Religion Islam
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Religion Islam
Rappel du premier message :
Forum : histoire de l'Islam
1) Le mot "islam" signifie "soumission".
2) La révélation des 114 sourates (chapitres) du Coran s'est faite sur une période de 23 ans (certaines sources parlent de 22 ans), dont 13 à la Mecque et 10 à Médine. Les versets du Coran, transmis d'abord oralement puis par écrit, n'ont été assemblés que 40 ans environ après la mort de Muhammad (Mahomet).
3) Les sourates ne sont pas placées en ordre chronologique dans le Coran mais des plus longues aux plus courtes. Des plus les sourates les plus longues sont généralement les plus récentes. Pour en avoir la liste des sourates en ordre chronologique, cliquerici . Pour obtenir la liste par ordre traditionnel avec la correspondance chronologique, cliquer sur l'un des petit triangles noirs en haut de la colonne du classement traditionnel des sourates (dernière colonne à droite).
4) Les sourates mecquoise (révélées à la Mecque, lorsque Muhammad n'avait qu'une poignée de fidèles et aucun pouvoir politique) concernent généralement des questions d'ordre religieux et contiennent les versets les plus tolérants alors que les sourates médinoises (révélées à Médine des années plus tard, alors que Muhammad avait acquis disciples, richesse et pouvoir) concernent généralement des questions d'ordre juridique et militaire et contiennent les des versets parmi les plus violents.
5) En cas de contradiction entre deux versets, le plus récent abroge le plus ancien. Par exemple, les quelques versets tolérants envers les non-musulmans (des versets mecquois pour la plupart), sont considérés comme abrogés par des versets guerriers plus récents (notamment ceux de la sourate 9 qui est l'avant-dernière à avoir été "révélée").
6) Les hadiths, (actes et paroles de Muhammad), constituent la Sunna (la tradition) et ont une importance égale à celle du Coran dans l'islam sunnite qui est le courant majoritaire, celui auquel adhèrent de 80% à 90% des musulmans.
7) Les hadiths ont été compilés environ 150 après la mort de Muhammad. On ne leur attribue pas tous le même niveau d'authenticité. Les plus authentiques portent la mention "sahih" (qui veut justement dire "autentique").
8) L'islam enseigne deux systèmes de règles de vie, un qui gère les rapports entres musulmans et un autre qui gère les rapports entre musulmans et non-musulmans. Entre eux les musulmans se doivent d'être respectueux, courtois, solidaire et généreux. Ils doivent aussi être non-violents (sauf avec les musulmans coupables de fornication ou d'adultère, d'apostasie, du vol d'un bien appartenant à un musulman ou du meurtre d'un musulman (à moins que ce dernier n'ait tué un musulman lui-même coupables d'adultère, d'apostasie ou de meurtre). Par contre, les textes de l'islam autorisent les musulmans à traiter les non-musulmans en inférieurs, à exiger d'eux le paiement d'un impôt (la jyzia) et, s'ils refusent, à les attaquer, les piller, les faire prisonniers, violer les femmes et réduire ses dernières à l'esclavage avec leurs enfants.
9) Le Coran enseigne que Muhammad est un parfait modèle à suivre.
10) En islam tout être humain est considéré comme naturellement porté au monothéisme, (donc au culte d'Allah), dès la naissance. Ce sont les parents juifs chrétiens ou autres qui détourneraient supposément leur enfant de la seule "vraie" foi.
11) Le Coran enseigne que la Torah, le Talmud et La Bible sont aussi des livres révélés par Allah (aux prophètes précédents) mais qu'ils ont été falcifiés par les juifs et les chrétiens
12) En islam, le pire pécher est l'incroyance, c'est d'ailleurs pratiquement le seul qui soit associé systématiquement à l'enfer. Par conséquents, les non-croyants et les apostats sont considérés comme les pires pécheurs.
13) La numérotation des versets peut différer légèrement selon les traductions (ex: un verset numéroté 20 dans une traduction sera numéroté 21 dans une autre). Les listes publiées sur ce blog affichent la version corrigée de la traduction de Hamidullah.
Religion Islam
Forum : histoire de l'Islam
1) Le mot "islam" signifie "soumission".
2) La révélation des 114 sourates (chapitres) du Coran s'est faite sur une période de 23 ans (certaines sources parlent de 22 ans), dont 13 à la Mecque et 10 à Médine. Les versets du Coran, transmis d'abord oralement puis par écrit, n'ont été assemblés que 40 ans environ après la mort de Muhammad (Mahomet).
3) Les sourates ne sont pas placées en ordre chronologique dans le Coran mais des plus longues aux plus courtes. Des plus les sourates les plus longues sont généralement les plus récentes. Pour en avoir la liste des sourates en ordre chronologique, cliquerici . Pour obtenir la liste par ordre traditionnel avec la correspondance chronologique, cliquer sur l'un des petit triangles noirs en haut de la colonne du classement traditionnel des sourates (dernière colonne à droite).
4) Les sourates mecquoise (révélées à la Mecque, lorsque Muhammad n'avait qu'une poignée de fidèles et aucun pouvoir politique) concernent généralement des questions d'ordre religieux et contiennent les versets les plus tolérants alors que les sourates médinoises (révélées à Médine des années plus tard, alors que Muhammad avait acquis disciples, richesse et pouvoir) concernent généralement des questions d'ordre juridique et militaire et contiennent les des versets parmi les plus violents.
5) En cas de contradiction entre deux versets, le plus récent abroge le plus ancien. Par exemple, les quelques versets tolérants envers les non-musulmans (des versets mecquois pour la plupart), sont considérés comme abrogés par des versets guerriers plus récents (notamment ceux de la sourate 9 qui est l'avant-dernière à avoir été "révélée").
6) Les hadiths, (actes et paroles de Muhammad), constituent la Sunna (la tradition) et ont une importance égale à celle du Coran dans l'islam sunnite qui est le courant majoritaire, celui auquel adhèrent de 80% à 90% des musulmans.
7) Les hadiths ont été compilés environ 150 après la mort de Muhammad. On ne leur attribue pas tous le même niveau d'authenticité. Les plus authentiques portent la mention "sahih" (qui veut justement dire "autentique").
8) L'islam enseigne deux systèmes de règles de vie, un qui gère les rapports entres musulmans et un autre qui gère les rapports entre musulmans et non-musulmans. Entre eux les musulmans se doivent d'être respectueux, courtois, solidaire et généreux. Ils doivent aussi être non-violents (sauf avec les musulmans coupables de fornication ou d'adultère, d'apostasie, du vol d'un bien appartenant à un musulman ou du meurtre d'un musulman (à moins que ce dernier n'ait tué un musulman lui-même coupables d'adultère, d'apostasie ou de meurtre). Par contre, les textes de l'islam autorisent les musulmans à traiter les non-musulmans en inférieurs, à exiger d'eux le paiement d'un impôt (la jyzia) et, s'ils refusent, à les attaquer, les piller, les faire prisonniers, violer les femmes et réduire ses dernières à l'esclavage avec leurs enfants.
9) Le Coran enseigne que Muhammad est un parfait modèle à suivre.
10) En islam tout être humain est considéré comme naturellement porté au monothéisme, (donc au culte d'Allah), dès la naissance. Ce sont les parents juifs chrétiens ou autres qui détourneraient supposément leur enfant de la seule "vraie" foi.
11) Le Coran enseigne que la Torah, le Talmud et La Bible sont aussi des livres révélés par Allah (aux prophètes précédents) mais qu'ils ont été falcifiés par les juifs et les chrétiens
12) En islam, le pire pécher est l'incroyance, c'est d'ailleurs pratiquement le seul qui soit associé systématiquement à l'enfer. Par conséquents, les non-croyants et les apostats sont considérés comme les pires pécheurs.
13) La numérotation des versets peut différer légèrement selon les traductions (ex: un verset numéroté 20 dans une traduction sera numéroté 21 dans une autre). Les listes publiées sur ce blog affichent la version corrigée de la traduction de Hamidullah.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Religion Islam
Noms et Biographies des Femmes Épouses du Prophète, ses fils, ses filles et Sagesses
Écrit par Sunnite
dans:Histoires des Prophètes , Rappels islamiques , Récit / Histoire
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu, le Créateur du monde. Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps. Rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre Maître MouHammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’Islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam `alayhi s-salâm au dernier MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam.
Le Prophète MouHammad était un homme chaste, il n’avait pas le cœur attaché aux femmes. Il a épousé plusieurs femmes pour des sagesses qui comporte un intérêt pour la religion de l’Islam. Ainsi il a réuni entre les tribus auprès desquelles il a eu un lien de mariage. En effet, en épousant des femmes de différentes tribus, le Prophète a pu regrouper celles-ci et ces tribus se sont aidées ensemble au service de l’Islam et donc l’appel à l’Islam s’est diffusé plus facilement. Alors qu’auparavant ces tribus étaient ennemies et se combattaient mutuellement.
De plus le prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم a enseigné à ses épouses et elles à leur tour, elles ont enseigné aux femmes de leurs tribus et aux femmes des musulmans pour que la loi de l’Islam puisse se propager entre les femmes par la voie des femmes plus facilement que par la voie des hommes pour les femmes. En effet, il y a des lois qui sont propres aux femmes et il est plus facile qu’elles se propagent entre les femmes des unes aux autres, comme ce qui concerne les menstrues, les lochies et le rapport conjugal.
Le prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم était connu par les gens de La Mecque comme étant MouHammad Al-‘Amîn, c’est-à-dire MouHammad l’honnête avant même la révélation. Il a reçu la révélation à l’âge de 40 ans. Il possédait une beauté par laquelle personne ne l’avait égalé.
Le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
« مَا بَعَثَ الله نَبِيًّا إِلاَّ حَسَنَ الْوَجْهِ حَسَنَ الصَّوْتِ وَإِنَّ نَبِيَّكُم أَحسَنُهُمْ وَجْهًا وَأَحْسَنُهُمْ صَوْتًا »
Ce qui signifie : « Dieu a envoyé les Prophètes, tous avec un beau visage et une belle voix et certes votre Prophète a le plus beau visage et la plus belle voix d’entre eux », rapporté par at-Tirmîdhiyy. Voir : La Préservation des Prophètes
S’il avait le cœur attaché aux femmes, il aurait choisi une épouse jeune, et combien étaient-elles à espérer cette demande ? Mais le prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم ne s’est marié qu’après avoir atteint l’âge de 25 ans avec notre dame Khadîjah âgée de 40 ans que Allâh l’agrée. S’il était attaché aux femmes, il se serait détourné de Khadîjah pour prendre pour épouse une jeune femme vierge.
Il faut savoir qu’à La Mecque, à Médine et dans toute la péninsule arabique résidaient des femmes connues pour leur beauté. Ces femmes auraient par conséquent accouru et auraient été satisfaites et fières de l’épouser ainsi que leurs parents, eux-mêmes auraient été encore plus satisfaits qu’elles, encore plus fiers de ce mariage avec le meilleur être créé. Or le Prophète ne s’attachait pas à ces délices.
S’il avait été attaché aux femmes il aurait choisi des femmes vierges seulement. Mais lui, n’a épousé aucune autre vierge que notre Dame `A’ichah, que Allâh l’agrée.
Les gens de son pays n’ont pas porté atteinte à sa chasteté lorsqu’il a annoncé son appel à l’Islam, lorsqu’il les a appelés à adorer Dieu Lui seul et à abandonner ce qu’ils adoraient comme statues. Le prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم était bien connu pour son honnêteté et sa droiture. Il était connu pour son sérieux et sa maturité. Personne n’a dit : « Venez, regardez ce jeune qui vous appelle aujourd’hui à vous purifier, à faire preuve de chasteté, à délaisser les mauvais plaisirs alors qu’auparavant il ne le faisait pas. » Personne n’a dit cela du Prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم.
Mouslim a rapporté dans son SaHîH d’après `A’ichah, que Allâh l’agrée, qu’elle a dit : « Ma nuit ne passait pas avec le Messager de Allâh sans qu’il ne sorte à Al-Baqi` (qui est le cimetière de Médine) pour invoquer en faveur de ceux qui sont enterrés là-bas. » C’est-à-dire que le Prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم , lorsque venait le tour de `A’ichah, que Allâh l’agrée, malgré sa beauté et sa jeunesse, le Prophète sortait et allait au cimetière de Al-Baqi`, il invoquait Dieu là-bas pour ceux qui sont morts.
Quant à sa parole `alayhi s-Salâtou wa s-salâm :
« حُبِبَّ إِليَّ مِنْ دُنيَاكُمْ الطِّيبُ وَالنِّساءُ وجُعِلَت قُرّةُ عَينِي في الصّلاة »
Le Hadîth signifie : « J’ai en moi le penchant naturel envers mes femmes et le parfum, mais sans avoir le cœur attaché à cela et ma grande joie dans la prière ». Ainsi, le Prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم a le cœur attaché à aimer Dieu, à L’adorer et à Lui obéir. Quant à celui qui accuse le Prophète d’avoir le cœur attaché aux femmes et à suivre ses désirs, celui-là est mécréant. Voir : Comment le Musulman Préserve sa Foi. Éviter Apostasie, Mécréance, Blasphème
La première femme avec qui le prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم s’est marié est Khadîjah, fille de Khouwaylid, fils de ‘Asad, fils de `Abdou l-`Ouzah, et sa mère s’appelle FâTimah fille de Zâ’idah fils de Joundoub. Il s’est marié avec elle avant la révélation de quinze ans, il était alors âgé de 25 ans et elle avait 40 ans. Avant lui elle était avec Abôu hâlah hind ibn zirârah et avant avec `atîq ibn `âbid.
C’est la première personne qui a cru en lui et elle a patienté avec lui au début de l’appel à l’Islam. Et tous les enfants du Prophète étaient de Khadîjah sauf ‘Ibrâhîm qui était de Mâriyah. Khadîjah que Allâh l’agréé, est morte avant l’émigration. Et il ne s’est pas remarié avec autre qu’elle jusqu’à ce qu’elle soit morte. Il était âgé alors de 50 ans.
Les fils du prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم de Khadîjah sont : Qâçim et `Abdou l-Lâh.
Qâçim est mort à l’âge de deux ans (ainsi le prophète a été surnommé Abou l-Qâçim et il est valable de dire Abou l-Qaaçim ou Abou l-Gaacim pour se convertir pour celui qui ne sait pas dire MouHammad en arabe, voir : Devenir Musulman ). `Abdou l-Lâh était surnommé At-Tayyab et At-Tahir, il est mort jeune.
Les filles du prophète MouHammad de Khadîjah sont : Zaynab, Rouqayyah, ‘Oummou Koulthôum et FâTimah.
Zaynab est la plus grande des filles du prophète MouHammad, elle s’est marié avec Abôu l-`ÂS ibnou r-Rabî` qui est son cousin maternel (fils de la sœur de Khadîjah) elle lui a donné naissance à `Aliyy et ‘Oumâmah.
Rouqayyah s’est marié avec le grand compagnon `Outhmân ibnou `Affân, elle lui a donné naissance à `Abdou l-Lâh qui est mort jeûne. ‘Oummou Koulthôum s’est marié avec `Outhmân après la mort de Rouqayyah.
FâTimah s’est mariée avec le grand compagnon et cousin du prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم, `Aliyy Ibnou Abî Tâlib et elle lui a donné naissance à al-Haçan, al-Houçayn, MouHcin, Zaynab et ‘Oummou Koulthôum
Après la mort de Khadîjah, le prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم s’est marié avec Sawdah fille de Zam`ah Al-`Amiriyyah, sa mère est ach-châmmôus fille de Qays, elle a été auparavant marié avec as-sakrân fils de `Amr, il est entré en Islam, elle a émigré avec lui en Abyssinie, ensuite il est mort. Par la suite le Prophète s’est marié avec elle après l’émigration à Médine. Elle est devenue âgée, et elle a demandé au Messager de Dieu MouHammad صلى الله عليه وسلم de la laisser parmi ses femmes, pour qu’elle reste sa femme dans ce bas-monde et dans l’au-delà. Et elle est décédée à Médine à l’époque de Mou`âwiyah l’année l’année 54 de l’hégire, que Allâh l’agrée.
Ensuite, le prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم s’est marié avec `A’ichah que Allâh l’agréé, la fille de Abôu Bakr, `Abdou l-Lâh ibnou abî qouHâfah et sa mère est ‘Oummou Rôumân fille de `Âmir. Elle était très jeune , et ceci ne comporte pas de blâme chez les arabes car c’était connu chez eux de se marier très jeûne. Il ne s’est pas marié avec une vierge autre qu’elle.
D’après Hichâm fils de `Ourwah, d’après son père, d’après `A’ichah que Allâh l’agrée, que le Messager de Allâh MouHammad صلى الله عليه وسلم, a dit ce qui signifie : « Je t’ai vu dans le rêve deux fois. Je voyais quelqu’un qui me montrait ton image sur un bout de tissu en soie et il me disait : « ceci est ta femme ». Et je voyais que c’est toi. » Hadîth SaHîH rapporté par Al-Boukhâriyy et Mouslim. Et la vision des prophètes dans le rêve est semblable a une révélation.
Il a été rapporté quand Khadîjah est morte, le prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم, s’est fortement attristé sur elle. Allâh ta`âlâ lui a envoyé Jibrîl qui lui a ramené `A’ichah dans un berceau. Et il a dit : « Celle-là, elle dissipera une partie de ton chagrin et elle remplacera en partie ce qu’était Khadîjah », ensuite il l’a rendue. Cela veut dire que dans le futur elle sera ton épouse.
`A’ichah est décédée durant le mois de ramaDân, la nuit du mardi, la 17ème nuit, l’année 58 de l’hégire, Abôu hourayrah a dirigé la prière funéraire en sa faveur et elle a été enterré dans le cimetière du Baqî`.
Après la bataille de Badr, le Prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم s’est marié avec HafSa, la fille de `Oumar Ibnou l-KhaTTâb que Allâh l’agrée ainsi que son père et sa mère s’appelle Zaynab fille de Madh`ôun. Elle a été mariée auparavant avec Khounays fils Houdhâfah et il est mort. Le prophète s’est marié avec elle durant le mois de cha`bân après 30 mois de l’émigration, avant la bataille de ‘OuHoud. Elle jeûnait beaucoup et accomplissait beaucoup de prières surérogatoires de nuit. Elle est morte l’année 45 de l’hégire, à l’âge de 60 ans, Marwân ibnou l-Hakam a dirigé la prière funéraire sur elle et elle a été enterré dans le cimetière de al-Baqî`.
Ensuite, le prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم s’est marié avec Zaynab fille de Khouzaymah fils de Al-Hârith. Elle été surnommée auparavant ‘oummou l-masâkîn, elle a été avant mariée avec aT-Toufayl fils de al-Hârith, ensuite il l’a divorcée et elle s’est marié avec `Oubaydah fils de al-Hârith et il est mort martyr durant la bataille de Badr. Le prophète s’est marié avec elle après 31 mois de l’hégire et elle est morte après huit mois, le prophète a dirigé la prière funéraire en sa faveur. Elle a été enterrée dans le cimetière de al-Baqî`.
Ensuite, le prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم s’est marié avec Oummou Salamah, que Allâh l’agrée. Elle s’appelle Hind fille de ‘oumayyah souhayl fils de al-Mougîrah et sa mère s’appelle `Âtikah fille de `Âmir. Elle a été auparavant mariée avec Abôu salamah, il est mort. Le prophète l’a épousé durant le mois de chawwâl la quatrième année de l’hégire et elle est morte durant le mois de dhou l-Qa`dah l’année 59 de l’hégire à l’âge de 84 ans, Abôu hourayrah a dirigé la prière funéraire sur elle et elle a été enterré dans le cimetière de al-Baqî`.
Ensuite, le Prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم s’est marié avec Zaynab, fille de JaHch Al-‘Asdiyyah et sa mère est ‘Oumaymah fille de `Abdou l-MouTTalib fils de Hâchim. Elle était mariée avant avec Zayd ibnou Hârithah. Le prophète s’est marié avec elle durant le mois de dhou l-Qa`dah la cinquième année de l’hégire et elle été âgée de 35 ans. Elle est morte à l’âge 53 ans, elle a été enterré dans le cimetière de al-Baqî` et c’est `Oumar ibnou l-KhaTTâb qui a dirigé la prière funéraire sur elle. Elle est la première épouse du prophète morte après lui. Zaynab est la cousine paternelle du prophète MouHammad car sa mère ‘Oumaymah fille de `Abdou l-MouTTalib est la tante du prophète.
Le Prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم connaissait Zaynab depuis qu’elle était jeune, il lui a proposé de se marier avec Zayd. Elle ne voulait pas , mais elle a accepté parce que c’était la proposition du Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam. Ils ne se sont pas entendus. A chaque fois, Zayd se plaignait d’elle auprès du Prophète et qu’il voulait la divorcer, et le prophète lui disait ce qui signifie : « Crains Dieu et garde ta femme », et le prophète savait par une révélation autre que le Qour’ân que Zaynab sera son épouse par la suite, mais il ne le disait pas de crainte que des gens ne le blâme pour cela. (Ce n’était pas une révélation du Qour’ân car la révélation du Qour’ân le prophète la transmettait immédiatement). Par la suite Zayd a fini par la divorcer. Et le Prophète s’est marié avec elle par la révélation c’est-à-dire sans témoin ni tuteur. Et Dieu a révélé le verset 37 de sôurat Al-‘AHzâb à ce sujet, et le Prophète Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a transmis aux gens immédiatement :
﴿ وَإِذْ تَقُولُ لِلَّذِي أَنْعَمَ اللَّـهُ عَلَيْهِ وَأَنْعَمْتَ عَلَيْهِ أَمْسِكْ عَلَيْكَ زَوْجَكَ وَاتَّقِ اللَّـهَ وَتُخْفِي فِي نَفْسِكَ مَا اللَّـهُ مُبْدِيهِ وَتَخْشَى النَّاسَ وَاللَّـهُ أَحَقُّ أَن تَخْشَاهُ ۖ فَلَمَّا قَضَىٰ زَيْدٌ مِّنْهَا وَطَرًا زَوَّجْنَاكَهَا لِكَيْ لَا يَكُونَ عَلَى الْمُؤْمِنِينَ حَرَجٌ فِي أَزْوَاجِ أَدْعِيَائِهِمْ إِذَا قَضَوْا مِنْهُنَّ وَطَرًا ۚ وَكَانَ أَمْرُ اللَّـهِ مَفْعُولًا ﴾
Ceci afin d’annuler le jugement de l’adoption qui était pratiqué, avant l’avènement de la mission du Prophète. En effet, avant la révélation de l’interdiction de l’adoption (le fait de considérer un enfant comme son fils) le prophète avait adopté Zayd ibnou Al-Hârith et il était appelé Zayd fils de MouHammad, pour indiquer clairement que l’adoption est invalide et non permise dans l’Islam, et que le prétendu fils adopté n’est pas un vrai fils, qu’il ne fait pas partie de la famille, Dieu a révélé que le prophète se marie avec Zaynab celle qui était mariée avec Zayd qui était considéré comme son fils , et cela montre clairement que ce n’est pas son fils car si c’était son fils, il ne serait pas permis de se marier avec l’ex-femme de son fils. Donc, cela indique clairement aux gens et de façon manifeste que l’adoption n’est pas valable et n’est pas permise en Islam.
Ensuite, le Messager de Allâh صلى الله عليه وسلم s’est marié avec Jouwayriyah, fille de Al-Hârith. Elle est rentrée en Islam et le prophète s’est marié avec elle après l’avoir affranchie suite à la bataille contre banôu l-MouSTaliq. Al-Hârith le père de Jouwayriyah est rentré en Islam. Il était venu avec des chameaux pour les donner au prophète en compensation de sa fille capturée lors de la conquète, dans le chemin deux parmi les chameaux qu’il a amenés, lui ont plu et il les a cachés dans un endroit dans la région de al-`Aqîq, ensuite il est venu au prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم et il a dit : « ô MouHammad vous avez pris ma fille et ces chameaux sont sa compensation », alors le messager de Dieu MouHammad صلى الله عليه وسلم a dit : « ou sont les deux chameaux que tu as cachés dans al-`Aqîq à tel et tel endroit ?« , al-Hârith a dit : « je témoigne qu’il n’est de dieu que Dieu et que tu es le Messager de Dieu, nul ne savait cela que Dieu (c’est à dire le fait d’avoir caché les deux chameaux) ». Donc al-Hârith est entré en Islam ainsi que ses deux fils et beaucoup de gens de sa tribu. Jouwayriyah est décédée à l’âge de 65 ans durant le mois de Rabî`ou l-‘awwal l’année 57 de l’hégire à l’époque de Mou`âwiyah, Marwân ibnou l-Hakam a dirigé la prière funéraire sur elle.
Ensuite, il s’est marié avec ‘Oummou Habîbah, que Allâh l’agrée. Elle s’appelle Ramlah et il a été dit Hind fille de Abôu Soufyân et sa mère est Safiyyah fille de Abôu l’`ÂS. Elle été marié avec `Oubaydi l-Lâh ibn JaHch, elle a émigré avec lui en Abyssinie et il a apostasié et il est mort mécréant en Abyssinie (Habachah). Le prophète s’est marié avec elle durant la septième année de l’hégire. Le roi de l’Abyssinie an-Najâchiyy (Négus) qui s’été convertie à l’Islam, a donné la dote du mariage au nom du prophète MouHammad. Elle morte l’année 44 de l’hégire à l’époque du califat de son frère Mou`âwiyah.
Après la conquête de Khaybar, il s’est marié avec Safîyyah après qu’elle se soit convertie à l’Islam et après l’avoir affranchie. Elle est fille de Houyayiyy fille de ‘AkhTab. Elle est morte l’année 52 de l’hégire durant le califat de Mou`awiyah et elle a été enterrée dans le cimetière de al-Baqî`.
Ensuite, il s’est marié avec Maymôunah, que Allâh l’agrée, fille de Al-Hârith Al-Hilâliyyah. Elle est la tante maternelle de Al-`Abâs. Et elle fut la dernière femme avec qui le Prophète s’est marié. Elle morte au environ de l’anneé 60 de l’hégire àgée d’environ 80 ans à l’époque du califat de Yzîd fils de Mou`awiyah.
Quant à Mâriyah l’egyptienne fille de Cham`ôun, c’été une femme que le roi d’Egypte avait envoyé au prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم, elle est devenue musulmane et lui a donné naissance à son fils Ibrâhîm, il est né à Médine et a vécu un an et demi, il est mort la dixième année de l’hégire.
Parmi les spécificités que Dieu a accordé au Prophète Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam c’est qu’il lui été permis d’avoir plus de quatre épouses en même temps. Et les femmes du prophète étaient interdites aux autres hommes après sa mort.
La source est le livre : kitâb al-‘arba`în fî manâqib ‘oummahât al-mou’minîn du grand savant du Hadîth : al-HâfiD ibnou `âsâkir (620 H), voir : Le Traité de Croyance Musulmane de l’Imam Ibnou `ASAKIR
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
Écrit par Sunnite
dans:Histoires des Prophètes , Rappels islamiques , Récit / Histoire
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu, le Créateur du monde. Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps. Rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre Maître MouHammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’Islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam `alayhi s-salâm au dernier MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam.
Le Prophète MouHammad était un homme chaste, il n’avait pas le cœur attaché aux femmes. Il a épousé plusieurs femmes pour des sagesses qui comporte un intérêt pour la religion de l’Islam. Ainsi il a réuni entre les tribus auprès desquelles il a eu un lien de mariage. En effet, en épousant des femmes de différentes tribus, le Prophète a pu regrouper celles-ci et ces tribus se sont aidées ensemble au service de l’Islam et donc l’appel à l’Islam s’est diffusé plus facilement. Alors qu’auparavant ces tribus étaient ennemies et se combattaient mutuellement.
De plus le prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم a enseigné à ses épouses et elles à leur tour, elles ont enseigné aux femmes de leurs tribus et aux femmes des musulmans pour que la loi de l’Islam puisse se propager entre les femmes par la voie des femmes plus facilement que par la voie des hommes pour les femmes. En effet, il y a des lois qui sont propres aux femmes et il est plus facile qu’elles se propagent entre les femmes des unes aux autres, comme ce qui concerne les menstrues, les lochies et le rapport conjugal.
Le prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم était connu par les gens de La Mecque comme étant MouHammad Al-‘Amîn, c’est-à-dire MouHammad l’honnête avant même la révélation. Il a reçu la révélation à l’âge de 40 ans. Il possédait une beauté par laquelle personne ne l’avait égalé.
Le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
« مَا بَعَثَ الله نَبِيًّا إِلاَّ حَسَنَ الْوَجْهِ حَسَنَ الصَّوْتِ وَإِنَّ نَبِيَّكُم أَحسَنُهُمْ وَجْهًا وَأَحْسَنُهُمْ صَوْتًا »
Ce qui signifie : « Dieu a envoyé les Prophètes, tous avec un beau visage et une belle voix et certes votre Prophète a le plus beau visage et la plus belle voix d’entre eux », rapporté par at-Tirmîdhiyy. Voir : La Préservation des Prophètes
S’il avait le cœur attaché aux femmes, il aurait choisi une épouse jeune, et combien étaient-elles à espérer cette demande ? Mais le prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم ne s’est marié qu’après avoir atteint l’âge de 25 ans avec notre dame Khadîjah âgée de 40 ans que Allâh l’agrée. S’il était attaché aux femmes, il se serait détourné de Khadîjah pour prendre pour épouse une jeune femme vierge.
Il faut savoir qu’à La Mecque, à Médine et dans toute la péninsule arabique résidaient des femmes connues pour leur beauté. Ces femmes auraient par conséquent accouru et auraient été satisfaites et fières de l’épouser ainsi que leurs parents, eux-mêmes auraient été encore plus satisfaits qu’elles, encore plus fiers de ce mariage avec le meilleur être créé. Or le Prophète ne s’attachait pas à ces délices.
S’il avait été attaché aux femmes il aurait choisi des femmes vierges seulement. Mais lui, n’a épousé aucune autre vierge que notre Dame `A’ichah, que Allâh l’agrée.
Les gens de son pays n’ont pas porté atteinte à sa chasteté lorsqu’il a annoncé son appel à l’Islam, lorsqu’il les a appelés à adorer Dieu Lui seul et à abandonner ce qu’ils adoraient comme statues. Le prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم était bien connu pour son honnêteté et sa droiture. Il était connu pour son sérieux et sa maturité. Personne n’a dit : « Venez, regardez ce jeune qui vous appelle aujourd’hui à vous purifier, à faire preuve de chasteté, à délaisser les mauvais plaisirs alors qu’auparavant il ne le faisait pas. » Personne n’a dit cela du Prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم.
Mouslim a rapporté dans son SaHîH d’après `A’ichah, que Allâh l’agrée, qu’elle a dit : « Ma nuit ne passait pas avec le Messager de Allâh sans qu’il ne sorte à Al-Baqi` (qui est le cimetière de Médine) pour invoquer en faveur de ceux qui sont enterrés là-bas. » C’est-à-dire que le Prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم , lorsque venait le tour de `A’ichah, que Allâh l’agrée, malgré sa beauté et sa jeunesse, le Prophète sortait et allait au cimetière de Al-Baqi`, il invoquait Dieu là-bas pour ceux qui sont morts.
Quant à sa parole `alayhi s-Salâtou wa s-salâm :
« حُبِبَّ إِليَّ مِنْ دُنيَاكُمْ الطِّيبُ وَالنِّساءُ وجُعِلَت قُرّةُ عَينِي في الصّلاة »
Le Hadîth signifie : « J’ai en moi le penchant naturel envers mes femmes et le parfum, mais sans avoir le cœur attaché à cela et ma grande joie dans la prière ». Ainsi, le Prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم a le cœur attaché à aimer Dieu, à L’adorer et à Lui obéir. Quant à celui qui accuse le Prophète d’avoir le cœur attaché aux femmes et à suivre ses désirs, celui-là est mécréant. Voir : Comment le Musulman Préserve sa Foi. Éviter Apostasie, Mécréance, Blasphème
La première femme avec qui le prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم s’est marié est Khadîjah, fille de Khouwaylid, fils de ‘Asad, fils de `Abdou l-`Ouzah, et sa mère s’appelle FâTimah fille de Zâ’idah fils de Joundoub. Il s’est marié avec elle avant la révélation de quinze ans, il était alors âgé de 25 ans et elle avait 40 ans. Avant lui elle était avec Abôu hâlah hind ibn zirârah et avant avec `atîq ibn `âbid.
C’est la première personne qui a cru en lui et elle a patienté avec lui au début de l’appel à l’Islam. Et tous les enfants du Prophète étaient de Khadîjah sauf ‘Ibrâhîm qui était de Mâriyah. Khadîjah que Allâh l’agréé, est morte avant l’émigration. Et il ne s’est pas remarié avec autre qu’elle jusqu’à ce qu’elle soit morte. Il était âgé alors de 50 ans.
Les fils du prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم de Khadîjah sont : Qâçim et `Abdou l-Lâh.
Qâçim est mort à l’âge de deux ans (ainsi le prophète a été surnommé Abou l-Qâçim et il est valable de dire Abou l-Qaaçim ou Abou l-Gaacim pour se convertir pour celui qui ne sait pas dire MouHammad en arabe, voir : Devenir Musulman ). `Abdou l-Lâh était surnommé At-Tayyab et At-Tahir, il est mort jeune.
Les filles du prophète MouHammad de Khadîjah sont : Zaynab, Rouqayyah, ‘Oummou Koulthôum et FâTimah.
Zaynab est la plus grande des filles du prophète MouHammad, elle s’est marié avec Abôu l-`ÂS ibnou r-Rabî` qui est son cousin maternel (fils de la sœur de Khadîjah) elle lui a donné naissance à `Aliyy et ‘Oumâmah.
Rouqayyah s’est marié avec le grand compagnon `Outhmân ibnou `Affân, elle lui a donné naissance à `Abdou l-Lâh qui est mort jeûne. ‘Oummou Koulthôum s’est marié avec `Outhmân après la mort de Rouqayyah.
FâTimah s’est mariée avec le grand compagnon et cousin du prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم, `Aliyy Ibnou Abî Tâlib et elle lui a donné naissance à al-Haçan, al-Houçayn, MouHcin, Zaynab et ‘Oummou Koulthôum
Après la mort de Khadîjah, le prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم s’est marié avec Sawdah fille de Zam`ah Al-`Amiriyyah, sa mère est ach-châmmôus fille de Qays, elle a été auparavant marié avec as-sakrân fils de `Amr, il est entré en Islam, elle a émigré avec lui en Abyssinie, ensuite il est mort. Par la suite le Prophète s’est marié avec elle après l’émigration à Médine. Elle est devenue âgée, et elle a demandé au Messager de Dieu MouHammad صلى الله عليه وسلم de la laisser parmi ses femmes, pour qu’elle reste sa femme dans ce bas-monde et dans l’au-delà. Et elle est décédée à Médine à l’époque de Mou`âwiyah l’année l’année 54 de l’hégire, que Allâh l’agrée.
Ensuite, le prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم s’est marié avec `A’ichah que Allâh l’agréé, la fille de Abôu Bakr, `Abdou l-Lâh ibnou abî qouHâfah et sa mère est ‘Oummou Rôumân fille de `Âmir. Elle était très jeune , et ceci ne comporte pas de blâme chez les arabes car c’était connu chez eux de se marier très jeûne. Il ne s’est pas marié avec une vierge autre qu’elle.
D’après Hichâm fils de `Ourwah, d’après son père, d’après `A’ichah que Allâh l’agrée, que le Messager de Allâh MouHammad صلى الله عليه وسلم, a dit ce qui signifie : « Je t’ai vu dans le rêve deux fois. Je voyais quelqu’un qui me montrait ton image sur un bout de tissu en soie et il me disait : « ceci est ta femme ». Et je voyais que c’est toi. » Hadîth SaHîH rapporté par Al-Boukhâriyy et Mouslim. Et la vision des prophètes dans le rêve est semblable a une révélation.
Il a été rapporté quand Khadîjah est morte, le prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم, s’est fortement attristé sur elle. Allâh ta`âlâ lui a envoyé Jibrîl qui lui a ramené `A’ichah dans un berceau. Et il a dit : « Celle-là, elle dissipera une partie de ton chagrin et elle remplacera en partie ce qu’était Khadîjah », ensuite il l’a rendue. Cela veut dire que dans le futur elle sera ton épouse.
`A’ichah est décédée durant le mois de ramaDân, la nuit du mardi, la 17ème nuit, l’année 58 de l’hégire, Abôu hourayrah a dirigé la prière funéraire en sa faveur et elle a été enterré dans le cimetière du Baqî`.
Après la bataille de Badr, le Prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم s’est marié avec HafSa, la fille de `Oumar Ibnou l-KhaTTâb que Allâh l’agrée ainsi que son père et sa mère s’appelle Zaynab fille de Madh`ôun. Elle a été mariée auparavant avec Khounays fils Houdhâfah et il est mort. Le prophète s’est marié avec elle durant le mois de cha`bân après 30 mois de l’émigration, avant la bataille de ‘OuHoud. Elle jeûnait beaucoup et accomplissait beaucoup de prières surérogatoires de nuit. Elle est morte l’année 45 de l’hégire, à l’âge de 60 ans, Marwân ibnou l-Hakam a dirigé la prière funéraire sur elle et elle a été enterré dans le cimetière de al-Baqî`.
Ensuite, le prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم s’est marié avec Zaynab fille de Khouzaymah fils de Al-Hârith. Elle été surnommée auparavant ‘oummou l-masâkîn, elle a été avant mariée avec aT-Toufayl fils de al-Hârith, ensuite il l’a divorcée et elle s’est marié avec `Oubaydah fils de al-Hârith et il est mort martyr durant la bataille de Badr. Le prophète s’est marié avec elle après 31 mois de l’hégire et elle est morte après huit mois, le prophète a dirigé la prière funéraire en sa faveur. Elle a été enterrée dans le cimetière de al-Baqî`.
Ensuite, le prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم s’est marié avec Oummou Salamah, que Allâh l’agrée. Elle s’appelle Hind fille de ‘oumayyah souhayl fils de al-Mougîrah et sa mère s’appelle `Âtikah fille de `Âmir. Elle a été auparavant mariée avec Abôu salamah, il est mort. Le prophète l’a épousé durant le mois de chawwâl la quatrième année de l’hégire et elle est morte durant le mois de dhou l-Qa`dah l’année 59 de l’hégire à l’âge de 84 ans, Abôu hourayrah a dirigé la prière funéraire sur elle et elle a été enterré dans le cimetière de al-Baqî`.
Ensuite, le Prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم s’est marié avec Zaynab, fille de JaHch Al-‘Asdiyyah et sa mère est ‘Oumaymah fille de `Abdou l-MouTTalib fils de Hâchim. Elle était mariée avant avec Zayd ibnou Hârithah. Le prophète s’est marié avec elle durant le mois de dhou l-Qa`dah la cinquième année de l’hégire et elle été âgée de 35 ans. Elle est morte à l’âge 53 ans, elle a été enterré dans le cimetière de al-Baqî` et c’est `Oumar ibnou l-KhaTTâb qui a dirigé la prière funéraire sur elle. Elle est la première épouse du prophète morte après lui. Zaynab est la cousine paternelle du prophète MouHammad car sa mère ‘Oumaymah fille de `Abdou l-MouTTalib est la tante du prophète.
Le Prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم connaissait Zaynab depuis qu’elle était jeune, il lui a proposé de se marier avec Zayd. Elle ne voulait pas , mais elle a accepté parce que c’était la proposition du Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam. Ils ne se sont pas entendus. A chaque fois, Zayd se plaignait d’elle auprès du Prophète et qu’il voulait la divorcer, et le prophète lui disait ce qui signifie : « Crains Dieu et garde ta femme », et le prophète savait par une révélation autre que le Qour’ân que Zaynab sera son épouse par la suite, mais il ne le disait pas de crainte que des gens ne le blâme pour cela. (Ce n’était pas une révélation du Qour’ân car la révélation du Qour’ân le prophète la transmettait immédiatement). Par la suite Zayd a fini par la divorcer. Et le Prophète s’est marié avec elle par la révélation c’est-à-dire sans témoin ni tuteur. Et Dieu a révélé le verset 37 de sôurat Al-‘AHzâb à ce sujet, et le Prophète Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a transmis aux gens immédiatement :
﴿ وَإِذْ تَقُولُ لِلَّذِي أَنْعَمَ اللَّـهُ عَلَيْهِ وَأَنْعَمْتَ عَلَيْهِ أَمْسِكْ عَلَيْكَ زَوْجَكَ وَاتَّقِ اللَّـهَ وَتُخْفِي فِي نَفْسِكَ مَا اللَّـهُ مُبْدِيهِ وَتَخْشَى النَّاسَ وَاللَّـهُ أَحَقُّ أَن تَخْشَاهُ ۖ فَلَمَّا قَضَىٰ زَيْدٌ مِّنْهَا وَطَرًا زَوَّجْنَاكَهَا لِكَيْ لَا يَكُونَ عَلَى الْمُؤْمِنِينَ حَرَجٌ فِي أَزْوَاجِ أَدْعِيَائِهِمْ إِذَا قَضَوْا مِنْهُنَّ وَطَرًا ۚ وَكَانَ أَمْرُ اللَّـهِ مَفْعُولًا ﴾
Ceci afin d’annuler le jugement de l’adoption qui était pratiqué, avant l’avènement de la mission du Prophète. En effet, avant la révélation de l’interdiction de l’adoption (le fait de considérer un enfant comme son fils) le prophète avait adopté Zayd ibnou Al-Hârith et il était appelé Zayd fils de MouHammad, pour indiquer clairement que l’adoption est invalide et non permise dans l’Islam, et que le prétendu fils adopté n’est pas un vrai fils, qu’il ne fait pas partie de la famille, Dieu a révélé que le prophète se marie avec Zaynab celle qui était mariée avec Zayd qui était considéré comme son fils , et cela montre clairement que ce n’est pas son fils car si c’était son fils, il ne serait pas permis de se marier avec l’ex-femme de son fils. Donc, cela indique clairement aux gens et de façon manifeste que l’adoption n’est pas valable et n’est pas permise en Islam.
Ensuite, le Messager de Allâh صلى الله عليه وسلم s’est marié avec Jouwayriyah, fille de Al-Hârith. Elle est rentrée en Islam et le prophète s’est marié avec elle après l’avoir affranchie suite à la bataille contre banôu l-MouSTaliq. Al-Hârith le père de Jouwayriyah est rentré en Islam. Il était venu avec des chameaux pour les donner au prophète en compensation de sa fille capturée lors de la conquète, dans le chemin deux parmi les chameaux qu’il a amenés, lui ont plu et il les a cachés dans un endroit dans la région de al-`Aqîq, ensuite il est venu au prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم et il a dit : « ô MouHammad vous avez pris ma fille et ces chameaux sont sa compensation », alors le messager de Dieu MouHammad صلى الله عليه وسلم a dit : « ou sont les deux chameaux que tu as cachés dans al-`Aqîq à tel et tel endroit ?« , al-Hârith a dit : « je témoigne qu’il n’est de dieu que Dieu et que tu es le Messager de Dieu, nul ne savait cela que Dieu (c’est à dire le fait d’avoir caché les deux chameaux) ». Donc al-Hârith est entré en Islam ainsi que ses deux fils et beaucoup de gens de sa tribu. Jouwayriyah est décédée à l’âge de 65 ans durant le mois de Rabî`ou l-‘awwal l’année 57 de l’hégire à l’époque de Mou`âwiyah, Marwân ibnou l-Hakam a dirigé la prière funéraire sur elle.
Ensuite, il s’est marié avec ‘Oummou Habîbah, que Allâh l’agrée. Elle s’appelle Ramlah et il a été dit Hind fille de Abôu Soufyân et sa mère est Safiyyah fille de Abôu l’`ÂS. Elle été marié avec `Oubaydi l-Lâh ibn JaHch, elle a émigré avec lui en Abyssinie et il a apostasié et il est mort mécréant en Abyssinie (Habachah). Le prophète s’est marié avec elle durant la septième année de l’hégire. Le roi de l’Abyssinie an-Najâchiyy (Négus) qui s’été convertie à l’Islam, a donné la dote du mariage au nom du prophète MouHammad. Elle morte l’année 44 de l’hégire à l’époque du califat de son frère Mou`âwiyah.
Après la conquête de Khaybar, il s’est marié avec Safîyyah après qu’elle se soit convertie à l’Islam et après l’avoir affranchie. Elle est fille de Houyayiyy fille de ‘AkhTab. Elle est morte l’année 52 de l’hégire durant le califat de Mou`awiyah et elle a été enterrée dans le cimetière de al-Baqî`.
Ensuite, il s’est marié avec Maymôunah, que Allâh l’agrée, fille de Al-Hârith Al-Hilâliyyah. Elle est la tante maternelle de Al-`Abâs. Et elle fut la dernière femme avec qui le Prophète s’est marié. Elle morte au environ de l’anneé 60 de l’hégire àgée d’environ 80 ans à l’époque du califat de Yzîd fils de Mou`awiyah.
Quant à Mâriyah l’egyptienne fille de Cham`ôun, c’été une femme que le roi d’Egypte avait envoyé au prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم, elle est devenue musulmane et lui a donné naissance à son fils Ibrâhîm, il est né à Médine et a vécu un an et demi, il est mort la dixième année de l’hégire.
Parmi les spécificités que Dieu a accordé au Prophète Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam c’est qu’il lui été permis d’avoir plus de quatre épouses en même temps. Et les femmes du prophète étaient interdites aux autres hommes après sa mort.
La source est le livre : kitâb al-‘arba`în fî manâqib ‘oummahât al-mou’minîn du grand savant du Hadîth : al-HâfiD ibnou `âsâkir (620 H), voir : Le Traité de Croyance Musulmane de l’Imam Ibnou `ASAKIR
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Religion Islam
L’Islam est la Religion de Tous les Prophètes. Unique Religion Céleste
Écrit par Sunnite
dans:Foi Musulmane , Histoires des Prophètes , Les Livres Célestes , Les Prophètes
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
ALLAH ta`âlâ dit :
﴿ إِنَّ الدِّينَ عِندَ اللّهِ الإِسْلاَمُ ﴾
(‘inna d-dîna `inda l-Lâhi l-‘islâm)
ce qui signifie : « Certes, la religion que Allâh agrée, c’est l’Islam » [sôurat ‘Ali `Imrân / 19].
Dieu dit aussi :
﴿ وَمَن يَبْتَغِ غَيْرَ الإِسْلاَمِ دِينًا فَلَن يُقْبَلَ مِنْهُ وَهُوَ فِي الآخِرَةِ مِنَ الْخَاسِرِينَ ﴾
(wa man yabtaghi ghayra l-‘islâmi dînan falan youqbala minhou wa houwa fi l-‘Akhirati mina l-khâcirîn)
ce qui signifie : « Celui qui prend une autre religion que l’Islam, cela ne sera pas accepté de lui et il fera partie des perdants dans l’au-delà » [sôurat ‘Ali `Imrân / 85].
Le Messager de ALLAH a dit s’agissant des prophètes :
« الأَنْبِيَاءُ إِخْوَةٌ لِعَلاّتٍ دِينُهُم وَاحِد وَأُمَّهَاتُهُم شَتَّى »
(al ‘anbiyâ’ou ‘ikhwatoun li`allât dînouhoum wâHid wa ‘oummahâtouhoum chattâ)
Ce qui signifie : « Les Prophètes sont comme des frères du même père, leur religion est la même et leurs lois diffèrent », [rapporté par Al-Boukhâriyy]. Le prophète MouHammad a assimilé les prophètes à des frères du même père du fait que leur religion est la même, que leur croyance est unique, ils ont appelé à la religion de l’Islam, et les lois des prophètes diffèrent. La Loi comprend les jugements qui concernent les pratiques, telles que la zakat, la prière et ce qui est du même genre. Et la Loi du prophète MouHammad est la meilleure Loi et la plus facile. Et ce changement dans la Loi a lieu selon une sagesse, et Dieu sait ce qui est de l’intérêt des esclaves mieux qu’eux. Parmi les erreurs graves, la parole de certains gens : « les religions célestes ». En effet, il n’y a qu’une seule religion céleste à savoir l’Islam. De même il n’est pas permis de dire que l’Islam est la dernière religion, car l’Islam est la première religion, la seule religion que Dieu a révélée aux prophète et l’unique religion valable selon la raison. L’Islam est la religion de tous les anges et les anges existaient avant les humains. De même Adam le premier prophète est musulman comme tous les prophètes et pendant deux mille ans tous les humains étaient musulmans, c’est l’époque des prophètes ‘Âdam ensuite chîth ensuite Idrîs, puis après la mort du prophète Idrîs des gens ont adoré pour la première fois des statues et sont donc devenus des mécréants, après cela Dieu a envoyé le quatrième prophète à savoir NôuH, Noé.
L’imam Abôu Hanîfah que Dieu l’agrée a dit : « il n’est pas de foi pour une personne sans Islam ni d’Islam pour une personne sans foi, ils sont liés l’un à l’autre comme le sont la face et le revers d’une même chose ». Ainsi, celui qui n’est pas musulman, il n’est pas permis de l’appeler croyant. Les gens du livre veut dire qui se réclament du livre et ne veut pas dire qu’ils suivent le livre car ils ont falsifié les livres révélés, ils sont des mécréants.
Allâh Ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré :
﴿ قُلْ يَا أَهْلَ الْكِتَابِ لِمَ تَكْفُرُونَ بِآيَاتِ اللهِ وَاللهُ شَهِيدٌ عَلَى مَا تَعْمَلُونَ ﴾
(Qoul yâ ‘ahla l-kitâb lima takfourôuna bi ‘âyâti l-Lâhi wa l-Lâhou chahîdoun `alâ mâ ta`malôun)
Ce qui signifie : « Dis ô vous les gens du livre pourquoi vous êtes mécréants en les ‘âyah de Allâh et Allâh est témoin de ce que vous faites », [sôurat ‘Ali `Imrân / ‘âyah 98].
Allâh Ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré :
﴿ وَلَوْ آمَنَ أَهْلُ الْكِتَابِ لَكَانَ خَيْرًا لَّهُم ﴾
(wa law ‘âmana ‘ahlou l-kitâb lakân khayran lahoum)
Ce qui signifie : « Et si les gens du livre avaient cru cela aurait été mieux pour eux », [sôurat ‘Ali `Imrân / ‘âyah 110]. Les gens du livre ne sont pas croyants mais ils se réclament de la Thora et de l’Évangile et ils les ont falsifiés.
Allâh ta`âlâ dit dans le Qour’ân au sujet des gens du livre :
﴿ يُحَرِّفُونَ الْكَلِمَ عَنْ مَوَاضِعِهِ ﴾
Ce qui signifie : « Ils falsifient les expressions du livres », [sôurat ‘Ali `Imrân ‘âyah 46].
Dieu dit :
﴿ كَانَ النَّاسُ أُمَّةً وَاحِدَةً فَبَعَثَ اللَّـهُ النَّبِيِّينَ مُبَشِّرِينَ وَمُنذِرِينَ ﴾
Ce qui signifie : « Les gens étaient sur une seule religion et quand certains ont mécru Dieu a envoyé les prophètes annonciateurs de bonne nouvelle et avertisseur d’un châtiment », [sôurat al-baqarah 213], c’est-à-dire tous les gens étaient sur la religion de l’Islam, à l’époque des prophète Adam, Chîth et Idris, ensuite est advenue la mécréance après la mort du prophète Idrîs. Et Dieu a envoyé le prophète NôuH.
L’Islam est la seule religion conforme à la raison saine
L’Islam est la seule religion conforme à la raison saine, qui dit la vérité sur Dieu, l’islam dit que Dieu est le seul Créateur Qui fait parvenir toute chose du néant à l’existence et Il n’a aucune ressemblance avec les créatures, voir : La Croyance, Foi en Dieu, Unicité, TawHid , les autres religions disent que Dieu est trois ou qu’il habite le ciel ou que c’est un corps tel qu’une statue ou une vache ou un être humain et tout ceci contredit la raison saine, en effet celui qui habite le ciel ou qui est un corps est localisé et a besoin de qui l’a localisé et de qui l’a spécifié et celui qui a besoin n’est pas Dieu. L’islam dit que Dieu existe sans endroit et sans comment et ne dépend pas du temps, on ne dit pas où ni quand ni comment à Son sujet, voir : Dieu existe sans endroit et sans comment .
ALLAH ta`âlâ dit dans le Qour’ân :
﴿ إِنَّ اللَّـهَ اصْطَفَىٰ آدَمَ وَنُوحًا وَآلَ إِبْرَاهِيمَ وَآلَ عِمْرَانَ عَلَى الْعَالَمِينَ ﴾
(‘inna l-Lâha s-sTafâ ‘Adama wa NôuHan wa ‘âla ‘Ibrîhîma wa ‘âla `Imrâna `ala l-`âlamîn)
Ce qui signifie : « Certes Dieu a élu (par la prophétie) ‘Adam, et NôuH, et des descendants de ‘Ibrîhîm et des descendants de `Imrân par rapport aux restes des créatures » [sôurat ‘âli `imrân ‘âyah 33].
ALLAH a créé ‘Adam –’Adam, `alayhi s-salâm- (`alayhi s-salâm : que ALLAH l’apaise quant au sort de sa communauté), Il a créé Hawwâ’ – Ève, que ALLAH l’agrée – et Il fit de ‘Adam un prophète messager enseignant la religion de l’islam..
Hawwâ’ a mis au monde à chaque fois un garçon et une fille, elle eut ainsi quarante grossesses.
Dans la Loi de ‘Adam `alayhi s-salâm, il était licite au frère d’épouser une de ses sœurs en dehors de sa sœur jumelle afin que l’espèce humaine se propage sur terre.
Allâh a révélé à notre maître ‘Adam le langage. ‘Adam eut connaissance du nom de toutes les choses. ‘Adam a enseigné à ses enfants les bases de la croyance de l’islam. Il leur disait : Adorez ALLAH – c’est-à-dire soumettez-vous à l’extrême pour Lui – et ne Lui associez rien dans Son adoration. Celui qui associe quelque chose à ALLAH, aura l’enfer pour demeure finale. Il y restera éternellement. Ainsi tous ses enfants avaient pour religion l’Islam, la religion de tous les prophètes.
Ensuite est venu le Prophète Chîth `alayhi s-salâm enseignant aussi la religion de l’islam.
Notre maître Idrîs – Énoch `alayhi s-salâm – qui vint par la suite a poursuivi cet appel en enseignant la religion de l’islam et ce n’est qu’après sa mort que la mécréance est apparue entre les humains. Certains sont devenus mécréants par l’adoration d’autre que Dieu.
Notre maître NOUH – Noé `alayhi s-salâm – fut ainsi le premier prophète envoyé aux mécréants pour les appeler à l’adoration de ALLAH –Dieu– l’Unique Qui n’a pas d’associé.
Puis les prophètes se succédèrent les uns à la suite des autres, appelant à la religion de l’Islam.
Notre maître Ibrâhîm –Abraham `alayhi s-salâm– est venu lui aussi par la suite pour appeler les gens à la religion de l’Islam. ALLAH ta`âlâ dit :
﴿ مَا كَانَ إِبْرَاهِيمُ يَهُودِيّاً وَلاَ نَصْرَانِيّاً وَلَكِن كَانَ حَنِيفاً مُسْلِماً وَمَا كَانَ مِنَ المُشْرِكِينَ ﴾
(mâ kâna ‘Ibrâhîmou yahôudiyyan wa lâ naSrâniyyan wa lâkin kâna Hanîfan mousliman wa mâ kâna mina l-mouchrikîn)
ce qui signifie : « Ibrâhîm n’était ni juif ni chrétien mais il était éloigné de toute autre religion que l’Islam, musulman et ne faisait certes pas partie des associateurs (mouchrikîn) » [sôurat ‘Ali `Imrân].
Par conséquent, ce qui a été dit à son sujet qu’il aurait voué l’adoration aux astres n’est pas vrai.
Notre maître Môuçâ – Moïse `alayhi s-salâm – est également venu appeler les gens à la religion de l’Islam. Certains ont cru en lui alors que d’autres l’ont démenti. Ils ont dit : (`Ouzayr est le fils de Dieu) et certains autres ont dit : (certes ALLAH a créé les cieux et la terre en six jours, puis, fatigué, Il s’est allongé sur son dos) ; ces gens-là sont des non-musulmans et des non-croyants. Ils n’ont pas la croyance de Môuçâ qui leur a ordonné d’avoir la croyance en l’unicité de Dieu et de ne pas assimiler Dieu à Ses créatures.
Notre maître Môuçâ avait pour croyance que ALLAH existe sans ressemblance avec les créatures, qu’Il est le Créateur de toute chose et qu’Il n’a pas besoin des créatures. Il a créé la lumière, Il n’a pas de ressemblance avec la lumière, Il a créé l’homme, Il n’a pas de ressemblance avec lui, Il n’est donc pas concerné par la fatigue ou l’impuissance car Il est Al-Qawiyy, Celui Qui a la toute Puissance, Qui n’est atteint ni par la fatigue ni par la somnolence.
Après la mort de notre maître Môuçâ `alayhi s-salâm, notre maître `Içâ Al-MacîH –Jésus `alayhi s-salâm– est venu appeler à l’Islam, la religion à laquelle tous les prophètes avant lui ont appelé, et il a annoncé la bonne nouvelle de la venue d’un prophète après lui qui s’appellerait AHmad. C’est bien MouHammad qu’il a annoncé. Certains ont cru en Jésus alors que d’autres ont mécru.
Notre maître `Içâ `alayhi s-salâm avait la bonne croyance. Il avait pour croyance que ALLAH n’est ni père ni fils, qu’Il n’est pas un être composé ni un être formé de parties. Par la suite, des hommes ont voulu tuer notre maître `Içâ. ALLAH l’en a sauvé ; Il a donné à un homme parmi les disciples musulmans présents de `Içâ une ressemblance à `Içâ et Il éleva `Içâ au ciel. Lorsque les mécréants sont entrés dans la pièce où les disciples se trouvaient, ils se sont emparés de celui qui ressemblait à `Içâ et l’ont assassiné. Ainsi l’homme qui a été tué n’est pas notre maître `Içâ `alayhi s-salâm.
En outre Jésus n’a jamais ordonné à son peuple l’adoration de sa personne, mais plutôt d’adorer Dieu uniquement.
ALLAH ta`âlâ dit :
﴿ فَلَمَّا أَحَسَّ عِيسَى مِنْهُمُ الكُفْرَ قَالَ مَنْ أَنصَارِى إِلَى اللهِ قَالَ الحَوَارِيُّونَ نَحْنُ أَنصَارُ اللهِ ءَامَنَّا بِاللهِ واشْهَدْ بِأَنَّا مُسْلِمُونَ ﴾
(falammâ ‘aHassa `Içâ minhoumou l-koufra qAlâ man ‘anSârî ‘ila l-Lâhi qâla l-Hawâriyyôuna naHnou ‘anSârou l-Lâhi ‘âmannâ bi l-Lâhi wa ch-had bi’annâ mouslimôun)
ce qui signifie : « Lorsque `Içâ a pressenti qu’ils allaient commettre la mécréance, il a dit : Qui sont ceux qui me soutiennent ? Les les apôtres (Hawâriyyôun) ont dit : Nous, nous croyons en Dieu. Sois témoin que nous sommes musulmans »[sôurat ‘Ali `Imrân]. Les Hawâriyyôun – les douze disciples de Jésus – ont dit :
﴿ واشْهَدْ بِأَنَّا مُسْلِمُونَ ﴾
(wa chhad bi’annâ mouslimôun)
ce qui signifie : « Sois témoin que nous sommes musulmans ». Les Hawâriyyôun sont les musulmans qui ont cru en lui et qui l’ont suivi. `Içâ ne les a pas appelés à adorer sa personne. Il les a appelés à adorer Dieu uniquement. ALLAH ta`âlâ dit :
﴿ وَإِذْ قَالَ اللهُ يَـعِيسَى ابْنَ مَرْيَمَ ءَأَنتَ قُلْتَ لِلنّاسِ اتَّخِذُونِي وَأُمِّي إِلَـهَيْنِ مِن دُونِ اللهِ قَالَ سُبْحَانَكَ مَا يَكُونُ لِي أَنْ أَقُولَ مَا لَيْسَ لِي بِحَقٍّ إِن كُنتُ قُلْتُهُ فَقَدْ عَلِمْتَهُ ﴾
(wa ‘idh qâla l-Lâhou yâ `Içâ bnou Maryama ‘a‘anta qoulta li n-nâci t-takhidhôunî wa ‘oummî ‘ilâhayni min dôuni l-Lâh qâla soubHânaka mâ yakôunou lî ‘an ‘aqôula mA layça lî biHaqqin ‘in kountou qoultouhou faqad `alimtahou)
ce qui signifie : « Et lorsque ALLAH dit à `Içâ fils de Maryam : Est-ce toi qui a dit aux gens : prenez-moi ainsi que ma mère comme deux dieux ? Il répondra : Gloire à Toi Qui es exempt d’imperfection, il ne m’appartient pas de dire ce que je n’ai pas le droit de dire, et si je l’avais dit, Tu l’aurais su »
Puis dans le verset qui suit, Il dit :
﴿ مَا قُلْتُ لَهُمْ إلاَّ مَا أَمَرْتَنِي بِهِ أَنِ اعْبُدُوا اللهَ رَبِّي وَرَبَّكُمْ ﴾
(mâ qoultou lahoum ‘il-lâ mâ ‘amartanî bihi ‘ani `boudou l-Lâha Rabbî wa rabbakoum)
ce qui signifie : « Je ne leur ai dit que ce que Tu m’as ordonné de leur dire : qu’ils adorent ALLAH mon Seigneur et votre Seigneur ».
Il apparaît clairement dans ces deux versets que notre maître `Içâ a appelé à l’adoration de Dieu uniquement et à ne rien Lui associer.
Après que notre maître `Içâ fut élevé au ciel, MouHammad est venu pour renouveler l’appel à la religion de l’Islam, appuyé par des miracles qui sont autant de preuves de sa prophétie. Beaucoup sont entrés dans l’Islam et d’autres qui étaient déjà associateurs l’ont renié, ce qui n’a fait qu’aggraver leur mécréance.
Le principe fondamental de l’Islam, commun à tous les musulmans, c’est l’adoration de ALLAH uniquement.
À travers ce que nous venons d’exposer, il apparaît que la religion de tous les prophètes est l’Islam et que l’Islam est la seule religion céleste.
On ne dit pas « les religions célestes » car Dieu n’a jamais ordonné de suivre une autre religion que l’Islam ; la seule religion céleste est l’Islam, c’est la seule religion que Dieu a révélée aux Prophètes à savoir l’Islam. La seule différence qu’il y a d’un messager à l’autre, c’est la Loi.
La Loi comprend les jugements qui concernent les pratiques. À titre d’exemple, dans la Loi de ‘Adam `alayhi s-salâm et dans les Lois qui ont été révélées après lui jusqu’à l’époque des fils de ’Isrâ’îl, il n’y avait qu’une prière obligatoire quotidienne. [’Isrâ’îl est le prophète Ya`qôub (Jacob), il est musulman comme tous les prophètes].
Puis les fils de ’Isrâ’îl ont reçu l’ordre de faire deux prières par jour et nuit et notre maître MouHammad a reçu l’ordre de faire les cinq prières quotidiennes.
Les bases de la croyance en Dieu et en Son messager, elles, sont immuables. Il n’y pas de sagesse à ce qu’elles changent contrairement aux Lois qui concernent les pratiques.
Et le Prophète Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit aussi :
« أَفْضَلُ مَا قُلْتُ أَنَا وَالنَّبِيُّونَ مِنْ قَبْلِي لاَ إِلَهَ إِلاَّ الله وَحْدَهُ لاَ شَرِيكَ لَهُ »
(‘afDalou mâ qoultou ‘anâ wa n-nabiyyôuna min qablî lâ ‘ilâha illa l-Lâhou waHdahou lâ charîka lah)
Ce qui signifie : « La meilleure des choses que j’ai dite ainsi que les Prophètes qui m’ont précédé c’est : Lâ ilâha illa l-Lâhou waHdahou lâ charîka lah ; Il n’est de dieu que Dieu, l’Unique qui n’a pas d’associé ».
Par ailleurs il a été rapporté un Hadîth au sujet du nombre des prophètes : cent vingt-quatre mille prophètes dont trois cent treize messagers. Cependant certains savants n’ont pas confirmé de Hadîth concernant le nombre des prophètes.
ALLAH ta`âlâ dit :
﴿ وَلَقَدْ أَرْسَلْنَا رُسُلًا مِّن قَبْلِكَ مِنْهُم مَّن قَصَصْنَا عَلَيْكَ وَمِنْهُم مَّن لَّمْ نَقْصُصْ عَلَيْكَ ﴾
ce qui signifie : « Certes nous avons envoyé des prophètes avant toi, certains nous te les avons cités et d’autres nous les avons pas cités » [sôurat Ghâfir ‘âyah 78].
Dans le Qour’ân honoré vingt cinq prophètes ont été cités avec leurs noms :
‘Adam, Idrîs, NôuH, Hôud, SâliH, LôuT, Chou`ayb, ‘Ibrâhîm, ‘Ismâ`îl, ‘IsHâq, Ya`qôub, Yôuçouf, ‘Ayyôub, Dhou l-Kifl, Al-Yaça`, Yôunous, Môuçâ, Hârôun, ‘Ilyâs, Dâwôud, Soulaymân, Zakariyyâ, YaHyâ, `Içâ et MouHammad.
Parmi les lois qui n’ont pas changé dans les lois de tous les prophètes : consommer le porc , ce qui n’est pas égorgé selon la Loi, le sang, tuer l’âme que ALLAH a interdit de tuer, l’injustice, la fornication.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à ALLAH, le Créateur du monde.
Écrit par Sunnite
dans:Foi Musulmane , Histoires des Prophètes , Les Livres Célestes , Les Prophètes
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
ALLAH ta`âlâ dit :
﴿ إِنَّ الدِّينَ عِندَ اللّهِ الإِسْلاَمُ ﴾
(‘inna d-dîna `inda l-Lâhi l-‘islâm)
ce qui signifie : « Certes, la religion que Allâh agrée, c’est l’Islam » [sôurat ‘Ali `Imrân / 19].
Dieu dit aussi :
﴿ وَمَن يَبْتَغِ غَيْرَ الإِسْلاَمِ دِينًا فَلَن يُقْبَلَ مِنْهُ وَهُوَ فِي الآخِرَةِ مِنَ الْخَاسِرِينَ ﴾
(wa man yabtaghi ghayra l-‘islâmi dînan falan youqbala minhou wa houwa fi l-‘Akhirati mina l-khâcirîn)
ce qui signifie : « Celui qui prend une autre religion que l’Islam, cela ne sera pas accepté de lui et il fera partie des perdants dans l’au-delà » [sôurat ‘Ali `Imrân / 85].
