Archéologie Profane
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Archéologie Profane
Rappel du premier message :
Une tombe remplie de cinquante momies découverte dans la Vallée des Rois
Des fouilles archéologiques ont révélé la présence d'une cinquantaine de momies dans une tombe de la Vallée des Rois en Egypte. Certaines appartenaient à des membres inconnus de familles royales de la 18e dynastie. Sans surprise, tout le monde n’avait pas le droit à sa propre pyramide en l’Egypte Antique. Il existait pourtant d’autres solutions pour inhumer les proches des pharaons. Une équipe d’archéologues de l’université de Bâle a ainsi découvert une tombe qui contient les restes d’au moins 50 corps momifiés, dont certains appartenaient à des enfants de deux souverains. Ces fouilles archéologiques ont commencé en 2009.
Cette tombe, sobrement baptisée KV 40, reposait discrètement dans une dépression de la Vallée des Rois, située sur la rive occidentale du Nil. Son entrée était connue mais elle n’avait pas encore été fouillée de manière intensive malgré le passage de pillards et d’archéologues du XIXe siècle. Les chercheurs modernes ont commencé par dégager le puits d’accès de six mètres de long, avant d’aboutir sur cinq chambres funéraires où le mobilier et les corps abondaient.Sur la cinquantaine de corps, une trentaine a pu être identifiée grâce aux inscriptions présentes sur des céramiques ainsi que des hiéroglyphes. Plusieurs défunts sont des princes et des princesses, membres des familles des pharaons Thoutmôsis IV et Amenhotep III. Ils régnèrent au XIVe siècle avant Jésus-Christ, pendant la 18e dynastie.Des membres inconnus des familles royalesDe nombreux défunts étaient jusqu’alors inconnus dans la généalogie des pharaons : huit princesses, quatre princes et plusieurs étrangères. On y retrouve quelques enfants, mais surtout des adultes. Les lieux ont également été réutilisés par des familles de prêtres au IXe siècle avant Jésus-Christ, alors que la vallée ne faisait plus office de nécropole officielle."Nous avons découvert un nombre remarquable de nouveau-nés et d’enfants embaumés avec soin, ils sont d’habitude été enterrés de manière beaucoup plus simple, affirme l’égyptologue Susanne Bickel. Nous pensons que les familles des membres de la cour royale ont été enterrées dans cette tombe sur une période de plusieurs décennies".Environ les deux tiers des tombes de la Vallée des Rois ne sont pas royales, poursuit-elle. "Comme ces tombes ne possèdent pas d’inscriptions et ont été lourdement pillées, nous avons été jusque-là réduits à spéculer sur la nature de ceux qui y était enterré". Pour en savoir davantage, les archéologues comptent poursuivre leurs fouilles et leur étude de la tombe découverte.
Archéologie Profane
Une tombe remplie de cinquante momies découverte dans la Vallée des Rois
Des fouilles archéologiques ont révélé la présence d'une cinquantaine de momies dans une tombe de la Vallée des Rois en Egypte. Certaines appartenaient à des membres inconnus de familles royales de la 18e dynastie. Sans surprise, tout le monde n’avait pas le droit à sa propre pyramide en l’Egypte Antique. Il existait pourtant d’autres solutions pour inhumer les proches des pharaons. Une équipe d’archéologues de l’université de Bâle a ainsi découvert une tombe qui contient les restes d’au moins 50 corps momifiés, dont certains appartenaient à des enfants de deux souverains. Ces fouilles archéologiques ont commencé en 2009.
Cette tombe, sobrement baptisée KV 40, reposait discrètement dans une dépression de la Vallée des Rois, située sur la rive occidentale du Nil. Son entrée était connue mais elle n’avait pas encore été fouillée de manière intensive malgré le passage de pillards et d’archéologues du XIXe siècle. Les chercheurs modernes ont commencé par dégager le puits d’accès de six mètres de long, avant d’aboutir sur cinq chambres funéraires où le mobilier et les corps abondaient.Sur la cinquantaine de corps, une trentaine a pu être identifiée grâce aux inscriptions présentes sur des céramiques ainsi que des hiéroglyphes. Plusieurs défunts sont des princes et des princesses, membres des familles des pharaons Thoutmôsis IV et Amenhotep III. Ils régnèrent au XIVe siècle avant Jésus-Christ, pendant la 18e dynastie.Des membres inconnus des familles royalesDe nombreux défunts étaient jusqu’alors inconnus dans la généalogie des pharaons : huit princesses, quatre princes et plusieurs étrangères. On y retrouve quelques enfants, mais surtout des adultes. Les lieux ont également été réutilisés par des familles de prêtres au IXe siècle avant Jésus-Christ, alors que la vallée ne faisait plus office de nécropole officielle."Nous avons découvert un nombre remarquable de nouveau-nés et d’enfants embaumés avec soin, ils sont d’habitude été enterrés de manière beaucoup plus simple, affirme l’égyptologue Susanne Bickel. Nous pensons que les familles des membres de la cour royale ont été enterrées dans cette tombe sur une période de plusieurs décennies".Environ les deux tiers des tombes de la Vallée des Rois ne sont pas royales, poursuit-elle. "Comme ces tombes ne possèdent pas d’inscriptions et ont été lourdement pillées, nous avons été jusque-là réduits à spéculer sur la nature de ceux qui y était enterré". Pour en savoir davantage, les archéologues comptent poursuivre leurs fouilles et leur étude de la tombe découverte.
Re: Archéologie Profane
Le plus vieux calendrier lunaire du monde retrouvé en Écosse
C'est dans la région écossaise de l'Aberdeenshire que le plus vieux calendrier lunaire du monde a été retrouvé. Douze puits y forment un arc de cercle de 50 mètres de long et représentent chacun une phase de la lune. Le site a été conçu de manière à permettre de le faire coïncider facilement avec le solstice d'hiver s'il venait à trop se décaler. C’est le plus vieux calendrier lunaire jamais découvert, et il aurait été difficile de l’accrocher à un mur. Comme le rapporte le National Geographic, des archéologues ont retrouvé en Écosse une série de douze puits qui imitent les différentes phases de la lune. Situé dans l’Aberdeenshire, au nord-est de l'Écosse, le site est vieux d’environ 10 000 ans et surpasse de plusieurs millénaires les plus anciens exemples précédemment connus.Le site avait été découvert en 2004 mais sa fonction n'avait alors pas été comprise. Ces puits forment un arc de cercle de 50 mètres de long au milieu duquel on retrouve une cavité de deux mètres de diamètre en forme de pleine lune. Cet arc s’aligne parfaitement avec une encoche dans le paysage qui correspond à l’endroit où se levait le soleil lors du solstice d’hiver il y a 10 000 ans.Un calendrier à recalibrer"Ce que nous voyons ici est une étape très importante dans la construction formelle et précoce du temps par l‘humanité, c’est peut-être même le début de l’histoire, s’extasie Vincent Gaffney, professeur d’archéologie du paysage à l’université de Birmingham. Le fait de placer leur calendrier dans le paysage comme ils l’ont fait devait permettre aux gens qui l’ont construit de "recalibrer" les mois lunaires lors de chaque hiver pour aligner leur calendrier à l’année solaire."Les écossais du mésolithique étaient en effet conscients que de tels marqueurs allaient forcément se fausser au fil des ans. L’archéologie révèle que les puits ont été entretenus et remodelés plusieurs dizaines, voire centaines, de fois. Cela aurait visiblement duré jusqu’à il y a 4000 ans.Un âge plus sophistiqué qu’il n’y parait"La vallée de Dee où les puits sont situés, explique l’archéologue Simon Fitch qui a participé aux fouilles, a été un carrefour important et une zone de rencontres pendant très longtemps." Cette capacité à maintenir une connaissance parfaite du temps et des saisons devait avoir une importance capitale pour les chasseurs-cueilleurs du mésolithique. Cela devait même avoir un impact sur leur prestige et leur importance sociale."Cela montre que les sociétés de l’âge de pierre étaient bien plus sophistiquées que ce que nous croyons jusqu’alors, avoue le géophysicien de l’université St. Andrews Richard Bates, en particulier dans le nord, une région qui jusqu’à récemment était un peu comme une page vide pour nous."
