’il n’est de dieu que Dieu, Celui Qui est Unique, Qui n’a ni associé ni semblable ni égal et je témoigne que notre maître, notre bien-aimé, notre chef, notre guide, la joie de nos yeux, MouHammad est Son esclave, Son messager, Son élu et la créature qu’Il agrée le plus. Que Allâh l’élève davantage en degrés, lui ainsi que tous les autres Messagers.
Sache que le devoir le plus éminent à l’égard de Allâh de la part de Ses esclaves, c’est la croyance en Son unicité ta`âlâ (tawHîd), et de ne pas adorer autre que Lui (ne rien Lui associer). En effet, adorer autre que Allâh est de la mécréance et la mécréance est le plus grand péché que puisse commettre l’esclave. C’est le péché que Allâh ne pardonne pas alors qu’Il pardonne ce qui est en-deçà à qui Il veut. Allâh ta`âlâ dit :
{ إِنَّ اللهَ لاَ يَغْفِرُ أَنْ يُشْرَكَ بِهِ وَيَغْفِرُ مَا دُونَ ذَلِكَ لِمَنْ يَشَاءُ }
(‘inna l-Lâha lâ yaghfirou ‘an youchraka bihi wa yaghfirou mâ dôuna dhâlika liman yachâ’)
ce qui signifie : » Certes, Allâh ne pardonne pas qu’on adore autre que Lui et Il pardonne ce qui est en-deçà à qui Il veut « , [sourat An-Niçâ’ / 48].
Il en est de même pour toutes les sortes de mécréance, Allâh ne les pardonne pas. Allâh ta`âlâ dit :
{ إِ نَّ الَّذِينَ كَفَرُوا وَصَدُّوا عَنْ سَبِيلِ اللهِ ثُمَّ مَاتُوا وَهُمْ كُفَّارٌ فَلَنْ يَغْفِرَ اللهُ لَهُمْ }
( ‘inna l-ladhîna kafarôu wa ŝaddôu `an sabîli l-Lâhi thoumma mâtôu wa houm kouffâroun falan yaghfira l-Lâhou lahoum )
Ce qui signifie : » Certes, ceux qui ont mécru et qui ont empêché les gens d’entrer en Islam, puis sont morts en étant mécréants, ceux-là Allâh ne leur pardonne pas « , [sourat MouHammad / 34].
Le Messager de Allâh a dit :
(( مَنْ شَهِدَ أَنْ لاَ إِلَهَ إِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لاَ شَرِيكَ لَهُ وَأَنَّ مُحَمَّداً عَبْدُهُ وَرَسُولُهُ وَأَنَّ عِيسَى عَبْدُ اللهِ وَرَسُولُهُ وَكَلِمَتُهُ أَلْقَاهَا إِلَى مَرْيَمَ وَرُوحٌ مِنْهُ وَالْجَنَّةَ حَقٌّ وَالنَّارَ حَقٌّ أَدْخَلَهُ اللهُ الْجَنَّةَ عَلَى مَا كَانَ مِنَ الْعَمَلِ ))
( man chahida ‘an lâ ‘ilâha ‘il-la l-Lâhou waHdahou lâ charîka lah ; wa ‘anna MouHammadan `abdouhou wa raçôulouh ; wa ‘anna `Îçâ `abdou l-Lâhi wa raçôulouh ; wa kalimatouhou ‘al qâhâ ‘ilâ Maryama wa rôuHoun minh ; wa l- jannata Haqq oun wa n-nâra Haqq ; ‘adkhalahou l-Lâhou l- jannata `alâ mâ kâna mina l-`amal )
Ce qui signifie : » Celui qui a témoigné qu’il n’est de dieu que Allâh, unique sans associé et que Mouĥammad est Son esclave et Son messager, et que `Îçâ est l’esclave de Allâh et Son messager, qu’il est la bonne nouvelle annoncée à Maryam et que son âme est une âme créée et honorée par Allâh, que le paradis est une vérité et que l’enfer est une vérité, celui-là, Allâh le fera entrer au paradis quels que soient les actes qu’il aura accomplis « , [rapporté par Al-Boukhâriyy et Mouslim].
c’est-à-dire même s’il a fait des grands péchés ; ainsi celui qui meurt musulman en étant chargé de grands péchés entrera au final au paradis , même si certains vont en enfer un certain temps à cause de leur péchés qu’ils ont commis.
Des savants de l’Islam ont dit que ce témoignage à un secret, du fait que celui qui persévère à le dire une fois le matin, et une fois le soir, ceci est une cause pour que Dieu le préserve des grands péchés, et celui qui évite les grands péchés, Dieu lui pardonne les petits péchés conformément à ce qui est cité dans le Qour’ân.
Dans un autre Hadîth :
(( فَإِنَّ اللهَ حَرَّمَ عَلَى النَّارِ مَنْ قَالَ لاَ إِلَهَ إِلاَّ اللهُ يَبْتَغِي بِذَلِكَ وَجْهَ اللهِ ))
( fa’inna l-Lâha Harrama `ala n-nâri man qâla lâ ‘ilâha ‘il-la l-Lâh yabtaghî bidhâlika wajha l-Lâh )
Ce qui signifie : » Certes, Allâh ne châtiera pas éternellement celui qui a témoigné qu’il n’est de dieu que Allâh, en recherchant par cette parole l’agrément de Allâh « , [rapporté par Al-Boukhâriyy].
Remarque : le mot wajh a plusieurs sens en arabe et au sujet de Dieu il ne veut pas dire visage, car Dieu n’est pas attribué de visage, ni d’organe. Ici le mot wajh veut dire l’agrément de Dieu.
Il est un devoir de joindre la croyance en le message de MouHammad à la croyance qu’il n’est de dieu que Allâh, et ceci est le minimum pour être sauvé de l’éternité en enfer.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Allâh. Nous Le louons. Nous demandons qu’Il nous aide et qu’Il nous maintienne sur la voie de droiture. Nous Le remercions et nous recherchons Sa protection contre le mal de nos âmes. Certes, celui que Allâh guide est bien guidé et nul ne peut guider celui qu’Il égare. Je témoigne qu’il n’est de dieu que Dieu, Celui Qui est Unique, Qui n’a ni associé ni semblable ni égal et je témoigne que notre maître, notre bien-aimé, notre chef, notre guide, la joie de nos yeux, MouHammad est Son esclave, Son messager, Son élu et la créature qu’Il agrée le plus. Que Allâh l’élève davantage en degrés, lui ainsi que tous les autres Messagers.
Sache que le devoir le plus éminent à l’égard de Allâh de la part de Ses esclaves, c’est la croyance en Son unicité ta`âlâ (tawHîd), et de ne pas adorer autre que Lui (ne rien Lui associer). En effet, adorer autre que Allâh est de la mécréance et la mécréance est le plus grand péché que puisse commettre l’esclave. C’est le péché que Allâh ne pardonne pas alors qu’Il pardonne ce qui est en-deçà à qui Il veut. Allâh ta`âlâ dit :
{ إِنَّ اللهَ لاَ يَغْفِرُ أَنْ يُشْرَكَ بِهِ وَيَغْفِرُ مَا دُونَ ذَلِكَ لِمَنْ يَشَاءُ }
(‘inna l-Lâha lâ yaghfirou ‘an youchraka bihi wa yaghfirou mâ dôuna dhâlika liman yachâ’)
ce qui signifie : » Certes, Allâh ne pardonne pas qu’on adore autre que Lui et Il pardonne ce qui est en-deçà à qui Il veut « , [sourat An-Niçâ’ / 48].
Il en est de même pour toutes les sortes de mécréance, Allâh ne les pardonne pas. Allâh ta`âlâ dit :
{ إِ نَّ الَّذِينَ كَفَرُوا وَصَدُّوا عَنْ سَبِيلِ اللهِ ثُمَّ مَاتُوا وَهُمْ كُفَّارٌ فَلَنْ يَغْفِرَ اللهُ لَهُمْ }
( ‘inna l-ladhîna kafarôu wa ŝaddôu `an sabîli l-Lâhi thoumma mâtôu wa houm kouffâroun falan yaghfira l-Lâhou lahoum )
Ce qui signifie : » Certes, ceux qui ont mécru et qui ont empêché les gens d’entrer en Islam, puis sont morts en étant mécréants, ceux-là Allâh ne leur pardonne pas « , [sourat MouHammad / 34].
Le Messager de Allâh a dit :
(( مَنْ شَهِدَ أَنْ لاَ إِلَهَ إِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لاَ شَرِيكَ لَهُ وَأَنَّ مُحَمَّداً عَبْدُهُ وَرَسُولُهُ وَأَنَّ عِيسَى عَبْدُ اللهِ وَرَسُولُهُ وَكَلِمَتُهُ أَلْقَاهَا إِلَى مَرْيَمَ وَرُوحٌ مِنْهُ وَالْجَنَّةَ حَقٌّ وَالنَّارَ حَقٌّ أَدْخَلَهُ اللهُ الْجَنَّةَ عَلَى مَا كَانَ مِنَ الْعَمَلِ ))
( man chahida ‘an lâ ‘ilâha ‘il-la l-Lâhou waHdahou lâ charîka lah ; wa ‘anna MouHammadan `abdouhou wa raçôulouh ; wa ‘anna `Îçâ `abdou l-Lâhi wa raçôulouh ; wa kalimatouhou ‘al qâhâ ‘ilâ Maryama wa rôuHoun minh ; wa l- jannata Haqq oun wa n-nâra Haqq ; ‘adkhalahou l-Lâhou l- jannata `alâ mâ kâna mina l-`amal )
Ce qui signifie : » Celui qui a témoigné qu’il n’est de dieu que Allâh, unique sans associé et que Mouĥammad est Son esclave et Son messager, et que `Îçâ est l’esclave de Allâh et Son messager, qu’il est la bonne nouvelle annoncée à Maryam et que son âme est une âme créée et honorée par Allâh, que le paradis est une vérité et que l’enfer est une vérité, celui-là, Allâh le fera entrer au paradis quels que soient les actes qu’il aura accomplis « , [rapporté par Al-Boukhâriyy et Mouslim].
c’est-à-dire même s’il a fait des grands péchés ; ainsi celui qui meurt musulman en étant chargé de grands péchés entrera au final au paradis , même si certains vont en enfer un certain temps à cause de leur péchés qu’ils ont commis.
Des savants de l’Islam ont dit que ce témoignage à un secret, du fait que celui qui persévère à le dire une fois le matin, et une fois le soir, ceci est une cause pour que Dieu le préserve des grands péchés, et celui qui évite les grands péchés, Dieu lui pardonne les petits péchés conformément à ce qui est cité dans le Qour’ân.
Dans un autre Hadîth :
(( فَإِنَّ اللهَ حَرَّمَ عَلَى النَّارِ مَنْ قَالَ لاَ إِلَهَ إِلاَّ اللهُ يَبْتَغِي بِذَلِكَ وَجْهَ اللهِ ))
( fa’inna l-Lâha Harrama `ala n-nâri man qâla lâ ‘ilâha ‘il-la l-Lâh yabtaghî bidhâlika wajha l-Lâh )
Ce qui signifie : » Certes, Allâh ne châtiera pas éternellement celui qui a témoigné qu’il n’est de dieu que Allâh, en recherchant par cette parole l’agrément de Allâh « , [rapporté par Al-Boukhâriyy].
Remarque : le mot wajh a plusieurs sens en arabe et au sujet de Dieu il ne veut pas dire visage, car Dieu n’est pas attribué de visage, ni d’organe. Ici le mot wajh veut dire l’agrément de Dieu.
Il est un devoir de joindre la croyance en le message de MouHammad à la croyance qu’il n’est de dieu que Allâh, et ceci est le minimum pour être sauvé de l’éternité en enfer.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Religion Islam
Sens Figuré dans le Hadîth et le Qour’ân
بِسْمِ اللهِ الرحْمَنِ الرحِيم
La louange est à Dieu, le Seigneur du Monde. Et que l’honneur et l’élévation en degré les plus complets, les plus parfaits soient accordés à notre maître MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa s-salam.
Nous allons évoquer un Hadîth du SaHîH Mouslim qui est une preuve que dans le Qour’ân et dans le Hadîth, il y a ce qui comporte des sens figurés (ce qu’on ne prend pas selon son sens apparent) qui nécessite une interprétation. C’est un Hadîth Qoudsi dans le SaHîH Mouslim, chapitre de « La bienfaisance, le maintient des liens et le comportement », sous-chapitre » Le mérite de rendre visite au malade « . Mouslim cite la chaîne de transmission jusqu’à Abôu hourayrah :
” ﺇﻥ اﻟﻠﻪ ﻋﺰ ﻭﺟﻞ ﻳﻘﻮﻝ ﻳﻮﻡ اﻟﻘﻴﺎﻣﺔ: ﻳﺎ اﺑﻦ ﺁﺩﻡ ﻣﺮﺿﺖ ﻓﻠﻢ ﺗﻌﺪﻧﻲ، ﻗﺎﻝ: ﻳﺎ ﺭﺏ ﻛﻴﻒ ﺃﻋﻮﺩﻙ؟ ﻭﺃﻧﺖ ﺭﺏ اﻟﻌﺎﻟﻤﻴﻦ، ﻗﺎﻝ: ﺃﻣﺎ ﻋﻠﻤﺖ ﺃﻥ ﻋﺒﺪﻱ ﻓﻼﻧﺎ ﻣﺮﺽ ﻓﻠﻢ ﺗﻌﺪﻩ، ﺃﻣﺎ ﻋﻠﻤﺖ ﺃﻧﻚ ﻟﻮ ﻋﺪﺗﻪ ﻟﻮﺟﺪﺗﻨﻲ ﻋﻨﺪﻩ؟ ﻳﺎ اﺑﻦ ﺁﺩﻡ اﺳﺘﻄﻌﻤﺘﻚ ﻓﻠﻢ ﺗﻄﻌﻤﻨﻲ، ﻗﺎﻝ: ﻳﺎ ﺭﺏ ﻭﻛﻴﻒ ﺃﻃﻌﻤﻚ؟ ﻭﺃﻧﺖ ﺭﺏ اﻟﻌﺎﻟﻤﻴﻦ، ﻗﺎﻝ: ﺃﻣﺎ ﻋﻠﻤﺖ ﺃﻧﻪ اﺳﺘﻄﻌﻤﻚ ﻋﺒﺪﻱ ﻓﻼﻥ، ﻓﻠﻢ ﺗﻄﻌﻤﻪ؟ ﺃﻣﺎ ﻋﻠﻤﺖ ﺃﻧﻚ ﻟﻮ ﺃﻃﻌﻤﺘﻪ ﻟﻮﺟﺪﺕ ﺫﻟﻚ ﻋﻨﺪﻱ، ﻳﺎ اﺑﻦ ﺁﺩﻡ اﺳﺘﺴﻘﻴﺘﻚ، ﻓﻠﻢ ﺗﺴﻘﻨﻲ، ﻗﺎﻝ: ﻳﺎ ﺭﺏ ﻛﻴﻒ ﺃﺳﻘﻴﻚ؟ ﻭﺃﻧﺖ ﺭﺏ اﻟﻌﺎﻟﻤﻴﻦ، ﻗﺎﻝ: اﺳﺘﺴﻘﺎﻙ ﻋﺒﺪﻱ ﻓﻼﻥ ﻓﻠﻢ ﺗﺴﻘﻪ، ﺃﻣﺎ ﺇﻧﻚ ﻟﻮ ﺳﻘﻴﺘﻪ ﻭﺟﺪﺕ ﺫﻟﻚ ﻋﻨﺪﻱ ”
قال الإمام النّووي في شرح هذا الحديث : ﻗﺎﻝ اﻟﻌﻠﻤﺎء ﺇﻧﻤﺎ ﺃﺿﺎﻑ اﻟﻤﺮﺽ ﺇﻟﻴﻪ ﺳﺒﺤﺎﻧﻪ ﻭﺗﻌﺎﻟﻰ ﻭاﻟﻤﺮاﺩ اﻟﻌﺒﺪ ﺗﺸﺮﻳﻔﺎ ﻟﻠﻌﺒﺪ ﻭﺗﻘﺮﻳﺒﺎ ﻟﻪ ﻗﺎﻟﻮا ﻭﻣﻌﻨﻰ ﻭﺟﺪﺗﻨﻲ ﻋﻨﺪﻩ ﺃﻱ ﻭﺟﺪﺕ ﺛﻮاﺑﻲ ﻭﻛﺮاﻣﺘﻲ ﻭﻳﺪﻝ ﻋﻠﻴﻪ ﻗﻮﻟﻪ ﺗﻌﺎﻟﻰ ﻓﻲ ﺗﻤﺎﻡ اﻟﺤﺪﻳﺚ ﻟﻮ ﺃﻃﻌﻤﺘﻪ ﻟﻮﺟﺪﺕ ﺫﻟﻚ ﻋﻨﺪﻱ ﻟﻮ ﺃﺳﻘﻴﺘﻪ ﻟﻮﺟﺪﺕ ﺫﻟﻚ ﻋﻨﺪﻱ ﺃﻱ ﺛﻮاﺑﻪ ﻭاﻟﻠﻪ ﺃﻋﻠﻢ
L’Imam An-Nawawiyy, qui a fait le commentaire de SaHîH Mouslim explique ce Hadîth, il dit que Allâh s’est attribué la maladie à Lui et ce qui est visé c’est l’esclave, par honneur à l’esclave, à cet esclave qui est tombé malade. Il est cité dans le Hadîth que Allâh soubHannahou wa ta`âlâ dit au Jour Dernier : » Ô fils de ‘Adam, mariDtou « , cela donne littéralement (mot à mot) cela donnerai : » Je suis tombé malade « , mais ici dans le Hadîth, Allâh explique que c’est » Mon esclave qui est tombé malade » dans le Hadîth même. Dans le Hadîth, il est cité que l’esclave dit : « comment je Te rend visite, alors que Toi, Tu es le Seigneur du monde « , Il lui dit ce qui signifie : » N’as-tu pas su que Mon esclave untel est tombé malade, tu ne lui as pas rendu visite. N’as-tu pas su que si tu lui aurais rendu visite ». Donc » Lawajdatanî `indahou » cela veut dire » tu aurais trouvé Ma récompense et l’honneur que J’accorde « , donc c’est ce qu’il dit An-Nawawiyy dans le commentaire, il dit : » Et la preuve sur cela, Sa Parole, Allâh ta`âlâ dans la suite du Hadîth, que si tu lui aurais donné à manger à Mon esclave, tu aurais trouvé la récompense de cela au Jour du Jugement « .
