Archéologie Profane
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Archéologie Profane
Rappel du premier message :
Une tombe remplie de cinquante momies découverte dans la Vallée des Rois
Des fouilles archéologiques ont révélé la présence d'une cinquantaine de momies dans une tombe de la Vallée des Rois en Egypte. Certaines appartenaient à des membres inconnus de familles royales de la 18e dynastie. Sans surprise, tout le monde n’avait pas le droit à sa propre pyramide en l’Egypte Antique. Il existait pourtant d’autres solutions pour inhumer les proches des pharaons. Une équipe d’archéologues de l’université de Bâle a ainsi découvert une tombe qui contient les restes d’au moins 50 corps momifiés, dont certains appartenaient à des enfants de deux souverains. Ces fouilles archéologiques ont commencé en 2009.
Cette tombe, sobrement baptisée KV 40, reposait discrètement dans une dépression de la Vallée des Rois, située sur la rive occidentale du Nil. Son entrée était connue mais elle n’avait pas encore été fouillée de manière intensive malgré le passage de pillards et d’archéologues du XIXe siècle. Les chercheurs modernes ont commencé par dégager le puits d’accès de six mètres de long, avant d’aboutir sur cinq chambres funéraires où le mobilier et les corps abondaient.Sur la cinquantaine de corps, une trentaine a pu être identifiée grâce aux inscriptions présentes sur des céramiques ainsi que des hiéroglyphes. Plusieurs défunts sont des princes et des princesses, membres des familles des pharaons Thoutmôsis IV et Amenhotep III. Ils régnèrent au XIVe siècle avant Jésus-Christ, pendant la 18e dynastie.Des membres inconnus des familles royalesDe nombreux défunts étaient jusqu’alors inconnus dans la généalogie des pharaons : huit princesses, quatre princes et plusieurs étrangères. On y retrouve quelques enfants, mais surtout des adultes. Les lieux ont également été réutilisés par des familles de prêtres au IXe siècle avant Jésus-Christ, alors que la vallée ne faisait plus office de nécropole officielle."Nous avons découvert un nombre remarquable de nouveau-nés et d’enfants embaumés avec soin, ils sont d’habitude été enterrés de manière beaucoup plus simple, affirme l’égyptologue Susanne Bickel. Nous pensons que les familles des membres de la cour royale ont été enterrées dans cette tombe sur une période de plusieurs décennies".Environ les deux tiers des tombes de la Vallée des Rois ne sont pas royales, poursuit-elle. "Comme ces tombes ne possèdent pas d’inscriptions et ont été lourdement pillées, nous avons été jusque-là réduits à spéculer sur la nature de ceux qui y était enterré". Pour en savoir davantage, les archéologues comptent poursuivre leurs fouilles et leur étude de la tombe découverte.
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Une tombe remplie de cinquante momies découverte dans la Vallée des Rois
Des fouilles archéologiques ont révélé la présence d'une cinquantaine de momies dans une tombe de la Vallée des Rois en Egypte. Certaines appartenaient à des membres inconnus de familles royales de la 18e dynastie. Sans surprise, tout le monde n’avait pas le droit à sa propre pyramide en l’Egypte Antique. Il existait pourtant d’autres solutions pour inhumer les proches des pharaons. Une équipe d’archéologues de l’université de Bâle a ainsi découvert une tombe qui contient les restes d’au moins 50 corps momifiés, dont certains appartenaient à des enfants de deux souverains. Ces fouilles archéologiques ont commencé en 2009.
Cette tombe, sobrement baptisée KV 40, reposait discrètement dans une dépression de la Vallée des Rois, située sur la rive occidentale du Nil. Son entrée était connue mais elle n’avait pas encore été fouillée de manière intensive malgré le passage de pillards et d’archéologues du XIXe siècle. Les chercheurs modernes ont commencé par dégager le puits d’accès de six mètres de long, avant d’aboutir sur cinq chambres funéraires où le mobilier et les corps abondaient.Sur la cinquantaine de corps, une trentaine a pu être identifiée grâce aux inscriptions présentes sur des céramiques ainsi que des hiéroglyphes. Plusieurs défunts sont des princes et des princesses, membres des familles des pharaons Thoutmôsis IV et Amenhotep III. Ils régnèrent au XIVe siècle avant Jésus-Christ, pendant la 18e dynastie.Des membres inconnus des familles royalesDe nombreux défunts étaient jusqu’alors inconnus dans la généalogie des pharaons : huit princesses, quatre princes et plusieurs étrangères. On y retrouve quelques enfants, mais surtout des adultes. Les lieux ont également été réutilisés par des familles de prêtres au IXe siècle avant Jésus-Christ, alors que la vallée ne faisait plus office de nécropole officielle."Nous avons découvert un nombre remarquable de nouveau-nés et d’enfants embaumés avec soin, ils sont d’habitude été enterrés de manière beaucoup plus simple, affirme l’égyptologue Susanne Bickel. Nous pensons que les familles des membres de la cour royale ont été enterrées dans cette tombe sur une période de plusieurs décennies".Environ les deux tiers des tombes de la Vallée des Rois ne sont pas royales, poursuit-elle. "Comme ces tombes ne possèdent pas d’inscriptions et ont été lourdement pillées, nous avons été jusque-là réduits à spéculer sur la nature de ceux qui y était enterré". Pour en savoir davantage, les archéologues comptent poursuivre leurs fouilles et leur étude de la tombe découverte.
Re: Archéologie Profane
Une momie et son sarcophage vieux de 3 600 ans mis au jour à Louxor
Jeudi, le ministère égyptien des Antiquités a annoncé une nouvelle découverte dans la cité antique de Louxor : une momie vieille de 3.600 ans a été trouvée dans un sarcophage en bois sur un ancien site funéraire. C'est une remarquable découverte que vient de réaliser une équipe d'archéologues espagnols. Dans la cité antique de Louxor en Egypte, ils ont mis au jour un sarcophage en bois long de 2 mètres et large de 50 centimètres sur un ancien site funéraire. Il se trouvait à proximité d'une tombe appartenant au gérant de l'entrepôt de la reine Hatshepsout, membre de la XVIIIe dynastie qui régna sur l'Égypte de 1502 à 1482 avant notre ère.
"Cette découverte d'un sarcophage décorée de dessins de plumes est très rare", a souligné le ministre égyptien des Antiquités Mohamed Ibrahim dans un communiqué. Sur les parois du sarcophage, les archéologues ont également observé toute une série d'inscriptions hiéroglyphiques. Des signes censées faciliter le voyage vers l'au-delà, selon les croyances de l'Egypte antique. Les dessins de plumes eux, symbolisent Maât, la déesse égyptienne du droit de l'équité et de la justice. Selon la mythologie égyptienne, c'est cette déesse qui serait chargé de peser les coeurs des morts en contrepoids d'une plume pour déterminer leur statut dans l'au-delà. Ali el-Asfar, responsable du département des Antiquités, a souligné que le sarcophage présente encore ses couleurs originales et que les inscriptions comme les dessins semblent bien conservés. Une momie non identifiée Le plus intéressant reste que le sarcophage n'était pas vide. A l'intérieur, les archéologues y ont retrouvé son propriétaire momifié. Au vu des observations réalisées, ils estiment que la momie daterait d'au moins 3.600 ans et remonterait donc à la XVIIe dynastie. Pour l'heure, on ignore l'identité du propriétaire mais "on peut déduire des analyses préliminaires du sarcophage et de ses inscriptions, qu'il s'agirait d'un homme d'État important", a ajouté Ali el-Asfar repris par l'AFP.Les archéologues espagnols à l'origine de la trouvaille n'en sont pas à leur première découverte. L'an passé, ils avaient déjà mis au jour le sarcophage en bois d'un garçon de cinq ans datant de la XVIIe dynastie. Aussi, ils espèrent désormais poursuivre les fouilles et pousser davantage les analyses du sarcophage afin d'en savoir plus sur le défunt.
Jeudi, le ministère égyptien des Antiquités a annoncé une nouvelle découverte dans la cité antique de Louxor : une momie vieille de 3.600 ans a été trouvée dans un sarcophage en bois sur un ancien site funéraire. C'est une remarquable découverte que vient de réaliser une équipe d'archéologues espagnols. Dans la cité antique de Louxor en Egypte, ils ont mis au jour un sarcophage en bois long de 2 mètres et large de 50 centimètres sur un ancien site funéraire. Il se trouvait à proximité d'une tombe appartenant au gérant de l'entrepôt de la reine Hatshepsout, membre de la XVIIIe dynastie qui régna sur l'Égypte de 1502 à 1482 avant notre ère.
"Cette découverte d'un sarcophage décorée de dessins de plumes est très rare", a souligné le ministre égyptien des Antiquités Mohamed Ibrahim dans un communiqué. Sur les parois du sarcophage, les archéologues ont également observé toute une série d'inscriptions hiéroglyphiques. Des signes censées faciliter le voyage vers l'au-delà, selon les croyances de l'Egypte antique. Les dessins de plumes eux, symbolisent Maât, la déesse égyptienne du droit de l'équité et de la justice. Selon la mythologie égyptienne, c'est cette déesse qui serait chargé de peser les coeurs des morts en contrepoids d'une plume pour déterminer leur statut dans l'au-delà. Ali el-Asfar, responsable du département des Antiquités, a souligné que le sarcophage présente encore ses couleurs originales et que les inscriptions comme les dessins semblent bien conservés. Une momie non identifiée Le plus intéressant reste que le sarcophage n'était pas vide. A l'intérieur, les archéologues y ont retrouvé son propriétaire momifié. Au vu des observations réalisées, ils estiment que la momie daterait d'au moins 3.600 ans et remonterait donc à la XVIIe dynastie. Pour l'heure, on ignore l'identité du propriétaire mais "on peut déduire des analyses préliminaires du sarcophage et de ses inscriptions, qu'il s'agirait d'un homme d'État important", a ajouté Ali el-Asfar repris par l'AFP.Les archéologues espagnols à l'origine de la trouvaille n'en sont pas à leur première découverte. L'an passé, ils avaient déjà mis au jour le sarcophage en bois d'un garçon de cinq ans datant de la XVIIe dynastie. Aussi, ils espèrent désormais poursuivre les fouilles et pousser davantage les analyses du sarcophage afin d'en savoir plus sur le défunt.
