Archéologie Profane
Page 3 sur 5
Page 3 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Archéologie Profane
Rappel du premier message :
Une tombe remplie de cinquante momies découverte dans la Vallée des Rois
Des fouilles archéologiques ont révélé la présence d'une cinquantaine de momies dans une tombe de la Vallée des Rois en Egypte. Certaines appartenaient à des membres inconnus de familles royales de la 18e dynastie. Sans surprise, tout le monde n’avait pas le droit à sa propre pyramide en l’Egypte Antique. Il existait pourtant d’autres solutions pour inhumer les proches des pharaons. Une équipe d’archéologues de l’université de Bâle a ainsi découvert une tombe qui contient les restes d’au moins 50 corps momifiés, dont certains appartenaient à des enfants de deux souverains. Ces fouilles archéologiques ont commencé en 2009.
Cette tombe, sobrement baptisée KV 40, reposait discrètement dans une dépression de la Vallée des Rois, située sur la rive occidentale du Nil. Son entrée était connue mais elle n’avait pas encore été fouillée de manière intensive malgré le passage de pillards et d’archéologues du XIXe siècle. Les chercheurs modernes ont commencé par dégager le puits d’accès de six mètres de long, avant d’aboutir sur cinq chambres funéraires où le mobilier et les corps abondaient.Sur la cinquantaine de corps, une trentaine a pu être identifiée grâce aux inscriptions présentes sur des céramiques ainsi que des hiéroglyphes. Plusieurs défunts sont des princes et des princesses, membres des familles des pharaons Thoutmôsis IV et Amenhotep III. Ils régnèrent au XIVe siècle avant Jésus-Christ, pendant la 18e dynastie.Des membres inconnus des familles royalesDe nombreux défunts étaient jusqu’alors inconnus dans la généalogie des pharaons : huit princesses, quatre princes et plusieurs étrangères. On y retrouve quelques enfants, mais surtout des adultes. Les lieux ont également été réutilisés par des familles de prêtres au IXe siècle avant Jésus-Christ, alors que la vallée ne faisait plus office de nécropole officielle."Nous avons découvert un nombre remarquable de nouveau-nés et d’enfants embaumés avec soin, ils sont d’habitude été enterrés de manière beaucoup plus simple, affirme l’égyptologue Susanne Bickel. Nous pensons que les familles des membres de la cour royale ont été enterrées dans cette tombe sur une période de plusieurs décennies".Environ les deux tiers des tombes de la Vallée des Rois ne sont pas royales, poursuit-elle. "Comme ces tombes ne possèdent pas d’inscriptions et ont été lourdement pillées, nous avons été jusque-là réduits à spéculer sur la nature de ceux qui y était enterré". Pour en savoir davantage, les archéologues comptent poursuivre leurs fouilles et leur étude de la tombe découverte.
Archéologie Profane
Une tombe remplie de cinquante momies découverte dans la Vallée des Rois
Des fouilles archéologiques ont révélé la présence d'une cinquantaine de momies dans une tombe de la Vallée des Rois en Egypte. Certaines appartenaient à des membres inconnus de familles royales de la 18e dynastie. Sans surprise, tout le monde n’avait pas le droit à sa propre pyramide en l’Egypte Antique. Il existait pourtant d’autres solutions pour inhumer les proches des pharaons. Une équipe d’archéologues de l’université de Bâle a ainsi découvert une tombe qui contient les restes d’au moins 50 corps momifiés, dont certains appartenaient à des enfants de deux souverains. Ces fouilles archéologiques ont commencé en 2009.
Cette tombe, sobrement baptisée KV 40, reposait discrètement dans une dépression de la Vallée des Rois, située sur la rive occidentale du Nil. Son entrée était connue mais elle n’avait pas encore été fouillée de manière intensive malgré le passage de pillards et d’archéologues du XIXe siècle. Les chercheurs modernes ont commencé par dégager le puits d’accès de six mètres de long, avant d’aboutir sur cinq chambres funéraires où le mobilier et les corps abondaient.Sur la cinquantaine de corps, une trentaine a pu être identifiée grâce aux inscriptions présentes sur des céramiques ainsi que des hiéroglyphes. Plusieurs défunts sont des princes et des princesses, membres des familles des pharaons Thoutmôsis IV et Amenhotep III. Ils régnèrent au XIVe siècle avant Jésus-Christ, pendant la 18e dynastie.Des membres inconnus des familles royalesDe nombreux défunts étaient jusqu’alors inconnus dans la généalogie des pharaons : huit princesses, quatre princes et plusieurs étrangères. On y retrouve quelques enfants, mais surtout des adultes. Les lieux ont également été réutilisés par des familles de prêtres au IXe siècle avant Jésus-Christ, alors que la vallée ne faisait plus office de nécropole officielle."Nous avons découvert un nombre remarquable de nouveau-nés et d’enfants embaumés avec soin, ils sont d’habitude été enterrés de manière beaucoup plus simple, affirme l’égyptologue Susanne Bickel. Nous pensons que les familles des membres de la cour royale ont été enterrées dans cette tombe sur une période de plusieurs décennies".Environ les deux tiers des tombes de la Vallée des Rois ne sont pas royales, poursuit-elle. "Comme ces tombes ne possèdent pas d’inscriptions et ont été lourdement pillées, nous avons été jusque-là réduits à spéculer sur la nature de ceux qui y était enterré". Pour en savoir davantage, les archéologues comptent poursuivre leurs fouilles et leur étude de la tombe découverte.
Re: Archéologie Profane
Une crypte médiévale chrétienne vieille de 900 ans découverte au Soudan
Une crypte médiévale, contenant sept corps momifiés naturellement, a été mise au jour à Old Dongola, la capitale d'un ancien empire médiéval situé dans la Vallée du Nil. Vieux de 900 ans, les murs de cette crypte, retrouvée dans un monastère, étaient couverts d'inscriptions. Des écritures grecques en plein milieu de la Vallée du Nil ? Des archéologues viennent de mettre au jour une ancienne crypte médiévale, à Old Dongola, situé au Soudan actuel. Sa particularité ? Elle contient sept cadavres momifiés naturellement et ses murs sont couverts d'écrits.
Il y a 900 ans, Old Dongola était la capitale de Makuria, un royaume de chrétiens d'Égypte, vivant en paix avec ses voisins musulmans, situés au Nord. Ainsi, l'une des momies retrouvées serait celle de l'archevêque Georgios, qui fut probablement le guide religieux le plus puissant du royaume. Son épitaphe a été découvert près des corps, il indique qu'il serait mort en 1113 après Jésus-Christ, à l'âge de 82 ans.Des inscriptions protectricesLorsque les chercheurs ont pénétré dans la crypte, ils se sont très vite aperçus que les murs étaient couverts d'inscriptions, dans des langues différentes. Gravées à l'encre noire sur la fine couche de peinture recouvrant les murs, elles ont été écrites en grec et en copte sahidique, la langue des chrétiens d'Égypte.Les textes contiennent notamment des extraits des évangiles de Luc, Jean, Marc et Matthieu, mais aussi des noms magiques et des signes. Une prière de la Vierge Marie, où la Mort lui apparaît à la "sous la forme d'un coq", y est également gravée. Les écritures, dont les créateurs ont laissé leur signature sur trois voire quatre murs, servaient probablement de protection pour les morts contre les forces du mal, estiment les chercheurs. "Leur but était de sauvegarder non seulement la tombe, mais aussi ceux qui y étaient enterrés durant le passage dangereux des limbes entre le moment de la mort et l'apparition devant Dieu", expliquent Adam Lajtar de l'Université de Varsovie et Jacques van der Vliet de l'Université de Leiden.Sept corpsOutre l'archevêque, la crypte contenait six autres corps momifiés de façon naturelle. Selon Robert Mahler, anthropologue de l'Université de Varsovie ayant examiné les restes, les morts étaient des hommes matures, tous âgés de plus de 40 ans, rapporte LiveScience. Le tombeau a probablement été scellé après que le dernière occupant a été enterré. "L'entrée de la chambre était fermée avec des briques rouges et du mortier réalisé avec de la boue", détaille Wlodzimierz Godlewski, directeur de la mission polonaise à Dongola, dans la revue Polish Archeology. Si les vêtements des momies sont très mal préservés, l'experte en textile Barbara Czaja-Szewczak, estime que ces hommes étaient vêtus très simplement, sûrement avec des habits en toile de lin. Quelques uns d'entre eux portaient une croix sur leur torse. La crypte a été découverte en 1993 par la mission polonaise de Dongola. Toutefois, elle n'a été extraite qu'en 2009. Durant les fouilles, les corps ont été déplacés pour être étudiés, la crypte a été nettoyés et les inscriptions enregistrées. Depuis, les archéologues tentent de percer tous les secrets de cette tombe et de ses écritures.Un royaume perduAu moment de la construction de la crypte, le royaume de Makuria était à son apogée. Ses rois, dirigeant depuis Old Dongola, contrôlaient un territoire s'étendant à une grande partie de Soudan moderne et des régions de l'Égypte du Sud. "La période entre la fin du 8ème et le 12ème siècle aurait été l'âge d'or de Makuria", décrit Artur Obluski, chercheur pour les universités de Chicago et Varsovie. Le plus grand succès de Makuria ? Parvenir à maintenir des bonnes relations avec ses voisins musulmans, la dynastie califale des Fatimides, qui dirigeaient l'Égypte. Les deux royaumes effectuaient des échanges commerciaux très fréquents et de nombreuses personnes de Makuria auraient servi dans l'armée fatimide. À l'époque, les historiens arabes étaient particulièrement impressionnés par les monastères chrétiens de Makuria. Les archéologues ont d'ailleurs retrouvé d'anciennes églises médiévales absolument fantastiques. Les derniers exemples ont été découverts à Banganarti. En 1171, la prise du pouvoir en Égypte par la dynastie Ayyubid signe la fin du royaume de Makuria. Les nouveaux dirigeants égyptiens lancent, en effet, rapidement une attaque sur le nord de Makuria, amenant avec eux une période de déclin qui s'étendra jusqu'à la perte de l'indépendance du royaume.