Donc, ce Hadîth nous montre, parce que dans le Hadîth, il y a la phrase qui est dans un sens figuré et l’explication de la phrase dans le même Hadîth. Dans le Hadîth textuellement, il y a la phrase qui dans un sens figuré et l’explication de ce que veut dire la phrase, parce qu’il dit : » mariDtou » et après il explique que » mariDtou » ici dans le Hadîth, cela veut dire : » que Mon esclave est tombé malade « , donc c’est un sens figuré, on dit : » majâzou Hadhaf » sens figuré par omission, c’est-à-dire dans le texte cela a été omis de façon figuré, que l’esclave ou la récompense et le verbe a été attribué directement à Dieu, mais cela veut dire : » l’esclave de Dieu ou la récompense de Dieu. Mon esclave est tombé malade ; tu aurais trouvé Ma récompense « .
Cette figure de style est trouvée plusieurs fois dans le Qour’ân et le Hadîth, comme dans la ‘âyah : » wa jâ’a Rabbouka « , c’est-à-dire » la manifestation de la puissance de Dieu est venue, comme la expliqué l’Imam ‘AHmad.
De même dans le commentaire de SaHîH Mouslim, An-Nawawiyy explique Hadîth An-Nouzoul, que cela veut dire l’Ange descend ou la miséricorde de Dieu descend, mais cela ne veut pas dire que Dieu Lui-même descend. Donc, il se peut que dans la langue, on attribue l’acte au sujet directement mais ce qui est visé, c’est parce qu’Il a ordonné, ce n’est pas forcément Lui Qui a fait cet acte là. Donc, comme on dit : » le roi a fait telle chose, si les soldats font sous son ordre « .
Dans la suite du Hadîth Qoudsiyy et est dit : » Ô fils de ‘Adam ‘istaT`amtouka falam touT`imnî » et ici de même le verbe demander à manger ‘istaT`amtouka demander à manger, dans le texte du Hadîth, il est attribué directement à Dieu mais ce qui est visé, c’est ce qui est omis à savoir l’esclave de Dieu, et cela est expliqué dans le Hadîth même que ‘istaT`amaka `abdî foulan c’est Mon esclave untel qui t’a demandé à manger et tu ne lui as pas donné. Donc le verbe au début, il est attribué directement à Dieu, après il est cité que l’esclave s’étonne et que Dieu explique ici que ‘istaT`amaka veut dire Mon esclave t’a demandé à manger et tu ne lui as pas donné, et que si tu lui aurais donné à manger, c’est expliqué clairement c’est que » tu aurais trouvé la récompense quand tu serais venu à mon jugement.
Et également par la suite Allâh ta`âlâ dit ce qui signifie : » Ô fils de ‘Adam ‘istasqaytouka « donc ‘istisqâ c’est demander à boire , donc là le mot ‘istasqaytouka et cela est expliqué que mon esclave t’as demandé à boire et si tu lui aurais donné à boire, tu aurais trouvé la récompense de cela. Donc ce Hadîth très clair nous montre que dans ce Hadîth, il y a dans ce Hadîth très intéressant, très important parce qu’il nous montre , ce qu’on trouve dans d’autres Hadîth et ‘âyah non explicite à savoir le sens figuré, que les gens égarés utilisent à tort pour assimiler Dieu à Ses créatures, pour attribuer à Dieu la forme, la couleur, ou la quantité, donc là, c’est clair ils ne vont pas dire que le Hadîth veut dire que Dieu est tombé malade, ils ne vont pas dire cela. Et de même, on ne dit pas cela parce que ce n’est pas digne de Dieu, et puis c’est expliqué qu’ici ce qu’il est visé c’est » l’esclave de Dieu qui est tombé malade » mais Dieu attribue mariDtou au début à Lui-même mais dans le sens de la figure de style de ce qui est omis majâzou Hadhaf c’est-à-dire l’esclave de Dieu est tombé malade.
Et également, on ne peut pas attribuer à Dieu le fait de descendre ou s’assoir ou d’être localisé, tout cela n’est pas digne de Dieu. Bien-sûr, dans tous les cas la personne n’est pas excusée si elle attribue à Dieu la forme, la couleur, ou la quantité car ceci contredit la raison, car tout ce qui a une forme, une couleur, une quantité est forcément une créature, et la créature bien-sûr ne pas être Dieu.
Donc, si quelqu’un a attribué à Dieu la forme, la couleur, la quantité, il doit délaisser cette croyance et revenir à l’Islam en prononçant les deux témoignages : il n’est de dieu que Dieu et MouHammad est le Messager de Dieu.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
بِسْمِ اللهِ الرحْمَنِ الرحِيم
La louange est à Dieu, le Seigneur du Monde. Et que l’honneur et l’élévation en degré les plus complets, les plus parfaits soient accordés à notre maître MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa s-salam.
Nous allons évoquer un Hadîth du SaHîH Mouslim qui est une preuve que dans le Qour’ân et dans le Hadîth, il y a ce qui comporte des sens figurés (ce qu’on ne prend pas selon son sens apparent) qui nécessite une interprétation. C’est un Hadîth Qoudsi dans le SaHîH Mouslim, chapitre de « La bienfaisance, le maintient des liens et le comportement », sous-chapitre » Le mérite de rendre visite au malade « . Mouslim cite la chaîne de transmission jusqu’à Abôu hourayrah :
” ﺇﻥ اﻟﻠﻪ ﻋﺰ ﻭﺟﻞ ﻳﻘﻮﻝ ﻳﻮﻡ اﻟﻘﻴﺎﻣﺔ: ﻳﺎ اﺑﻦ ﺁﺩﻡ ﻣﺮﺿﺖ ﻓﻠﻢ ﺗﻌﺪﻧﻲ، ﻗﺎﻝ: ﻳﺎ ﺭﺏ ﻛﻴﻒ ﺃﻋﻮﺩﻙ؟ ﻭﺃﻧﺖ ﺭﺏ اﻟﻌﺎﻟﻤﻴﻦ، ﻗﺎﻝ: ﺃﻣﺎ ﻋﻠﻤﺖ ﺃﻥ ﻋﺒﺪﻱ ﻓﻼﻧﺎ ﻣﺮﺽ ﻓﻠﻢ ﺗﻌﺪﻩ، ﺃﻣﺎ ﻋﻠﻤﺖ ﺃﻧﻚ ﻟﻮ ﻋﺪﺗﻪ ﻟﻮﺟﺪﺗﻨﻲ ﻋﻨﺪﻩ؟ ﻳﺎ اﺑﻦ ﺁﺩﻡ اﺳﺘﻄﻌﻤﺘﻚ ﻓﻠﻢ ﺗﻄﻌﻤﻨﻲ، ﻗﺎﻝ: ﻳﺎ ﺭﺏ ﻭﻛﻴﻒ ﺃﻃﻌﻤﻚ؟ ﻭﺃﻧﺖ ﺭﺏ اﻟﻌﺎﻟﻤﻴﻦ، ﻗﺎﻝ: ﺃﻣﺎ ﻋﻠﻤﺖ ﺃﻧﻪ اﺳﺘﻄﻌﻤﻚ ﻋﺒﺪﻱ ﻓﻼﻥ، ﻓﻠﻢ ﺗﻄﻌﻤﻪ؟ ﺃﻣﺎ ﻋﻠﻤﺖ ﺃﻧﻚ ﻟﻮ ﺃﻃﻌﻤﺘﻪ ﻟﻮﺟﺪﺕ ﺫﻟﻚ ﻋﻨﺪﻱ، ﻳﺎ اﺑﻦ ﺁﺩﻡ اﺳﺘﺴﻘﻴﺘﻚ، ﻓﻠﻢ ﺗﺴﻘﻨﻲ، ﻗﺎﻝ: ﻳﺎ ﺭﺏ ﻛﻴﻒ ﺃﺳﻘﻴﻚ؟ ﻭﺃﻧﺖ ﺭﺏ اﻟﻌﺎﻟﻤﻴﻦ، ﻗﺎﻝ: اﺳﺘﺴﻘﺎﻙ ﻋﺒﺪﻱ ﻓﻼﻥ ﻓﻠﻢ ﺗﺴﻘﻪ، ﺃﻣﺎ ﺇﻧﻚ ﻟﻮ ﺳﻘﻴﺘﻪ ﻭﺟﺪﺕ ﺫﻟﻚ ﻋﻨﺪﻱ ”
قال الإمام النّووي في شرح هذا الحديث : ﻗﺎﻝ اﻟﻌﻠﻤﺎء ﺇﻧﻤﺎ ﺃﺿﺎﻑ اﻟﻤﺮﺽ ﺇﻟﻴﻪ ﺳﺒﺤﺎﻧﻪ ﻭﺗﻌﺎﻟﻰ ﻭاﻟﻤﺮاﺩ اﻟﻌﺒﺪ ﺗﺸﺮﻳﻔﺎ ﻟﻠﻌﺒﺪ ﻭﺗﻘﺮﻳﺒﺎ ﻟﻪ ﻗﺎﻟﻮا ﻭﻣﻌﻨﻰ ﻭﺟﺪﺗﻨﻲ ﻋﻨﺪﻩ ﺃﻱ ﻭﺟﺪﺕ ﺛﻮاﺑﻲ ﻭﻛﺮاﻣﺘﻲ ﻭﻳﺪﻝ ﻋﻠﻴﻪ ﻗﻮﻟﻪ ﺗﻌﺎﻟﻰ ﻓﻲ ﺗﻤﺎﻡ اﻟﺤﺪﻳﺚ ﻟﻮ ﺃﻃﻌﻤﺘﻪ ﻟﻮﺟﺪﺕ ﺫﻟﻚ ﻋﻨﺪﻱ ﻟﻮ ﺃﺳﻘﻴﺘﻪ ﻟﻮﺟﺪﺕ ﺫﻟﻚ ﻋﻨﺪﻱ ﺃﻱ ﺛﻮاﺑﻪ ﻭاﻟﻠﻪ ﺃﻋﻠﻢ
L’Imam An-Nawawiyy, qui a fait le commentaire de SaHîH Mouslim explique ce Hadîth, il dit que Allâh s’est attribué la maladie à Lui et ce qui est visé c’est l’esclave, par honneur à l’esclave, à cet esclave qui est tombé malade. Il est cité dans le Hadîth que Allâh soubHannahou wa ta`âlâ dit au Jour Dernier : » Ô fils de ‘Adam, mariDtou « , cela donne littéralement (mot à mot) cela donnerai : » Je suis tombé malade « , mais ici dans le Hadîth, Allâh explique que c’est » Mon esclave qui est tombé malade » dans le Hadîth même. Dans le Hadîth, il est cité que l’esclave dit : « comment je Te rend visite, alors que Toi, Tu es le Seigneur du monde « , Il lui dit ce qui signifie : » N’as-tu pas su que Mon esclave untel est tombé malade, tu ne lui as pas rendu visite. N’as-tu pas su que si tu lui aurais rendu visite ». Donc » Lawajdatanî `indahou » cela veut dire » tu aurais trouvé Ma récompense et l’honneur que J’accorde « , donc c’est ce qu’il dit An-Nawawiyy dans le commentaire, il dit : » Et la preuve sur cela, Sa Parole, Allâh ta`âlâ dans la suite du Hadîth, que si tu lui aurais donné à manger à Mon esclave, tu aurais trouvé la récompense de cela au Jour du Jugement « .
Donc, ce Hadîth nous montre, parce que dans le Hadîth, il y a la phrase qui est dans un sens figuré et l’explication de la phrase dans le même Hadîth. Dans le Hadîth textuellement, il y a la phrase qui dans un sens figuré et l’explication de ce que veut dire la phrase, parce qu’il dit : » mariDtou » et après il explique que » mariDtou » ici dans le Hadîth, cela veut dire : » que Mon esclave est tombé malade « , donc c’est un sens figuré, on dit : » majâzou Hadhaf » sens figuré par omission, c’est-à-dire dans le texte cela a été omis de façon figuré, que l’esclave ou la récompense et le verbe a été attribué directement à Dieu, mais cela veut dire : » l’esclave de Dieu ou la récompense de Dieu. Mon esclave est tombé malade ; tu aurais trouvé Ma récompense « .
Cette figure de style est trouvée plusieurs fois dans le Qour’ân et le Hadîth, comme dans la ‘âyah : » wa jâ’a Rabbouka « , c’est-à-dire » la manifestation de la puissance de Dieu est venue, comme la expliqué l’Imam ‘AHmad.
De même dans le commentaire de SaHîH Mouslim, An-Nawawiyy explique Hadîth An-Nouzoul, que cela veut dire l’Ange descend ou la miséricorde de Dieu descend, mais cela ne veut pas dire que Dieu Lui-même descend. Donc, il se peut que dans la langue, on attribue l’acte au sujet directement mais ce qui est visé, c’est parce qu’Il a ordonné, ce n’est pas forcément Lui Qui a fait cet acte là. Donc, comme on dit : » le roi a fait telle chose, si les soldats font sous son ordre « .
Dans la suite du Hadîth Qoudsiyy et est dit : » Ô fils de ‘Adam ‘istaT`amtouka falam touT`imnî » et ici de même le verbe demander à manger ‘istaT`amtouka demander à manger, dans le texte du Hadîth, il est attribué directement à Dieu mais ce qui est visé, c’est ce qui est omis à savoir l’esclave de Dieu, et cela est expliqué dans le Hadîth même que ‘istaT`amaka `abdî foulan c’est Mon esclave untel qui t’a demandé à manger et tu ne lui as pas donné. Donc le verbe au début, il est attribué directement à Dieu, après il est cité que l’esclave s’étonne et que Dieu explique ici que ‘istaT`amaka veut dire Mon esclave t’a demandé à manger et tu ne lui as pas donné, et que si tu lui aurais donné à manger, c’est expliqué clairement c’est que » tu aurais trouvé la récompense quand tu serais venu à mon jugement.
Et également par la suite Allâh ta`âlâ dit ce qui signifie : » Ô fils de ‘Adam ‘istasqaytouka « donc ‘istisqâ c’est demander à boire , donc là le mot ‘istasqaytouka et cela est expliqué que mon esclave t’as demandé à boire et si tu lui aurais donné à boire, tu aurais trouvé la récompense de cela. Donc ce Hadîth très clair nous montre que dans ce Hadîth, il y a dans ce Hadîth très intéressant, très important parce qu’il nous montre , ce qu’on trouve dans d’autres Hadîth et ‘âyah non explicite à savoir le sens figuré, que les gens égarés utilisent à tort pour assimiler Dieu à Ses créatures, pour attribuer à Dieu la forme, la couleur, ou la quantité, donc là, c’est clair ils ne vont pas dire que le Hadîth veut dire que Dieu est tombé malade, ils ne vont pas dire cela. Et de même, on ne dit pas cela parce que ce n’est pas digne de Dieu, et puis c’est expliqué qu’ici ce qu’il est visé c’est » l’esclave de Dieu qui est tombé malade » mais Dieu attribue mariDtou au début à Lui-même mais dans le sens de la figure de style de ce qui est omis majâzou Hadhaf c’est-à-dire l’esclave de Dieu est tombé malade.
Et également, on ne peut pas attribuer à Dieu le fait de descendre ou s’assoir ou d’être localisé, tout cela n’est pas digne de Dieu. Bien-sûr, dans tous les cas la personne n’est pas excusée si elle attribue à Dieu la forme, la couleur, ou la quantité car ceci contredit la raison, car tout ce qui a une forme, une couleur, une quantité est forcément une créature, et la créature bien-sûr ne pas être Dieu.
Donc, si quelqu’un a attribué à Dieu la forme, la couleur, la quantité, il doit délaisser cette croyance et revenir à l’Islam en prononçant les deux témoignages : il n’est de dieu que Dieu et MouHammad est le Messager de Dieu.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Religion Islam
La biographie du troisième calife : le compagnon `Outhmân Ibnou `Affân
Écrit par Sunnite
dans:Rappels islamiques, Récit / Histoire
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître Mouĥammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier Mouĥammad.
