Forum Religion -Tout sur les religions
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Forum Religion -Tout sur les religions
Rappel du premier message :
Religion, religions
Toutes les croyances du monde
Depuis qu'ils sont en mesure de réfléchir, les êtres humains s'interrogent sur l'origine du monde, leur place dans la création et le sens de leur existence, en cherchant chacun à leur manière une réponse à la question de fond posée par
[ltr]Leibniz[/ltr]
: « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ».
Pour la plupart, hier comme aujourd'hui, il apparaît inconcevable de vivre dans l'ignorance de leurs origines ou/et en n'ayant d'autre but que de satisfaire au jour le jour les besoins physiologiques. Beaucoup ressentent aussi le besoin de se concilier le sort et de se rassurer sur leur avenir...
Les religions, ensembles de croyances, de mythes et de pratiques (célébrations, rituels alimentaires, inhumation...), sont le fruit de ces exigences. Elles sont aussi un facteur de cohésion sociale. Le mot même de religion, qui vient du latin relegere, aurait même origine que le mot relier selon certains linguistes... La religion est à l'origine ce qui relie et rapproche les hommes entre eux.
Curieusement, dans la Rome antique, le magistrat qui avait en charge l'organisation des cultes était aussi celui qui, dans les premiers temps de la cité, s'occupait de la gestion des ponts. On l'appelait pour cela pontife (le titre demeure attaché au pape, chef suprême de l'Église catholique). Toutes les grandes religions actuelles sont nées, notons-le, dans le sous-continent indien ou le Moyen-Orient.
Panthéisme, polythéisme
Les premiers hommes ont conçu le monde comme un ensemble divin. Cette croyance s'exprime par le terme : panthéisme (du grec pan, tout). Dans le panthéisme, le dieu créateur est le monde lui-même et toutes les composantes du monde possèdent une parcelle de divinité. Dans leurs moments de frayeur ou de crainte, les hommes invoquent la protection de l'une ou l'autre d'entre elles (divinité de la foudre, des moissons, de la chasse, de la pluie...). Souvent, ils se tournent vers les sorciers ou
[ltr]chamans[/ltr]
pour apaiser les éléments ou deviner l'avenir... Les religions qui prêtent une âme divine à tous les éléments de l'univers : rochers, rivières... peuvent être dites aussi animistes (du latin anima, souffle vital). Le
[ltr]shintoisme[/ltr]
, religion officielle du Japon, est la plus connue des religions animistes.
Les premières cités, il y a environ 10.000 ans, avaient chacune un dieu ou une déesse attitré. Ces cités se sont rapprochées pour constituer des États importants, comme en
[ltr]Égypte[/ltr]
, ou pour commercer entre elles, comme en Grèce, en Arabie... Leurs habitants ont alors pris l'habitude de prier indifféremment les dieux de l'une ou l'autre cité. C'est ainsi que s'est développé le polythéisme, religion qui admet l'existence de plusieurs dieux ou divinités (le mot polythéisme a été forgé avec les mots grecs polus, nombreux, et theo, dieu). L'
[ltr]hindouisme[/ltr]
est la principale religion polythéiste d'aujourd'hui (et la troisième religion par le nombre de ses fidèles, près d'un milliard). L'hindouisme compte des dissidences comme le
[ltr]jaïnisme[/ltr]
, minoritaire mais influent.
Le polythéisme et le panthéisme se sont épanouis dans les communautés en contact avec une nature exubérante ; dans les pays de la mousson, dans les forêts, le long des rivages tempétueux de la Méditerranée.
Monothéisme
Les horizons plus sereins et semi-arides du Moyen-Orient, des plateaux iraniens et de l'Égypte ont vu la naissance de religions fondées sur un Dieu unique et tout-puissant, existant de toute éternité.
À la grande différence des divinités panthéistes, ce Dieu est extérieur au monde, transcendant. Ce Dieu est au cœur des religions dites monothéistes. Les religions de l'Égypte pharaonique constituent une transition entre le panthéisme des origines et le monothéisme. Isis et Osiris, dieux principaux des Égyptiens, sont partie prenante d'une divinité supérieure représentée par le Soleil, Rê ou Aton.
Vers 1200 avant JC, une communauté originaire de Chaldée et établie dans la vallée du Nil a émigré vers la Palestine sous la conduite d'un chef mythique nommé Moïse. Celui-ci a renouvelé la foi religieuse de sa communauté, les
[ltr]Hébreux[/ltr]
. Il a imposé un monothéisme strict, le premier sans doute (d'après les mots grecs mono, unique, et theo, dieu).
Sur les plateaux iraniens est né aussi vers 600 avant JC une confession monothéiste originale et puissante, le
[ltr]mazdéisme ou zoroastrisme[/ltr]
, qui professe l'immortalité de l'âme et est organisée autour d'un clergé de mages chargés d'interpréter les révélations divines. Après avoir séduit la Perse ancienne, cette religion ne rassemble plus qu'un très petit nombre de fidèles.
En Judée, à l'époque de l'occupation romaine, un prédicateur du nom de Jésus attire les foules... Ses disciples présentent comme Dieu, Fils de Dieu. Sous l'influence de Paul de Tarse, le
[ltr]christianisme[/ltr]
rompt avec le judaïsme et devient une religion à vocation universelle, proclamant pour la première fois l'unité de tous les hommes en Dieu, sans distinction de sexe, de statut ou de race.
Six cents ans plus tard, dans le désert d'Arabie, un prophète, Mahomet, se proclame envoyé de Dieu et fonde la troisième des grandes religions monothéistes, l'
[ltr]islam[/ltr]
. Comme le christianisme, avec lequel elle entre en concurrence, c'est une religion à vocation universelle. Il s'ensuit dans le monde euro-méditerranéen une scission du monde occidental entre
[ltr]société islamique et société chrétienne[/ltr]
. Christianisme et islam sécrètent régulièrement des dissidences. Ainsi sont apparus à l'époque contemporaine l'
[ltr]Église des Mormons[/ltr]
et le
[ltr]bahaisme[/ltr]
.
Le monde chinois, qui représente selon les époques le cinquième ou le quart de l'humanité, adhère en partie, depuis deux millénaires, à la doctrine de Bouddha, un prédicateur indien du VIe siècle avant JC. Le
[ltr]bouddhisme[/ltr]
ignore le concept de Dieu. Il ne se soucie pas de l'existence éventuelle d'un Dieu et l'on pourrait le dire... agnostique (un mot forgé avec le suffixe privatif grec a- et le mot gnosis qui désigne la connaissance).
Cette religion est à proprement parler un «athéisme», fondé sur une cosmogonie subtile et de grandes exigences morales. Rien à voir toutefois avec l'athéisme laïc qui s'est en bonne partie substitué à la foi chrétienne en Europe et se traduit par l'indifférence à l'égard des interrogations métaphysiques sur le sens de la vie et la création du monde.
À l'encontre des lieux communs qui ont cours en Europe, notons que la religion n'a
[ltr]pas de responsabilité directe[/ltr]
dans la plupart des grandes tragédies qui ensanglantent périodiquement la planète. Ainsi est-elle totalement absente des grands drames du XXe siècle (plus de 100 millions de victimes) : guerres mondiales, répressions nazies et communistes, génocides (les Juifs, comme les Arméniens et les Tutsis, n'ont pas été exterminés en raison de leur religion mais de leur prétendue «race»).
Forum Religion -Tout sur les religions.
Religion, religions
Toutes les croyances du monde
Depuis qu'ils sont en mesure de réfléchir, les êtres humains s'interrogent sur l'origine du monde, leur place dans la création et le sens de leur existence, en cherchant chacun à leur manière une réponse à la question de fond posée par
[ltr]Leibniz[/ltr]
: « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ».
Pour la plupart, hier comme aujourd'hui, il apparaît inconcevable de vivre dans l'ignorance de leurs origines ou/et en n'ayant d'autre but que de satisfaire au jour le jour les besoins physiologiques. Beaucoup ressentent aussi le besoin de se concilier le sort et de se rassurer sur leur avenir...
Les religions, ensembles de croyances, de mythes et de pratiques (célébrations, rituels alimentaires, inhumation...), sont le fruit de ces exigences. Elles sont aussi un facteur de cohésion sociale. Le mot même de religion, qui vient du latin relegere, aurait même origine que le mot relier selon certains linguistes... La religion est à l'origine ce qui relie et rapproche les hommes entre eux.
Curieusement, dans la Rome antique, le magistrat qui avait en charge l'organisation des cultes était aussi celui qui, dans les premiers temps de la cité, s'occupait de la gestion des ponts. On l'appelait pour cela pontife (le titre demeure attaché au pape, chef suprême de l'Église catholique). Toutes les grandes religions actuelles sont nées, notons-le, dans le sous-continent indien ou le Moyen-Orient.
Panthéisme, polythéisme
Les premiers hommes ont conçu le monde comme un ensemble divin. Cette croyance s'exprime par le terme : panthéisme (du grec pan, tout). Dans le panthéisme, le dieu créateur est le monde lui-même et toutes les composantes du monde possèdent une parcelle de divinité. Dans leurs moments de frayeur ou de crainte, les hommes invoquent la protection de l'une ou l'autre d'entre elles (divinité de la foudre, des moissons, de la chasse, de la pluie...). Souvent, ils se tournent vers les sorciers ou
[ltr]chamans[/ltr]
pour apaiser les éléments ou deviner l'avenir... Les religions qui prêtent une âme divine à tous les éléments de l'univers : rochers, rivières... peuvent être dites aussi animistes (du latin anima, souffle vital). Le
[ltr]shintoisme[/ltr]
, religion officielle du Japon, est la plus connue des religions animistes.
Les premières cités, il y a environ 10.000 ans, avaient chacune un dieu ou une déesse attitré. Ces cités se sont rapprochées pour constituer des États importants, comme en
[ltr]Égypte[/ltr]
, ou pour commercer entre elles, comme en Grèce, en Arabie... Leurs habitants ont alors pris l'habitude de prier indifféremment les dieux de l'une ou l'autre cité. C'est ainsi que s'est développé le polythéisme, religion qui admet l'existence de plusieurs dieux ou divinités (le mot polythéisme a été forgé avec les mots grecs polus, nombreux, et theo, dieu). L'
[ltr]hindouisme[/ltr]
est la principale religion polythéiste d'aujourd'hui (et la troisième religion par le nombre de ses fidèles, près d'un milliard). L'hindouisme compte des dissidences comme le
[ltr]jaïnisme[/ltr]
, minoritaire mais influent.
Le polythéisme et le panthéisme se sont épanouis dans les communautés en contact avec une nature exubérante ; dans les pays de la mousson, dans les forêts, le long des rivages tempétueux de la Méditerranée.
Monothéisme
Les horizons plus sereins et semi-arides du Moyen-Orient, des plateaux iraniens et de l'Égypte ont vu la naissance de religions fondées sur un Dieu unique et tout-puissant, existant de toute éternité.
À la grande différence des divinités panthéistes, ce Dieu est extérieur au monde, transcendant. Ce Dieu est au cœur des religions dites monothéistes. Les religions de l'Égypte pharaonique constituent une transition entre le panthéisme des origines et le monothéisme. Isis et Osiris, dieux principaux des Égyptiens, sont partie prenante d'une divinité supérieure représentée par le Soleil, Rê ou Aton.
Vers 1200 avant JC, une communauté originaire de Chaldée et établie dans la vallée du Nil a émigré vers la Palestine sous la conduite d'un chef mythique nommé Moïse. Celui-ci a renouvelé la foi religieuse de sa communauté, les
[ltr]Hébreux[/ltr]
. Il a imposé un monothéisme strict, le premier sans doute (d'après les mots grecs mono, unique, et theo, dieu).