Le Messager de ALLAH a dit s’agissant des prophètes :
« الأَنْبِيَاءُ إِخْوَةٌ لِعَلاّتٍ دِينُهُم وَاحِد وَأُمَّهَاتُهُم شَتَّى »
(al ‘anbiyâ’ou ‘ikhwatoun li`allât dînouhoum wâHid wa ‘oummahâtouhoum chattâ)
Ce qui signifie : « Les Prophètes sont comme des frères du même père, leur religion est la même et leurs lois diffèrent », [rapporté par Al-Boukhâriyy]. Le prophète MouHammad a assimilé les prophètes à des frères du même père du fait que leur religion est la même, que leur croyance est unique, ils ont appelé à la religion de l’Islam, et les lois des prophètes diffèrent. La Loi comprend les jugements qui concernent les pratiques, telles que la zakat, la prière et ce qui est du même genre. Et la Loi du prophète MouHammad est la meilleure Loi et la plus facile. Et ce changement dans la Loi a lieu selon une sagesse, et Dieu sait ce qui est de l’intérêt des esclaves mieux qu’eux. Parmi les erreurs graves, la parole de certains gens : « les religions célestes ». En effet, il n’y a qu’une seule religion céleste à savoir l’Islam. De même il n’est pas permis de dire que l’Islam est la dernière religion, car l’Islam est la première religion, la seule religion que Dieu a révélée aux prophète et l’unique religion valable selon la raison. L’Islam est la religion de tous les anges et les anges existaient avant les humains. De même Adam le premier prophète est musulman comme tous les prophètes et pendant deux mille ans tous les humains étaient musulmans, c’est l’époque des prophètes ‘Âdam ensuite chîth ensuite Idrîs, puis après la mort du prophète Idrîs des gens ont adoré pour la première fois des statues et sont donc devenus des mécréants, après cela Dieu a envoyé le quatrième prophète à savoir NôuH, Noé.
L’imam Abôu Hanîfah que Dieu l’agrée a dit : « il n’est pas de foi pour une personne sans Islam ni d’Islam pour une personne sans foi, ils sont liés l’un à l’autre comme le sont la face et le revers d’une même chose ». Ainsi, celui qui n’est pas musulman, il n’est pas permis de l’appeler croyant. Les gens du livre veut dire qui se réclament du livre et ne veut pas dire qu’ils suivent le livre car ils ont falsifié les livres révélés, ils sont des mécréants.
Allâh Ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré :
﴿ قُلْ يَا أَهْلَ الْكِتَابِ لِمَ تَكْفُرُونَ بِآيَاتِ اللهِ وَاللهُ شَهِيدٌ عَلَى مَا تَعْمَلُونَ ﴾
(Qoul yâ ‘ahla l-kitâb lima takfourôuna bi ‘âyâti l-Lâhi wa l-Lâhou chahîdoun `alâ mâ ta`malôun)
Ce qui signifie : « Dis ô vous les gens du livre pourquoi vous êtes mécréants en les ‘âyah de Allâh et Allâh est témoin de ce que vous faites », [sôurat ‘Ali `Imrân / ‘âyah 98].
Allâh Ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré :
﴿ وَلَوْ آمَنَ أَهْلُ الْكِتَابِ لَكَانَ خَيْرًا لَّهُم ﴾
(wa law ‘âmana ‘ahlou l-kitâb lakân khayran lahoum)
Ce qui signifie : « Et si les gens du livre avaient cru cela aurait été mieux pour eux », [sôurat ‘Ali `Imrân / ‘âyah 110]. Les gens du livre ne sont pas croyants mais ils se réclament de la Thora et de l’Évangile et ils les ont falsifiés.
Allâh ta`âlâ dit dans le Qour’ân au sujet des gens du livre :
﴿ يُحَرِّفُونَ الْكَلِمَ عَنْ مَوَاضِعِهِ ﴾
Ce qui signifie : « Ils falsifient les expressions du livres », [sôurat ‘Ali `Imrân ‘âyah 46].
Dieu dit :
﴿ كَانَ النَّاسُ أُمَّةً وَاحِدَةً فَبَعَثَ اللَّـهُ النَّبِيِّينَ مُبَشِّرِينَ وَمُنذِرِينَ ﴾
Ce qui signifie : « Les gens étaient sur une seule religion et quand certains ont mécru Dieu a envoyé les prophètes annonciateurs de bonne nouvelle et avertisseur d’un châtiment », [sôurat al-baqarah 213], c’est-à-dire tous les gens étaient sur la religion de l’Islam, à l’époque des prophète Adam, Chîth et Idris, ensuite est advenue la mécréance après la mort du prophète Idrîs. Et Dieu a envoyé le prophète NôuH.
L’Islam est la seule religion conforme à la raison saine
L’Islam est la seule religion conforme à la raison saine, qui dit la vérité sur Dieu, l’islam dit que Dieu est le seul Créateur Qui fait parvenir toute chose du néant à l’existence et Il n’a aucune ressemblance avec les créatures, voir : La Croyance, Foi en Dieu, Unicité, TawHid , les autres religions disent que Dieu est trois ou qu’il habite le ciel ou que c’est un corps tel qu’une statue ou une vache ou un être humain et tout ceci contredit la raison saine, en effet celui qui habite le ciel ou qui est un corps est localisé et a besoin de qui l’a localisé et de qui l’a spécifié et celui qui a besoin n’est pas Dieu. L’islam dit que Dieu existe sans endroit et sans comment et ne dépend pas du temps, on ne dit pas où ni quand ni comment à Son sujet, voir : Dieu existe sans endroit et sans comment .
ALLAH ta`âlâ dit dans le Qour’ân :
﴿ إِنَّ اللَّـهَ اصْطَفَىٰ آدَمَ وَنُوحًا وَآلَ إِبْرَاهِيمَ وَآلَ عِمْرَانَ عَلَى الْعَالَمِينَ ﴾
(‘inna l-Lâha s-sTafâ ‘Adama wa NôuHan wa ‘âla ‘Ibrîhîma wa ‘âla `Imrâna `ala l-`âlamîn)
Ce qui signifie : « Certes Dieu a élu (par la prophétie) ‘Adam, et NôuH, et des descendants de ‘Ibrîhîm et des descendants de `Imrân par rapport aux restes des créatures » [sôurat ‘âli `imrân ‘âyah 33].
ALLAH a créé ‘Adam –’Adam, `alayhi s-salâm- (`alayhi s-salâm : que ALLAH l’apaise quant au sort de sa communauté), Il a créé Hawwâ’ – Ève, que ALLAH l’agrée – et Il fit de ‘Adam un prophète messager enseignant la religion de l’islam..
Hawwâ’ a mis au monde à chaque fois un garçon et une fille, elle eut ainsi quarante grossesses.
Dans la Loi de ‘Adam `alayhi s-salâm, il était licite au frère d’épouser une de ses sœurs en dehors de sa sœur jumelle afin que l’espèce humaine se propage sur terre.
Allâh a révélé à notre maître ‘Adam le langage. ‘Adam eut connaissance du nom de toutes les choses. ‘Adam a enseigné à ses enfants les bases de la croyance de l’islam. Il leur disait : Adorez ALLAH – c’est-à-dire soumettez-vous à l’extrême pour Lui – et ne Lui associez rien dans Son adoration. Celui qui associe quelque chose à ALLAH, aura l’enfer pour demeure finale. Il y restera éternellement. Ainsi tous ses enfants avaient pour religion l’Islam, la religion de tous les prophètes.
Ensuite est venu le Prophète Chîth `alayhi s-salâm enseignant aussi la religion de l’islam.
Notre maître Idrîs – Énoch `alayhi s-salâm – qui vint par la suite a poursuivi cet appel en enseignant la religion de l’islam et ce n’est qu’après sa mort que la mécréance est apparue entre les humains. Certains sont devenus mécréants par l’adoration d’autre que Dieu.
Notre maître NOUH – Noé `alayhi s-salâm – fut ainsi le premier prophète envoyé aux mécréants pour les appeler à l’adoration de ALLAH –Dieu– l’Unique Qui n’a pas d’associé.
Puis les prophètes se succédèrent les uns à la suite des autres, appelant à la religion de l’Islam.
Notre maître Ibrâhîm –Abraham `alayhi s-salâm– est venu lui aussi par la suite pour appeler les gens à la religion de l’Islam. ALLAH ta`âlâ dit :
﴿ مَا كَانَ إِبْرَاهِيمُ يَهُودِيّاً وَلاَ نَصْرَانِيّاً وَلَكِن كَانَ حَنِيفاً مُسْلِماً وَمَا كَانَ مِنَ المُشْرِكِينَ ﴾
(mâ kâna ‘Ibrâhîmou yahôudiyyan wa lâ naSrâniyyan wa lâkin kâna Hanîfan mousliman wa mâ kâna mina l-mouchrikîn)
ce qui signifie : « Ibrâhîm n’était ni juif ni chrétien mais il était éloigné de toute autre religion que l’Islam, musulman et ne faisait certes pas partie des associateurs (mouchrikîn) » [sôurat ‘Ali `Imrân].
Par conséquent, ce qui a été dit à son sujet qu’il aurait voué l’adoration aux astres n’est pas vrai.
Notre maître Môuçâ – Moïse `alayhi s-salâm – est également venu appeler les gens à la religion de l’Islam. Certains ont cru en lui alors que d’autres l’ont démenti. Ils ont dit : (`Ouzayr est le fils de Dieu) et certains autres ont dit : (certes ALLAH a créé les cieux et la terre en six jours, puis, fatigué, Il s’est allongé sur son dos) ; ces gens-là sont des non-musulmans et des non-croyants. Ils n’ont pas la croyance de Môuçâ qui leur a ordonné d’avoir la croyance en l’unicité de Dieu et de ne pas assimiler Dieu à Ses créatures.
Notre maître Môuçâ avait pour croyance que ALLAH existe sans ressemblance avec les créatures, qu’Il est le Créateur de toute chose et qu’Il n’a pas besoin des créatures. Il a créé la lumière, Il n’a pas de ressemblance avec la lumière, Il a créé l’homme, Il n’a pas de ressemblance avec lui, Il n’est donc pas concerné par la fatigue ou l’impuissance car Il est Al-Qawiyy, Celui Qui a la toute Puissance, Qui n’est atteint ni par la fatigue ni par la somnolence.
Après la mort de notre maître Môuçâ `alayhi s-salâm, notre maître `Içâ Al-MacîH –Jésus `alayhi s-salâm– est venu appeler à l’Islam, la religion à laquelle tous les prophètes avant lui ont appelé, et il a annoncé la bonne nouvelle de la venue d’un prophète après lui qui s’appellerait AHmad. C’est bien MouHammad qu’il a annoncé. Certains ont cru en Jésus alors que d’autres ont mécru.
Notre maître `Içâ `alayhi s-salâm avait la bonne croyance. Il avait pour croyance que ALLAH n’est ni père ni fils, qu’Il n’est pas un être composé ni un être formé de parties. Par la suite, des hommes ont voulu tuer notre maître `Içâ. ALLAH l’en a sauvé ; Il a donné à un homme parmi les disciples musulmans présents de `Içâ une ressemblance à `Içâ et Il éleva `Içâ au ciel. Lorsque les mécréants sont entrés dans la pièce où les disciples se trouvaient, ils se sont emparés de celui qui ressemblait à `Içâ et l’ont assassiné. Ainsi l’homme qui a été tué n’est pas notre maître `Içâ `alayhi s-salâm.
En outre Jésus n’a jamais ordonné à son peuple l’adoration de sa personne, mais plutôt d’adorer Dieu uniquement.
ALLAH ta`âlâ dit :
﴿ فَلَمَّا أَحَسَّ عِيسَى مِنْهُمُ الكُفْرَ قَالَ مَنْ أَنصَارِى إِلَى اللهِ قَالَ الحَوَارِيُّونَ نَحْنُ أَنصَارُ اللهِ ءَامَنَّا بِاللهِ واشْهَدْ بِأَنَّا مُسْلِمُونَ ﴾
(falammâ ‘aHassa `Içâ minhoumou l-koufra qAlâ man ‘anSârî ‘ila l-Lâhi qâla l-Hawâriyyôuna naHnou ‘anSârou l-Lâhi ‘âmannâ bi l-Lâhi wa ch-had bi’annâ mouslimôun)
ce qui signifie : « Lorsque `Içâ a pressenti qu’ils allaient commettre la mécréance, il a dit : Qui sont ceux qui me soutiennent ? Les les apôtres (Hawâriyyôun) ont dit : Nous, nous croyons en Dieu. Sois témoin que nous sommes musulmans »[sôurat ‘Ali `Imrân]. Les Hawâriyyôun – les douze disciples de Jésus – ont dit :
﴿ واشْهَدْ بِأَنَّا مُسْلِمُونَ ﴾
(wa chhad bi’annâ mouslimôun)
ce qui signifie : « Sois témoin que nous sommes musulmans ». Les Hawâriyyôun sont les musulmans qui ont cru en lui et qui l’ont suivi. `Içâ ne les a pas appelés à adorer sa personne. Il les a appelés à adorer Dieu uniquement. ALLAH ta`âlâ dit :
﴿ وَإِذْ قَالَ اللهُ يَـعِيسَى ابْنَ مَرْيَمَ ءَأَنتَ قُلْتَ لِلنّاسِ اتَّخِذُونِي وَأُمِّي إِلَـهَيْنِ مِن دُونِ اللهِ قَالَ سُبْحَانَكَ مَا يَكُونُ لِي أَنْ أَقُولَ مَا لَيْسَ لِي بِحَقٍّ إِن كُنتُ قُلْتُهُ فَقَدْ عَلِمْتَهُ ﴾
(wa ‘idh qâla l-Lâhou yâ `Içâ bnou Maryama ‘a‘anta qoulta li n-nâci t-takhidhôunî wa ‘oummî ‘ilâhayni min dôuni l-Lâh qâla soubHânaka mâ yakôunou lî ‘an ‘aqôula mA layça lî biHaqqin ‘in kountou qoultouhou faqad `alimtahou)
ce qui signifie : « Et lorsque ALLAH dit à `Içâ fils de Maryam : Est-ce toi qui a dit aux gens : prenez-moi ainsi que ma mère comme deux dieux ? Il répondra : Gloire à Toi Qui es exempt d’imperfection, il ne m’appartient pas de dire ce que je n’ai pas le droit de dire, et si je l’avais dit, Tu l’aurais su »
Puis dans le verset qui suit, Il dit :
﴿ مَا قُلْتُ لَهُمْ إلاَّ مَا أَمَرْتَنِي بِهِ أَنِ اعْبُدُوا اللهَ رَبِّي وَرَبَّكُمْ ﴾
(mâ qoultou lahoum ‘il-lâ mâ ‘amartanî bihi ‘ani `boudou l-Lâha Rabbî wa rabbakoum)
ce qui signifie : « Je ne leur ai dit que ce que Tu m’as ordonné de leur dire : qu’ils adorent ALLAH mon Seigneur et votre Seigneur ».
Il apparaît clairement dans ces deux versets que notre maître `Içâ a appelé à l’adoration de Dieu uniquement et à ne rien Lui associer.
Après que notre maître `Içâ fut élevé au ciel, MouHammad est venu pour renouveler l’appel à la religion de l’Islam, appuyé par des miracles qui sont autant de preuves de sa prophétie. Beaucoup sont entrés dans l’Islam et d’autres qui étaient déjà associateurs l’ont renié, ce qui n’a fait qu’aggraver leur mécréance.
Le principe fondamental de l’Islam, commun à tous les musulmans, c’est l’adoration de ALLAH uniquement.
À travers ce que nous venons d’exposer, il apparaît que la religion de tous les prophètes est l’Islam et que l’Islam est la seule religion céleste.
On ne dit pas « les religions célestes » car Dieu n’a jamais ordonné de suivre une autre religion que l’Islam ; la seule religion céleste est l’Islam, c’est la seule religion que Dieu a révélée aux Prophètes à savoir l’Islam. La seule différence qu’il y a d’un messager à l’autre, c’est la Loi.
La Loi comprend les jugements qui concernent les pratiques. À titre d’exemple, dans la Loi de ‘Adam `alayhi s-salâm et dans les Lois qui ont été révélées après lui jusqu’à l’époque des fils de ’Isrâ’îl, il n’y avait qu’une prière obligatoire quotidienne. [’Isrâ’îl est le prophète Ya`qôub (Jacob), il est musulman comme tous les prophètes].
Puis les fils de ’Isrâ’îl ont reçu l’ordre de faire deux prières par jour et nuit et notre maître MouHammad a reçu l’ordre de faire les cinq prières quotidiennes.
Les bases de la croyance en Dieu et en Son messager, elles, sont immuables. Il n’y pas de sagesse à ce qu’elles changent contrairement aux Lois qui concernent les pratiques.
Et le Prophète Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit aussi :
« أَفْضَلُ مَا قُلْتُ أَنَا وَالنَّبِيُّونَ مِنْ قَبْلِي لاَ إِلَهَ إِلاَّ الله وَحْدَهُ لاَ شَرِيكَ لَهُ »
(‘afDalou mâ qoultou ‘anâ wa n-nabiyyôuna min qablî lâ ‘ilâha illa l-Lâhou waHdahou lâ charîka lah)
Ce qui signifie : « La meilleure des choses que j’ai dite ainsi que les Prophètes qui m’ont précédé c’est : Lâ ilâha illa l-Lâhou waHdahou lâ charîka lah ; Il n’est de dieu que Dieu, l’Unique qui n’a pas d’associé ».
Par ailleurs il a été rapporté un Hadîth au sujet du nombre des prophètes : cent vingt-quatre mille prophètes dont trois cent treize messagers. Cependant certains savants n’ont pas confirmé de Hadîth concernant le nombre des prophètes.
ALLAH ta`âlâ dit :
﴿ وَلَقَدْ أَرْسَلْنَا رُسُلًا مِّن قَبْلِكَ مِنْهُم مَّن قَصَصْنَا عَلَيْكَ وَمِنْهُم مَّن لَّمْ نَقْصُصْ عَلَيْكَ ﴾
ce qui signifie : « Certes nous avons envoyé des prophètes avant toi, certains nous te les avons cités et d’autres nous les avons pas cités » [sôurat Ghâfir ‘âyah 78].
Dans le Qour’ân honoré vingt cinq prophètes ont été cités avec leurs noms :
‘Adam, Idrîs, NôuH, Hôud, SâliH, LôuT, Chou`ayb, ‘Ibrâhîm, ‘Ismâ`îl, ‘IsHâq, Ya`qôub, Yôuçouf, ‘Ayyôub, Dhou l-Kifl, Al-Yaça`, Yôunous, Môuçâ, Hârôun, ‘Ilyâs, Dâwôud, Soulaymân, Zakariyyâ, YaHyâ, `Içâ et MouHammad.
Parmi les lois qui n’ont pas changé dans les lois de tous les prophètes : consommer le porc , ce qui n’est pas égorgé selon la Loi, le sang, tuer l’âme que ALLAH a interdit de tuer, l’injustice, la fornication.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à ALLAH, le Créateur du monde.
______________________________________________________
Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Religion Islam
Paroles des Savants Sunnites Expliquant le Hadîth de Al-Jâriyah femme esclave
Écrit par Sunnite
dans:Exégèse du Qour'ân Tafsir, Foi Musulmane, Ordonner le Bien et Interdire le Mal, Qouraan et Hadith, Rappels islamiques, Savants Sunnites
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu, le Créateur du monde. Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps. Rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre Maître MouHammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’Islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam `alayhi s-salâm au dernier MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam.
Le Chaykh As-Soubki Al-Azhari explique le Hadîth de la femme esclave (al-jâriyah) et Hadîth an-Nouzoul
« ومعنى (ينزل ربنا إلى السّماء الدُّنيا) ينزل رسوله أو رحمته. وأما إقرار الرسول صلى الله عليه وآله وسلم الجارية على إشارتها نحو السماء فاكتفاء منها بما يدل على عدم شركها لتعتق، لأنه بإشارتها إلى السماء علم أنها ليست ممن يعبد الأصنام التي في الأرض »
« Et la signification de (yanzilou rabbounâ ‘ila s-samâ’i d-dounyâ) descend Son messager (ange) ou Sa miséricorde. Quant à la décision du Messager (Salla l-Lâhou ta`âlâ `alayhi wa `âlâ âlihi wa sallam) de libérer la femme esclave (al-jâriyah), lorsqu’elle a dirigé sa main vers le ciel, c’est parce que cela indique de sa part qu’elle n’attribue pas d’associé à Allâh. Car en montrant le ciel du doigt, il a su qu’elle n’était pas de ceux qui adorent les idoles qui sont sur terre. »
Informations utiles :
– L’Imam Abou MouHammad MaHmoud ibnou MouHammad ibnou AHmad Khattab As-Soubki Al-Azhari Al-Maliki est décédé en 1352 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a plus de 80 ans. Il était l’un des Chaykh de l’Université Islamique Al-Azhar.
– Ici, il explique comment les savants du khalaf ont compris et expliqué le Hadîth al-jariyah. Nous voyons qu’en aucun cas, les savants de l’Islam ont compris de ce Hadîth que le prophète aurait interrogé cette femme esclave d’une interrogation au sujet de l’endroit, ou bien qu’elle aurait désigné le ciel pour indiquer que Allâh serait dans le ciel, comme le prétendent les mouchabbihah (assimilationnistes). En effet, Allâh n’est pas concerné par l’endroit et la direction. Il n’est ni dans le ciel, ni au-dessus du ciel, ni dans aucun autre endroit. Dieu existe sans endroit.
– Cette fatwa fut validée par une assemblée de savants de l’Université Islamique Al-Azhar, composée du Chaykh MouHammad An-Najdi, le chaykh des maîtres des Chafi’ites ; du Chaykh MouHammad Sabi’ Adh-Dhahabi, le Chaykh des maîtres Hanbalites ; du Chaykh MouHammad al-’Azbi Rizq, l’enseignant des hautes études ; du Chaykh ‘Abdoul-Hamid ‘Ammar, l’enseignant des hautes études ; du Chaykh ‘Aliyy An-Nahrawi, l’enseignant des hautes études ; le Chaykh Dousouqi ‘Abdoullah Al-’Arabi, du comité des grands savants ; du Chaykh ‘Ali Mahfoudh, l’enseignant dans les spécialités de Al-Azhar ; du Chaykh Ibrahim ‘Ayyarah Ad-Daljamouni, l’enseignant dans la section spécialisation de Al-Azhar ; le Chaykh MouHammad ‘Alyan, grand savant de Al-Azhar ; du Chaykh Ahmad Makki, l’enseignant dans la section des spécialisations de Al-Azhar ; et du Chaykh MouHammad Houcayn Himdan.
L’Imam An-Nawawiyy explique le Hadîth al-Jâriyah (Hadîth de la femme esclave)
Dans son commentaire du SaHîH Mouslim, lors de l’explication du Hadith Al-Jâriyah (le Hadith de la femme esclave) l’Imam An-Nawawiyy a dit :
« Au sujet de sa parole (c’est-à-dire la parole du Prophète), ŝalla l-Lâhou `alayhi wa sallam « ayna l-Lâh? » Elle répondit « fi s-samâ’» (les expressions ne sont pas traduites car An-Nawawiyy va expliquer leur sens plus bas) Il lui demanda : « Qui suis-je? » Elle répondit « Tu es le Messager de Allâh ». Il dit alors : Libère-là car elle est certes croyante ».
Ce Hadîth fait partie des Hadîth qui traitent des attributs de Allâh. Il y a, au sujet de ces Hadîth, deux voies principales (madh-hab) au sujet de la croyance, que nous avons déjà clarifiées de nombreuses fois dans le livre au sujet de la Foi (c’est-à-dire le chapitre de la Foi dans le recueil de Hadîth de Mouslim);
Et l’une de ces voies est : y croire sans plonger dans [le détail] du sens avec la croyance que rien n’est tel que Dieu, et [la croyance qu]‘Il est exempt de ce qui advient aux créatures.
La deuxième voie, c’est l’interpréter selon ce qui est digne de Lui. Ceux qui ont choisi cette position ont dit : ici le sens était de la tester, afin de voir : est-ce qu’elle était une monothéiste, qui croit effectivement que le Seigneur, Celui qui domine toute chose, Celui qui fait ce qu’Il veut, c’est Allâh Lui seul, et qu’Il est Celui pour lequel ceux qui font des invocations se dirigent vers le ciel, de la même façon que celui qui prie se dirige vers la Ka`bah; et ce n’est pas parce qu’Il serait circonscrit dans [ou au-dessus] le ciel, de même qu’Il n’est pas circonscrit dans la direction de la Ka`bah, mais il en est ainsi parce que le ciel est la Qiblah de ceux qui font des invocations, et la Ka`bah est la direction de ceux qui prient. Ou bien elle faisait partie des adorateurs d’idoles, qui adorent les statues qui se trouvent tout autour d’eux, et lorsqu’elle a dit « fi s-sama », il a été su qu’elle était une monothéiste, et qu’elle ne faisait pas partie des adorateurs d’idoles ; al-QâDî `iyâD (grand savant mâlikîte) a dit :
« قال القاضي عياض : لا خلاف بين المسلمين قاطبة فقيههم ومحدثهم ومتكلمهم ونظارهم ومقلدهم أن الظواهر الواردة بذكر الله تعالى في السماء كقوله تعالى {أأمنتم من في السماء أن يخسف بكم الارض} ونحوه ليست على ظاهرها بل متأولة عند جميعهم »
Ce qui signifie : il n’y a pas de divergence chez la totalité des savants, que les textes du Qour’ân et du Hadîth où il est cité Allâh fi s-samâ’ ne sont pas prises dans le sens apparent mais ils sont interprétés [par ce qui est digne de Allâh] ».
Informations utiles :
– L’imam, le HâfiDH Abou Zakariyya Mouhyi d-Din YaHya Ibnou Charaf An-Nawawiyy est un savant de référence. Il est né en 631 et il est décédé en 676 de l’hégire (rahimahou l-Lâh), c’est-à-dire il y a plus de 750 ans. Il est du madh-hab (École de jurisprudence) de l’Imam Ach-Châfi`iyy. Son charH (commentaire) du SaHîH Mouslim est incontournable.
– Ici il explique le Hadîth connu sous le nom de Hadîth al-Jâriyah (le Hadîth de la femme esclave), et il dit qu’au sujet de ce genre de Hadîth (c’est à dire les Hadîth équivoque -moutachabih -) il y a deux méthodologies correctes:
La première : croire en ce qui est révélé dans les Textes sans rentrer dans les détails du sens, tout en exemptant Allâh de toute ressemblance et caractéristique des créatures (c’est ce qu’on appelle l’interprétation globale).
La seconde : Interpréter selon un sens digne d’être attribué à Allâh (c’est ce qu’on appelle l’interprétation détaillée).
Ces deux voies qui sont toutes les deux correctes ont en commun de ne pas prendre le sens apparent.
– Lors de son explication, il dit très bien que ce Hadîth ne signifie pas que Allâh est dans (ou au dessus) le ciel.
Al-QâDî ‘IyâD rapporte l’unanimité sur le fait que la parole Allâh fi s-samâ’ n’est pas à prendre au sens apparent
Dans son commentaire du SaHîH Mouslim, lors de l’explication du Hadîth Al-Jâriyah (le Hadîth de la femme esclave) l’Imam An-Nawawiyy a dit :
« قال القاضي عياض : لا خلاف بين المسلمين قاطبة فقيههم ومحدثهم ومتكلمهم ونظارهم ومقلدهم أن الظواهر الواردة بذكر الله تعالى في السماء كقوله تعالى {أَأَمِنتُم مَّن فِي السَّمَاءِ أَن يَخْسِفَ بِكُمُ الْأَرْضَ} ونحوه ليست على ظاهرها بل متأولة عند جميعهم »
« Al-QâDî ‘IyâD a dit : Il n’y a pas de divergence entre les musulmans dans leur totalité, qu’il s’agisse des savants du fiqh, du Hadîth, de la croyance, et de ceux qui les suivent, que les textes [du Qour’ân et du Hadîth] dans lesquelles il est cité “Allâh fi s-samâ’ ” comme Sa parole ta’âlâ { أَأَمِنتُم مَّن فِي السَّمَاءِ أَن يَخْسِفَ بِكُمُ الْأَرْضَ } (a-amintoum man fi s-samâ’ an yakhsifa bikoumou l-arD ) ne sont pas pris dans le sens apparent (DHâhir), mais ils sont interprétés [par ce qui est digne de Allâh] chez la totalité d’entre eux (les savants). »
Informations utiles :
– Le QâDî -juge- Abou l-FaDl ‘IyâD ibnou Mouça ibnou ‘Iyad al-Yahsoubi connu sous le nom de QâDî ‘IyâD, est un grand savant Malikite. Il est né en 476 et il est décédé en 544 de l’Hégire (rahimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a plus de 950 ans.
– Ici, il rapporte l’unanimité sur le fait que les versets du Qour’ân et les Hadîth où il est cité « Allâh fi s-samâ’ » ne doivent pas être pris selon le sens apparent, mais qu’ils doivent être interprété par ce qui est digne de Allâh.
– Le hadith de la femme esclave (Hadîth al-jâriyah) dans lequel il est dit « fi s-samâ’ » et le verset {a-amintoum man fi s-samâ’} [Sôurat Al-Moulk] ne doivent donc pas être pris dans leur sens apparent selon l’unanimité.
L’Imam Al-Qourtoubi explique le Hadîth de la femme esclave et le verset « A-amintoum man fi s-samâ’ »
Dans son livre « At-Tidh-kar fi Afdal al-Adhkar », l’Imam Al-Qourtoubi a dit :
لأَنّ كلّ من في السّماوات والأرض وما فيهما وما بينهما خلق الله تعالى وملك له ، وإذا كان ذلك كذلك يستيل على الله أن يكون في السّماء أو في الأرضِ ، إذ لو كان في شىء لكان محصورا أو محدودًا ولو كان ذلك لكان محدثا. وهذا مذهب أهل الحقِّ والتّحقيق. وعلى هذه القاعدة قوله تعالى : { أَأَمِنتُم مَّن فِي السَّمَاءِ } وقوله صلى الله عليه وسلّم للجارية: ” أين اللهُ ” ولم ينكر عليها، وما كان مثله ليس على ظاهره، بل هو مؤول تأويلات صحيحة، قد أبداها كثيرٌ من أهل العلم في كتبهم.
« Parce que tout ce qui est dans [ou au-dessus] les cieux (fi s-samâ’) et sur terre et ce qui est entre eux est une création de Allâh ta’âlâ et Lui appartient, et si il en est ainsi, il est donc impossible que Allâh soit dans [ou au-dessus] les cieux (fi s-samâ’) ou sur terre, car s’Il était dans quelque chose Il serait circonscrit ou limité, et s’Il était ainsi, Il aurait été créé. Ceci est la voie des gens de la vérité et de l’authentification.
Et [on suit] la même règle pour Sa parole « A-amintoum man fis-samâ’ » et sa parole [c’est-à-dire la parole du Prophète] Salla l-Lâhou ‘alayhi wa sallam à la femme esclave : «Ayna l-Lâh ?» et elle a répondu « fi s-samâ’ » et il ne l’a pas contredit, et ce qui est de cet ordre, ce n’est pas selon le sens apparent mais c’est interprété avec des interprétations correctes, qui sont très nombreuses dans les livres des gens de science »
– Le Moufassir –exégète– MouHammad Ibnou AHmad Al-’Ansari Al-Qourtoubi est décédé en 671 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a plus de 760 ans. Il est du madh-hab (Ecole de jurisprudence) de l’Imam Mâlik. Il est très connu pour son tafsir « Al-Jami’ou li AHkami l-Qour’ân ».
– Ici il confirme que la voie des gens de la vérité est de croire que Allâh n’est ni dans les cieux, ni au-dessus des cieux, ni sur terre. Et il explique que le verset « A-‘amintoum man fis-samâ’ » [Sourat Al-Moulk], ainsi que le Hadîth de la femme esclave (jâriyah) et les autres textes de cet ordre, ne sont pas à prendre selon le sens apparent, mais qu’ils doivent être interprétés de manière correct.
Dans « Al-Fatawa Al-Hindiyyah » il est dit qu’attribuer un endroit à Allâh est de la mécréance
Dans le livre « Al-Fatawa Al-Hindiyyah » composé par Chaykh Nidham Ad-Din Al-Balkhi et un groupe de 500 savants, il est mentionné :
« يكفر بإثبات المكان لله تعالى »
« Devient mécréant, celui qui attribue l’endroit à Allâh ta’âlâ »
Ensuite il est dit:
« ولو قال الله تعالى في السماء، فإن قصد به حكاية ما جاء فيه ظاهر الأخبار لا يكفر و إن أراد به المكان يكفر»
« Et s’il dit, « Allâh fi s-samâ’ » ,[il y a deux cas :] si il visait le simple fait de répéter ce qui est parvenu de manière apparente dans les textes, il ne commet pas de mécréance, mais s’il visait par cela l’endroit, il commet de la mécréance. »
Informations utiles :
– Al-Fatawa Al-Hindiyyah est un recueil de fatwas de savants Hanafites du continent asiatique, principalement du sous-contient Indien (Inde, Pakistan, Bangladesh…) qui regroupe presque tous les avis de l’école Hanafite et qui est une référence jusqu’à nos jours concernant les jugements de l’école. Il a été écrit il y a plus de 300 ans.
– Il a été dit que 500 savants du sous-continent Indien ont travaillé à ce recueil (chaque groupe de savants d’un état Indien était en charge d’un chapitre), et qu’ils n’écrivaient une fatwa que lorsque personne ne la contestait.
– Le titre original de ce recueil c’est Fatawa-e-Alamgiri, en perse, du nom du sultan Aurangzeb , mort en 1707 qui avait facilité aux savants hanafites la compilation de ces fatwas. Elles ont très vite été surnommées “al-Fatawa al-Hindiyya” en arabe.
– Ici, il est dit clairement qu’attribuer à Allâh un endroit est de la mécréance. Et également que celui qui dit « Allâh fi s-sama» et qui vise par cette parole que Allâh est dans un endroit, a également commis de la mécréance.
Dans le livre « Al-Fatawa Al-Hindiyyah » composé par Chaykh Nidham Ad-Din Al-Balkhi et un groupe de 500 savants, il est mentionné :
« يكفر بإثبات المكان لله تعالى »
« ولو قال الله تعالى في السماء، فإن قصد به حكاية ما جاء فيه ظاهر الأخبار لا يكفر و إن أراد به المكان يكفر»
– Al-Fatawa Al-Hindiyyah est un recueil de fatwas de savants Hanafites du continent asiatique, principalement du sous-contient Indien (Inde, Pakistan, Bangladesh…) qui regroupe presque tous les avis de l’école Hanafite et qui est une référence jusqu’à nos jours concernant les jugements de l’école. Il a été écrit il y a plus de 300 ans.
– Il a été dit que 500 savants du sous-continent Indien ont travaillé à ce recueil (chaque groupe de savants d’un état Indien était en charge d’un chapitre), et qu’ils n’écrivaient une fatwa que lorsque personne ne la contestait.
– Le titre original de ce recueil c’est Fatawa-e-Alamgiri, en perse, du nom du sultan Aurangzeb , mort en 1707 qui avait facilité aux savants hanafites la compilation de ces fatwas. Elles ont très vite été surnommées “al-Fatawa al-Hindiyya” en arabe.
– Ici, il est dit clairement qu’attribuer à Allâh un endroit est de la mécréance. Et également que celui qui dit « Allâh fi s-samâ’» et qui vise par cette parole que Allâh est dans un endroit, a également commis de la mécréance.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
Écrit par Sunnite
dans:Exégèse du Qour'ân Tafsir, Foi Musulmane, Ordonner le Bien et Interdire le Mal, Qouraan et Hadith, Rappels islamiques, Savants Sunnites
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu, le Créateur du monde. Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps. Rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre Maître MouHammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’Islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam `alayhi s-salâm au dernier MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam.
Le Chaykh As-Soubki Al-Azhari explique le Hadîth de la femme esclave (al-jâriyah) et Hadîth an-Nouzoul
Dans son ouvrage « Ithafou l-Kainat bi-bayani s-salaf wa l-khalaf fi l-moutachabbihat », le Chaykh As-Soubki Al-Azhari a rédigé une longue fatwa, dans laquelle il a dit :
« ومعنى (ينزل ربنا إلى السّماء الدُّنيا) ينزل رسوله أو رحمته. وأما إقرار الرسول صلى الله عليه وآله وسلم الجارية على إشارتها نحو السماء فاكتفاء منها بما يدل على عدم شركها لتعتق، لأنه بإشارتها إلى السماء علم أنها ليست ممن يعبد الأصنام التي في الأرض »
« Et la signification de (yanzilou rabbounâ ‘ila s-samâ’i d-dounyâ) descend Son messager (ange) ou Sa miséricorde. Quant à la décision du Messager (Salla l-Lâhou ta`âlâ `alayhi wa `âlâ âlihi wa sallam) de libérer la femme esclave (al-jâriyah), lorsqu’elle a dirigé sa main vers le ciel, c’est parce que cela indique de sa part qu’elle n’attribue pas d’associé à Allâh. Car en montrant le ciel du doigt, il a su qu’elle n’était pas de ceux qui adorent les idoles qui sont sur terre. »
Informations utiles :
– L’Imam Abou MouHammad MaHmoud ibnou MouHammad ibnou AHmad Khattab As-Soubki Al-Azhari Al-Maliki est décédé en 1352 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a plus de 80 ans. Il était l’un des Chaykh de l’Université Islamique Al-Azhar.
– Ici, il explique comment les savants du khalaf ont compris et expliqué le Hadîth al-jariyah. Nous voyons qu’en aucun cas, les savants de l’Islam ont compris de ce Hadîth que le prophète aurait interrogé cette femme esclave d’une interrogation au sujet de l’endroit, ou bien qu’elle aurait désigné le ciel pour indiquer que Allâh serait dans le ciel, comme le prétendent les mouchabbihah (assimilationnistes). En effet, Allâh n’est pas concerné par l’endroit et la direction. Il n’est ni dans le ciel, ni au-dessus du ciel, ni dans aucun autre endroit. Dieu existe sans endroit.
– Cette fatwa fut validée par une assemblée de savants de l’Université Islamique Al-Azhar, composée du Chaykh MouHammad An-Najdi, le chaykh des maîtres des Chafi’ites ; du Chaykh MouHammad Sabi’ Adh-Dhahabi, le Chaykh des maîtres Hanbalites ; du Chaykh MouHammad al-’Azbi Rizq, l’enseignant des hautes études ; du Chaykh ‘Abdoul-Hamid ‘Ammar, l’enseignant des hautes études ; du Chaykh ‘Aliyy An-Nahrawi, l’enseignant des hautes études ; le Chaykh Dousouqi ‘Abdoullah Al-’Arabi, du comité des grands savants ; du Chaykh ‘Ali Mahfoudh, l’enseignant dans les spécialités de Al-Azhar ; du Chaykh Ibrahim ‘Ayyarah Ad-Daljamouni, l’enseignant dans la section spécialisation de Al-Azhar ; le Chaykh MouHammad ‘Alyan, grand savant de Al-Azhar ; du Chaykh Ahmad Makki, l’enseignant dans la section des spécialisations de Al-Azhar ; et du Chaykh MouHammad Houcayn Himdan.
L’Imam An-Nawawiyy explique le Hadîth al-Jâriyah (Hadîth de la femme esclave)
Dans son commentaire du SaHîH Mouslim, lors de l’explication du Hadith Al-Jâriyah (le Hadith de la femme esclave) l’Imam An-Nawawiyy a dit :
« Au sujet de sa parole (c’est-à-dire la parole du Prophète), ŝalla l-Lâhou `alayhi wa sallam « ayna l-Lâh? » Elle répondit « fi s-samâ’» (les expressions ne sont pas traduites car An-Nawawiyy va expliquer leur sens plus bas) Il lui demanda : « Qui suis-je? » Elle répondit « Tu es le Messager de Allâh ». Il dit alors : Libère-là car elle est certes croyante ».
Ce Hadîth fait partie des Hadîth qui traitent des attributs de Allâh. Il y a, au sujet de ces Hadîth, deux voies principales (madh-hab) au sujet de la croyance, que nous avons déjà clarifiées de nombreuses fois dans le livre au sujet de la Foi (c’est-à-dire le chapitre de la Foi dans le recueil de Hadîth de Mouslim);
Et l’une de ces voies est : y croire sans plonger dans [le détail] du sens avec la croyance que rien n’est tel que Dieu, et [la croyance qu]‘Il est exempt de ce qui advient aux créatures.
La deuxième voie, c’est l’interpréter selon ce qui est digne de Lui. Ceux qui ont choisi cette position ont dit : ici le sens était de la tester, afin de voir : est-ce qu’elle était une monothéiste, qui croit effectivement que le Seigneur, Celui qui domine toute chose, Celui qui fait ce qu’Il veut, c’est Allâh Lui seul, et qu’Il est Celui pour lequel ceux qui font des invocations se dirigent vers le ciel, de la même façon que celui qui prie se dirige vers la Ka`bah; et ce n’est pas parce qu’Il serait circonscrit dans [ou au-dessus] le ciel, de même qu’Il n’est pas circonscrit dans la direction de la Ka`bah, mais il en est ainsi parce que le ciel est la Qiblah de ceux qui font des invocations, et la Ka`bah est la direction de ceux qui prient. Ou bien elle faisait partie des adorateurs d’idoles, qui adorent les statues qui se trouvent tout autour d’eux, et lorsqu’elle a dit « fi s-sama », il a été su qu’elle était une monothéiste, et qu’elle ne faisait pas partie des adorateurs d’idoles ; al-QâDî `iyâD (grand savant mâlikîte) a dit :
« قال القاضي عياض : لا خلاف بين المسلمين قاطبة فقيههم ومحدثهم ومتكلمهم ونظارهم ومقلدهم أن الظواهر الواردة بذكر الله تعالى في السماء كقوله تعالى {أأمنتم من في السماء أن يخسف بكم الارض} ونحوه ليست على ظاهرها بل متأولة عند جميعهم »
Ce qui signifie : il n’y a pas de divergence chez la totalité des savants, que les textes du Qour’ân et du Hadîth où il est cité Allâh fi s-samâ’ ne sont pas prises dans le sens apparent mais ils sont interprétés [par ce qui est digne de Allâh] ».
Informations utiles :
– L’imam, le HâfiDH Abou Zakariyya Mouhyi d-Din YaHya Ibnou Charaf An-Nawawiyy est un savant de référence. Il est né en 631 et il est décédé en 676 de l’hégire (rahimahou l-Lâh), c’est-à-dire il y a plus de 750 ans. Il est du madh-hab (École de jurisprudence) de l’Imam Ach-Châfi`iyy. Son charH (commentaire) du SaHîH Mouslim est incontournable.
– Ici il explique le Hadîth connu sous le nom de Hadîth al-Jâriyah (le Hadîth de la femme esclave), et il dit qu’au sujet de ce genre de Hadîth (c’est à dire les Hadîth équivoque -moutachabih -) il y a deux méthodologies correctes:
La première : croire en ce qui est révélé dans les Textes sans rentrer dans les détails du sens, tout en exemptant Allâh de toute ressemblance et caractéristique des créatures (c’est ce qu’on appelle l’interprétation globale).
La seconde : Interpréter selon un sens digne d’être attribué à Allâh (c’est ce qu’on appelle l’interprétation détaillée).
Ces deux voies qui sont toutes les deux correctes ont en commun de ne pas prendre le sens apparent.
– Lors de son explication, il dit très bien que ce Hadîth ne signifie pas que Allâh est dans (ou au dessus) le ciel.
Al-QâDî ‘IyâD rapporte l’unanimité sur le fait que la parole Allâh fi s-samâ’ n’est pas à prendre au sens apparent
Dans son commentaire du SaHîH Mouslim, lors de l’explication du Hadîth Al-Jâriyah (le Hadîth de la femme esclave) l’Imam An-Nawawiyy a dit :
« قال القاضي عياض : لا خلاف بين المسلمين قاطبة فقيههم ومحدثهم ومتكلمهم ونظارهم ومقلدهم أن الظواهر الواردة بذكر الله تعالى في السماء كقوله تعالى {أَأَمِنتُم مَّن فِي السَّمَاءِ أَن يَخْسِفَ بِكُمُ الْأَرْضَ} ونحوه ليست على ظاهرها بل متأولة عند جميعهم »
« Al-QâDî ‘IyâD a dit : Il n’y a pas de divergence entre les musulmans dans leur totalité, qu’il s’agisse des savants du fiqh, du Hadîth, de la croyance, et de ceux qui les suivent, que les textes [du Qour’ân et du Hadîth] dans lesquelles il est cité “Allâh fi s-samâ’ ” comme Sa parole ta’âlâ { أَأَمِنتُم مَّن فِي السَّمَاءِ أَن يَخْسِفَ بِكُمُ الْأَرْضَ } (a-amintoum man fi s-samâ’ an yakhsifa bikoumou l-arD ) ne sont pas pris dans le sens apparent (DHâhir), mais ils sont interprétés [par ce qui est digne de Allâh] chez la totalité d’entre eux (les savants). »
Informations utiles :
– Le QâDî -juge- Abou l-FaDl ‘IyâD ibnou Mouça ibnou ‘Iyad al-Yahsoubi connu sous le nom de QâDî ‘IyâD, est un grand savant Malikite. Il est né en 476 et il est décédé en 544 de l’Hégire (rahimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a plus de 950 ans.
– Ici, il rapporte l’unanimité sur le fait que les versets du Qour’ân et les Hadîth où il est cité « Allâh fi s-samâ’ » ne doivent pas être pris selon le sens apparent, mais qu’ils doivent être interprété par ce qui est digne de Allâh.
– Le hadith de la femme esclave (Hadîth al-jâriyah) dans lequel il est dit « fi s-samâ’ » et le verset {a-amintoum man fi s-samâ’} [Sôurat Al-Moulk] ne doivent donc pas être pris dans leur sens apparent selon l’unanimité.
L’Imam Al-Qourtoubi explique le Hadîth de la femme esclave et le verset « A-amintoum man fi s-samâ’ »
Dans son livre « At-Tidh-kar fi Afdal al-Adhkar », l’Imam Al-Qourtoubi a dit :
لأَنّ كلّ من في السّماوات والأرض وما فيهما وما بينهما خلق الله تعالى وملك له ، وإذا كان ذلك كذلك يستيل على الله أن يكون في السّماء أو في الأرضِ ، إذ لو كان في شىء لكان محصورا أو محدودًا ولو كان ذلك لكان محدثا. وهذا مذهب أهل الحقِّ والتّحقيق. وعلى هذه القاعدة قوله تعالى : { أَأَمِنتُم مَّن فِي السَّمَاءِ } وقوله صلى الله عليه وسلّم للجارية: ” أين اللهُ ” ولم ينكر عليها، وما كان مثله ليس على ظاهره، بل هو مؤول تأويلات صحيحة، قد أبداها كثيرٌ من أهل العلم في كتبهم.
« Parce que tout ce qui est dans [ou au-dessus] les cieux (fi s-samâ’) et sur terre et ce qui est entre eux est une création de Allâh ta’âlâ et Lui appartient, et si il en est ainsi, il est donc impossible que Allâh soit dans [ou au-dessus] les cieux (fi s-samâ’) ou sur terre, car s’Il était dans quelque chose Il serait circonscrit ou limité, et s’Il était ainsi, Il aurait été créé. Ceci est la voie des gens de la vérité et de l’authentification.
Et [on suit] la même règle pour Sa parole « A-amintoum man fis-samâ’ » et sa parole [c’est-à-dire la parole du Prophète] Salla l-Lâhou ‘alayhi wa sallam à la femme esclave : «Ayna l-Lâh ?» et elle a répondu « fi s-samâ’ » et il ne l’a pas contredit, et ce qui est de cet ordre, ce n’est pas selon le sens apparent mais c’est interprété avec des interprétations correctes, qui sont très nombreuses dans les livres des gens de science »
– Le Moufassir –exégète– MouHammad Ibnou AHmad Al-’Ansari Al-Qourtoubi est décédé en 671 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a plus de 760 ans. Il est du madh-hab (Ecole de jurisprudence) de l’Imam Mâlik. Il est très connu pour son tafsir « Al-Jami’ou li AHkami l-Qour’ân ».
– Ici il confirme que la voie des gens de la vérité est de croire que Allâh n’est ni dans les cieux, ni au-dessus des cieux, ni sur terre. Et il explique que le verset « A-‘amintoum man fis-samâ’ » [Sourat Al-Moulk], ainsi que le Hadîth de la femme esclave (jâriyah) et les autres textes de cet ordre, ne sont pas à prendre selon le sens apparent, mais qu’ils doivent être interprétés de manière correct.
Dans « Al-Fatawa Al-Hindiyyah » il est dit qu’attribuer un endroit à Allâh est de la mécréance
Dans le livre « Al-Fatawa Al-Hindiyyah » composé par Chaykh Nidham Ad-Din Al-Balkhi et un groupe de 500 savants, il est mentionné :
« يكفر بإثبات المكان لله تعالى »
« Devient mécréant, celui qui attribue l’endroit à Allâh ta’âlâ »
Ensuite il est dit:
« ولو قال الله تعالى في السماء، فإن قصد به حكاية ما جاء فيه ظاهر الأخبار لا يكفر و إن أراد به المكان يكفر»
« Et s’il dit, « Allâh fi s-samâ’ » ,[il y a deux cas :] si il visait le simple fait de répéter ce qui est parvenu de manière apparente dans les textes, il ne commet pas de mécréance, mais s’il visait par cela l’endroit, il commet de la mécréance. »
Informations utiles :
– Al-Fatawa Al-Hindiyyah est un recueil de fatwas de savants Hanafites du continent asiatique, principalement du sous-contient Indien (Inde, Pakistan, Bangladesh…) qui regroupe presque tous les avis de l’école Hanafite et qui est une référence jusqu’à nos jours concernant les jugements de l’école. Il a été écrit il y a plus de 300 ans.
– Il a été dit que 500 savants du sous-continent Indien ont travaillé à ce recueil (chaque groupe de savants d’un état Indien était en charge d’un chapitre), et qu’ils n’écrivaient une fatwa que lorsque personne ne la contestait.
– Le titre original de ce recueil c’est Fatawa-e-Alamgiri, en perse, du nom du sultan Aurangzeb , mort en 1707 qui avait facilité aux savants hanafites la compilation de ces fatwas. Elles ont très vite été surnommées “al-Fatawa al-Hindiyya” en arabe.
– Ici, il est dit clairement qu’attribuer à Allâh un endroit est de la mécréance. Et également que celui qui dit « Allâh fi s-sama» et qui vise par cette parole que Allâh est dans un endroit, a également commis de la mécréance.
Dans le livre « Al-Fatawa Al-Hindiyyah » composé par Chaykh Nidham Ad-Din Al-Balkhi et un groupe de 500 savants, il est mentionné :
« يكفر بإثبات المكان لله تعالى »
« Devient mécréant, celui qui attribue l’endroit à Allâh ta’âlâ »
Ensuite il est dit:« ولو قال الله تعالى في السماء، فإن قصد به حكاية ما جاء فيه ظاهر الأخبار لا يكفر و إن أراد به المكان يكفر»
« Et s’il dit, « Allâh fi s-samâ’ » ,[il y a deux cas :] si il visait le simple fait de répéter ce qui est parvenu de manière apparente dans les textes, il ne commet pas de mécréance, mais s’il visait par cela l’endroit, il commet de la mécréance. »
Informations utiles :– Al-Fatawa Al-Hindiyyah est un recueil de fatwas de savants Hanafites du continent asiatique, principalement du sous-contient Indien (Inde, Pakistan, Bangladesh…) qui regroupe presque tous les avis de l’école Hanafite et qui est une référence jusqu’à nos jours concernant les jugements de l’école. Il a été écrit il y a plus de 300 ans.
– Il a été dit que 500 savants du sous-continent Indien ont travaillé à ce recueil (chaque groupe de savants d’un état Indien était en charge d’un chapitre), et qu’ils n’écrivaient une fatwa que lorsque personne ne la contestait.
– Le titre original de ce recueil c’est Fatawa-e-Alamgiri, en perse, du nom du sultan Aurangzeb , mort en 1707 qui avait facilité aux savants hanafites la compilation de ces fatwas. Elles ont très vite été surnommées “al-Fatawa al-Hindiyya” en arabe.
– Ici, il est dit clairement qu’attribuer à Allâh un endroit est de la mécréance. Et également que celui qui dit « Allâh fi s-samâ’» et qui vise par cette parole que Allâh est dans un endroit, a également commis de la mécréance.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
______________________________________________________
Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Religion Islam
Paroles des Savants Sunnites Expliquant ‘Istawâ au sujet de Dieu
Écrit par Sunnite
dans:Exégèse du Qour'ân Tafsir, Foi Musulmane, Ordonner le Bien et Interdire le Mal, Rappels islamiques, Savants Sunnites
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu, le Créateur du monde. Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps. Rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre Maître MouHammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’Islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam `alayhi s-salâm au dernier MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam.
Fakhr d-dîn ar-Râzî explique le sens de Istawâ
﴿ الرَّحْمَنُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوَى ﴾
(Ar-RaHmânou `ala l-`archi stawâ)
Ce qui signifie : « Allâh domine le Trône par Sa puissance et Il le préserve » [sôurat Tâhâ / 5]. L’objectif dans ce verset est que nous sachions que Allâh est tout puissant sur toutes les créatures. En effet, le Trône étant le plus grand de tous les corps, si Allâh domine le Trône, Il domine à plus forte raison tout le reste. Il est interdit d’interpréter un verset non explicite dans un sens qui ne convient pas d’être attribué à Allâh `azza wa jall. Ainsi il n’est pas permis de dire que (istawâ) signifie « s’est assis ou établi » comme ont mal traduit certains gens égarés, car ceci impliquerait une assimilation de Dieu à ses créatures, en effet celui qui est assis ou installé est limité et a donc besoin de qui lui a donné cette limite et celui qui a besoin n’est pas Dieu. Dieu n’a besoin de rien. Voir: La Croyance en Dieu, Unicité, TawHid
Ainsi celui qui dit que Dieu « s’est assis ou établi », a commis de la mécréance et doit délaisser cette croyance et dire les deux témoignages pour revenir à l’Islam: il n’est de dieu que Dieu et MouHammad est le messager de Dieu, voir : Comment le Musulman Préserve sa Foi. Éviter Apostasie, Mécréance, Blasphème.
L’Imâm `Aliyy Ibnou ‘Abî Talib a dit :
« إن الله خلق العرش إظهارا لقدرته ولم يتخذه مكانا لذاته »
(‘inna l-Lâha khalaqa l-`archa ‘iDH-hâran liqoudratiHî wa lam yattakhidh-hou maknan lidhâtih)
Ce qui signifie : « Certes Allâh a créé le Trône comme manifestation de Sa toute puissance et ne l’a pas pris comme endroit pour Lui-même ».
L’Imam Al-Kawthari déclare mécréant ceux qui attribuent à Allâh la position assise, le mouvement et les limites
L’assistant du dernier calife des musulmans, l’Imam Al-Kawthari a dit dans son livre « Maqâlâtou l-Kawtharî » (page 380 de cette édition) :
« وكفر من يثبت الحركة والقعود والحدود له تعالى مما لا يتنازع فيه مسلمان »
« La mécréance de celui qui attribue le mouvement, la position assise et les limites à Allâh ta`âlâ est une chose au sujet de laquelle deux musulmans ne sont pas en désaccord. »
– L’imam, le Chaykh MouHammad Zahid Al-Kawthari Al-Hanafi était l’assistant du dernier Calife des musulmans (le Califat a pris fin en 1922-1924). Il était un grand savant Hanafite qui a même été appelé par certains le « moujaddid » du siècle dernier (c’est-à-dire celui qui revitalise la science de la religion). Il est né en 1296 et il est décédé en 1371 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh), c’est à dire il y a environ 60 ans.
– Ici il explique qu’attribuer la position assise, le mouvement, ou la limite à Allâh est de la mécréance claire, sur laquelle il n’est pas permis de douter. Il dit bien que deux musulmans ne peuvent pas être en désaccord sur ce point, c’est à dire que celui qui contredit cela n’est pas musulman (même s’il prétend être musulman).
L’Imam Al-Kawthari dit qu’il y a unanimité sur le fait que l’Istiwa de Allâh n’est pas un établissement
L’assistant du dernier calife des musulmans, l’Imam Al-Kawthari a dit dans son livre « Maqalatou l-Kawthari » (page 380 de cette édition) :
« الاستواء له معان و للعرش أيضا معناه في اللغة و ليس فيما يضاف إليه تعالى معنى الاستقرار و التمكن و القعود و الجلوس و الركوب بإجماع أهل الحق بل حكم الآية التفويض مع التنزيه أو الحمل على مثل معنى الملك و الاستئثار بالملك و البدء في إصدار الأمر و النهي و نحو ذلك مما هو مشروع في محله على مقتضى اللغة و لسان التخاطب »
« Al-Istiwa a plusieurs sens et al-`Arch a également plusieurs sens dans la langue, il n’y a pas dans ce qui est attribué à Allah le sens de l’établissement, de l’installation, de la position assise ou du fait de monter, par l’unanimité des gens de la vérité. Le jugement de ce verset, c’est de s’en remettre à Allâh tout en L’exemptant ou lui donner un sens de l’ordre de la souveraineté, ou de la toute-puissance, ou de donner les ordres et les interdictions et ce qui est de cet ordre qui est valable, selon ce qu’impliquent la langue et le discours. »
– L’imam, le Chaykh MouHammad Zahid Al-Kawthari Al-Hanafi confirme que le mot « istiwa » a de nombreux sens dans la langue arabe et qu’il y a unanimité qu’au sujet de Allâh, cela n’a pas le sens de l’établissement, ni de l’installation, ni de la position assise ou du fait de monter.
– Puis il dit que le sens de l’istiwa de Allâh peut être celui de la souveraineté ou de la toute-puissance comme cela est valable dans la langue arabe.
L’Imam Al-Ghazâliyy dit que l’istiwa de Allâh n’est pas un établissement et que Dieu existe sans endroit.
Dans son célèbre ouvrage « IHyâ’ou `Ouloumi d-Dîn » dans la partie des règles de la croyance (tome 1 page 108 de cette édition) l’Imam Al-Ghazâliyy a dit :
« وأنه مستو على العرش على الوجه الذي قاله وبالمعنى الذي أراده استواء منزهاً عن المماسة والاستقرار والتمكن والحلول والانتقال لا يحمله العرش بل العرش وحملته محمولون بلطف قدرته ومقهورون في قبضته »
« Et Allâh est “istawa `alâ l-’Arch” (le Trône), tel qu’Il l’a révélé et avec le sens qu’Il a voulu, d’un “istiwa” exempt du contact, de l’établissement, du fait d’être dans un endroit, d’être diffus ou d’être en mouvement. Il n’est pas porté par le Trône, au contraire, le Trône et les anges porteurs du Trône sont portés et maintenus grâce à la puissance de Dieu et ils sont dominés par Lui. »
Informations utiles :
– Le Chaykh, l’Imam Abôu Hamid MouHammad Ibnou MouHammad Al-Ghazâli est né en 450 et il est décédé en 505 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a environ 930 ans. C’est un savant très célèbre, il était surnommé « Houjjatou l-Islam » c’est-à-dire qu’il était capable de prouver la véracité, la beauté et la sagesse de l’Islam. Certains l’ont désigné comme le moujaddid du 5ème siècle de l’Hégire (c’est-à-dire celui qui revitalise la science de la religion). Il était du madh-hab (école de jurisprudence) de l’Imam Ach-Châfi`iyy. Son livre «IHyâ’ou `oulôumi d-dîn » est son ouvrage le plus connu.
– Ici, il explique l’istiwa de Allâh sans donner un sens précis ; mais il indique clairement que cet ‘istiwâ’ n’est pas un établissement, que Allâh n’est ni en contact, ni porté par le Trône, qu’Il est sans endroit et qu’Il est exempt du mouvement.
Le Chaykh As-Soubkiyy Al-Azhariyy dit qu’il est de la mécréance par unanimité de croire que Allâh est dans une direction ou qu’Il est assis sur le Trône
Dans son ouvrage « ItHâf al-Kâ’inât bi-bayân as-salaf wa l-khalaf fi l-moutachâbbihât » le Chaykh As-Soubkiyy Al-Azhariyy a rédigé une longue fatwa, dans laquelle il a dit :
« ما قول السادة العلماء حفظهم الله تعالى فيمن يعتقد أن الله عز وجل له جهة !! وأنه جالس على العرش في مكان مخصوص !! ويقول : ذلك هو عقيدة السلف »
« Un de ceux qui veulent connaître la science de la religion, et s’attacher à la voie du Salaf et du Khalaf m’a interrogé au sujet de ce qui n’est pas explicite dans les ayah et les hadiths, par sa parole : « Que disent les maîtres des savants, que Allâh ta`âlâ les protège, au sujet de celui qui a pour croyance que Allâh ’azza wa jall a une direction, ou qu’Il est assis sur le trône dans un endroit spécifique et qui dit que cela est la croyance du Salaf ?»
Plus loin, il répond :
« فالحكم أن هذا الاعتقاد باطل ومعتقده كافر بإجماع من يعتد به من علماء المسلمين ، والدليل العقلي على ذلك : قدم الله تعالى ومخالفته للحوادث ، والنقلي قال تعالى : ليس كمثله شىء وهو السميع البصير »
« Le jugement de cette croyance est qu’elle est infondée et celui qui y croit est un mécréant par l’unanimité des savants musulmans que l’on prend en considération. La preuve selon la raison est l’exemption de Allâh ta`âlâ du début et le fait qu’Il est différent de ce qui entre en existence. Et la preuve à partir des textes est Sa parole ta`âlâ
﴿ ليس كمثله شيء و هو السميع البصير ﴾
« Layça kamithlihi chay’- wa houwa s-Samî`ou l-BaSîr » qui signifie : « Rien n’est tel que Lui et Il est Celui qui entend et qui voit ». »
Informations utiles :
– L’Imam Abôu MouHammad MaHmoud ibnou MouHammad ibnou AHmad KhaTTâb As-Soubki Al-Azhari est décédé en 1352 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a plus de 80 ans. Il était l’un des Chaykh de l’Université Islamique Al-Azhar.
– Ici, il rapporte l’unanimité sur le fait que croire que Allah est dans une direction ou un endroit est de la mécréance, et croire que Allah est assis sur le Trône est également de la mécréance.
– A notre époque, il y a également des égarés qui prétendent suivre la voix du salaf et qui propagent ce genre de mécréance.
– Cette fatwa fut validée par une assemblée de savants de l’Université Islamique Al-Azhar, composée du Chaykh MouHammad An-Najdi, le chaykh des maîtres des Châfi`ites ; du Chaykh MouHammad Sabi` Adh-Dhahabi, le Chaykh des maîtres Hanbalites ; du Chaykh MouHammad al-’Azbi Rizq, l’enseignant des hautes études ; du Chaykh `Abdou l-Hamid `Ammar, l’enseignant des hautes études ; du Chaykh `Aliyy An-Nahrawi, l’enseignant des hautes études ; le Chaykh Dousouqi `Abdou l-Lâh Al-`Arabi, du comité des grands savants ; du Chaykh `Ali Mahfoudh, l’enseignant dans les spécialités de Al-Azhar ; du Chaykh Ibrahim `Ayyarah Ad-Daljamouni, l’enseignant dans la section spécialisation de Al-Azhar ; le Chaykh Mouhammad `Alyan, grand savant de Al-Azhar ; du Chaykh Ahmad Makki, l’enseignant dans la section des spécialisations de Al-Azhar ; et du Chaykh MouHammad Houcayn Himdan.
L’Imam An-Naçafiyy dit que Allâh existe de toute éternité sans endroit et qu’Il est exempt du changement
Dans son célèbre tafsir (exégèse du Qour’ân), lors de l’explication du verset
﴿ الرَّحْمَنُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوَى ﴾
« Ar-RaHmân `ala l-`arch istawa » (sôurat Taha/5), l’Imam An-Naçafiyy a dit :
« إنه تعالى كان ولا مكان فهو على ماكان قبل خلق الـمكان، لـم يتغير عما كان »
« Il est, (Allâh) ta`âlâ, de tout éternité alors qu’il n’y a pas d’endroit de tout éternité et Il est tel qu’Il est de toute éternité avant la création des endroits, Il ne change pas par rapport à ce qu’Il est de toute éternité ».
Informations utiles :
– L’Imam, le Moufassir (exégète) `Abdou l-Lâh Ibnou AHmad An-Naçafi, est décédé en 710 de l’Hégire, certains ayant dit en 701 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a plus de 730 ans. Il était du madh-hab (école de jurisprudence) de l’Imam Abôu Hanifah. Son exégèse du Qour’ân (tafsir) est une référence en la matière.
– Ici, dans son explication du verset « ٱلرَّحۡمَـٰنُ عَلَى ٱلۡعَرۡشِ ٱسۡتَوَىٰ » « Ar-RaHmân `ala l-’arch istawa » (sôurat Taha/5), il dit bien que Allâh existe de toute éternité sans endroit et il dit que Allâh n’est pas concerné par le changement.
– Pour ce grand spécialiste de l’exégèse du Qour’ân, comme pour l’unanimité des musulmans, ce verset ne signifie en aucun cas que Allâh serait dans un endroit ou une direction ; contrairement à ce que croient les assimilationnistes (mouchabbihah).
– En effet l’Imam An-Naçafi rapporte dans son tafsir que l’istiwa de Allâh a pour sens la domination.
L’Imam Dhoun-Noun al-Misriyy parle de l’Istiwa de Allâh
Dans sa célèbre Épître « Ar-Riçalatou l-Qouchayriyyah » (page 13 de cette édition) l’Imam Al-Qouchayri a dit :
« و سئل ذو النون المصري عن قوله تعالى : « الرَّحْمَـٰنُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوَىٰ ». فقال : أثبتَ ذاته و نفى مكنه، فهو موجود بذاته، والأشياء موجودة بحكمه، كما شاء سبحنه »
« Une personne interrogea Dhoun-Noun al-MiSriyy, au sujet de la parole de Allâh ta`âlâ :
﴿ الرَّحْمَنُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوَى ﴾
(Ar-RaHmânou `ala l-`arch istawa). Il répondit : « Il affirma Son Être et nia toute localisation à son sujet, car Il existe de par son Être tandis que toute chose, par Sa sagesse, est conforme à Sa volonté. »
Informations utiles :
– L’Imam Dhoun-Noun Abou l-Fayd Thawban Ibnou Ibrâhîm al-Misri est grand savant du salaf, il est né en 179 et il est décédé en 245 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a environ 1190 ans. Il fût l’un des élèves de l’Imam Mâlik (raHimahou l-Lâh), et il est connu pour sa sagesse, son éloquence et son ascétisme.