Une crypte médiévale, contenant sept corps momifiés naturellement, a été mise au jour à Old Dongola, la capitale d'un ancien empire médiéval situé dans la Vallée du Nil. Vieux de 900 ans, les murs de cette crypte, retrouvée dans un monastère, étaient couverts d'inscriptions. Des écritures grecques en plein milieu de la Vallée du Nil ? Des archéologues viennent de mettre au jour une ancienne crypte médiévale, à Old Dongola, situé au Soudan actuel. Sa particularité ? Elle contient sept cadavres momifiés naturellement et ses murs sont couverts d'écrits.
Il y a 900 ans, Old Dongola était la capitale de Makuria, un royaume de chrétiens d'Égypte, vivant en paix avec ses voisins musulmans, situés au Nord. Ainsi, l'une des momies retrouvées serait celle de l'archevêque Georgios, qui fut probablement le guide religieux le plus puissant du royaume. Son épitaphe a été découvert près des corps, il indique qu'il serait mort en 1113 après Jésus-Christ, à l'âge de 82 ans.Des inscriptions protectricesLorsque les chercheurs ont pénétré dans la crypte, ils se sont très vite aperçus que les murs étaient couverts d'inscriptions, dans des langues différentes. Gravées à l'encre noire sur la fine couche de peinture recouvrant les murs, elles ont été écrites en grec et en copte sahidique, la langue des chrétiens d'Égypte.Les textes contiennent notamment des extraits des évangiles de Luc, Jean, Marc et Matthieu, mais aussi des noms magiques et des signes. Une prière de la Vierge Marie, où la Mort lui apparaît à la "sous la forme d'un coq", y est également gravée. Les écritures, dont les créateurs ont laissé leur signature sur trois voire quatre murs, servaient probablement de protection pour les morts contre les forces du mal, estiment les chercheurs. "Leur but était de sauvegarder non seulement la tombe, mais aussi ceux qui y étaient enterrés durant le passage dangereux des limbes entre le moment de la mort et l'apparition devant Dieu", expliquent Adam Lajtar de l'Université de Varsovie et Jacques van der Vliet de l'Université de Leiden.Sept corpsOutre l'archevêque, la crypte contenait six autres corps momifiés de façon naturelle. Selon Robert Mahler, anthropologue de l'Université de Varsovie ayant examiné les restes, les morts étaient des hommes matures, tous âgés de plus de 40 ans, rapporte LiveScience. Le tombeau a probablement été scellé après que le dernière occupant a été enterré. "L'entrée de la chambre était fermée avec des briques rouges et du mortier réalisé avec de la boue", détaille Wlodzimierz Godlewski, directeur de la mission polonaise à Dongola, dans la revue Polish Archeology. Si les vêtements des momies sont très mal préservés, l'experte en textile Barbara Czaja-Szewczak, estime que ces hommes étaient vêtus très simplement, sûrement avec des habits en toile de lin. Quelques uns d'entre eux portaient une croix sur leur torse. La crypte a été découverte en 1993 par la mission polonaise de Dongola. Toutefois, elle n'a été extraite qu'en 2009. Durant les fouilles, les corps ont été déplacés pour être étudiés, la crypte a été nettoyés et les inscriptions enregistrées. Depuis, les archéologues tentent de percer tous les secrets de cette tombe et de ses écritures.Un royaume perduAu moment de la construction de la crypte, le royaume de Makuria était à son apogée. Ses rois, dirigeant depuis Old Dongola, contrôlaient un territoire s'étendant à une grande partie de Soudan moderne et des régions de l'Égypte du Sud. "La période entre la fin du 8ème et le 12ème siècle aurait été l'âge d'or de Makuria", décrit Artur Obluski, chercheur pour les universités de Chicago et Varsovie. Le plus grand succès de Makuria ? Parvenir à maintenir des bonnes relations avec ses voisins musulmans, la dynastie califale des Fatimides, qui dirigeaient l'Égypte. Les deux royaumes effectuaient des échanges commerciaux très fréquents et de nombreuses personnes de Makuria auraient servi dans l'armée fatimide. À l'époque, les historiens arabes étaient particulièrement impressionnés par les monastères chrétiens de Makuria. Les archéologues ont d'ailleurs retrouvé d'anciennes églises médiévales absolument fantastiques. Les derniers exemples ont été découverts à Banganarti. En 1171, la prise du pouvoir en Égypte par la dynastie Ayyubid signe la fin du royaume de Makuria. Les nouveaux dirigeants égyptiens lancent, en effet, rapidement une attaque sur le nord de Makuria, amenant avec eux une période de déclin qui s'étendra jusqu'à la perte de l'indépendance du royaume.
Re: Archéologie Profane
Les Néandertaliens enterraient bien leurs morts
Une étude archéologique franco-américaine, menée sur un célèbre site néandertalien vieux de 50.000 ans situé dans le Limousin, tend à confirmer l’hypothèse - encore controversée - selon laquelle l’Homme de Néandertal enterrait ses défunts. C’est à la Chapelle-aux-Saints, en Corrèze, un site célèbre pour avoir livré en 1908 les restes ensevelis d’un Homme de Néandertal vieux de 50.000 ans, que des scientifiques du CNRS et de l’Université de New York ont mené de nouvelles fouilles. Entre 1999 et 2012, ils ont conduit des recherches destinées notamment à évaluer l’hypothèse qu’il s’agissait là d’une sépulture et non d’un enfouissement naturel.
Les restes de l'homme trouvés avaient-ils été enterrés là volontairement par des congénères et se sont-ils retrouvés ensevelis ? Cette question fait depuis plusieurs années l'objet d'un vif débat parmi les spécialistes. Or, les résultats de l’étude réalisée par l’équipe franco-américaine renforcent l'hypothèse encore discutée de nos jours que l'homme aurait bien été enterré. Au cours des nouvelles recherches, les archéologues n'ont pas trouvé de traces laissées par des outils ni d'autres indices de creusement là où le squelette a été découvert en 1908.Néanmoins, l'analyse géologique de la dépression dans laquelle se trouvaient ces ossements suggère que cette dernière n'est pas une caractéristique naturelle du sol de la grotte. De plus, contrairement aux os de bison et de renne également présents sur le site, les restes humains, réétudiés, présentent peu de fissures, aucune érosion liée aux intempéries et aucun signe de perturbation due à des animaux.D'autres restes retrouvés "La nature relativement ‘vierge’ de ces restes [humains] de 50.000 ans implique qu'ils ont été enterrés juste après la mort, ce qui soutient fermement notre conclusion que les Néandertaliens, dans cette partie de l'Europe, ont agi pour enterrer leurs morts", explique William Rendu, du CNRS, auteur principal de l’étude.Par ailleurs, au cours de la fouille, les restes de trois nouveaux Néandertaliens, deux enfants et un second adulte, ont été identifiés, suggérant une occupation assez longue du site par des groupes familiaux, explique le CNRS dans un communiqué. "Bien que nous ne puissions pas savoir si cette pratique faisait partie d'un rituel ou était simplement pragmatique, cette découverte réduit la distance, en termes de comportement, entre eux et nous", conclut le spécialiste.
Une étude archéologique franco-américaine, menée sur un célèbre site néandertalien vieux de 50.000 ans situé dans le Limousin, tend à confirmer l’hypothèse - encore controversée - selon laquelle l’Homme de Néandertal enterrait ses défunts. C’est à la Chapelle-aux-Saints, en Corrèze, un site célèbre pour avoir livré en 1908 les restes ensevelis d’un Homme de Néandertal vieux de 50.000 ans, que des scientifiques du CNRS et de l’Université de New York ont mené de nouvelles fouilles. Entre 1999 et 2012, ils ont conduit des recherches destinées notamment à évaluer l’hypothèse qu’il s’agissait là d’une sépulture et non d’un enfouissement naturel.
