Forum Religion -Tout sur les religions
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Forum Religion -Tout sur les religions
Rappel du premier message :
Religion, religions
Toutes les croyances du monde
Depuis qu'ils sont en mesure de réfléchir, les êtres humains s'interrogent sur l'origine du monde, leur place dans la création et le sens de leur existence, en cherchant chacun à leur manière une réponse à la question de fond posée par
[ltr]Leibniz[/ltr]
: « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ».
Pour la plupart, hier comme aujourd'hui, il apparaît inconcevable de vivre dans l'ignorance de leurs origines ou/et en n'ayant d'autre but que de satisfaire au jour le jour les besoins physiologiques. Beaucoup ressentent aussi le besoin de se concilier le sort et de se rassurer sur leur avenir...
Les religions, ensembles de croyances, de mythes et de pratiques (célébrations, rituels alimentaires, inhumation...), sont le fruit de ces exigences. Elles sont aussi un facteur de cohésion sociale. Le mot même de religion, qui vient du latin relegere, aurait même origine que le mot relier selon certains linguistes... La religion est à l'origine ce qui relie et rapproche les hommes entre eux.
Curieusement, dans la Rome antique, le magistrat qui avait en charge l'organisation des cultes était aussi celui qui, dans les premiers temps de la cité, s'occupait de la gestion des ponts. On l'appelait pour cela pontife (le titre demeure attaché au pape, chef suprême de l'Église catholique). Toutes les grandes religions actuelles sont nées, notons-le, dans le sous-continent indien ou le Moyen-Orient.
Panthéisme, polythéisme
Les premiers hommes ont conçu le monde comme un ensemble divin. Cette croyance s'exprime par le terme : panthéisme (du grec pan, tout). Dans le panthéisme, le dieu créateur est le monde lui-même et toutes les composantes du monde possèdent une parcelle de divinité. Dans leurs moments de frayeur ou de crainte, les hommes invoquent la protection de l'une ou l'autre d'entre elles (divinité de la foudre, des moissons, de la chasse, de la pluie...). Souvent, ils se tournent vers les sorciers ou
[ltr]chamans[/ltr]
pour apaiser les éléments ou deviner l'avenir... Les religions qui prêtent une âme divine à tous les éléments de l'univers : rochers, rivières... peuvent être dites aussi animistes (du latin anima, souffle vital). Le
[ltr]shintoisme[/ltr]
, religion officielle du Japon, est la plus connue des religions animistes.
Les premières cités, il y a environ 10.000 ans, avaient chacune un dieu ou une déesse attitré. Ces cités se sont rapprochées pour constituer des États importants, comme en
[ltr]Égypte[/ltr]
, ou pour commercer entre elles, comme en Grèce, en Arabie... Leurs habitants ont alors pris l'habitude de prier indifféremment les dieux de l'une ou l'autre cité. C'est ainsi que s'est développé le polythéisme, religion qui admet l'existence de plusieurs dieux ou divinités (le mot polythéisme a été forgé avec les mots grecs polus, nombreux, et theo, dieu). L'
[ltr]hindouisme[/ltr]
est la principale religion polythéiste d'aujourd'hui (et la troisième religion par le nombre de ses fidèles, près d'un milliard). L'hindouisme compte des dissidences comme le
[ltr]jaïnisme[/ltr]
, minoritaire mais influent.
Le polythéisme et le panthéisme se sont épanouis dans les communautés en contact avec une nature exubérante ; dans les pays de la mousson, dans les forêts, le long des rivages tempétueux de la Méditerranée.
Monothéisme
Les horizons plus sereins et semi-arides du Moyen-Orient, des plateaux iraniens et de l'Égypte ont vu la naissance de religions fondées sur un Dieu unique et tout-puissant, existant de toute éternité.
À la grande différence des divinités panthéistes, ce Dieu est extérieur au monde, transcendant. Ce Dieu est au cœur des religions dites monothéistes. Les religions de l'Égypte pharaonique constituent une transition entre le panthéisme des origines et le monothéisme. Isis et Osiris, dieux principaux des Égyptiens, sont partie prenante d'une divinité supérieure représentée par le Soleil, Rê ou Aton.
Vers 1200 avant JC, une communauté originaire de Chaldée et établie dans la vallée du Nil a émigré vers la Palestine sous la conduite d'un chef mythique nommé Moïse. Celui-ci a renouvelé la foi religieuse de sa communauté, les
[ltr]Hébreux[/ltr]
. Il a imposé un monothéisme strict, le premier sans doute (d'après les mots grecs mono, unique, et theo, dieu).
Sur les plateaux iraniens est né aussi vers 600 avant JC une confession monothéiste originale et puissante, le
[ltr]mazdéisme ou zoroastrisme[/ltr]
, qui professe l'immortalité de l'âme et est organisée autour d'un clergé de mages chargés d'interpréter les révélations divines. Après avoir séduit la Perse ancienne, cette religion ne rassemble plus qu'un très petit nombre de fidèles.
En Judée, à l'époque de l'occupation romaine, un prédicateur du nom de Jésus attire les foules... Ses disciples présentent comme Dieu, Fils de Dieu. Sous l'influence de Paul de Tarse, le
[ltr]christianisme[/ltr]
rompt avec le judaïsme et devient une religion à vocation universelle, proclamant pour la première fois l'unité de tous les hommes en Dieu, sans distinction de sexe, de statut ou de race.
Six cents ans plus tard, dans le désert d'Arabie, un prophète, Mahomet, se proclame envoyé de Dieu et fonde la troisième des grandes religions monothéistes, l'
[ltr]islam[/ltr]
. Comme le christianisme, avec lequel elle entre en concurrence, c'est une religion à vocation universelle. Il s'ensuit dans le monde euro-méditerranéen une scission du monde occidental entre
[ltr]société islamique et société chrétienne[/ltr]
. Christianisme et islam sécrètent régulièrement des dissidences. Ainsi sont apparus à l'époque contemporaine l'
[ltr]Église des Mormons[/ltr]
et le
[ltr]bahaisme[/ltr]
.
Le monde chinois, qui représente selon les époques le cinquième ou le quart de l'humanité, adhère en partie, depuis deux millénaires, à la doctrine de Bouddha, un prédicateur indien du VIe siècle avant JC. Le
[ltr]bouddhisme[/ltr]
ignore le concept de Dieu. Il ne se soucie pas de l'existence éventuelle d'un Dieu et l'on pourrait le dire... agnostique (un mot forgé avec le suffixe privatif grec a- et le mot gnosis qui désigne la connaissance).
Cette religion est à proprement parler un «athéisme», fondé sur une cosmogonie subtile et de grandes exigences morales. Rien à voir toutefois avec l'athéisme laïc qui s'est en bonne partie substitué à la foi chrétienne en Europe et se traduit par l'indifférence à l'égard des interrogations métaphysiques sur le sens de la vie et la création du monde.
À l'encontre des lieux communs qui ont cours en Europe, notons que la religion n'a
[ltr]pas de responsabilité directe[/ltr]
dans la plupart des grandes tragédies qui ensanglantent périodiquement la planète. Ainsi est-elle totalement absente des grands drames du XXe siècle (plus de 100 millions de victimes) : guerres mondiales, répressions nazies et communistes, génocides (les Juifs, comme les Arméniens et les Tutsis, n'ont pas été exterminés en raison de leur religion mais de leur prétendue «race»).
Forum Religion -Tout sur les religions.
Religion, religions
Toutes les croyances du monde
Depuis qu'ils sont en mesure de réfléchir, les êtres humains s'interrogent sur l'origine du monde, leur place dans la création et le sens de leur existence, en cherchant chacun à leur manière une réponse à la question de fond posée par
[ltr]Leibniz[/ltr]
: « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ».
Pour la plupart, hier comme aujourd'hui, il apparaît inconcevable de vivre dans l'ignorance de leurs origines ou/et en n'ayant d'autre but que de satisfaire au jour le jour les besoins physiologiques. Beaucoup ressentent aussi le besoin de se concilier le sort et de se rassurer sur leur avenir...
Les religions, ensembles de croyances, de mythes et de pratiques (célébrations, rituels alimentaires, inhumation...), sont le fruit de ces exigences. Elles sont aussi un facteur de cohésion sociale. Le mot même de religion, qui vient du latin relegere, aurait même origine que le mot relier selon certains linguistes... La religion est à l'origine ce qui relie et rapproche les hommes entre eux.
Curieusement, dans la Rome antique, le magistrat qui avait en charge l'organisation des cultes était aussi celui qui, dans les premiers temps de la cité, s'occupait de la gestion des ponts. On l'appelait pour cela pontife (le titre demeure attaché au pape, chef suprême de l'Église catholique). Toutes les grandes religions actuelles sont nées, notons-le, dans le sous-continent indien ou le Moyen-Orient.
Panthéisme, polythéisme
Les premiers hommes ont conçu le monde comme un ensemble divin. Cette croyance s'exprime par le terme : panthéisme (du grec pan, tout). Dans le panthéisme, le dieu créateur est le monde lui-même et toutes les composantes du monde possèdent une parcelle de divinité. Dans leurs moments de frayeur ou de crainte, les hommes invoquent la protection de l'une ou l'autre d'entre elles (divinité de la foudre, des moissons, de la chasse, de la pluie...). Souvent, ils se tournent vers les sorciers ou
[ltr]chamans[/ltr]
pour apaiser les éléments ou deviner l'avenir... Les religions qui prêtent une âme divine à tous les éléments de l'univers : rochers, rivières... peuvent être dites aussi animistes (du latin anima, souffle vital). Le
[ltr]shintoisme[/ltr]
, religion officielle du Japon, est la plus connue des religions animistes.
Les premières cités, il y a environ 10.000 ans, avaient chacune un dieu ou une déesse attitré. Ces cités se sont rapprochées pour constituer des États importants, comme en
[ltr]Égypte[/ltr]
, ou pour commercer entre elles, comme en Grèce, en Arabie... Leurs habitants ont alors pris l'habitude de prier indifféremment les dieux de l'une ou l'autre cité. C'est ainsi que s'est développé le polythéisme, religion qui admet l'existence de plusieurs dieux ou divinités (le mot polythéisme a été forgé avec les mots grecs polus, nombreux, et theo, dieu). L'
[ltr]hindouisme[/ltr]
est la principale religion polythéiste d'aujourd'hui (et la troisième religion par le nombre de ses fidèles, près d'un milliard). L'hindouisme compte des dissidences comme le
[ltr]jaïnisme[/ltr]
, minoritaire mais influent.
Le polythéisme et le panthéisme se sont épanouis dans les communautés en contact avec une nature exubérante ; dans les pays de la mousson, dans les forêts, le long des rivages tempétueux de la Méditerranée.
Monothéisme
Les horizons plus sereins et semi-arides du Moyen-Orient, des plateaux iraniens et de l'Égypte ont vu la naissance de religions fondées sur un Dieu unique et tout-puissant, existant de toute éternité.
À la grande différence des divinités panthéistes, ce Dieu est extérieur au monde, transcendant. Ce Dieu est au cœur des religions dites monothéistes. Les religions de l'Égypte pharaonique constituent une transition entre le panthéisme des origines et le monothéisme. Isis et Osiris, dieux principaux des Égyptiens, sont partie prenante d'une divinité supérieure représentée par le Soleil, Rê ou Aton.
Vers 1200 avant JC, une communauté originaire de Chaldée et établie dans la vallée du Nil a émigré vers la Palestine sous la conduite d'un chef mythique nommé Moïse. Celui-ci a renouvelé la foi religieuse de sa communauté, les
[ltr]Hébreux[/ltr]
. Il a imposé un monothéisme strict, le premier sans doute (d'après les mots grecs mono, unique, et theo, dieu).