C'est dans la région écossaise de l'Aberdeenshire que le plus vieux calendrier lunaire du monde a été retrouvé. Douze puits y forment un arc de cercle de 50 mètres de long et représentent chacun une phase de la lune. Le site a été conçu de manière à permettre de le faire coïncider facilement avec le solstice d'hiver s'il venait à trop se décaler. C’est le plus vieux calendrier lunaire jamais découvert, et il aurait été difficile de l’accrocher à un mur. Comme le rapporte le National Geographic, des archéologues ont retrouvé en Écosse une série de douze puits qui imitent les différentes phases de la lune. Situé dans l’Aberdeenshire, au nord-est de l'Écosse, le site est vieux d’environ 10 000 ans et surpasse de plusieurs millénaires les plus anciens exemples précédemment connus.Le site avait été découvert en 2004 mais sa fonction n'avait alors pas été comprise. Ces puits forment un arc de cercle de 50 mètres de long au milieu duquel on retrouve une cavité de deux mètres de diamètre en forme de pleine lune. Cet arc s’aligne parfaitement avec une encoche dans le paysage qui correspond à l’endroit où se levait le soleil lors du solstice d’hiver il y a 10 000 ans.Un calendrier à recalibrer"Ce que nous voyons ici est une étape très importante dans la construction formelle et précoce du temps par l‘humanité, c’est peut-être même le début de l’histoire, s’extasie Vincent Gaffney, professeur d’archéologie du paysage à l’université de Birmingham. Le fait de placer leur calendrier dans le paysage comme ils l’ont fait devait permettre aux gens qui l’ont construit de "recalibrer" les mois lunaires lors de chaque hiver pour aligner leur calendrier à l’année solaire."Les écossais du mésolithique étaient en effet conscients que de tels marqueurs allaient forcément se fausser au fil des ans. L’archéologie révèle que les puits ont été entretenus et remodelés plusieurs dizaines, voire centaines, de fois. Cela aurait visiblement duré jusqu’à il y a 4000 ans.Un âge plus sophistiqué qu’il n’y parait"La vallée de Dee où les puits sont situés, explique l’archéologue Simon Fitch qui a participé aux fouilles, a été un carrefour important et une zone de rencontres pendant très longtemps." Cette capacité à maintenir une connaissance parfaite du temps et des saisons devait avoir une importance capitale pour les chasseurs-cueilleurs du mésolithique. Cela devait même avoir un impact sur leur prestige et leur importance sociale."Cela montre que les sociétés de l’âge de pierre étaient bien plus sophistiquées que ce que nous croyons jusqu’alors, avoue le géophysicien de l’université St. Andrews Richard Bates, en particulier dans le nord, une région qui jusqu’à récemment était un peu comme une page vide pour nous."
Re: Archéologie Profane
De nouvelles tombes de "vampires" découvertes en Pologne
La tombe de potentiels vampires vient d'être découverte par des archéologues près de la ville de Gliwice en Pologne. Les squelettes des défunts ont été retrouvés décapités, la tête sur les jambes. C'est l'un des rites funéraires qui étaient réalisés en cas de superstition vampirique. Plusieurs tombes mystérieuses ont été découvertes sur le chantier d'une route polonaise près de la ville de Gliwice. Un endroit était connu des archéologues en raison des nombreux vestiges ou tombes de soldats datant de la Seconde Guerre Mondiale qui y ont régulièrement été retrouvés. Cependant, c'est aujourd'hui un autre type de cadavre qui y a été découvert. En effet, les squelettes ont été trouvés décapités, le crâne sur les jambes.
D'après les chercheurs, ceci correspond à un rituel funéraire qui dans le cas présent servait dans le sacrifice des vampires. En les décapitant, les villageois s'assuraient qu'aucun vampire mort ne puisse revenir à la vie et hanter les vivants en buvant leur sang. Néanmoins, aucun datation n'a encore pu être proposée pour ces tombes qui ne présentaient pas d'indices suffisants, comme des bijoux, des vêtements ou encore des objets, selon Jacek Pierzack, archéologue sur le lieu.Le vampire, une espèce à abattreLes vampires sont des valeurs sûres dans la superstition de tous depuis la nuit des temps. Que ce soit à l'époque médiévale, à la renaissance, ou même durant le XIXe siècle. Pour se débarrasser d'un vampire, toutes les méthodes étaient bonnes et avec le temps, les archéologues ont pu en identifier de multiples. On peut notamment citer le pieu dans le cœur, en métal ou en bois, des tiges de fer plantées dans la poitrine (2012, tombe en Bulgarie) ou encore la décapitation par corde. Dans tous les cas, il s'agissait à tout prix d'empêcher le monstre de revenir à la vie et de pouvoir mordre les vivants. Matteo Borrini, anthropologue, a publié ses recherches sur la question via la découverte de la première tombe de vampire connue, celle d'une femme ayant vécu au XVIe siècle durant la peste de Venise en Italie. Celle-ci avait été retrouvée avec une brique fermement calée dans la bouche (photo ci-dessus).Vampire, maladie et manque de connaissanceAvec le temps, le progrès scientifique et le recul nécessaire, les spécialistes ont expliqué que le vampirisme était souvent le "prétexte" trouvé en cas de maladies inexpliquées (peste, choléra, rage) ou de désastre (récolte improductive). Une manière pour les individus de l'époque de trouver une explication à des choses qu'ils ne comprenaient pas. Car c'est bien d'incompréhension qu'il s'agit. En effet, l'époque médiévale pour exemple était encore peu avancée du côté des connaissances scientifiques et médicales. Le processus de décomposition des corps, par exemple, était mal connu y compris des plus érudits et considéré comme un évènement surnaturel. Certains symptômes ou réactions physiques pouvaient alors passer pour le fruit d'un mal vampirique dont il fallait se débarrasser. Benjamin Radford, chroniqueur sur LiveScience explique que si le cercueil était bien fermé et enterré en hiver, la décomposition pouvait durer "des semaines voire des mois". "La décomposition intestinale crée un ballonnement forçant le sang à s'écouler par la bouche, donnant l'impression que le mort vient de sucer du sang". Il n'est alors pas étonnant que les villageois aient pu établir un lien avec le mythe du vampire en particulier dans les pays slaves. Reste maintenant pour les archéologues à déterminer l'origine exacte des tombes polonaises afin de pouvoir en apprendre davantage sur les cultes de l'époque.(Crédit Photo: Regional Conservator of Monuments)
La tombe de potentiels vampires vient d'être découverte par des archéologues près de la ville de Gliwice en Pologne. Les squelettes des défunts ont été retrouvés décapités, la tête sur les jambes. C'est l'un des rites funéraires qui étaient réalisés en cas de superstition vampirique. Plusieurs tombes mystérieuses ont été découvertes sur le chantier d'une route polonaise près de la ville de Gliwice. Un endroit était connu des archéologues en raison des nombreux vestiges ou tombes de soldats datant de la Seconde Guerre Mondiale qui y ont régulièrement été retrouvés. Cependant, c'est aujourd'hui un autre type de cadavre qui y a été découvert. En effet, les squelettes ont été trouvés décapités, le crâne sur les jambes.