– Il a été interrogé au sujet du verset
﴿ الرَّحْمَنُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوَى ﴾
(Ar-RaHmânou `ala l-`arch istawa) et il n’a pas répondu que ce verset signifie que Allâh est assis, ou établit, ou installé, ou au dessus du trône comme le prétendent à tord les assimilationnistes (mouchabbihah). Au contraire il a répondu que Allâh a affirmé son Être et a nié toute localisation à son sujet. Voila comment nos pieux prédécesseurs (salaf SâlîH) ont compris ce verset.
L’Imam Ach-Chahrastani parle de la mauvaise compréhension des anthropomorphistes
Dans son livre « Al-Milal wa n-Nihal » (page 69 de cette édition) qui traite des différentes sectes se réclamant de l’Islam, l’Imam Ach-Chahrastani, dans le chapitre sur les mouchabbihah (anthropomorphistes) a dit :
« En ce qui concerne les expressions révélées (c’est-à-dire présentes dans le Qour’ân ou la Sounnah) telles que « al-istiwa », « al-wajh », « al-yadayn », « al-janib », « al-maji », « al-ityan », « al-fawqiyyah » et d’autres que celles-ci, les anthropomorphistes les prennent selon leur sens apparent, je veux dire telles qu’elles sont comprises lorsqu’elles sont employées au sujet des corps »
Informations utiles :
– Le Chaykh MouHammad Ibnou `Abdou l-Karîm Ach-Chahrastani est décédé en 548 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a plus de 880 ans. Il était du madh-hab (école de jurisprudence) de l’Imam Ach-Châfi`i.
– Son livre « Al-Milal wa n-Nihal » traite des différentes religions et des différentes sectes se réclamant de l’Islam tel que les mou`tazilah, les jabriyyah, les khawaridj, les mouchabbihah etc…
– Cette citation est tirée du chapitre qu’il a écrit concernant les mouchabbihah (anthropomorphistes). Il dit que le fait de prendre les expressions citées selon le sens apparent est de l’anthropomorphisme (tachbih), c’est-à-dire le fait d’assimiler Allâh à Ses créatures.
– De nos jours, nous rencontrons également des anthropomorphistes qui prennent ces expressions selon leur sens apparent, et qui les comprennent comme des parties corporelles, comme certains qui disent que Allâh a deux mains, un visage, qu’Il s’assoit , s’établit ou s’installe. A`oudhoubi l-Lah. Que Dieu nous en préserve.
– En parcourant ce site vous trouverez des explications de savants au sujet des expressions comme « istiwa », « wajh », « fawq » etc, lorsqu’elles sont employées au sujet de Allâh.
Le Ministère des Awqaf et des Affaires Islamiques du Royaume du Maroc explique l’Istiwa de Allâh
Dans le magazine Da`wati l-Haqq (n° 305-306 p 65 année 1415 H, 1994 C) qui est édité par le Ministère des Awqaf et des Affaires Islamiques du Royaume du Maroc, il est dit :
« يتفق الجميع من علـماء سلف أهل السنة وخلفهم- وكذا العقلانيون من الـمتكلـمين – على أن ظاهر الاستواء على العرش بمعنى الجلوس على كرسي والتمكن عليه والتحيز فيه مستحيلٌ ، لأن الأدلة القطعية تُنَـزِّهُ الله تعالى عن أن يُشبهَ خلقه أو أن يحتاج إلى شىءٍ مخلوق ، سواء أكان مكاناً يحل فيه أو غيره ، وكذلك لأنه سبحانه نفى عن نفسه الـمماثلة لخلقه في أي شىء فأثبت لذاته الغِنى الـمطلق فقال تعالى :{لَيْسَ كَمِثْلِهِ شَىءٌ}»
« L’ensemble des savants du Salaf (prédécesseurs des trois premiers siècles) de Ahlou s-Sounnah et de leur Khalaf (successeurs) – et également les spécialistes des preuves rationnelles parmi les moutakallim (spécialistes de la science de la croyance) – se sont accordés à dire que le sens apparent de « al-istiwa `ala l-`arch », c’est-à-dire la position assise sur une chaise, l’installation et la localisation dessus, est impossible parce que les preuves rationnelles catégoriques ont montré l’exemption de Allâh ta`âlâ d’avoir une quelconque ressemblance avec Ses créatures ou d’avoir besoin de quoi que ce soit de créé, que ce soit d’un endroit où prendre place ou autre. De même parce que Allâh soubHânahou a nié à Son sujet la similarité avec Ses créatures en quoi que ce soit. Il a confirmé pour Son Être le non besoin absolu. Allâh ta`âlâ dit :
﴿ لَيْسَ كَمِثْلِهِ شَيْءٌ ۖ وَهُوَ السَّمِيعُ الْبَصِيرُ ﴾
(layça kamithlihi chay’) ce qui signifie : « Rien n’est tel que Lui » ».
Informations utiles :
– Il est rapporté ici, l’unanimité des savants de Ahlou s-Sounnah, qu’ils soient du Salaf (c’est-à-dire des trois premiers siècles de l’hégire) et du Khalaf (c’est-à-dire après les trois premiers siècles de l’hégire) que « al-istiwa `ala l-`arch » n’est pas à prendre dans le sens de la position assise, de l’installation ou encore de la localisation dessus, contrairement à ce que prétendent les mouchabbihah (assimilationniste) et les moujassimah (anthropomorphiste).
– Comme il a été indiqué précédemment, ce magazine (دعوة الحق / Da`wati l-Haqq) est édité par le Ministère des Awqaf et des Affaires Islamiques du Royaume du Maroc.
L’Imam Al-Bayhaqi confirme que l’istiwa de Allâh n’est pas un établissement
Dans son livre « Al-I`tiqad » (page 56 de cette édition), l’Imam Al-Bayhaqi a dit :
« وفي الجملة يجب أن يُعلم أن استواء الله سبحانه وتعالى، ليس باستواء اعتدال عن اعوجاج، ولا استقرار في مكان، ولا مماسة لشيء من خلقه، لكنه مستو على عرشه كما أخبر بلا كيف بلا أين »
« Il faut savoir que l’istiwa de Allâh soubHânahou wa ta`âlâ n’est pas interprété par le fait de se redresser après avoir été courbé, ni par le fait de s’établir dans un endroit, ni de toucher quelque chose de Sa création. On dit au contraire que Allâh istawa `ala l-`arch comme cela est rapporté, sans comment et sans « où » [c’est-à-dire sans endroit]. »
Informations utiles :
– L’Imam, le Hafidh Abôu Bakr AHmad Ibnou l-Houçayn Al-Bayhaqi, est né en 384 et il est décédé en 458 de l’hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a presque 1000 ans. Il fait parti des plus grands savants du hadith, et il est de l’école de jurisprudence Châfi`ite. Son livre « Al-I`tiqad » est un livre très célèbre.
– Ici il confirme que l’istiwâ’ de Allâh n’est pas un établissement dans un endroit, ni le fait que Allâh touche quelque chose de Sa création comme le trône, contrairement à ceux que prétendent les moujassimah (anthropomorphistes). Il précise bien que l’Istiwa de Allâh est sans comment (bila kayf) et sans que ce soit par l’endroit.
L’Imam Al-Baqillani dit que le Trône n’est pas un lieu d’établissement ni un endroit pour Allâh
Écrit par Sunnite
dans:Exégèse du Qour'ân Tafsir, Foi Musulmane, Ordonner le Bien et Interdire le Mal, Rappels islamiques, Savants Sunnites
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu, le Créateur du monde. Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps. Rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre Maître MouHammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’Islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam `alayhi s-salâm au dernier MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam.
Fakhr d-dîn ar-Râzî explique le sens de Istawâ
Allâh Ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré:
﴿ الرَّحْمَنُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوَى ﴾
(Ar-RaHmânou `ala l-`archi stawâ)
Ce qui signifie : « Allâh domine le Trône par Sa puissance et Il le préserve » [sôurat Tâhâ / 5]. L’objectif dans ce verset est que nous sachions que Allâh est tout puissant sur toutes les créatures. En effet, le Trône étant le plus grand de tous les corps, si Allâh domine le Trône, Il domine à plus forte raison tout le reste. Il est interdit d’interpréter un verset non explicite dans un sens qui ne convient pas d’être attribué à Allâh `azza wa jall. Ainsi il n’est pas permis de dire que (istawâ) signifie « s’est assis ou établi » comme ont mal traduit certains gens égarés, car ceci impliquerait une assimilation de Dieu à ses créatures, en effet celui qui est assis ou installé est limité et a donc besoin de qui lui a donné cette limite et celui qui a besoin n’est pas Dieu. Dieu n’a besoin de rien. Voir: La Croyance en Dieu, Unicité, TawHid
Ainsi celui qui dit que Dieu « s’est assis ou établi », a commis de la mécréance et doit délaisser cette croyance et dire les deux témoignages pour revenir à l’Islam: il n’est de dieu que Dieu et MouHammad est le messager de Dieu, voir : Comment le Musulman Préserve sa Foi. Éviter Apostasie, Mécréance, Blasphème.
L’Imâm `Aliyy Ibnou ‘Abî Talib a dit :
« إن الله خلق العرش إظهارا لقدرته ولم يتخذه مكانا لذاته »
(‘inna l-Lâha khalaqa l-`archa ‘iDH-hâran liqoudratiHî wa lam yattakhidh-hou maknan lidhâtih)
Ce qui signifie : « Certes Allâh a créé le Trône comme manifestation de Sa toute puissance et ne l’a pas pris comme endroit pour Lui-même ».
L’Imam Al-Kawthari déclare mécréant ceux qui attribuent à Allâh la position assise, le mouvement et les limites
L’assistant du dernier calife des musulmans, l’Imam Al-Kawthari a dit dans son livre « Maqâlâtou l-Kawtharî » (page 380 de cette édition) :
« وكفر من يثبت الحركة والقعود والحدود له تعالى مما لا يتنازع فيه مسلمان »
« La mécréance de celui qui attribue le mouvement, la position assise et les limites à Allâh ta`âlâ est une chose au sujet de laquelle deux musulmans ne sont pas en désaccord. »
– L’imam, le Chaykh MouHammad Zahid Al-Kawthari Al-Hanafi était l’assistant du dernier Calife des musulmans (le Califat a pris fin en 1922-1924). Il était un grand savant Hanafite qui a même été appelé par certains le « moujaddid » du siècle dernier (c’est-à-dire celui qui revitalise la science de la religion). Il est né en 1296 et il est décédé en 1371 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh), c’est à dire il y a environ 60 ans.
– Ici il explique qu’attribuer la position assise, le mouvement, ou la limite à Allâh est de la mécréance claire, sur laquelle il n’est pas permis de douter. Il dit bien que deux musulmans ne peuvent pas être en désaccord sur ce point, c’est à dire que celui qui contredit cela n’est pas musulman (même s’il prétend être musulman).
L’Imam Al-Kawthari dit qu’il y a unanimité sur le fait que l’Istiwa de Allâh n’est pas un établissement
L’assistant du dernier calife des musulmans, l’Imam Al-Kawthari a dit dans son livre « Maqalatou l-Kawthari » (page 380 de cette édition) :
« الاستواء له معان و للعرش أيضا معناه في اللغة و ليس فيما يضاف إليه تعالى معنى الاستقرار و التمكن و القعود و الجلوس و الركوب بإجماع أهل الحق بل حكم الآية التفويض مع التنزيه أو الحمل على مثل معنى الملك و الاستئثار بالملك و البدء في إصدار الأمر و النهي و نحو ذلك مما هو مشروع في محله على مقتضى اللغة و لسان التخاطب »
« Al-Istiwa a plusieurs sens et al-`Arch a également plusieurs sens dans la langue, il n’y a pas dans ce qui est attribué à Allah le sens de l’établissement, de l’installation, de la position assise ou du fait de monter, par l’unanimité des gens de la vérité. Le jugement de ce verset, c’est de s’en remettre à Allâh tout en L’exemptant ou lui donner un sens de l’ordre de la souveraineté, ou de la toute-puissance, ou de donner les ordres et les interdictions et ce qui est de cet ordre qui est valable, selon ce qu’impliquent la langue et le discours. »
– L’imam, le Chaykh MouHammad Zahid Al-Kawthari Al-Hanafi confirme que le mot « istiwa » a de nombreux sens dans la langue arabe et qu’il y a unanimité qu’au sujet de Allâh, cela n’a pas le sens de l’établissement, ni de l’installation, ni de la position assise ou du fait de monter.
– Puis il dit que le sens de l’istiwa de Allâh peut être celui de la souveraineté ou de la toute-puissance comme cela est valable dans la langue arabe.
L’Imam Al-Ghazâliyy dit que l’istiwa de Allâh n’est pas un établissement et que Dieu existe sans endroit.
Dans son célèbre ouvrage « IHyâ’ou `Ouloumi d-Dîn » dans la partie des règles de la croyance (tome 1 page 108 de cette édition) l’Imam Al-Ghazâliyy a dit :
« وأنه مستو على العرش على الوجه الذي قاله وبالمعنى الذي أراده استواء منزهاً عن المماسة والاستقرار والتمكن والحلول والانتقال لا يحمله العرش بل العرش وحملته محمولون بلطف قدرته ومقهورون في قبضته »
« Et Allâh est “istawa `alâ l-’Arch” (le Trône), tel qu’Il l’a révélé et avec le sens qu’Il a voulu, d’un “istiwa” exempt du contact, de l’établissement, du fait d’être dans un endroit, d’être diffus ou d’être en mouvement. Il n’est pas porté par le Trône, au contraire, le Trône et les anges porteurs du Trône sont portés et maintenus grâce à la puissance de Dieu et ils sont dominés par Lui. »
Informations utiles :
– Le Chaykh, l’Imam Abôu Hamid MouHammad Ibnou MouHammad Al-Ghazâli est né en 450 et il est décédé en 505 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a environ 930 ans. C’est un savant très célèbre, il était surnommé « Houjjatou l-Islam » c’est-à-dire qu’il était capable de prouver la véracité, la beauté et la sagesse de l’Islam. Certains l’ont désigné comme le moujaddid du 5ème siècle de l’Hégire (c’est-à-dire celui qui revitalise la science de la religion). Il était du madh-hab (école de jurisprudence) de l’Imam Ach-Châfi`iyy. Son livre «IHyâ’ou `oulôumi d-dîn » est son ouvrage le plus connu.
– Ici, il explique l’istiwa de Allâh sans donner un sens précis ; mais il indique clairement que cet ‘istiwâ’ n’est pas un établissement, que Allâh n’est ni en contact, ni porté par le Trône, qu’Il est sans endroit et qu’Il est exempt du mouvement.
Le Chaykh As-Soubkiyy Al-Azhariyy dit qu’il est de la mécréance par unanimité de croire que Allâh est dans une direction ou qu’Il est assis sur le Trône
Dans son ouvrage « ItHâf al-Kâ’inât bi-bayân as-salaf wa l-khalaf fi l-moutachâbbihât » le Chaykh As-Soubkiyy Al-Azhariyy a rédigé une longue fatwa, dans laquelle il a dit :
« ما قول السادة العلماء حفظهم الله تعالى فيمن يعتقد أن الله عز وجل له جهة !! وأنه جالس على العرش في مكان مخصوص !! ويقول : ذلك هو عقيدة السلف »
« Un de ceux qui veulent connaître la science de la religion, et s’attacher à la voie du Salaf et du Khalaf m’a interrogé au sujet de ce qui n’est pas explicite dans les ayah et les hadiths, par sa parole : « Que disent les maîtres des savants, que Allâh ta`âlâ les protège, au sujet de celui qui a pour croyance que Allâh ’azza wa jall a une direction, ou qu’Il est assis sur le trône dans un endroit spécifique et qui dit que cela est la croyance du Salaf ?»
Plus loin, il répond :
« فالحكم أن هذا الاعتقاد باطل ومعتقده كافر بإجماع من يعتد به من علماء المسلمين ، والدليل العقلي على ذلك : قدم الله تعالى ومخالفته للحوادث ، والنقلي قال تعالى : ليس كمثله شىء وهو السميع البصير »
« Le jugement de cette croyance est qu’elle est infondée et celui qui y croit est un mécréant par l’unanimité des savants musulmans que l’on prend en considération. La preuve selon la raison est l’exemption de Allâh ta`âlâ du début et le fait qu’Il est différent de ce qui entre en existence. Et la preuve à partir des textes est Sa parole ta`âlâ
﴿ ليس كمثله شيء و هو السميع البصير ﴾
« Layça kamithlihi chay’- wa houwa s-Samî`ou l-BaSîr » qui signifie : « Rien n’est tel que Lui et Il est Celui qui entend et qui voit ». »
Informations utiles :
– L’Imam Abôu MouHammad MaHmoud ibnou MouHammad ibnou AHmad KhaTTâb As-Soubki Al-Azhari est décédé en 1352 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a plus de 80 ans. Il était l’un des Chaykh de l’Université Islamique Al-Azhar.
– Ici, il rapporte l’unanimité sur le fait que croire que Allah est dans une direction ou un endroit est de la mécréance, et croire que Allah est assis sur le Trône est également de la mécréance.
– A notre époque, il y a également des égarés qui prétendent suivre la voix du salaf et qui propagent ce genre de mécréance.
– Cette fatwa fut validée par une assemblée de savants de l’Université Islamique Al-Azhar, composée du Chaykh MouHammad An-Najdi, le chaykh des maîtres des Châfi`ites ; du Chaykh MouHammad Sabi` Adh-Dhahabi, le Chaykh des maîtres Hanbalites ; du Chaykh MouHammad al-’Azbi Rizq, l’enseignant des hautes études ; du Chaykh `Abdou l-Hamid `Ammar, l’enseignant des hautes études ; du Chaykh `Aliyy An-Nahrawi, l’enseignant des hautes études ; le Chaykh Dousouqi `Abdou l-Lâh Al-`Arabi, du comité des grands savants ; du Chaykh `Ali Mahfoudh, l’enseignant dans les spécialités de Al-Azhar ; du Chaykh Ibrahim `Ayyarah Ad-Daljamouni, l’enseignant dans la section spécialisation de Al-Azhar ; le Chaykh Mouhammad `Alyan, grand savant de Al-Azhar ; du Chaykh Ahmad Makki, l’enseignant dans la section des spécialisations de Al-Azhar ; et du Chaykh MouHammad Houcayn Himdan.
L’Imam An-Naçafiyy dit que Allâh existe de toute éternité sans endroit et qu’Il est exempt du changement
Dans son célèbre tafsir (exégèse du Qour’ân), lors de l’explication du verset
﴿ الرَّحْمَنُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوَى ﴾
« Ar-RaHmân `ala l-`arch istawa » (sôurat Taha/5), l’Imam An-Naçafiyy a dit :
« إنه تعالى كان ولا مكان فهو على ماكان قبل خلق الـمكان، لـم يتغير عما كان »
« Il est, (Allâh) ta`âlâ, de tout éternité alors qu’il n’y a pas d’endroit de tout éternité et Il est tel qu’Il est de toute éternité avant la création des endroits, Il ne change pas par rapport à ce qu’Il est de toute éternité ».
Informations utiles :
– L’Imam, le Moufassir (exégète) `Abdou l-Lâh Ibnou AHmad An-Naçafi, est décédé en 710 de l’Hégire, certains ayant dit en 701 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a plus de 730 ans. Il était du madh-hab (école de jurisprudence) de l’Imam Abôu Hanifah. Son exégèse du Qour’ân (tafsir) est une référence en la matière.
– Ici, dans son explication du verset « ٱلرَّحۡمَـٰنُ عَلَى ٱلۡعَرۡشِ ٱسۡتَوَىٰ » « Ar-RaHmân `ala l-’arch istawa » (sôurat Taha/5), il dit bien que Allâh existe de toute éternité sans endroit et il dit que Allâh n’est pas concerné par le changement.
– Pour ce grand spécialiste de l’exégèse du Qour’ân, comme pour l’unanimité des musulmans, ce verset ne signifie en aucun cas que Allâh serait dans un endroit ou une direction ; contrairement à ce que croient les assimilationnistes (mouchabbihah).
– En effet l’Imam An-Naçafi rapporte dans son tafsir que l’istiwa de Allâh a pour sens la domination.
L’Imam Dhoun-Noun al-Misriyy parle de l’Istiwa de Allâh
Dans sa célèbre Épître « Ar-Riçalatou l-Qouchayriyyah » (page 13 de cette édition) l’Imam Al-Qouchayri a dit :
« و سئل ذو النون المصري عن قوله تعالى : « الرَّحْمَـٰنُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوَىٰ ». فقال : أثبتَ ذاته و نفى مكنه، فهو موجود بذاته، والأشياء موجودة بحكمه، كما شاء سبحنه »
« Une personne interrogea Dhoun-Noun al-MiSriyy, au sujet de la parole de Allâh ta`âlâ :
﴿ الرَّحْمَنُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوَى ﴾
(Ar-RaHmânou `ala l-`arch istawa). Il répondit : « Il affirma Son Être et nia toute localisation à son sujet, car Il existe de par son Être tandis que toute chose, par Sa sagesse, est conforme à Sa volonté. »
Informations utiles :
– L’Imam Dhoun-Noun Abou l-Fayd Thawban Ibnou Ibrâhîm al-Misri est grand savant du salaf, il est né en 179 et il est décédé en 245 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a environ 1190 ans. Il fût l’un des élèves de l’Imam Mâlik (raHimahou l-Lâh), et il est connu pour sa sagesse, son éloquence et son ascétisme.
– Il a été interrogé au sujet du verset
﴿ الرَّحْمَنُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوَى ﴾
(Ar-RaHmânou `ala l-`arch istawa) et il n’a pas répondu que ce verset signifie que Allâh est assis, ou établit, ou installé, ou au dessus du trône comme le prétendent à tord les assimilationnistes (mouchabbihah). Au contraire il a répondu que Allâh a affirmé son Être et a nié toute localisation à son sujet. Voila comment nos pieux prédécesseurs (salaf SâlîH) ont compris ce verset.
L’Imam Ach-Chahrastani parle de la mauvaise compréhension des anthropomorphistes
Dans son livre « Al-Milal wa n-Nihal » (page 69 de cette édition) qui traite des différentes sectes se réclamant de l’Islam, l’Imam Ach-Chahrastani, dans le chapitre sur les mouchabbihah (anthropomorphistes) a dit :
« En ce qui concerne les expressions révélées (c’est-à-dire présentes dans le Qour’ân ou la Sounnah) telles que « al-istiwa », « al-wajh », « al-yadayn », « al-janib », « al-maji », « al-ityan », « al-fawqiyyah » et d’autres que celles-ci, les anthropomorphistes les prennent selon leur sens apparent, je veux dire telles qu’elles sont comprises lorsqu’elles sont employées au sujet des corps »
Informations utiles :
– Le Chaykh MouHammad Ibnou `Abdou l-Karîm Ach-Chahrastani est décédé en 548 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a plus de 880 ans. Il était du madh-hab (école de jurisprudence) de l’Imam Ach-Châfi`i.
– Son livre « Al-Milal wa n-Nihal » traite des différentes religions et des différentes sectes se réclamant de l’Islam tel que les mou`tazilah, les jabriyyah, les khawaridj, les mouchabbihah etc…
– Cette citation est tirée du chapitre qu’il a écrit concernant les mouchabbihah (anthropomorphistes). Il dit que le fait de prendre les expressions citées selon le sens apparent est de l’anthropomorphisme (tachbih), c’est-à-dire le fait d’assimiler Allâh à Ses créatures.
– De nos jours, nous rencontrons également des anthropomorphistes qui prennent ces expressions selon leur sens apparent, et qui les comprennent comme des parties corporelles, comme certains qui disent que Allâh a deux mains, un visage, qu’Il s’assoit , s’établit ou s’installe. A`oudhoubi l-Lah. Que Dieu nous en préserve.
– En parcourant ce site vous trouverez des explications de savants au sujet des expressions comme « istiwa », « wajh », « fawq » etc, lorsqu’elles sont employées au sujet de Allâh.
Le Ministère des Awqaf et des Affaires Islamiques du Royaume du Maroc explique l’Istiwa de Allâh
Dans le magazine Da`wati l-Haqq (n° 305-306 p 65 année 1415 H, 1994 C) qui est édité par le Ministère des Awqaf et des Affaires Islamiques du Royaume du Maroc, il est dit :
« يتفق الجميع من علـماء سلف أهل السنة وخلفهم- وكذا العقلانيون من الـمتكلـمين – على أن ظاهر الاستواء على العرش بمعنى الجلوس على كرسي والتمكن عليه والتحيز فيه مستحيلٌ ، لأن الأدلة القطعية تُنَـزِّهُ الله تعالى عن أن يُشبهَ خلقه أو أن يحتاج إلى شىءٍ مخلوق ، سواء أكان مكاناً يحل فيه أو غيره ، وكذلك لأنه سبحانه نفى عن نفسه الـمماثلة لخلقه في أي شىء فأثبت لذاته الغِنى الـمطلق فقال تعالى :{لَيْسَ كَمِثْلِهِ شَىءٌ}»
« L’ensemble des savants du Salaf (prédécesseurs des trois premiers siècles) de Ahlou s-Sounnah et de leur Khalaf (successeurs) – et également les spécialistes des preuves rationnelles parmi les moutakallim (spécialistes de la science de la croyance) – se sont accordés à dire que le sens apparent de « al-istiwa `ala l-`arch », c’est-à-dire la position assise sur une chaise, l’installation et la localisation dessus, est impossible parce que les preuves rationnelles catégoriques ont montré l’exemption de Allâh ta`âlâ d’avoir une quelconque ressemblance avec Ses créatures ou d’avoir besoin de quoi que ce soit de créé, que ce soit d’un endroit où prendre place ou autre. De même parce que Allâh soubHânahou a nié à Son sujet la similarité avec Ses créatures en quoi que ce soit. Il a confirmé pour Son Être le non besoin absolu. Allâh ta`âlâ dit :
﴿ لَيْسَ كَمِثْلِهِ شَيْءٌ ۖ وَهُوَ السَّمِيعُ الْبَصِيرُ ﴾
(layça kamithlihi chay’) ce qui signifie : « Rien n’est tel que Lui » ».
Informations utiles :
– Il est rapporté ici, l’unanimité des savants de Ahlou s-Sounnah, qu’ils soient du Salaf (c’est-à-dire des trois premiers siècles de l’hégire) et du Khalaf (c’est-à-dire après les trois premiers siècles de l’hégire) que « al-istiwa `ala l-`arch » n’est pas à prendre dans le sens de la position assise, de l’installation ou encore de la localisation dessus, contrairement à ce que prétendent les mouchabbihah (assimilationniste) et les moujassimah (anthropomorphiste).
– Comme il a été indiqué précédemment, ce magazine (دعوة الحق / Da`wati l-Haqq) est édité par le Ministère des Awqaf et des Affaires Islamiques du Royaume du Maroc.
L’Imam Al-Bayhaqi confirme que l’istiwa de Allâh n’est pas un établissement
Dans son livre « Al-I`tiqad » (page 56 de cette édition), l’Imam Al-Bayhaqi a dit :
« وفي الجملة يجب أن يُعلم أن استواء الله سبحانه وتعالى، ليس باستواء اعتدال عن اعوجاج، ولا استقرار في مكان، ولا مماسة لشيء من خلقه، لكنه مستو على عرشه كما أخبر بلا كيف بلا أين »
« Il faut savoir que l’istiwa de Allâh soubHânahou wa ta`âlâ n’est pas interprété par le fait de se redresser après avoir été courbé, ni par le fait de s’établir dans un endroit, ni de toucher quelque chose de Sa création. On dit au contraire que Allâh istawa `ala l-`arch comme cela est rapporté, sans comment et sans « où » [c’est-à-dire sans endroit]. »
Informations utiles :
– L’Imam, le Hafidh Abôu Bakr AHmad Ibnou l-Houçayn Al-Bayhaqi, est né en 384 et il est décédé en 458 de l’hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a presque 1000 ans. Il fait parti des plus grands savants du hadith, et il est de l’école de jurisprudence Châfi`ite. Son livre « Al-I`tiqad » est un livre très célèbre.
– Ici il confirme que l’istiwâ’ de Allâh n’est pas un établissement dans un endroit, ni le fait que Allâh touche quelque chose de Sa création comme le trône, contrairement à ceux que prétendent les moujassimah (anthropomorphistes). Il précise bien que l’Istiwa de Allâh est sans comment (bila kayf) et sans que ce soit par l’endroit.
L’Imam Al-Baqillani dit que le Trône n’est pas un lieu d’établissement ni un endroit pour Allâh
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Religion Islam
Dans son livre « Al-InSâf » (pages 40 de cette édition) l’Imam Al-Baqillani a dit :
« ولانقول إن العرش له (أي لله) قرارٌ ولامكانٌ، لأن الله تعالى كان ولا مكان ، فلـما خلق الـمكان لـم يتغيّر عما كان »
« Nous ne disons pas que le Trône est un lieu d’établissement ou un endroit pour Allâh car Allâh ta`âlâ existe de toute éternité alors qu’il n’y a pas d’endroit de toute éternité. Lorsque les endroits ont été créés par Lui, Il n’a pas changé par rapport à ce qu’Il est de toute éternité »
Informations utiles :
– L’Imam, le Qadi Abôu Bakr MouHammad Al-Baqillani Al-Mâliki est né en 338 et il est décédé en 403 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a environ 1030 ans. Il était l’un des plus grands savants du madh-hab (Ecole de jurisprudence) Malikite durant son époque et un grand défenseur de la croyance de Ahlou s-Sounnah. Certains l’ont désigné comme le moujaddid du 4ème siècle de l’Hégire (c’est-à-dire celui qui revitalise la science de la religion)
– Le titre entier du livre est « Al-InSâf fîmâ yajibou ‘i`tiqâdouhou wa lâ yajouzou l-Jahlou bih »
– Ici, il dit que le Trône (al-`Arch) n’est pas un lieu d’établissement ou un endroit pour Allâh, contrairement à ce que prétendent les assimilateurs (mouchabbihah).
Le QaDî Ibn Rouchd Al-Jadd dit que Allâh n’est pas installé sur le trône et qu’Il est sans endroit.
Dans son livre «Al-Madkhal» (Tome 2 page 149 de cette édition) le Chaykh Ibnou l-Hajj Al-Mâliki rapporte que le QâDî Ibnou Rouchd Al-Jadd a dit :
« وإضافته – أي العرش – إلى الله تعالى إنَّما هو بمعنى التشريف له كما يقال : بيتُ الله وحرمه ، لا أنه محلٌّ له وموضع لاستقراره إذ ليس – الله – في مكان ، فقد كان قبل أن يَخْلُقَ الـمكان»
« Le fait que Allâh ta`âlâ s’attribut le Trône signifie l’attribution d’honneur, tout comme on dit : Baytou l-Lah (la Maison honorée de Allah) ou Haramouh (Son enceinte sacrée) sans qu’Il soit installé dedans ou que ce soit un endroit pour son établissement car Allâh n’est pas dans un endroit, Il existe avant de créer les endroits ».
Informations utiles :
– Le QâDî, le Chaykh Abou l-Walid MouHammad Ibnou AHmad, Qadi l-Jama`ah à Qourtoubah –Cordoue– connu sous le nom de Ibnou Rouchd Al-Jadd (le grand-père), est né en 450 et il est décédé en 520 de l’Hégire (rahimahou l-Lah) c’est-à-dire il y a plus de 910 ans. Il était un grand savant dans le Madh-hab (Ecole de jurisprudence) Mâlikite et il fut notamment l’un des Chaykh du Qadi `Iyad.
– Il ne faut pas le confondre avec son petit fils Ibnou Rouchd (connu sous le nom de Averroès) le philosophe qui est mort en 595 de l’Hégire.
– Le Chaykh Abou `Abdoul-Lâh MouHammad Ibnou MouHammad Al-`Abdari plus connu sous le nom de Ibnou l-Hajj Al-Maghribi Al-Mâliki est décédé en 737 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a environ 700 ans.
– Cette citation est également rapportée par le Hafidh Ibnou Hajar Al-’Asqalani dans son livre « FatHou l-Bâri ».
L’Imam Abôu Hanîfah (salaf) explique l’istiwa de Allâh, et exclu le sens de l’établissement et de la position assise.
L’Imam Abôu Hanîfah a dit dans son livre « Al-Wasiyyah » :
« نُقِرُّ بأنَّ اللهَ تعالى على العرشِ استوى من غيرِ أن يكونَ له حاجةٌ إليه واستقرار عليه وهو الحافظُ للعرش وغيرِ العرش منْ غيرِ احتياج، فلو كان محتاجا لما قَدَرَ على إيجادِ العالم وتدبيرِه كالمخلوق ولو كان محتاجا إلى الجلوس والقرار فقبل خلقِ العرشِ أين كان الله، تعالى الله عن ذلك علوًا كبير»
« Nous reconnaissons [tout comme il a été rapporté dans le Qour’ân] que Allâh ta`âlâ «`ala l-`arch (le Trône) istawa» sans qu’Il ait besoin du Trône et sans qu’Il soit établi dessus et Il est Celui Qui préserve le Trône et autre que le Trône sans en avoir besoin car s’Il avait un quelconque besoin, Il ne serait pas tout puissant à faire exister le monde et à lui prédestiner tout ce qui lui arrive, Il serait comme les créatures. Et s’Il avait le besoin de s’asseoir (joulous) et de s’établir (qarar), alors avant de créer le Trône, où donc aurait-Il été ? Allah est exempt de cela »
– L’Imam, le Moujtahid Abôu Hanîfah an-Nou`man Ibnou Thabit, est l’un des savants du Salaf les plus réputés. Il est né en 80 et il est décédé en 150 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh). C’est-à-dire il y a plus de 1280 ans. Il est l’Imam de l’école Hanafite et il a eu l’honneur de rencontrer des compagnons du Messager de Allâh (Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam).
– Son livre « Al-Wasiyyah » est un livre qu’il a écrit sur la croyance.
– Ici, l’Imam Abôu Hanîfah, comme cela était courant chez les salafs, n’a pas donné de sens précis à l’Istiwa de Allâh. Cependant il a exclu le sens de l’établissement et de la position assise.
– L’édition du scan ci-dessus est tiré d’un commentaire du livre « Al-Wasiyyah » réalisé par Abou l-Layth As-Samarqandi (m.378H). Cette parole est également citée par le Chaykh Moulla `Ali Al-Qari dans son commentaire du livre « al-Fiqhou l-Akbar » au sujet de la parole de l’imam Abôu Hanîfah : « Son yad est un attribut qui est sans comment. »
L’Imam An-Naboulouçi déclare mécréant ceux qui attribuent l’endroit ou la direction à Allâh
Dans son livre « Al-FatHou r-Rabbaniyy wa l-Faydou r-RaHmaniyy », l’Imam `Abdou l-Ghani An-Naboulouçi a dit :
« وأما التشبيه: فهو الاعقاد أن الله تعالى يشبه شيئا من خلقه، كالذين يعتقدون أن الله تعالى جسم فوق العرش، أو يعتقدون أن له يدين بمعنى الجارحتين، وأن له الصورة الفلانية أو على الكيفية الفلانية، أو أنه نور يتصوره العقل، أو أنه في السماء أو في جهة من الجهات الست، أو أنه في مكان من الاماكن، او في جميع الأماكن، أو أنه ملأ السموات والأرض، أو أن له حلول في شىء من الأشياء، أو في جميع الأشياء، أو أنه متحد بشىء من الاشياء، أو في جميع الأشياء، أو أن الأشياء منحلة منه، أو شيئا منها. وجميع ذلك كفر صريح والعياذ بالله تعالى، وسببه الجهل بمعرفة الامر غلى ما هو عليه »
« Quant à l’assimilation (tachbih) c’est de croire que Allâh ta`âlâ ressemble à l’une de Ses créatures, comme ceux qui croient que Allâh est un corps au-dessus du Trône ou qui croient qu’Il a des mains, ou qu’Il a tel image ou tel aspect ou qu’Il est une lumière, ou qu’Il est au ciel (fi s-sama), ou qu’Il est dans une des six directions, ou qu’Il est dans un des endroits ou dans tous les endroits , ou qu’Il a rempli les cieux et la terre ou qu’Il s’est incarné dans quelque chose ou dans toute les choses, ou celui qui croit que les créatures seraient une partie de Lui, et tout ceci est de la mécréance claire, que Allâh ta`âlâ nous en préserve, et la cause de cela est l’ignorance de la vérité. »
– L’Imam, Al-`Allamah, `Abdoul-Ghani Ibnou Ismâ`îl An-Naboulouçi Ad-Dimachqi Al-Hanafi est décédé en 1143 de l’Hégire (raHimahoullâh) c’est-à-dire il y a environ 300 ans. C’est un grand savant dans l’école de jurisprudence (madh-hab) de l’Imam Abôu Hanîfah.
– Ici, il confirme que le fait de croire que Allâh serait au-dessus du Trône, ou dans le ciel, ou dans une direction ou bien dans un endroit est de la mécréance claire. Il dit que ces croyances là sont du tachbih, c’est à dire de l’assimilation de Allâh avec Ses créatures.
L’Imam Mâlik dit que l’istiwa de Allâh est sans comment (rapporté par Al-Bayhaqi)
Dans son livre « Al-I`tiqad », le Hafidh Al-Bayhaqi rapporte avec une chaîne de transmission qui remonte jusqu’à Yahya Ibnou Yahya, l’un des élèves de l’Imam Mâlik, qu’il a dit :
« كنا عند مالك بن أنس فجاء رجـل فقال : يا أبا عبد الله (الرَّحْمَنُ عَلَى العَرْشِ اسْتَوَى) كيف استوى ؟ فأطرق مالك رأسه حتى علاه الرحضاء، ثم قال: الاستواء غير مجهول، والكيف غير معقول، والإيمان به واجب، والسؤال عنه بدعة، وما أراك إلاّ مبتدعاً. فأمر به أن يُخرج »
« Nous étions auprès de [l’Imam] Mâlik et c’est alors qu’un homme entra et lui demanda : « Ô Abôu `Abdou l-Lâh [il récita le verset :] « ar-RaHmân `ala `archi istawa » : istawa comment ? (kayf istawa ? )». Mâlik baissa alors la tête et resta ainsi jusqu’à être couvert de sueur. Puis il dit : “L’istiwa est connu [par le fait qu’il est cité dans le qour’ân] (al-istiwa ghayrou majhoul) et le comment n’est pas concevable (wa l-kayfou ghayrou ma`qôul), croire en cela est une obligation et poser la question à ce sujet est une mauvaise innovation (wa s-sou’alou `anhou bid`ah), je ne te considère que comme un mauvais innovateur (wa mâ arâka il-la moubtadi`an)” et il a ordonné qu’on le fasse sortir ».
– L’Imam, le Hafidh Abôu Bakr AHmad Ibnou l-Houçayn Al-Bayhaqi, est né en 384 et il est décédé en 458 de l’hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a presque 1000 ans. Il fait parti des plus grands savants du hadith, et il est de l’école de jurisprudence Châfi`ite.
– L’Imam, le spécialiste de la science du Hadith, le Moujtahid –jurisconsulte–, Mâlik Ibnou Anas est l’un des plus grand savants de notre communauté, il est une référence incontournable pour tous musulman. C’est un Salaf (C’est à dire qu’il a vécu dans les trois premiers siècles de l’Hégire), il est né en 93 et il est décédé en 179 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a environ 1255 ans. Il est l’Imam de l’école (madh-hab) Mâlikite.
– Le comment : c’est ce par quoi on décrit les créatures, c’est-à-dire les dimensions, le début, la fin, la couleur, l’endroit, la direction, la forme, la position assise, la proximité, le mouvement, le déplacement, le changement et tout ce qui fait partie des attributs des créatures. Allâh est exempt de tout cela.
– Ici, l’Imam Mâlik dit clairement que le comment au sujet de l’istiwa de Allâh est inconcevable, c’est-à-dire que c’est un istiwa sans comment (bila kayf). En effet, l’Imam Mâlik n’a pas accepté que l’on demande « comment ? » au sujet de l’istiwa de Allâh. Ceci nous confirme donc que l’istiwa de Allâh n’est pas une position assise, ni un établissement, ni une installation, ni une élévation spatiale ni aucun autres sens qui font partie des attributs des créatures et qui sont concerné par le « comment ».
– L’Imam Mâlik a dit : « l’istiwa n’est pas inconnu » (al-istiwa ghayrou majhoul) c’est-à-dire que l’istiwa est connu car il est rapporté dans le Qour-an, puis il a dit : « le comment n’est pas concevable »(al-kayfou ghayrou ma’qoul) c’est-à-dire que le comment est exclu, impossible à Son sujet, à savoir que l’istiwa dans le sens du comment, c’est-à-dire de l’attitude comme la position assise, n’est pas concevable : la raison ne l’accepte pas puisqu’il fait partie des caractéristiques des créatures. En effet, la position assise n’est valable que pour un être qui a des membres, c’est-à-dire un postérieur et des genoux, gloire à Allâh Qui est exempté de tout cela.
– Cette citation est rapportée avec une chaîne de transmission authentique. Elle a également été citée par le Hafidh Al-Bayhaqi dans son livre « Al-Asma-ou wa s-Sifat ». Le Hafidh Ibnou Hajar Al-`Asqalani l’a rapportée dans son livre « fathou l-bari charh sahih Al-Boukhari », ainsi que le Hafidh Abou Nou`aym dans « Hilyatou l-Awliya », l’Imam Ibnou Abi Zayd Al-Qayrawani dans « Al-Jami` fi s-Sounan » et d’autres.
– Une autre version authentique proche de celle-ci est rapportée avec les termes (wa kayfa `anhou marfou`) c’est-à-dire : « Dire “comment” est exclu à Son sujet ». Cela est rapporté par le Hafidh Al-Bayhaqi dans « Al-Asma’ou wa s-Sifat », par le Hafidh Ibnou Hajar Al-’Asqalani dans son livre « fathou l-bari charh sahih Al-Boukhari », par Adh-Dhahabi dans « Siyari `Alami n-Noubala » et d’autres.
– Quant à la version propagée par les anthropomorphistes, selon laquelle Malik aurait dit « le comment est ignoré » (al-kayfou majhoul), cette version n’est pas vraie ; elle n’a été validée d’aucun des Salaf ; elle n’a pas été confirmée comme étant la parole de Mâlik ni de personne d’autre parmi les Imams. L’Imam Mâlik n’a pas dit « le comment est ignoré » (al-kayfou majhoul). Cette version n’a aucune chaîne de transmission sur laquelle on puisse se baser et elle n’est pas conforme au tawhid. En effet, le fait de dire que le comment est ignoré, cela insinue que Allâh aurait des attributs qui ont un comment (des caractéristiques des créatures), mais que nous ne saurions pas par lesquelles de ces caractéristiques Il serait attribué ; et cela contredit le tawHid.
Autre que les savants sunnites: Ibn Kathir parle de l’istiwa de Allâh
Dans son tafsir, lors de l’explication du verset
{ ثُمَّ اسْتَوَىٰ عَلَى الْعَرْشِ }
(thoumma stawa `ala l-`arch) [Sôurat Al-A`raf / 54], Ibnou Kathir a dit :
وأما قوله تعالى: ﴿ ثُمَّ اسْتَوَىٰ عَلَى الْعَرْشِ ﴾ فللنّاس في هذا المقام مقالات كثيرة جدّا ليس هذا موضع بسطها ، وإنما نسلك في هذا المقام مسلك السلف الصّالح مالك والأوزاعي والثّوري والليث بن سعد والشّافعي وأحمد وإسحاق بن راهويه وغيرهم من أئمة المسلمين قديما وحديثا ، وهو إمرارها كما جاءت من غير تكييف ولا تشبيه ولا تعطيل ، والظّاهر المتبادر إلى أذهان المشبهين منفي عن الله فإنّ الله لا يشبهه شىء من خلقه ﴿ لَيْسَ كَمِثْلِهِ شَيْءٌ ۖ وَهُوَ السَّمِيعُ الْبَصِيرُ ﴾ بل الأمر كما قال الأئمة منهم نعيم بن حماد الخزاعي شيخ البخاري، قال : من شبَّه الله بخلقه كفر، ومن جحد ما وصف الله به نفسه فقد كفر، وليس في ما وصف الله به نفسه و لا رسوله تشبيه ، فمن أثبت لله تعالى ما وردت به الآيات الصّريحة والأخبار الصحيحة على الوجه الذي يليق بجلال الله ونفى عن الله تعالى النقائص فقد سلك سبيل الهدى.
« Les gens ont à ce sujet plusieurs avis, mais ce n’est pas le lieu de les détailler ici. Nous citons ici la voie du Salaf vertueux de Mâlik, de Al-Awza`i, de Ath-Thawri, de Layth Ibnou Ka`b, de Ach-Châfi`i, de AHmad ibnou Hanbal, de IsHaq ibnou Rahawih et d’autres qu’eux parmi les imams musulmans du passé et contemporains et plus récents, à savoir de lire ces versets comme ils sont parvenues. Sans attribuer le comment, ni d’assimilation, ni annulation de ces versets.
Et le sens apparent qui vient à l’esprit des assimilateurs est nié au sujet de Allâh ta`âlâ. Car Allâh n’a pas de ressemblances avec quoi que ce soit de Ses créatures. Rien n’est tel que Lui et Il est Celui qui entend et qui voit. Mais il en est comme l’on dit les imams parmi lesquels Na`im ibnou Hammad al-Khouza`i, le chaykh de Al-Boukhâriyy, qui a dit : « Celui qui assimile Allâh à Ses créatures est un mécréant, et celui qui renie ce que Allâh a cité comme attributs pour Lui-même est mécréant ». Et il n’y a pas, dans les attributs que Allâh a cités comme étant Ses propres attributs ni dans ceux que Son messager a cités, d’assimilation. Celui qui confirme à Allâh ta`âlâ ce qui est parvenu dans les versets explicites et les nouvelles sûres, conformément à ce qui est digne de l’éminence de Allâh ta`âlâ et qui a nié au sujet de Allâh ta`âlâ les défauts, il aura suivi la voie de bonne guidée.»
– Ismâ`îl Ibnou Kathir Ad-Dimachqi est né en 701 et il est décédé en 774 de l’hégire. Il est souvent pris en référence par les gens qui se prétendent à tord Salafis. Il a été élève de Ibnou Taymiyyah durant sa jeunesse, par la suite il l’a contredit sur plusieurs sujet.
– Ici lorsqu’il explique le verset { ثُمَّ اسْتَوَىٰ عَلَى الْعَرْشِ } (thoumma stawa `ala l-`arch) [Sourat Al-A`raf/54], il cite de nombreux savants qui se sont contenté de lire ce verset et ceux qui sont similaires, tels qu’ils sont parvenues dans les textes, tout en exemptant Allah du comment, sans assimiler Allah à Ses créatures et sans annuler ces versets.
– Ensuite, il dit que prendre ce verset et ceux qui sont similaires au sens apparent est la voie des assimilateurs (mouchabbihine). En effet le sens apparent de « istawa » est la position assise, l’établissement, l’installation, l’élévation spatial. Tous ces sens sont à rejeter au sujet de Allâh.
Istawa au sujet de Allâh expliqué par les savants du khalaf (Chaykh As-Soubki Al-Azhari)
Dans son ouvrage « Ithafou l-Kainat bi-bayani s-salaf wa l-khalaf fi l-moutachabbihat », le Chaykh As-Soubki Al-Azhari a rédigé une longue fatwa, dans laquelle il a dit :
« وأما الخلف رحمهم الله تعالى فيقولون في هذه الآيات والأحاديث هي معروفة المعنى ، فمعنى { الرحمن على العرش استوى } استولى بالقهر والتصرف »
« Les gens du Khalaf, que Allâh ta`âlâ leur fasse miséricorde, disent au sujet de ces versets et de ces hadith (il parle ici des versets moutachabihah, c’est à dire non-explicite), que leur sens est connu. Ainsi le sens de
﴿ الرَّحْمَنُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوَى ﴾
[ar-RaHmân `ala l-`archi stawa] est que Allâh domine le Trône par Sa toute-Puissance (Istawla bi l-qahri) et que le Trône est sous Sa destinée.»
Informations utiles :
– L’Imam Abou MouHammad MaHmoud ibnou MouHammad ibnou AHmad Khattab As-Soubki Al-Azhari Al-Mâliki est décédé en 1352 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a plus de 80 ans. Il était l’un des Chaykh de l’Université Islamique Al-Azhar.
– Ici, il dit que les savants du khalaf expliquent l’istiwa de Allâh (comme dans le verset Taha/5) par le sens de la domination par Sa toute-puissance.
– De nos jours, il y a certaines personnes qui n’ont pas appris les bases du tawHid, et qui comprennent de ce verset que Allâh serait établit ou assis ou installé sur le Trône. Ceci est contraire à la croyance des musulmans. Le Chaykh As-Soubki Al-Azhari dit bien que les musulmans du khalaf ont expliqué l’istiwa de Allâh par le sens de ” istawla bi l-qahri” c’est à dire par le fait de dominer par Sa toute-Puissance.
– Concernant Allâh, la signification de “istawla” n’est donc pas :
– Cette fatwa fut validée par une assemblée de savants de l’Université Islamique Al-Azhar, composée du Chaykh MouHammad An-Najdi, le chaykh des maîtres des Châfi`ites ; du Chaykh MouHammad Sabi` Adh-Dhahabi, le Chaykh des maîtres Hanbalites ; du Chaykh Mouhammad al-’Azbi Rizq, l’enseignant des hautes études ; du Chaykh `Abdoul-Hamid ‘Ammar, l’enseignant des hautes études ; du Chaykh `Aliyy An-Nahrawi, l’enseignant des hautes études ; le Chaykh Dousouqi `Abdou l-lâh Al-’Arabi, du comité des grands savants ; du Chaykh `Ali Mahfoudh, l’enseignant dans les spécialités de Al-Azhar ; du Chaykh Ibrahim `Ayyarah Ad-Daljamouni, l’enseignant dans la section spécialisation de Al-Azhar ; le Chaykh MouHammad ‘Alyan, grand savant de Al-Azhar ; du Chaykh AHmad Makki, l’enseignant dans la section des spécialisations de Al-Azhar ; et du Chaykh Mouhammad Houcayn Himdan.
Le Chaykh As-Soubki Al-Azhari répond aux égarés qui interprètent mal certains versets du Qour’ân
Dans son ouvrage « Ithafou l-Ka’inat bi-bayani s-salaf wa l-khalaf fi l-moutachabbihat » le Chaykh As-Soubki Al-Azhari a rédigé une longue fatwa, dans laquelle il réplique aux égarés qui utilisent le verset « ar-raHman `ala-l `arch istawa » et le verset « A-amintoum man fi s-sama » pour tenter d’appuyer leur mauvaise croyance que Allâh serait dans un endroit ou une direction, ou qu’il serait assis sur le Trône. Il a dit :
« واستدلاله على زعمه الباطل بهاتين الآيتين ونحوهما أن الله عز وجل يحل في عرشه أو يجلس عليه أو يحل في سماء أو نحو ذلك مما تزعمه تلك الشرذمة ، مع أن كلام الله غير مخلوق وهو من صفات الله تعالى القديمة الموجودة قبل وجود العرش والسماوات ، فالله تعالى موصوف بأنه استوى على العرش قبل وجود العرش ، وهل كان جالسا ـ على زعمهم ـ على العرش المعدوم قبل وجوده ؟؟!! وهل جل جلاله في السماء قبل خلق السماء ؟؟!! هذا مما لا يتوهمه عاقل ، وهل العقل يصدق بحلول القديم في شيء من الحوادث ؟؟!! فإنا لله وإنا إليه راجعون ، وعلى الجملة فهذا القائل المجازف وأمثاله قد ادعوا ما لا يقبل الثبوت لا عقلا ولا نقلا ، وقد كفروا وهم يحسبون أنهم يحسنون صنعا ، والطامة الكبرى التي نـزلت بهؤلاء دعواهم أنهم ( سلفيون ) !!! ، وهم عن سبيل الحق زائغون ، وعلى خيار المسلمين يعيبون ، فلا حول ولا قوة إلا بالله العلي العظيم »
« Prétendre argumenter sur la base ces deux versets (âyah) est infondé. Comment quelqu’un de raisonnable comprendrait-il de ces deux versets (âyah) et de ceux qui sont du même ordre, que Allâh `azza wa jall serait assis sur le Trône, ou s’assoirait dessus, ou qu’Il serait dans le ciel ou ce qui est du même ordre que ce que prétend ce groupuscule alors que la parole de Allâh n’est pas créée, qu’elle est l’un des attributs de Allâh ta`âlâ exempt de début ?
Allâh existe avant l’existence du Trône et des cieux. Allâh ta`âlâ a pour attribut l’Istiwa `ala l-`arch avant l’existence du Trône. Selon eux, aurait-Il été assis sur le Trône qui n’existait avant d’exister ? Allâh jalla jalalouh aurait-Il été dans le ciel avant la création des cieux ? Quelqu’un de raisonnable ne conçoit pas cela. Est-ce que la raison va croire que Celui Qui est exempt de début S’incarnerait dans quelque chose qui entre en existence ? Certes nous appartenons à Allâh et nous reviendrons à Son jugement.
En résumé, si quelqu’un tient ces propos, lui et ses semblables qui n’acceptent aucune confirmation, ni par la raison ni par les textes transmis, ils sont devenus mécréants alors qu’ils pensent être en train de bien faire. Ce qui est catastrophique c’est qu’ils prétendent être des Salafis (attaché à la voie du Salaf), alors que ce sont des gens qui ont dévié de la voie de la vérité en blâmant les meilleurs des musulmans (les Salaf). Wa lâ Hawla wa lâ qouwwata ila bi l-lâh al-`Aliyy al-`ADHim. »
Informations utiles :
– L’Imam Abou MouHammad MaHmoud ibnou MouHammad ibnou AHmad Khattab As-Soubki Al-Azhari Al-Maliki est décédé en 1352 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a plus de 80 ans. Il était l’un des Chaykh de l’Université Islamique Al-Azhar.
– Ici il dit que le verset « ar-raHman `ala-l `arch istawa » [Sourat Taha/5] et le verset « A’amintoum man fi s-sama » [Sourat Al-Moulk /16 et 17], ne sont en aucun cas des arguments pour attribuer à Allah l’endroit, la direction ou encore le fait d’être sur le Trône.
– De plus, il met en garde contre un groupuscule d’égarés qui prétendent être “salafi” alors qu’ils ont une croyance contraire à l’Islam. Ce groupe anthropomorphiste, qui assimile Allâh à Ses créatures, et qui se cache sous l’appellation trompeuse de “salafi” est toujours présent à notre époque et utilise les mêmes arguments. Ils sont également connu sous l’appellation de “wahhabite”.
– Il dit clairement qu’une telle croyance constitue de la mécréance, et il répète cela à plusieurs reprises dans sa fatwa.
– Cette fatwa fut validée par une assemblée de savants de l’Université Islamique Al-Azhar, composée du Chaykh MouHammad An-Najdi, le chaykh des maîtres des Châfi`ites ; du Chaykh MouHammad Sabi` Adh-Dhahabi, le Chaykh des maîtres Hanbalites ; du Chaykh MouHammad al-`Azbi Rizq, l’enseignant des hautes études ; du Chaykh `Abdoul-Hamid `Ammar, l’enseignant des hautes études ; du Chaykh `Aliyy An-Nahrawi, l’enseignant des hautes études ; le Chaykh Dousouqi `Abdou l-Lâh Al-`Arabi, du comité des grands savants ; du Chaykh `Ali Mahfoudh, l’enseignant dans les spécialités de Al-Azhar ; du Chaykh Ibrâhîm `Ayyarah Ad-Daljamouni, l’enseignant dans la section spécialisation de Al-Azhar ; le Chaykh MouHammad `Alyan, grand savant de Al-Azhar ; du Chaykh AHmad Makki, l’enseignant dans la section des spécialisations de Al-Azhar ; et du Chaykh MouHammad Houcayn Himdan.
Le loughawi Az-Zajjaj (du salaf) interprète istawa par dominer par Sa toute-puissance (istawla) [rapporté par An-Naçafi]
Dans son célèbre tafsir (exégèse du Qour’ân), lors de l’explication du verset
﴿ الرَّحْمَنُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوَى ﴾
« Ar-Rahman `ala l-`arch istawa » (sôurat Taha / 5), l’Imam An-Naçafi a dit :
« La signification de “ istawa ” est “ dominer par Sa toute-puissance ” (istawla) selon Az-Zajjaj »
Informations utiles :
– L’Imam, l’exégète (Moufassir) `Abdou l-Lâh Ibnou AHmad An-Naçafi, est décédé en 710 de l’Hégire, certains ayant dit en 701 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a plus de 730 ans. Il suivait l’école de jurisprudence (madh-hab) de l’Imam Abôu Hanîfah. Son exégèse du Qour’ân (tafsir) est une référence en la matière chez l’ensemble des Sunnites.
– L’Imam, l’exégète (Moufassir), le Spécialiste de la langue Arabe (Loughawi), le Grammairien (Nahwi) Abou Is-haq Ibrahim Ibnou Mouhammad Ibnou s-Sourri Az-Zajjaj Al-Baghdadi, est l’un des linguistes les plus connus, il faisait partie des gens du Salaf, il est né en 241 et il est décédé en 311 de l’Hégire (rahimahou l-Lah) c’est-à-dire il y a plus de 1120 ans. Il est souvent cité comme référence par les exégètes (moufassiroun). Adh-Dhahabi a dit a son sujet : ‘Il est le grammairien (Nahwi) de son époque”
– Ici, il dit que la signification de “ istawa ” dans le verset « Ar-RaHmân `ala l-`arch istawa » est « dominer par Sa toute-puissance» (istawla). Nous rappelons que Az-Zajjaj est non seulement un Salaf, mais il est également un des plus grands spécialistes de la langue Arabe (loughawi).
– Concernant Allâh, la signification de “istawla” n’est donc pas :
– Le chaykh Az-Zajjaj rapporte lui-même l’interprétation par “istawla” dans son livre “Ma`ani l-Qour’ân”.
– De nombreux autres savants ont avancé l’interprétation par “istawla” concernant ce verset, tels que At-Tabarani, As-Samarqandi ou encore Al-`Izz Ibnou `Abdi s-Salam.
L’Imam Al-Ach`ari dit que Allâh existe de toute éternité sans endroit.
Le Hafidh Ibnou ‘Açakir dans son livre « Tabyinou Kadhibi l-Mouftari» (page 150) cite la voie de l’Imam Al-Ach’ari :
Informations utiles :
– L’imam, le Hafidh Ibnou `Açakir (Abou l-Qaçim `Ali Ibnou Hassan Ibnou Hibatoullah Ad-Dimachqi ) est né en 499 et il est décédé en 571 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) soit il y a plus de 850 ans. C’était un grand savant du Hadîth, et il était de l’école de jurisprudence Châfi`ite.
– Le titre de son livre signifie « l’Élucidation du Mensonge du Calomniateur »; il l’a écrit pour défendre l’Imâm Al-Ach`ari des mensonges de ceux qui l’avaient calomnié.
– Ici, après avoir cité la mauvaise croyance de certains groupes égarés, il explique la croyance de l’imam Al-Ach`ari sur ce point, qui est que Allah est sans endroit de toute éternité et qu’Il n’a pas besoin du Trône et du Piédestal.
– L’Imam Abou l-Haçan Al-Ach’ari est un savant du salaf (C’est à dire ayant vécu dans les trois premiers siècles de l’hégire) il est né en 260 (certains ont dit 270) et il est décédé en 324 de l’Hégire (d’autre ont dit 330 ou 333) rahimahou l-Lah. Un très grand nombre de savants ont fait son éloge et le considèrent comme l’un des plus grands défenseurs de la croyance de Ahlou s-sounnah wa-l jama’ah.
L’Imam Al-Qourtoubi explique le verset de l’istiwa.
Dans son célèbre tafsir, lors de l’explication de la Ayah 29 de Sôurat Al-Baqarah, qui est le premier verset de l’istiwa dans le Qour’an (tome 1 page 254 de cette édition), l’Imam Al-Qourtoubi a dit :
« Les gens sont, au sujet de ce verset et de ceux qui sont du même type, en trois groupes :
Certains ont dit : « nous les lisons, et nous y croyons sans en faire l’exégèse » , et c’est ce qu’ont choisi la plupart des imams, et il en est tel qu’il a été rapporté de [l’imam] Malik, raHimahou l-Lâh, qu’un homme l’avait interrogé au sujet du verset « ar-Rahman ‘ala l-’archi istawa » et qu’il a dit « L’istawa est connu [par le fait que cela est cité dans le Qour’ân], et le comment n’est pas concevable, et la croyance en cela est obligatoire et questionner à ce sujet est une [mauvaise] innovation et je vois que tu es quelqu’un de mauvais!» Et il l’a fait sortir.
Certains autres ont dit : « nous les lisons et nous les expliquons selon ce qui est apparent dans la langue ». Et ceci est la parole des anthropomorphistes (mouchabbihah, ceux qui font ressembler Dieu aux créatures).
Et d’autres ont dit : « Nous les lisons et nous les interprétons et nous interdisons le fait de les prendre selon le sens apparent. »
[Puis l’Imam Al-Qourtoubi continu en citant certaines interprétations…]
Informations utiles :
– Le Moufassir –exégète– MouHammad Ibnou AHmad Al-Ansari Al-Qourtoubi est décédé en 671 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a plus de 760 ans. Il est du madh-hab (Ecole de jurisprudence) de l’Imam Malik. Son tafsir « Al-Jami`ou li Ahkami l-Qour’ân » est une référence incontournable.
– Cette citation est très importante car l’Imam Al-Qourtoubi indique les différentes voies utilisés par les gens de science fasse à ce verset et ceux du même type, c’est-à-dire les versets équivoques (Moutachabihat) : l’une d’elle est de lire le verset (ou le hadith) tel qu’il apparaît dans le texte sans en faire l’exégèse et d’y croire sans attribuer de comment (kayf) à Allâh. L’autre voie est le fait d’interpréter le texte (verset ou hadith) par un sens autre que le sens apparent.
– Et L’imam Al-Qourtoubi précise que le fait de prendre ce verset et ceux de ce type selon le sens apparent est la voie des anthropomorphistes (mouchabbihah). Le sens apparent du terme istiwa est : le fait de s’asseoir, de s’installer ou de s’établir. Il n’est pas valable d’attribuer cela à Allâh.
– Il cite, également, la précieuse parole de l’Imam Mâlik lorsqu’il a été interrogé sur la ayah « ar-Rahman `ala l-’archi istawa » et qu’il a répondu qu’il est un devoir d’y croire et que le comment est inconcevable au sujet de Allâh, c’est-à-dire que l’istawa de Allâh est sans comment. Cette parole est également rapporté avec une chaîne de transmission authentique par l’Imam Al-Bayhaqi dans son livre « Al-Asma-ou wa s-Sifat ».
– Le comment : c’est ce par quoi on décrit les créatures, c’est-à-dire les dimensions, le début, la fin, la couleur, l’endroit, la direction, la forme, la position assise, la proximité, le mouvement, le déplacement, le changement et tout ce qui fait partie des attributs des créatures. Allâh est exempt de tout cela.
Voir : Les Règles d’Interprétations du Qour’ân et du Hadîth. Exégèse Correcte du Coran
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
« ولانقول إن العرش له (أي لله) قرارٌ ولامكانٌ، لأن الله تعالى كان ولا مكان ، فلـما خلق الـمكان لـم يتغيّر عما كان »
« Nous ne disons pas que le Trône est un lieu d’établissement ou un endroit pour Allâh car Allâh ta`âlâ existe de toute éternité alors qu’il n’y a pas d’endroit de toute éternité. Lorsque les endroits ont été créés par Lui, Il n’a pas changé par rapport à ce qu’Il est de toute éternité »
Informations utiles :
– L’Imam, le Qadi Abôu Bakr MouHammad Al-Baqillani Al-Mâliki est né en 338 et il est décédé en 403 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a environ 1030 ans. Il était l’un des plus grands savants du madh-hab (Ecole de jurisprudence) Malikite durant son époque et un grand défenseur de la croyance de Ahlou s-Sounnah. Certains l’ont désigné comme le moujaddid du 4ème siècle de l’Hégire (c’est-à-dire celui qui revitalise la science de la religion)
– Le titre entier du livre est « Al-InSâf fîmâ yajibou ‘i`tiqâdouhou wa lâ yajouzou l-Jahlou bih »
– Ici, il dit que le Trône (al-`Arch) n’est pas un lieu d’établissement ou un endroit pour Allâh, contrairement à ce que prétendent les assimilateurs (mouchabbihah).
Le QaDî Ibn Rouchd Al-Jadd dit que Allâh n’est pas installé sur le trône et qu’Il est sans endroit.
Dans son livre «Al-Madkhal» (Tome 2 page 149 de cette édition) le Chaykh Ibnou l-Hajj Al-Mâliki rapporte que le QâDî Ibnou Rouchd Al-Jadd a dit :
« وإضافته – أي العرش – إلى الله تعالى إنَّما هو بمعنى التشريف له كما يقال : بيتُ الله وحرمه ، لا أنه محلٌّ له وموضع لاستقراره إذ ليس – الله – في مكان ، فقد كان قبل أن يَخْلُقَ الـمكان»
« Le fait que Allâh ta`âlâ s’attribut le Trône signifie l’attribution d’honneur, tout comme on dit : Baytou l-Lah (la Maison honorée de Allah) ou Haramouh (Son enceinte sacrée) sans qu’Il soit installé dedans ou que ce soit un endroit pour son établissement car Allâh n’est pas dans un endroit, Il existe avant de créer les endroits ».
Informations utiles :
– Le QâDî, le Chaykh Abou l-Walid MouHammad Ibnou AHmad, Qadi l-Jama`ah à Qourtoubah –Cordoue– connu sous le nom de Ibnou Rouchd Al-Jadd (le grand-père), est né en 450 et il est décédé en 520 de l’Hégire (rahimahou l-Lah) c’est-à-dire il y a plus de 910 ans. Il était un grand savant dans le Madh-hab (Ecole de jurisprudence) Mâlikite et il fut notamment l’un des Chaykh du Qadi `Iyad.
– Il ne faut pas le confondre avec son petit fils Ibnou Rouchd (connu sous le nom de Averroès) le philosophe qui est mort en 595 de l’Hégire.
– Le Chaykh Abou `Abdoul-Lâh MouHammad Ibnou MouHammad Al-`Abdari plus connu sous le nom de Ibnou l-Hajj Al-Maghribi Al-Mâliki est décédé en 737 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a environ 700 ans.
– Cette citation est également rapportée par le Hafidh Ibnou Hajar Al-’Asqalani dans son livre « FatHou l-Bâri ».
L’Imam Abôu Hanîfah (salaf) explique l’istiwa de Allâh, et exclu le sens de l’établissement et de la position assise.
