Forum Religion -Tout sur les religions
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Forum Religion -Tout sur les religions
Rappel du premier message :
Religion, religions
Toutes les croyances du monde
Depuis qu'ils sont en mesure de réfléchir, les êtres humains s'interrogent sur l'origine du monde, leur place dans la création et le sens de leur existence, en cherchant chacun à leur manière une réponse à la question de fond posée par
[ltr]Leibniz[/ltr]
: « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ».
Pour la plupart, hier comme aujourd'hui, il apparaît inconcevable de vivre dans l'ignorance de leurs origines ou/et en n'ayant d'autre but que de satisfaire au jour le jour les besoins physiologiques. Beaucoup ressentent aussi le besoin de se concilier le sort et de se rassurer sur leur avenir...
Les religions, ensembles de croyances, de mythes et de pratiques (célébrations, rituels alimentaires, inhumation...), sont le fruit de ces exigences. Elles sont aussi un facteur de cohésion sociale. Le mot même de religion, qui vient du latin relegere, aurait même origine que le mot relier selon certains linguistes... La religion est à l'origine ce qui relie et rapproche les hommes entre eux.
Curieusement, dans la Rome antique, le magistrat qui avait en charge l'organisation des cultes était aussi celui qui, dans les premiers temps de la cité, s'occupait de la gestion des ponts. On l'appelait pour cela pontife (le titre demeure attaché au pape, chef suprême de l'Église catholique). Toutes les grandes religions actuelles sont nées, notons-le, dans le sous-continent indien ou le Moyen-Orient.
Panthéisme, polythéisme
Les premiers hommes ont conçu le monde comme un ensemble divin. Cette croyance s'exprime par le terme : panthéisme (du grec pan, tout). Dans le panthéisme, le dieu créateur est le monde lui-même et toutes les composantes du monde possèdent une parcelle de divinité. Dans leurs moments de frayeur ou de crainte, les hommes invoquent la protection de l'une ou l'autre d'entre elles (divinité de la foudre, des moissons, de la chasse, de la pluie...). Souvent, ils se tournent vers les sorciers ou
[ltr]chamans[/ltr]
pour apaiser les éléments ou deviner l'avenir... Les religions qui prêtent une âme divine à tous les éléments de l'univers : rochers, rivières... peuvent être dites aussi animistes (du latin anima, souffle vital). Le
[ltr]shintoisme[/ltr]
, religion officielle du Japon, est la plus connue des religions animistes.
Les premières cités, il y a environ 10.000 ans, avaient chacune un dieu ou une déesse attitré. Ces cités se sont rapprochées pour constituer des États importants, comme en
[ltr]Égypte[/ltr]
, ou pour commercer entre elles, comme en Grèce, en Arabie... Leurs habitants ont alors pris l'habitude de prier indifféremment les dieux de l'une ou l'autre cité. C'est ainsi que s'est développé le polythéisme, religion qui admet l'existence de plusieurs dieux ou divinités (le mot polythéisme a été forgé avec les mots grecs polus, nombreux, et theo, dieu). L'
[ltr]hindouisme[/ltr]
est la principale religion polythéiste d'aujourd'hui (et la troisième religion par le nombre de ses fidèles, près d'un milliard). L'hindouisme compte des dissidences comme le
[ltr]jaïnisme[/ltr]
, minoritaire mais influent.
Le polythéisme et le panthéisme se sont épanouis dans les communautés en contact avec une nature exubérante ; dans les pays de la mousson, dans les forêts, le long des rivages tempétueux de la Méditerranée.
Monothéisme
Les horizons plus sereins et semi-arides du Moyen-Orient, des plateaux iraniens et de l'Égypte ont vu la naissance de religions fondées sur un Dieu unique et tout-puissant, existant de toute éternité.
À la grande différence des divinités panthéistes, ce Dieu est extérieur au monde, transcendant. Ce Dieu est au cœur des religions dites monothéistes. Les religions de l'Égypte pharaonique constituent une transition entre le panthéisme des origines et le monothéisme. Isis et Osiris, dieux principaux des Égyptiens, sont partie prenante d'une divinité supérieure représentée par le Soleil, Rê ou Aton.
Vers 1200 avant JC, une communauté originaire de Chaldée et établie dans la vallée du Nil a émigré vers la Palestine sous la conduite d'un chef mythique nommé Moïse. Celui-ci a renouvelé la foi religieuse de sa communauté, les
[ltr]Hébreux[/ltr]
. Il a imposé un monothéisme strict, le premier sans doute (d'après les mots grecs mono, unique, et theo, dieu).
Sur les plateaux iraniens est né aussi vers 600 avant JC une confession monothéiste originale et puissante, le
[ltr]mazdéisme ou zoroastrisme[/ltr]
, qui professe l'immortalité de l'âme et est organisée autour d'un clergé de mages chargés d'interpréter les révélations divines. Après avoir séduit la Perse ancienne, cette religion ne rassemble plus qu'un très petit nombre de fidèles.
En Judée, à l'époque de l'occupation romaine, un prédicateur du nom de Jésus attire les foules... Ses disciples présentent comme Dieu, Fils de Dieu. Sous l'influence de Paul de Tarse, le
[ltr]christianisme[/ltr]
rompt avec le judaïsme et devient une religion à vocation universelle, proclamant pour la première fois l'unité de tous les hommes en Dieu, sans distinction de sexe, de statut ou de race.
Six cents ans plus tard, dans le désert d'Arabie, un prophète, Mahomet, se proclame envoyé de Dieu et fonde la troisième des grandes religions monothéistes, l'
[ltr]islam[/ltr]
. Comme le christianisme, avec lequel elle entre en concurrence, c'est une religion à vocation universelle. Il s'ensuit dans le monde euro-méditerranéen une scission du monde occidental entre
[ltr]société islamique et société chrétienne[/ltr]
. Christianisme et islam sécrètent régulièrement des dissidences. Ainsi sont apparus à l'époque contemporaine l'
[ltr]Église des Mormons[/ltr]
et le
[ltr]bahaisme[/ltr]
.
Le monde chinois, qui représente selon les époques le cinquième ou le quart de l'humanité, adhère en partie, depuis deux millénaires, à la doctrine de Bouddha, un prédicateur indien du VIe siècle avant JC. Le
[ltr]bouddhisme[/ltr]
ignore le concept de Dieu. Il ne se soucie pas de l'existence éventuelle d'un Dieu et l'on pourrait le dire... agnostique (un mot forgé avec le suffixe privatif grec a- et le mot gnosis qui désigne la connaissance).
Cette religion est à proprement parler un «athéisme», fondé sur une cosmogonie subtile et de grandes exigences morales. Rien à voir toutefois avec l'athéisme laïc qui s'est en bonne partie substitué à la foi chrétienne en Europe et se traduit par l'indifférence à l'égard des interrogations métaphysiques sur le sens de la vie et la création du monde.
À l'encontre des lieux communs qui ont cours en Europe, notons que la religion n'a
[ltr]pas de responsabilité directe[/ltr]
dans la plupart des grandes tragédies qui ensanglantent périodiquement la planète. Ainsi est-elle totalement absente des grands drames du XXe siècle (plus de 100 millions de victimes) : guerres mondiales, répressions nazies et communistes, génocides (les Juifs, comme les Arméniens et les Tutsis, n'ont pas été exterminés en raison de leur religion mais de leur prétendue «race»).
Forum Religion -Tout sur les religions.
Religion, religions
Toutes les croyances du monde
Depuis qu'ils sont en mesure de réfléchir, les êtres humains s'interrogent sur l'origine du monde, leur place dans la création et le sens de leur existence, en cherchant chacun à leur manière une réponse à la question de fond posée par
[ltr]Leibniz[/ltr]
: « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ».
Pour la plupart, hier comme aujourd'hui, il apparaît inconcevable de vivre dans l'ignorance de leurs origines ou/et en n'ayant d'autre but que de satisfaire au jour le jour les besoins physiologiques. Beaucoup ressentent aussi le besoin de se concilier le sort et de se rassurer sur leur avenir...
Les religions, ensembles de croyances, de mythes et de pratiques (célébrations, rituels alimentaires, inhumation...), sont le fruit de ces exigences. Elles sont aussi un facteur de cohésion sociale. Le mot même de religion, qui vient du latin relegere, aurait même origine que le mot relier selon certains linguistes... La religion est à l'origine ce qui relie et rapproche les hommes entre eux.
Curieusement, dans la Rome antique, le magistrat qui avait en charge l'organisation des cultes était aussi celui qui, dans les premiers temps de la cité, s'occupait de la gestion des ponts. On l'appelait pour cela pontife (le titre demeure attaché au pape, chef suprême de l'Église catholique). Toutes les grandes religions actuelles sont nées, notons-le, dans le sous-continent indien ou le Moyen-Orient.
Panthéisme, polythéisme
Les premiers hommes ont conçu le monde comme un ensemble divin. Cette croyance s'exprime par le terme : panthéisme (du grec pan, tout). Dans le panthéisme, le dieu créateur est le monde lui-même et toutes les composantes du monde possèdent une parcelle de divinité. Dans leurs moments de frayeur ou de crainte, les hommes invoquent la protection de l'une ou l'autre d'entre elles (divinité de la foudre, des moissons, de la chasse, de la pluie...). Souvent, ils se tournent vers les sorciers ou
[ltr]chamans[/ltr]
pour apaiser les éléments ou deviner l'avenir... Les religions qui prêtent une âme divine à tous les éléments de l'univers : rochers, rivières... peuvent être dites aussi animistes (du latin anima, souffle vital). Le
[ltr]shintoisme[/ltr]
, religion officielle du Japon, est la plus connue des religions animistes.
Les premières cités, il y a environ 10.000 ans, avaient chacune un dieu ou une déesse attitré. Ces cités se sont rapprochées pour constituer des États importants, comme en
[ltr]Égypte[/ltr]
, ou pour commercer entre elles, comme en Grèce, en Arabie... Leurs habitants ont alors pris l'habitude de prier indifféremment les dieux de l'une ou l'autre cité. C'est ainsi que s'est développé le polythéisme, religion qui admet l'existence de plusieurs dieux ou divinités (le mot polythéisme a été forgé avec les mots grecs polus, nombreux, et theo, dieu). L'
[ltr]hindouisme[/ltr]
est la principale religion polythéiste d'aujourd'hui (et la troisième religion par le nombre de ses fidèles, près d'un milliard). L'hindouisme compte des dissidences comme le
[ltr]jaïnisme[/ltr]
, minoritaire mais influent.
Le polythéisme et le panthéisme se sont épanouis dans les communautés en contact avec une nature exubérante ; dans les pays de la mousson, dans les forêts, le long des rivages tempétueux de la Méditerranée.
Monothéisme
Les horizons plus sereins et semi-arides du Moyen-Orient, des plateaux iraniens et de l'Égypte ont vu la naissance de religions fondées sur un Dieu unique et tout-puissant, existant de toute éternité.
À la grande différence des divinités panthéistes, ce Dieu est extérieur au monde, transcendant. Ce Dieu est au cœur des religions dites monothéistes. Les religions de l'Égypte pharaonique constituent une transition entre le panthéisme des origines et le monothéisme. Isis et Osiris, dieux principaux des Égyptiens, sont partie prenante d'une divinité supérieure représentée par le Soleil, Rê ou Aton.
Vers 1200 avant JC, une communauté originaire de Chaldée et établie dans la vallée du Nil a émigré vers la Palestine sous la conduite d'un chef mythique nommé Moïse. Celui-ci a renouvelé la foi religieuse de sa communauté, les
[ltr]Hébreux[/ltr]
. Il a imposé un monothéisme strict, le premier sans doute (d'après les mots grecs mono, unique, et theo, dieu).
Sur les plateaux iraniens est né aussi vers 600 avant JC une confession monothéiste originale et puissante, le
[ltr]mazdéisme ou zoroastrisme[/ltr]
, qui professe l'immortalité de l'âme et est organisée autour d'un clergé de mages chargés d'interpréter les révélations divines. Après avoir séduit la Perse ancienne, cette religion ne rassemble plus qu'un très petit nombre de fidèles.
En Judée, à l'époque de l'occupation romaine, un prédicateur du nom de Jésus attire les foules... Ses disciples présentent comme Dieu, Fils de Dieu. Sous l'influence de Paul de Tarse, le
[ltr]christianisme[/ltr]
rompt avec le judaïsme et devient une religion à vocation universelle, proclamant pour la première fois l'unité de tous les hommes en Dieu, sans distinction de sexe, de statut ou de race.
Six cents ans plus tard, dans le désert d'Arabie, un prophète, Mahomet, se proclame envoyé de Dieu et fonde la troisième des grandes religions monothéistes, l'
[ltr]islam[/ltr]
. Comme le christianisme, avec lequel elle entre en concurrence, c'est une religion à vocation universelle. Il s'ensuit dans le monde euro-méditerranéen une scission du monde occidental entre
[ltr]société islamique et société chrétienne[/ltr]
. Christianisme et islam sécrètent régulièrement des dissidences. Ainsi sont apparus à l'époque contemporaine l'
[ltr]Église des Mormons[/ltr]
et le
[ltr]bahaisme[/ltr]
.
Le monde chinois, qui représente selon les époques le cinquième ou le quart de l'humanité, adhère en partie, depuis deux millénaires, à la doctrine de Bouddha, un prédicateur indien du VIe siècle avant JC. Le
[ltr]bouddhisme[/ltr]
ignore le concept de Dieu. Il ne se soucie pas de l'existence éventuelle d'un Dieu et l'on pourrait le dire... agnostique (un mot forgé avec le suffixe privatif grec a- et le mot gnosis qui désigne la connaissance).
Cette religion est à proprement parler un «athéisme», fondé sur une cosmogonie subtile et de grandes exigences morales. Rien à voir toutefois avec l'athéisme laïc qui s'est en bonne partie substitué à la foi chrétienne en Europe et se traduit par l'indifférence à l'égard des interrogations métaphysiques sur le sens de la vie et la création du monde.
À l'encontre des lieux communs qui ont cours en Europe, notons que la religion n'a
[ltr]pas de responsabilité directe[/ltr]
dans la plupart des grandes tragédies qui ensanglantent périodiquement la planète. Ainsi est-elle totalement absente des grands drames du XXe siècle (plus de 100 millions de victimes) : guerres mondiales, répressions nazies et communistes, génocides (les Juifs, comme les Arméniens et les Tutsis, n'ont pas été exterminés en raison de leur religion mais de leur prétendue «race»).
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
FONDEMENTS ÉTERNELS
Même si bien des choses évoluent dans notre monde, le cœur de l’homme ne change pas pour autant. À l’aube de l’an 2004, qu’entendons quotidiennement dans les bulletins de nouvelles à la télé? Guerres, massacres, famines et, plus près de nous, meurtres, viols, enfants sexuellement abusés, et la liste pourrait être encore très longue.
Que se passe-t-il avec l’homme?
La Parole de Dieu déclare avec exactitude que l’homme est pécheur. Bien entendu, notre société ne veut plus entendre ce discours apparemment religieux. Cependant, le phénomène du péché de l’homme est beaucoup plus social que strictement religieux. C’est la société planétaire entière qui est durement touchée par la folie du cœur humain. De plus, le fait de ne pas accepter de s’avouer pécheur amplifie justement le problème.
Qu’est-ce qui a changé?
Nous savons tous, du moins les plus âgés d’entre nous, à quel point notre société a énormément changé au cours des 50 dernières années. Malgré le fait que l’homme n’était pas moins pécheur auparavant, les effets pervers de sa folie se faisaient tout de même moins sentir. Qu’est-ce qui a changé alors? C’est le fondement, c’est-à-dire la structure organisationnelle sur laquelle s’appuie une société pour établir ses convictions. Autrefois, le fondement social était basé sur le christianisme. Malgré les nombreuses erreurs lamentables des représentants de l’Église, la Parole de Dieu était honorée comme étant la base sur laquelle s’organisait l’unité sociale.
Et maintenant?
La Bible étant rejetée par la majorité des gens, le seul fondement qui demeure est le cœur de l’homme. Or, ce dernier étant ce qu’il est naturellement, il en résulte une société instable où les excès les plus déraisonnables sont honorés. Tout est devenu fragile autour de nous: le mariage, la famille, l’éducation des enfants et j’en passe, alors que ce sont tous des domaines primordiaux pour le développement d’une société. En voulant améliorer la condition humaine sans égard à la Parole de Dieu, l’homme s’est bâti un monde infernal. Par exemple, le simple fait d’envoyer nos enfants à l’école secondaire nous fait craindre, en tant que parents, les pires appréhensions. On y retrouve tellement de violence et de drogue et il semble que personne n’y peut rien!
Proverbes 10:23-25
«Commettre le crime paraît un jeu à l’insensé, mais la sagesse appartient à l’homme intelligent. Ce que redoute le méchant, c’est ce qui lui arrive; et ce que désirent les justes leur est accordé. Comme passe le tourbillon, ainsi disparaît le méchant; mais le juste a des fondements éternels.»
«…des fondements éternels»
Que pouvons-nous faire pour que la situation change? Simplement nous tourner à nouveau vers la Parole de Dieu. Revenir dans nos églises, apprendre à connaître Dieu et ce qu’il pense afin de laisser à nos enfants un héritage spirituel riche. La Parole de Dieu est l’instrument par excellence pour nous fournir le fondement dont nous avons besoin, saisissons-la, elle est notre bouée de sauvetage!
Éphésiens 2:19-20
«Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire.»
FONDEMENTS ÉTERNELS
Même si bien des choses évoluent dans notre monde, le cœur de l’homme ne change pas pour autant. À l’aube de l’an 2004, qu’entendons quotidiennement dans les bulletins de nouvelles à la télé? Guerres, massacres, famines et, plus près de nous, meurtres, viols, enfants sexuellement abusés, et la liste pourrait être encore très longue.
Que se passe-t-il avec l’homme?
La Parole de Dieu déclare avec exactitude que l’homme est pécheur. Bien entendu, notre société ne veut plus entendre ce discours apparemment religieux. Cependant, le phénomène du péché de l’homme est beaucoup plus social que strictement religieux. C’est la société planétaire entière qui est durement touchée par la folie du cœur humain. De plus, le fait de ne pas accepter de s’avouer pécheur amplifie justement le problème.
Qu’est-ce qui a changé?
Nous savons tous, du moins les plus âgés d’entre nous, à quel point notre société a énormément changé au cours des 50 dernières années. Malgré le fait que l’homme n’était pas moins pécheur auparavant, les effets pervers de sa folie se faisaient tout de même moins sentir. Qu’est-ce qui a changé alors? C’est le fondement, c’est-à-dire la structure organisationnelle sur laquelle s’appuie une société pour établir ses convictions. Autrefois, le fondement social était basé sur le christianisme. Malgré les nombreuses erreurs lamentables des représentants de l’Église, la Parole de Dieu était honorée comme étant la base sur laquelle s’organisait l’unité sociale.
Et maintenant?
La Bible étant rejetée par la majorité des gens, le seul fondement qui demeure est le cœur de l’homme. Or, ce dernier étant ce qu’il est naturellement, il en résulte une société instable où les excès les plus déraisonnables sont honorés. Tout est devenu fragile autour de nous: le mariage, la famille, l’éducation des enfants et j’en passe, alors que ce sont tous des domaines primordiaux pour le développement d’une société. En voulant améliorer la condition humaine sans égard à la Parole de Dieu, l’homme s’est bâti un monde infernal. Par exemple, le simple fait d’envoyer nos enfants à l’école secondaire nous fait craindre, en tant que parents, les pires appréhensions. On y retrouve tellement de violence et de drogue et il semble que personne n’y peut rien!
Proverbes 10:23-25
«Commettre le crime paraît un jeu à l’insensé, mais la sagesse appartient à l’homme intelligent. Ce que redoute le méchant, c’est ce qui lui arrive; et ce que désirent les justes leur est accordé. Comme passe le tourbillon, ainsi disparaît le méchant; mais le juste a des fondements éternels.»
«…des fondements éternels»
Que pouvons-nous faire pour que la situation change? Simplement nous tourner à nouveau vers la Parole de Dieu. Revenir dans nos églises, apprendre à connaître Dieu et ce qu’il pense afin de laisser à nos enfants un héritage spirituel riche. La Parole de Dieu est l’instrument par excellence pour nous fournir le fondement dont nous avons besoin, saisissons-la, elle est notre bouée de sauvetage!
Éphésiens 2:19-20
«Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire.»
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
FILS DE DAVID
La semaine dernière, j’ai parlé de l’influence de Jésus sur l’histoire de l’humanité. Parmi les plus grands personnages historiques, Jésus est celui qui a marqué profondément notre monde. Il n’était pas un homme comme les autres. Il y avait en lui un petit quelque chose qui n’appartient pas à ce monde. Les gens de son époque l’ont d'ailleurs très bien reconnu.
Prophéties messianiques
À plusieurs reprises dans le Nouveau Testament, nous entendons les foules qui suivaient Jésus s’écrier: «Fils de David!» Pour la plupart des gens de notre génération, cette expression n’a pas de sens particulier. Cependant, pour tous ceux qui connaissent bien les Écritures saintes, cette expression est porteuse d’un sens tout à fait unique. Ce titre figure dans les prophéties de l’Ancien Testament pour désigner le Messie. D’ailleurs, le père terrestre de Jésus ne s’appelait pas David, mais bien Joseph. David, quant à lui, est ce roi israélite qui a vécu quelques neuf ou dix siècles avant Jésus. Il y a une raison pour laquelle le titre messianique est «Fils de David». D’abord, les prophéties annonçaient que le Messie naîtrait de la lignée familiale du roi David. Sur le plan généalogique, il s’avère effectivement vrai que Jésus fut le descendant de la lignée royale davidienne.
Comment le reconnaître?
Pour avoir le droit de porter le titre de «Fils de David», Jésus devait donc être un descendant du roi David. Mais il n’y a pas que cela, le Messie devait remplir plusieurs conditions liées aux prophéties de l’Ancien Testament. Comme vous le devinez peut-être, du temps de Jésus, soit près de mille ans après le roi David, il y avait des milliers d’hommes qui descendaient de David. Comment donc reconnaître le vrai Messie à travers cette masse potentielle de messies? À ce moment-ci, j’en reviens à ces foules qui suivaient Jésus. Il semble évident que ces gens ont très rapidement repéré que Jésus était bien celui que les Écritures annonçaient d’avance. Et comment l’ont-ils reconnu?
Des accomplissements
La reconnaissance messianique de Jésus ne fut pas le fruit d’un emballement émotionnel. Nous devons savoir que les Juifs qui vivaient à cette époque-là étaient tous instruits dans les textes de l’Ancien Testament. Ils savaient exactement quels seraient les faits par lesquels ils pourraient reconnaître le Messie. Voici d’ailleurs un des textes de l’Ancien Testament qui décrivait clairement la vie et les activités du Messie.
Ésaïe 61:1
«L’esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, car l’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance».
Ce passage n’est qu’un exemple parmi des centaines d’autres qui aurait permis aux Juifs de reconnaître leur Messie. Ainsi, lorsque la foule a vu Jésus guérir des gens et faire du bien aux malheureux, elle ne pouvait faire autrement que de l’associer directement au Messie attendu. Entre autres, ce phénomène s’est produit dans l’Évangile de Matthieu (12:22-23) alors que Jésus venait tout juste de guérir un aveugle et muet. «Alors on lui amena un démoniaque aveugle et muet, et il le guérit, de sorte que le muet parlait et voyait. Toute la foule étonnée disait: N’est-ce point là le Fils de David?»
Vous voyez donc que Jésus ne fut pas simplement un grand homme qui se proclamait lui-même être le Messie. Sa vie et ses gestes ont largement contribué à démontrer que les prophéties messianiques le désignaient comme Messie.
FILS DE DAVID
La semaine dernière, j’ai parlé de l’influence de Jésus sur l’histoire de l’humanité. Parmi les plus grands personnages historiques, Jésus est celui qui a marqué profondément notre monde. Il n’était pas un homme comme les autres. Il y avait en lui un petit quelque chose qui n’appartient pas à ce monde. Les gens de son époque l’ont d'ailleurs très bien reconnu.
Prophéties messianiques
À plusieurs reprises dans le Nouveau Testament, nous entendons les foules qui suivaient Jésus s’écrier: «Fils de David!» Pour la plupart des gens de notre génération, cette expression n’a pas de sens particulier. Cependant, pour tous ceux qui connaissent bien les Écritures saintes, cette expression est porteuse d’un sens tout à fait unique. Ce titre figure dans les prophéties de l’Ancien Testament pour désigner le Messie. D’ailleurs, le père terrestre de Jésus ne s’appelait pas David, mais bien Joseph. David, quant à lui, est ce roi israélite qui a vécu quelques neuf ou dix siècles avant Jésus. Il y a une raison pour laquelle le titre messianique est «Fils de David». D’abord, les prophéties annonçaient que le Messie naîtrait de la lignée familiale du roi David. Sur le plan généalogique, il s’avère effectivement vrai que Jésus fut le descendant de la lignée royale davidienne.
Comment le reconnaître?
Pour avoir le droit de porter le titre de «Fils de David», Jésus devait donc être un descendant du roi David. Mais il n’y a pas que cela, le Messie devait remplir plusieurs conditions liées aux prophéties de l’Ancien Testament. Comme vous le devinez peut-être, du temps de Jésus, soit près de mille ans après le roi David, il y avait des milliers d’hommes qui descendaient de David. Comment donc reconnaître le vrai Messie à travers cette masse potentielle de messies? À ce moment-ci, j’en reviens à ces foules qui suivaient Jésus. Il semble évident que ces gens ont très rapidement repéré que Jésus était bien celui que les Écritures annonçaient d’avance. Et comment l’ont-ils reconnu?
Des accomplissements
La reconnaissance messianique de Jésus ne fut pas le fruit d’un emballement émotionnel. Nous devons savoir que les Juifs qui vivaient à cette époque-là étaient tous instruits dans les textes de l’Ancien Testament. Ils savaient exactement quels seraient les faits par lesquels ils pourraient reconnaître le Messie. Voici d’ailleurs un des textes de l’Ancien Testament qui décrivait clairement la vie et les activités du Messie.
Ésaïe 61:1
«L’esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, car l’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance».
Ce passage n’est qu’un exemple parmi des centaines d’autres qui aurait permis aux Juifs de reconnaître leur Messie. Ainsi, lorsque la foule a vu Jésus guérir des gens et faire du bien aux malheureux, elle ne pouvait faire autrement que de l’associer directement au Messie attendu. Entre autres, ce phénomène s’est produit dans l’Évangile de Matthieu (12:22-23) alors que Jésus venait tout juste de guérir un aveugle et muet. «Alors on lui amena un démoniaque aveugle et muet, et il le guérit, de sorte que le muet parlait et voyait. Toute la foule étonnée disait: N’est-ce point là le Fils de David?»
Vous voyez donc que Jésus ne fut pas simplement un grand homme qui se proclamait lui-même être le Messie. Sa vie et ses gestes ont largement contribué à démontrer que les prophéties messianiques le désignaient comme Messie.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
FAIRE OU SERVIR
Comme le disait l’historien et théologien Jacques Ellul, notre siècle est essentiellement celui de la technique. Le phénomène technique tend à faire de nous des spécialistes plutôt que des touche-à-tout. Évidemment, ce phénomène sert très bien les intérêts de la grande industrie pour qui la production est la garantie de la rentabilité. Mais pour l’Église, c’est une tragédie.
Le savoir-faire
Jamais, dans toute l’histoire de l’humanité, on a vu autant de personnes compétentes. Le niveau d’ instruction est élevé et le savoir-faire est présent partout autour de nous. Mais, en même temps, nos sociétés sont de plus en plus désorganisées et confuses. Sur le plan politique, ce ne sont pas nécessairement des gens intelligents et doués d’esprit qui nous dirigent, mais plutôt des personnes qualifiées dont les diplômes font foi de tout. Si les diplômes garantissent le niveau de connaissance, ils ne garantissent pas pour autant le niveau de compétence. Il est dramatique de voir l’Église s’enfoncer subtilement dans le même gouffre du savoir-faire avant tout.
Troubles et divisions
La plupart des églises de notre temps sont passées par des périodes de troubles qui les ont amenées à vivre des schismes. C’est souvent en dénonçant l’incompétence des dirigeants qu’un groupe se soulève au nom de la vérité de l’Écriture. Mais, dans bien des cas, les motifs de ceux qui se soulèvent sont souvent plus ou moins clairs. Le problème vient de ce qu’on ne sait plus vraiment comment évaluer la compétence de ceux qui manifestent le désir servir. On recherche des gens qui ont des connaissances techniques sans trop se soucier de ce qu’ils vivent avec Dieu dans l’intimité.
Les techniciens
Nos églises sont pleines de bons techniciens qui savent comment nous faire atteindre le succès dans nos activités. Et parce que le succès est là, du moins en apparence, on peut croire que tout va bien grâce à la bénédiction de Dieu. Notre capacité technique, quoi que très utile, nous empêche de voir notre pauvreté spirituelle. N’est ce pas ce que le Seigneur cherchait à faire comprendre aux gens de l’église de Laodicée? «Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu.» Apocalypse 3:17 Laodicée est cette église qui est riche en moyens techniques. Elle est capable de créer l’apparence d’une église en santé parce qu’elle en a les moyens. Mais dans les faits, c’est précisément cette richesse qui cause sa ruine.
Le succès
Je n’ai rien contre les compétences techniques, mais les gens qui les possèdent doivent en même temps vivre une relation profonde avec Dieu. Ils doivent être capables de mettre leur savoir-faire au service de l’Église plutôt que d’utiliser celle-ci pour faire valoir ce qu’ils sont. L’Ancien Testament nous parle d’un homme qui possédait les moyens techniques pour amener Israël dans la Terre Promise. Mais lisons le conseil que Dieu a adressé à cet homme juste avant son départ.
Josué 1:5-9
«Nul ne tiendra devant toi, tant que tu vivras. Je serai avec toi, comme j’ai été avec Moïse; je ne te délaisserai point, je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage, car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner. Fortifie-toi seulement et aie bon courage, en agissant fidèlement selon toute la loi que Moïse, mon serviteur, t’a prescrite; ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin de réussir dans tout ce que tu entreprendras. Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras. Ne t’ai-je pas donné cet ordre: Fortifie-toi et prends courage? Ne t’effraie point et ne t’épouvante point, car l’Éternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras.»
La Parole de Dieu
Les compétences techniques de Josué n’étaient pas suffisantes pour lui permettre de conduire Israël dans les guerres de Canaan. Le véritable succès reposait dans sa relation avec Dieu, relation fondée sur Sa Parole. Sans cette relation intime, Josué aurait pu faire beaucoup de choses, mais il n’aurait pas pour autant servi son Seigneur.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
FAIRE OU SERVIR
Comme le disait l’historien et théologien Jacques Ellul, notre siècle est essentiellement celui de la technique. Le phénomène technique tend à faire de nous des spécialistes plutôt que des touche-à-tout. Évidemment, ce phénomène sert très bien les intérêts de la grande industrie pour qui la production est la garantie de la rentabilité. Mais pour l’Église, c’est une tragédie.
Le savoir-faire
Jamais, dans toute l’histoire de l’humanité, on a vu autant de personnes compétentes. Le niveau d’ instruction est élevé et le savoir-faire est présent partout autour de nous. Mais, en même temps, nos sociétés sont de plus en plus désorganisées et confuses. Sur le plan politique, ce ne sont pas nécessairement des gens intelligents et doués d’esprit qui nous dirigent, mais plutôt des personnes qualifiées dont les diplômes font foi de tout. Si les diplômes garantissent le niveau de connaissance, ils ne garantissent pas pour autant le niveau de compétence. Il est dramatique de voir l’Église s’enfoncer subtilement dans le même gouffre du savoir-faire avant tout.
Troubles et divisions
La plupart des églises de notre temps sont passées par des périodes de troubles qui les ont amenées à vivre des schismes. C’est souvent en dénonçant l’incompétence des dirigeants qu’un groupe se soulève au nom de la vérité de l’Écriture. Mais, dans bien des cas, les motifs de ceux qui se soulèvent sont souvent plus ou moins clairs. Le problème vient de ce qu’on ne sait plus vraiment comment évaluer la compétence de ceux qui manifestent le désir servir. On recherche des gens qui ont des connaissances techniques sans trop se soucier de ce qu’ils vivent avec Dieu dans l’intimité.
Les techniciens
Nos églises sont pleines de bons techniciens qui savent comment nous faire atteindre le succès dans nos activités. Et parce que le succès est là, du moins en apparence, on peut croire que tout va bien grâce à la bénédiction de Dieu. Notre capacité technique, quoi que très utile, nous empêche de voir notre pauvreté spirituelle. N’est ce pas ce que le Seigneur cherchait à faire comprendre aux gens de l’église de Laodicée? «Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu.» Apocalypse 3:17 Laodicée est cette église qui est riche en moyens techniques. Elle est capable de créer l’apparence d’une église en santé parce qu’elle en a les moyens. Mais dans les faits, c’est précisément cette richesse qui cause sa ruine.
Le succès
Je n’ai rien contre les compétences techniques, mais les gens qui les possèdent doivent en même temps vivre une relation profonde avec Dieu. Ils doivent être capables de mettre leur savoir-faire au service de l’Église plutôt que d’utiliser celle-ci pour faire valoir ce qu’ils sont. L’Ancien Testament nous parle d’un homme qui possédait les moyens techniques pour amener Israël dans la Terre Promise. Mais lisons le conseil que Dieu a adressé à cet homme juste avant son départ.
Josué 1:5-9
«Nul ne tiendra devant toi, tant que tu vivras. Je serai avec toi, comme j’ai été avec Moïse; je ne te délaisserai point, je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage, car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner. Fortifie-toi seulement et aie bon courage, en agissant fidèlement selon toute la loi que Moïse, mon serviteur, t’a prescrite; ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin de réussir dans tout ce que tu entreprendras. Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras. Ne t’ai-je pas donné cet ordre: Fortifie-toi et prends courage? Ne t’effraie point et ne t’épouvante point, car l’Éternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras.»
La Parole de Dieu
Les compétences techniques de Josué n’étaient pas suffisantes pour lui permettre de conduire Israël dans les guerres de Canaan. Le véritable succès reposait dans sa relation avec Dieu, relation fondée sur Sa Parole. Sans cette relation intime, Josué aurait pu faire beaucoup de choses, mais il n’aurait pas pour autant servi son Seigneur.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
ÊTRE OU FAIRE?
Nous vivons dans une période caractérisée par la vitesse. Aujourd'hui, tout doit se faire vite. C'est le cas dans le monde du transport où l'on voit filer des avions et des trains à des vitesses foudroyantes. C'est le cas aussi dans le monde des communications où, grâce à Internet, même le téléphone est en train de devenir un instrument archaïque. Dans le secteur de l'industrie, les quotas de production exigent que les fabricants atteignent des niveaux de performance toujours plus élevés. Que devient notre monde? Quand cela cessera-t-il?
Et le faible lui!
Bien entendu, le monde où nous vivons est taillé sur mesure pour ceux qui sont capables d'y performer. Pour eux, la performance est un jeu d'enfant. Malheureusement, il y en a d’autres qui, pour différentes raisons, n'y arrivent tout simplement pas. Les standards de réussite sont très élevés, et seuls ceux qui les atteignent peuvent devenir honorables. En d'autres mots, ce sont les performances qui nous permettent d’être quelqu'un dans cette vie. Les gens sont honorés pour ce qu'ils font et non pour qui ils sont.
Pour ce qu'ils font?
Pourquoi n’a-t-on plus d'honneur et de respect pour nos grands-parents? Parce qu'ils ne représentent rien sur le plan du faire (performance). Même chose pour les mères de famille; parce qu'elles n'ont pas un rôle bien en vue, on les regarde comme des personnes qui perdent leur temps à s'occuper des enfants. On a oublié ce que les gens sont au profit de ce qu'ils font. Pas étonnant qu’il soit de moins en moins intéressant d'avoir des enfants. Lorsque le Gouvernement du Québec a mis en place les garderies à cinq dollars, il lançait un message clair; seules les femmes au travail méritent de recevoir de l'aide de l'État. Vous savez sans doute que pour y arriver, on a coupé dans les allocations familiales. Ainsi, les femmes qui restent à la maison sont les grandes perdantes de ce système qui ne reconnaît que la performance.
Et dans l'Église?
Malheureusement, l'Église suit les mêmes tendances. La majorité des prédicateurs prêchent sur l'importance d'être performant pour Dieu. Certains vont même jusqu'à dire que Dieu aime davantage le chrétien qui performe que celui qui n'y arrive tout simplement pas. Aujourd'hui, pour être un chrétien, il faut produire. De plus en plus, on définit l'homme ou la femme de Dieu en fonction de l'abondance de leurs activités.
Être d'abord!
Être un serviteur de Dieu n'est pas d'abord une question d'activité, mais une question d'état. Si ce que nous faisons, en tant que chrétien, ne découle pas d'une vraie relation avec Dieu, alors, nous le faisons inutilement. Voyez ce que dit le texte de l'Évangile de Matthieu (7:22-23):
"Plusieurs me diront en ce jour là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom? N'avons-nous pas chassé des démons par ton nom? Et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité."
Ce texte établit une règle chrétienne incontournable: ce n'est pas ce que nous faisons pour Dieu qui nous rend acceptable à ses yeux, mais ce que nous sommes devenus en Jésus-Christ.
ÊTRE OU FAIRE?
Nous vivons dans une période caractérisée par la vitesse. Aujourd'hui, tout doit se faire vite. C'est le cas dans le monde du transport où l'on voit filer des avions et des trains à des vitesses foudroyantes. C'est le cas aussi dans le monde des communications où, grâce à Internet, même le téléphone est en train de devenir un instrument archaïque. Dans le secteur de l'industrie, les quotas de production exigent que les fabricants atteignent des niveaux de performance toujours plus élevés. Que devient notre monde? Quand cela cessera-t-il?
Et le faible lui!
Bien entendu, le monde où nous vivons est taillé sur mesure pour ceux qui sont capables d'y performer. Pour eux, la performance est un jeu d'enfant. Malheureusement, il y en a d’autres qui, pour différentes raisons, n'y arrivent tout simplement pas. Les standards de réussite sont très élevés, et seuls ceux qui les atteignent peuvent devenir honorables. En d'autres mots, ce sont les performances qui nous permettent d’être quelqu'un dans cette vie. Les gens sont honorés pour ce qu'ils font et non pour qui ils sont.
Pour ce qu'ils font?
Pourquoi n’a-t-on plus d'honneur et de respect pour nos grands-parents? Parce qu'ils ne représentent rien sur le plan du faire (performance). Même chose pour les mères de famille; parce qu'elles n'ont pas un rôle bien en vue, on les regarde comme des personnes qui perdent leur temps à s'occuper des enfants. On a oublié ce que les gens sont au profit de ce qu'ils font. Pas étonnant qu’il soit de moins en moins intéressant d'avoir des enfants. Lorsque le Gouvernement du Québec a mis en place les garderies à cinq dollars, il lançait un message clair; seules les femmes au travail méritent de recevoir de l'aide de l'État. Vous savez sans doute que pour y arriver, on a coupé dans les allocations familiales. Ainsi, les femmes qui restent à la maison sont les grandes perdantes de ce système qui ne reconnaît que la performance.
Et dans l'Église?
Malheureusement, l'Église suit les mêmes tendances. La majorité des prédicateurs prêchent sur l'importance d'être performant pour Dieu. Certains vont même jusqu'à dire que Dieu aime davantage le chrétien qui performe que celui qui n'y arrive tout simplement pas. Aujourd'hui, pour être un chrétien, il faut produire. De plus en plus, on définit l'homme ou la femme de Dieu en fonction de l'abondance de leurs activités.
Être d'abord!
Être un serviteur de Dieu n'est pas d'abord une question d'activité, mais une question d'état. Si ce que nous faisons, en tant que chrétien, ne découle pas d'une vraie relation avec Dieu, alors, nous le faisons inutilement. Voyez ce que dit le texte de l'Évangile de Matthieu (7:22-23):
"Plusieurs me diront en ce jour là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom? N'avons-nous pas chassé des démons par ton nom? Et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité."
Ce texte établit une règle chrétienne incontournable: ce n'est pas ce que nous faisons pour Dieu qui nous rend acceptable à ses yeux, mais ce que nous sommes devenus en Jésus-Christ.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
ÊTRE EN RELATION
Nous vivons à une époque où les moyens de communication sont nombreux et efficaces. Dans une même journée, nous pouvons parler à différentes personnes qui vivent très loin les unes des autres tout en restant dans notre maison. Sans que nous nous en rendions compte, notre siècle est le seul de l’histoire où l’homme peut si facilement converser à des dizaines de personnes différentes à chaque jour. Autrefois, comme la possibilité de déplacement était très limitée, les gens rencontraient toujours les mêmes individus.
La diversité
Avant que les moyens de communication soient aussi nombreux qu’ils le sont maintenant, le cercle des relations se résumait à la famille et au voisinage. Dans cette conjoncture, les gens entretenaient de meilleures relations car leur qualité de vie en dépendait directement. Mais aujourd’hui, nous ne sommes plus obligés d’entretenir de bonnes relations avec nos proches parce que notre cercle d’amis est beaucoup plus large. Autrement dit, nous pouvons choisir les gens avec qui nous désirons être en relation. À cet égard, nous avons plus d’amis, mais nos relations sont plus superficielles. Chaque fois qu’un conflit se présente, nous avons l’option de couper la relation pour aller voir ailleurs.