D'après les chercheurs, ceci correspond à un rituel funéraire qui dans le cas présent servait dans le sacrifice des vampires. En les décapitant, les villageois s'assuraient qu'aucun vampire mort ne puisse revenir à la vie et hanter les vivants en buvant leur sang. Néanmoins, aucun datation n'a encore pu être proposée pour ces tombes qui ne présentaient pas d'indices suffisants, comme des bijoux, des vêtements ou encore des objets, selon Jacek Pierzack, archéologue sur le lieu.Le vampire, une espèce à abattreLes vampires sont des valeurs sûres dans la superstition de tous depuis la nuit des temps. Que ce soit à l'époque médiévale, à la renaissance, ou même durant le XIXe siècle. Pour se débarrasser d'un vampire, toutes les méthodes étaient bonnes et avec le temps, les archéologues ont pu en identifier de multiples. On peut notamment citer le pieu dans le cœur, en métal ou en bois, des tiges de fer plantées dans la poitrine (2012, tombe en Bulgarie) ou encore la décapitation par corde. Dans tous les cas, il s'agissait à tout prix d'empêcher le monstre de revenir à la vie et de pouvoir mordre les vivants. Matteo Borrini, anthropologue, a publié ses recherches sur la question via la découverte de la première tombe de vampire connue, celle d'une femme ayant vécu au XVIe siècle durant la peste de Venise en Italie. Celle-ci avait été retrouvée avec une brique fermement calée dans la bouche (photo ci-dessus).Vampire, maladie et manque de connaissanceAvec le temps, le progrès scientifique et le recul nécessaire, les spécialistes ont expliqué que le vampirisme était souvent le "prétexte" trouvé en cas de maladies inexpliquées (peste, choléra, rage) ou de désastre (récolte improductive). Une manière pour les individus de l'époque de trouver une explication à des choses qu'ils ne comprenaient pas. Car c'est bien d'incompréhension qu'il s'agit. En effet, l'époque médiévale pour exemple était encore peu avancée du côté des connaissances scientifiques et médicales. Le processus de décomposition des corps, par exemple, était mal connu y compris des plus érudits et considéré comme un évènement surnaturel. Certains symptômes ou réactions physiques pouvaient alors passer pour le fruit d'un mal vampirique dont il fallait se débarrasser. Benjamin Radford, chroniqueur sur LiveScience explique que si le cercueil était bien fermé et enterré en hiver, la décomposition pouvait durer "des semaines voire des mois". "La décomposition intestinale crée un ballonnement forçant le sang à s'écouler par la bouche, donnant l'impression que le mort vient de sucer du sang". Il n'est alors pas étonnant que les villageois aient pu établir un lien avec le mythe du vampire en particulier dans les pays slaves. Reste maintenant pour les archéologues à déterminer l'origine exacte des tombes polonaises afin de pouvoir en apprendre davantage sur les cultes de l'époque.(Crédit Photo: Regional Conservator of Monuments)
Re: Archéologie Profane
Archéologie : découverte de la plus ancienne inscription connue de Jérusalem
Publiant leur découverte dans l’Israel Exporation Journal, des chercheurs israéliens ont mis au jour à Jérusalem une poterie sur laquelle est gravée la plus ancienne inscription trouvée jusqu’à présent dans les vestiges antiques de cette ville. Le Dr Eilat Mazar, de l'Université hébraïque de Jérusalem, et ses collègues, ont mis au jour plusieurs pithoi (récipients) sur le site de fouilles d’Ophel, près du Mont du Temple, à Jérusalem. L’un d’eux, datant du 10e siècle avant J.-C., porte une inscription, vraisemblablement en langue cananéenne. "L'artefact est antérieur de 250 ans à la plus ancienne inscription hébraïque connue de Jérusalem, qui date de l'époque du roi Ezéchias, à la fin du 8e siècle avant J.-C.", explique le Dr Mazar.
"L'inscription a été gravée près du bord du pot avant qu'il ne soit cuit, mais seul un fragment de celui-ci a été trouvé, avec des fragments de six grandes jarres du même type", précise t-elle. Avec ses collègues, cette scientifique a donc étudié en détail la poterie afin d'en savoir plus et a semble t-il réussi à confirmer son origine. Mais l'inscription elle reste très mystérieuse. "Une analyse de la composition de l’argile des pots indique qu'ils sont tous d'une facture similaire, et probablement originaire de la région (…) de Jérusalem. Comme la combinaison de lettres [observée] n'a pas de sens dans les langues ouest-sémitiques connues, la signification de l'inscription demeure incomprise", ajoute le Dr Mazar. "L'inscription n'est pas complète et était probablement ‘enroulée’ autour du col de la jarre (…). Elle est gravée dans une écriture proto-cananéenne ou cananéenne ancienne du onzième-dixième siècle avant notre ère, et date d'avant (…) la prévalence de l'écriture hébraïque. (…) Elle peut avoir été écrite par un des résidents non israélites de Jérusalem, peut-être les Jébuséens, qui faisaient partie de la population de la ville à l'époque des rois David et Salomon", conclut ainsi le Pr Shmuel Ahituv, de l'Université Ben Gourion du Néguev, co-auteur de l’étude.
Publiant leur découverte dans l’Israel Exporation Journal, des chercheurs israéliens ont mis au jour à Jérusalem une poterie sur laquelle est gravée la plus ancienne inscription trouvée jusqu’à présent dans les vestiges antiques de cette ville. Le Dr Eilat Mazar, de l'Université hébraïque de Jérusalem, et ses collègues, ont mis au jour plusieurs pithoi (récipients) sur le site de fouilles d’Ophel, près du Mont du Temple, à Jérusalem. L’un d’eux, datant du 10e siècle avant J.-C., porte une inscription, vraisemblablement en langue cananéenne. "L'artefact est antérieur de 250 ans à la plus ancienne inscription hébraïque connue de Jérusalem, qui date de l'époque du roi Ezéchias, à la fin du 8e siècle avant J.-C.", explique le Dr Mazar.
"L'inscription a été gravée près du bord du pot avant qu'il ne soit cuit, mais seul un fragment de celui-ci a été trouvé, avec des fragments de six grandes jarres du même type", précise t-elle. Avec ses collègues, cette scientifique a donc étudié en détail la poterie afin d'en savoir plus et a semble t-il réussi à confirmer son origine. Mais l'inscription elle reste très mystérieuse. "Une analyse de la composition de l’argile des pots indique qu'ils sont tous d'une facture similaire, et probablement originaire de la région (…) de Jérusalem. Comme la combinaison de lettres [observée] n'a pas de sens dans les langues ouest-sémitiques connues, la signification de l'inscription demeure incomprise", ajoute le Dr Mazar. "L'inscription n'est pas complète et était probablement ‘enroulée’ autour du col de la jarre (…). Elle est gravée dans une écriture proto-cananéenne ou cananéenne ancienne du onzième-dixième siècle avant notre ère, et date d'avant (…) la prévalence de l'écriture hébraïque. (…) Elle peut avoir été écrite par un des résidents non israélites de Jérusalem, peut-être les Jébuséens, qui faisaient partie de la population de la ville à l'époque des rois David et Salomon", conclut ainsi le Pr Shmuel Ahituv, de l'Université Ben Gourion du Néguev, co-auteur de l’étude.
Re: Archéologie Profane
Un puits romain presque intact découvert en Angleterre
Décrivant leurs travaux sur le site Internet Archaeology, des chercheurs britanniques ont mis à jour, près de la ville de York en Angleterre, un puits de conception très élaborée, datant de la fin de la période romaine. À l’occasion de fouilles préalables à l’agrandissement du campus de l'Université d’Heslington, près de York (nord de l’Angleterre), les archéologues de l'Université de la même ville ont mis au jour un puits romain pratiquement intact. D'après eux, ce dernier a probablement été utilisé durant plusieurs décennies entre la fin du IVe et le début du Ve siècle.
Mais contrairement aux autres dispositifs anciens d’approvisionnement en eau de la région (notamment ceux de l'âge du Bronze), celui-ci relève d’une conception sophistiquée. En effet, placé en haut d'une colline, il a bénéficié de techniques de maçonnerie nouvelles pour l’époque. Les blocs de pierre, probablement extraits de carrières calcaires situées à 30 km de là, ont été équarris et courbés sur leur surface extérieure et assemblés soigneusement. La base du puits est en forme de cuvette et composée de dalles de calcaire triangulaires fixées directement sur l'argile naturelle. La technique employée suggère une grande compréhension de la structure du sous-sol. La construction intègre cependant (symboliquement ?) un ornement provenant du toit d’une bâtisse plus ancienne. Par ailleurs, le puits contenait plus de 1.000 pièces de poterie romano-britannique, et autant de fragments d'os d'animaux (moutons, bovins, chevaux, cerfs et chien) dont certains portent des traces de boucherie. "Il y a suffisamment de preuves pour indiquer que certains de ces éléments (assez ordinaires) ont été délibérément placés dans le puits de façon symbolique", conclut ainsi l’archéologue Steve Roskams.
Décrivant leurs travaux sur le site Internet Archaeology, des chercheurs britanniques ont mis à jour, près de la ville de York en Angleterre, un puits de conception très élaborée, datant de la fin de la période romaine. À l’occasion de fouilles préalables à l’agrandissement du campus de l'Université d’Heslington, près de York (nord de l’Angleterre), les archéologues de l'Université de la même ville ont mis au jour un puits romain pratiquement intact. D'après eux, ce dernier a probablement été utilisé durant plusieurs décennies entre la fin du IVe et le début du Ve siècle.