Sur les plateaux iraniens est né aussi vers 600 avant JC une confession monothéiste originale et puissante, le
[ltr]mazdéisme ou zoroastrisme[/ltr]
, qui professe l'immortalité de l'âme et est organisée autour d'un clergé de mages chargés d'interpréter les révélations divines. Après avoir séduit la Perse ancienne, cette religion ne rassemble plus qu'un très petit nombre de fidèles.
En Judée, à l'époque de l'occupation romaine, un prédicateur du nom de Jésus attire les foules... Ses disciples présentent comme Dieu, Fils de Dieu. Sous l'influence de Paul de Tarse, le
[ltr]christianisme[/ltr]
rompt avec le judaïsme et devient une religion à vocation universelle, proclamant pour la première fois l'unité de tous les hommes en Dieu, sans distinction de sexe, de statut ou de race.
Six cents ans plus tard, dans le désert d'Arabie, un prophète, Mahomet, se proclame envoyé de Dieu et fonde la troisième des grandes religions monothéistes, l'
[ltr]islam[/ltr]
. Comme le christianisme, avec lequel elle entre en concurrence, c'est une religion à vocation universelle. Il s'ensuit dans le monde euro-méditerranéen une scission du monde occidental entre
[ltr]société islamique et société chrétienne[/ltr]
. Christianisme et islam sécrètent régulièrement des dissidences. Ainsi sont apparus à l'époque contemporaine l'
[ltr]Église des Mormons[/ltr]
et le
[ltr]bahaisme[/ltr]
.
Le monde chinois, qui représente selon les époques le cinquième ou le quart de l'humanité, adhère en partie, depuis deux millénaires, à la doctrine de Bouddha, un prédicateur indien du VIe siècle avant JC. Le
[ltr]bouddhisme[/ltr]
ignore le concept de Dieu. Il ne se soucie pas de l'existence éventuelle d'un Dieu et l'on pourrait le dire... agnostique (un mot forgé avec le suffixe privatif grec a- et le mot gnosis qui désigne la connaissance).
Cette religion est à proprement parler un «athéisme», fondé sur une cosmogonie subtile et de grandes exigences morales. Rien à voir toutefois avec l'athéisme laïc qui s'est en bonne partie substitué à la foi chrétienne en Europe et se traduit par l'indifférence à l'égard des interrogations métaphysiques sur le sens de la vie et la création du monde.
À l'encontre des lieux communs qui ont cours en Europe, notons que la religion n'a
[ltr]pas de responsabilité directe[/ltr]
dans la plupart des grandes tragédies qui ensanglantent périodiquement la planète. Ainsi est-elle totalement absente des grands drames du XXe siècle (plus de 100 millions de victimes) : guerres mondiales, répressions nazies et communistes, génocides (les Juifs, comme les Arméniens et les Tutsis, n'ont pas été exterminés en raison de leur religion mais de leur prétendue «race»).
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
La persévérance
La vie d’Abraham est un exemple concret de ce qu’est la persévérance avec Dieu. Tout au long de son récit, qui débute au douzième chapitre de la Genèse, nous voyons cet homme affronter avec difficulté et angoisse les événements qui se présentent dans sa vie. Toutefois, parce qu’il n’a jamais abandonné, la Parole de Dieu l’appelle le père de la foi.
Le père de la foi?
Une étude minutieuse de la vie d’Abraham nous fera découvrir un homme qui ne correspond pas exactement à ce que l'on s’attende d’un modèle de foi. Lorsqu’on pense à un homme de foi, on imagine une personne qui ne craint rien et qui fait face à tous les défis avec zèle et courage. C’est également quelqu’un qui peut saisir aisément toutes les promesses de Dieu et qui ne bronche jamais. Or, nous devons avouer que ce n’est pas ainsi qu’Abraham a vécu. Pourtant, c’est bien celui qui a été appelé par Dieu le père de la foi.
Un homme bien ordinaire
Cité comme standard absolu de l’homme de foi, Abraham a de quoi nous surprendre avec sa vie remplie de faiblesses. Et non seulement était-il faible, mais ses faiblesses étaient directement liées à sa foi. Par exemple, à deux reprises (Genèse 12 et 20), il tente de faire passer sa femme, Sara, pour sa sœur. Il craignait qu’on veuille le tuer dans le but de mettre la main sur sa femme, car Sara était une fort jolie femme.
À un autre moment, au chapitre 16, alors que la promesse de Dieu selon laquelle il aurait un fils tardait à s’accomplir, Abraham décide de faire un fils à sa servante Agar. Ces quelques anecdotes suffisent à démontrer qu’Abraham était loin de correspondre au modèle de foi tel que nous l’entendons aujourd’hui.
Le père de l’incrédulité?
À l’observer, Abraham ne ressemble-t-il pas plutôt au père de l’incrédulité? C’est du moins ce qu’on dirait d’un croyant d’aujourd’hui qui adopterait un comportement semblable au sien, habitués que nous sommes de voir la foi comme une puissance inébranlable. Mais puisque Dieu considère Abraham comme le modèle de la foi, nous devons donc changer notre compréhension de ce qu’est la foi.
Romains 4:18-22
«Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu’il devint père d’un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit: Telle sera ta postérité. Et, sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu’il avait près de cent ans, et que Sara n’était plus en état d’avoir des enfants. Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice.»
La persévérance
Ce texte déclare qu’Abraham n’a jamais douté de la promesse de Dieu. Pourtant, le récit de la Genèse semble nous démontrer l’inverse. Le texte de l’épître aux Romains ne nous dit pas qu’Abraham n’a jamais connu le doute durant sa vie. Bien qu’il ait traversé des périodes d’angoisse et de découragement, la vraie foi d’Abraham réside plutôt dans le fait qu’il a persévéré avec Dieu. Même si ce n’est que vers l’âge de 100 ans qu’il a réellement fait confiance à Dieu, Abraham n’a jamais abandonné; voila pourquoi Dieu l’a appelé le père de la foi!
La persévérance
La vie d’Abraham est un exemple concret de ce qu’est la persévérance avec Dieu. Tout au long de son récit, qui débute au douzième chapitre de la Genèse, nous voyons cet homme affronter avec difficulté et angoisse les événements qui se présentent dans sa vie. Toutefois, parce qu’il n’a jamais abandonné, la Parole de Dieu l’appelle le père de la foi.
Le père de la foi?
Une étude minutieuse de la vie d’Abraham nous fera découvrir un homme qui ne correspond pas exactement à ce que l'on s’attende d’un modèle de foi. Lorsqu’on pense à un homme de foi, on imagine une personne qui ne craint rien et qui fait face à tous les défis avec zèle et courage. C’est également quelqu’un qui peut saisir aisément toutes les promesses de Dieu et qui ne bronche jamais. Or, nous devons avouer que ce n’est pas ainsi qu’Abraham a vécu. Pourtant, c’est bien celui qui a été appelé par Dieu le père de la foi.
Un homme bien ordinaire
Cité comme standard absolu de l’homme de foi, Abraham a de quoi nous surprendre avec sa vie remplie de faiblesses. Et non seulement était-il faible, mais ses faiblesses étaient directement liées à sa foi. Par exemple, à deux reprises (Genèse 12 et 20), il tente de faire passer sa femme, Sara, pour sa sœur. Il craignait qu’on veuille le tuer dans le but de mettre la main sur sa femme, car Sara était une fort jolie femme.
À un autre moment, au chapitre 16, alors que la promesse de Dieu selon laquelle il aurait un fils tardait à s’accomplir, Abraham décide de faire un fils à sa servante Agar. Ces quelques anecdotes suffisent à démontrer qu’Abraham était loin de correspondre au modèle de foi tel que nous l’entendons aujourd’hui.
Le père de l’incrédulité?
À l’observer, Abraham ne ressemble-t-il pas plutôt au père de l’incrédulité? C’est du moins ce qu’on dirait d’un croyant d’aujourd’hui qui adopterait un comportement semblable au sien, habitués que nous sommes de voir la foi comme une puissance inébranlable. Mais puisque Dieu considère Abraham comme le modèle de la foi, nous devons donc changer notre compréhension de ce qu’est la foi.
Romains 4:18-22
«Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu’il devint père d’un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit: Telle sera ta postérité. Et, sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu’il avait près de cent ans, et que Sara n’était plus en état d’avoir des enfants. Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice.»
La persévérance
Ce texte déclare qu’Abraham n’a jamais douté de la promesse de Dieu. Pourtant, le récit de la Genèse semble nous démontrer l’inverse. Le texte de l’épître aux Romains ne nous dit pas qu’Abraham n’a jamais connu le doute durant sa vie. Bien qu’il ait traversé des périodes d’angoisse et de découragement, la vraie foi d’Abraham réside plutôt dans le fait qu’il a persévéré avec Dieu. Même si ce n’est que vers l’âge de 100 ans qu’il a réellement fait confiance à Dieu, Abraham n’a jamais abandonné; voila pourquoi Dieu l’a appelé le père de la foi!
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
«LA PAROLE SUBSISTE»
La semaine dernière, il était question des idées qui, dans notre monde, se succèdent à un rythme effarant. L’homme moderne est à ce point centré sur lui-même qu’il n’a de vérité que les modes qui passent rapidement. Tant sur le plan scientifique que philosophique, il est prêt à croire tout ce qu’il entend, à condition, bien sûr, que tout cela ne vienne jamais déranger son confort. Pour lui, tout ce qui fait son affaire est vrai.
Être de son temps
Les modes et les tendances exercent sur les gens une importante fascination qui mène à la ruine dans certains cas. Combien de gens dépensent des sommes d’argent astronomiques pour être à la mode dans le domaine vestimentaire et pour des nouvelles technologies reliées à l’informatique. Il faut être de son temps, même si ce train de vie risque éventuellement de nous étouffer. Les grandes multinationales l’ont bien compris. C’est pourquoi, elles nous arrivent avec de nouveaux produits encore plus performants à tous les deux ou trois mois. Combien d’entre nous sommes soumis à la tyrannie du monde commercial?
Le moment présent
Sur le plan des idées, nous vivons à une époque où rien d’autre que le moment présent n’a de sens. C’est le plaisir à tout prix et le plus rapidement possible. Combien de jeunes ont de sérieux problèmes de consommation de drogues dûs à cette nécessité de s’amuser maintenant? L’avenir n’a aucune importance pour eux parce que, dans leur esprit, tout se joue maintenant. Il faut donc profiter des occasions lorsqu’elles se présentent. Ces jeunes-là ne sont-ils pas aussi victimes de ce système duquel leurs parents sont déjà esclaves? C’est bien connu, les enfants apprennent en observant leurs parents et leur environnement. Finalement, ne sont-ils pas le fruit de ce que ces derniers vivent?
L’idole des modes
Suivre la mode lorsqu’il s’agit de vêtements ou de quelques articles d’usage nécessaire, ça peut aller. Mais lorsque la mode nous incite à suivre les courants de pensée en vogue, alors ça ne va plus. Je dis cela parce que les modes relatives aux idées changent continuellement. Pour utiliser une expression de l’apôtre Paul, les idées nous amènent à être comme «des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction…» (Éphésiens 4:14). Suivre l’évolution des courants de pensée du monde dans lequel nous vivons, c’est accepter de vivre en tant que personne séduite par le vent.
Tout passe, même vous!
«Une voix dit: Crie! Et il répond: Que crierai-je? Toute chair est comme l’herbe, et tout son éclat comme la fleur des champs. L’herbe sèche, la fleur tombe, quand le vent de l’Éternel souffle dessus. Certainement le peuple est comme l’herbe: l’herbe sèche, la fleur tombe; mais la parole de notre Dieu subsiste éternellement.» (Ésaïe 40:6-8).