Re: Archéologie Profane
Le plus vieux temple romain découvert en Italie
Des fondations retrouvées au cours de fouilles sur l’aire de Sant’Omobono, au cœur de Rome, témoignent de la présence de ce qui pourrait être le plus vieux temple romain connu à ce jour, selon les archéologues. En terme de vestiges archéologiques, Rome détient bien des richesses qu’il reste encore à découvrir. Très récemment, des fouilles menées sur l’aire de Sant’Omobono, au cœur de la ville, ont mené à la découverte d’un temple antique. Selon les experts, il pourrait s’agir du plus ancien temple romain connu à ce jour.
Les travaux d’excavations, menés par des archéologues de la ville et de l’université du Michigan, ont été particulièrement compliqués. En effet, les fondations de la structure sont situées en dessous du niveau du Tibre, qui cours à proximité du site. De ce fait, le terrain est en proie à d’importantes infiltrations d’eau.L’aire archéologique de Sant’Omobono se situe au pied du capitole, sur le terrain de l’église qui lui a donné son nom. Selon les estimations, les monuments ont été édifiés au VIIe siècle avant J.C. A cette époque, le Tibre coulait juste au pied de l’église et l’un de ses méandres formait non loin de là un port naturel permettant aux navires marchands d’accoster.Un sanctuaire et lieu de rencontrePour parvenir à mettre au jour les fondations du temple, les archéologues ont dû utiliser des machines pour creuser et assurer la sécurité du site. D’immenses plaques métalliques ont également été installées à l’aide d’une grue pour stabiliser la surface de fouille. Au bout du compte, trois jours de travail acharné ont été nécessaires pour commencer à apercevoir les fondations du temple.Les chercheurs pensent qu’il s’agit du premier édifice à avoir été construit sur le site. La structure a surement été utilisée comme un sanctuaire mais également comme un lieu de rencontre pour les marchands venus d’aussi loin que de Liban ou l’Egypte. Les fouilles organisées sur l’aire de Sant’Omobono représentent pour les chercheurs une mine d’informations sur les processus d’urbanisation et de formation de l’état advenus au cours du VIIIe jusqu’au VIe siècle avant J.C..
Des fondations retrouvées au cours de fouilles sur l’aire de Sant’Omobono, au cœur de Rome, témoignent de la présence de ce qui pourrait être le plus vieux temple romain connu à ce jour, selon les archéologues. En terme de vestiges archéologiques, Rome détient bien des richesses qu’il reste encore à découvrir. Très récemment, des fouilles menées sur l’aire de Sant’Omobono, au cœur de la ville, ont mené à la découverte d’un temple antique. Selon les experts, il pourrait s’agir du plus ancien temple romain connu à ce jour.
Les travaux d’excavations, menés par des archéologues de la ville et de l’université du Michigan, ont été particulièrement compliqués. En effet, les fondations de la structure sont situées en dessous du niveau du Tibre, qui cours à proximité du site. De ce fait, le terrain est en proie à d’importantes infiltrations d’eau.L’aire archéologique de Sant’Omobono se situe au pied du capitole, sur le terrain de l’église qui lui a donné son nom. Selon les estimations, les monuments ont été édifiés au VIIe siècle avant J.C. A cette époque, le Tibre coulait juste au pied de l’église et l’un de ses méandres formait non loin de là un port naturel permettant aux navires marchands d’accoster.Un sanctuaire et lieu de rencontrePour parvenir à mettre au jour les fondations du temple, les archéologues ont dû utiliser des machines pour creuser et assurer la sécurité du site. D’immenses plaques métalliques ont également été installées à l’aide d’une grue pour stabiliser la surface de fouille. Au bout du compte, trois jours de travail acharné ont été nécessaires pour commencer à apercevoir les fondations du temple.Les chercheurs pensent qu’il s’agit du premier édifice à avoir été construit sur le site. La structure a surement été utilisée comme un sanctuaire mais également comme un lieu de rencontre pour les marchands venus d’aussi loin que de Liban ou l’Egypte. Les fouilles organisées sur l’aire de Sant’Omobono représentent pour les chercheurs une mine d’informations sur les processus d’urbanisation et de formation de l’état advenus au cours du VIIIe jusqu’au VIe siècle avant J.C..
Re: Archéologie Profane
Les reliques de Charlemagne appartiendraient bien à l'ancien roi des Francs
A la cathédrale d'Aachen, où sont conservés de nombreuses reliques de Charlemagne, un état des lieux de la recherche a été fait quant aux restes de l'empereur dispersés à travers l'Europe. Ces derniers concordent avec non seulement les ossements, mais également les témoignages historiques. Si aujourd’hui on parle beaucoup de traçabilité, ce n’était pas franchement le cas au Moyen-Âge. Les très nombreuses reliques de saints et de rois de la période ont fait l’objet d’un véritable trafic, si bien qu’il est parfois difficile de trancher le vrai du faux. Pour Charlemagne, les choses ont l’air de mieux se passer.
A l’occasion des 1.200 ans de sa mort, le 28 janvier, des chercheurs ont présenté un état des lieux des reliques de l’empereur à la cathédrale d’Aachen. C’est dans cette ville d’Allemagne que sont conservés la grande majorité de ses ossements, dont une partie de son crâne, et son trône.Un saint non-officielMême si cela n’a jamais été reconnu par l’église catholique, Charlemagne a été canonisé par l’antipape Pascal III lors du règne de l’empereur romain germanique Frédéric Barberousse. Une partie de ses restes a ensuite été dispersée. Les chercheurs se sont attachés à vérifier la correspondance entre ces derniers et ceux contenus dans un sarcophage à Aachen."Les indices montrent que ces os isolés vont de pair avec ceux du sarcophage, a expliqué à LiveScience Frank Rühli, directeur du centre de médecine de l’évolution de l’université de Zurich. Ils appartiennent également à un individu masculin et âgé. Il y a toujours un doute quant à ce genre d’os, mais je suis assez sûr qu’ils aient pu lui appartenir".Un géant pour l’époqueMais le squelette d’Aachen est-il bien celui de Charlemagne ? Là encore, plusieurs éléments concordent. Selon les textes, Charlemagne était d’une stature imposante pour son époque. Frank Rühli a estimé en 2010 que les reliques étaient celles d’un homme 1m84. Charles le Grand porterait alors bien son nom, avec une telle taille il aurait été plus grand que 98% de ses contemporains !Les ossements sont également ceux d’un vieil homme, l’empereur étant mort septuagénaire. La présence de dépôts osseux au niveau d’une rotule et d’une cheville concorde avec les mentions historiques contemporaines de son boitement. Des tests ADN pourraient permettre de trancher définitivement, mais aucun n’a encore été programmé pour l’instant.
A la cathédrale d'Aachen, où sont conservés de nombreuses reliques de Charlemagne, un état des lieux de la recherche a été fait quant aux restes de l'empereur dispersés à travers l'Europe. Ces derniers concordent avec non seulement les ossements, mais également les témoignages historiques. Si aujourd’hui on parle beaucoup de traçabilité, ce n’était pas franchement le cas au Moyen-Âge. Les très nombreuses reliques de saints et de rois de la période ont fait l’objet d’un véritable trafic, si bien qu’il est parfois difficile de trancher le vrai du faux. Pour Charlemagne, les choses ont l’air de mieux se passer.
A l’occasion des 1.200 ans de sa mort, le 28 janvier, des chercheurs ont présenté un état des lieux des reliques de l’empereur à la cathédrale d’Aachen. C’est dans cette ville d’Allemagne que sont conservés la grande majorité de ses ossements, dont une partie de son crâne, et son trône.Un saint non-officielMême si cela n’a jamais été reconnu par l’église catholique, Charlemagne a été canonisé par l’antipape Pascal III lors du règne de l’empereur romain germanique Frédéric Barberousse. Une partie de ses restes a ensuite été dispersée. Les chercheurs se sont attachés à vérifier la correspondance entre ces derniers et ceux contenus dans un sarcophage à Aachen."Les indices montrent que ces os isolés vont de pair avec ceux du sarcophage, a expliqué à LiveScience Frank Rühli, directeur du centre de médecine de l’évolution de l’université de Zurich. Ils appartiennent également à un individu masculin et âgé. Il y a toujours un doute quant à ce genre d’os, mais je suis assez sûr qu’ils aient pu lui appartenir".Un géant pour l’époqueMais le squelette d’Aachen est-il bien celui de Charlemagne ? Là encore, plusieurs éléments concordent. Selon les textes, Charlemagne était d’une stature imposante pour son époque. Frank Rühli a estimé en 2010 que les reliques étaient celles d’un homme 1m84. Charles le Grand porterait alors bien son nom, avec une telle taille il aurait été plus grand que 98% de ses contemporains !Les ossements sont également ceux d’un vieil homme, l’empereur étant mort septuagénaire. La présence de dépôts osseux au niveau d’une rotule et d’une cheville concorde avec les mentions historiques contemporaines de son boitement. Des tests ADN pourraient permettre de trancher définitivement, mais aucun n’a encore été programmé pour l’instant.