Les restes de l'homme trouvés avaient-ils été enterrés là volontairement par des congénères et se sont-ils retrouvés ensevelis ? Cette question fait depuis plusieurs années l'objet d'un vif débat parmi les spécialistes. Or, les résultats de l’étude réalisée par l’équipe franco-américaine renforcent l'hypothèse encore discutée de nos jours que l'homme aurait bien été enterré. Au cours des nouvelles recherches, les archéologues n'ont pas trouvé de traces laissées par des outils ni d'autres indices de creusement là où le squelette a été découvert en 1908.Néanmoins, l'analyse géologique de la dépression dans laquelle se trouvaient ces ossements suggère que cette dernière n'est pas une caractéristique naturelle du sol de la grotte. De plus, contrairement aux os de bison et de renne également présents sur le site, les restes humains, réétudiés, présentent peu de fissures, aucune érosion liée aux intempéries et aucun signe de perturbation due à des animaux.D'autres restes retrouvés "La nature relativement ‘vierge’ de ces restes [humains] de 50.000 ans implique qu'ils ont été enterrés juste après la mort, ce qui soutient fermement notre conclusion que les Néandertaliens, dans cette partie de l'Europe, ont agi pour enterrer leurs morts", explique William Rendu, du CNRS, auteur principal de l’étude.Par ailleurs, au cours de la fouille, les restes de trois nouveaux Néandertaliens, deux enfants et un second adulte, ont été identifiés, suggérant une occupation assez longue du site par des groupes familiaux, explique le CNRS dans un communiqué. "Bien que nous ne puissions pas savoir si cette pratique faisait partie d'un rituel ou était simplement pragmatique, cette découverte réduit la distance, en termes de comportement, entre eux et nous", conclut le spécialiste.
Re: Archéologie Profane
Des vestiges prouvent que Chypre fut peuplée 1 000 ans plus tôt qu’on ne pensait
Une équipe internationale d’archéologues a mis au jour, à Chypre, une statuette et des outils préhistoriques qui font remonter le peuplement de cette île méditerranéenne à 8.800 avant notre ère. Des fouilles menées sur le site de Ayia Varvara Asprokremnos, à Chypre, par des archéologues de l'Université de Toronto, de l'Université Cornell et de l'Université de Chypre, ont permis de découvrir des outils de pierre ainsi que la plus ancienne figurine humaine complète connue sur cette île. Le site a été daté (au radiocarbone) à 8.800 à 8.600 avant JC, soit du début de la période néolithique.
"Cela nous indique que Chypre a été intégrée à la révolution néolithique, laquelle a connu une croissance importante concernant l'agriculture et la domestication des animaux. Avec l'agriculture est venu un surcroît de richesse, à la fois en nourriture et en temps : les gens ont eu alors le temps de se spécialiser dans d'autres occupations telles que la fabrication [d’outils] et […] l'art figuratif", explique Sally Stewart, archéologue à l’Université de Toronto.La figurine - une statuette féminine complète - a été trouvée parmi des objets en pierre dont certains portent des résidus d’ocre rouge. Située à moins de 100 km du nord de la Syrie, de la Turquie et du Liban, Chypre a donc été colonisée assez tôt par les premiers cultivateurs du Proche-Orient. "Les gens ont vu les montagnes et ils ont probablement été attirés par l'abondance de gisements de silex. Nous ne pouvons plus considérer Chypre comme étant en marge de ce qui se passait dans la région à l'époque", conclut ainsi Sally Stewart.(crédits photo : Ministry of Communications and Works, Republic of Cyprus)
Une équipe internationale d’archéologues a mis au jour, à Chypre, une statuette et des outils préhistoriques qui font remonter le peuplement de cette île méditerranéenne à 8.800 avant notre ère. Des fouilles menées sur le site de Ayia Varvara Asprokremnos, à Chypre, par des archéologues de l'Université de Toronto, de l'Université Cornell et de l'Université de Chypre, ont permis de découvrir des outils de pierre ainsi que la plus ancienne figurine humaine complète connue sur cette île. Le site a été daté (au radiocarbone) à 8.800 à 8.600 avant JC, soit du début de la période néolithique.
"Cela nous indique que Chypre a été intégrée à la révolution néolithique, laquelle a connu une croissance importante concernant l'agriculture et la domestication des animaux. Avec l'agriculture est venu un surcroît de richesse, à la fois en nourriture et en temps : les gens ont eu alors le temps de se spécialiser dans d'autres occupations telles que la fabrication [d’outils] et […] l'art figuratif", explique Sally Stewart, archéologue à l’Université de Toronto.La figurine - une statuette féminine complète - a été trouvée parmi des objets en pierre dont certains portent des résidus d’ocre rouge. Située à moins de 100 km du nord de la Syrie, de la Turquie et du Liban, Chypre a donc été colonisée assez tôt par les premiers cultivateurs du Proche-Orient. "Les gens ont vu les montagnes et ils ont probablement été attirés par l'abondance de gisements de silex. Nous ne pouvons plus considérer Chypre comme étant en marge de ce qui se passait dans la région à l'époque", conclut ainsi Sally Stewart.(crédits photo : Ministry of Communications and Works, Republic of Cyprus)
Re: Archéologie Profane
La plus vieille empreinte de pied humaine découverte en Amérique du Nord
Une empreinte découverte en 1961 dans le désert mexicain, en Amérique du Nord, a récemment été identifiée comme la plus ancienne marque de pied laissée par un homme. Une silhouette reconnaissable surmontée de cinq orteils. Une équipe d’archéologues a récemment identifié un fossile comme étant la plus vieille empreinte de pieds découverte en Amérique du Nord. Les marques imprégnées dans le calcaire ont été retrouvées lors de travaux de construction d’une voie d’autoroute, en 1961, à Cuatro Ciénegas, dans le désert mexicain.
Il a cependant fallu attendre de nombreuses années avant d’éclaircir le mystère de ces traces. Durant tout ce temps, le vestige a été conservé au sein du Museo del Desierto de Saltillo, situé à seulement 275 kilomètres du site où a eu lieu la découverte. Grâce à de récents travaux de datation, on sait désormais que le fossile remonte à 10.500 ans. Les empreintes auraient été laissées aux alentours de 8500 ans avant J.C, selon l'étude publiée dans la revue Journal of Archeological Science. Mais découvrir l’origine de ces marques s’est avéré particulièrement compliqué. En 2006, des chercheurs ont tenté de les identifier en les confrontant à onze nouvelles empreintes, âgée de 7.240 ans, immédiatement reconnues comme celles de pieds humains. Malheureusement, leur analyse s’est avérée insuffisante. Ce n’est que très récemment qu’une équipe d’archéologues est parvenue à les assimiler aux pas d’un homme.Une forme caractéristique Interrogé par l’HuffPost, Nicholas J. Felstead, auteur de la découverte explique que c’est le "contour bien défini de l'empreinte" et la "pression caractéristique exercée par le talon et les orteils" qui leur a mis la puce à l’oreille. Les empreintes découvertes en 1961 sont les plus anciennes retrouvées jusqu’à présent au sein du territoire nord-américain. Elles précèdent d'au moins 5.000 ans celles retrouvées auparavant. "C'est le plus ancien matériel archéologique découvert dans cette région du Nord du Mexique", a ajouté Felstead. La datation est d'une importance cruciale car les empreintes "prouvent que des humains ont vécu dans ce qui est aujourd'hui un désert, depuis 10.500 ans, en utilisant les ressources disponibles à l'époque", a conclu pour le HuffPost, Silvia Gonzalez de la Liverpool John Moores University.
Une empreinte découverte en 1961 dans le désert mexicain, en Amérique du Nord, a récemment été identifiée comme la plus ancienne marque de pied laissée par un homme. Une silhouette reconnaissable surmontée de cinq orteils. Une équipe d’archéologues a récemment identifié un fossile comme étant la plus vieille empreinte de pieds découverte en Amérique du Nord. Les marques imprégnées dans le calcaire ont été retrouvées lors de travaux de construction d’une voie d’autoroute, en 1961, à Cuatro Ciénegas, dans le désert mexicain.
Il a cependant fallu attendre de nombreuses années avant d’éclaircir le mystère de ces traces. Durant tout ce temps, le vestige a été conservé au sein du Museo del Desierto de Saltillo, situé à seulement 275 kilomètres du site où a eu lieu la découverte. Grâce à de récents travaux de datation, on sait désormais que le fossile remonte à 10.500 ans. Les empreintes auraient été laissées aux alentours de 8500 ans avant J.C, selon l'étude publiée dans la revue Journal of Archeological Science. Mais découvrir l’origine de ces marques s’est avéré particulièrement compliqué. En 2006, des chercheurs ont tenté de les identifier en les confrontant à onze nouvelles empreintes, âgée de 7.240 ans, immédiatement reconnues comme celles de pieds humains. Malheureusement, leur analyse s’est avérée insuffisante. Ce n’est que très récemment qu’une équipe d’archéologues est parvenue à les assimiler aux pas d’un homme.Une forme caractéristique Interrogé par l’HuffPost, Nicholas J. Felstead, auteur de la découverte explique que c’est le "contour bien défini de l'empreinte" et la "pression caractéristique exercée par le talon et les orteils" qui leur a mis la puce à l’oreille. Les empreintes découvertes en 1961 sont les plus anciennes retrouvées jusqu’à présent au sein du territoire nord-américain. Elles précèdent d'au moins 5.000 ans celles retrouvées auparavant. "C'est le plus ancien matériel archéologique découvert dans cette région du Nord du Mexique", a ajouté Felstead. La datation est d'une importance cruciale car les empreintes "prouvent que des humains ont vécu dans ce qui est aujourd'hui un désert, depuis 10.500 ans, en utilisant les ressources disponibles à l'époque", a conclu pour le HuffPost, Silvia Gonzalez de la Liverpool John Moores University.
