La Doctrine de la Trinité, une Hérésie
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La Doctrine de la Trinité, une Hérésie
Rappel du premier message :
Ayant vu que l’origine de l’orthodoxie « chrétienne » avait pris forme de nombreuses années après la rédaction du Nouveau Testament, considérons maintenant ce que nous apprend réellement le Nouveau Testament. Pour commencer, il serait utile d’examiner deux passages des Ecritures, qui sont parfois cités par les Trinitaires pour tenter d’accréditer leurs enseignements.
Premièrement, notez que certaines traductions, comme la version Osterwald et la version Segond Révisée (Colombe) en français, ou la Bible King James en anglais, contiennent un passage dans 1 Jean 5 :7, qui dit : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. »
A première vue, ce verset semble enseigner la doctrine de la Trinité. Cependant, ce qu’il faut savoir, c’est que ce verset n’a jamais figuré dans aucun des plus anciens manuscrits grecs inspirés.
Ce verset, à l’origine, est une insertion introduite dans le texte en latin, que presque tous les spécialistes bibliques reconnaissent ! The Interpreter’s One Volume Commentary on the Bible, publié par Abingdon Press, explique qu’au cours des controverses du quatrième siècle, au sujet de la doctrine de la Trinité, le texte fut rajouté – d’abord en Espagne vers l’an 380 apr. J.-C., puis repris dans la Vulgate, qui est la version officielle de l’Eglise catholique romaine, écrite en latin (page 939).
A propos de ce verset, Bullinger’s Companion Bible note en marge du texte : « Ces mots ne figurent dans aucun manuscrit grec antérieur au seizième siècle. Ils furent d’abord trouvés en marge de certaines copies en latin. De là, ils migrèrent dans le texte ». Dans son commentaire, The New Bible Commentary Revised déclare simplement que, « ces mots ont été rajoutés, et ont été carrément exclus de certaines versions, y compris des notes en marge » (page 1269)
Il est évident que les premiers Trinitaires, de l’Eglise catholique, étaient tellement à court d’arguments bibliques pour étayer leur doctrine, qu’ils ajoutèrent tout simplement ces mots au texte original ! Ce qui, en fin de compte, n’est qu’un aveu de la nature non biblique de ce qu’ils enseignaient !
Le discours de Jésus, transcrit dans Jean 14 et 15, est une autre partie des Ecritures qui est souvent tordue, en vue de démontrer que le Saint-Esprit est une personne, au même titre que le Père et le Christ. Dans la nuit de Sa dernière Pâque, Jésus-Christ révéla à Ses disciples qu’il allait retourner auprès du Père : « Et il vous donnera un autre consolateur ». Le terme grec utilisé ici est paracletos, dont le sens se réfère à quelqu’un qui apporte de l’aide ou un support. Selon le contexte, il est clair que cela se rapporte au Saint-Esprit, que Jésus avait promis d’envoyer à Ses disciples, après Son ascension vers le Père.
Certains ont prétendu que le Saint-Esprit devrait être considéré comme une « personne » divine, parce que le pronom « il » est utilisé dans ces versets.
Cependant, la langue grecque (dans laquelle fut rédigé le Nouveau Testament), de même que de nombreuses autres langues modernes (comme l’anglais ou l’allemand, par exemple), assignent trois genres aux noms : le masculin, le féminin et le neutre. Le genre d’un nom est fixé par la langue et n’a que peu, ou rien à voir, avec le sexe ou la nature du nom.
Par exemple, le nom grec pour « petite fille » est du genre neutre, tandis que le mot « main » est du genre féminin, indépendamment du fait que cela se rapporte à une partie d’un corps de femme (en français, le mot main est également féminin et non pas masculin, même s’il s’agit de la main d’un homme). D’autre part, le mot « pied » est toujours du genre masculin. Selon les règles de la grammaire, le pronom utilisé – « il » ou « elle » en français – doit toujours s’accorder avec le nom auquel il se réfère. Il est à noter que, dans la langue française, il n’y a que le genre masculin et le genre féminin ; le genre « neutre » n’existe pas. En grec, le nom pneuma, traduit par esprit, est neutre, et prend toujours un pronom neutre dans les langues où le neutre existe, tandis que paracletos est masculin et demande un pronom masculin. En résumé, il faut retenir que le pronom qu’on utilise, n’est en rien une preuve que le nom auquel il est rattaché désigne une personne !
Le Saint-Esprit est une puissance qui sort de Dieu (Luc 1 :35). Il est le moyen par lequel Il créa et amena à l’existence l’univers tout entier (Psaume 104 :30). Il est la puissance par laquelle Dieu agit dans l’esprit des êtres humains, créés à Son image (Genèse 6 :3). C’est également la puissance par laquelle des boiteux remarchèrent miraculeusement, des aveugles recouvrèrent la vue, des sourds entendirent et des morts ressuscitèrent de la tombe, au cours du ministère terrestre de Jésus-Christ (Luc 5 :15-17).
La Bible décrit le Saint-Esprit de diverses façons. Le Saint-Esprit est comparé au vent. Après tout, le mot grec qui est traduit par esprit est pneuma, qui signifie « vent » ou « souffle ». Dans l’Ancien Testament, le mot hébreu équivalent est ruach, qui a exactement le même sens.
Le Saint-Esprit est aussi comparé à des eaux vives (Jean 7 :38-39). Comme l’air et l’eau sont indispensables à la vie, de même le Saint-Esprit est la source de la vie éternelle pour les chrétiens (Romains 8 :11). L’air et l’eau peuvent se mouvoir tous les deux et dégager une force, qui affecte et transforme les éléments avec lesquels ils entrent en contact, comme le Saint-Esprit.
Dieu nous accorde Son Saint-Esprit à dessein ! Il est le moyen par lequel nous pouvons participer à la puissance de Dieu, à Son attitude et à Sa pensée. L’Esprit de Dieu est destiné à transformer notre vie, par le renouvellement de notre esprit (Tite 3 :5 ; Romains 12 :2). Nous avons la faculté de devenir une nouvelle création parce que Dieu nous transforme en écrivant Ses lois dans nos cœurs et nos pensées (Hébreu 8 :10).
Quoique le Saint-Esprit joue un rôle vital en accomplissant le but divin, il n’a jamais été décrit comme une personne, contrairement à ce que sont le Père et le Christ.
Par exemple, dans les versets d’introduction de presque toutes les Epîtres de l’apôtre Paul, il y a une salutation identique à celle qui est utilisée dans Romains 1 :7 : « Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! » 1 et 2 Corinthiens, Galates, Ephésiens, Philippiens, Colossiens, 1 et 2 Thessaloniciens, et Philémon commencent tous par cette formule identique. 1 et 2 Timothée et Tite commencent par une phrase, dont la tournure est légèrement modifiée. En outre, 2 Pierre, 2 Jean et Jude commencent de la même façon. Le point à relever est le suivant : aucun des livres du Nouveau Testament ne commence par une allusion, même de loin, de salutations qui émaneraient d’une Trinité, associant le Saint-Esprit aux personnes du Père et du Christ, en tant que personnage séparé et distinct.
Dans son introduction au premier chapitre de 1 Jean, l’apôtre bien-aimé parle de l’importance de notre communion avec Dieu, et des uns envers les autres. Notez la façon dont cela est exprimé : « Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ » (verset 3). La Bible ne dit nulle part que notre communion est avec le Saint-Esprit, comme elle l’est avec le Père et avec le Christ. Au contraire, le Saint-Esprit émane du Père et du Christ, et il est à l’origine de notre communication à Dieu et des uns envers les autres. Il est le moyen par lequel le Christ vit Sa vie en nous (Galates 2 :20).
Le Nouveau Testament n’enseigne pas la Trinité
Ayant vu que l’origine de l’orthodoxie « chrétienne » avait pris forme de nombreuses années après la rédaction du Nouveau Testament, considérons maintenant ce que nous apprend réellement le Nouveau Testament. Pour commencer, il serait utile d’examiner deux passages des Ecritures, qui sont parfois cités par les Trinitaires pour tenter d’accréditer leurs enseignements.
Premièrement, notez que certaines traductions, comme la version Osterwald et la version Segond Révisée (Colombe) en français, ou la Bible King James en anglais, contiennent un passage dans 1 Jean 5 :7, qui dit : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. »
A première vue, ce verset semble enseigner la doctrine de la Trinité. Cependant, ce qu’il faut savoir, c’est que ce verset n’a jamais figuré dans aucun des plus anciens manuscrits grecs inspirés.
Ce verset, à l’origine, est une insertion introduite dans le texte en latin, que presque tous les spécialistes bibliques reconnaissent ! The Interpreter’s One Volume Commentary on the Bible, publié par Abingdon Press, explique qu’au cours des controverses du quatrième siècle, au sujet de la doctrine de la Trinité, le texte fut rajouté – d’abord en Espagne vers l’an 380 apr. J.-C., puis repris dans la Vulgate, qui est la version officielle de l’Eglise catholique romaine, écrite en latin (page 939).
A propos de ce verset, Bullinger’s Companion Bible note en marge du texte : « Ces mots ne figurent dans aucun manuscrit grec antérieur au seizième siècle. Ils furent d’abord trouvés en marge de certaines copies en latin. De là, ils migrèrent dans le texte ». Dans son commentaire, The New Bible Commentary Revised déclare simplement que, « ces mots ont été rajoutés, et ont été carrément exclus de certaines versions, y compris des notes en marge » (page 1269)
Il est évident que les premiers Trinitaires, de l’Eglise catholique, étaient tellement à court d’arguments bibliques pour étayer leur doctrine, qu’ils ajoutèrent tout simplement ces mots au texte original ! Ce qui, en fin de compte, n’est qu’un aveu de la nature non biblique de ce qu’ils enseignaient !
Le discours de Jésus, transcrit dans Jean 14 et 15, est une autre partie des Ecritures qui est souvent tordue, en vue de démontrer que le Saint-Esprit est une personne, au même titre que le Père et le Christ. Dans la nuit de Sa dernière Pâque, Jésus-Christ révéla à Ses disciples qu’il allait retourner auprès du Père : « Et il vous donnera un autre consolateur ». Le terme grec utilisé ici est paracletos, dont le sens se réfère à quelqu’un qui apporte de l’aide ou un support. Selon le contexte, il est clair que cela se rapporte au Saint-Esprit, que Jésus avait promis d’envoyer à Ses disciples, après Son ascension vers le Père.
Certains ont prétendu que le Saint-Esprit devrait être considéré comme une « personne » divine, parce que le pronom « il » est utilisé dans ces versets.
Cependant, la langue grecque (dans laquelle fut rédigé le Nouveau Testament), de même que de nombreuses autres langues modernes (comme l’anglais ou l’allemand, par exemple), assignent trois genres aux noms : le masculin, le féminin et le neutre. Le genre d’un nom est fixé par la langue et n’a que peu, ou rien à voir, avec le sexe ou la nature du nom.
Par exemple, le nom grec pour « petite fille » est du genre neutre, tandis que le mot « main » est du genre féminin, indépendamment du fait que cela se rapporte à une partie d’un corps de femme (en français, le mot main est également féminin et non pas masculin, même s’il s’agit de la main d’un homme). D’autre part, le mot « pied » est toujours du genre masculin. Selon les règles de la grammaire, le pronom utilisé – « il » ou « elle » en français – doit toujours s’accorder avec le nom auquel il se réfère. Il est à noter que, dans la langue française, il n’y a que le genre masculin et le genre féminin ; le genre « neutre » n’existe pas. En grec, le nom pneuma, traduit par esprit, est neutre, et prend toujours un pronom neutre dans les langues où le neutre existe, tandis que paracletos est masculin et demande un pronom masculin. En résumé, il faut retenir que le pronom qu’on utilise, n’est en rien une preuve que le nom auquel il est rattaché désigne une personne !
Le Saint-Esprit est une puissance qui sort de Dieu (Luc 1 :35). Il est le moyen par lequel Il créa et amena à l’existence l’univers tout entier (Psaume 104 :30). Il est la puissance par laquelle Dieu agit dans l’esprit des êtres humains, créés à Son image (Genèse 6 :3). C’est également la puissance par laquelle des boiteux remarchèrent miraculeusement, des aveugles recouvrèrent la vue, des sourds entendirent et des morts ressuscitèrent de la tombe, au cours du ministère terrestre de Jésus-Christ (Luc 5 :15-17).
La Bible décrit le Saint-Esprit de diverses façons. Le Saint-Esprit est comparé au vent. Après tout, le mot grec qui est traduit par esprit est pneuma, qui signifie « vent » ou « souffle ». Dans l’Ancien Testament, le mot hébreu équivalent est ruach, qui a exactement le même sens.
Le Saint-Esprit est aussi comparé à des eaux vives (Jean 7 :38-39). Comme l’air et l’eau sont indispensables à la vie, de même le Saint-Esprit est la source de la vie éternelle pour les chrétiens (Romains 8 :11). L’air et l’eau peuvent se mouvoir tous les deux et dégager une force, qui affecte et transforme les éléments avec lesquels ils entrent en contact, comme le Saint-Esprit.
Dieu nous accorde Son Saint-Esprit à dessein ! Il est le moyen par lequel nous pouvons participer à la puissance de Dieu, à Son attitude et à Sa pensée. L’Esprit de Dieu est destiné à transformer notre vie, par le renouvellement de notre esprit (Tite 3 :5 ; Romains 12 :2). Nous avons la faculté de devenir une nouvelle création parce que Dieu nous transforme en écrivant Ses lois dans nos cœurs et nos pensées (Hébreu 8 :10).
Quoique le Saint-Esprit joue un rôle vital en accomplissant le but divin, il n’a jamais été décrit comme une personne, contrairement à ce que sont le Père et le Christ.
Par exemple, dans les versets d’introduction de presque toutes les Epîtres de l’apôtre Paul, il y a une salutation identique à celle qui est utilisée dans Romains 1 :7 : « Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! » 1 et 2 Corinthiens, Galates, Ephésiens, Philippiens, Colossiens, 1 et 2 Thessaloniciens, et Philémon commencent tous par cette formule identique. 1 et 2 Timothée et Tite commencent par une phrase, dont la tournure est légèrement modifiée. En outre, 2 Pierre, 2 Jean et Jude commencent de la même façon. Le point à relever est le suivant : aucun des livres du Nouveau Testament ne commence par une allusion, même de loin, de salutations qui émaneraient d’une Trinité, associant le Saint-Esprit aux personnes du Père et du Christ, en tant que personnage séparé et distinct.
Dans son introduction au premier chapitre de 1 Jean, l’apôtre bien-aimé parle de l’importance de notre communion avec Dieu, et des uns envers les autres. Notez la façon dont cela est exprimé : « Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ » (verset 3). La Bible ne dit nulle part que notre communion est avec le Saint-Esprit, comme elle l’est avec le Père et avec le Christ. Au contraire, le Saint-Esprit émane du Père et du Christ, et il est à l’origine de notre communication à Dieu et des uns envers les autres. Il est le moyen par lequel le Christ vit Sa vie en nous (Galates 2 :20).
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie
Dieu est l’être suprême, considéré comme "créateur et source de tout ce qui existe"; on lui attribue la perfection, l'infinitude, l'immuabilité, l'éternité, la bonté, l'omniscience et l'omnipotence. Les penseurs religieux ont soutenu que Dieu est un mystère dépassant l'entendement humain.
Les philosophes et les théologiens ont formulé diverses conceptions, toutes limitées, s'éloignant donc de plus en plus de la vérité.
Pour les philosophes, Dieu est un principe abstrait que la raison, sous la forme du discours philosophique, tente de comprendre. Chaque philosophe insiste sur tel ou tel des attributs de son Dieu, en fonction de la thèse qu'il entend défendre. Le Dieu des philosophes représente en général la cause première de l'univers et la perfection. Il ne détient son existence d'aucune autre source que de lui-même. Il n'est donc la résultante d'aucune révélation ni d'aucun acte de foi. Tandis que dans la religion l'idée de Dieu est une intuition, donnée à l'homme par Dieu lui-même, ou une révélation, de nombreux philosophes ont essayé d'apporter des preuves logiques de son existence. Ayant perdu, par rapport aux dieux des religions, certaines de leurs qualités fondamentales, notamment la crainte qu'ils inspirent, la vénération dont ils sont l'objet, le Dieu des philosophes tend à devenir un concept d'absolu impersonnel et théorique.
Dans le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam, les trois religions enracinées dans la tradition biblique, Dieu est conçu d'abord en termes de transcendance, de personnalité et d'unité. La fausse religion de l'Islam avec son pseudo prophète "Mahomet", ne nous importe point dans ce texte, nous allons plutôt nous centrer sur le Judaïsme et surtout sur le Christianisme.
Judaïsme
L'idée de transcendance est introduite dès les premiers versets de la Bible hébraïque, où Yahweh, est présenté comme créateur du monde, mais extérieur à lui et produit de sa volonté. Rien de créé ne pouvait représenter le Créateur, c'est pourquoi il était interdit de le matérialiser. Mais il a aussi été écrit que l'homme a été fait à l'image de Dieu : la perception hébraïque de Dieu était donc nettement anthropomorphique. Il promettait et menaçait, il pouvait se mettre en colère ou être jaloux; mais ses attributs premiers demeuraient la vertu, la justice, la clémence, la vérité et la fidélité. Il a été perçu comme un roi, un juge et un berger. Il s'est lié à son peuple par des alliances et, ce faisant, se limita lui-même. Le Dieu des Hébreux est unique; son commandement est : « Tu n'auras pas d'autre Dieu que moi ».
Christianisme
Le christianisme primitif a repris le Dieu hébreu, mais avec le temps, sous l'influence de dirigeants avides de pouvoir et de gloire personnel, il se développa une forme de christianisme qui sombra dans la mondanité et élabora la fausse notion de la Trinité.
Les "chrétiens" (catholiques, orthodoxes, protestants, et sectes évangéliques) croient en Dieu Un et Trinité (un seul Dieu en trois personnes Père, Fils et S. Esprit).
Leur foi repose non sur la révélation de Dieu ou de Jésus-Christ dans les Écritures, mais sur des spéculations philosophiques sur l'existence de Dieu, sur la divinité de Christ et sur la personnalisation du Saint-Esprit.
Au début on cherchait à attribuer à ce dernier une personnalité féminine, la colombe étant le symbole d'une déesse babylonienne, obtenant ainsi une triade de Père, Fils, et Mère, tout comme dans plusieurs religions à mystères du temps. Quoique cette présentation plut à un christianisme paganisé, elle était trop audacieuse et on préféra demeurer sous la duplicité du langage en retenant le Saint-Esprit avec son symbolisme de la colombe, et on déclara qu'en Dieu il y a trois personnes ou subsistances distinctes: le Père, le Fils, et le Saint-Esprit.
Est-il vrai que le christianisme traditionnel et sectaire, n'admette qu'un seul Dieu, le même que celui de Moïse et des apôtres ???
Ne voyons-nous pas des prétendus chrétiens adorer une divinité triple, sous le nom de trinité ???.
Le Dieu suprême aurait généré de toute éternité un Fils égal à lui; de l'un et de l'autre de ces dieux, il en procède un troisième, égal aux deux premiers ; ces trois dieux, égaux en divinité, en perfection, en pouvoir, mais distincts en personnes, ne forment néanmoins ontologiquement qu'un seul dieu. Ne suffit-il donc pas d'exposer ce système idolâtre, pour en montrer l'absurdité ???
Les écrits de Moïse ne contiennent rien qui ait pu donner lieu à ce système aussi étrange, nous ne le trouvons-nous pas dans les écrits des apôtres dans le Nouveau Testament ; ce n'est que par des explications spéculatives forcées, que l'on prétend trouver le dogme de la trinité dans la Bible.
Quant aux juifs et aux premiers chrétiens, ils faisaient toujours référence au Dieu unique que leur législateur leur avait annoncé, ils n'ont jamais songé à le tripler. La seule différence est que les Juifs non chrétiens ne reconnaissaient pas le Christ comme étant le Messie, ni même un prophète, pour eux ce fut un blasphème hautain qu'un homme se disent Fils de Dieu.
Les chrétiens croient-ils réellement en un seul Dieu ??? Pourquoi cette affirmation que Dieu est à la fois Père, Fils et Saint Esprit ???
C'est contraire à toute logique ainsi qu'aux Saintes Écritures, que Dieu soit un en trois ou trois en un.
La Trinité est le pivot même de l'existence des églises Catholique, Protestantes, et autres mouvements dits Évangélique. Cette conviction et l'enseignement qui en résulte ont un but simple : dire qui est Dieu en spéculant sur son existence.
Dieu se laisserait enfermer dans des spéculations issues de la philosophie Platonicienne et des religions à mystères ???. En confessant le Dieu trinitaire, l'Église dite chrétienne dans ses différentes dénominations, veut parler de la vie telle qu'elle la conçoit et confesser celui qu'elle prétend être le seul Dieu vivant, mais qui en réalité est un faux dieu, afin de maintenir son monopole sur la foi et les consciences.
Dieu n'est pas une divinité inaccessible, tel un monarque jouissant d'un monopole, isolé dans un palais, inconnu des humains. Pareille divinité n'existe que dans l'imagination des hommes. La Bible, l'Ancien et le Nouveau Testament nous rendent un tout autre témoignage.
Même si de nombreux adeptes de la Trinité admettent facilement qu’on ne trouve dans les Saintes Écritures aucune mention précise de cette doctrine, la plupart insiste néanmoins obstinément qu’il existe dans le corps des Écritures le fondement d'un tel enseignement, par l’association entre deux passages, ou, comme certains le suggèrent, par l’insinuation collective de tels textes.
En d'autres mots, par une telle pratique ils ajoutent leurs conjectures au Texte Sacré et font dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas.
Ceux qui sont honnête admettrons qu'aucun passage dans la Bible ne mentionne spécifiquement le concept d'un dieu en trin, et que les Écritures n'enseignent aucunement que la foi en une telle doctrine, comme le prétendent les Symboles ou Confessions de Foi œcuméniques de Nicée, d'Athanase et de Chalcédoine. Les pseudo-chrétiens" persistent à dire que la doctrine de la Trinité n'est pas une doctrine inventée par les chrétiens, mais une vérité précieuse révélée dans la Bible,
Ceux qui confessent une telle doctrine, qu'ils en soient conscient ou non, proclament un faux Dieu, un faux Christ et un faux Esprit
Luther, Zwingli et Calvin affirmèrent que la trinité était un mystère dont il ne fallait pas trop parler. Calvin avait écrit sur la Trinité : «En cas que quelqu’un soit hétérodoxe, et qu’il se fasse scrupule de se servir des mots Trinité et Personne, nous ne croyons pas que ce soit une raison pour rejeter cet homme; nous devons le supporter sans le chasser de l’Église, et sans l’exposer à aucune censure comme un hérétique.»
C’est après une déclaration aussi solennelle que Jean Chauvin, dit Calvin, fils d’un tonnelier de Noyen, fit brûler dans Genève, à petit feu, avec des fagots verts, Michel Servet de Villa-Nueva, qui avait écrit : «La Trinité est un cerbère à trois têtes de l'enfer et ceux qui croient en la Trinité sont de fait des athées ».
Par la suffisance des Écritures provient le poids de la preuve selon laquelle le dogme de la Trinité n'a aucune base scripturaire. Luther a détruit le toit de l'église papiste, disait l'un des chrétiens du temps de la Réforme, Calvin les murs, nous, nous détruisons les fondations. Ces fondations, ce sont la théologie niceenne non scripturaire et l'autoritarisme constantinien.
Les philosophes et les théologiens ont formulé diverses conceptions, toutes limitées, s'éloignant donc de plus en plus de la vérité.
Pour les philosophes, Dieu est un principe abstrait que la raison, sous la forme du discours philosophique, tente de comprendre. Chaque philosophe insiste sur tel ou tel des attributs de son Dieu, en fonction de la thèse qu'il entend défendre. Le Dieu des philosophes représente en général la cause première de l'univers et la perfection. Il ne détient son existence d'aucune autre source que de lui-même. Il n'est donc la résultante d'aucune révélation ni d'aucun acte de foi. Tandis que dans la religion l'idée de Dieu est une intuition, donnée à l'homme par Dieu lui-même, ou une révélation, de nombreux philosophes ont essayé d'apporter des preuves logiques de son existence. Ayant perdu, par rapport aux dieux des religions, certaines de leurs qualités fondamentales, notamment la crainte qu'ils inspirent, la vénération dont ils sont l'objet, le Dieu des philosophes tend à devenir un concept d'absolu impersonnel et théorique.
Dans le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam, les trois religions enracinées dans la tradition biblique, Dieu est conçu d'abord en termes de transcendance, de personnalité et d'unité. La fausse religion de l'Islam avec son pseudo prophète "Mahomet", ne nous importe point dans ce texte, nous allons plutôt nous centrer sur le Judaïsme et surtout sur le Christianisme.
Judaïsme
L'idée de transcendance est introduite dès les premiers versets de la Bible hébraïque, où Yahweh, est présenté comme créateur du monde, mais extérieur à lui et produit de sa volonté. Rien de créé ne pouvait représenter le Créateur, c'est pourquoi il était interdit de le matérialiser. Mais il a aussi été écrit que l'homme a été fait à l'image de Dieu : la perception hébraïque de Dieu était donc nettement anthropomorphique. Il promettait et menaçait, il pouvait se mettre en colère ou être jaloux; mais ses attributs premiers demeuraient la vertu, la justice, la clémence, la vérité et la fidélité. Il a été perçu comme un roi, un juge et un berger. Il s'est lié à son peuple par des alliances et, ce faisant, se limita lui-même. Le Dieu des Hébreux est unique; son commandement est : « Tu n'auras pas d'autre Dieu que moi ».
Christianisme
Le christianisme primitif a repris le Dieu hébreu, mais avec le temps, sous l'influence de dirigeants avides de pouvoir et de gloire personnel, il se développa une forme de christianisme qui sombra dans la mondanité et élabora la fausse notion de la Trinité.
Les "chrétiens" (catholiques, orthodoxes, protestants, et sectes évangéliques) croient en Dieu Un et Trinité (un seul Dieu en trois personnes Père, Fils et S. Esprit).