Sur les plateaux iraniens est né aussi vers 600 avant JC une confession monothéiste originale et puissante, le
[ltr]mazdéisme ou zoroastrisme[/ltr]
, qui professe l'immortalité de l'âme et est organisée autour d'un clergé de mages chargés d'interpréter les révélations divines. Après avoir séduit la Perse ancienne, cette religion ne rassemble plus qu'un très petit nombre de fidèles.
En Judée, à l'époque de l'occupation romaine, un prédicateur du nom de Jésus attire les foules... Ses disciples présentent comme Dieu, Fils de Dieu. Sous l'influence de Paul de Tarse, le
[ltr]christianisme[/ltr]
rompt avec le judaïsme et devient une religion à vocation universelle, proclamant pour la première fois l'unité de tous les hommes en Dieu, sans distinction de sexe, de statut ou de race.
Six cents ans plus tard, dans le désert d'Arabie, un prophète, Mahomet, se proclame envoyé de Dieu et fonde la troisième des grandes religions monothéistes, l'
[ltr]islam[/ltr]
. Comme le christianisme, avec lequel elle entre en concurrence, c'est une religion à vocation universelle. Il s'ensuit dans le monde euro-méditerranéen une scission du monde occidental entre
[ltr]société islamique et société chrétienne[/ltr]
. Christianisme et islam sécrètent régulièrement des dissidences. Ainsi sont apparus à l'époque contemporaine l'
[ltr]Église des Mormons[/ltr]
et le
[ltr]bahaisme[/ltr]
.
Le monde chinois, qui représente selon les époques le cinquième ou le quart de l'humanité, adhère en partie, depuis deux millénaires, à la doctrine de Bouddha, un prédicateur indien du VIe siècle avant JC. Le
[ltr]bouddhisme[/ltr]
ignore le concept de Dieu. Il ne se soucie pas de l'existence éventuelle d'un Dieu et l'on pourrait le dire... agnostique (un mot forgé avec le suffixe privatif grec a- et le mot gnosis qui désigne la connaissance).
Cette religion est à proprement parler un «athéisme», fondé sur une cosmogonie subtile et de grandes exigences morales. Rien à voir toutefois avec l'athéisme laïc qui s'est en bonne partie substitué à la foi chrétienne en Europe et se traduit par l'indifférence à l'égard des interrogations métaphysiques sur le sens de la vie et la création du monde.
À l'encontre des lieux communs qui ont cours en Europe, notons que la religion n'a
[ltr]pas de responsabilité directe[/ltr]
dans la plupart des grandes tragédies qui ensanglantent périodiquement la planète. Ainsi est-elle totalement absente des grands drames du XXe siècle (plus de 100 millions de victimes) : guerres mondiales, répressions nazies et communistes, génocides (les Juifs, comme les Arméniens et les Tutsis, n'ont pas été exterminés en raison de leur religion mais de leur prétendue «race»).
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA VALLÉE DES LARMES
Lorsque l’on considère la manière dont le christianisme s’est développé à travers les âges, nous devons admettre qu’il n’est plus aujourd’hui qu’une grande institution religieuse. Ce n’est plus tellement la ferveur spirituelle de ses adhérents que l’on remarque le plus, mais plutôt la mortelle habitude qui s’est développée de devenir et de demeurer de bons chrétiens. C’est pourquoi, il ne faut pas avoir trop d’ attentes.
Un ennui obligé
En observant le peuple de Dieu, on constate qu’il y a peu de gens qui vivent réellement une belle relation avec Jésus-Christ. La plupart ne font qu’obéir aux commandements, du moins en ont-ils l’apparence. Pour ceux-là, la Bible n’est pas un livre qui édifie et qui procure la vie. Bien au contraire, il semble plutôt leur rappeler la médiocrité de leur condition. Ainsi, la vie chrétienne est d’un ennui mortel, mais obligé. Ils ne sont pas assez fervents pour aller de l’avant avec Dieu, mais pas assez courageux, non plus, pour tout laisser tomber. Combien sont-ils à croupir dans nos églises sans trop savoir pourquoi ni pour combien de temps encore?
Encourageons-nous un peu
Loin de moi l’intention de vous lancer la pierre si vous vivez actuellement une telle situation. J’ai moi aussi traversé des vallées de sécheresse et je sais à quel point c’est difficile. Quand je parle de vallée, je parle de ces moments où la vie chrétienne ne veut plus rien dire de significatif, de ces temps où l’on ne comprend plus le bonheur qui anime les croyants autour de nous. Et ce qui s’avère le plus agressant dans ces moments-là, c’est lorsque certains nous exhortent à un peu plus de consécration. Mais y a-t-il encore quelqu’un qui voudrait nous encourager un peu?
Prévu d’avance
Pourquoi croyons-nous qu’il est anormal de vivre des moments pareils? Serait-ce à cause de notre siècle où les performances individuelles sont tellement honorées? Ou est-ce parce que nous vivons dans une société qui tente, par tous les moyens, de s’affranchir de tout qui ne se justifie pas par un certain niveau de rentabilité? Nous tous, qui vivons dans ce troisième millénaire, détestons l’échec. Pourtant, la Parole de Dieu laisse une place considérable à l’échec. Presque tous les héros bibliques ont échoué bien plus souvent qu’ils ont réussi. La Bible les déclare «héros», non parce qu’ils étaient parfaits, mais parce que, malgré leurs faiblesses, ils ont persévéré avec Dieu. Voilà donc ce qu’est un héros selon Dieu!
Psaume 84:6-8
«Heureux ceux qui placent en toi leur appui! Ils trouvent dans leur cœur des chemins tout tracés. Lorsqu’ils traversent la vallée de Baca, ils la transforment en un lieu plein de sources, et la pluie la couvre aussi de bénédictions. Leur force augmente pendant la marche, et ils se présentent devant Dieu à Sion.»
La vallée de Baca
Ce texte est un solide encouragement pour ceux qui vivent des peines et des chagrins continuels parce que le Psaume les dit «heureux». Dans le texte hébreu, le nom Baca signifie: pleurs ou larme. C’est donc bien de la vallée des larmes dont il est question ici. Que faire alors? Nous devons accepter les larmes comme étant permises de Dieu pour un temps et se confier en Dieu pour trouver en Lui un appui qui ne manque pas.
LA VALLÉE DES LARMES
Lorsque l’on considère la manière dont le christianisme s’est développé à travers les âges, nous devons admettre qu’il n’est plus aujourd’hui qu’une grande institution religieuse. Ce n’est plus tellement la ferveur spirituelle de ses adhérents que l’on remarque le plus, mais plutôt la mortelle habitude qui s’est développée de devenir et de demeurer de bons chrétiens. C’est pourquoi, il ne faut pas avoir trop d’ attentes.
Un ennui obligé
En observant le peuple de Dieu, on constate qu’il y a peu de gens qui vivent réellement une belle relation avec Jésus-Christ. La plupart ne font qu’obéir aux commandements, du moins en ont-ils l’apparence. Pour ceux-là, la Bible n’est pas un livre qui édifie et qui procure la vie. Bien au contraire, il semble plutôt leur rappeler la médiocrité de leur condition. Ainsi, la vie chrétienne est d’un ennui mortel, mais obligé. Ils ne sont pas assez fervents pour aller de l’avant avec Dieu, mais pas assez courageux, non plus, pour tout laisser tomber. Combien sont-ils à croupir dans nos églises sans trop savoir pourquoi ni pour combien de temps encore?
Encourageons-nous un peu
Loin de moi l’intention de vous lancer la pierre si vous vivez actuellement une telle situation. J’ai moi aussi traversé des vallées de sécheresse et je sais à quel point c’est difficile. Quand je parle de vallée, je parle de ces moments où la vie chrétienne ne veut plus rien dire de significatif, de ces temps où l’on ne comprend plus le bonheur qui anime les croyants autour de nous. Et ce qui s’avère le plus agressant dans ces moments-là, c’est lorsque certains nous exhortent à un peu plus de consécration. Mais y a-t-il encore quelqu’un qui voudrait nous encourager un peu?
Prévu d’avance
Pourquoi croyons-nous qu’il est anormal de vivre des moments pareils? Serait-ce à cause de notre siècle où les performances individuelles sont tellement honorées? Ou est-ce parce que nous vivons dans une société qui tente, par tous les moyens, de s’affranchir de tout qui ne se justifie pas par un certain niveau de rentabilité? Nous tous, qui vivons dans ce troisième millénaire, détestons l’échec. Pourtant, la Parole de Dieu laisse une place considérable à l’échec. Presque tous les héros bibliques ont échoué bien plus souvent qu’ils ont réussi. La Bible les déclare «héros», non parce qu’ils étaient parfaits, mais parce que, malgré leurs faiblesses, ils ont persévéré avec Dieu. Voilà donc ce qu’est un héros selon Dieu!
Psaume 84:6-8
«Heureux ceux qui placent en toi leur appui! Ils trouvent dans leur cœur des chemins tout tracés. Lorsqu’ils traversent la vallée de Baca, ils la transforment en un lieu plein de sources, et la pluie la couvre aussi de bénédictions. Leur force augmente pendant la marche, et ils se présentent devant Dieu à Sion.»
La vallée de Baca
Ce texte est un solide encouragement pour ceux qui vivent des peines et des chagrins continuels parce que le Psaume les dit «heureux». Dans le texte hébreu, le nom Baca signifie: pleurs ou larme. C’est donc bien de la vallée des larmes dont il est question ici. Que faire alors? Nous devons accepter les larmes comme étant permises de Dieu pour un temps et se confier en Dieu pour trouver en Lui un appui qui ne manque pas.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA SEMENCE
La Parole de Dieu enseigne abondamment un principe universel qu’on pourrait résumer ainsi : "Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi" (Galates 6:7). Par universel, j’entends un principe absolument incontournable dans toutes les sphères de l’activité humaine. Il a d’abord été emprunté à l’agriculture, pour être ensuite exporté dans le domaine de l’éducation, puis dans le monde du travail et surtout dans le milieu familial.
La violence faite aux enfants
Dans un article du Journal de Québec, daté du 14 février 2000, l’Hôpital Sainte-Justine de Montréal (hôpital pour enfant) a lancé un cri d’alarme à la population. En effet, il y a eu cette année une hausse de 20% des cas de brutalité envers les enfants. Près de 75 enfants ont été hospitalisés pour fractures multiples causées par les parents. Pis encore, on dénombre pas moins de 15 enfants de 5 ans et moins qui meurent chaque année en raison de cette même brutalité parentale.
Pourquoi donc?
Étant moi-même père de deux jeunes enfants âgés de quatre ans et deux ans, ce genre de nouvelle me brise le cœur car je suis incapable de comprendre ce qui pousse ces parents à décharger leur colère sur leurs petits. Les psychologues et penseurs de ce monde blâmeront le gouvernement qui n’investit pas assez d’argent pour contrer ce fléau. Comme si l’argent rendait les gens plus intelligents et humains, alors que nous savons tous qu’il les rend souvent encore plus égoïstes. Contrairement à la pensée populaire, la violence faite aux enfants n’est pas seulement le produit de la pauvreté, on la retrouve bien souvent aussi chez les riches.
Les vraies raisons!