Re: Archéologie Profane
Une pyramide à degrés vieille de 4 600 ans découverte en Egypte
Des archéologues ont mis au jour, sur un site dans le sud de l'Egypte, une pyramide à degrés. Vieille de 4.600 ans, elle aurait été construite par un pharaon de la IIIe ou de la IVe dynastie mais ne mesure aujourd'hui plus que 5 mètres de haut. Elle n'avait l'air de rien, et pourtant, c'était une pièce précieuse datant de plusieurs milliers d'années. Près de la ville d'Edfou dans le sud de l'Egypte, des archéologues ont mis au jour une pyramide à degrés vieille de 4.600 ans. La structure était cachée sous une épaisse couche de sable, de détritus et de pierres. Elle ne ressemblait même pas à une pyramide, a expliqué Gregory Marouard, archéologue de l'Institut Oriental de l'Université de Chicago qui a dirigé les fouilles.
Les habitants du village voisin pensaient que la structure était la tombe d'un cheikh. Mais en la nettoyant, l'équipe a révélé qu'il s'agissait en vérité d'une pyramide remontant à l'Ancien Empire. Elle a été construite à partir de blocs de grès et de mortier d'argile, sous la forme d'une pyramide à trois étages. Toutefois, elle a perdu de sa superbe au cours des millénaires. D'après les archéologues, elles devaient mesurer environ 13 mètres au moment de sa construction. Mais elle a depuis été exposée aux intempéries et aux pillages, et ne mesure plus que 5 mètres de haut. Sa base mesure environ 18,4 mètres sur 18,6 mètres. Les archéologues ont expliqué que la pyramide n'était pas seule, six autres ont été trouvées dans la région et présentent toutes des dimensions similaires. Il s'agit de pyramides "provinciales", des structures qui étaient souvent construites à proximité de colonies importantes.Des monuments symboliques Contrairement aux autres, ces pyramides ne présentent pas de chambres souterraines et ne servent pas de tombes. Les spécialistes ignorent toutefois le but précis de leur construction. Selon eux, elles pouvaient servir de monuments symboliques dédiés au culte royal et censés affirmer le pouvoir du pharaon dans les provinces du sud. "Les similarités d'une pyramide à l'autre sont vraiment fantastiques, et il y a clairement un plan commun", a indiqué Gregory Marouard.Les archéologues pensent que les pyramides ont été construites sous le règne du pharaon Houni de la IIIe dynastie (2635-2610 avant notre ère) ou celui du pharaon Snefrou de la IVe dynastie (2610-2590). Selon eux, le style est similaire à celui de la pyramide de Meïdoum, également construite par l'un de ses deux pharaons. "La construction reflète un certain soin et une réelle expertise dans la maitrise de la construction en pierre", a commenté l'archéologue.La pyramide a la particularité d'avoir été construite directement sur le sol et entièrement avec des matériaux bruts locaux. En étudiant la structure, les archéologues ont trouvé les restes d'un autel d'offrandes et des inscriptions sur les faces externes, situées juste à côté de restes de bébés et d'enfants qui ont été enterrés au pied de la pyramide. Néanmoins, les hiéroglyphes comme les enterrements auraient été réalisés bien après la construction. Une pyramide abandonnée "Il s'agit surtout d'inscriptions brutes, privées et certainement dédiées aux enterrements des enfants/bébés réalisés juste en dessous au pied de la pyramide", a précisé Marouard dans un mail adressé à LiveScience. L'archéologue a ajouté que les découvertes réalisées et les images prises seraient prochainement dévoilées plus en détail et publiées. Suite à l'étude effectuée, le spécialistes et ses collègues ont estimé que la pyramide avait été abandonnée peu après sa construction.Sous le règne du pharaon Khéops (2590-2563 avant notre ère) auteur de la Grande pyramide, les sept pyramides n'étaient déjà plus utilisées et ne recevaient plus aucune offrande. D'après Marouard, avec la construction de Grande pyramide, ces structures n'auraient plus semblé utiles aux yeux du pharaon qui aurait préféré concentrer les ressources sur la nouvelle oeuvre gigantesque bâtie à Memphis, devenu un vrai centre de gravité de l'empire.
Des archéologues ont mis au jour, sur un site dans le sud de l'Egypte, une pyramide à degrés. Vieille de 4.600 ans, elle aurait été construite par un pharaon de la IIIe ou de la IVe dynastie mais ne mesure aujourd'hui plus que 5 mètres de haut. Elle n'avait l'air de rien, et pourtant, c'était une pièce précieuse datant de plusieurs milliers d'années. Près de la ville d'Edfou dans le sud de l'Egypte, des archéologues ont mis au jour une pyramide à degrés vieille de 4.600 ans. La structure était cachée sous une épaisse couche de sable, de détritus et de pierres. Elle ne ressemblait même pas à une pyramide, a expliqué Gregory Marouard, archéologue de l'Institut Oriental de l'Université de Chicago qui a dirigé les fouilles.
Les habitants du village voisin pensaient que la structure était la tombe d'un cheikh. Mais en la nettoyant, l'équipe a révélé qu'il s'agissait en vérité d'une pyramide remontant à l'Ancien Empire. Elle a été construite à partir de blocs de grès et de mortier d'argile, sous la forme d'une pyramide à trois étages. Toutefois, elle a perdu de sa superbe au cours des millénaires. D'après les archéologues, elles devaient mesurer environ 13 mètres au moment de sa construction. Mais elle a depuis été exposée aux intempéries et aux pillages, et ne mesure plus que 5 mètres de haut. Sa base mesure environ 18,4 mètres sur 18,6 mètres. Les archéologues ont expliqué que la pyramide n'était pas seule, six autres ont été trouvées dans la région et présentent toutes des dimensions similaires. Il s'agit de pyramides "provinciales", des structures qui étaient souvent construites à proximité de colonies importantes.Des monuments symboliques Contrairement aux autres, ces pyramides ne présentent pas de chambres souterraines et ne servent pas de tombes. Les spécialistes ignorent toutefois le but précis de leur construction. Selon eux, elles pouvaient servir de monuments symboliques dédiés au culte royal et censés affirmer le pouvoir du pharaon dans les provinces du sud. "Les similarités d'une pyramide à l'autre sont vraiment fantastiques, et il y a clairement un plan commun", a indiqué Gregory Marouard.Les archéologues pensent que les pyramides ont été construites sous le règne du pharaon Houni de la IIIe dynastie (2635-2610 avant notre ère) ou celui du pharaon Snefrou de la IVe dynastie (2610-2590). Selon eux, le style est similaire à celui de la pyramide de Meïdoum, également construite par l'un de ses deux pharaons. "La construction reflète un certain soin et une réelle expertise dans la maitrise de la construction en pierre", a commenté l'archéologue.La pyramide a la particularité d'avoir été construite directement sur le sol et entièrement avec des matériaux bruts locaux. En étudiant la structure, les archéologues ont trouvé les restes d'un autel d'offrandes et des inscriptions sur les faces externes, situées juste à côté de restes de bébés et d'enfants qui ont été enterrés au pied de la pyramide. Néanmoins, les hiéroglyphes comme les enterrements auraient été réalisés bien après la construction. Une pyramide abandonnée "Il s'agit surtout d'inscriptions brutes, privées et certainement dédiées aux enterrements des enfants/bébés réalisés juste en dessous au pied de la pyramide", a précisé Marouard dans un mail adressé à LiveScience. L'archéologue a ajouté que les découvertes réalisées et les images prises seraient prochainement dévoilées plus en détail et publiées. Suite à l'étude effectuée, le spécialistes et ses collègues ont estimé que la pyramide avait été abandonnée peu après sa construction.Sous le règne du pharaon Khéops (2590-2563 avant notre ère) auteur de la Grande pyramide, les sept pyramides n'étaient déjà plus utilisées et ne recevaient plus aucune offrande. D'après Marouard, avec la construction de Grande pyramide, ces structures n'auraient plus semblé utiles aux yeux du pharaon qui aurait préféré concentrer les ressources sur la nouvelle oeuvre gigantesque bâtie à Memphis, devenu un vrai centre de gravité de l'empire.
Re: Archéologie Profane
Un papyrus dévoile deux oeuvres inconnues d'une célèbre poétesse grecque
Des chercheurs ont découvert sur fragment de papyrus offert à l’université d’Oxford deux œuvres jusqu’à présent inconnues de la poétesse grecque Sappho. De précieux écrits restés cachés pendant plusieurs siècles. C'est ce que vient de découvrir Dirk Obbink, chercheur à l'université d'Oxford en étudiant un fragment de papyrus antique. Appartenant à un collectionneur privé, ce dernier ne s'était probablement pas rendu compte de l'importance de l'objet. Il a fallu le regard expert du spécialiste pour révéler ce que contenait le papyrus.