Mais contrairement aux autres dispositifs anciens d’approvisionnement en eau de la région (notamment ceux de l'âge du Bronze), celui-ci relève d’une conception sophistiquée. En effet, placé en haut d'une colline, il a bénéficié de techniques de maçonnerie nouvelles pour l’époque. Les blocs de pierre, probablement extraits de carrières calcaires situées à 30 km de là, ont été équarris et courbés sur leur surface extérieure et assemblés soigneusement. La base du puits est en forme de cuvette et composée de dalles de calcaire triangulaires fixées directement sur l'argile naturelle. La technique employée suggère une grande compréhension de la structure du sous-sol. La construction intègre cependant (symboliquement ?) un ornement provenant du toit d’une bâtisse plus ancienne. Par ailleurs, le puits contenait plus de 1.000 pièces de poterie romano-britannique, et autant de fragments d'os d'animaux (moutons, bovins, chevaux, cerfs et chien) dont certains portent des traces de boucherie. "Il y a suffisamment de preuves pour indiquer que certains de ces éléments (assez ordinaires) ont été délibérément placés dans le puits de façon symbolique", conclut ainsi l’archéologue Steve Roskams.
Re: Archéologie Profane
Découverte d'objets illustrant le siège de Jérusalem par les Romains au Ier siècle
Selon un communiqué des autorités israéliennes chargées du patrimoine antique, des objets datant de la "Grande Révolte", un épisode de la guerre judéo-romaine des années 60 à 70 après JC, ont été découverts à Jérusalem par des chercheurs israéliens. Trois marmites bien conservées et une petite lampe à huile en céramique. Ce sont les précieuses reliques que des archéologues de l'Israel Antiquities Authority (IAA) ont découvertes à l'intérieur d'une petite citerne de la ville de Jérusalem. Or, selon eux, ces éléments pourraient remonter à plus de 70 après JC, lorsque cette même ville a été assiégé par les Romains.
"Les marmites, complètes, et la lampe (…) indiquent que des gens sont descendus dans la citerne où ils ont secrètement mangé la nourriture qui était contenue dans les récipients, sans que personne ne les voie, et cela est cohérent avec le compte rendu fourni par Josèphe", explique le Dr Eli Shukron, de l’IAA. Flavius Josèphe était officier de Judée durant la Première Guerre judéo-romaine, parfois appelée "la Grande Révolte" (66 à 73 après JC), qui opposa les Juifs de la province de Judée à l'Empire romain.Il a ainsi raconté le siège dans son livre La Guerre des Juifs. "Ceux-là cachaient la nourriture qu'ils possédaient, de crainte qu'elle ne soit volée par les rebelles, et ils la mangeaient dans des endroits cachés dans leurs maisons. Beaucoup ont secrètement échangé leurs possessions contre une mesure de blé s'ils étaient riches, d’orge s'ils étaient pauvres", écrit-il.Des preuves inédites "Ils s'enfermaient dans les coins les plus sombres de leurs maisons, où certains, [poussés] par la faim extrême, mangeaient leur grain tel qu’il était, d'autres faisant du pain, la nécessité et la peur étant leurs seuls guides. Nulle part, une table n’était dressée...", précise Josèphe.D'où l'importance des éléments qu'ont dénichés les archéologues."C'est la première fois que nous sommes en mesure de connecter les découvertes archéologiques à la famine qui a eu lieu pendant le siège de Jérusalem à l'époque de la Grande Révolte", conclut ainsi le Dr Shukron.
Selon un communiqué des autorités israéliennes chargées du patrimoine antique, des objets datant de la "Grande Révolte", un épisode de la guerre judéo-romaine des années 60 à 70 après JC, ont été découverts à Jérusalem par des chercheurs israéliens. Trois marmites bien conservées et une petite lampe à huile en céramique. Ce sont les précieuses reliques que des archéologues de l'Israel Antiquities Authority (IAA) ont découvertes à l'intérieur d'une petite citerne de la ville de Jérusalem. Or, selon eux, ces éléments pourraient remonter à plus de 70 après JC, lorsque cette même ville a été assiégé par les Romains.
"Les marmites, complètes, et la lampe (…) indiquent que des gens sont descendus dans la citerne où ils ont secrètement mangé la nourriture qui était contenue dans les récipients, sans que personne ne les voie, et cela est cohérent avec le compte rendu fourni par Josèphe", explique le Dr Eli Shukron, de l’IAA. Flavius Josèphe était officier de Judée durant la Première Guerre judéo-romaine, parfois appelée "la Grande Révolte" (66 à 73 après JC), qui opposa les Juifs de la province de Judée à l'Empire romain.Il a ainsi raconté le siège dans son livre La Guerre des Juifs. "Ceux-là cachaient la nourriture qu'ils possédaient, de crainte qu'elle ne soit volée par les rebelles, et ils la mangeaient dans des endroits cachés dans leurs maisons. Beaucoup ont secrètement échangé leurs possessions contre une mesure de blé s'ils étaient riches, d’orge s'ils étaient pauvres", écrit-il.Des preuves inédites "Ils s'enfermaient dans les coins les plus sombres de leurs maisons, où certains, [poussés] par la faim extrême, mangeaient leur grain tel qu’il était, d'autres faisant du pain, la nécessité et la peur étant leurs seuls guides. Nulle part, une table n’était dressée...", précise Josèphe.D'où l'importance des éléments qu'ont dénichés les archéologues."C'est la première fois que nous sommes en mesure de connecter les découvertes archéologiques à la famine qui a eu lieu pendant le siège de Jérusalem à l'époque de la Grande Révolte", conclut ainsi le Dr Shukron.
Re: Archéologie Profane
Les vikings seraient allés plus au sud du Nouveau Monde
L'Anse-aux-Meadows n'était pas le bout du monde pour les Vikings! Selon des analyses de morceaux de jaspe retrouvés sur place, ils se seraient rendus 200 kilomètres plus au sud dans la baie de Notre-Dame. Or c'est là que se trouve la plus grande densité de sites archéologiques amérindiens de tout Terre-Neuve... La soif d’aventure et d’exploration des vikings n’avait pas de limites. Si le site canadien de l’Anse-aux-Meadows, sur la pointe nord de l’ile de Terre-Neuve, est déjà bien connu pour abriter les restes d’un campement de nordiques, il vient de livrer un nouvel élément de poids. Selon une étude présentée en avril au colloque annuel de la Société Américaine d’archéologie, deux fragments de jaspe retrouvés sur le fameux site proviennent en fait de la baie de Notre-Dame, alors très peuplée."Cette zone de la baie de Notre-Dame est un très bon candidat pour un premier contact entre les habitants du Nouveau et de l’Ancien Monde, explique Kevin Smith du musée d’anthropologie Haffenreffer à LiveScience. C’est quelque chose de plutôt excitant !"200 kilomètres au sudLes vikings se servaient du jaspe pour provoquer des étincelles et allumer des feux. Lorsque les pierres devenaient trop usées, ils les jetaient. C’est l’analyse de deux de ces déchets qui a permis de faire le lien avec la baie de Notre-Dame. Celle-ci se trouve 200 kilomètres au sud de l’Anse-aux-Meadows."Du point de vue archéologique, cette partie de Notre-Dame contient la plus forte densité de peuplement de tout Terre-Neuve, poursuit Kevin Smith. A cette époque les indigènes étaient les ancêtres des actuels Beothuk."Outre la possibilité de faire des échanges, la région a dû particulièrement taper dans l’œil des vikings à cause de la forte présence de bois, de gibiers et de poissons. "Pour ceux qui viennent des iles sans arbre de l’Atlantique Nord, ce serait une zone particulièrement intéressante, continue Smith. Il y a beaucoup d’arbres, beaucoup d’opportunité pour les abattre. Le climat est aussi meilleur et il y a une grande diversité de ressources disponibles."Des graines de courgePour l’instant les contours des interactions entre les Vikings et les Natifs Américains sont toujours très flous. Les textes des sagas islandaises mentionnent des conflits mais ce sont des sources qui ont été écrites parfois plusieurs siècles après les évènements qu’elles décrivent. D’autres éléments montreraient que les Vikings ne se sont pas arrêtés à l’Anse-aux-Meadows.Ainsi la présence de graines d’une courge nommée doubeurre fait penser qu’ils seraient allés au moins jusqu’au golfe du Saint-Laurent. Il est néanmoins possible que ce soient les indigènes qui les aient apportées durant les 10 à 25 années d’occupation viking.