Qui osera nous donner les vraies raisons de ce fléau? Nous aimons mieux les raisonnements humanistes et futiles qui tentent d’éluder la véritable source du problème. En réalité, on a pas besoin d’être un grand spécialiste de la question pour comprendre l’origine de la violence faite aux enfants. Vous savez aussi bien que moi que les vraies causes de ce problème sont l’éclatement des familles et les fausses priorités de vie que se donnent les gens de notre génération. L’abandon des valeurs morales chrétiennes traditionnelles au profit de valeurs nettement plus humanistes où le dieu s’appelle: ÉGO, c’est-à-dire, moi, moi et encore moi, est la source de la confusion actuelle. Les raisons que je viens d’énoncer sont insupportables pour bien des soi-disant spécialistes de la question qui refusent de voir simplement la réalité en face.
Ils dérangent
Bien que beaucoup de couples désirent avoir des enfants, ils découvrent rapidement que ces derniers ont beaucoup de besoins à combler. Ils finissent alors par déranger le droit à la liberté individuelle de leurs parents. Que font-ils alors? Faute de solution, ils se laissent aller dans des comportements qui semblent leur procurer une certaine liberté. La drogue, l’alcool, les partys et les sorties permettent aux parents de s’évader de la maison afin de ne plus vivre avec eux et pour eux seulement. Cela finit par produire des problèmes profonds chez ces enfants qui se sentent abandonnés. Ils dérangent, ils sont de trop et ils le ressentent trop bien.
Nous récoltons ce que nous avons semé
La société québécoise est en train de récolter les fruits de son arrogance humaniste. Comme le disait l’apôtre Paul aux Corinthiens: "Où est le sage? où est le scribe? où est le contestataire de ce siècle? Dieu n’a-t-il pas frappé de folie la sagesse du monde?" (1 Corinthiens 1:20)
LA SEMENCE
La Parole de Dieu enseigne abondamment un principe universel qu’on pourrait résumer ainsi : "Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi" (Galates 6:7). Par universel, j’entends un principe absolument incontournable dans toutes les sphères de l’activité humaine. Il a d’abord été emprunté à l’agriculture, pour être ensuite exporté dans le domaine de l’éducation, puis dans le monde du travail et surtout dans le milieu familial.
La violence faite aux enfants
Dans un article du Journal de Québec, daté du 14 février 2000, l’Hôpital Sainte-Justine de Montréal (hôpital pour enfant) a lancé un cri d’alarme à la population. En effet, il y a eu cette année une hausse de 20% des cas de brutalité envers les enfants. Près de 75 enfants ont été hospitalisés pour fractures multiples causées par les parents. Pis encore, on dénombre pas moins de 15 enfants de 5 ans et moins qui meurent chaque année en raison de cette même brutalité parentale.
Pourquoi donc?
Étant moi-même père de deux jeunes enfants âgés de quatre ans et deux ans, ce genre de nouvelle me brise le cœur car je suis incapable de comprendre ce qui pousse ces parents à décharger leur colère sur leurs petits. Les psychologues et penseurs de ce monde blâmeront le gouvernement qui n’investit pas assez d’argent pour contrer ce fléau. Comme si l’argent rendait les gens plus intelligents et humains, alors que nous savons tous qu’il les rend souvent encore plus égoïstes. Contrairement à la pensée populaire, la violence faite aux enfants n’est pas seulement le produit de la pauvreté, on la retrouve bien souvent aussi chez les riches.
Les vraies raisons!
Qui osera nous donner les vraies raisons de ce fléau? Nous aimons mieux les raisonnements humanistes et futiles qui tentent d’éluder la véritable source du problème. En réalité, on a pas besoin d’être un grand spécialiste de la question pour comprendre l’origine de la violence faite aux enfants. Vous savez aussi bien que moi que les vraies causes de ce problème sont l’éclatement des familles et les fausses priorités de vie que se donnent les gens de notre génération. L’abandon des valeurs morales chrétiennes traditionnelles au profit de valeurs nettement plus humanistes où le dieu s’appelle: ÉGO, c’est-à-dire, moi, moi et encore moi, est la source de la confusion actuelle. Les raisons que je viens d’énoncer sont insupportables pour bien des soi-disant spécialistes de la question qui refusent de voir simplement la réalité en face.
Ils dérangent
Bien que beaucoup de couples désirent avoir des enfants, ils découvrent rapidement que ces derniers ont beaucoup de besoins à combler. Ils finissent alors par déranger le droit à la liberté individuelle de leurs parents. Que font-ils alors? Faute de solution, ils se laissent aller dans des comportements qui semblent leur procurer une certaine liberté. La drogue, l’alcool, les partys et les sorties permettent aux parents de s’évader de la maison afin de ne plus vivre avec eux et pour eux seulement. Cela finit par produire des problèmes profonds chez ces enfants qui se sentent abandonnés. Ils dérangent, ils sont de trop et ils le ressentent trop bien.
Nous récoltons ce que nous avons semé
La société québécoise est en train de récolter les fruits de son arrogance humaniste. Comme le disait l’apôtre Paul aux Corinthiens: "Où est le sage? où est le scribe? où est le contestataire de ce siècle? Dieu n’a-t-il pas frappé de folie la sagesse du monde?" (1 Corinthiens 1:20)
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA SAGESSE
Qu’est-ce que la sagesse?
Lorsque nous entendons cette question, c’est l’image de ce vieil homme à la barbe blanche perdu dans ses pensées qui nous vient immédiatement à l’esprit. Ainsi, nous croyons que la sagesse consiste en l’accumulation d’une extraordinaire somme de connaissances. Ce qui nous amène automatiquement à penser que toute personne instruite est nécessairement intelligente et sage.
Les grands de ce monde?
Pourtant, nous savons tous très bien que l’instruction n’est pas une garantie de sagesse. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer certains de nos hommes politiques. La plupart des grands de ce monde sont au pouvoir parce qu’ils ont su être assez habiles pour tirer les bonnes ficelles au bon moment. Cependant, être habile et être sage ne sont pas des qualités du même ordre. L’habileté fait appel à la maîtrise de diverses techniques de manipulation, alors que la sagesse ne permet pas la tromperie qui est contraire à sa nature.
La sagesse de ce monde
Il existe aussi cette sagesse du monde qui repose sur la connaissance que l’homme a acquise à travers sa science. C’est cette sagesse qui fait la fierté de l’homme moderne. Par elle, il croit être parvenu à s’affranchir de Dieu. Or, nous savons que cette sagesse est instable et changeante parce qu’elle est fondée sur l’homme qui est lui-même instable et changeant. En ce qui concerne sa valeur, voici ce que Dieu en dit: «Où est le sage? où est le scribe? où est le disputeur de ce siècle? Dieu n’a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde? Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication.» (1 Corinthiens 1 :20-21)
L’insensé se croit sage
La Parole de Dieu traite abondamment de la sagesse. Or, elle le fait d’une façon bien différente de celle de ce monde. Ce que le monde appelle sage, la Parole l’appelle insensé : «Celui qui est sage de cœur reçoit les préceptes, mais celui qui est insensé des lèvres court à sa perte.» (Proverbes 8:10) « La voie de l’insensé est droite à ses yeux, mais celui qui écoute les conseils est sage.» (Proverbes 12 :15) «L’insensé même, quand il se tait, passe pour sage; celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent.» (Proverbes 17:28)
Le sage se contrôle
En lisant attentivement les trois versets que je viens de citer, un fait tout simple nous aide à comprendre ce qu’est réellement la sagesse. Contrairement à l’opinion populaire, le sage n’est pas nécessairement quelqu’un qui sait beaucoup de choses, mais plutôt celui qui n’est pas certain de bien savoir ce qu’il sait. Le sage est prudent; c’est pourquoi il n’ouvre pas la bouche trop rapidement de peur d’avoir l’air d’un insensé. L’insensé, lui, parle beaucoup parce qu’il croit savoir quelque chose. C’est seulement lorsqu’il se tait qu’il semble sage.
LA SAGESSE
Qu’est-ce que la sagesse?
Lorsque nous entendons cette question, c’est l’image de ce vieil homme à la barbe blanche perdu dans ses pensées qui nous vient immédiatement à l’esprit. Ainsi, nous croyons que la sagesse consiste en l’accumulation d’une extraordinaire somme de connaissances. Ce qui nous amène automatiquement à penser que toute personne instruite est nécessairement intelligente et sage.
Les grands de ce monde?
Pourtant, nous savons tous très bien que l’instruction n’est pas une garantie de sagesse. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer certains de nos hommes politiques. La plupart des grands de ce monde sont au pouvoir parce qu’ils ont su être assez habiles pour tirer les bonnes ficelles au bon moment. Cependant, être habile et être sage ne sont pas des qualités du même ordre. L’habileté fait appel à la maîtrise de diverses techniques de manipulation, alors que la sagesse ne permet pas la tromperie qui est contraire à sa nature.
La sagesse de ce monde
Il existe aussi cette sagesse du monde qui repose sur la connaissance que l’homme a acquise à travers sa science. C’est cette sagesse qui fait la fierté de l’homme moderne. Par elle, il croit être parvenu à s’affranchir de Dieu. Or, nous savons que cette sagesse est instable et changeante parce qu’elle est fondée sur l’homme qui est lui-même instable et changeant. En ce qui concerne sa valeur, voici ce que Dieu en dit: «Où est le sage? où est le scribe? où est le disputeur de ce siècle? Dieu n’a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde? Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication.» (1 Corinthiens 1 :20-21)
L’insensé se croit sage
La Parole de Dieu traite abondamment de la sagesse. Or, elle le fait d’une façon bien différente de celle de ce monde. Ce que le monde appelle sage, la Parole l’appelle insensé : «Celui qui est sage de cœur reçoit les préceptes, mais celui qui est insensé des lèvres court à sa perte.» (Proverbes 8:10) « La voie de l’insensé est droite à ses yeux, mais celui qui écoute les conseils est sage.» (Proverbes 12 :15) «L’insensé même, quand il se tait, passe pour sage; celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent.» (Proverbes 17:28)
Le sage se contrôle
En lisant attentivement les trois versets que je viens de citer, un fait tout simple nous aide à comprendre ce qu’est réellement la sagesse. Contrairement à l’opinion populaire, le sage n’est pas nécessairement quelqu’un qui sait beaucoup de choses, mais plutôt celui qui n’est pas certain de bien savoir ce qu’il sait. Le sage est prudent; c’est pourquoi il n’ouvre pas la bouche trop rapidement de peur d’avoir l’air d’un insensé. L’insensé, lui, parle beaucoup parce qu’il croit savoir quelque chose. C’est seulement lorsqu’il se tait qu’il semble sage.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA RÉMUNÉRATION
La Parole de Dieu insiste sur le fait que Dieu réserve des récompenses à ses serviteurs fidèles. Il ne s’agit pas ici du salut qui n’est pas du tout une récompense, mais un don de Dieu. Il nous faut donc distinguer entre le don du salut en Jésus-Christ et les récompenses promises à ceux qui persévèrent à bien servir le Seigneur.
Où est le problème?
Certains chrétiens pensent qu’il est indigne de servir le Seigneur pour d’autres motifs que le seul fait de l’aimer. Ainsi, ils tendent à rejeter cette idée selon laquelle des récompenses attendent ceux qui le servent. À leurs yeux, servir le Seigneur contre rémunération relève de sentiments indignes et peu profonds. Mais voilà, tôt ou tard, il leur faudra apprendre à éviter de tomber dans le piège de l’hyper spiritualité. Il est certain que nous servons le Seigneur notamment parce que nous l’aimons, mais il n’y a pas que cela. Et lorsque la Parole de Dieu parle de notre premier amour, elle ne parle de celui que nous ressentons pour Dieu, mais bien de l’amour que Dieu a pour nous; c’est lui qui est le premier amour. «Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier» (1 Jean 4:19). Le voilà le premier amour, celui de Dieu pour nous et non l’inverse.