L’Imam Abôu Hanîfah a dit dans son livre « Al-Wasiyyah » :
« نُقِرُّ بأنَّ اللهَ تعالى على العرشِ استوى من غيرِ أن يكونَ له حاجةٌ إليه واستقرار عليه وهو الحافظُ للعرش وغيرِ العرش منْ غيرِ احتياج، فلو كان محتاجا لما قَدَرَ على إيجادِ العالم وتدبيرِه كالمخلوق ولو كان محتاجا إلى الجلوس والقرار فقبل خلقِ العرشِ أين كان الله، تعالى الله عن ذلك علوًا كبير»
« Nous reconnaissons [tout comme il a été rapporté dans le Qour’ân] que Allâh ta`âlâ «`ala l-`arch (le Trône) istawa» sans qu’Il ait besoin du Trône et sans qu’Il soit établi dessus et Il est Celui Qui préserve le Trône et autre que le Trône sans en avoir besoin car s’Il avait un quelconque besoin, Il ne serait pas tout puissant à faire exister le monde et à lui prédestiner tout ce qui lui arrive, Il serait comme les créatures. Et s’Il avait le besoin de s’asseoir (joulous) et de s’établir (qarar), alors avant de créer le Trône, où donc aurait-Il été ? Allah est exempt de cela »
– L’Imam, le Moujtahid Abôu Hanîfah an-Nou`man Ibnou Thabit, est l’un des savants du Salaf les plus réputés. Il est né en 80 et il est décédé en 150 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh). C’est-à-dire il y a plus de 1280 ans. Il est l’Imam de l’école Hanafite et il a eu l’honneur de rencontrer des compagnons du Messager de Allâh (Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam).
– Son livre « Al-Wasiyyah » est un livre qu’il a écrit sur la croyance.
– Ici, l’Imam Abôu Hanîfah, comme cela était courant chez les salafs, n’a pas donné de sens précis à l’Istiwa de Allâh. Cependant il a exclu le sens de l’établissement et de la position assise.
– L’édition du scan ci-dessus est tiré d’un commentaire du livre « Al-Wasiyyah » réalisé par Abou l-Layth As-Samarqandi (m.378H). Cette parole est également citée par le Chaykh Moulla `Ali Al-Qari dans son commentaire du livre « al-Fiqhou l-Akbar » au sujet de la parole de l’imam Abôu Hanîfah : « Son yad est un attribut qui est sans comment. »
L’Imam An-Naboulouçi déclare mécréant ceux qui attribuent l’endroit ou la direction à Allâh
Dans son livre « Al-FatHou r-Rabbaniyy wa l-Faydou r-RaHmaniyy », l’Imam `Abdou l-Ghani An-Naboulouçi a dit :
« وأما التشبيه: فهو الاعقاد أن الله تعالى يشبه شيئا من خلقه، كالذين يعتقدون أن الله تعالى جسم فوق العرش، أو يعتقدون أن له يدين بمعنى الجارحتين، وأن له الصورة الفلانية أو على الكيفية الفلانية، أو أنه نور يتصوره العقل، أو أنه في السماء أو في جهة من الجهات الست، أو أنه في مكان من الاماكن، او في جميع الأماكن، أو أنه ملأ السموات والأرض، أو أن له حلول في شىء من الأشياء، أو في جميع الأشياء، أو أنه متحد بشىء من الاشياء، أو في جميع الأشياء، أو أن الأشياء منحلة منه، أو شيئا منها. وجميع ذلك كفر صريح والعياذ بالله تعالى، وسببه الجهل بمعرفة الامر غلى ما هو عليه »
« Quant à l’assimilation (tachbih) c’est de croire que Allâh ta`âlâ ressemble à l’une de Ses créatures, comme ceux qui croient que Allâh est un corps au-dessus du Trône ou qui croient qu’Il a des mains, ou qu’Il a tel image ou tel aspect ou qu’Il est une lumière, ou qu’Il est au ciel (fi s-sama), ou qu’Il est dans une des six directions, ou qu’Il est dans un des endroits ou dans tous les endroits , ou qu’Il a rempli les cieux et la terre ou qu’Il s’est incarné dans quelque chose ou dans toute les choses, ou celui qui croit que les créatures seraient une partie de Lui, et tout ceci est de la mécréance claire, que Allâh ta`âlâ nous en préserve, et la cause de cela est l’ignorance de la vérité. »
– L’Imam, Al-`Allamah, `Abdoul-Ghani Ibnou Ismâ`îl An-Naboulouçi Ad-Dimachqi Al-Hanafi est décédé en 1143 de l’Hégire (raHimahoullâh) c’est-à-dire il y a environ 300 ans. C’est un grand savant dans l’école de jurisprudence (madh-hab) de l’Imam Abôu Hanîfah.
– Ici, il confirme que le fait de croire que Allâh serait au-dessus du Trône, ou dans le ciel, ou dans une direction ou bien dans un endroit est de la mécréance claire. Il dit que ces croyances là sont du tachbih, c’est à dire de l’assimilation de Allâh avec Ses créatures.
L’Imam Mâlik dit que l’istiwa de Allâh est sans comment (rapporté par Al-Bayhaqi)
Dans son livre « Al-I`tiqad », le Hafidh Al-Bayhaqi rapporte avec une chaîne de transmission qui remonte jusqu’à Yahya Ibnou Yahya, l’un des élèves de l’Imam Mâlik, qu’il a dit :
« كنا عند مالك بن أنس فجاء رجـل فقال : يا أبا عبد الله (الرَّحْمَنُ عَلَى العَرْشِ اسْتَوَى) كيف استوى ؟ فأطرق مالك رأسه حتى علاه الرحضاء، ثم قال: الاستواء غير مجهول، والكيف غير معقول، والإيمان به واجب، والسؤال عنه بدعة، وما أراك إلاّ مبتدعاً. فأمر به أن يُخرج »
« Nous étions auprès de [l’Imam] Mâlik et c’est alors qu’un homme entra et lui demanda : « Ô Abôu `Abdou l-Lâh [il récita le verset :] « ar-RaHmân `ala `archi istawa » : istawa comment ? (kayf istawa ? )». Mâlik baissa alors la tête et resta ainsi jusqu’à être couvert de sueur. Puis il dit : “L’istiwa est connu [par le fait qu’il est cité dans le qour’ân] (al-istiwa ghayrou majhoul) et le comment n’est pas concevable (wa l-kayfou ghayrou ma`qôul), croire en cela est une obligation et poser la question à ce sujet est une mauvaise innovation (wa s-sou’alou `anhou bid`ah), je ne te considère que comme un mauvais innovateur (wa mâ arâka il-la moubtadi`an)” et il a ordonné qu’on le fasse sortir ».
– L’Imam, le Hafidh Abôu Bakr AHmad Ibnou l-Houçayn Al-Bayhaqi, est né en 384 et il est décédé en 458 de l’hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a presque 1000 ans. Il fait parti des plus grands savants du hadith, et il est de l’école de jurisprudence Châfi`ite.
– L’Imam, le spécialiste de la science du Hadith, le Moujtahid –jurisconsulte–, Mâlik Ibnou Anas est l’un des plus grand savants de notre communauté, il est une référence incontournable pour tous musulman. C’est un Salaf (C’est à dire qu’il a vécu dans les trois premiers siècles de l’Hégire), il est né en 93 et il est décédé en 179 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a environ 1255 ans. Il est l’Imam de l’école (madh-hab) Mâlikite.
– Le comment : c’est ce par quoi on décrit les créatures, c’est-à-dire les dimensions, le début, la fin, la couleur, l’endroit, la direction, la forme, la position assise, la proximité, le mouvement, le déplacement, le changement et tout ce qui fait partie des attributs des créatures. Allâh est exempt de tout cela.
– Ici, l’Imam Mâlik dit clairement que le comment au sujet de l’istiwa de Allâh est inconcevable, c’est-à-dire que c’est un istiwa sans comment (bila kayf). En effet, l’Imam Mâlik n’a pas accepté que l’on demande « comment ? » au sujet de l’istiwa de Allâh. Ceci nous confirme donc que l’istiwa de Allâh n’est pas une position assise, ni un établissement, ni une installation, ni une élévation spatiale ni aucun autres sens qui font partie des attributs des créatures et qui sont concerné par le « comment ».
– L’Imam Mâlik a dit : « l’istiwa n’est pas inconnu » (al-istiwa ghayrou majhoul) c’est-à-dire que l’istiwa est connu car il est rapporté dans le Qour-an, puis il a dit : « le comment n’est pas concevable »(al-kayfou ghayrou ma’qoul) c’est-à-dire que le comment est exclu, impossible à Son sujet, à savoir que l’istiwa dans le sens du comment, c’est-à-dire de l’attitude comme la position assise, n’est pas concevable : la raison ne l’accepte pas puisqu’il fait partie des caractéristiques des créatures. En effet, la position assise n’est valable que pour un être qui a des membres, c’est-à-dire un postérieur et des genoux, gloire à Allâh Qui est exempté de tout cela.
– Cette citation est rapportée avec une chaîne de transmission authentique. Elle a également été citée par le Hafidh Al-Bayhaqi dans son livre « Al-Asma-ou wa s-Sifat ». Le Hafidh Ibnou Hajar Al-`Asqalani l’a rapportée dans son livre « fathou l-bari charh sahih Al-Boukhari », ainsi que le Hafidh Abou Nou`aym dans « Hilyatou l-Awliya », l’Imam Ibnou Abi Zayd Al-Qayrawani dans « Al-Jami` fi s-Sounan » et d’autres.
– Une autre version authentique proche de celle-ci est rapportée avec les termes (wa kayfa `anhou marfou`) c’est-à-dire : « Dire “comment” est exclu à Son sujet ». Cela est rapporté par le Hafidh Al-Bayhaqi dans « Al-Asma’ou wa s-Sifat », par le Hafidh Ibnou Hajar Al-’Asqalani dans son livre « fathou l-bari charh sahih Al-Boukhari », par Adh-Dhahabi dans « Siyari `Alami n-Noubala » et d’autres.
– Quant à la version propagée par les anthropomorphistes, selon laquelle Malik aurait dit « le comment est ignoré » (al-kayfou majhoul), cette version n’est pas vraie ; elle n’a été validée d’aucun des Salaf ; elle n’a pas été confirmée comme étant la parole de Mâlik ni de personne d’autre parmi les Imams. L’Imam Mâlik n’a pas dit « le comment est ignoré » (al-kayfou majhoul). Cette version n’a aucune chaîne de transmission sur laquelle on puisse se baser et elle n’est pas conforme au tawhid. En effet, le fait de dire que le comment est ignoré, cela insinue que Allâh aurait des attributs qui ont un comment (des caractéristiques des créatures), mais que nous ne saurions pas par lesquelles de ces caractéristiques Il serait attribué ; et cela contredit le tawHid.
Autre que les savants sunnites: Ibn Kathir parle de l’istiwa de Allâh
Dans son tafsir, lors de l’explication du verset
{ ثُمَّ اسْتَوَىٰ عَلَى الْعَرْشِ }
(thoumma stawa `ala l-`arch) [Sôurat Al-A`raf / 54], Ibnou Kathir a dit :
وأما قوله تعالى: ﴿ ثُمَّ اسْتَوَىٰ عَلَى الْعَرْشِ ﴾ فللنّاس في هذا المقام مقالات كثيرة جدّا ليس هذا موضع بسطها ، وإنما نسلك في هذا المقام مسلك السلف الصّالح مالك والأوزاعي والثّوري والليث بن سعد والشّافعي وأحمد وإسحاق بن راهويه وغيرهم من أئمة المسلمين قديما وحديثا ، وهو إمرارها كما جاءت من غير تكييف ولا تشبيه ولا تعطيل ، والظّاهر المتبادر إلى أذهان المشبهين منفي عن الله فإنّ الله لا يشبهه شىء من خلقه ﴿ لَيْسَ كَمِثْلِهِ شَيْءٌ ۖ وَهُوَ السَّمِيعُ الْبَصِيرُ ﴾ بل الأمر كما قال الأئمة منهم نعيم بن حماد الخزاعي شيخ البخاري، قال : من شبَّه الله بخلقه كفر، ومن جحد ما وصف الله به نفسه فقد كفر، وليس في ما وصف الله به نفسه و لا رسوله تشبيه ، فمن أثبت لله تعالى ما وردت به الآيات الصّريحة والأخبار الصحيحة على الوجه الذي يليق بجلال الله ونفى عن الله تعالى النقائص فقد سلك سبيل الهدى.
« Les gens ont à ce sujet plusieurs avis, mais ce n’est pas le lieu de les détailler ici. Nous citons ici la voie du Salaf vertueux de Mâlik, de Al-Awza`i, de Ath-Thawri, de Layth Ibnou Ka`b, de Ach-Châfi`i, de AHmad ibnou Hanbal, de IsHaq ibnou Rahawih et d’autres qu’eux parmi les imams musulmans du passé et contemporains et plus récents, à savoir de lire ces versets comme ils sont parvenues. Sans attribuer le comment, ni d’assimilation, ni annulation de ces versets.
Et le sens apparent qui vient à l’esprit des assimilateurs est nié au sujet de Allâh ta`âlâ. Car Allâh n’a pas de ressemblances avec quoi que ce soit de Ses créatures. Rien n’est tel que Lui et Il est Celui qui entend et qui voit. Mais il en est comme l’on dit les imams parmi lesquels Na`im ibnou Hammad al-Khouza`i, le chaykh de Al-Boukhâriyy, qui a dit : « Celui qui assimile Allâh à Ses créatures est un mécréant, et celui qui renie ce que Allâh a cité comme attributs pour Lui-même est mécréant ». Et il n’y a pas, dans les attributs que Allâh a cités comme étant Ses propres attributs ni dans ceux que Son messager a cités, d’assimilation. Celui qui confirme à Allâh ta`âlâ ce qui est parvenu dans les versets explicites et les nouvelles sûres, conformément à ce qui est digne de l’éminence de Allâh ta`âlâ et qui a nié au sujet de Allâh ta`âlâ les défauts, il aura suivi la voie de bonne guidée.»
– Ismâ`îl Ibnou Kathir Ad-Dimachqi est né en 701 et il est décédé en 774 de l’hégire. Il est souvent pris en référence par les gens qui se prétendent à tord Salafis. Il a été élève de Ibnou Taymiyyah durant sa jeunesse, par la suite il l’a contredit sur plusieurs sujet.
– Ici lorsqu’il explique le verset { ثُمَّ اسْتَوَىٰ عَلَى الْعَرْشِ } (thoumma stawa `ala l-`arch) [Sourat Al-A`raf/54], il cite de nombreux savants qui se sont contenté de lire ce verset et ceux qui sont similaires, tels qu’ils sont parvenues dans les textes, tout en exemptant Allah du comment, sans assimiler Allah à Ses créatures et sans annuler ces versets.
– Ensuite, il dit que prendre ce verset et ceux qui sont similaires au sens apparent est la voie des assimilateurs (mouchabbihine). En effet le sens apparent de « istawa » est la position assise, l’établissement, l’installation, l’élévation spatial. Tous ces sens sont à rejeter au sujet de Allâh.
Istawa au sujet de Allâh expliqué par les savants du khalaf (Chaykh As-Soubki Al-Azhari)
Dans son ouvrage « Ithafou l-Kainat bi-bayani s-salaf wa l-khalaf fi l-moutachabbihat », le Chaykh As-Soubki Al-Azhari a rédigé une longue fatwa, dans laquelle il a dit :
« وأما الخلف رحمهم الله تعالى فيقولون في هذه الآيات والأحاديث هي معروفة المعنى ، فمعنى { الرحمن على العرش استوى } استولى بالقهر والتصرف »
« Les gens du Khalaf, que Allâh ta`âlâ leur fasse miséricorde, disent au sujet de ces versets et de ces hadith (il parle ici des versets moutachabihah, c’est à dire non-explicite), que leur sens est connu. Ainsi le sens de
﴿ الرَّحْمَنُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوَى ﴾
[ar-RaHmân `ala l-`archi stawa] est que Allâh domine le Trône par Sa toute-Puissance (Istawla bi l-qahri) et que le Trône est sous Sa destinée.»
Informations utiles :
– L’Imam Abou MouHammad MaHmoud ibnou MouHammad ibnou AHmad Khattab As-Soubki Al-Azhari Al-Mâliki est décédé en 1352 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a plus de 80 ans. Il était l’un des Chaykh de l’Université Islamique Al-Azhar.
– Ici, il dit que les savants du khalaf expliquent l’istiwa de Allâh (comme dans le verset Taha/5) par le sens de la domination par Sa toute-puissance.
– De nos jours, il y a certaines personnes qui n’ont pas appris les bases du tawHid, et qui comprennent de ce verset que Allâh serait établit ou assis ou installé sur le Trône. Ceci est contraire à la croyance des musulmans. Le Chaykh As-Soubki Al-Azhari dit bien que les musulmans du khalaf ont expliqué l’istiwa de Allâh par le sens de ” istawla bi l-qahri” c’est à dire par le fait de dominer par Sa toute-Puissance.
– Concernant Allâh, la signification de “istawla” n’est donc pas :
- de vaincre après avoir combattu, ce qui impliquerait un changement, et le changement est impossible au sujet de Allâh `azza wa jall.
- ni de dominer physiquement par l’élévation de la position, ce qui impliquerait un endroit et une direction, ce qui est également impossible au sujet de Allâh ta`âlâ.
– Cette fatwa fut validée par une assemblée de savants de l’Université Islamique Al-Azhar, composée du Chaykh MouHammad An-Najdi, le chaykh des maîtres des Châfi`ites ; du Chaykh MouHammad Sabi` Adh-Dhahabi, le Chaykh des maîtres Hanbalites ; du Chaykh Mouhammad al-’Azbi Rizq, l’enseignant des hautes études ; du Chaykh `Abdoul-Hamid ‘Ammar, l’enseignant des hautes études ; du Chaykh `Aliyy An-Nahrawi, l’enseignant des hautes études ; le Chaykh Dousouqi `Abdou l-lâh Al-’Arabi, du comité des grands savants ; du Chaykh `Ali Mahfoudh, l’enseignant dans les spécialités de Al-Azhar ; du Chaykh Ibrahim `Ayyarah Ad-Daljamouni, l’enseignant dans la section spécialisation de Al-Azhar ; le Chaykh MouHammad ‘Alyan, grand savant de Al-Azhar ; du Chaykh AHmad Makki, l’enseignant dans la section des spécialisations de Al-Azhar ; et du Chaykh Mouhammad Houcayn Himdan.
Le Chaykh As-Soubki Al-Azhari répond aux égarés qui interprètent mal certains versets du Qour’ân
Dans son ouvrage « Ithafou l-Ka’inat bi-bayani s-salaf wa l-khalaf fi l-moutachabbihat » le Chaykh As-Soubki Al-Azhari a rédigé une longue fatwa, dans laquelle il réplique aux égarés qui utilisent le verset « ar-raHman `ala-l `arch istawa » et le verset « A-amintoum man fi s-sama » pour tenter d’appuyer leur mauvaise croyance que Allâh serait dans un endroit ou une direction, ou qu’il serait assis sur le Trône. Il a dit :
« واستدلاله على زعمه الباطل بهاتين الآيتين ونحوهما أن الله عز وجل يحل في عرشه أو يجلس عليه أو يحل في سماء أو نحو ذلك مما تزعمه تلك الشرذمة ، مع أن كلام الله غير مخلوق وهو من صفات الله تعالى القديمة الموجودة قبل وجود العرش والسماوات ، فالله تعالى موصوف بأنه استوى على العرش قبل وجود العرش ، وهل كان جالسا ـ على زعمهم ـ على العرش المعدوم قبل وجوده ؟؟!! وهل جل جلاله في السماء قبل خلق السماء ؟؟!! هذا مما لا يتوهمه عاقل ، وهل العقل يصدق بحلول القديم في شيء من الحوادث ؟؟!! فإنا لله وإنا إليه راجعون ، وعلى الجملة فهذا القائل المجازف وأمثاله قد ادعوا ما لا يقبل الثبوت لا عقلا ولا نقلا ، وقد كفروا وهم يحسبون أنهم يحسنون صنعا ، والطامة الكبرى التي نـزلت بهؤلاء دعواهم أنهم ( سلفيون ) !!! ، وهم عن سبيل الحق زائغون ، وعلى خيار المسلمين يعيبون ، فلا حول ولا قوة إلا بالله العلي العظيم »
« Prétendre argumenter sur la base ces deux versets (âyah) est infondé. Comment quelqu’un de raisonnable comprendrait-il de ces deux versets (âyah) et de ceux qui sont du même ordre, que Allâh `azza wa jall serait assis sur le Trône, ou s’assoirait dessus, ou qu’Il serait dans le ciel ou ce qui est du même ordre que ce que prétend ce groupuscule alors que la parole de Allâh n’est pas créée, qu’elle est l’un des attributs de Allâh ta`âlâ exempt de début ?
Allâh existe avant l’existence du Trône et des cieux. Allâh ta`âlâ a pour attribut l’Istiwa `ala l-`arch avant l’existence du Trône. Selon eux, aurait-Il été assis sur le Trône qui n’existait avant d’exister ? Allâh jalla jalalouh aurait-Il été dans le ciel avant la création des cieux ? Quelqu’un de raisonnable ne conçoit pas cela. Est-ce que la raison va croire que Celui Qui est exempt de début S’incarnerait dans quelque chose qui entre en existence ? Certes nous appartenons à Allâh et nous reviendrons à Son jugement.
En résumé, si quelqu’un tient ces propos, lui et ses semblables qui n’acceptent aucune confirmation, ni par la raison ni par les textes transmis, ils sont devenus mécréants alors qu’ils pensent être en train de bien faire. Ce qui est catastrophique c’est qu’ils prétendent être des Salafis (attaché à la voie du Salaf), alors que ce sont des gens qui ont dévié de la voie de la vérité en blâmant les meilleurs des musulmans (les Salaf). Wa lâ Hawla wa lâ qouwwata ila bi l-lâh al-`Aliyy al-`ADHim. »
Informations utiles :
– L’Imam Abou MouHammad MaHmoud ibnou MouHammad ibnou AHmad Khattab As-Soubki Al-Azhari Al-Maliki est décédé en 1352 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a plus de 80 ans. Il était l’un des Chaykh de l’Université Islamique Al-Azhar.
– Ici il dit que le verset « ar-raHman `ala-l `arch istawa » [Sourat Taha/5] et le verset « A’amintoum man fi s-sama » [Sourat Al-Moulk /16 et 17], ne sont en aucun cas des arguments pour attribuer à Allah l’endroit, la direction ou encore le fait d’être sur le Trône.
– De plus, il met en garde contre un groupuscule d’égarés qui prétendent être “salafi” alors qu’ils ont une croyance contraire à l’Islam. Ce groupe anthropomorphiste, qui assimile Allâh à Ses créatures, et qui se cache sous l’appellation trompeuse de “salafi” est toujours présent à notre époque et utilise les mêmes arguments. Ils sont également connu sous l’appellation de “wahhabite”.
– Il dit clairement qu’une telle croyance constitue de la mécréance, et il répète cela à plusieurs reprises dans sa fatwa.
– Cette fatwa fut validée par une assemblée de savants de l’Université Islamique Al-Azhar, composée du Chaykh MouHammad An-Najdi, le chaykh des maîtres des Châfi`ites ; du Chaykh MouHammad Sabi` Adh-Dhahabi, le Chaykh des maîtres Hanbalites ; du Chaykh MouHammad al-`Azbi Rizq, l’enseignant des hautes études ; du Chaykh `Abdoul-Hamid `Ammar, l’enseignant des hautes études ; du Chaykh `Aliyy An-Nahrawi, l’enseignant des hautes études ; le Chaykh Dousouqi `Abdou l-Lâh Al-`Arabi, du comité des grands savants ; du Chaykh `Ali Mahfoudh, l’enseignant dans les spécialités de Al-Azhar ; du Chaykh Ibrâhîm `Ayyarah Ad-Daljamouni, l’enseignant dans la section spécialisation de Al-Azhar ; le Chaykh MouHammad `Alyan, grand savant de Al-Azhar ; du Chaykh AHmad Makki, l’enseignant dans la section des spécialisations de Al-Azhar ; et du Chaykh MouHammad Houcayn Himdan.
Le loughawi Az-Zajjaj (du salaf) interprète istawa par dominer par Sa toute-puissance (istawla) [rapporté par An-Naçafi]
Dans son célèbre tafsir (exégèse du Qour’ân), lors de l’explication du verset
﴿ الرَّحْمَنُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوَى ﴾
« Ar-Rahman `ala l-`arch istawa » (sôurat Taha / 5), l’Imam An-Naçafi a dit :
« La signification de “ istawa ” est “ dominer par Sa toute-puissance ” (istawla) selon Az-Zajjaj »
Informations utiles :
– L’Imam, l’exégète (Moufassir) `Abdou l-Lâh Ibnou AHmad An-Naçafi, est décédé en 710 de l’Hégire, certains ayant dit en 701 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a plus de 730 ans. Il suivait l’école de jurisprudence (madh-hab) de l’Imam Abôu Hanîfah. Son exégèse du Qour’ân (tafsir) est une référence en la matière chez l’ensemble des Sunnites.
– L’Imam, l’exégète (Moufassir), le Spécialiste de la langue Arabe (Loughawi), le Grammairien (Nahwi) Abou Is-haq Ibrahim Ibnou Mouhammad Ibnou s-Sourri Az-Zajjaj Al-Baghdadi, est l’un des linguistes les plus connus, il faisait partie des gens du Salaf, il est né en 241 et il est décédé en 311 de l’Hégire (rahimahou l-Lah) c’est-à-dire il y a plus de 1120 ans. Il est souvent cité comme référence par les exégètes (moufassiroun). Adh-Dhahabi a dit a son sujet : ‘Il est le grammairien (Nahwi) de son époque”
– Ici, il dit que la signification de “ istawa ” dans le verset « Ar-RaHmân `ala l-`arch istawa » est « dominer par Sa toute-puissance» (istawla). Nous rappelons que Az-Zajjaj est non seulement un Salaf, mais il est également un des plus grands spécialistes de la langue Arabe (loughawi).
– Concernant Allâh, la signification de “istawla” n’est donc pas :
- de vaincre après avoir combattu, ce qui impliquerait un changement, et le changement est impossible au sujet de Allâh `azza wa jall.
- ni de dominer physiquement par l’élévation de la position, ce qui impliquerait un endroit et une direction, ce qui est également impossible au sujet de Allâh ta`âlâ.
– Le chaykh Az-Zajjaj rapporte lui-même l’interprétation par “istawla” dans son livre “Ma`ani l-Qour’ân”.
– De nombreux autres savants ont avancé l’interprétation par “istawla” concernant ce verset, tels que At-Tabarani, As-Samarqandi ou encore Al-`Izz Ibnou `Abdi s-Salam.
L’Imam Al-Ach`ari dit que Allâh existe de toute éternité sans endroit.
Le Hafidh Ibnou ‘Açakir dans son livre « Tabyinou Kadhibi l-Mouftari» (page 150) cite la voie de l’Imam Al-Ach’ari :
« Quant à lui [l’imam al-Ach’ari], il a choisi une voie qui est entre les deux, et il a dit :
“ كان -الله- ولا مكان فخلق العرش والكرسي ولـم يحتج إلى مكان ، وهو بعد خلق الـمكان كما كان قبل خلقه ”« Allâh est de toute éternité et il n’y a pas d’endroit de toute éternité. Il a créé Al-`Arch –le Trône–, Al-Koursiyy –le Piédestal–, Il n’a pas besoin d’endroit et Il est, après la création de l’endroit tel qu’Il est de toute éternité avant de l’avoir créé (l’endroit) »
Avant cela le Hafidh Ibnou `Açakir rapporte les égarements de certaines groupes déviés en disant : « les najjariyah disent que le Créateur est dans tous les endroits … tandis que les hachawiyyah et les moujassimah disent qu’Il est présent sur le Trône, que le Trône est son endroit, et qu’Il est assis dessus. »Informations utiles :
– L’imam, le Hafidh Ibnou `Açakir (Abou l-Qaçim `Ali Ibnou Hassan Ibnou Hibatoullah Ad-Dimachqi ) est né en 499 et il est décédé en 571 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) soit il y a plus de 850 ans. C’était un grand savant du Hadîth, et il était de l’école de jurisprudence Châfi`ite.
– Le titre de son livre signifie « l’Élucidation du Mensonge du Calomniateur »; il l’a écrit pour défendre l’Imâm Al-Ach`ari des mensonges de ceux qui l’avaient calomnié.
– Ici, après avoir cité la mauvaise croyance de certains groupes égarés, il explique la croyance de l’imam Al-Ach`ari sur ce point, qui est que Allah est sans endroit de toute éternité et qu’Il n’a pas besoin du Trône et du Piédestal.
– L’Imam Abou l-Haçan Al-Ach’ari est un savant du salaf (C’est à dire ayant vécu dans les trois premiers siècles de l’hégire) il est né en 260 (certains ont dit 270) et il est décédé en 324 de l’Hégire (d’autre ont dit 330 ou 333) rahimahou l-Lah. Un très grand nombre de savants ont fait son éloge et le considèrent comme l’un des plus grands défenseurs de la croyance de Ahlou s-sounnah wa-l jama’ah.
L’Imam Al-Qourtoubi explique le verset de l’istiwa.
Dans son célèbre tafsir, lors de l’explication de la Ayah 29 de Sôurat Al-Baqarah, qui est le premier verset de l’istiwa dans le Qour’an (tome 1 page 254 de cette édition), l’Imam Al-Qourtoubi a dit :
« Les gens sont, au sujet de ce verset et de ceux qui sont du même type, en trois groupes :
Certains ont dit : « nous les lisons, et nous y croyons sans en faire l’exégèse » , et c’est ce qu’ont choisi la plupart des imams, et il en est tel qu’il a été rapporté de [l’imam] Malik, raHimahou l-Lâh, qu’un homme l’avait interrogé au sujet du verset « ar-Rahman ‘ala l-’archi istawa » et qu’il a dit « L’istawa est connu [par le fait que cela est cité dans le Qour’ân], et le comment n’est pas concevable, et la croyance en cela est obligatoire et questionner à ce sujet est une [mauvaise] innovation et je vois que tu es quelqu’un de mauvais!» Et il l’a fait sortir.
Certains autres ont dit : « nous les lisons et nous les expliquons selon ce qui est apparent dans la langue ». Et ceci est la parole des anthropomorphistes (mouchabbihah, ceux qui font ressembler Dieu aux créatures).
Et d’autres ont dit : « Nous les lisons et nous les interprétons et nous interdisons le fait de les prendre selon le sens apparent. »
[Puis l’Imam Al-Qourtoubi continu en citant certaines interprétations…]
Informations utiles :
– Le Moufassir –exégète– MouHammad Ibnou AHmad Al-Ansari Al-Qourtoubi est décédé en 671 de l’Hégire (raHimahou l-Lâh) c’est-à-dire il y a plus de 760 ans. Il est du madh-hab (Ecole de jurisprudence) de l’Imam Malik. Son tafsir « Al-Jami`ou li Ahkami l-Qour’ân » est une référence incontournable.
– Cette citation est très importante car l’Imam Al-Qourtoubi indique les différentes voies utilisés par les gens de science fasse à ce verset et ceux du même type, c’est-à-dire les versets équivoques (Moutachabihat) : l’une d’elle est de lire le verset (ou le hadith) tel qu’il apparaît dans le texte sans en faire l’exégèse et d’y croire sans attribuer de comment (kayf) à Allâh. L’autre voie est le fait d’interpréter le texte (verset ou hadith) par un sens autre que le sens apparent.
– Et L’imam Al-Qourtoubi précise que le fait de prendre ce verset et ceux de ce type selon le sens apparent est la voie des anthropomorphistes (mouchabbihah). Le sens apparent du terme istiwa est : le fait de s’asseoir, de s’installer ou de s’établir. Il n’est pas valable d’attribuer cela à Allâh.
– Il cite, également, la précieuse parole de l’Imam Mâlik lorsqu’il a été interrogé sur la ayah « ar-Rahman `ala l-’archi istawa » et qu’il a répondu qu’il est un devoir d’y croire et que le comment est inconcevable au sujet de Allâh, c’est-à-dire que l’istawa de Allâh est sans comment. Cette parole est également rapporté avec une chaîne de transmission authentique par l’Imam Al-Bayhaqi dans son livre « Al-Asma-ou wa s-Sifat ».
– Le comment : c’est ce par quoi on décrit les créatures, c’est-à-dire les dimensions, le début, la fin, la couleur, l’endroit, la direction, la forme, la position assise, la proximité, le mouvement, le déplacement, le changement et tout ce qui fait partie des attributs des créatures. Allâh est exempt de tout cela.
Voir : Les Règles d’Interprétations du Qour’ân et du Hadîth. Exégèse Correcte du Coran
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
______________________________________________________
Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Religion Islam
La Miséricorde de Dieu est réservée aux Musulmans dans l’au-delà
Écrit par Sunnite
dans:Apostasie / Mécréance , Croire en Dieu , Foi Musulmane , Ordonner le Bien et Interdire le Mal , Qouraan et Hadith , Rappels islamiques
بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمٰنِ الرَّحِيمِ
La signification de Bismi l-Lâh est je commence en citant le nom de Dieu et le terme Dieu est un Nom propre, spécifique à Dieu, qui désigne l’Être glorifié, Qui mérite l’extrême glorification, Qui mérite l’extrême limite de l’humilité et de la soumission, Celui Qui a la divinité, la puissance pour créer c’est-à-dire faire passer du néant à l’existence.
Le terme dieu est spécifique à Dieu et l’attribuer à autre que Dieu est de la mécréance même si c’est par plaisanterie ou dans un sens figuré.
Ar-RaHmân c’est-à-dire Celui Qui est très miséricordieux envers les croyants c’est-à-dire les musulmans, et les mécréants (les non-musulmans) dans ce bas monde et envers les croyants uniquement dans l’au-delà, spécifiquement aux croyants dans l’au-delà. Ar-RaHmân est aussi un nom spécifique à Dieu
Ainsi dans cette vie Dieu fait miséricorde aux musulmans et aux non-musulmans. Même l’air que respirent les mécréants est une miséricorde de Dieu, mais dans l’au-delà, la miséricorde de Dieu est spécifique aux musulmans.
Ar-RaHîm c’est-à-dire Celui Qui est très miséricordieux envers les musulmans.
La bonne intention à elle seule ne suffit pas pour être sauvé dans l’au-delà.
Dieu dit:
﴿قُلْ هَلْ نُنَبِّئُكُم بِالْأَخْسَرِينَ أَعْمَالًا ﴿١٠٣﴾ الَّذِينَ ضَلَّ سَعْيُهُمْ فِي الْحَيَاةِ الدُّنْيَا وَهُمْ يَحْسَبُونَ أَنَّهُمْ يُحْسِنُونَ صُنْعًا ﴿١٠٤﴾ أُولَـٰئِكَ الَّذِينَ كَفَرُوا بِآيَاتِ رَبِّهِمْ وَلِقَائِهِ فَحَبِطَتْ أَعْمَالُهُمْ فَلَا نُقِيمُ لَهُمْ يَوْمَ الْقِيَامَةِ وَزْنًا ﴿١٠٥﴾ ذَٰلِكَ جَزَاؤُهُمْ جَهَنَّمُ بِمَا كَفَرُوا وَاتَّخَذُوا آيَاتِي وَرُسُلِي هُزُوًا ﴿١٠٦﴾﴾
ce qui signifie « Dis est ce que je vous informe de ceux dont les actes sont veines ; ceux qui sont égarés et qui pensent faire le bien ; ceux-là qui ont mécru en les signes de Dieu (le Qour’ân et les preuves rationnels) et au jour du jugement, ils n’auront aucune valeur au jour dernier ; leur rétribution est l’enfer à cause du fait qu’ils ont mécru et ils se sont moqués des signes de Dieu et de Ses prophètes » [sôurat al-kahf]. En Islam l’intention de vouloir faire le bien à elle seule ne suffit pas, ainsi ceux qui adorent les vaches ou les statues leur intention c’est de vouloir faire le bien, mais cela ne les sauve pas pour autant, car la preuve rationnel indique clairement qu’ils sont égarés.
L’Islam est la seule religion conforme à la raison saine, qui dit la vérité sur Dieu, l’islam dit que Dieu est le seul Créateur Qui fait parvenir toute chose du néant à l’existence et Il n’a aucune ressemblance avec les créatures, voir : La Croyance, Foi en Dieu, Unicité, TawHid , les autres religions disent que Dieu est trois ou qu’il habite le ciel ou que c’est un corps tel qu’une statue ou une vache ou un être humain et tout ceci contredit la raison saine, en effet celui qui habite le ciel ou qui est un corps est localisé et a besoin de qui l’a localisé et de qui l’a spécifié et celui qui a besoin n’est pas Dieu. L’islam dit que Dieu existe sans endroit et sans comment et ne dépend pas du temps, on ne dit pas où ni quand ni comment à Son sujet, voir : Dieu existe sans endroit et sans comment . Voir aussi: L’Islam est la Religion de Tous les Prophètes. Unique Religion Céleste
Il n’est pas permis de demander miséricorde pour celui qui meurt non-musulman car Dieu ne pardonne pas à celui qui meurt mécréant.
Dieu dit :
﴿ مَا كَانَ لِلنَّبِيِّ وَالَّذِينَ آَمَنُوا أَنْ يَسْتَغْفِرُوا لِلْمُشْرِكِينَ وَلَوْ كَانُوا أُولِي قُرْبَى مِنْ بَعْدِ مَا تَبَيَّنَ لَهُمْ أَنَّهُمْ أَصْحَابُ الْجَحِيمِ ﴾
( mâ kâna li n-nabiyyi wa l-ladhîna ‘âmanôu ‘an yastaghfirôu lil-mouchrikîna wa law kânôu ‘ôulî qourbâ min ba`di mâ tabayyana lahoum ‘annahoum ‘aSHâbou l-jaHîm )
ce qui signifie : « Il n’est pas permis au Prophète ni aux croyants de demander miséricorde pour les mécréants après qu’ils ont su d’eux qu’ils sont morts sur la mécréance, même s’ils faisaient partie de leurs proches », [sôurat At-Tawbah / 113]. Cette ‘âyah a été révélée quand l’oncle du prophète, Abôu Tâlib est mort mécréant.
Dieu dit dans le Qour’ân :
﴿ وَرَحْمَتِي وَسِعَتْ كُلَّ شَيْءٍ فَسَأَكْتُبُهَا لِلَّذِينَ يَتَّقُونَ ﴾
(wa raHmatî waci`at koulla chay’in faça’aktoubouhâ li l-ladhîna yattaqôun )
ce qui signifie : « La miséricorde de Dieu dans cette vie concerne le musulman et le non-musulman et elle est spécifique au musulman dans l’au-delà », [sôurat al-‘a`râf / 156].
Dieu accorde Sa miséricorde aux croyants et aux mécréants dans le bas-monde, Sa miséricorde les concerne tous. Tandis que dans l’au-delà, Sa miséricorde sera réservée aux croyants. Dieu dit : {وَرَحْمَتِي وَسِعَتْ كُلَّ شَىْءٍ فَسَأَكْتُبُهَا لِلَّذِينَ يَتَّقُونَ} (wa raHmatî waci`at koulla chay’in faça’aktoubouhâ li l-ladhîna yattaqôun) ce qui signifie : « Ma miséricorde concerne toute chose. Je la destine dans l’au-delà à ceux qui se gardent [de l’association et de la mécréance] », c’est-à-dire qu’elle concerne dans le bas-monde aussi bien le musulman que le mécréant ; et Il dit : {فَسَأَكْتُبُهَا} (faça’aktoubouhâ) ce qui signifie : « Je la destine » c’est-à-dire dans l’au-delà. {لِلَّذِينَ يَتَّقُونَ} (li l-ladhîna yattaqôun) ce qui signifie : « A ceux qui se gardent [de l’association et de la mécréance] », c’est-à-dire Je l’accorde exclusivement à ceux qui se gardent de l’association et des autres sortes de mécréance.
Dieu dit aussi :
﴿ وَنَادَى أَصْحاَبُ النَّارِ أَصْحَابَ الْجَنَّةِ أَنْ أَفِيضُوا عَلَيْنَا مِنَ الْمَاءِ أَوْ مِمَّا رَزَقَكُمُ اللهُ قَالُوا إِنَّ اللهَ حَرَّمَهُمَا عَلَى الْكَافِرِينَ ﴾
(wa nâdâ ‘aS-Hâbou n-nâri ‘aS-Hâba l-jannah ‘an ‘afîDou `alaynâ mina l-mâ’i ‘aw mimmâ razaqakoumou l-Lâh ; qâlôu ‘inna l-Lâha Harramahoumâ `ala l-kâfirîn)
ce qui signifie : « Les gens de l’enfer ont appelé les gens du paradis : déversez-nous de l’eau ou de ce que Dieu vous a donnés. Ils ont répondu : certes, Dieu les interdit aux mécréants », c’est-à-dire que Dieu interdit aux mécréants la subsistance qui est utile ainsi que l’eau qui étanche la soif dans l’au-delà et ce, parce qu’ils ont délaissé le droit le plus éminent de Dieu, le droit que rien ne remplace et qui est de croire en Dieu et en Son messager.
Or, Dieu a rendu l’entrée en Islam, la plus éminente des grâces de Dieu, soit une chose facile et ceci en prononçant les deux témoignages après la connaissance de Dieu et de Son messager.
D’autre part, Dieu a rendu la mécréance facile. Ainsi, une seule parole qui signifie une moquerie ou une dépréciation à l’égard de Dieu ou de Sa Loi fait sortir celui qui l’a dite de la foi et le fait tomber dans la mécréance qui est la pire des situations. En effet, celui qui s’y retrouve est selon le jugement de Dieu plus méprisable que les insectes et les bêtes sauvages, qu’il l’ait dite en étant sérieux, en plaisantant ou en étant en colère.
Ceci a bien été expliqué dans les livres de jurisprudence des écoles reconnues (madh-hab) qui ont jugé que celui qui profère telles ou telles paroles devient mécréant.
Dieu dit :
﴿ وَقَالُوا اتَّخَذَ الرَّحْمَـٰنُ وَلَدًا ﴿٨٨﴾ لَّقَدْ جِئْتُمْ شَيْئًا إِدًّا ﴿٨٩﴾ تَكَادُ السَّمَاوَاتُ يَتَفَطَّرْنَ مِنْهُ وَتَنشَقُّ الْأَرْضُ وَتَخِرُّ الْجِبَالُ هَدًّا ﴿٩٠﴾ أَن دَعَوْا لِلرَّحْمَـٰنِ وَلَدًا ﴿٩١﴾ وَمَا يَنبَغِي لِلرَّحْمَـٰنِ أَن يَتَّخِذَ وَلَدًا ﴾
ce qui signifie : « Ils ont dit Dieu (ar-RaHmân) a pris un fils, vous avez dit une chose très grave, à cause de cela les cieux ont failli s’entrouvrir, la terre se fissurer et les montagnes s’affaisser, du fait qu’ils ont attribué à Dieu le fils, et il n’est pas digne de Dieu d’avoir un fils » [sôurat Maryam / 88-92].
Dieu dit :
﴿ إِنَّ شَرَّ الدَّوَابِّ عِنْدَ اللهِ الَّذِينَ كَفَرُوا فَهُمْ لاَ يُؤْمِنُونَ ﴾
(‘inna charra d-dawâbbi `inda l-Lâhi l-ladhîna kafarôu fahoum lâ you’minôun)
ce qui signifie : « Certes les pires êtres se déplaçant sur terre selon le jugement de Dieu sont ceux qui sont mécréants, ils n’ont certes pas la foi » [sôurat al-‘a`râf / 50]. Voir : Comment le Musulman Préserve sa Foi. Éviter Apostasie, Mécréance, Blasphème
Dieu dit :
﴿قُلْ أَطِيعُوا اللَّهَ وَالرَّسُولَ ۖ فَإِنْ تَوَلَّوْا فَإِنَّ اللَّهَ لَا يُحِبُّ الْكَافِرِينَ ﴾
( qoul ‘aTî`ôu l-Lâha wa r-raçôula fa’in tawallaw fa’inna l-Lâha lâ youHibbou l-kâfirîn )
ce qui signifie : « Dis : obéissez à Allâh et à Son Messager [en entrant en Islam] s’ils détournent de la foi certes Allâh n’agrée pas les mécréants » [sôurat ‘Âli `Imrân / 32]
L’Islam est une condition de l’acceptation des bonnes œuvres.
Avoir une bonne croyance est une condition pour l’acceptation des bonnes œuvres. Ainsi sans la bonne croyance, il n’y a pas de récompense dans l’au-delà.
Dieu dit :
﴿ مَثَلُ الّذِينَ كَفَرُواْ بِرَبِّهِمْ أَعْمَالُهُمْ كَرَمَادٍ اشْتَدّتْ بِهِ الرِّيحُ فِي يَوْمٍ عَاصِفٍ ﴾
(mathalou l-ladhîna kafarôu birabbihim ‘a`mâlouhoum karamâdin ichtaddat bihi r-rîHou fî yawmin `âSif)
Ce qui signifie : « Les œuvres de ceux qui ont mécru, sont telle de la cendre emportée par le vent, un jour de tempête », [sôurat Ibrâhîm / 18].
Le Prophète Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
«إِنَّ اللَّهَ عَزَّ وَجَلَّ لَا يَظْلِمُ الْمُؤْمِنَ حَسَنَةً يُثَابُ عَلَيْهَا الرِّزْقَ فِي الدُّنْيَا وَيُجْزَى بِهَا فِي الْآخِرَةِ قَالَ وَأَمَّا الْكَافِرُ فَيُطْعَمُ بِحَسَنَاتِهِ فِي الدُّنْيَا حَتَّى إِذَا أَفْضَى إِلَى الْآخِرَةِ لَمْ يَكُنْ لَهُ حَسَنَةٌ يُعْطَى بِهَا خَيْرًا »
(wa ‘amma l-kâfirou fayouT`amou biHasanâtihi fi d-dounyâ Hattâ ‘idhâ ‘afDâ ‘ila l-‘âkhirah lam yakoun lahou Hasatoun you`Tâ bihâ khayrâ)
Ce qui signifie : « …Quant au mécréant il sera rétribué pour ses bonnes œuvres dans cette vie, mais dans l’au-delà il n’aura aucune récompense », rapporté par l’imam AHmad ibnou Hanbal dans son Mousnad.
L’imam Abôu Hanîfah que Dieu l’agrée a dit :
« لا يكونُ إيمان بلا إسلام ولا إسلام بلا إيمان فهما كالظهر مع البطنِ »
Ce qui signifie : « il n’est pas de foi pour une personne sans Islam ni d’Islam pour une personne sans foi, ils sont liés l’un à l’autre comme le sont la face et le revers d’une même chose », ainsi le non musulman n’est pas appelé croyant.
الحمد لله رب العالمين
Écrit par Sunnite
dans:Apostasie / Mécréance , Croire en Dieu , Foi Musulmane , Ordonner le Bien et Interdire le Mal , Qouraan et Hadith , Rappels islamiques
بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمٰنِ الرَّحِيمِ
La signification de Bismi l-Lâh est je commence en citant le nom de Dieu et le terme Dieu est un Nom propre, spécifique à Dieu, qui désigne l’Être glorifié, Qui mérite l’extrême glorification, Qui mérite l’extrême limite de l’humilité et de la soumission, Celui Qui a la divinité, la puissance pour créer c’est-à-dire faire passer du néant à l’existence.
Le terme dieu est spécifique à Dieu et l’attribuer à autre que Dieu est de la mécréance même si c’est par plaisanterie ou dans un sens figuré.
Ar-RaHmân c’est-à-dire Celui Qui est très miséricordieux envers les croyants c’est-à-dire les musulmans, et les mécréants (les non-musulmans) dans ce bas monde et envers les croyants uniquement dans l’au-delà, spécifiquement aux croyants dans l’au-delà. Ar-RaHmân est aussi un nom spécifique à Dieu
Ainsi dans cette vie Dieu fait miséricorde aux musulmans et aux non-musulmans. Même l’air que respirent les mécréants est une miséricorde de Dieu, mais dans l’au-delà, la miséricorde de Dieu est spécifique aux musulmans.
Ar-RaHîm c’est-à-dire Celui Qui est très miséricordieux envers les musulmans.
La bonne intention à elle seule ne suffit pas pour être sauvé dans l’au-delà.
Dieu dit:
﴿قُلْ هَلْ نُنَبِّئُكُم بِالْأَخْسَرِينَ أَعْمَالًا ﴿١٠٣﴾ الَّذِينَ ضَلَّ سَعْيُهُمْ فِي الْحَيَاةِ الدُّنْيَا وَهُمْ يَحْسَبُونَ أَنَّهُمْ يُحْسِنُونَ صُنْعًا ﴿١٠٤﴾ أُولَـٰئِكَ الَّذِينَ كَفَرُوا بِآيَاتِ رَبِّهِمْ وَلِقَائِهِ فَحَبِطَتْ أَعْمَالُهُمْ فَلَا نُقِيمُ لَهُمْ يَوْمَ الْقِيَامَةِ وَزْنًا ﴿١٠٥﴾ ذَٰلِكَ جَزَاؤُهُمْ جَهَنَّمُ بِمَا كَفَرُوا وَاتَّخَذُوا آيَاتِي وَرُسُلِي هُزُوًا ﴿١٠٦﴾﴾
ce qui signifie « Dis est ce que je vous informe de ceux dont les actes sont veines ; ceux qui sont égarés et qui pensent faire le bien ; ceux-là qui ont mécru en les signes de Dieu (le Qour’ân et les preuves rationnels) et au jour du jugement, ils n’auront aucune valeur au jour dernier ; leur rétribution est l’enfer à cause du fait qu’ils ont mécru et ils se sont moqués des signes de Dieu et de Ses prophètes » [sôurat al-kahf]. En Islam l’intention de vouloir faire le bien à elle seule ne suffit pas, ainsi ceux qui adorent les vaches ou les statues leur intention c’est de vouloir faire le bien, mais cela ne les sauve pas pour autant, car la preuve rationnel indique clairement qu’ils sont égarés.
L’Islam est la seule religion conforme à la raison saine, qui dit la vérité sur Dieu, l’islam dit que Dieu est le seul Créateur Qui fait parvenir toute chose du néant à l’existence et Il n’a aucune ressemblance avec les créatures, voir : La Croyance, Foi en Dieu, Unicité, TawHid , les autres religions disent que Dieu est trois ou qu’il habite le ciel ou que c’est un corps tel qu’une statue ou une vache ou un être humain et tout ceci contredit la raison saine, en effet celui qui habite le ciel ou qui est un corps est localisé et a besoin de qui l’a localisé et de qui l’a spécifié et celui qui a besoin n’est pas Dieu. L’islam dit que Dieu existe sans endroit et sans comment et ne dépend pas du temps, on ne dit pas où ni quand ni comment à Son sujet, voir : Dieu existe sans endroit et sans comment . Voir aussi: L’Islam est la Religion de Tous les Prophètes. Unique Religion Céleste
Il n’est pas permis de demander miséricorde pour celui qui meurt non-musulman car Dieu ne pardonne pas à celui qui meurt mécréant.
Dieu dit :
﴿ مَا كَانَ لِلنَّبِيِّ وَالَّذِينَ آَمَنُوا أَنْ يَسْتَغْفِرُوا لِلْمُشْرِكِينَ وَلَوْ كَانُوا أُولِي قُرْبَى مِنْ بَعْدِ مَا تَبَيَّنَ لَهُمْ أَنَّهُمْ أَصْحَابُ الْجَحِيمِ ﴾
( mâ kâna li n-nabiyyi wa l-ladhîna ‘âmanôu ‘an yastaghfirôu lil-mouchrikîna wa law kânôu ‘ôulî qourbâ min ba`di mâ tabayyana lahoum ‘annahoum ‘aSHâbou l-jaHîm )
ce qui signifie : « Il n’est pas permis au Prophète ni aux croyants de demander miséricorde pour les mécréants après qu’ils ont su d’eux qu’ils sont morts sur la mécréance, même s’ils faisaient partie de leurs proches », [sôurat At-Tawbah / 113]. Cette ‘âyah a été révélée quand l’oncle du prophète, Abôu Tâlib est mort mécréant.
Dieu dit dans le Qour’ân :
﴿ وَرَحْمَتِي وَسِعَتْ كُلَّ شَيْءٍ فَسَأَكْتُبُهَا لِلَّذِينَ يَتَّقُونَ ﴾
(wa raHmatî waci`at koulla chay’in faça’aktoubouhâ li l-ladhîna yattaqôun )
ce qui signifie : « La miséricorde de Dieu dans cette vie concerne le musulman et le non-musulman et elle est spécifique au musulman dans l’au-delà », [sôurat al-‘a`râf / 156].
Dieu accorde Sa miséricorde aux croyants et aux mécréants dans le bas-monde, Sa miséricorde les concerne tous. Tandis que dans l’au-delà, Sa miséricorde sera réservée aux croyants. Dieu dit : {وَرَحْمَتِي وَسِعَتْ كُلَّ شَىْءٍ فَسَأَكْتُبُهَا لِلَّذِينَ يَتَّقُونَ} (wa raHmatî waci`at koulla chay’in faça’aktoubouhâ li l-ladhîna yattaqôun) ce qui signifie : « Ma miséricorde concerne toute chose. Je la destine dans l’au-delà à ceux qui se gardent [de l’association et de la mécréance] », c’est-à-dire qu’elle concerne dans le bas-monde aussi bien le musulman que le mécréant ; et Il dit : {فَسَأَكْتُبُهَا} (faça’aktoubouhâ) ce qui signifie : « Je la destine » c’est-à-dire dans l’au-delà. {لِلَّذِينَ يَتَّقُونَ} (li l-ladhîna yattaqôun) ce qui signifie : « A ceux qui se gardent [de l’association et de la mécréance] », c’est-à-dire Je l’accorde exclusivement à ceux qui se gardent de l’association et des autres sortes de mécréance.
Dieu dit aussi :
﴿ وَنَادَى أَصْحاَبُ النَّارِ أَصْحَابَ الْجَنَّةِ أَنْ أَفِيضُوا عَلَيْنَا مِنَ الْمَاءِ أَوْ مِمَّا رَزَقَكُمُ اللهُ قَالُوا إِنَّ اللهَ حَرَّمَهُمَا عَلَى الْكَافِرِينَ ﴾
(wa nâdâ ‘aS-Hâbou n-nâri ‘aS-Hâba l-jannah ‘an ‘afîDou `alaynâ mina l-mâ’i ‘aw mimmâ razaqakoumou l-Lâh ; qâlôu ‘inna l-Lâha Harramahoumâ `ala l-kâfirîn)
ce qui signifie : « Les gens de l’enfer ont appelé les gens du paradis : déversez-nous de l’eau ou de ce que Dieu vous a donnés. Ils ont répondu : certes, Dieu les interdit aux mécréants », c’est-à-dire que Dieu interdit aux mécréants la subsistance qui est utile ainsi que l’eau qui étanche la soif dans l’au-delà et ce, parce qu’ils ont délaissé le droit le plus éminent de Dieu, le droit que rien ne remplace et qui est de croire en Dieu et en Son messager.
Or, Dieu a rendu l’entrée en Islam, la plus éminente des grâces de Dieu, soit une chose facile et ceci en prononçant les deux témoignages après la connaissance de Dieu et de Son messager.
D’autre part, Dieu a rendu la mécréance facile. Ainsi, une seule parole qui signifie une moquerie ou une dépréciation à l’égard de Dieu ou de Sa Loi fait sortir celui qui l’a dite de la foi et le fait tomber dans la mécréance qui est la pire des situations. En effet, celui qui s’y retrouve est selon le jugement de Dieu plus méprisable que les insectes et les bêtes sauvages, qu’il l’ait dite en étant sérieux, en plaisantant ou en étant en colère.
Ceci a bien été expliqué dans les livres de jurisprudence des écoles reconnues (madh-hab) qui ont jugé que celui qui profère telles ou telles paroles devient mécréant.
Dieu dit :
﴿ وَقَالُوا اتَّخَذَ الرَّحْمَـٰنُ وَلَدًا ﴿٨٨﴾ لَّقَدْ جِئْتُمْ شَيْئًا إِدًّا ﴿٨٩﴾ تَكَادُ السَّمَاوَاتُ يَتَفَطَّرْنَ مِنْهُ وَتَنشَقُّ الْأَرْضُ وَتَخِرُّ الْجِبَالُ هَدًّا ﴿٩٠﴾ أَن دَعَوْا لِلرَّحْمَـٰنِ وَلَدًا ﴿٩١﴾ وَمَا يَنبَغِي لِلرَّحْمَـٰنِ أَن يَتَّخِذَ وَلَدًا ﴾
ce qui signifie : « Ils ont dit Dieu (ar-RaHmân) a pris un fils, vous avez dit une chose très grave, à cause de cela les cieux ont failli s’entrouvrir, la terre se fissurer et les montagnes s’affaisser, du fait qu’ils ont attribué à Dieu le fils, et il n’est pas digne de Dieu d’avoir un fils » [sôurat Maryam / 88-92].
Dieu dit :
﴿ إِنَّ شَرَّ الدَّوَابِّ عِنْدَ اللهِ الَّذِينَ كَفَرُوا فَهُمْ لاَ يُؤْمِنُونَ ﴾
(‘inna charra d-dawâbbi `inda l-Lâhi l-ladhîna kafarôu fahoum lâ you’minôun)
ce qui signifie : « Certes les pires êtres se déplaçant sur terre selon le jugement de Dieu sont ceux qui sont mécréants, ils n’ont certes pas la foi » [sôurat al-‘a`râf / 50]. Voir : Comment le Musulman Préserve sa Foi. Éviter Apostasie, Mécréance, Blasphème
Dieu dit :
﴿قُلْ أَطِيعُوا اللَّهَ وَالرَّسُولَ ۖ فَإِنْ تَوَلَّوْا فَإِنَّ اللَّهَ لَا يُحِبُّ الْكَافِرِينَ ﴾
( qoul ‘aTî`ôu l-Lâha wa r-raçôula fa’in tawallaw fa’inna l-Lâha lâ youHibbou l-kâfirîn )
ce qui signifie : « Dis : obéissez à Allâh et à Son Messager [en entrant en Islam] s’ils détournent de la foi certes Allâh n’agrée pas les mécréants » [sôurat ‘Âli `Imrân / 32]
L’Islam est une condition de l’acceptation des bonnes œuvres.
Avoir une bonne croyance est une condition pour l’acceptation des bonnes œuvres. Ainsi sans la bonne croyance, il n’y a pas de récompense dans l’au-delà.
Dieu dit :
﴿ مَثَلُ الّذِينَ كَفَرُواْ بِرَبِّهِمْ أَعْمَالُهُمْ كَرَمَادٍ اشْتَدّتْ بِهِ الرِّيحُ فِي يَوْمٍ عَاصِفٍ ﴾
(mathalou l-ladhîna kafarôu birabbihim ‘a`mâlouhoum karamâdin ichtaddat bihi r-rîHou fî yawmin `âSif)
Ce qui signifie : « Les œuvres de ceux qui ont mécru, sont telle de la cendre emportée par le vent, un jour de tempête », [sôurat Ibrâhîm / 18].
Le Prophète Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
«إِنَّ اللَّهَ عَزَّ وَجَلَّ لَا يَظْلِمُ الْمُؤْمِنَ حَسَنَةً يُثَابُ عَلَيْهَا الرِّزْقَ فِي الدُّنْيَا وَيُجْزَى بِهَا فِي الْآخِرَةِ قَالَ وَأَمَّا الْكَافِرُ فَيُطْعَمُ بِحَسَنَاتِهِ فِي الدُّنْيَا حَتَّى إِذَا أَفْضَى إِلَى الْآخِرَةِ لَمْ يَكُنْ لَهُ حَسَنَةٌ يُعْطَى بِهَا خَيْرًا »
(wa ‘amma l-kâfirou fayouT`amou biHasanâtihi fi d-dounyâ Hattâ ‘idhâ ‘afDâ ‘ila l-‘âkhirah lam yakoun lahou Hasatoun you`Tâ bihâ khayrâ)
Ce qui signifie : « …Quant au mécréant il sera rétribué pour ses bonnes œuvres dans cette vie, mais dans l’au-delà il n’aura aucune récompense », rapporté par l’imam AHmad ibnou Hanbal dans son Mousnad.
L’imam Abôu Hanîfah que Dieu l’agrée a dit :
« لا يكونُ إيمان بلا إسلام ولا إسلام بلا إيمان فهما كالظهر مع البطنِ »
Ce qui signifie : « il n’est pas de foi pour une personne sans Islam ni d’Islam pour une personne sans foi, ils sont liés l’un à l’autre comme le sont la face et le revers d’une même chose », ainsi le non musulman n’est pas appelé croyant.
الحمد لله رب العالمين
La Louange est à Allâh le Seigneur du monde
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Religion Islam
Le Prophète `IÇA (ISSA) Jésus est Musulman
Écrit par Sunnite
dans:Audio / Video , Foi Musulmane , Histoires des Prophètes , Les Prophètes , Récit / Histoire
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent. Et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
Allâh ta`âlâ dit dans le Qour’ân :
﴿مَا الْمَسِيحُ ابْنُ مَرْيَمَ إِلاَّ رَسُولٌ قَدْ خَلَتْ مِن قَبْلِهِ الرُّسُلُ وَأُمُّهُ صِدِّيقَةٌ كَانَا يَأْكُلاَنِ الطَّعَامَ انظُرْ كَيْفَ نُبَيِّنُ لَهُمُ الآيَاتِ ثُمَّ انظُرْ أَنَّى يُؤْفَكُونَ﴾
(ma l-MacîHou bnou Maryama ‘il-lâ raçôuloun qad khalat min qablihi r-rouçoulou wa ‘oummouhou Siddîqatoun)
ce qui signifie : « Al-MacîH le fils de Maryam n’est qu’un Messager qui a été précédé par d’autres messagers. Sa mère est une sainte hautement véridique » [sôurat Al-Mâ’idah / 75].
Il s’agit de l’esclave de Allâh et Son Messager, `Içâ (ISSA) Jésus fils de Maryam fille de `Imrân.
Dieu a créé `Içâ Jésus sans père, tout comme Il a créé Adam sans père ni mère. Allâh ta`âlâ dit :
﴿ إِنَّ مَثَلَ عِيسَى عِندَ اللّهِ كَمَثَلِ آدَمَ خَلَقَهُ مِن تُرَابٍ ثمَّ قَالَ لَهُ كُن فَيَكُونُ ﴾
(‘inna mathala `Içâ `inda l-Lâhi kamathali ‘Adama khalaqahou min tourâbin thoumma qâla lahôu koun fayakôun)
ce qui signifie : « `Içâ selon le jugement de Allâh est à l’exemple de ‘Adam qu’Il a créé de terre et à qui Il a donné la vie », [sourat ‘Ali `Imrân / 59].
La Sainte Marie Maryam mère de `Içâ Jésus
La mère du Prophète `Içâ Jésus est Maryam fille de`Imrân la sainte hautement véridique, la vierge, la pure, qui a été élevée dans un lieu de mérite, qui a eu une vie de pureté et de piété. Allâh tabâraka wa ta`âlâ fait son éloge dans le Qour’ân honoré à plusieurs reprises. Allâh ta`âlâ dit :
﴿ وَمَرْيَمَ ابْنَتَ عِمْرَانَ الَّتِي أَحْصَنَتْ فَرْجَهَا فَنَفَخْنَا فِيهِ مِن رُّوحِنَا وَصَدَّقَتْ بِكَلِمَاتِ رَبِّهَا وَكُتُبِهِ وَكَانَتْ مِنَ الْقَانِتِينَ ﴾
(wa Maryama bnata `Imrâna l-latî ‘aHSanat farjahâ fanafakhnâ fîhi min rouHinâ wa Saddaqat bikalimâti Rabbihâ wa koutoubihi wa kânat mina l-qânitîn)
Ce qui signifie : « Maryam fille de `Imrân, celle qui a été chaste. Nous avons ordonné à Jibrîl d’insuffler en elle l’âme qui est honorée selon Mon jugement. Elle a cru en son Seigneur et elle était au nombre des obéissants » [sôurat At-TaHrîm / 12].
La mère de Maryam s’appelait Hannah, elle n’enfantait pas. Un jour, elle vit un oiseau en train de nourrir son petit ; elle demanda alors à Allâh ta`âlâ de lui donner un enfant et fit le vœu de consacrer celui-ci au service de la Mosquée de Jérusalem (Al-‘AqSâ), car elle pensait que ce serait un garçon. Mais, ce fut une fille, elle l’appela Maryam. Le prophète Zakariyyâ, le mari de la tante de `Içâ, prit en charge l’enfant. Il lui enseigna la religion de l’Islam.
Ainsi Zakariyyâ lui a enseigné les principes de la religion de l’Islam, le bon comportement et l’a faite grandir avec les comportements de vertu et les bons exemples. Maryam était vertueuse, chaste, pure des péchés et des désobéissances, connaissant Dieu et elle était pieuse. Elle était une sainte qui persévérait sur l’adoration de Son Seigneur, priant au milieu de la nuit et aux extrémités du jour. Maryam (Marie) grandit ainsi dans la vertu et la pureté et devint une sainte (waliyyah).
Certains prodiges accordés à Maryam
Dieu a accordé à Maryam des prodiges manifestes qui étaient autant de signes surprenants témoignant de la toute puissance de Dieu. (Les miracles et les prodiges sont des choses extraordinaires qui ressemblent aux miracles.) Ainsi, lorsque le Prophète Zakariyya entrait dans son alcôve (miHrab) alors qu’elle ne pouvait sortir de la mosquée, il retrouvait chez elle des fruits d’été en hiver et des fruits d’hiver en été. Dieu exempté soit-Il dit :
﴿ كُلَّمَا دَخَلَ عَلَيْهَا زَكَرِيَّا الْمِحْرَابَ وَجَدَ عِندَهَا رِزْقًا ۖ قَالَ يَا مَرْيَمُ أَنَّىٰ لَكِ هَـٰذَا ۖ قَالَتْ هُوَ مِنْ عِندِ اللَّـهِ ۖ إِنَّ اللَّـهَ يَرْزُقُ مَن يَشَاءُ بِغَيْرِ حِسَابٍ ﴾
(koullâma dakhala `alayhâ Zakariyya l-miHraba wajada `indahâ rizqan qâla yâ Maryamou ‘annâ laki hâdhâ qâlat houwa min `indi l-Lâhi ‘inna l-Lâha yarzouqou man yachâ’ou bighayri Hiçâb)
ce qui signifie : « Toutes les fois que Zakariyyâ entrait dans le miHrab (lieu d’adoration), il trouvait de la subsistance et disait : Ô Maryam d’où tiens-tu cela ? Elle disait : c’est de la part de mon Seigneur. Certes, Dieu accorde la subsistance à qui Il veut. » [ sôurat Ali `Imrân / 37 ]. Marie mère de Jésus (Maryam) a grandi auprès du Prophète Zacharie (Zakariyyâ) عَلَيْهِ السَّلاَم qui lui a donné son éducation religieuse. Maryam ne commettait pas de péchés, elle s’adonnait aux adorations de jour comme de nuit. Elle a ainsi atteint le degré de la sainteté et elle fut la meilleure femme de l’humanité. Notre dame Maryam était une femme chaste et patiente Notre dame Maryam, mère du Prophète Jésus (`Iça) عَلَيْهِ السَّلاَم était une femme honorable, chaste, pure, qui a fait preuve de patience à l’égard du tort causé par son peuple. En effet, avec beaucoup de courage elle a fait face à son peuple qui calomniait à son sujet et au sujet de son enfant, car elle l’avait eu sans époux, au point que certains d’entre eux l’avaient accusée de fornication. Elle a supporté cette nuisance par recherche de l’agrément de Dieu et par recherche des récompenses.