Leur foi repose non sur la révélation de Dieu ou de Jésus-Christ dans les Écritures, mais sur des spéculations philosophiques sur l'existence de Dieu, sur la divinité de Christ et sur la personnalisation du Saint-Esprit.
Au début on cherchait à attribuer à ce dernier une personnalité féminine, la colombe étant le symbole d'une déesse babylonienne, obtenant ainsi une triade de Père, Fils, et Mère, tout comme dans plusieurs religions à mystères du temps. Quoique cette présentation plut à un christianisme paganisé, elle était trop audacieuse et on préféra demeurer sous la duplicité du langage en retenant le Saint-Esprit avec son symbolisme de la colombe, et on déclara qu'en Dieu il y a trois personnes ou subsistances distinctes: le Père, le Fils, et le Saint-Esprit.
Est-il vrai que le christianisme traditionnel et sectaire, n'admette qu'un seul Dieu, le même que celui de Moïse et des apôtres ???
Ne voyons-nous pas des prétendus chrétiens adorer une divinité triple, sous le nom de trinité ???.
Le Dieu suprême aurait généré de toute éternité un Fils égal à lui; de l'un et de l'autre de ces dieux, il en procède un troisième, égal aux deux premiers ; ces trois dieux, égaux en divinité, en perfection, en pouvoir, mais distincts en personnes, ne forment néanmoins ontologiquement qu'un seul dieu. Ne suffit-il donc pas d'exposer ce système idolâtre, pour en montrer l'absurdité ???
Les écrits de Moïse ne contiennent rien qui ait pu donner lieu à ce système aussi étrange, nous ne le trouvons-nous pas dans les écrits des apôtres dans le Nouveau Testament ; ce n'est que par des explications spéculatives forcées, que l'on prétend trouver le dogme de la trinité dans la Bible.
Quant aux juifs et aux premiers chrétiens, ils faisaient toujours référence au Dieu unique que leur législateur leur avait annoncé, ils n'ont jamais songé à le tripler. La seule différence est que les Juifs non chrétiens ne reconnaissaient pas le Christ comme étant le Messie, ni même un prophète, pour eux ce fut un blasphème hautain qu'un homme se disent Fils de Dieu.
Les chrétiens croient-ils réellement en un seul Dieu ??? Pourquoi cette affirmation que Dieu est à la fois Père, Fils et Saint Esprit ???
C'est contraire à toute logique ainsi qu'aux Saintes Écritures, que Dieu soit un en trois ou trois en un.
La Trinité est le pivot même de l'existence des églises Catholique, Protestantes, et autres mouvements dits Évangélique. Cette conviction et l'enseignement qui en résulte ont un but simple : dire qui est Dieu en spéculant sur son existence.
Dieu se laisserait enfermer dans des spéculations issues de la philosophie Platonicienne et des religions à mystères ???. En confessant le Dieu trinitaire, l'Église dite chrétienne dans ses différentes dénominations, veut parler de la vie telle qu'elle la conçoit et confesser celui qu'elle prétend être le seul Dieu vivant, mais qui en réalité est un faux dieu, afin de maintenir son monopole sur la foi et les consciences.
Dieu n'est pas une divinité inaccessible, tel un monarque jouissant d'un monopole, isolé dans un palais, inconnu des humains. Pareille divinité n'existe que dans l'imagination des hommes. La Bible, l'Ancien et le Nouveau Testament nous rendent un tout autre témoignage.
Même si de nombreux adeptes de la Trinité admettent facilement qu’on ne trouve dans les Saintes Écritures aucune mention précise de cette doctrine, la plupart insiste néanmoins obstinément qu’il existe dans le corps des Écritures le fondement d'un tel enseignement, par l’association entre deux passages, ou, comme certains le suggèrent, par l’insinuation collective de tels textes.
En d'autres mots, par une telle pratique ils ajoutent leurs conjectures au Texte Sacré et font dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas.
Ceux qui sont honnête admettrons qu'aucun passage dans la Bible ne mentionne spécifiquement le concept d'un dieu en trin, et que les Écritures n'enseignent aucunement que la foi en une telle doctrine, comme le prétendent les Symboles ou Confessions de Foi œcuméniques de Nicée, d'Athanase et de Chalcédoine. Les pseudo-chrétiens" persistent à dire que la doctrine de la Trinité n'est pas une doctrine inventée par les chrétiens, mais une vérité précieuse révélée dans la Bible,
Ceux qui confessent une telle doctrine, qu'ils en soient conscient ou non, proclament un faux Dieu, un faux Christ et un faux Esprit
Luther, Zwingli et Calvin affirmèrent que la trinité était un mystère dont il ne fallait pas trop parler. Calvin avait écrit sur la Trinité : «En cas que quelqu’un soit hétérodoxe, et qu’il se fasse scrupule de se servir des mots Trinité et Personne, nous ne croyons pas que ce soit une raison pour rejeter cet homme; nous devons le supporter sans le chasser de l’Église, et sans l’exposer à aucune censure comme un hérétique.»
C’est après une déclaration aussi solennelle que Jean Chauvin, dit Calvin, fils d’un tonnelier de Noyen, fit brûler dans Genève, à petit feu, avec des fagots verts, Michel Servet de Villa-Nueva, qui avait écrit : «La Trinité est un cerbère à trois têtes de l'enfer et ceux qui croient en la Trinité sont de fait des athées ».
Par la suffisance des Écritures provient le poids de la preuve selon laquelle le dogme de la Trinité n'a aucune base scripturaire. Luther a détruit le toit de l'église papiste, disait l'un des chrétiens du temps de la Réforme, Calvin les murs, nous, nous détruisons les fondations. Ces fondations, ce sont la théologie niceenne non scripturaire et l'autoritarisme constantinien.
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie
FORMULATION DU DOGME DE LA TRINITÉ
Il faudra plus de trois siècles pour que la formulation du dogme trinitaire se voie précisée et définie par un Concile dont plusieurs avaient trahi la parole du Christ à cause des persécutions, et d'autres avaient prostitué leur foi.
Cela nécessitera l'utilisation d'un nouveau vocabulaire emprunté à la philosophie triadique platonicienne comme à celle des religions à mystères, qui ne pourra laisser la place à des divergences d'interprétation de la part de ceux qui demeuraient fidèles aux Écritures, et afin d'obscurcir les consciences pour dominer sur la foi. Pour être unie, et pour transmettre fidèlement l'enseignement de l'empereur Constantin, l'Église impériale, dite Catholique, ne pouvait pas se permettre la moindre ambiguïté dans la formulation de ce qui est au cœur de son enseignement : la subversion du christianisme authentique par une contrefaçon tellement subtile et raffinée qu'elle pourrait séduire les élus même, si cela était possible.
Tertullien fut le premier à utiliser le mot latin Trinitas pour décrire le Dieu des philosophes comme Père, Fils et Esprit Saint, sous prétentions qu'il s'agissait du Dieu de la Bible.
Soulignons que Tertullien se joignit à un groupe extatique du nom de Montaniste, précurseur du Pentecôtisme, dans lequel toutes sortes d'exagérations doctrinales se trouvaient. Il fonda ensuite la secte des Tertullianistes.
L'idée de Trinité a connu de nombreux avatars, non seulement en tant qu'elle apparaît dans des contextes différents (la Trimurti en Inde par exemple) mais aussi, dans la mouvance chrétienne paganisée :
Aux environs de 160, un groupe gnostique baptise "au nom du Père inconnu de l'Univers, de la Vérité, mère de tous les êtres, et de Celui qui est descendu en Jésus" (St Irénée). Pour Tertullien, ces personnes sont distinctes, mais non divisées. La précision sur ce que cela signifiait, quand on disait que le Dieu unique était «Père, Fils et Esprit Saint», s'est développée sous l'astuce que des professeurs et prédicateurs se mirent à essayer d'expliquer cette notion de Dieu face à des questions spécifiques.
Une de ces questions fut soulevée par Arius. Celui-ci, prêtre d'Antioche, était intéressé à préserver l'unicité de Dieu héritée du judaïsme. Son raisonnement était que, comme il n'existe qu'un seul Dieu, Jésus doit être quelque chose de moins que Dieu. Il dit aussi que Jésus a été créé -- qu'il n'a pas existé de toute éternité.
De plus, les Écritures ont attesté le fait que Jésus a souffert : on pensait communément que Dieu ne pouvait souffrir, et donc, Jésus n'était évidemment pas identique à Dieu. En opposition à Arius, Athanase, évêque d'Alexandrie, posa le raisonnement suivant : Si Jésus nous a réellement rachetés de notre péché, alors il n'est rien de moins que Dieu. Le débat fut à ce point violent sur cette question que l'empereur Constantin convoqua un concile œcuménique (le concile de Nicée, en 325), afin que les Pères de l'Église en viennent à un consensus sur la question.
À la fin, la position considérée comme orthodoxe, c'est-à-dire, la croyance correcte et droite, fut celle d'Athanase. Autrement dit, Jésus est vraiment Dieu, mais un Dieu de seconde place dans une triade spéculative. Cette croyance subversive fut inscrite au credo de Nicée qui est utilisé encore de nos jours dans la messe catholique et dans les réunions des églises protestantes où il est récité en groupe. Ceux qui disent que ces gens défendirent la divinité de Christ et furent donc des chrétiens, et qui maintiennent de l'estime pour les pseudo-Pères de l'Église comme Eusèbe de Césarée et Athanase, se fourvoient et se séduisent eux-mêmes. Il vaudrait mieux pour eux de placer leur estime sur le Jésus de la Bible et sur les Écritures seules, non sur le faux Jésus et le faux Esprit des spéculations philosophiques nicéennes (2 Cor. 11:3,4,13-15).
Il faudra plus de trois siècles pour que la formulation du dogme trinitaire se voie précisée et définie par un Concile dont plusieurs avaient trahi la parole du Christ à cause des persécutions, et d'autres avaient prostitué leur foi.
Cela nécessitera l'utilisation d'un nouveau vocabulaire emprunté à la philosophie triadique platonicienne comme à celle des religions à mystères, qui ne pourra laisser la place à des divergences d'interprétation de la part de ceux qui demeuraient fidèles aux Écritures, et afin d'obscurcir les consciences pour dominer sur la foi. Pour être unie, et pour transmettre fidèlement l'enseignement de l'empereur Constantin, l'Église impériale, dite Catholique, ne pouvait pas se permettre la moindre ambiguïté dans la formulation de ce qui est au cœur de son enseignement : la subversion du christianisme authentique par une contrefaçon tellement subtile et raffinée qu'elle pourrait séduire les élus même, si cela était possible.
Tertullien fut le premier à utiliser le mot latin Trinitas pour décrire le Dieu des philosophes comme Père, Fils et Esprit Saint, sous prétentions qu'il s'agissait du Dieu de la Bible.
Soulignons que Tertullien se joignit à un groupe extatique du nom de Montaniste, précurseur du Pentecôtisme, dans lequel toutes sortes d'exagérations doctrinales se trouvaient. Il fonda ensuite la secte des Tertullianistes.
L'idée de Trinité a connu de nombreux avatars, non seulement en tant qu'elle apparaît dans des contextes différents (la Trimurti en Inde par exemple) mais aussi, dans la mouvance chrétienne paganisée :
Aux environs de 160, un groupe gnostique baptise "au nom du Père inconnu de l'Univers, de la Vérité, mère de tous les êtres, et de Celui qui est descendu en Jésus" (St Irénée). Pour Tertullien, ces personnes sont distinctes, mais non divisées. La précision sur ce que cela signifiait, quand on disait que le Dieu unique était «Père, Fils et Esprit Saint», s'est développée sous l'astuce que des professeurs et prédicateurs se mirent à essayer d'expliquer cette notion de Dieu face à des questions spécifiques.
Une de ces questions fut soulevée par Arius. Celui-ci, prêtre d'Antioche, était intéressé à préserver l'unicité de Dieu héritée du judaïsme. Son raisonnement était que, comme il n'existe qu'un seul Dieu, Jésus doit être quelque chose de moins que Dieu. Il dit aussi que Jésus a été créé -- qu'il n'a pas existé de toute éternité.
De plus, les Écritures ont attesté le fait que Jésus a souffert : on pensait communément que Dieu ne pouvait souffrir, et donc, Jésus n'était évidemment pas identique à Dieu. En opposition à Arius, Athanase, évêque d'Alexandrie, posa le raisonnement suivant : Si Jésus nous a réellement rachetés de notre péché, alors il n'est rien de moins que Dieu. Le débat fut à ce point violent sur cette question que l'empereur Constantin convoqua un concile œcuménique (le concile de Nicée, en 325), afin que les Pères de l'Église en viennent à un consensus sur la question.
À la fin, la position considérée comme orthodoxe, c'est-à-dire, la croyance correcte et droite, fut celle d'Athanase. Autrement dit, Jésus est vraiment Dieu, mais un Dieu de seconde place dans une triade spéculative. Cette croyance subversive fut inscrite au credo de Nicée qui est utilisé encore de nos jours dans la messe catholique et dans les réunions des églises protestantes où il est récité en groupe. Ceux qui disent que ces gens défendirent la divinité de Christ et furent donc des chrétiens, et qui maintiennent de l'estime pour les pseudo-Pères de l'Église comme Eusèbe de Césarée et Athanase, se fourvoient et se séduisent eux-mêmes. Il vaudrait mieux pour eux de placer leur estime sur le Jésus de la Bible et sur les Écritures seules, non sur le faux Jésus et le faux Esprit des spéculations philosophiques nicéennes (2 Cor. 11:3,4,13-15).
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie
SABELLIANISME VERSUS MODALISME
Une autre question fut soulevée par Sabellius. Lui aussi était intéressé à sauvegarder un strict monothéisme.
Il raisonna comme suit : Dieu est vraiment un et complètement inconnaissable. L'expérience de Jésus dont les premiers chrétiens furent témoins était une simple manifestation du Dieu unique. Dieu pouvait aussi se révéler dans l'activité de l'Esprit, autre mode dont Dieu pouvait être perçu. Enfin, quand Jésus parlait de son Père, il exprimait une troisième manière dont Dieu pouvait être perçu. À la vérité, il n'existe qu'un Dieu, mais le Dieu unique pouvait s'exprimer de diverses manières : Père, Fils et Esprit. Cependant, ces manifestations de Dieu ne nous disent vraiment rien de Dieu, qui est complètement ineffable.
En d'autres termes, nous ne connaissons rien de Dieu.
La position de Sabellius se nomme le Sabellianisme, une forme du Modalisme Patripacien de Praxéas et de Noetus, évêque de Smyrne au 4ème siècle, qu'il avait perverti et dans laquelle les trois manifestations de Dieu étaient temporaires et successives. Sabellius tenait pour acquis que Jésus était le Père dans l’Ancien Testament, le Fils dans les Évangiles et l’Esprit après la Pentecôte.
Pour Sabellius cela signifiait que le Père cessa d'être Père lorsqu'il devint le Fils, et le Fils cessa d'être le Fils lorsqu'il devint le Saint-Esprit.
Ce genre de manifestations progressives et intérimaires est ce que les trinitaires modernes nomment faussement du Modalisme, indiquant leur ignorance du sujet, mais ils ne trouvent pas mieux pour accuser ceux qui ne marchent pas dans leur voie de perdition. C'est en appliquant Rom. 9:5 à Christ que Noetus, évêque de Smyrne au 4ème siècle, en est venu à la conclusion que puisque Christ est au-dessus de tous, il n'y a personne au-dessus de lui, pas même Dieu le Père, par conséquent, il doit donc être Dieu le Père lui-même !
Au 3ème siècle, Tertullien, maître en philosophie, refusait de discuter avec ceux qu'il considérait hérétiques en se basant sur l'Écriture, et se borna plutôt à les condamner en s'appuyant sur la tradition, lorsque lui-même était un hérétique. Jeu de passe-passe que l'on retrouve souvent chez les Évangéliques modernes. Ce fut ainsi qu'il s'était élevé contre Praxéas en l'accusant d'avoir «crucifier le Père» parce que c'était selon ce dernier «le Père lui-même qui descendit dans la Vierge... et fut Jésus-Christ».
Plusieurs d'entre les trinitaires, surtout parmi les Évangéliques, se moquent du modalisme et en tordent le sens pour le discréditer, allant jusqu'à fausser l'histoire sur le sujet. En ce temps, souvent ils tuaient ceux qui s'opposèrent à eux, ce fut le cas des Donatistes qu'ils massacrèrent par milliers.
C'est ainsi que selon eux, Praxéas et Sabellius auraient conspiré ensemble pour développer le concept modaliste de la divinité qui consiste en trois manifestations du même être divin dans l'Ancien Testament (Dieu YHWH) = pendant l'incarnation (Jésus) et dans le Nouveau Testament (le Saint-Esprit).
Cette notion est fausse, Sabellius développa sa propre forme de Modalisme en y ajoutant le Saint-Esprit, ce que Noetus et Praxéas n'avaient pas fait. Cette forme du Modalisme fut nommé le Sabellianisme, mais en réalité on ne peut la nommé du Modalisme mais du Momentanisme car les trois manifestations du Sabellianisme sont momentanés et alternantes. Le Modalisme pur, nommé aussi le Monarchisme, vient de Noetus, et ne ressemble en aucune façon au Sabellianisme sauf pour dire que Jésus est le Père incarné dans la chair comme Fils unique. Vers le même temps, Praxéas supporta les idées de Noetus mais il fut complètement indépendant de Sabellius.
Tombée en désuétude pendant des siècles, la doctrine du Sabellianisme a pris un second souffle au 20e siècle dans une branche du Pentecôtisme.
Le pur Modalisme ou Monarchisme ne s'est jamais développé en une doctrine détaillée et demeure encore presque inconnue de la masse du christianisme moderne, seul quelques-uns l'ont étudié à fond et le présente sous une nouvelle forme dans le corpus de la Christrinité. Celle-ci n'a aucun rapport avec la forme du Modalisme Momentaniste nommée le Sabellianisme, et la ressemblance n'est que superficielle. C'est exactement cette forme de Monarchisme de la Christrinité qui est à la base de ce document même.
Certains des antagonistes lui ont donné le nom de Ducéisme, le terme vient de «Duché» qui est un synonyme de Monarchie et nous croyons fortement en la Seigneurie de Christ.
Le Ducéisme enseigne que Dieu est l'Esprit Éternel qui se révéla sous l'Ancienne Alliance comme Père et sous la Nouvelle Alliance comme Fils et Saint-Esprit. En d'autres mots, le Père Éternel se manifesta dans la chair comme Fils unique de Dieu, et comme Saint-Esprit de sa Présence dans le cœur de ses élus.
Le Ducéisme a ainsi prit la forme d'une Christrinité dans laquelle le Seigneur Jésus est conscient éternellement d'être Père, Fils, et Saint-Esprit. Il ne cesse d'être Père quand il est Fils, et ne cesse d'être Fils quand il est Saint-Esprit, car les trois sont une seule et même Personne en qui nous sommes, par qui nous sommes, et pour qui nous sommes.
Le Sabellianisme fut condamné comme une hérésie au Concile de Nicée, car il n'était pas assez astucieux à leur goût et on le remplaça par une autre hérésie plus subtile, celle de la Trinité Ontologique avec son Dieu à trois têtes. Vraiment, le symbole approprié pour cette doctrine trinitaire est le cerbère, le chien à trois têtes gardiens des portes de l'enfer dont l'empereur et les papes sont maîtres. Le cerbèrienisme est la doctrine de l'Antichrist et il doit être condamné et rejeté comme une perversion, un blasphème «contre Dieu, contre son nom, contre le Christ Jésus et contre ceux qui habitent au ciel» (Apoc. 13:5,6).
Une autre question fut soulevée par Sabellius. Lui aussi était intéressé à sauvegarder un strict monothéisme.
Il raisonna comme suit : Dieu est vraiment un et complètement inconnaissable. L'expérience de Jésus dont les premiers chrétiens furent témoins était une simple manifestation du Dieu unique. Dieu pouvait aussi se révéler dans l'activité de l'Esprit, autre mode dont Dieu pouvait être perçu. Enfin, quand Jésus parlait de son Père, il exprimait une troisième manière dont Dieu pouvait être perçu. À la vérité, il n'existe qu'un Dieu, mais le Dieu unique pouvait s'exprimer de diverses manières : Père, Fils et Esprit. Cependant, ces manifestations de Dieu ne nous disent vraiment rien de Dieu, qui est complètement ineffable.
En d'autres termes, nous ne connaissons rien de Dieu.
La position de Sabellius se nomme le Sabellianisme, une forme du Modalisme Patripacien de Praxéas et de Noetus, évêque de Smyrne au 4ème siècle, qu'il avait perverti et dans laquelle les trois manifestations de Dieu étaient temporaires et successives. Sabellius tenait pour acquis que Jésus était le Père dans l’Ancien Testament, le Fils dans les Évangiles et l’Esprit après la Pentecôte.
Pour Sabellius cela signifiait que le Père cessa d'être Père lorsqu'il devint le Fils, et le Fils cessa d'être le Fils lorsqu'il devint le Saint-Esprit.
Ce genre de manifestations progressives et intérimaires est ce que les trinitaires modernes nomment faussement du Modalisme, indiquant leur ignorance du sujet, mais ils ne trouvent pas mieux pour accuser ceux qui ne marchent pas dans leur voie de perdition. C'est en appliquant Rom. 9:5 à Christ que Noetus, évêque de Smyrne au 4ème siècle, en est venu à la conclusion que puisque Christ est au-dessus de tous, il n'y a personne au-dessus de lui, pas même Dieu le Père, par conséquent, il doit donc être Dieu le Père lui-même !
Au 3ème siècle, Tertullien, maître en philosophie, refusait de discuter avec ceux qu'il considérait hérétiques en se basant sur l'Écriture, et se borna plutôt à les condamner en s'appuyant sur la tradition, lorsque lui-même était un hérétique. Jeu de passe-passe que l'on retrouve souvent chez les Évangéliques modernes. Ce fut ainsi qu'il s'était élevé contre Praxéas en l'accusant d'avoir «crucifier le Père» parce que c'était selon ce dernier «le Père lui-même qui descendit dans la Vierge... et fut Jésus-Christ».
Plusieurs d'entre les trinitaires, surtout parmi les Évangéliques, se moquent du modalisme et en tordent le sens pour le discréditer, allant jusqu'à fausser l'histoire sur le sujet. En ce temps, souvent ils tuaient ceux qui s'opposèrent à eux, ce fut le cas des Donatistes qu'ils massacrèrent par milliers.
C'est ainsi que selon eux, Praxéas et Sabellius auraient conspiré ensemble pour développer le concept modaliste de la divinité qui consiste en trois manifestations du même être divin dans l'Ancien Testament (Dieu YHWH) = pendant l'incarnation (Jésus) et dans le Nouveau Testament (le Saint-Esprit).
Cette notion est fausse, Sabellius développa sa propre forme de Modalisme en y ajoutant le Saint-Esprit, ce que Noetus et Praxéas n'avaient pas fait. Cette forme du Modalisme fut nommé le Sabellianisme, mais en réalité on ne peut la nommé du Modalisme mais du Momentanisme car les trois manifestations du Sabellianisme sont momentanés et alternantes. Le Modalisme pur, nommé aussi le Monarchisme, vient de Noetus, et ne ressemble en aucune façon au Sabellianisme sauf pour dire que Jésus est le Père incarné dans la chair comme Fils unique. Vers le même temps, Praxéas supporta les idées de Noetus mais il fut complètement indépendant de Sabellius.
Tombée en désuétude pendant des siècles, la doctrine du Sabellianisme a pris un second souffle au 20e siècle dans une branche du Pentecôtisme.
Le pur Modalisme ou Monarchisme ne s'est jamais développé en une doctrine détaillée et demeure encore presque inconnue de la masse du christianisme moderne, seul quelques-uns l'ont étudié à fond et le présente sous une nouvelle forme dans le corpus de la Christrinité. Celle-ci n'a aucun rapport avec la forme du Modalisme Momentaniste nommée le Sabellianisme, et la ressemblance n'est que superficielle. C'est exactement cette forme de Monarchisme de la Christrinité qui est à la base de ce document même.
Certains des antagonistes lui ont donné le nom de Ducéisme, le terme vient de «Duché» qui est un synonyme de Monarchie et nous croyons fortement en la Seigneurie de Christ.
Le Ducéisme enseigne que Dieu est l'Esprit Éternel qui se révéla sous l'Ancienne Alliance comme Père et sous la Nouvelle Alliance comme Fils et Saint-Esprit. En d'autres mots, le Père Éternel se manifesta dans la chair comme Fils unique de Dieu, et comme Saint-Esprit de sa Présence dans le cœur de ses élus.
Le Ducéisme a ainsi prit la forme d'une Christrinité dans laquelle le Seigneur Jésus est conscient éternellement d'être Père, Fils, et Saint-Esprit. Il ne cesse d'être Père quand il est Fils, et ne cesse d'être Fils quand il est Saint-Esprit, car les trois sont une seule et même Personne en qui nous sommes, par qui nous sommes, et pour qui nous sommes.
Le Sabellianisme fut condamné comme une hérésie au Concile de Nicée, car il n'était pas assez astucieux à leur goût et on le remplaça par une autre hérésie plus subtile, celle de la Trinité Ontologique avec son Dieu à trois têtes. Vraiment, le symbole approprié pour cette doctrine trinitaire est le cerbère, le chien à trois têtes gardiens des portes de l'enfer dont l'empereur et les papes sont maîtres. Le cerbèrienisme est la doctrine de l'Antichrist et il doit être condamné et rejeté comme une perversion, un blasphème «contre Dieu, contre son nom, contre le Christ Jésus et contre ceux qui habitent au ciel» (Apoc. 13:5,6).
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie
LA TRINITÉ ET LA BIBLE
L’Église catholique commença à formuler sa doctrine de la Trinité au IVe siècle.
Le Concile de Nicée (325) déclarait le Fils consubstantiel au Père, tandis que le Concile de Constantinople (381) affirmait la divinité du Saint-Esprit.