Re: Archéologie Profane
80 crânes issus d'un sacrifice humain découverts en Chine
Plus de 80 crânes majoritairement de jeunes femmes ont été retrouvés récemment dans les ruines d’une ville néolithique située au nord-ouest de la Chine. Selon les archéologues, la sépulture vieille de 4000 ans serait liée à une vaste cérémonie de sacrifice humain. En réalisant des fouilles sur un site de la province du Shaanxi, au nord-ouest de la Chine, des archéologues ont fait une découverte des plus macabres. Environ 80 crânes humains, dont la majorité de femmes ont été exhumés. La sépulture, datant de 4000 ans, témoigne certainement d’un sacrifice humain.
Les crânes ont été retrouvés dans les vestiges de Shimao, une des plus grandes villes néolithique jamais découverte en Chine. Les restes des ossements n’ayant été découverts nulle part ailleurs sur le site, les archéologues en ont déduit que les défunts auraient été victimes d’un rituel de sacrifice dans le cadre d’une cérémonie religieuse.Les crânes ont tous été retrouvés sur la zone Est de la ville mais dans des endroits différents. Quarante-huit d’entre eux ont été mis au jour dans deux puits tandis que les autres ont été exhumés le long du mur. Selon les chercheurs, le sacrifice serait lié à l’édification de la muraille de la ville. La cérémonie a été organisée avant que ses fondations ne soient érigées. Des crânes marqués par des coupsDes analyses préliminaires des échantillons osseux prélevés lors des fouilles suggèrent qu’il s’agit essentiellement de jeunes femmes. "Les crânes présentent des signes de coups et de brulures" a indiqué dans un communiqué Sun Zhouyong, responsable de l'institut d'archéologie de la province du Shaanxi. Il ajoute : "Cet enterrement collectif pourrait être lié à la cérémonie fondatrice de la ville". Les ruines de Shimao ont été découvertes en 1976. Ce n’est que très récemment que les archéologues ont réalisé qu'elles faisaient partie d'une ville très plus étendue remontant à l'époque néolithique. La nouvelle découverte devrait permettre d’en savoir plus sur la pensée religieuse et les mœurs des personnes qui y habitaient à cette époque préhistorique.
Plus de 80 crânes majoritairement de jeunes femmes ont été retrouvés récemment dans les ruines d’une ville néolithique située au nord-ouest de la Chine. Selon les archéologues, la sépulture vieille de 4000 ans serait liée à une vaste cérémonie de sacrifice humain. En réalisant des fouilles sur un site de la province du Shaanxi, au nord-ouest de la Chine, des archéologues ont fait une découverte des plus macabres. Environ 80 crânes humains, dont la majorité de femmes ont été exhumés. La sépulture, datant de 4000 ans, témoigne certainement d’un sacrifice humain.
Les crânes ont été retrouvés dans les vestiges de Shimao, une des plus grandes villes néolithique jamais découverte en Chine. Les restes des ossements n’ayant été découverts nulle part ailleurs sur le site, les archéologues en ont déduit que les défunts auraient été victimes d’un rituel de sacrifice dans le cadre d’une cérémonie religieuse.Les crânes ont tous été retrouvés sur la zone Est de la ville mais dans des endroits différents. Quarante-huit d’entre eux ont été mis au jour dans deux puits tandis que les autres ont été exhumés le long du mur. Selon les chercheurs, le sacrifice serait lié à l’édification de la muraille de la ville. La cérémonie a été organisée avant que ses fondations ne soient érigées. Des crânes marqués par des coupsDes analyses préliminaires des échantillons osseux prélevés lors des fouilles suggèrent qu’il s’agit essentiellement de jeunes femmes. "Les crânes présentent des signes de coups et de brulures" a indiqué dans un communiqué Sun Zhouyong, responsable de l'institut d'archéologie de la province du Shaanxi. Il ajoute : "Cet enterrement collectif pourrait être lié à la cérémonie fondatrice de la ville". Les ruines de Shimao ont été découvertes en 1976. Ce n’est que très récemment que les archéologues ont réalisé qu'elles faisaient partie d'une ville très plus étendue remontant à l'époque néolithique. La nouvelle découverte devrait permettre d’en savoir plus sur la pensée religieuse et les mœurs des personnes qui y habitaient à cette époque préhistorique.
Re: Archéologie Profane
Une trentaine de sarcophages de momies Chachapoyas découverts au Pérou
Le ministère du Commerce extérieur et du Tourisme péruvien a annoncé jeudi la découverte de 35 sarcophages contenant des momies de la culture des Chachapoyas (700 à 1500 après J-C.). Ce sont des habitants de la forêt amazonienne eux-mêmes qui ont fait cette découverte en juillet. C'est une remarquable trouvaille que vient d'annoncer le ministère du Commerce extérieur et du Tourisme du Pérou : celle de 35 sarcophages contenant des momies de la culture des Chachapoyas. Ce peuple andin dont le nom signifie "guerriers des nuages" a vécu dans les forêts amazoniennes du Pérou entre 700 et 1.500 après J-C. Leur territoire s'étendait sur quelque 65.000 kilomètres carrés avant qu'il ne soit conquis par les Incas.
Aujourd'hui, on en sait peu sur cette population, bien qu'elle ait laissé de nombreux vestiges derrière elle. Le plus connu d’entre eux est la grande forteresse de Kuélap, un ensemble architectonique en pierre de grande dimension avec une plate-forme artificielle. Mais il est plus rare de trouver des vestiges de nos jours. D'où l'importance des momies identifiées. Le directeur régional du ministère, Manuel Cabañas, a précisé que "la découverte des sarcophages a été faite par des habitants qui passaient par la montagne El Tigre, dans le district de Jazán, dans la province de Bongará".En vérité, la découverte date d'il y a plusieurs mois (juillet) mais "elle n'a pas été divulguée jusque-là pour éviter que les tombes soient pillées et que des personnes étrangères n'accèdent à l'endroit où se trouvent les sarcophages", a expliqué le directeur cité par l'agence de presse officielle Andina. Des momies d'enfants Les premières études menées ont permis d'estimer qu’il s'agirait de dépouilles d'enfants de la haute hiérarchie des Chachapoyas. Mais des archéologues sont toujours sur place à l’œuvre pour effectuer des relevés cadastraux et rechercher d'autres tombes éventuelles. Selon le directeur régional, les tombes contenaient des "ballots funéraires" où les momies embaumées sont restées en très bon état. Cette civilisation accordait en effet une grande importance à ses défunts qui étaient enterrés séparément dans des sarcophages ou placés ensemble dans des mausolées. Ceux-ci étaient bien préservés, placés qu’ils étaient dans des cavernes naturelles, ou excavés dans des falaises verticales particulièrement difficiles d’accès.En 1983, une équipe d'archéologues a découvert sur le site de Carajia situé à 48 km au nord-est de la ville de Chachapoyas, huit sarcophages fabriquées en argile et en bois. Hautes de 2,5 mètres (en photo ci-dessus), ces structures sont dotées de tête disproportionnée et très colorées. Disposées à flanc de montagne, elles abritaient de nombreuses dépouilles mais ont malheureusement été saccagées et pillées avant d'être découvertes.
Le ministère du Commerce extérieur et du Tourisme péruvien a annoncé jeudi la découverte de 35 sarcophages contenant des momies de la culture des Chachapoyas (700 à 1500 après J-C.). Ce sont des habitants de la forêt amazonienne eux-mêmes qui ont fait cette découverte en juillet. C'est une remarquable trouvaille que vient d'annoncer le ministère du Commerce extérieur et du Tourisme du Pérou : celle de 35 sarcophages contenant des momies de la culture des Chachapoyas. Ce peuple andin dont le nom signifie "guerriers des nuages" a vécu dans les forêts amazoniennes du Pérou entre 700 et 1.500 après J-C. Leur territoire s'étendait sur quelque 65.000 kilomètres carrés avant qu'il ne soit conquis par les Incas.
Aujourd'hui, on en sait peu sur cette population, bien qu'elle ait laissé de nombreux vestiges derrière elle. Le plus connu d’entre eux est la grande forteresse de Kuélap, un ensemble architectonique en pierre de grande dimension avec une plate-forme artificielle. Mais il est plus rare de trouver des vestiges de nos jours. D'où l'importance des momies identifiées. Le directeur régional du ministère, Manuel Cabañas, a précisé que "la découverte des sarcophages a été faite par des habitants qui passaient par la montagne El Tigre, dans le district de Jazán, dans la province de Bongará".En vérité, la découverte date d'il y a plusieurs mois (juillet) mais "elle n'a pas été divulguée jusque-là pour éviter que les tombes soient pillées et que des personnes étrangères n'accèdent à l'endroit où se trouvent les sarcophages", a expliqué le directeur cité par l'agence de presse officielle Andina. Des momies d'enfants Les premières études menées ont permis d'estimer qu’il s'agirait de dépouilles d'enfants de la haute hiérarchie des Chachapoyas. Mais des archéologues sont toujours sur place à l’œuvre pour effectuer des relevés cadastraux et rechercher d'autres tombes éventuelles. Selon le directeur régional, les tombes contenaient des "ballots funéraires" où les momies embaumées sont restées en très bon état. Cette civilisation accordait en effet une grande importance à ses défunts qui étaient enterrés séparément dans des sarcophages ou placés ensemble dans des mausolées. Ceux-ci étaient bien préservés, placés qu’ils étaient dans des cavernes naturelles, ou excavés dans des falaises verticales particulièrement difficiles d’accès.En 1983, une équipe d'archéologues a découvert sur le site de Carajia situé à 48 km au nord-est de la ville de Chachapoyas, huit sarcophages fabriquées en argile et en bois. Hautes de 2,5 mètres (en photo ci-dessus), ces structures sont dotées de tête disproportionnée et très colorées. Disposées à flanc de montagne, elles abritaient de nombreuses dépouilles mais ont malheureusement été saccagées et pillées avant d'être découvertes.