Un vrai désastre
Sur le plan des relations humaines, notre génération vit un véritable désastre. Malgré tous les moyens et les techniques de communication mis à notre disposition, jamais nous n’avons vu autant de conflits familiaux, d’amitiés brisées et de déchirements sociaux, ni autant de professionnels de la santé affectés aux problèmes sociaux comme le suicide chez les jeunes, les mères monoparentales, les gens du troisième âge abandonnés par leurs proches… sans compter tout le reste. Loin de moi l’idée de juger ceux qui vivent de telles difficultés car je sais trop bien que ces problèmes sont le fruit d’une société qui est extrêmement malade. Malheureusement, ils sont les premiers touchés parce qu’ils sont les plus vulnérables.
Relations superficielles
Au-delà de l’avancement scientifique et de l’amélioration du niveau d’instruction, notre génération en est une qui s’entretient dans des relations superficielles. Tout va trop vite. Nous sommes toujours trop occupés et nous voulons surtout profiter de la vie au maximum. Nos relations ne durent que le moment où elles nous rapportent. Si nous ne pouvons en tirer profit, nous les abandonnons aussitôt. Une vraie relation va au-delà de toutes ces choses. La Parole de Dieu enseigne que l’amour inconditionnel est le fondement d’une vraie relation. Ce qui veut dire qu’entrer en relation avec quelqu’un coûte souvent plus que ça rapporte. Mais attention, il n’est pas question de servitude ici, simplement d’une pure amitié fondée sur un amour véritable.
Philippiens 2:4-8
«Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.»
Dieu fait homme
Pour entrer en relation avec l’homme, Dieu s’est fait homme lui-même. Une vraie relation n’est possible qu’en prenant la décision de nous placer au niveau de la personne avec laquelle nous voulons entrer en relation. C’est pourquoi Jésus-Christ s’est fait homme et c’est aussi en tant qu’homme qu’il a donné sa vie pour les péchés du monde entier.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
ÊTRE EN RELATION
Nous vivons à une époque où les moyens de communication sont nombreux et efficaces. Dans une même journée, nous pouvons parler à différentes personnes qui vivent très loin les unes des autres tout en restant dans notre maison. Sans que nous nous en rendions compte, notre siècle est le seul de l’histoire où l’homme peut si facilement converser à des dizaines de personnes différentes à chaque jour. Autrefois, comme la possibilité de déplacement était très limitée, les gens rencontraient toujours les mêmes individus.
La diversité
Avant que les moyens de communication soient aussi nombreux qu’ils le sont maintenant, le cercle des relations se résumait à la famille et au voisinage. Dans cette conjoncture, les gens entretenaient de meilleures relations car leur qualité de vie en dépendait directement. Mais aujourd’hui, nous ne sommes plus obligés d’entretenir de bonnes relations avec nos proches parce que notre cercle d’amis est beaucoup plus large. Autrement dit, nous pouvons choisir les gens avec qui nous désirons être en relation. À cet égard, nous avons plus d’amis, mais nos relations sont plus superficielles. Chaque fois qu’un conflit se présente, nous avons l’option de couper la relation pour aller voir ailleurs.
Un vrai désastre
Sur le plan des relations humaines, notre génération vit un véritable désastre. Malgré tous les moyens et les techniques de communication mis à notre disposition, jamais nous n’avons vu autant de conflits familiaux, d’amitiés brisées et de déchirements sociaux, ni autant de professionnels de la santé affectés aux problèmes sociaux comme le suicide chez les jeunes, les mères monoparentales, les gens du troisième âge abandonnés par leurs proches… sans compter tout le reste. Loin de moi l’idée de juger ceux qui vivent de telles difficultés car je sais trop bien que ces problèmes sont le fruit d’une société qui est extrêmement malade. Malheureusement, ils sont les premiers touchés parce qu’ils sont les plus vulnérables.
Relations superficielles
Au-delà de l’avancement scientifique et de l’amélioration du niveau d’instruction, notre génération en est une qui s’entretient dans des relations superficielles. Tout va trop vite. Nous sommes toujours trop occupés et nous voulons surtout profiter de la vie au maximum. Nos relations ne durent que le moment où elles nous rapportent. Si nous ne pouvons en tirer profit, nous les abandonnons aussitôt. Une vraie relation va au-delà de toutes ces choses. La Parole de Dieu enseigne que l’amour inconditionnel est le fondement d’une vraie relation. Ce qui veut dire qu’entrer en relation avec quelqu’un coûte souvent plus que ça rapporte. Mais attention, il n’est pas question de servitude ici, simplement d’une pure amitié fondée sur un amour véritable.
Philippiens 2:4-8
«Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.»
Dieu fait homme
Pour entrer en relation avec l’homme, Dieu s’est fait homme lui-même. Une vraie relation n’est possible qu’en prenant la décision de nous placer au niveau de la personne avec laquelle nous voulons entrer en relation. C’est pourquoi Jésus-Christ s’est fait homme et c’est aussi en tant qu’homme qu’il a donné sa vie pour les péchés du monde entier.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
ET TOI, FAIS DE MÊME
Et toi, fais de même. Ce petit bout de phrase qui passe presque inaperçu dans la Parole de Dieu est pourtant la réponse de Jésus à une question de première importance. Et cette question était: "Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle?" Voyez combien cette question est de la plus haute importance.
Qui est Jésus?
Il n’y a pas de moyen plus simple pour connaître Jésus que de lire les Évangiles. Je dis cela parce que bien des systèmes théologiques viennent souvent compliquer les choses. Il suffit d’entendre ou de lire tout ce qui a été dit à ce sujet pour s’en rendre compte. Certains choisissent les passages bibliques les plus culpabilisants pour présenter l’Évangile? Au lieu de présenter un message de vie, on martèle les gens à coup de versets qui génèrent de la condamnation.
Que disait Jésus?
Observons Jésus dans la vie de tous les jours. Comment répondait-il à ceux qui cherchaient la vérité? Commençait-il d’abord par leur faire craindre toute la rigueur de l’enfer? Non, jamais de la vie! Le Seigneur Jésus aimait les gens avant tout. Bien entendu, Il ne cachait pas pour autant certaines réalités incontournables liées aux grands jugements divins. Toutefois, ce n’était pas là l’essentiel de son message.
"Que dois-je faire pour hériter la vie éternelle?"
Un jour, un docteur de la loi s’approcha de Jésus pour lui poser cette question. La réponse de Jésus a de quoi nous surprendre parce qu’elle n‘était pas d’ordre théologique. C’est par la parabole du bon Samaritain que Jésus explique précisément sa pensée sur cette grande question.
Luc 10:30-37
"Jésus reprit la parole, et dit: Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s’en allèrent, le laissant à demi mort. Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l’ayant vu, passa outre. Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu’il le vit. Il s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l’hôte, et dit: Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands? C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit: Va, et toi, fais de même."
"Ému de compassion"
Ce n’est pas leur titre ou leur nationalité qui distingue les trois hommes de cette parabole, mais leur capacité à s’émouvoir devant la misère humaine. Le Samaritain a simplement fait ce que Dieu aurait fait à sa place. Nous le savons, Jésus a donné sa vie pour nous. Faire comme lui, voilà l’essentiel de sa volonté.
Bonne semaine!
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
ET TOI, FAIS DE MÊME
Et toi, fais de même. Ce petit bout de phrase qui passe presque inaperçu dans la Parole de Dieu est pourtant la réponse de Jésus à une question de première importance. Et cette question était: "Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle?" Voyez combien cette question est de la plus haute importance.
Qui est Jésus?
Il n’y a pas de moyen plus simple pour connaître Jésus que de lire les Évangiles. Je dis cela parce que bien des systèmes théologiques viennent souvent compliquer les choses. Il suffit d’entendre ou de lire tout ce qui a été dit à ce sujet pour s’en rendre compte. Certains choisissent les passages bibliques les plus culpabilisants pour présenter l’Évangile? Au lieu de présenter un message de vie, on martèle les gens à coup de versets qui génèrent de la condamnation.
Que disait Jésus?
Observons Jésus dans la vie de tous les jours. Comment répondait-il à ceux qui cherchaient la vérité? Commençait-il d’abord par leur faire craindre toute la rigueur de l’enfer? Non, jamais de la vie! Le Seigneur Jésus aimait les gens avant tout. Bien entendu, Il ne cachait pas pour autant certaines réalités incontournables liées aux grands jugements divins. Toutefois, ce n’était pas là l’essentiel de son message.
"Que dois-je faire pour hériter la vie éternelle?"
Un jour, un docteur de la loi s’approcha de Jésus pour lui poser cette question. La réponse de Jésus a de quoi nous surprendre parce qu’elle n‘était pas d’ordre théologique. C’est par la parabole du bon Samaritain que Jésus explique précisément sa pensée sur cette grande question.
Luc 10:30-37
"Jésus reprit la parole, et dit: Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s’en allèrent, le laissant à demi mort. Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l’ayant vu, passa outre. Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu’il le vit. Il s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l’hôte, et dit: Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands? C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit: Va, et toi, fais de même."
"Ému de compassion"
Ce n’est pas leur titre ou leur nationalité qui distingue les trois hommes de cette parabole, mais leur capacité à s’émouvoir devant la misère humaine. Le Samaritain a simplement fait ce que Dieu aurait fait à sa place. Nous le savons, Jésus a donné sa vie pour nous. Faire comme lui, voilà l’essentiel de sa volonté.
Bonne semaine!
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
ET CELA VOUS SERA ACCORDÉ
Une vie de prière efficace, n’est-ce pas là un des désirs de tout chrétien? Nous savons tous que notre marche avec Dieu est vaine si elle ne dépend pas d’une communion réelle avec Jésus-Christ. Pourtant, une relation pauvre avec Dieu caractérise un grand nombre de chrétiens de notre époque. Outre le fait de rendre grâce avant les repas, peu de croyants se réservent un bon moment de prière chaque jour avec leur Seigneur.
Que se passe-t-il?