Moïse
De tous les héros bibliques, Moïse est sans aucun doute, et ce, par le rôle qu’il a joué, celui qui arrive en première position. C’est à lui que l’Éternel a confié la tâche délicate de poser le fondement théologique de la révélation biblique. La suite des Écritures, celle écrite par les prophètes, devait refléter en tout point la pensée scripturaire de Moïse. De plus, Moïse est l’un des rares hommes a avoir vu Dieu face à face, et ce, à trois reprises. Et que dire des nombreux exploits (10 plaies d’Égypte) qu’il a accomplis par la puissance de Dieu. Pouvons-nous douter de la qualité de relation intime de cet homme avec son Dieu? Non!
Un appel mouvementé
Qu’est-ce qui a d’abord motivé Moïse à servir l’Éternel? On ne peut certainement pas dire que c’est l’amour de Dieu car après les 40 années à s’occuper des troupeaux de son beau-père Jéthro au pays des Madianites, Moïse ne voulait pas servir le Seigneur. «Envoie qui tu voudras» disait-il à Dieu sur le mont Horeb. C’est seulement parce que l’Éternel a insisté auprès de lui que Moïse a finalement décidé de retourner en Égypte et libérer Israël de la servitude pharaonique. Par la suite, notre héros n’a eu droit à aucun répit; rébellion, soulèvement et tentative de lapidation contre sa personne ont été le lot continuel des 40 années au désert. Ainsi donc, qu’est-ce qui a bien pu motiver Moïse à persévérer à marcher dans un appel aussi mouvementé que le sien?
La rémunération
La Parole de Dieu nous apprend bien candidement que la rémunération fût pour Moïse un encouragement réel. N’en déplaise aux disciples de l’extrême pureté spirituelle, Moïse croyait que l’Éternel serait son rémunérateur.
Hébreux 11:24-26
«C’est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon, aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir pour un temps la jouissance du péché, regardant l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération.»
Autorité divine
Si Moïse avait les regards fixés sur la rémunération, pourquoi n’en ferions-nous pas autant? Ce n’est certainement pas à nous de décider si cette approche manque de pureté car, ce type de jugement appartient à Dieu et non à nous. Pour nous en convaincre, relisons le texte du livre des Actes où l’apôtre Pierre fut sévèrement remis à sa place par le Seigneur lors de la vision des trois nappes à Joppé.
Actes 10:11- 16
«Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s’abaissait vers la terre, et où se trouvaient tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre et les oiseaux du ciel. Et une voix lui dit: Lève-toi, Pierre, tue et mange. Mais Pierre dit: Non, Seigneur, car je n’ai jamais rien mangé de souillé ni d’impur. Et pour la seconde fois la voix se fit encore entendre à lui: Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé. Cela arriva jusqu’à trois fois; et aussitôt après, l’objet fut retiré dans le ciel.»
LA RÉMUNÉRATION
La Parole de Dieu insiste sur le fait que Dieu réserve des récompenses à ses serviteurs fidèles. Il ne s’agit pas ici du salut qui n’est pas du tout une récompense, mais un don de Dieu. Il nous faut donc distinguer entre le don du salut en Jésus-Christ et les récompenses promises à ceux qui persévèrent à bien servir le Seigneur.
Où est le problème?
Certains chrétiens pensent qu’il est indigne de servir le Seigneur pour d’autres motifs que le seul fait de l’aimer. Ainsi, ils tendent à rejeter cette idée selon laquelle des récompenses attendent ceux qui le servent. À leurs yeux, servir le Seigneur contre rémunération relève de sentiments indignes et peu profonds. Mais voilà, tôt ou tard, il leur faudra apprendre à éviter de tomber dans le piège de l’hyper spiritualité. Il est certain que nous servons le Seigneur notamment parce que nous l’aimons, mais il n’y a pas que cela. Et lorsque la Parole de Dieu parle de notre premier amour, elle ne parle de celui que nous ressentons pour Dieu, mais bien de l’amour que Dieu a pour nous; c’est lui qui est le premier amour. «Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier» (1 Jean 4:19). Le voilà le premier amour, celui de Dieu pour nous et non l’inverse.
Moïse
De tous les héros bibliques, Moïse est sans aucun doute, et ce, par le rôle qu’il a joué, celui qui arrive en première position. C’est à lui que l’Éternel a confié la tâche délicate de poser le fondement théologique de la révélation biblique. La suite des Écritures, celle écrite par les prophètes, devait refléter en tout point la pensée scripturaire de Moïse. De plus, Moïse est l’un des rares hommes a avoir vu Dieu face à face, et ce, à trois reprises. Et que dire des nombreux exploits (10 plaies d’Égypte) qu’il a accomplis par la puissance de Dieu. Pouvons-nous douter de la qualité de relation intime de cet homme avec son Dieu? Non!
Un appel mouvementé
Qu’est-ce qui a d’abord motivé Moïse à servir l’Éternel? On ne peut certainement pas dire que c’est l’amour de Dieu car après les 40 années à s’occuper des troupeaux de son beau-père Jéthro au pays des Madianites, Moïse ne voulait pas servir le Seigneur. «Envoie qui tu voudras» disait-il à Dieu sur le mont Horeb. C’est seulement parce que l’Éternel a insisté auprès de lui que Moïse a finalement décidé de retourner en Égypte et libérer Israël de la servitude pharaonique. Par la suite, notre héros n’a eu droit à aucun répit; rébellion, soulèvement et tentative de lapidation contre sa personne ont été le lot continuel des 40 années au désert. Ainsi donc, qu’est-ce qui a bien pu motiver Moïse à persévérer à marcher dans un appel aussi mouvementé que le sien?
La rémunération
La Parole de Dieu nous apprend bien candidement que la rémunération fût pour Moïse un encouragement réel. N’en déplaise aux disciples de l’extrême pureté spirituelle, Moïse croyait que l’Éternel serait son rémunérateur.
Hébreux 11:24-26
«C’est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon, aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir pour un temps la jouissance du péché, regardant l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération.»
Autorité divine
Si Moïse avait les regards fixés sur la rémunération, pourquoi n’en ferions-nous pas autant? Ce n’est certainement pas à nous de décider si cette approche manque de pureté car, ce type de jugement appartient à Dieu et non à nous. Pour nous en convaincre, relisons le texte du livre des Actes où l’apôtre Pierre fut sévèrement remis à sa place par le Seigneur lors de la vision des trois nappes à Joppé.
Actes 10:11- 16
«Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s’abaissait vers la terre, et où se trouvaient tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre et les oiseaux du ciel. Et une voix lui dit: Lève-toi, Pierre, tue et mange. Mais Pierre dit: Non, Seigneur, car je n’ai jamais rien mangé de souillé ni d’impur. Et pour la seconde fois la voix se fit encore entendre à lui: Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé. Cela arriva jusqu’à trois fois; et aussitôt après, l’objet fut retiré dans le ciel.»
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA PUISSANCE DU MALIN
Une des grandes erreurs du christianisme à travers l’histoire aura été de diviniser le bien et de "démoniser" le mal. Cependant, réfléchissons-nous aux conséquences qui découlent d’un tel concept? Celui-ci suggère l’idée que le bien tire son origine de Dieu et le mal, de Satan. Il ne reste plus qu’à faire une simple équation pour en arriver à dire que le mal dans ce monde est imputable au diable et que les bonnes oeuvres qu’on y voit sont inspirées de Dieu.
Rien de plus faux
La Parole de Dieu nous apprend pourtant qu’il n’en est rien, comme je l’ai expliqué dans les articles des semaines précédentes. J’ai traité le sujet du bien et du mal de manière à démontrer que ces deux notions ont la même origine: la Chute adamique (Genèse 3). En effet, lorsque le malin a proposé à Ève de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, c’était afin qu’ils deviennent comme des dieux. Or, cette offre inclue autant le bien que le mal. Le malin ne s’est pas présenté à Ève en lui proposant de devenir pécheresse et décadente. Non, dans ce cas, la femme aurait aussitôt esquivé l’offre.
1 Jean 5:19
"Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin". Combien de fois avons-nous entendu des sermons où le monde est condamné à cause du mal qui y règne? Puisque le monde entier est sous la puissance du malin, on prétend que seuls les chrétiens peuvent échapper au mal qui y régne. Pourtant, ce passage ne traite nullement du mal en particulier. Il déclare que ce monde, tel qu’il est, est sous la puissance du malin. Même le bien que ce monde peut produire se retrouve aussi sous cette domination. Je n’encourage personne à se livrer au mal, mais il n’en demeure pas moins que rechercher le bien plutôt que le mal n’est pas un placement qui a plus de valeur aux yeux de Dieu.
Matthieu 21:28-32
"Que vous en semble? Un homme avait deux fils; et, s’adressant au premier, il dit: Mon enfant, va travailler aujourd’hui dans ma vigne. Il répondit: Je ne veux pas. Ensuite, il se repentit, et il alla. S’adressant à l’autre, il dit la même chose. Et ce fils répondit: Je veux bien, seigneur. Et il n’alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père? Ils répondirent: Le premier. Et Jésus leur dit: Je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous devanceront dans le royaume de Dieu. Car Jean est venu à vous dans la voie de la justice, et vous n’avez pas cru en lui. Mais les publicains et les prostituées ont cru en lui; et vous, qui avez vu cela, vous ne vous êtes pas ensuite repentis pour croire en lui."
Les deux faces du malin
Le diable est un grand séducteur. Il ne faudrait pas être assez naïf pour croire que sa seule arme consiste à attirer les gens vers le mal. Il possède également toute une panoplie de séductions trompeuses pour les gens de bien. Cela est d’autant plus évident que dans le texte précédent, il déclare aux pharisiens qui sont des gens de bonne vie, que les publicains et les prostituées qui sont des gens de mauvaise vie sont plus près du salut qu’ils ne le sont eux-mêmes. N’est-ce pas insultant? Les pharisiens faisaient effectivement beaucoup de bien. Toutefois, le bien qu’ils pratiquaient était étranger à la vie de Dieu.
Où est donc la place du bien dans le christianisme? Certes, il en a une, mais ce bien-là n’a pas la même origine que celui qui vient de la Chute. Il trouve sa source dans une relation intime avec Dieu.
LA PUISSANCE DU MALIN
Une des grandes erreurs du christianisme à travers l’histoire aura été de diviniser le bien et de "démoniser" le mal. Cependant, réfléchissons-nous aux conséquences qui découlent d’un tel concept? Celui-ci suggère l’idée que le bien tire son origine de Dieu et le mal, de Satan. Il ne reste plus qu’à faire une simple équation pour en arriver à dire que le mal dans ce monde est imputable au diable et que les bonnes oeuvres qu’on y voit sont inspirées de Dieu.
Rien de plus faux
La Parole de Dieu nous apprend pourtant qu’il n’en est rien, comme je l’ai expliqué dans les articles des semaines précédentes. J’ai traité le sujet du bien et du mal de manière à démontrer que ces deux notions ont la même origine: la Chute adamique (Genèse 3). En effet, lorsque le malin a proposé à Ève de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, c’était afin qu’ils deviennent comme des dieux. Or, cette offre inclue autant le bien que le mal. Le malin ne s’est pas présenté à Ève en lui proposant de devenir pécheresse et décadente. Non, dans ce cas, la femme aurait aussitôt esquivé l’offre.