`Outhmân Ibnou `Affân, que Allâh l’agrée, a succédé à `Oumar ibn al-KhaTTâb en l’an 24 de l’hégire. Il compte parmi les premiers hommes à être entrés en Islam. Il a été surnommé Dhou n-Nourayn.
Son ascendance
Il se nomme Abôu `Amr `Outhmân fils de (ibnou) `Affân, fils de ‘Abi l-`AS. Sa mère est ‘Arwâ, fille de Kourayz. Son arbre généalogique rejoint celui du Prophète à `Abdou Manâf.
Sa naissance
Il est né dans la ville de AT-Tâ’if (en Arabie) 6 ans après l’année dite de l’éléphant. Il a été converti à l’Islam par Abôu Bakr AS-Siddîq, que Allâh les agrée tous les deux. Il avait alors 39 ans et cela s’était produit avant que le Messager ne s’installe dans la maison de al-‘Arqam.
Sa description physique
Il était, que Allâh l’agrée, de taille moyenne. Son visage était beau, blanc sanguin et sa peau était fine. Ses articulations étaient massives et ses épaules larges. Le crâne dégarni, et il avait une grande barbe.
Son entrée en Islam
Notre maître `Outhmân, que Allâh l’agrée, fait partie des premiers à être entrés en Islam dans cette communauté. Allâh les a évoqués par Sa parole dans le Qour’ân :
والسابقون الأوّلون من المهاجرين والأنصار والّذين اتّبعوهم بإحسان رضي الله عنهم ورضوا عنه
(Wa s-sâbiqôuna l-‘awwâlôuna mina l-mouhâjirîna wa l-‘anSâr wa l-ladhîna t-taba`ôuhoum bi ‘iHsân, raDiya l-Lâhou `anhoum wa raDôu `anh)
ce qui signifie: « Et les premiers prédécesseurs parmi les Émigrants et les Partisans et ceux qui les ont suivis avec rectitude, Allâh les agrée et ils ont accepté l’Islam pour religion », [At-Tawbah ‘âyah 100].
L’annonce de son entrée au Paradis
Il fait partie des dix hommes auxquels le Prophète a annoncé la bonne nouvelle qu’ils seront au Paradis. Il les a cités les uns après les autres dans un seul hadith rapporté par l’imam ‘AHmad dans son Mousnad :
أبو بكر في الجنّة وعمر في الجنّة وعلي في الجنّة وعثمان في الجنّة وطلحة في الجنّة والزبير في الجنّة وعبد الرحمن بن عوف في الجنّة و سعد بن أبي وقاص في الجنّة وسعيد بن زيد في الجنّة وأبو عبيدة بن الجرّاح في الجنّة
(Abôu Bakr fi l-jannah wa `Oumar fi l-jannah wa `Aliyy fi l-jannah wa `Outhmân fi l-jannah wa TalHah fi l-jannah wa z-Zoubayr fi l-jannah wa `Abdou r-Rahmân Ibnou `Awf fi l-jannah wa Sa`d bnou Abî WaqqâS fi l-jannah wa Sa`îd bnou Zayd fi l-jannah wa Abôu `Oubaydah bnou l-JarrâH fi l-jannah)
ce qui signifie: « Abôu Bakr sera au Paradis, `Oumar sera au Paradis, `Aliyy sera au Paradis, `Outhmân sera au Paradis, TalHah sera au Paradis, Az-Zoubayr sera au Paradis, `Abdou r-RaHmân Ibnou `Awf sera au Paradis, Sa`d Ibnou Abî WaqqâS sera au Paradis, Sa`îd Ibnou Zayd sera au Paradis et Abôu `Oubaydah Ibnou l-JarrâH sera au Paradis. »
Son califat
Il a succédé à `Oumar ibnou l-KhaTTâb en tant que calife la 24ème année de l’hégire, trois nuits après l’enterrement de `Oumar. Durant son califat, beaucoup de pays ont été conquis.
Son surnom Dhou n-Nourayn
Il a été surnommé « l’homme aux deux lumières » (Dhou n-Nourayn) car il a épousé deux des filles du Messager de Allâh. Il a d’abord épousé Rôuqayyah qui lui a donné pour fils `Abdou l-Lâh. Puis, après son décès, le Prophète lui a donné en mariage son autre fille ‘Oummou Koulthôum et elle est restée son épouse jusqu’à sa mort en l’an 9 de l’hégire.
Le troisième califat
`Outhmân a eu la charge du califat de l’an 24 à l’an 36 de l’hégire. L’empire musulman s’est agrandi durant cette période.
Le digne successeur des deux premiers califes
Trois nuits après l’enterrement de `Oumar Ibnou l-KhaTTâb, que Allâh l’agrée, notre maître `Outhmân Ibnou `Affân, que Allâh l’agrée, est devenu calife. En effet, les gens lui ont prêté allégeance afin qu’il soit à la tête des musulmans. C’était une nuit d’un lundi du mois de Dhou l-Hijjah de l’an 23 de l’hégire. Il a ainsi été calife à partir du mois de MouHarram de la 24ème année de l’Hégire et il est resté calife durant 12 ans.
Il utilisait le même sceau (c’est-à-dire la même signature) que le Messager de Allâh Salla lLâhou `alayhi wa sallam tout comme Abôu Bakr et `Oumar, que Allâh les agrée.
Les conquêtes durant son califat
Durant son califat, que Allâh l’agrée, les musulmans ont mené des conquêtes. Ils ont conquis beaucoup de pays et la terre d’Islam s’est ainsi étendue. Parmi les terres conquises, il y a :
Le rôle de `Outhmân dans la diffusion du Qour’ân honoré
`Outhmân, a joué un rôle décisif dans la diffusion du MouS-Haf (le livre du Qour’ân). Durant son califat, il a repris les feuillets rassemblés par Abôu Bakr et les a fait vérifier et confirmer par les compagnons avant de les faire copier en un seul livre. Il a diffusé plusieurs exemplaires de ce livre dans l’empire musulman pour qu’il serve de référence.
Le Qour’ân a été révélé au Prophète MouHammad Salla lLâhou `alayhi wa sallam
Le Qour’ân est la révélation de Allâh à notre maître MouHammad. Le Prophète l’a transmis oralement et intégralement à ses compagnons, qui l’ont mémorisé tel quel et retransmis jusqu’à nos jours. Et le Qour’ân honoré restera in-falsifié jusqu’au jour dernier.
Le Prophète Salla lLâhou `alayhi wa sallam a fait transcrire la révélation par certains compagnons. Les versets du Qour’ân étaient alors écrits séparément sur différents supports (tels des peaux ou des pierres). Ces différents supports n’étaient pas rassemblés ils étaient dispersés chez ceux qui les avaient écrits et ne formaient pas un livre. Cependant, le Qour’ân était mémorisé par cœur par de très nombreux compagnons.
Abôu Bakr a ensuite rassemblé ces différents supports, les a fait retranscrire sur des feuillets et les a conservés.
`Outhmân a recopié les feuillets contenant tout le Qour’ân dans un livre et l’a diffusé
Lorsque `Outhmân, que Allâh l’agrée, a reçu le pacte d’allégeance en tant que calife, il s’est concerté avec certains compagnons et leur avis était qu’il rassemble tout le Qour’ân dans un seul livre. C’est alors que `Outhmân, que Allâh l’agrée, a réuni un certain nombre de compagnons. Abôu Dawôud a dit : « Ils étaient douze hommes de Qouraych et des Partisans de Médine (AnSâr). Il y avait également parmi eux les scribes qui avaient retranscrit la révélation. Il a demandé aussi à ce qu’on ramène de chez HafSah, la fille de `Oumar, que Allah l’agrée, les feuillets que Zayd Ibnou Thâbit avait rassemblés et il les a retranscrits dans un seul livre ».
Dans le livre « Fat-Hou l-Bârî » d’Ibnou Hajar Al-`Asqalâniyy, il est écrit : « `Outhmân, que Allâh l’agrée a dit :
« Qui parmi les gens écrit le mieux ? »
Ils lui ont répondu : « Zayd Ibnou Thâbit »
Et il leur a demandé : « Qui est celui qui prononce le mieux ? »
Ils lui ont dit : « Sa`îd Ibnou l-`AS ».
Il a dit : « Alors, que ce soit Sa`îd qui dicte et Zayd qui écrive » . »
Lorsqu’ils ont fini de transcrire le MouS-Haf en un seul livre, il a ordonné à ce qu’on en fasse plusieurs copies qu’il a envoyées aux différentes régions. Il y a eu divergence sur le nombre de copies. Certains ont dit que c’étaient 4 copies, d’autres ont dit 5 voir plus. `Outhmân l’a diffusé aux quatre horizons et a ordonné aux différentes régions d’utiliser les copies envoyées du MouS-Haf pour qu’il serve de référence à tous les musulmans.
Les mérites de `Outhmân
Les mérites et les vertus de notre maître `Outhmân ont poussé beaucoup de spécialistes des biographies et des conduites des prédécesseurs à composer des chapitres qui contiennent des faits remarquables de sa vie, que Allâh l’agrée.
L’annonce de son entrée au Paradis
Ibnou l-Jawziyy a rapporté de Abôu Môuça Al-‘Ach`ariyy, que Allâh l’agrée, qu’il était en compagnie du Prophète Salla lLâhou `alayhi wa sallam, dans l’une des propriétés des gens de Médine. C’est alors qu’un homme est venu et a demandé la permission d’entrer. Le Prophète a dit à Abôu Môuçâ :
افتح له وبشّره بالجنّة
(‘IftaH lahou wa bach-chirhou bil-jannah)
ce qui signifie: « Ouvre-lui et annonce-lui la bonne nouvelle qu’il sera au Paradis. » « J’ai ouvert et j’ai trouvé Abôu Bakr et je lui ai annoncé la bonne nouvelle du Paradis. » Ensuite, quelqu’un d’autre a demandé à ce qu’on lui ouvre, le Prophète Salla lLâhou `alayhi wa sallam lui a dit :
افتح له وبشّره بالجنّة
(‘IftaH lahou wa bach-chirhou biljannah)
ce qui signifie: « Ouvre et annonce-lui la bonne nouvelle qu’il sera au Paradis. » « C’était `Oumar, je lui ai ouvert et je lui ai annoncé la bonne nouvelle. » Ensuite, un autre homme a demandé à ce qu’on lui ouvre et le Prophète Salla lLâhou `alayhi wa sallam était allongé, c’est alors qu’il s’est assis et il a dit :
افتح له وبشّره بالجنّة على بلوى تصيبه
(‘IftaH lahou wa bach-chirhou biljannah `alâ balwâ touSîbouh)
, ce qui signifie: « Ouvre-lui et annonce-lui la bonne nouvelle du Paradis et qu’il sera atteint d’une épreuve ». « C’était `Outhmân, je lui ai ouvert je lui ai annoncé la bonne nouvelle du Paradis et je lui ai rapporté ce que le Prophète m’avait dit. » C’est alors que `Outhmân a dit : « C’est l’aide de Allâh que je recherche. » Il s’agit de l’épreuve suite à laquelle il a été assassiné lorsque des gens ayant semé la discorde ont assiégé sa maison à Médine.
L’annonce de son degré de martyr
Al-Boukhâriyy a rapporté dans un chapitre de son livre consacré au mérite des compagnons que la montagne de ‘OuHoud a tremblé alors qu’il y avait dessus le Prophète, en compagnie de Abou Bakr, `Oumar et `Outhmân, que Allâh les agrée tous. C’est alors que le Prophète Salla lLâhou `alayhi wa sallam a dit :
اسكن أُحد، فما عليك إلا نبي وصدّيق وشهيدان
(‘Ouskoun ‘ouHoud famâ `alayka ‘illâ nabiyyoun wa Siddîqoun wa chahîdân)
ce qui signifie: « Apaise-toi ‘OuHoud, il y a sur toi un Prophète, un Siddîq et deux martyrs ».
Le terme « Siddîq », c’est-à-dire celui qui atteste [de la véracité du Prophète], qualifie Abôu Bakr. En effet, Abôu Bakr était surnommé AS-Siddîq tandis que les martyrs sont `Oumar et `Outhmân, tous deux ont été tués injustement. Cela a également été rapporté par Mouslim, ‘AHmad Ibnou Hanbal et d’autres encore.
La générosité de `Outhmân
Le HâfiDH Abôu Nou`aym Al-‘ASfahâniyy dans son livre « Hilyatou l-‘Awaliyâ' » d’après Abôu Hourayrah, que Allâh l’agrée, a dit : « `Outhmân Ibnou `Affân a gagné le Paradis deux fois auprès du Messager de Allah, la première lorsqu’il a creusé le puits de Rôumah et la deuxième lorsqu’il a subvenu aux besoins de l’armée qui manquait de moyens. »
Le puits de Rôumah était un puits dont l’eau était vendue aux musulmans mais `Outhmân, que Allâh l’agrée, l’a acheté et l’a creusé davantage. Il a permis aux musulmans d’y puiser de l’eau sans contrepartie. Ce puits est jusqu’à aujourd’hui connu à Médine l’Illuminée.
L’auteur de « Hilyatou l-‘Awaliyâ' » a rapporté de Ach-Cha`biyy d’après Masrôuq d’après `Abdou l-Lâh Ibnou Mas`ôud qu’il a dit : « le Messager de Allâh a vu `Outhmân Ibnou `Affân qui s’affairait pour l’armée en manque de moyens, il faisait des allers-retours. Le Prophète Salla lLâhou `alayhi wa sallam a dit :
اللّهم اغفر لعثمان ما أقبل وما أدبر، و ما أخفى و ما أعلن، و ما أسرّ و ما أجهر
(Allâhoumma ghfir li`Outhmân mâ ‘âqbala wa ‘adbara wa mâ ‘akhfâ wa mâ ‘a`lan wa mâ ‘asarra wa mâ ‘ajhar)
ce qui signifie : « Ô Allâh accorde le pardon à `Outhmân pour ce qu’il a fait et ce qu’il va faire, ce qu’il a fait au grand jour et ce qu’il a fait en cachette ». »
Le Prophète a fait son éloge
Dans le livre « At-Tarîkh » d’Ibnou `Açâkir d’après Abôu Sa`îd Al-KHoudriyy, que Allâh l’agrée, il a dit : « J’ai vu le Messager de Allâh, depuis le début de la nuit jusqu’au lever de l’aube, il avait ses mains levées et il faisait des invocations pour `Outhmân en disant :
اللهم عثمان رضيت عنه فارض عنه
(Allâhoumma `Outhmân râDîtou `anhou farDa `anh)
ce qui signifie: « Ô Allâh je suis satisfait de `Outhmân alors agrée-le. » »
Et AT-Tabarâniyy a rapporté du fils de `Oumar qu’il a dit : « le Messager de Allâh Salla lLâhou `alayhi wa sallam a dit :
عثمان أحيا أمّتي و أكرمها
(`Outhmân ‘aHyâ ‘oummatî wa ‘akramahâ)
ce qui signifie: « `Outhmân a revivifié ma communauté et l’a honorée. » »
Certaines qualités de `Outhmân
`Outhmân, que Allâh l’agrée, était doté de bons caractères qui ont fait de lui un calife très apprécié. Parmi ses nombreuses qualités, il y a la générosité, l’indulgence et la modestie.
Quelques bons caractères de notre maître `Outhmân rapportés par de grands savants
Notre maître `Outhmân, que Allâh l’agrée, avait de grandes qualités telles que l’indulgence, la science, la générosité, la pudeur, la pureté, l’ascèse. Il était parmi les gens celui qui était des plus modestes.
Ibnou Sa`d a dit, en rapportant de `Abdou l-Lâh Ar-Rôumiyy:
كان عثمان يلي وضوء الليل بنفسه فقيل له: لو أمرتَ بعض الخدم فكفوك، قال: لا، الليل لهم يستريحون فيه
(Kâna `Outhmân yaîi wouDôu’ l-layli bi-nafsih fa-qîla lahou : law ‘amarta ba`Da l-khadami fa-kafôuka, qâla : lâ, al-aylou lahoum yastarîHôuna fîh)
ce qui signifie : « `Outhmân apportait de nuit l’eau du wouDôu’ lui-même. Il lui a été dit : « Si tu l’avais ordonné à certains serviteurs, ils te l’auraient ramené et t’auraient épargné de le faire toi-même ». Il a répondu : « non, la nuit est pour eux, ils se reposent ». »
Un homme aimé, modeste et généreux
L’Imam ‘AHmad a rapporté qu’après avoir été interrogé au sujet de ceux qui faisaient la sieste dans la mosquée (c’est-à-dire ils dormaient ou ils s’allongeaient simplement dans la mosquée au milieu de la journée), Al-Haçan, que Allâh l’agrée a dit : « Il m’est arrivé de voir `Outhmân Ibnou `Affân faire la sieste dans la mosquée alors qu’il était à cette époque calife et les pierres avaient laissé des traces sur ses côtés et on disait : « voici l’Emir des croyants, voici l’Emir des croyants ». ». Il dormait ainsi avec les pauvres en laissant les lits confortables.
Et il est rapporté de CharHabîl Ibnou Mouslim qu’il a dit : « `Outhmân, que Allâh l’agrée, donnait aux gens à manger la nourriture qui lui était destinée en tant qu’Emir des croyants et il rentrait chez lui pour manger du pain et de l’huile. »
L’éloge des gens au sujet de `Outhmân
Le bon comportement de notre maître `Outhmân a fait de lui un homme très respecté et très apprécié. Les éloges le concernant sont inscrits dans de nombreux recueils de savants.
Le compagnon `Aliyy a fait l’éloge de `Outhmân
L’Imam `Aliyy Ibnou Abî Tâlib, que Allâh l’agrée, a dit : « `Outhmân était de ceux qui … [il cita le verset (‘âyah) 93 de sôurat Al-Mâ’idah] :
ءامنوا وعملوا الصالحات ثم اتَّقَوا وءامنوا ثم اتَّقَوْا وأحسنوا والله يحب المحسنين
(‘âmanôu wa `amilou S-SâliHâti thoumma t-taqaw wa ‘âmanôu thoumma t-taqaw wa ‘aHsanôu wa l-Lâhou youHibbou l-mouHsinîn)
ce qui signifie : » …ont cru, accompli les bonnes œuvres, qui ont continué d’être pieux et de croire et qui demeurent pieux et bienfaisants ; Allâh agrée les bienfaiteurs ». » Cela a été rapporté par Al-‘ASfahâniyy dans « Hilyatou l-‘Awliyâ' ».
Quelques paroles d’autres savants ayant fait son éloge
L’Imam ‘AHmad a dit d’après RouHaymah la grand-mère de Az-Zoubayr Ibnou `Abdi l-Lâh qu’elle a dit :
كان عثمان يصوم الدهر ويقوم الليل إلا هجعة من أوله
(kâna `Outhmân yaSôumou d-dahra wa yaqôumou l-layla’ illâ haj`atan min ‘awwalihi)
ce qui signifie : « `Outhmân jeûnait toute l’année et il veillait toutes les nuits sauf une toute première partie de la nuit durant laquelle il dormait un peu ».
Ibnou `Açâkir a rapporté de `Abdou r-RaHmân Ibnou Mahdiyy qu’il a dit :
خصلتان لعثمان ليستا لأبي بكر ولا لعمر رضي الله عنهم :
صبره على نفسه حتى قُتِلَ مظلومًا وجمعه الناس على المصحف
(khaSlatâni li-`Outhmân layçatâ li-Abî Bakr wa lâ li-`Oumar, raDiya l-Lâhou `anhoum : Sabrouhou `alâ nafsihi Hattâ qoutila maDHlôuman wa jam`ouhou n-nâça `alâ l-MouS-Haf )
ce qui signifie : « `Outhmân a deux mérites que Abôu Bakr et `Oumar, que Allâh les agrée, n’avaient pas : il patientait jusqu’à être tué injustement et il a rassemblé les gens autour d’un seul MouS-Haf, un seul livre du Qour’ân (qui a alors servi de référence) » .
Ce que `Outhmân a innové
Notre maître `Outhmân a beaucoup œuvré pour la religion de l’Islam. Parmi ce qu’il a laissé, il y a de bonnes innovations que les musulmans suivent encore aujourd’hui.
Les pratiques instaurées par notre maître `Outhmân
Parmi les bonnes pratiques innovées par le troisième calife, `Outhmân, que Allâh l’agrée, il y a :
Les bonnes innovations de `Outhmân sont bénéfiques aujourd’hui encore
Le travail de notre maître `Outhmân dans la mise en place de ces bonnes innovations a été un grand bien pour le monde musulman. De nos jours, ces pratiques s’avèrent toujours bénéfiques et d’une grande nécessité. Toute innovation de bien est possible en Islam tant qu’elle ne va pas en contradiction avec le Qour’ân et la Sounnah.
L’assassinat de `Outhmân
Le troisième calife de l’Islam est mort martyr, les traîtres qui assiégeaient sa maison ayant déjoué les compagnons envoyés pour le protéger. Il a suivi scrupuleusement la parole du Prophète qui l’avertissait du danger. Il avait été averti par un rêve de sa mort prochaine.
Les discordes
Les conquêtes de la communauté islamique se sont multipliées et la souveraineté s’est étendue sur différents pays : les arabes se sont alors mélangés avec beaucoup d’autres peuples et communautés de langues différentes. C’est à ce moment-là que des gens ont grandement porté atteinte au calife et que des rumeurs se sont propagées à Médine l’Illuminée. Les dirigeants de la discorde ont alors écrit à leurs différents groupes dans plusieurs pays pour leur dire de tous se rendre à Médine. Ils ont donc assiégé la maison de notre maître `Outhmân pendant plusieurs jours. `Outhmân, que Dieu l’agrée, disait : « Le Messager de Dieu m’a promis quelque chose et je patiente. » Rapporté par At-Tirmidhiyy dans « Manâqib `Outhmân ».
D’après `A’ichah, que Allâh l’agrée, le Prophète a dit :
يا عثمان إنه لعل الله يُقَمّصُكَ قميصًا، فإن أرادك المنافقون على خلعه فلا تخلعه حتى تلقاني
(yâ `Outhmân’ innahou la`alla l-Lâha youqammiSouka qamîSan, fa’in ‘arâdaka l-mounâfiqôuna `alâ khal`ihi falâ takhla`hou Hattâ talqânî)
ce qui signifie : « Ô `Outhmân si Allâh t’accorde une responsabilité (il vise par là le califat) et que les hypocrites voulaient te le retirer, ne te retire pas jusqu’à ce que tu me retrouves, c’est-à-dire jusqu’à ta mort » , rapporté par Al-Hâkim et At-Tirmidhiyy. Ici le mot qamîS ne veut pas dire vêtement mais ici, c’est un sens figuré qui signifie la responsabilité.
L’assassinat de `Outhmân
Lorsqu’il est parvenu à notre maître `Aliyy, que Allâh l’agrée, que les semeurs de discorde avaient assiégé `Outhmân dans le but de l’assassiner, `Aliyy a dit à ses deux fils Al-Haçan et Al-Houçayn : « Restez tous les deux avec vos épées devant la porte de `Outhmân et ne laissez personne parvenir jusqu’à lui. » Az-Zoubayr et TalHah ont à leur tour envoyé leurs fils. Plusieurs compagnons ont fait de même afin d’empêcher les gens d’entrer pour tuer `Outhmân, que Dieu l’agrée.
Mais certains de ceux qui voulaient du mal à notre maître `Outhmân ont escaladé par le côté la maison des ‘AnSâr (les Partisans) jusqu’à parvenir à l’intérieur de la maison de `Outhmân. Ils sont entrés tandis que `Outhmân récitait le Qour’ân et qu’il jeûnait. L’un d’entre eux lui a alors donné un coup d’épée mais Nâ’ilah, la femme de `Outhmân, s’est interposée et les doigts de sa main ont été coupés. Elle était seule avec lui à ce moment-là dans la maison.
Les funérailles du 3 ème calife
`Outhmân a ainsi été tué et est mort martyr le vendredi, c’était la 18 ème nuit du mois de Dhou l-Hijjah de l’an 35 de l’hégire : il avait alors environ 90 ans. Il a été enterré la nuit du samedi entre al-maghrib et al-`ichâ’ dans le cimetière de Al-Baqî` à Médine l’Illuminée. AZ-Zoubayr a dirigé la prière funéraire en sa faveur.
`Outhmân savait ce qui l’attendait
Notre maître `Outhmân avait dit avant son assassinat : « J’ai vu hier le Messager de Allâh dans le rêve et il y avait avec lui Abôu Bakr et `Oumar. Ils m’ont dit : patiente, tu viendras à notre côté à l’heure de manger la nuit prochaine. » L’interprétation en était qu’il allait mourir la nuit suivante.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
Écrit par Sunnite
dans:Rappels islamiques, Récit / Histoire
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître Mouĥammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier Mouĥammad.
`Outhmân Ibnou `Affân, que Allâh l’agrée, a succédé à `Oumar ibn al-KhaTTâb en l’an 24 de l’hégire. Il compte parmi les premiers hommes à être entrés en Islam. Il a été surnommé Dhou n-Nourayn.
Son ascendance
Il se nomme Abôu `Amr `Outhmân fils de (ibnou) `Affân, fils de ‘Abi l-`AS. Sa mère est ‘Arwâ, fille de Kourayz. Son arbre généalogique rejoint celui du Prophète à `Abdou Manâf.
Sa naissance
Il est né dans la ville de AT-Tâ’if (en Arabie) 6 ans après l’année dite de l’éléphant. Il a été converti à l’Islam par Abôu Bakr AS-Siddîq, que Allâh les agrée tous les deux. Il avait alors 39 ans et cela s’était produit avant que le Messager ne s’installe dans la maison de al-‘Arqam.
Sa description physique
Il était, que Allâh l’agrée, de taille moyenne. Son visage était beau, blanc sanguin et sa peau était fine. Ses articulations étaient massives et ses épaules larges. Le crâne dégarni, et il avait une grande barbe.
Son entrée en Islam
Notre maître `Outhmân, que Allâh l’agrée, fait partie des premiers à être entrés en Islam dans cette communauté. Allâh les a évoqués par Sa parole dans le Qour’ân :
والسابقون الأوّلون من المهاجرين والأنصار والّذين اتّبعوهم بإحسان رضي الله عنهم ورضوا عنه
(Wa s-sâbiqôuna l-‘awwâlôuna mina l-mouhâjirîna wa l-‘anSâr wa l-ladhîna t-taba`ôuhoum bi ‘iHsân, raDiya l-Lâhou `anhoum wa raDôu `anh)
ce qui signifie: « Et les premiers prédécesseurs parmi les Émigrants et les Partisans et ceux qui les ont suivis avec rectitude, Allâh les agrée et ils ont accepté l’Islam pour religion », [At-Tawbah ‘âyah 100].
L’annonce de son entrée au Paradis
Il fait partie des dix hommes auxquels le Prophète a annoncé la bonne nouvelle qu’ils seront au Paradis. Il les a cités les uns après les autres dans un seul hadith rapporté par l’imam ‘AHmad dans son Mousnad :
أبو بكر في الجنّة وعمر في الجنّة وعلي في الجنّة وعثمان في الجنّة وطلحة في الجنّة والزبير في الجنّة وعبد الرحمن بن عوف في الجنّة و سعد بن أبي وقاص في الجنّة وسعيد بن زيد في الجنّة وأبو عبيدة بن الجرّاح في الجنّة
(Abôu Bakr fi l-jannah wa `Oumar fi l-jannah wa `Aliyy fi l-jannah wa `Outhmân fi l-jannah wa TalHah fi l-jannah wa z-Zoubayr fi l-jannah wa `Abdou r-Rahmân Ibnou `Awf fi l-jannah wa Sa`d bnou Abî WaqqâS fi l-jannah wa Sa`îd bnou Zayd fi l-jannah wa Abôu `Oubaydah bnou l-JarrâH fi l-jannah)
ce qui signifie: « Abôu Bakr sera au Paradis, `Oumar sera au Paradis, `Aliyy sera au Paradis, `Outhmân sera au Paradis, TalHah sera au Paradis, Az-Zoubayr sera au Paradis, `Abdou r-RaHmân Ibnou `Awf sera au Paradis, Sa`d Ibnou Abî WaqqâS sera au Paradis, Sa`îd Ibnou Zayd sera au Paradis et Abôu `Oubaydah Ibnou l-JarrâH sera au Paradis. »
Son califat
Il a succédé à `Oumar ibnou l-KhaTTâb en tant que calife la 24ème année de l’hégire, trois nuits après l’enterrement de `Oumar. Durant son califat, beaucoup de pays ont été conquis.
Son surnom Dhou n-Nourayn
Il a été surnommé « l’homme aux deux lumières » (Dhou n-Nourayn) car il a épousé deux des filles du Messager de Allâh. Il a d’abord épousé Rôuqayyah qui lui a donné pour fils `Abdou l-Lâh. Puis, après son décès, le Prophète lui a donné en mariage son autre fille ‘Oummou Koulthôum et elle est restée son épouse jusqu’à sa mort en l’an 9 de l’hégire.
Le troisième califat
`Outhmân a eu la charge du califat de l’an 24 à l’an 36 de l’hégire. L’empire musulman s’est agrandi durant cette période.
Le digne successeur des deux premiers califes
Trois nuits après l’enterrement de `Oumar Ibnou l-KhaTTâb, que Allâh l’agrée, notre maître `Outhmân Ibnou `Affân, que Allâh l’agrée, est devenu calife. En effet, les gens lui ont prêté allégeance afin qu’il soit à la tête des musulmans. C’était une nuit d’un lundi du mois de Dhou l-Hijjah de l’an 23 de l’hégire. Il a ainsi été calife à partir du mois de MouHarram de la 24ème année de l’Hégire et il est resté calife durant 12 ans.
Il utilisait le même sceau (c’est-à-dire la même signature) que le Messager de Allâh Salla lLâhou `alayhi wa sallam tout comme Abôu Bakr et `Oumar, que Allâh les agrée.
Les conquêtes durant son califat
Durant son califat, que Allâh l’agrée, les musulmans ont mené des conquêtes. Ils ont conquis beaucoup de pays et la terre d’Islam s’est ainsi étendue. Parmi les terres conquises, il y a :
- l’île de Chypre,
- l’Arménie,
- la Tripoli occidentale (Lybie),
- Karman et Sijistan (deux provinces de l’actuel Iran),
- la ville de Kaboul,
- et des pays d’Afrique.
Le rôle de `Outhmân dans la diffusion du Qour’ân honoré
`Outhmân, a joué un rôle décisif dans la diffusion du MouS-Haf (le livre du Qour’ân). Durant son califat, il a repris les feuillets rassemblés par Abôu Bakr et les a fait vérifier et confirmer par les compagnons avant de les faire copier en un seul livre. Il a diffusé plusieurs exemplaires de ce livre dans l’empire musulman pour qu’il serve de référence.
Le Qour’ân a été révélé au Prophète MouHammad Salla lLâhou `alayhi wa sallam
Le Qour’ân est la révélation de Allâh à notre maître MouHammad. Le Prophète l’a transmis oralement et intégralement à ses compagnons, qui l’ont mémorisé tel quel et retransmis jusqu’à nos jours. Et le Qour’ân honoré restera in-falsifié jusqu’au jour dernier.
Le Prophète Salla lLâhou `alayhi wa sallam a fait transcrire la révélation par certains compagnons. Les versets du Qour’ân étaient alors écrits séparément sur différents supports (tels des peaux ou des pierres). Ces différents supports n’étaient pas rassemblés ils étaient dispersés chez ceux qui les avaient écrits et ne formaient pas un livre. Cependant, le Qour’ân était mémorisé par cœur par de très nombreux compagnons.
Abôu Bakr a ensuite rassemblé ces différents supports, les a fait retranscrire sur des feuillets et les a conservés.
`Outhmân a recopié les feuillets contenant tout le Qour’ân dans un livre et l’a diffusé
Lorsque `Outhmân, que Allâh l’agrée, a reçu le pacte d’allégeance en tant que calife, il s’est concerté avec certains compagnons et leur avis était qu’il rassemble tout le Qour’ân dans un seul livre. C’est alors que `Outhmân, que Allâh l’agrée, a réuni un certain nombre de compagnons. Abôu Dawôud a dit : « Ils étaient douze hommes de Qouraych et des Partisans de Médine (AnSâr). Il y avait également parmi eux les scribes qui avaient retranscrit la révélation. Il a demandé aussi à ce qu’on ramène de chez HafSah, la fille de `Oumar, que Allah l’agrée, les feuillets que Zayd Ibnou Thâbit avait rassemblés et il les a retranscrits dans un seul livre ».
Dans le livre « Fat-Hou l-Bârî » d’Ibnou Hajar Al-`Asqalâniyy, il est écrit : « `Outhmân, que Allâh l’agrée a dit :
« Qui parmi les gens écrit le mieux ? »
Ils lui ont répondu : « Zayd Ibnou Thâbit »
Et il leur a demandé : « Qui est celui qui prononce le mieux ? »
Ils lui ont dit : « Sa`îd Ibnou l-`AS ».
Il a dit : « Alors, que ce soit Sa`îd qui dicte et Zayd qui écrive » . »
Lorsqu’ils ont fini de transcrire le MouS-Haf en un seul livre, il a ordonné à ce qu’on en fasse plusieurs copies qu’il a envoyées aux différentes régions. Il y a eu divergence sur le nombre de copies. Certains ont dit que c’étaient 4 copies, d’autres ont dit 5 voir plus. `Outhmân l’a diffusé aux quatre horizons et a ordonné aux différentes régions d’utiliser les copies envoyées du MouS-Haf pour qu’il serve de référence à tous les musulmans.
Les mérites de `Outhmân
Les mérites et les vertus de notre maître `Outhmân ont poussé beaucoup de spécialistes des biographies et des conduites des prédécesseurs à composer des chapitres qui contiennent des faits remarquables de sa vie, que Allâh l’agrée.