L'Anse-aux-Meadows n'était pas le bout du monde pour les Vikings! Selon des analyses de morceaux de jaspe retrouvés sur place, ils se seraient rendus 200 kilomètres plus au sud dans la baie de Notre-Dame. Or c'est là que se trouve la plus grande densité de sites archéologiques amérindiens de tout Terre-Neuve... La soif d’aventure et d’exploration des vikings n’avait pas de limites. Si le site canadien de l’Anse-aux-Meadows, sur la pointe nord de l’ile de Terre-Neuve, est déjà bien connu pour abriter les restes d’un campement de nordiques, il vient de livrer un nouvel élément de poids. Selon une étude présentée en avril au colloque annuel de la Société Américaine d’archéologie, deux fragments de jaspe retrouvés sur le fameux site proviennent en fait de la baie de Notre-Dame, alors très peuplée."Cette zone de la baie de Notre-Dame est un très bon candidat pour un premier contact entre les habitants du Nouveau et de l’Ancien Monde, explique Kevin Smith du musée d’anthropologie Haffenreffer à LiveScience. C’est quelque chose de plutôt excitant !"200 kilomètres au sudLes vikings se servaient du jaspe pour provoquer des étincelles et allumer des feux. Lorsque les pierres devenaient trop usées, ils les jetaient. C’est l’analyse de deux de ces déchets qui a permis de faire le lien avec la baie de Notre-Dame. Celle-ci se trouve 200 kilomètres au sud de l’Anse-aux-Meadows."Du point de vue archéologique, cette partie de Notre-Dame contient la plus forte densité de peuplement de tout Terre-Neuve, poursuit Kevin Smith. A cette époque les indigènes étaient les ancêtres des actuels Beothuk."Outre la possibilité de faire des échanges, la région a dû particulièrement taper dans l’œil des vikings à cause de la forte présence de bois, de gibiers et de poissons. "Pour ceux qui viennent des iles sans arbre de l’Atlantique Nord, ce serait une zone particulièrement intéressante, continue Smith. Il y a beaucoup d’arbres, beaucoup d’opportunité pour les abattre. Le climat est aussi meilleur et il y a une grande diversité de ressources disponibles."Des graines de courgePour l’instant les contours des interactions entre les Vikings et les Natifs Américains sont toujours très flous. Les textes des sagas islandaises mentionnent des conflits mais ce sont des sources qui ont été écrites parfois plusieurs siècles après les évènements qu’elles décrivent. D’autres éléments montreraient que les Vikings ne se sont pas arrêtés à l’Anse-aux-Meadows.Ainsi la présence de graines d’une courge nommée doubeurre fait penser qu’ils seraient allés au moins jusqu’au golfe du Saint-Laurent. Il est néanmoins possible que ce soient les indigènes qui les aient apportées durant les 10 à 25 années d’occupation viking.
Re: Archéologie Profane
Archéologie : une magnifique mosaïque byzantine mise au jour en Israël
Selon un communiqué de l'Autorité des Antiquités d'Israël, des archéologues ont mis au jour dans ce pays un vaste site byzantin comportant plusieurs infrastructures, dont un bâtiment orné d’une grandiose mosaïque. Une équipe de l'Autorité des Antiquités d'Israël (IAA), dirigée par le Dr Rina Avner, a découvert, près du Kibboutz Bet Qama (Israël), les restes d’un établissement de la période byzantine (4e au 6e siècle après J.-C.). Parmi les découvertes, un bâtiment principal et une grande salle d'environ 12 mètres de long sur 8,50 mètres de large.
"Son plafond a été apparemment recouvert de tuiles. L’impressionnante entrée de la salle et la mosaïque à couper le souffle qui orne son plancher suggèrent que cette structure était un bâtiment public. La mosaïque, bien conservée, est décorée avec des motifs géométriques et ses coins sont ornés avec des amphores, une paire de paons et une paire de colombes picorant des raisins (…)", explique un communiqué de l’IAA cité par Sci-news.En face du bâtiment, les archéologues ont également mis au jour des bassins, dont l’un orné de fresques, et un système de canaux et de tuyaux utilisés pour transporter l'eau. L'équipe est encore en train de déterminer la fonction de cet édifice public et de ses bassins, dont la construction a dû nécessiter des ressources considérables."Le site, localisé le long de l'ancienne route qui courait au nord de Beer Sheva, semble avoir consisté en un vaste domaine qui comprenait une église, des bâtiments résidentiels, des celliers, une grande citerne, un bâtiment public et des bassins, entourés de terres agricoles . L'une des structures servait probablement d'auberge pour les voyageurs", concluent les chercheurs.
Selon un communiqué de l'Autorité des Antiquités d'Israël, des archéologues ont mis au jour dans ce pays un vaste site byzantin comportant plusieurs infrastructures, dont un bâtiment orné d’une grandiose mosaïque. Une équipe de l'Autorité des Antiquités d'Israël (IAA), dirigée par le Dr Rina Avner, a découvert, près du Kibboutz Bet Qama (Israël), les restes d’un établissement de la période byzantine (4e au 6e siècle après J.-C.). Parmi les découvertes, un bâtiment principal et une grande salle d'environ 12 mètres de long sur 8,50 mètres de large.
"Son plafond a été apparemment recouvert de tuiles. L’impressionnante entrée de la salle et la mosaïque à couper le souffle qui orne son plancher suggèrent que cette structure était un bâtiment public. La mosaïque, bien conservée, est décorée avec des motifs géométriques et ses coins sont ornés avec des amphores, une paire de paons et une paire de colombes picorant des raisins (…)", explique un communiqué de l’IAA cité par Sci-news.En face du bâtiment, les archéologues ont également mis au jour des bassins, dont l’un orné de fresques, et un système de canaux et de tuyaux utilisés pour transporter l'eau. L'équipe est encore en train de déterminer la fonction de cet édifice public et de ses bassins, dont la construction a dû nécessiter des ressources considérables."Le site, localisé le long de l'ancienne route qui courait au nord de Beer Sheva, semble avoir consisté en un vaste domaine qui comprenait une église, des bâtiments résidentiels, des celliers, une grande citerne, un bâtiment public et des bassins, entourés de terres agricoles . L'une des structures servait probablement d'auberge pour les voyageurs", concluent les chercheurs.
Re: Archéologie Profane
Trois chambres funéraires découvertes dans le temple de Quetzalcoatl
Au Mexique, le temple du serpent à plumes ou pyramide de Quetzalcoatl, vient de livrer de nouveaux secrets. Grâce à un robot baptisé Tlaloc II-TC, trois chambres funéraires jusqu’ici inconnues viennent d’être découvertes. C’est sous le temple du serpent à plumes, dans la cité mésoaméricaine de Teotihuacan (site de 83 km²), au Mexique, que viennent d’être découvertes trois chambres funéraires. Une surprise pour les archéologues qui s’attendaient à n’en trouver qu’une seule. Si des recherches ont été menées à cet endroit précis, c’est suite à d’importantes pluies qui, en 2003, ont dévoilé l’entrée d’un réseau de tunnels à proximité de la pyramide de Quetzalcoatl.