1 Jean 5:19
"Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin". Combien de fois avons-nous entendu des sermons où le monde est condamné à cause du mal qui y règne? Puisque le monde entier est sous la puissance du malin, on prétend que seuls les chrétiens peuvent échapper au mal qui y régne. Pourtant, ce passage ne traite nullement du mal en particulier. Il déclare que ce monde, tel qu’il est, est sous la puissance du malin. Même le bien que ce monde peut produire se retrouve aussi sous cette domination. Je n’encourage personne à se livrer au mal, mais il n’en demeure pas moins que rechercher le bien plutôt que le mal n’est pas un placement qui a plus de valeur aux yeux de Dieu.
Matthieu 21:28-32
"Que vous en semble? Un homme avait deux fils; et, s’adressant au premier, il dit: Mon enfant, va travailler aujourd’hui dans ma vigne. Il répondit: Je ne veux pas. Ensuite, il se repentit, et il alla. S’adressant à l’autre, il dit la même chose. Et ce fils répondit: Je veux bien, seigneur. Et il n’alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père? Ils répondirent: Le premier. Et Jésus leur dit: Je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous devanceront dans le royaume de Dieu. Car Jean est venu à vous dans la voie de la justice, et vous n’avez pas cru en lui. Mais les publicains et les prostituées ont cru en lui; et vous, qui avez vu cela, vous ne vous êtes pas ensuite repentis pour croire en lui."
Les deux faces du malin
Le diable est un grand séducteur. Il ne faudrait pas être assez naïf pour croire que sa seule arme consiste à attirer les gens vers le mal. Il possède également toute une panoplie de séductions trompeuses pour les gens de bien. Cela est d’autant plus évident que dans le texte précédent, il déclare aux pharisiens qui sont des gens de bonne vie, que les publicains et les prostituées qui sont des gens de mauvaise vie sont plus près du salut qu’ils ne le sont eux-mêmes. N’est-ce pas insultant? Les pharisiens faisaient effectivement beaucoup de bien. Toutefois, le bien qu’ils pratiquaient était étranger à la vie de Dieu.
Où est donc la place du bien dans le christianisme? Certes, il en a une, mais ce bien-là n’a pas la même origine que celui qui vient de la Chute. Il trouve sa source dans une relation intime avec Dieu.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA PORTE ÉTROITE
Notre relation avec Dieu est parfois parsemée de comportements qui dénotent le sens contradictoire de notre caractère. Apparemment, nous cherchons à nous approcher de Dieu pour mieux le connaître, mais inconsciemment, nous le fuyons parce que nous craignons sa volonté. Nous le cherchons parce que nous savons que c’est la chose à faire, et en même temps, nous souhaitons presque ne pas le trouver. Ce paradoxe se retrouve chez presque tous les chrétiens. Il suffit d’un peu d’honnêteté pour s’en rendre compte.
Adam le Tout Puissant
Il n’y a pas seulement Dieu qui est le Tout Puissant. Adam veut également régner sur son univers immédiat. Ce vieil Adam qui séjourne en nous n’en a pas tout à fait terminé avec la feuille de figuier derrière laquelle il trouve encore un refuge idéal pour se dérober au regard de Dieu. Il s’organise une vie ici-bas dans laquelle il s’entoure de toutes les sécurités possibles; juste au cas où! Dieu cherche à nous amener à vivre sous sa dépendance, mais nous, en Adam, nous préférons la sécurité que nous procure les moyens humains. Du point de vue adamique, ces moyens sont nettement plus sûrs.
Théologie virtuelle?
Bien des chrétiens de notre temps sont en admiration devant la Parole de Dieu, mais attention, le tout doit demeurer strictement théologique, sans plus. J’entends par là que la théologie a ceci d’abrutissant qu’elle peut rester virtuelle et conceptuelle. On l’apprécie pour ce qu’elle nous apprend sur la personne de Dieu, mais dans bien des cas, rien n’en découle sur le plan de l’application pratique. Or, elle n’est plus guère qu’une autre feuille de figuier. Mais le problème ne se trouve certainement pas dans la théologie en elle-même. En tant qu’elle est le fondement de nos croyances, elle reste indispensable. Le problème, il est en nous, en Adam.
La peur
Force est d’admettre que nous avons beaucoup plus peur de Dieu que de ce monde. Ce monde, nous y sommes nés, nous y vivons et nous en connaissons les toutes règles du jeu. Bien qu’il ne procure pas la vie, nous nous y sentons en sécurité car ici, au moins, nous maîtrisons rationnellement le cours des événements. Du moins, c’est ce que nous aimons croire. Le plan de Dieu, quant à lui, quoi que meilleur, reste incertain et parfois même irrationnel. Dans ce Royaume, celui de Dieu, nous ne contrôlons pas grand-chose. Donc, voici le défi: ou bien nous ferons plus confiance à ce monde parce que nous le connaissons bien, mais pour en récolter la corruption, ou bien nous ferons confiance à Dieu, que nous connaissons moins bien, pour en récolter la vie.
Les deux chemins possibles
Jésus nous parle abondamment de ce sujet dans les Évangiles. Lui, mieux que quiconque, connaît les issues de ces deux chemins. Voilà pourquoi il nous avertit si sévèrement des conséquences qui attendent ceux qui empruntent le chemin large. «Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mène à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.» Mathieu 7:13-14.
La vie
Pendant des années, je détestais profondément ce texte de l’Évangile à cause de son radicalisme incontournable. L’idée d’emprunter ce chemin étroit me faisait craindre d’avoir à supporter les pires désagréments de cette vie. Cela m’apparaissait comme une invitation vers l’ennui et la solitude. Je me disais: «puisqu’ils sont peu nombreux ceux qui le prennent, je ne peux espérer y vivre quoique ce soit d’amusant.» Mais un jour, en le lisant attentivement, j’ai pris conscience de ce qu’il dit réellement. Ce n’est pas le chemin étroit qui mène à la perdition, mais le chemin large. Et la vie elle, se trouve dans le chemin étroit. Ma compréhension de ce texte dépend seulement de la façon avec laquelle je le regarde. En Adam, il reste imbuvable, mais en Christ, il est une promesse vivante de la plus grande qualité qui soit.
LA PORTE ÉTROITE
Notre relation avec Dieu est parfois parsemée de comportements qui dénotent le sens contradictoire de notre caractère. Apparemment, nous cherchons à nous approcher de Dieu pour mieux le connaître, mais inconsciemment, nous le fuyons parce que nous craignons sa volonté. Nous le cherchons parce que nous savons que c’est la chose à faire, et en même temps, nous souhaitons presque ne pas le trouver. Ce paradoxe se retrouve chez presque tous les chrétiens. Il suffit d’un peu d’honnêteté pour s’en rendre compte.
Adam le Tout Puissant
Il n’y a pas seulement Dieu qui est le Tout Puissant. Adam veut également régner sur son univers immédiat. Ce vieil Adam qui séjourne en nous n’en a pas tout à fait terminé avec la feuille de figuier derrière laquelle il trouve encore un refuge idéal pour se dérober au regard de Dieu. Il s’organise une vie ici-bas dans laquelle il s’entoure de toutes les sécurités possibles; juste au cas où! Dieu cherche à nous amener à vivre sous sa dépendance, mais nous, en Adam, nous préférons la sécurité que nous procure les moyens humains. Du point de vue adamique, ces moyens sont nettement plus sûrs.
Théologie virtuelle?
Bien des chrétiens de notre temps sont en admiration devant la Parole de Dieu, mais attention, le tout doit demeurer strictement théologique, sans plus. J’entends par là que la théologie a ceci d’abrutissant qu’elle peut rester virtuelle et conceptuelle. On l’apprécie pour ce qu’elle nous apprend sur la personne de Dieu, mais dans bien des cas, rien n’en découle sur le plan de l’application pratique. Or, elle n’est plus guère qu’une autre feuille de figuier. Mais le problème ne se trouve certainement pas dans la théologie en elle-même. En tant qu’elle est le fondement de nos croyances, elle reste indispensable. Le problème, il est en nous, en Adam.
La peur
Force est d’admettre que nous avons beaucoup plus peur de Dieu que de ce monde. Ce monde, nous y sommes nés, nous y vivons et nous en connaissons les toutes règles du jeu. Bien qu’il ne procure pas la vie, nous nous y sentons en sécurité car ici, au moins, nous maîtrisons rationnellement le cours des événements. Du moins, c’est ce que nous aimons croire. Le plan de Dieu, quant à lui, quoi que meilleur, reste incertain et parfois même irrationnel. Dans ce Royaume, celui de Dieu, nous ne contrôlons pas grand-chose. Donc, voici le défi: ou bien nous ferons plus confiance à ce monde parce que nous le connaissons bien, mais pour en récolter la corruption, ou bien nous ferons confiance à Dieu, que nous connaissons moins bien, pour en récolter la vie.
Les deux chemins possibles
Jésus nous parle abondamment de ce sujet dans les Évangiles. Lui, mieux que quiconque, connaît les issues de ces deux chemins. Voilà pourquoi il nous avertit si sévèrement des conséquences qui attendent ceux qui empruntent le chemin large. «Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mène à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.» Mathieu 7:13-14.
La vie
Pendant des années, je détestais profondément ce texte de l’Évangile à cause de son radicalisme incontournable. L’idée d’emprunter ce chemin étroit me faisait craindre d’avoir à supporter les pires désagréments de cette vie. Cela m’apparaissait comme une invitation vers l’ennui et la solitude. Je me disais: «puisqu’ils sont peu nombreux ceux qui le prennent, je ne peux espérer y vivre quoique ce soit d’amusant.» Mais un jour, en le lisant attentivement, j’ai pris conscience de ce qu’il dit réellement. Ce n’est pas le chemin étroit qui mène à la perdition, mais le chemin large. Et la vie elle, se trouve dans le chemin étroit. Ma compréhension de ce texte dépend seulement de la façon avec laquelle je le regarde. En Adam, il reste imbuvable, mais en Christ, il est une promesse vivante de la plus grande qualité qui soit.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LE VOILE DÉCHIRÉ
Au cours des dernières semaines, j’ai souvent abordé le sujet des religions chrétiennes qui, à travers l’histoire, se sont indûment appropriées des droits exclusifs sur la personne de Jésus-Christ. Comme nous l’avons vu, cette attitude constitue le plus grave de tous les problèmes auquel a fait face l’église. Disons-le encore une fois: l’Évangile présente Jésus comme le Sauveur de l’humanité et il n’y pas de médiateur entre Lui et l’homme.
Le Tabernacle
La Parole de Dieu affirme que l’homme est pécheur et qu’il ne peut d’aucune manière s’approcher de Dieu. Sur le plan théologique, il s’agit d’une vérité essentielle de l’Ancien Testament. Ainsi, de toutes les tribus de la nation d’Israël, une seule, celle de Lévi, pouvait approcher Dieu dans sa demeure terrestre, le Tabernacle. Les lévites agissaient en tant que prêtres et médiateurs entre l’Éternel et le peuple juif. Parmi cette tribu, un grand prêtre sacrificateur était désigné et pouvait, une fois l’an, entrer dans le lieu très saint afin d’y amener le sang d’un sacrifice animal. À part lui, personne n’avait le droit d’entrer dans ce lieu sous peine de mourir instantanément. Mais voici, ce lieu très saint était complètement fermé aux regards de tous par un voile de tissu très épais servant de porte d’ accès.