Re: Archéologie Profane
Une lettre d'amour vieille de 500 ans retrouvée sur une momie coréenne
Des archéologues ont découvert dans la tombe d'un homme coréen momifié, les lettres d'adieu de sa veuve. Découvert à Andong City, en Corée du Sud, l'homme appartenait probablement à l'ancien clan Goseong Yi. Les lettres ont depuis inspiré de nombreux livres et même un opéra. Le chagrin d'une femme éplorée découvert 445 ans après la mort de son mari. Il y a un peu plus de quatre siècles, la femme enceinte de Eung-tae, alors membre du clan coréen Gesong Yi, dépose une lettre d'amour sur le corps de son mari. Adressée au "père de Won", elle a été découverte avec 12 autres lettres.
La lettre a été écrite en 1586. Elle n'a cependant été retrouvée et traduite qu'en 2000. Particulièrement touchante, elle raconte la perte et le chagrin ressenti par la femme de Eung-tae. Ce dernier, décrit comme "grand et beau", mesurait un peu plus d'1,70 mètre. Son corps était accompagné des 12 lettres, dont celle de sa femme. Celle-ci a été découverte sur son torse où elle avait probablement été placée par sa moitié qui lui demandait par ailleurs, "de veiller précieusement sur cette lettre et de venir à moi dans mes rêves". Un témoignage précieux Abandonnée et enceinte, la veuve semble confesser à son mari qu'elle n'est pas sûre de pouvoir continuer à vivre sans lui. "Je ne peux vivre sans toi. Je veux simplement venir à toi. S'il-te-plaît, emmène moi où tu es. Je ne peux oublier, dans ce monde, mes sentiments pour toi et mon chagrin n'a pas de limite", écrivait-elle, repris par le DailyMail. Bien que l'identité de la femme reste inconnue, les chercheurs ont réussi grâce à la missive, à en savoir un peu plus sur l'occupant de la tombe. Selon eux, Eung-tae était un Coréen plus grand que la moyenne et membre du clan Goseong Yi. Sa peau et sa barbe, plutôt bien préservées, révèlent qu'il devait être plutôt élégant de son vivant. "Sa moustache foncée me fait penser qu'il devait avoir une allure plutôt fringante", précise Se-kwon Yim, ancien directeur du Andong National University Museum et l'un des premiers à avoir aperçu la momie. Toutefois, l'âge auquel il est décédé et les raisons de sa mort restent encore inconnues des scientifiques.Des chaussons pour le mortUne paire de pantoufles, tissées avec des cheveux de femme et enveloppée dans du papier délicat ont également été retrouvées près de la tête du corps momifié. Sur le paquet, sa femme avait écrit : "avec mes cheveux, j'ai tissé cela, avant même que tu ne sois capable de les porter". Selon la littérature coréenne, une paire de pantoufles fabriquées à partir de cheveux est un symbole d'amour et d'espoir de guérison.Chris Scarre, directeur du département d'archéologie à l'Université de Durham, a expliqué que le corps, les lettres et les pantoufles étaient parfaitement bien conservés, comme si la tombe avec été scellée dans du béton. Les matériaux organiques auraient alors été en très bon état, comme c'est le cas ici. Justement, les archéologues auraient brisé une coque en terre durcie, ressemblant à du béton, avant de parvenir à la tombe. Allongée dans un cercueil en bois, la momie gisait là recouverte de vêtements. "Les archéologues qui fouillent les tombes essayent souvent d'en savoir plus sur la personnalité du défunt, l'état d'esprit des personnes endeuillées, ainsi que leurs espoirs et leurs peurs suite à la perte de cette personne proche. Dans le cas extraordinaire de cette tombe coréenne, nous avons entendu ces voix directement", témoigne Chris Scarre. Bien qu'anonyme, la femme de Eung-tae et ses lettres ont inspiré un opéra, un film et de nombreux livres.
Des archéologues ont découvert dans la tombe d'un homme coréen momifié, les lettres d'adieu de sa veuve. Découvert à Andong City, en Corée du Sud, l'homme appartenait probablement à l'ancien clan Goseong Yi. Les lettres ont depuis inspiré de nombreux livres et même un opéra. Le chagrin d'une femme éplorée découvert 445 ans après la mort de son mari. Il y a un peu plus de quatre siècles, la femme enceinte de Eung-tae, alors membre du clan coréen Gesong Yi, dépose une lettre d'amour sur le corps de son mari. Adressée au "père de Won", elle a été découverte avec 12 autres lettres.
La lettre a été écrite en 1586. Elle n'a cependant été retrouvée et traduite qu'en 2000. Particulièrement touchante, elle raconte la perte et le chagrin ressenti par la femme de Eung-tae. Ce dernier, décrit comme "grand et beau", mesurait un peu plus d'1,70 mètre. Son corps était accompagné des 12 lettres, dont celle de sa femme. Celle-ci a été découverte sur son torse où elle avait probablement été placée par sa moitié qui lui demandait par ailleurs, "de veiller précieusement sur cette lettre et de venir à moi dans mes rêves". Un témoignage précieux Abandonnée et enceinte, la veuve semble confesser à son mari qu'elle n'est pas sûre de pouvoir continuer à vivre sans lui. "Je ne peux vivre sans toi. Je veux simplement venir à toi. S'il-te-plaît, emmène moi où tu es. Je ne peux oublier, dans ce monde, mes sentiments pour toi et mon chagrin n'a pas de limite", écrivait-elle, repris par le DailyMail. Bien que l'identité de la femme reste inconnue, les chercheurs ont réussi grâce à la missive, à en savoir un peu plus sur l'occupant de la tombe. Selon eux, Eung-tae était un Coréen plus grand que la moyenne et membre du clan Goseong Yi. Sa peau et sa barbe, plutôt bien préservées, révèlent qu'il devait être plutôt élégant de son vivant. "Sa moustache foncée me fait penser qu'il devait avoir une allure plutôt fringante", précise Se-kwon Yim, ancien directeur du Andong National University Museum et l'un des premiers à avoir aperçu la momie. Toutefois, l'âge auquel il est décédé et les raisons de sa mort restent encore inconnues des scientifiques.Des chaussons pour le mortUne paire de pantoufles, tissées avec des cheveux de femme et enveloppée dans du papier délicat ont également été retrouvées près de la tête du corps momifié. Sur le paquet, sa femme avait écrit : "avec mes cheveux, j'ai tissé cela, avant même que tu ne sois capable de les porter". Selon la littérature coréenne, une paire de pantoufles fabriquées à partir de cheveux est un symbole d'amour et d'espoir de guérison.Chris Scarre, directeur du département d'archéologie à l'Université de Durham, a expliqué que le corps, les lettres et les pantoufles étaient parfaitement bien conservés, comme si la tombe avec été scellée dans du béton. Les matériaux organiques auraient alors été en très bon état, comme c'est le cas ici. Justement, les archéologues auraient brisé une coque en terre durcie, ressemblant à du béton, avant de parvenir à la tombe. Allongée dans un cercueil en bois, la momie gisait là recouverte de vêtements. "Les archéologues qui fouillent les tombes essayent souvent d'en savoir plus sur la personnalité du défunt, l'état d'esprit des personnes endeuillées, ainsi que leurs espoirs et leurs peurs suite à la perte de cette personne proche. Dans le cas extraordinaire de cette tombe coréenne, nous avons entendu ces voix directement", témoigne Chris Scarre. Bien qu'anonyme, la femme de Eung-tae et ses lettres ont inspiré un opéra, un film et de nombreux livres.
Re: Archéologie Profane
Deux statues exceptionnelles découvertes sur le site d'Ermant en Egypte
archéologues viennent de découvrir deux statues de dignitaires égyptiens sur le site d'Ermant, dans la région de Thèbes, en Haute Egypte. Ils ont également mis au jour un fragment de paroi en calcaire provenant d'un temple datant du Moyen Empire et cinq têtes de pharaons sculptées. Le site d’Ermant, situé dans la région de Thèbes, à quelques kilomètres au sud de Louqsor, est depuis 2004 régulièrement l’objet de fouilles archéologiques. Actuellement, les archéologues de l'Institut français d'archéologie orientale, du Centre franco-égyptien d'étude des temples de Karnak (CFEETK) et du laboratoire Archéologie des sociétés méditerranéennes s’intéressent au temple principal consacré au dieu Montou-Rê.