Le fragment s’est avéré être le support de deux œuvres jusqu’à présent inconnues de la poétesse grecque Sappho. Selon le papyrologue américain de renommée, les deux textes "proviennent clairement du premier livre de Sappho", un des neuf volumes que l’écrivain aurait écrit. Originaire de l’île de Lesbos, Sappho a vécu dans l’Antiquité entre 630 et 612 avant notre ère. Elle a été l’une des plus célèbres poétesses lyriques de son temps. Malheureusement, ses œuvres n’ont survécu qu'à l'état de fragments. Seul un poème complet a pu être retrouvé jusqu'ici. Les quatre autres eux sont incomplets. La découverte ajoute ainsi deux poèmes à l'oeuvre de l'écrivain et pas des moindres. "Le nouveau Sappho est absolument à couper le souffle", a commenté Albert Henrichs, professeur à Harvard qui a examiné le papyrus avec Dirk Obbink.De famille et d'amour"C'est le papyrus de Sappho le mieux préservé existant actuellement, avec seulement quelques lettres qui ont dû être restaurées dans le premier poème et pas un seul mot remis en doute. Son contenu est très intéressant", a ajouté le professeur repris par The Daily Beast. Un des nouveaux poèmes récemment découverts décrit les deux savants Charaxos et Larichos. Selon les historiens, les deux hommes étaient certainement les frères de Sappho. L’œuvre exprime de l’inquiétude quant à la sécurité de Charaxos, parti en mer. L’autre en revanche est un poème d’amour, à travers lequel l’artiste supplie Aphrodite de lui venir en aide. "Tous les poèmes du premier livre de Sappho semblent évoquer la famille, la biographie, le culte ainsi que l'amour et Aphrodite", a souligné le Dr. Obbink. Deux poèmes bientôt publiés Un donateur anonyme a offert le papyrus datant du troisième siècle à l’université d’Oxford. Le document provient sans doute de la ville égyptienne d’Oxyrynchus mais son origine pourrait ne jamais être connue avec certitude. Dirk Obhink s’est rapidement rendu compte de l'importance des textes lorsqu’il a commencé à les traduire. Il a d'ailleurs d’ores et déjà publié une version provisoire du texte. Celle-ci devrait être prochainement évaluée par les pairs et publiée dans une revue prestigieuse.
Des chercheurs ont découvert sur fragment de papyrus offert à l’université d’Oxford deux œuvres jusqu’à présent inconnues de la poétesse grecque Sappho. De précieux écrits restés cachés pendant plusieurs siècles. C'est ce que vient de découvrir Dirk Obbink, chercheur à l'université d'Oxford en étudiant un fragment de papyrus antique. Appartenant à un collectionneur privé, ce dernier ne s'était probablement pas rendu compte de l'importance de l'objet. Il a fallu le regard expert du spécialiste pour révéler ce que contenait le papyrus.
Le fragment s’est avéré être le support de deux œuvres jusqu’à présent inconnues de la poétesse grecque Sappho. Selon le papyrologue américain de renommée, les deux textes "proviennent clairement du premier livre de Sappho", un des neuf volumes que l’écrivain aurait écrit. Originaire de l’île de Lesbos, Sappho a vécu dans l’Antiquité entre 630 et 612 avant notre ère. Elle a été l’une des plus célèbres poétesses lyriques de son temps. Malheureusement, ses œuvres n’ont survécu qu'à l'état de fragments. Seul un poème complet a pu être retrouvé jusqu'ici. Les quatre autres eux sont incomplets. La découverte ajoute ainsi deux poèmes à l'oeuvre de l'écrivain et pas des moindres. "Le nouveau Sappho est absolument à couper le souffle", a commenté Albert Henrichs, professeur à Harvard qui a examiné le papyrus avec Dirk Obbink.De famille et d'amour"C'est le papyrus de Sappho le mieux préservé existant actuellement, avec seulement quelques lettres qui ont dû être restaurées dans le premier poème et pas un seul mot remis en doute. Son contenu est très intéressant", a ajouté le professeur repris par The Daily Beast. Un des nouveaux poèmes récemment découverts décrit les deux savants Charaxos et Larichos. Selon les historiens, les deux hommes étaient certainement les frères de Sappho. L’œuvre exprime de l’inquiétude quant à la sécurité de Charaxos, parti en mer. L’autre en revanche est un poème d’amour, à travers lequel l’artiste supplie Aphrodite de lui venir en aide. "Tous les poèmes du premier livre de Sappho semblent évoquer la famille, la biographie, le culte ainsi que l'amour et Aphrodite", a souligné le Dr. Obbink. Deux poèmes bientôt publiés Un donateur anonyme a offert le papyrus datant du troisième siècle à l’université d’Oxford. Le document provient sans doute de la ville égyptienne d’Oxyrynchus mais son origine pourrait ne jamais être connue avec certitude. Dirk Obhink s’est rapidement rendu compte de l'importance des textes lorsqu’il a commencé à les traduire. Il a d'ailleurs d’ores et déjà publié une version provisoire du texte. Celle-ci devrait être prochainement évaluée par les pairs et publiée dans une revue prestigieuse.
Re: Archéologie Profane
Des fouilles révèlent les restes d’une ville portuaire près des pyramides de Gizeh
Des fouilles réalisées près des pyramides de Gizeh, en Egypte, viennent de révéler les vestiges d'un port autrefois très actif et de casernes destinées à accueillir des marins ou des troupes militaires. Ces structures auraient été utilisées durant la construction des pyramides, il y a environ 4.500 ans. Le plateau de Gizeh est un site mondialement connu pour ses trois grandes pyramides, nécropoles des pharaons Khéops, Khéphren et Mykérinos construites il y a environ 4.500 ans. Récemment, des archéologues de l’Ancient Egypt Research Associates, ont excavé non loin des monuments, les restes d’une ville. Le site remonte au règne de Mykérinos à qui l’on doit la troisième pyramide.
Les restes de la cité ont été retrouvés près d’un monument dédié à la reine Khentkaous I, une des filles de Mykérinos. Plusieurs vestiges découverts lors des fouilles laissent à penser qu’il s’agissait d’une ville portuaire très prospère. Les chercheurs ont en effet retrouvé un bassin situé à seulement un kilomètre du Nil, des restes d’arbres qui poussaient autrefois à l’Est de la Méditerranée, et de grandes quantités de granit provenant du sud de l'Egypte.Des bâtiments pour les militaires Les archéologues ont également mis en évidence une série de longs bâtiments appelés "galeries". Chaque caserne mesurent 7 mètres de haut et s’étend sur 34,5 mètres le long d’un axe nord-sud. Une structure de ce genre représente à elle seule une capacité d’accueil d’environ 40 personnes. Au départ, ils pensaient que ces bâtiments étaient destinés à accueillir des ouvriers mais cette théorie a rapidement été remise en question.Au cours de récentes fouilles, les archéologues ont découvert dans les galeries des restes de charbon provenant de bois, particulièrement de cèdre originaire du Levant. Mais "que faisait tout ce cèdre du Levant dans les casernes d'ouvriers", a demandé Mark Lehner, the director of Ancient Egypt Research Associates repris par le Huffington Post. Cette découverte a ainsi renforcé une autre hypothèse : celle que ces bâtiments étaient destinés à accueillir des troupes militaires. Les chercheurs ont confirmé que des militaires y avaient vécu après avoir retrouvé une anche fracturée d’hippopotame. En effet, dans l’Egypte ancienne, ces animaux étaient considérés comme des nuisances car ils s’attaquaient la nuit aux cultures. Les jeunes soldats devaient alors sortir le soir et lancer leurs harpons sur les bêtes pour les tuer. Le butin de la chasse était consommé par les troupes des galeries.Et les ouvriers ? Face à ces récentes découvertes, quelques questions restent toutefois en suspens. Les chercheurs sont en effet incapables de déterminer l’endroit où ont vécu les ouvriers bâtisseurs des pyramides. Peut être sur les pyramides elles-mêmes ? "Nous pouvons probablement imaginer que les travailleurs ont séjourné sur les immenses rampes de la pyramide en construction" a indiqué à Livescience Mark Lehner, directeur des travaux de recherche. Les restes laissés par ces travailleurs peuvent être trouvés dans d'anciens dépôts près des pyramides. "En 2004, nous avons aidé des enquêteurs à récupérer du matériel d'un dépôt immense situé sur la face nord de la Grande Pyramide. Nous n'avons pas trouvé de restes des cabanes des ouvriers mais nous avons trouvé des os de bétail, des morceaux de tissu, des cordes, des fragments de bois, y compris une partie d'un marteau", a t-il précisé.
Des fouilles réalisées près des pyramides de Gizeh, en Egypte, viennent de révéler les vestiges d'un port autrefois très actif et de casernes destinées à accueillir des marins ou des troupes militaires. Ces structures auraient été utilisées durant la construction des pyramides, il y a environ 4.500 ans. Le plateau de Gizeh est un site mondialement connu pour ses trois grandes pyramides, nécropoles des pharaons Khéops, Khéphren et Mykérinos construites il y a environ 4.500 ans. Récemment, des archéologues de l’Ancient Egypt Research Associates, ont excavé non loin des monuments, les restes d’une ville. Le site remonte au règne de Mykérinos à qui l’on doit la troisième pyramide.