Un Dieu inaccessible
De cette manière, l’Ancien Testament présente Dieu comme un être non accessible au commun des mortels. Seuls les grands prêtres sacrificateurs pouvaient rencontrer Dieu dans sa présence. En matière de pratique religieuse, absolument tout passait par eux. Ainsi, l’homme ordinaire était radicalement séparé de Dieu. Mais pourquoi donc? "Ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter. Car vos mains sont souillées de sang, et vos doigts de crimes; vos lèvres profèrent le mensonge, votre langue fait entendre l’iniquité." (Ésaie 59:2-3) La nature pécheresse de l’homme est la raison de cet état de séparation.
Effacer nos péchés…
S’il est vrai que l’Ancien Testament présente Dieu comme un être inaccessible, cela ne veut pas dire que Dieu ne désire pas être approché des hommes. L’impossibilité de l’homme de s’approcher de Dieu est un problème qui a été résolu à la croix. Voyez-vous, si le péché de l’homme s’avère être la cause de la séparation entre Dieu et l’homme, nous sommes forcément confrontés à deux solutions possibles: ou bien l’homme arrive par ses propres forces à ne plus pécher ou bien Dieu efface le péché de l’homme. La première solution est totalement exclue parce que l’homme n’a pas le pouvoir de maîtriser sa nature pécheresse. Il ne reste que la seconde.
Colossiens 2:13-15
"Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses; il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit en le clouant à la croix; il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix."
"Il a effacé l’acte"
En mourant sur la croix, Jésus, ce Dieu incarné, abolissait le problème qui persistait entre Dieu et l’homme. Par cette œuvre, il ouvrait donc la voie du lieu très saint à tous les hommes et ce, sans intermédiaire. Depuis l’avènement de Jésus-Christ, le rôle de prêtre et de sacrificateur n’a plus sa raison d’être. Mieux encore, savez-vous ce qu’est devenu le fameux voile de séparation? "Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Le soleil s’obscurcit, et le voile du temple se déchira par le milieu. Jésus s’écria d’une voix forte: Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira." (Luc 23:44-46)
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
LE VOILE DÉCHIRÉ
Au cours des dernières semaines, j’ai souvent abordé le sujet des religions chrétiennes qui, à travers l’histoire, se sont indûment appropriées des droits exclusifs sur la personne de Jésus-Christ. Comme nous l’avons vu, cette attitude constitue le plus grave de tous les problèmes auquel a fait face l’église. Disons-le encore une fois: l’Évangile présente Jésus comme le Sauveur de l’humanité et il n’y pas de médiateur entre Lui et l’homme.
Le Tabernacle
La Parole de Dieu affirme que l’homme est pécheur et qu’il ne peut d’aucune manière s’approcher de Dieu. Sur le plan théologique, il s’agit d’une vérité essentielle de l’Ancien Testament. Ainsi, de toutes les tribus de la nation d’Israël, une seule, celle de Lévi, pouvait approcher Dieu dans sa demeure terrestre, le Tabernacle. Les lévites agissaient en tant que prêtres et médiateurs entre l’Éternel et le peuple juif. Parmi cette tribu, un grand prêtre sacrificateur était désigné et pouvait, une fois l’an, entrer dans le lieu très saint afin d’y amener le sang d’un sacrifice animal. À part lui, personne n’avait le droit d’entrer dans ce lieu sous peine de mourir instantanément. Mais voici, ce lieu très saint était complètement fermé aux regards de tous par un voile de tissu très épais servant de porte d’ accès.
Un Dieu inaccessible
De cette manière, l’Ancien Testament présente Dieu comme un être non accessible au commun des mortels. Seuls les grands prêtres sacrificateurs pouvaient rencontrer Dieu dans sa présence. En matière de pratique religieuse, absolument tout passait par eux. Ainsi, l’homme ordinaire était radicalement séparé de Dieu. Mais pourquoi donc? "Ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter. Car vos mains sont souillées de sang, et vos doigts de crimes; vos lèvres profèrent le mensonge, votre langue fait entendre l’iniquité." (Ésaie 59:2-3) La nature pécheresse de l’homme est la raison de cet état de séparation.
Effacer nos péchés…
S’il est vrai que l’Ancien Testament présente Dieu comme un être inaccessible, cela ne veut pas dire que Dieu ne désire pas être approché des hommes. L’impossibilité de l’homme de s’approcher de Dieu est un problème qui a été résolu à la croix. Voyez-vous, si le péché de l’homme s’avère être la cause de la séparation entre Dieu et l’homme, nous sommes forcément confrontés à deux solutions possibles: ou bien l’homme arrive par ses propres forces à ne plus pécher ou bien Dieu efface le péché de l’homme. La première solution est totalement exclue parce que l’homme n’a pas le pouvoir de maîtriser sa nature pécheresse. Il ne reste que la seconde.
Colossiens 2:13-15
"Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses; il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit en le clouant à la croix; il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix."
"Il a effacé l’acte"
En mourant sur la croix, Jésus, ce Dieu incarné, abolissait le problème qui persistait entre Dieu et l’homme. Par cette œuvre, il ouvrait donc la voie du lieu très saint à tous les hommes et ce, sans intermédiaire. Depuis l’avènement de Jésus-Christ, le rôle de prêtre et de sacrificateur n’a plus sa raison d’être. Mieux encore, savez-vous ce qu’est devenu le fameux voile de séparation? "Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Le soleil s’obscurcit, et le voile du temple se déchira par le milieu. Jésus s’écria d’une voix forte: Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira." (Luc 23:44-46)
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA PLUS GRANDE DE CES CHOSES, C’EST L’AMOUR
La Parole de Dieu, c’est 66 livres écrits sur trois continents sur une période d’à peu près 15 siècles par plus de 35 auteurs différents. Ce livre traite d’une foule de sujets dont le trait commun est de révéler la personne de Dieu et son plan de rédemption pour l’humanité. Posons-nous maintenant une question: quel devrait être le fruit de cette grande œuvre dans nos vies?
L’amour, bien sûr!
Dans l’Évangile de Jean, le Seigneur Jésus fait une déclaration dont la portée ne laisse aucun doute quant à l’objectif ultime de son message: «Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13:34-35). Jésus ne dit pas que l’amour est un fruit parmi tant d’autres, mais bien qu’il est le signe qui marque l’authenticité de ceux qui se diront ses serviteurs.
Et pourtant!
Or, l’histoire du christianisme est marquée par une longue série de tragédies à caractère haineux. L’église est responsable de la mort de millions d’individus à travers son histoire et cela, avec la bénédiction de toutes les dénominations sans exception. Le monde évangélique n’y échappe pas non plus. Nombre de frères très purs regardent avec dédain les autres églises dont ils se distinguent en sainteté, sainteté souvent truffée d’hypocrisie profonde. Et que dire des innombrables conflits qui sévissent à l’intérieur des Églises entre frères et sœurs d’une même communauté. Est-ce donc si étonnant que nous assistions maintenant au déclin rapide de l’Église dans notre société?
Un monde tout simplement adamique
Force est d’admettre que l’Église est surtout composée de personnes qui, tout en se disant remplies du Saint-Esprit, structurent leur pensée sur Adam. Bien oui, tout cela vient d’Adam et de son maître le plus influent: le diable. J’exagère, vous croyez!
Jacques 3:13-19
«13 Lequel d’entre vous est sage et intelligent? Qu’il montre ses oeuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse. 14 Mais si vous avez dans votre coeur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité. 15 Cette sagesse n’est point celle qui vient d’en haut; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique. 16 Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions. 17 La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie. 18 Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix. 19 D’où viennent les luttes, et d’où viennent les querelles parmi vous? N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres?»
Les passions
L’origine du problème est plutôt simple à cerner: «N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres?» Les passions humaines et adamiques sont le fondement même qui conduit la foule de chrétiens vers le gouffre de l’échec spirituel. Pourtant, la Parole de Dieu disait clairement que l’amour devait être la priorité au-dessus de toutes les priorités.
1 Corinthiens 13:13
«Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l’espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité.»
LA PLUS GRANDE DE CES CHOSES, C’EST L’AMOUR
La Parole de Dieu, c’est 66 livres écrits sur trois continents sur une période d’à peu près 15 siècles par plus de 35 auteurs différents. Ce livre traite d’une foule de sujets dont le trait commun est de révéler la personne de Dieu et son plan de rédemption pour l’humanité. Posons-nous maintenant une question: quel devrait être le fruit de cette grande œuvre dans nos vies?
L’amour, bien sûr!
Dans l’Évangile de Jean, le Seigneur Jésus fait une déclaration dont la portée ne laisse aucun doute quant à l’objectif ultime de son message: «Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13:34-35). Jésus ne dit pas que l’amour est un fruit parmi tant d’autres, mais bien qu’il est le signe qui marque l’authenticité de ceux qui se diront ses serviteurs.
Et pourtant!
Or, l’histoire du christianisme est marquée par une longue série de tragédies à caractère haineux. L’église est responsable de la mort de millions d’individus à travers son histoire et cela, avec la bénédiction de toutes les dénominations sans exception. Le monde évangélique n’y échappe pas non plus. Nombre de frères très purs regardent avec dédain les autres églises dont ils se distinguent en sainteté, sainteté souvent truffée d’hypocrisie profonde. Et que dire des innombrables conflits qui sévissent à l’intérieur des Églises entre frères et sœurs d’une même communauté. Est-ce donc si étonnant que nous assistions maintenant au déclin rapide de l’Église dans notre société?
Un monde tout simplement adamique
Force est d’admettre que l’Église est surtout composée de personnes qui, tout en se disant remplies du Saint-Esprit, structurent leur pensée sur Adam. Bien oui, tout cela vient d’Adam et de son maître le plus influent: le diable. J’exagère, vous croyez!
Jacques 3:13-19
«13 Lequel d’entre vous est sage et intelligent? Qu’il montre ses oeuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse. 14 Mais si vous avez dans votre coeur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité. 15 Cette sagesse n’est point celle qui vient d’en haut; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique. 16 Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions. 17 La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie. 18 Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix. 19 D’où viennent les luttes, et d’où viennent les querelles parmi vous? N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres?»
Les passions
L’origine du problème est plutôt simple à cerner: «N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres?» Les passions humaines et adamiques sont le fondement même qui conduit la foule de chrétiens vers le gouffre de l’échec spirituel. Pourtant, la Parole de Dieu disait clairement que l’amour devait être la priorité au-dessus de toutes les priorités.
1 Corinthiens 13:13
«Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l’espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité.»
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA PLÉNITUDE DIEU
Il n’y a que ceux qui ont fait l’expérience de la conversion qui sont capables d’exprimer ce qu’est la richesse du christianisme. Mais pour ceux qui n’ont pas fait cette expérience et qui restent des observateurs extérieurs, le christianisme apparaît comme une pratique religieuse sans vitalité particulière. Dans notre société, le phénomène religieux est jugé comme étant une activité qui n’intéresse que les gens naïfs. En réalité, il en est tout autrement.
Transformation
Toute personne qui, se disant chrétienne, n’a pas expérimenté cette rencontre avec Jésus-Christ demeure insatisfaite. En fait, quelles sont les raisons qui amènent quelqu’un à se déclarer chrétien? Pour la plupart de nos contemporains, c’est le simple fait d’être né dans une famille chrétienne. Autrement dit, la pratique religieuse de bien des gens n’est rien de plus qu’une simple question d’habitude sans révélation personnelle. C’est une façon de vivre en conformité avec l’entourage. Or, pour tout ceux-là, Dieu reste un personnage éloigné et incertain. Cependant, lorsqu’on regarde les textes bibliques, on se rend bien compte que l’ expérience chrétienne transforme la vie de ceux qui croient.