'); }C’est à cet endroit que les scientifiques ont découvert deux statues de dignitaires égyptiens : Nebamon, un scribe et médecin de pharaon, et Ramose, premier grand prêtre de Montou d'Ermant et contemporain de Ramsès II. Ces deux statues mesurent respectivement 93 et 68,5 cm de haut. La première est en calcaire et l’autre en granodiorite. Les blocs de pierre, finement sculptés et recouverts de hiéroglyphes, constituent des œuvres exceptionnelles et atypiques par leur état de conservation, leurs textes hiéroglyphiques et leur iconographie, souligne le CNRS dans un communiqué. Des personnages connus Grâce aux inscriptions, les chercheurs ont pu connaître aussi bien les noms que les fonctions des personnes représentées, ce qui en fait des œuvres d’une grande originalité. Nebamon est accompagné par plusieurs membres de sa famille. Il porte sur ses genoux une statue assise du dieu Montou, dieu protecteur des pharaons (représenté comme un homme à tête de faucon, coiffé de deux grandes plumes, d'un disque solaire et de deux cobras protecteurs). Ce scribe était déjà connu en raison de la découverte d’une autre de ses statues, à Ermant, en 1980 au cours de fouilles menées par le Service des Antiquités d'Égypte. Quant à Ramose, il est représenté exposant sur une table d'offrandes deux têtes de faucon, personnifiant le dieu Montou. Cette représentation double du dieu est unique et aucune autre statue de ce type n'a jamais été retrouvée, précise le CNRS.Des têtes de pharaonsSur le même site, les archéologues ont également découvert un fragment de paroi en calcaire (160 x 130 x 40 cm) provenant d'un temple datant du Moyen Empire (2000 ans avant JC). Ce bloc de pierre représente le dieu de la mort Anubis (dieu à tête de chacal) tenant le dieu Montou-Rê par la main. Il date du règne d'Amenemhat 1er, vers 1990 avant JC mais les égyptologues en apprendront davantage après avoir étudié en détail les hiéroglyphes. Néanmoins, les trouvailles ne s'arrêtent pas là. Cinq têtes de pharaons d’environ 70 cm et sculptées dans la pierre et le grès ont également été découvertes lors des travaux menés dans les fondations de la partie avant (ou pronaos) du temple de Montou-Rê. Le pharaon porte la double-couronne de Haute et Basse Egypte et est particulièrement bien conservé puisqu’on retrouve des pigments bleus (pour la barbe) et rouges (pour la chair et une partie de la coiffe). D’après les chercheurs, il s'agirait d'une œuvre remontant au Moyen Empire même si des études complémentaires seront nécessaires pour s’en assurer.
archéologues viennent de découvrir deux statues de dignitaires égyptiens sur le site d'Ermant, dans la région de Thèbes, en Haute Egypte. Ils ont également mis au jour un fragment de paroi en calcaire provenant d'un temple datant du Moyen Empire et cinq têtes de pharaons sculptées. Le site d’Ermant, situé dans la région de Thèbes, à quelques kilomètres au sud de Louqsor, est depuis 2004 régulièrement l’objet de fouilles archéologiques. Actuellement, les archéologues de l'Institut français d'archéologie orientale, du Centre franco-égyptien d'étude des temples de Karnak (CFEETK) et du laboratoire Archéologie des sociétés méditerranéennes s’intéressent au temple principal consacré au dieu Montou-Rê.
'); }C’est à cet endroit que les scientifiques ont découvert deux statues de dignitaires égyptiens : Nebamon, un scribe et médecin de pharaon, et Ramose, premier grand prêtre de Montou d'Ermant et contemporain de Ramsès II. Ces deux statues mesurent respectivement 93 et 68,5 cm de haut. La première est en calcaire et l’autre en granodiorite. Les blocs de pierre, finement sculptés et recouverts de hiéroglyphes, constituent des œuvres exceptionnelles et atypiques par leur état de conservation, leurs textes hiéroglyphiques et leur iconographie, souligne le CNRS dans un communiqué. Des personnages connus Grâce aux inscriptions, les chercheurs ont pu connaître aussi bien les noms que les fonctions des personnes représentées, ce qui en fait des œuvres d’une grande originalité. Nebamon est accompagné par plusieurs membres de sa famille. Il porte sur ses genoux une statue assise du dieu Montou, dieu protecteur des pharaons (représenté comme un homme à tête de faucon, coiffé de deux grandes plumes, d'un disque solaire et de deux cobras protecteurs). Ce scribe était déjà connu en raison de la découverte d’une autre de ses statues, à Ermant, en 1980 au cours de fouilles menées par le Service des Antiquités d'Égypte. Quant à Ramose, il est représenté exposant sur une table d'offrandes deux têtes de faucon, personnifiant le dieu Montou. Cette représentation double du dieu est unique et aucune autre statue de ce type n'a jamais été retrouvée, précise le CNRS.Des têtes de pharaonsSur le même site, les archéologues ont également découvert un fragment de paroi en calcaire (160 x 130 x 40 cm) provenant d'un temple datant du Moyen Empire (2000 ans avant JC). Ce bloc de pierre représente le dieu de la mort Anubis (dieu à tête de chacal) tenant le dieu Montou-Rê par la main. Il date du règne d'Amenemhat 1er, vers 1990 avant JC mais les égyptologues en apprendront davantage après avoir étudié en détail les hiéroglyphes. Néanmoins, les trouvailles ne s'arrêtent pas là. Cinq têtes de pharaons d’environ 70 cm et sculptées dans la pierre et le grès ont également été découvertes lors des travaux menés dans les fondations de la partie avant (ou pronaos) du temple de Montou-Rê. Le pharaon porte la double-couronne de Haute et Basse Egypte et est particulièrement bien conservé puisqu’on retrouve des pigments bleus (pour la barbe) et rouges (pour la chair et une partie de la coiffe). D’après les chercheurs, il s'agirait d'une œuvre remontant au Moyen Empire même si des études complémentaires seront nécessaires pour s’en assurer.
Re: Archéologie Profane
Les Egyptiens momifiaient aussi la viande pour nourrir les défunts
Pour que leurs morts puissent se nourrir dans l’au-delà, les Égyptiens momifiaient autrefois des morceaux de viande. Des chercheurs de l’Université de Bristol viennent de mettre en évidence le protocole et les ingrédients nécessaires pour réaliser cette pratique. Momifier un défunt dans les règles de l’art édictées par la culture d’Egypte antique est un sacré labeur ! Tout d’abord, il faut s’assurer que les organes du trépassé aient été soigneusement retirés. Ensuite il convient de traiter le corps avec un mélange d’onguents bien particulier avant de procéder à la mise en place des bandelettes. Après quoi vient la mise en tombeau, celui-ci ayant été préalablement rempli de richesses et d’animaux de compagnie momifiés.
Au sein de ce lieu luxueusement meublé, le défunt pourra finalement profiter pleinement de sa vie après la mort. Seulement une question se pose : comment réussira-t-il à se nourrir pour le reste de son éternité ? Il existe bien évidemment une solution à cette problématique quelque peu rudimentaire. A l’époque, les Egyptiens faisaient sécher des fruits et des céréales. Par ailleurs, les sépultures contenaient généralement de la viande momifiée afin que ceux de l’au-delà puissent profiter d’un éternel apport en protéines. De nombreux morceaux ont été retrouvés dans des tombeaux égyptiens, le plus vieux remonte à 3300 ans avant J.C. Cette tradition particulièrement étendue a même profité au célèbre pharaon Toutankhamon. En effet, 48 filets de bœufs et de volaille momifiés ont été retrouvés au sein de son lieu de sépulture.Une momification particulière Pour traverser les âges, les denrées animales étaient parfois traitées avec de la graisse, de la résine et de la cire d’abeille. Ces ingrédients ont été dévoilés pour la première fois par des chercheurs de l’Université de Bristol. Le protocole de cette momification bien spécifique a fait l’objet d’une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Pour parvenir à dévoiler les secrets du processus de conservation, les scientifiques ont analysé avec des techniques de spectrométrie de masse, des échantillons de bandelettes prélevés sur quatre morceaux de viande momifiés. Un premier de bœuf, estimé entre 1386 et 1349 avant J.C, un second de veau daté entre 1064 et 948 avant JC, et les deux autres de chèvre et de canard momifiés en 1290 avant J.C.Une recette raffinée pour le boeuf Les résultats indiquent la présence de composés dérivés de graisses animales sur les bandelettes externes entourant la viande de veau. Ces composés étaient surement contenus autrefois dans un onguent. Des substances similaires ont été relevées sur les bandelettes de la viande de chèvre momifiée. Le canard quant à lui ne semble pas avoir été soumis à ce genre de traitement. Quant à la recette de momification la plus raffinée, elle est détenue par la viande de bœuf qui présente non seulement de la graisse animale, mais également de la cire d’abeille et de la résine de pistachier lentisque, une substance considérée comme un produit de luxe dans l’Egypte Antique.
Pour que leurs morts puissent se nourrir dans l’au-delà, les Égyptiens momifiaient autrefois des morceaux de viande. Des chercheurs de l’Université de Bristol viennent de mettre en évidence le protocole et les ingrédients nécessaires pour réaliser cette pratique. Momifier un défunt dans les règles de l’art édictées par la culture d’Egypte antique est un sacré labeur ! Tout d’abord, il faut s’assurer que les organes du trépassé aient été soigneusement retirés. Ensuite il convient de traiter le corps avec un mélange d’onguents bien particulier avant de procéder à la mise en place des bandelettes. Après quoi vient la mise en tombeau, celui-ci ayant été préalablement rempli de richesses et d’animaux de compagnie momifiés.