Les restes de la cité ont été retrouvés près d’un monument dédié à la reine Khentkaous I, une des filles de Mykérinos. Plusieurs vestiges découverts lors des fouilles laissent à penser qu’il s’agissait d’une ville portuaire très prospère. Les chercheurs ont en effet retrouvé un bassin situé à seulement un kilomètre du Nil, des restes d’arbres qui poussaient autrefois à l’Est de la Méditerranée, et de grandes quantités de granit provenant du sud de l'Egypte.Des bâtiments pour les militaires Les archéologues ont également mis en évidence une série de longs bâtiments appelés "galeries". Chaque caserne mesurent 7 mètres de haut et s’étend sur 34,5 mètres le long d’un axe nord-sud. Une structure de ce genre représente à elle seule une capacité d’accueil d’environ 40 personnes. Au départ, ils pensaient que ces bâtiments étaient destinés à accueillir des ouvriers mais cette théorie a rapidement été remise en question.Au cours de récentes fouilles, les archéologues ont découvert dans les galeries des restes de charbon provenant de bois, particulièrement de cèdre originaire du Levant. Mais "que faisait tout ce cèdre du Levant dans les casernes d'ouvriers", a demandé Mark Lehner, the director of Ancient Egypt Research Associates repris par le Huffington Post. Cette découverte a ainsi renforcé une autre hypothèse : celle que ces bâtiments étaient destinés à accueillir des troupes militaires. Les chercheurs ont confirmé que des militaires y avaient vécu après avoir retrouvé une anche fracturée d’hippopotame. En effet, dans l’Egypte ancienne, ces animaux étaient considérés comme des nuisances car ils s’attaquaient la nuit aux cultures. Les jeunes soldats devaient alors sortir le soir et lancer leurs harpons sur les bêtes pour les tuer. Le butin de la chasse était consommé par les troupes des galeries.Et les ouvriers ? Face à ces récentes découvertes, quelques questions restent toutefois en suspens. Les chercheurs sont en effet incapables de déterminer l’endroit où ont vécu les ouvriers bâtisseurs des pyramides. Peut être sur les pyramides elles-mêmes ? "Nous pouvons probablement imaginer que les travailleurs ont séjourné sur les immenses rampes de la pyramide en construction" a indiqué à Livescience Mark Lehner, directeur des travaux de recherche. Les restes laissés par ces travailleurs peuvent être trouvés dans d'anciens dépôts près des pyramides. "En 2004, nous avons aidé des enquêteurs à récupérer du matériel d'un dépôt immense situé sur la face nord de la Grande Pyramide. Nous n'avons pas trouvé de restes des cabanes des ouvriers mais nous avons trouvé des os de bétail, des morceaux de tissu, des cordes, des fragments de bois, y compris une partie d'un marteau", a t-il précisé.
Re: Archéologie Profane
Nos ancêtres utilisaient déjà le feu il y a 300.000 ans
La découverte d’un foyer dans une grotte israélienne suggère que les homininés utilisaient déjà le feu de manière régulière il y a 300.000 ans et qu’ils étaient dotés de grandes capacités cognitives et sociales. La plupart des études s’accordent à dire que l’homme a découvert le feu il y a environ un million d’années. Toutefois, la période à laquelle il a commencé à le contrôler et l’utiliser au quotidien reste encore débattue. Une récente découverte réalisée par une équipe d’archéologues de l’Institut des sciences Weizmann, en Israël pourrait apporter un nouvel éclairage sur la question.
Les scientifiques ont mis en évidence un foyer rempli de cendres et d’os calcinés au centre de la grotte Qesem, à une dizaine de kilomètre à l’est de Tel Aviv. Le vestige a été daté à 300.000 ans, une époque antérieure à l’arrivée d’Homo sapiens en Afrique. La nouvelle trouvaille sous-entend que les homininés de l’époque avaient déjà des facultés intellectuelles très avancées. Afin de confirmer la nature du vestige, les archéologues ont analysé des échantillons de cendres par spectrométrie infrarouge. Les résultats, publiés dans la revue Journal of Archaeological Science, indiquent que celles-ci ont été obtenues en chauffant à très haute température du bois, de la terre et des os. Les hommes préhistoriques utilisaient le foyer pour y faire cuire de la viande. Différentes strates de cendres mises en évidence par une analyse micromorphologique, indiquent par ailleurs que le foyer a été utilisé à plusieurs reprises au fil du temps.Des outils pour découper la viandeLa structure se distingue par sa taille relativement grande. D’une surface de 4 mètres carrés, elle semble avoir profité à un grand groupe d’hommes préhistoriques. De nombreux outils en silex destinés à la découpe de la viande ont été retrouvés autour du foyer. Ces instruments se distinguent très clairement de ceux retrouvés quelques mètres plus loin conçus, de par leur forme, pour une activité différente. Cette découverte rend compte de l’existence d’une certaine organisation de l’espace de vie au sein de la grotte. L’espace, considéré comme une sorte de camp de base aurait, avec son grand foyer, probablement favoriser les interactions sociales. "Ces résultats nous permettent de distinguer un tournant important dans le développement de la culture humaine", explique dans un communiqué Ruth Shahack, co-auteur de l’étude. "Celui au cours duquel les hommes préhistoriques ont commencé à utiliser régulièrement le feu, à la fois pour la cuisson de la viande et pour des rassemblements sociaux", poursuit-elle.Une espèce indéterminée "Les résultats rendent compte des impressionnantes facultés cognitives et niveaux de développement social développés par les hommes ayant vécu il y a environ 300.000 ans". Toutefois, pour l'heure, les chercheurs ignorent encore l'identité de ces homininés. Une étude publiée il y a 3 ans et publiée dans la revue American Journal of Physical Anthropology faisait état de la découverte d'une dent âgée de 200.000 à 400.000 ans.Malgré une analyse poussée, les spécialistes n'ont pu déterminer à quelle espèce elle appartenait. Selon eux, il pourrait s'agir d'une dent d'Homo sapiens, de Neandertal ou peut-être d'une autre espèce. Des dents similaires trouvées dans d'autres grottes du nord de l'Israël Skhul et Qafzeh et âgées de 80.000 à 120.000 ans apportent toutefois davantage de crédit à l'hypothèse de l'homme moderne.
La découverte d’un foyer dans une grotte israélienne suggère que les homininés utilisaient déjà le feu de manière régulière il y a 300.000 ans et qu’ils étaient dotés de grandes capacités cognitives et sociales. La plupart des études s’accordent à dire que l’homme a découvert le feu il y a environ un million d’années. Toutefois, la période à laquelle il a commencé à le contrôler et l’utiliser au quotidien reste encore débattue. Une récente découverte réalisée par une équipe d’archéologues de l’Institut des sciences Weizmann, en Israël pourrait apporter un nouvel éclairage sur la question.
Les scientifiques ont mis en évidence un foyer rempli de cendres et d’os calcinés au centre de la grotte Qesem, à une dizaine de kilomètre à l’est de Tel Aviv. Le vestige a été daté à 300.000 ans, une époque antérieure à l’arrivée d’Homo sapiens en Afrique. La nouvelle trouvaille sous-entend que les homininés de l’époque avaient déjà des facultés intellectuelles très avancées. Afin de confirmer la nature du vestige, les archéologues ont analysé des échantillons de cendres par spectrométrie infrarouge. Les résultats, publiés dans la revue Journal of Archaeological Science, indiquent que celles-ci ont été obtenues en chauffant à très haute température du bois, de la terre et des os. Les hommes préhistoriques utilisaient le foyer pour y faire cuire de la viande. Différentes strates de cendres mises en évidence par une analyse micromorphologique, indiquent par ailleurs que le foyer a été utilisé à plusieurs reprises au fil du temps.Des outils pour découper la viandeLa structure se distingue par sa taille relativement grande. D’une surface de 4 mètres carrés, elle semble avoir profité à un grand groupe d’hommes préhistoriques. De nombreux outils en silex destinés à la découpe de la viande ont été retrouvés autour du foyer. Ces instruments se distinguent très clairement de ceux retrouvés quelques mètres plus loin conçus, de par leur forme, pour une activité différente. Cette découverte rend compte de l’existence d’une certaine organisation de l’espace de vie au sein de la grotte. L’espace, considéré comme une sorte de camp de base aurait, avec son grand foyer, probablement favoriser les interactions sociales. "Ces résultats nous permettent de distinguer un tournant important dans le développement de la culture humaine", explique dans un communiqué Ruth Shahack, co-auteur de l’étude. "Celui au cours duquel les hommes préhistoriques ont commencé à utiliser régulièrement le feu, à la fois pour la cuisson de la viande et pour des rassemblements sociaux", poursuit-elle.Une espèce indéterminée "Les résultats rendent compte des impressionnantes facultés cognitives et niveaux de développement social développés par les hommes ayant vécu il y a environ 300.000 ans". Toutefois, pour l'heure, les chercheurs ignorent encore l'identité de ces homininés. Une étude publiée il y a 3 ans et publiée dans la revue American Journal of Physical Anthropology faisait état de la découverte d'une dent âgée de 200.000 à 400.000 ans.Malgré une analyse poussée, les spécialistes n'ont pu déterminer à quelle espèce elle appartenait. Selon eux, il pourrait s'agir d'une dent d'Homo sapiens, de Neandertal ou peut-être d'une autre espèce. Des dents similaires trouvées dans d'autres grottes du nord de l'Israël Skhul et Qafzeh et âgées de 80.000 à 120.000 ans apportent toutefois davantage de crédit à l'hypothèse de l'homme moderne.
Re: Archéologie Profane
Des objets datant de l’âge de pierre retrouvés dans les profondeurs de la mer Baltique
Une équipe d’archéologues suédois a récemment découvert une collection d’objets rares datant de l’âge de pierre, dans les profondeurs de la mer Baltique, au large des côtes suédoises. Selon les chercheurs, ces vestiges vieux de 11.000 ans pourraient appartenir à l’une des plus anciennes colonies retrouvées jusqu’à présent dans la région nordique. Les profondeurs marines réservent parfois bien des surprises. Dernièrement, une équipe de plongeurs suédois en excursion scientifique dans les eaux de la mer Baltique est parvenue à déceler une collection d’objets rares datant de l’âge de pierre. L’âge des vestiges a été estimé à près de 11.000 ans. Ils auraient été laissés par un peuple nomade suédois, jusqu’à présent inconnu des archéologues.