L’annonce de son entrée au Paradis
Ibnou l-Jawziyy a rapporté de Abôu Môuça Al-‘Ach`ariyy, que Allâh l’agrée, qu’il était en compagnie du Prophète Salla lLâhou `alayhi wa sallam, dans l’une des propriétés des gens de Médine. C’est alors qu’un homme est venu et a demandé la permission d’entrer. Le Prophète a dit à Abôu Môuçâ :
افتح له وبشّره بالجنّة
(‘IftaH lahou wa bach-chirhou bil-jannah)
ce qui signifie: « Ouvre-lui et annonce-lui la bonne nouvelle qu’il sera au Paradis. » « J’ai ouvert et j’ai trouvé Abôu Bakr et je lui ai annoncé la bonne nouvelle du Paradis. » Ensuite, quelqu’un d’autre a demandé à ce qu’on lui ouvre, le Prophète Salla lLâhou `alayhi wa sallam lui a dit :
افتح له وبشّره بالجنّة
(‘IftaH lahou wa bach-chirhou biljannah)
ce qui signifie: « Ouvre et annonce-lui la bonne nouvelle qu’il sera au Paradis. » « C’était `Oumar, je lui ai ouvert et je lui ai annoncé la bonne nouvelle. » Ensuite, un autre homme a demandé à ce qu’on lui ouvre et le Prophète Salla lLâhou `alayhi wa sallam était allongé, c’est alors qu’il s’est assis et il a dit :
افتح له وبشّره بالجنّة على بلوى تصيبه
(‘IftaH lahou wa bach-chirhou biljannah `alâ balwâ touSîbouh)
, ce qui signifie: « Ouvre-lui et annonce-lui la bonne nouvelle du Paradis et qu’il sera atteint d’une épreuve ». « C’était `Outhmân, je lui ai ouvert je lui ai annoncé la bonne nouvelle du Paradis et je lui ai rapporté ce que le Prophète m’avait dit. » C’est alors que `Outhmân a dit : « C’est l’aide de Allâh que je recherche. » Il s’agit de l’épreuve suite à laquelle il a été assassiné lorsque des gens ayant semé la discorde ont assiégé sa maison à Médine.
L’annonce de son degré de martyr
Al-Boukhâriyy a rapporté dans un chapitre de son livre consacré au mérite des compagnons que la montagne de ‘OuHoud a tremblé alors qu’il y avait dessus le Prophète, en compagnie de Abou Bakr, `Oumar et `Outhmân, que Allâh les agrée tous. C’est alors que le Prophète Salla lLâhou `alayhi wa sallam a dit :
اسكن أُحد، فما عليك إلا نبي وصدّيق وشهيدان
(‘Ouskoun ‘ouHoud famâ `alayka ‘illâ nabiyyoun wa Siddîqoun wa chahîdân)
ce qui signifie: « Apaise-toi ‘OuHoud, il y a sur toi un Prophète, un Siddîq et deux martyrs ».
Le terme « Siddîq », c’est-à-dire celui qui atteste [de la véracité du Prophète], qualifie Abôu Bakr. En effet, Abôu Bakr était surnommé AS-Siddîq tandis que les martyrs sont `Oumar et `Outhmân, tous deux ont été tués injustement. Cela a également été rapporté par Mouslim, ‘AHmad Ibnou Hanbal et d’autres encore.
La générosité de `Outhmân
Le HâfiDH Abôu Nou`aym Al-‘ASfahâniyy dans son livre « Hilyatou l-‘Awaliyâ' » d’après Abôu Hourayrah, que Allâh l’agrée, a dit : « `Outhmân Ibnou `Affân a gagné le Paradis deux fois auprès du Messager de Allah, la première lorsqu’il a creusé le puits de Rôumah et la deuxième lorsqu’il a subvenu aux besoins de l’armée qui manquait de moyens. »
Le puits de Rôumah était un puits dont l’eau était vendue aux musulmans mais `Outhmân, que Allâh l’agrée, l’a acheté et l’a creusé davantage. Il a permis aux musulmans d’y puiser de l’eau sans contrepartie. Ce puits est jusqu’à aujourd’hui connu à Médine l’Illuminée.
L’auteur de « Hilyatou l-‘Awaliyâ' » a rapporté de Ach-Cha`biyy d’après Masrôuq d’après `Abdou l-Lâh Ibnou Mas`ôud qu’il a dit : « le Messager de Allâh a vu `Outhmân Ibnou `Affân qui s’affairait pour l’armée en manque de moyens, il faisait des allers-retours. Le Prophète Salla lLâhou `alayhi wa sallam a dit :
اللّهم اغفر لعثمان ما أقبل وما أدبر، و ما أخفى و ما أعلن، و ما أسرّ و ما أجهر
(Allâhoumma ghfir li`Outhmân mâ ‘âqbala wa ‘adbara wa mâ ‘akhfâ wa mâ ‘a`lan wa mâ ‘asarra wa mâ ‘ajhar)
ce qui signifie : « Ô Allâh accorde le pardon à `Outhmân pour ce qu’il a fait et ce qu’il va faire, ce qu’il a fait au grand jour et ce qu’il a fait en cachette ». »
Le Prophète a fait son éloge
Dans le livre « At-Tarîkh » d’Ibnou `Açâkir d’après Abôu Sa`îd Al-KHoudriyy, que Allâh l’agrée, il a dit : « J’ai vu le Messager de Allâh, depuis le début de la nuit jusqu’au lever de l’aube, il avait ses mains levées et il faisait des invocations pour `Outhmân en disant :
اللهم عثمان رضيت عنه فارض عنه
(Allâhoumma `Outhmân râDîtou `anhou farDa `anh)
ce qui signifie: « Ô Allâh je suis satisfait de `Outhmân alors agrée-le. » »
Et AT-Tabarâniyy a rapporté du fils de `Oumar qu’il a dit : « le Messager de Allâh Salla lLâhou `alayhi wa sallam a dit :
عثمان أحيا أمّتي و أكرمها
(`Outhmân ‘aHyâ ‘oummatî wa ‘akramahâ)
ce qui signifie: « `Outhmân a revivifié ma communauté et l’a honorée. » »
Certaines qualités de `Outhmân
`Outhmân, que Allâh l’agrée, était doté de bons caractères qui ont fait de lui un calife très apprécié. Parmi ses nombreuses qualités, il y a la générosité, l’indulgence et la modestie.
Quelques bons caractères de notre maître `Outhmân rapportés par de grands savants
Notre maître `Outhmân, que Allâh l’agrée, avait de grandes qualités telles que l’indulgence, la science, la générosité, la pudeur, la pureté, l’ascèse. Il était parmi les gens celui qui était des plus modestes.
Ibnou Sa`d a dit, en rapportant de `Abdou l-Lâh Ar-Rôumiyy:
كان عثمان يلي وضوء الليل بنفسه فقيل له: لو أمرتَ بعض الخدم فكفوك، قال: لا، الليل لهم يستريحون فيه
(Kâna `Outhmân yaîi wouDôu’ l-layli bi-nafsih fa-qîla lahou : law ‘amarta ba`Da l-khadami fa-kafôuka, qâla : lâ, al-aylou lahoum yastarîHôuna fîh)
ce qui signifie : « `Outhmân apportait de nuit l’eau du wouDôu’ lui-même. Il lui a été dit : « Si tu l’avais ordonné à certains serviteurs, ils te l’auraient ramené et t’auraient épargné de le faire toi-même ». Il a répondu : « non, la nuit est pour eux, ils se reposent ». »
Un homme aimé, modeste et généreux
L’Imam ‘AHmad a rapporté qu’après avoir été interrogé au sujet de ceux qui faisaient la sieste dans la mosquée (c’est-à-dire ils dormaient ou ils s’allongeaient simplement dans la mosquée au milieu de la journée), Al-Haçan, que Allâh l’agrée a dit : « Il m’est arrivé de voir `Outhmân Ibnou `Affân faire la sieste dans la mosquée alors qu’il était à cette époque calife et les pierres avaient laissé des traces sur ses côtés et on disait : « voici l’Emir des croyants, voici l’Emir des croyants ». ». Il dormait ainsi avec les pauvres en laissant les lits confortables.
Et il est rapporté de CharHabîl Ibnou Mouslim qu’il a dit : « `Outhmân, que Allâh l’agrée, donnait aux gens à manger la nourriture qui lui était destinée en tant qu’Emir des croyants et il rentrait chez lui pour manger du pain et de l’huile. »
L’éloge des gens au sujet de `Outhmân
Le bon comportement de notre maître `Outhmân a fait de lui un homme très respecté et très apprécié. Les éloges le concernant sont inscrits dans de nombreux recueils de savants.
Le compagnon `Aliyy a fait l’éloge de `Outhmân
L’Imam `Aliyy Ibnou Abî Tâlib, que Allâh l’agrée, a dit : « `Outhmân était de ceux qui … [il cita le verset (‘âyah) 93 de sôurat Al-Mâ’idah] :
ءامنوا وعملوا الصالحات ثم اتَّقَوا وءامنوا ثم اتَّقَوْا وأحسنوا والله يحب المحسنين
(‘âmanôu wa `amilou S-SâliHâti thoumma t-taqaw wa ‘âmanôu thoumma t-taqaw wa ‘aHsanôu wa l-Lâhou youHibbou l-mouHsinîn)
ce qui signifie : » …ont cru, accompli les bonnes œuvres, qui ont continué d’être pieux et de croire et qui demeurent pieux et bienfaisants ; Allâh agrée les bienfaiteurs ». » Cela a été rapporté par Al-‘ASfahâniyy dans « Hilyatou l-‘Awliyâ' ».
Quelques paroles d’autres savants ayant fait son éloge
L’Imam ‘AHmad a dit d’après RouHaymah la grand-mère de Az-Zoubayr Ibnou `Abdi l-Lâh qu’elle a dit :
كان عثمان يصوم الدهر ويقوم الليل إلا هجعة من أوله
(kâna `Outhmân yaSôumou d-dahra wa yaqôumou l-layla’ illâ haj`atan min ‘awwalihi)
ce qui signifie : « `Outhmân jeûnait toute l’année et il veillait toutes les nuits sauf une toute première partie de la nuit durant laquelle il dormait un peu ».
Ibnou `Açâkir a rapporté de `Abdou r-RaHmân Ibnou Mahdiyy qu’il a dit :
خصلتان لعثمان ليستا لأبي بكر ولا لعمر رضي الله عنهم :
صبره على نفسه حتى قُتِلَ مظلومًا وجمعه الناس على المصحف
(khaSlatâni li-`Outhmân layçatâ li-Abî Bakr wa lâ li-`Oumar, raDiya l-Lâhou `anhoum : Sabrouhou `alâ nafsihi Hattâ qoutila maDHlôuman wa jam`ouhou n-nâça `alâ l-MouS-Haf )
ce qui signifie : « `Outhmân a deux mérites que Abôu Bakr et `Oumar, que Allâh les agrée, n’avaient pas : il patientait jusqu’à être tué injustement et il a rassemblé les gens autour d’un seul MouS-Haf, un seul livre du Qour’ân (qui a alors servi de référence) » .
Ce que `Outhmân a innové
Notre maître `Outhmân a beaucoup œuvré pour la religion de l’Islam. Parmi ce qu’il a laissé, il y a de bonnes innovations que les musulmans suivent encore aujourd’hui.
Les pratiques instaurées par notre maître `Outhmân
Parmi les bonnes pratiques innovées par le troisième calife, `Outhmân, que Allâh l’agrée, il y a :
- `Outhmân est le premier à avoir accompli l’émigration en compagnie de sa femme et de sa famille. Il a accomplit les deux émigrations, la première pour l’Abyssinie (Al-Habachah) et la deuxième émigration pour Médine l’Illuminée.
- Il est le premier à avoir parfumé la mosquée avec de l’encens.
- Le premier à avoir ajouté un deuxième appel avant la prière le vendredi.
- Le premier à avoir donné un salaire à ceux qui appellent à la prière (muezzin).
- Il a été le premier à instaurer un responsable de la police.
Les bonnes innovations de `Outhmân sont bénéfiques aujourd’hui encore
Le travail de notre maître `Outhmân dans la mise en place de ces bonnes innovations a été un grand bien pour le monde musulman. De nos jours, ces pratiques s’avèrent toujours bénéfiques et d’une grande nécessité. Toute innovation de bien est possible en Islam tant qu’elle ne va pas en contradiction avec le Qour’ân et la Sounnah.
L’assassinat de `Outhmân
Le troisième calife de l’Islam est mort martyr, les traîtres qui assiégeaient sa maison ayant déjoué les compagnons envoyés pour le protéger. Il a suivi scrupuleusement la parole du Prophète qui l’avertissait du danger. Il avait été averti par un rêve de sa mort prochaine.
Les discordes
Les conquêtes de la communauté islamique se sont multipliées et la souveraineté s’est étendue sur différents pays : les arabes se sont alors mélangés avec beaucoup d’autres peuples et communautés de langues différentes. C’est à ce moment-là que des gens ont grandement porté atteinte au calife et que des rumeurs se sont propagées à Médine l’Illuminée. Les dirigeants de la discorde ont alors écrit à leurs différents groupes dans plusieurs pays pour leur dire de tous se rendre à Médine. Ils ont donc assiégé la maison de notre maître `Outhmân pendant plusieurs jours. `Outhmân, que Dieu l’agrée, disait : « Le Messager de Dieu m’a promis quelque chose et je patiente. » Rapporté par At-Tirmidhiyy dans « Manâqib `Outhmân ».
D’après `A’ichah, que Allâh l’agrée, le Prophète a dit :
يا عثمان إنه لعل الله يُقَمّصُكَ قميصًا، فإن أرادك المنافقون على خلعه فلا تخلعه حتى تلقاني
(yâ `Outhmân’ innahou la`alla l-Lâha youqammiSouka qamîSan, fa’in ‘arâdaka l-mounâfiqôuna `alâ khal`ihi falâ takhla`hou Hattâ talqânî)
ce qui signifie : « Ô `Outhmân si Allâh t’accorde une responsabilité (il vise par là le califat) et que les hypocrites voulaient te le retirer, ne te retire pas jusqu’à ce que tu me retrouves, c’est-à-dire jusqu’à ta mort » , rapporté par Al-Hâkim et At-Tirmidhiyy. Ici le mot qamîS ne veut pas dire vêtement mais ici, c’est un sens figuré qui signifie la responsabilité.
L’assassinat de `Outhmân
Lorsqu’il est parvenu à notre maître `Aliyy, que Allâh l’agrée, que les semeurs de discorde avaient assiégé `Outhmân dans le but de l’assassiner, `Aliyy a dit à ses deux fils Al-Haçan et Al-Houçayn : « Restez tous les deux avec vos épées devant la porte de `Outhmân et ne laissez personne parvenir jusqu’à lui. » Az-Zoubayr et TalHah ont à leur tour envoyé leurs fils. Plusieurs compagnons ont fait de même afin d’empêcher les gens d’entrer pour tuer `Outhmân, que Dieu l’agrée.
Mais certains de ceux qui voulaient du mal à notre maître `Outhmân ont escaladé par le côté la maison des ‘AnSâr (les Partisans) jusqu’à parvenir à l’intérieur de la maison de `Outhmân. Ils sont entrés tandis que `Outhmân récitait le Qour’ân et qu’il jeûnait. L’un d’entre eux lui a alors donné un coup d’épée mais Nâ’ilah, la femme de `Outhmân, s’est interposée et les doigts de sa main ont été coupés. Elle était seule avec lui à ce moment-là dans la maison.
Les funérailles du 3 ème calife
`Outhmân a ainsi été tué et est mort martyr le vendredi, c’était la 18 ème nuit du mois de Dhou l-Hijjah de l’an 35 de l’hégire : il avait alors environ 90 ans. Il a été enterré la nuit du samedi entre al-maghrib et al-`ichâ’ dans le cimetière de Al-Baqî` à Médine l’Illuminée. AZ-Zoubayr a dirigé la prière funéraire en sa faveur.
`Outhmân savait ce qui l’attendait
Notre maître `Outhmân avait dit avant son assassinat : « J’ai vu hier le Messager de Allâh dans le rêve et il y avait avec lui Abôu Bakr et `Oumar. Ils m’ont dit : patiente, tu viendras à notre côté à l’heure de manger la nuit prochaine. » L’interprétation en était qu’il allait mourir la nuit suivante.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Religion Islam
La Modestie, l’orgueil et la vanité
Écrit par Sunnite
dans:Les Péchés, Rappels islamiques
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre Maître MouHammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
Esclaves de Allâh, faites preuve de piété à l’égard de Allâh, et n’oubliez pas un jour où il sera dit, [un ange dira] :
﴿ لِمَنِ الْمُلْكُ اليَوْمَ، لِلَّهِ الواحِدِ القَهَّارِ ﴾
(limani l-moulqou l-yawm lil-Lâhi l-wâHidi l-qahhâr)
Ce qui signifie : « A qui la souveraineté ce jour-là ? A Allâh, Celui Qui est unique et Qui domine toute chose par Sa toute Puissance »
Faites donc preuve de piété à l’égard de Allâh, Al-`Aliyyou l-Qadir, Lui Qui dit dans Son livre Honoré :
﴿ يَا أَيُّهَا الَّذِينَ ءامَنُواْ اتَّقُواْ اللهَ وَلْتَنظُرْ نَفْسٌ مَّا قَدَّمَتْ لِغَدٍ وَٱتَّقُواْ اللهَ إِنَّ اللهَ خَبِيرٌ بِمَا تَعْمَلُونَ ﴾
(yâ ‘ayyouha l-ladhîna ‘âmanou t-taqou l-Lâha wa l-tanDhour nafsoun mâ qaddamat lighadin wa t-taqou l-Lâha ‘inna l-Lâha khabîroun bimâ ta`maloûn)
Ce qui signifie : « Ô vous qui avez cru, faites preuve de piété à l’égard de Allâh et que chacun considère ce qu’il a préparé pour le jour dernier, et faites preuve de piété, certes, Allâh sait tout ce que vous faites ».