La dame honorable Maryam (Marie) est la meilleure des femmes de l’humanité selon les preuves du texte du Coran (Qour’ân) honoré et du Prophète honoré. Dieu dit dans le Qour’ân :
﴿ وَإِذْ قَالَتِ الْمَلَائِكَةُ يَا مَرْيَمُ إِنَّ اللَّـهَ اصْطَفَاكِ وَطَهَّرَكِ وَاصْطَفَاكِ عَلَىٰ نِسَاءِ الْعَالَمِينَ يَا مَرْيَمُ اقْنُتِي لِرَبِّكِ وَاسْجُدِي وَارْكَعِي مَعَ الرَّاكِعِينَ ﴾
« وخير النساء مريم بنت عمران ثم فاطمة بنت محمد ثم خديجة بنت خويلد ثم ءاسية بنت مزاحم »
La Sainte Marie Maryam enceinte de `Içâ Jésus
La sainte Marie (Maryam) est la mère du Prophète Jésus (`Içâ). Dieu (Allâh) a créé le Prophète `Içâ عَلَيْهِ السَّلاَم sans père. Dieu a ordonné à l’ange Gabriel (Jibrîl) d’insuffler en Maryam l’âme de `Içâ. Cette naissance extraordinaire montre la puissance de Allâh et l’honneur de l’avant-dernier Prophète. Mais nous ne connaissons pas exactement la date de sa naissance. La date de naissance du Prophète Jésus `Içâ n’est pas confirmée. Si elle l’était, les musulmans la commémoreraient comme ils commémorent la naissance du Prophète MouHammad ainsi que le jour de `Achourâ’ pour remercier Dieu d’avoir sauvé Môuçâ de Pharaon. Les musulmans ne fêtent donc pas noël .
Un jour que Maryam s’était rendue à un certain endroit où elle avait quelque chose à faire, Allâh envoya auprès d’elle Jibrîl sous l’aspect d’un jeune homme au visage blanc. Maryam lui dit alors ce qui est rapporté dans le Qour’ân :
﴿ قَالَتْ إِنِّي أَعُوذُ بِالرَّحْمَن مِنكَ إِن كُنتَ تَقِيًّا ﴾
(qalat ‘innî ‘a`ôudhou bi r-RaHmâni minka ‘in kounta taqiyyâ)
Ce qui signifie : « Elle a dit : je recherche la préservation du ar-RaHmân contre toi, laisse-moi si tu es pieux » [sôurat Maryam / 18]. C’est-à-dire que si tu crains Allâh, ne me fais aucun mal.
Il lui a dit ce qui est rapporté dans le Qour’ân :
﴿ قَالَ إِنَّمَا أَنَا رَسُولُ رَبِّكِ لأَهَبَ لَكِ غُلاَمًا زَكِيًّا ﴾
(qâla ‘innamâ ‘anâ Raçôulou Rabbiki li’ahaba laki ghoulâman zakiyyâ)
ce qui signifie : « Il a dit : je suis le Messager de ton Seigneur, afin de te donner un garçon pur » [sôurat Maryam / 19].
C’est-à-dire qu’il lui a dit que Allâh l’a envoyé à elle afin de lui donner un garçon vertueux, pur des péchés. Elle a dit ce qui est rapporté dans le Qour’ân :
﴿ قَالَتْ أَنَّى يَكُونُ لِي غُلاَمٌ وَلَمْ يَمْسَسْنِي بَشَرٌ وَلَمْ أَكُ بَغِيًّا ﴾
(qâlat ‘annâ yakôunou lî ghoulâmoun wa lam yamsasnî bacharoun wa lam ‘akou baghiyyâ)
Ce qui signifie : « Elle a dit : Comment pourrais-je avoir un enfant alors qu’aucun homme ne m’a touchée et que je ne suis pas au nombre des fornicatrices ? » [sôurat Maryam / 20].
C’est-à-dire que Maryam a dit : Comment pourrais-je être enceinte alors que je n’ai pas eu d’époux et que je ne suis pas perverse, fornicatrice. Il lui a dit ce qui est rapporté dans le Qour’ân :
﴿قَالَ كَذَلِكِ قَالَ رَبُّكِ هُوَ عَلَي هَيِّنٌ وَلِنَجْعَلَهُ آيَةً لِلناسِ وَرَحْمَةً مِّنا وَكَانَ أَمْرًا مقْضِيًّا﴾
(qâla kadhâliki qâla Rabbouki ; houwa `alayya hayyinoun ; wa linaj`alahou ‘âyatan li n-nâci wa raHmatan minna wa kâna ‘amran maqDiyyâ)
ce qui signifie : « Il a dit : Ainsi l’a dit ton Seigneur : C’est chose aisée pour Moi. Nous en ferons une preuve pour les gens, une miséricorde de Nôtre part. C’est une chose destinée » [sôurat Maryam / 21].
C’est-à-dire que Jibrîl a répondu à son étonnement que créer un fils sans père est chose aisée pour Allâh ta`âlâ. Ceci, afin de faire de `Içâ un signe pour les gens, une preuve de la parfaite toute-puissance de Allâh soubHânahou wa ta`âlâ, afin de faire de lui une miséricorde et une grâce pour ceux qui le suivront et qui croiront en lui.
Allâh ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré :
﴿ فَحَمَلَتْهُ فَانتَبَذَتْ بِهِ مَكَانًا قَصِيًّا {22} فَأَجَاءهَا الْمَخَاضُ إِلَى جِذْعِ النخْلَةِ قَالَتْ يَا لَيْتَنِي مِت قَبْلَ هَذَا وَكُنتُ نَسْيًا منسِيًّا {23} فَنَادَاهَا مِن تَحْتِهَا أَلاَّ تَحْزَنِي قَدْ جَعَلَ رَبُّكِ تَحْتَكِ سَرِيًّا {24} وَهُزِّي إِلَيْكِ بِجِذْعِ النَّخْلَةِ تُسَاقِطْ عَلَيْكِ رُطَبًا جَنِيًّا {25} فَكُلِي وَاشْرَبِي وَقَرِّي عَيْنًا فَإِما تَرَيِنَّ مِنَ الْبَشَرِ أَحَدًا فَقُولِي إِنِّي نَذَرْتُ لِلرَّحْمَنِ صَوْمًا فَلَنْ أُكَلِّمَ الْيَوْمَ إِنسِيًّاَ ﴾
(faHamalat-hou fantabadhat bihi makânan qaSiyyâ ; fa’ajâ’aha l-makhâDou ‘ilâ jidh`i n-nakhlatin qâlat yâ laytanî mittou qabla hâdha wa kountou nasyan mansiyyâ ; fanâdahâ min taHtihâ ‘allâ taHzanî qad ja`ala Rabbouki taHtaki sariyyâ ; wa houzzî ‘ilayki bijidh`i n-nakhlati touSâqiT `alayki rouTaban janiyyâ ; fakoulî wa chrabî wa qarrî `aynâ ; fa’immâ tarayinna mina l-bachari ‘aHadan faqôulî ‘innî nadhartou li r-RaHmâni Sawman falan ‘oukallima l-yawma ‘insiyyâ)
ce qui signifie : « Elle le porta. Elle se retrouva dans un endroit éloigné, seule. Les douleurs de l’accouchement vinrent à elle alors qu’elle s’appuyait à un tronc de palmier. Elle dit alors : Ah si seulement j’étais morte avant cela, et que l’on m’avait oubliée. Jibrîl l’appela d’en bas et lui dit : Allâh a fait que coule à tes pieds un petit ruisseau, et secoue le tronc de palmiers, des dattes te parviendront mûres prêtes à la consommation. Mange et bois et réjouis tes yeux. Si jamais tu vois un humain, apprends-lui que tu as fait le vœu de ne parler aujourd’hui à aucun humain » [sourat Maryam / 22-23-24-25-26].
Jibrîl `alayhi s-salâm a insufflé dans le col de sa cape l’âme de Jésus et elle se retrouva enceinte de `Içâ `alayhi s-salâm. Lorsqu’elle arriva à terme, elle s’isola des gens, de crainte que les gens ne l’humilient pour sa grossesse sans mari. Les douleurs de l’accouchement ont ainsi poussé Maryam la meilleure des femmes de l’humanité au pied d’un palmier asséché. Elle souhaita la mort par crainte du mal des gens. Jibrîl l’appela pour la tranquilliser. Il lui annonça que Allâh a fait couler à ses pieds un petit ruisseau. Il lui demanda de faire bouger le tronc du palmier. Ainsi, des dattes tomberont et elle pourra les consommer fraîches et bonnes à manger. Il lui dit ainsi de manger et de boire de ce que Allâh lui a accordé en subsistance, de se réjouir et de dire à quiconque la verra ou l’interrogera sur son fils qu’elle avait fait un vœu pour Dieu de ne parler à personne.
La naissance du Prophète `Içâ Jésus fils de Maryam
La Dame Maryam a rejoint son peuple, portant son fils `Içâ `alayhi s-salâm dans ses bras dans Bethléem (Bayt LaHm). Allâh ta`âlâ dit :
﴿ فَأَتَتْ بِهِ قَوْمَهَا تَحْمِلُهُ قَالُوا يَا مَرْيَمُ لَقَدْ جِئْتِ شَيْئًا فَرِيًّا ﴾
(fa’atat bihî qawmahâ taHmilouhou ; qâlou yâ Maryamou laqad ji’ti chay’an fariyyâ)
ce qui signifie : « Elle est partie rejoindre son peuple en le portant dans ses bras. Ils lui ont dit : ô Maryam, tu as fait là quelque chose de très réprouvable » [sôurat Maryam / 27].
Ils lui ont dit : Tu as fait un grand mal. Ton père n’était pas un homme de mauvaise conduite et ta mère n’était pas une fornicatrice. Ils ont pensé du mal d’elle. Ils se sont mis à lui faire des reproches, à la blâmer et elle se taisait et ne répondait pas car elle leur avait annoncé auparavant qu’elle avait fait le vœu pour ar-Rahman de ne parler à personne. Quand elle s’était retrouvée exténuée, elle montra du doigt `Içâ Jésus `alayhi s-salâm. C’est alors qu’ils lui ont dit ce que Allâh nous apprend dans le Qour’ân :
﴿ فَأَشَارَت إليه قَالوا كَيفَ نُكَلّم مَن كَانَ في المَهد صَبِيًّا ﴾
(fa’achârat ‘ilayh ; qâlou kayfa noukallimou man kâna fi l-mahdi Sabiyyâ )
ce qui signifie : « Elle le montra du doigt. Ils lui dirent comment veux-tu que nous parlions à un enfant encore nourrisson dans son berceau ! » [sôurat Maryam / 29]. A ce moment- là, Allâh tabâraka wa ta`âlâ a fait prononcer par Sa toute-puissance notre maître `Içâ `alayhi s-salâm qui était alors encore nourrisson :
﴿ قَالَ إِنِّي عَبْدُ اللَّهِ آتَانِيَ الْكِتَابَ وَجَعَلَنِي نَبِيًّا {30} وَجَعَلَنِي مُبَارَكًا أَيْنَ مَا كُنتُ وَأَوْصَانِي بِالصَّلاَةِ وَالزَّكَاةِ مَا دُمْتُ حَيا ﴾
(qâla ‘innî `Abdou l-Lâh ; ‘âtaniya l-kitâba wa ja`alanî nabiyyâ ; wa ja`alanî moubârakan ‘aynamâ kountou wa ‘awSânî bi S-Salâti wa z-zakâti mâ doumtou hayyâ)
Ce qui signifie : « Il a dit : Je suis l’esclave de Allâh. Il m’a accordé le Livre et a fait de moi un Prophète. Il a fait que je sois béni où que je sois. Il m’a ordonné la prière et la zakât (aumône) tant que je suis vivant » [sôurat Maryam / 30-31].
C’était une reconnaissance de sa part qu’il est bien l’esclave de Allâh `azza wa jall. C’étaient les premières paroles qu’il avait prononcées alors qu’il était au berceau. (Qâla ‘innî `Abdou l-Lâh) qui signifie : « Il a dit : Je suis l’esclave de Dieu ». C’est une reconnaissance de sa part qu’il était un esclave de Dieu le Créateur du monde. La significations de sa parole : (wa ja`alanî moubârakan ‘aynamâ kountou) qui signifie : « Il a fait que je sois béni où que je sois » est qu’Il a fait que je sois utile et profitable, j’enseigne le bien où que je me dirige.
`Içâ (ISSA) Jésus `alayhi s-salâm a appelé son peuple à l’adoration de Allâh Lui seul et à ne pas Lui attribuer d’associés. Mais beaucoup l’ont démenti et l’ont envié. Ils ont dit qu’il était sorcier. Ils furent peu nombreux ceux qui ont cru en lui. `Içâ `alayhi s-salâm est donc un prophète messager. Il est venu avec la religion de la vérité et de la bonne-guidée, la religion de l’Islam. C’est la religion éminente avec laquelle sont venus tous les prophètes depuis ‘Adam jusqu’à MouHammad, que Dieu les honore et les élève davantage en degrés.
Donc Allâh fit parler `Içâ Jésus alors âgé de quarante jours ; il dit :
﴿ قَالَ إِنِّي عَبْدُ اللَّهِ آتَانِيَ الْكِتَابَ وَجَعَلَنِي نَبِيًّا {30} وَجَعَلَنِي مُبَارَكًا أَيْنَ مَا كُنتُ وَأَوْصَانِي بِالصَّلَاةِ وَالزَّكَاةِ مَا دُمْتُ حَيًّا {31} وَبَرًّا بِوَالِدَتِي وَلَمْ يَجْعَلْنِي جَبَّارًا شَقِيًّا {32} وَالسَّلَامُ عَلَيَّ يَوْمَ وُلِدتُّ وَيَوْمَ أَمُوتُ وَيَوْمَ أُبْعَثُ حَيًّا {33} ﴾
(qâla ‘innî `Abdou l-Lâh ; ‘âtaniya l-kitâba wa ja`alanî nabiyyâ ; wa ja`alanî moubârakan ‘aynamâ kountou wa ‘awSânî bi S-Salâti wa z-zakâti mâ doumtou hayyâ ; wa barran bi wâlidatî wa lam yaj`alnî jabbâran chaqiyyâ ; wa s-salâmou `alayya yawma woulidtou wa yawma ‘amôutou wa yawma ‘oub`athou Hayyâ)
Ce qui signifie : « Je suis l’esclave de Allâh. Il m’a révélé le Livre. Il a fait de moi un prophète. Il m’a béni où que je sois. Il m’a prescrit la prière et l’aumône tant que je serai vivant et la bienfaisance envers ma mère et Il n’a pas fait de moi un oppresseur ni un malheureux [dans l’au-delà]. Que la paix soit sur moi le jour de ma naissance, le jour de ma mort et le jour où je serai ressuscité vivant », [sôurat Maryam ‘âyah 30 à 33].
Allâh lui fit prononcer `Içâ Jésus ces paroles comptées, la sagesse en cela étant que la nuisance qui avait atteint Maryam, ainsi que Zakariyyâ – sous la protection de qui Maryam était – et sa famille allait ainsi être allégée. En effet, lorsque Maryam fut enceinte, les gens l’accusèrent à tort, et eurent à tort de mauvaises pensées à l’égard de Zakariyyâ aussi. Il est d’autres sagesses encore, parmi lesquelles que cela fût une annonce de ce qu’il allait en être de `Içâ Jésus ultérieurement. Ainsi, Allâh sait que `Içâ Jésus plus tard, après qu’il aurait vécu ses années d’enfance, recevrait la révélation et appellerait alors les gens à croire en Dieu l’Unique, Celui Qui n’a pas d’associé, et à croire qu’il est, lui `Içâ Jésus l’esclave de Dieu et Son messager.
Allâh ta`âlâ fit parler `Içâ Jésus dès le berceau. Ce fut là un signe annonciateur de ce que Al-MacîH –Messie– allait être dans le futur : un homme appelant à adorer Dieu, comme le furent avant lui les premiers prophètes. Mais après qu’il eut dit ces mots, il revint à l’état dans lequel il avait été avant cela, et n’a plus reparlé avant d’avoir atteint l’âge où les enfants commencent à parler. Allâh ta`âlâ est tout-puissant, et rien ne saurait Le rendre incapable.
Maryam alla avec son fils `Içâ en Égypte. Il vécut là-bas douze ans, apprit l’écriture et entra à l’école primaire. Puis, ils retournèrent tous deux en terre de Palestine.
Le Prophète `Içâ Jésus appelle à la religion de l’Islam
Plus tard, la révélation descendit sur lui et il commença à dire aux gens : « ô gens, adorez Dieu uniquement, ne Lui associez rien et croyez que je suis le Messager de Dieu pour vous« . Douze personnes crurent en lui ; on les appelle les apôtres (al-Hawâriyyôun). Puis il les envoya dans les régions et leur ordonna d’appeler à l’adoration de Allâh uniquement et à ne rien Lui associer.
Notre maître Al-MacîH le Messie `Içâ Jésus vécut sur terre 33 ans. Il passait son temps à se déplacer pour appeler les gens à l’Islam. Il s’habillait de laine non tissée et se nourrissait de ce qui pousse sur les arbres, c’est-à-dire des fruits de la terre. Il couchait là où la nuit tombait, soit dans la mosquée, maison d’adoration de dieu, soit dans la campagne.
Un jour, il invoqua Dieu pour qu’Il fasse revivre un des rois qui, étant mort, était porté sur un cercueil. Dieu l’a fait revivre. Il passa aussi sa main honorée sur le visage d’un homme aveugle de naissance et celui-ci recouvra la vue. Et il guérit un homme atteint de la lèpre. Les mécréants des fils de Isrâ’îl virent tout cela, le vérifièrent et s’en assurèrent, mais ils s’entêtèrent et s’enorgueillirent. Parmi eux, certains avaient été croyants auparavant, mais ils apostasièrent en accusant `Içâ Jésus de mensonge.
Les mécréants des fils de Isrâ’îl complotèrent contre notre maître `Içâ Jésus et voulurent le tuer. Mais avant qu’ils n’arrivent à lui, Allâh ta`âlâ lui a révélé qu’Il l’élèverait au ciel et le sauverait de ceux qui avaient mécru. Avant que les mécréants des fils de Isrâ’îl n’entrent à l’endroit où il se trouvait, il y avait avec lui douze personnes de ses élèves musulmans.
Le Prophète `Içâ Jésus a été élevé au ciel
En effet, Ibnou Abî Hâtim et An-Naçâ’iyy ont rapporté que Ibnou `Abbâs a dit : «`Içâ était avec douze de ses compagnons dans une maison puis il dit : « Il y a parmi vous qui deviendra mécréant après avoir été musulman « . Puis il dit : « Lequel d’entre vous est-il prêt à recevoir mon apparence, à être tué à ma place et être mon compagnon au paradis ? » Un jeune homme se leva, le plus jeune d’entre eux et dit : » Moi « . Il lui dit : » Assieds-toi « . Puis il répéta la question et le plus jeune se leva de nouveau, il lui dit : « Assieds-toi « . Puis il répéta la question et le jeune se leva une troisième fois. Il lui dit alors : » Ce sera toi « . Il reçut donc l’apparence de `Içâ. `Içâ Jésus avait été élevé par une lucarne de la maison. Un groupe de mécréants des fils de Isrâ’îl était venu saisir le jeune homme, ils le tuèrent en le crucifiant. Ils tuèrent ce jeune homme musulman croyant. Et ils ont diffusé qu’ils avaient tué le Messie (Al-MacîH ) et qu’ils l’avaient crucifié. Certains gens les crurent en cela. Allâh ta`âlâ dit :
﴿ وَمَا قَتَلُوهُ وَمَا صَلَبُوهُ وَلَـكِن شُبِّهَ لَهُمْ ﴾
(wa mâ qatalôuhou wa mâ Salabôuhou wa lâkin choubbiha lahoum)
Ce qui signifie : » Ils ne l’ont ni tué ni crucifié mais ils furent trompés par la ressemblance « , [sôurat An-Niçâ’ / 157].
Le Prophète `Içâ Jésus va descendre sur terre
En vérité, notre maître `Içâ Jésus ne fut ni tué ni crucifié et il est toujours vivant dans le ciel. Avant le jour du jugement, il descendra sur terre et vivra quarante ans. L’Islam s’étendra sur la terre après sa descente. Il gouvernera selon la loi (Charî`ah) du Qour’ân, la loi de notre maître MouHammad. Et notre maître MouHammad a interprété la parole de Allâh ta`âlâ :
﴿ وَإِنَّهُ لَعِلْمٌ لِّلسَّاعَةِ ﴾
(wa ‘innahou la`ilmoun li s-sâ`ah)
[sôurat Az-Zoukhrouf / 61] ce qui signifie : « Et c’est un signe de l’heure« , par la descente de `Içâ fils de Maryam avant le jour dernier.
Le Prophète MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
« الأنبياء إخوة لعلات دينهم واحد و أمهاتهم شتى و أنا أولى الناس بعيسى بن مريم ليس بيني و بينه نبي و إنه نازل »
Ce qui signifie : « Les Prophètes sont comme des frères du même père, leur religion est la même et leurs lois diffèrent, j’enseigne la même religion que `Içâ fils de Maryam il n’y a pas entre lui et moi de Prophète et il va descendre », rapporté par Al-Boukhâriyy. Ce qui diffère ce sont les lois tel que le nombre de prières, la Zakat…mais leur religion est la même.
Les gens qui suivirent `Içâ Jésus étaient musulmans
Ceux qui suivirent `Içâ étaient musulmans. Ils croyaient en Allâh l’Unique et croyaient en `Içâ, que `Içâ était l’esclave de Dieu et Son messager. Ils priaient et jeûnaient pour l’agrément de Dieu. Ils priaient en se prosternant et en s’inclinant et ils faisaient des ablutions. Ceux-là constituaient sa communauté et ils ont vécu, après que `Içâ Jésus fut élevé au ciel, en suivant sa guidée, ses enseignements et sa voie durant deux cents ans. Ensuite la déviation s’est propagée parmi eux, et le nombre des croyants d’entre eux s’amenuisa peu à peu, et les autres, ceux qui adoraient `Içâ Jésus, augmentèrent en nombre.
Puis arriva un homme du nom de Constantin (QisTanTîn) qui était à l’origine idolâtre. Il se convertit à cette religion déviée et les enfonça davantage dans l’égarement qui s’étendit par sa cause au point qu’ils dévoilaient ouvertement dans une grande partie de leur pays et de leurs lieux de culte l’adoration d’autre que Allâh. Quant aux disciples véridiques de `Içâ Jésus qui étaient restés sur l’Islam, leur nombre s’affaiblit intensément et ils allèrent se réfugier dans les montagnes. Certains d’entre eux construisaient dans les montagnes une cabane ou bien habitaient une grotte et se nourrissaient des feuilles d’arbres et de plantes, en fuyant les gens des villes qui avaient apostasié, qui commettaient le péché et l’injustice. Puis, ceux-là même s’éteignirent aussi et il n’en resta plus aucun après cela, ni dans les montagnes ni dans les villes. Ceci advint avant que ne soit envoyé notre maître MouHammad.
Trois cents ans après l’élévation de `Içâ au ciel, le nombre de ceux qui falsifièrent la religion du Messie (Al-MacîH) avait augmenté et le nombre des autres, ceux qui étaient sur l’Islam avait diminué de façon flagrante. Après un peu plus de cinq cents ans, il ne resta pas un de ces musulmans croyants.
De même le peuple de Môuçâ ne se maintint pas dans l’Islam comme s’est maintenu la communauté de MouHammad. La communauté de MouHammad s’est maintenue dans l’Islam pendant plus de mille quatre cents ans jusqu’à nos jours. Une grande partie du peuple de Môuçâ avait apostasié après des centaines d’années et lorsque arriva le Messie (Al-MacîH), ils l’accusèrent de mensonge et sortirent ainsi de l’Islam.
Les esclaves de Allâh doivent croire au prophète qui succède à celui qui l’a précédé. Il ne leur est pas permis de lui dire : « Nous suivions le prophète précédent, nous ne te reconnaissons pas ». Il leur était donc obligatoire, lorsque le Messie (Al-MacîH) apparut et effectua des miracles, de le suivre. Les prophètes ne se contredisent pas les uns les autres. Chacun d’eux ordonnait de croire en les autres prophètes, et il incombe aux gens de suivre la loi (charî`ah) du prophète de leur temps.
La religion révélée par Dieu est unique et la croyance est unique ; c’est la croyance en Dieu et en le messager qu’Il a envoyé, en les anges, en le jour dernier, en les livres célestes que Dieu a révélés à certains de Ses prophètes, ainsi qu’en la destinée qu’elle soit du bien ou du mal, c’est-à-dire que tout ce qui arrive dans ce monde, que ce soit du bien ou du mal, a lieu par la prédestination de Dieu. Mais Dieu agrée le bien et n’agrée pas le mal. Il fait ce qu’Il veut, Il est le Créateur de toute chose et Il ne ressemble pas aux créatures, Il n’a besoin de rien, Il existe sans endroit et sans direction. Il est donc du devoir de toute personne responsable de croire en tout cela. Voir: La Croyance en Dieu , et L’Islam est la Religion de Tous les Prophètes. Unique religion céleste
Le Prophète `Içâ Jésus a recommandé de suivre le Prophète MouHammad
Parmi les recommandations données par le Messie (Al-MacîH) à ceux qui l’ont suivi, il leur a dit : « Viendra après moi un prophète, du nom de ‘AHmad (un des noms du Prophète MouHammad) ; croyez en lui et suivez-le lorsqu’il apparaitra « . Dieu dit :
﴿ وَإِذْ قَالَ عِيسَى ابْنُ مَرْيَمَ يَا بَنِي إِسْرَائِيلَ إِنِّي رَسُولُ اللَّهِ إِلَيْكُم مُّصَدِّقًا لِّمَا بَيْنَ يَدَيَّ مِنَ التَّوْرَاةِ وَمُبَشِّرًا بِرَسُولٍ يَأْتِي مِن بَعْدِي اسْمُهُ أَحْمَدُ ﴾
Ce qui signifie : « `Iça fils de Maryam dit : ô vous les fils de ‘Isrâ’îl je suis l’envoyé de Dieu pour vous confirmant la véracité de la thora et annonçant la bonne nouvelle d’un Prophète qui viendra après qui s’appelle AHmad », [sourat As-Saf/6].
Parmi ceux qui avaient entendu la recommandation du Messie (Al-MacîH), il y avait un des jinn croyants. A son tour, ce dernier en informa un groupe d’hommes du Yémen qui avaient quitté leur pays et s’étaient arrêtés en un endroit, avant que le nom du Messager de Allâh, MouHammad ne soit propagé. Il est arrivé que ces gens dormirent dans la campagne et à la fin de la nuit, l’un d’eux, Al-Ja`dou Ibnou Qays, entendit la voix de quelqu’un qui appelait – c’était la voix du jinn – mais sans le voir, et qui disait :
Quant à celui qui avait entendu l’appel, lorsqu’il entra à La Mecque, il s’enquit du Prophète jusqu’à ce qu’on le lui montre. Alors il le rencontra, crut en lui et embrassa l’Islam ; [Al-HaTîm est un endroit à la Mecque].
Notre maître MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
« من شهد أن لا إله إلا الله وحده لا شريك له و أن محمدا عبده و رسوله أن عيسى عبد الله و رسوله و كلمته ألقاها إلى مريم و روح منه و الجنة حق و النار حق أدخله الله الجنة على ما كان من العمل »
(man chahida ‘an lâ ‘ilâha ‘il-la l-Lâhou waHdahou lâ charîka lah ; wa ‘anna MouHammadan `abdouhou wa raçôulouh ; wa ‘anna `Içâ `abdou l-Lâhi wa raçôulouh ; wa kalimatouhou ‘alqâhâ ’ilâ Maryama wa rôuHoun minh ; wa l-jannata Haqqoun wa n-nâra Haqq ; ‘adkhalahou l-Lâhou l-jannata `alâ mâ kâna mina l-`amal)
ce qui signifie : « Celui qui témoigne qu’il n’est de dieu que Dieu Qui Lui seul n’a pas d’associé, que MouHammad est Son esclave et Son messager, que `Içâ est l’esclave de Dieu et Son messager, qu’il est la bonne nouvelle annoncée à Maryam, que son âme est honorée selon le jugement de Dieu, et que le paradis est une vérité et que l’enfer est une vérité, Dieu le fait entrer au paradis même s’il commettait les grands péchés ».
Ô Allâh, fais que nous persévérions sur la religion éminente de l’Islam. Fais-nous entrer au paradis avec les premiers à y entrer, les pieux, ô Toi le Seigneur des mondes.
Remarque: Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam veut dire que Dieu l’élève d’avantage en degré et qu’Il préserve sa communauté de ce que le Prophète craint pour elle ; ainsi la langue arabe est riche et le mot Salla a plusieurs sens et ici il ne veut pas dire prier mais élever en degré.
الحمد لله رب العالمين
Écrit par Sunnite
dans:Audio / Video , Foi Musulmane , Histoires des Prophètes , Les Prophètes , Récit / Histoire
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent. Et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
Allâh ta`âlâ dit dans le Qour’ân :
﴿مَا الْمَسِيحُ ابْنُ مَرْيَمَ إِلاَّ رَسُولٌ قَدْ خَلَتْ مِن قَبْلِهِ الرُّسُلُ وَأُمُّهُ صِدِّيقَةٌ كَانَا يَأْكُلاَنِ الطَّعَامَ انظُرْ كَيْفَ نُبَيِّنُ لَهُمُ الآيَاتِ ثُمَّ انظُرْ أَنَّى يُؤْفَكُونَ﴾
(ma l-MacîHou bnou Maryama ‘il-lâ raçôuloun qad khalat min qablihi r-rouçoulou wa ‘oummouhou Siddîqatoun)
ce qui signifie : « Al-MacîH le fils de Maryam n’est qu’un Messager qui a été précédé par d’autres messagers. Sa mère est une sainte hautement véridique » [sôurat Al-Mâ’idah / 75].
Il s’agit de l’esclave de Allâh et Son Messager, `Içâ (ISSA) Jésus fils de Maryam fille de `Imrân.
Dieu a créé `Içâ Jésus sans père, tout comme Il a créé Adam sans père ni mère. Allâh ta`âlâ dit :
﴿ إِنَّ مَثَلَ عِيسَى عِندَ اللّهِ كَمَثَلِ آدَمَ خَلَقَهُ مِن تُرَابٍ ثمَّ قَالَ لَهُ كُن فَيَكُونُ ﴾
(‘inna mathala `Içâ `inda l-Lâhi kamathali ‘Adama khalaqahou min tourâbin thoumma qâla lahôu koun fayakôun)
ce qui signifie : « `Içâ selon le jugement de Allâh est à l’exemple de ‘Adam qu’Il a créé de terre et à qui Il a donné la vie », [sourat ‘Ali `Imrân / 59].
La Sainte Marie Maryam mère de `Içâ Jésus
La mère du Prophète `Içâ Jésus est Maryam fille de`Imrân la sainte hautement véridique, la vierge, la pure, qui a été élevée dans un lieu de mérite, qui a eu une vie de pureté et de piété. Allâh tabâraka wa ta`âlâ fait son éloge dans le Qour’ân honoré à plusieurs reprises. Allâh ta`âlâ dit :
﴿ وَمَرْيَمَ ابْنَتَ عِمْرَانَ الَّتِي أَحْصَنَتْ فَرْجَهَا فَنَفَخْنَا فِيهِ مِن رُّوحِنَا وَصَدَّقَتْ بِكَلِمَاتِ رَبِّهَا وَكُتُبِهِ وَكَانَتْ مِنَ الْقَانِتِينَ ﴾
(wa Maryama bnata `Imrâna l-latî ‘aHSanat farjahâ fanafakhnâ fîhi min rouHinâ wa Saddaqat bikalimâti Rabbihâ wa koutoubihi wa kânat mina l-qânitîn)
Ce qui signifie : « Maryam fille de `Imrân, celle qui a été chaste. Nous avons ordonné à Jibrîl d’insuffler en elle l’âme qui est honorée selon Mon jugement. Elle a cru en son Seigneur et elle était au nombre des obéissants » [sôurat At-TaHrîm / 12].
La mère de Maryam s’appelait Hannah, elle n’enfantait pas. Un jour, elle vit un oiseau en train de nourrir son petit ; elle demanda alors à Allâh ta`âlâ de lui donner un enfant et fit le vœu de consacrer celui-ci au service de la Mosquée de Jérusalem (Al-‘AqSâ), car elle pensait que ce serait un garçon. Mais, ce fut une fille, elle l’appela Maryam. Le prophète Zakariyyâ, le mari de la tante de `Içâ, prit en charge l’enfant. Il lui enseigna la religion de l’Islam.
Ainsi Zakariyyâ lui a enseigné les principes de la religion de l’Islam, le bon comportement et l’a faite grandir avec les comportements de vertu et les bons exemples. Maryam était vertueuse, chaste, pure des péchés et des désobéissances, connaissant Dieu et elle était pieuse. Elle était une sainte qui persévérait sur l’adoration de Son Seigneur, priant au milieu de la nuit et aux extrémités du jour. Maryam (Marie) grandit ainsi dans la vertu et la pureté et devint une sainte (waliyyah).
Certains prodiges accordés à Maryam
Dieu a accordé à Maryam des prodiges manifestes qui étaient autant de signes surprenants témoignant de la toute puissance de Dieu. (Les miracles et les prodiges sont des choses extraordinaires qui ressemblent aux miracles.) Ainsi, lorsque le Prophète Zakariyya entrait dans son alcôve (miHrab) alors qu’elle ne pouvait sortir de la mosquée, il retrouvait chez elle des fruits d’été en hiver et des fruits d’hiver en été. Dieu exempté soit-Il dit :
﴿ كُلَّمَا دَخَلَ عَلَيْهَا زَكَرِيَّا الْمِحْرَابَ وَجَدَ عِندَهَا رِزْقًا ۖ قَالَ يَا مَرْيَمُ أَنَّىٰ لَكِ هَـٰذَا ۖ قَالَتْ هُوَ مِنْ عِندِ اللَّـهِ ۖ إِنَّ اللَّـهَ يَرْزُقُ مَن يَشَاءُ بِغَيْرِ حِسَابٍ ﴾
(koullâma dakhala `alayhâ Zakariyya l-miHraba wajada `indahâ rizqan qâla yâ Maryamou ‘annâ laki hâdhâ qâlat houwa min `indi l-Lâhi ‘inna l-Lâha yarzouqou man yachâ’ou bighayri Hiçâb)
ce qui signifie : « Toutes les fois que Zakariyyâ entrait dans le miHrab (lieu d’adoration), il trouvait de la subsistance et disait : Ô Maryam d’où tiens-tu cela ? Elle disait : c’est de la part de mon Seigneur. Certes, Dieu accorde la subsistance à qui Il veut. » [ sôurat Ali `Imrân / 37 ]. Marie mère de Jésus (Maryam) a grandi auprès du Prophète Zacharie (Zakariyyâ) عَلَيْهِ السَّلاَم qui lui a donné son éducation religieuse. Maryam ne commettait pas de péchés, elle s’adonnait aux adorations de jour comme de nuit. Elle a ainsi atteint le degré de la sainteté et elle fut la meilleure femme de l’humanité. Notre dame Maryam était une femme chaste et patiente Notre dame Maryam, mère du Prophète Jésus (`Iça) عَلَيْهِ السَّلاَم était une femme honorable, chaste, pure, qui a fait preuve de patience à l’égard du tort causé par son peuple. En effet, avec beaucoup de courage elle a fait face à son peuple qui calomniait à son sujet et au sujet de son enfant, car elle l’avait eu sans époux, au point que certains d’entre eux l’avaient accusée de fornication. Elle a supporté cette nuisance par recherche de l’agrément de Dieu et par recherche des récompenses.
La dame honorable Maryam (Marie) est la meilleure des femmes de l’humanité selon les preuves du texte du Coran (Qour’ân) honoré et du Prophète honoré. Dieu dit dans le Qour’ân :
﴿ وَإِذْ قَالَتِ الْمَلَائِكَةُ يَا مَرْيَمُ إِنَّ اللَّـهَ اصْطَفَاكِ وَطَهَّرَكِ وَاصْطَفَاكِ عَلَىٰ نِسَاءِ الْعَالَمِينَ يَا مَرْيَمُ اقْنُتِي لِرَبِّكِ وَاسْجُدِي وَارْكَعِي مَعَ الرَّاكِعِينَ ﴾
(wa ‘idh qâlati l-malâ’ikatou yâ Maryamou ‘inna l-Lâha STafâki wa Tahharaki wa STafaki `alâ niçâ’i l-`âlamîn ; yâ Maryamou qnoutî li Rabbiki wa sjoudî wa rka`î ma`a r-râki`în)
ce qui signifie : « Les anges ont dit : Ô Maryam, certes Dieu t’a choisie et t’a purifiée, Il t’a élue au dessus des femmes du monde. Ô Maryam fais preuve d’humilité envers ton Seigneur, prosterne-toi et incline-toi avec ceux qui s’inclinent. » [sôurat ‘Ali `Imrân / 42-43] Ainsi Sa parole (‘iSTafâki) c’est-à-dire Il t’a choisie, accordé un degré, un mérite. Ainsi, le premier ‘iSTifâ’, c’est une élection par le choix et le second est un ‘iSTifâ’ par le mérite. Dieu lui a accordé un mérite sur toutes les femmes de l’humanité. Il lui a accordé des prodiges manifestes et l’a élue entre toutes les femmes pour être la mère de Son prophète `Içâ, al-MacîH, sans qu’elle ait un époux et sans qu’aucun homme ne la touche. Le Prophète a dit dans le Hadîth honoré :« وخير النساء مريم بنت عمران ثم فاطمة بنت محمد ثم خديجة بنت خويلد ثم ءاسية بنت مزاحم »
(wa khayrou n-niçâ’i Maryamou bintou `Iimrân thoumma FâTimah bintou MouHammad thoumma Khâdîjah bintou Khouwaylid thoumma ‘Aciyah bintou MouzâHim)
ce qui signifie : « La meilleure des femmes est Maryam fille de `Imrân, ensuite FâTimah fille de MouHammad, ensuite Khâdîjah fille de Khouwaylid ensuite ‘Aciyah fille de MouzâHim. » rapporté par le Hâfidh Ibnou `Abdi l-Barr. Ce Hadîth honoré confirme que Marie se distingue du reste des femmes de l’humanité. Ensuite, elle est suivie dans le mérite par FâTimah, la fille de MouHammad (le Prophète) ensuite Khâdîjah l’épouse du Prophète, ensuite ‘Aciyah, l’épouse de Pharaon et après ces femmes vient dans le mérite, `A’ichah fille de Abôu Bakr et épouse du Prophète comme l’ont dit les savants. Ce Hadîth au sujet de la dame Maryam est un beau Hadîth, qui comporte des leçons de sagesse et de morale.La Sainte Marie Maryam enceinte de `Içâ Jésus
La sainte Marie (Maryam) est la mère du Prophète Jésus (`Içâ). Dieu (Allâh) a créé le Prophète `Içâ عَلَيْهِ السَّلاَم sans père. Dieu a ordonné à l’ange Gabriel (Jibrîl) d’insuffler en Maryam l’âme de `Içâ. Cette naissance extraordinaire montre la puissance de Allâh et l’honneur de l’avant-dernier Prophète. Mais nous ne connaissons pas exactement la date de sa naissance. La date de naissance du Prophète Jésus `Içâ n’est pas confirmée. Si elle l’était, les musulmans la commémoreraient comme ils commémorent la naissance du Prophète MouHammad ainsi que le jour de `Achourâ’ pour remercier Dieu d’avoir sauvé Môuçâ de Pharaon. Les musulmans ne fêtent donc pas noël .
Un jour que Maryam s’était rendue à un certain endroit où elle avait quelque chose à faire, Allâh envoya auprès d’elle Jibrîl sous l’aspect d’un jeune homme au visage blanc. Maryam lui dit alors ce qui est rapporté dans le Qour’ân :
﴿ قَالَتْ إِنِّي أَعُوذُ بِالرَّحْمَن مِنكَ إِن كُنتَ تَقِيًّا ﴾
(qalat ‘innî ‘a`ôudhou bi r-RaHmâni minka ‘in kounta taqiyyâ)
Ce qui signifie : « Elle a dit : je recherche la préservation du ar-RaHmân contre toi, laisse-moi si tu es pieux » [sôurat Maryam / 18]. C’est-à-dire que si tu crains Allâh, ne me fais aucun mal.
Il lui a dit ce qui est rapporté dans le Qour’ân :
﴿ قَالَ إِنَّمَا أَنَا رَسُولُ رَبِّكِ لأَهَبَ لَكِ غُلاَمًا زَكِيًّا ﴾
(qâla ‘innamâ ‘anâ Raçôulou Rabbiki li’ahaba laki ghoulâman zakiyyâ)
ce qui signifie : « Il a dit : je suis le Messager de ton Seigneur, afin de te donner un garçon pur » [sôurat Maryam / 19].
C’est-à-dire qu’il lui a dit que Allâh l’a envoyé à elle afin de lui donner un garçon vertueux, pur des péchés. Elle a dit ce qui est rapporté dans le Qour’ân :
﴿ قَالَتْ أَنَّى يَكُونُ لِي غُلاَمٌ وَلَمْ يَمْسَسْنِي بَشَرٌ وَلَمْ أَكُ بَغِيًّا ﴾
(qâlat ‘annâ yakôunou lî ghoulâmoun wa lam yamsasnî bacharoun wa lam ‘akou baghiyyâ)
Ce qui signifie : « Elle a dit : Comment pourrais-je avoir un enfant alors qu’aucun homme ne m’a touchée et que je ne suis pas au nombre des fornicatrices ? » [sôurat Maryam / 20].
C’est-à-dire que Maryam a dit : Comment pourrais-je être enceinte alors que je n’ai pas eu d’époux et que je ne suis pas perverse, fornicatrice. Il lui a dit ce qui est rapporté dans le Qour’ân :
﴿قَالَ كَذَلِكِ قَالَ رَبُّكِ هُوَ عَلَي هَيِّنٌ وَلِنَجْعَلَهُ آيَةً لِلناسِ وَرَحْمَةً مِّنا وَكَانَ أَمْرًا مقْضِيًّا﴾
(qâla kadhâliki qâla Rabbouki ; houwa `alayya hayyinoun ; wa linaj`alahou ‘âyatan li n-nâci wa raHmatan minna wa kâna ‘amran maqDiyyâ)
ce qui signifie : « Il a dit : Ainsi l’a dit ton Seigneur : C’est chose aisée pour Moi. Nous en ferons une preuve pour les gens, une miséricorde de Nôtre part. C’est une chose destinée » [sôurat Maryam / 21].
C’est-à-dire que Jibrîl a répondu à son étonnement que créer un fils sans père est chose aisée pour Allâh ta`âlâ. Ceci, afin de faire de `Içâ un signe pour les gens, une preuve de la parfaite toute-puissance de Allâh soubHânahou wa ta`âlâ, afin de faire de lui une miséricorde et une grâce pour ceux qui le suivront et qui croiront en lui.
Allâh ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré :
﴿ فَحَمَلَتْهُ فَانتَبَذَتْ بِهِ مَكَانًا قَصِيًّا {22} فَأَجَاءهَا الْمَخَاضُ إِلَى جِذْعِ النخْلَةِ قَالَتْ يَا لَيْتَنِي مِت قَبْلَ هَذَا وَكُنتُ نَسْيًا منسِيًّا {23} فَنَادَاهَا مِن تَحْتِهَا أَلاَّ تَحْزَنِي قَدْ جَعَلَ رَبُّكِ تَحْتَكِ سَرِيًّا {24} وَهُزِّي إِلَيْكِ بِجِذْعِ النَّخْلَةِ تُسَاقِطْ عَلَيْكِ رُطَبًا جَنِيًّا {25} فَكُلِي وَاشْرَبِي وَقَرِّي عَيْنًا فَإِما تَرَيِنَّ مِنَ الْبَشَرِ أَحَدًا فَقُولِي إِنِّي نَذَرْتُ لِلرَّحْمَنِ صَوْمًا فَلَنْ أُكَلِّمَ الْيَوْمَ إِنسِيًّاَ ﴾
(faHamalat-hou fantabadhat bihi makânan qaSiyyâ ; fa’ajâ’aha l-makhâDou ‘ilâ jidh`i n-nakhlatin qâlat yâ laytanî mittou qabla hâdha wa kountou nasyan mansiyyâ ; fanâdahâ min taHtihâ ‘allâ taHzanî qad ja`ala Rabbouki taHtaki sariyyâ ; wa houzzî ‘ilayki bijidh`i n-nakhlati touSâqiT `alayki rouTaban janiyyâ ; fakoulî wa chrabî wa qarrî `aynâ ; fa’immâ tarayinna mina l-bachari ‘aHadan faqôulî ‘innî nadhartou li r-RaHmâni Sawman falan ‘oukallima l-yawma ‘insiyyâ)
ce qui signifie : « Elle le porta. Elle se retrouva dans un endroit éloigné, seule. Les douleurs de l’accouchement vinrent à elle alors qu’elle s’appuyait à un tronc de palmier. Elle dit alors : Ah si seulement j’étais morte avant cela, et que l’on m’avait oubliée. Jibrîl l’appela d’en bas et lui dit : Allâh a fait que coule à tes pieds un petit ruisseau, et secoue le tronc de palmiers, des dattes te parviendront mûres prêtes à la consommation. Mange et bois et réjouis tes yeux. Si jamais tu vois un humain, apprends-lui que tu as fait le vœu de ne parler aujourd’hui à aucun humain » [sourat Maryam / 22-23-24-25-26].
Jibrîl `alayhi s-salâm a insufflé dans le col de sa cape l’âme de Jésus et elle se retrouva enceinte de `Içâ `alayhi s-salâm. Lorsqu’elle arriva à terme, elle s’isola des gens, de crainte que les gens ne l’humilient pour sa grossesse sans mari. Les douleurs de l’accouchement ont ainsi poussé Maryam la meilleure des femmes de l’humanité au pied d’un palmier asséché. Elle souhaita la mort par crainte du mal des gens. Jibrîl l’appela pour la tranquilliser. Il lui annonça que Allâh a fait couler à ses pieds un petit ruisseau. Il lui demanda de faire bouger le tronc du palmier. Ainsi, des dattes tomberont et elle pourra les consommer fraîches et bonnes à manger. Il lui dit ainsi de manger et de boire de ce que Allâh lui a accordé en subsistance, de se réjouir et de dire à quiconque la verra ou l’interrogera sur son fils qu’elle avait fait un vœu pour Dieu de ne parler à personne.
La naissance du Prophète `Içâ Jésus fils de Maryam
La Dame Maryam a rejoint son peuple, portant son fils `Içâ `alayhi s-salâm dans ses bras dans Bethléem (Bayt LaHm). Allâh ta`âlâ dit :
﴿ فَأَتَتْ بِهِ قَوْمَهَا تَحْمِلُهُ قَالُوا يَا مَرْيَمُ لَقَدْ جِئْتِ شَيْئًا فَرِيًّا ﴾
(fa’atat bihî qawmahâ taHmilouhou ; qâlou yâ Maryamou laqad ji’ti chay’an fariyyâ)
ce qui signifie : « Elle est partie rejoindre son peuple en le portant dans ses bras. Ils lui ont dit : ô Maryam, tu as fait là quelque chose de très réprouvable » [sôurat Maryam / 27].
Ils lui ont dit : Tu as fait un grand mal. Ton père n’était pas un homme de mauvaise conduite et ta mère n’était pas une fornicatrice. Ils ont pensé du mal d’elle. Ils se sont mis à lui faire des reproches, à la blâmer et elle se taisait et ne répondait pas car elle leur avait annoncé auparavant qu’elle avait fait le vœu pour ar-Rahman de ne parler à personne. Quand elle s’était retrouvée exténuée, elle montra du doigt `Içâ Jésus `alayhi s-salâm. C’est alors qu’ils lui ont dit ce que Allâh nous apprend dans le Qour’ân :
﴿ فَأَشَارَت إليه قَالوا كَيفَ نُكَلّم مَن كَانَ في المَهد صَبِيًّا ﴾
(fa’achârat ‘ilayh ; qâlou kayfa noukallimou man kâna fi l-mahdi Sabiyyâ )
ce qui signifie : « Elle le montra du doigt. Ils lui dirent comment veux-tu que nous parlions à un enfant encore nourrisson dans son berceau ! » [sôurat Maryam / 29]. A ce moment- là, Allâh tabâraka wa ta`âlâ a fait prononcer par Sa toute-puissance notre maître `Içâ `alayhi s-salâm qui était alors encore nourrisson :
﴿ قَالَ إِنِّي عَبْدُ اللَّهِ آتَانِيَ الْكِتَابَ وَجَعَلَنِي نَبِيًّا {30} وَجَعَلَنِي مُبَارَكًا أَيْنَ مَا كُنتُ وَأَوْصَانِي بِالصَّلاَةِ وَالزَّكَاةِ مَا دُمْتُ حَيا ﴾
(qâla ‘innî `Abdou l-Lâh ; ‘âtaniya l-kitâba wa ja`alanî nabiyyâ ; wa ja`alanî moubârakan ‘aynamâ kountou wa ‘awSânî bi S-Salâti wa z-zakâti mâ doumtou hayyâ)
Ce qui signifie : « Il a dit : Je suis l’esclave de Allâh. Il m’a accordé le Livre et a fait de moi un Prophète. Il a fait que je sois béni où que je sois. Il m’a ordonné la prière et la zakât (aumône) tant que je suis vivant » [sôurat Maryam / 30-31].
C’était une reconnaissance de sa part qu’il est bien l’esclave de Allâh `azza wa jall. C’étaient les premières paroles qu’il avait prononcées alors qu’il était au berceau. (Qâla ‘innî `Abdou l-Lâh) qui signifie : « Il a dit : Je suis l’esclave de Dieu ». C’est une reconnaissance de sa part qu’il était un esclave de Dieu le Créateur du monde. La significations de sa parole : (wa ja`alanî moubârakan ‘aynamâ kountou) qui signifie : « Il a fait que je sois béni où que je sois » est qu’Il a fait que je sois utile et profitable, j’enseigne le bien où que je me dirige.
`Içâ (ISSA) Jésus `alayhi s-salâm a appelé son peuple à l’adoration de Allâh Lui seul et à ne pas Lui attribuer d’associés. Mais beaucoup l’ont démenti et l’ont envié. Ils ont dit qu’il était sorcier. Ils furent peu nombreux ceux qui ont cru en lui. `Içâ `alayhi s-salâm est donc un prophète messager. Il est venu avec la religion de la vérité et de la bonne-guidée, la religion de l’Islam. C’est la religion éminente avec laquelle sont venus tous les prophètes depuis ‘Adam jusqu’à MouHammad, que Dieu les honore et les élève davantage en degrés.
Donc Allâh fit parler `Içâ Jésus alors âgé de quarante jours ; il dit :
﴿ قَالَ إِنِّي عَبْدُ اللَّهِ آتَانِيَ الْكِتَابَ وَجَعَلَنِي نَبِيًّا {30} وَجَعَلَنِي مُبَارَكًا أَيْنَ مَا كُنتُ وَأَوْصَانِي بِالصَّلَاةِ وَالزَّكَاةِ مَا دُمْتُ حَيًّا {31} وَبَرًّا بِوَالِدَتِي وَلَمْ يَجْعَلْنِي جَبَّارًا شَقِيًّا {32} وَالسَّلَامُ عَلَيَّ يَوْمَ وُلِدتُّ وَيَوْمَ أَمُوتُ وَيَوْمَ أُبْعَثُ حَيًّا {33} ﴾
(qâla ‘innî `Abdou l-Lâh ; ‘âtaniya l-kitâba wa ja`alanî nabiyyâ ; wa ja`alanî moubârakan ‘aynamâ kountou wa ‘awSânî bi S-Salâti wa z-zakâti mâ doumtou hayyâ ; wa barran bi wâlidatî wa lam yaj`alnî jabbâran chaqiyyâ ; wa s-salâmou `alayya yawma woulidtou wa yawma ‘amôutou wa yawma ‘oub`athou Hayyâ)
Ce qui signifie : « Je suis l’esclave de Allâh. Il m’a révélé le Livre. Il a fait de moi un prophète. Il m’a béni où que je sois. Il m’a prescrit la prière et l’aumône tant que je serai vivant et la bienfaisance envers ma mère et Il n’a pas fait de moi un oppresseur ni un malheureux [dans l’au-delà]. Que la paix soit sur moi le jour de ma naissance, le jour de ma mort et le jour où je serai ressuscité vivant », [sôurat Maryam ‘âyah 30 à 33].
Allâh lui fit prononcer `Içâ Jésus ces paroles comptées, la sagesse en cela étant que la nuisance qui avait atteint Maryam, ainsi que Zakariyyâ – sous la protection de qui Maryam était – et sa famille allait ainsi être allégée. En effet, lorsque Maryam fut enceinte, les gens l’accusèrent à tort, et eurent à tort de mauvaises pensées à l’égard de Zakariyyâ aussi. Il est d’autres sagesses encore, parmi lesquelles que cela fût une annonce de ce qu’il allait en être de `Içâ Jésus ultérieurement. Ainsi, Allâh sait que `Içâ Jésus plus tard, après qu’il aurait vécu ses années d’enfance, recevrait la révélation et appellerait alors les gens à croire en Dieu l’Unique, Celui Qui n’a pas d’associé, et à croire qu’il est, lui `Içâ Jésus l’esclave de Dieu et Son messager.
Allâh ta`âlâ fit parler `Içâ Jésus dès le berceau. Ce fut là un signe annonciateur de ce que Al-MacîH –Messie– allait être dans le futur : un homme appelant à adorer Dieu, comme le furent avant lui les premiers prophètes. Mais après qu’il eut dit ces mots, il revint à l’état dans lequel il avait été avant cela, et n’a plus reparlé avant d’avoir atteint l’âge où les enfants commencent à parler. Allâh ta`âlâ est tout-puissant, et rien ne saurait Le rendre incapable.
Maryam alla avec son fils `Içâ en Égypte. Il vécut là-bas douze ans, apprit l’écriture et entra à l’école primaire. Puis, ils retournèrent tous deux en terre de Palestine.
Le Prophète `Içâ Jésus appelle à la religion de l’Islam
Plus tard, la révélation descendit sur lui et il commença à dire aux gens : « ô gens, adorez Dieu uniquement, ne Lui associez rien et croyez que je suis le Messager de Dieu pour vous« . Douze personnes crurent en lui ; on les appelle les apôtres (al-Hawâriyyôun). Puis il les envoya dans les régions et leur ordonna d’appeler à l’adoration de Allâh uniquement et à ne rien Lui associer.
Notre maître Al-MacîH le Messie `Içâ Jésus vécut sur terre 33 ans. Il passait son temps à se déplacer pour appeler les gens à l’Islam. Il s’habillait de laine non tissée et se nourrissait de ce qui pousse sur les arbres, c’est-à-dire des fruits de la terre. Il couchait là où la nuit tombait, soit dans la mosquée, maison d’adoration de dieu, soit dans la campagne.
Un jour, il invoqua Dieu pour qu’Il fasse revivre un des rois qui, étant mort, était porté sur un cercueil. Dieu l’a fait revivre. Il passa aussi sa main honorée sur le visage d’un homme aveugle de naissance et celui-ci recouvra la vue. Et il guérit un homme atteint de la lèpre. Les mécréants des fils de Isrâ’îl virent tout cela, le vérifièrent et s’en assurèrent, mais ils s’entêtèrent et s’enorgueillirent. Parmi eux, certains avaient été croyants auparavant, mais ils apostasièrent en accusant `Içâ Jésus de mensonge.
Les mécréants des fils de Isrâ’îl complotèrent contre notre maître `Içâ Jésus et voulurent le tuer. Mais avant qu’ils n’arrivent à lui, Allâh ta`âlâ lui a révélé qu’Il l’élèverait au ciel et le sauverait de ceux qui avaient mécru. Avant que les mécréants des fils de Isrâ’îl n’entrent à l’endroit où il se trouvait, il y avait avec lui douze personnes de ses élèves musulmans.
Le Prophète `Içâ Jésus a été élevé au ciel
En effet, Ibnou Abî Hâtim et An-Naçâ’iyy ont rapporté que Ibnou `Abbâs a dit : «`Içâ était avec douze de ses compagnons dans une maison puis il dit : « Il y a parmi vous qui deviendra mécréant après avoir été musulman « . Puis il dit : « Lequel d’entre vous est-il prêt à recevoir mon apparence, à être tué à ma place et être mon compagnon au paradis ? » Un jeune homme se leva, le plus jeune d’entre eux et dit : » Moi « . Il lui dit : » Assieds-toi « . Puis il répéta la question et le plus jeune se leva de nouveau, il lui dit : « Assieds-toi « . Puis il répéta la question et le jeune se leva une troisième fois. Il lui dit alors : » Ce sera toi « . Il reçut donc l’apparence de `Içâ. `Içâ Jésus avait été élevé par une lucarne de la maison. Un groupe de mécréants des fils de Isrâ’îl était venu saisir le jeune homme, ils le tuèrent en le crucifiant. Ils tuèrent ce jeune homme musulman croyant. Et ils ont diffusé qu’ils avaient tué le Messie (Al-MacîH ) et qu’ils l’avaient crucifié. Certains gens les crurent en cela. Allâh ta`âlâ dit :
﴿ وَمَا قَتَلُوهُ وَمَا صَلَبُوهُ وَلَـكِن شُبِّهَ لَهُمْ ﴾
(wa mâ qatalôuhou wa mâ Salabôuhou wa lâkin choubbiha lahoum)
Ce qui signifie : » Ils ne l’ont ni tué ni crucifié mais ils furent trompés par la ressemblance « , [sôurat An-Niçâ’ / 157].
Le Prophète `Içâ Jésus va descendre sur terre
En vérité, notre maître `Içâ Jésus ne fut ni tué ni crucifié et il est toujours vivant dans le ciel. Avant le jour du jugement, il descendra sur terre et vivra quarante ans. L’Islam s’étendra sur la terre après sa descente. Il gouvernera selon la loi (Charî`ah) du Qour’ân, la loi de notre maître MouHammad. Et notre maître MouHammad a interprété la parole de Allâh ta`âlâ :
﴿ وَإِنَّهُ لَعِلْمٌ لِّلسَّاعَةِ ﴾
(wa ‘innahou la`ilmoun li s-sâ`ah)
[sôurat Az-Zoukhrouf / 61] ce qui signifie : « Et c’est un signe de l’heure« , par la descente de `Içâ fils de Maryam avant le jour dernier.
Le Prophète MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
« الأنبياء إخوة لعلات دينهم واحد و أمهاتهم شتى و أنا أولى الناس بعيسى بن مريم ليس بيني و بينه نبي و إنه نازل »
Ce qui signifie : « Les Prophètes sont comme des frères du même père, leur religion est la même et leurs lois diffèrent, j’enseigne la même religion que `Içâ fils de Maryam il n’y a pas entre lui et moi de Prophète et il va descendre », rapporté par Al-Boukhâriyy. Ce qui diffère ce sont les lois tel que le nombre de prières, la Zakat…mais leur religion est la même.
Les gens qui suivirent `Içâ Jésus étaient musulmans
Ceux qui suivirent `Içâ étaient musulmans. Ils croyaient en Allâh l’Unique et croyaient en `Içâ, que `Içâ était l’esclave de Dieu et Son messager. Ils priaient et jeûnaient pour l’agrément de Dieu. Ils priaient en se prosternant et en s’inclinant et ils faisaient des ablutions. Ceux-là constituaient sa communauté et ils ont vécu, après que `Içâ Jésus fut élevé au ciel, en suivant sa guidée, ses enseignements et sa voie durant deux cents ans. Ensuite la déviation s’est propagée parmi eux, et le nombre des croyants d’entre eux s’amenuisa peu à peu, et les autres, ceux qui adoraient `Içâ Jésus, augmentèrent en nombre.
Puis arriva un homme du nom de Constantin (QisTanTîn) qui était à l’origine idolâtre. Il se convertit à cette religion déviée et les enfonça davantage dans l’égarement qui s’étendit par sa cause au point qu’ils dévoilaient ouvertement dans une grande partie de leur pays et de leurs lieux de culte l’adoration d’autre que Allâh. Quant aux disciples véridiques de `Içâ Jésus qui étaient restés sur l’Islam, leur nombre s’affaiblit intensément et ils allèrent se réfugier dans les montagnes. Certains d’entre eux construisaient dans les montagnes une cabane ou bien habitaient une grotte et se nourrissaient des feuilles d’arbres et de plantes, en fuyant les gens des villes qui avaient apostasié, qui commettaient le péché et l’injustice. Puis, ceux-là même s’éteignirent aussi et il n’en resta plus aucun après cela, ni dans les montagnes ni dans les villes. Ceci advint avant que ne soit envoyé notre maître MouHammad.
Trois cents ans après l’élévation de `Içâ au ciel, le nombre de ceux qui falsifièrent la religion du Messie (Al-MacîH) avait augmenté et le nombre des autres, ceux qui étaient sur l’Islam avait diminué de façon flagrante. Après un peu plus de cinq cents ans, il ne resta pas un de ces musulmans croyants.
De même le peuple de Môuçâ ne se maintint pas dans l’Islam comme s’est maintenu la communauté de MouHammad. La communauté de MouHammad s’est maintenue dans l’Islam pendant plus de mille quatre cents ans jusqu’à nos jours. Une grande partie du peuple de Môuçâ avait apostasié après des centaines d’années et lorsque arriva le Messie (Al-MacîH), ils l’accusèrent de mensonge et sortirent ainsi de l’Islam.
Les esclaves de Allâh doivent croire au prophète qui succède à celui qui l’a précédé. Il ne leur est pas permis de lui dire : « Nous suivions le prophète précédent, nous ne te reconnaissons pas ». Il leur était donc obligatoire, lorsque le Messie (Al-MacîH) apparut et effectua des miracles, de le suivre. Les prophètes ne se contredisent pas les uns les autres. Chacun d’eux ordonnait de croire en les autres prophètes, et il incombe aux gens de suivre la loi (charî`ah) du prophète de leur temps.
La religion révélée par Dieu est unique et la croyance est unique ; c’est la croyance en Dieu et en le messager qu’Il a envoyé, en les anges, en le jour dernier, en les livres célestes que Dieu a révélés à certains de Ses prophètes, ainsi qu’en la destinée qu’elle soit du bien ou du mal, c’est-à-dire que tout ce qui arrive dans ce monde, que ce soit du bien ou du mal, a lieu par la prédestination de Dieu. Mais Dieu agrée le bien et n’agrée pas le mal. Il fait ce qu’Il veut, Il est le Créateur de toute chose et Il ne ressemble pas aux créatures, Il n’a besoin de rien, Il existe sans endroit et sans direction. Il est donc du devoir de toute personne responsable de croire en tout cela. Voir: La Croyance en Dieu , et L’Islam est la Religion de Tous les Prophètes. Unique religion céleste
Le Prophète `Içâ Jésus a recommandé de suivre le Prophète MouHammad
Parmi les recommandations données par le Messie (Al-MacîH) à ceux qui l’ont suivi, il leur a dit : « Viendra après moi un prophète, du nom de ‘AHmad (un des noms du Prophète MouHammad) ; croyez en lui et suivez-le lorsqu’il apparaitra « . Dieu dit :
﴿ وَإِذْ قَالَ عِيسَى ابْنُ مَرْيَمَ يَا بَنِي إِسْرَائِيلَ إِنِّي رَسُولُ اللَّهِ إِلَيْكُم مُّصَدِّقًا لِّمَا بَيْنَ يَدَيَّ مِنَ التَّوْرَاةِ وَمُبَشِّرًا بِرَسُولٍ يَأْتِي مِن بَعْدِي اسْمُهُ أَحْمَدُ ﴾
Ce qui signifie : « `Iça fils de Maryam dit : ô vous les fils de ‘Isrâ’îl je suis l’envoyé de Dieu pour vous confirmant la véracité de la thora et annonçant la bonne nouvelle d’un Prophète qui viendra après qui s’appelle AHmad », [sourat As-Saf/6].
Parmi ceux qui avaient entendu la recommandation du Messie (Al-MacîH), il y avait un des jinn croyants. A son tour, ce dernier en informa un groupe d’hommes du Yémen qui avaient quitté leur pays et s’étaient arrêtés en un endroit, avant que le nom du Messager de Allâh, MouHammad ne soit propagé. Il est arrivé que ces gens dormirent dans la campagne et à la fin de la nuit, l’un d’eux, Al-Ja`dou Ibnou Qays, entendit la voix de quelqu’un qui appelait – c’était la voix du jinn – mais sans le voir, et qui disait :
Ô voyageurs qui avez fait une halte de nuit, transmettez,
une fois que vous serez arrêtés à Al-HaTîm et au puits de zamzam,
à MouHammad l’Envoyé un salut de notre part,
qui l’accompagnera où qu’il aille et se dirige,
et dites-lui : nous sommes des partisans de ta religion,
cela nous a été commandé par le Messie fils de Maryam.
Ce jinn était croyant et avait vécu du temps du Messie Jésus avant qu’il ne monte au ciel. Il avait entendu ses paroles, avait cru en lui et embrassé l’Islam. Par la suite, il connut notre maître MouHammad, le vit et crut en lui avant que ces gens qui étaient en route du Yémen vers la Mecque pour des affaires de ce bas monde ne le connaissent.une fois que vous serez arrêtés à Al-HaTîm et au puits de zamzam,
à MouHammad l’Envoyé un salut de notre part,
qui l’accompagnera où qu’il aille et se dirige,
et dites-lui : nous sommes des partisans de ta religion,
cela nous a été commandé par le Messie fils de Maryam.
Quant à celui qui avait entendu l’appel, lorsqu’il entra à La Mecque, il s’enquit du Prophète jusqu’à ce qu’on le lui montre. Alors il le rencontra, crut en lui et embrassa l’Islam ; [Al-HaTîm est un endroit à la Mecque].