L’homme est comparable à de l’herbe dont la vie est courte. L’éclat de l’homme, lequel réfère à ses idées, ne vaut rien de plus que la fleur des champs. Une seule chose demeure cependant, c’est la Parole de Dieu!
À la semaine prochaine.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
«LA PAROLE SUBSISTE»
La semaine dernière, il était question des idées qui, dans notre monde, se succèdent à un rythme effarant. L’homme moderne est à ce point centré sur lui-même qu’il n’a de vérité que les modes qui passent rapidement. Tant sur le plan scientifique que philosophique, il est prêt à croire tout ce qu’il entend, à condition, bien sûr, que tout cela ne vienne jamais déranger son confort. Pour lui, tout ce qui fait son affaire est vrai.
Être de son temps
Les modes et les tendances exercent sur les gens une importante fascination qui mène à la ruine dans certains cas. Combien de gens dépensent des sommes d’argent astronomiques pour être à la mode dans le domaine vestimentaire et pour des nouvelles technologies reliées à l’informatique. Il faut être de son temps, même si ce train de vie risque éventuellement de nous étouffer. Les grandes multinationales l’ont bien compris. C’est pourquoi, elles nous arrivent avec de nouveaux produits encore plus performants à tous les deux ou trois mois. Combien d’entre nous sommes soumis à la tyrannie du monde commercial?
Le moment présent
Sur le plan des idées, nous vivons à une époque où rien d’autre que le moment présent n’a de sens. C’est le plaisir à tout prix et le plus rapidement possible. Combien de jeunes ont de sérieux problèmes de consommation de drogues dûs à cette nécessité de s’amuser maintenant? L’avenir n’a aucune importance pour eux parce que, dans leur esprit, tout se joue maintenant. Il faut donc profiter des occasions lorsqu’elles se présentent. Ces jeunes-là ne sont-ils pas aussi victimes de ce système duquel leurs parents sont déjà esclaves? C’est bien connu, les enfants apprennent en observant leurs parents et leur environnement. Finalement, ne sont-ils pas le fruit de ce que ces derniers vivent?
L’idole des modes
Suivre la mode lorsqu’il s’agit de vêtements ou de quelques articles d’usage nécessaire, ça peut aller. Mais lorsque la mode nous incite à suivre les courants de pensée en vogue, alors ça ne va plus. Je dis cela parce que les modes relatives aux idées changent continuellement. Pour utiliser une expression de l’apôtre Paul, les idées nous amènent à être comme «des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction…» (Éphésiens 4:14). Suivre l’évolution des courants de pensée du monde dans lequel nous vivons, c’est accepter de vivre en tant que personne séduite par le vent.
Tout passe, même vous!
«Une voix dit: Crie! Et il répond: Que crierai-je? Toute chair est comme l’herbe, et tout son éclat comme la fleur des champs. L’herbe sèche, la fleur tombe, quand le vent de l’Éternel souffle dessus. Certainement le peuple est comme l’herbe: l’herbe sèche, la fleur tombe; mais la parole de notre Dieu subsiste éternellement.» (Ésaïe 40:6-8).
L’homme est comparable à de l’herbe dont la vie est courte. L’éclat de l’homme, lequel réfère à ses idées, ne vaut rien de plus que la fleur des champs. Une seule chose demeure cependant, c’est la Parole de Dieu!
À la semaine prochaine.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA PAROLE DERNIÈRE
Permettez-moi de revenir sur la merveilleuse histoire de la traversée du lac de Tibériade en Galilée. Je voudrais attirer votre attention sur une parole de Jésus: «Passons à l'autre bord». Avant d’aller plus loin, retenons seulement ceci: lorsque Dieu nous parle, il est de la plus haute importance de bien l’écouter car ce qu’il dit fera ensuite autorité sur les événements.
Marc 4:35 et 5:1
«Ce même jour, sur le soir, Jésus leur dit: Passons à l'autre bord. Après avoir renvoyé la foule, ils l'emmenèrent dans la barque où il se trouvait; il y avait aussi d'autres barques avec lui. Il s'éleva un grand tourbillon, et les flots se jetaient dans la barque, au point qu'elle se remplissait déjà. Et lui, il dormait à la poupe sur le coussin. Ils le réveillèrent, et lui dirent: Maître, ne t'inquiètes-tu pas de ce que nous périssons? S'étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer: Silence! Tais-toi! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme. Puis il leur dit: Pourquoi avez-vous ainsi peur? Comment n'avez-vous point de foi? Ils furent saisis d'une grande frayeur, et ils se dirent les uns aux autres: Quel est donc celui-ci, à qui obéissent même le vent et la mer?» … «Ils arrivèrent à l'autre bord de la mer, dans le pays des Gadaréniens».
La foi vient de ce qu’on entend…
Lorsque nous lisons qu’un grand tourbillon s’est levé et que les apôtres ont eu peur, tout nous apparaît parfaitement sensé dans la mesure où nous comprenons bien le sentiment d’insécurité que produit un événement du genre. Que les apôtres aient choisi de réveiller Jésus qui dormait à la poupe en lui disant: «ne t'inquiètes-tu pas de ce que nous périssons?» nous semble, de même, tout à fait normal. Nous aurions tous réagi de la même manière à leur place, n’est-ce pas? Par contre, nous avons de la difficulté à saisir la réaction sévère de Jésus à leur égard: «Pourquoi avez-vous ainsi peur? Comment n'avez-vous point de foi?»
Curieuse déclaration!
Vous est-il déjà arrivé d’avoir l’impression que le Seigneur semble quelquefois un peu déconnecté de la réalité? En tout cas, c’est ce que les apôtres ont dû croire cette journée-là. Non mais, pensez-y, le Seigneur vous amène faire un tour de chaloupe alors qu’il sait très bien qu’une violente tempête s’en vient. De plus, il décide de dormir alors que le danger est imminent. En fait, comment pouvait-il même réussir à dormir en pareilles circonstances? Jésus semble même irrité d’être soudainement réveillé par ses apôtres. C’est au point où il les accuse de manquer de foi.
Pourquoi?
Pendant longtemps, je m’expliquais mal cette réaction un peu cavalière de Jésus. Pourquoi accusait-il ses apôtres de manquer de foi alors qu’une tempête intense faisait rage? Ne pouvait-il pas comprendre que ces derniers n’étaient au fond que des humains. Or, si je tiens ce genre de propos, c’est qu’il y a des choses qui échappent à mon attention. Dans les faits, Jésus avait tout à fait raison de réagir comme il l’a fait car, au départ, il leur avait annoncé d’avance comment cette aventure se terminerait: «Passons à l'autre bord» avait-il dit. Cette simple parole prononcée par Dieu, ne pouvait pas rester sans effet, elle devait s’accomplir. Jésus ne reprochait pas aux apôtres de craindre la tempête, mais d’avoir oublié cette parole dernière: «Passons à l'autre bord». Il ne leur avait pas dit: venez et allons mourir au fond du lac, mais bien, «Passons à l'autre bord». Si Jésus dormait si profondément c’est bien parce qu’il n’avait aucun doute qu’ils arriveraient à l’autre bord.
Bonne semaine!
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
LA PAROLE DERNIÈRE
Permettez-moi de revenir sur la merveilleuse histoire de la traversée du lac de Tibériade en Galilée. Je voudrais attirer votre attention sur une parole de Jésus: «Passons à l'autre bord». Avant d’aller plus loin, retenons seulement ceci: lorsque Dieu nous parle, il est de la plus haute importance de bien l’écouter car ce qu’il dit fera ensuite autorité sur les événements.
Marc 4:35 et 5:1
«Ce même jour, sur le soir, Jésus leur dit: Passons à l'autre bord. Après avoir renvoyé la foule, ils l'emmenèrent dans la barque où il se trouvait; il y avait aussi d'autres barques avec lui. Il s'éleva un grand tourbillon, et les flots se jetaient dans la barque, au point qu'elle se remplissait déjà. Et lui, il dormait à la poupe sur le coussin. Ils le réveillèrent, et lui dirent: Maître, ne t'inquiètes-tu pas de ce que nous périssons? S'étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer: Silence! Tais-toi! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme. Puis il leur dit: Pourquoi avez-vous ainsi peur? Comment n'avez-vous point de foi? Ils furent saisis d'une grande frayeur, et ils se dirent les uns aux autres: Quel est donc celui-ci, à qui obéissent même le vent et la mer?» … «Ils arrivèrent à l'autre bord de la mer, dans le pays des Gadaréniens».
La foi vient de ce qu’on entend…
Lorsque nous lisons qu’un grand tourbillon s’est levé et que les apôtres ont eu peur, tout nous apparaît parfaitement sensé dans la mesure où nous comprenons bien le sentiment d’insécurité que produit un événement du genre. Que les apôtres aient choisi de réveiller Jésus qui dormait à la poupe en lui disant: «ne t'inquiètes-tu pas de ce que nous périssons?» nous semble, de même, tout à fait normal. Nous aurions tous réagi de la même manière à leur place, n’est-ce pas? Par contre, nous avons de la difficulté à saisir la réaction sévère de Jésus à leur égard: «Pourquoi avez-vous ainsi peur? Comment n'avez-vous point de foi?»
Curieuse déclaration!
Vous est-il déjà arrivé d’avoir l’impression que le Seigneur semble quelquefois un peu déconnecté de la réalité? En tout cas, c’est ce que les apôtres ont dû croire cette journée-là. Non mais, pensez-y, le Seigneur vous amène faire un tour de chaloupe alors qu’il sait très bien qu’une violente tempête s’en vient. De plus, il décide de dormir alors que le danger est imminent. En fait, comment pouvait-il même réussir à dormir en pareilles circonstances? Jésus semble même irrité d’être soudainement réveillé par ses apôtres. C’est au point où il les accuse de manquer de foi.
Pourquoi?
Pendant longtemps, je m’expliquais mal cette réaction un peu cavalière de Jésus. Pourquoi accusait-il ses apôtres de manquer de foi alors qu’une tempête intense faisait rage? Ne pouvait-il pas comprendre que ces derniers n’étaient au fond que des humains. Or, si je tiens ce genre de propos, c’est qu’il y a des choses qui échappent à mon attention. Dans les faits, Jésus avait tout à fait raison de réagir comme il l’a fait car, au départ, il leur avait annoncé d’avance comment cette aventure se terminerait: «Passons à l'autre bord» avait-il dit. Cette simple parole prononcée par Dieu, ne pouvait pas rester sans effet, elle devait s’accomplir. Jésus ne reprochait pas aux apôtres de craindre la tempête, mais d’avoir oublié cette parole dernière: «Passons à l'autre bord». Il ne leur avait pas dit: venez et allons mourir au fond du lac, mais bien, «Passons à l'autre bord». Si Jésus dormait si profondément c’est bien parce qu’il n’avait aucun doute qu’ils arriveraient à l’autre bord.
Bonne semaine!
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA PAROLE DE DIEU
Quoi qu’on en dise, la Parole de Dieu est un ouvrage unique dans le monde de la littérature. Vous me direz peut-être qu’il est plutôt simpliste d’en attribuer le contenu à Dieu lui-même et que n’importe qui pourrait en dire autant de plusieurs autres livres. Pourquoi alors tant d’hommes, à travers les âges, ont-ils affirmé que ce livre est la Parole de Dieu?
Il semble que…
À toutes les fois que j’ai l’occasion de m’entretenir avec des gens qui n’ont jamais lu la Bible, je suis surpris de l’opinion qu’ils ont de ce livre. Au Québec, en tout cas, la Bible est le livre le plus ignoré de la population. Parce que l’église défendait aux chrétiens de la lire, à peu près personne ne l’a donc lu. Pourtant, on croit savoir ce qu’elle contient. Et lorsque des gens décident de s’asseoir pour écouter ce qu’elle dit, ils n’en reviennent tout simplement pas. Une des choses qui étonne le plus est la précision de ses textes dans le traitement de certains sujets. Par exemple, nous entendons de plus en plus parler de la mondialisation. Saviez-vous que la Bible en parle?