Selon les scientifiques, il pourrait s’agir d’une des plus anciennes colonies retrouvées jusqu’à présent dans la région nordique. Les objets ont été mis en évidence au cours d’une plongée archéologique organisée par Bjorn Nilsson, chercheur à l’université suédoise de Sodertorn, et ses collègues de l’université de Lund. La découverte a été réalisée à 16 mètres sous la surface des eaux, près de Hano, une baie de sable située au large des côtes de la Scanie, en Suède.Les vestiges enfouis sous une abondante couche de sédiments, ont pu traverser les âges en restant en parfait état. Leur environnement, pauvre en oxygène, les a épargnés de la dégradation. Des objets variés Parmi les objets retrouvés, les archéologues ont indiqué avoir identifié des outils en bois ou en silex, des morceaux de corde, un harpon et des restes d’aurochs. Les aurochs sont considérés comme des ancêtres des bovins modernes. Ils ont vécu à travers l'Europe durant de nombreuses années avant de s’éteindre au début des années 1600. Le dernier auroch aurait été observé en Pologne en 1627.Les archéologues continuent encore leurs fouilles à la recherches d’éventuels autres vestiges au cœur du site sous-marin. Une étude approfondie des objets découverts devrait permettre d’en savoir davantage sur le peuple à qui ils ont appartenu.
Une équipe d’archéologues suédois a récemment découvert une collection d’objets rares datant de l’âge de pierre, dans les profondeurs de la mer Baltique, au large des côtes suédoises. Selon les chercheurs, ces vestiges vieux de 11.000 ans pourraient appartenir à l’une des plus anciennes colonies retrouvées jusqu’à présent dans la région nordique. Les profondeurs marines réservent parfois bien des surprises. Dernièrement, une équipe de plongeurs suédois en excursion scientifique dans les eaux de la mer Baltique est parvenue à déceler une collection d’objets rares datant de l’âge de pierre. L’âge des vestiges a été estimé à près de 11.000 ans. Ils auraient été laissés par un peuple nomade suédois, jusqu’à présent inconnu des archéologues.
Selon les scientifiques, il pourrait s’agir d’une des plus anciennes colonies retrouvées jusqu’à présent dans la région nordique. Les objets ont été mis en évidence au cours d’une plongée archéologique organisée par Bjorn Nilsson, chercheur à l’université suédoise de Sodertorn, et ses collègues de l’université de Lund. La découverte a été réalisée à 16 mètres sous la surface des eaux, près de Hano, une baie de sable située au large des côtes de la Scanie, en Suède.Les vestiges enfouis sous une abondante couche de sédiments, ont pu traverser les âges en restant en parfait état. Leur environnement, pauvre en oxygène, les a épargnés de la dégradation. Des objets variés Parmi les objets retrouvés, les archéologues ont indiqué avoir identifié des outils en bois ou en silex, des morceaux de corde, un harpon et des restes d’aurochs. Les aurochs sont considérés comme des ancêtres des bovins modernes. Ils ont vécu à travers l'Europe durant de nombreuses années avant de s’éteindre au début des années 1600. Le dernier auroch aurait été observé en Pologne en 1627.Les archéologues continuent encore leurs fouilles à la recherches d’éventuels autres vestiges au cœur du site sous-marin. Une étude approfondie des objets découverts devrait permettre d’en savoir davantage sur le peuple à qui ils ont appartenu.
Re: Archéologie Profane
La momie d’un pharaon oublié découverte en Egypte
La momie de Woseribre Senebkay, un pharaon inconnu jusqu’à présent, a été découverte et récemment reconstituée par des archéologues dans le sud de l'Egypte. Il y a des pharaons qui marquent l’histoire et d’autres qui finissent dans l’oubli. Woseribre Senebkay fait partie de ces monarques qui, après des siècles de méconnaissance finissent par s’inscrire dans la grande fresque des personnages historiques. Sa momie morcelée a été découverte sur le site d’Abydos, dans le sud de l'Egypte. Et grâce au travail acharné d’archéologues de l'université de Pennsylvanie, le squelette du roi a finalement pu être reconstitué.
Les observations préliminaires indiquent que le pharaon mesurait environ 1,75 m. Même si le tombeau de Senebkay ne se démarque pas par sa taille, tout laisse à penser qu’il abritait bien la sépulture d’un pharaon. Le souverain est la première preuve tangible de l’existence de la dynastie Abydos, une lignée soupçonnée d’avoir existé sans jamais avoir été mise au jour. "C’est excitant de trouver en même temps que le tombeau d’un pharaon inconnu auparavant, la nécropole de toute une dynastie oubliée" a souligné dans un communiqué Josef Wegner directeur des travaux de recherche.Du mobilier volé et réutiliséLes archéologues ont découvert les restes du squelette de Senebkay l’été dernier lors de fouilles. Le corps, bien endommagé était enfermé dans un énorme sarcophage de quartzite rouge d’environ 60 tonnes. Mais davantage de recherches ont été nécessaires pour découvrir que le cercueil appartenait en fait à Sobekhotep I. La sépulture du pharaon, dissimulée dans une pyramide d’Abydos, aurait reçu un siècle plus tard, la visite d’autres monarques. Et les visiteurs ne se seraient pas gênés pour piller le tombeau à leurs propres fins.C’est ainsi que Senebkay a récupéré quelques éléments du mobilier pour orner sa propre tombe, prenant soin de recouvrir le nom du propriétaire original par le sien. Le tombeau de Senebkay a été daté à 1650 avant JC. Il se compose de quatre chambres dont une funéraire. Les murs blancs en calcaire de celle-ci sont peints avec des images colorées de divinités. Les chercheurs ont identifié les figures de Nout, déesse du ciel, de Nephtys, déesse protectrice des morts, de Serket, déesse protectrice du venin de serpents, scorpions et autres animaux dangereux, et enfin d’Isis, déesse protectrice et salvatrice.Une inscription en guise de confirmation Un cartouche retrouvé sur les murs de la tombe attesterait de l’identité du propriétaire. Sur celui-ci est écrit : "roi de Haute et Basse Egypte, Woseribre, le fils de Râ, Senebkay". La découverte confirme donc l'existence de la dynastie Abydos de Senebkay, dont le nom apparaît notamment sur le papyrus de Turin datant de 1200 avant JC, soit environ 400 ans après que le monarque a gouverné. Le document mentionne également les noms d’une douzaine de rois appartenant à la dynastie, malheureusement, la plupart d’entre eux sont illisibles. Les archéologues soupçonnent l’existence d'au moins 16 tombes de pharaons de cette époque ensevelies sur le site d’Abydos.
La momie de Woseribre Senebkay, un pharaon inconnu jusqu’à présent, a été découverte et récemment reconstituée par des archéologues dans le sud de l'Egypte. Il y a des pharaons qui marquent l’histoire et d’autres qui finissent dans l’oubli. Woseribre Senebkay fait partie de ces monarques qui, après des siècles de méconnaissance finissent par s’inscrire dans la grande fresque des personnages historiques. Sa momie morcelée a été découverte sur le site d’Abydos, dans le sud de l'Egypte. Et grâce au travail acharné d’archéologues de l'université de Pennsylvanie, le squelette du roi a finalement pu être reconstitué.
Les observations préliminaires indiquent que le pharaon mesurait environ 1,75 m. Même si le tombeau de Senebkay ne se démarque pas par sa taille, tout laisse à penser qu’il abritait bien la sépulture d’un pharaon. Le souverain est la première preuve tangible de l’existence de la dynastie Abydos, une lignée soupçonnée d’avoir existé sans jamais avoir été mise au jour. "C’est excitant de trouver en même temps que le tombeau d’un pharaon inconnu auparavant, la nécropole de toute une dynastie oubliée" a souligné dans un communiqué Josef Wegner directeur des travaux de recherche.Du mobilier volé et réutiliséLes archéologues ont découvert les restes du squelette de Senebkay l’été dernier lors de fouilles. Le corps, bien endommagé était enfermé dans un énorme sarcophage de quartzite rouge d’environ 60 tonnes. Mais davantage de recherches ont été nécessaires pour découvrir que le cercueil appartenait en fait à Sobekhotep I. La sépulture du pharaon, dissimulée dans une pyramide d’Abydos, aurait reçu un siècle plus tard, la visite d’autres monarques. Et les visiteurs ne se seraient pas gênés pour piller le tombeau à leurs propres fins.C’est ainsi que Senebkay a récupéré quelques éléments du mobilier pour orner sa propre tombe, prenant soin de recouvrir le nom du propriétaire original par le sien. Le tombeau de Senebkay a été daté à 1650 avant JC. Il se compose de quatre chambres dont une funéraire. Les murs blancs en calcaire de celle-ci sont peints avec des images colorées de divinités. Les chercheurs ont identifié les figures de Nout, déesse du ciel, de Nephtys, déesse protectrice des morts, de Serket, déesse protectrice du venin de serpents, scorpions et autres animaux dangereux, et enfin d’Isis, déesse protectrice et salvatrice.Une inscription en guise de confirmation Un cartouche retrouvé sur les murs de la tombe attesterait de l’identité du propriétaire. Sur celui-ci est écrit : "roi de Haute et Basse Egypte, Woseribre, le fils de Râ, Senebkay". La découverte confirme donc l'existence de la dynastie Abydos de Senebkay, dont le nom apparaît notamment sur le papyrus de Turin datant de 1200 avant JC, soit environ 400 ans après que le monarque a gouverné. Le document mentionne également les noms d’une douzaine de rois appartenant à la dynastie, malheureusement, la plupart d’entre eux sont illisibles. Les archéologues soupçonnent l’existence d'au moins 16 tombes de pharaons de cette époque ensevelies sur le site d’Abydos.