La piété, mes frères de Foi, repose sur deux sujets éminents : accomplir les obligations et se garder des interdits, se garder des péchés. Aujourd’hui, nous parlerons, si Allâh le veut, d’un péché que les savants ont compté comme un péché du cœur, l’orgueil envers les gens.
L’orgueil (al-kibr) envers les gens est un péché du cœur et il est de deux sortes : la première est de ne pas accepter la vérité c’est-à-dire savoir que c’est la vérité et ne pas s’y conformer et de s’y en tenir et la deuxième le mépris des gens. L’origine de l’orgueil se trouve dans le cœur, même si ses manifestations font partie des actes des organes. En effet, lorsque le cœur éprouve de l’orgueil, les traces en apparaissent sur les organes. Ainsi, l’orgueilleux méprise le pauvre ou le considère d’une façon hautain ou bien rejette la vérité énoncée par autrui tout en sachant que ce que dit ce dernier est correct, du fait par exemple qu’il est plus jeune. L’orgueilleux trouve alors difficile de revenir à la vérité parce que la personne qui l’a énoncée est plus jeune ou a moins de réputation que lui. De même, il y a celui qui fait preuve d’orgueil dans sa façon de marcher, il marche du pas de l’orgueilleux. Celui-là, son péché est grand et il est cité dans le Hadîth :
« إنَّ المتكَبِّرينَ يُحشَرونَ يومَ القِيامةِ كأمثالِ الذَّرِّ (أيِ النّملِ الأحمَرِ الصغير) يَطَؤهُمُ النَّاسُ بِأَقْدَامِهِمْ »
(‘inna l-moutakabbirîna youHcharoûna yawma l-qiyâmati ka’amthâli dh-dharri yaTa’ouhoumou n-nâçou bi’aqdâmihim)
ce qui signifie : « Les orgueilleux seront rassemblés au jour du jugement à l’image des petites fourmis rouges, les gens les écraseront de leurs pieds ».
Mes frères de foi, vous avez à faire preuve de modestie. Lorsque le Messager de Allâh a dit :
« إنَّكُم لَتَغْفُلونَ عَنْ أفْضَلِ العِبَادَةِ التوَاضُع »
(‘innakoum lataghfouloûna `an ‘afDali l-`ibâdah : at-tawâDou`)
ce qui signifie : « Certes, vous négligez un des meilleurs actes d’adoration : la modestie ». Pour cela, les grands compagnons que Allâh les agrée étaient très modestes.
Notre maître `Oumar était d’une grande modestie. Alors qu’il se rendait à la joumou`ah –la prière du vendredi–, il avait mis comme vêtement ce que les musulmans mettent à cette occasion, il est arrivé que coule sur lui de la gouttière de l’habitation de Al-`Abbâs, de l’eau et du sang de deux poules qui avaient été égorgées. Il est alors parti pour laver la partie qui était salie et a dit ensuite : « Qu’on retire cette gouttière ». Al-`Abbâs a alors dit : « C’est le Messager qui l’a mise ». `Oumar dit alors : « Alors on la remet comme elle était ». Il demanda à Al-`Abbâs de monter sur son dos, lui l’émir des croyants `Oumar, `Oumar Al-Faroûq. `Oumar dit à Al-`Abbâs, l’oncle paternel du Prophète : « Monte sur mon dos » et il était fermement résolu à cela. `Oumar s’est alors mis debout, lui l’émir des croyants, Al-`Abbâs est monté sur son dos et a remis la gouttière à sa place. La modestie, mes frères, a pour conséquence la sauvegarde de la vanité (al-fakhr) et Allâh n’agrée pas la vanité de la part de son esclave, que cette vanité se traduise dans l’habillement, les beaux meubles, l’habitation et ce qui est similaire.
Si l’individu fait une de ces actes par vanité, c’est à dire afin de montrer qu’il aurait une distinction par rapport au reste des gens et qu’autrui n’a pas cela, son péché est grand. Ces gens qui mettent des vêtements luxueux par vanité ou qui construisent de belles demeures par vanité ou qui roulent dans de belles voitures par vanité, si Allâh avance leur châtiment, Il les châtie dans ce bas monde avant même le jour du jugement. Mais Allâh recule le châtiment de la plupart des gens pour le jour du jugement. Il se peut toutefois que Allâh tabâraka wa Ta`âlâ manifeste dans ce bas monde le châtiment de certains afin que cela soit source de morale pour celui à qui Allâh a voulu qu’il en tire une leçon de morale. Le Messager de Allâh a cité dans un Hadîth qu’un homme ayant vécu avant notre communauté, s’était épris de ses propres vêtements et de ses cheveux, alors qu’il marchait avec vanité et regardait sur ses côtés. Ses habits et ses cheveux lui ont plu. Alors qu’il marchait avec vanité, Allâh a ordonné à la terre de l’engloutir et il ne cessera, jusqu’au jour du jugement, de tomber toujours plus bas, tout en étant agité et fortement secoué, d’un trou à un autre. Ainsi, la vanité est qu’il fasse cela pour que les gens soient épris de lui. Il veut se distinguer des gens par la façon de le regarder et par l’admiration. Toute chose que quelqu’un fait par vanité, comme de se vêtir de beaux habits, d’embellir son habitation de beaux meubles et de prendre une belle monture est interdite. De même, celui qui construit une belle maison par vanité commet un grand péché. Quant à celui qui met de beaux vêtements seulement pour s’embellir, ceci est permis. Ceci vaut pour celui qui veut seulement s’embellir et être content et non pour faire preuve de vanité.
Mon frère de Foi, prends bien conscience de ce que je dis. Mon frère de Foi, toi qui te fies à Allâh, qui vas vers l’obéissance et t’éloignes de la désobéissance, écoute ce que je te récite des paroles de Abou l-`Atâhiyah [traduites] :
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
Écrit par Sunnite
dans:Les Péchés, Rappels islamiques
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre Maître MouHammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
Esclaves de Allâh, faites preuve de piété à l’égard de Allâh, et n’oubliez pas un jour où il sera dit, [un ange dira] :
﴿ لِمَنِ الْمُلْكُ اليَوْمَ، لِلَّهِ الواحِدِ القَهَّارِ ﴾
(limani l-moulqou l-yawm lil-Lâhi l-wâHidi l-qahhâr)
Ce qui signifie : « A qui la souveraineté ce jour-là ? A Allâh, Celui Qui est unique et Qui domine toute chose par Sa toute Puissance »
Faites donc preuve de piété à l’égard de Allâh, Al-`Aliyyou l-Qadir, Lui Qui dit dans Son livre Honoré :
﴿ يَا أَيُّهَا الَّذِينَ ءامَنُواْ اتَّقُواْ اللهَ وَلْتَنظُرْ نَفْسٌ مَّا قَدَّمَتْ لِغَدٍ وَٱتَّقُواْ اللهَ إِنَّ اللهَ خَبِيرٌ بِمَا تَعْمَلُونَ ﴾
(yâ ‘ayyouha l-ladhîna ‘âmanou t-taqou l-Lâha wa l-tanDhour nafsoun mâ qaddamat lighadin wa t-taqou l-Lâha ‘inna l-Lâha khabîroun bimâ ta`maloûn)
Ce qui signifie : « Ô vous qui avez cru, faites preuve de piété à l’égard de Allâh et que chacun considère ce qu’il a préparé pour le jour dernier, et faites preuve de piété, certes, Allâh sait tout ce que vous faites ».
La piété, mes frères de Foi, repose sur deux sujets éminents : accomplir les obligations et se garder des interdits, se garder des péchés. Aujourd’hui, nous parlerons, si Allâh le veut, d’un péché que les savants ont compté comme un péché du cœur, l’orgueil envers les gens.
L’orgueil (al-kibr) envers les gens est un péché du cœur et il est de deux sortes : la première est de ne pas accepter la vérité c’est-à-dire savoir que c’est la vérité et ne pas s’y conformer et de s’y en tenir et la deuxième le mépris des gens. L’origine de l’orgueil se trouve dans le cœur, même si ses manifestations font partie des actes des organes. En effet, lorsque le cœur éprouve de l’orgueil, les traces en apparaissent sur les organes. Ainsi, l’orgueilleux méprise le pauvre ou le considère d’une façon hautain ou bien rejette la vérité énoncée par autrui tout en sachant que ce que dit ce dernier est correct, du fait par exemple qu’il est plus jeune. L’orgueilleux trouve alors difficile de revenir à la vérité parce que la personne qui l’a énoncée est plus jeune ou a moins de réputation que lui. De même, il y a celui qui fait preuve d’orgueil dans sa façon de marcher, il marche du pas de l’orgueilleux. Celui-là, son péché est grand et il est cité dans le Hadîth :
« إنَّ المتكَبِّرينَ يُحشَرونَ يومَ القِيامةِ كأمثالِ الذَّرِّ (أيِ النّملِ الأحمَرِ الصغير) يَطَؤهُمُ النَّاسُ بِأَقْدَامِهِمْ »
(‘inna l-moutakabbirîna youHcharoûna yawma l-qiyâmati ka’amthâli dh-dharri yaTa’ouhoumou n-nâçou bi’aqdâmihim)
ce qui signifie : « Les orgueilleux seront rassemblés au jour du jugement à l’image des petites fourmis rouges, les gens les écraseront de leurs pieds ».
Mes frères de foi, vous avez à faire preuve de modestie. Lorsque le Messager de Allâh a dit :
« إنَّكُم لَتَغْفُلونَ عَنْ أفْضَلِ العِبَادَةِ التوَاضُع »
(‘innakoum lataghfouloûna `an ‘afDali l-`ibâdah : at-tawâDou`)
ce qui signifie : « Certes, vous négligez un des meilleurs actes d’adoration : la modestie ». Pour cela, les grands compagnons que Allâh les agrée étaient très modestes.
Notre maître `Oumar était d’une grande modestie. Alors qu’il se rendait à la joumou`ah –la prière du vendredi–, il avait mis comme vêtement ce que les musulmans mettent à cette occasion, il est arrivé que coule sur lui de la gouttière de l’habitation de Al-`Abbâs, de l’eau et du sang de deux poules qui avaient été égorgées. Il est alors parti pour laver la partie qui était salie et a dit ensuite : « Qu’on retire cette gouttière ». Al-`Abbâs a alors dit : « C’est le Messager qui l’a mise ». `Oumar dit alors : « Alors on la remet comme elle était ». Il demanda à Al-`Abbâs de monter sur son dos, lui l’émir des croyants `Oumar, `Oumar Al-Faroûq. `Oumar dit à Al-`Abbâs, l’oncle paternel du Prophète : « Monte sur mon dos » et il était fermement résolu à cela. `Oumar s’est alors mis debout, lui l’émir des croyants, Al-`Abbâs est monté sur son dos et a remis la gouttière à sa place. La modestie, mes frères, a pour conséquence la sauvegarde de la vanité (al-fakhr) et Allâh n’agrée pas la vanité de la part de son esclave, que cette vanité se traduise dans l’habillement, les beaux meubles, l’habitation et ce qui est similaire.
Si l’individu fait une de ces actes par vanité, c’est à dire afin de montrer qu’il aurait une distinction par rapport au reste des gens et qu’autrui n’a pas cela, son péché est grand. Ces gens qui mettent des vêtements luxueux par vanité ou qui construisent de belles demeures par vanité ou qui roulent dans de belles voitures par vanité, si Allâh avance leur châtiment, Il les châtie dans ce bas monde avant même le jour du jugement. Mais Allâh recule le châtiment de la plupart des gens pour le jour du jugement. Il se peut toutefois que Allâh tabâraka wa Ta`âlâ manifeste dans ce bas monde le châtiment de certains afin que cela soit source de morale pour celui à qui Allâh a voulu qu’il en tire une leçon de morale. Le Messager de Allâh a cité dans un Hadîth qu’un homme ayant vécu avant notre communauté, s’était épris de ses propres vêtements et de ses cheveux, alors qu’il marchait avec vanité et regardait sur ses côtés. Ses habits et ses cheveux lui ont plu. Alors qu’il marchait avec vanité, Allâh a ordonné à la terre de l’engloutir et il ne cessera, jusqu’au jour du jugement, de tomber toujours plus bas, tout en étant agité et fortement secoué, d’un trou à un autre. Ainsi, la vanité est qu’il fasse cela pour que les gens soient épris de lui. Il veut se distinguer des gens par la façon de le regarder et par l’admiration. Toute chose que quelqu’un fait par vanité, comme de se vêtir de beaux habits, d’embellir son habitation de beaux meubles et de prendre une belle monture est interdite. De même, celui qui construit une belle maison par vanité commet un grand péché. Quant à celui qui met de beaux vêtements seulement pour s’embellir, ceci est permis. Ceci vaut pour celui qui veut seulement s’embellir et être content et non pour faire preuve de vanité.
Mon frère de Foi, prends bien conscience de ce que je dis. Mon frère de Foi, toi qui te fies à Allâh, qui vas vers l’obéissance et t’éloignes de la désobéissance, écoute ce que je te récite des paroles de Abou l-`Atâhiyah [traduites] :
Un morceau de pain sec dans un coin tu le mangeras
Et d’un verre d’eau froide et pure tu te suffiras
Dans une chambre étroite où tu seras tranquille
Ou dans un endroit retiré d’une mosquée éloigné des gens tu resteras
Dans lequel tu étudieras un écrit t’appuyant à un pilier
Tirant des leçons des gens passés des siècles qui ont précédé
Cela vaudra mieux que les heures passées dans les palais élevés
Suivies d’un châtiment dans un intense feu attisé
Nous demandons à Allâh qu’Il nous accorde la réussite pour accomplir ce qu’Il agrée. Voici mes propos et je demande à ce que Allâh me pardonne ainsi qu’à vous.Et d’un verre d’eau froide et pure tu te suffiras
Dans une chambre étroite où tu seras tranquille
Ou dans un endroit retiré d’une mosquée éloigné des gens tu resteras
Dans lequel tu étudieras un écrit t’appuyant à un pilier
Tirant des leçons des gens passés des siècles qui ont précédé
Cela vaudra mieux que les heures passées dans les palais élevés
Suivies d’un châtiment dans un intense feu attisé
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
______________________________________________________
Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Religion Islam
La Biographie du Deuxième Calife : le Compagnon `Oumar Ibnou l-KhaTTâb
Écrit par Sunnite
dans:Rappels islamiques , Récit / Histoire
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
`Oumar, connu sous le nom de al-Fârôuq, est le deuxième calife de l’Islam. Il a succédé à notre maître Abôu Bakr.
Son ascendance
Il se nomme Abôu HafS, `Oumar fils de (ibnou) al-KhaTTâb fils de Nafîl. Son arbre généalogique rejoint celui du noble Prophète Salla lLâhou `alayhi wa sallam à Ka`b fils de Lou’ayy. Sa mère est Houthmah fille de Hâchim.
Sa naissance
Il est né, que Allâh l’agrée, 13 années après l’année de l’éléphant et entra en Islam 5 ou 6 années après la révélation. Il avait alors 26 ans environ.
Sa description physique et morale
Notre maître `Oumar, que Allâh l’agrée, était grand de taille. Il avait le crâne dégarni et était blanc de peau avec de légères rougeurs. Il avait la barbe fournie mais légère au niveau des favoris, très fournie au niveau des moustaches, l’iris des yeux très rouge.
Il était connu pour sa grande modestie, son sérieux et son détachement de ce bas monde, c’était un ascète. Il était pieux vertueux. Wahb, fils de Mounabbih, a dit que la description de `Oumar avait été mentionnée dans la Torah (At-Tawrah) comme étant « fort comme le fer, un prince ferme. »
Le deuxième calife
Notre maître `Oumar a été le deuxième calife de l’Islam, il a été désigné par notre maître Abou Bakr. Il a dirigé les affaires du califat avec loyauté et justice. Il a fait preuve d’excellence dans la gestion et la stratégie. Il fait partie des dix compagnons auxquels le Messager de Allâh Salla lLâhou `alayhi wa sallam a annoncé la bonne nouvelle qu’ils seront des gens du Paradis.
Son surnom Al-Fârôuq
Il a été surnommé par le Prophète Al-Fârôuq, c’est-à-dire celui qui discerne le vrai du faux, celui qui a été équitable lors de son califat. Il est, parmi les Émigrants, l’un des premiers à entrer en Islam.
Il a donné sa fille HafSah en mariage au Messager de Allâh Salla lLâhou `alayhi wa sallam. Il était un des grands savants parmi les compagnons. Le Messager disait pour évoquer le mérite de `Oumar Al-Fârôuq :
إن الله جعل الحق على لسان عمر و قلبه
(‘Inna l-Lâha ja`ala l-Haqqa `alâ liçâni `Oumara wa qalbih)
ce qui signifie : « Allâh a fait que la vérité sorte de la bouche de `Oumar et qu’elle soit dans son cœur ».