Les recherches archéologiques avaient déjà permis de découvrir plusieurs milliers d’objets en jade, pierre ou coquillage, des céramiques, ainsi que des chambres dites intermédiaires. Ce n’est qu’en 2011 que des études radar ont révélé l’existence d’une galerie passant sous le temple mais qui avait été comblée. Difficile d’accès, les 35 derniers mètres de la galerie de 100 mètres de long ont dû être visités par un robot télécommandé, le Tlaloc II-Tc. C’est lui qui à permis de découvrir les chambres funéraires le 22 avril.Un robot peut en cacher un autre Ce robot, ainsi nommé en référence au dieu de la pluie aztèque, a été capable de se faufiler et à évoluer dans ces zones étroites grâce à ces chenilles : les deux chenilles antérieures sont capables de s’orienter dans le plan vertical et ses bras mécaniques peuvent déplacer d’éventuels obstacles. De plus Tlaloc II-TC embarque, à 45 cm du sol, un scanner qui peut prendre des mesures jusqu’à 5 m de distance et qui permet de cartographier les zones explorées. Mieux, le rover principal d’un mètre de long et de 35 kg, abrite un deuxième robot de 40 cm de long seulement.Ce deuxième robot, lui aussi télécommandé intervient dans les zones qu’il convient d’explorer plus en détails. Il se déplace quant à lui en rampant à l’aide de quatre bras articulés et utilise une caméra infrarouge qui fournit des images précises. Grâce à ces données, les archéologues peuvent évaluer les éventuelles failles ou faiblesses géologiques qui pourraient ralentir le déblaiement de la galerie. Pour aller encore plus loin, Tlaloc II-TC pourrait bientôt embarquer un drone capable de réaliser des vidéos aériennes. Néanmoins, ce quadricoptère devrait être difficile à piloter correctement en raison des mouvements d’air qu’il générera dans la galerie.Quoiqu’il en soit, pour en apprendre davantage sur les coutumes funéraires de ce peuple précolombien, il faudra que des hommes s’aventurent dans la galerie, comme le souligne le site futura-sciences.com. Selon l’Inah (Instituto Nacional de Antropología e Historia), le temple de Quetzalcoatl serait le troisième site dans le monde a avoir été exploré par un robot pour préparer de futures excavations.
Au Mexique, le temple du serpent à plumes ou pyramide de Quetzalcoatl, vient de livrer de nouveaux secrets. Grâce à un robot baptisé Tlaloc II-TC, trois chambres funéraires jusqu’ici inconnues viennent d’être découvertes. C’est sous le temple du serpent à plumes, dans la cité mésoaméricaine de Teotihuacan (site de 83 km²), au Mexique, que viennent d’être découvertes trois chambres funéraires. Une surprise pour les archéologues qui s’attendaient à n’en trouver qu’une seule. Si des recherches ont été menées à cet endroit précis, c’est suite à d’importantes pluies qui, en 2003, ont dévoilé l’entrée d’un réseau de tunnels à proximité de la pyramide de Quetzalcoatl.
Les recherches archéologiques avaient déjà permis de découvrir plusieurs milliers d’objets en jade, pierre ou coquillage, des céramiques, ainsi que des chambres dites intermédiaires. Ce n’est qu’en 2011 que des études radar ont révélé l’existence d’une galerie passant sous le temple mais qui avait été comblée. Difficile d’accès, les 35 derniers mètres de la galerie de 100 mètres de long ont dû être visités par un robot télécommandé, le Tlaloc II-Tc. C’est lui qui à permis de découvrir les chambres funéraires le 22 avril.Un robot peut en cacher un autre Ce robot, ainsi nommé en référence au dieu de la pluie aztèque, a été capable de se faufiler et à évoluer dans ces zones étroites grâce à ces chenilles : les deux chenilles antérieures sont capables de s’orienter dans le plan vertical et ses bras mécaniques peuvent déplacer d’éventuels obstacles. De plus Tlaloc II-TC embarque, à 45 cm du sol, un scanner qui peut prendre des mesures jusqu’à 5 m de distance et qui permet de cartographier les zones explorées. Mieux, le rover principal d’un mètre de long et de 35 kg, abrite un deuxième robot de 40 cm de long seulement.Ce deuxième robot, lui aussi télécommandé intervient dans les zones qu’il convient d’explorer plus en détails. Il se déplace quant à lui en rampant à l’aide de quatre bras articulés et utilise une caméra infrarouge qui fournit des images précises. Grâce à ces données, les archéologues peuvent évaluer les éventuelles failles ou faiblesses géologiques qui pourraient ralentir le déblaiement de la galerie. Pour aller encore plus loin, Tlaloc II-TC pourrait bientôt embarquer un drone capable de réaliser des vidéos aériennes. Néanmoins, ce quadricoptère devrait être difficile à piloter correctement en raison des mouvements d’air qu’il générera dans la galerie.Quoiqu’il en soit, pour en apprendre davantage sur les coutumes funéraires de ce peuple précolombien, il faudra que des hommes s’aventurent dans la galerie, comme le souligne le site futura-sciences.com. Selon l’Inah (Instituto Nacional de Antropología e Historia), le temple de Quetzalcoatl serait le troisième site dans le monde a avoir été exploré par un robot pour préparer de futures excavations.
Re: Archéologie Profane
Un deuxième site viking a été mis au jour au Canada
On ne connaissait jusque que là que le site viking de l'Anse-aux-Meadows, découvert dans les années 60. L'archéologie viking en Amérique du Nord accueille maintenant un deuxième site dont l'origine a été confirmée lors d'une conférence début octobre. Des preuves d'échanges entre les Scandinaves et les Amérindiens ont également été présentées. C’est pas parce qu’il n’y avait pas de monastère à piller là-bas que les Vikings ne sont pas allés explorer le Nouveau-Monde plusieurs siècles avant Christophe Colomb. Lors de la conférence by land or by sea: changing worlds, qui s’est tenue au Canada début octobre, l’archéologue Patricia Sutherland a annoncé avoir trouvé un second site viking sur le territoire canadien. Situé sur l’île polaire de Baffin, le site archéologique est étudié depuis 1999.
Là-bas, les archéologues ont retrouvé dans les restes d’un bâtiment vieux de plusieurs siècles des pierres à aiguiser qui portent des traces de bronze. Or, les Vikings maitrisaient la métallurgie de cet alliage, mais pas les Amérindiens de la région. Ils ont également retrouvé des cordelettes, les premiers éléments à leur avoir mis la puce à l’oreille, fabriquées par un procédé de tissage totalement inconnu des locaux."Alors que les preuves de Patricia Sutherland étaient déjà convainquantes, explique au National Geographic son collègue James Tuck, elles sont maintenant indiscutables." Les chercheurs ont également retrouvé des traces de fourrure de rats européens, un os de baleine taillé à la manière des Vikings du Groenland et des pierres maçonnées à l’européenne.A plus grande échelle et sans trace d’habitations, divers artéfacts comme des pierres à aiguiser ont été retrouvés sur quatre sites d’une zone de 1.600 kilomètres de long. Ces pierres ont montré la présence de traces de bronze, de cuivre et de fer forgé. Elles ont donc bien appartenu à un moment donné à des Vikings. Les archéologues en concluent que ces derniers ont dû procéder à des échanges avec les Amérindiens de l’époque, le peuple de Dorset.A la recherche de morses et de renardsLes Vikings, en plus de leur curiosité et de leur goût pour l’aventure, se seraient en effet intéressés à cette région car divers produits nordiques, comme l’ivoire de morses et les fourrures de renards, étaient très prisés en Europe. Les Vikings auraient ainsi mis en place un système de troc avec les chasseurs de la culture de Dorset afin d‘échanger du bois et des métaux contre des défenses et des peaux de bêtes.Mais la question de savoir si oui ou non les Vikings ont bien atteint le nouveau monde a longtemps fait débat. Les textes islandais indiquaient qu’ils étaient allés suffisamment à l’ouest du Groenland, un temps colonisé par les Vikings, pour avoir à priori pu atteindre des îles aujourd’hui canadiennes. L’existence de fausses preuves comme la fameuse carte trafiquée du Vinland a pu semer le trouble, mais un premier site archéologique a finalement été découvert dans les années 60 au lieu-dit l’Anse-aux-Meadows, sur l’île de Terre-Neuve. Les datations nous indiquent que l’avant-poste devait être utilisé entre 989 et 1020, selon les chercheurs. On sait donc à présent qu’ils n’étaient pas les seuls nordiques à avoir fait ce grand voyage.
On ne connaissait jusque que là que le site viking de l'Anse-aux-Meadows, découvert dans les années 60. L'archéologie viking en Amérique du Nord accueille maintenant un deuxième site dont l'origine a été confirmée lors d'une conférence début octobre. Des preuves d'échanges entre les Scandinaves et les Amérindiens ont également été présentées. C’est pas parce qu’il n’y avait pas de monastère à piller là-bas que les Vikings ne sont pas allés explorer le Nouveau-Monde plusieurs siècles avant Christophe Colomb. Lors de la conférence by land or by sea: changing worlds, qui s’est tenue au Canada début octobre, l’archéologue Patricia Sutherland a annoncé avoir trouvé un second site viking sur le territoire canadien. Situé sur l’île polaire de Baffin, le site archéologique est étudié depuis 1999.