La mondialisation
Le Sommet de Québec qui s’est tenu au mois d’avril 2001 a eu pour effet d’éveiller la conscience des gens d’ici en ce qui concerne ce projet. Un fait est maintenant clair, nous nous dirigeons tout droit vers la mise en place d’un gouvernement mondial. Cela n’a rien de très nouveau, car même les chefs de gouvernement utilisent cette formule pour décrire ce qu’ils veulent faire. Nous nous dirigeons vers un gouvernement à l’échelle mondiale à la tête duquel un homme dirigera les destinées de l’humanité. Ça vous plaît comme projet? Non, je ne crois pas. Si on en juge par le nombre de manifestants qui se sont présentés aux barricades du Vieux Québec, il est évident que ce projet fait peur.
La fin de la démocratie
Nous n’avons qu’à observer les décisions de nos gouvernements pour nous rendre compte que l’ère de la démocratie est bel et bien terminée. Oui, bien sûr, nous allons toujours voter, mais tout ça ne veut plus rien dire car les élus sont eux-mêmes pris dans l’engrenage de la mondialisation. Quelque chose de plus grand qu’eux a déjà décidé de l’orientation de chacun des pays.
Et la Bible dans tout cela?
Plus de cinq siècles avant J.-C., des prophètes, dont Daniel, Jérémie, Ézéchiel et quelques autres ont prédit cet événement. Bien plus, ils nous disent même comment et pourquoi ce gouvernement mondial doit voir le jour. L’apôtre Jean, dans le livre de l’Apocalypse, explique comment ce gouvernement sera éventuellement pris en charge par un personnage qu’on nomme l’Antéchrist. Si, pour bien des gens, ces histoires ne sont que d’anciennes légendes sans valeur historique, n’est-il pas stupéfiant de les voir devenir réalité.
Simpliste disiez-vous?
La Bible a traversé les siècles avec honneur, mais aussi avec mépris. Toutefois, elle est toujours là. Encore en l’an 2001, la Bible est l’ouvrage le plus répandu dans le monde. Mais surtout, le temps fini toujours par lui donner raison. Plusieurs de ses déclarations qui semblaient complètement loufoques à certaines époques deviennent soudainement pleines de sens.
Je poursuivrai sur ce sujet la semaine prochaine.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
LA PAROLE DE DIEU
Quoi qu’on en dise, la Parole de Dieu est un ouvrage unique dans le monde de la littérature. Vous me direz peut-être qu’il est plutôt simpliste d’en attribuer le contenu à Dieu lui-même et que n’importe qui pourrait en dire autant de plusieurs autres livres. Pourquoi alors tant d’hommes, à travers les âges, ont-ils affirmé que ce livre est la Parole de Dieu?
Il semble que…
À toutes les fois que j’ai l’occasion de m’entretenir avec des gens qui n’ont jamais lu la Bible, je suis surpris de l’opinion qu’ils ont de ce livre. Au Québec, en tout cas, la Bible est le livre le plus ignoré de la population. Parce que l’église défendait aux chrétiens de la lire, à peu près personne ne l’a donc lu. Pourtant, on croit savoir ce qu’elle contient. Et lorsque des gens décident de s’asseoir pour écouter ce qu’elle dit, ils n’en reviennent tout simplement pas. Une des choses qui étonne le plus est la précision de ses textes dans le traitement de certains sujets. Par exemple, nous entendons de plus en plus parler de la mondialisation. Saviez-vous que la Bible en parle?
La mondialisation
Le Sommet de Québec qui s’est tenu au mois d’avril 2001 a eu pour effet d’éveiller la conscience des gens d’ici en ce qui concerne ce projet. Un fait est maintenant clair, nous nous dirigeons tout droit vers la mise en place d’un gouvernement mondial. Cela n’a rien de très nouveau, car même les chefs de gouvernement utilisent cette formule pour décrire ce qu’ils veulent faire. Nous nous dirigeons vers un gouvernement à l’échelle mondiale à la tête duquel un homme dirigera les destinées de l’humanité. Ça vous plaît comme projet? Non, je ne crois pas. Si on en juge par le nombre de manifestants qui se sont présentés aux barricades du Vieux Québec, il est évident que ce projet fait peur.
La fin de la démocratie
Nous n’avons qu’à observer les décisions de nos gouvernements pour nous rendre compte que l’ère de la démocratie est bel et bien terminée. Oui, bien sûr, nous allons toujours voter, mais tout ça ne veut plus rien dire car les élus sont eux-mêmes pris dans l’engrenage de la mondialisation. Quelque chose de plus grand qu’eux a déjà décidé de l’orientation de chacun des pays.
Et la Bible dans tout cela?
Plus de cinq siècles avant J.-C., des prophètes, dont Daniel, Jérémie, Ézéchiel et quelques autres ont prédit cet événement. Bien plus, ils nous disent même comment et pourquoi ce gouvernement mondial doit voir le jour. L’apôtre Jean, dans le livre de l’Apocalypse, explique comment ce gouvernement sera éventuellement pris en charge par un personnage qu’on nomme l’Antéchrist. Si, pour bien des gens, ces histoires ne sont que d’anciennes légendes sans valeur historique, n’est-il pas stupéfiant de les voir devenir réalité.
Simpliste disiez-vous?
La Bible a traversé les siècles avec honneur, mais aussi avec mépris. Toutefois, elle est toujours là. Encore en l’an 2001, la Bible est l’ouvrage le plus répandu dans le monde. Mais surtout, le temps fini toujours par lui donner raison. Plusieurs de ses déclarations qui semblaient complètement loufoques à certaines époques deviennent soudainement pleines de sens.
Je poursuivrai sur ce sujet la semaine prochaine.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA MESURE DU SUCCÈS
Nous vivons dans un monde où le succès se mesure en fonction de l’acquisition de la richesse, la force du pouvoir, les nominations, les titres et le nombre de diplômes. En bref, nous évaluons les gens en ne tenant compte que de leur réussite professionnelle. L’amour, la compassion, la bienveillance, la générosité, la bonté et les autres valeurs humaines n’ont plus la cote populaire.
Les Oscars
Cette vision du succès est tellement bien ancrée dans nos mœurs occidentales que plus personne n’en remarque la vanité. Par exemple, le monde des artistes aime tellement recevoir la gloire du public qu’il n’hésite pas à s’organiser des soirées de remise de trophées. Non seulement recherchent-ils l’adulation du public, ils poussent le narcissisme jusqu’à s’auto-récompenser publiquement. Pourtant, ce ne sont pas les artistes qui font les choses les plus importantes dans nos sociétés. Les mères et les pères de famille qui travaillent fort pour joindre les deux bouts et qui s’occupent bien de leurs enfants font quelque chose de bien plus important socialement parlant. Mais pour eux, hélas, rien, aucune reconnaissance, aucun Oscar.
La réussite à tout prix
Qu’on le veuille ou non, cette image de la réussite nous colle tous à la peau. Cette recherche de la gloire qui vient des hommes n’est pas seulement due à l’influence des artistes, mais relève directement de la nature pécheresse. Il n’est pas surprenant de constater que dans un monde où le succès se mesure par la glorieuse reconnaissance de ses pairs, on tienne tant à obtenir du pouvoir, n’importe quelle sorte de pouvoir. On le veut pour soi-même, mais on le veut surtout pour s’accomplir en pensant y trouver un peu d’amour. Mais oui, au fond, l’enjeu, c’est d’être aimé, rien de plus. Donc, si autant de gens recherchent le succès, c’est qu’ils sont en carence affective.
Des cœurs blessés
Dieu connaît la réelle condition de nos cœurs blessés. Il sait que ce sont nos carences affectives qui nous poussent à commettre des actes souvent insensés. Les églises regorgent de gens blessés dont les intentions les plus secrètes sont d’être élevés et reconnus de leur milieu. Le désir d’être pasteur, ancien ou diacre n’a souvent rien de très spirituel. C’est encore le syndrome des Oscars sous un autre déguisement qui fait son œuvre. Ce n’est certes pas sans raison que l’apôtre Paul écrivait ceci: «Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes.» Philippiens 2:3.
L’antidote: l’amour de Christ
Puisque le problème est d’ordre affectif, il devra être réglé par une solution affective. Une chose importante cependant, ce n’est pas l’amour des gens que nous devons d’abord rechercher, mais l’amour de Christ. Celui ou celle qui n’est pas pleinement rempli de l’amour de Christ ne saura recevoir l’amour des gens convenablement. Seul l’amour de Christ peut calmer et guérir nos cœurs brisés qui ensuite pourront recevoir sainement l’amour du prochain.
Éphésiens 3:17-19
«en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi; afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu.»
La plénitude de Dieu
La solution est simple: connaître l’amour de Christ qui apaise le cœur de l’homme et le remplit de la plénitude de Dieu qui lui permet enfin d’être libre de servir le Seigneur sans intentions secrètes, sans Oscars non plus.
LA MESURE DU SUCCÈS
Nous vivons dans un monde où le succès se mesure en fonction de l’acquisition de la richesse, la force du pouvoir, les nominations, les titres et le nombre de diplômes. En bref, nous évaluons les gens en ne tenant compte que de leur réussite professionnelle. L’amour, la compassion, la bienveillance, la générosité, la bonté et les autres valeurs humaines n’ont plus la cote populaire.
Les Oscars
Cette vision du succès est tellement bien ancrée dans nos mœurs occidentales que plus personne n’en remarque la vanité. Par exemple, le monde des artistes aime tellement recevoir la gloire du public qu’il n’hésite pas à s’organiser des soirées de remise de trophées. Non seulement recherchent-ils l’adulation du public, ils poussent le narcissisme jusqu’à s’auto-récompenser publiquement. Pourtant, ce ne sont pas les artistes qui font les choses les plus importantes dans nos sociétés. Les mères et les pères de famille qui travaillent fort pour joindre les deux bouts et qui s’occupent bien de leurs enfants font quelque chose de bien plus important socialement parlant. Mais pour eux, hélas, rien, aucune reconnaissance, aucun Oscar.
La réussite à tout prix
Qu’on le veuille ou non, cette image de la réussite nous colle tous à la peau. Cette recherche de la gloire qui vient des hommes n’est pas seulement due à l’influence des artistes, mais relève directement de la nature pécheresse. Il n’est pas surprenant de constater que dans un monde où le succès se mesure par la glorieuse reconnaissance de ses pairs, on tienne tant à obtenir du pouvoir, n’importe quelle sorte de pouvoir. On le veut pour soi-même, mais on le veut surtout pour s’accomplir en pensant y trouver un peu d’amour. Mais oui, au fond, l’enjeu, c’est d’être aimé, rien de plus. Donc, si autant de gens recherchent le succès, c’est qu’ils sont en carence affective.
Des cœurs blessés
Dieu connaît la réelle condition de nos cœurs blessés. Il sait que ce sont nos carences affectives qui nous poussent à commettre des actes souvent insensés. Les églises regorgent de gens blessés dont les intentions les plus secrètes sont d’être élevés et reconnus de leur milieu. Le désir d’être pasteur, ancien ou diacre n’a souvent rien de très spirituel. C’est encore le syndrome des Oscars sous un autre déguisement qui fait son œuvre. Ce n’est certes pas sans raison que l’apôtre Paul écrivait ceci: «Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes.» Philippiens 2:3.