En ce qui concerne l’interrelation entre les trois personnes de la Trinité, la doctrine officielle affirme que le Fils est engendré par le Père, et que le Saint-Esprit procède du Père et du Fils.
La doctrine de la Trinité a été énoncée le plus précisément à l’Est par Jean Damascene, bien qu’il retienne encore un élément de subordination, et à l’Ouest par saint Augustin dans son " De Trinitate ".
Certains Pères de l'Église et certains théologiens tardifs, Catholiques et Protestants, sans considérer le caractère progressif de la révélation de Dieu, ont présumé que la doctrine de la Trinité était déjà complètement révélée dans l’Ancien Testament. D’un autre côté, du temps de la Réforme, les sociniens et les arminiens pensaient qu’elle ne s’y trouvait pas du tout.
L’Ancien Testament ne contient aucune révélation de l’existence trinitaire de Dieu, mais contient en revanche plusieurs indications véritables de son unicité. La Bible ne traite jamais de la doctrine de la Trinité comme d’une vérité car elle ne s'y trouve simplement pas, mais présente une révélation d'un seul et unique Dieu.
On a parfois voulu trouver la preuve de la doctrine d'une Trinité dans la distinction entre YHWH et Elohim et dans la forme plurielle du mot Elohim ; le premier argument est injustifié et le second irréaliste. Il est évident que les passages dans lesquels Dieu parle de lui-même au pluriel (Gn 1:26, 11:7) contiennent une indication de distinctions de puissances en Dieu. Cependant, même celles-ci n’indiquent aucunement une Trinité, mais simplement une pluralité d'êtres vivants qui formerait le Conseil Divin.
Psaumes 82 et le terme Elohim : «Dieu (Elohim) se tient dans l'assemblée de Dieu (El); il juge au milieu des dieux (Elohim).
Jusqu'à quand jugerez-vous avec iniquité, et aurez-vous égard à la personne des méchants ?... J'avais dit : Vous êtes des dieux (Elohim), vous êtes tous des fils du Très-Haut. Cependant vous mourrez comme des hommes, vous tomberez comme un prince quelconque» (Psaume 82:1,2,6,7). Le contexte dit clairement qu'il s'agit d'hommes (v.6,7), et non des puissances en Dieu comme certains déformateurs de la Parole de Dieu se l'imaginent.
Jésus reprend ces mêmes passages des Psaumes: «N'est-il pas écrit dans votre loi : J'ai dit : Vous êtes des dieux ? Si elle a donc appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu est adressée (et cependant l'Écriture ne peut être anéantie), dites-vous que je blasphème...»
Le terme « trinité » sert à désigner la doctrine pseudo-chrétienne selon laquelle Dieu existe en tant qu’unité de trois personnes distinctes : Père, Fils et Saint-Esprit.
Dans cette extravagance sophistiquée, chacune de ces personnes est distincte des autres, et pourtant chacune a la même essence que les autres. En d’autres termes, chacune est pleinement divine par nature, mais aucune n’est la Trinité à elle seule. Chacune fait preuve de volonté, d’amour et parle en disant « Je » et « Tu ». Le Père est une personne différente du Fils, qui est lui-même une personne différente du Saint-Esprit, qui est lui-même une personne différente du Père. Chaque personne est divine, pourtant il n’y a pas trois dieux dans cette loufoque étrange mais un seul Dieu. Il existerait trois subsistances ou personnes individuelles, et cela sans aucun doute se nomme du trithéisme, une forme idolâtre de plusieurs dieux.
En réalité, la Trinité est un développement théologique qui date du IIIe et IVe siècle, elle ne se trouve pas dans la Bible en aucun endroit.
Bien sûr il est question dans la Bible de Dieu le Père, il est question du Christ comme Fils de Dieu, et il est question de l'Esprit Saint. Mais que Dieu soit à la fois Père, Fils, et Saint-Esprit, trois personnes distinctes en un seul Dieu ne s'y trouve absolument pas.
L’important n’est pas tant de rechercher les fondements logiques et rationnels de la doctrine de la Trinité, mais bien plutôt, de s’en tenir à ce que l’Écriture enseigne à ce sujet, la Bible étant pour les chrétiens l’autorité souveraine en matière de foi et de vie, le critère normatif de la théologie. La suffisance des Écritures doit toujours l'emporter sur les spéculations des Conciles ou des Synodes qui la tordent à leur gré pour maintenir leur pouvoir sur la foi et les consciences individuelles. Les Symboles ou Confessions de Foi n'ont aucune autorité sur la Bible ni sur le fidèle qui marche dans ses voies.
La vraie question est de savoir si oui ou non la doctrine de la Trinité se trouve dans la Bible, ou dit autrement, si oui ou non le Dieu de la Bible est un dieu trin.
L’Église catholique commença à formuler sa doctrine de la Trinité au IVe siècle.
Le Concile de Nicée (325) déclarait le Fils consubstantiel au Père, tandis que le Concile de Constantinople (381) affirmait la divinité du Saint-Esprit.
En ce qui concerne l’interrelation entre les trois personnes de la Trinité, la doctrine officielle affirme que le Fils est engendré par le Père, et que le Saint-Esprit procède du Père et du Fils.
La doctrine de la Trinité a été énoncée le plus précisément à l’Est par Jean Damascene, bien qu’il retienne encore un élément de subordination, et à l’Ouest par saint Augustin dans son " De Trinitate ".
Certains Pères de l'Église et certains théologiens tardifs, Catholiques et Protestants, sans considérer le caractère progressif de la révélation de Dieu, ont présumé que la doctrine de la Trinité était déjà complètement révélée dans l’Ancien Testament. D’un autre côté, du temps de la Réforme, les sociniens et les arminiens pensaient qu’elle ne s’y trouvait pas du tout.
L’Ancien Testament ne contient aucune révélation de l’existence trinitaire de Dieu, mais contient en revanche plusieurs indications véritables de son unicité. La Bible ne traite jamais de la doctrine de la Trinité comme d’une vérité car elle ne s'y trouve simplement pas, mais présente une révélation d'un seul et unique Dieu.
On a parfois voulu trouver la preuve de la doctrine d'une Trinité dans la distinction entre YHWH et Elohim et dans la forme plurielle du mot Elohim ; le premier argument est injustifié et le second irréaliste. Il est évident que les passages dans lesquels Dieu parle de lui-même au pluriel (Gn 1:26, 11:7) contiennent une indication de distinctions de puissances en Dieu. Cependant, même celles-ci n’indiquent aucunement une Trinité, mais simplement une pluralité d'êtres vivants qui formerait le Conseil Divin.
Psaumes 82 et le terme Elohim : «Dieu (Elohim) se tient dans l'assemblée de Dieu (El); il juge au milieu des dieux (Elohim).
Jusqu'à quand jugerez-vous avec iniquité, et aurez-vous égard à la personne des méchants ?... J'avais dit : Vous êtes des dieux (Elohim), vous êtes tous des fils du Très-Haut. Cependant vous mourrez comme des hommes, vous tomberez comme un prince quelconque» (Psaume 82:1,2,6,7). Le contexte dit clairement qu'il s'agit d'hommes (v.6,7), et non des puissances en Dieu comme certains déformateurs de la Parole de Dieu se l'imaginent.
Jésus reprend ces mêmes passages des Psaumes: «N'est-il pas écrit dans votre loi : J'ai dit : Vous êtes des dieux ? Si elle a donc appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu est adressée (et cependant l'Écriture ne peut être anéantie), dites-vous que je blasphème...»
Le terme « trinité » sert à désigner la doctrine pseudo-chrétienne selon laquelle Dieu existe en tant qu’unité de trois personnes distinctes : Père, Fils et Saint-Esprit.
Dans cette extravagance sophistiquée, chacune de ces personnes est distincte des autres, et pourtant chacune a la même essence que les autres. En d’autres termes, chacune est pleinement divine par nature, mais aucune n’est la Trinité à elle seule. Chacune fait preuve de volonté, d’amour et parle en disant « Je » et « Tu ». Le Père est une personne différente du Fils, qui est lui-même une personne différente du Saint-Esprit, qui est lui-même une personne différente du Père. Chaque personne est divine, pourtant il n’y a pas trois dieux dans cette loufoque étrange mais un seul Dieu. Il existerait trois subsistances ou personnes individuelles, et cela sans aucun doute se nomme du trithéisme, une forme idolâtre de plusieurs dieux.
En réalité, la Trinité est un développement théologique qui date du IIIe et IVe siècle, elle ne se trouve pas dans la Bible en aucun endroit.
Bien sûr il est question dans la Bible de Dieu le Père, il est question du Christ comme Fils de Dieu, et il est question de l'Esprit Saint. Mais que Dieu soit à la fois Père, Fils, et Saint-Esprit, trois personnes distinctes en un seul Dieu ne s'y trouve absolument pas.
L’important n’est pas tant de rechercher les fondements logiques et rationnels de la doctrine de la Trinité, mais bien plutôt, de s’en tenir à ce que l’Écriture enseigne à ce sujet, la Bible étant pour les chrétiens l’autorité souveraine en matière de foi et de vie, le critère normatif de la théologie. La suffisance des Écritures doit toujours l'emporter sur les spéculations des Conciles ou des Synodes qui la tordent à leur gré pour maintenir leur pouvoir sur la foi et les consciences individuelles. Les Symboles ou Confessions de Foi n'ont aucune autorité sur la Bible ni sur le fidèle qui marche dans ses voies.
La vraie question est de savoir si oui ou non la doctrine de la Trinité se trouve dans la Bible, ou dit autrement, si oui ou non le Dieu de la Bible est un dieu trin.
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie
L'EMPEREUR CONSTANTIN ET LE CONCILE DE NICÉE
Avant la fin du premier siècle il y avait déjà différentes fausses doctrines et du mélange; les uns se tenaient à l’enseignement de Balaam, les autres à la doctrine des Nicolaïtes, d’autres encore écoutaient une femme désignée du nom de Jézabel, laquelle prétendait être prophétesse et enseignait (Apoc. 2.20).
L’injonction: “Éprouvez toutes choses” (1 Thess. 5.21) est encore de nos jours valable.
Au 2ème siècle, les diverses orientations religieuses se développèrent. Les enseignements qui avaient déviés de la Parole devinrent de plus en plus en vogue.
Dans les temps post-apostoliques s’élevèrent Polycarpe (155), lequel avait, selon une tradition, cheminé avec l’apôtre Jean, ainsi qu’Irénée (202), un disciple de Polycarpe, lesquels se distinguèrent comme défenseurs de la vraie foi. Cependant, en examinant les choses de plus près, on voit qu’il ne s’agissait déjà plus exclusivement de la publication du pur héritage de la foi apostolique primitive. Le développement de cet âge jusqu’au concile de Nicée en 325 est contradictoire.
Un faux christianisme se propagea sous toutes ses formes, jusqu’à être reconnu par l’État du temps de l’empereur Constantin, de telle manière qu’il devint alors une puissance qui était à prendre au sérieux dans l’empire romain tout entier.
La foi devint une nouvelle philosophie.
Voici ce que disait Harnack, Adolf von (1851-1930) : «Si le Paganisme a été conquis par le Christianisme, il est tout aussi vrai de dire que le Christianisme a été corrompu par le Paganisme. Le monothéisme pur des premiers chrétiens… fut substitué, par l’Église de Rome, par le dogme incompréhensible de la Trinité. De nombreux principes païens, inventés par les Égyptiens et idéalisés par Platon, furent conservés comme étant dignes de foi. Les doctrines du Logos et de la Trinité ont été modelées par les Pères Grecs, qui… ont été très influencés, directement ou indirectement, par la philosophie platonicienne… A partir de cette source, on ne peut nier que des erreurs et des corruptions aient pénétré l’Église».
LA TRINITÉ DE CONSTANTIN
L’empereur romain Constantin, qui était un grand stratège, mit à profit pour lui-même le christianisme qui se mondanisait, mais il ne diminua pas pour autant ses rapports avec le paganisme.
L’empereur Constantin était un parricide qui avait étouffé sa femme dans un bain, égorgé son fils, assassiné son beau-père, son beau-frère et son neveu ; un homme bouffi d’orgueil, et plongé dans les plaisirs ; un tyran, ainsi que ses enfants.
Il favorisa aussi bien la construction de temples païens que l’édification d’églises.
En 321, la célébration du dimanche fut décrétée légalement. Marie-Nicolas-Sylvestre Guillon, professeur d'éloquence sacré dans la faculté de Théologie de Paris en l'an 1828, confirme dans ses écrits sur les "Pères de l'Église", que Constantin s'engageait dans les plus hautes spéculations sur les mystères de la foi, particulièrement sur l'incarnation ; et qu'il expliquait au Concile les prophéties qui concernaient l'avènement de Christ, en les confirmant non par les Saintes Écritures, mais par le témoignage des prédictions occultes de la Sibylle de Cumes dans la 6ie éloge de Virgile.
Que le sujet de l'incarnation de Christ obsédait Constantin face aux Oracles de la Sibille de Cumes, est dû au fait que les prédictions de la Sibille, qui était vénéré à Rome, annonçaient la venue de l'âge d'or, le rétablissement du règne de Saturne par un enfant mâle qui participerait à la vie des dieux et qui règnerait sur un monde en paix. Il n'y a aucun doute que Constantin s'attribua cette prédiction à lui-même, et l'imposa aux évêques réunis qui en firent un héros de la foi.
Ceci est significatif, lorsque nous considérons que le nom secret de la ville de Rome, qui fut interdit de prononcer sous peine de mort, était "Saturnia" ou ville de Saturne; et que "Saturne" dans le langage des mystères Chaldéens signifie "Celui qui est caché" ou "le dieu des mystères".
Ceci identifie Rome comme la grande ville et son Souverain Pontife comme celui de "saturnia".
Ainsi nous voyons la vrai face de Constantin et de sa descendance dans la Rome papale. Ce qui est encore plus intéressant, est que d'après certaines archives historiques retrouvé dans "l'Histoire Ecclésiastique de Sozomen", Constantin fut né en Grande-Bretagne et qu'il avait reçu une certaine éducation chrétienne. Mais nous savons aussi que le prétendu christianisme dans lequel il fut éduqué n'était qu'une forme de Druidisme de l'ancienne religion des Celtes. Or d'après le Rev. R.W. Morgan (St. Paul in Britain), la religion Druide avait certaines similarités avec une forme de Christianisme qui se rapprochaient beaucoup du Mithraïsme.
Le point crucial ici est que la religion Druidique, dans laquelle Constantin fut instruit dans sa jeunesse, avait une Trinité d'une essence divine créatrice, conservatrice, et rénovatrice, connu comme "Beli, Taran, et Yesu", le dernier nom étant le même que celui de Jésus: Beli, le Père; Taran, la Mère, et Yesu, le Fils.
Malgré tout ce que nous savons sur Constantin, les Théologiens Orthodoxes Conventionnels persistent encore de nos jours à le mettre hors de tout doute.
Nous voyons ceci dans les paroles de Roussas John Rushdoony, théologien des églises Réformées : "La sincérité de la foi religieuse de Constantin ne doit pas être douté" (The One and the Many). Simplement, avec des preuves bibliques et historiques à l'appui, sa "foi" était païenne, subtile, mais non-biblique !.
Rushdoony touche le point essentiel en disant : "Le christianisme représentait le pouvoir, et Constantin croyait dans le pouvoir. Tout comme Dieu est Souverain sur tout ce qui est dans les cieux, Constantin se disait souverain et monarque sur toute la terre entière. Ainsi, comme Eusèbe de Césarée écrivit : «Puisqu'il (Constantin) fut le premier à déclarer la totale Souveraineté de Dieu, ainsi lui-même comme seul souverain du monde Romain, rependait son autorité sur toute la race humaine». Pour Eusèbe, la monarchie l'emporte comme système et méthode de gouvernement pour tous les états.
De même qu'il n'y a qu'un seul Dieu, de même il n'y a qu'un seul empereur. En déclarant que Dieu exerce sa souveraineté seulement que dans les cieux, et que l'Empereur est choisi de Lui pour exercer son autorité sur la terre entière, Constantin se déclare être "le dieu de ce monde" (2 Cor.4: 4). Ainsi dit Rushdoony : "A un certain moment, selon Eusèbe, Constantin proclama au groupe d'évêques du Concile de Nicée : - Comme évêques, votre juridiction s'exerce à l'intérieur de l'Église : Je suis aussi un évêque ordonné par Dieu pour superviser tout ce qui est à l'extérieur de l'Église.- Ainsi Constantin ne trouva aucune difficulté à définir sa position christologique comme Empereur, sauveur, Souverain Pontife, et évêque de Dieu".
Quoique le Catholicisme ne veut point l'admettre, Constantin, et non Pierre, fut en réalité le premier Pape officiel de l'église Catholique " Apostolique " et Romaine !..
Avant la fin du premier siècle il y avait déjà différentes fausses doctrines et du mélange; les uns se tenaient à l’enseignement de Balaam, les autres à la doctrine des Nicolaïtes, d’autres encore écoutaient une femme désignée du nom de Jézabel, laquelle prétendait être prophétesse et enseignait (Apoc. 2.20).
L’injonction: “Éprouvez toutes choses” (1 Thess. 5.21) est encore de nos jours valable.
Au 2ème siècle, les diverses orientations religieuses se développèrent. Les enseignements qui avaient déviés de la Parole devinrent de plus en plus en vogue.
Dans les temps post-apostoliques s’élevèrent Polycarpe (155), lequel avait, selon une tradition, cheminé avec l’apôtre Jean, ainsi qu’Irénée (202), un disciple de Polycarpe, lesquels se distinguèrent comme défenseurs de la vraie foi. Cependant, en examinant les choses de plus près, on voit qu’il ne s’agissait déjà plus exclusivement de la publication du pur héritage de la foi apostolique primitive. Le développement de cet âge jusqu’au concile de Nicée en 325 est contradictoire.
Un faux christianisme se propagea sous toutes ses formes, jusqu’à être reconnu par l’État du temps de l’empereur Constantin, de telle manière qu’il devint alors une puissance qui était à prendre au sérieux dans l’empire romain tout entier.
La foi devint une nouvelle philosophie.
Voici ce que disait Harnack, Adolf von (1851-1930) : «Si le Paganisme a été conquis par le Christianisme, il est tout aussi vrai de dire que le Christianisme a été corrompu par le Paganisme. Le monothéisme pur des premiers chrétiens… fut substitué, par l’Église de Rome, par le dogme incompréhensible de la Trinité. De nombreux principes païens, inventés par les Égyptiens et idéalisés par Platon, furent conservés comme étant dignes de foi. Les doctrines du Logos et de la Trinité ont été modelées par les Pères Grecs, qui… ont été très influencés, directement ou indirectement, par la philosophie platonicienne… A partir de cette source, on ne peut nier que des erreurs et des corruptions aient pénétré l’Église».
LA TRINITÉ DE CONSTANTIN
L’empereur romain Constantin, qui était un grand stratège, mit à profit pour lui-même le christianisme qui se mondanisait, mais il ne diminua pas pour autant ses rapports avec le paganisme.
L’empereur Constantin était un parricide qui avait étouffé sa femme dans un bain, égorgé son fils, assassiné son beau-père, son beau-frère et son neveu ; un homme bouffi d’orgueil, et plongé dans les plaisirs ; un tyran, ainsi que ses enfants.
Il favorisa aussi bien la construction de temples païens que l’édification d’églises.
En 321, la célébration du dimanche fut décrétée légalement. Marie-Nicolas-Sylvestre Guillon, professeur d'éloquence sacré dans la faculté de Théologie de Paris en l'an 1828, confirme dans ses écrits sur les "Pères de l'Église", que Constantin s'engageait dans les plus hautes spéculations sur les mystères de la foi, particulièrement sur l'incarnation ; et qu'il expliquait au Concile les prophéties qui concernaient l'avènement de Christ, en les confirmant non par les Saintes Écritures, mais par le témoignage des prédictions occultes de la Sibylle de Cumes dans la 6ie éloge de Virgile.
Que le sujet de l'incarnation de Christ obsédait Constantin face aux Oracles de la Sibille de Cumes, est dû au fait que les prédictions de la Sibille, qui était vénéré à Rome, annonçaient la venue de l'âge d'or, le rétablissement du règne de Saturne par un enfant mâle qui participerait à la vie des dieux et qui règnerait sur un monde en paix. Il n'y a aucun doute que Constantin s'attribua cette prédiction à lui-même, et l'imposa aux évêques réunis qui en firent un héros de la foi.
Ceci est significatif, lorsque nous considérons que le nom secret de la ville de Rome, qui fut interdit de prononcer sous peine de mort, était "Saturnia" ou ville de Saturne; et que "Saturne" dans le langage des mystères Chaldéens signifie "Celui qui est caché" ou "le dieu des mystères".
Ceci identifie Rome comme la grande ville et son Souverain Pontife comme celui de "saturnia".
Ainsi nous voyons la vrai face de Constantin et de sa descendance dans la Rome papale. Ce qui est encore plus intéressant, est que d'après certaines archives historiques retrouvé dans "l'Histoire Ecclésiastique de Sozomen", Constantin fut né en Grande-Bretagne et qu'il avait reçu une certaine éducation chrétienne. Mais nous savons aussi que le prétendu christianisme dans lequel il fut éduqué n'était qu'une forme de Druidisme de l'ancienne religion des Celtes. Or d'après le Rev. R.W. Morgan (St. Paul in Britain), la religion Druide avait certaines similarités avec une forme de Christianisme qui se rapprochaient beaucoup du Mithraïsme.
Le point crucial ici est que la religion Druidique, dans laquelle Constantin fut instruit dans sa jeunesse, avait une Trinité d'une essence divine créatrice, conservatrice, et rénovatrice, connu comme "Beli, Taran, et Yesu", le dernier nom étant le même que celui de Jésus: Beli, le Père; Taran, la Mère, et Yesu, le Fils.
Malgré tout ce que nous savons sur Constantin, les Théologiens Orthodoxes Conventionnels persistent encore de nos jours à le mettre hors de tout doute.
Nous voyons ceci dans les paroles de Roussas John Rushdoony, théologien des églises Réformées : "La sincérité de la foi religieuse de Constantin ne doit pas être douté" (The One and the Many). Simplement, avec des preuves bibliques et historiques à l'appui, sa "foi" était païenne, subtile, mais non-biblique !.
Rushdoony touche le point essentiel en disant : "Le christianisme représentait le pouvoir, et Constantin croyait dans le pouvoir. Tout comme Dieu est Souverain sur tout ce qui est dans les cieux, Constantin se disait souverain et monarque sur toute la terre entière. Ainsi, comme Eusèbe de Césarée écrivit : «Puisqu'il (Constantin) fut le premier à déclarer la totale Souveraineté de Dieu, ainsi lui-même comme seul souverain du monde Romain, rependait son autorité sur toute la race humaine». Pour Eusèbe, la monarchie l'emporte comme système et méthode de gouvernement pour tous les états.
De même qu'il n'y a qu'un seul Dieu, de même il n'y a qu'un seul empereur. En déclarant que Dieu exerce sa souveraineté seulement que dans les cieux, et que l'Empereur est choisi de Lui pour exercer son autorité sur la terre entière, Constantin se déclare être "le dieu de ce monde" (2 Cor.4: 4). Ainsi dit Rushdoony : "A un certain moment, selon Eusèbe, Constantin proclama au groupe d'évêques du Concile de Nicée : - Comme évêques, votre juridiction s'exerce à l'intérieur de l'Église : Je suis aussi un évêque ordonné par Dieu pour superviser tout ce qui est à l'extérieur de l'Église.- Ainsi Constantin ne trouva aucune difficulté à définir sa position christologique comme Empereur, sauveur, Souverain Pontife, et évêque de Dieu".
Quoique le Catholicisme ne veut point l'admettre, Constantin, et non Pierre, fut en réalité le premier Pape officiel de l'église Catholique " Apostolique " et Romaine !..
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie
LA TRINITÉ DES MELCHITES
Au Concile de Nicée, dit l'auteur de "Nimrod", le parti des "Melchites", c'est-à-dire les représentants de la chrétienté en Égypte, affirmaient qu'il y a trois personnes dans la Trinité, le Père, la Vierge Marie, et le Messie leur fils".
Dans le Dictionnaire de Daniel G. Reid (Dictionary of Christianity in America), nous trouvons que les Melchites surgirent des Patriarches d'Alexandrie, et que le mot "Melchites" signifie "Roi ou Empereur" dans le Syriaque et l'Arabique. Ceci nous indique que le parti des Melchites, au Concile de Nicée, supportait les notions de l'Empereur Constantin d'introduire une Trinité issue du Paganisme qui satisfaisait tant bien aux païens qu'aux chrétiens nominatifs.
Or, puisque toutes les Trinités du Paganisme incorporait une Déesse, il convenait qu'il en fut ainsi dans cette forme de "christianisme" afin de maintenir l'ordre et l'unité dans l'Empire, et d'établir l'Église Impériale Universelle ou Catholique comme seule autorité.
Hislop, dans son livre remarquable «Les Deux Babylones», nous révèle des faits intéressants sur ce sujet de la Maldonne Romaine :
"Dans la doctrine ésotérique de la Grèce et de Rome, il n'y avait qu'une seule Déesse, le Saint-Esprit, représenté comme femelle.
Ceci fut fait par une perversion de la grande idée scripturaire que tous les enfants de Dieu sont enfantés par le Père et nés de l'Esprit; et avec cette idée, l'Esprit de Dieu comme Mère était représenté sous la forme d'une colombe, et était reconnue comme la Reine du ciel et Médiatrice entre Dieu et les hommes".
Ceci est confirmé par la Parole de Dieu : "Les fils amassent le bois, et les pères allument le feu, et les femmes pétrissent la pâte pour faire des gâteaux à la reine du ciel, et pour faire des aspersions aux dieux étrangers, afin de m'irriter... " (Jéré. 7: 18). Or nous avons l'évidence qu'Athanase, qui après le Concile de Nicée devint Patriarche d'Alexandrie, fut celui qui influença la section Melchite du Concile, et qui aurait proposé que les trois personnes de la Trinité soient le Père, la Mère, et le Fils; le terme "Mère" désignant le Saint-Esprit.