Re: Archéologie Profane
Un archéologue parvient à recréer un ancien grog scandinave
Patrick McGovern, un archéologue et chercheur en biologie moléculaire est parvenu à retrouver la recette d’un Grog bu par des civilisations scandinaves antérieures aux Vikings. Grâce à ces résultats, le breuvage est désormais fabriqué et commercialisé par la brasserie américaine Dogfish Head Brewery. Grâce à Patrick McGovern il est désormais possible de se sentir l’âme d’un ancien guerrier nordique. Avec l’aide de la brasserie Dogfish Head Brewery, l’archéologue et chercheur en biologie moléculaire à l'Université de Pennsylvanie, est parvenu à recréer un "grog" bu par des civilisations scandinaves antérieures aux Vikings.
Le breuvage, retrouvé à la base dans des sépultures de personnes de hauts rangs, est désormais disponible auprès de certains magasins d’alcool aux Etats-Unis. Pour réaliser une telle performance, Patrick McGovern a analysé chimiquement les traces de boissons déposées sur d’anciens récipents provenant de quatre sites différents, en Suède et au Danemark. Les résultats de l’étude indiquent que le grog s’apparente à une sorte de bière particulièrement complexe. Le breuvage est un mélange à base d’alcool d’orge, de blé ou de seigle. Dans certain cas, les chercheurs ont même identifié des résidus de vins importés d’Europe du Sud. A cela, sont ajoutés du miel, des canneberges et des herbes comme du myrte, du genévrier ou encore de la résine de bouleau.Un breuvage étonnamment bon"Avec tous ces ingrédients, vous pouvez pensez que la boisson retourne l’estomac. En réalité si vous les mettez avec le juste équilibre et la juste quantité le goût est vraiment très bon" indique à Live Science Patrick McGovern. En s’associant à la brasserie Dogfish Head Brewery, le chercheur est parvenu à recréer le grog pour en faire un produit commercialisé depuis octobre 2013. Baptisée Kvasir, le mélange est très fidèle à sa recette originale. La seule différence réside dans l’utilisation d’agents d’amertume, largement répandue dans la fabrication des bières modernes.(Crédit photo : National Museum of Denmark)
Patrick McGovern, un archéologue et chercheur en biologie moléculaire est parvenu à retrouver la recette d’un Grog bu par des civilisations scandinaves antérieures aux Vikings. Grâce à ces résultats, le breuvage est désormais fabriqué et commercialisé par la brasserie américaine Dogfish Head Brewery. Grâce à Patrick McGovern il est désormais possible de se sentir l’âme d’un ancien guerrier nordique. Avec l’aide de la brasserie Dogfish Head Brewery, l’archéologue et chercheur en biologie moléculaire à l'Université de Pennsylvanie, est parvenu à recréer un "grog" bu par des civilisations scandinaves antérieures aux Vikings.
Le breuvage, retrouvé à la base dans des sépultures de personnes de hauts rangs, est désormais disponible auprès de certains magasins d’alcool aux Etats-Unis. Pour réaliser une telle performance, Patrick McGovern a analysé chimiquement les traces de boissons déposées sur d’anciens récipents provenant de quatre sites différents, en Suède et au Danemark. Les résultats de l’étude indiquent que le grog s’apparente à une sorte de bière particulièrement complexe. Le breuvage est un mélange à base d’alcool d’orge, de blé ou de seigle. Dans certain cas, les chercheurs ont même identifié des résidus de vins importés d’Europe du Sud. A cela, sont ajoutés du miel, des canneberges et des herbes comme du myrte, du genévrier ou encore de la résine de bouleau.Un breuvage étonnamment bon"Avec tous ces ingrédients, vous pouvez pensez que la boisson retourne l’estomac. En réalité si vous les mettez avec le juste équilibre et la juste quantité le goût est vraiment très bon" indique à Live Science Patrick McGovern. En s’associant à la brasserie Dogfish Head Brewery, le chercheur est parvenu à recréer le grog pour en faire un produit commercialisé depuis octobre 2013. Baptisée Kvasir, le mélange est très fidèle à sa recette originale. La seule différence réside dans l’utilisation d’agents d’amertume, largement répandue dans la fabrication des bières modernes.(Crédit photo : National Museum of Denmark)
Re: Archéologie Profane
A Pompéi, les habitants mangeaient varié : des lentilles, du poisson et même... de la girafe
En analysant les restes de nourritures retrouvées dans la ville romaine de Pompéi, une équipe de chercheurs est parvenue à mettre en évidence le régime alimentaire des habitants de l’époque. Selon les résultats, le peuple avait un régime alimentaire équilibré, tandis que les citoyens un peu plus riches s’octroyaient des mets plus exotiques comme de la girafe. Avant que la ville ne soit ravagée par une éruption volcanique, le peuple de Pompéi mangeait à sa faim. Ces conclusions sont tirées d’une étude menée par Steven Ellis, professeur de Lettres classiques à l’Université de Cincinnati. Avec ses collègues, le chercheur a mis au jour près de vingt devantures de restaurants et établissements dont les latrines, situées dans ce qui était autrefois l’arrière boutique, contenaient des déchets alimentaires.
D'après les estimations, les restes de nourritures remontent jusqu’au IVème siècle avant J.C, époque à laquelle la ville commençait à se développer. En analysant ces déchets, les chercheurs ont pu mettre en évidence le régime alimentaire des habitants de classes sociales différentes. Les résultats indiquent que la partie la plus défavorisée de la population se nourrissait d’aliments peu chers mais équilibrés, contrairement aux idées reçues selon lesquelles le peuple mourrait de faim. "L’image répandue d’une masse de petits rongeurs infortunés grappillant tout ce qu’ils peuvent chiper dans la rue ou agglutinés autour d’un bol de bouillie, doit être remplacée par celle d’une alimentation et d’un niveau de vie plus élevés, au moins pour les habitants de Pompéi" a expliqué à l’Huffington Post Steven Ellis.Des olives à la girafeSelon les chercheurs, le peuple de Pompéi suivait un régime méditerranéen simple mais équilibré. Celui-ci se composait principalement d’olives, de noix, de poisson, de lentilles et de viandes salées pour les grandes occasions. Les habitants de classe moyenne, un peu plus aisés, se réservaient quant à eux une alimentation plus fine et exotique comme en témoignent les restes retrouvés dans les fosses d’aisances qui appartenaient autrefois à des établissements apparemment plus haut de gamme. "Le contenu des canalisations a révélé une variété de substances suggérant une distinction socio-économique assez claire entre les activités et les habitudes alimentaires de chaque propriété, des établissements hôteliers autrement impossibles à distinguer" indique Steven Ellis. Les déchets alimentaires retrouvés contiennent notamment des traces d’épices, de fruits de mer, d’oursins et même les restes d’une patte de girafe.Un régime alimentaire très divers "Le fait que ce morceau d’animal découpé se soit trouvé être un déchet alimentaire dans ce qui semble être un restaurant pompéien standard en dit long, non seulement sur le commerce des animaux exotiques et sauvages, mais aussi sur la richesse, la variété et la diversité du régime alimentaire d’une classe sociale moyenne" conclut Steven Ellis.
En analysant les restes de nourritures retrouvées dans la ville romaine de Pompéi, une équipe de chercheurs est parvenue à mettre en évidence le régime alimentaire des habitants de l’époque. Selon les résultats, le peuple avait un régime alimentaire équilibré, tandis que les citoyens un peu plus riches s’octroyaient des mets plus exotiques comme de la girafe. Avant que la ville ne soit ravagée par une éruption volcanique, le peuple de Pompéi mangeait à sa faim. Ces conclusions sont tirées d’une étude menée par Steven Ellis, professeur de Lettres classiques à l’Université de Cincinnati. Avec ses collègues, le chercheur a mis au jour près de vingt devantures de restaurants et établissements dont les latrines, situées dans ce qui était autrefois l’arrière boutique, contenaient des déchets alimentaires.
D'après les estimations, les restes de nourritures remontent jusqu’au IVème siècle avant J.C, époque à laquelle la ville commençait à se développer. En analysant ces déchets, les chercheurs ont pu mettre en évidence le régime alimentaire des habitants de classes sociales différentes. Les résultats indiquent que la partie la plus défavorisée de la population se nourrissait d’aliments peu chers mais équilibrés, contrairement aux idées reçues selon lesquelles le peuple mourrait de faim. "L’image répandue d’une masse de petits rongeurs infortunés grappillant tout ce qu’ils peuvent chiper dans la rue ou agglutinés autour d’un bol de bouillie, doit être remplacée par celle d’une alimentation et d’un niveau de vie plus élevés, au moins pour les habitants de Pompéi" a expliqué à l’Huffington Post Steven Ellis.Des olives à la girafeSelon les chercheurs, le peuple de Pompéi suivait un régime méditerranéen simple mais équilibré. Celui-ci se composait principalement d’olives, de noix, de poisson, de lentilles et de viandes salées pour les grandes occasions. Les habitants de classe moyenne, un peu plus aisés, se réservaient quant à eux une alimentation plus fine et exotique comme en témoignent les restes retrouvés dans les fosses d’aisances qui appartenaient autrefois à des établissements apparemment plus haut de gamme. "Le contenu des canalisations a révélé une variété de substances suggérant une distinction socio-économique assez claire entre les activités et les habitudes alimentaires de chaque propriété, des établissements hôteliers autrement impossibles à distinguer" indique Steven Ellis. Les déchets alimentaires retrouvés contiennent notamment des traces d’épices, de fruits de mer, d’oursins et même les restes d’une patte de girafe.Un régime alimentaire très divers "Le fait que ce morceau d’animal découpé se soit trouvé être un déchet alimentaire dans ce qui semble être un restaurant pompéien standard en dit long, non seulement sur le commerce des animaux exotiques et sauvages, mais aussi sur la richesse, la variété et la diversité du régime alimentaire d’une classe sociale moyenne" conclut Steven Ellis.