L’antidote: l’amour de Christ
Puisque le problème est d’ordre affectif, il devra être réglé par une solution affective. Une chose importante cependant, ce n’est pas l’amour des gens que nous devons d’abord rechercher, mais l’amour de Christ. Celui ou celle qui n’est pas pleinement rempli de l’amour de Christ ne saura recevoir l’amour des gens convenablement. Seul l’amour de Christ peut calmer et guérir nos cœurs brisés qui ensuite pourront recevoir sainement l’amour du prochain.
Éphésiens 3:17-19
«en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi; afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu.»
La plénitude de Dieu
La solution est simple: connaître l’amour de Christ qui apaise le cœur de l’homme et le remplit de la plénitude de Dieu qui lui permet enfin d’être libre de servir le Seigneur sans intentions secrètes, sans Oscars non plus.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
La mesure des choses
Vous est-il déjà arrivé d’avoir à évaluer la dimension d’une pièce de votre maison sans instrument de mesure, en tentant une évaluation à l’œil? Si oui, dans la plupart des cas, la mesure est inexacte, la majorité des gens se trompent.
Qui peut nous mesurer le mieux?
La vie chrétienne est ainsi faite qu’il nous faut, de temps à autre, nous arrêter pour nous évaluer afin de mieux voir où nous en sommes. Comme le dit si bien l’apôtre Paul: «Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes.» (2 Cor. 13:5). Mais qui peut le mieux nous aider à faire ce type d’évaluation? Pour arriver avec une mesure précise nous devons utiliser un instrument conçu spécialement pour cela. Dans ce cas, notre œil n’est certainement pas le meilleur des instruments. Nous avons besoin d’un outil extérieur à nous-mêmes.
S’examiner soi-même…
Nous devons nous examiner nous-mêmes mais pas en nous servant de notre propre jugement, il est bien trop souvent affecté par nos émotions inégales. Dans certains cas, nous pouvons avoir l’impression que tout va très bien alors que c’est en réalité la catastrophe. Dans d’autres occasions, nous aurons tendance à nous juger si sévèrement que nous nous nous persuaderons être dignes de l’enfer. Or, ces deux évaluations faussent la vérité, laquelle se trouve dans la Parole de Dieu seule.
La Parole de Dieu: la vraie mesure des choses
Ce n’est certes pas en se comparant les uns aux autres que nous réussirons à bien nous évaluer nous-mêmes. D’ailleurs, le Seigneur nous déconseille fortement de nous appuyer sur l’homme (Jér. 17:5). La Parole de Dieu fournit plusieurs bons instruments de mesure qui permettent une évaluation juste de notre condition. Voyons-en quelques-uns:
Jean 2:4 «Celui qui dit: Je l'ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n'est point en lui.»
1 Jean 2:9 «Celui qui dit qu'il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore dans les ténèbres.»
Ces deux courts textes de l’apôtre Jean ne laissent aucune place à l’ambivalence. On ne peut prétendre connaître Dieu et être en communion avec Lui tout en négligeant Sa Parole. Aussi, l’apôtre nous rappelle que toute haine dissimulée contre un frère ou une sœur dans la foi est la mesure qui nous permet de constater que nous sommes dans les ténèbres.
Jacques 2:17 «Il en est ainsi de la foi: si elle n'a pas les oeuvres, elle est morte en elle-même.»
Comment savoir si ma vie dans la foi est en bonne santé? Ce passage de l’apôtre Jacques nous situe avec précision: la foi lorsqu’elle en vivante, donc en santé, suscite des œuvres de compassion. Oublions pour un court instant tous les raisonnements qui justifient notre paresse spirituelle. Oublions aussi tous nos systèmes théologiques qui, dans certains cas, neutralisent la Parole de Dieu. Concentrons-nous seulement sur ces trois passages et mesurons-nous avec ce qu’ils disent et nous aurons la juste mesure des choses. Sinon, continuons à nous mentir à nous-mêmes.
Bonne semaine!
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
La mesure des choses
Vous est-il déjà arrivé d’avoir à évaluer la dimension d’une pièce de votre maison sans instrument de mesure, en tentant une évaluation à l’œil? Si oui, dans la plupart des cas, la mesure est inexacte, la majorité des gens se trompent.
Qui peut nous mesurer le mieux?
La vie chrétienne est ainsi faite qu’il nous faut, de temps à autre, nous arrêter pour nous évaluer afin de mieux voir où nous en sommes. Comme le dit si bien l’apôtre Paul: «Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes.» (2 Cor. 13:5). Mais qui peut le mieux nous aider à faire ce type d’évaluation? Pour arriver avec une mesure précise nous devons utiliser un instrument conçu spécialement pour cela. Dans ce cas, notre œil n’est certainement pas le meilleur des instruments. Nous avons besoin d’un outil extérieur à nous-mêmes.
S’examiner soi-même…
Nous devons nous examiner nous-mêmes mais pas en nous servant de notre propre jugement, il est bien trop souvent affecté par nos émotions inégales. Dans certains cas, nous pouvons avoir l’impression que tout va très bien alors que c’est en réalité la catastrophe. Dans d’autres occasions, nous aurons tendance à nous juger si sévèrement que nous nous nous persuaderons être dignes de l’enfer. Or, ces deux évaluations faussent la vérité, laquelle se trouve dans la Parole de Dieu seule.
La Parole de Dieu: la vraie mesure des choses
Ce n’est certes pas en se comparant les uns aux autres que nous réussirons à bien nous évaluer nous-mêmes. D’ailleurs, le Seigneur nous déconseille fortement de nous appuyer sur l’homme (Jér. 17:5). La Parole de Dieu fournit plusieurs bons instruments de mesure qui permettent une évaluation juste de notre condition. Voyons-en quelques-uns:
Jean 2:4 «Celui qui dit: Je l'ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n'est point en lui.»
1 Jean 2:9 «Celui qui dit qu'il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore dans les ténèbres.»
Ces deux courts textes de l’apôtre Jean ne laissent aucune place à l’ambivalence. On ne peut prétendre connaître Dieu et être en communion avec Lui tout en négligeant Sa Parole. Aussi, l’apôtre nous rappelle que toute haine dissimulée contre un frère ou une sœur dans la foi est la mesure qui nous permet de constater que nous sommes dans les ténèbres.
Jacques 2:17 «Il en est ainsi de la foi: si elle n'a pas les oeuvres, elle est morte en elle-même.»
Comment savoir si ma vie dans la foi est en bonne santé? Ce passage de l’apôtre Jacques nous situe avec précision: la foi lorsqu’elle en vivante, donc en santé, suscite des œuvres de compassion. Oublions pour un court instant tous les raisonnements qui justifient notre paresse spirituelle. Oublions aussi tous nos systèmes théologiques qui, dans certains cas, neutralisent la Parole de Dieu. Concentrons-nous seulement sur ces trois passages et mesurons-nous avec ce qu’ils disent et nous aurons la juste mesure des choses. Sinon, continuons à nous mentir à nous-mêmes.
Bonne semaine!
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA MAISON DE DIEU
Vous arrive-t-il quelquefois de réfléchir à la qualité de la nouvelle identité que vous avez reçue en Jésus-Christ? Nous ne sommes plus seulement les fils et les filles de ce royaume terrestre, mais des citoyens des cieux. Et pour autant que vous soyez concerné, sachez que vous avez là-haut une demeure qui n’est pas faite de mains d’hommes.
Jean 14:1-3
«1 Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. 2 Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. 3 Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi »
Idéal pour les funérailles
Ce merveilleux passage de l’Évangile de Jean est idéal lors des funérailles, car il exprime clairement ce qui attend tous ceux qui ont marché avec Dieu pendant leur vie ici-bas. Mais pourquoi faut-il attendre de mourir pour prendre conscience de la grande vérité qu’il exprime? Il importe que nous sachions maintenant que nous possédons déjà notre demeure dans la maison du Père. Il est même très important que nous apprenions maintenant à jouir des bienfaits et de l’abondance qui se trouvent dans cette maison. Ce qui fait la qualité de notre vie chrétienne, c’est le temps et l’investissement que nous y mettons.
Coincé ici-bas
Bien souvent, en tant que chrétiens, nous vivons sur cette terre comme si le ciel n’existait pas. Nous investissons peu là-haut parce que tous nos avoirs ne semblent être destinés qu’à notre bien-être terrestre. Pour ce qui est de cette demeure là-haut, nous nous disons candidement que nous aurons bien toute l’éternité pour nous en occuper. C’est la raison pour laquelle nous passons le plus clair de notre temps à remplir nos greniers, car la vraie vie, croyons-nous, c’est celle que nous vivons sur la terre.
Luc 12:30-34
«30 Car toutes ces choses, ce sont les païens du monde qui les recherchent. Votre Père sait que vous en avez besoin. 31 Cherchez plutôt le royaume de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. 32 Ne crains point, petit troupeau; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume. 33 Vendez ce que vous possédez, et donnez-le en aumônes. Faites-vous des bourses qui ne s'usent point, un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n'approche point, et où la teigne ne détruit point. 34 Car là où est votre trésor, là aussi sera votre coeur.»
Manquez-vous de zèle?
Regrettez-vous les jours d’autrefois, c’est-à-dire ces temps où vous aviez du zèle pour Dieu? Vous rappelez-vous ces jours où vous étiez prêts à faire beaucoup de sacrifices pour la gloire de Jésus-Christ? Que s’est-il passé depuis pour que votre vie chrétienne devienne à ce point ennuyeuse? Le passage biblique que nous venons de lire nous donne les réponses à ces questions. Vous avez cessé de vous investir dans ce royaume et, par conséquent, votre cœur s’est refroidi. Que faire alors? Réinvestissez dans le royaume de Dieu, retournez à la maison du Père et vous retrouverez la vie abondante.
Psaume 36:8-10
«Combien est précieuse ta bonté, ô Dieu! À l'ombre de tes ailes les fils de l'homme cherchent un refuge. 9 Ils se rassasient de l'abondance de ta maison, Et tu les abreuves au torrent de tes délices. 10 Car auprès de toi est la source de la vie; par ta lumière nous voyons la lumière.»
LA MAISON DE DIEU
Vous arrive-t-il quelquefois de réfléchir à la qualité de la nouvelle identité que vous avez reçue en Jésus-Christ? Nous ne sommes plus seulement les fils et les filles de ce royaume terrestre, mais des citoyens des cieux. Et pour autant que vous soyez concerné, sachez que vous avez là-haut une demeure qui n’est pas faite de mains d’hommes.
Jean 14:1-3
«1 Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. 2 Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. 3 Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi »
Idéal pour les funérailles
Ce merveilleux passage de l’Évangile de Jean est idéal lors des funérailles, car il exprime clairement ce qui attend tous ceux qui ont marché avec Dieu pendant leur vie ici-bas. Mais pourquoi faut-il attendre de mourir pour prendre conscience de la grande vérité qu’il exprime? Il importe que nous sachions maintenant que nous possédons déjà notre demeure dans la maison du Père. Il est même très important que nous apprenions maintenant à jouir des bienfaits et de l’abondance qui se trouvent dans cette maison. Ce qui fait la qualité de notre vie chrétienne, c’est le temps et l’investissement que nous y mettons.
Coincé ici-bas
Bien souvent, en tant que chrétiens, nous vivons sur cette terre comme si le ciel n’existait pas. Nous investissons peu là-haut parce que tous nos avoirs ne semblent être destinés qu’à notre bien-être terrestre. Pour ce qui est de cette demeure là-haut, nous nous disons candidement que nous aurons bien toute l’éternité pour nous en occuper. C’est la raison pour laquelle nous passons le plus clair de notre temps à remplir nos greniers, car la vraie vie, croyons-nous, c’est celle que nous vivons sur la terre.
Luc 12:30-34
«30 Car toutes ces choses, ce sont les païens du monde qui les recherchent. Votre Père sait que vous en avez besoin. 31 Cherchez plutôt le royaume de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. 32 Ne crains point, petit troupeau; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume. 33 Vendez ce que vous possédez, et donnez-le en aumônes. Faites-vous des bourses qui ne s'usent point, un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n'approche point, et où la teigne ne détruit point. 34 Car là où est votre trésor, là aussi sera votre coeur.»
Manquez-vous de zèle?
Regrettez-vous les jours d’autrefois, c’est-à-dire ces temps où vous aviez du zèle pour Dieu? Vous rappelez-vous ces jours où vous étiez prêts à faire beaucoup de sacrifices pour la gloire de Jésus-Christ? Que s’est-il passé depuis pour que votre vie chrétienne devienne à ce point ennuyeuse? Le passage biblique que nous venons de lire nous donne les réponses à ces questions. Vous avez cessé de vous investir dans ce royaume et, par conséquent, votre cœur s’est refroidi. Que faire alors? Réinvestissez dans le royaume de Dieu, retournez à la maison du Père et vous retrouverez la vie abondante.
Psaume 36:8-10
«Combien est précieuse ta bonté, ô Dieu! À l'ombre de tes ailes les fils de l'homme cherchent un refuge. 9 Ils se rassasient de l'abondance de ta maison, Et tu les abreuves au torrent de tes délices. 10 Car auprès de toi est la source de la vie; par ta lumière nous voyons la lumière.»
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA JUSTIFICATION
Pour faire suite aux dernières chroniques qui traitaient de la Loi de Moïse, nous devons maintenant saisir le principe de la justification. Nous avons vu que le salut ne s’obtient pas par les bonnes œuvres que produit la Loi, car elle n’a pas été donnée à l’homme dans le but de le sauver; seul Jésus-Christ est le Sauveur des hommes.
Mais pourquoi donc la Loi?
Dans l’épître aux Romains (3:19-20), l’apôtre Paul déclare que le but de la Loi de Moïse était de démontrer la condition pécheresse de l’homme. "Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu. Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché." Ainsi, la Loi ne sert qu’à prouver notre culpabilité devant Dieu.
Pas de panique !!!
Nous vivons dans une société où la seule mention des mots condamnation et culpabilité fait sursauter nos grands humanistes anti-religion. Mais il faut comprendre que la Loi de Moïse avait pour mandat de déclarer tout le monde coupable afin que Dieu puisse par la suite justifier les pécheurs. Un exemple simple de cela: si vous rouliez sur une route où aucune limite de vitesse n’est indiquée, vous pourriez rouler 200 km à l’heure sans que personne ne vous arrête. Sans loi pour indiquer que ce que vous faites est dangereux, comment saurez-vous que votre vie est en danger ?
La Loi, un miroir
La Loi est donc un indicateur de la condition humaine selon le point de vue de Dieu. De la même manière que c’est seulement lorsqu’il y a des panneaux indicateurs sur les côtés de la route que nous pouvons savoir si nous sommes en infraction ou non, c’est par la Loi que nous apprenons que nous sommes pécheurs. La Loi agit exactement comme un miroir qui nous renvoie l’image de ce que nous sommes. Sans miroir, nous aurions une idée imparfaite de notre apparence physique, sans la Loi, nous ne verrions pas notre condition morale et spirituelle.
De la Loi à la grâce
Lorsque la Loi a accompli son œuvre qui est de nous montrer notre condition pécheresse, le sacrifice de Jésus-Christ prend toute sa signification. Le but de la Loi n’a jamais été d’amener personne au salut, mais de nous amener à Jésus qui lui, est le Sauveur des hommes. La Loi crée les dispositions nécessaires au salut. Elle nous révèle notre besoin de pardon, de restauration et de rédemption comme l’exprime si bien le passage suivant: elle est comme un pédagogue qui nous amène à Christ.
"La loi est-elle donc contre les promesses de Dieu? Loin de là! S’il eût été donné une loi qui pût procurer la vie, la justice viendrait réellement de la loi. Mais l’Ecriture a tout renfermé sous le péché, afin que ce qui avait été promis fût donné par la foi en Jésus-Christ à ceux qui croient. Avant que la foi vînt, nous étions enfermés sous la garde de la loi, en vue de la foi qui devait être révélée. Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce pédagogue." Galates 3:21- 25.
LA JUSTIFICATION
Pour faire suite aux dernières chroniques qui traitaient de la Loi de Moïse, nous devons maintenant saisir le principe de la justification. Nous avons vu que le salut ne s’obtient pas par les bonnes œuvres que produit la Loi, car elle n’a pas été donnée à l’homme dans le but de le sauver; seul Jésus-Christ est le Sauveur des hommes.
Mais pourquoi donc la Loi?
Dans l’épître aux Romains (3:19-20), l’apôtre Paul déclare que le but de la Loi de Moïse était de démontrer la condition pécheresse de l’homme. "Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu. Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché." Ainsi, la Loi ne sert qu’à prouver notre culpabilité devant Dieu.
Pas de panique !!!
Nous vivons dans une société où la seule mention des mots condamnation et culpabilité fait sursauter nos grands humanistes anti-religion. Mais il faut comprendre que la Loi de Moïse avait pour mandat de déclarer tout le monde coupable afin que Dieu puisse par la suite justifier les pécheurs. Un exemple simple de cela: si vous rouliez sur une route où aucune limite de vitesse n’est indiquée, vous pourriez rouler 200 km à l’heure sans que personne ne vous arrête. Sans loi pour indiquer que ce que vous faites est dangereux, comment saurez-vous que votre vie est en danger ?
La Loi, un miroir
La Loi est donc un indicateur de la condition humaine selon le point de vue de Dieu. De la même manière que c’est seulement lorsqu’il y a des panneaux indicateurs sur les côtés de la route que nous pouvons savoir si nous sommes en infraction ou non, c’est par la Loi que nous apprenons que nous sommes pécheurs. La Loi agit exactement comme un miroir qui nous renvoie l’image de ce que nous sommes. Sans miroir, nous aurions une idée imparfaite de notre apparence physique, sans la Loi, nous ne verrions pas notre condition morale et spirituelle.
De la Loi à la grâce
Lorsque la Loi a accompli son œuvre qui est de nous montrer notre condition pécheresse, le sacrifice de Jésus-Christ prend toute sa signification. Le but de la Loi n’a jamais été d’amener personne au salut, mais de nous amener à Jésus qui lui, est le Sauveur des hommes. La Loi crée les dispositions nécessaires au salut. Elle nous révèle notre besoin de pardon, de restauration et de rédemption comme l’exprime si bien le passage suivant: elle est comme un pédagogue qui nous amène à Christ.
"La loi est-elle donc contre les promesses de Dieu? Loin de là! S’il eût été donné une loi qui pût procurer la vie, la justice viendrait réellement de la loi. Mais l’Ecriture a tout renfermé sous le péché, afin que ce qui avait été promis fût donné par la foi en Jésus-Christ à ceux qui croient. Avant que la foi vînt, nous étions enfermés sous la garde de la loi, en vue de la foi qui devait être révélée. Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce pédagogue." Galates 3:21- 25.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA LOI OU LA GRÂCE?
De toutes les grandes questions théologiques qui ont secoué l’Eglise à travers son histoire, la polémique opposant les concepts de "loi" et de "grâce" est celle qui a provoqué le plus de divisions. Aujourd’hui, le christianisme se divise en deux camps: ceux qui croient que le salut dépend des œuvres; et ceux qui croient que le salut est une pure grâce de Dieu. Cependant, même pour ces derniers, les choses ne sont pas toujours aussi claires.
Lire ou non la Bible
Ceux qui croient que le salut dépend des bonnes œuvres de chacun se trompent pour la simple raison qu’ils ignorent ce que dit la Bible à ce sujet. La plupart d’entre eux n’ont jamais lu la Parole de Dieu avec suffisamment de sérieux pour y découvrir la merveilleuse grâce de Dieu. Ainsi, il n’ont aucune autre mesure que leur bonté personnelle pour essayer de comprendre les moyens de rédemption. La Parole de Dieu est pourtant claire; le salut ne dépend pas des œuvres (Éphésiens 2:8-10).
La grâce de Dieu
Même si ceux qui croient que la grâce de Dieu est l’unique moyen de parvenir au salut ont raison, il y a encore un hic. Bien des chrétiens prétendent connaître cette doctrine biblique en profondeur, mais dans la pratique, ils échouent lamentablement. Alors qu’ils aiment dire que le salut est une pure grâce de Dieu, ils sont fort habiles à y ajouter des clauses personnelles qui en compliquent l’acquisition. Autrement dit, ils présentent le salut comme une grâce, en y ajoutant plusieurs conditions qu’ils jugent essentielles à son obtention. "C’est gratuit à condition que tu fasses ceci et cela, et que tu ne fasses plus ceci ni cela." Subtilement, ils proposent donc un salut par les œuvres déguisé en salut par pure grâce.
613 commandements!
Outre les dix Commandements, la Loi de Moïse inclue également 603 autres lois qui sont en rapport avec les cérémonies et la conduite morale. Cela donne bien 613 lois en tout, n’est-ce pas? La bible affirme que le sacrifice de Jésus à la croix signifie la fin de la loi de Moïse "car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient" (Romains 10:4); il est donc exclu que le chrétien d’aujourd’hui puisse se référer à cette loi comme moyen d’être sauvé. "Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché" (Romains 3:20). Ici encore, la Parole de Dieu est extrêmement claire à ce sujet: il est impossible et il ne sera jamais possible d’obtenir le salut par les œuvres de la loi.
L’unité de la loi
Un autre fait doit aussi être éclairci: la Loi de Moïse est indivisible. Autrement dit, nous ne pouvons prendre que ce qui nous plaît, en rejetant ce que nous aimons moins de cette loi. À cet égard, lisons ce qui dit l’apôtre Jacques à ce sujet: "Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous" (Jacques 2:10). Lorsqu’on lit des textes de l’Ancien Testament qui traitent de la Loi de Moïse, il est fréquent d’y lire que cette loi doit être prise dans son ensemble. Toute la loi devait être observée, car transgresser un seul de ses commandements équivalait à la transgresser entièrement.
Une théologie arbitraire
Certains systèmes théologiques présentent une idéologie arbitraire face à la Loi. Même si la loi n’est plus le moyen d’être sauvé aujourd’hui, ils y adhèrent quand même partiellement. Pourquoi? C’est ce que nous verrons la semaine prochaine. En terminant, souvenons-nous que même si nous ne sommes plus sous la Loi de Moïse, nous sommes néanmoins sous la loi de Christ. (1 Cor. 9:20-21).
LA LOI OU LA GRÂCE?
De toutes les grandes questions théologiques qui ont secoué l’Eglise à travers son histoire, la polémique opposant les concepts de "loi" et de "grâce" est celle qui a provoqué le plus de divisions. Aujourd’hui, le christianisme se divise en deux camps: ceux qui croient que le salut dépend des œuvres; et ceux qui croient que le salut est une pure grâce de Dieu. Cependant, même pour ces derniers, les choses ne sont pas toujours aussi claires.
Lire ou non la Bible
Ceux qui croient que le salut dépend des bonnes œuvres de chacun se trompent pour la simple raison qu’ils ignorent ce que dit la Bible à ce sujet. La plupart d’entre eux n’ont jamais lu la Parole de Dieu avec suffisamment de sérieux pour y découvrir la merveilleuse grâce de Dieu. Ainsi, il n’ont aucune autre mesure que leur bonté personnelle pour essayer de comprendre les moyens de rédemption. La Parole de Dieu est pourtant claire; le salut ne dépend pas des œuvres (Éphésiens 2:8-10).
La grâce de Dieu
Même si ceux qui croient que la grâce de Dieu est l’unique moyen de parvenir au salut ont raison, il y a encore un hic. Bien des chrétiens prétendent connaître cette doctrine biblique en profondeur, mais dans la pratique, ils échouent lamentablement. Alors qu’ils aiment dire que le salut est une pure grâce de Dieu, ils sont fort habiles à y ajouter des clauses personnelles qui en compliquent l’acquisition. Autrement dit, ils présentent le salut comme une grâce, en y ajoutant plusieurs conditions qu’ils jugent essentielles à son obtention. "C’est gratuit à condition que tu fasses ceci et cela, et que tu ne fasses plus ceci ni cela." Subtilement, ils proposent donc un salut par les œuvres déguisé en salut par pure grâce.
613 commandements!
Outre les dix Commandements, la Loi de Moïse inclue également 603 autres lois qui sont en rapport avec les cérémonies et la conduite morale. Cela donne bien 613 lois en tout, n’est-ce pas? La bible affirme que le sacrifice de Jésus à la croix signifie la fin de la loi de Moïse "car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient" (Romains 10:4); il est donc exclu que le chrétien d’aujourd’hui puisse se référer à cette loi comme moyen d’être sauvé. "Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché" (Romains 3:20). Ici encore, la Parole de Dieu est extrêmement claire à ce sujet: il est impossible et il ne sera jamais possible d’obtenir le salut par les œuvres de la loi.
L’unité de la loi
Un autre fait doit aussi être éclairci: la Loi de Moïse est indivisible. Autrement dit, nous ne pouvons prendre que ce qui nous plaît, en rejetant ce que nous aimons moins de cette loi. À cet égard, lisons ce qui dit l’apôtre Jacques à ce sujet: "Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous" (Jacques 2:10). Lorsqu’on lit des textes de l’Ancien Testament qui traitent de la Loi de Moïse, il est fréquent d’y lire que cette loi doit être prise dans son ensemble. Toute la loi devait être observée, car transgresser un seul de ses commandements équivalait à la transgresser entièrement.
Une théologie arbitraire
Certains systèmes théologiques présentent une idéologie arbitraire face à la Loi. Même si la loi n’est plus le moyen d’être sauvé aujourd’hui, ils y adhèrent quand même partiellement. Pourquoi? C’est ce que nous verrons la semaine prochaine. En terminant, souvenons-nous que même si nous ne sommes plus sous la Loi de Moïse, nous sommes néanmoins sous la loi de Christ. (1 Cor. 9:20-21).
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA LOI ET LA GRÂCE / 2
La semaine dernière, nous avons vu que la Loi de Moïse est souvent utilisée comme standard dans le but de mériter le salut. Mais à la lumière de la Parole de Dieu, nous avons aussi vu que l’œuvre de Jésus-Christ à la croix est l’unique moyen que Dieu donne aux hommes pour l’obtention du salut. Ainsi, le salut n’est pas reçu grâce aux bonnes œuvres ou même à cause de notre fidélité à observer les Dix Commandements, mais comme un pur don gratuit.
L’unité de la Loi
La Loi est un. Dans les textes bibliques, le mot hébreu pour désigner la loi est "Torah". Ce dernier, lorsqu’il est appliqué à la Loi de Moïse est toujours au singulier. C’est la même chose avec son équivalent grec Nomos pour les textes du Nouveau Testament. Ce fait est fort important parce qu’il démontre que la Loi est indivisible. Autrement dit, elle n’est pas simplement un code renfermant plusieurs lois, mais bien une seule loi qui renferme plusieurs ordonnances. Voilà qui nous aide à comprendre que la Loi doit être prise d’un seul bloc. Ainsi, on ne peut en retirer que ce qui fait notre affaire.
Trois catégories
Maintenant que nous comprenons que la Loi est indivisible, voyons les trois catégories qui la composent. D’abord, il y a les règles cérémonielles, ensuite les règles légales et enfin, les règles morales. Ce que le christianisme en Occident a surtout retenu de la Loi de Moïse est la partie morale. Évidemment, les règles cérémonielles reliées à la prêtrise et au culte du sanctuaire n’ont jamais été suivies par l’Eglise parce qu’il était évident que ces règles appartenaient à l’Ordre Aaronique, c’est-à-dire, les prêtres hébreux de l’Ancien Testament. Ainsi, seules les règles morales, c’est-à-dire, celles qui tranchent entre le bien et le mal ont été observées par l’Église.
Un choix arbitraire
Encore aujourd’hui une énorme confusion règne dans l’esprit de bien des chrétiens. Même si nous savons fort bien que nous ne sommes plus sous la Loi de Moïse, il n’en reste pas moins que nous y retournons facilement. Certains enseignants diront que les règles cérémonielles et légales ne sont plus applicables à l’Église. Mais en ce qui concerne les règles morales, on les considère toujours utiles à cause de leur importance au niveau des relations sociales. Si on enlevait toute notion de bien et de mal, où le monde s’en irait-il? Cette manière de penser procède d’une mauvaise compréhension de l’œuvre de Jésus-Christ. Même si on admet que grâce à cette œuvre nous ne sommes plus sous la Loi, on ne peut s’empêcher d’y référer quand même lorsqu’une personne a une mauvaise conduite.
"Christ est la fin de la Loi"
Ce texte de l’épître aux Romains (10:4) est de la plus haute importance pour comprendre l’œuvre du salut accomplie par Jésus-Christ. De plus, il est un puissant antidote contre les sectes religieuses qui manipulent des gens en se servant de la loi pour les maintenir dans la culpabilité et la condamnation. Le Nouveau Testament possède aussi des règles de bon comportement, mais ces règles ne sont jamais placées comme condition au salut. C’est un DON GRATUIT.
"Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché. Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes, justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n’y a point de distinction. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la Rédemption qui est en Jésus-Christ." (Romains 3:20-24)
LA LOI ET LA GRÂCE / 2
La semaine dernière, nous avons vu que la Loi de Moïse est souvent utilisée comme standard dans le but de mériter le salut. Mais à la lumière de la Parole de Dieu, nous avons aussi vu que l’œuvre de Jésus-Christ à la croix est l’unique moyen que Dieu donne aux hommes pour l’obtention du salut. Ainsi, le salut n’est pas reçu grâce aux bonnes œuvres ou même à cause de notre fidélité à observer les Dix Commandements, mais comme un pur don gratuit.
L’unité de la Loi
La Loi est un. Dans les textes bibliques, le mot hébreu pour désigner la loi est "Torah". Ce dernier, lorsqu’il est appliqué à la Loi de Moïse est toujours au singulier. C’est la même chose avec son équivalent grec Nomos pour les textes du Nouveau Testament. Ce fait est fort important parce qu’il démontre que la Loi est indivisible. Autrement dit, elle n’est pas simplement un code renfermant plusieurs lois, mais bien une seule loi qui renferme plusieurs ordonnances. Voilà qui nous aide à comprendre que la Loi doit être prise d’un seul bloc. Ainsi, on ne peut en retirer que ce qui fait notre affaire.
Trois catégories
Maintenant que nous comprenons que la Loi est indivisible, voyons les trois catégories qui la composent. D’abord, il y a les règles cérémonielles, ensuite les règles légales et enfin, les règles morales. Ce que le christianisme en Occident a surtout retenu de la Loi de Moïse est la partie morale. Évidemment, les règles cérémonielles reliées à la prêtrise et au culte du sanctuaire n’ont jamais été suivies par l’Eglise parce qu’il était évident que ces règles appartenaient à l’Ordre Aaronique, c’est-à-dire, les prêtres hébreux de l’Ancien Testament. Ainsi, seules les règles morales, c’est-à-dire, celles qui tranchent entre le bien et le mal ont été observées par l’Église.
Un choix arbitraire
Encore aujourd’hui une énorme confusion règne dans l’esprit de bien des chrétiens. Même si nous savons fort bien que nous ne sommes plus sous la Loi de Moïse, il n’en reste pas moins que nous y retournons facilement. Certains enseignants diront que les règles cérémonielles et légales ne sont plus applicables à l’Église. Mais en ce qui concerne les règles morales, on les considère toujours utiles à cause de leur importance au niveau des relations sociales. Si on enlevait toute notion de bien et de mal, où le monde s’en irait-il? Cette manière de penser procède d’une mauvaise compréhension de l’œuvre de Jésus-Christ. Même si on admet que grâce à cette œuvre nous ne sommes plus sous la Loi, on ne peut s’empêcher d’y référer quand même lorsqu’une personne a une mauvaise conduite.
"Christ est la fin de la Loi"
Ce texte de l’épître aux Romains (10:4) est de la plus haute importance pour comprendre l’œuvre du salut accomplie par Jésus-Christ. De plus, il est un puissant antidote contre les sectes religieuses qui manipulent des gens en se servant de la loi pour les maintenir dans la culpabilité et la condamnation. Le Nouveau Testament possède aussi des règles de bon comportement, mais ces règles ne sont jamais placées comme condition au salut. C’est un DON GRATUIT.
"Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché. Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes, justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n’y a point de distinction. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la Rédemption qui est en Jésus-Christ." (Romains 3:20-24)
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA LETTRE DE DIVORCE
Cette semaine, nous poursuivons notre étude des thèmes bibliques de l’Ancien Testament. Comme nous l’avons déjà démontré, cette partie de la Bible contient des sujets qui lui confèrent un caractère hautement surnaturel. Aujourd’hui, nous examinerons la lettre de divorce qui se trouve dans la législation canonique du livre du Deutéronome.
Le droit des femmes
Nous savons très bien que toutes les grandes civilisations ont été bâties par des hommes et pour l’avantage des hommes. Les femmes, dans certains cas, ont souvent eu le rôle de simples sujets au service des hommes. Prenons, par exemple, le droit de vote des femmes qui, dans la plupart des pays occidentaux, est apparu seulement au début du XXe siècle. Encore aujourd’hui, bien des pays ne reconnaissent aucun droit particulier aux femmes. Cependant, en Israël, les choses sont bien différentes et ce, depuis 3500 ans.
Deutéronome 24:1-4
"Lorsqu’un homme aura pris et épousé une femme qui viendrait à ne pas trouver grâce à ses yeux, parce qu’il a découvert en elle quelque chose de honteux, il écrira pour elle une lettre de divorce, et, après la lui avoir remise en main, il la renverra de sa maison. Elle sortira de chez lui, s’en ira, et pourra devenir la femme d’un autre homme. Si ce dernier homme la prend en aversion, écrit pour elle une lettre de divorce, et, après la lui avoir remise en main, la renvoie de sa maison; ou bien, si ce dernier homme qui l’a prise pour femme vient à mourir, alors le premier mari qui l’avait renvoyée ne pourra pas la reprendre pour femme après qu’elle a été souillée, car c’est une abomination devant l’Éternel, et tu ne chargeras point de péché le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne pour héritage."
Protection de la femme
Bien des commentateurs bibliques ont suggéré l’idée que cette lettre de divorce témoignait de la culpabilité de la femme. Pour cette raison, certains aiment prétendre que la Bible est un livre misogyne. Mais lorsqu’on lit attentivement ce texte, on réalise que son but était de protéger la femme répudiée contre les abus d’un système qui ne favorisait que les hommes. Ce qui importe de savoir ici, c’est qu’autrefois, lorsqu’une femme se mariait, elle devait absolument être vierge. Si après s’être mariée, on découvrait qu’elle ne l’était pas, sa vie pouvait être en danger. Pourquoi? Parce que l’absence de virginité était interprétée comme un signe de mauvaise vie ou de prostitution. Qu’arrivait-il alors à la femme répudiée qui, ayant été mariée, n’était plus vierge? En devenant l’épouse d’un autre homme, ce dernier pouvait la soupçonner d’être une ancienne prostituée. Mais voici, la lettre de divorce prouvait que celle-ci n’était pas une ancienne prostituée, mais bien une femme de bonne vie. Cette lettre lui permettait de se remarier sans être aucunement accusée.
Assez, c’est assez!
De plus, l’homme qui répudiait sa femme ne pouvait la reprendre chez lui, parce que la loi de Moïse avait pour but de protéger la femme contre les abus d’un ex-mari manipulateur. C’était une manière de dire au mari qu’il n’avait pas le droit de jouer avec la vie et les sentiments de sa femme. Avant de la répudier, l’homme devait y penser deux fois. Après, il était trop tard pour changer d’idée. Voyez-vous, cette loi était très avant-gardiste si nous la comparons avec ce que pratiquaient les autres peuples de la même époque. N’oublions surtout pas que cette loi fut promulguée quelque 1500 ans avant J.-C. Et souvenons-nous qu’il y a des peuples qui, de nos jours, n’ont pas encore légiféré en matière de protection des droits de la femme.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
LA LETTRE DE DIVORCE
Cette semaine, nous poursuivons notre étude des thèmes bibliques de l’Ancien Testament. Comme nous l’avons déjà démontré, cette partie de la Bible contient des sujets qui lui confèrent un caractère hautement surnaturel. Aujourd’hui, nous examinerons la lettre de divorce qui se trouve dans la législation canonique du livre du Deutéronome.
Le droit des femmes
Nous savons très bien que toutes les grandes civilisations ont été bâties par des hommes et pour l’avantage des hommes. Les femmes, dans certains cas, ont souvent eu le rôle de simples sujets au service des hommes. Prenons, par exemple, le droit de vote des femmes qui, dans la plupart des pays occidentaux, est apparu seulement au début du XXe siècle. Encore aujourd’hui, bien des pays ne reconnaissent aucun droit particulier aux femmes. Cependant, en Israël, les choses sont bien différentes et ce, depuis 3500 ans.
Deutéronome 24:1-4
"Lorsqu’un homme aura pris et épousé une femme qui viendrait à ne pas trouver grâce à ses yeux, parce qu’il a découvert en elle quelque chose de honteux, il écrira pour elle une lettre de divorce, et, après la lui avoir remise en main, il la renverra de sa maison. Elle sortira de chez lui, s’en ira, et pourra devenir la femme d’un autre homme. Si ce dernier homme la prend en aversion, écrit pour elle une lettre de divorce, et, après la lui avoir remise en main, la renvoie de sa maison; ou bien, si ce dernier homme qui l’a prise pour femme vient à mourir, alors le premier mari qui l’avait renvoyée ne pourra pas la reprendre pour femme après qu’elle a été souillée, car c’est une abomination devant l’Éternel, et tu ne chargeras point de péché le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne pour héritage."
Protection de la femme
Bien des commentateurs bibliques ont suggéré l’idée que cette lettre de divorce témoignait de la culpabilité de la femme. Pour cette raison, certains aiment prétendre que la Bible est un livre misogyne. Mais lorsqu’on lit attentivement ce texte, on réalise que son but était de protéger la femme répudiée contre les abus d’un système qui ne favorisait que les hommes. Ce qui importe de savoir ici, c’est qu’autrefois, lorsqu’une femme se mariait, elle devait absolument être vierge. Si après s’être mariée, on découvrait qu’elle ne l’était pas, sa vie pouvait être en danger. Pourquoi? Parce que l’absence de virginité était interprétée comme un signe de mauvaise vie ou de prostitution. Qu’arrivait-il alors à la femme répudiée qui, ayant été mariée, n’était plus vierge? En devenant l’épouse d’un autre homme, ce dernier pouvait la soupçonner d’être une ancienne prostituée. Mais voici, la lettre de divorce prouvait que celle-ci n’était pas une ancienne prostituée, mais bien une femme de bonne vie. Cette lettre lui permettait de se remarier sans être aucunement accusée.
Assez, c’est assez!
De plus, l’homme qui répudiait sa femme ne pouvait la reprendre chez lui, parce que la loi de Moïse avait pour but de protéger la femme contre les abus d’un ex-mari manipulateur. C’était une manière de dire au mari qu’il n’avait pas le droit de jouer avec la vie et les sentiments de sa femme. Avant de la répudier, l’homme devait y penser deux fois. Après, il était trop tard pour changer d’idée. Voyez-vous, cette loi était très avant-gardiste si nous la comparons avec ce que pratiquaient les autres peuples de la même époque. N’oublions surtout pas que cette loi fut promulguée quelque 1500 ans avant J.-C. Et souvenons-nous qu’il y a des peuples qui, de nos jours, n’ont pas encore légiféré en matière de protection des droits de la femme.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
JOYEUX NOËL À TOUS !
Dans quelques jours, nous célébrerons la fête de Noël. Cette fête devrait normalement souligner l’anniversaire de naissance de Jésus-Christ. Mais elle est maintenant devenue un prétexte pour célébrer n’importe quoi, sauf Jésus-Christ. Mais ce n’est pas important car le 25 décembre ne concorde pas avec le jour de la naissance de Jésus et de plus, il n’a jamais demandé de le fêter. Quoiqu’il en soit, cette période de l’année nous permet à tous de nous arrêter un peu, juste le temps qu’il faut pour se souvenir de nos proches.
La fête de la tristesse
Si pour bien des gens la fête de Noël est un grand moment de réjouissances où l’on revoie la famille et les amis, pour certains, cela ne représente pas une réalité. Cette période de l’année est, pour plusieurs, le cruel rappel de leur solitude. Pour d’autres, le temps des fêtes est un dur moment où il faut faire face aux gens avec qui ils ont de gros problèmes non résolus. Et dans bien des cas, la période des fêtes est l’occasion de voir des conflits se compliquer davantage. Tant mieux pour vous si, chez vous, ça ne ressemble pas à ce que je viens de dire.
Ceux qui sont seuls
De tous les sentiments qui sont accentués durant la période des fêtes, je crois que le pire de tous est la solitude. Être seul, lorsqu’on sait que nous ne sommes pas les seuls à vivre cela, ça peut aller. Mais être seul lorsqu’on sait que tous les autres sont ensemble, alors ça ne va pas du tout. Se sentir seul, c’est avoir le sentiment de ne pas être aimé. Y a-t-il un pire sentiment que celui-là?
Jésus sur la croix
Si cela peut vous encourager, sachez que lorsque Jésus fut arrêté, condamné et crucifié, il fut abandonné de tous, même de ses apôtres. Pourtant, durant les trois années qui ont précédé ce drame, des foules accouraient vers lui pour l’entendre parler du royaume de son Père. Il était à ce point populaire qu’on le dérangeait même la nuit. Vous savez, on l’aimait à cause des miracles et pas pour lui-même; et il le savait fort bien. On l’a aimé aussi longtemps qu’il pouvait encore rendre de bons et généreux services; lorsque ce fut terminé, on l’a délaissé. N’est-ce pas là un trait du caractère humain: on aime, tant que c’est à notre avantage. Si on vous a oublié, c’est peut-être qu’on vous a tout siphonné ce que vous aviez à donner, et comme il n’y a plus rien à tirer de vous, on vous délaisse.
"Que votre cœur ce se trouble point"
"Ne soyez pas si inquiets, leur dit Jésus. Ayez confiance en Dieu et ayez aussi confiance en moi. Il y a beaucoup de place dans la maison de mon Père; sinon vous aurais-je dit que j’allais vous préparer le lieu où vous serez? Et après être allé vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que vous soyez, vous aussi, là où je suis. Vous connaissez le chemin qui conduit où je vais" (Jean 14:1-4).
Appartenir à Jésus
N’appartenir qu’à ce monde est fort décevant, surtout lorsque nous ne sommes plus rentables selon notre système de valeurs. Mais appartenir à Jésus, c’est entrer dans une relation éternelle qui est fondée sur des normes d’amour et non de rentabilité.
Jean 10:28-29
"Je leur donne la vie éternelle, elles ne seront jamais perdues et personne ne les arrachera de ma main. Ce que mon Père m’a donné est plus grand que tout et personne ne peut rien arracher de la main du Père."
JOYEUX NOËL À TOUS !
Dans quelques jours, nous célébrerons la fête de Noël. Cette fête devrait normalement souligner l’anniversaire de naissance de Jésus-Christ. Mais elle est maintenant devenue un prétexte pour célébrer n’importe quoi, sauf Jésus-Christ. Mais ce n’est pas important car le 25 décembre ne concorde pas avec le jour de la naissance de Jésus et de plus, il n’a jamais demandé de le fêter. Quoiqu’il en soit, cette période de l’année nous permet à tous de nous arrêter un peu, juste le temps qu’il faut pour se souvenir de nos proches.
La fête de la tristesse
Si pour bien des gens la fête de Noël est un grand moment de réjouissances où l’on revoie la famille et les amis, pour certains, cela ne représente pas une réalité. Cette période de l’année est, pour plusieurs, le cruel rappel de leur solitude. Pour d’autres, le temps des fêtes est un dur moment où il faut faire face aux gens avec qui ils ont de gros problèmes non résolus. Et dans bien des cas, la période des fêtes est l’occasion de voir des conflits se compliquer davantage. Tant mieux pour vous si, chez vous, ça ne ressemble pas à ce que je viens de dire.
Ceux qui sont seuls
De tous les sentiments qui sont accentués durant la période des fêtes, je crois que le pire de tous est la solitude. Être seul, lorsqu’on sait que nous ne sommes pas les seuls à vivre cela, ça peut aller. Mais être seul lorsqu’on sait que tous les autres sont ensemble, alors ça ne va pas du tout. Se sentir seul, c’est avoir le sentiment de ne pas être aimé. Y a-t-il un pire sentiment que celui-là?
Jésus sur la croix
Si cela peut vous encourager, sachez que lorsque Jésus fut arrêté, condamné et crucifié, il fut abandonné de tous, même de ses apôtres. Pourtant, durant les trois années qui ont précédé ce drame, des foules accouraient vers lui pour l’entendre parler du royaume de son Père. Il était à ce point populaire qu’on le dérangeait même la nuit. Vous savez, on l’aimait à cause des miracles et pas pour lui-même; et il le savait fort bien. On l’a aimé aussi longtemps qu’il pouvait encore rendre de bons et généreux services; lorsque ce fut terminé, on l’a délaissé. N’est-ce pas là un trait du caractère humain: on aime, tant que c’est à notre avantage. Si on vous a oublié, c’est peut-être qu’on vous a tout siphonné ce que vous aviez à donner, et comme il n’y a plus rien à tirer de vous, on vous délaisse.
"Que votre cœur ce se trouble point"
"Ne soyez pas si inquiets, leur dit Jésus. Ayez confiance en Dieu et ayez aussi confiance en moi. Il y a beaucoup de place dans la maison de mon Père; sinon vous aurais-je dit que j’allais vous préparer le lieu où vous serez? Et après être allé vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que vous soyez, vous aussi, là où je suis. Vous connaissez le chemin qui conduit où je vais" (Jean 14:1-4).
Appartenir à Jésus
N’appartenir qu’à ce monde est fort décevant, surtout lorsque nous ne sommes plus rentables selon notre système de valeurs. Mais appartenir à Jésus, c’est entrer dans une relation éternelle qui est fondée sur des normes d’amour et non de rentabilité.
Jean 10:28-29
"Je leur donne la vie éternelle, elles ne seront jamais perdues et personne ne les arrachera de ma main. Ce que mon Père m’a donné est plus grand que tout et personne ne peut rien arracher de la main du Père."
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