K.R. Hagenbach, dans son Histoire des Doctrines (History of Doctrines, 1847), nous dit : "La notion fut avancée par l'orthodoxe Athanase, que la Vierge avait demeuré libre de la corruption générale; et que seulement elle, qui fut élevée au-dessus de toute l'humanité par une profusion d'adoration, devait partager le privilège avec son Fils, d'apparaître sans péché sur les pages de l'histoire.
Selon Athanase, Marie demeura toujours une vierge par la grâce perpétuelle, et il la déclara Mère de Dieu".
Ceci ouvrit le chemin à la Co-rédemption de Marie, et aussi à l'utilisation de l'hostie (les gâteaux solaires) dans le sacrifice non-sanglant de la Messe. Or, ceci est en plein accord avec le caractère de la déesse égyptienne "ISIS"; car n'oublions pas qu'Athanase venait de la ville d'Alexandrie, Capitale de l'Égypte, mais aussi Capitale du Paganisme de l'antiquité.Ainsi nous dit Hislop : "Quant au caractère païen du sacrifice non-sanglant de la Messe, nous l'avons suffisamment établi.
Mais il y a encore à considérer un point qui montre encore mieux l'œuvre du mystère d'iniquité.
Il y a sur l'hostie des lettres qu'il vaut la peine de lire.
Ces lettres sont I. H. S. Pour un chrétien, ces lettres signifient "Jésus Sauveur des Hommes". Mais qu'un adorateur Romain de la déesse Isis jette les yeux sur ces lettres, il les expliquera d'après son propre système d'idolâtrie et lira: ISIS, HORUS, SEB, c'est-à-dire: la mère, l'enfant, et le père des dieux; en d'autres termes, la Trinité Égyptienne".
On ne peut s'étonner de cette perversion subtile, lorsque nous considérons ce que nous dit M.S. Guilon sur Athanase : "Athanase fut armé de toutes les subtilités de la dialectique et de la puissance des empereurs. Il n'ignorait pas les sciences profanes, mais il évitait d'en faire parade. Il fut un admirateur d'Origène et de Tertullien à cause de leur vigueur de la dialectique et de l'érudition. Il croyait que par le signe de la croix, tous les prestiges des démons sont dissipés. Il disait que Jésus prit un corps dans le sein de Marie sa mère, demeurée toujours vierge.
Il enseignait que tant que nous sommes sur la terre, nous ne pouvons dire avec assurance : Me voilà sauvé. Pour lui le baptême d'eau occasionna la nouvelle naissance, et le prêtre fut seul capable de donner la rémission des péchés; et que les morts recevaient quelques bienfaits de la Messe".. Athanase dit dans sa "Lettre à Sérapion": "La foi de l'Église Catholique est celle que Jésus-Christ a donnée, que les apôtres ont publiée, que les Pères ont conservés. L'Église est fondée sur cette foi, et celui qui s'en éloigne n'est plus chrétien".
Voilà donc la base réelle de la Trinité ontologique maintenue par le Catholicisme, le Protestantisme, et les mouvements Évangéliques. Un amalgame de la Trinité Druidique et de la Trinité Égyptienne est celle qui fut adoptée, modifiée subtilement, enrobée d'un langage biblique, et proclamée par le Concile de Nicée comme étant une vérité absolue d'un seul Dieu en trois personnes distinctes, dogme obligatoire qu'il faut croire sans lequel personne ne peut être sauvé. Voilà le Dieu avec lequel on a aveuglé le monde depuis tellement longtemps sous prétentions qu'il est le Dieu de la Bible.
A partir de ce moment commença la constitution de l’église romaine qui se nomme historiquement l'Église Constantinienne que plusieurs nomment : la Grande Prostituée.
Au temps du concile de Nicée en l'an 325, il n’y avait encore aucun pape, aucun cardinal. Aucun évêque de Rome ne s’était présenté en revendiquant le premier rang. A cet égard l’histoire de l’Église a été partiellement antidatée, manipulée ou carrément faussée. C’est l’empereur Constantin qui convoqua le Concile de Nicée et le patronna. Son but était d’unir en une seule église les diverses orientations et de les placer au service de l’État.
L’union de l’État et de l’église eut lieu et c’est ainsi que naquit “l’église d’État”. Le livre de l'Apocalypse relate ces faits en termes symboliques (Apoc. 13:1-10).
Imaginez que cet évènement se passe de nos jours, et que le président américain, prend la place de Constantin et est celui qui convoque les représentants de toutes les dénominations chrétiennes sur la terre, ainsi que tous les chefs de toutes les différentes religions du monde entier, pour résoudre un problème religieux d'importance capitale qui sème la discorde globalement et met en danger l'existence même de la race humaine.
Son but : utiliser les divergences et les conflits entre ces différents groupes pour former l'embryon d'un nouveau corps religieux mondial sous prétentions d'établir la paix et le bien-être pour tous. Sous couverture il envoie ses troupes semer le chaos afin de forcer leur mains d'accepter ses propositions et tout comme Constantin, il prétend avoir reçu une vision céleste, un appel direct de Dieu pour résoudre leurs problèmes en les unifiant en un seul corps, et place tout son pouvoir derrière eux pour les aider à atteindre ce but grandiose pour le salut de l'humanité. Mais le concept de Dieu est l'épine dans la botte de foin proverbiale, il entreprend donc de le décrire sous des nouveaux termes qui convient à tous et les engages à trouver une solution lorsqu'il détient déjà la réponse. Il influence les discours subtilement et les dirige à adopter un seul Dieu pour tous, mais un Dieu composé de chacun des dieux principaux des différents groupes, un Dieu en trois personnes distinctes, égales en pouvoir, en substance, et en divinité qui reflète l'unité des trois différents groupes majeurs. Pour but de simplicité, nous le nommerons : Allah, Yesous, Yahvé, - le Père, le Fils, et le Saint-Esprit qui se nomment dans leur unicité le Dieu AYY et par duplicité le Moi de la désignation de la lettre anglaise «I». Cette désignation convient au trois plus grandes religions du monde : l'Islamisme, le Christianisme, et le Judaïsme, et convient en même temps à la philosophie du Nouvel Âge que chaque homme est Dieu dans son Moi intérieur. On fit construire un énorme temple au Dieu AYY qui se nommait le VATIC'AYY et qui signifie Mont d'AYY, et des églises d'AYY surgirent dans toutes les nations. Puisqu'on leur avait donner la liberté d'interprétation certaines de ces églises se nommaient l'Église d'Allah'AYY, l'Église de Yesous'AYY, et l'Église de Yahvé'AYY. On y établit un chef suprême qui se nommait le PAP'AYY et qui par jeux de mots signifie le Têteux, celui qui susse l'AYY, ainsi que des administrateurs qui se nommaient les ÉV'AYY, ceux qui s'évente d'AYY, et des serviteurs qu'on nommait des PRËTR'AYY, c'est-à-dire les prêtres d'AYY, ceux qui vendent la fabulation d'AYY. On fabriqua aussi des galettes d'AYY ou des EST'AYY, et les communiants étaient tous des mangeurs d'AYY. Et les fidèles se nommaient les AYY'OYE, c'est-à-dire les Idiots, ceux qu'on bourre d'AYY.
Maintenant vous comprenez par cette satire les enjeux de la stratégie que démontre l'idéologie pour la domination du monde, et vous comprenez aussi le pourquoi de la formulation de la doctrine de la Trinité Ontologique par le Concile de Nicée. Seriez-vous encore d'accords pour continuer à croire que le dieu Trinitaire est le seul vrai Dieu ???.
Au Concile de Nicée, dit l'auteur de "Nimrod", le parti des "Melchites", c'est-à-dire les représentants de la chrétienté en Égypte, affirmaient qu'il y a trois personnes dans la Trinité, le Père, la Vierge Marie, et le Messie leur fils".
Dans le Dictionnaire de Daniel G. Reid (Dictionary of Christianity in America), nous trouvons que les Melchites surgirent des Patriarches d'Alexandrie, et que le mot "Melchites" signifie "Roi ou Empereur" dans le Syriaque et l'Arabique. Ceci nous indique que le parti des Melchites, au Concile de Nicée, supportait les notions de l'Empereur Constantin d'introduire une Trinité issue du Paganisme qui satisfaisait tant bien aux païens qu'aux chrétiens nominatifs.
Or, puisque toutes les Trinités du Paganisme incorporait une Déesse, il convenait qu'il en fut ainsi dans cette forme de "christianisme" afin de maintenir l'ordre et l'unité dans l'Empire, et d'établir l'Église Impériale Universelle ou Catholique comme seule autorité.
Hislop, dans son livre remarquable «Les Deux Babylones», nous révèle des faits intéressants sur ce sujet de la Maldonne Romaine :
"Dans la doctrine ésotérique de la Grèce et de Rome, il n'y avait qu'une seule Déesse, le Saint-Esprit, représenté comme femelle.
Ceci fut fait par une perversion de la grande idée scripturaire que tous les enfants de Dieu sont enfantés par le Père et nés de l'Esprit; et avec cette idée, l'Esprit de Dieu comme Mère était représenté sous la forme d'une colombe, et était reconnue comme la Reine du ciel et Médiatrice entre Dieu et les hommes".
Ceci est confirmé par la Parole de Dieu : "Les fils amassent le bois, et les pères allument le feu, et les femmes pétrissent la pâte pour faire des gâteaux à la reine du ciel, et pour faire des aspersions aux dieux étrangers, afin de m'irriter... " (Jéré. 7: 18). Or nous avons l'évidence qu'Athanase, qui après le Concile de Nicée devint Patriarche d'Alexandrie, fut celui qui influença la section Melchite du Concile, et qui aurait proposé que les trois personnes de la Trinité soient le Père, la Mère, et le Fils; le terme "Mère" désignant le Saint-Esprit.
K.R. Hagenbach, dans son Histoire des Doctrines (History of Doctrines, 1847), nous dit : "La notion fut avancée par l'orthodoxe Athanase, que la Vierge avait demeuré libre de la corruption générale; et que seulement elle, qui fut élevée au-dessus de toute l'humanité par une profusion d'adoration, devait partager le privilège avec son Fils, d'apparaître sans péché sur les pages de l'histoire.
Selon Athanase, Marie demeura toujours une vierge par la grâce perpétuelle, et il la déclara Mère de Dieu".
Ceci ouvrit le chemin à la Co-rédemption de Marie, et aussi à l'utilisation de l'hostie (les gâteaux solaires) dans le sacrifice non-sanglant de la Messe. Or, ceci est en plein accord avec le caractère de la déesse égyptienne "ISIS"; car n'oublions pas qu'Athanase venait de la ville d'Alexandrie, Capitale de l'Égypte, mais aussi Capitale du Paganisme de l'antiquité.Ainsi nous dit Hislop : "Quant au caractère païen du sacrifice non-sanglant de la Messe, nous l'avons suffisamment établi.
Mais il y a encore à considérer un point qui montre encore mieux l'œuvre du mystère d'iniquité.
Il y a sur l'hostie des lettres qu'il vaut la peine de lire.
Ces lettres sont I. H. S. Pour un chrétien, ces lettres signifient "Jésus Sauveur des Hommes". Mais qu'un adorateur Romain de la déesse Isis jette les yeux sur ces lettres, il les expliquera d'après son propre système d'idolâtrie et lira: ISIS, HORUS, SEB, c'est-à-dire: la mère, l'enfant, et le père des dieux; en d'autres termes, la Trinité Égyptienne".
On ne peut s'étonner de cette perversion subtile, lorsque nous considérons ce que nous dit M.S. Guilon sur Athanase : "Athanase fut armé de toutes les subtilités de la dialectique et de la puissance des empereurs. Il n'ignorait pas les sciences profanes, mais il évitait d'en faire parade. Il fut un admirateur d'Origène et de Tertullien à cause de leur vigueur de la dialectique et de l'érudition. Il croyait que par le signe de la croix, tous les prestiges des démons sont dissipés. Il disait que Jésus prit un corps dans le sein de Marie sa mère, demeurée toujours vierge.
Il enseignait que tant que nous sommes sur la terre, nous ne pouvons dire avec assurance : Me voilà sauvé. Pour lui le baptême d'eau occasionna la nouvelle naissance, et le prêtre fut seul capable de donner la rémission des péchés; et que les morts recevaient quelques bienfaits de la Messe".. Athanase dit dans sa "Lettre à Sérapion": "La foi de l'Église Catholique est celle que Jésus-Christ a donnée, que les apôtres ont publiée, que les Pères ont conservés. L'Église est fondée sur cette foi, et celui qui s'en éloigne n'est plus chrétien".
Voilà donc la base réelle de la Trinité ontologique maintenue par le Catholicisme, le Protestantisme, et les mouvements Évangéliques. Un amalgame de la Trinité Druidique et de la Trinité Égyptienne est celle qui fut adoptée, modifiée subtilement, enrobée d'un langage biblique, et proclamée par le Concile de Nicée comme étant une vérité absolue d'un seul Dieu en trois personnes distinctes, dogme obligatoire qu'il faut croire sans lequel personne ne peut être sauvé. Voilà le Dieu avec lequel on a aveuglé le monde depuis tellement longtemps sous prétentions qu'il est le Dieu de la Bible.
A partir de ce moment commença la constitution de l’église romaine qui se nomme historiquement l'Église Constantinienne que plusieurs nomment : la Grande Prostituée.
Au temps du concile de Nicée en l'an 325, il n’y avait encore aucun pape, aucun cardinal. Aucun évêque de Rome ne s’était présenté en revendiquant le premier rang. A cet égard l’histoire de l’Église a été partiellement antidatée, manipulée ou carrément faussée. C’est l’empereur Constantin qui convoqua le Concile de Nicée et le patronna. Son but était d’unir en une seule église les diverses orientations et de les placer au service de l’État.
L’union de l’État et de l’église eut lieu et c’est ainsi que naquit “l’église d’État”. Le livre de l'Apocalypse relate ces faits en termes symboliques (Apoc. 13:1-10).
Imaginez que cet évènement se passe de nos jours, et que le président américain, prend la place de Constantin et est celui qui convoque les représentants de toutes les dénominations chrétiennes sur la terre, ainsi que tous les chefs de toutes les différentes religions du monde entier, pour résoudre un problème religieux d'importance capitale qui sème la discorde globalement et met en danger l'existence même de la race humaine.
Son but : utiliser les divergences et les conflits entre ces différents groupes pour former l'embryon d'un nouveau corps religieux mondial sous prétentions d'établir la paix et le bien-être pour tous. Sous couverture il envoie ses troupes semer le chaos afin de forcer leur mains d'accepter ses propositions et tout comme Constantin, il prétend avoir reçu une vision céleste, un appel direct de Dieu pour résoudre leurs problèmes en les unifiant en un seul corps, et place tout son pouvoir derrière eux pour les aider à atteindre ce but grandiose pour le salut de l'humanité. Mais le concept de Dieu est l'épine dans la botte de foin proverbiale, il entreprend donc de le décrire sous des nouveaux termes qui convient à tous et les engages à trouver une solution lorsqu'il détient déjà la réponse. Il influence les discours subtilement et les dirige à adopter un seul Dieu pour tous, mais un Dieu composé de chacun des dieux principaux des différents groupes, un Dieu en trois personnes distinctes, égales en pouvoir, en substance, et en divinité qui reflète l'unité des trois différents groupes majeurs. Pour but de simplicité, nous le nommerons : Allah, Yesous, Yahvé, - le Père, le Fils, et le Saint-Esprit qui se nomment dans leur unicité le Dieu AYY et par duplicité le Moi de la désignation de la lettre anglaise «I». Cette désignation convient au trois plus grandes religions du monde : l'Islamisme, le Christianisme, et le Judaïsme, et convient en même temps à la philosophie du Nouvel Âge que chaque homme est Dieu dans son Moi intérieur. On fit construire un énorme temple au Dieu AYY qui se nommait le VATIC'AYY et qui signifie Mont d'AYY, et des églises d'AYY surgirent dans toutes les nations. Puisqu'on leur avait donner la liberté d'interprétation certaines de ces églises se nommaient l'Église d'Allah'AYY, l'Église de Yesous'AYY, et l'Église de Yahvé'AYY. On y établit un chef suprême qui se nommait le PAP'AYY et qui par jeux de mots signifie le Têteux, celui qui susse l'AYY, ainsi que des administrateurs qui se nommaient les ÉV'AYY, ceux qui s'évente d'AYY, et des serviteurs qu'on nommait des PRËTR'AYY, c'est-à-dire les prêtres d'AYY, ceux qui vendent la fabulation d'AYY. On fabriqua aussi des galettes d'AYY ou des EST'AYY, et les communiants étaient tous des mangeurs d'AYY. Et les fidèles se nommaient les AYY'OYE, c'est-à-dire les Idiots, ceux qu'on bourre d'AYY.
Maintenant vous comprenez par cette satire les enjeux de la stratégie que démontre l'idéologie pour la domination du monde, et vous comprenez aussi le pourquoi de la formulation de la doctrine de la Trinité Ontologique par le Concile de Nicée. Seriez-vous encore d'accords pour continuer à croire que le dieu Trinitaire est le seul vrai Dieu ???.
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie
LES SYMBOLES OU CONFESSIONS DE FOI ŒCUMÉNIQUES
La première formulation de la foi trinitaire a commencée avec le concile de Nicée (325) sous l'impulsion de l'empereur Constantin.
Cette période aura été une intense période de lutte contre les hérésies qui se développent sur la Trinité, sur la nature du Fils, mais aussi sur le Saint-Esprit dont on soutiendra à son tour qu'il n'est qu'une créature (hérésie pneumatomaque).
Le Ier concile de Nicée, en 325 établit son symbole, ancêtre du Credo actuel, qui se termine par un anathème contre ceux qui refusent d'y croire.
Ceux qui s'y opposaient furent chassé, persécuté, torturé et massacré. Présentation du Symbole de Nicée, incluant la section qui contient l'anathème et qui est généralement omise par les églises lorsqu'il est récité en publique. . Le Symbole de Nicée déclare que l'Église est catholique et apostolique.
LE SYMBOLE DE NICÉE
«Je crois en un seul Dieu, le Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre, de l'univers visible et invisible. Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles : Il est Dieu, né de Dieu, lumière, né de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu. Engendré non pas créé, de même nature que le Père; et par lui tout a été fait. Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel; Par l'Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s'est fait homme. Crucifié pour nous sous Ponce Pilate, Il souffrit sa passion et fut mis au tombeau. Il ressuscita le troisième jour, conformément aux Écritures, et il monta au ciel; il est assis à la droite du Père. Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts et son règne n'aura pas de fin.
Je crois en l'Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie; il procède du Père et du Fils. Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire; il a parlé par les prophètes. Je crois en l'Église, une, sainte, catholique et apostolique. Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés. J'attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir.
Pour ceux qui disent : " Il fut un temps où il n'était pas " et : " Avant de naître, il n'était pas " et : " Il a été créé du néant ", ou qui déclarent que le Fils de Dieu est d'une autre substance [hypostasis] ou d'une autre essence [ousia], ou qu'il est soumis au changement ou à l'altération, l'Église catholique et apostolique les anathématise.»
Le symbole de Nicée-Constantinople est issu des travaux d'une longue suite de conciles dont le dernier, celui de Constantinople contient un article qui dit « Je crois en l'Église une, sainte, catholique et apostolique ». Les trois autres conciles œcuméniques, réunis en Orient avec la participation des légats de l'évêque de Rome et de patriarches orientaux importants tels qu'Athanase et Cyrille d'Alexandrie, s'entendent à définir la foi spéculative que partagent alors la grande majorité des pseudo-chrétiens, d'où seront issues plus tard les Églises dites catholique et orthodoxes. Ces termes sont utilisés, par simplification, pour distinguer d'une part l'Église Romaine et d'autre part les Églises d'Orient relevant des patriarcats de Constantinople, Antioche, Jérusalem et Alexandrie : l'Église Romaine se considère en effet comme seule détentrice légitime de la catholicité (c'est-à-dire de l'universalité) sans pour autant reconnaître que sa foi ne serait pas orthodoxe. Mais cette distinction dans les esprits ne viendra que beaucoup plus tard et tous les délégués aux 4 premiers conciles œcuméniques sont d'accord entre eux et s'ils ne le sont pas, les empereurs se chargeront de les mettre forcément d'accord. Quelques-uns résistent qui seront à l'origine des Églises dites pré-chalcédonniennes: nestoriens et monophysites entre autres.
LE SYMBOLE DE NICÉE - CONSTANTINOPLE
«Nous croyons en un seul Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, de toutes les choses visibles et invisibles.
Nous croyons en un seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles, Dieu venu de Dieu, lumière issu de la lumière, vrai Dieu issu du vrai Dieu, engendré et non créé, d'une même substance que le Père et par qui tout a été fait; qui pour nous les hommes et pour notre salut, est descendu des cieux et s'est incarné par le Saint- Esprit dans la vierge Marie et a été fait homme. Il a été crucifié pour nous sous Ponce-Pilate, il a souffert et il a été mis au tombeau ; il est ressuscité des morts le troisième jour, conformément aux Écritures; il est monté aux cieux où il siège à la droite du Père. De là, il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts, et son règne n'aura pas de fin.
Nous croyons en l'Esprit-Saint, qui règne et qui donne la vie, qui procède du Père, qui a parlé par les Prophètes, qui avec le Père et le Fils est adoré et glorifié; nous croyons l'Église une, sainte, universelle et apostolique. Nous confessons un seul baptême pour la rémission des péchés; nous attendons la résurrection des morts et la vie du monde à venir.
Si quelqu'un ne confesse pas deux naissances du Fils de Dieu, l'une avant les siècles, du Père, intemporelle et incorporelle, l'autre, aux derniers jours, de celui même qui, descendu du Ciel, s'est incarné dans Marie sainte et glorieuse, mère de Dieu toujours vierge, et qui est né d'elle, qu'il soit anathème
Amen.»
La première formulation de la foi trinitaire a commencée avec le concile de Nicée (325) sous l'impulsion de l'empereur Constantin.
Cette période aura été une intense période de lutte contre les hérésies qui se développent sur la Trinité, sur la nature du Fils, mais aussi sur le Saint-Esprit dont on soutiendra à son tour qu'il n'est qu'une créature (hérésie pneumatomaque).
Le Ier concile de Nicée, en 325 établit son symbole, ancêtre du Credo actuel, qui se termine par un anathème contre ceux qui refusent d'y croire.
Ceux qui s'y opposaient furent chassé, persécuté, torturé et massacré. Présentation du Symbole de Nicée, incluant la section qui contient l'anathème et qui est généralement omise par les églises lorsqu'il est récité en publique. . Le Symbole de Nicée déclare que l'Église est catholique et apostolique.
LE SYMBOLE DE NICÉE
«Je crois en un seul Dieu, le Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre, de l'univers visible et invisible. Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles : Il est Dieu, né de Dieu, lumière, né de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu. Engendré non pas créé, de même nature que le Père; et par lui tout a été fait. Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel; Par l'Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s'est fait homme. Crucifié pour nous sous Ponce Pilate, Il souffrit sa passion et fut mis au tombeau. Il ressuscita le troisième jour, conformément aux Écritures, et il monta au ciel; il est assis à la droite du Père. Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts et son règne n'aura pas de fin.
Je crois en l'Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie; il procède du Père et du Fils. Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire; il a parlé par les prophètes. Je crois en l'Église, une, sainte, catholique et apostolique. Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés. J'attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir.
Pour ceux qui disent : " Il fut un temps où il n'était pas " et : " Avant de naître, il n'était pas " et : " Il a été créé du néant ", ou qui déclarent que le Fils de Dieu est d'une autre substance [hypostasis] ou d'une autre essence [ousia], ou qu'il est soumis au changement ou à l'altération, l'Église catholique et apostolique les anathématise.»
Le symbole de Nicée-Constantinople est issu des travaux d'une longue suite de conciles dont le dernier, celui de Constantinople contient un article qui dit « Je crois en l'Église une, sainte, catholique et apostolique ». Les trois autres conciles œcuméniques, réunis en Orient avec la participation des légats de l'évêque de Rome et de patriarches orientaux importants tels qu'Athanase et Cyrille d'Alexandrie, s'entendent à définir la foi spéculative que partagent alors la grande majorité des pseudo-chrétiens, d'où seront issues plus tard les Églises dites catholique et orthodoxes. Ces termes sont utilisés, par simplification, pour distinguer d'une part l'Église Romaine et d'autre part les Églises d'Orient relevant des patriarcats de Constantinople, Antioche, Jérusalem et Alexandrie : l'Église Romaine se considère en effet comme seule détentrice légitime de la catholicité (c'est-à-dire de l'universalité) sans pour autant reconnaître que sa foi ne serait pas orthodoxe. Mais cette distinction dans les esprits ne viendra que beaucoup plus tard et tous les délégués aux 4 premiers conciles œcuméniques sont d'accord entre eux et s'ils ne le sont pas, les empereurs se chargeront de les mettre forcément d'accord. Quelques-uns résistent qui seront à l'origine des Églises dites pré-chalcédonniennes: nestoriens et monophysites entre autres.
LE SYMBOLE DE NICÉE - CONSTANTINOPLE
«Nous croyons en un seul Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, de toutes les choses visibles et invisibles.
Nous croyons en un seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles, Dieu venu de Dieu, lumière issu de la lumière, vrai Dieu issu du vrai Dieu, engendré et non créé, d'une même substance que le Père et par qui tout a été fait; qui pour nous les hommes et pour notre salut, est descendu des cieux et s'est incarné par le Saint- Esprit dans la vierge Marie et a été fait homme. Il a été crucifié pour nous sous Ponce-Pilate, il a souffert et il a été mis au tombeau ; il est ressuscité des morts le troisième jour, conformément aux Écritures; il est monté aux cieux où il siège à la droite du Père. De là, il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts, et son règne n'aura pas de fin.