Notre maître MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
« من شهد أن لا إله إلا الله وحده لا شريك له و أن محمدا عبده و رسوله أن عيسى عبد الله و رسوله و كلمته ألقاها إلى مريم و روح منه و الجنة حق و النار حق أدخله الله الجنة على ما كان من العمل »
(man chahida ‘an lâ ‘ilâha ‘il-la l-Lâhou waHdahou lâ charîka lah ; wa ‘anna MouHammadan `abdouhou wa raçôulouh ; wa ‘anna `Içâ `abdou l-Lâhi wa raçôulouh ; wa kalimatouhou ‘alqâhâ ’ilâ Maryama wa rôuHoun minh ; wa l-jannata Haqqoun wa n-nâra Haqq ; ‘adkhalahou l-Lâhou l-jannata `alâ mâ kâna mina l-`amal)
ce qui signifie : « Celui qui témoigne qu’il n’est de dieu que Dieu Qui Lui seul n’a pas d’associé, que MouHammad est Son esclave et Son messager, que `Içâ est l’esclave de Dieu et Son messager, qu’il est la bonne nouvelle annoncée à Maryam, que son âme est honorée selon le jugement de Dieu, et que le paradis est une vérité et que l’enfer est une vérité, Dieu le fait entrer au paradis même s’il commettait les grands péchés ».
Ô Allâh, fais que nous persévérions sur la religion éminente de l’Islam. Fais-nous entrer au paradis avec les premiers à y entrer, les pieux, ô Toi le Seigneur des mondes.
Remarque: Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam veut dire que Dieu l’élève d’avantage en degré et qu’Il préserve sa communauté de ce que le Prophète craint pour elle ; ainsi la langue arabe est riche et le mot Salla a plusieurs sens et ici il ne veut pas dire prier mais élever en degré.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Religion Islam
Le simple appel au secours adressé à autre que Allâh ne revient pas à attribuer un associé à Allah.
Écrit par Sunnite
dans:Discours du Vendredi , Rappels islamiques
بِسمِ اللهِ الرَّحمـنِ الرَّحِيم
الحَمدُ للهِ رَبِّ العَالَمِين والصَّلاةُ والسَّلامُ عَلى سَيِّدِنَا مُحَمَّدٍ رَسُولِ اللهِ
Louanges à Allâh Seigneur des mondes, que Allâh honore et élève davantage en degrés notre maître MouHammad et qu’Il préserve. sa communauté de ce que le Prophète craint pour elle
Mes frères de foi,
La louange est à Allâh, nous Le louons, nous recherchons Son aide, nous recherchons sa bonne guidée, nous Le remercions, nous demandons à ce Qu’Il nous pardonne et nous nous repentons à Lui. Nous demandons à ce que Allâh nous préserve du mal de nos âmes et de nos mauvaises œuvres.
Celui que Allâh guide, nul ne l’égare et celui qu’Il égare, nul ne le guide. Et je témoigne qu’il n’est de dieu que Allâh, Lui Seul, Il n’a pas d’associé, Il n’a pas de semblable, Il n’a pas d’équivalent, Il n’a pas d’égal, Il n’a pas de limites, Il n’a pas de corps, Il n’a pas de membres, Il est unique, Il n’a besoin de rien, Il n’engendre pas et Il n’est pas engendré et Il n’a point d’équivalent.
Et je témoigne que notre maître et notre bien-aimé et notre éminent et notre guide, celui qui est une source de joie pour nous, MouHammad, est Son esclave et Son Messager. Celui Qu’Il a élu et son bien-aimé, Celui que Allâh a envoyé en tant que miséricorde pour les Mondes, en tant que guide et annonciateur de bonnes nouvelles et annonciateur d’un châtiment.
Ô Allâh, honore et élève davantage en degré notre maître MouHammad, celui qui a appelé au bien et à la bonne voie, celui qui a instauré pour sa communauté la voie de la réussite, celui qui lui a indiqué la voie du succès, ainsi que sa famille et ses meilleurs compagnons.
Esclaves de Allâh, je vous recommande ainsi qu’à moi-même de faire preuve de piété à l’égard de Allâh, alors craignez Allâh vous esclaves de Allâh en suivant sa Loi, la Loi de son Prophète, en œuvrant conformément à ce qu’il a amené et empressez-vous dans les actes d’obéissance avant que la vie ne se finisse, avant que votre terme n’arrive pour obtenir les bonnes œuvres afin qu’elles soient plus lourdes dans la balance au jour du jugement.
Notre Seigneur tabâraka wa ta`âlâ dit :
فَأَمَّا مَن ثَقُلَتْ مَوَازِينُهُ فَهُوَ فِي عِيشَةٍ رَّاضِيَةٍ وَأَمَّا مَنْ خَفَّتْ مَوَازِينُهُ فَأُمُّهُ هَاوِيَةٌ
(Fa ‘amma man thaqoulat mawâzînouh ; Fahouwa fi `ichatin râDiyah ; Wa ‘ammâ man khaffat mawâzînouh ; fa ‘oummouhou hâwiyah)
Ce qui signifie : « Celui dont les bonnes œuvres seront plus lourdes dans la balance sera dans une vie aisée et satisfaisante, et celui dont les bonnes œuvres seront plus légères dans la balance alors sa demeure sera l’enfer. » [Sourat Al-Qâri`ah / 6 à 9]
At-Tirmidhiyy a rapporté dans ses Sounan d’après Abou Hourayrah, que Allâh l’agrée, que le Prophète a dit :
إِذَا مَاتَ ابْنُ ءادَمَ انْقَطَعَ عَمَلُهُ إِلاَّ مِنْ ثَلاَثٍ صَدَقَةٍ جَارِيَةٍ وعِلْمٍ يُنْتَفَعُ بِهِ وَوَلَدٍ صَالِحٍ يَدْعُو لَهُ
(‘idhâ mâta bnou ‘Adam ‘inqaTa`a `amalouh ‘illâ min thalâth sadaqatin jâriyah wa `ilmin yountafa`ou bih wa waladin SâliHin yad`ôu lah)
Ce qui signifie : « Lorsque le fils de ‘Adam meurt, ses actes seront interrompus sauf ce qui lui parvient à partir de 3 sources : une aumône qui court, une science par laquelle on tire profit et un enfant vertueux qui lui fait des invocations. »
La signification de sa parole : (‘inqata`a `amalouh) ce qui signifie : « ses actes seront interrompus. » C’est-à-dire que les actes dont il est responsable, les actes pour lesquels des récompenses peuvent être obtenues seront interrompus par la mort de l’être humain sauf à partir de ces trois sources qui sont des causes pour obtenir des récompenses.
Celui qui a laissé une science par laquelle on profite, alors quand il sera mort, il aura une récompense qui lui viendra autant que les gens profitent de cette science qu’il a laissée derrière lui après sa mort car il a été la cause pour ce profit.
S’il a laissé une aumône qui court c’est-à-dire par exemple qu’il a construit une Mosquée ou une école pour que l’on y enseigne une science utile ou ce qui est de cet ordre, alors il aura des récompenses qui vont lui venir chaque fois que les gens profiteront de ce qu’il a fait parce qu’il a été la cause pour cela.
Enfin, si son fils vertueux lui fait une invocation ou plus particulièrement il invoque Allâh qu’Il lui accorde une récompense semblable à sa récitation du Qour’an ou ce qui est de cet ordre, ce mort obtient une récompense en raison de la vertu de son fils car cette vertu est grâce à la bonne éducation qu’il lui a donnée, et à l’enseignement qu’il lui a assuré pour qu’il soit vertueux. Quant à ce qui a été confirmée par l’observation directe et par tawatour et qui est arrivé à certains musulmans vertueux dans leur tombe, qu’ils faisaient la prière ou qu’ils récitaient le Qour’an, leurs actes ne leur donnent pas de récompenses car ils ne sont plus responsables. Le Messager de Allâh a ainsi attiré l’attention de sa communauté que les œuvres qui sont sources de récompenses seront interrompus par la mort des humains, alors qu’ils s’empressent d’accomplir des bonnes œuvres avant de mourir. Il n’y a pas dans ce hadith ce qu’ont prétendu certains à savoir que le Prophète est mort et qu’il n’a donc plus d’œuvres après sa mort, qu’il ne profite plus à autrui et qu’il ne serait pas permis de l’appeler après sa mort en disant : « Ya MouHammad ! » ou « Ya Rasoula l-Lâh ! ». Ils ont même prétendu que c’était une sorte de chirk, une sorte d’association à Dieu qui ferait sortir de l’islam. La prétention de ces gens-là est contraire à la croyance que les musulmans ont, qu’ils soient du Salaf –les musulmans des trois premiers siècles- ou des Khalaf -les musulmans des siècles suivants-. Ces gens-là prétendent donner pour argument pour leur prétention ce hadith :
إِذَا مَاتَ ابْنُ ءادَمَ انْقَطَعَ عَمَلُهُ
(‘idhâ mâta bnou ‘Adam ‘inqaTa`a `amalouh)
ce qui signifie : « Lorsque le fils de ‘Adam meurt, ses actes seront interrompus »
Il n’y a pas dans ce Hadîth de preuve sur ce qu’ils ont prétendus. En effet, le sens de ce hadith comme nous l’avons indiqué plus haut, c’est que les actes dont la personne est responsable, pour lesquels elle peut avoir des récompenses, seront interrompus, et non pas que le mort serait comme un bout de bois après être enterré, qu’il ne sentirait rien du tout, qu’il n’entendrait pas ou qu’il ne dirait rien du tout. Comment en serait-il ainsi alors qu’il a été confirmé comme l’a rapporté Ibnou Mâjah et d’autres que le Prophète est vivant dans sa tombe et que les actes de sa communauté lui sont exposés. Quand il voit du bien, il remercie Allâh pour cela et quand il voit autre que cela, il demande le pardon en faveur de la communauté.
Il a également été confirmé qu’il rend le salam à ceux qui le lui passe auprès de sa tombe et que lorsque quelqu’un qui est éloigné lui passe le salam, ce salam lui est transmis.
Nous avons vu dans le discours précédant, le discours de Al-Mi`raj -l’Ascension-, comment notre Maître Môuçâ a profité à la communauté de MouHammad. Il a ainsi indiqué à notre Maître MouHammad de demander à Allâh l’allègement des prières obligatoires. Au lieu de 50, elles sont devenues 5 par jour et nuit. Il y a en tout cela des preuves claires que le mort profite après sa mort, par la volonté de Allâh.
Quant à ce que font certains impudents qui accusent les musulmans d’être des mécréants parce qu’ils appellent au secours le Messager de Allâh lors des épreuves, c’est une accusation sans fondement. En effet, la personne qui est vivante, si elle profite à celle qui l’appelle, elle lui profite par la volonté de Allâh parce qu’elle est une cause. Quant à celui qui crée le profit et la nuisance, c’est Allâh parce qu’il n’y a pas d’autre créateur que Allâh, il n’y a pas un seul créateur de quoique ce soit si ce n’est Allâh.
Le mort également peut profiter à celui qui l’appelle, et ce par la volonté de Allâh au titre de cause, grâce à l’invocation qu’il fait à Allâh pour régler l’affaire de celui qui l’appel au secours. Ainsi, le mort et le vivant sont équivalents dans le fait que tous deux n’ont pas d’influence pour créer un profit ou une nuisance, mais ils ne sont, tous deux, que des causes alors que le créateur du profit et de la nuisance, c’est Allâh ta`âlâ.
Vous qui vous vous précipitez pour déclarer mécréant la communauté, arrêtez vous un instant pour réfléchir. Lorsque vous êtes malade et que vous prenez un médicament et que vous guérissez, n’est-ce pas que la guérison est par la création de Allâh ? N’avez-vous donc pas pris un médicament qui est une cause pour la guérison ? Est ce que vous dites de vous-même que vous avez attribué un associé à Allâh parce que vous avez pris un médicament qui est une cause de guérison ? Nous ne pensons pas que vous allez dire cela ! Donc si celui qui prend un médicament que telle ou telle personne a composé, n’attribue pas un associé à Allâh en prenant le médicament en tant que cause pour la guérison tout en ayant la certitude que c’est Allâh qui est le créateur du profit et de la nuisance, de la maladie et de la guérison. Comment alors déclarent-ils mécréant celui qui prend le messager de Allâh comme cause pour obtenir ce qu’il souhaite ?!
Mes frères de foi, les compagnons, que Allâh les agrée, ont bien compris du Messager de Allâh le caractère permis d’appeler au secours le Prophète après sa mort. Entre autre, il y a `Abdou l-Lâh Ibnou `Oumar que Allâh l’agrée lui et son père et d’autres qui ont fait cela. Al-Boukhariyy a ainsi rapporté dans son livre Al-‘adabou l-moufrad dans le chapitre « ce que l’homme dit lorsque sa jambe est paralysée » que Ibnou `Oumar a été atteint par une maladie dans sa jambe (khadar), c’est-à-dire que sa jambe s’est comme paralysée, et un homme lui a alors dit : « cite la personne que tu aimes le plus ! » c’est-à-dire puisse cette mention être une cause de guérison. `Abdou l-Lâh Ibnou `Oumar dit : « Ya MouHammad ! » [Fin de citation]. Et dans la version rapportée par Ibnou s-Sounniyy, il a dit : « Ya MouHammadah ! », c’est alors qu’il s’est relevé et il a pu marcher à nouveau [Fin de citation]. Dans une autre version également, il a dit : « Ya MouHammad ! » et c’est comme si il a été délivré d’un `Iqal [Il a comparé son redressement à celui d’un chameau dont les pattes étaient ligotées et qu’on délivre, et qui se redresse d’un seul coup.] [Fin de citation]. C’est-à-dire que cette maladie qui est comme la paralysie s’en est allée. Ce qui s’est produit de la part de `Abdou l-Lâh Ibnou `Oumar, est un appel au secours adressé au messager de Allâh avec les termes : « Ya MouHammad ! » alors que chez ses impudents qui se précipitent dans la déclaration de mécréance, l’Istighathah- l’appel au secours – adressé au Prophète après sa mort serait un chirk – une association à Dieu.
Que disent-ils après toutes ces preuves, est ce qu’ils vont abandonner leur avis de déclarer mécréant celui qui appelle « Ô MouHammad ! » ou alors vont-ils accuser `Abdou l-Lâh Ibnou `Oumar de pratiquer le chirk, ce grand compagnon au sujet duquel le prophète a dit qu’il était un homme vertueux (SâliH).
Mes frères de foi, ce n’est pas une attribution d’un associé à Allâh le fait que les musulmans disent lors de l’épreuve : « Ya MouHammad ! » – « Ô MouHammad ! », cela veut dire ô toi le messager de Allâh vient à notre secours en faisant des invocations à Dieu pour Qu’Il nous délivre de notre tourment.
Mes frères de foi, la demande de quelqu’un serait une association à Dieu lorsque celui qui demande, demande que la créature lui crée une quelconque chose, c’est à dire lui fasse surgir du néant quelque chose tout comme Allâh ta`ala crée ou s’il demande à une créature de lui pardonner ses péchés car Allâh ta`ala dit :
هَلْ مِنْ خَالِقٍ غَيْرُ اللَّهِ
(hal min khâliqin ghayrou l-Lâh)
ce qui signifie : « Y-aurait-il un créateur autre que Allâh ?! » [Sourat FâTir / 3]
Et Allâh ta`ala dit :
وَمَن يَغْفِرُ الذُّنُوبَ إِلاَّ اللّهُ
(wa man yaghfirou dh-dhounôuba ‘illa l-Lâh)
Ce qui signifie : « Qui d’autre que Dieu pardonne les péchés ?! »[Sourat ‘Ali `Imrân / 135]
N’est-ce pas que Jibril a dit à la Dame Maryam :
لِأَهَبَ لَكِ غُلَامًا زَكِيًّا
(li‘ahaba laki ghoulâman zakiyyâ)
Ce qui signifie : « Afin que je te fasse don d’un enfant vertueux » [Sourat Maryam / 19]
Celui qui fait don de l’enfant, en l’occurrence `Iça à Maryam, en réalité c’est Allâh. Sauf que Allâh a fait que Jibrîl soit une cause et Jibril s’est attribué à lui le fait de donner cet enfant.
Il en est de même pour celui qui dit : « Ô Messager de Allâh (Yâ Raçôula l-Lâh) », il sait absolument et pertinemment que le créateur de l’aide, c’est Allâh mais que le Messager de Allâh peut être une cause.
C’est à partir de là que l’on comprend et que l’on sait la gravité de l’outrance et de l’égarement et de l’exagération de ceux qui déclarent mécréants ceux qui font le tawassoul et l’istighâtah, du simple fait que quelqu’un dise : « Ô Messager de Allâh (Yâ Raçôula l-Lâh) » ou ce qui est de cet ordre parmi les expressions. Et ils se rendent licite avec ces fausses accusations, le sang des musulmans et leur bien, tout cela pour diffuser la discorde sur terre et pour semer le mal et la dissension.
C’est l’aide de Allâh que nous recherchons pour contrer les gens semblables à eux et qui de mieux que Allâh à qui se fier, Il est Celui Qui accorde la victoire.
Après avoir dit mes propos, je demande à ce que Allâh me pardonne ainsi qu’à vous.
Deuxième discours
La louange est à Allâh, nous Le louons, nous recherchons Son aide, nous recherchons sa bonne guidée, nous Le remercions. Nous demandons à ce que Allâh nous préserve du mal de nos âmes et de nos mauvaises œuvres. Celui que Allâh guide, nul ne l’égare et celui qu’Il égare, nul ne le guide.
Que l’honneur et l’élévation en degré soit accordé à notre maître MouHammad, celui qui est véridique dans sa promesse, celui qui est honnête. Ainsi qu’à ses frères Prophètes et Messagers.
Que Allâh agrée les mères des croyants et la famille pure du Prophète ainsi que les califes bien-guidées Abôu Bakr, `Oumar, `Othmân, `Aliyy et les imams de bonne guidée Abôu Hanîfah, Mâlik, Ach-Chafi`iyy et AHmad ainsi que les saints et les vertueux.
Esclaves de Allâh, je vous recommande ainsi qu’à moi-même de faire preuve de piété à l’égard de Allâh, Al-`Aliyy, Al-`ADHîm, alors craignez Le. Et sachez que Allâh vous a ordonné quelque chose d’éminent. Il vous a ordonné de faire des invocations en faveur de Son Prophète honoré. Il a dit :
إِنَّ اللَّهَ وَمَلَائِكَتَهُ يُصَلُّونَ عَلَى النَّبِيِّ يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا صَلُّوا عَلَيْهِ وَسَلِّمُوا تَسْلِيمًا
(‘Inna l-Lâha wa malâ’ikatahou youSallôuna `ala n-nabiyyi yâ ‘ayyouha l-ladhîna ‘âmanôu Sallôu `alayhi wa sallimôu taslîmâ)
ce qui signifie : « Certes Allâh honore et élève en degré le Prophète. Les anges font des invocations pour que Allâh honore et élève davantage en degré le Prophète. Vous qui êtes croyants, faites des invocations pour que Allâh l’honore et l’élève davantage en degré. » [sourat Al-‘AHzâb / 56]
Ô Allâh honore et élève en degré notre maître MouHammad et la famille de notre maître MouHammad tout comme tu as élevé en degré notre maître ‘Ibrahim et la famille de notre maître ‘Ibrahim. Et accorde des bénédictions à notre maître MouHammad et à la famille de notre maître MouHammad, tout comme Tu as accordé des bénédictions à notre maître ‘Ibrahim et la famille de notre maître ‘Ibrahim. Certes tu es Hamîd et Majîd.
Allâhta`ala dit :
يَا أَيُّهَا النَّاسُ اتَّقُوا رَبَّكُمْ إِنَّ زَلْزَلَةَ السَّاعَةِ شَيْءٌ عَظِيمٌ يَوْمَ تَرَوْنَهَا تَذْهَلُ كُلُّ مُرْضِعَةٍ عَمَّا أَرْضَعَتْ وَتَضَعُ كُلُّ ذَاتِ حَمْلٍ حَمْلَهَا وَتَرَى النَّاسَ سُكَارَى وَمَا هُم بِسُكَارَى وَلَكِنَّ عَذَابَ اللَّهِ شَدِيدٌ
(Yâ ayyouha n-nâsou t-taqôu rabbakoum ‘inna zalzalata s-sâ`ati chay’oun `aDHîm ; Yawma tarawnahâ tadh-halou koullou mourDi`atin `ammâ arDa`at wa taDa`ou koullou dhâti Hamlin Hamlahâ wa tara n-nâsa soukârâ wa mâ houm bisoukârâ wa lâkinna `adhâba l-Lâhi chadîd)
ce qui signifie : « Ô vous les gens, craignez votre Seigneur, certes le jour du jugement est quelque chose d’éminent. Ce jour-là, si une femme était en train d’allaiter, elle peut en oublier son nourrisson et si une femme était enceinte, elle pourrait mettre bas ce qu’elle porte. Et tu vois les gens qui sont comme ivres alors qu’ils ne le sont pas mais seulement le châtiment de Allâh est intense. » [Sourat Al-Hajj / 1 et 2]
Ô Allâh nous T’invoquons, alors exauce nos invocations, Ô Allâh pardonne nous nos péchés et notre manquement. Ô Allâh pardonne aux croyants et aux croyantes, les vivants d’entre eux tout comme les morts. Ô Allâh, fais nous profiter de notre ouïe, de notre vue, de notre force et fais que nous les conservions tant que nous sommes vivants. Ô Allâh, fais que notre revanche soit contre ceux qui ont été injuste envers nous et donne-nous la victoire contre ceux qui nous ont pris pour ennemi. Ô Allâh fais que nous ne soyons pas éprouvé dans notre religion, Ô Allâh ne fais pas que le bas monde soit notre principale préoccupation, ni là où nous atteignons le plus de connaissance. Ô Allâh, fais que ne s’attaque pas à nous ceux qui ne nous font pas miséricorde. Ô Allâh accorde nous dans le bas-monde un bien et dans l’au-delà un bien, préserve nous du châtiment de l’enfer. ô Allâh fais que nous soyons des guides de bonne guidée qui sont eux-mêmes bien guidés et non pas des égarés ni des gens qui égarent les autres. Ô Allâh ne dévoile pas nos intimités, rassure nous lors des épreuves et suffit nous ce qui nous préoccupe, préserve nous du mal de ceux que nous craignons.
Esclaves de Allâh, certes Allâh ordonne l’équité et la bienfaisance et d’entretenir les relations avec les proches parents, il interdit la perversité et ce qui est blâmable et l’injustice. Il vous exhorte, puissiez-vous être exhorté.
Évoquez Allâh Al-`ADHîm, Il vous rétribuera, remerciez-Le, Il vous augmentera, demandez son pardon, il vous pardonnera, craignez-Le, Il vous accordera des issues et accomplissez la prière.
Écrit par Sunnite
dans:Discours du Vendredi , Rappels islamiques
بِسمِ اللهِ الرَّحمـنِ الرَّحِيم
الحَمدُ للهِ رَبِّ العَالَمِين والصَّلاةُ والسَّلامُ عَلى سَيِّدِنَا مُحَمَّدٍ رَسُولِ اللهِ
Louanges à Allâh Seigneur des mondes, que Allâh honore et élève davantage en degrés notre maître MouHammad et qu’Il préserve. sa communauté de ce que le Prophète craint pour elle
Mes frères de foi,
La louange est à Allâh, nous Le louons, nous recherchons Son aide, nous recherchons sa bonne guidée, nous Le remercions, nous demandons à ce Qu’Il nous pardonne et nous nous repentons à Lui. Nous demandons à ce que Allâh nous préserve du mal de nos âmes et de nos mauvaises œuvres.
Celui que Allâh guide, nul ne l’égare et celui qu’Il égare, nul ne le guide. Et je témoigne qu’il n’est de dieu que Allâh, Lui Seul, Il n’a pas d’associé, Il n’a pas de semblable, Il n’a pas d’équivalent, Il n’a pas d’égal, Il n’a pas de limites, Il n’a pas de corps, Il n’a pas de membres, Il est unique, Il n’a besoin de rien, Il n’engendre pas et Il n’est pas engendré et Il n’a point d’équivalent.
Et je témoigne que notre maître et notre bien-aimé et notre éminent et notre guide, celui qui est une source de joie pour nous, MouHammad, est Son esclave et Son Messager. Celui Qu’Il a élu et son bien-aimé, Celui que Allâh a envoyé en tant que miséricorde pour les Mondes, en tant que guide et annonciateur de bonnes nouvelles et annonciateur d’un châtiment.
Ô Allâh, honore et élève davantage en degré notre maître MouHammad, celui qui a appelé au bien et à la bonne voie, celui qui a instauré pour sa communauté la voie de la réussite, celui qui lui a indiqué la voie du succès, ainsi que sa famille et ses meilleurs compagnons.
Esclaves de Allâh, je vous recommande ainsi qu’à moi-même de faire preuve de piété à l’égard de Allâh, alors craignez Allâh vous esclaves de Allâh en suivant sa Loi, la Loi de son Prophète, en œuvrant conformément à ce qu’il a amené et empressez-vous dans les actes d’obéissance avant que la vie ne se finisse, avant que votre terme n’arrive pour obtenir les bonnes œuvres afin qu’elles soient plus lourdes dans la balance au jour du jugement.
Notre Seigneur tabâraka wa ta`âlâ dit :
فَأَمَّا مَن ثَقُلَتْ مَوَازِينُهُ فَهُوَ فِي عِيشَةٍ رَّاضِيَةٍ وَأَمَّا مَنْ خَفَّتْ مَوَازِينُهُ فَأُمُّهُ هَاوِيَةٌ
(Fa ‘amma man thaqoulat mawâzînouh ; Fahouwa fi `ichatin râDiyah ; Wa ‘ammâ man khaffat mawâzînouh ; fa ‘oummouhou hâwiyah)
Ce qui signifie : « Celui dont les bonnes œuvres seront plus lourdes dans la balance sera dans une vie aisée et satisfaisante, et celui dont les bonnes œuvres seront plus légères dans la balance alors sa demeure sera l’enfer. » [Sourat Al-Qâri`ah / 6 à 9]
At-Tirmidhiyy a rapporté dans ses Sounan d’après Abou Hourayrah, que Allâh l’agrée, que le Prophète a dit :
إِذَا مَاتَ ابْنُ ءادَمَ انْقَطَعَ عَمَلُهُ إِلاَّ مِنْ ثَلاَثٍ صَدَقَةٍ جَارِيَةٍ وعِلْمٍ يُنْتَفَعُ بِهِ وَوَلَدٍ صَالِحٍ يَدْعُو لَهُ
(‘idhâ mâta bnou ‘Adam ‘inqaTa`a `amalouh ‘illâ min thalâth sadaqatin jâriyah wa `ilmin yountafa`ou bih wa waladin SâliHin yad`ôu lah)
Ce qui signifie : « Lorsque le fils de ‘Adam meurt, ses actes seront interrompus sauf ce qui lui parvient à partir de 3 sources : une aumône qui court, une science par laquelle on tire profit et un enfant vertueux qui lui fait des invocations. »
La signification de sa parole : (‘inqata`a `amalouh) ce qui signifie : « ses actes seront interrompus. » C’est-à-dire que les actes dont il est responsable, les actes pour lesquels des récompenses peuvent être obtenues seront interrompus par la mort de l’être humain sauf à partir de ces trois sources qui sont des causes pour obtenir des récompenses.
Celui qui a laissé une science par laquelle on profite, alors quand il sera mort, il aura une récompense qui lui viendra autant que les gens profitent de cette science qu’il a laissée derrière lui après sa mort car il a été la cause pour ce profit.
S’il a laissé une aumône qui court c’est-à-dire par exemple qu’il a construit une Mosquée ou une école pour que l’on y enseigne une science utile ou ce qui est de cet ordre, alors il aura des récompenses qui vont lui venir chaque fois que les gens profiteront de ce qu’il a fait parce qu’il a été la cause pour cela.
Enfin, si son fils vertueux lui fait une invocation ou plus particulièrement il invoque Allâh qu’Il lui accorde une récompense semblable à sa récitation du Qour’an ou ce qui est de cet ordre, ce mort obtient une récompense en raison de la vertu de son fils car cette vertu est grâce à la bonne éducation qu’il lui a donnée, et à l’enseignement qu’il lui a assuré pour qu’il soit vertueux. Quant à ce qui a été confirmée par l’observation directe et par tawatour et qui est arrivé à certains musulmans vertueux dans leur tombe, qu’ils faisaient la prière ou qu’ils récitaient le Qour’an, leurs actes ne leur donnent pas de récompenses car ils ne sont plus responsables. Le Messager de Allâh a ainsi attiré l’attention de sa communauté que les œuvres qui sont sources de récompenses seront interrompus par la mort des humains, alors qu’ils s’empressent d’accomplir des bonnes œuvres avant de mourir. Il n’y a pas dans ce hadith ce qu’ont prétendu certains à savoir que le Prophète est mort et qu’il n’a donc plus d’œuvres après sa mort, qu’il ne profite plus à autrui et qu’il ne serait pas permis de l’appeler après sa mort en disant : « Ya MouHammad ! » ou « Ya Rasoula l-Lâh ! ». Ils ont même prétendu que c’était une sorte de chirk, une sorte d’association à Dieu qui ferait sortir de l’islam. La prétention de ces gens-là est contraire à la croyance que les musulmans ont, qu’ils soient du Salaf –les musulmans des trois premiers siècles- ou des Khalaf -les musulmans des siècles suivants-. Ces gens-là prétendent donner pour argument pour leur prétention ce hadith :
إِذَا مَاتَ ابْنُ ءادَمَ انْقَطَعَ عَمَلُهُ
(‘idhâ mâta bnou ‘Adam ‘inqaTa`a `amalouh)
ce qui signifie : « Lorsque le fils de ‘Adam meurt, ses actes seront interrompus »
Il n’y a pas dans ce Hadîth de preuve sur ce qu’ils ont prétendus. En effet, le sens de ce hadith comme nous l’avons indiqué plus haut, c’est que les actes dont la personne est responsable, pour lesquels elle peut avoir des récompenses, seront interrompus, et non pas que le mort serait comme un bout de bois après être enterré, qu’il ne sentirait rien du tout, qu’il n’entendrait pas ou qu’il ne dirait rien du tout. Comment en serait-il ainsi alors qu’il a été confirmé comme l’a rapporté Ibnou Mâjah et d’autres que le Prophète est vivant dans sa tombe et que les actes de sa communauté lui sont exposés. Quand il voit du bien, il remercie Allâh pour cela et quand il voit autre que cela, il demande le pardon en faveur de la communauté.
Il a également été confirmé qu’il rend le salam à ceux qui le lui passe auprès de sa tombe et que lorsque quelqu’un qui est éloigné lui passe le salam, ce salam lui est transmis.
Nous avons vu dans le discours précédant, le discours de Al-Mi`raj -l’Ascension-, comment notre Maître Môuçâ a profité à la communauté de MouHammad. Il a ainsi indiqué à notre Maître MouHammad de demander à Allâh l’allègement des prières obligatoires. Au lieu de 50, elles sont devenues 5 par jour et nuit. Il y a en tout cela des preuves claires que le mort profite après sa mort, par la volonté de Allâh.
Quant à ce que font certains impudents qui accusent les musulmans d’être des mécréants parce qu’ils appellent au secours le Messager de Allâh lors des épreuves, c’est une accusation sans fondement. En effet, la personne qui est vivante, si elle profite à celle qui l’appelle, elle lui profite par la volonté de Allâh parce qu’elle est une cause. Quant à celui qui crée le profit et la nuisance, c’est Allâh parce qu’il n’y a pas d’autre créateur que Allâh, il n’y a pas un seul créateur de quoique ce soit si ce n’est Allâh.
Le mort également peut profiter à celui qui l’appelle, et ce par la volonté de Allâh au titre de cause, grâce à l’invocation qu’il fait à Allâh pour régler l’affaire de celui qui l’appel au secours. Ainsi, le mort et le vivant sont équivalents dans le fait que tous deux n’ont pas d’influence pour créer un profit ou une nuisance, mais ils ne sont, tous deux, que des causes alors que le créateur du profit et de la nuisance, c’est Allâh ta`âlâ.
Vous qui vous vous précipitez pour déclarer mécréant la communauté, arrêtez vous un instant pour réfléchir. Lorsque vous êtes malade et que vous prenez un médicament et que vous guérissez, n’est-ce pas que la guérison est par la création de Allâh ? N’avez-vous donc pas pris un médicament qui est une cause pour la guérison ? Est ce que vous dites de vous-même que vous avez attribué un associé à Allâh parce que vous avez pris un médicament qui est une cause de guérison ? Nous ne pensons pas que vous allez dire cela ! Donc si celui qui prend un médicament que telle ou telle personne a composé, n’attribue pas un associé à Allâh en prenant le médicament en tant que cause pour la guérison tout en ayant la certitude que c’est Allâh qui est le créateur du profit et de la nuisance, de la maladie et de la guérison. Comment alors déclarent-ils mécréant celui qui prend le messager de Allâh comme cause pour obtenir ce qu’il souhaite ?!
Mes frères de foi, les compagnons, que Allâh les agrée, ont bien compris du Messager de Allâh le caractère permis d’appeler au secours le Prophète après sa mort. Entre autre, il y a `Abdou l-Lâh Ibnou `Oumar que Allâh l’agrée lui et son père et d’autres qui ont fait cela. Al-Boukhariyy a ainsi rapporté dans son livre Al-‘adabou l-moufrad dans le chapitre « ce que l’homme dit lorsque sa jambe est paralysée » que Ibnou `Oumar a été atteint par une maladie dans sa jambe (khadar), c’est-à-dire que sa jambe s’est comme paralysée, et un homme lui a alors dit : « cite la personne que tu aimes le plus ! » c’est-à-dire puisse cette mention être une cause de guérison. `Abdou l-Lâh Ibnou `Oumar dit : « Ya MouHammad ! » [Fin de citation]. Et dans la version rapportée par Ibnou s-Sounniyy, il a dit : « Ya MouHammadah ! », c’est alors qu’il s’est relevé et il a pu marcher à nouveau [Fin de citation]. Dans une autre version également, il a dit : « Ya MouHammad ! » et c’est comme si il a été délivré d’un `Iqal [Il a comparé son redressement à celui d’un chameau dont les pattes étaient ligotées et qu’on délivre, et qui se redresse d’un seul coup.] [Fin de citation]. C’est-à-dire que cette maladie qui est comme la paralysie s’en est allée. Ce qui s’est produit de la part de `Abdou l-Lâh Ibnou `Oumar, est un appel au secours adressé au messager de Allâh avec les termes : « Ya MouHammad ! » alors que chez ses impudents qui se précipitent dans la déclaration de mécréance, l’Istighathah- l’appel au secours – adressé au Prophète après sa mort serait un chirk – une association à Dieu.
Que disent-ils après toutes ces preuves, est ce qu’ils vont abandonner leur avis de déclarer mécréant celui qui appelle « Ô MouHammad ! » ou alors vont-ils accuser `Abdou l-Lâh Ibnou `Oumar de pratiquer le chirk, ce grand compagnon au sujet duquel le prophète a dit qu’il était un homme vertueux (SâliH).
Mes frères de foi, ce n’est pas une attribution d’un associé à Allâh le fait que les musulmans disent lors de l’épreuve : « Ya MouHammad ! » – « Ô MouHammad ! », cela veut dire ô toi le messager de Allâh vient à notre secours en faisant des invocations à Dieu pour Qu’Il nous délivre de notre tourment.
Mes frères de foi, la demande de quelqu’un serait une association à Dieu lorsque celui qui demande, demande que la créature lui crée une quelconque chose, c’est à dire lui fasse surgir du néant quelque chose tout comme Allâh ta`ala crée ou s’il demande à une créature de lui pardonner ses péchés car Allâh ta`ala dit :
هَلْ مِنْ خَالِقٍ غَيْرُ اللَّهِ
(hal min khâliqin ghayrou l-Lâh)
ce qui signifie : « Y-aurait-il un créateur autre que Allâh ?! » [Sourat FâTir / 3]
Et Allâh ta`ala dit :
وَمَن يَغْفِرُ الذُّنُوبَ إِلاَّ اللّهُ
(wa man yaghfirou dh-dhounôuba ‘illa l-Lâh)
Ce qui signifie : « Qui d’autre que Dieu pardonne les péchés ?! »[Sourat ‘Ali `Imrân / 135]
N’est-ce pas que Jibril a dit à la Dame Maryam :
لِأَهَبَ لَكِ غُلَامًا زَكِيًّا
(li‘ahaba laki ghoulâman zakiyyâ)
Ce qui signifie : « Afin que je te fasse don d’un enfant vertueux » [Sourat Maryam / 19]
Celui qui fait don de l’enfant, en l’occurrence `Iça à Maryam, en réalité c’est Allâh. Sauf que Allâh a fait que Jibrîl soit une cause et Jibril s’est attribué à lui le fait de donner cet enfant.
Il en est de même pour celui qui dit : « Ô Messager de Allâh (Yâ Raçôula l-Lâh) », il sait absolument et pertinemment que le créateur de l’aide, c’est Allâh mais que le Messager de Allâh peut être une cause.
C’est à partir de là que l’on comprend et que l’on sait la gravité de l’outrance et de l’égarement et de l’exagération de ceux qui déclarent mécréants ceux qui font le tawassoul et l’istighâtah, du simple fait que quelqu’un dise : « Ô Messager de Allâh (Yâ Raçôula l-Lâh) » ou ce qui est de cet ordre parmi les expressions. Et ils se rendent licite avec ces fausses accusations, le sang des musulmans et leur bien, tout cela pour diffuser la discorde sur terre et pour semer le mal et la dissension.
C’est l’aide de Allâh que nous recherchons pour contrer les gens semblables à eux et qui de mieux que Allâh à qui se fier, Il est Celui Qui accorde la victoire.
Après avoir dit mes propos, je demande à ce que Allâh me pardonne ainsi qu’à vous.
Deuxième discours
La louange est à Allâh, nous Le louons, nous recherchons Son aide, nous recherchons sa bonne guidée, nous Le remercions. Nous demandons à ce que Allâh nous préserve du mal de nos âmes et de nos mauvaises œuvres. Celui que Allâh guide, nul ne l’égare et celui qu’Il égare, nul ne le guide.
Que l’honneur et l’élévation en degré soit accordé à notre maître MouHammad, celui qui est véridique dans sa promesse, celui qui est honnête. Ainsi qu’à ses frères Prophètes et Messagers.
Que Allâh agrée les mères des croyants et la famille pure du Prophète ainsi que les califes bien-guidées Abôu Bakr, `Oumar, `Othmân, `Aliyy et les imams de bonne guidée Abôu Hanîfah, Mâlik, Ach-Chafi`iyy et AHmad ainsi que les saints et les vertueux.
Esclaves de Allâh, je vous recommande ainsi qu’à moi-même de faire preuve de piété à l’égard de Allâh, Al-`Aliyy, Al-`ADHîm, alors craignez Le. Et sachez que Allâh vous a ordonné quelque chose d’éminent. Il vous a ordonné de faire des invocations en faveur de Son Prophète honoré. Il a dit :
إِنَّ اللَّهَ وَمَلَائِكَتَهُ يُصَلُّونَ عَلَى النَّبِيِّ يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا صَلُّوا عَلَيْهِ وَسَلِّمُوا تَسْلِيمًا
(‘Inna l-Lâha wa malâ’ikatahou youSallôuna `ala n-nabiyyi yâ ‘ayyouha l-ladhîna ‘âmanôu Sallôu `alayhi wa sallimôu taslîmâ)
ce qui signifie : « Certes Allâh honore et élève en degré le Prophète. Les anges font des invocations pour que Allâh honore et élève davantage en degré le Prophète. Vous qui êtes croyants, faites des invocations pour que Allâh l’honore et l’élève davantage en degré. » [sourat Al-‘AHzâb / 56]
Ô Allâh honore et élève en degré notre maître MouHammad et la famille de notre maître MouHammad tout comme tu as élevé en degré notre maître ‘Ibrahim et la famille de notre maître ‘Ibrahim. Et accorde des bénédictions à notre maître MouHammad et à la famille de notre maître MouHammad, tout comme Tu as accordé des bénédictions à notre maître ‘Ibrahim et la famille de notre maître ‘Ibrahim. Certes tu es Hamîd et Majîd.
Allâhta`ala dit :
يَا أَيُّهَا النَّاسُ اتَّقُوا رَبَّكُمْ إِنَّ زَلْزَلَةَ السَّاعَةِ شَيْءٌ عَظِيمٌ يَوْمَ تَرَوْنَهَا تَذْهَلُ كُلُّ مُرْضِعَةٍ عَمَّا أَرْضَعَتْ وَتَضَعُ كُلُّ ذَاتِ حَمْلٍ حَمْلَهَا وَتَرَى النَّاسَ سُكَارَى وَمَا هُم بِسُكَارَى وَلَكِنَّ عَذَابَ اللَّهِ شَدِيدٌ
(Yâ ayyouha n-nâsou t-taqôu rabbakoum ‘inna zalzalata s-sâ`ati chay’oun `aDHîm ; Yawma tarawnahâ tadh-halou koullou mourDi`atin `ammâ arDa`at wa taDa`ou koullou dhâti Hamlin Hamlahâ wa tara n-nâsa soukârâ wa mâ houm bisoukârâ wa lâkinna `adhâba l-Lâhi chadîd)
ce qui signifie : « Ô vous les gens, craignez votre Seigneur, certes le jour du jugement est quelque chose d’éminent. Ce jour-là, si une femme était en train d’allaiter, elle peut en oublier son nourrisson et si une femme était enceinte, elle pourrait mettre bas ce qu’elle porte. Et tu vois les gens qui sont comme ivres alors qu’ils ne le sont pas mais seulement le châtiment de Allâh est intense. » [Sourat Al-Hajj / 1 et 2]
Ô Allâh nous T’invoquons, alors exauce nos invocations, Ô Allâh pardonne nous nos péchés et notre manquement. Ô Allâh pardonne aux croyants et aux croyantes, les vivants d’entre eux tout comme les morts. Ô Allâh, fais nous profiter de notre ouïe, de notre vue, de notre force et fais que nous les conservions tant que nous sommes vivants. Ô Allâh, fais que notre revanche soit contre ceux qui ont été injuste envers nous et donne-nous la victoire contre ceux qui nous ont pris pour ennemi. Ô Allâh fais que nous ne soyons pas éprouvé dans notre religion, Ô Allâh ne fais pas que le bas monde soit notre principale préoccupation, ni là où nous atteignons le plus de connaissance. Ô Allâh, fais que ne s’attaque pas à nous ceux qui ne nous font pas miséricorde. Ô Allâh accorde nous dans le bas-monde un bien et dans l’au-delà un bien, préserve nous du châtiment de l’enfer. ô Allâh fais que nous soyons des guides de bonne guidée qui sont eux-mêmes bien guidés et non pas des égarés ni des gens qui égarent les autres. Ô Allâh ne dévoile pas nos intimités, rassure nous lors des épreuves et suffit nous ce qui nous préoccupe, préserve nous du mal de ceux que nous craignons.
Esclaves de Allâh, certes Allâh ordonne l’équité et la bienfaisance et d’entretenir les relations avec les proches parents, il interdit la perversité et ce qui est blâmable et l’injustice. Il vous exhorte, puissiez-vous être exhorté.
Évoquez Allâh Al-`ADHîm, Il vous rétribuera, remerciez-Le, Il vous augmentera, demandez son pardon, il vous pardonnera, craignez-Le, Il vous accordera des issues et accomplissez la prière.
______________________________________________________
Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Religion Islam
Le châtiment de la tombe
Écrit par Sunnite
dans:Discours du Vendredi , Rappels islamiques
بِسمِ اللهِ الرَّحمـنِ الرَّحِيم
Louanges à Allâh Seigneur des mondes, que Allâh honore et élève davantage en degrés notre maître MouHammad et qu’Il préserve. sa communauté de ce que le Prophète craint pour elle
Mes frères de foi,
La louange est à Allâh. Que davantage d’honneur et d’élévation en degrés soient accordés au Prophète de Allâh.
Esclaves de Allâh, je vous recommande ainsi qu’à moi-même de faire preuve de piété à l’égard de Allâh Al-`Aliyy, Al-Qadîr, Celui Qui dit dans la révélation explicite :
﴿ يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا اتَّقُوا اللَّهَ وَلْتَنظُرْ نَفْسٌ مَّا قَدَّمَتْ لِغَدٍ وَاتَّقُوا اللَّهَ إِنَّ اللَّهَ خَبِيرٌ بِمَا تَعْمَلُونَ وَلا تَكُونُوا كَالَّذِينَ نَسُوا اللَّهَ فَأَنسَاهُمْ أَنفُسَهُمْ أُوْلَئِكَ هُمُ الْفَاسِقُونَ لا يَسْتَوِي أَصْحَابُ النَّارِ وَأَصْحَابُ الْجَنَّةِ أَصْحَابُ الْجَنَّةِ هُمُ الْفَائِزُونَ ﴾
(Yâ ayyouha l-ladhîna ‘âmanou t-taqou l-Lâha wa l-tanDHour nafsoun mâ qaddamat lighad wa t-taqou l-Lâha ‘inna l-Lâha khabîroun bimâ ta`malôun ; Wa lâ takôunôu ka l-ladhîna naçou l-Lâha fa‘ançâhoum ‘anfouçahoum ; ‘oulâ‘ika houmou l-fâsiqôun ; Lâ yastawî ‘aS-Hâbou n-nâri wa ‘aS-Hâbou l-jannah ; ‘aS-Hâbou l-jannati houmou l-fâ‘izôun)
ce qui signifie : « Ô vous qui avez cru, faites preuve de piété à l’égard de Allâh et que chacun considère ce qu’il a réservé pour demain. Faites preuve de piété à l’égard de Allâh, certes Allâh sait ce que vous faites. Ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Allâh et à qui Il leur a fait oublier par conséquent leur propre âme. Ces gens-là ce sont eux les pervers. Les gens de l’enfer ne sont pas équivalents aux gens du paradis. Les gens du paradis, ce sont eux les gagnants. » [sourat Al-Hachr/ 18-20].
Mes frères de Foi, nous allons parler aujourd’hui de la vie du Barzakh (la période entre la mort et la résurrection) et ce qu’elle comporte. Notre Seigneur tabaraka wa ta`ala dit :
﴿وَمَنْ أَعْرَضَ عَن ذِكْرِي فَإِنَّ لَهُ مَعِيشَةً ضَنكًا﴾
(Wa man a`raDa `an dhikrî fa‘inna lahou ma`îchatan Dankâ)
ce qui signifie : « Celui qui se détourne de la Foi en Allâh ta`ala, Allâh lui fera subir un séjour difficile. » [sourat Taha/ 124], c’est-à-dire dans la tombe tout comme l’a expliqué le Prophète.
At-Tirmîdhiyy a rapporté du Messager de Allâh qu’il a dit :
« القبر روضة من رياض الجنة أو حفرة من حفر النار »
(al-qabrou rawDatoun min riyâDi l-jannati ‘aw Houfratoun min Houfari n-nâr)
ce qui signifie : « La tombe est un des jardins du paradis ou un des trous de l’enfer. »
Et dans les Sounan de An-Naça’iyy d’après `Aichah que Allâh l’agrée, elle a dit : « J’ai interrogé le Messager de Allâh au sujet du supplice de la tombe et il a répondu :
« نعم عذاب القبر حق »
(na`am `adhâbou l-qabri haqq)
ce qui signifie : « Oui, le supplice de la tombe est une vérité. »
Parmi les choses auxquelles il est un devoir de croire, chers frères de Foi, il y a le supplice de la tombe pour le mécréant et certains musulmans désobéissants.
L’Imam Abôu Hanîfah, que Allâh l’agrée a dit dans Al-Fiqhou l-‘Akbar :
« وضغطة القبر وعذابه حق كائن للكفار ولبعض عصاة المسلمين »
ce qui signifie : « La pression de la tombe et son supplice sont une vérité. C’est quelque chose qui aura lieu pour le mécréant et certains musulmans désobéissants.»
Il n’est donc pas permis de nier le supplice de la tombe. Nier le supplice de la tombe est de la mécréance. L’Imam Abou Mansour Al-Baghdadiyy dans son Livre Al-Farqou bayna l-Firaq a dit :
وقطعوا (أى أهل السنة والجماعة) بأن المنكرين لعذاب القبر يعذبون فى القبر أى لكفرهم
c’est-à-dire : « Ahlou s-Sounnah wa l-Jama`ah ont été catégoriques à dire que ceux qui nient le supplice de la tombe seront suppliciés dans leur tombe – c’est-à-dire en raison de leur mécréance. »
Ce supplice, mes bien-aimés aura lieu par l’âme et le corps. Cependant, Allâh l’a voilé des yeux de la majorité des gens, afin que l’esclave croit au supplice de la tombe alors qu’il lui est voilé et caché. La récompense de l’esclave en sera ainsi plus éminente.
Ce qui indique que le supplice de la tombe aura lieu avec l’âme et le corps, c’est ce qui est rapporté de notre maître `Oumar Ibnou l-Khattab que Allâh l’agrée, lorsqu’il a interrogé le bien-aimé MouHammad, il lui a dit :
« أَتـرَدُّ علينا عقولنا يا رسول الله ؟ »
ce qui signifie : « Est ce que nous reprendrons conscience ô Messager de Allâh ? »
Le Prophète lui a répondu :
« نعم كهيئتكم اليوم »
(na`am kahay’atikoumou l-yawm)
ce qui signifie : « Oui, tout comme vous êtes conscients aujourd’hui.»
Celui qui a rapporté le Hadith a dit que `Oumar s’est alors tu et il n’a pas commenté puisqu’il a entendu l’information qu’il ne connaissait pas auparavant.
Parmi les preuves du supplice de la tombe, il y a la parole de Allâh tabaraka wa ta`ala :
النَّارُ يُعْرَضُونَ عَلَيْهَا غُدُوًّا وَعَشِيًّا وَيَوْمَ تَقُومُ السَّاعَةُ أَدْخِلُوا آلَ فِرْعَوْنَ أَشَدَّ الْعَذَابِ
(An-narou you`raDôuna `alayhâ ghoudouwwan wa`achiyyâ ; wa yawma taqôumou s-sâ`atou ‘adkhilôu ‘âla fir`awna ‘achadda l-`adhâb)
ce qui signifie : « Ils seront exposés au feu une fois en début de journée, une fois en fin de journée. Et au jour dernier, faites entrer ceux qui ont suivi Pharaon dans la mécréance au pire des châtiments ! » [sourat Ghafir/ 46].
Ce qui est visé ici par ‘âla fir`awn », c’est-à-dire ceux qui l’ont suivi sur l’association et la mécréance. Ces gens-là seront exposés à l’enfer une fois au début du jour et une fois à la fin du jour. Ils seront emplis de terreur et de peur. Cette exposition n’aura pas lieu dans l’au-delà mais elle aura lieu avant le jour du jugement, tout comme cela est compris de cette ‘ayah. Ce n’est pas non plus avant la mort tout comme cela est clair. Cela implique donc que cette exposition aura lieu dans la période de la tombe, dans le Barzakh. C’est la période entre la mort et la résurrection.
Mes frères, At-Tirmidhiyy a rapporté du Messager de Allâh MouHammad qu’il a dit ce qui signifie : « Rappelez-vous souvent du destructeur des plaisirs à savoir la mort parce qu’il n’y a pas un jour sans que la tombe dise : « je suis la demeure de l’exil, je suis la demeure de la solitude, je suis la demeure de la terre, je suis la demeure des vers !
Et lorsque l’esclave croyant c’est-à-dire dont la Foi est complète sera enterré, la tombe lui dit : « Bienvenue ! Tu étais de ceux que j’aime le plus quand tu marchais à la surface et maintenant que tu es à ma charge et que tu es arrivé chez moi, tu verras comment j’agis avec toi » La tombe va s’étendre pour lui à perte de vue. Il lui sera ouvert une porte qui donne vers le paradis.
Alors que si c’est l’esclave pervers ou mécréant qui sera enterré, la tombe lui dit : « tu n’es pas le bienvenu ! Tu faisais partie de ceux que je détestais le plus quand tu marchais à la surface et maintenant que tu es à ma charge et que tu es arrivé chez moi, tu verras ce que je fais de toi ! ». Alors la tombe se referme sur lui au point que ses côtes vont s’entrecroiser. Le Messager de Allâh a montré de ses doigts, il les a entrecroisés et il a dit ce qui signifie : « Allâh met à sa charge soixante-dix serpents, si l’un d’entre eux soufflait sur la terre, elle ne ferait plus rien pousser jusqu’à la fin du bas monde. Ils vont le mordre et le griffer jusqu’à ce qu’il arrive au jour de l’exposition des actes. »
Parmi le supplice de la tombe, mes frères de foi, il y a la pression dans la tombe. Les parois des deux côtés de la tombe vont se rapprocher au point que les côtes du supplicié vont s’entrecroiser. Les côtes du côté droit vont croiser ses côtes du côté gauche.
Mes bien-aimés, qui supporte la douleur de la torsion d’un de ses doigts ?
Qui supporte la douleur de la fracture de sa main ?
Quelle douleur alors celle qui suivra l’entrecroisement des côtes !
Ô Allâh préserve nous du supplice de la tombe et de la pression de la tombe, Ô Toi Le plus miséricordieux des miséricordieux.
Parmi le supplice dans la tombe également, il y a la peur de son obscurité et de sa solitude, il y a aussi le coup donné par les deux anges Mounkar et Nakir. Ils frapperont le mécréant avec une masse de fer. Si ce coup était asséné à une montagne, elle fondrait. Ils lui donneront un coup et il poussera un cri de douleur tellement fort que tous ceux qui sont aux alentours vont entendre sauf les humains et les jinns.
Parmi ce qui est un supplice dans la tombe également, il y a l’attaque des serpents, des scorpions et des bestioles de la terre qui vont le mordre et consommer de son corps.
Dans Al-Moustadrak, d’après le Messager de Allâh, il sera dit au pervers ce qui signifie : « Reste ! Tu seras atterré et mordu. Il n’y a pas un animal sous terre sans qu’il ait une part de ton corps. »
Et At-Tabaraniyy a rapporté du Prophète salla l-Lahou `alayhi wa sallam qu’il a dit :
« ويسلط عليه عقارب وثعابين، لو نفخ أحدهم فـي الدنيا ما أنبتت شيئا تنهشه »
ce qui signifie : « Il sera attaqué par des scorpions et des serpents. Si l’un d’entre eux soufflait dans le bas monde, il ne pousserait rien. Ils vont le mordre. »
Mes frères de foi, Abôu Dawoud a rapporté dans ses sounan d’après Al-Barâ’ Ibnou `Azib, qu’il a dit : « Nous étions sortis avec le Messager de Allâh dans le convoi funéraire d’un homme parmi les ‘AnSâr -les partisans-. Nous étions arrivés près de la tombe et après qu’il soit enterré le Messager de Allâh s’est assis et nous avions pris place autour de lui, comme si nous avions des oiseaux qui s’étaient posés sur nos têtes. Nous étions immobiles. Il portait dans sa main une branche avec laquelle il tapait la terre, il a relevé la tête et il a dit à deux ou trois reprises :
« استعيذوا بالله من عذاب القبر، استعيذوا بالله من عذاب القبر »
ce qui signifie : « Demandez à Allâh la préservation du supplice de la tombe, demandez à Allâh la préservation du supplice la tombe ! »
Dans le SaHîH de Mouslim, d’après Abôu Hourayrah, il a dit : « le Messager de Allâh a dit :
« عوذوا بالله من عذاب الله عوذوا بالله من عذاب القبر عوذوا بالله من فتنة المسيح الدجال عوذوا بالله من فتنة المحيا والممات »
ce qui signifie : « Demandez à Allâh de vous préserver de Son châtiment ; demandez à Allâh de vous préserver du supplice de la tombe ; demandez à Allâh de vous préserver de la dissension que va entraîner le faux-messie ; demandez à Allâh de vous préserver des dissensions provoquées par la vie et la mort »
Esclaves de Allâh, craignez Allâh, faites preuve de piété à Son égard et demandez à Allâh avec crainte et supplication au milieu de la nuit et dans vos prosternations et peu avant l’aube, le salut et la préservation du supplice de la tombe. Combien il est étonnant de ceux qui croient et sont donc certains qu’il y a un supplice dans la tombe, qu’ils osent désobéir à Allâh, Celui Qui les a créés, comment osent-ils s’exposer au châtiment de Allâh et à Sa punition.
Ô Allâh, nous Te demandons la préservation contre le supplice de la tombe, contre le châtiment de l’enfer, nous te demandons Ton agrément pour être protégé de Ton châtiment.
Après avoir dit mes propos, je demande à ce que Allâh me pardonne ainsi qu’ à vous.
Écrit par Sunnite
dans:Discours du Vendredi , Rappels islamiques
بِسمِ اللهِ الرَّحمـنِ الرَّحِيم
[size=15]Bismi l-Lâhi r-RaHmâni r-RaHîm[/size]
الحَمدُ للهِ رَبِّ العَالَمِين والصَّلاةُ والسَّلامُ عَلى سَيِّدِنَا مُحَمَّدٍ رَسُولِ اللهِLouanges à Allâh Seigneur des mondes, que Allâh honore et élève davantage en degrés notre maître MouHammad et qu’Il préserve. sa communauté de ce que le Prophète craint pour elle
Mes frères de foi,
La louange est à Allâh. Que davantage d’honneur et d’élévation en degrés soient accordés au Prophète de Allâh.
Esclaves de Allâh, je vous recommande ainsi qu’à moi-même de faire preuve de piété à l’égard de Allâh Al-`Aliyy, Al-Qadîr, Celui Qui dit dans la révélation explicite :
﴿ يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا اتَّقُوا اللَّهَ وَلْتَنظُرْ نَفْسٌ مَّا قَدَّمَتْ لِغَدٍ وَاتَّقُوا اللَّهَ إِنَّ اللَّهَ خَبِيرٌ بِمَا تَعْمَلُونَ وَلا تَكُونُوا كَالَّذِينَ نَسُوا اللَّهَ فَأَنسَاهُمْ أَنفُسَهُمْ أُوْلَئِكَ هُمُ الْفَاسِقُونَ لا يَسْتَوِي أَصْحَابُ النَّارِ وَأَصْحَابُ الْجَنَّةِ أَصْحَابُ الْجَنَّةِ هُمُ الْفَائِزُونَ ﴾
(Yâ ayyouha l-ladhîna ‘âmanou t-taqou l-Lâha wa l-tanDHour nafsoun mâ qaddamat lighad wa t-taqou l-Lâha ‘inna l-Lâha khabîroun bimâ ta`malôun ; Wa lâ takôunôu ka l-ladhîna naçou l-Lâha fa‘ançâhoum ‘anfouçahoum ; ‘oulâ‘ika houmou l-fâsiqôun ; Lâ yastawî ‘aS-Hâbou n-nâri wa ‘aS-Hâbou l-jannah ; ‘aS-Hâbou l-jannati houmou l-fâ‘izôun)
ce qui signifie : « Ô vous qui avez cru, faites preuve de piété à l’égard de Allâh et que chacun considère ce qu’il a réservé pour demain. Faites preuve de piété à l’égard de Allâh, certes Allâh sait ce que vous faites. Ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Allâh et à qui Il leur a fait oublier par conséquent leur propre âme. Ces gens-là ce sont eux les pervers. Les gens de l’enfer ne sont pas équivalents aux gens du paradis. Les gens du paradis, ce sont eux les gagnants. » [sourat Al-Hachr/ 18-20].
Mes frères de Foi, nous allons parler aujourd’hui de la vie du Barzakh (la période entre la mort et la résurrection) et ce qu’elle comporte. Notre Seigneur tabaraka wa ta`ala dit :
﴿وَمَنْ أَعْرَضَ عَن ذِكْرِي فَإِنَّ لَهُ مَعِيشَةً ضَنكًا﴾
(Wa man a`raDa `an dhikrî fa‘inna lahou ma`îchatan Dankâ)
ce qui signifie : « Celui qui se détourne de la Foi en Allâh ta`ala, Allâh lui fera subir un séjour difficile. » [sourat Taha/ 124], c’est-à-dire dans la tombe tout comme l’a expliqué le Prophète.
At-Tirmîdhiyy a rapporté du Messager de Allâh qu’il a dit :
« القبر روضة من رياض الجنة أو حفرة من حفر النار »
(al-qabrou rawDatoun min riyâDi l-jannati ‘aw Houfratoun min Houfari n-nâr)
ce qui signifie : « La tombe est un des jardins du paradis ou un des trous de l’enfer. »
Et dans les Sounan de An-Naça’iyy d’après `Aichah que Allâh l’agrée, elle a dit : « J’ai interrogé le Messager de Allâh au sujet du supplice de la tombe et il a répondu :
« نعم عذاب القبر حق »
(na`am `adhâbou l-qabri haqq)
ce qui signifie : « Oui, le supplice de la tombe est une vérité. »
Parmi les choses auxquelles il est un devoir de croire, chers frères de Foi, il y a le supplice de la tombe pour le mécréant et certains musulmans désobéissants.
L’Imam Abôu Hanîfah, que Allâh l’agrée a dit dans Al-Fiqhou l-‘Akbar :
« وضغطة القبر وعذابه حق كائن للكفار ولبعض عصاة المسلمين »
ce qui signifie : « La pression de la tombe et son supplice sont une vérité. C’est quelque chose qui aura lieu pour le mécréant et certains musulmans désobéissants.»
Il n’est donc pas permis de nier le supplice de la tombe. Nier le supplice de la tombe est de la mécréance. L’Imam Abou Mansour Al-Baghdadiyy dans son Livre Al-Farqou bayna l-Firaq a dit :
وقطعوا (أى أهل السنة والجماعة) بأن المنكرين لعذاب القبر يعذبون فى القبر أى لكفرهم
c’est-à-dire : « Ahlou s-Sounnah wa l-Jama`ah ont été catégoriques à dire que ceux qui nient le supplice de la tombe seront suppliciés dans leur tombe – c’est-à-dire en raison de leur mécréance. »
Ce supplice, mes bien-aimés aura lieu par l’âme et le corps. Cependant, Allâh l’a voilé des yeux de la majorité des gens, afin que l’esclave croit au supplice de la tombe alors qu’il lui est voilé et caché. La récompense de l’esclave en sera ainsi plus éminente.
Ce qui indique que le supplice de la tombe aura lieu avec l’âme et le corps, c’est ce qui est rapporté de notre maître `Oumar Ibnou l-Khattab que Allâh l’agrée, lorsqu’il a interrogé le bien-aimé MouHammad, il lui a dit :
« أَتـرَدُّ علينا عقولنا يا رسول الله ؟ »
ce qui signifie : « Est ce que nous reprendrons conscience ô Messager de Allâh ? »
Le Prophète lui a répondu :
« نعم كهيئتكم اليوم »
(na`am kahay’atikoumou l-yawm)
ce qui signifie : « Oui, tout comme vous êtes conscients aujourd’hui.»
Celui qui a rapporté le Hadith a dit que `Oumar s’est alors tu et il n’a pas commenté puisqu’il a entendu l’information qu’il ne connaissait pas auparavant.
Parmi les preuves du supplice de la tombe, il y a la parole de Allâh tabaraka wa ta`ala :
النَّارُ يُعْرَضُونَ عَلَيْهَا غُدُوًّا وَعَشِيًّا وَيَوْمَ تَقُومُ السَّاعَةُ أَدْخِلُوا آلَ فِرْعَوْنَ أَشَدَّ الْعَذَابِ
(An-narou you`raDôuna `alayhâ ghoudouwwan wa`achiyyâ ; wa yawma taqôumou s-sâ`atou ‘adkhilôu ‘âla fir`awna ‘achadda l-`adhâb)
ce qui signifie : « Ils seront exposés au feu une fois en début de journée, une fois en fin de journée. Et au jour dernier, faites entrer ceux qui ont suivi Pharaon dans la mécréance au pire des châtiments ! » [sourat Ghafir/ 46].
Ce qui est visé ici par ‘âla fir`awn », c’est-à-dire ceux qui l’ont suivi sur l’association et la mécréance. Ces gens-là seront exposés à l’enfer une fois au début du jour et une fois à la fin du jour. Ils seront emplis de terreur et de peur. Cette exposition n’aura pas lieu dans l’au-delà mais elle aura lieu avant le jour du jugement, tout comme cela est compris de cette ‘ayah. Ce n’est pas non plus avant la mort tout comme cela est clair. Cela implique donc que cette exposition aura lieu dans la période de la tombe, dans le Barzakh. C’est la période entre la mort et la résurrection.
Mes frères, At-Tirmidhiyy a rapporté du Messager de Allâh MouHammad qu’il a dit ce qui signifie : « Rappelez-vous souvent du destructeur des plaisirs à savoir la mort parce qu’il n’y a pas un jour sans que la tombe dise : « je suis la demeure de l’exil, je suis la demeure de la solitude, je suis la demeure de la terre, je suis la demeure des vers !
Et lorsque l’esclave croyant c’est-à-dire dont la Foi est complète sera enterré, la tombe lui dit : « Bienvenue ! Tu étais de ceux que j’aime le plus quand tu marchais à la surface et maintenant que tu es à ma charge et que tu es arrivé chez moi, tu verras comment j’agis avec toi » La tombe va s’étendre pour lui à perte de vue. Il lui sera ouvert une porte qui donne vers le paradis.
Alors que si c’est l’esclave pervers ou mécréant qui sera enterré, la tombe lui dit : « tu n’es pas le bienvenu ! Tu faisais partie de ceux que je détestais le plus quand tu marchais à la surface et maintenant que tu es à ma charge et que tu es arrivé chez moi, tu verras ce que je fais de toi ! ». Alors la tombe se referme sur lui au point que ses côtes vont s’entrecroiser. Le Messager de Allâh a montré de ses doigts, il les a entrecroisés et il a dit ce qui signifie : « Allâh met à sa charge soixante-dix serpents, si l’un d’entre eux soufflait sur la terre, elle ne ferait plus rien pousser jusqu’à la fin du bas monde. Ils vont le mordre et le griffer jusqu’à ce qu’il arrive au jour de l’exposition des actes. »
Parmi le supplice de la tombe, mes frères de foi, il y a la pression dans la tombe. Les parois des deux côtés de la tombe vont se rapprocher au point que les côtes du supplicié vont s’entrecroiser. Les côtes du côté droit vont croiser ses côtes du côté gauche.
Mes bien-aimés, qui supporte la douleur de la torsion d’un de ses doigts ?
Qui supporte la douleur de la fracture de sa main ?
Quelle douleur alors celle qui suivra l’entrecroisement des côtes !
Ô Allâh préserve nous du supplice de la tombe et de la pression de la tombe, Ô Toi Le plus miséricordieux des miséricordieux.