Éphésiens 1:15-19
«C’est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus et de votre charité pour tous les saints, je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu’il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force.»
«Qu’il illumine les yeux de votre cœur»
La lecture de ce passage nous montre à quel point le christianisme est bien plus vivant qu’il en a l’air au premier abord. Je dis «au premier abord» parce que dans l’esprit des observateurs, le christianisme semble être un phénomène d’amoindrissement de la personnalité. Malheureusement, bien des chrétiens donnent de leur foi cette pauvre image. Toutefois, le christianisme biblique s’avère être autre chose. C’est une relation spirituelle avec Dieu qui produit une richesse débordante dont la limite est aussi vaste que toute la plénitude de Dieu. En prenant conscience de la vigueur dont nous parle ce passage, nous comprenons mieux pourquoi la vie semble faire tant défaut chez les chrétiens qui ne lisent pas la Parole de Dieu.
Parfaitement sauvé
La différence entre le croyant dont la foi repose sur la Bible et celui pour qui elle s’appuie sur les traditions religieuses est facile à constater. Grâce à sa connaissance de la Bible, le premier sait que son salut est assuré en Jésus-Christ alors que le second tente désespérément de trouver la faveur de Dieu. Ce dernier ignore qu’en Jésus-Christ, il obtient la faveur imméritée de Dieu et cela, sans les oeuvres. Sa vie chrétienne sera donc un long cheminement pénible par lequel il espère être sauvé. S’il lisait davantage le Nouveau Testament, il comprendrait que la vie chrétienne n’est plus le fait de chercher la faveur de Dieu, mais bien de marcher avec Celui de qui il a reçu toute la faveur nécessaire au salut. Le salut est un don de Dieu et il ne peut en aucun cas être mérité.
LA PLÉNITUDE DIEU
Il n’y a que ceux qui ont fait l’expérience de la conversion qui sont capables d’exprimer ce qu’est la richesse du christianisme. Mais pour ceux qui n’ont pas fait cette expérience et qui restent des observateurs extérieurs, le christianisme apparaît comme une pratique religieuse sans vitalité particulière. Dans notre société, le phénomène religieux est jugé comme étant une activité qui n’intéresse que les gens naïfs. En réalité, il en est tout autrement.
Transformation
Toute personne qui, se disant chrétienne, n’a pas expérimenté cette rencontre avec Jésus-Christ demeure insatisfaite. En fait, quelles sont les raisons qui amènent quelqu’un à se déclarer chrétien? Pour la plupart de nos contemporains, c’est le simple fait d’être né dans une famille chrétienne. Autrement dit, la pratique religieuse de bien des gens n’est rien de plus qu’une simple question d’habitude sans révélation personnelle. C’est une façon de vivre en conformité avec l’entourage. Or, pour tout ceux-là, Dieu reste un personnage éloigné et incertain. Cependant, lorsqu’on regarde les textes bibliques, on se rend bien compte que l’ expérience chrétienne transforme la vie de ceux qui croient.
Éphésiens 1:15-19
«C’est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus et de votre charité pour tous les saints, je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu’il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force.»
«Qu’il illumine les yeux de votre cœur»
La lecture de ce passage nous montre à quel point le christianisme est bien plus vivant qu’il en a l’air au premier abord. Je dis «au premier abord» parce que dans l’esprit des observateurs, le christianisme semble être un phénomène d’amoindrissement de la personnalité. Malheureusement, bien des chrétiens donnent de leur foi cette pauvre image. Toutefois, le christianisme biblique s’avère être autre chose. C’est une relation spirituelle avec Dieu qui produit une richesse débordante dont la limite est aussi vaste que toute la plénitude de Dieu. En prenant conscience de la vigueur dont nous parle ce passage, nous comprenons mieux pourquoi la vie semble faire tant défaut chez les chrétiens qui ne lisent pas la Parole de Dieu.
Parfaitement sauvé
La différence entre le croyant dont la foi repose sur la Bible et celui pour qui elle s’appuie sur les traditions religieuses est facile à constater. Grâce à sa connaissance de la Bible, le premier sait que son salut est assuré en Jésus-Christ alors que le second tente désespérément de trouver la faveur de Dieu. Ce dernier ignore qu’en Jésus-Christ, il obtient la faveur imméritée de Dieu et cela, sans les oeuvres. Sa vie chrétienne sera donc un long cheminement pénible par lequel il espère être sauvé. S’il lisait davantage le Nouveau Testament, il comprendrait que la vie chrétienne n’est plus le fait de chercher la faveur de Dieu, mais bien de marcher avec Celui de qui il a reçu toute la faveur nécessaire au salut. Le salut est un don de Dieu et il ne peut en aucun cas être mérité.
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Le point de vue biblique
LE MARIAGE
Actuellement, au Canada, le mariage est devenu un sujet d’intérêt national depuis que les couples de même sexe revendiquent le droit d’être reconnus mariés sur le plan juridique. Pour le commun des mortels, toute cette affaire est normale puisque nous vivons dans une société évoluée qui s’est affranchie des anciens tabous religieux. Cependant, cela révèle aussi que l’Occident se retrouve plongé dans une confusion sociale telle que personne ne peut en imaginer les conséquences à long terme.
Ici comme ailleurs
Ce qui se passe ici, au Canada, est, à quelques virgules près, semblable à ce qui se passe à peu près partout dans le monde occidental. La mentalité de ceux qui dirigent ce monde repose sur bien peu de choses. Il est évident qu’il n’y a aucune vision nette concernant l’avenir. La vision à long terme se résume à un mandat d’élection. Personne n’ose en parler, parce que nous savons tous que le futur s’annonce plutôt sombre. Pour en revenir au mariage, cette institution n’est pas un droit, comme le suppose le lobbying homosexuel, mais un privilège réservé à ceux qui veulent fonder une famille. Si on considère que la famille est la cellule primaire de la société; s’il n’y a plus de famille, il n’y aura donc bientôt plus de société.
Jeu de pouvoir
Rejeté par ceux à qui il était destiné à l’origine, le mariage est maintenant activement revendiqué par ceux à qui il ne l’était aucunement. Même s’ils font des pieds et des mains pour l’obtenir, ce n’est pas tant le mariage que les homosexuels recherchent, mais plutôt l’attention médiatique qui leur permet de justifier leur condition et de promouvoir leur cause. En réalité, ceux qui gouvernent nos sociétés se soumettent candidement aux groupes de pressions qui réussissent à attirer l’intérêt sur leur situation. Le mimétisme absolu pousse ensuite l’ensemble de la société qui observe la situation à adopter les opinions les plus en vogue. Le mimétisme consiste à croire ce que tout le monde croit sans trop se poser de questions. Le mimétisme, c’est l’abandon de sa liberté d’expression au profit de l’opinion générale par crainte du rejet.
Le mode d’emploi
En ce qui me concerne, tout le problème entourant la condition du mariage vient de l’abandon de la Parole de Dieu comme mode d’emploi de cette institution. De nos jours, si un mariage sur deux se termine par un divorce, il y a certainement quelque chose qui cloche. Or, ce n’est pas le mariage qui fait défaut, mais le cœur humain. En rejetant Dieu, l’homme se sépare à la fois de l’origine de ses institutions et de la capacité de succès dans leur application. De la même manière qu’on ne peut réussir à bien faire fonctionner un ordinateur sans prendre le temps de lire le livre d’instruction, de la même manière, on ne pourra réussir un mariage en négligeant ce que Dieu en dit.
La clé du succès
«C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair.» (Éphésiens 5:31)
Voila le secret de la réussite d’un mariage: des deux, ils deviendront une seule chair. Non plus deux, mais une seule personne qui est le complément de deux personnes qui se respectent mutuellement.
LE MARIAGE
Actuellement, au Canada, le mariage est devenu un sujet d’intérêt national depuis que les couples de même sexe revendiquent le droit d’être reconnus mariés sur le plan juridique. Pour le commun des mortels, toute cette affaire est normale puisque nous vivons dans une société évoluée qui s’est affranchie des anciens tabous religieux. Cependant, cela révèle aussi que l’Occident se retrouve plongé dans une confusion sociale telle que personne ne peut en imaginer les conséquences à long terme.
Ici comme ailleurs
Ce qui se passe ici, au Canada, est, à quelques virgules près, semblable à ce qui se passe à peu près partout dans le monde occidental. La mentalité de ceux qui dirigent ce monde repose sur bien peu de choses. Il est évident qu’il n’y a aucune vision nette concernant l’avenir. La vision à long terme se résume à un mandat d’élection. Personne n’ose en parler, parce que nous savons tous que le futur s’annonce plutôt sombre. Pour en revenir au mariage, cette institution n’est pas un droit, comme le suppose le lobbying homosexuel, mais un privilège réservé à ceux qui veulent fonder une famille. Si on considère que la famille est la cellule primaire de la société; s’il n’y a plus de famille, il n’y aura donc bientôt plus de société.
Jeu de pouvoir
Rejeté par ceux à qui il était destiné à l’origine, le mariage est maintenant activement revendiqué par ceux à qui il ne l’était aucunement. Même s’ils font des pieds et des mains pour l’obtenir, ce n’est pas tant le mariage que les homosexuels recherchent, mais plutôt l’attention médiatique qui leur permet de justifier leur condition et de promouvoir leur cause. En réalité, ceux qui gouvernent nos sociétés se soumettent candidement aux groupes de pressions qui réussissent à attirer l’intérêt sur leur situation. Le mimétisme absolu pousse ensuite l’ensemble de la société qui observe la situation à adopter les opinions les plus en vogue. Le mimétisme consiste à croire ce que tout le monde croit sans trop se poser de questions. Le mimétisme, c’est l’abandon de sa liberté d’expression au profit de l’opinion générale par crainte du rejet.
Le mode d’emploi
En ce qui me concerne, tout le problème entourant la condition du mariage vient de l’abandon de la Parole de Dieu comme mode d’emploi de cette institution. De nos jours, si un mariage sur deux se termine par un divorce, il y a certainement quelque chose qui cloche. Or, ce n’est pas le mariage qui fait défaut, mais le cœur humain. En rejetant Dieu, l’homme se sépare à la fois de l’origine de ses institutions et de la capacité de succès dans leur application. De la même manière qu’on ne peut réussir à bien faire fonctionner un ordinateur sans prendre le temps de lire le livre d’instruction, de la même manière, on ne pourra réussir un mariage en négligeant ce que Dieu en dit.
La clé du succès
«C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair.» (Éphésiens 5:31)
Voila le secret de la réussite d’un mariage: des deux, ils deviendront une seule chair. Non plus deux, mais une seule personne qui est le complément de deux personnes qui se respectent mutuellement.
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Le point de vue biblique
LA PESTE NOIRE
Parmi toutes les grandes calamités qui ont frappé l’humanité, nulle n’est encore comparable à la peste noire qui décima une partie de la population de l’Europe durant le Moyen Âge. Certains pays ont perdu jusqu’au tiers de leur population en quelques années. Pourtant, la solution à ce terrible mal se trouvait dans la Bible, plus précisément dans l’Ancien Testament. De plus, l’Europe était une nation chrétienne en possession de la Bible.