Nous croyons en l'Esprit-Saint, qui règne et qui donne la vie, qui procède du Père, qui a parlé par les Prophètes, qui avec le Père et le Fils est adoré et glorifié; nous croyons l'Église une, sainte, universelle et apostolique. Nous confessons un seul baptême pour la rémission des péchés; nous attendons la résurrection des morts et la vie du monde à venir.
Si quelqu'un ne confesse pas deux naissances du Fils de Dieu, l'une avant les siècles, du Père, intemporelle et incorporelle, l'autre, aux derniers jours, de celui même qui, descendu du Ciel, s'est incarné dans Marie sainte et glorieuse, mère de Dieu toujours vierge, et qui est né d'elle, qu'il soit anathème
Amen.»
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie
LE SYMBOLE DIT D'ATHANASE
«Quiconque veut être sauvé doit, avant tout, tenir la foi catholique : s'il ne la garde pas entière et pure, il périra sans aucun doute pour l'éternité.
Voici la foi catholique : nous vénérons un Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l'Unité, sans confondre les Personnes ni diviser la substance : autre est en effet la Personne du Père, autre celle du Fils, autre celle du Saint-Esprit; mais une est la divinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit, égale la gloire, coéternelle la majesté.
Comme est le Père, tel est le Fils, tel est aussi le Saint-Esprit : incréé est le Père, incréé le Fils, incréé le Saint-Esprit; infini est le Père, infini le Fils, infini le Saint-Esprit; éternel est le Père, éternel le Fils, éternel le Saint-Esprit; et cependant, ils ne sont pas trois éternels, mais un éternel; tout comme ils ne sont pas trois incréés, ni trois infinis, mais un incréé et un infini.
De même, tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout-puissant le Saint-Esprit ; et cependant ils ne sont pas trois tout-puissants, mais un tout-puissant. Ainsi le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu; et cependant ils ne sont pas trois Dieux, mais un Dieu. Ainsi le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur, le Saint-Esprit est Seigneur; et cependant ils ne sont pas trois Seigneurs, mais un Seigneur; car, de même que la vérité chrétienne nous oblige à confesser que chacune des personnes en particulier est Dieu et Seigneur, de même la religion catholique nous interdit de dire qu'il y a trois Dieux ou trois Seigneurs.
Le Père n'a été fait par personne et il n'est ni créé ni engendré; le Fils n'est issu que du Père, il n'est ni fait, ni créé, mais engendré; le Saint-Esprit vient du Père et du Fils, il n'est ni fait, ni créé, ni engendré, mais il procède. Il n'y a donc qu'un Père, non pas trois Pères; un Fils, non pas trois Fils; un Saint-Esprit, non pas trois Saints-Esprits. Et dans cette Trinité il n'est rien qui ne soit avant ou après, rien qui ne soit plus grand ou plus petit, mais les Personnes sont toutes trois également éternelles et semblablement égales. Si bien qu'en tout, comme on l'a déjà dit plus haut, on doit vénérer, et l'Unité dans la Trinité, et la Trinité dans l'Unité. Qui donc veut être sauvé, qu'il croie cela de la Trinité.
Mais il est nécessaire au salut éternel de croire fidèlement aussi à l'incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ. Voici la foi orthodoxe : nous croyons et nous confessons que notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme. Il est Dieu, de la substance du Père, engendré avant les siècles, et il est homme, de la substance de sa mère, né dans le temps; Dieu parfait, homme parfait composé d'une âme raisonnable et de chair humaine, égal au Père selon la divinité, inférieur au Père selon l'humanité. Bien qu'il soit Dieu et homme, il n'y a pas cependant deux Christ, mais un Christ; un, non parce que la divinité a été transformée en la chair, mais parce que l'humanité a été assumée en Dieu; un absolument, non par un mélange de substance, mais par l'unité de la personne. Car, de même que l'âme raisonnable et le corps font un homme, de même Dieu et l'homme font un Christ. Il a souffert pour notre salut, il est descendu aux enfers, le troisième jour il est ressuscité des morts, il est monté aux cieux, il siège à la droite du Père, d'où il viendra juger les vivants et les morts. A sa venue, tous les hommes ressusciteront avec leurs corps et rendront compte de leurs propres actes: ceux qui ont bien agi iront dans la vie éternelle, ceux qui ont mal agi, au feu éternel. Telle est la foi catholique : si quelqu'un n'y croit pas fidèlement et fermement, il ne pourra être sauvé.»
Le Ier concile de Constantinople (381) avait reprit cette expression dans « Nous croyons en une seule Église sainte, catholique et apostolique».
Cependant, de schisme en schisme, les mots « catholique » et « catholicisme » deviendront dans l'usage l'apanage de la seule Église Catholique Romaine. On retiendra surtout le Grand Schisme de 1054, qui marque la séparation entre l'Église d'Occident et les Églises orientales, dites Églises des sept conciles (essentiellement les Églises Orthodoxes russe et grecque), puis la Réforme, à partir de laquelle le mot « catholique » s'oppose systématiquement en Europe occidentale à « protestant ». Le protestantisme est nommé à l'époque en France « RPR », « religion prétendue réformée ». Il est évident que l'Église Réformée a rétrogradée, elle s'identifie elle-même comme l'Église Catholique Réformée, de même que l'Église Presbytérienne et plusieurs autres. De leur propre aveu, le terme catholique s'applique aussi au protestantisme. Bref, nous aboutissons ainsi avec l'Église Catholique Romaine avec ses différentes branches, et l'Église Catholique Protestante avec ses différentes branches, et de là vient s'ajouter les sectes dites Évangéliques avec leurs différentes branches. Toutefois, dans le langage du peuple commun le terme «catholique» désigne toujours l'Église Catholique Romaine et non l'Église Protestante.
Le concile de Chalcédoine est le quatrième concile œcuménique et a eu lieu dans l'église Sainte-Euphémie de la ville éponyme en 451.
La formule du concile d'Éphèse était contesté par les Nestoriens et par les Alexandrins qui croyaient qu'en reconnaissant la dualité des natures dans le Christ, on voulait les séparer et les opposer. Il y avait une confusion entre la notion de nature et la notion de personne. Convoqué par l'empereur byzantin Marcien et son épouse l'impératrice Pulchérie il réunit à partir du 8 octobre 451 entre cinq ou six cents évêques.
Dans la continuité des conciles précédents, il s'intéresse à divers problèmes christologiques et condamne en particulier le monophysisme d'Eutychès et Dioscore sur la base de la lettre du pape Léon Ier intitulé Tome à Flavien de Constantinople (nom du patriarche de Constantinople, destinataire de la lettre du pape). C'est durant ce concile qu'est redéfinie la notion de personne dans la doctrine de la Trinité Ontologique, (a) comme le principe de différenciation relationnelle au sein du mystère d'un Dieu à la fois un et trin, et (b) comme le principe d'unité et d'identité, dans le cas des deux natures, dans la personne unique du Christ. Cependant le pape saint Léon Ier le Grand refuse d'accepter le 28ie canon du concile, qui en attribuant à la ville de Constantinople le titre de "Nouvelle Rome", remet en question la primauté du siège apostolique de Rome. A partir de Chalcédoine, nous voilà à la croisée des chemins entre le Catholicisme Romain et le Catholicisme Protestant. A partir de ce point, le Protestantisme qui louange Chalcédoine, ne reconnaît plus historiquement l'autorité d'aucun autre concile œcuménique. Soulignons que le Catholicisme Romain et le Catholicisme Protestant sont en parfait accord sur la définition spéculative de la doctrine de la Trinité telle qu'élaborée par les conciles œcuméniques de Nicée à Chalcédoine et le sont toujours.
LE SYMBOLE DE CHALCÉDOINE
«Avant les siècles engendré du Père selon la divinité, et, né en ces derniers jours, né pour nous et pour notre salut, de Marie, la Vierge, mère de Dieu, selon l'humanité. Un seul et même Christ Seigneur, Fils unique, que nous devons reconnaître en deux natures, sans confusion, sans changement, sans division, sans séparation. la différence de natures n'étant pas supprimées à cause de l'union, la propriété de l'une et de l'autre étant bien plutôt sauvegardée et concourant à une seule personne et une seule hypostase, un Christ ne se fractionnant ni se divisant en deux personnes mais un seul et même Fils.» Concile de Chalcédoine, le 22 octobre 451
En 363, les Perses sassanides s'emparent de Nisibe; la frontière de l'Empire romain revient du Tigre sur l'Euphrate. Une bonne partie des chrétiens de Nisibe, pour échapper à l'empire sassanide qui a sa propre religion et ne veut pas entendre parler de christianisme, viennent alors à Edesse, vieille ville chrétienne considérée comme la cité de l'apôtre Thomas et restée sous l'influence de l'empire romain d'Orient. A Édesse, Ephrem est plongé dans les controverses théologiques de l'époque, la crise de l'arianisme qui donna à l'empereur Constantin l'occasion de convoquer pour la première fois un concile de tous les évêques de l'empire (orient et occident), le concile de Nicée (325) où fut rédigé le symbole de la foi toujours actuel. Une Église chrétienne s'organise en Perse sassanide. Cette Église aura d'autre part à soutenir d'importantes controverses théologiques, tant avec les manichéens qu'avec le clergé mazdéen.
Voici un texte qui vient de cette période et qui ne manquera pas de vous faire réfléchir :
ANCIENNE POLÉMIQUE SUR LA TRINITÉ
«Ils disent que le Père, le Fils et l'Esprit sont trois "noms" qui ne sont ni séparés l'un de l'autre, ni antérieurs l'un par rapport à l'autre. Mais alors, si le Fils n'est pas moindre que le Père, étant en toute chose égal au Père, pourquoi leur donne-t-on des noms distincts ? Si c'est chose possible que trois égale un, il est certainement tout aussi possible que trois égale neuf et neuf égale trois, et on peut dire autant indéfiniment des autres nombres. En outre, si le Fils n'est pas moindre que le Père, c'est que le Père n'est pas plus que le Fils ; dans ces conditions doit-on dire que le Père procède du Fils ou que le Fils ne procède pas du Père ? ... Si le Fils n'est pas moindre que le Père, c'est que la cause n'est ni antérieure, ni supérieure à l'effet; on pourra dire que l'une et l'autre sont des Principes, que la créature n'est pas moindre que le créateur, et le créateur n'est pas plus que la créature...»
TOME DE DAMAS
"Quiconque nie que le Père est éternel, que le Fils est éternel et que le Saint-Esprit est éternel, celui-là est un hérétique."
"Quiconque nie que le Fils de Dieu est véritablement Dieu , de même que le Père est véritablement Dieu, ayant tout pouvoir , sachant tout et l'égal du Père, celui-là est un hérétique."
"Quiconque nie que le Saint-Esprit (...) est Père, véritablement Dieu , (...) a tout pouvoir et sait tout, (...) celui-là est un hérétique."
"Quiconque nie que les trois personnes: le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont véritablement des personnes, qu'elles sont égales , éternelles, contenant toutes choses visibles et invisibles, et qu'elles sont toutes-puissantes, (...) celui-là est un hérétique."
"Quiconque dit que [le Fils qui a été] fait chair n'était pas au ciel avec le Père lorsqu'il était sur la terre, celui-là est un hérétique."
"Quiconque, reconnaissant que le Père est Dieu, que le Fils est Dieu et que le Saint-Esprit est Dieu, (...) ne dit pas qu'ils sont un seul Dieu, (...) celui-là est un hérétique ."
382 Avant notre ère, à Rome. Recueil d'enseignements devant être condamnés par l'Église. Présenté par le pape Damase. Document, appelé 'le Tome de Damase', rapporté dans l'ouvrage: L'Église enseigne, 1955, pages 125 à 127
«Quiconque veut être sauvé doit, avant tout, tenir la foi catholique : s'il ne la garde pas entière et pure, il périra sans aucun doute pour l'éternité.
Voici la foi catholique : nous vénérons un Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l'Unité, sans confondre les Personnes ni diviser la substance : autre est en effet la Personne du Père, autre celle du Fils, autre celle du Saint-Esprit; mais une est la divinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit, égale la gloire, coéternelle la majesté.
Comme est le Père, tel est le Fils, tel est aussi le Saint-Esprit : incréé est le Père, incréé le Fils, incréé le Saint-Esprit; infini est le Père, infini le Fils, infini le Saint-Esprit; éternel est le Père, éternel le Fils, éternel le Saint-Esprit; et cependant, ils ne sont pas trois éternels, mais un éternel; tout comme ils ne sont pas trois incréés, ni trois infinis, mais un incréé et un infini.
De même, tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout-puissant le Saint-Esprit ; et cependant ils ne sont pas trois tout-puissants, mais un tout-puissant. Ainsi le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu; et cependant ils ne sont pas trois Dieux, mais un Dieu. Ainsi le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur, le Saint-Esprit est Seigneur; et cependant ils ne sont pas trois Seigneurs, mais un Seigneur; car, de même que la vérité chrétienne nous oblige à confesser que chacune des personnes en particulier est Dieu et Seigneur, de même la religion catholique nous interdit de dire qu'il y a trois Dieux ou trois Seigneurs.
Le Père n'a été fait par personne et il n'est ni créé ni engendré; le Fils n'est issu que du Père, il n'est ni fait, ni créé, mais engendré; le Saint-Esprit vient du Père et du Fils, il n'est ni fait, ni créé, ni engendré, mais il procède. Il n'y a donc qu'un Père, non pas trois Pères; un Fils, non pas trois Fils; un Saint-Esprit, non pas trois Saints-Esprits. Et dans cette Trinité il n'est rien qui ne soit avant ou après, rien qui ne soit plus grand ou plus petit, mais les Personnes sont toutes trois également éternelles et semblablement égales. Si bien qu'en tout, comme on l'a déjà dit plus haut, on doit vénérer, et l'Unité dans la Trinité, et la Trinité dans l'Unité. Qui donc veut être sauvé, qu'il croie cela de la Trinité.
Mais il est nécessaire au salut éternel de croire fidèlement aussi à l'incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ. Voici la foi orthodoxe : nous croyons et nous confessons que notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme. Il est Dieu, de la substance du Père, engendré avant les siècles, et il est homme, de la substance de sa mère, né dans le temps; Dieu parfait, homme parfait composé d'une âme raisonnable et de chair humaine, égal au Père selon la divinité, inférieur au Père selon l'humanité. Bien qu'il soit Dieu et homme, il n'y a pas cependant deux Christ, mais un Christ; un, non parce que la divinité a été transformée en la chair, mais parce que l'humanité a été assumée en Dieu; un absolument, non par un mélange de substance, mais par l'unité de la personne. Car, de même que l'âme raisonnable et le corps font un homme, de même Dieu et l'homme font un Christ. Il a souffert pour notre salut, il est descendu aux enfers, le troisième jour il est ressuscité des morts, il est monté aux cieux, il siège à la droite du Père, d'où il viendra juger les vivants et les morts. A sa venue, tous les hommes ressusciteront avec leurs corps et rendront compte de leurs propres actes: ceux qui ont bien agi iront dans la vie éternelle, ceux qui ont mal agi, au feu éternel. Telle est la foi catholique : si quelqu'un n'y croit pas fidèlement et fermement, il ne pourra être sauvé.»
Le Ier concile de Constantinople (381) avait reprit cette expression dans « Nous croyons en une seule Église sainte, catholique et apostolique».
Cependant, de schisme en schisme, les mots « catholique » et « catholicisme » deviendront dans l'usage l'apanage de la seule Église Catholique Romaine. On retiendra surtout le Grand Schisme de 1054, qui marque la séparation entre l'Église d'Occident et les Églises orientales, dites Églises des sept conciles (essentiellement les Églises Orthodoxes russe et grecque), puis la Réforme, à partir de laquelle le mot « catholique » s'oppose systématiquement en Europe occidentale à « protestant ». Le protestantisme est nommé à l'époque en France « RPR », « religion prétendue réformée ». Il est évident que l'Église Réformée a rétrogradée, elle s'identifie elle-même comme l'Église Catholique Réformée, de même que l'Église Presbytérienne et plusieurs autres. De leur propre aveu, le terme catholique s'applique aussi au protestantisme. Bref, nous aboutissons ainsi avec l'Église Catholique Romaine avec ses différentes branches, et l'Église Catholique Protestante avec ses différentes branches, et de là vient s'ajouter les sectes dites Évangéliques avec leurs différentes branches. Toutefois, dans le langage du peuple commun le terme «catholique» désigne toujours l'Église Catholique Romaine et non l'Église Protestante.
Le concile de Chalcédoine est le quatrième concile œcuménique et a eu lieu dans l'église Sainte-Euphémie de la ville éponyme en 451.
La formule du concile d'Éphèse était contesté par les Nestoriens et par les Alexandrins qui croyaient qu'en reconnaissant la dualité des natures dans le Christ, on voulait les séparer et les opposer. Il y avait une confusion entre la notion de nature et la notion de personne. Convoqué par l'empereur byzantin Marcien et son épouse l'impératrice Pulchérie il réunit à partir du 8 octobre 451 entre cinq ou six cents évêques.
Dans la continuité des conciles précédents, il s'intéresse à divers problèmes christologiques et condamne en particulier le monophysisme d'Eutychès et Dioscore sur la base de la lettre du pape Léon Ier intitulé Tome à Flavien de Constantinople (nom du patriarche de Constantinople, destinataire de la lettre du pape). C'est durant ce concile qu'est redéfinie la notion de personne dans la doctrine de la Trinité Ontologique, (a) comme le principe de différenciation relationnelle au sein du mystère d'un Dieu à la fois un et trin, et (b) comme le principe d'unité et d'identité, dans le cas des deux natures, dans la personne unique du Christ. Cependant le pape saint Léon Ier le Grand refuse d'accepter le 28ie canon du concile, qui en attribuant à la ville de Constantinople le titre de "Nouvelle Rome", remet en question la primauté du siège apostolique de Rome. A partir de Chalcédoine, nous voilà à la croisée des chemins entre le Catholicisme Romain et le Catholicisme Protestant. A partir de ce point, le Protestantisme qui louange Chalcédoine, ne reconnaît plus historiquement l'autorité d'aucun autre concile œcuménique. Soulignons que le Catholicisme Romain et le Catholicisme Protestant sont en parfait accord sur la définition spéculative de la doctrine de la Trinité telle qu'élaborée par les conciles œcuméniques de Nicée à Chalcédoine et le sont toujours.
LE SYMBOLE DE CHALCÉDOINE
«Avant les siècles engendré du Père selon la divinité, et, né en ces derniers jours, né pour nous et pour notre salut, de Marie, la Vierge, mère de Dieu, selon l'humanité. Un seul et même Christ Seigneur, Fils unique, que nous devons reconnaître en deux natures, sans confusion, sans changement, sans division, sans séparation. la différence de natures n'étant pas supprimées à cause de l'union, la propriété de l'une et de l'autre étant bien plutôt sauvegardée et concourant à une seule personne et une seule hypostase, un Christ ne se fractionnant ni se divisant en deux personnes mais un seul et même Fils.» Concile de Chalcédoine, le 22 octobre 451
En 363, les Perses sassanides s'emparent de Nisibe; la frontière de l'Empire romain revient du Tigre sur l'Euphrate. Une bonne partie des chrétiens de Nisibe, pour échapper à l'empire sassanide qui a sa propre religion et ne veut pas entendre parler de christianisme, viennent alors à Edesse, vieille ville chrétienne considérée comme la cité de l'apôtre Thomas et restée sous l'influence de l'empire romain d'Orient. A Édesse, Ephrem est plongé dans les controverses théologiques de l'époque, la crise de l'arianisme qui donna à l'empereur Constantin l'occasion de convoquer pour la première fois un concile de tous les évêques de l'empire (orient et occident), le concile de Nicée (325) où fut rédigé le symbole de la foi toujours actuel. Une Église chrétienne s'organise en Perse sassanide. Cette Église aura d'autre part à soutenir d'importantes controverses théologiques, tant avec les manichéens qu'avec le clergé mazdéen.
Voici un texte qui vient de cette période et qui ne manquera pas de vous faire réfléchir :
ANCIENNE POLÉMIQUE SUR LA TRINITÉ
«Ils disent que le Père, le Fils et l'Esprit sont trois "noms" qui ne sont ni séparés l'un de l'autre, ni antérieurs l'un par rapport à l'autre. Mais alors, si le Fils n'est pas moindre que le Père, étant en toute chose égal au Père, pourquoi leur donne-t-on des noms distincts ? Si c'est chose possible que trois égale un, il est certainement tout aussi possible que trois égale neuf et neuf égale trois, et on peut dire autant indéfiniment des autres nombres. En outre, si le Fils n'est pas moindre que le Père, c'est que le Père n'est pas plus que le Fils ; dans ces conditions doit-on dire que le Père procède du Fils ou que le Fils ne procède pas du Père ? ... Si le Fils n'est pas moindre que le Père, c'est que la cause n'est ni antérieure, ni supérieure à l'effet; on pourra dire que l'une et l'autre sont des Principes, que la créature n'est pas moindre que le créateur, et le créateur n'est pas plus que la créature...»
TOME DE DAMAS
"Quiconque nie que le Père est éternel, que le Fils est éternel et que le Saint-Esprit est éternel, celui-là est un hérétique."
"Quiconque nie que le Fils de Dieu est véritablement Dieu , de même que le Père est véritablement Dieu, ayant tout pouvoir , sachant tout et l'égal du Père, celui-là est un hérétique."
"Quiconque nie que le Saint-Esprit (...) est Père, véritablement Dieu , (...) a tout pouvoir et sait tout, (...) celui-là est un hérétique."
"Quiconque nie que les trois personnes: le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont véritablement des personnes, qu'elles sont égales , éternelles, contenant toutes choses visibles et invisibles, et qu'elles sont toutes-puissantes, (...) celui-là est un hérétique."
"Quiconque dit que [le Fils qui a été] fait chair n'était pas au ciel avec le Père lorsqu'il était sur la terre, celui-là est un hérétique."
"Quiconque, reconnaissant que le Père est Dieu, que le Fils est Dieu et que le Saint-Esprit est Dieu, (...) ne dit pas qu'ils sont un seul Dieu, (...) celui-là est un hérétique ."
382 Avant notre ère, à Rome. Recueil d'enseignements devant être condamnés par l'Église. Présenté par le pape Damase. Document, appelé 'le Tome de Damase', rapporté dans l'ouvrage: L'Église enseigne, 1955, pages 125 à 127
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie
Dans le contexte de ces spéculations infondées bibliquement, présentons un concept dérisoire de la Trinité rédigé par un hérétique et réprouvé du nom de Maurice Meunier, mais qui toutefois a plus de sens et qui au moins est plus honnête dans ses propos, car ce concept ne cherche pas à caché son identité sous des prétentions bibliques.
LA TRINITÉ CAPITOLINE
«Quiconque veut être sauvé doit, avant tout, tenir la foi impériale universelle : s'il ne la garde pas entière et pure, il périra sans aucun doute pour l'éternité.
Voici la foi impériale universelle : nous vénérons un Dieu dans la Triade capitoline et la Triade capitoline dans l'Unité, sans confondre les Personnes ni diviser la substance : autre est en effet la Personne de Baal, autre celle de Mithra, autre celle d’Astarté; mais une est la divinité de Baal, de Mithra et d’Astarté, égale la gloire, coéternelle la majesté.
Comme est Baal, tel est Mithra, tel est aussi Astarté : incréé est Baal, incréé Mithra, incréée Astarté ; infini est Baal, infini Mithra, infinie Astarté ; éternel est Baal, éternel Mithra, éternelle Astarté; et cependant, ils ne sont pas trois éternels, mais un éternel; tout comme ils ne sont pas trois incréés, ni trois infinis, mais un incréé et un infini. De même, tout-puissant est Baal, tout-puissant Mithra, toute-puissante Astarté; et cependant ils ne sont pas trois tout-puissants, mais un tout-puissant. Ainsi Baal est Dieu, Mithra est Dieu, Astarté est Dieu; et cependant ils ne sont pas trois Dieux, mais un Dieu. Ainsi Baal est Seigneur, Mithra est Seigneur, Astarté est Seigneur; et cependant ils ne sont pas trois Seigneurs, mais un Seigneur; car, de même que la vérité chrétienne nous oblige à confesser que chacune des personnes en particulier est Dieu et Seigneur, de même la religion impériale universelle nous interdit de dire qu'il y a trois Dieux ou trois Seigneurs.
Baal n'a été fait par personne et il n'est ni créé ni engendré; Mithra n'est issu que de Baal, il n'est ni fait, ni créé, mais engendré; Astarté vient de Baal et de Mithra, elle n'est ni faite, ni créée, ni engendrée, mais elle procède. Il n'y a donc qu'un Baal, non pas trois Baals; un Mithra, non pas trois Mithra; une Astarté, non pas trois Astartés. Et dans cette Triade capitoline il n'est rien qui ne soit avant ou après, rien qui ne soit plus grand ou plus petit, mais les Personnes sont toutes trois également éternelles et semblablement égales. Si bien qu'en tout, comme on l'a déjà dit plus haut, on doit vénérer, et l'Unité dans la Triade capitoline, et la Triade capitoline dans l'Unité. Qui donc veut être sauvé, qu'il croie cela de la Triade capitoline.»
Parce que l’empire romain était présent partout, l’église de l’empire pouvait mettre en jeu tous les moyens temporels pour atteindre son but.
En réalité une “christianisation” n’eut pas lieu mais bien une “catholisation” du monde d’alors. Les peuples ne devinrent pas des croyants en Christ par la prédication de l’évangile, ils furent en fait contraints d’accepter “la religion d’État” catholique.
Pendant les mille ans environ que dura la monarchie de l’église catholique romaine, la terre entière fut arrosée du sang des martyrs. Leur nombre est diversement évalué, mais dans l’ensemble on estime à environ 68 millions le nombre des martyrs. Tous ceux qui croyaient différemment étaient traqués comme du gibier. Même la “Contre-Réforme” a été une occasion de verser le sang en utilisant les moyens du monde, et elle n’avait rien à faire avec la publication de l’évangile du salut; au contraire il en résulta de nouvelles calamités causées par la puissance ecclésiastique unie à la puissance laïque.