Comment se fait-il qu’un croyant néglige à ce point la prière même en sachant qu’elle est le lien vital entre lui et Dieu? Comment persévérer dans notre marche avec Dieu si on omet volontairement de faire ce qu’il y a de plus important? Nos églises sont bondées de gens qui ne vivent absolument rien avec Dieu. Je crois que la persévérance, chez plusieurs personnes assistant régulièrement à un culte du dimanche, est due à cette tendance qu’a l’homme d’être profondément religieux. Elle n’est pas le fruit d’une relation intime et vraie avec Dieu, c’est-à-dire une réponse à Son amour. En d’autres mots, l’homme est capable de faire comme si…
La vraie raison
Plus sérieusement, la raison qui pousse tant de chrétiens à délaisser la prière est le peu de résultat qu’ils en obtiennent. Notre siècle véhicule l’idée que l’efficacité se mesure par l’action il serait donc insensé de perdre du temps dans une activité qui ne rapporte rien. Nous voulons bien prier, mais à la seule condition que Dieu réponde vraiment à nos demandes, sinon, nous prendrons d’autres moyens pour faire arriver les choses.
La prière ne fonctionne donc pas?
Pour plusieurs croyants la prière ne fonctionne pas très bien, et ce, malgré les promesses contenues dans la Parole de Dieu qui nous affirment le contraire. Qu’est-ce qui cloche? Lisons un texte de l’Évangile de Jean qui traite du succès dans la prière:
«Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples». (Jean 15:5-8)
Demandez ce que vous voudrez
Je me suis souvent demandé, en lisant cette déclaration, si le Seigneur était vraiment sérieux. Est-ce réellement sa volonté de nous donner tout ce que nous désirons avoir? Et si cela est vrai, comment se fait-il que presque toutes nos demandes restent sans réponses. La raison qui pousse tant de chrétiens à négliger la prière est donc que Dieu ne semble pas intéressé à exaucer leurs demandes. À la longue, ils finissent par croire que la prière est une pure perte de temps.
Deux conditions essentielles
Nous désirons que Dieu réponde à toutes nos prières et qu’Il satisfasse nos moindres besoins. Les réponses tardant à venir, nous délaissons la prière au profit de moyens nettement plus efficaces du point de vue humain. Nous ne comprenons pas pourquoi Dieu ne répond pas et bien souvent, nous ne nous donnons même pas la peine d’y réfléchir. À la relecture de ce texte, nous devrions découvrir que la fidélité de Dieu est liée à deux conditions essentielles:
«Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous…»
Ces deux conditions engagent deux parties, la première vient de nous vers Dieu alors que la seconde découle de Dieu vers nous. Demeurer en Dieu implique notre devoir d’aller à Lui pour nous garder en communion. Recevoir Ses paroles implique l’élan de Dieu vers nous pour nous communiquer sa volonté écrite.
(A suivre)
Pasteur Réal Gaudreault
ET CELA VOUS SERA ACCORDÉ
Une vie de prière efficace, n’est-ce pas là un des désirs de tout chrétien? Nous savons tous que notre marche avec Dieu est vaine si elle ne dépend pas d’une communion réelle avec Jésus-Christ. Pourtant, une relation pauvre avec Dieu caractérise un grand nombre de chrétiens de notre époque. Outre le fait de rendre grâce avant les repas, peu de croyants se réservent un bon moment de prière chaque jour avec leur Seigneur.
Que se passe-t-il?
Comment se fait-il qu’un croyant néglige à ce point la prière même en sachant qu’elle est le lien vital entre lui et Dieu? Comment persévérer dans notre marche avec Dieu si on omet volontairement de faire ce qu’il y a de plus important? Nos églises sont bondées de gens qui ne vivent absolument rien avec Dieu. Je crois que la persévérance, chez plusieurs personnes assistant régulièrement à un culte du dimanche, est due à cette tendance qu’a l’homme d’être profondément religieux. Elle n’est pas le fruit d’une relation intime et vraie avec Dieu, c’est-à-dire une réponse à Son amour. En d’autres mots, l’homme est capable de faire comme si…
La vraie raison
Plus sérieusement, la raison qui pousse tant de chrétiens à délaisser la prière est le peu de résultat qu’ils en obtiennent. Notre siècle véhicule l’idée que l’efficacité se mesure par l’action il serait donc insensé de perdre du temps dans une activité qui ne rapporte rien. Nous voulons bien prier, mais à la seule condition que Dieu réponde vraiment à nos demandes, sinon, nous prendrons d’autres moyens pour faire arriver les choses.
La prière ne fonctionne donc pas?
Pour plusieurs croyants la prière ne fonctionne pas très bien, et ce, malgré les promesses contenues dans la Parole de Dieu qui nous affirment le contraire. Qu’est-ce qui cloche? Lisons un texte de l’Évangile de Jean qui traite du succès dans la prière:
«Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples». (Jean 15:5-8)
Demandez ce que vous voudrez
Je me suis souvent demandé, en lisant cette déclaration, si le Seigneur était vraiment sérieux. Est-ce réellement sa volonté de nous donner tout ce que nous désirons avoir? Et si cela est vrai, comment se fait-il que presque toutes nos demandes restent sans réponses. La raison qui pousse tant de chrétiens à négliger la prière est donc que Dieu ne semble pas intéressé à exaucer leurs demandes. À la longue, ils finissent par croire que la prière est une pure perte de temps.
Deux conditions essentielles
Nous désirons que Dieu réponde à toutes nos prières et qu’Il satisfasse nos moindres besoins. Les réponses tardant à venir, nous délaissons la prière au profit de moyens nettement plus efficaces du point de vue humain. Nous ne comprenons pas pourquoi Dieu ne répond pas et bien souvent, nous ne nous donnons même pas la peine d’y réfléchir. À la relecture de ce texte, nous devrions découvrir que la fidélité de Dieu est liée à deux conditions essentielles:
«Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous…»
Ces deux conditions engagent deux parties, la première vient de nous vers Dieu alors que la seconde découle de Dieu vers nous. Demeurer en Dieu implique notre devoir d’aller à Lui pour nous garder en communion. Recevoir Ses paroles implique l’élan de Dieu vers nous pour nous communiquer sa volonté écrite.
(A suivre)
Pasteur Réal Gaudreault
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
ET CELA VOUS SERA ACCORDÉ (2)
La semaine dernière, nous avons vu que la vie de prière est un élément particulièrement négligé par bon nombre de chrétiens de notre temps. Pourtant, elle est le lien essentiel et indispensable qui nous unit à Dieu. Comment pourrions-nous nous en passer ?
Jean 15:5-8
«Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples.»
Par la Parole de Dieu
Ce texte confirme un fait très important: l’homme, en Adam, ne possède pas en lui-même les ressources nécessaires pour mener à bien sa vie spirituelle. «Sans moi, vous ne pouvez rien faire.» Cette déclaration de Jésus est une excellente nouvelle dans la mesure où elle confirme que nous ne pourrons pas, et ce, même en y mettant tous nos efforts, arriver à faire quelque chose par nous-mêmes. La façon d’y parvenir est toute simple: «demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous.»
Inutile de nous comparer
Je suis ce que je suis et je n’ai nul besoin de me comparer à qui que ce soit. L’apôtre Paul, dans 1 Corinthiens 15:9-10, avait très bien saisi cette vérité: «car je suis le moindre des apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Eglise de Dieu. Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine; loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi.»
Je suis le moindre
Il vous est sans doute déjà arrivé de vous sentir spirituellement insignifiant en présence d’une personne très spirituelle? Comme elle est affreuse cette impression qui nous amène à voir tout le ridicule de notre personne. Au point même de se croire rejeté de Dieu tellement nos faiblesses sont grandes. L’apôtre Paul connaissait aussi ce sentiment destructeur qui conduit trop de chrétiens à tout laisser tomber. Pourtant, il ne s’est pas découragé, au contraire, il est devenu le plus grand des apôtres. La force de Paul ne résidait pas dans ses efforts déployés pour ne plus être le «moindre des apôtres», mais dans le fait qu’il ne regardait pas les autres comme des modèles de comparaisons.
Sans moi…
Sans Jésus un chrétien ne peut rien faire, mais avec Lui, il peut tout faire. Paul avait bien compris ce principe. Souvenez-vous que dans le texte de Jean 15, Jésus dit: «demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.» Celui qui s’approche de Dieu et qui demeure sérieusement dans Sa Parole est assuré de recevoir des réponses à ses prières. C’est une promesse que l’apôtre Paul s’était accaparée pour lui-même.
Non pas moi, mais la grâce de Dieu…
Paul savait que rien en lui n’inspirait la bénédiction divine. Si elle lui était accordée, il reconnaissait qu’elle était une pure grâce de Dieu, un don immérité. Il ne pouvait rien faire sans Dieu, mais, par sa grâce, il a fait plus que tous les autres apôtres. Cette promesse est encore aussi vraie pour vous et pour moi aujourd’hui.
Bonne semaine!
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
ET CELA VOUS SERA ACCORDÉ (2)
La semaine dernière, nous avons vu que la vie de prière est un élément particulièrement négligé par bon nombre de chrétiens de notre temps. Pourtant, elle est le lien essentiel et indispensable qui nous unit à Dieu. Comment pourrions-nous nous en passer ?
Jean 15:5-8
«Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples.»
Par la Parole de Dieu
Ce texte confirme un fait très important: l’homme, en Adam, ne possède pas en lui-même les ressources nécessaires pour mener à bien sa vie spirituelle. «Sans moi, vous ne pouvez rien faire.» Cette déclaration de Jésus est une excellente nouvelle dans la mesure où elle confirme que nous ne pourrons pas, et ce, même en y mettant tous nos efforts, arriver à faire quelque chose par nous-mêmes. La façon d’y parvenir est toute simple: «demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous.»
Inutile de nous comparer
Je suis ce que je suis et je n’ai nul besoin de me comparer à qui que ce soit. L’apôtre Paul, dans 1 Corinthiens 15:9-10, avait très bien saisi cette vérité: «car je suis le moindre des apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Eglise de Dieu. Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine; loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi.»
Je suis le moindre
Il vous est sans doute déjà arrivé de vous sentir spirituellement insignifiant en présence d’une personne très spirituelle? Comme elle est affreuse cette impression qui nous amène à voir tout le ridicule de notre personne. Au point même de se croire rejeté de Dieu tellement nos faiblesses sont grandes. L’apôtre Paul connaissait aussi ce sentiment destructeur qui conduit trop de chrétiens à tout laisser tomber. Pourtant, il ne s’est pas découragé, au contraire, il est devenu le plus grand des apôtres. La force de Paul ne résidait pas dans ses efforts déployés pour ne plus être le «moindre des apôtres», mais dans le fait qu’il ne regardait pas les autres comme des modèles de comparaisons.
Sans moi…
Sans Jésus un chrétien ne peut rien faire, mais avec Lui, il peut tout faire. Paul avait bien compris ce principe. Souvenez-vous que dans le texte de Jean 15, Jésus dit: «demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.» Celui qui s’approche de Dieu et qui demeure sérieusement dans Sa Parole est assuré de recevoir des réponses à ses prières. C’est une promesse que l’apôtre Paul s’était accaparée pour lui-même.
Non pas moi, mais la grâce de Dieu…
Paul savait que rien en lui n’inspirait la bénédiction divine. Si elle lui était accordée, il reconnaissait qu’elle était une pure grâce de Dieu, un don immérité. Il ne pouvait rien faire sans Dieu, mais, par sa grâce, il a fait plus que tous les autres apôtres. Cette promesse est encore aussi vraie pour vous et pour moi aujourd’hui.
Bonne semaine!
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
"ENVOIE QUI TU VOUDRAS ENVOYER"
Savez-vous de qui est cette phrase? Et savez-vous ce qu’elle signifie? Elle vient d’un homme que Dieu avait appelé pour accomplir une mission spéciale en Son nom. Cet homme a refusé sèchement sous prétexte qu’il n’avait pas les qualités requises pour mener à bien cette mission. C'est pourtant l'un des hommes les plus respectés de l’histoire biblique ainsi que l’un des héros de la foi les plus remarquables. Il s'agit de Moïse, évidemment!
Moïse?
N’est-il pas surprenant d’entendre un homme tel que Moïse répondre ainsi à Dieu. La plupart des films bibliques présentent Moïse comme un homme spirituellement puissant qui n’avait peur de rien. On insiste sur les miracles et les prodiges qui l’ont rendu célèbre, mais on omet le côté humain et faible de sa personnalité. Effectivement, Moïse avait peur des conséquences d’être identifié à l’Éternel, le Dieu d’Israël. C’est pour cette raison qu’il a d’ailleurs décliné l’offre.
Bref retour historique
Souvenons-nous que Moïse est un Juif, né en Égypte vers le XIVe avant J.-C. Au moment de sa naissance, Pharaon venait de promulguer un édit selon lequel on devait tuer tous les nouveaux-nés du peuple juif parce que le niveau de croissance démographique de ce peuple inquiétait le gouvernement égyptien. À cette époque, les Israélites n'étaient que des esclaves au service d’un Empire. On craignait cependant qu’en devenant trop nombreux, ils en viennent à provoquer des troubles. Mais Moïse, tel un élu, est sauvegardé de la mort par la fille de Pharaon qui l’adopte comme son propre fils après l’avoir repêché des eaux du Nil. Alors que Moïse n’est encore qu'un tout petit bébé, le voilà devenu le petit-fils de Pharaon.
Moïse, un Égyptien?
Durant une quarantaine d’années, Moïse est traité avec tous les égards qui sont dus à un fils de roi. On l’instruit dans toute la sagesse de l’Égypte et on fait de lui un prince de haut rang. Pendant ce temps, ceux de son peuple, les juifs, gémissent sous le dur labeur de l’esclavage. Or, voilà que Moïse, âgé de 40 ans, prend conscience de la condition de ces derniers. C’est alors qu’il réalise qu’il a probablement un rôle important à jouer dans leur délivrance. Du moins, si quelqu’un peut faire quelque chose, c’est certainement lui. Bien qu'il soit dans les faits un Égyptien, il est également et surtout un Juif.
Première intervention
La première intervention de Moïse à titre de sauveur se passe plutôt très mal. Alors qu’il aperçoit un Égyptien maltraitant un esclave juif, il s’impose avec force pour le défendre et tue l’Égyptien. Le lendemain, il est à nouveau témoin d’une altercation, mais cette fois-ci, elle implique deux Hébreux. Voulant encore régler le litige, il s’interpose. C’est alors que l’un des deux Hébreux lui dit: «Qui t’a établi chef et juge sur nous? Penses-tu me tuer, comme tu as tué l’Égyptien? Moïse eut peur.» Exode 2:14.
«Moïse eut peur»
À partir de ce jour, Moïse ne sera plus jamais le même homme. Alors que jusque-là tout lui avait réussi, il devra désormais composer avec la peur et le rejet. Moïse a réussi à se mettre à dos à la fois les Égyptiens et les Hébreux. Du jour au lendemain, il perd toute crédibilité et doit s’expatrier dans le pays des Madianites. Quarante années plus tard, alors qu’il est âgé de 80 ans, l’Éternel Dieu lui apparaît dans le buisson ardent et lui propose de retourner en Égypte pour libérer le peuple hébreu. C’est à ce moment précis que Moïse décline l’offre. Il ne tient plus à jouer au héros. Tout ce qu’il veut maintenant, c’est rester tranquillement chez lui. Pourtant, la Parole de Dieu nous le décrit comme un héros de la foi redoutable.
Bonne semaine!
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
"ENVOIE QUI TU VOUDRAS ENVOYER"
Savez-vous de qui est cette phrase? Et savez-vous ce qu’elle signifie? Elle vient d’un homme que Dieu avait appelé pour accomplir une mission spéciale en Son nom. Cet homme a refusé sèchement sous prétexte qu’il n’avait pas les qualités requises pour mener à bien cette mission. C'est pourtant l'un des hommes les plus respectés de l’histoire biblique ainsi que l’un des héros de la foi les plus remarquables. Il s'agit de Moïse, évidemment!
Moïse?
N’est-il pas surprenant d’entendre un homme tel que Moïse répondre ainsi à Dieu. La plupart des films bibliques présentent Moïse comme un homme spirituellement puissant qui n’avait peur de rien. On insiste sur les miracles et les prodiges qui l’ont rendu célèbre, mais on omet le côté humain et faible de sa personnalité. Effectivement, Moïse avait peur des conséquences d’être identifié à l’Éternel, le Dieu d’Israël. C’est pour cette raison qu’il a d’ailleurs décliné l’offre.
Bref retour historique
Souvenons-nous que Moïse est un Juif, né en Égypte vers le XIVe avant J.-C. Au moment de sa naissance, Pharaon venait de promulguer un édit selon lequel on devait tuer tous les nouveaux-nés du peuple juif parce que le niveau de croissance démographique de ce peuple inquiétait le gouvernement égyptien. À cette époque, les Israélites n'étaient que des esclaves au service d’un Empire. On craignait cependant qu’en devenant trop nombreux, ils en viennent à provoquer des troubles. Mais Moïse, tel un élu, est sauvegardé de la mort par la fille de Pharaon qui l’adopte comme son propre fils après l’avoir repêché des eaux du Nil. Alors que Moïse n’est encore qu'un tout petit bébé, le voilà devenu le petit-fils de Pharaon.
Moïse, un Égyptien?
Durant une quarantaine d’années, Moïse est traité avec tous les égards qui sont dus à un fils de roi. On l’instruit dans toute la sagesse de l’Égypte et on fait de lui un prince de haut rang. Pendant ce temps, ceux de son peuple, les juifs, gémissent sous le dur labeur de l’esclavage. Or, voilà que Moïse, âgé de 40 ans, prend conscience de la condition de ces derniers. C’est alors qu’il réalise qu’il a probablement un rôle important à jouer dans leur délivrance. Du moins, si quelqu’un peut faire quelque chose, c’est certainement lui. Bien qu'il soit dans les faits un Égyptien, il est également et surtout un Juif.
Première intervention
La première intervention de Moïse à titre de sauveur se passe plutôt très mal. Alors qu’il aperçoit un Égyptien maltraitant un esclave juif, il s’impose avec force pour le défendre et tue l’Égyptien. Le lendemain, il est à nouveau témoin d’une altercation, mais cette fois-ci, elle implique deux Hébreux. Voulant encore régler le litige, il s’interpose. C’est alors que l’un des deux Hébreux lui dit: «Qui t’a établi chef et juge sur nous? Penses-tu me tuer, comme tu as tué l’Égyptien? Moïse eut peur.» Exode 2:14.
«Moïse eut peur»
À partir de ce jour, Moïse ne sera plus jamais le même homme. Alors que jusque-là tout lui avait réussi, il devra désormais composer avec la peur et le rejet. Moïse a réussi à se mettre à dos à la fois les Égyptiens et les Hébreux. Du jour au lendemain, il perd toute crédibilité et doit s’expatrier dans le pays des Madianites. Quarante années plus tard, alors qu’il est âgé de 80 ans, l’Éternel Dieu lui apparaît dans le buisson ardent et lui propose de retourner en Égypte pour libérer le peuple hébreu. C’est à ce moment précis que Moïse décline l’offre. Il ne tient plus à jouer au héros. Tout ce qu’il veut maintenant, c’est rester tranquillement chez lui. Pourtant, la Parole de Dieu nous le décrit comme un héros de la foi redoutable.
Bonne semaine!
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
ENFANT OU SERVITEUR?
À partir du moment où le christianisme est devenu une religion, il est tombé au plus bas niveau de sa raison d’être. Quoi! le christianisme n’est pas supposé être une religion? En tenant compte de la révélation du Nouveau Testament, il apparaît clairement que c’est beaucoup plus que cela. Il s’agit vraisemblablement d’une relation d’amour entre Dieu et l’homme.
La pratique religieuse
En observant les diverses religions qu’on retrouve dans ce monde, on découvre qu’elles proposent toutes le même modèle de pratique: des dieux aux exigences inaccessibles, servis par des hommes esclaves du ritualisme. Ces dieux sont toujours plus exigeants et les hommes sont exténués car ils n’arrivent jamais à les contenter. À peine quelques hommes parviennent à s’élever comme de saints personnages. Ceux-ci deviennent ensuite l’objet d’adoration des autres. Bref, il est souvent question de religions de classes qui gardent le petit peuple dans une position d’asservissement. Et en fin de compte, le salut n’est même pas assuré faute de ne pas avoir atteint les standards exigés. Quelle misère!!!
Enfant de Dieu
Le Nouveau Testament offre quelque chose de tout à fait différent. L’œuvre de Jésus-Christ à la croix est aux antipodes des religions ritualisées. Dans ce cas-ci, Dieu lui-même fait l’œuvre. Le christianisme ne propose pas une pratique religieuse par laquelle l’homme cherche à atteindre les exigences de Dieu. Il n’y a pas non plus de classes privilégiées où seuls les meilleurs parviennent. Ici, tous les hommes sont égaux et invités à la même communion spirituelle. Les efforts et les sacrifices ont déjà été accomplis par Jésus-Christ lui-même.
Colossiens 2:17-23
"Tout cela n’est que l’ombre des biens à venir; mais la réalité, c’est le Christ. Ne vous laissez pas condamner par des gens qui prennent plaisir à des pratiques extérieures d’humilité et au culte des anges, et qui attachent beaucoup d’importance à leurs visions. De tels êtres sont enflés d’un vain orgueil par leur façon trop humaine de penser; ils ne restent pas attachés au Christ, qui est la tête. C’est pourtant grâce au Christ que le corps entier est nourri et bien uni par ses jointures et ses articulations, et qu’il grandit comme Dieu le veut. Vous êtes morts avec le Christ et avez été délivrés des forces spirituelles du monde. Alors, pourquoi vivez-vous comme si vous dépendiez de ce monde, en acceptant qu’on vous impose des règles de ce genre: "Ne prends pas ceci, ne goûte pas cela, n’y touche pas?" Elles concernent des choses destinées à disparaître dès qu’on en fait usage. Il s’agit là de prescriptions et d’enseignements purement humains. Certes, ces règles ont une apparence de sagesse, car elles parlent de religion personnelle, d’humilité et d’obligation de traiter durement son corps; mais elles n’ont aucune valeur pour maîtriser les désirs de notre propre nature."
"Elles n’ont aucune valeur"
Ce texte est de celui que l’on considère, à juste titre, comme l’apôtre du christianisme, l’apôtre Paul. À l’image de Jésus, Paul n’a jamais cherché à établir une nouvelle religion, mais au contraire, il a désiré que l’homme soit libéré de ce fardeau inutile. Tout comme l’apôtre Jean l’enseigne aussi, le christianisme propose une relation intime entre Dieu et l’homme, une relation père-fils.
1 Jean 3:1-3
"Voyez à quel point le Père nous a aimés! Son amour est tel que nous sommes appelés enfants de Dieu, et c’est ce que nous sommes réellement. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas: il n’a pas connu Dieu. Mes chers amis, nous sommes maintenant enfants de Dieu, mais ce que nous deviendrons n’est pas encore clairement révélé. Cependant, nous savons ceci: quand le Christ paraîtra, nous deviendrons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Quiconque met une telle espérance en lui se rend pur, comme Jésus-Christ lui-même est pur."
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
ENFANT OU SERVITEUR?
À partir du moment où le christianisme est devenu une religion, il est tombé au plus bas niveau de sa raison d’être. Quoi! le christianisme n’est pas supposé être une religion? En tenant compte de la révélation du Nouveau Testament, il apparaît clairement que c’est beaucoup plus que cela. Il s’agit vraisemblablement d’une relation d’amour entre Dieu et l’homme.
La pratique religieuse
En observant les diverses religions qu’on retrouve dans ce monde, on découvre qu’elles proposent toutes le même modèle de pratique: des dieux aux exigences inaccessibles, servis par des hommes esclaves du ritualisme. Ces dieux sont toujours plus exigeants et les hommes sont exténués car ils n’arrivent jamais à les contenter. À peine quelques hommes parviennent à s’élever comme de saints personnages. Ceux-ci deviennent ensuite l’objet d’adoration des autres. Bref, il est souvent question de religions de classes qui gardent le petit peuple dans une position d’asservissement. Et en fin de compte, le salut n’est même pas assuré faute de ne pas avoir atteint les standards exigés. Quelle misère!!!
Enfant de Dieu
Le Nouveau Testament offre quelque chose de tout à fait différent. L’œuvre de Jésus-Christ à la croix est aux antipodes des religions ritualisées. Dans ce cas-ci, Dieu lui-même fait l’œuvre. Le christianisme ne propose pas une pratique religieuse par laquelle l’homme cherche à atteindre les exigences de Dieu. Il n’y a pas non plus de classes privilégiées où seuls les meilleurs parviennent. Ici, tous les hommes sont égaux et invités à la même communion spirituelle. Les efforts et les sacrifices ont déjà été accomplis par Jésus-Christ lui-même.
Colossiens 2:17-23
"Tout cela n’est que l’ombre des biens à venir; mais la réalité, c’est le Christ. Ne vous laissez pas condamner par des gens qui prennent plaisir à des pratiques extérieures d’humilité et au culte des anges, et qui attachent beaucoup d’importance à leurs visions. De tels êtres sont enflés d’un vain orgueil par leur façon trop humaine de penser; ils ne restent pas attachés au Christ, qui est la tête. C’est pourtant grâce au Christ que le corps entier est nourri et bien uni par ses jointures et ses articulations, et qu’il grandit comme Dieu le veut. Vous êtes morts avec le Christ et avez été délivrés des forces spirituelles du monde. Alors, pourquoi vivez-vous comme si vous dépendiez de ce monde, en acceptant qu’on vous impose des règles de ce genre: "Ne prends pas ceci, ne goûte pas cela, n’y touche pas?" Elles concernent des choses destinées à disparaître dès qu’on en fait usage. Il s’agit là de prescriptions et d’enseignements purement humains. Certes, ces règles ont une apparence de sagesse, car elles parlent de religion personnelle, d’humilité et d’obligation de traiter durement son corps; mais elles n’ont aucune valeur pour maîtriser les désirs de notre propre nature."
"Elles n’ont aucune valeur"
Ce texte est de celui que l’on considère, à juste titre, comme l’apôtre du christianisme, l’apôtre Paul. À l’image de Jésus, Paul n’a jamais cherché à établir une nouvelle religion, mais au contraire, il a désiré que l’homme soit libéré de ce fardeau inutile. Tout comme l’apôtre Jean l’enseigne aussi, le christianisme propose une relation intime entre Dieu et l’homme, une relation père-fils.
1 Jean 3:1-3
"Voyez à quel point le Père nous a aimés! Son amour est tel que nous sommes appelés enfants de Dieu, et c’est ce que nous sommes réellement. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas: il n’a pas connu Dieu. Mes chers amis, nous sommes maintenant enfants de Dieu, mais ce que nous deviendrons n’est pas encore clairement révélé. Cependant, nous savons ceci: quand le Christ paraîtra, nous deviendrons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Quiconque met une telle espérance en lui se rend pur, comme Jésus-Christ lui-même est pur."
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
"EN LUI"
Tous ceux qui connaissent Jésus-Christ personnellement savent pourquoi ils croient en Lui. Les autres, ceux qui se trouvent à l’extérieur d’une telle relation, ne peuvent pas comprendre car, comme il est écrit dans la Parole de Dieu, "ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment." (1 Cor. 2:9).
Qu’est-ce que ça donne?
Vu de l’extérieur, marcher avec Dieu semble être complètement inutile. Dans un monde où la liberté est devenue le repaire de tous les systèmes de pensées, le christianisme apparaît comme un phénomène rétrograde à la modernité. En fait, cette idée vient d’une conception du christianisme où la pratique religieuse est cimentée dans des rituels monotones. Pour plusieurs, la vie avec Jésus-Christ se résume à la messe et à la confesse. L’esthétique religieuse revêt des allures lugubres et déprimantes, lesquelles sont toutes le contraire de ce que les gens de notre génération recherchent. Qu’est-ce que ça donne d’être chrétien en l’an 2001?
Une découverte!
Et si Jésus-Christ était autre chose que l’image terne que nous renvoie continuellement la religion avec ses rituels et ses guerres de clocher. Depuis une vingtaine d’années, des milliers de gens au Québec se tournent vers Jésus-Christ parce qu’ils ont enfin trouvé une raison d’être à leur vie. Et cessez de dire qu’il n’y a là que des faibles d’esprit et des gens vulnérables aux attrape nigauds des sectes religieuses. Cet argument est largement dépassé; il est l’apanage de ceux qui ne savent pas expliquer le phénomène de la recherche de Dieu. Il y a parmi nous des femmes et des hommes de tous les milieux et de tous les niveaux sociaux: professionnels et ouvriers, riches et pauvres, jeunes et vieux.
Éphésiens 1:4-12
"En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce qu’il nous a accordée en son bien-aimé. En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce, que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d’intelligence, nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu’il avait formé en lui-même, pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre. En lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de celui qui opère toutes choses d’après le conseil de sa volonté, afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui d’avance avons espéré en Christ.".
"En lui Dieu..."
Ce passage ne contient qu’un bref aperçu des privilèges qui sont échus à ceux qui croient. Mais attention, si cette expérience ne fonctionnait pas vraiment, personne ne serait assez idiot pour persévérer dans une utopie pareille. Jésus-Christ transforme nos vies et cela, de façon bien concrète.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
"EN LUI"
Tous ceux qui connaissent Jésus-Christ personnellement savent pourquoi ils croient en Lui. Les autres, ceux qui se trouvent à l’extérieur d’une telle relation, ne peuvent pas comprendre car, comme il est écrit dans la Parole de Dieu, "ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment." (1 Cor. 2:9).
Qu’est-ce que ça donne?
Vu de l’extérieur, marcher avec Dieu semble être complètement inutile. Dans un monde où la liberté est devenue le repaire de tous les systèmes de pensées, le christianisme apparaît comme un phénomène rétrograde à la modernité. En fait, cette idée vient d’une conception du christianisme où la pratique religieuse est cimentée dans des rituels monotones. Pour plusieurs, la vie avec Jésus-Christ se résume à la messe et à la confesse. L’esthétique religieuse revêt des allures lugubres et déprimantes, lesquelles sont toutes le contraire de ce que les gens de notre génération recherchent. Qu’est-ce que ça donne d’être chrétien en l’an 2001?
Une découverte!
Et si Jésus-Christ était autre chose que l’image terne que nous renvoie continuellement la religion avec ses rituels et ses guerres de clocher. Depuis une vingtaine d’années, des milliers de gens au Québec se tournent vers Jésus-Christ parce qu’ils ont enfin trouvé une raison d’être à leur vie. Et cessez de dire qu’il n’y a là que des faibles d’esprit et des gens vulnérables aux attrape nigauds des sectes religieuses. Cet argument est largement dépassé; il est l’apanage de ceux qui ne savent pas expliquer le phénomène de la recherche de Dieu. Il y a parmi nous des femmes et des hommes de tous les milieux et de tous les niveaux sociaux: professionnels et ouvriers, riches et pauvres, jeunes et vieux.
Éphésiens 1:4-12
"En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce qu’il nous a accordée en son bien-aimé. En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce, que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d’intelligence, nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu’il avait formé en lui-même, pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre. En lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de celui qui opère toutes choses d’après le conseil de sa volonté, afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui d’avance avons espéré en Christ.".
"En lui Dieu..."
Ce passage ne contient qu’un bref aperçu des privilèges qui sont échus à ceux qui croient. Mais attention, si cette expérience ne fonctionnait pas vraiment, personne ne serait assez idiot pour persévérer dans une utopie pareille. Jésus-Christ transforme nos vies et cela, de façon bien concrète.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
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