La superstition
Un des grands égarements humains est bien sûr la superstition. Depuis les temps les plus reculés, l’homme explique ses malheurs en les imputant à des esprits maléfiques. Du temps de la grande peste en Europe, parce que le clergé officiel défendait aux gens de lire la Bible, la solution à cet horrible fléau est demeurée inconnue. On préférait croire les superstitions en vogue à l’époque plutôt que la Parole de Dieu qui enseignait exactement ce qu’il fallait faire en cas de peste. Contrairement à ce que bien des gens pensent, la Bible n’entretient pas de superstitions: elle les détruit.
Lévitique 13-14
Ces textes de l’Ancien Testament, trop longs pour être cités ici, examinent les différents cas de lèpres et de maladies infectieuses. Les Juifs savaient parfaitement quoi faire en cas de peste, car 2500 ans avant que la peste frappe l’Europe, la Bible enseignait déjà comment la traiter. L’Europe a donc vu périr une grande partie de sa population par simple ignorance.
Ferrara en Italie (1386)
Alors que la peste faisait des ravages importants dans cette ville italienne, pourquoi les Juifs qui y vivaient furent-ils accusés d’être la cause de ce fléau? Simplement parce que la population juive n’était presque pas touchée par cette maladie, on a cru que les Juifs empoisonnaient leurs concitoyens. Une grande persécution s’éleva dans cette ville où on pensait régler le problème en tuant les Israéliens. Mais voilà que le Rabbin de la communauté juive de cette ville, qui était aussi médecin mit sur pied, avec l’aide d’un chrétien, un programme pour contrecarrer la maladie. Ils se servirent, bien entendu, des textes bibliques comme point de départ.
Deux moyens efficaces
Ensemble, ces deux hommes découvrirent que les Juifs faisaient deux actions que les Italiens omettaient. D’abord, ils se lavaient les mains avant de manger et ensuite, ils isolaient de leur population toute personne atteinte de la peste pour une période allant jusqu‘à quarante jours. En réalité, les Juifs ne faisaient que mettre en application une règle de l’Ancien Testament touchant les cas de maladies infectieuses. Lorsqu’on commença à appliquer cette même règle aux gens de Ferrara, on régla définitivement le problème. C’est de là que nous vient le principe de la quarantaine.
Une solution biblique
Cette histoire aide à démontrer que la Bible n’est pas un livre rempli de fables antiques sans intérêt comme plusieurs le croient. Bien loin d’entretenir la superstition, elle cherche davantage à établir la vérité en amenant des solutions efficaces. Des millions de vies auraient pu être sauvées si on n’avait pas caché la Parole de Dieu aux nations européennes.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
LA PESTE NOIRE
Parmi toutes les grandes calamités qui ont frappé l’humanité, nulle n’est encore comparable à la peste noire qui décima une partie de la population de l’Europe durant le Moyen Âge. Certains pays ont perdu jusqu’au tiers de leur population en quelques années. Pourtant, la solution à ce terrible mal se trouvait dans la Bible, plus précisément dans l’Ancien Testament. De plus, l’Europe était une nation chrétienne en possession de la Bible.
La superstition
Un des grands égarements humains est bien sûr la superstition. Depuis les temps les plus reculés, l’homme explique ses malheurs en les imputant à des esprits maléfiques. Du temps de la grande peste en Europe, parce que le clergé officiel défendait aux gens de lire la Bible, la solution à cet horrible fléau est demeurée inconnue. On préférait croire les superstitions en vogue à l’époque plutôt que la Parole de Dieu qui enseignait exactement ce qu’il fallait faire en cas de peste. Contrairement à ce que bien des gens pensent, la Bible n’entretient pas de superstitions: elle les détruit.
Lévitique 13-14
Ces textes de l’Ancien Testament, trop longs pour être cités ici, examinent les différents cas de lèpres et de maladies infectieuses. Les Juifs savaient parfaitement quoi faire en cas de peste, car 2500 ans avant que la peste frappe l’Europe, la Bible enseignait déjà comment la traiter. L’Europe a donc vu périr une grande partie de sa population par simple ignorance.
Ferrara en Italie (1386)
Alors que la peste faisait des ravages importants dans cette ville italienne, pourquoi les Juifs qui y vivaient furent-ils accusés d’être la cause de ce fléau? Simplement parce que la population juive n’était presque pas touchée par cette maladie, on a cru que les Juifs empoisonnaient leurs concitoyens. Une grande persécution s’éleva dans cette ville où on pensait régler le problème en tuant les Israéliens. Mais voilà que le Rabbin de la communauté juive de cette ville, qui était aussi médecin mit sur pied, avec l’aide d’un chrétien, un programme pour contrecarrer la maladie. Ils se servirent, bien entendu, des textes bibliques comme point de départ.
Deux moyens efficaces
Ensemble, ces deux hommes découvrirent que les Juifs faisaient deux actions que les Italiens omettaient. D’abord, ils se lavaient les mains avant de manger et ensuite, ils isolaient de leur population toute personne atteinte de la peste pour une période allant jusqu‘à quarante jours. En réalité, les Juifs ne faisaient que mettre en application une règle de l’Ancien Testament touchant les cas de maladies infectieuses. Lorsqu’on commença à appliquer cette même règle aux gens de Ferrara, on régla définitivement le problème. C’est de là que nous vient le principe de la quarantaine.
Une solution biblique
Cette histoire aide à démontrer que la Bible n’est pas un livre rempli de fables antiques sans intérêt comme plusieurs le croient. Bien loin d’entretenir la superstition, elle cherche davantage à établir la vérité en amenant des solutions efficaces. Des millions de vies auraient pu être sauvées si on n’avait pas caché la Parole de Dieu aux nations européennes.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA PESTE NOIRE
Parmi toutes les grandes calamités qui ont frappé l’humanité, nulle n’est encore comparable à la peste noire qui décima une partie de la population de l’Europe durant le Moyen Âge. Certains pays ont perdu jusqu’au tiers de leur population en quelques années. Pourtant, la solution à ce terrible mal se trouvait dans la Bible, plus précisément dans l’Ancien Testament. De plus, l’Europe était une nation chrétienne en possession de la Bible.
La superstition
Un des grands égarements humains est bien sûr la superstition. Depuis les temps les plus reculés, l’homme explique ses malheurs en les imputant à des esprits maléfiques. Du temps de la grande peste en Europe, parce que le clergé officiel défendait aux gens de lire la Bible, la solution à cet horrible fléau est demeurée inconnue. On préférait croire les superstitions en vogue à l’époque plutôt que la Parole de Dieu qui enseignait exactement ce qu’il fallait faire en cas de peste. Contrairement à ce que bien des gens pensent, la Bible n’entretient pas de superstitions: elle les détruit.
Lévitique 13-14
Ces textes de l’Ancien Testament, trop longs pour être cités ici, examinent les différents cas de lèpres et de maladies infectieuses. Les Juifs savaient parfaitement quoi faire en cas de peste, car 2500 ans avant que la peste frappe l’Europe, la Bible enseignait déjà comment la traiter. L’Europe a donc vu périr une grande partie de sa population par simple ignorance.
Ferrara en Italie (1386)
Alors que la peste faisait des ravages importants dans cette ville italienne, pourquoi les Juifs qui y vivaient furent-ils accusés d’être la cause de ce fléau? Simplement parce que la population juive n’était presque pas touchée par cette maladie, on a cru que les Juifs empoisonnaient leurs concitoyens. Une grande persécution s’éleva dans cette ville où on pensait régler le problème en tuant les Israéliens. Mais voilà que le Rabbin de la communauté juive de cette ville, qui était aussi médecin mit sur pied, avec l’aide d’un chrétien, un programme pour contrecarrer la maladie. Ils se servirent, bien entendu, des textes bibliques comme point de départ.
Deux moyens efficaces
Ensemble, ces deux hommes découvrirent que les Juifs faisaient deux actions que les Italiens omettaient. D’abord, ils se lavaient les mains avant de manger et ensuite, ils isolaient de leur population toute personne atteinte de la peste pour une période allant jusqu‘à quarante jours. En réalité, les Juifs ne faisaient que mettre en application une règle de l’Ancien Testament touchant les cas de maladies infectieuses. Lorsqu’on commença à appliquer cette même règle aux gens de Ferrara, on régla définitivement le problème. C’est de là que nous vient le principe de la quarantaine.
Une solution biblique
Cette histoire aide à démontrer que la Bible n’est pas un livre rempli de fables antiques sans intérêt comme plusieurs le croient. Bien loin d’entretenir la superstition, elle cherche davantage à établir la vérité en amenant des solutions efficaces. Des millions de vies auraient pu être sauvées si on n’avait pas caché la Parole de Dieu aux nations européennes.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
LA PESTE NOIRE
Parmi toutes les grandes calamités qui ont frappé l’humanité, nulle n’est encore comparable à la peste noire qui décima une partie de la population de l’Europe durant le Moyen Âge. Certains pays ont perdu jusqu’au tiers de leur population en quelques années. Pourtant, la solution à ce terrible mal se trouvait dans la Bible, plus précisément dans l’Ancien Testament. De plus, l’Europe était une nation chrétienne en possession de la Bible.
La superstition
Un des grands égarements humains est bien sûr la superstition. Depuis les temps les plus reculés, l’homme explique ses malheurs en les imputant à des esprits maléfiques. Du temps de la grande peste en Europe, parce que le clergé officiel défendait aux gens de lire la Bible, la solution à cet horrible fléau est demeurée inconnue. On préférait croire les superstitions en vogue à l’époque plutôt que la Parole de Dieu qui enseignait exactement ce qu’il fallait faire en cas de peste. Contrairement à ce que bien des gens pensent, la Bible n’entretient pas de superstitions: elle les détruit.
Lévitique 13-14
Ces textes de l’Ancien Testament, trop longs pour être cités ici, examinent les différents cas de lèpres et de maladies infectieuses. Les Juifs savaient parfaitement quoi faire en cas de peste, car 2500 ans avant que la peste frappe l’Europe, la Bible enseignait déjà comment la traiter. L’Europe a donc vu périr une grande partie de sa population par simple ignorance.
Ferrara en Italie (1386)
Alors que la peste faisait des ravages importants dans cette ville italienne, pourquoi les Juifs qui y vivaient furent-ils accusés d’être la cause de ce fléau? Simplement parce que la population juive n’était presque pas touchée par cette maladie, on a cru que les Juifs empoisonnaient leurs concitoyens. Une grande persécution s’éleva dans cette ville où on pensait régler le problème en tuant les Israéliens. Mais voilà que le Rabbin de la communauté juive de cette ville, qui était aussi médecin mit sur pied, avec l’aide d’un chrétien, un programme pour contrecarrer la maladie. Ils se servirent, bien entendu, des textes bibliques comme point de départ.
Deux moyens efficaces
Ensemble, ces deux hommes découvrirent que les Juifs faisaient deux actions que les Italiens omettaient. D’abord, ils se lavaient les mains avant de manger et ensuite, ils isolaient de leur population toute personne atteinte de la peste pour une période allant jusqu‘à quarante jours. En réalité, les Juifs ne faisaient que mettre en application une règle de l’Ancien Testament touchant les cas de maladies infectieuses. Lorsqu’on commença à appliquer cette même règle aux gens de Ferrara, on régla définitivement le problème. C’est de là que nous vient le principe de la quarantaine.
Une solution biblique
Cette histoire aide à démontrer que la Bible n’est pas un livre rempli de fables antiques sans intérêt comme plusieurs le croient. Bien loin d’entretenir la superstition, elle cherche davantage à établir la vérité en amenant des solutions efficaces. Des millions de vies auraient pu être sauvées si on n’avait pas caché la Parole de Dieu aux nations européennes.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
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