L’entrée en Islam de `Oumar
`Oumar est devenu musulman à l’âge de 26 ans environ. Il a témoigné devant le Prophète Salla lLâhou `alayhi wa sallam qu’il n’est de dieu que Dieu (Allâh) et que MouHammad est Son Messager.Il est entré en Islam alors qu’il avait 26 ans environ, c’est-à-dire 5 ou 6 ans après le début de la révélation. Environ 50 personnes s’étaient converties à l’Islam avant lui.
Sorti pour assassiner le Messager …
Ibnou l-Jawziyy a cité dans le livre Sifatou S-Safwah, le récit de l’entrée en Islam de notre maître `Oumar. D’après ‘Anas fils de Mâlik, que Allâh l’agrée, `Oumar, armé de son épée, est sorti un jour et il a rencontré un homme de la tribu de Banî Zouhrah qui lui a dit :
– « Où vas-tu donc `Oumar ? »
– « Je veux tuer MouHammad », répondit-il.
– « Ne crains-tu pas la vengeance de la tribu de Banî Hâchim et celle de Banî Zouhrah en l’assassinant ? »
– « Je vois que tu as changé ta religion », répliqua t-il.
– « Veux-tu que je t’apprenne ce qui est plus surprenant encore ?! Ta sœur et ton beau frère ont également délaissé ta religion (c’est-à-dire qu’ils sont entrés en Islam) ».
Touché par un verset du Qour’ân
Après cette discussion avec cet homme de la tribu de Banî Zouhrah, `Oumar s’est précipité chez son beau frère et sa sœur. Il les a trouvés en train de réciter sôurat Tâha. Il leur a dit : « On dirait que vous avez abandonné votre religion. »
Et son beau frère lui a répliqué : « Vois-tu, ô `Oumar ! Et si la vérité se trouvait dans une autre religion que la tienne ?! »
C’est alors que `Oumar a sauté sur lui et l’a violemment frappé. Sa sœur a accouru et a repoussé `Oumar de son mari, mais `Oumar l’a également frappée. Son visage était en sang. Elle a dit : « Vois-tu, ô `Oumar ! Et si la vérité se trouvait dans une autre religion que ta religion ?! Je témoigne qu’il n’est de dieu que Allâh et je témoigne que MouHammad est le Messager de Allâh. »
Ayant perdu tout espoir de les convaincre de retourner vers leur ancienne croyance, `Oumar leur a dit : « Donnez- moi donc cet écrit que vous avez entre les mains afin que je le lise. » Il a récité ainsi la sôurat Tâhâ jusqu’à arriver à la parole de Dieu :
إنني أنا الله لا إله إلا أنا فاعبدني وأقم الصلاة لذكري
(‘Innanî ‘ana l-Lâhou lâ ‘ilâha ‘illâ ‘anâ fa`boudnî wa ‘aqimi S-Salâta lidhikrî)
ce qui signifie : « Certes Allâh c’est Moi, il n’y a point de dieu sinon Moi. Adore-Moi et accomplis la prière pour M’évoquer » [Tâhâ /14]. C’est ainsi que son cœur s’est ouvert à l’Islam.
A la rencontre du Messager
`Oumar a ensuite dit : « Dites-moi où se trouve MouHammad » et il est parti à la maison de al-Arqam. Il a trouvé devant la porte, Hamzâh, TalHah ainsi que d’autres compagnons du Messager de Allâh. Lorsque le Messager Salla lLâhou `alayhi wa sallam a appris l’arrivée de `Oumar, il est sorti, il a saisi `Oumar par ses habits et l’a secoué. `Oumar n’a pas supporté et s’est retrouvé à genoux.
Le Prophète lui a dit :
أَمَا آنَ لَكَ يَا ابْنَ الْخَطَّابِ أَنْ تُسْلِمَ
(‘Amâ ânna laka yâ bna l-khaTTâbi ‘an touslim)
ce qui signifie : « Le moment n’est-il donc pas venu pour toi, ô `Oumar, de te convertir à l’Islam ! » Et `Oumar a répondu : « Je témoigne qu’il n’est de dieu que Allâh, Lui seul, Il n’a pas d’associé, et je témoigne que MouHammad est Son esclave et Son Messager ».
C’est alors que les gens se trouvant dans la maison de al-Arqam ont dit la parole « Allâhou ‘akbar » tellement fort que ceux qui se trouvaient dans la mosquée Al-Haram l’ont entendue.
L’entrée en Islam de notre maitre `Oumar a eu lieu en l’an 6 après le début de la révélation, et certains ont dit en l’an 5, soit à l’âge de 26 ou 27 ans.
Les mérites de notre maître `Oumar
Les mérites de notre maître `Oumar sont nombreux. Il était notamment connu pour sa compassion et son détachement de la vie d’ici-bas.`Oumar était un homme juste, il était connu pour sa bonne gestion des affaires musulmanes. Les récits au sujet de son équité sont si nombreux qu’ils ne peuvent être rassemblés dans un seul livre !
La compassion de `Oumar
Parmi les qualités de notre maître `Oumar, il y a le fait qu’il se préoccupait du devenir de sa communauté. Voici pour exemple ce récit.
Un jour, des commerçants ont fait une halte dans la salle de prière. `Oumar, qui était alors calife, a demandé à `Abdou r-RaHmân fils de `Awf : « Que dis-tu de veiller sur eux cette nuit de crainte que des voleurs ne les attaquent ? » Ils ont ainsi veillé tous les deux pour surveiller leur marchandise. C’est alors que `Oumar a entendu les pleurs d’un enfant, il s’est dirigé vers sa mère et lui a dit : « Crains Allâh, agis en bien envers ton enfant ! » Il a repris sa place et a entendu à nouveau les pleurs du petit nourrisson. Il est retourné voir la mère et lui a dit la même chose que la première fois. A la fin de la nuit, il a entendu encore les pleurs de l’enfant et a questionné la mère :
– « Pourquoi ton fils ne dort-il pas la nuit ? »
– « Ô esclave de Allâh, je voulais le sevrer mais il refuse », dit-elle.
– « Et pourquoi donc veux-tu le sevrer ? »
– « Car `Oumar n’accorde une aide que pour les enfants qui sont sevrés, il ne donne pas pour ceux qui n’ont pas été sevrés. »
– « Et quel âge a-t-il donc ? », reprit `Oumar. Elle lui a alors dit l’âge de l’enfant.
`Oumar lui a dit : « Non, ne t’empresse pas de le sevrer ».
Il a ensuite accompli la prière de l’aube en ayant les larmes aux yeux. `Oumar était gagné par les pleurs. Lorsqu’il a prononcé le salâm, il a dit : « Malheur à toi `Oumar, combien d’enfants musulmans as-tu tués ? » Puis il a ordonné d’appeler les gens et de propager la règle suivante : « Ne vous empressez pas de sevrer vos enfants, nous donnerons une aide pour chaque nouveau-né en Islam » et il a demandé à ce que cet ordre soit diffusé dans les différentes contrées. Ceci est une preuve de la compassion de notre maître `Oumar pour la communauté de notre maître MouHammad .
Sa générosité envers les plus pauvres
Voici un récit montrant la miséricorde de notre maître `Oumar en faveur des musulmans.
Lors de l’année de la grande sécheresse à Médine (Ar-Ramâdah), une jeune chamelle a été égorgée afin que sa viande soit distribuée aux gens. Le meilleur morceau a été réservé pour `Oumar à son insu (sans qu’il ne soit au courant). Après l’avoir cuisiné, on le lui a apporté. Il a alors dit :
– « D’où provient-il ? »
– « Ô émir des croyants ! Cela provient de la chamelle que nous avons égorgée aujourd’hui », lui a-t-on répondu.
– « Quel mauvais gouverneur je serais si, de la chamelle, je mangeais la meilleure partie alors que je donne aux gens ce qui est moins bon. »
Puis, il a ordonné qu’on lui ramène du pain et de l’huile afin d’en faire sa nourriture : il trempait les morceaux de pain dans l’huile et les mangeait. Ensuite, il a dit à Yarfâ’ son serviteur : « Yarfâ’ prends ce grand récipient (dans lequel se trouvait la bonne viande) et envoie-le à telle famille à Bathmagh (qui est un endroit proche de Médine), je ne les ai pas visités depuis trois jours et je crois qu’ils sont dans le besoin, donne-le leur afin qu’ils le mangent. »
Écrit par Sunnite
dans:Rappels islamiques , Récit / Histoire
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
`Oumar, connu sous le nom de al-Fârôuq, est le deuxième calife de l’Islam. Il a succédé à notre maître Abôu Bakr.
Son ascendance
Il se nomme Abôu HafS, `Oumar fils de (ibnou) al-KhaTTâb fils de Nafîl. Son arbre généalogique rejoint celui du noble Prophète Salla lLâhou `alayhi wa sallam à Ka`b fils de Lou’ayy. Sa mère est Houthmah fille de Hâchim.
Sa naissance
Il est né, que Allâh l’agrée, 13 années après l’année de l’éléphant et entra en Islam 5 ou 6 années après la révélation. Il avait alors 26 ans environ.
Sa description physique et morale
Notre maître `Oumar, que Allâh l’agrée, était grand de taille. Il avait le crâne dégarni et était blanc de peau avec de légères rougeurs. Il avait la barbe fournie mais légère au niveau des favoris, très fournie au niveau des moustaches, l’iris des yeux très rouge.
Il était connu pour sa grande modestie, son sérieux et son détachement de ce bas monde, c’était un ascète. Il était pieux vertueux. Wahb, fils de Mounabbih, a dit que la description de `Oumar avait été mentionnée dans la Torah (At-Tawrah) comme étant « fort comme le fer, un prince ferme. »
Le deuxième calife
Notre maître `Oumar a été le deuxième calife de l’Islam, il a été désigné par notre maître Abou Bakr. Il a dirigé les affaires du califat avec loyauté et justice. Il a fait preuve d’excellence dans la gestion et la stratégie. Il fait partie des dix compagnons auxquels le Messager de Allâh Salla lLâhou `alayhi wa sallam a annoncé la bonne nouvelle qu’ils seront des gens du Paradis.
Son surnom Al-Fârôuq
Il a été surnommé par le Prophète Al-Fârôuq, c’est-à-dire celui qui discerne le vrai du faux, celui qui a été équitable lors de son califat. Il est, parmi les Émigrants, l’un des premiers à entrer en Islam.
Il a donné sa fille HafSah en mariage au Messager de Allâh Salla lLâhou `alayhi wa sallam. Il était un des grands savants parmi les compagnons. Le Messager disait pour évoquer le mérite de `Oumar Al-Fârôuq :
إن الله جعل الحق على لسان عمر و قلبه
(‘Inna l-Lâha ja`ala l-Haqqa `alâ liçâni `Oumara wa qalbih)
ce qui signifie : « Allâh a fait que la vérité sorte de la bouche de `Oumar et qu’elle soit dans son cœur ».
L’entrée en Islam de `Oumar
`Oumar est devenu musulman à l’âge de 26 ans environ. Il a témoigné devant le Prophète Salla lLâhou `alayhi wa sallam qu’il n’est de dieu que Dieu (Allâh) et que MouHammad est Son Messager.Il est entré en Islam alors qu’il avait 26 ans environ, c’est-à-dire 5 ou 6 ans après le début de la révélation. Environ 50 personnes s’étaient converties à l’Islam avant lui.
Sorti pour assassiner le Messager …
Ibnou l-Jawziyy a cité dans le livre Sifatou S-Safwah, le récit de l’entrée en Islam de notre maître `Oumar. D’après ‘Anas fils de Mâlik, que Allâh l’agrée, `Oumar, armé de son épée, est sorti un jour et il a rencontré un homme de la tribu de Banî Zouhrah qui lui a dit :
– « Où vas-tu donc `Oumar ? »
– « Je veux tuer MouHammad », répondit-il.
– « Ne crains-tu pas la vengeance de la tribu de Banî Hâchim et celle de Banî Zouhrah en l’assassinant ? »
– « Je vois que tu as changé ta religion », répliqua t-il.
– « Veux-tu que je t’apprenne ce qui est plus surprenant encore ?! Ta sœur et ton beau frère ont également délaissé ta religion (c’est-à-dire qu’ils sont entrés en Islam) ».
Touché par un verset du Qour’ân
Après cette discussion avec cet homme de la tribu de Banî Zouhrah, `Oumar s’est précipité chez son beau frère et sa sœur. Il les a trouvés en train de réciter sôurat Tâha. Il leur a dit : « On dirait que vous avez abandonné votre religion. »
Et son beau frère lui a répliqué : « Vois-tu, ô `Oumar ! Et si la vérité se trouvait dans une autre religion que la tienne ?! »
C’est alors que `Oumar a sauté sur lui et l’a violemment frappé. Sa sœur a accouru et a repoussé `Oumar de son mari, mais `Oumar l’a également frappée. Son visage était en sang. Elle a dit : « Vois-tu, ô `Oumar ! Et si la vérité se trouvait dans une autre religion que ta religion ?! Je témoigne qu’il n’est de dieu que Allâh et je témoigne que MouHammad est le Messager de Allâh. »
Ayant perdu tout espoir de les convaincre de retourner vers leur ancienne croyance, `Oumar leur a dit : « Donnez- moi donc cet écrit que vous avez entre les mains afin que je le lise. » Il a récité ainsi la sôurat Tâhâ jusqu’à arriver à la parole de Dieu :
إنني أنا الله لا إله إلا أنا فاعبدني وأقم الصلاة لذكري
(‘Innanî ‘ana l-Lâhou lâ ‘ilâha ‘illâ ‘anâ fa`boudnî wa ‘aqimi S-Salâta lidhikrî)
ce qui signifie : « Certes Allâh c’est Moi, il n’y a point de dieu sinon Moi. Adore-Moi et accomplis la prière pour M’évoquer » [Tâhâ /14]. C’est ainsi que son cœur s’est ouvert à l’Islam.
A la rencontre du Messager
`Oumar a ensuite dit : « Dites-moi où se trouve MouHammad » et il est parti à la maison de al-Arqam. Il a trouvé devant la porte, Hamzâh, TalHah ainsi que d’autres compagnons du Messager de Allâh. Lorsque le Messager Salla lLâhou `alayhi wa sallam a appris l’arrivée de `Oumar, il est sorti, il a saisi `Oumar par ses habits et l’a secoué. `Oumar n’a pas supporté et s’est retrouvé à genoux.
Le Prophète lui a dit :
أَمَا آنَ لَكَ يَا ابْنَ الْخَطَّابِ أَنْ تُسْلِمَ
(‘Amâ ânna laka yâ bna l-khaTTâbi ‘an touslim)
ce qui signifie : « Le moment n’est-il donc pas venu pour toi, ô `Oumar, de te convertir à l’Islam ! » Et `Oumar a répondu : « Je témoigne qu’il n’est de dieu que Allâh, Lui seul, Il n’a pas d’associé, et je témoigne que MouHammad est Son esclave et Son Messager ».
C’est alors que les gens se trouvant dans la maison de al-Arqam ont dit la parole « Allâhou ‘akbar » tellement fort que ceux qui se trouvaient dans la mosquée Al-Haram l’ont entendue.
L’entrée en Islam de notre maitre `Oumar a eu lieu en l’an 6 après le début de la révélation, et certains ont dit en l’an 5, soit à l’âge de 26 ou 27 ans.
Les mérites de notre maître `Oumar
Les mérites de notre maître `Oumar sont nombreux. Il était notamment connu pour sa compassion et son détachement de la vie d’ici-bas.`Oumar était un homme juste, il était connu pour sa bonne gestion des affaires musulmanes. Les récits au sujet de son équité sont si nombreux qu’ils ne peuvent être rassemblés dans un seul livre !
La compassion de `Oumar
Parmi les qualités de notre maître `Oumar, il y a le fait qu’il se préoccupait du devenir de sa communauté. Voici pour exemple ce récit.
Un jour, des commerçants ont fait une halte dans la salle de prière. `Oumar, qui était alors calife, a demandé à `Abdou r-RaHmân fils de `Awf : « Que dis-tu de veiller sur eux cette nuit de crainte que des voleurs ne les attaquent ? » Ils ont ainsi veillé tous les deux pour surveiller leur marchandise. C’est alors que `Oumar a entendu les pleurs d’un enfant, il s’est dirigé vers sa mère et lui a dit : « Crains Allâh, agis en bien envers ton enfant ! » Il a repris sa place et a entendu à nouveau les pleurs du petit nourrisson. Il est retourné voir la mère et lui a dit la même chose que la première fois. A la fin de la nuit, il a entendu encore les pleurs de l’enfant et a questionné la mère :
– « Pourquoi ton fils ne dort-il pas la nuit ? »
– « Ô esclave de Allâh, je voulais le sevrer mais il refuse », dit-elle.
– « Et pourquoi donc veux-tu le sevrer ? »
– « Car `Oumar n’accorde une aide que pour les enfants qui sont sevrés, il ne donne pas pour ceux qui n’ont pas été sevrés. »
– « Et quel âge a-t-il donc ? », reprit `Oumar. Elle lui a alors dit l’âge de l’enfant.
`Oumar lui a dit : « Non, ne t’empresse pas de le sevrer ».