Qui donc n’a pas entendu parler de l’Inquisition en Espagne, des procès intentés aux sorcières et de leur mort sur le bûcher, de l’expulsion des Vaudois et des Mennonites, de la persécution dans toute l’Europe de ceux qui avaient une foi différente ???
Dans la nuit de la St-Barthélémy (du 23 au 24 août 1572), lors de ce que l’on a appelé les “Noces de sang”, 3 000 Huguenots furent assassinés rien qu’à Paris, et dans la France entière il y en eut plus de 20 000. «Le pape Grégoire XIII célèbre le meurtre des Protestants français par un ‘Te Deum’» (B. Harenberg, Chronik der Menschheit, S. 437).
Cette église entreprit des changements de doctrines, de telle manière qu’on ne put plus retrouver ce qui faisait partie du trésor de la foi originelle.
La lecture des Saintes Écritures fut interdite sous peine de châtiment et même de mort.
Il n’est donc pas étonnant que pas une seule doctrine et pratique de cette église soit en accord avec l’Église primitive. Les notions doctrinales telles que celles “de la Trinité, du baptême, du Repas du Seigneur, de la repentance, etc.” sont demeurées, cependant elles ont une signification tout autre, et dans la pratique elles sont appliquées d’une manière complètement différentes qu’elles ne le furent dans le christianisme primitif.
Depuis l’établissement de cette église universelle, des quantités de choses ont été introduites, enseignées et même proclamées comme dogmes, lesquelles n’ont absolument rien à voir avec le christianisme primitif. Nous voyons clairement que les arguments enseignements en faveur de la doctrine de la Trinité Ontologique sont les preuves d'une corruption des véritables enseignements du Seigneur Jésus et de ses disciples. Sans aucun doute, ceci explique pourquoi il a fallu près de 300 ans pour trouver une véritable expression de cette perception subversive particulière de la compréhension de Dieu.
LES RÉFORMATEURS ET LA TRINITÉ
Au début du 16ème siècle, des réformateurs apparaissent dans chaque pays d’Europe occidentale.
Tous ont à peu près le même message : le retour à la Parole de Dieu.
Ils rappellent que la Bible constitue l’autorité souveraine de tous les chrétiens en matière de foi et de conduite. L’Écriture, insistent les réformateurs, montre clairement que le Christ crucifié et ressuscité doit être au centre de la foi et de la piété. Ils soulignent aussi la grande doctrine biblique du salut dans le sang de Christ par la seule grâce selon la Souveraineté de Dieu, saisi par la seule foi reçue par le moyen de sa Parole inspirée. Malheureusement la réforme des réformateur n'a été que partielle, ils ont mis l'emphase sur une réforme de l'Église en tant qu'institution plutôt que sur la foi individuelle de tous les croyants. Mais la découverte de ces enseignements bibliques fondamentaux occasionna une véritable révolution dans le monde religieux de l’époque. Les chrétiens marqués par la Réforme deviennent des amoureux de la Parole de Dieu, tellement qu'ils devinrent connu comme le Peuple du Livre.
La Bible est lue et méditée tous les jours dans chaque foyer de croyants, saine pratique qui devient de plus en plus désuète de nos jours. Par ces lectures, par ces prières et par cet amour centré sur la Bible, et Jésus-Christ qu’elle permet de connaître intimement avec l’aide du Saint-Esprit, l'Esprit de sa Sainte Présence qui habite le cœur de ses élus, ces chrétiens s’approchaient de Dieu comme d’une source d’eau vive. Cela leur a été d’un grand secours notamment pendant les périodes de persécutions. Aujourd’hui, dans le prolongement de cette extraordinaire révolution spirituelle du 16ème siècle, de nombreux chrétiens fondent leur foi exclusivement sur la base des enseignement bibliques et affirment par expérience que leur vie a été merveilleusement transformée. En Europe la Réforme a commencé par un retour à la Parole de Dieu (Sola scriptura), et cette Réforme de la foi, et non des institutions, ne cessera qu'à la venue du grand jour.
NON SUFFISANCE DE LA RÉFORMATION
L’intervention par la Réformation fut plus que nécessaire, mais du point de vue biblique elle fut loin d’être suffisante. La question se pose de savoir si les réformateurs, qui étaient tous des fils de l’église romaine, ont réellement compris qu’un nouveau commencement devait être fait, car il n’y avait plus rien à réformer dans ce système entièrement séculier et non biblique.
On ne peut réformer un corps mort en décomposition. D’une part, en ce temps-là, se réalisa cette parole du prophète Jérémie : “Défrichez pour vous un terrain neuf, et ne semez pas au milieu des épines” (Jér. 4.3); mais d’un autre côté, cette prophétie du chapitre 51.9 le fut aussi: “Nous avons traité Babylone, mais elle n’est pas guérie; abandonnez-la, et allons-nous-en chacun dans son pays…”. C’était une sortie, une rupture, comme si l’on entendait la voix venant du Ciel qui disait : “Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez pas à ses péchés et que vous ne receviez pas de ses plaies…” (Apoc. 18.4). Mais ce qui est le plus étonnant, ce que le christianisme a manqué de voir, est que cette même injonction s'applique aussi de nos jours à l'église Réformée elle-même, à tout le Protestantisme en entier, incluant les sectes dites Évangéliques. Luther, par exemple, avait correctement compris cette parole proclamée par l’apôtre Jean de la part du Seigneur: “… car tes marchands étaient les grands de la terre; car, par ta magie, toutes les nations ont été égarées. Mais en elle a été trouvé le sang des prophètes, et des saints, et de tous ceux qui ont été immolés sur la terre” (Apoc. 18.23,24). De même cette parole du prophète Jérémie s’accomplit : “Babylone a été une coupe d’or dans la main de l’Éternel, enivrant toute la terre. Les nations ont bu de son vin, c’est pourquoi les nations sont devenues insensées” (Jér. 51.7). Cependant les réformateurs n’avaient pas réussi à faire une percée jusqu’au christianisme original. En fait seule une chose par-ci, une autre par-là furent réformées, changées ou abolies. Ils gardèrent plusieurs pratiques nuisibles comme le baptême d'eau et la Cène, les modifiants comme il leur convenait et leur donnant une importance qui frôle l'idolâtrie même, mais ce qui est plus grave est qu'ils gardèrent la doctrine subversive de la Trinité, de même que l'esprit de domination sur la foi individuelle tout en prétextant la liberté en Christ.
Ainsi en premier lieu, le trafic des indulgences, le rôle du pape ainsi que les abus en général furent abolis.
La pénétration du puissant témoignage que la justification de l’homme vient par la grâce seule, par la foi en Christ le Sauveur, ainsi que la double prédestination selon la volonté souveraine de Dieu, constitua les points culminant conformément aux Écritures. Ce fut cela la véritable percée, ce qui enfonça les portes de la prison babylonienne. Mais d’autre part on emporta avec soi des doctrines absolument non bibliques et qui sont typiquement catholiques. Le nombres des soi-disant sacrements, par exemple, furent seulement diminué. Malheureusement la foi en la Trinité, que les protestants prirent aussi avec eux, les conduisit en partie à marcher dans les mêmes empreintes que leur mère, l’Église Catholique, la Grande Prostituée, «la mère des impudicités et des abominations de la terre» (Apoc. 17:5).
A Genève, le 27 octobre 1553, le médecin espagnol Michel Servet dut monter au bûcher, avec l’approbation de Calvin, parce qu’il rejetait la doctrine de la Trinité (M. Rang et O. Schlisske, Die Geschichte der Kirche, S. 132).
La position catholique prétendant que seule l’église romaine pouvait sauver n’a visiblement pas été entièrement abandonnée par les réformateurs. C’est pourquoi on peut comprendre leur intolérance à l’égard de ceux qui croyaient différemment. Cet état d’esprit existe aujourd’hui encore ! Malheureusement plusieurs s'imaginent que la Réforme s'arrêta là, ils ne peuvent saisir qu'elle est un procédé continuelle, une reforme de la foi et des cœurs et non des institutions.
Bien que, par la réformation, le but divin du retour de l’Église à l'amour de la vérité n’ait de loin été atteint, néanmoins le premier pas vers la foi biblique avait été fait : on était revenu à la Parole de Dieu et à la puissance de la grâce. De ce fait nous devons de la reconnaissance et de la gratitude, premièrement aux précurseurs des réformateurs qui ont été brûlés sur les bûcher, puis aux réformateurs eux-mêmes. C'est en effet grâce à eux que nous avons la Bible entre nos mains aujourd'hui.
LA TRINITÉ CAPITOLINE
«Quiconque veut être sauvé doit, avant tout, tenir la foi impériale universelle : s'il ne la garde pas entière et pure, il périra sans aucun doute pour l'éternité.
Voici la foi impériale universelle : nous vénérons un Dieu dans la Triade capitoline et la Triade capitoline dans l'Unité, sans confondre les Personnes ni diviser la substance : autre est en effet la Personne de Baal, autre celle de Mithra, autre celle d’Astarté; mais une est la divinité de Baal, de Mithra et d’Astarté, égale la gloire, coéternelle la majesté.
Comme est Baal, tel est Mithra, tel est aussi Astarté : incréé est Baal, incréé Mithra, incréée Astarté ; infini est Baal, infini Mithra, infinie Astarté ; éternel est Baal, éternel Mithra, éternelle Astarté; et cependant, ils ne sont pas trois éternels, mais un éternel; tout comme ils ne sont pas trois incréés, ni trois infinis, mais un incréé et un infini. De même, tout-puissant est Baal, tout-puissant Mithra, toute-puissante Astarté; et cependant ils ne sont pas trois tout-puissants, mais un tout-puissant. Ainsi Baal est Dieu, Mithra est Dieu, Astarté est Dieu; et cependant ils ne sont pas trois Dieux, mais un Dieu. Ainsi Baal est Seigneur, Mithra est Seigneur, Astarté est Seigneur; et cependant ils ne sont pas trois Seigneurs, mais un Seigneur; car, de même que la vérité chrétienne nous oblige à confesser que chacune des personnes en particulier est Dieu et Seigneur, de même la religion impériale universelle nous interdit de dire qu'il y a trois Dieux ou trois Seigneurs.
Baal n'a été fait par personne et il n'est ni créé ni engendré; Mithra n'est issu que de Baal, il n'est ni fait, ni créé, mais engendré; Astarté vient de Baal et de Mithra, elle n'est ni faite, ni créée, ni engendrée, mais elle procède. Il n'y a donc qu'un Baal, non pas trois Baals; un Mithra, non pas trois Mithra; une Astarté, non pas trois Astartés. Et dans cette Triade capitoline il n'est rien qui ne soit avant ou après, rien qui ne soit plus grand ou plus petit, mais les Personnes sont toutes trois également éternelles et semblablement égales. Si bien qu'en tout, comme on l'a déjà dit plus haut, on doit vénérer, et l'Unité dans la Triade capitoline, et la Triade capitoline dans l'Unité. Qui donc veut être sauvé, qu'il croie cela de la Triade capitoline.»
Parce que l’empire romain était présent partout, l’église de l’empire pouvait mettre en jeu tous les moyens temporels pour atteindre son but.
En réalité une “christianisation” n’eut pas lieu mais bien une “catholisation” du monde d’alors. Les peuples ne devinrent pas des croyants en Christ par la prédication de l’évangile, ils furent en fait contraints d’accepter “la religion d’État” catholique.
Pendant les mille ans environ que dura la monarchie de l’église catholique romaine, la terre entière fut arrosée du sang des martyrs. Leur nombre est diversement évalué, mais dans l’ensemble on estime à environ 68 millions le nombre des martyrs. Tous ceux qui croyaient différemment étaient traqués comme du gibier. Même la “Contre-Réforme” a été une occasion de verser le sang en utilisant les moyens du monde, et elle n’avait rien à faire avec la publication de l’évangile du salut; au contraire il en résulta de nouvelles calamités causées par la puissance ecclésiastique unie à la puissance laïque.
Qui donc n’a pas entendu parler de l’Inquisition en Espagne, des procès intentés aux sorcières et de leur mort sur le bûcher, de l’expulsion des Vaudois et des Mennonites, de la persécution dans toute l’Europe de ceux qui avaient une foi différente ???
Dans la nuit de la St-Barthélémy (du 23 au 24 août 1572), lors de ce que l’on a appelé les “Noces de sang”, 3 000 Huguenots furent assassinés rien qu’à Paris, et dans la France entière il y en eut plus de 20 000. «Le pape Grégoire XIII célèbre le meurtre des Protestants français par un ‘Te Deum’» (B. Harenberg, Chronik der Menschheit, S. 437).
Cette église entreprit des changements de doctrines, de telle manière qu’on ne put plus retrouver ce qui faisait partie du trésor de la foi originelle.
La lecture des Saintes Écritures fut interdite sous peine de châtiment et même de mort.
Il n’est donc pas étonnant que pas une seule doctrine et pratique de cette église soit en accord avec l’Église primitive. Les notions doctrinales telles que celles “de la Trinité, du baptême, du Repas du Seigneur, de la repentance, etc.” sont demeurées, cependant elles ont une signification tout autre, et dans la pratique elles sont appliquées d’une manière complètement différentes qu’elles ne le furent dans le christianisme primitif.
Depuis l’établissement de cette église universelle, des quantités de choses ont été introduites, enseignées et même proclamées comme dogmes, lesquelles n’ont absolument rien à voir avec le christianisme primitif. Nous voyons clairement que les arguments enseignements en faveur de la doctrine de la Trinité Ontologique sont les preuves d'une corruption des véritables enseignements du Seigneur Jésus et de ses disciples. Sans aucun doute, ceci explique pourquoi il a fallu près de 300 ans pour trouver une véritable expression de cette perception subversive particulière de la compréhension de Dieu.
LES RÉFORMATEURS ET LA TRINITÉ
Au début du 16ème siècle, des réformateurs apparaissent dans chaque pays d’Europe occidentale.
Tous ont à peu près le même message : le retour à la Parole de Dieu.
Ils rappellent que la Bible constitue l’autorité souveraine de tous les chrétiens en matière de foi et de conduite. L’Écriture, insistent les réformateurs, montre clairement que le Christ crucifié et ressuscité doit être au centre de la foi et de la piété. Ils soulignent aussi la grande doctrine biblique du salut dans le sang de Christ par la seule grâce selon la Souveraineté de Dieu, saisi par la seule foi reçue par le moyen de sa Parole inspirée. Malheureusement la réforme des réformateur n'a été que partielle, ils ont mis l'emphase sur une réforme de l'Église en tant qu'institution plutôt que sur la foi individuelle de tous les croyants. Mais la découverte de ces enseignements bibliques fondamentaux occasionna une véritable révolution dans le monde religieux de l’époque. Les chrétiens marqués par la Réforme deviennent des amoureux de la Parole de Dieu, tellement qu'ils devinrent connu comme le Peuple du Livre.
La Bible est lue et méditée tous les jours dans chaque foyer de croyants, saine pratique qui devient de plus en plus désuète de nos jours. Par ces lectures, par ces prières et par cet amour centré sur la Bible, et Jésus-Christ qu’elle permet de connaître intimement avec l’aide du Saint-Esprit, l'Esprit de sa Sainte Présence qui habite le cœur de ses élus, ces chrétiens s’approchaient de Dieu comme d’une source d’eau vive. Cela leur a été d’un grand secours notamment pendant les périodes de persécutions. Aujourd’hui, dans le prolongement de cette extraordinaire révolution spirituelle du 16ème siècle, de nombreux chrétiens fondent leur foi exclusivement sur la base des enseignement bibliques et affirment par expérience que leur vie a été merveilleusement transformée. En Europe la Réforme a commencé par un retour à la Parole de Dieu (Sola scriptura), et cette Réforme de la foi, et non des institutions, ne cessera qu'à la venue du grand jour.
NON SUFFISANCE DE LA RÉFORMATION
L’intervention par la Réformation fut plus que nécessaire, mais du point de vue biblique elle fut loin d’être suffisante. La question se pose de savoir si les réformateurs, qui étaient tous des fils de l’église romaine, ont réellement compris qu’un nouveau commencement devait être fait, car il n’y avait plus rien à réformer dans ce système entièrement séculier et non biblique.
On ne peut réformer un corps mort en décomposition. D’une part, en ce temps-là, se réalisa cette parole du prophète Jérémie : “Défrichez pour vous un terrain neuf, et ne semez pas au milieu des épines” (Jér. 4.3); mais d’un autre côté, cette prophétie du chapitre 51.9 le fut aussi: “Nous avons traité Babylone, mais elle n’est pas guérie; abandonnez-la, et allons-nous-en chacun dans son pays…”. C’était une sortie, une rupture, comme si l’on entendait la voix venant du Ciel qui disait : “Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez pas à ses péchés et que vous ne receviez pas de ses plaies…” (Apoc. 18.4). Mais ce qui est le plus étonnant, ce que le christianisme a manqué de voir, est que cette même injonction s'applique aussi de nos jours à l'église Réformée elle-même, à tout le Protestantisme en entier, incluant les sectes dites Évangéliques. Luther, par exemple, avait correctement compris cette parole proclamée par l’apôtre Jean de la part du Seigneur: “… car tes marchands étaient les grands de la terre; car, par ta magie, toutes les nations ont été égarées. Mais en elle a été trouvé le sang des prophètes, et des saints, et de tous ceux qui ont été immolés sur la terre” (Apoc. 18.23,24). De même cette parole du prophète Jérémie s’accomplit : “Babylone a été une coupe d’or dans la main de l’Éternel, enivrant toute la terre. Les nations ont bu de son vin, c’est pourquoi les nations sont devenues insensées” (Jér. 51.7). Cependant les réformateurs n’avaient pas réussi à faire une percée jusqu’au christianisme original. En fait seule une chose par-ci, une autre par-là furent réformées, changées ou abolies. Ils gardèrent plusieurs pratiques nuisibles comme le baptême d'eau et la Cène, les modifiants comme il leur convenait et leur donnant une importance qui frôle l'idolâtrie même, mais ce qui est plus grave est qu'ils gardèrent la doctrine subversive de la Trinité, de même que l'esprit de domination sur la foi individuelle tout en prétextant la liberté en Christ.
Ainsi en premier lieu, le trafic des indulgences, le rôle du pape ainsi que les abus en général furent abolis.
La pénétration du puissant témoignage que la justification de l’homme vient par la grâce seule, par la foi en Christ le Sauveur, ainsi que la double prédestination selon la volonté souveraine de Dieu, constitua les points culminant conformément aux Écritures. Ce fut cela la véritable percée, ce qui enfonça les portes de la prison babylonienne. Mais d’autre part on emporta avec soi des doctrines absolument non bibliques et qui sont typiquement catholiques. Le nombres des soi-disant sacrements, par exemple, furent seulement diminué. Malheureusement la foi en la Trinité, que les protestants prirent aussi avec eux, les conduisit en partie à marcher dans les mêmes empreintes que leur mère, l’Église Catholique, la Grande Prostituée, «la mère des impudicités et des abominations de la terre» (Apoc. 17:5).
A Genève, le 27 octobre 1553, le médecin espagnol Michel Servet dut monter au bûcher, avec l’approbation de Calvin, parce qu’il rejetait la doctrine de la Trinité (M. Rang et O. Schlisske, Die Geschichte der Kirche, S. 132).
La position catholique prétendant que seule l’église romaine pouvait sauver n’a visiblement pas été entièrement abandonnée par les réformateurs. C’est pourquoi on peut comprendre leur intolérance à l’égard de ceux qui croyaient différemment. Cet état d’esprit existe aujourd’hui encore ! Malheureusement plusieurs s'imaginent que la Réforme s'arrêta là, ils ne peuvent saisir qu'elle est un procédé continuelle, une reforme de la foi et des cœurs et non des institutions.
Bien que, par la réformation, le but divin du retour de l’Église à l'amour de la vérité n’ait de loin été atteint, néanmoins le premier pas vers la foi biblique avait été fait : on était revenu à la Parole de Dieu et à la puissance de la grâce. De ce fait nous devons de la reconnaissance et de la gratitude, premièrement aux précurseurs des réformateurs qui ont été brûlés sur les bûcher, puis aux réformateurs eux-mêmes. C'est en effet grâce à eux que nous avons la Bible entre nos mains aujourd'hui.
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie
STAGNATION DE LA RÉFORMATION
Au seizième siècle, période de grands affrontements religieux, on a produit de nombreuses confessions de foi.
En 1530, la diète d'Augsbourg entraîne la rédaction de l'Augustana par Melanchthon, de la Fidei ratio par Zwingli et de la Tétrapolitaine par Bucer. Dans les années qui suivent viendront les écrits symboliques luthériens, et, du côté réformé, la Confession de La Rochelle, la Confession helvétique postérieure, le Catéchisme de Heidelberg, pour s'en tenir aux textes les plus connus, ainsi que, du côté anglican, les XXXIX articles. On pourrait facilement allonger cette liste.
«Le problème des Réformateurs tenait à leur peur d'être considérés comme trop négatifs. Au moment de discuter de la trinité, il y eut une sorte de consensus : Luther, Zwingli et Calvin affirmèrent que c'était un mystère dont il ne fallait pas trop parler. Cette question ne devait pas être soulevée, car elle était trop épineuse. Les Réformateurs soupçonnaient que quelque chose n'allait pas dans la doctrine et la dogmatique de l'époque, mais ne voulaient pas donner l'impression de tout renverser.» Luther lui-même, qui tenait pourtant à ce dogme, avouait n'y rien comprendre, et dans des contextes différents, d'autres manières de parler de Dieu et de rendre compte de sa grâce sont tout aussi légitimes. Il avait écrit : «Nous n'avons pas d'autre Dieu que n'avait Israël. C'est Christ qui était le Dieu d'Israël. Et nous disons aussi : c'est lui qui a fait toutes ces choses, lui qui n'est plus seulement le Dieu d'Israël, mais du monde entier» (Luther jusqu'en 1520, par Henri Strohl). Il ajouta : «A partir du concile de Nicée, l’église prit l’habitude de se constituer en tribunal pour juger et condamner les hérétiques et attribuer à ses jugements une autorité qui n’appartient qu’à la Parole de Dieu. Au lieu de maintenir les Saintes Écritures comme autorité souveraine en matière de foi, elle composa des confessions de foi, appelées symboles, qui n’étaient pas toujours un résumé fidèle de la doctrine évangélique et apostolique… Les confessions de foi étaient imposées aux fidèles.»
Calvin fournit un exemple frappant des décalages voire des contradictions entre les règles affirmées dans les confessions et la pratique concrète.
En 1537, un de ses adversaires, Caroli, alors pasteur à Lausanne, le somme de signer les symboles d'Athanase et de Nicée Constantinople. Calvin s'y refuse, non pas qu'il serait en désaccord avec ces symboles, mais parce qu'il ne veut pas, écrit-il, «introduire dans l'Église cet exemple de tyrannie : que soit tenu pour hérétique quiconque n'aurait pas répété les formules établies par un autre». Très belle phrase et principe admirable. Malheureusement, en 1537, la même année, Calvin et Farel imposent à tous les habitants de Genève, sous peine d'expulsion, la signature de la confession de foi qu'ils ont rédigée.
DÉCEPTION DE LA RÉFORMATION
L'affaire Michel Servet fut définitivement une marque décevante pour la Réformation qui dévoila le caractère sordide de la Trinité. Confronté à l’opposition de Calvin, maître de la Réforme, Servet lui avait écrit : «Puisque tu crains que je sois pour toi un Satan, je m’arrête. Renvoie moi donc mon manuscrit et porte toi bien. Mais si tu pense sincèrement que le pape est l’antéchrist, tu dois être convaincu également que la Trinité et le baptême, qui forment une partie de la doctrine papale, sont des dogmes démoniaques »
Un triste épisode se produit alors. Un proche de Calvin communique ce texte depuis Genève à l'un de ses cousins catholiques, habitant Lyon et aussi fanatique que lui, qui le remet à l'inquisition (avec des lettres que Servet avait adressées à Calvin et qui permettent de le localiser et de l'identifier). L'inquisition fait arrêter Servet, qui parvient à s'échapper, et qui tente de gagner Zurich, pour aller de là se cacher en Italie. Le plan de Calvin pour se débarrasser de Servet par le biais de l’inquisition catholique paraît avoir échoué. Ainsi que le note Zweig : « Il semble qu’un pasteur évangélique devrait frissonner d’horreur à l’idée de servir de délateur à ceux qui tout récemment, ont encore brûlé vifs plusieurs protestants. Servet lancera d’ailleurs plus tard avec raison à la face de Calvin cette apostrophe : « Ce n’est point l’état d’un ministre de l’Évangile d’être accusateur criminel, ni de poursuivre judiciairement un homme à mort. » Le 27 octobre 1553 à Champel, maintenant au centre de Genève alors qu'autrefois c'était une banlieue, un bûcher est dressé car un homme a été condamné à être brûlé vif avec ses œuvres, notamment la Restitution chrétienne.
Cet homme va mourir courageusement au milieu des flammes.
Guillaume Farel, l'un des grands Réformateurs - qui a une place de choix sur le Mur de la Réformation -, est là. Il cherche jusqu'au bout à obtenir de lui une adhésion à une pensée orthodoxe. Quand il lui demande de reconnaître ses péchés, il le fait en disant qu'il est un homme imparfait, qu'il est pécheur, et qu'il demande pardon à "Jésus-Christ, Fils du Dieu éternel". S'il avait dit "Jésus-Christ, Fils éternel de Dieu", il n'y aurait pas eu de procès, et il n'aurait pas été accusé d'être hérétique. Il aurait eu la vie sauve. En raison de ses autres convictions, il aurait peut-être été banni, mais il aurait pu survivre. Le même Calvin sollicita dans Genève la mort de Gentilis. Il trouva cinq avocats qui signèrent que Gentilis méritait de mourir dans les flammes. De telles horreurs sont dignes de cet abominable siècle. Gentilis fut mis en prison et allait être brûlé comme Servet : mais il fut plus avisé que cet Espagnol; il se rétracta, donna les louanges les plus ridicules à Calvin, et fut sauvé. Mais son malheur voulut ensuite que n’ayant pas assez ménagé un bailli du canton de Berne, il fut arrêté comme arien. Des témoins déposèrent qu’il avait dit que les mots de trinité, d’essence, d’hypostase, ne se trouvaient pas dans l’Écriture Sainte; et sur cette déposition, les juges, qui ne savaient pas plus que lui ce que c’est qu’une hypostase, le condamnèrent, sans raisonner, à perdre la tête.