Re: Archéologie Profane
La tombe du dernier empereur Inca enfin découverte ?
Des archéologues ont retrouvé de nouvelles ruines en Équateur qui pourraient bien être la tombe perdue d'Atahualpa, le dernier empereur inca. Selon la légende, il aurait rempli une pièce d'or et d'argent pour apaiser les Espagnols. Si avérée, cette découverte pourrait avoir la même importance que celle de la tombe de Toutânkhamon. L'un des plus grands mystères de l'ancien monde serait-il sur le point d'être résolu ? Au coeur de la forêt amazonienne, des archéologues viennent de découvrir d'anciennes ruines. Mis au jour par une équipe internationale, le site pourrait bien être la tombe d'Atahualpa, le dernier empereur des Incas, exécuté par les Espagnols après leur conquête de l'Amérique du Sud.
Mais, pour le moment, la chose est difficile à confirmer. Si c'était le cas, elle rejoindrait la liste des plus grandes découvertes archéologiques, aux côtés de la tombe de Toutânkhamon en Égypte, l'Armée de terre cuite en Chine ou encore la Pierre de Rosette.Le dernier empereur IncaLa structure découverte mesure 80 mètres de haut sur 80 mètres de large. Elle est composée de plusieurs centaines de pierres d'au moins deux tonnes chacune, et est située sur les hauteurs de la Cordillère des Andes, au cœur du Parc National Llanganates, en Équateur, à une trentaine de kilomètres de la ville de Banos de Agua Santa. Toutefois, les archéologues ont dû affronter marais trompeurs et forêt tropicale pendant environ huit heures avant d'atteindre la tombe présumée. D'après leurs explications, les spécialistes ont réussi à mettre au jour une trentaine d'artefacts sur le site. Après observations, certains estiment qu'il pourrait s'agir de l'endroit du dernier repos d'Atahualpa, le dernier empereur inca, exécuté par les Espagnols. Mais d'autres contredisent cette hypothèse et estiment qu'il pourrait s'agir plutôt du trésor de Llanganates, un butin scintillant d'or, d'argent et d'autres trésors, amassés par le peuple d'Atahualpa, pour négocier la libération de l'empereur après sa capture par les Ibériques. Selon la légende, Atahualpa aurait promis de remplir une pièce de sa tombe avec des artefacts précieux pour assurer sa remise en liberté. Peine perdue, sa proposition fut rejetée par les Espagnols, qui l'auraient étranglé en 1533. Cette pièce remplie de trésors pourraient également être l'endroit où les partisans de l'empereur ont secrètement caché le corps de leur ancien souverain. Depuis, elle ne cesse d'attiser l'imagination des explorateurs, mais n'a jamais été retrouvée, malgré de nombreuses expéditions. Officiellement pourtant, les Hispaniques ont donné à Atahualpa une sépulture chrétienne à Cajamarca.Découverte archéologique majeure ?Benoît Duverneuil, un archéologue franco-américain, faisait partie de l'équipe de chercheurs britanniques, français, américains et équatoriens qui ont découvert le site. "Cela pourrait être l'une des plus grandes découvertes archéologiques de tous les temps", s'enthousiasme-t-il auprès du Daily Telegraph. Selon lui, la structure ressemble à une ancienne place. De nombreuses pierres possèdent des bords aiguisés, comme si elles avaient été sculptées par des hommes. Toutefois, il prévient que cette découverte pourrait tout simplement être une formation rocheuse inhabituelle. "L'équipe pense que la structure pourrait contenir des pièces et d'autres collines proches pourraient également recouvrir d'autres sites", détaille l'archéologue, repris par le Daily Mail. Les murs de la construction sont inclinés à 60° et son sommet est plat, comme beaucoup de pyramides sud-américaines. La plupart des artefacts ont ainsi été retrouvés sur le toit aplati. Plusieurs experts estiment que cette zone était également réservée aux sacrifices humains. L'inclinaison des murs aurait alors permis aux têtes coupées de dégringoler rapidement jusqu'au sol. Ils sont contredits par plusieurs membres de l'équipe. Pour eux, le site est largement postérieur à la période sombre des cultures pré-inca datant de 500 avant Jésus-Christ.Un site bien protégéBruce Fenton, auteur et chercheur britannique, a décrit les difficultés liées à l'emplacement du site. Infesté d'abeilles et couvert de végétation et de boue, les conditions ne sont pas idéales pour venir à bout de leur découverte. "C'est une région très inhospitalière. Elle est même toujours considérée comme dangereuse à cause du terrain"."Pourtant, il semblerait que les artefacts soient dispersés sur une vaste zone de cette jungle hostile. Cela n'a de sens que si, autrefois, une colonie permanente s'y est installée", précise Bruce Fenton. Désormais, le gouvernement de l'Équateur prévoit d'envoyer rapidement une expédition officielle sur les lieux.
Des archéologues ont retrouvé de nouvelles ruines en Équateur qui pourraient bien être la tombe perdue d'Atahualpa, le dernier empereur inca. Selon la légende, il aurait rempli une pièce d'or et d'argent pour apaiser les Espagnols. Si avérée, cette découverte pourrait avoir la même importance que celle de la tombe de Toutânkhamon. L'un des plus grands mystères de l'ancien monde serait-il sur le point d'être résolu ? Au coeur de la forêt amazonienne, des archéologues viennent de découvrir d'anciennes ruines. Mis au jour par une équipe internationale, le site pourrait bien être la tombe d'Atahualpa, le dernier empereur des Incas, exécuté par les Espagnols après leur conquête de l'Amérique du Sud.
Mais, pour le moment, la chose est difficile à confirmer. Si c'était le cas, elle rejoindrait la liste des plus grandes découvertes archéologiques, aux côtés de la tombe de Toutânkhamon en Égypte, l'Armée de terre cuite en Chine ou encore la Pierre de Rosette.Le dernier empereur IncaLa structure découverte mesure 80 mètres de haut sur 80 mètres de large. Elle est composée de plusieurs centaines de pierres d'au moins deux tonnes chacune, et est située sur les hauteurs de la Cordillère des Andes, au cœur du Parc National Llanganates, en Équateur, à une trentaine de kilomètres de la ville de Banos de Agua Santa. Toutefois, les archéologues ont dû affronter marais trompeurs et forêt tropicale pendant environ huit heures avant d'atteindre la tombe présumée. D'après leurs explications, les spécialistes ont réussi à mettre au jour une trentaine d'artefacts sur le site. Après observations, certains estiment qu'il pourrait s'agir de l'endroit du dernier repos d'Atahualpa, le dernier empereur inca, exécuté par les Espagnols. Mais d'autres contredisent cette hypothèse et estiment qu'il pourrait s'agir plutôt du trésor de Llanganates, un butin scintillant d'or, d'argent et d'autres trésors, amassés par le peuple d'Atahualpa, pour négocier la libération de l'empereur après sa capture par les Ibériques. Selon la légende, Atahualpa aurait promis de remplir une pièce de sa tombe avec des artefacts précieux pour assurer sa remise en liberté. Peine perdue, sa proposition fut rejetée par les Espagnols, qui l'auraient étranglé en 1533. Cette pièce remplie de trésors pourraient également être l'endroit où les partisans de l'empereur ont secrètement caché le corps de leur ancien souverain. Depuis, elle ne cesse d'attiser l'imagination des explorateurs, mais n'a jamais été retrouvée, malgré de nombreuses expéditions. Officiellement pourtant, les Hispaniques ont donné à Atahualpa une sépulture chrétienne à Cajamarca.Découverte archéologique majeure ?Benoît Duverneuil, un archéologue franco-américain, faisait partie de l'équipe de chercheurs britanniques, français, américains et équatoriens qui ont découvert le site. "Cela pourrait être l'une des plus grandes découvertes archéologiques de tous les temps", s'enthousiasme-t-il auprès du Daily Telegraph. Selon lui, la structure ressemble à une ancienne place. De nombreuses pierres possèdent des bords aiguisés, comme si elles avaient été sculptées par des hommes. Toutefois, il prévient que cette découverte pourrait tout simplement être une formation rocheuse inhabituelle. "L'équipe pense que la structure pourrait contenir des pièces et d'autres collines proches pourraient également recouvrir d'autres sites", détaille l'archéologue, repris par le Daily Mail. Les murs de la construction sont inclinés à 60° et son sommet est plat, comme beaucoup de pyramides sud-américaines. La plupart des artefacts ont ainsi été retrouvés sur le toit aplati. Plusieurs experts estiment que cette zone était également réservée aux sacrifices humains. L'inclinaison des murs aurait alors permis aux têtes coupées de dégringoler rapidement jusqu'au sol. Ils sont contredits par plusieurs membres de l'équipe. Pour eux, le site est largement postérieur à la période sombre des cultures pré-inca datant de 500 avant Jésus-Christ.Un site bien protégéBruce Fenton, auteur et chercheur britannique, a décrit les difficultés liées à l'emplacement du site. Infesté d'abeilles et couvert de végétation et de boue, les conditions ne sont pas idéales pour venir à bout de leur découverte. "C'est une région très inhospitalière. Elle est même toujours considérée comme dangereuse à cause du terrain"."Pourtant, il semblerait que les artefacts soient dispersés sur une vaste zone de cette jungle hostile. Cela n'a de sens que si, autrefois, une colonie permanente s'y est installée", précise Bruce Fenton. Désormais, le gouvernement de l'Équateur prévoit d'envoyer rapidement une expédition officielle sur les lieux.
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