Au sein de ce lieu luxueusement meublé, le défunt pourra finalement profiter pleinement de sa vie après la mort. Seulement une question se pose : comment réussira-t-il à se nourrir pour le reste de son éternité ? Il existe bien évidemment une solution à cette problématique quelque peu rudimentaire. A l’époque, les Egyptiens faisaient sécher des fruits et des céréales. Par ailleurs, les sépultures contenaient généralement de la viande momifiée afin que ceux de l’au-delà puissent profiter d’un éternel apport en protéines. De nombreux morceaux ont été retrouvés dans des tombeaux égyptiens, le plus vieux remonte à 3300 ans avant J.C. Cette tradition particulièrement étendue a même profité au célèbre pharaon Toutankhamon. En effet, 48 filets de bœufs et de volaille momifiés ont été retrouvés au sein de son lieu de sépulture.Une momification particulière Pour traverser les âges, les denrées animales étaient parfois traitées avec de la graisse, de la résine et de la cire d’abeille. Ces ingrédients ont été dévoilés pour la première fois par des chercheurs de l’Université de Bristol. Le protocole de cette momification bien spécifique a fait l’objet d’une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Pour parvenir à dévoiler les secrets du processus de conservation, les scientifiques ont analysé avec des techniques de spectrométrie de masse, des échantillons de bandelettes prélevés sur quatre morceaux de viande momifiés. Un premier de bœuf, estimé entre 1386 et 1349 avant J.C, un second de veau daté entre 1064 et 948 avant JC, et les deux autres de chèvre et de canard momifiés en 1290 avant J.C.Une recette raffinée pour le boeuf Les résultats indiquent la présence de composés dérivés de graisses animales sur les bandelettes externes entourant la viande de veau. Ces composés étaient surement contenus autrefois dans un onguent. Des substances similaires ont été relevées sur les bandelettes de la viande de chèvre momifiée. Le canard quant à lui ne semble pas avoir été soumis à ce genre de traitement. Quant à la recette de momification la plus raffinée, elle est détenue par la viande de bœuf qui présente non seulement de la graisse animale, mais également de la cire d’abeille et de la résine de pistachier lentisque, une substance considérée comme un produit de luxe dans l’Egypte Antique.
Re: Archéologie Profane
Un nouveau calendrier pour l'origine de l'Égypte ancienne
Des chercheurs britanniques ont procédé à une datation high-tech de divers vestiges de l’ancienne Égypte, ce qui leur a permis d’établir, pour la naissance de cette civilisation, un calendrier plus précis et plus ‘serré’ que celui admis jusqu’à présent. La chronologie des débuts de la civilisation égyptienne (période prédynastique et 1ère dynastie) demeurait jusqu’à présent incertaine. En effet, faute de textes écrits (même en hiéroglyphes…) remontant à cette époque, les estimations des archéologues se basaient essentiellement sur la succession des différents styles de céramique trouvés dans des tombes. Mais des chercheurs de l'Université d'Oxford (Royaume-Uni) viennent de changer la donne.
Comment ? En datant au radiocarbone divers échantillons de cheveux, d’os et de plantes mis au jour sur des sites funéraires, en se fondant sur des données archéologiques bien établies ainsi qu'en utilisant des modélisations informatiques. Ceci leur a permis d'estimer les débuts de la période prédynastique - celle durant laquelle des fermiers commencèrent à s’établir de façon disparate sur les bords du Nil - à 3.700 ou 3.600 av. JC - et non 4.000, comme on le pensait.De la même façon, ils ont positionné les débuts de la 1ère dynastie - la naissance d’un véritable État, dirigé par un monarque - vers 3.100 av. J.C., et daté les règnes des 8 souverains de cette dynastie (Aha, Djer, Djet, la reine Merneith, Den, Anedjib, Semerkhet et Qa'a). De ces nouvelles données, il ressort que la formation de l’Égypte antique - autrement dit, l’apparition du premier État de l’Histoire - a eu lieu en un laps de temps étonnamment restreint.Un évènement unique mais court"Cette période [de création] est plus courte que ce que l’on pensait - environ 300 ou 400 ans plus courte. L’Égypte est un État qui a émergé rapidement. Et durant cette période, il y a eu d’immenses changements sociaux. C’est intéressant, quand on compare à d'autres lieux : en Mésopotamie, par exemple, on a de l'agriculture durant plusieurs milliers d'années avant d’avoir quelque chose comme un État", explique le Dr Michael Dee, qui a dirigé l’étude publiée dans la revue Proceedings of the Royal Society A."La création de l’Égypte a été [un évènement] unique dans le monde antique. C'était un État territorial, un État qui, depuis le moment où il s’est formé, avait établi des frontières sur un territoire de la même manière que nous concevons les nations aujourd'hui. Essayer de comprendre ce qui s'est passé dans l'histoire humaine pour amener les gens à mettre en place ce genre de système politique nous a semblé (…) [nécessaire]", conclut ainsi l’archéologue.
Des chercheurs britanniques ont procédé à une datation high-tech de divers vestiges de l’ancienne Égypte, ce qui leur a permis d’établir, pour la naissance de cette civilisation, un calendrier plus précis et plus ‘serré’ que celui admis jusqu’à présent. La chronologie des débuts de la civilisation égyptienne (période prédynastique et 1ère dynastie) demeurait jusqu’à présent incertaine. En effet, faute de textes écrits (même en hiéroglyphes…) remontant à cette époque, les estimations des archéologues se basaient essentiellement sur la succession des différents styles de céramique trouvés dans des tombes. Mais des chercheurs de l'Université d'Oxford (Royaume-Uni) viennent de changer la donne.
Comment ? En datant au radiocarbone divers échantillons de cheveux, d’os et de plantes mis au jour sur des sites funéraires, en se fondant sur des données archéologiques bien établies ainsi qu'en utilisant des modélisations informatiques. Ceci leur a permis d'estimer les débuts de la période prédynastique - celle durant laquelle des fermiers commencèrent à s’établir de façon disparate sur les bords du Nil - à 3.700 ou 3.600 av. JC - et non 4.000, comme on le pensait.De la même façon, ils ont positionné les débuts de la 1ère dynastie - la naissance d’un véritable État, dirigé par un monarque - vers 3.100 av. J.C., et daté les règnes des 8 souverains de cette dynastie (Aha, Djer, Djet, la reine Merneith, Den, Anedjib, Semerkhet et Qa'a). De ces nouvelles données, il ressort que la formation de l’Égypte antique - autrement dit, l’apparition du premier État de l’Histoire - a eu lieu en un laps de temps étonnamment restreint.Un évènement unique mais court"Cette période [de création] est plus courte que ce que l’on pensait - environ 300 ou 400 ans plus courte. L’Égypte est un État qui a émergé rapidement. Et durant cette période, il y a eu d’immenses changements sociaux. C’est intéressant, quand on compare à d'autres lieux : en Mésopotamie, par exemple, on a de l'agriculture durant plusieurs milliers d'années avant d’avoir quelque chose comme un État", explique le Dr Michael Dee, qui a dirigé l’étude publiée dans la revue Proceedings of the Royal Society A."La création de l’Égypte a été [un évènement] unique dans le monde antique. C'était un État territorial, un État qui, depuis le moment où il s’est formé, avait établi des frontières sur un territoire de la même manière que nous concevons les nations aujourd'hui. Essayer de comprendre ce qui s'est passé dans l'histoire humaine pour amener les gens à mettre en place ce genre de système politique nous a semblé (…) [nécessaire]", conclut ainsi l’archéologue.
Re: Archéologie Profane
Le tombeau d'Alexandre le Grand pourrait avoir été découvert en Grèce
Une tombe retrouvée récemment sous un monticule en Grèce pourrait abriter les restes du célèbre Alexandre le Grand, selon les archéologues qui l'ont découverte. Voici un nouveau rebondissement dans la quête du tombeau d’Alexandre le Grand. L’endroit où repose la dépouille du célèbre empereur guerrier reste aujourd’hui inconnu et c’est bien sûr le rêve de tout archéologue de retrouver un jour cette mystérieuse sépulture. Récemment, une équipe de chercheurs a décelé ce qui pourrait être la tombe du défunt. Le vestige est situé sous un immense monticule près de l'ancienne Amphipolis à environ 600 kilomètres au nord d’Athènes en Grèce.
C’est le mur construit en marbre datant du 4ème siècle avant JC qui a mis la puce à l’oreille aux chercheurs, quand bien même le roi est supposé avoir été enterré en Egypte. Le rempart, de 500 mètres de long et 3 mètres de haut, a été mis en évidence grâce à des fouilles destinées à excaver une partie de la butte. Selon les experts qui ont minutieusement observé le site, ce monticule pourrait abriter la dépouille d’Alexandre le Grand ou celle d’un roi de macédoine.Dans un communiqué, le ministère de la culture grecque a fait part de son enthousiasme quant à la nouvelle découverte. Il met toutefois en garde ceux qui seraient tentés de tirer des conclusions trop hâtives quant à ce qui se cache derrière ce mur de marbre. Pour le moment, les restes du roi ne sont que de l’ordre de l’hypothèse et davantage de fouilles seront nécessaires pour confirmer ou non cette supposition.L'un des plus grands conquérants de l'Histoire Alexandre le Grand, ou plus exactement Alexandre III de Macédoine, est né en 356 avant JC. Il a été instruit par Aristote jusqu’à ce qu’il atteigne ses 16 ans. A 30 ans, ce roi réputé pour ses prouesses militaires était à la tête d’un des plus grands empires du monde antique, qui s’étendait de la mer Ionienne à l'Himalaya. Une réussite qui lui a valu d'être considéré encore aujourd'hui comme l'un des plus grands conquérants de l'Histoire.Selon les archéologues, Alexandre le Grand est mort d’une forte fièvre ou empoisonné à ses 32 ans alors qu’il envisageait d’envahir l’Arabie. D'après la légende, son corps a été embaumé dans un sarcophage en or.