Sébastien Castellion, humaniste français connu, interpella directement Calvin sur ces fâcheux évènements : "Nous diras-tu, à la fin, si c'est le Christ qui t'a appris à brûler les hommes ? (...) Tuer un homme ce n'est pas défendre une doctrine, c'est tuer un homme. (...) On ne prouve pas sa foi en brûlant un homme mais en se faisant brûler pour elle..."
Deux ans après ce drame, Castellion publiait, à Bâle, une nouvelle traduction en français de la Bible.
« Une météorite dans l'histoire du XVIe siècle. Et, cependant, il est le premier à se confronter aux difficultés de sens posées par la Bible. Il touche également au Canon et provoque un scandale »
Castellion voulait traduire la Bible pour les « idiots », ceux qui ne connaissaient pas les langues anciennes. Converti à la Réforme, il suivit pourtant l’ordre du canon catholique de la Bible. Mais il se permet de traduire à la fin de l’Ancien Testament quelques chapitres des Antiquités Juives, de Flavius Josèphe, pour « combler » la chronologie entre les livres des Maccabées et le Nouveau Testament… Dès sa parution, cette Bible fut confisquée, interdite. Elle vit le jour au pire moment des guerres de religions qui ont opposé catholiques et protestants au XVIème siècle. L’interdiction de cette traduction est étroitement liée à la personnalité et au parcours même de Sébastien Castellion. Grand érudit, traducteur infatigable (il avait préalablement traduit la Bible en latin à partir des langues sources), converti au protestantisme, il s’opposa ensuite à Calvin pour son intolérance religieuse (affaire Servet, 1554). Il sera poursuivi par ce dernier jusqu’à sa mort, à Genève, abandonné de tous, catholiques et réformés, dans une extrême pauvreté.
DÉRISION DE LA TRINITÉ
Un principe de la Réforme était que l'Écriture seule est source de vérité (Sola Scriptura).
Ni pape, ni tradition, ni magistère humain… ne peuvent lui être opposés. Ce principe était alors révolutionnaire. Mais depuis lors ? En fait, ni Trinité, ni « deux natures », ni « sainte mère de Dieu », ne figurent spécifiquement dans les Écritures. Un seul Dieu en trois personnes. C’est, nous assure-t-on, le dogme fondamental de l’Église catholique et protestantes ainsi que des sectes dites Évangéliques.
La certitude en est supposément si bien établie que Calvin fit brûler Michel Servet parce que cet impie refusait de voir Dieu comme « une chose à trois têtes ».
Une chose à trois têtes est chose concevable, mais non la trinité. Car, pour copier le Catéchisme du Diocèse et de la Province de Paris, « chacune des trois personnes est Dieu et possède la trinité tout entière » et cependant « les trois personnes ne sont qu’un seul et même Dieu ». Or si chaque personne est Dieu et que Dieu est une trinité, il y a donc en réalité neuf personnes en Dieu selon ce système ridicule.
Et encore si chaque personne est Dieu et que Dieu est trois personnes, il y aurait donc trois personnes dans chacune de ces neufs personnes, ainsi de suite à l'infini. Malebranche avoue (Recherche de la vérité, livre III, deuxième partie, chapitre VIII) : «On croit, par exemple, le mystère de la Trinité, quoique l’esprit humain ne le puisse concevoir. Et on ne laisse pas de croire que deux choses qui ne diffèrent point d’une troisième ne diffèrent point entre elles, quoique cette proposition semble le détruire». Semble est indulgent. C’est qu’«on est persuadé qu’il ne faut faire usage de son esprit que sur des sujets proportionnés à sa capacité et qu’on ne doit pas regarder fixement nos mystères». Il faut donc répéter des mots sans leur donner aucun sens et affirmer qu’on croit sans savoir ce qu’on croit.
L’aveu célèbre de saint Augustin au livre VII de son traité De la Trinité, est plus court et plus net : «On parle de trois personnes, non pour dire quelque chose, mais pour ne pas se taire». Dictum est tamem tres personœ, non ut illud diceretur sed ne taceretur.
Au seizième siècle, période de grands affrontements religieux, on a produit de nombreuses confessions de foi.
En 1530, la diète d'Augsbourg entraîne la rédaction de l'Augustana par Melanchthon, de la Fidei ratio par Zwingli et de la Tétrapolitaine par Bucer. Dans les années qui suivent viendront les écrits symboliques luthériens, et, du côté réformé, la Confession de La Rochelle, la Confession helvétique postérieure, le Catéchisme de Heidelberg, pour s'en tenir aux textes les plus connus, ainsi que, du côté anglican, les XXXIX articles. On pourrait facilement allonger cette liste.
«Le problème des Réformateurs tenait à leur peur d'être considérés comme trop négatifs. Au moment de discuter de la trinité, il y eut une sorte de consensus : Luther, Zwingli et Calvin affirmèrent que c'était un mystère dont il ne fallait pas trop parler. Cette question ne devait pas être soulevée, car elle était trop épineuse. Les Réformateurs soupçonnaient que quelque chose n'allait pas dans la doctrine et la dogmatique de l'époque, mais ne voulaient pas donner l'impression de tout renverser.» Luther lui-même, qui tenait pourtant à ce dogme, avouait n'y rien comprendre, et dans des contextes différents, d'autres manières de parler de Dieu et de rendre compte de sa grâce sont tout aussi légitimes. Il avait écrit : «Nous n'avons pas d'autre Dieu que n'avait Israël. C'est Christ qui était le Dieu d'Israël. Et nous disons aussi : c'est lui qui a fait toutes ces choses, lui qui n'est plus seulement le Dieu d'Israël, mais du monde entier» (Luther jusqu'en 1520, par Henri Strohl). Il ajouta : «A partir du concile de Nicée, l’église prit l’habitude de se constituer en tribunal pour juger et condamner les hérétiques et attribuer à ses jugements une autorité qui n’appartient qu’à la Parole de Dieu. Au lieu de maintenir les Saintes Écritures comme autorité souveraine en matière de foi, elle composa des confessions de foi, appelées symboles, qui n’étaient pas toujours un résumé fidèle de la doctrine évangélique et apostolique… Les confessions de foi étaient imposées aux fidèles.»
Calvin fournit un exemple frappant des décalages voire des contradictions entre les règles affirmées dans les confessions et la pratique concrète.
En 1537, un de ses adversaires, Caroli, alors pasteur à Lausanne, le somme de signer les symboles d'Athanase et de Nicée Constantinople. Calvin s'y refuse, non pas qu'il serait en désaccord avec ces symboles, mais parce qu'il ne veut pas, écrit-il, «introduire dans l'Église cet exemple de tyrannie : que soit tenu pour hérétique quiconque n'aurait pas répété les formules établies par un autre». Très belle phrase et principe admirable. Malheureusement, en 1537, la même année, Calvin et Farel imposent à tous les habitants de Genève, sous peine d'expulsion, la signature de la confession de foi qu'ils ont rédigée.
DÉCEPTION DE LA RÉFORMATION
L'affaire Michel Servet fut définitivement une marque décevante pour la Réformation qui dévoila le caractère sordide de la Trinité. Confronté à l’opposition de Calvin, maître de la Réforme, Servet lui avait écrit : «Puisque tu crains que je sois pour toi un Satan, je m’arrête. Renvoie moi donc mon manuscrit et porte toi bien. Mais si tu pense sincèrement que le pape est l’antéchrist, tu dois être convaincu également que la Trinité et le baptême, qui forment une partie de la doctrine papale, sont des dogmes démoniaques »
Un triste épisode se produit alors. Un proche de Calvin communique ce texte depuis Genève à l'un de ses cousins catholiques, habitant Lyon et aussi fanatique que lui, qui le remet à l'inquisition (avec des lettres que Servet avait adressées à Calvin et qui permettent de le localiser et de l'identifier). L'inquisition fait arrêter Servet, qui parvient à s'échapper, et qui tente de gagner Zurich, pour aller de là se cacher en Italie. Le plan de Calvin pour se débarrasser de Servet par le biais de l’inquisition catholique paraît avoir échoué. Ainsi que le note Zweig : « Il semble qu’un pasteur évangélique devrait frissonner d’horreur à l’idée de servir de délateur à ceux qui tout récemment, ont encore brûlé vifs plusieurs protestants. Servet lancera d’ailleurs plus tard avec raison à la face de Calvin cette apostrophe : « Ce n’est point l’état d’un ministre de l’Évangile d’être accusateur criminel, ni de poursuivre judiciairement un homme à mort. » Le 27 octobre 1553 à Champel, maintenant au centre de Genève alors qu'autrefois c'était une banlieue, un bûcher est dressé car un homme a été condamné à être brûlé vif avec ses œuvres, notamment la Restitution chrétienne.
Cet homme va mourir courageusement au milieu des flammes.
Guillaume Farel, l'un des grands Réformateurs - qui a une place de choix sur le Mur de la Réformation -, est là. Il cherche jusqu'au bout à obtenir de lui une adhésion à une pensée orthodoxe. Quand il lui demande de reconnaître ses péchés, il le fait en disant qu'il est un homme imparfait, qu'il est pécheur, et qu'il demande pardon à "Jésus-Christ, Fils du Dieu éternel". S'il avait dit "Jésus-Christ, Fils éternel de Dieu", il n'y aurait pas eu de procès, et il n'aurait pas été accusé d'être hérétique. Il aurait eu la vie sauve. En raison de ses autres convictions, il aurait peut-être été banni, mais il aurait pu survivre. Le même Calvin sollicita dans Genève la mort de Gentilis. Il trouva cinq avocats qui signèrent que Gentilis méritait de mourir dans les flammes. De telles horreurs sont dignes de cet abominable siècle. Gentilis fut mis en prison et allait être brûlé comme Servet : mais il fut plus avisé que cet Espagnol; il se rétracta, donna les louanges les plus ridicules à Calvin, et fut sauvé. Mais son malheur voulut ensuite que n’ayant pas assez ménagé un bailli du canton de Berne, il fut arrêté comme arien. Des témoins déposèrent qu’il avait dit que les mots de trinité, d’essence, d’hypostase, ne se trouvaient pas dans l’Écriture Sainte; et sur cette déposition, les juges, qui ne savaient pas plus que lui ce que c’est qu’une hypostase, le condamnèrent, sans raisonner, à perdre la tête.
Sébastien Castellion, humaniste français connu, interpella directement Calvin sur ces fâcheux évènements : "Nous diras-tu, à la fin, si c'est le Christ qui t'a appris à brûler les hommes ? (...) Tuer un homme ce n'est pas défendre une doctrine, c'est tuer un homme. (...) On ne prouve pas sa foi en brûlant un homme mais en se faisant brûler pour elle..."
Deux ans après ce drame, Castellion publiait, à Bâle, une nouvelle traduction en français de la Bible.
« Une météorite dans l'histoire du XVIe siècle. Et, cependant, il est le premier à se confronter aux difficultés de sens posées par la Bible. Il touche également au Canon et provoque un scandale »
Castellion voulait traduire la Bible pour les « idiots », ceux qui ne connaissaient pas les langues anciennes. Converti à la Réforme, il suivit pourtant l’ordre du canon catholique de la Bible. Mais il se permet de traduire à la fin de l’Ancien Testament quelques chapitres des Antiquités Juives, de Flavius Josèphe, pour « combler » la chronologie entre les livres des Maccabées et le Nouveau Testament… Dès sa parution, cette Bible fut confisquée, interdite. Elle vit le jour au pire moment des guerres de religions qui ont opposé catholiques et protestants au XVIème siècle. L’interdiction de cette traduction est étroitement liée à la personnalité et au parcours même de Sébastien Castellion. Grand érudit, traducteur infatigable (il avait préalablement traduit la Bible en latin à partir des langues sources), converti au protestantisme, il s’opposa ensuite à Calvin pour son intolérance religieuse (affaire Servet, 1554). Il sera poursuivi par ce dernier jusqu’à sa mort, à Genève, abandonné de tous, catholiques et réformés, dans une extrême pauvreté.
DÉRISION DE LA TRINITÉ
Un principe de la Réforme était que l'Écriture seule est source de vérité (Sola Scriptura).
Ni pape, ni tradition, ni magistère humain… ne peuvent lui être opposés. Ce principe était alors révolutionnaire. Mais depuis lors ? En fait, ni Trinité, ni « deux natures », ni « sainte mère de Dieu », ne figurent spécifiquement dans les Écritures. Un seul Dieu en trois personnes. C’est, nous assure-t-on, le dogme fondamental de l’Église catholique et protestantes ainsi que des sectes dites Évangéliques.
La certitude en est supposément si bien établie que Calvin fit brûler Michel Servet parce que cet impie refusait de voir Dieu comme « une chose à trois têtes ».
Une chose à trois têtes est chose concevable, mais non la trinité. Car, pour copier le Catéchisme du Diocèse et de la Province de Paris, « chacune des trois personnes est Dieu et possède la trinité tout entière » et cependant « les trois personnes ne sont qu’un seul et même Dieu ». Or si chaque personne est Dieu et que Dieu est une trinité, il y a donc en réalité neuf personnes en Dieu selon ce système ridicule.
Et encore si chaque personne est Dieu et que Dieu est trois personnes, il y aurait donc trois personnes dans chacune de ces neufs personnes, ainsi de suite à l'infini. Malebranche avoue (Recherche de la vérité, livre III, deuxième partie, chapitre VIII) : «On croit, par exemple, le mystère de la Trinité, quoique l’esprit humain ne le puisse concevoir. Et on ne laisse pas de croire que deux choses qui ne diffèrent point d’une troisième ne diffèrent point entre elles, quoique cette proposition semble le détruire». Semble est indulgent. C’est qu’«on est persuadé qu’il ne faut faire usage de son esprit que sur des sujets proportionnés à sa capacité et qu’on ne doit pas regarder fixement nos mystères». Il faut donc répéter des mots sans leur donner aucun sens et affirmer qu’on croit sans savoir ce qu’on croit.
L’aveu célèbre de saint Augustin au livre VII de son traité De la Trinité, est plus court et plus net : «On parle de trois personnes, non pour dire quelque chose, mais pour ne pas se taire». Dictum est tamem tres personœ, non ut illud diceretur sed ne taceretur.
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie
TENTATIVES DE DESCRIPTION DE LA PERSONNE DE JÉSUS-CHRIST
Il y a d’abord le docétisme et la croyance ébionite, et ensuite d’autres qui se multiplient ; les historiens mentionnent l’adoptianisme, le modalisme, le sabellianisme, l’arianisme, l’apollinarianisme, le nestorianisme, et plus tard, le monophysisme, le monothélisme, et le trinitairianisme. Les hypothèses élaborées pour définir ce qui s’est passé lors de l’Incarnation et après se rangent généralement en deux catégories : celles des docétistes et celles des ébionites.
Les ébionites, d’origine juive, ne voyaient en Jésus de Nazareth que le fils de Marie et de Joseph, un homme élu de Dieu et déclaré par lui Fils de Dieu à son baptême, et non Dieu lui-même manifesté dans la chair.
Les ébionites et leurs « descendants — adoptianistes et ariens — refusaient la déité de Jésus à cause de leur croyance en la transcendance absolue d’un Dieu unique. Arius écrivait à ce sujet : « Un Dieu, le seul non-engendré, le seul éternel, le seul véritable, le seul immuable, le seul non-créé... ». Aussi, pour Arius, Jésus, le Logos était un être créé par le Dieu unique, une création spéciale, par laquelle toutes choses avaient été créées. L’arianisme s’est propagé rapidement et beaucoup d’évêques dans l’est de l’Empire et même plusieurs empereurs romains, dont Constance II, fils de Constantin le Grand, furent ariens.
A un moment donné, presque la moitié de l’Empire romain occidental fut subjuguée par l’arianisme.
Jérôme disait de cette époque : « Le monde entier gémissait et s’étonnait de se retrouver arien ». C’est Athanase, l’évêque d’Alexandrie, qui lutta de toutes ses forces contre l’arianisme. Cinq fois exilé, il résista toujours, bien qu’il semblât qu’à un moment donné le monde qui s’élevait contre lui allait l’écraser. Grâce à Athanase, la théorie d’Arius a été finalement rejetée par la majorité des Églises et remplacée par une hérésie plus subtile et plus raffinée, celle du trinitairianisme.
Le docétisme, du grec, dokein (apparaître comme), propage l’erreur que Jésus paraissait être un homme, mais qu’il ne l’était pas vraiment.
L’apôtre Jean, dans ses épîtres, insiste sur la venue de Jésus dans la chair : il l’avait vu et entendu et même touché (voir 1 Jean 1.1-3 ; 4.2,3). Par la venue de Jésus dans la chair l'apôtre Jean signifie sa naissance miraculeuse de la vierge Marie, il ne mentionne aucunement la préexistence de Jésus comme deuxième personne de la trinité spéculative d'Athanase. Les commentaires sont généralement formels : Jean se lève contre une forme de docétisme qui commençait à influencer les Églises.
Le docétisme a des origines dans la philosophie grecque, le platonisme et le néoplatonisme.
Le corps, étant matière, ne pouvait donc pas être capable d’être en union avec le divin, Dieu. Aussi Dieu a-t-il, lors de l’Incarnation, pris l’apparence d’un homme. Il s’ensuivait alors qu’un être divin ne pouvait souffrir corporellement. On comprend que les gnostiques qui annonçaient un salut par l’illumination et la connaissance, et non par le sacrifice expiatoire de l’Agneau de Dieu, sont également docétistes dans leur approche de la personne de Jésus. L’apollinarianisme (l’âme de Jésus fut divine, son corps humain) le monophysisme ont tous été influencés par le docétisme qui maintenait qu’il n’y avait pas d’Incarnation véritable. D’ailleurs, la dichotomie souvent évoquée aujourd’hui entre le Jésus historique (au sujet duquel, selon certains théologiens, empreints de libéralisme théologique, on ne connaîtrait pratiquement rien, puisqu’ils n’acceptent pas les Évangiles comme récits historiques) et le Christ de la foi (qui serait le fruit des conjectures de l’Église primitive sur Jésus de Nazareth, divinisé par ses partisans, devenant ainsi le Christ) sent fortement le docétisme.
UNANIMITÉ FICTIVE DES PÈRES DE L'ÉGLISE
On entend souvent parlé de l'unité et de l'unanimité des Pères de l'Église sur le concept ontologique de la trinité nicéenne dans le but de valider cette fausse doctrine.
En fait, les trinitariens affirment que cette unité et unanimité constitue une des caractéristiques essentielles de l'orthodoxie aujourd'hui. L’enseignement des Pères anténicéens ne manque donc pas d’intérêt. Les différents témoignages mentionnés de ceux qui sont considérés comme des Pères de l'Église doivent ainsi être regardé avec intérêt à la lumière des telles affirmations gratuites.
Tous les écrivains dits chrétiens des trois siècles qui ont suivi la naissance du Christ, parlent, il est vrai, du Père, du Fils et du Saint-Esprit, mais non pas comme étant co-égaux, non pas comme étant d’une seule essence, numériquement parlant, non pas comme étant Trois en Un, dans aucun des sens admis par les trinitaires. C’est l’inverse qui est vrai et qui nous témoigne de la corruption qui avait pénétré au sein du christianisme pour aboutir avec la fausse notion de trois personnes en Dieu.
Justin (mort vers 165 de notre ère) a admis qu’avant de venir sur terre, Jésus était un ange, qu’il avait été créé, et qu’il était “différent du Dieu qui a fait toutes choses”. Il a dit que Jésus est inférieur à Dieu et qu'il n’a jamais rien fait que ce que le Créateur (...) voulait qu’il dise et fasse”.
Irénée (mort vers 200 de notre ère) a dit qu’avant d’être un humain, Jésus menait une existence distincte de celle de Dieu et qu’il lui était inférieur. Il a montré que Jésus n’est pas égal au Dieu qui est “au-dessus de tous, et auprès de qui il n’y a point d’autre”.
Clément d’Alexandrie (mort vers 215 de notre ère) a parlé de Jésus avant son existence humaine comme d'une créature, alors que Dieu est “le seul vrai Dieu, incréé et impérissable”. Il a dit que le Fils vient “de suite après le Père, seul omnipotent”, mais qu’il ne lui est pas égal.
Tertullien (mort vers 230 de notre ère) a enseigné la suprématie de Dieu. Il déclara : “Le Père est différent du Fils (il est autre) en ce qu’il est plus grand; en ce que celui qui engendre est différent de celui qui est engendré; celui qui envoie, différent de celui qui est envoyé.” Il dit également : “Il fut un temps où le Fils n’était pas. Avant toute chose, Dieu était seul.”
Hippolyte (mort vers 235 de notre ère) a dit que Dieu est “le Dieu unique, le premier et le Seul, Créateur et Seigneur de tout”, de qui “rien n’était contemporain [du même âge]. Mais il était Un et seul; qui, parce qu’il le voulait, appela à l’existence ce qui auparavant n’était pas”, comme Jésus, qui fut créé avant de venir sur la terre.
Origène (mort vers 250 de notre ère) a dit que “le Père et le Fils sont deux substances, deux choses pour ce qui est de leur essence”, et que “comparé au Père, [le Fils] est une très petite lumière”.
Les Pères de l’Église des quatre premiers siècles furent tous grecs et platoniciens. L’école d’Alexandrie, fondée par un nommé Marc, auquel succédèrent Athénagoras, Clément, Origène, fut le centre de la philosophie pseudo-chrétienne. Platon était regardé par tous les Grecs d’Alexandrie comme le maître de la sagesse, comme l’interprète de la Divinité. Si les prétendus chrétiens du Concile de Nicée n’avaient pas embrassé les dogmes de Platon, ils n’auraient jamais eu aucun philosophe, aucun homme d’esprit dans leur parti, mais surtout il n'aurait jamais eu de dogme sur la Trinité pour renverser la révélation biblique.
Il y a d’abord chez Platon une espèce de trinité qui est l’âme de la matière; voici ses paroles : [/u]«De la substance indivisible, toujours semblable à elle-même, et de la substance divisible, il composa une troisième substance qui tient de la même et de l’autre.» «L’être engendré, l’être qui engendre, et l’être qui ressemble à l’engendré et à l’engendreur.»Cette trinité est assez formelle; et les Pères ont pu y trouver leur compte.
En lisant tout Platon, on s'aperçoit de quelque ombre de la trinité dont on lui fait honneur. C’est dans le livre sixième de sa République chimérique, lorsqu’il dit : «Parlons du fils, production merveilleuse du bon, et sa parfaite image.» Mais malheureusement il se trouve que cette parfaite image de Dieu, c’est le soleil.
On en conclut que c’était le soleil intelligible, lequel, avec le verbe et le père, composait la trinité platonique. Il faut maintenant trouver les trois personnes.
Elles sont dans la seconde lettre de Platon à Denys. Ces lettres ne sont pas assurément supposées. Le style est le même que celui de ses Dialogues. Platon dit à Denys : «Le roi de l’univers est environné de ses ouvrages, tout est l’effet de sa grâce. Les plus belles des choses ont en lui leur cause première; les secondes en perfection ont en lui une seconde cause; et il est encore la troisième cause des ouvrages du troisième degré.»
Dans l'Epinomis et ailleurs, il établit pour principe «le premier bien, le Verbe ou l'entendement, et l'âme. Le premier bien, c'est Dieu;... le Verbe, ou l'entendement, c'est le fils de ce premier bien, qui l'a engendré semblable à lui; et l'âme, qui est le terme entre le Père et le Fils, c'est le Saint-Esprit.» Platon avait emprunté cette doctrine de la Trinité de Timée de Locres, qui la tenait lui-même de l'École italique. Nous ne pouvons plus douter de la source de la Trinité Ontologique dont le principe vital est qu'il y a trois personnes ou subsistances distinctes en Dieu.
La trinité de Nicée/Constantinople est l'ancienne trinité du culte solaire sous déguisement chrétien et enrobée d'une apparence biblique. Cette perversion de la vérité biblique subsiste jusqu'à nos jours et est le pivot central d'un faux christianisme qui domine sur le monde depuis presque deux millénaires.
Il y a d’abord le docétisme et la croyance ébionite, et ensuite d’autres qui se multiplient ; les historiens mentionnent l’adoptianisme, le modalisme, le sabellianisme, l’arianisme, l’apollinarianisme, le nestorianisme, et plus tard, le monophysisme, le monothélisme, et le trinitairianisme. Les hypothèses élaborées pour définir ce qui s’est passé lors de l’Incarnation et après se rangent généralement en deux catégories : celles des docétistes et celles des ébionites.
Les ébionites, d’origine juive, ne voyaient en Jésus de Nazareth que le fils de Marie et de Joseph, un homme élu de Dieu et déclaré par lui Fils de Dieu à son baptême, et non Dieu lui-même manifesté dans la chair.
Les ébionites et leurs « descendants — adoptianistes et ariens — refusaient la déité de Jésus à cause de leur croyance en la transcendance absolue d’un Dieu unique. Arius écrivait à ce sujet : « Un Dieu, le seul non-engendré, le seul éternel, le seul véritable, le seul immuable, le seul non-créé... ». Aussi, pour Arius, Jésus, le Logos était un être créé par le Dieu unique, une création spéciale, par laquelle toutes choses avaient été créées. L’arianisme s’est propagé rapidement et beaucoup d’évêques dans l’est de l’Empire et même plusieurs empereurs romains, dont Constance II, fils de Constantin le Grand, furent ariens.
A un moment donné, presque la moitié de l’Empire romain occidental fut subjuguée par l’arianisme.
Jérôme disait de cette époque : « Le monde entier gémissait et s’étonnait de se retrouver arien ». C’est Athanase, l’évêque d’Alexandrie, qui lutta de toutes ses forces contre l’arianisme. Cinq fois exilé, il résista toujours, bien qu’il semblât qu’à un moment donné le monde qui s’élevait contre lui allait l’écraser. Grâce à Athanase, la théorie d’Arius a été finalement rejetée par la majorité des Églises et remplacée par une hérésie plus subtile et plus raffinée, celle du trinitairianisme.
Le docétisme, du grec, dokein (apparaître comme), propage l’erreur que Jésus paraissait être un homme, mais qu’il ne l’était pas vraiment.
L’apôtre Jean, dans ses épîtres, insiste sur la venue de Jésus dans la chair : il l’avait vu et entendu et même touché (voir 1 Jean 1.1-3 ; 4.2,3). Par la venue de Jésus dans la chair l'apôtre Jean signifie sa naissance miraculeuse de la vierge Marie, il ne mentionne aucunement la préexistence de Jésus comme deuxième personne de la trinité spéculative d'Athanase. Les commentaires sont généralement formels : Jean se lève contre une forme de docétisme qui commençait à influencer les Églises.
Le docétisme a des origines dans la philosophie grecque, le platonisme et le néoplatonisme.
Le corps, étant matière, ne pouvait donc pas être capable d’être en union avec le divin, Dieu. Aussi Dieu a-t-il, lors de l’Incarnation, pris l’apparence d’un homme. Il s’ensuivait alors qu’un être divin ne pouvait souffrir corporellement. On comprend que les gnostiques qui annonçaient un salut par l’illumination et la connaissance, et non par le sacrifice expiatoire de l’Agneau de Dieu, sont également docétistes dans leur approche de la personne de Jésus. L’apollinarianisme (l’âme de Jésus fut divine, son corps humain) le monophysisme ont tous été influencés par le docétisme qui maintenait qu’il n’y avait pas d’Incarnation véritable. D’ailleurs, la dichotomie souvent évoquée aujourd’hui entre le Jésus historique (au sujet duquel, selon certains théologiens, empreints de libéralisme théologique, on ne connaîtrait pratiquement rien, puisqu’ils n’acceptent pas les Évangiles comme récits historiques) et le Christ de la foi (qui serait le fruit des conjectures de l’Église primitive sur Jésus de Nazareth, divinisé par ses partisans, devenant ainsi le Christ) sent fortement le docétisme.
UNANIMITÉ FICTIVE DES PÈRES DE L'ÉGLISE
On entend souvent parlé de l'unité et de l'unanimité des Pères de l'Église sur le concept ontologique de la trinité nicéenne dans le but de valider cette fausse doctrine.
En fait, les trinitariens affirment que cette unité et unanimité constitue une des caractéristiques essentielles de l'orthodoxie aujourd'hui. L’enseignement des Pères anténicéens ne manque donc pas d’intérêt. Les différents témoignages mentionnés de ceux qui sont considérés comme des Pères de l'Église doivent ainsi être regardé avec intérêt à la lumière des telles affirmations gratuites.
Tous les écrivains dits chrétiens des trois siècles qui ont suivi la naissance du Christ, parlent, il est vrai, du Père, du Fils et du Saint-Esprit, mais non pas comme étant co-égaux, non pas comme étant d’une seule essence, numériquement parlant, non pas comme étant Trois en Un, dans aucun des sens admis par les trinitaires. C’est l’inverse qui est vrai et qui nous témoigne de la corruption qui avait pénétré au sein du christianisme pour aboutir avec la fausse notion de trois personnes en Dieu.
Justin (mort vers 165 de notre ère) a admis qu’avant de venir sur terre, Jésus était un ange, qu’il avait été créé, et qu’il était “différent du Dieu qui a fait toutes choses”. Il a dit que Jésus est inférieur à Dieu et qu'il n’a jamais rien fait que ce que le Créateur (...) voulait qu’il dise et fasse”.
Irénée (mort vers 200 de notre ère) a dit qu’avant d’être un humain, Jésus menait une existence distincte de celle de Dieu et qu’il lui était inférieur. Il a montré que Jésus n’est pas égal au Dieu qui est “au-dessus de tous, et auprès de qui il n’y a point d’autre”.
Clément d’Alexandrie (mort vers 215 de notre ère) a parlé de Jésus avant son existence humaine comme d'une créature, alors que Dieu est “le seul vrai Dieu, incréé et impérissable”. Il a dit que le Fils vient “de suite après le Père, seul omnipotent”, mais qu’il ne lui est pas égal.
Tertullien (mort vers 230 de notre ère) a enseigné la suprématie de Dieu. Il déclara : “Le Père est différent du Fils (il est autre) en ce qu’il est plus grand; en ce que celui qui engendre est différent de celui qui est engendré; celui qui envoie, différent de celui qui est envoyé.” Il dit également : “Il fut un temps où le Fils n’était pas. Avant toute chose, Dieu était seul.”
Hippolyte (mort vers 235 de notre ère) a dit que Dieu est “le Dieu unique, le premier et le Seul, Créateur et Seigneur de tout”, de qui “rien n’était contemporain [du même âge]. Mais il était Un et seul; qui, parce qu’il le voulait, appela à l’existence ce qui auparavant n’était pas”, comme Jésus, qui fut créé avant de venir sur la terre.
Origène (mort vers 250 de notre ère) a dit que “le Père et le Fils sont deux substances, deux choses pour ce qui est de leur essence”, et que “comparé au Père, [le Fils] est une très petite lumière”.
Les Pères de l’Église des quatre premiers siècles furent tous grecs et platoniciens. L’école d’Alexandrie, fondée par un nommé Marc, auquel succédèrent Athénagoras, Clément, Origène, fut le centre de la philosophie pseudo-chrétienne. Platon était regardé par tous les Grecs d’Alexandrie comme le maître de la sagesse, comme l’interprète de la Divinité. Si les prétendus chrétiens du Concile de Nicée n’avaient pas embrassé les dogmes de Platon, ils n’auraient jamais eu aucun philosophe, aucun homme d’esprit dans leur parti, mais surtout il n'aurait jamais eu de dogme sur la Trinité pour renverser la révélation biblique.
Il y a d’abord chez Platon une espèce de trinité qui est l’âme de la matière; voici ses paroles : [/u]«De la substance indivisible, toujours semblable à elle-même, et de la substance divisible, il composa une troisième substance qui tient de la même et de l’autre.» «L’être engendré, l’être qui engendre, et l’être qui ressemble à l’engendré et à l’engendreur.»Cette trinité est assez formelle; et les Pères ont pu y trouver leur compte.
En lisant tout Platon, on s'aperçoit de quelque ombre de la trinité dont on lui fait honneur. C’est dans le livre sixième de sa République chimérique, lorsqu’il dit : «Parlons du fils, production merveilleuse du bon, et sa parfaite image.» Mais malheureusement il se trouve que cette parfaite image de Dieu, c’est le soleil.
On en conclut que c’était le soleil intelligible, lequel, avec le verbe et le père, composait la trinité platonique. Il faut maintenant trouver les trois personnes.
Elles sont dans la seconde lettre de Platon à Denys. Ces lettres ne sont pas assurément supposées. Le style est le même que celui de ses Dialogues. Platon dit à Denys : «Le roi de l’univers est environné de ses ouvrages, tout est l’effet de sa grâce. Les plus belles des choses ont en lui leur cause première; les secondes en perfection ont en lui une seconde cause; et il est encore la troisième cause des ouvrages du troisième degré.»
Dans l'Epinomis et ailleurs, il établit pour principe «le premier bien, le Verbe ou l'entendement, et l'âme. Le premier bien, c'est Dieu;... le Verbe, ou l'entendement, c'est le fils de ce premier bien, qui l'a engendré semblable à lui; et l'âme, qui est le terme entre le Père et le Fils, c'est le Saint-Esprit.» Platon avait emprunté cette doctrine de la Trinité de Timée de Locres, qui la tenait lui-même de l'École italique. Nous ne pouvons plus douter de la source de la Trinité Ontologique dont le principe vital est qu'il y a trois personnes ou subsistances distinctes en Dieu.
La trinité de Nicée/Constantinople est l'ancienne trinité du culte solaire sous déguisement chrétien et enrobée d'une apparence biblique. Cette perversion de la vérité biblique subsiste jusqu'à nos jours et est le pivot central d'un faux christianisme qui domine sur le monde depuis presque deux millénaires.
Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie
DUPLICITÉ DES GRANDS CONCILES
Les grandes figures du faux christianisme présentes aux premiers conciles dits œcuméniques (Nicée en 325, Constantinople en 381, Éphèse en 431 et Chalcédoine en 451), ont compris la nécessité de travailler le sujet dans le détail pour l'unité de l'empire et de la pseudo-Église.
Tout était axé sur le pouvoir et le contrôle.
Ils ont accompli un travail imperceptible de séduction en produisant des Symboles qui déformaient la révélation biblique pour en apporter une contrefaçon. Cela était facilité davantage par le fait que les Écrits du Nouveau Testament n'était généralement pas accessible au peuple commun, et la grande majorité en ignorait les vérités.
Dans les Écritures, nous ne trouvons rien de ces déclarations subtiles et subversives, même si on prétend que tout y est à l’état implicite pour jeter de la poussière dans les yeux des ignorants.
Tous les âpres débats et les longues joutes oratoires qui se sont déroulés lors de ces conciles démontrent indirectement l‘importance de la question.
Les prétendus évêques qui sont finalement arrivés à faire reconnaître une fausse révélation de Jésus-Christ (selon les spéculations philosophiques sur ce que supposément dit les Écritures). Les protestants évangéliques d’aujourd’hui, comme ceux d’hier, doivent énormément aux théologiens conciliaires qu'ils suivent tout comme les rats du Joueur de flûte de Hamelin.
Le concile de Chalcédoine (451) a probablement fait connaître au monde la meilleure définition de cette fausse présentation de la personne de notre Seigneur.
En voilà un extrait:
«Nous déclarons d’une voix unanime que l’on doit confesser un seul et même Jésus-Christ notre Seigneur; le même parfait dans la divinité et parfait dans l’humanité, vraiment Dieu et vraiment homme; le même composé d’une âme raisonnable et d’un corps, consubstantiel au Père selon la divinité et consubstantiel à nous selon l’humanité, en tout semblable à nous, hormis le péché ; engendré du Père avant les siècles selon la divinité; dans les derniers temps né de la vierge Marie, selon l’humanité, pour nous et pour notre salut; un seul et même Jésus-Christ, Fils unique, Seigneur, en deux natures,…»
Le concile a déclaré qu’en Jésus-Christ ces deux natures, divine et humaine, existent…
«sans confusion, sans changement, sans division, sans séparation (entre elles), sans que l’union ôte les différences des natures. Au contraire, la propriété de chacune est conservée et concourt en une seule personne et une seule hypostase (personne distincte), en sorte qu’il n’est pas divisé en deux personnes, mais que c’est un seul et même Fils unique, Dieu le Verbe, notre Seigneur Jésus-Christ». Serait-ce possible d'avoir une explication plus tendancieuse ??? Le Nouveau Testament ne mentionne même pas cet aspect des choses. Pourtant, les textes "apostoliques" vont au-delà de ce qui est écrit (1 Cor. 4:6), et les Catholiques, les Protestants, ainsi que les sectes dites Évangéliques croient que cela suffit largement pour nous montrer que les natures de Christ, divine et humaine, sont «sans confusion...».
Il est évident que ceux qui se disent chrétiens et qui appartiennent aux groupes mentionnés, ne croient aucunement à la suffisance des Écritures ni en son autorité. Quand des définitions erronées existent, il est alors nécessaire d’expliciter.
L'IDENTITÉ DE JÉSUS-CHRIST
Jésus Christ n'est pas le nom réel de l'homme que nous connaissons pour être le fils de Dieu. Il était appelé Yehoshua ou yeshua.
Il avait des frères et des sœur qui ont joué des rôles importants dans l'église, après sa mort et sa résurrection. Tous les noms de ses frères sont enregistrés dans la Bible et dans les premiers écrits de l'Église (cf Ante Nicene Fathers).
L'argument, que Christ était Dieu en tant que seul Fils et constituait une deuxième personne de l’Être Divin, est une doctrine de l'adoration du dieu Attis, une déité Lydienne, qui était bien enracinée à Rome. Elle était un autre aspect de l'adoration d'Ishtar ou Easter (Pâques) ou Astarte ou Ashtaroth. À l'aube du quatrième siècle, les prêtres d'Attis se plaignaient que les chrétiens paganisés avaient volé toutes leurs doctrines.
La christologie est la tentative que l’on fait pour comprendre l’identité de Jésus comme le Christ, comme l’oint de Dieu, comme Fils de Dieu. Mais nul part la révélation biblique n'affirme qu'il est la manifestation dans la chair d'une deuxième personne de la Trinité comme le prétend un grand nombre.
Le mot christologie, bien sûr, est un terme technique. Il désigne un domaine de spécialisations académiques qui apparaît souvent désespérément abscons, même superflu, à de nombreux chrétiens. Toutefois, c’est aussi un sujet de créativité et de conflit dans le christianisme d’aujourd’hui.
Certains disent de Jésus qu'il était un grand homme ou un grand prophète.
Jésus Christ dans la Bible pose cette question: Qui dites-vous; que je suis ? (Matt. 16:15).
TRADUCTIONS DE LA BIBLE ET TRINITÉ
La traduction de la Bible dans les langues modernes constitue donc un maillon essentiel de la transmission du texte sacré, depuis sa rédaction jusqu'à nous. Elle a donné lieu dans le passé à des luttes et a eu ses martyrs. Parmi les différentes versions, il faut distinguer celles qui ont été faites à partir des textes originaux de celles qui ont été faites à partir de traductions, comme la Vulgate, ce qui accroît le risque d'inexactitude dans le rendu de l'original. Par l'expression "textes originaux", il faut comprendre, non pas les manuscrits des écrivains bibliques qui, s'ils existent encore, n'ont pas été retrouvés à ce jour, mais uniquement le Texte Massorétique Hébreu pour l'Ancien Testament et le Texte Reçu Grec pour le Nouveau, dont on sait qu'ils reproduisent les écrits initiaux avec une fiabilité absolument remarquable et unique au monde.
Il est souvent mentionné : «Celui qui traduit littéralement est un faussaire; celui qui ajoute quelque chose est un blasphémateur», dit de façon redoutable le Talmud. La difficulté est en effet redoutable, car «Traduire», c’est à la fois perdre et créer, mourir et renaître, sauver l’essentiel au cours d’un naufrage pour pouvoir prendre pied sur une terre vierge. C’est bien là que résident l’aventure et le risque encourus par toute traduction : dans une suite de décisions sans appel qui constituent sa force et sa faiblesse. Il nous faut réfléchir ici à une des questions décisives qui se posent au traducteur ou face à toute entreprise de traduction : celle des «lieux et enjeux de la traduction.» En effet, il n’est aucune traduction standard, car tout traducteur est unique, et ce qui nous importe de remarquer est qu’il appartient presque toujours à une communauté chrétienne quelconque. Pour le dire d’un mot, traduire est toujours un parti pris, car c’est toujours choisir l’approximation à la fois la plus belle et la plus audacieuse pour faire droit au texte que l’on traduit selon les principes universels reconnus dans l'orthodoxie, et jamais en dehors de ce contexte. Ainsi toute traduction porte la trace des préjugés de son traducteur et reflète son arrière plan historique, social, et religieux, même lorsqu'il s'agit de traducteurs non-croyants que l'on retrouve de plus en plus dans des équipes de traduction des Saintes Écritures.
Traduire est toujours un risque et une audace.
D’autant plus, qu’avec la Bible, le traducteur est confronté à un livre canonique, appartenant comme tel à l’ensemble d’un peuple croyant. Selon l'Alliance Biblique Universelle : «Dans un premier temps, il faut trouver et former les futurs traducteurs; une fois le travail lancé, il doit être vérifié, corrigé et révisé, avant d’être testé au sein des Églises».
Cette affirmation de la part de l'A.B.U. nous révèle clairement que les traductions de la Bible sont faites pour plaire à l'Église dans le sens large du terme.
Mais il est évident aussi que les grandes églises au niveau du catholicisme et du protestantisme ont leur mot à dire dans la reconnaissance d'une traduction de la Bible, car rarement une traduction est faite sans leur approbation. Il y a toujours des exceptions à la règle, comme la Bible des Témoins de Jéhovah «Traduction du monde nouveau», et la Bible de Chouraqui. L'Église, Catholique comme Protestante, juge nécessaire de nos jours de traduire la Bible dans la langue de ceux qui ne comprennent pas le grec et l'hébreu. Chaque traduction de la Bible présente la parole écrite de Dieu dans la langue d'un peuple déterminé afin qu'il comprenne le message de l'Évangile et puisse l'accepter. Si Dieu a choisi de se révéler dans l'histoire et la civilisation humaines par un homme, le Messie, alors le témoignage de l'Église moderne apostasiée dans la société humaine doit être présenté dans les langues des peuples. Chacun doit avoir accès aux Écritures dans sa propre langue. Mais, comme nous savons, surtout au niveau du catholicisme qui a combattu longtemps afin que la Bible soit proscrite au peuple commun. En fait, elle a massacrée des millions de chrétiens à travers l'histoire à cause de ce sujet même.
Les grandes figures du faux christianisme présentes aux premiers conciles dits œcuméniques (Nicée en 325, Constantinople en 381, Éphèse en 431 et Chalcédoine en 451), ont compris la nécessité de travailler le sujet dans le détail pour l'unité de l'empire et de la pseudo-Église.
Tout était axé sur le pouvoir et le contrôle.
Ils ont accompli un travail imperceptible de séduction en produisant des Symboles qui déformaient la révélation biblique pour en apporter une contrefaçon. Cela était facilité davantage par le fait que les Écrits du Nouveau Testament n'était généralement pas accessible au peuple commun, et la grande majorité en ignorait les vérités.
Dans les Écritures, nous ne trouvons rien de ces déclarations subtiles et subversives, même si on prétend que tout y est à l’état implicite pour jeter de la poussière dans les yeux des ignorants.
Tous les âpres débats et les longues joutes oratoires qui se sont déroulés lors de ces conciles démontrent indirectement l‘importance de la question.
Les prétendus évêques qui sont finalement arrivés à faire reconnaître une fausse révélation de Jésus-Christ (selon les spéculations philosophiques sur ce que supposément dit les Écritures). Les protestants évangéliques d’aujourd’hui, comme ceux d’hier, doivent énormément aux théologiens conciliaires qu'ils suivent tout comme les rats du Joueur de flûte de Hamelin.
Le concile de Chalcédoine (451) a probablement fait connaître au monde la meilleure définition de cette fausse présentation de la personne de notre Seigneur.
En voilà un extrait:
«Nous déclarons d’une voix unanime que l’on doit confesser un seul et même Jésus-Christ notre Seigneur; le même parfait dans la divinité et parfait dans l’humanité, vraiment Dieu et vraiment homme; le même composé d’une âme raisonnable et d’un corps, consubstantiel au Père selon la divinité et consubstantiel à nous selon l’humanité, en tout semblable à nous, hormis le péché ; engendré du Père avant les siècles selon la divinité; dans les derniers temps né de la vierge Marie, selon l’humanité, pour nous et pour notre salut; un seul et même Jésus-Christ, Fils unique, Seigneur, en deux natures,…»
Le concile a déclaré qu’en Jésus-Christ ces deux natures, divine et humaine, existent…
«sans confusion, sans changement, sans division, sans séparation (entre elles), sans que l’union ôte les différences des natures. Au contraire, la propriété de chacune est conservée et concourt en une seule personne et une seule hypostase (personne distincte), en sorte qu’il n’est pas divisé en deux personnes, mais que c’est un seul et même Fils unique, Dieu le Verbe, notre Seigneur Jésus-Christ». Serait-ce possible d'avoir une explication plus tendancieuse ??? Le Nouveau Testament ne mentionne même pas cet aspect des choses. Pourtant, les textes "apostoliques" vont au-delà de ce qui est écrit (1 Cor. 4:6), et les Catholiques, les Protestants, ainsi que les sectes dites Évangéliques croient que cela suffit largement pour nous montrer que les natures de Christ, divine et humaine, sont «sans confusion...».
Il est évident que ceux qui se disent chrétiens et qui appartiennent aux groupes mentionnés, ne croient aucunement à la suffisance des Écritures ni en son autorité. Quand des définitions erronées existent, il est alors nécessaire d’expliciter.
L'IDENTITÉ DE JÉSUS-CHRIST
Jésus Christ n'est pas le nom réel de l'homme que nous connaissons pour être le fils de Dieu. Il était appelé Yehoshua ou yeshua.
Il avait des frères et des sœur qui ont joué des rôles importants dans l'église, après sa mort et sa résurrection. Tous les noms de ses frères sont enregistrés dans la Bible et dans les premiers écrits de l'Église (cf Ante Nicene Fathers).
L'argument, que Christ était Dieu en tant que seul Fils et constituait une deuxième personne de l’Être Divin, est une doctrine de l'adoration du dieu Attis, une déité Lydienne, qui était bien enracinée à Rome. Elle était un autre aspect de l'adoration d'Ishtar ou Easter (Pâques) ou Astarte ou Ashtaroth. À l'aube du quatrième siècle, les prêtres d'Attis se plaignaient que les chrétiens paganisés avaient volé toutes leurs doctrines.
La christologie est la tentative que l’on fait pour comprendre l’identité de Jésus comme le Christ, comme l’oint de Dieu, comme Fils de Dieu. Mais nul part la révélation biblique n'affirme qu'il est la manifestation dans la chair d'une deuxième personne de la Trinité comme le prétend un grand nombre.
Le mot christologie, bien sûr, est un terme technique. Il désigne un domaine de spécialisations académiques qui apparaît souvent désespérément abscons, même superflu, à de nombreux chrétiens. Toutefois, c’est aussi un sujet de créativité et de conflit dans le christianisme d’aujourd’hui.
Certains disent de Jésus qu'il était un grand homme ou un grand prophète.
Jésus Christ dans la Bible pose cette question: Qui dites-vous; que je suis ? (Matt. 16:15).
TRADUCTIONS DE LA BIBLE ET TRINITÉ
La traduction de la Bible dans les langues modernes constitue donc un maillon essentiel de la transmission du texte sacré, depuis sa rédaction jusqu'à nous. Elle a donné lieu dans le passé à des luttes et a eu ses martyrs. Parmi les différentes versions, il faut distinguer celles qui ont été faites à partir des textes originaux de celles qui ont été faites à partir de traductions, comme la Vulgate, ce qui accroît le risque d'inexactitude dans le rendu de l'original. Par l'expression "textes originaux", il faut comprendre, non pas les manuscrits des écrivains bibliques qui, s'ils existent encore, n'ont pas été retrouvés à ce jour, mais uniquement le Texte Massorétique Hébreu pour l'Ancien Testament et le Texte Reçu Grec pour le Nouveau, dont on sait qu'ils reproduisent les écrits initiaux avec une fiabilité absolument remarquable et unique au monde.
Il est souvent mentionné : «Celui qui traduit littéralement est un faussaire; celui qui ajoute quelque chose est un blasphémateur», dit de façon redoutable le Talmud. La difficulté est en effet redoutable, car «Traduire», c’est à la fois perdre et créer, mourir et renaître, sauver l’essentiel au cours d’un naufrage pour pouvoir prendre pied sur une terre vierge. C’est bien là que résident l’aventure et le risque encourus par toute traduction : dans une suite de décisions sans appel qui constituent sa force et sa faiblesse. Il nous faut réfléchir ici à une des questions décisives qui se posent au traducteur ou face à toute entreprise de traduction : celle des «lieux et enjeux de la traduction.» En effet, il n’est aucune traduction standard, car tout traducteur est unique, et ce qui nous importe de remarquer est qu’il appartient presque toujours à une communauté chrétienne quelconque. Pour le dire d’un mot, traduire est toujours un parti pris, car c’est toujours choisir l’approximation à la fois la plus belle et la plus audacieuse pour faire droit au texte que l’on traduit selon les principes universels reconnus dans l'orthodoxie, et jamais en dehors de ce contexte. Ainsi toute traduction porte la trace des préjugés de son traducteur et reflète son arrière plan historique, social, et religieux, même lorsqu'il s'agit de traducteurs non-croyants que l'on retrouve de plus en plus dans des équipes de traduction des Saintes Écritures.
Traduire est toujours un risque et une audace.
D’autant plus, qu’avec la Bible, le traducteur est confronté à un livre canonique, appartenant comme tel à l’ensemble d’un peuple croyant. Selon l'Alliance Biblique Universelle : «Dans un premier temps, il faut trouver et former les futurs traducteurs; une fois le travail lancé, il doit être vérifié, corrigé et révisé, avant d’être testé au sein des Églises».
Cette affirmation de la part de l'A.B.U. nous révèle clairement que les traductions de la Bible sont faites pour plaire à l'Église dans le sens large du terme.
Mais il est évident aussi que les grandes églises au niveau du catholicisme et du protestantisme ont leur mot à dire dans la reconnaissance d'une traduction de la Bible, car rarement une traduction est faite sans leur approbation. Il y a toujours des exceptions à la règle, comme la Bible des Témoins de Jéhovah «Traduction du monde nouveau», et la Bible de Chouraqui. L'Église, Catholique comme Protestante, juge nécessaire de nos jours de traduire la Bible dans la langue de ceux qui ne comprennent pas le grec et l'hébreu. Chaque traduction de la Bible présente la parole écrite de Dieu dans la langue d'un peuple déterminé afin qu'il comprenne le message de l'Évangile et puisse l'accepter. Si Dieu a choisi de se révéler dans l'histoire et la civilisation humaines par un homme, le Messie, alors le témoignage de l'Église moderne apostasiée dans la société humaine doit être présenté dans les langues des peuples. Chacun doit avoir accès aux Écritures dans sa propre langue. Mais, comme nous savons, surtout au niveau du catholicisme qui a combattu longtemps afin que la Bible soit proscrite au peuple commun. En fait, elle a massacrée des millions de chrétiens à travers l'histoire à cause de ce sujet même.
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