Parmi le supplice dans la tombe également, il y a la peur de son obscurité et de sa solitude, il y a aussi le coup donné par les deux anges Mounkar et Nakir. Ils frapperont le mécréant avec une masse de fer. Si ce coup était asséné à une montagne, elle fondrait. Ils lui donneront un coup et il poussera un cri de douleur tellement fort que tous ceux qui sont aux alentours vont entendre sauf les humains et les jinns.
Parmi ce qui est un supplice dans la tombe également, il y a l’attaque des serpents, des scorpions et des bestioles de la terre qui vont le mordre et consommer de son corps.
Dans Al-Moustadrak, d’après le Messager de Allâh, il sera dit au pervers ce qui signifie : « Reste ! Tu seras atterré et mordu. Il n’y a pas un animal sous terre sans qu’il ait une part de ton corps. »
Et At-Tabaraniyy a rapporté du Prophète salla l-Lahou `alayhi wa sallam qu’il a dit :
« ويسلط عليه عقارب وثعابين، لو نفخ أحدهم فـي الدنيا ما أنبتت شيئا تنهشه »
ce qui signifie : « Il sera attaqué par des scorpions et des serpents. Si l’un d’entre eux soufflait dans le bas monde, il ne pousserait rien. Ils vont le mordre. »
Mes frères de foi, Abôu Dawoud a rapporté dans ses sounan d’après Al-Barâ’ Ibnou `Azib, qu’il a dit : « Nous étions sortis avec le Messager de Allâh dans le convoi funéraire d’un homme parmi les ‘AnSâr -les partisans-. Nous étions arrivés près de la tombe et après qu’il soit enterré le Messager de Allâh s’est assis et nous avions pris place autour de lui, comme si nous avions des oiseaux qui s’étaient posés sur nos têtes. Nous étions immobiles. Il portait dans sa main une branche avec laquelle il tapait la terre, il a relevé la tête et il a dit à deux ou trois reprises :
« استعيذوا بالله من عذاب القبر، استعيذوا بالله من عذاب القبر »
ce qui signifie : « Demandez à Allâh la préservation du supplice de la tombe, demandez à Allâh la préservation du supplice la tombe ! »
Dans le SaHîH de Mouslim, d’après Abôu Hourayrah, il a dit : « le Messager de Allâh a dit :
« عوذوا بالله من عذاب الله عوذوا بالله من عذاب القبر عوذوا بالله من فتنة المسيح الدجال عوذوا بالله من فتنة المحيا والممات »
ce qui signifie : « Demandez à Allâh de vous préserver de Son châtiment ; demandez à Allâh de vous préserver du supplice de la tombe ; demandez à Allâh de vous préserver de la dissension que va entraîner le faux-messie ; demandez à Allâh de vous préserver des dissensions provoquées par la vie et la mort »
Esclaves de Allâh, craignez Allâh, faites preuve de piété à Son égard et demandez à Allâh avec crainte et supplication au milieu de la nuit et dans vos prosternations et peu avant l’aube, le salut et la préservation du supplice de la tombe. Combien il est étonnant de ceux qui croient et sont donc certains qu’il y a un supplice dans la tombe, qu’ils osent désobéir à Allâh, Celui Qui les a créés, comment osent-ils s’exposer au châtiment de Allâh et à Sa punition.
Ô Allâh, nous Te demandons la préservation contre le supplice de la tombe, contre le châtiment de l’enfer, nous te demandons Ton agrément pour être protégé de Ton châtiment.
Après avoir dit mes propos, je demande à ce que Allâh me pardonne ainsi qu’ à vous.
______________________________________________________
Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Religion Islam
Le Châtiment de la Tombe, sa Félicité et l’interrogatoire des deux Anges Mounkar et Nakir
Écrit par Sunnite
dans:Foi Musulmane , Jour Dernier. Au delà , Rappels islamiques
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maitre MouHammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’Islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
L’Imam Abôu Hanîfah, que Allâh l’agrée a dit dans Al-Fiqhou l-‘Akbar :
« وضغطة القبر وعذابه حق كائن للكفار ولبعض عصاة المسلمين »
ce qui signifie : « La pression de la tombe et son supplice sont une vérité. C’est quelque chose qui aura lieu pour le mécréant et certains musulmans désobéissants.»
Il n’est donc pas permis de nier le supplice de la tombe. Nier le supplice de la tombe est de la mécréance. L’Imam Abôu ManSôur Al-Baghdâdiyy dans son Livre Al-Farqou bayna l-Firaq a dit :
وقطعوا (أى أهل السنة والجماعة) بأن المنكرين لعذاب القبر يعذبون فى القبر (أى لكفرهم)
c’est-à-dire : « Ahlou s-Sounnah wa l-Jamâ`ah ont été catégoriques à dire que ceux qui nient le supplice de la tombe seront suppliciés dans leur tombe – c’est-à-dire en raison de leur mécréance. » Voir: Comment le Musulman Préserve sa Foi. Éviter Apostasie, Mécréance, Blasphème .
Allâh tabâraka wa ta`âlâ dit :
﴿وَمَنْ أَعْرَضَ عَن ذِكْرِي فَإِنَّ لَهُ مَعِيشَةً ضَنكًا﴾
(Wa man a`raDa `an dhikrî fa’inna lahôu ma`îchatan Dankâ)
ce qui signifie : « Celui qui se détourne de la Foi en Allâh ta`âlâ, Allâh lui fera subir un séjour difficile. » [sourat Tâhâ / 124], c’est-à-dire dans la tombe tout comme l’a expliqué le Prophète.
Parmi les preuves du supplice de la tombe, il y a la parole de Allâh tabâraka wa ta`âlâ :
﴿ النَّارُ يُعْرَضُونَ عَلَيْهَا غُدُوًّا وَعَشِيًّا وَيَوْمَ تَقُومُ السَّاعَةُ أَدْخِلُوا آلَ فِرْعَوْنَ أَشَدَّ الْعَذَابِ ﴾
(An-nârou you`raDôuna `alayhâ ghoudouwwan wa`achiyyâ ; wa yawma taqôumou s-sâ`atou ‘adkhilôu ‘âla fir`awna ‘achadda l-`adhâb)
ce qui signifie : « Ils seront exposés au feu une fois en début de journée, une fois en fin de journée. Et au jour dernier, faites entrer ceux qui ont suivi Pharaon dans la mécréance au pire des châtiments ! » [sourat Ghâfir / 46].
Ce qui est visé ici par ‘âla fir`awn, c’est-à-dire ceux qui l’ont suivi sur l’association et la mécréance. Ces gens-là seront exposés à l’enfer une fois au début du jour et une fois à la fin du jour. Ils seront emplis de terreur et de peur. Cette exposition n’aura pas lieu dans l’au-delà mais elle aura lieu avant le jour du jugement, tout comme cela est compris de cette ‘ayah. Ce n’est pas non plus avant la mort tout comme cela est clair. Cela implique donc que cette exposition aura lieu dans la période de la tombe, dans le Barzakh. C’est la période entre la mort et la résurrection.
Ces deux ‘âyah concernent le châtiment de la tombe pour les mécréants. Quant à ceux qui désobéissaient parmi les musulmans, qui commettaient les grands péchés et sont morts avant de s’en repentir, ceux-là sont de deux sortes : ceux que Allâh dispense du châtiment de la tombe et ceux qu’Il soumet à un supplice qu’Il interrompt et à qui Il reporte le reste du châtiment au jour dernier.
Voici donc ce qu’ont rapporté Al-Boukhâriyy, Mouslim, At-Tirmidhiyy, Abôu Dâwôud et An-Naçâ’iyy d’après Ibnou `Abbâs : le Messager de Allâh est passé près de deux tombes, il a dit :
« إِنَّهُمَا لَيُعَذَّبَانِ وَمَا يُعَذَّبَانِ فِي كَبِيرِ إِثْمٍ »
(‘innahoumâ layou`adh-dhabâni wa mâ you`adh-dhabâni fî kabîri ‘ithm)
ce qui signifie : « Certes, ils sont en train de subir un châtiment pour une chose qui n’apparaît pas très grave aux gens ». Il a dit :
« بَلَى أَمَّا أَحَدُهُمَا فَكَانَ يَمْشِي باِلنَّمِيمَةِ، وَأَمَّا الآخَرُ فَكَانَ لاَ يَسْتَتِرُ مِنَ الْبَوِل »
(balâ ! ‘ammâ ‘aHadouhoumâ fakâna yamchî bi n-namîmah, wa ‘amma l-‘âkhar fakâna lâ yastatirou mina l-bawl)
ce qui signifie : « Oh que oui ! Certes l’un des deux rapportait la parole des uns aux autres pour semer la discorde tandis que l’autre se souillait avec l’urine ». Ensuite, il a demandé une palme encore verte qu’il a fendue en deux et il a planté une moitié sur chacune des deux tombes. Puis il a dit :
« لَعَلَّهُ يُخَفَّفُ عَنْهُمَا »
(la`allahou youkhaffafou `anhoumâ)
ce qui signifie : « Peut-être [leur supplice] sera-t-il allégé ».
Et sache qu’il a été confirmé dans les nouvelles sûres que l’âme retourne au corps dans la tombe, comme dans le Hadîth de Al-Barrâ’ Ibnou `Azib qui a été rapporté par Al-Hâkim, Al-Bayhaqiyy et Abôu `Ouwânah et qui a été jugé sûr par plus d’un savant et le Hadîth de Ibnou `Abbâs :
« مَا مِنْ أَحَدٍ يَمُرُّ بِقَبْرِ أَخِيهِ الْمُؤْمِنِ كَانَ يَعْرِفُهُ فِي الدُّنْيَا فَيُسَلِّمُ عَلَيْهِ إِلاَّ عَرَفَهُ وَرَدَّ عَلَيْهِ السَّلاَمَ »
(mâ min ‘aHadin yamourrou bi-qabri ‘akhîhi l-mou’mini kâna ya`rifouhou fi d-dounyâ fa-sallama `alayhi ‘illâ `arafahou wa radda `alayhi s-salâm)
ce qui signifie : « Nul ne passe près de la tombe de son frère croyant qu’il connaissait dans le bas-monde et ne lui passe le salâm sans que celui qui est mort le reconnaisse et lui rende le salam » [rapporté par Ibnou `Abdi l-Barr et `Abdou l-Haqq Al-‘Ichbîliyy qui lui a donné le degré de sûr]. C’est un Hadîth long, dans lequel il est cité :
« ويعاد الرّوح إلى الجسد »
(wa you`âsou r-rôuHou ‘ila l-jasad)
ce qui signifie: « et l’âme revient au corps ».
Cela requiert donc que l’âme revienne à tout le corps –et c’est le sens qui vient communément à l’esprit du Hadîth– ou à une partie du corps. Le retour de la vie dans la tombe est encore plus certain pour les prophètes : il a été rapporté du Hadîth de ‘Anas d’après le Prophète :
« الأَنْبِيَاءُ أَحْيَاءٌ فِي قُبُورِهِمْ يُصَلُّونَ »
(‘al-anbiyâ’ou ‘aHyâ’oun fî qoubôurihim youSallôun)
ce qui signifie : « Les prophètes sont vivants dans leurs tombes, ils accomplissent la prière », [rapporté par Al-Bayhaqiyy qui l’a jugé sûr tout comme Al-HâfiDH qui l’a validé].
Al-Boukhâriyy et Mouslim ont rapporté de ‘Anas que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
« إِنَّ الْعَبْدَ إِذَا وُضِعَ فِي قَبْرِهِ وَتَوَلَّى عَنْهُ أَصْحَابُهُ إِنَّهُ لَيَسْمَعُ قَرْعَ نِعَالِهِمْ إِذَا انْصَرَفُوا أَتَاهُ مَلَكَانِ فَيُقْعِدَانِهِ فَيَقُولاَنِ : مَا كُنْتَ تَقُولُ فِي هَذَا الرَّجُلِ مُحَمَّد؟ فَأَمَّا الْمُؤْمِنُ فَيَقُولُ: أَشْهَدُ أَنَّهُ عَبْدُ اللّهِ وَرَسُولُهُ، فَيُقَالُ لَهُ: أُنْظُرْ إِلَى مِقْعَدْكَ مِنَ النَّارِ أَبْدَلَكَ اللّهُ بِهِ مِقْعَداً مِنَ الْجَنَّةِ، فَيَرَاهُمَا جَمِيعاً، وَأَمَّا الْكَافِرُ أَوِ الْمُنَافِقُ فَيَقُولُ: لاَ أَدْرِي كُنْتُ أَقُولُ مَا يَقُولُ النَّاسُ فِيهِ، فَيُقَالُ: لاَ دَرَيْتَ وَلاَ تَلَيْتَ، ثُمَّ يُضْرَبُ بِمِطْرَقَةٍ مِنْ حَدِيدٍ بَيْنَ أُذُنَيْهِ فَيَصِيحُ صَيْحَةً يَسْمَعُهَا مَنْ يَلِيهِ إِلاَّ الثَّقَلَيْنِ »
(‘inna l-`abda ‘idhâ wouDi`a fi qabrihi wa tawallâ `anhou ‘aS-Hâbouhou wa ‘innahou layasma`ou qar`a ni`âlihim ‘idha n-Sarafôu ‘atâhou malakâni fayouq`idânihi fayaqôulâni : mâ kounta taqôulou fî hâdha r-rajouli MouHammad ? fa’amma l-mou’min –’ayi l-kâmil– fayaqôulou : ‘ach-hadou ‘annahou `abdou l-Lâhi wa raçôulouh fayouqâlou lahou : ‘ounDHour ‘ilâ maq`adika mina n-nâri ‘abdalaka l-Lâhou bihi maq`adan mina l-jannah fayarâhoumâ jamî`â wa ‘amma l-kâfirou ‘awi l-mounâfiqou fayaqôulou : lâ ‘adrî, kountou ‘aqôulou mâ yaqôulou n-nâçou fîhi, fayouqâl : lâ darayta wa lâ talayt thoumma youDrabou bimiTraqatin min Hadîdin bayna ‘oudhounayhi fayaSîHou SayHatan yasma`ouhâ man yalîhi ‘il-la th-thaqalayn)
ce qui signifie : « Quand l’homme est déposé dans sa tombe, et que ses compagnons le quittent, il entend le bruit de leurs semelles et lorsqu’ils se sont retirés, deux anges viennent à lui, le font asseoir et lui disent : « Que disais-tu à propos de cet homme MouHammad ? » Ainsi le croyant [complet] dira : « Je témoigne qu’il est l’esclave de Allâh et Son messager », alors on lui dira : « Regarde la place en enfer [que tu aurais eue], Allâh te l’a échangée contre une place au paradis » et il les verra toutes deux. Quant au mécréant ou à l’hypocrite [qui cache sa mécréance et se dit musulman], il dira : « Je ne sais pas, je disais ce que les gens disaient de lui ». Alors on lui dira : « Tu n’as rien su et tu n’as rien dit », puis il sera frappé entre les deux oreilles avec une masse de fer et il criera d’un cri qu’entendront tous ceux qui se trouvent aux alentours sauf les hommes et les jinn ».
D’après `Abdou l-Lâh Ibnou `Amr, le Messager de Allâh a cité les examinateurs de la tombe. `Oumar Ibnou l-KhaTTâb, que Allâh l’agrée, a alors dit: « Est-ce que nous reprendrons conscience, Ô Messager de Allâh ? » Il lui a dit :
« نَعَمْ كَهَيْئَتِكُمْ الْيَوْمَ »
(na`am kahay’atikoumou l-yawm)
[rapporté par Al-Boukhâriyy] ce qui signifie : « Oui, tout comme vous êtes conscients aujourd’hui ». `Oumar a alors dit : « Il ne reste plus rien à dire ».
D’après Abôu Hourayrah, que Allah l’agrée, le Messager de Allâh a dit :
« إِذَا قُبِرَ الْمَيتُ أَوِ الإِنْسَانُ أَتَاهُ مَلَكَانِ أَسْوَدَانِ أَزْرَقَانِ يُقَالُ لأَحَدِهِمَا مُنْكَرٌ وَلِلآخَرِ نَكِيرٌ، فَيَقُولاَنِ لَهُ: مَا كُنْتَ تَقُولُ فِي هَذَا الرَّجُلِ مُحَمَّد ؟ فَهُوَ قَائِلٌ مَا كَانَ يَقُولُ. فَإِنْ كَانَ مُؤْمِناً قَالَ هُوَ عَبْدُ اللَّهِ وَرَسُولُهُ أَشْهَدُ أَنْ لاَ إِلَهَ إِلاَّ اللَّهُ وَأَشْهَدُ أَنَّ مُحَمَّداً عَبْدُهُ وَرَسُولُهُ. فَيَقُولاَنِ لَهُ: إِنْ كُنَّا لَنَعْلَمُ أَنَّكَ لَتَقُولُ ذَلِكَ ، ثُمَّ يُفْسَحُ لَهُ فِي قَبْرِهِ سَبْعُونَ ذِرَاعاً فِي سَبْعِينَ ذِرَاعاً ، وَيُنَوَّرُ لَهُ فِيهِ ، فَيُقَالُ لَهُ: نَمْ، فَيَنَامُ كَنَوْمِ الْعَرُوسِ الَّذِي لاَ يُوقِظُهُ إِلاَّ أَحَبُّ أَهْلِهِ حَتَّى يَبْعَثَهُ اللَّهُ مِنْ مَضْجَعِهِ ذَلِكَ. فَإِنْ كَانَ مُنَافِقاً قَالَ: لاَ أَدْرِي، كُنْتُ أَسْمَعُ النَّاسَ يَقُولُونَ شَيْئاً فَكُنْتُ أَقُولُهُ. فَيَقُولاَنِ لَهُ: إِنْ كُنَّا لَنَعْلَمُ أَنَّكَ تَقُولُ ذَلِكَ، ثُمَّ يُقَالُ لِلأَرْضِ الْتَئِمِي فَتَلْتَئْمُ عَلَيْهِ حَتَّى تَخْتَلِفَ أَضْلاَعُهُ فَلاَ يَزَالُ مُعَذَّباً حَتَّى يَبْعَثَهُ اللَّهُ تَعَالىَ مِنْ مَضْجَعِهِ ذَلِك »
(‘idhâ qoubira l-mayyitou ‘awi l-‘insânou ‘atâhou malakâni ‘aswadâni ‘azraqâni youqâlou li’aHadihimâ Mounkaroun wa lil-‘âkhari Nakîroun fayaqôulâni lahou : mâ kounta taqôulou fî hâdha r-rajouli MouHammad ? fahouwa qâ’iloun mâ kâna yaqôul : fa’in kâna mou’minan qâla : houwa `abdou l-Lâhi wa raçôulouhou ‘ach-hadou ‘an lâ ‘ilâha ‘il-la l-Lâhou wa ‘ach-hadou ‘anna MouHammadan `abdouhou wa raçôulouh fayaqôulâni lahou : ‘in kounnâ lana`lamou ‘annaka lataqôulou dhâlik ; thoumma youfsaHou lahou fî qabrihi sab`îna DHirâ`an fî sab`îna dhirâ`an wa younawwarou lahou fîh ; fayouqâlou lahou : nam ; fayanâmou kanawmi l-`arouçi l-ladhî lâ yôuqiDHouhou ‘il-lâ ‘aHabbou ‘ahlihi Hattâ yab`athahou l-Lâhou min maDja`ihi dhâlik ; fa’in kâna mounâfiqan qâla : lâ ‘adrî kountou ‘asma`ou n-nâça yaqôulôuna chay’an fakountou ‘aqôulouh ; fayaqôulâni lahou : ‘in kounnâ lana`lamou ‘annaka taqôulou dhâlik ; thoumma youqâlou lil-‘arDi l-ta’imî fatalta’imou `alayhi Hattâ takhtalifa ‘aDlâ`ouhou falâ yazâlou mou`adh-dhaban Hattâ yab`athahou l-Lâhou ta`âlâ min maDja`ihi dhâlik)
[rapporté par Ibnou Hibbân] ce qui signifie : « Quand le mort ou l’homme est enterré, viennent à lui deux anges bleu-noir, l’un s’appelle Mounkar et l’autre Nakîr, et ils lui disent : « Que disais-tu de cet homme MouHammad ? » Et il dira ce qu’il disait [auparavant] ; s’il était croyant, il dira : « C’est l’esclave de Allâh et Son messager, je témoigne qu’il n’est de dieu que Allâh et je témoigne que MouHammad est Son esclave et Son messager ». Les anges lui diront : « Certes nous savions que tu dirais cela », puis sa tombe sera élargie de soixante-dix coudées sur soixante-dix coudées et sera illuminée pour lui. Puis on lui dira : « Dors », alors il dormira du sommeil du marié qui ne sera réveillé que par l’être le plus cher de sa famille, jusqu’à ce que Allâh le ressuscite de cette couche là. S’il était hypocrite, il dira : « Je ne sais pas. J’entendais les gens dire quelque chose et je disais comme eux ». Ils lui diront : « Certes, nous savions que tu dirais cela tant tu serais surpris et aurais peur et que tu ne pourrais cacher cela ». Puis, il sera dit à la terre de se refermer et elle se refermera sur lui jusqu’à ce que ses côtes s’entremêlent. Il restera dans le châtiment jusqu’à ce que Allâh ta`âlâ le ressuscite de cette couche.»
Ces deux Hadîth ont été rapportés par Ibnou Hibbân qui les a jugés sûrs. Dans le premier, il y a confirmation du retour de l’âme au corps et de la perception sensorielle dans la tombe. Dans le deuxième, il y a confirmation de la présence de l’âme dans la tombe et la confirmation du sommeil et ce, tant que le corps ne s’est pas anéanti. Le Hadîth est aussi une preuve que la pression de la tombe n’aura pas lieu pour tous les gens comme le prétendent certains ignorants, en effet les musulmans pieux, les saints et les prophètes ne subiront pas la pression de la tombe mais au contraire la tombe s’élargit pour eux 70 coudées sur 70 ou plus.
Cette félicité sera pour le croyant fort, celui qui se sera acquitté des obligations et aura évité les péchés. C’est celui à propos duquel le Messager de Allâh a dit :
« الدُّنْيَا سِجْنُ الْمُؤْمِنِ وَسَنَتُهُ، فَإِذَا فَارَقَ الدُّنْيَا فَارَقَ السِّجْنَ وَالسَّنَةَ »
(ad-dounyâ sijnou l-mou’mini wa sanatouh fa’idhâ fâraqa d-dounyâ fâraqa s-sijna wa s-sanah)
ce qui signifie : « Le bas-monde est la prison du croyant et le lieu de sa fatigue. Ainsi, lorsqu’il quitte le bas-monde, il a quitté la prison et le lieu de la fatigue », il s’agit donc du croyant accompli, [rapporté par Ibnou Hibbân qui l’a jugé sûr].
Ensuite, lorsque tout le corps est désintégré et qu’il ne reste que le petit os de l’extrémité de la colonne vertébrale, l’âme du croyant pieux va au paradis. Les âmes des désobéissants musulmans, ceux qui commettaient les grands péchés et sont morts sans repentir, après la désintégration du corps, leurs âmes vont dans l’espace compris entre le ciel et la terre et certaines dans le premier ciel. Les âmes des mécréants, après la désintégration du corps vont subir un supplice à Sijjîn qui est un endroit sur la terre la plus basse c’est-à-dire la septième terre. Quant aux martyrs, leurs âmes montent directement au paradis.
Remarque : Les prophètes, les martyrs ainsi que les enfants sont exemptés de l’interrogatoire.
Si quelqu’un dit : comment est-il possible d’interroger un si grand nombre de morts ?
La réponse se trouve dans la parole de Al-Halîmîyy : « Le plus probable, c’est que les anges de l’interrogatoire représentent un groupe nombreux, dont certains sont appelés Mounkar et d’autres Nakîr. Ainsi, à chaque mort sont envoyés deux d’entre eux ».
Celui qui renie le châtiment de la tombe devient mécréant, car il aura démentit la religion, voir: Comment le Musulman Préserve sa Foi. Éviter Apostasie, Mécréance, Blasphème
Quant à ce qu’a rapporté Al-Boukhâriyy et Mouslim du Hadîth de `Abdou l-Lâh fils de `Oumar que Allâh les agrée tous les deux que le Messager de Allâh, Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
« الميت يعذب في قبره بما نيح عليه »
Ce Hadîth veut dire que si le défunt avait recommandé de se lamenter sur lui, il sera châtié dans sa tombe pour les lamentations qui auront été faites pour lui ; ou s’il savait que sa famille allait se lamenter sur lui et il ne leur a pas renié tout en espérant qu’ils acceptent de lui ; sinon c’est connu que la personne n’est pas châtiée à cause du péché d’autrui.
الحمد لله رب العالمين
Écrit par Sunnite
dans:Foi Musulmane , Jour Dernier. Au delà , Rappels islamiques
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maitre MouHammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’Islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
L’Imam Abôu Hanîfah, que Allâh l’agrée a dit dans Al-Fiqhou l-‘Akbar :
« وضغطة القبر وعذابه حق كائن للكفار ولبعض عصاة المسلمين »
ce qui signifie : « La pression de la tombe et son supplice sont une vérité. C’est quelque chose qui aura lieu pour le mécréant et certains musulmans désobéissants.»
Il n’est donc pas permis de nier le supplice de la tombe. Nier le supplice de la tombe est de la mécréance. L’Imam Abôu ManSôur Al-Baghdâdiyy dans son Livre Al-Farqou bayna l-Firaq a dit :
وقطعوا (أى أهل السنة والجماعة) بأن المنكرين لعذاب القبر يعذبون فى القبر (أى لكفرهم)
c’est-à-dire : « Ahlou s-Sounnah wa l-Jamâ`ah ont été catégoriques à dire que ceux qui nient le supplice de la tombe seront suppliciés dans leur tombe – c’est-à-dire en raison de leur mécréance. » Voir: Comment le Musulman Préserve sa Foi. Éviter Apostasie, Mécréance, Blasphème .
Allâh tabâraka wa ta`âlâ dit :
﴿وَمَنْ أَعْرَضَ عَن ذِكْرِي فَإِنَّ لَهُ مَعِيشَةً ضَنكًا﴾
(Wa man a`raDa `an dhikrî fa’inna lahôu ma`îchatan Dankâ)
ce qui signifie : « Celui qui se détourne de la Foi en Allâh ta`âlâ, Allâh lui fera subir un séjour difficile. » [sourat Tâhâ / 124], c’est-à-dire dans la tombe tout comme l’a expliqué le Prophète.
Parmi les preuves du supplice de la tombe, il y a la parole de Allâh tabâraka wa ta`âlâ :
﴿ النَّارُ يُعْرَضُونَ عَلَيْهَا غُدُوًّا وَعَشِيًّا وَيَوْمَ تَقُومُ السَّاعَةُ أَدْخِلُوا آلَ فِرْعَوْنَ أَشَدَّ الْعَذَابِ ﴾
(An-nârou you`raDôuna `alayhâ ghoudouwwan wa`achiyyâ ; wa yawma taqôumou s-sâ`atou ‘adkhilôu ‘âla fir`awna ‘achadda l-`adhâb)
ce qui signifie : « Ils seront exposés au feu une fois en début de journée, une fois en fin de journée. Et au jour dernier, faites entrer ceux qui ont suivi Pharaon dans la mécréance au pire des châtiments ! » [sourat Ghâfir / 46].
Ce qui est visé ici par ‘âla fir`awn, c’est-à-dire ceux qui l’ont suivi sur l’association et la mécréance. Ces gens-là seront exposés à l’enfer une fois au début du jour et une fois à la fin du jour. Ils seront emplis de terreur et de peur. Cette exposition n’aura pas lieu dans l’au-delà mais elle aura lieu avant le jour du jugement, tout comme cela est compris de cette ‘ayah. Ce n’est pas non plus avant la mort tout comme cela est clair. Cela implique donc que cette exposition aura lieu dans la période de la tombe, dans le Barzakh. C’est la période entre la mort et la résurrection.
Ces deux ‘âyah concernent le châtiment de la tombe pour les mécréants. Quant à ceux qui désobéissaient parmi les musulmans, qui commettaient les grands péchés et sont morts avant de s’en repentir, ceux-là sont de deux sortes : ceux que Allâh dispense du châtiment de la tombe et ceux qu’Il soumet à un supplice qu’Il interrompt et à qui Il reporte le reste du châtiment au jour dernier.
Voici donc ce qu’ont rapporté Al-Boukhâriyy, Mouslim, At-Tirmidhiyy, Abôu Dâwôud et An-Naçâ’iyy d’après Ibnou `Abbâs : le Messager de Allâh est passé près de deux tombes, il a dit :
« إِنَّهُمَا لَيُعَذَّبَانِ وَمَا يُعَذَّبَانِ فِي كَبِيرِ إِثْمٍ »
(‘innahoumâ layou`adh-dhabâni wa mâ you`adh-dhabâni fî kabîri ‘ithm)
ce qui signifie : « Certes, ils sont en train de subir un châtiment pour une chose qui n’apparaît pas très grave aux gens ». Il a dit :
« بَلَى أَمَّا أَحَدُهُمَا فَكَانَ يَمْشِي باِلنَّمِيمَةِ، وَأَمَّا الآخَرُ فَكَانَ لاَ يَسْتَتِرُ مِنَ الْبَوِل »
(balâ ! ‘ammâ ‘aHadouhoumâ fakâna yamchî bi n-namîmah, wa ‘amma l-‘âkhar fakâna lâ yastatirou mina l-bawl)
ce qui signifie : « Oh que oui ! Certes l’un des deux rapportait la parole des uns aux autres pour semer la discorde tandis que l’autre se souillait avec l’urine ». Ensuite, il a demandé une palme encore verte qu’il a fendue en deux et il a planté une moitié sur chacune des deux tombes. Puis il a dit :
« لَعَلَّهُ يُخَفَّفُ عَنْهُمَا »
(la`allahou youkhaffafou `anhoumâ)
ce qui signifie : « Peut-être [leur supplice] sera-t-il allégé ».
Et sache qu’il a été confirmé dans les nouvelles sûres que l’âme retourne au corps dans la tombe, comme dans le Hadîth de Al-Barrâ’ Ibnou `Azib qui a été rapporté par Al-Hâkim, Al-Bayhaqiyy et Abôu `Ouwânah et qui a été jugé sûr par plus d’un savant et le Hadîth de Ibnou `Abbâs :
« مَا مِنْ أَحَدٍ يَمُرُّ بِقَبْرِ أَخِيهِ الْمُؤْمِنِ كَانَ يَعْرِفُهُ فِي الدُّنْيَا فَيُسَلِّمُ عَلَيْهِ إِلاَّ عَرَفَهُ وَرَدَّ عَلَيْهِ السَّلاَمَ »
(mâ min ‘aHadin yamourrou bi-qabri ‘akhîhi l-mou’mini kâna ya`rifouhou fi d-dounyâ fa-sallama `alayhi ‘illâ `arafahou wa radda `alayhi s-salâm)
ce qui signifie : « Nul ne passe près de la tombe de son frère croyant qu’il connaissait dans le bas-monde et ne lui passe le salâm sans que celui qui est mort le reconnaisse et lui rende le salam » [rapporté par Ibnou `Abdi l-Barr et `Abdou l-Haqq Al-‘Ichbîliyy qui lui a donné le degré de sûr]. C’est un Hadîth long, dans lequel il est cité :
« ويعاد الرّوح إلى الجسد »
(wa you`âsou r-rôuHou ‘ila l-jasad)
ce qui signifie: « et l’âme revient au corps ».
Cela requiert donc que l’âme revienne à tout le corps –et c’est le sens qui vient communément à l’esprit du Hadîth– ou à une partie du corps. Le retour de la vie dans la tombe est encore plus certain pour les prophètes : il a été rapporté du Hadîth de ‘Anas d’après le Prophète :
« الأَنْبِيَاءُ أَحْيَاءٌ فِي قُبُورِهِمْ يُصَلُّونَ »
(‘al-anbiyâ’ou ‘aHyâ’oun fî qoubôurihim youSallôun)
ce qui signifie : « Les prophètes sont vivants dans leurs tombes, ils accomplissent la prière », [rapporté par Al-Bayhaqiyy qui l’a jugé sûr tout comme Al-HâfiDH qui l’a validé].
Al-Boukhâriyy et Mouslim ont rapporté de ‘Anas que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
« إِنَّ الْعَبْدَ إِذَا وُضِعَ فِي قَبْرِهِ وَتَوَلَّى عَنْهُ أَصْحَابُهُ إِنَّهُ لَيَسْمَعُ قَرْعَ نِعَالِهِمْ إِذَا انْصَرَفُوا أَتَاهُ مَلَكَانِ فَيُقْعِدَانِهِ فَيَقُولاَنِ : مَا كُنْتَ تَقُولُ فِي هَذَا الرَّجُلِ مُحَمَّد؟ فَأَمَّا الْمُؤْمِنُ فَيَقُولُ: أَشْهَدُ أَنَّهُ عَبْدُ اللّهِ وَرَسُولُهُ، فَيُقَالُ لَهُ: أُنْظُرْ إِلَى مِقْعَدْكَ مِنَ النَّارِ أَبْدَلَكَ اللّهُ بِهِ مِقْعَداً مِنَ الْجَنَّةِ، فَيَرَاهُمَا جَمِيعاً، وَأَمَّا الْكَافِرُ أَوِ الْمُنَافِقُ فَيَقُولُ: لاَ أَدْرِي كُنْتُ أَقُولُ مَا يَقُولُ النَّاسُ فِيهِ، فَيُقَالُ: لاَ دَرَيْتَ وَلاَ تَلَيْتَ، ثُمَّ يُضْرَبُ بِمِطْرَقَةٍ مِنْ حَدِيدٍ بَيْنَ أُذُنَيْهِ فَيَصِيحُ صَيْحَةً يَسْمَعُهَا مَنْ يَلِيهِ إِلاَّ الثَّقَلَيْنِ »
(‘inna l-`abda ‘idhâ wouDi`a fi qabrihi wa tawallâ `anhou ‘aS-Hâbouhou wa ‘innahou layasma`ou qar`a ni`âlihim ‘idha n-Sarafôu ‘atâhou malakâni fayouq`idânihi fayaqôulâni : mâ kounta taqôulou fî hâdha r-rajouli MouHammad ? fa’amma l-mou’min –’ayi l-kâmil– fayaqôulou : ‘ach-hadou ‘annahou `abdou l-Lâhi wa raçôulouh fayouqâlou lahou : ‘ounDHour ‘ilâ maq`adika mina n-nâri ‘abdalaka l-Lâhou bihi maq`adan mina l-jannah fayarâhoumâ jamî`â wa ‘amma l-kâfirou ‘awi l-mounâfiqou fayaqôulou : lâ ‘adrî, kountou ‘aqôulou mâ yaqôulou n-nâçou fîhi, fayouqâl : lâ darayta wa lâ talayt thoumma youDrabou bimiTraqatin min Hadîdin bayna ‘oudhounayhi fayaSîHou SayHatan yasma`ouhâ man yalîhi ‘il-la th-thaqalayn)
ce qui signifie : « Quand l’homme est déposé dans sa tombe, et que ses compagnons le quittent, il entend le bruit de leurs semelles et lorsqu’ils se sont retirés, deux anges viennent à lui, le font asseoir et lui disent : « Que disais-tu à propos de cet homme MouHammad ? » Ainsi le croyant [complet] dira : « Je témoigne qu’il est l’esclave de Allâh et Son messager », alors on lui dira : « Regarde la place en enfer [que tu aurais eue], Allâh te l’a échangée contre une place au paradis » et il les verra toutes deux. Quant au mécréant ou à l’hypocrite [qui cache sa mécréance et se dit musulman], il dira : « Je ne sais pas, je disais ce que les gens disaient de lui ». Alors on lui dira : « Tu n’as rien su et tu n’as rien dit », puis il sera frappé entre les deux oreilles avec une masse de fer et il criera d’un cri qu’entendront tous ceux qui se trouvent aux alentours sauf les hommes et les jinn ».
D’après `Abdou l-Lâh Ibnou `Amr, le Messager de Allâh a cité les examinateurs de la tombe. `Oumar Ibnou l-KhaTTâb, que Allâh l’agrée, a alors dit: « Est-ce que nous reprendrons conscience, Ô Messager de Allâh ? » Il lui a dit :
« نَعَمْ كَهَيْئَتِكُمْ الْيَوْمَ »
(na`am kahay’atikoumou l-yawm)
[rapporté par Al-Boukhâriyy] ce qui signifie : « Oui, tout comme vous êtes conscients aujourd’hui ». `Oumar a alors dit : « Il ne reste plus rien à dire ».
D’après Abôu Hourayrah, que Allah l’agrée, le Messager de Allâh a dit :
« إِذَا قُبِرَ الْمَيتُ أَوِ الإِنْسَانُ أَتَاهُ مَلَكَانِ أَسْوَدَانِ أَزْرَقَانِ يُقَالُ لأَحَدِهِمَا مُنْكَرٌ وَلِلآخَرِ نَكِيرٌ، فَيَقُولاَنِ لَهُ: مَا كُنْتَ تَقُولُ فِي هَذَا الرَّجُلِ مُحَمَّد ؟ فَهُوَ قَائِلٌ مَا كَانَ يَقُولُ. فَإِنْ كَانَ مُؤْمِناً قَالَ هُوَ عَبْدُ اللَّهِ وَرَسُولُهُ أَشْهَدُ أَنْ لاَ إِلَهَ إِلاَّ اللَّهُ وَأَشْهَدُ أَنَّ مُحَمَّداً عَبْدُهُ وَرَسُولُهُ. فَيَقُولاَنِ لَهُ: إِنْ كُنَّا لَنَعْلَمُ أَنَّكَ لَتَقُولُ ذَلِكَ ، ثُمَّ يُفْسَحُ لَهُ فِي قَبْرِهِ سَبْعُونَ ذِرَاعاً فِي سَبْعِينَ ذِرَاعاً ، وَيُنَوَّرُ لَهُ فِيهِ ، فَيُقَالُ لَهُ: نَمْ، فَيَنَامُ كَنَوْمِ الْعَرُوسِ الَّذِي لاَ يُوقِظُهُ إِلاَّ أَحَبُّ أَهْلِهِ حَتَّى يَبْعَثَهُ اللَّهُ مِنْ مَضْجَعِهِ ذَلِكَ. فَإِنْ كَانَ مُنَافِقاً قَالَ: لاَ أَدْرِي، كُنْتُ أَسْمَعُ النَّاسَ يَقُولُونَ شَيْئاً فَكُنْتُ أَقُولُهُ. فَيَقُولاَنِ لَهُ: إِنْ كُنَّا لَنَعْلَمُ أَنَّكَ تَقُولُ ذَلِكَ، ثُمَّ يُقَالُ لِلأَرْضِ الْتَئِمِي فَتَلْتَئْمُ عَلَيْهِ حَتَّى تَخْتَلِفَ أَضْلاَعُهُ فَلاَ يَزَالُ مُعَذَّباً حَتَّى يَبْعَثَهُ اللَّهُ تَعَالىَ مِنْ مَضْجَعِهِ ذَلِك »
(‘idhâ qoubira l-mayyitou ‘awi l-‘insânou ‘atâhou malakâni ‘aswadâni ‘azraqâni youqâlou li’aHadihimâ Mounkaroun wa lil-‘âkhari Nakîroun fayaqôulâni lahou : mâ kounta taqôulou fî hâdha r-rajouli MouHammad ? fahouwa qâ’iloun mâ kâna yaqôul : fa’in kâna mou’minan qâla : houwa `abdou l-Lâhi wa raçôulouhou ‘ach-hadou ‘an lâ ‘ilâha ‘il-la l-Lâhou wa ‘ach-hadou ‘anna MouHammadan `abdouhou wa raçôulouh fayaqôulâni lahou : ‘in kounnâ lana`lamou ‘annaka lataqôulou dhâlik ; thoumma youfsaHou lahou fî qabrihi sab`îna DHirâ`an fî sab`îna dhirâ`an wa younawwarou lahou fîh ; fayouqâlou lahou : nam ; fayanâmou kanawmi l-`arouçi l-ladhî lâ yôuqiDHouhou ‘il-lâ ‘aHabbou ‘ahlihi Hattâ yab`athahou l-Lâhou min maDja`ihi dhâlik ; fa’in kâna mounâfiqan qâla : lâ ‘adrî kountou ‘asma`ou n-nâça yaqôulôuna chay’an fakountou ‘aqôulouh ; fayaqôulâni lahou : ‘in kounnâ lana`lamou ‘annaka taqôulou dhâlik ; thoumma youqâlou lil-‘arDi l-ta’imî fatalta’imou `alayhi Hattâ takhtalifa ‘aDlâ`ouhou falâ yazâlou mou`adh-dhaban Hattâ yab`athahou l-Lâhou ta`âlâ min maDja`ihi dhâlik)
[rapporté par Ibnou Hibbân] ce qui signifie : « Quand le mort ou l’homme est enterré, viennent à lui deux anges bleu-noir, l’un s’appelle Mounkar et l’autre Nakîr, et ils lui disent : « Que disais-tu de cet homme MouHammad ? » Et il dira ce qu’il disait [auparavant] ; s’il était croyant, il dira : « C’est l’esclave de Allâh et Son messager, je témoigne qu’il n’est de dieu que Allâh et je témoigne que MouHammad est Son esclave et Son messager ». Les anges lui diront : « Certes nous savions que tu dirais cela », puis sa tombe sera élargie de soixante-dix coudées sur soixante-dix coudées et sera illuminée pour lui. Puis on lui dira : « Dors », alors il dormira du sommeil du marié qui ne sera réveillé que par l’être le plus cher de sa famille, jusqu’à ce que Allâh le ressuscite de cette couche là. S’il était hypocrite, il dira : « Je ne sais pas. J’entendais les gens dire quelque chose et je disais comme eux ». Ils lui diront : « Certes, nous savions que tu dirais cela tant tu serais surpris et aurais peur et que tu ne pourrais cacher cela ». Puis, il sera dit à la terre de se refermer et elle se refermera sur lui jusqu’à ce que ses côtes s’entremêlent. Il restera dans le châtiment jusqu’à ce que Allâh ta`âlâ le ressuscite de cette couche.»
Ces deux Hadîth ont été rapportés par Ibnou Hibbân qui les a jugés sûrs. Dans le premier, il y a confirmation du retour de l’âme au corps et de la perception sensorielle dans la tombe. Dans le deuxième, il y a confirmation de la présence de l’âme dans la tombe et la confirmation du sommeil et ce, tant que le corps ne s’est pas anéanti. Le Hadîth est aussi une preuve que la pression de la tombe n’aura pas lieu pour tous les gens comme le prétendent certains ignorants, en effet les musulmans pieux, les saints et les prophètes ne subiront pas la pression de la tombe mais au contraire la tombe s’élargit pour eux 70 coudées sur 70 ou plus.
Cette félicité sera pour le croyant fort, celui qui se sera acquitté des obligations et aura évité les péchés. C’est celui à propos duquel le Messager de Allâh a dit :
« الدُّنْيَا سِجْنُ الْمُؤْمِنِ وَسَنَتُهُ، فَإِذَا فَارَقَ الدُّنْيَا فَارَقَ السِّجْنَ وَالسَّنَةَ »
(ad-dounyâ sijnou l-mou’mini wa sanatouh fa’idhâ fâraqa d-dounyâ fâraqa s-sijna wa s-sanah)
ce qui signifie : « Le bas-monde est la prison du croyant et le lieu de sa fatigue. Ainsi, lorsqu’il quitte le bas-monde, il a quitté la prison et le lieu de la fatigue », il s’agit donc du croyant accompli, [rapporté par Ibnou Hibbân qui l’a jugé sûr].
Ensuite, lorsque tout le corps est désintégré et qu’il ne reste que le petit os de l’extrémité de la colonne vertébrale, l’âme du croyant pieux va au paradis. Les âmes des désobéissants musulmans, ceux qui commettaient les grands péchés et sont morts sans repentir, après la désintégration du corps, leurs âmes vont dans l’espace compris entre le ciel et la terre et certaines dans le premier ciel. Les âmes des mécréants, après la désintégration du corps vont subir un supplice à Sijjîn qui est un endroit sur la terre la plus basse c’est-à-dire la septième terre. Quant aux martyrs, leurs âmes montent directement au paradis.
Remarque : Les prophètes, les martyrs ainsi que les enfants sont exemptés de l’interrogatoire.
Si quelqu’un dit : comment est-il possible d’interroger un si grand nombre de morts ?
La réponse se trouve dans la parole de Al-Halîmîyy : « Le plus probable, c’est que les anges de l’interrogatoire représentent un groupe nombreux, dont certains sont appelés Mounkar et d’autres Nakîr. Ainsi, à chaque mort sont envoyés deux d’entre eux ».
Celui qui renie le châtiment de la tombe devient mécréant, car il aura démentit la religion, voir: Comment le Musulman Préserve sa Foi. Éviter Apostasie, Mécréance, Blasphème
Quant à ce qu’a rapporté Al-Boukhâriyy et Mouslim du Hadîth de `Abdou l-Lâh fils de `Oumar que Allâh les agrée tous les deux que le Messager de Allâh, Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
« الميت يعذب في قبره بما نيح عليه »
Ce Hadîth veut dire que si le défunt avait recommandé de se lamenter sur lui, il sera châtié dans sa tombe pour les lamentations qui auront été faites pour lui ; ou s’il savait que sa famille allait se lamenter sur lui et il ne leur a pas renié tout en espérant qu’ils acceptent de lui ; sinon c’est connu que la personne n’est pas châtiée à cause du péché d’autrui.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Religion Islam
Le Jour du Jugement.
Écrit par Sunnite
dans:Discours du Vendredi , Rappels islamiques
بِسمِ اللهِ الرَّحمـنِ الرَّحِيم
Louanges à Allâh Seigneur des mondes, que Allâh honore et élève davantage en degrés notre maître MouHammad et qu’Il préserve. sa communauté de ce que le Prophète craint pour elle
Mes frères de foi.
La louange est à Allâh. Que davantage d’honneur et d’élévation en degrés soient accordés au Prophète de Allâh.
Louanges à Allâh, Lui Qui est Unique, Lui Qui n’a besoin de rien, Lui Qui n’est pas engendré, Qui n’engendre pas et Qui n’a nul équivalent. Je loue Allâh ta`âlâ et je L’implore de me guider sur le chemin de droiture. Je recherche Son pardon et je me repens à Lui. Je recherche la préservation de Allâh contre le mal de mon âme et de mes mauvais actes. Le bien-guidé est celui que Allâh guide, et nul ne peut guider celui qu’Il égare.
Que l’honneur et l’élévation en degrés les plus complets et les plus parfaits soient accordés à notre maître MouHammad le maître des fils de `Adnân, celui que Allâh a envoyé en tant que miséricorde pour les mondes, en tant que guide et annonciateur de bonnes nouvelles et avertisseur d’un châtiment. Le Prophète, qui est comme une lumière éclatante et une lune éclairante, a appelé à la religion agréée par Allâh. Allâh a guidé par lui la communauté. Il a dévoilé par lui les obscurités. Le Prophète a transmis le message. Il s’est acquitté de ce qui lui a été confié. Il a conseillé la communauté. Que Allâh le rétribue pour nous du meilleur de ce dont Il a rétribué chacun de Ses prophètes.
Je témoigne qu’il n’est de dieu que Allâh, Lui seul n’a pas d’associé. Il a envoyé Son messager avec l’enseignement de droiture et la religion de la vérité. Je témoigne que notre maître MouHammad est Son esclave et Son messager. Que Allâh l’honore ainsi que tous les messagers qu’Il a envoyés.
Esclaves de Allâh, je vous recommande de faire preuve de piété à l’égard de Allâh Al-`Aliyy, Al-Qadîr. Craignez Allâh, esclaves de Allâh et sachez que le Prophète Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a été interrogé au sujet de la Foi- Al-‘Imân, et il a dit :
« الإِيمانُ أَنْ تُؤْمِنَ بِاللهِ وَمَلائِكَتِهِ وَرُسُلِهِ وَاليَوْمِ الآخِرِ وَتُؤْمِنَ بِالقَدَرِ خَيْرِهِ وَشَرِّهِ »
ce qui signifie : « La Foi, c’est que tu crois en Allâh, en Ses anges, en Ses Messagers, au Jour dernier et que tu crois en la destinée, que cela concerne la prédestination du bien ou du mal.» [Rapporté par Mouslim]
La croyance au Jour dernier, c’est-à-dire au jour du Jugement, fait partie des fondements de la Foi. Celui qui ne croit pas au jour du Jugement, il est mécréant, il n’est pas musulman.
Allâh nous a informés au sujet de ce jour et des grandes difficultés qu’il va y avoir. Écoutez-moi bien, écoutez à la manière de ceux qui sont en alerte, de ceux qui méditent, de ceux qui sont certains et rappelez-vous que vous serez témoins de ce jour- là. Vous ferez partie des gens qui vont le vivre. Allâh ta`âlâ dit dans Son Livre honoré :
﴿إِذَا السَّمَاءُ انْفَطَرَتْ (١) وَإِذَا الكَوَاكِبُ انْتَثَرَتْ (٢) وَإِذَا البِحَارُ فُجِّرَتْ (٣) وَإِذَا القُبُورُ بُعْثِرَتْ (٤) عَلِمَتْ نَفْسٌ مَّا قَدَّمَتْ وَأَخَّرَتْ (٥)﴾
(‘idha s-samâ’ou ‘infaTarat wa ‘idha l-kawâkibou ntatharat wa ‘idha l-biHârou foujjirat wa ‘idha l-qoubôurou bou`thirat `alimat nafsoun mâ qaddamat wa ‘akh-kharat)
Ce qui signifie : « Lorsque le ciel se sera fissuré, et que les planètes seront tombées, lorsque que les mers deviennent une seule mer, et que les tombes seront retournées, chaque âme saura alors ce qu’elle a accompli auparavant et ce qu’elle n’a pas accompli. » [sôurat Al-InfiTar/ 1, 2, 3, 4, 5]
Ô toi fils de ‘Âdam comment seras-tu alors que les montagnes se seront effondrées, alors que le ciel se sera fissuré, alors que les planètes seront tombées, alors que les tombes seront ouvertes et retournées, que les mers seront prises par le feu, et que la terre sera fissurée et changée ? Chaque âme saura alors ce qu’elle a accompli auparavant et ce qu’elle n’a pas accompli. Ô toi, fils de ‘Âdam souviens-toi que Allâh t’as créé, puis Il te fait mourir, ensuite Il te ressuscite tout comme Allâh ta`âlâ dit :
﴿ذَلِكَ بِأَنَّ اللَّهَ هُوَ الْحَقُّ وَأَنَّهُ يُحْيِي الْمَوْتَى وَأَنَّهُ عَلَى كُلِّ شَيْءٍ قَدِيرٌ
وَأَنَّ السَّاعَةَ آتِيَةٌ لَّا رَيْبَ فِيهَا وَأَنَّ اللَّهَ يَبْعَثُ مَن فِي الْقُبُورِ﴾
(dhâlika bi ‘anna l-Lâha houwa l-Haqqou wa ‘annahôu youHyî l-mawtâ wa ‘annahôu `alâ koulli chay’in qadîr ; Wa ‘anna s-sâ`ata ‘âtiyatoun lâ rayba fîhâ wa ‘anna l-Lâha yab`athou man fi l-qoubôur) [sôurat Al-Hajj /6 et7]
Mes frères de Foi les stations du jour du Jugement sont au nombre de cinquante. Chacune durera mille années (des années du bas monde). Allâh ta`âlâ dit :
﴿فِي يَوْمٍ كَانَ مِقْدَارُهُ خَمْسِينَ أَلْفَ سَنَةٍ﴾
(fî yawmin kâna miqdârouhôu khamsîna ‘alfa sanah) [sôurat Al-Mi`râj/4]
Cependant, cette longue durée sera pour les pieux comme la durée d’une prière prescrite. Il a été rapporté, dans le SaHîH de Ibnou Hibbân, que le Messager de Allâh a dit :
« يَوْمٍ كانَ مِقْدارُهُ خَمْسينَ أَلْفَ سَنَةٍ »
Ce qui signifie : « un jour dont la durée est équivalente à cinquante mille années. »
Il lui a été dit :
« ما أَطْوَلَ هَذا اليَوْمَ »
ce qui signifie : « combien cette journée est longue ! »
Le Prophète a répondu :
« وَالَّذي نَفْسي بِيَدِهِ إِنَّهُ لَيُخَفَّفُ عَلى المُؤْمِنِ ـ أَيِ الكامِلِ ـ حَتَّى يَكونَ أَخَفَّ عَلَيْهِ مِنْ صلاَةٍ مَكْتوبَةٍ يُصَلِّيها في الدُّنْيا »
ce qui signifie : « Par Celui Qui détient mon âme par Sa toute- puissance. Ce jour-là sera allégé pour le croyant accompli au point qu’il sera pour lui plus léger que le temps d’une prière prescrite qu’il accomplit dans le bas monde. »
Donc, celui qui patiente dans le bas monde pour accomplir les devoirs et éviter les péchés, son attente sera courte ce jour-là. Alors, œuvre pour être au nombre de ces croyants ce jour-là pendant ce qu’il te reste à vivre. Œuvre dans les jours qui sont courts pour des jours qui seront longs, tu gagneras beaucoup et tu auras une joie indescriptible.
Si tu patientes face aux péchés dans le bas monde pour éviter le châtiment d’un jour dont la durée est de cinquante mille ans, tu gagneras beaucoup. Ta fatigue dans le bas monde sera infime par rapport à ce que tu gagneras dans l’au-delà.
Mes frères de Foi, le jour du Jugement commence par la Résurrection, la sortie des morts jusqu’à l’installation des gens du Paradis au Paradis et des gens de l’enfer en enfer. La résurrection, c’est la sortie des morts de leurs tombes après que les corps, qui auront été assimilés par la terre, auront été reconstitués s’ils font parmi des corps qui seront consommés par la terre. Il s’agit des corps d’autres que ceux des Prophètes, et ce en raison de la parole du Prophète:
« إِنَّ اللهَ حَرَّمَ عَلى الأَرْضِ أَنْ تَأْكُلَ أَجْسادَ الأَنْبِيَاءِ »
Ce qui signifie : « Allâh a interdit à la terre d’assimiler le corps des Prophètes. » [Rapporté par Ibnou Mâjah et par d’autres]
Les martyrs de guerre également (ceux qui sont morts dans le combat) et aussi certains saints, la terre n’assimilera pas leur corps. Ce dernier point ayant été confirmé par l’observation de cela par tawâtour.
Ensuite, ce sera Al-Hachr – le Rassemblement, les gens seront rassemblés sur la terre du rassemblement. Allâh ta`âlâ dit :
﴿وَحَشَرْنَاهُمْ فَلَمْ نُغَادِرْ مِنْهُمْ أَحَدًا﴾
(waHacharnâhoum falam noughâdir minhoum ‘aHadâ)
Ce qui signifie : « Et Nous les rassemblerons dans le lieu de la station et Nous n’en omettrons aucun. » [sôurat Al-Kahf/47]
Au rassemblement, les gens seront répartis en trois catégories. Une catégorie de gens sera vêtue et à dos de montures, à savoir sur des chamelles dont les harnais seront en or. Ils seront repus, ils n’auront pas soif ; et il s’agit des pieux. Il y a une autre catégorie de gens qui sera pieds nus et dévêtue : il s’agit des désobéissants. Une autre partie des gens sera rassemblée pieds nus et dévêtue trainée sur leurs visages : il s’agit des mécréants.
Dans les Sounnan de An -Naçâ‘iyy, il est rapporté que Abôu dharr, que Allâh l’agrée, a dit: « Le Prophète véridique dont la véracité est reconnue, que Allâh l’honore et l’élève davantage en degrés, m’a dit :
« أَنَّ النَّاسَ يُحْشَرُونَ ثَلاَثَةَ أَفْوَاجٍ فَوْجٌ رَاكِبِينَ طَاعِمِينَ كَاسِينَ وفَوْجٌ تَسْحَبُهُمْ الـمَلائِكَةُ عَلَى وُجُوهِهِمْ وَتَحْشُرُهُمْ النَّار وَفَوْجٌ يَـمْشُونَ وَيَسْعَوْنَ »
Ce qui signifie : « les gens seront rassemblés en trois groupes : un groupe de gens seront sur des montures, ils n’auront ni soif ni faim et ils seront habillés. Un autre groupe de gens que les anges traineront sur leurs visages et les emmèneront en enfer et un groupe qui marcheront à pieds. »
Il y a également ce qu’a rapporté `‘ichah, que Allâh l’agrée, du Messager de Allâh :
« يُبْعَثُ النَّاسُ يَوْمَ القِيامَةِ حُفَاةً عُراةً غُرْلاً »
ce qui signifie : « Au jour du Jugement, certains gens seront rassemblés nus pieds, dévêtus, non circoncis. »
Et `‘ichah a dit : « Comment en sera-t-il pour les zones de pudeur ? ».
Il a répondu par la Parole de Allâh :
﴿لِكُلِّ امْرِئٍ مِّنْهُمْ يَوْمَئِذٍ شَأْنٌ يُغْنِيهِ﴾
(likoulli mri’in minhoum yawma’idhin cha’noun youghnîh)
Ce qui signifie : « Chacun sera préoccupé ce jour là par son propre cas. » [Sôurat `Abaça/37]
Chers bien aimés, il a été authentifié que Ach-Châm est la terre du rassemblement. Les gens sortiront de leurs tombes, puis ils seront dirigés vers le pays de Ach-Châm. Ensuite, ils seront emmenés vers un lieu obscur auprès du Pont. Puis, après le changement des caractéristiques de la terre, ils seront ramenés sur la terre qui aura été changée. Elle sera une terre blanche comme l’argent qui ne comporte ni arbre ni vallée ni montagne. Ainsi donc, l’exposition des actes aura lieu sur cette terre changée. Les actes des esclaves, à savoir ce qu’ils auront accompli dans le bas monde, leurs seront exposés. Ensuite, ils seront rétribués pour leurs bonnes actions, par une félicité ininterrompue ; et pour leurs mauvaises actions, par un châtiment douloureux.
Parmi les stations de ce jour éminent, il y a la station de la pesée des actes. Allâh nous a appris que les œuvres des esclaves seront pesées au jour du Jugement. Ainsi, Allâh ta`âlâ dit :
﴿وَالْوَزْنُ يَوْمَئِذٍ الْحَقُّ فَمَن ثَقُلَتْ مَوَازِينُهُ فَأُوْلَـئِكَ هُمُ الْمُفْلِحُونَ
وَمَنْ خَفَّتْ مَوَازِينُهُ فَأُوْلَـئِكَ الَّذِينَ خَسِرُواْ أَنفُسَهُم بِمَا كَانُواْ بِآيَاتِنَا يِظْلِمُونَ﴾
(Wa l-waznou yawma‘idhini l-Haqqou faman thaqoulat mawâzînouhou fa‘oulâ‘ika houmou l-moufliHôun ; Waman khaffat mawâzînouhôu fa‘oulâ‘ika l-ladhîna khaçirôu ‘anfouçahoum bimâ kânôu bi‘âyâtinâ yaDHlimôun)
Ce qui signifie : « La pesée le jour dernier sera juste. Ceux dont les bons œuvres l’emporteront sur les mauvaises, seront eux les gagnants ; et ceux dont les mauvaises œuvres l’emporteront sur les bonnes, se seront perdus à cause de leur injustice vis à vis de nos preuves » [sôurat Al-A`râf / 8 et 9]
La Balance sur laquelle seront pesés les actes ce jour-là ressemble à la balance du bas monde. Elle a une potence et deux plateaux. Mais, c’est une balance très grande. Les bonnes actions seront posées sur un plateau, et les mauvaises sur un autre plateau. À ce sujet, Allâh ta`âlâ dit :
﴿فَأَمَّا مَن ثَقُلَتْ مَوَازِينُهُ﴾
(Fa ‘ammâ man thaqoulat mawâzînouh)
Ce qui signifie : « Celui dont les bonnes actions l’emportent sur les mauvaises. » [sôurat Al-Qâri`ah/ 6]
﴿فَهُوَ فِي عِيشَةٍ رَّاضِيَةٍ﴾
(Fa houwa fî `îchatin râDiyah)
Ce qui signifie : « Ce sont eux qui auront réussi, qui auront gagné, car ils seront entrés au Paradis sans châtiment, là où ils auront une vie paisible. » [sôurat Al-Qâri`ah/ 7]
﴿وَأَمَّا مَنْ خَفَّتْ مَوَازِينُهُ﴾
(Wa ‘ammâ man khaffat mawâzînouh)
Ce qui signifie : « Celui dont les mauvaises actions l’emportent sur les bonnes ou qui n’a pas du tout de bonnes actions [et c’est le mécréant] » [Sôurat Al-Qâri`ah/ 8]
﴿فَأُمُّهُ هَاوِيَةٌ﴾
(Fa ‘oummouhou hâwiyah)
Ce qui signifie : « sa demeure sera l’enfer. » [sôurat Al-Qâri`ah/ 9]
Elle a été appelée (hâwiyah) car (yahwî fihâ), veut dire qu’il va chuter dedans alors que son fond est éloigné. Le mécréant arrivera au fond ; quant au musulman grand pécheur qui sera châtié en Enfer, il n’arrivera pas au fond.
C’est pour indiquer la gravité de ce jour-là et la gravité du feu de l’enfer, que Allâh ta`âlâ dit :
﴿وَمَا أَدْرَاكَ مَا هِيَهْ﴾
(Wa mâ ‘adrâka mâ hiyah)
Ce qui signifie : « Et que sais tu qu’est ce que l’enfer. » [sôurat Al-Qâri`ah/ 10]
Il est parvenu dans un Hadîth que le feu de l’enfer a été attisé pendant mille années jusqu’à ce qu’il devienne tout rouge. Puis, il a été attisé pendant mille années encore jusqu’à ce qu’il devienne tout blanc. Ensuite, il a été attisé mille années encore jusqu’à ce qu’il devienne tout noir. Actuellement, l’enfer est noir et ténébreux.
﴿نَارٌ حَامِيَةٌ﴾
(Nâroun Hâmiyah)
Ce qui signifie : « C’est un feu extrêmement chaud. » [sôurat Al-Qâri`ah/11]
Le feu du bas monde représente 1/70ème du feu de l’enfer, tout comme cela est parvenu dans le Hadîth rapporté par Al-Boukhâriyy et par d’autres.
Le croyant dont les œuvres seront pesées qui aura ses mauvaises actions qui l’emportent sur les bonnes, il est dans un très grand danger. Il est sous le danger de la volonté. Si Allâh veut le châtier dans le feu de l’enfer, Il le châtiera d’un châtiment douloureux. Si Allâh veut lui pardonner, Il le fera entrer au Paradis. Mais, s’il entre en enfer à cause de ses péchés, il va en sortir inéluctablement après un certain temps grâce à sa Foi, tout comme cela est parvenu dans le Hadîth :
« يَخْرُجُ مِنَ النَّارِ مَنْ قالَ لا إِلَهَ إِلاّ اللهُ وَفى قَلْبِهِ وَزْنُ ذَرَّةٍ مِنْ إِيمانٍ »
Ce qui signifie : « Sortira de l’enfer quiconque aura dit : « lâ ‘ilâha ‘illa l-Lâh », et qui a dans son cœur le minimum de la Foi. », [Rapporté par Al Boukhâriyy]
Mes frères de foi, il va y avoir un jour où chacun d’entre nous va avoir ses actes sur la Balance. Il sera en train de regarder et il attendra ce que Allâh va lui accorder.
Quel instant difficile est ce jour-là ! Ce jour où la femme qui allaite va oublier ce qu’elle a allaité et où celle qui est enceinte accouchera. Des gens seront comme ivres, alors qu’ils ne seront pas ivres. Le châtiment de Allâh sera douloureux ce jour-là. C’est ce jour où les cieux vont se fissurer et où les mers vont brûler.
Alors, mon frère œuvre, applique- toi dans les obéissances. Apprends et enseigne le bien car le bas monde est une résidence pour les œuvres. L’au-delà est une résidence pour la rétribution des œuvres.
Al-Boukhâriyy a rapporté que notre maitre `Aliyy, que Allâh honore son visage, a dit :
« ارْتَحَلَتِ الدُّنْيَا مُدْبِرَةً وَٱرْتَحَلَتِ الآخِرَةُ مُقْبِلَةً وَلِكُلِّ وَاحِدَةٍ مِنْهُمَا بَنُونَ فَكُونُوا مِنْ أَبْنَاءِ الآخِرَةِ وَلا تَكُونُوا مِنْ أَبْنَاءِ الدُّنْيَا فَإِنَّ اليَوْمَ عَمَلٌ وَلا حِسَابَ وَغَدًا حِسَابٌ وَلا عَمَلَ »
Ce qui signifie : « Le bas monde s’est comme mis en marche pour nous quitter. L’au-delà s’est comme mis en marche pour venir vers nous, et pour chacun des deux il y a des gens. Alors, soyez des gens qui œuvrent pour l’au-delà. Ne soyez pas des gens du bas monde. Car aujourd’hui, ce sont les actes ; et il n’y a pas de comptes. Demain, ce sera les comptes ; et il n’y aura pas d’actes. »
At-Tirmidhiyy ainsi que Ibnou Mâjah ont rapporté de Chaddâd Ibnou Awsin que le Prophète a dit :
« الكَيِّسُ مَنْ دانَ نَفْسَهُ وَعَمِلَ لِمَا بَعْدَ الْمَوْتِ، وَالعاجِزُ مَنْ أَتْبَعَ نَفْسَهُ هَواها وَتَمَنَّى عَلى اللهِ »
Ce qui signifie : « L’intelligent est celui qui demande des comptes à son âme au bas monde avant d’avoir à rendre des comptes et qui a œuvré de manière que cela lui soit profitable dans l’au-delà. Quant à l’incapable, c’est celui dont l’âme a pris le dessus et a fait preuve de défaillance dans l’obéissance à Allâh, celui qui suit les mauvais penchants de l’âme ; et qui souhaite ensuite que Allâh lui fasse entrer au Paradis [sans avoir fait le repentir]. »
At-Tirmidhiyy a rapporté également que l’Émir des croyants, notre maître `Oumar Ibnou l-KhaTTâb a dit :
« حاسِبُوا أَنْفُسَكُمْ قَبْلَ أَنْ تُحاسَبُوا، وَزِنُوا أَعْمالَكُمْ قَبْلَ أَنْ تُوزَنُوا، وَإِنَّما يَخِفُّ الحِسابُ يَوْمَ القِيامَةِ عَلى مَنْ حاسَبَ نَفْسَهُ في الدُّنْيا، وَتَزَيَّـنُوا لِلْعَرْضِ الأَكْبَرِ »
Ce qui signifie : « Demandez des comptes à vos âmes avant d’avoir à rendre des comptes. Pesez vos actes avant qu’ils ne vous soient pesés. L’exposition des actes sera facilitée au jour du Jugement pour celui qui demande des comptes à son âme. Embellissez- vous pour le jour de la grande exposition. » C’est-à-dire le jour où les actes seront exposés, à savoir dans l’au-delà.