Là-bas, les archéologues ont retrouvé dans les restes d’un bâtiment vieux de plusieurs siècles des pierres à aiguiser qui portent des traces de bronze. Or, les Vikings maitrisaient la métallurgie de cet alliage, mais pas les Amérindiens de la région. Ils ont également retrouvé des cordelettes, les premiers éléments à leur avoir mis la puce à l’oreille, fabriquées par un procédé de tissage totalement inconnu des locaux."Alors que les preuves de Patricia Sutherland étaient déjà convainquantes, explique au National Geographic son collègue James Tuck, elles sont maintenant indiscutables." Les chercheurs ont également retrouvé des traces de fourrure de rats européens, un os de baleine taillé à la manière des Vikings du Groenland et des pierres maçonnées à l’européenne.A plus grande échelle et sans trace d’habitations, divers artéfacts comme des pierres à aiguiser ont été retrouvés sur quatre sites d’une zone de 1.600 kilomètres de long. Ces pierres ont montré la présence de traces de bronze, de cuivre et de fer forgé. Elles ont donc bien appartenu à un moment donné à des Vikings. Les archéologues en concluent que ces derniers ont dû procéder à des échanges avec les Amérindiens de l’époque, le peuple de Dorset.A la recherche de morses et de renardsLes Vikings, en plus de leur curiosité et de leur goût pour l’aventure, se seraient en effet intéressés à cette région car divers produits nordiques, comme l’ivoire de morses et les fourrures de renards, étaient très prisés en Europe. Les Vikings auraient ainsi mis en place un système de troc avec les chasseurs de la culture de Dorset afin d‘échanger du bois et des métaux contre des défenses et des peaux de bêtes.Mais la question de savoir si oui ou non les Vikings ont bien atteint le nouveau monde a longtemps fait débat. Les textes islandais indiquaient qu’ils étaient allés suffisamment à l’ouest du Groenland, un temps colonisé par les Vikings, pour avoir à priori pu atteindre des îles aujourd’hui canadiennes. L’existence de fausses preuves comme la fameuse carte trafiquée du Vinland a pu semer le trouble, mais un premier site archéologique a finalement été découvert dans les années 60 au lieu-dit l’Anse-aux-Meadows, sur l’île de Terre-Neuve. Les datations nous indiquent que l’avant-poste devait être utilisé entre 989 et 1020, selon les chercheurs. On sait donc à présent qu’ils n’étaient pas les seuls nordiques à avoir fait ce grand voyage.
Re: Archéologie Profane
La plus vieille écriture en cours de déchiffrage bientôt traduite ?
Le mystère du proto-élamite est resté gardé pendant 5.000 ans mais, grâce à un système de spots lumineux, un chercheur d'Oxford a pu numériser en détail les tablettes d'argile du Louvre aux écritures pas toujours très lisibles. Les textes seront bientôt mis en ligne pour que toute une communauté puisse d'atteler à la tâche d'enfin traduire cette écriture du sud-ouest de l'Iran. Jusque-là vous aviez une bonne excuse pour ne pas savoir lire le proto-élamite : plus personne ne sait le faire depuis des millénaires. Mais cela va bientôt changer grâce à une équipe de chercheurs d’Oxford. Vieux de 5.000 ans, le proto-élamite est le langage connu le plus ancien à ne pas encore avoir été traduit. Il a émergée pendant 300 ans vers 3.000 av. JC dans le sud-ouest de l’actuel Iran, avant de disparaitre.
"Je pense que nous sommes enfin sur le point de faire une grande avancée", s’enthousiasme Jacob Dahl d’Oxford à la BBC. Il s’est rendu cette année au Louvre avec un système de 76 spots lumineux qui lui permet de lire parfaitement les écritures cunéiformes gravées dans l’argile. Il faut dire que le musée français comporte la plus grande collection de tablettes en proto-élamique au monde. On estime que sur l’ensemble de la planète un bon millier de supports gravés en cette langue sont conservés.1.200 signes déjà connusOutre les difficultés liées aux gravures peu lisibles, il semble que les scribes qui ont travaillé ces tablettes n’ont pas reçu d’éducation poussée. Il se pourrait donc que les textes soient émaillés de fautes et de variantes locales qui compliquent considérablement le travail des chercheurs. De plus, on ne connait pas de texte en deux langues, l’équivalent de la pierre de Rosette de Champollion, ce qui prive également les chercheurs d’une aide précieuse. "L’absence de transmission solide de l’éducation implique que beaucoup d’erreurs aient été faites et que ce système d’écriture a fini par devenir inutile", explique Jacob Dahl.Aujourd'hui, le chercheur s’apprête à mettre en ligne le fruit de son travail afin de lancer une étude participative. Pour lui on ne déchiffre pas une écriture grâce à un génie solitaire, cela nécessite un véritable travail d’équipe. Jacob Dahl a pour l’instant pu déchiffrer 1.200 signes différents, mais la plupart des mots restent hors de sa portée. Il n’a par exemple pas été capable de trouver quels mots correspondent au bétail alors que ces textes servent généralement pour la comptabilité agricole.Des textes très prosaïquesLe système de chiffres est par contre déjà déchiffré car repris d’écritures mésopotamiennes bien connues. La forte présence de chiffres souligne que les textes se concentrent bien sur des notions de propriété, de rations et d’agriculture. Même si les chercheurs ne s’attendent pas à découvrir sur ces tablettes d'épopées poétiques comme celles d’Ulysse et Gilgamesh, les déchiffrer leur donnerait accès à une foule d’information sur l’organisation de la vie quotidienne des habitants de l’époque.
Le mystère du proto-élamite est resté gardé pendant 5.000 ans mais, grâce à un système de spots lumineux, un chercheur d'Oxford a pu numériser en détail les tablettes d'argile du Louvre aux écritures pas toujours très lisibles. Les textes seront bientôt mis en ligne pour que toute une communauté puisse d'atteler à la tâche d'enfin traduire cette écriture du sud-ouest de l'Iran. Jusque-là vous aviez une bonne excuse pour ne pas savoir lire le proto-élamite : plus personne ne sait le faire depuis des millénaires. Mais cela va bientôt changer grâce à une équipe de chercheurs d’Oxford. Vieux de 5.000 ans, le proto-élamite est le langage connu le plus ancien à ne pas encore avoir été traduit. Il a émergée pendant 300 ans vers 3.000 av. JC dans le sud-ouest de l’actuel Iran, avant de disparaitre.
"Je pense que nous sommes enfin sur le point de faire une grande avancée", s’enthousiasme Jacob Dahl d’Oxford à la BBC. Il s’est rendu cette année au Louvre avec un système de 76 spots lumineux qui lui permet de lire parfaitement les écritures cunéiformes gravées dans l’argile. Il faut dire que le musée français comporte la plus grande collection de tablettes en proto-élamique au monde. On estime que sur l’ensemble de la planète un bon millier de supports gravés en cette langue sont conservés.1.200 signes déjà connusOutre les difficultés liées aux gravures peu lisibles, il semble que les scribes qui ont travaillé ces tablettes n’ont pas reçu d’éducation poussée. Il se pourrait donc que les textes soient émaillés de fautes et de variantes locales qui compliquent considérablement le travail des chercheurs. De plus, on ne connait pas de texte en deux langues, l’équivalent de la pierre de Rosette de Champollion, ce qui prive également les chercheurs d’une aide précieuse. "L’absence de transmission solide de l’éducation implique que beaucoup d’erreurs aient été faites et que ce système d’écriture a fini par devenir inutile", explique Jacob Dahl.Aujourd'hui, le chercheur s’apprête à mettre en ligne le fruit de son travail afin de lancer une étude participative. Pour lui on ne déchiffre pas une écriture grâce à un génie solitaire, cela nécessite un véritable travail d’équipe. Jacob Dahl a pour l’instant pu déchiffrer 1.200 signes différents, mais la plupart des mots restent hors de sa portée. Il n’a par exemple pas été capable de trouver quels mots correspondent au bétail alors que ces textes servent généralement pour la comptabilité agricole.Des textes très prosaïquesLe système de chiffres est par contre déjà déchiffré car repris d’écritures mésopotamiennes bien connues. La forte présence de chiffres souligne que les textes se concentrent bien sur des notions de propriété, de rations et d’agriculture. Même si les chercheurs ne s’attendent pas à découvrir sur ces tablettes d'épopées poétiques comme celles d’Ulysse et Gilgamesh, les déchiffrer leur donnerait accès à une foule d’information sur l’organisation de la vie quotidienne des habitants de l’époque.