Il a ensuite accompli la prière de l’aube en ayant les larmes aux yeux. `Oumar était gagné par les pleurs. Lorsqu’il a prononcé le salâm, il a dit : « Malheur à toi `Oumar, combien d’enfants musulmans as-tu tués ? » Puis il a ordonné d’appeler les gens et de propager la règle suivante : « Ne vous empressez pas de sevrer vos enfants, nous donnerons une aide pour chaque nouveau-né en Islam » et il a demandé à ce que cet ordre soit diffusé dans les différentes contrées. Ceci est une preuve de la compassion de notre maître `Oumar pour la communauté de notre maître MouHammad .
Sa générosité envers les plus pauvres
Voici un récit montrant la miséricorde de notre maître `Oumar en faveur des musulmans.
Lors de l’année de la grande sécheresse à Médine (Ar-Ramâdah), une jeune chamelle a été égorgée afin que sa viande soit distribuée aux gens. Le meilleur morceau a été réservé pour `Oumar à son insu (sans qu’il ne soit au courant). Après l’avoir cuisiné, on le lui a apporté. Il a alors dit :
– « D’où provient-il ? »
– « Ô émir des croyants ! Cela provient de la chamelle que nous avons égorgée aujourd’hui », lui a-t-on répondu.
– « Quel mauvais gouverneur je serais si, de la chamelle, je mangeais la meilleure partie alors que je donne aux gens ce qui est moins bon. »
Puis, il a ordonné qu’on lui ramène du pain et de l’huile afin d’en faire sa nourriture : il trempait les morceaux de pain dans l’huile et les mangeait. Ensuite, il a dit à Yarfâ’ son serviteur : « Yarfâ’ prends ce grand récipient (dans lequel se trouvait la bonne viande) et envoie-le à telle famille à Bathmagh (qui est un endroit proche de Médine), je ne les ai pas visités depuis trois jours et je crois qu’ils sont dans le besoin, donne-le leur afin qu’ils le mangent. »
______________________________________________________
Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Religion Islam
Les Jinn en Islam, diable chayTân démon
Écrit par Sunnite
dans:Invocation / Évocation , Rappels islamiques
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Allâh le Seigneur des mondes Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’Islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
Les jinn existent, cela est cité dans le Qour’ân honoré et la parole prophétique Hadîth , il y a même une sourat qui s’appelle Al-Jinn. Il est cité aussi qu’ils nous voient mais nous ne pouvons pas les voir sur leur véritable apparence sauf s’ils se transforment en une autre apparence. Ils peuvent ainsi prendre une apparence humaine mais toujours avec un défaut. Ils peuvent aussi prendre l’apparence d’animaux tels que serpents et chiens. Les jinn mécréants aiment bien prendre l’apparence de chien noir ; ils ont été créé à partir de feu, ils sont des corps impalpables.
Parmi eux il y a des mâles et des femelles, des musulmans et des non musulmans (qu’on appel chayTân, démon, diable), et la plus part sont des non musulmans et des grands pécheurs, ces derniers peuvent nuire aux humains et peuvent rentrer dans les corps des humains à l’exceptions des prophètes (ils ne peuvent pas rentrer dans les corps des prophètes).
Le Messager de Allâh, Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
« إنّ الشّيطان يجري من ابن آدم مجرى الدّم »
Ce qui signifie : « Le chayTân se déplace dans le fils de ‘Adam d’où se déplace le sang ».
C’est pour cela que le prophète a enseigné beaucoup d’invocations et d’évocations de protection à réciter matin et soir pour être protégé par la volonté de Allâh de leurs nuisances, en effet les jinns se propagent beaucoup au coucher du soleil et au lever de l’aube. Voir Invocations et Évocations de Protection
Les invocations et les évocations de protections et les versets du Qour’ân récités par un musulman pratiquant ayant la bonne prononciation sont un bon moyen pour faire sortir les jinn de celui ou celle qui est possédée notamment par un jinn amoureux qu’on appelle `achîq ou une jinn amoureuse appelée `achîqah.
Attention toute fois aux charlatans qui font des pactes avec des jinn mécréants (chayTân) pour qu’ils rentrent dans les corps des humains afin que ces derniers viennent les consulter et le jinn cesse de nuire à la personne pour qu’elle croit que c’est le charlatan qui a réussi à la guérir et elle lui donne de l’argent.
De cette manière aussi agissent les non musulmans soit disant exorcistes qui font un pacte avec des jinn mécréants qui rentrent dans les corps de certaines personnes qui se retrouvent ainsi possédées, et qui vont consulter ces non musulmans (juifs, chrétiens ou autres) prétendants faire de l’exorcisme et à ce moment là les jinn cessent de nuire à la personne et quittent son corps. Les gens qui assistent à la séance pensent que le soit disant exorciste été une cause de la guérison de cette personne possédée, tout cela pour faire croire que la religion de ces mécréants est vrai or Dieu nous a appris dans le Qour’ân que l’Islam est la seule religion de vérité, Allâh dit :
﴿ وَمَن يَبْتَغِ غَيْرَ الإِسْلاَمِ دِينًا فَلَن يُقْبَلَ مِنْهُ وَهُوَ فِي الآخِرَةِ مِنَ الْخَاسِرِينَ ﴾
( wa man yabtaghi ghayra l-’islâmi dînan falan youqbala minhou wa houwa fi l-’âkhirati mina l-khâcirîn )
ce qui signifie : « Celui qui a autre que l’Islam pour religion, cela ne sera pas accepté de lui et il fera partie des perdants dans l’Au-Delà » [sôurat ‘Ali `Imrân / 85], voir : L’Islam est la Religion de Tous les Prophètes .
Ainsi parmi les conditions de celui qui fait la roqya, c’est à dire qui récite le Qour’ân et les évocations pour guérir les gens, est qu’il soit un musulman bon pratiquant, donc il ne s’isole pas avec une femme tout seul, il ne la touche pas par contact direct ou à travers un vêtement avec désir car tout ceci est interdit dans la religion musulmane. Il doit aussi savoir réciter correctement, c’est à dire ayant appris la récitation par transmission orale.
De plus tout ce qui est statuettes représentants des êtres vivants (des humains ou des animaux) ceci est une cause pour attitrer les jinn et donc de provoquer leurs nuisances (il est interdit de les garder ces statuettes).
Pour éviter la nuisance des jinn dans la maison on peut réciter ou demander qu’on récite du qour’ân dans de l’eau et asperger les coins de la maison avec cette eau, on peut aussi réciter du qour’ân dans les coins de la maison ou accrocher des ‘âyah de protection dans les coins.
Remarque importante : Le chayTân suggère des mauvaises choses en supposant que la personne pense à telle chose mais ne sait pas ce qu’il y a dans le cœur de la personne . En effet Seul Dieu sait ce qu’il a dans les cœurs des gens, et Seul Dieu sait les choses cachées. C’est de la mécréance de croire qu’autre que Dieu sait les choses cachées. De même les charlatans ne savent pas les choses cachées mais ils s’aident des jinn qui leurs ramènent des informations. Voir : La Magie et le Charlatanisme.
Aussi il est important de savoir que tout ce qui arrive est par la volonté éternelle de Allâh le créateur de toute chose. Allah est le Créateur du bien et du mal, mais Il agrée le bien et n’agrée pas le mal et Il fait ce qu’Il veut , Il n’a pas de compte à rendre. Voir : La Prédestination du Bien et du Mal .
Par ailleurs le fait d’apprendre la science de la religion et de l’appliquer ceci est une grande cause pour être préservé de la nuisance des jinns. Voir L’Importance d’Apprendre la Science de la Religion
Nous faisons la roqya (soigner en récitant le Qour’ân sur la personne) gratuitement veuillez nous contacter .
Quelle est la preuve du caractère permis de porter un Hirz (Hijâb) comportant du Qour’ân et ce qui est de cet ordre, contrairement aux talismans interdits ?
Réponse : Allâh ta`âlâ dit :
﴿ وَنُنَزِّلُ مِنَ الْقُرْآنِ مَا هُوَ شِفَاءٌ وَرَحْمَةٌ لِّلْمُؤْمِنِينَ ﴾
(wa nounazzilou mina l-qour’âni mâ houwa chifâ’oun wa raHmâtoun li l-mou’minîn)
ce qui signifie : « Nous révélons du Qour’ân ce qui comporte une guérison et une miséricorde pour les croyants » [sôurat Al-‘Isrâ’ / 82].
Il y a le Hadîth :
« قَالَ عَبْدُ اللهِ بْنِ عَمْرو : كُنَّا نُعَلِّمُ صِبْيَانَنَا الآيٰاتِ مِنَ القُرْءانِ وَمَن لَمْ يَبْلُغْ نَكْتَبُهَا عَلىٰ وَرَقَةٍ وَنُعَلِّقُهَا عَلىٰ صَدْرِهِ »
(qâla `Abdou l-Lâh Ibnou `Amr : kounna nou`allimou Sibyânanâ l-‘âyâti mina l-qour’âni wa man lam yablough naktoubouhâ `alâ waraqatin wa nou`alliqouhâ `alâ Sadrih)
ce qui signifie : « `Abdou l-Lâh Ibnou `Amr a dit : Nous enseignions à nos enfants les ‘âyah du Qour’ân. Pour ceux qui n’avaient pas encore atteint la puberté, nous les écrivions sur une feuille que nous accrochions à leur cou » [rapporté par At-Tirmîdhiyy].
Le prophète a interdit le port des amulettes et les talismans des mécréants qui comportent une adoration et une invocations des jinns et d’autres créatures. Mais les Hirz qui comportent des ‘âyah du Qour’ân sont permis tout en croyant que c’est Dieu Qui est le créateur des causes et des conséquence et du profit et de la nuisance. Voir : La Croyance, Foi en Dieu, Unicité, TawHid
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
Écrit par Sunnite
dans:Invocation / Évocation , Rappels islamiques
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Allâh le Seigneur des mondes Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’Islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
Les jinn existent, cela est cité dans le Qour’ân honoré et la parole prophétique Hadîth , il y a même une sourat qui s’appelle Al-Jinn. Il est cité aussi qu’ils nous voient mais nous ne pouvons pas les voir sur leur véritable apparence sauf s’ils se transforment en une autre apparence. Ils peuvent ainsi prendre une apparence humaine mais toujours avec un défaut. Ils peuvent aussi prendre l’apparence d’animaux tels que serpents et chiens. Les jinn mécréants aiment bien prendre l’apparence de chien noir ; ils ont été créé à partir de feu, ils sont des corps impalpables.
Parmi eux il y a des mâles et des femelles, des musulmans et des non musulmans (qu’on appel chayTân, démon, diable), et la plus part sont des non musulmans et des grands pécheurs, ces derniers peuvent nuire aux humains et peuvent rentrer dans les corps des humains à l’exceptions des prophètes (ils ne peuvent pas rentrer dans les corps des prophètes).
Le Messager de Allâh, Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
« إنّ الشّيطان يجري من ابن آدم مجرى الدّم »
Ce qui signifie : « Le chayTân se déplace dans le fils de ‘Adam d’où se déplace le sang ».
C’est pour cela que le prophète a enseigné beaucoup d’invocations et d’évocations de protection à réciter matin et soir pour être protégé par la volonté de Allâh de leurs nuisances, en effet les jinns se propagent beaucoup au coucher du soleil et au lever de l’aube. Voir Invocations et Évocations de Protection
Les invocations et les évocations de protections et les versets du Qour’ân récités par un musulman pratiquant ayant la bonne prononciation sont un bon moyen pour faire sortir les jinn de celui ou celle qui est possédée notamment par un jinn amoureux qu’on appelle `achîq ou une jinn amoureuse appelée `achîqah.
Attention toute fois aux charlatans qui font des pactes avec des jinn mécréants (chayTân) pour qu’ils rentrent dans les corps des humains afin que ces derniers viennent les consulter et le jinn cesse de nuire à la personne pour qu’elle croit que c’est le charlatan qui a réussi à la guérir et elle lui donne de l’argent.
De cette manière aussi agissent les non musulmans soit disant exorcistes qui font un pacte avec des jinn mécréants qui rentrent dans les corps de certaines personnes qui se retrouvent ainsi possédées, et qui vont consulter ces non musulmans (juifs, chrétiens ou autres) prétendants faire de l’exorcisme et à ce moment là les jinn cessent de nuire à la personne et quittent son corps. Les gens qui assistent à la séance pensent que le soit disant exorciste été une cause de la guérison de cette personne possédée, tout cela pour faire croire que la religion de ces mécréants est vrai or Dieu nous a appris dans le Qour’ân que l’Islam est la seule religion de vérité, Allâh dit :
﴿ وَمَن يَبْتَغِ غَيْرَ الإِسْلاَمِ دِينًا فَلَن يُقْبَلَ مِنْهُ وَهُوَ فِي الآخِرَةِ مِنَ الْخَاسِرِينَ ﴾
( wa man yabtaghi ghayra l-’islâmi dînan falan youqbala minhou wa houwa fi l-’âkhirati mina l-khâcirîn )
ce qui signifie : « Celui qui a autre que l’Islam pour religion, cela ne sera pas accepté de lui et il fera partie des perdants dans l’Au-Delà » [sôurat ‘Ali `Imrân / 85], voir : L’Islam est la Religion de Tous les Prophètes .
Ainsi parmi les conditions de celui qui fait la roqya, c’est à dire qui récite le Qour’ân et les évocations pour guérir les gens, est qu’il soit un musulman bon pratiquant, donc il ne s’isole pas avec une femme tout seul, il ne la touche pas par contact direct ou à travers un vêtement avec désir car tout ceci est interdit dans la religion musulmane. Il doit aussi savoir réciter correctement, c’est à dire ayant appris la récitation par transmission orale.
De plus tout ce qui est statuettes représentants des êtres vivants (des humains ou des animaux) ceci est une cause pour attitrer les jinn et donc de provoquer leurs nuisances (il est interdit de les garder ces statuettes).
Pour éviter la nuisance des jinn dans la maison on peut réciter ou demander qu’on récite du qour’ân dans de l’eau et asperger les coins de la maison avec cette eau, on peut aussi réciter du qour’ân dans les coins de la maison ou accrocher des ‘âyah de protection dans les coins.
Remarque importante : Le chayTân suggère des mauvaises choses en supposant que la personne pense à telle chose mais ne sait pas ce qu’il y a dans le cœur de la personne . En effet Seul Dieu sait ce qu’il a dans les cœurs des gens, et Seul Dieu sait les choses cachées. C’est de la mécréance de croire qu’autre que Dieu sait les choses cachées. De même les charlatans ne savent pas les choses cachées mais ils s’aident des jinn qui leurs ramènent des informations. Voir : La Magie et le Charlatanisme.
Aussi il est important de savoir que tout ce qui arrive est par la volonté éternelle de Allâh le créateur de toute chose. Allah est le Créateur du bien et du mal, mais Il agrée le bien et n’agrée pas le mal et Il fait ce qu’Il veut , Il n’a pas de compte à rendre. Voir : La Prédestination du Bien et du Mal .
Par ailleurs le fait d’apprendre la science de la religion et de l’appliquer ceci est une grande cause pour être préservé de la nuisance des jinns. Voir L’Importance d’Apprendre la Science de la Religion
Nous faisons la roqya (soigner en récitant le Qour’ân sur la personne) gratuitement veuillez nous contacter .
Quelle est la preuve du caractère permis de porter un Hirz (Hijâb) comportant du Qour’ân et ce qui est de cet ordre, contrairement aux talismans interdits ?
Réponse : Allâh ta`âlâ dit :
﴿ وَنُنَزِّلُ مِنَ الْقُرْآنِ مَا هُوَ شِفَاءٌ وَرَحْمَةٌ لِّلْمُؤْمِنِينَ ﴾
(wa nounazzilou mina l-qour’âni mâ houwa chifâ’oun wa raHmâtoun li l-mou’minîn)
ce qui signifie : « Nous révélons du Qour’ân ce qui comporte une guérison et une miséricorde pour les croyants » [sôurat Al-‘Isrâ’ / 82].
Il y a le Hadîth :
« قَالَ عَبْدُ اللهِ بْنِ عَمْرو : كُنَّا نُعَلِّمُ صِبْيَانَنَا الآيٰاتِ مِنَ القُرْءانِ وَمَن لَمْ يَبْلُغْ نَكْتَبُهَا عَلىٰ وَرَقَةٍ وَنُعَلِّقُهَا عَلىٰ صَدْرِهِ »
(qâla `Abdou l-Lâh Ibnou `Amr : kounna nou`allimou Sibyânanâ l-‘âyâti mina l-qour’âni wa man lam yablough naktoubouhâ `alâ waraqatin wa nou`alliqouhâ `alâ Sadrih)
ce qui signifie : « `Abdou l-Lâh Ibnou `Amr a dit : Nous enseignions à nos enfants les ‘âyah du Qour’ân. Pour ceux qui n’avaient pas encore atteint la puberté, nous les écrivions sur une feuille que nous accrochions à leur cou » [rapporté par At-Tirmîdhiyy].
Le prophète a interdit le port des amulettes et les talismans des mécréants qui comportent une adoration et une invocations des jinns et d’autres créatures. Mais les Hirz qui comportent des ‘âyah du Qour’ân sont permis tout en croyant que c’est Dieu Qui est le créateur des causes et des conséquence et du profit et de la nuisance. Voir : La Croyance, Foi en Dieu, Unicité, TawHid
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
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Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
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