Cela est dit conformément à ce que Allâh ta`âlâ dit :
﴿يَوْمَئِذٍ تُعْرَضُونَ لا تَخْفَى مِنكُمْ خَافِيَةٌ﴾
ce qui signifie : « Ce jour là, vos actes seront exposés ; rien ne sera caché » [Sôurat Al-Hâqqah/ 18]
Écrit par Sunnite
dans:Discours du Vendredi , Rappels islamiques
بِسمِ اللهِ الرَّحمـنِ الرَّحِيم
[size=15]Bismi l-Lâhi r-RaHmâni r-RaHîm[/size]
الحَمدُ للهِ رَبِّ العَالَمِين والصَّلاةُ والسَّلامُ عَلى سَيِّدِنَا مُحَمَّدٍ رَسُولِ اللهِLouanges à Allâh Seigneur des mondes, que Allâh honore et élève davantage en degrés notre maître MouHammad et qu’Il préserve. sa communauté de ce que le Prophète craint pour elle
Mes frères de foi.
La louange est à Allâh. Que davantage d’honneur et d’élévation en degrés soient accordés au Prophète de Allâh.
Louanges à Allâh, Lui Qui est Unique, Lui Qui n’a besoin de rien, Lui Qui n’est pas engendré, Qui n’engendre pas et Qui n’a nul équivalent. Je loue Allâh ta`âlâ et je L’implore de me guider sur le chemin de droiture. Je recherche Son pardon et je me repens à Lui. Je recherche la préservation de Allâh contre le mal de mon âme et de mes mauvais actes. Le bien-guidé est celui que Allâh guide, et nul ne peut guider celui qu’Il égare.
Que l’honneur et l’élévation en degrés les plus complets et les plus parfaits soient accordés à notre maître MouHammad le maître des fils de `Adnân, celui que Allâh a envoyé en tant que miséricorde pour les mondes, en tant que guide et annonciateur de bonnes nouvelles et avertisseur d’un châtiment. Le Prophète, qui est comme une lumière éclatante et une lune éclairante, a appelé à la religion agréée par Allâh. Allâh a guidé par lui la communauté. Il a dévoilé par lui les obscurités. Le Prophète a transmis le message. Il s’est acquitté de ce qui lui a été confié. Il a conseillé la communauté. Que Allâh le rétribue pour nous du meilleur de ce dont Il a rétribué chacun de Ses prophètes.
Je témoigne qu’il n’est de dieu que Allâh, Lui seul n’a pas d’associé. Il a envoyé Son messager avec l’enseignement de droiture et la religion de la vérité. Je témoigne que notre maître MouHammad est Son esclave et Son messager. Que Allâh l’honore ainsi que tous les messagers qu’Il a envoyés.
Esclaves de Allâh, je vous recommande de faire preuve de piété à l’égard de Allâh Al-`Aliyy, Al-Qadîr. Craignez Allâh, esclaves de Allâh et sachez que le Prophète Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a été interrogé au sujet de la Foi- Al-‘Imân, et il a dit :
« الإِيمانُ أَنْ تُؤْمِنَ بِاللهِ وَمَلائِكَتِهِ وَرُسُلِهِ وَاليَوْمِ الآخِرِ وَتُؤْمِنَ بِالقَدَرِ خَيْرِهِ وَشَرِّهِ »
ce qui signifie : « La Foi, c’est que tu crois en Allâh, en Ses anges, en Ses Messagers, au Jour dernier et que tu crois en la destinée, que cela concerne la prédestination du bien ou du mal.» [Rapporté par Mouslim]
La croyance au Jour dernier, c’est-à-dire au jour du Jugement, fait partie des fondements de la Foi. Celui qui ne croit pas au jour du Jugement, il est mécréant, il n’est pas musulman.
Allâh nous a informés au sujet de ce jour et des grandes difficultés qu’il va y avoir. Écoutez-moi bien, écoutez à la manière de ceux qui sont en alerte, de ceux qui méditent, de ceux qui sont certains et rappelez-vous que vous serez témoins de ce jour- là. Vous ferez partie des gens qui vont le vivre. Allâh ta`âlâ dit dans Son Livre honoré :
﴿إِذَا السَّمَاءُ انْفَطَرَتْ (١) وَإِذَا الكَوَاكِبُ انْتَثَرَتْ (٢) وَإِذَا البِحَارُ فُجِّرَتْ (٣) وَإِذَا القُبُورُ بُعْثِرَتْ (٤) عَلِمَتْ نَفْسٌ مَّا قَدَّمَتْ وَأَخَّرَتْ (٥)﴾
(‘idha s-samâ’ou ‘infaTarat wa ‘idha l-kawâkibou ntatharat wa ‘idha l-biHârou foujjirat wa ‘idha l-qoubôurou bou`thirat `alimat nafsoun mâ qaddamat wa ‘akh-kharat)
Ce qui signifie : « Lorsque le ciel se sera fissuré, et que les planètes seront tombées, lorsque que les mers deviennent une seule mer, et que les tombes seront retournées, chaque âme saura alors ce qu’elle a accompli auparavant et ce qu’elle n’a pas accompli. » [sôurat Al-InfiTar/ 1, 2, 3, 4, 5]
Ô toi fils de ‘Âdam comment seras-tu alors que les montagnes se seront effondrées, alors que le ciel se sera fissuré, alors que les planètes seront tombées, alors que les tombes seront ouvertes et retournées, que les mers seront prises par le feu, et que la terre sera fissurée et changée ? Chaque âme saura alors ce qu’elle a accompli auparavant et ce qu’elle n’a pas accompli. Ô toi, fils de ‘Âdam souviens-toi que Allâh t’as créé, puis Il te fait mourir, ensuite Il te ressuscite tout comme Allâh ta`âlâ dit :
﴿ذَلِكَ بِأَنَّ اللَّهَ هُوَ الْحَقُّ وَأَنَّهُ يُحْيِي الْمَوْتَى وَأَنَّهُ عَلَى كُلِّ شَيْءٍ قَدِيرٌ
وَأَنَّ السَّاعَةَ آتِيَةٌ لَّا رَيْبَ فِيهَا وَأَنَّ اللَّهَ يَبْعَثُ مَن فِي الْقُبُورِ﴾
(dhâlika bi ‘anna l-Lâha houwa l-Haqqou wa ‘annahôu youHyî l-mawtâ wa ‘annahôu `alâ koulli chay’in qadîr ; Wa ‘anna s-sâ`ata ‘âtiyatoun lâ rayba fîhâ wa ‘anna l-Lâha yab`athou man fi l-qoubôur) [sôurat Al-Hajj /6 et7]
Mes frères de Foi les stations du jour du Jugement sont au nombre de cinquante. Chacune durera mille années (des années du bas monde). Allâh ta`âlâ dit :
﴿فِي يَوْمٍ كَانَ مِقْدَارُهُ خَمْسِينَ أَلْفَ سَنَةٍ﴾
(fî yawmin kâna miqdârouhôu khamsîna ‘alfa sanah) [sôurat Al-Mi`râj/4]
Cependant, cette longue durée sera pour les pieux comme la durée d’une prière prescrite. Il a été rapporté, dans le SaHîH de Ibnou Hibbân, que le Messager de Allâh a dit :
« يَوْمٍ كانَ مِقْدارُهُ خَمْسينَ أَلْفَ سَنَةٍ »
Ce qui signifie : « un jour dont la durée est équivalente à cinquante mille années. »
Il lui a été dit :
« ما أَطْوَلَ هَذا اليَوْمَ »
ce qui signifie : « combien cette journée est longue ! »
Le Prophète a répondu :
« وَالَّذي نَفْسي بِيَدِهِ إِنَّهُ لَيُخَفَّفُ عَلى المُؤْمِنِ ـ أَيِ الكامِلِ ـ حَتَّى يَكونَ أَخَفَّ عَلَيْهِ مِنْ صلاَةٍ مَكْتوبَةٍ يُصَلِّيها في الدُّنْيا »
ce qui signifie : « Par Celui Qui détient mon âme par Sa toute- puissance. Ce jour-là sera allégé pour le croyant accompli au point qu’il sera pour lui plus léger que le temps d’une prière prescrite qu’il accomplit dans le bas monde. »
Donc, celui qui patiente dans le bas monde pour accomplir les devoirs et éviter les péchés, son attente sera courte ce jour-là. Alors, œuvre pour être au nombre de ces croyants ce jour-là pendant ce qu’il te reste à vivre. Œuvre dans les jours qui sont courts pour des jours qui seront longs, tu gagneras beaucoup et tu auras une joie indescriptible.
Si tu patientes face aux péchés dans le bas monde pour éviter le châtiment d’un jour dont la durée est de cinquante mille ans, tu gagneras beaucoup. Ta fatigue dans le bas monde sera infime par rapport à ce que tu gagneras dans l’au-delà.
Mes frères de Foi, le jour du Jugement commence par la Résurrection, la sortie des morts jusqu’à l’installation des gens du Paradis au Paradis et des gens de l’enfer en enfer. La résurrection, c’est la sortie des morts de leurs tombes après que les corps, qui auront été assimilés par la terre, auront été reconstitués s’ils font parmi des corps qui seront consommés par la terre. Il s’agit des corps d’autres que ceux des Prophètes, et ce en raison de la parole du Prophète:
« إِنَّ اللهَ حَرَّمَ عَلى الأَرْضِ أَنْ تَأْكُلَ أَجْسادَ الأَنْبِيَاءِ »
Ce qui signifie : « Allâh a interdit à la terre d’assimiler le corps des Prophètes. » [Rapporté par Ibnou Mâjah et par d’autres]
Les martyrs de guerre également (ceux qui sont morts dans le combat) et aussi certains saints, la terre n’assimilera pas leur corps. Ce dernier point ayant été confirmé par l’observation de cela par tawâtour.
Ensuite, ce sera Al-Hachr – le Rassemblement, les gens seront rassemblés sur la terre du rassemblement. Allâh ta`âlâ dit :
﴿وَحَشَرْنَاهُمْ فَلَمْ نُغَادِرْ مِنْهُمْ أَحَدًا﴾
(waHacharnâhoum falam noughâdir minhoum ‘aHadâ)
Ce qui signifie : « Et Nous les rassemblerons dans le lieu de la station et Nous n’en omettrons aucun. » [sôurat Al-Kahf/47]
Au rassemblement, les gens seront répartis en trois catégories. Une catégorie de gens sera vêtue et à dos de montures, à savoir sur des chamelles dont les harnais seront en or. Ils seront repus, ils n’auront pas soif ; et il s’agit des pieux. Il y a une autre catégorie de gens qui sera pieds nus et dévêtue : il s’agit des désobéissants. Une autre partie des gens sera rassemblée pieds nus et dévêtue trainée sur leurs visages : il s’agit des mécréants.
Dans les Sounnan de An -Naçâ‘iyy, il est rapporté que Abôu dharr, que Allâh l’agrée, a dit: « Le Prophète véridique dont la véracité est reconnue, que Allâh l’honore et l’élève davantage en degrés, m’a dit :
« أَنَّ النَّاسَ يُحْشَرُونَ ثَلاَثَةَ أَفْوَاجٍ فَوْجٌ رَاكِبِينَ طَاعِمِينَ كَاسِينَ وفَوْجٌ تَسْحَبُهُمْ الـمَلائِكَةُ عَلَى وُجُوهِهِمْ وَتَحْشُرُهُمْ النَّار وَفَوْجٌ يَـمْشُونَ وَيَسْعَوْنَ »
Ce qui signifie : « les gens seront rassemblés en trois groupes : un groupe de gens seront sur des montures, ils n’auront ni soif ni faim et ils seront habillés. Un autre groupe de gens que les anges traineront sur leurs visages et les emmèneront en enfer et un groupe qui marcheront à pieds. »
Il y a également ce qu’a rapporté `‘ichah, que Allâh l’agrée, du Messager de Allâh :
« يُبْعَثُ النَّاسُ يَوْمَ القِيامَةِ حُفَاةً عُراةً غُرْلاً »
ce qui signifie : « Au jour du Jugement, certains gens seront rassemblés nus pieds, dévêtus, non circoncis. »
Et `‘ichah a dit : « Comment en sera-t-il pour les zones de pudeur ? ».
Il a répondu par la Parole de Allâh :
﴿لِكُلِّ امْرِئٍ مِّنْهُمْ يَوْمَئِذٍ شَأْنٌ يُغْنِيهِ﴾
(likoulli mri’in minhoum yawma’idhin cha’noun youghnîh)
Ce qui signifie : « Chacun sera préoccupé ce jour là par son propre cas. » [Sôurat `Abaça/37]
Chers bien aimés, il a été authentifié que Ach-Châm est la terre du rassemblement. Les gens sortiront de leurs tombes, puis ils seront dirigés vers le pays de Ach-Châm. Ensuite, ils seront emmenés vers un lieu obscur auprès du Pont. Puis, après le changement des caractéristiques de la terre, ils seront ramenés sur la terre qui aura été changée. Elle sera une terre blanche comme l’argent qui ne comporte ni arbre ni vallée ni montagne. Ainsi donc, l’exposition des actes aura lieu sur cette terre changée. Les actes des esclaves, à savoir ce qu’ils auront accompli dans le bas monde, leurs seront exposés. Ensuite, ils seront rétribués pour leurs bonnes actions, par une félicité ininterrompue ; et pour leurs mauvaises actions, par un châtiment douloureux.
Parmi les stations de ce jour éminent, il y a la station de la pesée des actes. Allâh nous a appris que les œuvres des esclaves seront pesées au jour du Jugement. Ainsi, Allâh ta`âlâ dit :
﴿وَالْوَزْنُ يَوْمَئِذٍ الْحَقُّ فَمَن ثَقُلَتْ مَوَازِينُهُ فَأُوْلَـئِكَ هُمُ الْمُفْلِحُونَ
وَمَنْ خَفَّتْ مَوَازِينُهُ فَأُوْلَـئِكَ الَّذِينَ خَسِرُواْ أَنفُسَهُم بِمَا كَانُواْ بِآيَاتِنَا يِظْلِمُونَ﴾
(Wa l-waznou yawma‘idhini l-Haqqou faman thaqoulat mawâzînouhou fa‘oulâ‘ika houmou l-moufliHôun ; Waman khaffat mawâzînouhôu fa‘oulâ‘ika l-ladhîna khaçirôu ‘anfouçahoum bimâ kânôu bi‘âyâtinâ yaDHlimôun)
Ce qui signifie : « La pesée le jour dernier sera juste. Ceux dont les bons œuvres l’emporteront sur les mauvaises, seront eux les gagnants ; et ceux dont les mauvaises œuvres l’emporteront sur les bonnes, se seront perdus à cause de leur injustice vis à vis de nos preuves » [sôurat Al-A`râf / 8 et 9]
La Balance sur laquelle seront pesés les actes ce jour-là ressemble à la balance du bas monde. Elle a une potence et deux plateaux. Mais, c’est une balance très grande. Les bonnes actions seront posées sur un plateau, et les mauvaises sur un autre plateau. À ce sujet, Allâh ta`âlâ dit :
﴿فَأَمَّا مَن ثَقُلَتْ مَوَازِينُهُ﴾
(Fa ‘ammâ man thaqoulat mawâzînouh)
Ce qui signifie : « Celui dont les bonnes actions l’emportent sur les mauvaises. » [sôurat Al-Qâri`ah/ 6]
﴿فَهُوَ فِي عِيشَةٍ رَّاضِيَةٍ﴾
(Fa houwa fî `îchatin râDiyah)
Ce qui signifie : « Ce sont eux qui auront réussi, qui auront gagné, car ils seront entrés au Paradis sans châtiment, là où ils auront une vie paisible. » [sôurat Al-Qâri`ah/ 7]
﴿وَأَمَّا مَنْ خَفَّتْ مَوَازِينُهُ﴾
(Wa ‘ammâ man khaffat mawâzînouh)
Ce qui signifie : « Celui dont les mauvaises actions l’emportent sur les bonnes ou qui n’a pas du tout de bonnes actions [et c’est le mécréant] » [Sôurat Al-Qâri`ah/ 8]
﴿فَأُمُّهُ هَاوِيَةٌ﴾
(Fa ‘oummouhou hâwiyah)
Ce qui signifie : « sa demeure sera l’enfer. » [sôurat Al-Qâri`ah/ 9]
Elle a été appelée (hâwiyah) car (yahwî fihâ), veut dire qu’il va chuter dedans alors que son fond est éloigné. Le mécréant arrivera au fond ; quant au musulman grand pécheur qui sera châtié en Enfer, il n’arrivera pas au fond.
C’est pour indiquer la gravité de ce jour-là et la gravité du feu de l’enfer, que Allâh ta`âlâ dit :
﴿وَمَا أَدْرَاكَ مَا هِيَهْ﴾
(Wa mâ ‘adrâka mâ hiyah)
Ce qui signifie : « Et que sais tu qu’est ce que l’enfer. » [sôurat Al-Qâri`ah/ 10]
Il est parvenu dans un Hadîth que le feu de l’enfer a été attisé pendant mille années jusqu’à ce qu’il devienne tout rouge. Puis, il a été attisé pendant mille années encore jusqu’à ce qu’il devienne tout blanc. Ensuite, il a été attisé mille années encore jusqu’à ce qu’il devienne tout noir. Actuellement, l’enfer est noir et ténébreux.
﴿نَارٌ حَامِيَةٌ﴾
(Nâroun Hâmiyah)
Ce qui signifie : « C’est un feu extrêmement chaud. » [sôurat Al-Qâri`ah/11]
Le feu du bas monde représente 1/70ème du feu de l’enfer, tout comme cela est parvenu dans le Hadîth rapporté par Al-Boukhâriyy et par d’autres.
Le croyant dont les œuvres seront pesées qui aura ses mauvaises actions qui l’emportent sur les bonnes, il est dans un très grand danger. Il est sous le danger de la volonté. Si Allâh veut le châtier dans le feu de l’enfer, Il le châtiera d’un châtiment douloureux. Si Allâh veut lui pardonner, Il le fera entrer au Paradis. Mais, s’il entre en enfer à cause de ses péchés, il va en sortir inéluctablement après un certain temps grâce à sa Foi, tout comme cela est parvenu dans le Hadîth :
« يَخْرُجُ مِنَ النَّارِ مَنْ قالَ لا إِلَهَ إِلاّ اللهُ وَفى قَلْبِهِ وَزْنُ ذَرَّةٍ مِنْ إِيمانٍ »
Ce qui signifie : « Sortira de l’enfer quiconque aura dit : « lâ ‘ilâha ‘illa l-Lâh », et qui a dans son cœur le minimum de la Foi. », [Rapporté par Al Boukhâriyy]
Mes frères de foi, il va y avoir un jour où chacun d’entre nous va avoir ses actes sur la Balance. Il sera en train de regarder et il attendra ce que Allâh va lui accorder.
Quel instant difficile est ce jour-là ! Ce jour où la femme qui allaite va oublier ce qu’elle a allaité et où celle qui est enceinte accouchera. Des gens seront comme ivres, alors qu’ils ne seront pas ivres. Le châtiment de Allâh sera douloureux ce jour-là. C’est ce jour où les cieux vont se fissurer et où les mers vont brûler.
Alors, mon frère œuvre, applique- toi dans les obéissances. Apprends et enseigne le bien car le bas monde est une résidence pour les œuvres. L’au-delà est une résidence pour la rétribution des œuvres.
Al-Boukhâriyy a rapporté que notre maitre `Aliyy, que Allâh honore son visage, a dit :
« ارْتَحَلَتِ الدُّنْيَا مُدْبِرَةً وَٱرْتَحَلَتِ الآخِرَةُ مُقْبِلَةً وَلِكُلِّ وَاحِدَةٍ مِنْهُمَا بَنُونَ فَكُونُوا مِنْ أَبْنَاءِ الآخِرَةِ وَلا تَكُونُوا مِنْ أَبْنَاءِ الدُّنْيَا فَإِنَّ اليَوْمَ عَمَلٌ وَلا حِسَابَ وَغَدًا حِسَابٌ وَلا عَمَلَ »
Ce qui signifie : « Le bas monde s’est comme mis en marche pour nous quitter. L’au-delà s’est comme mis en marche pour venir vers nous, et pour chacun des deux il y a des gens. Alors, soyez des gens qui œuvrent pour l’au-delà. Ne soyez pas des gens du bas monde. Car aujourd’hui, ce sont les actes ; et il n’y a pas de comptes. Demain, ce sera les comptes ; et il n’y aura pas d’actes. »
At-Tirmidhiyy ainsi que Ibnou Mâjah ont rapporté de Chaddâd Ibnou Awsin que le Prophète a dit :
« الكَيِّسُ مَنْ دانَ نَفْسَهُ وَعَمِلَ لِمَا بَعْدَ الْمَوْتِ، وَالعاجِزُ مَنْ أَتْبَعَ نَفْسَهُ هَواها وَتَمَنَّى عَلى اللهِ »
Ce qui signifie : « L’intelligent est celui qui demande des comptes à son âme au bas monde avant d’avoir à rendre des comptes et qui a œuvré de manière que cela lui soit profitable dans l’au-delà. Quant à l’incapable, c’est celui dont l’âme a pris le dessus et a fait preuve de défaillance dans l’obéissance à Allâh, celui qui suit les mauvais penchants de l’âme ; et qui souhaite ensuite que Allâh lui fasse entrer au Paradis [sans avoir fait le repentir]. »
At-Tirmidhiyy a rapporté également que l’Émir des croyants, notre maître `Oumar Ibnou l-KhaTTâb a dit :
« حاسِبُوا أَنْفُسَكُمْ قَبْلَ أَنْ تُحاسَبُوا، وَزِنُوا أَعْمالَكُمْ قَبْلَ أَنْ تُوزَنُوا، وَإِنَّما يَخِفُّ الحِسابُ يَوْمَ القِيامَةِ عَلى مَنْ حاسَبَ نَفْسَهُ في الدُّنْيا، وَتَزَيَّـنُوا لِلْعَرْضِ الأَكْبَرِ »
Ce qui signifie : « Demandez des comptes à vos âmes avant d’avoir à rendre des comptes. Pesez vos actes avant qu’ils ne vous soient pesés. L’exposition des actes sera facilitée au jour du Jugement pour celui qui demande des comptes à son âme. Embellissez- vous pour le jour de la grande exposition. » C’est-à-dire le jour où les actes seront exposés, à savoir dans l’au-delà.
Cela est dit conformément à ce que Allâh ta`âlâ dit :
﴿يَوْمَئِذٍ تُعْرَضُونَ لا تَخْفَى مِنكُمْ خَافِيَةٌ﴾
ce qui signifie : « Ce jour là, vos actes seront exposés ; rien ne sera caché » [Sôurat Al-Hâqqah/ 18]
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Religion Islam
Jour du Jugement, Résurection, Rassemblement, Exposition des Actes, Balance
Écrit par Sunnite
dans:Discours du Vendredi , Foi Musulmane , Jour Dernier. Au delà , Rappels islamiques
بِسمِ اللهِ الرَّحمـنِ الرَّحِيم
La louange est à Allâh. Que davantage d’honneur et d’élévation en degrés soient accordés au Prophète de Allâh.
Louanges à Allâh, Lui Qui est Unique, Lui Qui n’a besoin de rien, Lui Qui n’est pas engendré, Qui n’engendre pas et Qui n’a nul équivalent. Je loue Allâh ta`âlâ et je L’implore de me guider sur le chemin de droiture. Je recherche Son pardon et je me repens à Lui. Je recherche la préservation de Allâh contre le mal de mon âme et de mes mauvais actes. Le bien-guidé est celui que Allâh guide, et nul ne peut guider celui qu’Il égare.
Que l’honneur et l’élévation en degrés les plus complets et les plus parfaits soient accordés à notre maître MouHammad le maître des fils de `Adnân, celui que Allâh a envoyé en tant que miséricorde pour les mondes, en tant que guide et annonciateur de bonnes nouvelles et avertisseur d’un châtiment. Le Prophète, qui est comme une lumière éclatante et une lune éclairante, a appelé à la religion agréée par Allâh. Allâh a guidé par lui la communauté. Il a dévoilé par lui les obscurités. Le Prophète a transmis le message. Il s’est acquitté de ce qui lui a été confié. Il a conseillé la communauté. Que Allâh le rétribue pour nous du meilleur de ce dont Il a rétribué chacun de Ses prophètes.
Je témoigne qu’il n’est de dieu que Allâh, Lui seul n’a pas d’associé. Il a envoyé Son messager avec l’enseignement de droiture et la religion de la vérité. Je témoigne que notre maître MouHammad est Son esclave et Son messager. Que Allâh l’honore ainsi que tous les messagers qu’Il a envoyés.
Esclaves de Allâh, je vous recommande de faire preuve de piété à l’égard de Allâh Al-`Aliyy, Al-Qadîr. Craignez Allâh, esclaves de Allâh et sachez que le Prophète Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a été interrogé au sujet de la Foi- Al-‘Imân, et il a dit :
« أَنْ تُؤْمِنَ باللهِ وَمَلائِكَتِهِ وَكُتِبِهِ ورُسُلِهِ والْيَوْمِ الآخِرِ وتُؤْمِنَ بالْقَدَرِ خَيْرِهِ وَشَرِّهِ »
ce qui signifie : « La foi est que tu crois en Allâh, en Ses Anges, en Ses Livres, en Ses Prophètes, en Le Jour Dernier et que tu crois que Dieu a prédestiné le bien et le mal » [Rapporté par Mouslim]
La croyance au Jour dernier, c’est-à-dire au jour du Jugement, fait partie des fondements de la Foi. Celui qui ne croit pas au jour du Jugement, il est mécréant, il n’est pas musulman.
Allâh nous a informés au sujet de ce jour et des grandes difficultés qu’il va y avoir. Écoutez-moi bien, écoutez à la manière de ceux qui sont en alerte, de ceux qui méditent, de ceux qui sont certains et rappelez-vous que vous serez témoins de ce jour- là. Vous ferez partie des gens qui vont le vivre. Allâh ta`âlâ dit dans Son Livre honoré :
﴿إِذَا السَّمَاءُ انْفَطَرَتْ (١) وَإِذَا الكَوَاكِبُ انْتَثَرَتْ (٢) وَإِذَا البِحَارُ فُجِّرَتْ (٣) وَإِذَا القُبُورُ بُعْثِرَتْ (٤) عَلِمَتْ نَفْسٌ مَّا قَدَّمَتْ وَأَخَّرَتْ (٥)﴾
(‘idha s-samâ’ou ‘infaTarat wa ‘idha l-kawâkibou ntatharat wa ‘idha l-biHârou foujjirat wa ‘idha l-qoubôurou bou`thirat `alimat nafsoun mâ qaddamat wa ‘akh-kharat)
Ce qui signifie : « Lorsque le ciel se sera fissuré, et que les planètes seront tombées, lorsque que les mers deviennent une seule mer, et que les tombes seront retournées, chaque âme saura alors ce qu’elle a accompli auparavant et ce qu’elle n’a pas accompli. » [sôurat Al-InfiTâr / 1, 2, 3, 4, 5]
Ô toi fils de ‘Âdam comment seras-tu alors que les montagnes se seront effondrées, alors que le ciel se sera fissuré, alors que les planètes seront tombées, alors que les tombes seront ouvertes et retournées, que les mers seront prises par le feu, et que la terre sera fissurée et changée ? Chaque âme saura alors ce qu’elle a accompli auparavant et ce qu’elle n’a pas accompli. Ô toi, fils de ‘Âdam souviens-toi que Allâh t’as créé, puis Il te fait mourir, ensuite Il te ressuscite tout comme Allâh ta`âlâ dit :
﴿ذَلِكَ بِأَنَّ اللَّهَ هُوَ الْحَقُّ وَأَنَّهُ يُحْيِي الْمَوْتَى وَأَنَّهُ عَلَى كُلِّ شَيْءٍ قَدِيرٌ
وَأَنَّ السَّاعَةَ آتِيَةٌ لَّا رَيْبَ فِيهَا وَأَنَّ اللَّهَ يَبْعَثُ مَن فِي الْقُبُورِ﴾
(dhâlika bi ‘anna l-Lâha houwa l-Haqqou wa ‘annahôu youHyî l-mawtâ wa ‘annahôu `alâ koulli chay’in qadîr ; Wa ‘anna s-sâ`ata ‘âtiyatoun lâ rayba fîhâ wa ‘anna l-Lâha yab`athou man fi l-qoubôur) [sôurat Al-Hajj /6 et7]
ce qui signifie: : « Allâh est al-Haqq, Il fait revivre les morts et Il est sur toute chose tout puissant. L’heure du jour du Jugement arrivera sans aucun doute et Allâh ressuscitera les gens des tombe ».
Mes frères de Foi les stations du jour du Jugement sont au nombre de cinquante. Chacune durera mille années (des années du bas monde). Allâh ta`âlâ dit :
﴿فِي يَوْمٍ كَانَ مِقْدَارُهُ خَمْسِينَ أَلْفَ سَنَةٍ﴾
(fî yawmin kâna miqdârouhôu khamsîna ‘alfa sanah)
Ce qui signifie : « En un jour qui dure 50 000 ans », [sourat al-Ma`ârij ‘âyah 5].
Cependant, cette longue durée sera pour les pieux comme la durée d’une prière prescrite. Il a été rapporté, dans le SaHîH de Ibnou Hibbân, que le Messager de Allâh a dit :
« يَوْمٍ كانَ مِقْدارُهُ خَمْسينَ أَلْفَ سَنَةٍ »
Ce qui signifie : « un jour dont la durée est équivalente à cinquante mille années. »
Il lui a été dit :
« ما أَطْوَلَ هَذا اليَوْمَ »
ce qui signifie : « combien cette journée est longue ! »
Le Prophète a répondu :
« وَالَّذي نَفْسي بِيَدِهِ إِنَّهُ لَيُخَفَّفُ عَلى المُؤْمِنِ ـ أَيِ الكامِلِ ـ حَتَّى يَكونَ أَخَفَّ عَلَيْهِ مِنْ صلاَةٍ مَكْتوبَةٍ يُصَلِّيها في الدُّنْيا »
ce qui signifie : « Par Celui Qui détient mon âme par Sa toute- puissance. Ce jour-là sera allégé pour le croyant accompli au point qu’il sera pour lui plus léger que le temps d’une prière prescrite qu’il accomplit dans le bas monde. »
Donc, celui qui patiente dans le bas monde pour accomplir les devoirs et éviter les péchés, son attente sera courte ce jour-là. Alors, œuvre pour être au nombre de ces croyants ce jour-là pendant ce qu’il te reste à vivre. Œuvre dans les jours qui sont courts pour des jours qui seront longs, tu gagneras beaucoup et tu auras une joie indescriptible.
Si tu patientes face aux péchés dans le bas monde pour éviter le châtiment d’un jour dont la durée est de cinquante mille ans, tu gagneras beaucoup. Ta fatigue dans le bas monde sera infime par rapport à ce que tu gagneras dans l’au-delà.
Mes frères de Foi, le jour du Jugement commence par la Résurrection, la sortie des morts jusqu’à l’installation des gens du Paradis au Paradis et des gens de l’enfer en enfer. La résurrection, c’est la sortie des morts de leurs tombes après que les corps, qui auront été assimilés par la terre, auront été reconstitués s’ils font parmi des corps qui seront consommés par la terre. Il s’agit des corps d’autres que ceux des Prophètes, et ce en raison de la parole du Prophète:
« إِنَّ اللهَ حَرَّمَ عَلى الأَرْضِ أَنْ تَأْكُلَ أَجْسادَ الأَنْبِيَاءِ »
Ce qui signifie : « Allâh a interdit à la terre d’assimiler le corps des Prophètes. » [Rapporté par Ibnou Mâjah et par d’autres]
Les martyrs de guerre également (ceux qui sont morts dans le combat) et aussi certains saints, la terre n’assimilera pas leur corps. Ce dernier point ayant été confirmé par l’observation de cela par tawâtour.
Ensuite, ce sera Al-Hachr – le Rassemblement, les gens seront rassemblés sur la terre du rassemblement. Allâh ta`âlâ dit :
﴿وَحَشَرْنَاهُمْ فَلَمْ نُغَادِرْ مِنْهُمْ أَحَدًا﴾
(waHacharnâhoum falam noughâdir minhoum ‘aHadâ)
Ce qui signifie : « Et Nous les rassemblerons dans le lieu de la station et Nous n’en omettrons aucun. » [sôurat Al-Kahf/47]
Au rassemblement, les gens seront répartis en trois catégories. Une catégorie de gens sera vêtue et à dos de montures, à savoir sur des chamelles dont les harnais seront en or. Ils seront repus, ils n’auront pas soif ; et il s’agit des pieux. Il y a une autre catégorie de gens qui sera pieds nus et dévêtue : il s’agit des désobéissants. Une autre partie des gens sera rassemblée pieds nus et dévêtue trainée sur leurs visages : il s’agit des mécréants.
Dans les Sounnan de An -Naçâ‘iyy, il est rapporté que Abôu dharr, que Allâh l’agrée, a dit: « Le Prophète véridique dont la véracité est reconnue, que Allâh l’honore et l’élève davantage en degrés, m’a dit :
« أَنَّ النَّاسَ يُحْشَرُونَ ثَلاَثَةَ أَفْوَاجٍ فَوْجٌ رَاكِبِينَ طَاعِمِينَ كَاسِينَ وفَوْجٌ تَسْحَبُهُمْ الـمَلائِكَةُ عَلَى وُجُوهِهِمْ وَتَحْشُرُهُمْ النَّار وَفَوْجٌ يَـمْشُونَ وَيَسْعَوْنَ »
Ce qui signifie : « les gens seront rassemblés en trois groupes : un groupe de gens seront sur des montures, ils n’auront ni soif ni faim et ils seront habillés. Un autre groupe de gens que les anges traineront sur leurs visages et les emmèneront en enfer et un groupe qui marcheront à pieds. »
Il y a également ce qu’a rapporté `‘ichah, que Allâh l’agrée, du Messager de Allâh :
« يُبْعَثُ النَّاسُ يَوْمَ القِيامَةِ حُفَاةً عُراةً غُرْلاً »
ce qui signifie : « Au jour du Jugement, certains gens seront rassemblés nus pieds, dévêtus, non circoncis. »
Et `‘ichah a dit : « Comment en sera-t-il pour les zones de pudeur ? ».
Il a répondu par la Parole de Allâh :
﴿لِكُلِّ امْرِئٍ مِّنْهُمْ يَوْمَئِذٍ شَأْنٌ يُغْنِيهِ﴾
(likoulli mri’in minhoum yawma’idhin cha’noun youghnîh)
Ce qui signifie : « Chacun sera préoccupé ce jour là par son propre cas. » [Sôurat `Abaça/37]
Chers bien aimés, il a été authentifié que Ach-Châm est la terre du rassemblement. Les gens sortiront de leurs tombes, puis ils seront dirigés vers le pays de Ach-Châm. Ensuite, ils seront emmenés vers un lieu obscur auprès du Pont. Puis, après le changement des caractéristiques de la terre, ils seront ramenés sur la terre qui aura été changée. Elle sera une terre blanche comme l’argent qui ne comporte ni arbre ni vallée ni montagne. Ainsi donc, l’exposition des actes aura lieu sur cette terre changée. Les actes des esclaves, à savoir ce qu’ils auront accompli dans le bas monde, leurs seront exposés. Ensuite, ils seront rétribués pour leurs bonnes actions, par une félicité ininterrompue ; et pour leurs mauvaises actions, par un châtiment douloureux.
Parmi les stations de ce jour éminent, il y a la station de la pesée des actes. Allâh nous a appris que les œuvres des esclaves seront pesées au jour du Jugement. Ainsi, Allâh ta`âlâ dit :
﴿وَالْوَزْنُ يَوْمَئِذٍ الْحَقُّ فَمَن ثَقُلَتْ مَوَازِينُهُ فَأُوْلَـئِكَ هُمُ الْمُفْلِحُونَ
وَمَنْ خَفَّتْ مَوَازِينُهُ فَأُوْلَـئِكَ الَّذِينَ خَسِرُواْ أَنفُسَهُم بِمَا كَانُواْ بِآيَاتِنَا يِظْلِمُونَ﴾
(Wa l-waznou yawma‘idhini l-Haqqou faman thaqoulat mawâzînouhou fa‘oulâ‘ika houmou l-moufliHôun ; Waman khaffat mawâzînouhôu fa‘oulâ‘ika l-ladhîna khaçirôu ‘anfouçahoum bimâ kânôu bi‘âyâtinâ yaDHlimôun)
Ce qui signifie : « La pesée le jour dernier sera juste. Ceux dont les bons œuvres l’emporteront sur les mauvaises, seront eux les gagnants ; et ceux dont les mauvaises œuvres l’emporteront sur les bonnes, se seront perdus à cause de leur injustice vis à vis de nos preuves » [sôurat Al-A`râf / 8 et 9]
La Balance sur laquelle seront pesés les actes ce jour-là ressemble à la balance du bas monde. Elle a une potence et deux plateaux. Mais, c’est une balance très grande. Les bonnes actions seront posées sur un plateau, et les mauvaises sur un autre plateau. À ce sujet, Allâh ta`âlâ dit :
﴿فَأَمَّا مَن ثَقُلَتْ مَوَازِينُهُ﴾
(Fa ‘ammâ man thaqoulat mawâzînouh)
Ce qui signifie : « Celui dont les bonnes actions l’emportent sur les mauvaises. » [sôurat Al-Qâri`ah/ 6]
﴿فَهُوَ فِي عِيشَةٍ رَّاضِيَةٍ﴾
(Fa houwa fî `îchatin râDiyah)
Ce qui signifie : « Ce sont eux qui auront réussi, qui auront gagné, car ils seront entrés au Paradis sans châtiment, là où ils auront une vie paisible. » [sôurat Al-Qâri`ah/ 7]
﴿وَأَمَّا مَنْ خَفَّتْ مَوَازِينُهُ﴾
(Wa ‘ammâ man khaffat mawâzînouh)
Ce qui signifie : « Celui dont les mauvaises actions l’emportent sur les bonnes ou qui n’a pas du tout de bonnes actions [et c’est le mécréant] » [Sôurat Al-Qâri`ah/ 8]
﴿فَأُمُّهُ هَاوِيَةٌ﴾
(Fa ‘oummouhou hâwiyah)
Ce qui signifie : « sa demeure sera l’enfer. » [sôurat Al-Qâri`ah/ 9]
Elle a été appelée (hâwiyah) car (yahwî fihâ), veut dire qu’il va chuter dedans alors que son fond est éloigné. Le mécréant arrivera au fond ; quant au musulman grand pécheur qui sera châtié en Enfer, il n’arrivera pas au fond.
C’est pour indiquer la gravité de ce jour-là et la gravité du feu de l’enfer, que Allâh ta`âlâ dit :
﴿وَمَا أَدْرَاكَ مَا هِيَهْ﴾
(Wa mâ ‘adrâka mâ hiyah)
Ce qui signifie : « Et que sais tu qu’est ce que l’enfer. » [sôurat Al-Qâri`ah/ 10]
Il est parvenu dans un Hadîth que le feu de l’enfer a été attisé pendant mille années jusqu’à ce qu’il devienne tout rouge. Puis, il a été attisé pendant mille années encore jusqu’à ce qu’il devienne tout blanc. Ensuite, il a été attisé mille années encore jusqu’à ce qu’il devienne tout noir. Actuellement, l’enfer est noir et ténébreux.
﴿نَارٌ حَامِيَةٌ﴾
(Nâroun Hâmiyah)
Ce qui signifie : « C’est un feu extrêmement chaud. » [sôurat Al-Qâri`ah/11]
Le feu du bas monde représente 1/70ème du feu de l’enfer, tout comme cela est parvenu dans le Hadîth rapporté par Al-Boukhâriyy et par d’autres.
Le croyant dont les œuvres seront pesées qui aura ses mauvaises actions qui l’emportent sur les bonnes, il est dans un très grand danger. Il est sous le danger de la volonté. Si Allâh veut le châtier dans le feu de l’enfer, Il le châtiera d’un châtiment douloureux. Si Allâh veut lui pardonner, Il le fera entrer au Paradis. Mais, s’il entre en enfer à cause de ses péchés, il va en sortir inéluctablement après un certain temps grâce à sa Foi, tout comme cela est parvenu dans le Hadîth :
« يَخْرُجُ مِنَ النَّارِ مَنْ قالَ لا إِلَهَ إِلاّ اللهُ وَفى قَلْبِهِ وَزْنُ ذَرَّةٍ مِنْ إِيمانٍ »
Ce qui signifie : « Sortira de l’enfer quiconque aura dit : « lâ ‘ilâha ‘illa l-Lâh », et qui a dans son cœur le minimum de la Foi. », [Rapporté par Al Boukhâriyy]
Mes frères de foi, il va y avoir un jour où chacun d’entre nous va avoir ses actes sur la Balance. Il sera en train de regarder et il attendra ce que Allâh va lui accorder.
Quel instant difficile est ce jour-là ! Ce jour où la femme qui allaite va oublier ce qu’elle a allaité et où celle qui est enceinte accouchera. Des gens seront comme ivres, alors qu’ils ne seront pas ivres. Le châtiment de Allâh sera douloureux ce jour-là. C’est ce jour où les cieux vont se fissurer et où les mers vont brûler.
Alors, mon frère œuvre, applique- toi dans les obéissances. Apprends et enseigne le bien car le bas monde est une résidence pour les œuvres. L’au-delà est une résidence pour la rétribution des œuvres.
Al-Boukhâriyy a rapporté que notre maitre `Aliyy, que Allâh honore son visage, a dit :
« ارْتَحَلَتِ الدُّنْيَا مُدْبِرَةً وَٱرْتَحَلَتِ الآخِرَةُ مُقْبِلَةً وَلِكُلِّ وَاحِدَةٍ مِنْهُمَا بَنُونَ فَكُونُوا مِنْ أَبْنَاءِ الآخِرَةِ وَلا تَكُونُوا مِنْ أَبْنَاءِ الدُّنْيَا فَإِنَّ اليَوْمَ عَمَلٌ وَلا حِسَابَ وَغَدًا حِسَابٌ وَلا عَمَلَ »
Ce qui signifie : « Le bas monde s’est comme mis en marche pour nous quitter. L’au-delà s’est comme mis en marche pour venir vers nous, et pour chacun des deux il y a des gens. Alors, soyez des gens qui œuvrent pour l’au-delà. Ne soyez pas des gens du bas monde. Car aujourd’hui, ce sont les actes ; et il n’y a pas de comptes. Demain, ce sera les comptes ; et il n’y aura pas d’actes. »
At-Tirmidhiyy ainsi que Ibnou Mâjah ont rapporté de Chaddâd Ibnou Awsin que le Prophète a dit :
« الكَيِّسُ مَنْ دانَ نَفْسَهُ وَعَمِلَ لِمَا بَعْدَ الْمَوْتِ، وَالعاجِزُ مَنْ أَتْبَعَ نَفْسَهُ هَواها وَتَمَنَّى عَلى اللهِ »
Ce qui signifie : « L’intelligent est celui qui demande des comptes à son âme au bas monde avant d’avoir à rendre des comptes et qui a œuvré de manière que cela lui soit profitable dans l’au-delà. Quant à l’incapable, c’est celui dont l’âme a pris le dessus et a fait preuve de défaillance dans l’obéissance à Allâh, celui qui suit les mauvais penchants de l’âme ; et qui souhaite ensuite que Allâh lui fasse entrer au Paradis [sans avoir fait le repentir]. »
At-Tirmidhiyy a rapporté également que l’Émir des croyants, notre maître `Oumar Ibnou l-KhaTTâb a dit :
« حاسِبُوا أَنْفُسَكُمْ قَبْلَ أَنْ تُحاسَبُوا، وَزِنُوا أَعْمالَكُمْ قَبْلَ أَنْ تُوزَنُوا، وَإِنَّما يَخِفُّ الحِسابُ يَوْمَ القِيامَةِ عَلى مَنْ حاسَبَ نَفْسَهُ في الدُّنْيا، وَتَزَيَّـنُوا لِلْعَرْضِ الأَكْبَرِ »
Ce qui signifie : « Demandez des comptes à vos âmes avant d’avoir à rendre des comptes. Pesez vos actes avant qu’ils ne vous soient pesés. L’exposition des actes sera facilitée au jour du Jugement pour celui qui demande des comptes à son âme. Embellissez- vous pour le jour de la grande exposition. » C’est-à-dire le jour où les actes seront exposés, à savoir dans l’au-delà.
Cela est dit conformément à ce que Allâh ta`âlâ dit :
﴿يَوْمَئِذٍ تُعْرَضُونَ لا تَخْفَى مِنكُمْ خَافِيَةٌ﴾
ce qui signifie : « Ce jour là, vos actes seront exposés ; rien ne sera caché » [Sôurat Al-Hâqqah/ 18]
Écrit par Sunnite
dans:Discours du Vendredi , Foi Musulmane , Jour Dernier. Au delà , Rappels islamiques
بِسمِ اللهِ الرَّحمـنِ الرَّحِيم
La louange est à Allâh. Que davantage d’honneur et d’élévation en degrés soient accordés au Prophète de Allâh.
Louanges à Allâh, Lui Qui est Unique, Lui Qui n’a besoin de rien, Lui Qui n’est pas engendré, Qui n’engendre pas et Qui n’a nul équivalent. Je loue Allâh ta`âlâ et je L’implore de me guider sur le chemin de droiture. Je recherche Son pardon et je me repens à Lui. Je recherche la préservation de Allâh contre le mal de mon âme et de mes mauvais actes. Le bien-guidé est celui que Allâh guide, et nul ne peut guider celui qu’Il égare.
Que l’honneur et l’élévation en degrés les plus complets et les plus parfaits soient accordés à notre maître MouHammad le maître des fils de `Adnân, celui que Allâh a envoyé en tant que miséricorde pour les mondes, en tant que guide et annonciateur de bonnes nouvelles et avertisseur d’un châtiment. Le Prophète, qui est comme une lumière éclatante et une lune éclairante, a appelé à la religion agréée par Allâh. Allâh a guidé par lui la communauté. Il a dévoilé par lui les obscurités. Le Prophète a transmis le message. Il s’est acquitté de ce qui lui a été confié. Il a conseillé la communauté. Que Allâh le rétribue pour nous du meilleur de ce dont Il a rétribué chacun de Ses prophètes.
Je témoigne qu’il n’est de dieu que Allâh, Lui seul n’a pas d’associé. Il a envoyé Son messager avec l’enseignement de droiture et la religion de la vérité. Je témoigne que notre maître MouHammad est Son esclave et Son messager. Que Allâh l’honore ainsi que tous les messagers qu’Il a envoyés.
Esclaves de Allâh, je vous recommande de faire preuve de piété à l’égard de Allâh Al-`Aliyy, Al-Qadîr. Craignez Allâh, esclaves de Allâh et sachez que le Prophète Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a été interrogé au sujet de la Foi- Al-‘Imân, et il a dit :
« أَنْ تُؤْمِنَ باللهِ وَمَلائِكَتِهِ وَكُتِبِهِ ورُسُلِهِ والْيَوْمِ الآخِرِ وتُؤْمِنَ بالْقَدَرِ خَيْرِهِ وَشَرِّهِ »
ce qui signifie : « La foi est que tu crois en Allâh, en Ses Anges, en Ses Livres, en Ses Prophètes, en Le Jour Dernier et que tu crois que Dieu a prédestiné le bien et le mal » [Rapporté par Mouslim]
La croyance au Jour dernier, c’est-à-dire au jour du Jugement, fait partie des fondements de la Foi. Celui qui ne croit pas au jour du Jugement, il est mécréant, il n’est pas musulman.
Allâh nous a informés au sujet de ce jour et des grandes difficultés qu’il va y avoir. Écoutez-moi bien, écoutez à la manière de ceux qui sont en alerte, de ceux qui méditent, de ceux qui sont certains et rappelez-vous que vous serez témoins de ce jour- là. Vous ferez partie des gens qui vont le vivre. Allâh ta`âlâ dit dans Son Livre honoré :
﴿إِذَا السَّمَاءُ انْفَطَرَتْ (١) وَإِذَا الكَوَاكِبُ انْتَثَرَتْ (٢) وَإِذَا البِحَارُ فُجِّرَتْ (٣) وَإِذَا القُبُورُ بُعْثِرَتْ (٤) عَلِمَتْ نَفْسٌ مَّا قَدَّمَتْ وَأَخَّرَتْ (٥)﴾
(‘idha s-samâ’ou ‘infaTarat wa ‘idha l-kawâkibou ntatharat wa ‘idha l-biHârou foujjirat wa ‘idha l-qoubôurou bou`thirat `alimat nafsoun mâ qaddamat wa ‘akh-kharat)
Ce qui signifie : « Lorsque le ciel se sera fissuré, et que les planètes seront tombées, lorsque que les mers deviennent une seule mer, et que les tombes seront retournées, chaque âme saura alors ce qu’elle a accompli auparavant et ce qu’elle n’a pas accompli. » [sôurat Al-InfiTâr / 1, 2, 3, 4, 5]
Ô toi fils de ‘Âdam comment seras-tu alors que les montagnes se seront effondrées, alors que le ciel se sera fissuré, alors que les planètes seront tombées, alors que les tombes seront ouvertes et retournées, que les mers seront prises par le feu, et que la terre sera fissurée et changée ? Chaque âme saura alors ce qu’elle a accompli auparavant et ce qu’elle n’a pas accompli. Ô toi, fils de ‘Âdam souviens-toi que Allâh t’as créé, puis Il te fait mourir, ensuite Il te ressuscite tout comme Allâh ta`âlâ dit :
﴿ذَلِكَ بِأَنَّ اللَّهَ هُوَ الْحَقُّ وَأَنَّهُ يُحْيِي الْمَوْتَى وَأَنَّهُ عَلَى كُلِّ شَيْءٍ قَدِيرٌ
وَأَنَّ السَّاعَةَ آتِيَةٌ لَّا رَيْبَ فِيهَا وَأَنَّ اللَّهَ يَبْعَثُ مَن فِي الْقُبُورِ﴾
(dhâlika bi ‘anna l-Lâha houwa l-Haqqou wa ‘annahôu youHyî l-mawtâ wa ‘annahôu `alâ koulli chay’in qadîr ; Wa ‘anna s-sâ`ata ‘âtiyatoun lâ rayba fîhâ wa ‘anna l-Lâha yab`athou man fi l-qoubôur) [sôurat Al-Hajj /6 et7]
ce qui signifie: : « Allâh est al-Haqq, Il fait revivre les morts et Il est sur toute chose tout puissant. L’heure du jour du Jugement arrivera sans aucun doute et Allâh ressuscitera les gens des tombe ».
Mes frères de Foi les stations du jour du Jugement sont au nombre de cinquante. Chacune durera mille années (des années du bas monde). Allâh ta`âlâ dit :
﴿فِي يَوْمٍ كَانَ مِقْدَارُهُ خَمْسِينَ أَلْفَ سَنَةٍ﴾
(fî yawmin kâna miqdârouhôu khamsîna ‘alfa sanah)
Ce qui signifie : « En un jour qui dure 50 000 ans », [sourat al-Ma`ârij ‘âyah 5].
Cependant, cette longue durée sera pour les pieux comme la durée d’une prière prescrite. Il a été rapporté, dans le SaHîH de Ibnou Hibbân, que le Messager de Allâh a dit :
« يَوْمٍ كانَ مِقْدارُهُ خَمْسينَ أَلْفَ سَنَةٍ »
Ce qui signifie : « un jour dont la durée est équivalente à cinquante mille années. »
Il lui a été dit :
« ما أَطْوَلَ هَذا اليَوْمَ »
ce qui signifie : « combien cette journée est longue ! »
Le Prophète a répondu :
« وَالَّذي نَفْسي بِيَدِهِ إِنَّهُ لَيُخَفَّفُ عَلى المُؤْمِنِ ـ أَيِ الكامِلِ ـ حَتَّى يَكونَ أَخَفَّ عَلَيْهِ مِنْ صلاَةٍ مَكْتوبَةٍ يُصَلِّيها في الدُّنْيا »
ce qui signifie : « Par Celui Qui détient mon âme par Sa toute- puissance. Ce jour-là sera allégé pour le croyant accompli au point qu’il sera pour lui plus léger que le temps d’une prière prescrite qu’il accomplit dans le bas monde. »
Donc, celui qui patiente dans le bas monde pour accomplir les devoirs et éviter les péchés, son attente sera courte ce jour-là. Alors, œuvre pour être au nombre de ces croyants ce jour-là pendant ce qu’il te reste à vivre. Œuvre dans les jours qui sont courts pour des jours qui seront longs, tu gagneras beaucoup et tu auras une joie indescriptible.
Si tu patientes face aux péchés dans le bas monde pour éviter le châtiment d’un jour dont la durée est de cinquante mille ans, tu gagneras beaucoup. Ta fatigue dans le bas monde sera infime par rapport à ce que tu gagneras dans l’au-delà.
Mes frères de Foi, le jour du Jugement commence par la Résurrection, la sortie des morts jusqu’à l’installation des gens du Paradis au Paradis et des gens de l’enfer en enfer. La résurrection, c’est la sortie des morts de leurs tombes après que les corps, qui auront été assimilés par la terre, auront été reconstitués s’ils font parmi des corps qui seront consommés par la terre. Il s’agit des corps d’autres que ceux des Prophètes, et ce en raison de la parole du Prophète:
« إِنَّ اللهَ حَرَّمَ عَلى الأَرْضِ أَنْ تَأْكُلَ أَجْسادَ الأَنْبِيَاءِ »
Ce qui signifie : « Allâh a interdit à la terre d’assimiler le corps des Prophètes. » [Rapporté par Ibnou Mâjah et par d’autres]
Les martyrs de guerre également (ceux qui sont morts dans le combat) et aussi certains saints, la terre n’assimilera pas leur corps. Ce dernier point ayant été confirmé par l’observation de cela par tawâtour.
Ensuite, ce sera Al-Hachr – le Rassemblement, les gens seront rassemblés sur la terre du rassemblement. Allâh ta`âlâ dit :
﴿وَحَشَرْنَاهُمْ فَلَمْ نُغَادِرْ مِنْهُمْ أَحَدًا﴾
(waHacharnâhoum falam noughâdir minhoum ‘aHadâ)
Ce qui signifie : « Et Nous les rassemblerons dans le lieu de la station et Nous n’en omettrons aucun. » [sôurat Al-Kahf/47]
Au rassemblement, les gens seront répartis en trois catégories. Une catégorie de gens sera vêtue et à dos de montures, à savoir sur des chamelles dont les harnais seront en or. Ils seront repus, ils n’auront pas soif ; et il s’agit des pieux. Il y a une autre catégorie de gens qui sera pieds nus et dévêtue : il s’agit des désobéissants. Une autre partie des gens sera rassemblée pieds nus et dévêtue trainée sur leurs visages : il s’agit des mécréants.
Dans les Sounnan de An -Naçâ‘iyy, il est rapporté que Abôu dharr, que Allâh l’agrée, a dit: « Le Prophète véridique dont la véracité est reconnue, que Allâh l’honore et l’élève davantage en degrés, m’a dit :
« أَنَّ النَّاسَ يُحْشَرُونَ ثَلاَثَةَ أَفْوَاجٍ فَوْجٌ رَاكِبِينَ طَاعِمِينَ كَاسِينَ وفَوْجٌ تَسْحَبُهُمْ الـمَلائِكَةُ عَلَى وُجُوهِهِمْ وَتَحْشُرُهُمْ النَّار وَفَوْجٌ يَـمْشُونَ وَيَسْعَوْنَ »
Ce qui signifie : « les gens seront rassemblés en trois groupes : un groupe de gens seront sur des montures, ils n’auront ni soif ni faim et ils seront habillés. Un autre groupe de gens que les anges traineront sur leurs visages et les emmèneront en enfer et un groupe qui marcheront à pieds. »
Il y a également ce qu’a rapporté `‘ichah, que Allâh l’agrée, du Messager de Allâh :
« يُبْعَثُ النَّاسُ يَوْمَ القِيامَةِ حُفَاةً عُراةً غُرْلاً »
ce qui signifie : « Au jour du Jugement, certains gens seront rassemblés nus pieds, dévêtus, non circoncis. »
Et `‘ichah a dit : « Comment en sera-t-il pour les zones de pudeur ? ».
Il a répondu par la Parole de Allâh :
﴿لِكُلِّ امْرِئٍ مِّنْهُمْ يَوْمَئِذٍ شَأْنٌ يُغْنِيهِ﴾
(likoulli mri’in minhoum yawma’idhin cha’noun youghnîh)
Ce qui signifie : « Chacun sera préoccupé ce jour là par son propre cas. » [Sôurat `Abaça/37]
Chers bien aimés, il a été authentifié que Ach-Châm est la terre du rassemblement. Les gens sortiront de leurs tombes, puis ils seront dirigés vers le pays de Ach-Châm. Ensuite, ils seront emmenés vers un lieu obscur auprès du Pont. Puis, après le changement des caractéristiques de la terre, ils seront ramenés sur la terre qui aura été changée. Elle sera une terre blanche comme l’argent qui ne comporte ni arbre ni vallée ni montagne. Ainsi donc, l’exposition des actes aura lieu sur cette terre changée. Les actes des esclaves, à savoir ce qu’ils auront accompli dans le bas monde, leurs seront exposés. Ensuite, ils seront rétribués pour leurs bonnes actions, par une félicité ininterrompue ; et pour leurs mauvaises actions, par un châtiment douloureux.
Parmi les stations de ce jour éminent, il y a la station de la pesée des actes. Allâh nous a appris que les œuvres des esclaves seront pesées au jour du Jugement. Ainsi, Allâh ta`âlâ dit :
﴿وَالْوَزْنُ يَوْمَئِذٍ الْحَقُّ فَمَن ثَقُلَتْ مَوَازِينُهُ فَأُوْلَـئِكَ هُمُ الْمُفْلِحُونَ
وَمَنْ خَفَّتْ مَوَازِينُهُ فَأُوْلَـئِكَ الَّذِينَ خَسِرُواْ أَنفُسَهُم بِمَا كَانُواْ بِآيَاتِنَا يِظْلِمُونَ﴾
(Wa l-waznou yawma‘idhini l-Haqqou faman thaqoulat mawâzînouhou fa‘oulâ‘ika houmou l-moufliHôun ; Waman khaffat mawâzînouhôu fa‘oulâ‘ika l-ladhîna khaçirôu ‘anfouçahoum bimâ kânôu bi‘âyâtinâ yaDHlimôun)
Ce qui signifie : « La pesée le jour dernier sera juste. Ceux dont les bons œuvres l’emporteront sur les mauvaises, seront eux les gagnants ; et ceux dont les mauvaises œuvres l’emporteront sur les bonnes, se seront perdus à cause de leur injustice vis à vis de nos preuves » [sôurat Al-A`râf / 8 et 9]
La Balance sur laquelle seront pesés les actes ce jour-là ressemble à la balance du bas monde. Elle a une potence et deux plateaux. Mais, c’est une balance très grande. Les bonnes actions seront posées sur un plateau, et les mauvaises sur un autre plateau. À ce sujet, Allâh ta`âlâ dit :
﴿فَأَمَّا مَن ثَقُلَتْ مَوَازِينُهُ﴾
(Fa ‘ammâ man thaqoulat mawâzînouh)
Ce qui signifie : « Celui dont les bonnes actions l’emportent sur les mauvaises. » [sôurat Al-Qâri`ah/ 6]
﴿فَهُوَ فِي عِيشَةٍ رَّاضِيَةٍ﴾
(Fa houwa fî `îchatin râDiyah)
Ce qui signifie : « Ce sont eux qui auront réussi, qui auront gagné, car ils seront entrés au Paradis sans châtiment, là où ils auront une vie paisible. » [sôurat Al-Qâri`ah/ 7]
﴿وَأَمَّا مَنْ خَفَّتْ مَوَازِينُهُ﴾
(Wa ‘ammâ man khaffat mawâzînouh)
Ce qui signifie : « Celui dont les mauvaises actions l’emportent sur les bonnes ou qui n’a pas du tout de bonnes actions [et c’est le mécréant] » [Sôurat Al-Qâri`ah/ 8]
﴿فَأُمُّهُ هَاوِيَةٌ﴾
(Fa ‘oummouhou hâwiyah)
Ce qui signifie : « sa demeure sera l’enfer. » [sôurat Al-Qâri`ah/ 9]
Elle a été appelée (hâwiyah) car (yahwî fihâ), veut dire qu’il va chuter dedans alors que son fond est éloigné. Le mécréant arrivera au fond ; quant au musulman grand pécheur qui sera châtié en Enfer, il n’arrivera pas au fond.
C’est pour indiquer la gravité de ce jour-là et la gravité du feu de l’enfer, que Allâh ta`âlâ dit :
﴿وَمَا أَدْرَاكَ مَا هِيَهْ﴾
(Wa mâ ‘adrâka mâ hiyah)
Ce qui signifie : « Et que sais tu qu’est ce que l’enfer. » [sôurat Al-Qâri`ah/ 10]
Il est parvenu dans un Hadîth que le feu de l’enfer a été attisé pendant mille années jusqu’à ce qu’il devienne tout rouge. Puis, il a été attisé pendant mille années encore jusqu’à ce qu’il devienne tout blanc. Ensuite, il a été attisé mille années encore jusqu’à ce qu’il devienne tout noir. Actuellement, l’enfer est noir et ténébreux.
﴿نَارٌ حَامِيَةٌ﴾
(Nâroun Hâmiyah)
Ce qui signifie : « C’est un feu extrêmement chaud. » [sôurat Al-Qâri`ah/11]
Le feu du bas monde représente 1/70ème du feu de l’enfer, tout comme cela est parvenu dans le Hadîth rapporté par Al-Boukhâriyy et par d’autres.
Le croyant dont les œuvres seront pesées qui aura ses mauvaises actions qui l’emportent sur les bonnes, il est dans un très grand danger. Il est sous le danger de la volonté. Si Allâh veut le châtier dans le feu de l’enfer, Il le châtiera d’un châtiment douloureux. Si Allâh veut lui pardonner, Il le fera entrer au Paradis. Mais, s’il entre en enfer à cause de ses péchés, il va en sortir inéluctablement après un certain temps grâce à sa Foi, tout comme cela est parvenu dans le Hadîth :
« يَخْرُجُ مِنَ النَّارِ مَنْ قالَ لا إِلَهَ إِلاّ اللهُ وَفى قَلْبِهِ وَزْنُ ذَرَّةٍ مِنْ إِيمانٍ »
Ce qui signifie : « Sortira de l’enfer quiconque aura dit : « lâ ‘ilâha ‘illa l-Lâh », et qui a dans son cœur le minimum de la Foi. », [Rapporté par Al Boukhâriyy]
Mes frères de foi, il va y avoir un jour où chacun d’entre nous va avoir ses actes sur la Balance. Il sera en train de regarder et il attendra ce que Allâh va lui accorder.
Quel instant difficile est ce jour-là ! Ce jour où la femme qui allaite va oublier ce qu’elle a allaité et où celle qui est enceinte accouchera. Des gens seront comme ivres, alors qu’ils ne seront pas ivres. Le châtiment de Allâh sera douloureux ce jour-là. C’est ce jour où les cieux vont se fissurer et où les mers vont brûler.
Alors, mon frère œuvre, applique- toi dans les obéissances. Apprends et enseigne le bien car le bas monde est une résidence pour les œuvres. L’au-delà est une résidence pour la rétribution des œuvres.
Al-Boukhâriyy a rapporté que notre maitre `Aliyy, que Allâh honore son visage, a dit :
« ارْتَحَلَتِ الدُّنْيَا مُدْبِرَةً وَٱرْتَحَلَتِ الآخِرَةُ مُقْبِلَةً وَلِكُلِّ وَاحِدَةٍ مِنْهُمَا بَنُونَ فَكُونُوا مِنْ أَبْنَاءِ الآخِرَةِ وَلا تَكُونُوا مِنْ أَبْنَاءِ الدُّنْيَا فَإِنَّ اليَوْمَ عَمَلٌ وَلا حِسَابَ وَغَدًا حِسَابٌ وَلا عَمَلَ »
Ce qui signifie : « Le bas monde s’est comme mis en marche pour nous quitter. L’au-delà s’est comme mis en marche pour venir vers nous, et pour chacun des deux il y a des gens. Alors, soyez des gens qui œuvrent pour l’au-delà. Ne soyez pas des gens du bas monde. Car aujourd’hui, ce sont les actes ; et il n’y a pas de comptes. Demain, ce sera les comptes ; et il n’y aura pas d’actes. »
At-Tirmidhiyy ainsi que Ibnou Mâjah ont rapporté de Chaddâd Ibnou Awsin que le Prophète a dit :
« الكَيِّسُ مَنْ دانَ نَفْسَهُ وَعَمِلَ لِمَا بَعْدَ الْمَوْتِ، وَالعاجِزُ مَنْ أَتْبَعَ نَفْسَهُ هَواها وَتَمَنَّى عَلى اللهِ »
Ce qui signifie : « L’intelligent est celui qui demande des comptes à son âme au bas monde avant d’avoir à rendre des comptes et qui a œuvré de manière que cela lui soit profitable dans l’au-delà. Quant à l’incapable, c’est celui dont l’âme a pris le dessus et a fait preuve de défaillance dans l’obéissance à Allâh, celui qui suit les mauvais penchants de l’âme ; et qui souhaite ensuite que Allâh lui fasse entrer au Paradis [sans avoir fait le repentir]. »
At-Tirmidhiyy a rapporté également que l’Émir des croyants, notre maître `Oumar Ibnou l-KhaTTâb a dit :
« حاسِبُوا أَنْفُسَكُمْ قَبْلَ أَنْ تُحاسَبُوا، وَزِنُوا أَعْمالَكُمْ قَبْلَ أَنْ تُوزَنُوا، وَإِنَّما يَخِفُّ الحِسابُ يَوْمَ القِيامَةِ عَلى مَنْ حاسَبَ نَفْسَهُ في الدُّنْيا، وَتَزَيَّـنُوا لِلْعَرْضِ الأَكْبَرِ »
Ce qui signifie : « Demandez des comptes à vos âmes avant d’avoir à rendre des comptes. Pesez vos actes avant qu’ils ne vous soient pesés. L’exposition des actes sera facilitée au jour du Jugement pour celui qui demande des comptes à son âme. Embellissez- vous pour le jour de la grande exposition. » C’est-à-dire le jour où les actes seront exposés, à savoir dans l’au-delà.
Cela est dit conformément à ce que Allâh ta`âlâ dit :
﴿يَوْمَئِذٍ تُعْرَضُونَ لا تَخْفَى مِنكُمْ خَافِيَةٌ﴾
ce qui signifie : « Ce jour là, vos actes seront exposés ; rien ne sera caché » [Sôurat Al-Hâqqah/ 18]
______________________________________________________
Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
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