Re: Archéologie Profane
Israël : des vestiges d’occupation égyptienne à Jaffa il y a plus de 3 000 ans
Une équipe internationale d’archéologues, menant des fouilles à Jaffa pour préciser l’histoire de ce site antique, y a découvert, outre les traces de plusieurs étapes de construction des fortifications, une amulette qui atteste de la présence d’une communauté égyptienne là-bas il y a environ 3.300 ans. Le Jaffa Cultural Heritage Project, mené en partenariat par les universités de Mayence (Allemagne) et de Los Angeles (Californie), par les Autorités israéliennes des antiquités et par la Société de développement du Vieux Jaffa, a pour objectif de faire connaître les résultats des recherches menées par l’archéologue municipal Y. Kaplan dans les années 1950, et de compléter ceux-ci grâce à de nouvelles fouilles. Le lieu concerné : la colline de Jaffa, site du plus ancien port connu de l’Antiquité (2ème millénaire avant J.-C.), aujourd’hui intégrée à Tel-Aviv en Israël.
Selon le Dr. Martin Peilstöcker, de la Division d'archéologie biblique de la Faculté de théologie protestante de l'Université Johannes Gutenberg de Mayence, les restes d'une porte fortifiée avaient déjà été mis au jour par Y. Kaplan. Le spécialiste avait alors déduit de ses observations que celle-ci était égyptienne, au vu notamment de l’architecture en briques de boue et de la poterie ménagère de tradition égyptienne mais aussi que la porte datait de la dynastie de Ramsès II (1279-1213 avant J.-C.) Grâce à de nouvelles fouilles, les archéologues en ont néanmoins appris plus sur la porte, révélant qu'elle avait été détruite et reconstruite au moins quatre fois.Les découvertes ne se sont cependant pas arrêtées là, puisqu'une amulette représentant un scarabée et portant le cartouche du pharaon égyptien Amenhotep III (1390-1353 avant J.-C.), a également été trouvée. Tout comme la porte, celle-ci atteste de la présence d'une communauté égyptienne dans la ville israélienne. Aujourd'hui, les archéologues espèrent bien dénicher d'autres éléments intéressants sur le site. Quant aux pièces archéologiques découvertes lors des fouilles, certaines d'entre elles doivent faire l’objet d’une exposition spéciale au Bible Experience Museum de Frankfort, en 2013.
Une équipe internationale d’archéologues, menant des fouilles à Jaffa pour préciser l’histoire de ce site antique, y a découvert, outre les traces de plusieurs étapes de construction des fortifications, une amulette qui atteste de la présence d’une communauté égyptienne là-bas il y a environ 3.300 ans. Le Jaffa Cultural Heritage Project, mené en partenariat par les universités de Mayence (Allemagne) et de Los Angeles (Californie), par les Autorités israéliennes des antiquités et par la Société de développement du Vieux Jaffa, a pour objectif de faire connaître les résultats des recherches menées par l’archéologue municipal Y. Kaplan dans les années 1950, et de compléter ceux-ci grâce à de nouvelles fouilles. Le lieu concerné : la colline de Jaffa, site du plus ancien port connu de l’Antiquité (2ème millénaire avant J.-C.), aujourd’hui intégrée à Tel-Aviv en Israël.
Selon le Dr. Martin Peilstöcker, de la Division d'archéologie biblique de la Faculté de théologie protestante de l'Université Johannes Gutenberg de Mayence, les restes d'une porte fortifiée avaient déjà été mis au jour par Y. Kaplan. Le spécialiste avait alors déduit de ses observations que celle-ci était égyptienne, au vu notamment de l’architecture en briques de boue et de la poterie ménagère de tradition égyptienne mais aussi que la porte datait de la dynastie de Ramsès II (1279-1213 avant J.-C.) Grâce à de nouvelles fouilles, les archéologues en ont néanmoins appris plus sur la porte, révélant qu'elle avait été détruite et reconstruite au moins quatre fois.Les découvertes ne se sont cependant pas arrêtées là, puisqu'une amulette représentant un scarabée et portant le cartouche du pharaon égyptien Amenhotep III (1390-1353 avant J.-C.), a également été trouvée. Tout comme la porte, celle-ci atteste de la présence d'une communauté égyptienne dans la ville israélienne. Aujourd'hui, les archéologues espèrent bien dénicher d'autres éléments intéressants sur le site. Quant aux pièces archéologiques découvertes lors des fouilles, certaines d'entre elles doivent faire l’objet d’une exposition spéciale au Bible Experience Museum de Frankfort, en 2013.
Re: Archéologie Profane
Un mystérieux ‘Stonehenge’ syrien ?
Parlant de ses recherches en public au Musée sémitique de Harvard, un archéologue canadien dit avoir découvert en 2009, dans le désert syrien, une série d’alignements et de cercles de pierres qu’il estime dater de 6 à 10.000 ans, et qu’il n’a pu étudier en détail à cause des évènements politiques dans le pays. C’est en cherchant d’anciennes tours de guet romaines que l'archéologue Robert Mason, du Musée royal de l'Ontario a fait la surprenante découverte. En 2009, ce spécialiste est en effet tombé à environ 80 kilomètres au nord de Damas, dans une zone quasi-inhabitée du désert syrien, sur des alignements et des cercles de pierres, peut-être même des tombes.
Mason pense que ces étranges formations pourraient dater de la période néolithique ou du début de l'âge du bronze, ce qui les ferait remonter à entre 6.000 et 10.000 ans avant le présent et ce qui est beaucoup plus ancien que la Grande Pyramide. "Ce à quoi cela ressemblait, c’est à un paysage pour la mort, et non à un lieu de vie", a expliqué l’archéologue, qui précise que des recherches détaillées seraient nécessaires pour préciser l’âge et la nature exacte du site.Les vestiges se trouvent non loin du monastère de Deir Mar Musa, occupé jusqu’au 19e siècle et connu pour ses fresques chrétiennes. Néanmoins, le contexte politique régnant actuellement dans la région empêche pour le moment l’exploration du site récemment découvert et l'équipe de chercheurs n'a pu y retourner depuis leur trouvaille.
Parlant de ses recherches en public au Musée sémitique de Harvard, un archéologue canadien dit avoir découvert en 2009, dans le désert syrien, une série d’alignements et de cercles de pierres qu’il estime dater de 6 à 10.000 ans, et qu’il n’a pu étudier en détail à cause des évènements politiques dans le pays. C’est en cherchant d’anciennes tours de guet romaines que l'archéologue Robert Mason, du Musée royal de l'Ontario a fait la surprenante découverte. En 2009, ce spécialiste est en effet tombé à environ 80 kilomètres au nord de Damas, dans une zone quasi-inhabitée du désert syrien, sur des alignements et des cercles de pierres, peut-être même des tombes.
Mason pense que ces étranges formations pourraient dater de la période néolithique ou du début de l'âge du bronze, ce qui les ferait remonter à entre 6.000 et 10.000 ans avant le présent et ce qui est beaucoup plus ancien que la Grande Pyramide. "Ce à quoi cela ressemblait, c’est à un paysage pour la mort, et non à un lieu de vie", a expliqué l’archéologue, qui précise que des recherches détaillées seraient nécessaires pour préciser l’âge et la nature exacte du site.Les vestiges se trouvent non loin du monastère de Deir Mar Musa, occupé jusqu’au 19e siècle et connu pour ses fresques chrétiennes. Néanmoins, le contexte politique régnant actuellement dans la région empêche pour le moment l’exploration du site récemment découvert et l'équipe de chercheurs n'a pu y retourner depuis leur trouvaille.
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