Une tombe retrouvée récemment sous un monticule en Grèce pourrait abriter les restes du célèbre Alexandre le Grand, selon les archéologues qui l'ont découverte. Voici un nouveau rebondissement dans la quête du tombeau d’Alexandre le Grand. L’endroit où repose la dépouille du célèbre empereur guerrier reste aujourd’hui inconnu et c’est bien sûr le rêve de tout archéologue de retrouver un jour cette mystérieuse sépulture. Récemment, une équipe de chercheurs a décelé ce qui pourrait être la tombe du défunt. Le vestige est situé sous un immense monticule près de l'ancienne Amphipolis à environ 600 kilomètres au nord d’Athènes en Grèce.
C’est le mur construit en marbre datant du 4ème siècle avant JC qui a mis la puce à l’oreille aux chercheurs, quand bien même le roi est supposé avoir été enterré en Egypte. Le rempart, de 500 mètres de long et 3 mètres de haut, a été mis en évidence grâce à des fouilles destinées à excaver une partie de la butte. Selon les experts qui ont minutieusement observé le site, ce monticule pourrait abriter la dépouille d’Alexandre le Grand ou celle d’un roi de macédoine.Dans un communiqué, le ministère de la culture grecque a fait part de son enthousiasme quant à la nouvelle découverte. Il met toutefois en garde ceux qui seraient tentés de tirer des conclusions trop hâtives quant à ce qui se cache derrière ce mur de marbre. Pour le moment, les restes du roi ne sont que de l’ordre de l’hypothèse et davantage de fouilles seront nécessaires pour confirmer ou non cette supposition.L'un des plus grands conquérants de l'Histoire Alexandre le Grand, ou plus exactement Alexandre III de Macédoine, est né en 356 avant JC. Il a été instruit par Aristote jusqu’à ce qu’il atteigne ses 16 ans. A 30 ans, ce roi réputé pour ses prouesses militaires était à la tête d’un des plus grands empires du monde antique, qui s’étendait de la mer Ionienne à l'Himalaya. Une réussite qui lui a valu d'être considéré encore aujourd'hui comme l'un des plus grands conquérants de l'Histoire.Selon les archéologues, Alexandre le Grand est mort d’une forte fièvre ou empoisonné à ses 32 ans alors qu’il envisageait d’envahir l’Arabie. D'après la légende, son corps a été embaumé dans un sarcophage en or.
Re: Archéologie Profane
Des archéologues ont retrouvé le palais du roi David en Israël
Après plusieurs années de fouilles, des archéologues israéliens ont découvert les restes du palais du roi David, datant du Xe siècle avant J-C. Une trouvaille qui apporte de nombreuses réponses sur cette époque décrite dans la Bible. Les archéologues de l'université Hébraïque et de l'Autorité des Antiquités Israéliennes viennent d'excaver, après 7 ans de fouilles, les restes du palais du roi David dans la cité de Khirbet Qeiyafa, en Israël. Cette ville fortifiée a été identifiée comme la cité de Shaarayim décrite dans la Bible, au Xe siècle avant J-C, à l'époque du roi David, deuxième roi d'Israël.
Les fouilles ont mis en évidence deux bâtiments, l'un étant le palais royal, l'autre un entrepôt servant à stocker les produits des impôts royaux. Les professeurs Yossi Garfinkel et Sa'ar Ganor déclarent dans un communiqué que "Khirbet Qeiyafa est le meilleur exemple en date de l'existence de cités fortifiées sous le règne du roi David." Des centaines d'amphores portant le sceau du royaume Le palais devait mesurer près de 1.000 mètres carrés et était entouré d'un mur de 30 mètres de long. Situé au sommet d'une colline et entouré d'une ville où l'on a retrouvé des restes de poteries et d'industrie métallurgique, il offrait une vue idéale sur la Méditerranée à l'ouest et Jérusalem à l'est. "Malheureusement, la majorité des fondations a été détruite 1.400 ans plus tard avec la construction d'une ferme fortifiée par dessus le site." Le deuxième bâtiment révélé mesure 15 mètres de long pour 6 mètres de large, et servait d'entrepôt administratif. Y étaient stockés les impôts sous forme de produits agricoles, collectés dans les villages du royaume. Selon les chercheurs, "des centaines d'amphores portant le sceau officiel du royaume de Juda ont été trouvées".Le roi David, personnage biblique célèbre pour son combat contre le géant Goliath, a vécu en Israël entre 1040 et 970 avant J-C. On lui attribue de nombreuses qualités : grand guerrier, musicien, poète, prophète. Son mythe et son histoire ont inspiré pendant des siècles de nombreux artistes et écrivains : on peut notamment citer la statue de David par Michel-Ange, chef d’œuvre de la Renaissance. Une "preuve irréfutable de l'existence du royaume" Le règne du roi David a été marqué par une expansion économique importante, de nombreuses constructions et une centralisation administrative. "C'est une preuve irréfutable de l'existence du royaume", soulignent les archéologues. "Khirbet Qeiyafa a probablement été détruite dans une des batailles contre les Philistins aux alentours de 980 avant J-C. Le palais et la cité qui l'entoure nous aideront à mieux comprendre les débuts du royaume de Juda."La construction aux alentours de nouveaux quartiers a été annulée suite à la demande conjointe de l'Autorité des Antiquités Israéliennes et de l'Autorité de la Nature et des Parcs. Le site, une fois nettoyé et aménagé, devrait vite attirer de nombreux visiteurs intéressés par la culture et le fonctionnement de cette époque biblique.
Après plusieurs années de fouilles, des archéologues israéliens ont découvert les restes du palais du roi David, datant du Xe siècle avant J-C. Une trouvaille qui apporte de nombreuses réponses sur cette époque décrite dans la Bible. Les archéologues de l'université Hébraïque et de l'Autorité des Antiquités Israéliennes viennent d'excaver, après 7 ans de fouilles, les restes du palais du roi David dans la cité de Khirbet Qeiyafa, en Israël. Cette ville fortifiée a été identifiée comme la cité de Shaarayim décrite dans la Bible, au Xe siècle avant J-C, à l'époque du roi David, deuxième roi d'Israël.
Les fouilles ont mis en évidence deux bâtiments, l'un étant le palais royal, l'autre un entrepôt servant à stocker les produits des impôts royaux. Les professeurs Yossi Garfinkel et Sa'ar Ganor déclarent dans un communiqué que "Khirbet Qeiyafa est le meilleur exemple en date de l'existence de cités fortifiées sous le règne du roi David." Des centaines d'amphores portant le sceau du royaume Le palais devait mesurer près de 1.000 mètres carrés et était entouré d'un mur de 30 mètres de long. Situé au sommet d'une colline et entouré d'une ville où l'on a retrouvé des restes de poteries et d'industrie métallurgique, il offrait une vue idéale sur la Méditerranée à l'ouest et Jérusalem à l'est. "Malheureusement, la majorité des fondations a été détruite 1.400 ans plus tard avec la construction d'une ferme fortifiée par dessus le site." Le deuxième bâtiment révélé mesure 15 mètres de long pour 6 mètres de large, et servait d'entrepôt administratif. Y étaient stockés les impôts sous forme de produits agricoles, collectés dans les villages du royaume. Selon les chercheurs, "des centaines d'amphores portant le sceau officiel du royaume de Juda ont été trouvées".Le roi David, personnage biblique célèbre pour son combat contre le géant Goliath, a vécu en Israël entre 1040 et 970 avant J-C. On lui attribue de nombreuses qualités : grand guerrier, musicien, poète, prophète. Son mythe et son histoire ont inspiré pendant des siècles de nombreux artistes et écrivains : on peut notamment citer la statue de David par Michel-Ange, chef d’œuvre de la Renaissance. Une "preuve irréfutable de l'existence du royaume" Le règne du roi David a été marqué par une expansion économique importante, de nombreuses constructions et une centralisation administrative. "C'est une preuve irréfutable de l'existence du royaume", soulignent les archéologues. "Khirbet Qeiyafa a probablement été détruite dans une des batailles contre les Philistins aux alentours de 980 avant J-C. Le palais et la cité qui l'entoure nous aideront à mieux comprendre les débuts du royaume de Juda."La construction aux alentours de nouveaux quartiers a été annulée suite à la demande conjointe de l'Autorité des Antiquités Israéliennes et de l'Autorité de la Nature et des Parcs. Le site, une fois nettoyé et aménagé, devrait vite attirer de nombreux visiteurs intéressés par la culture et le fonctionnement de cette époque biblique.
Page 3 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Sujets similaires
» Archéologie
» Archéologie et Bible
» L’archéologie et les anges
» L’archéologie et le démoniaque
» Histoire de l'Archéologie
» Archéologie et Bible
» L’archéologie et les anges
» L’archéologie et le démoniaque
» Histoire de l'Archéologie
Page 3 sur 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum