Forum Religion -Tout sur les religions
Forum Religion : Le Forum des Religions Pluriel :: ○ Science / Histoire :: Histoire/Religion :: Histo religieuse
Page 9 sur 16
Page 9 sur 16 • 1 ... 6 ... 8, 9, 10 ... 12 ... 16
Forum Religion -Tout sur les religions
Rappel du premier message :
Religion, religions
Toutes les croyances du monde
Depuis qu'ils sont en mesure de réfléchir, les êtres humains s'interrogent sur l'origine du monde, leur place dans la création et le sens de leur existence, en cherchant chacun à leur manière une réponse à la question de fond posée par
[ltr]Leibniz[/ltr]
: « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ».
Pour la plupart, hier comme aujourd'hui, il apparaît inconcevable de vivre dans l'ignorance de leurs origines ou/et en n'ayant d'autre but que de satisfaire au jour le jour les besoins physiologiques. Beaucoup ressentent aussi le besoin de se concilier le sort et de se rassurer sur leur avenir...
Les religions, ensembles de croyances, de mythes et de pratiques (célébrations, rituels alimentaires, inhumation...), sont le fruit de ces exigences. Elles sont aussi un facteur de cohésion sociale. Le mot même de religion, qui vient du latin relegere, aurait même origine que le mot relier selon certains linguistes... La religion est à l'origine ce qui relie et rapproche les hommes entre eux.
Curieusement, dans la Rome antique, le magistrat qui avait en charge l'organisation des cultes était aussi celui qui, dans les premiers temps de la cité, s'occupait de la gestion des ponts. On l'appelait pour cela pontife (le titre demeure attaché au pape, chef suprême de l'Église catholique). Toutes les grandes religions actuelles sont nées, notons-le, dans le sous-continent indien ou le Moyen-Orient.
Panthéisme, polythéisme
Les premiers hommes ont conçu le monde comme un ensemble divin. Cette croyance s'exprime par le terme : panthéisme (du grec pan, tout). Dans le panthéisme, le dieu créateur est le monde lui-même et toutes les composantes du monde possèdent une parcelle de divinité. Dans leurs moments de frayeur ou de crainte, les hommes invoquent la protection de l'une ou l'autre d'entre elles (divinité de la foudre, des moissons, de la chasse, de la pluie...). Souvent, ils se tournent vers les sorciers ou
[ltr]chamans[/ltr]
pour apaiser les éléments ou deviner l'avenir... Les religions qui prêtent une âme divine à tous les éléments de l'univers : rochers, rivières... peuvent être dites aussi animistes (du latin anima, souffle vital). Le
[ltr]shintoisme[/ltr]
, religion officielle du Japon, est la plus connue des religions animistes.
Les premières cités, il y a environ 10.000 ans, avaient chacune un dieu ou une déesse attitré. Ces cités se sont rapprochées pour constituer des États importants, comme en
[ltr]Égypte[/ltr]
, ou pour commercer entre elles, comme en Grèce, en Arabie... Leurs habitants ont alors pris l'habitude de prier indifféremment les dieux de l'une ou l'autre cité. C'est ainsi que s'est développé le polythéisme, religion qui admet l'existence de plusieurs dieux ou divinités (le mot polythéisme a été forgé avec les mots grecs polus, nombreux, et theo, dieu). L'
[ltr]hindouisme[/ltr]
est la principale religion polythéiste d'aujourd'hui (et la troisième religion par le nombre de ses fidèles, près d'un milliard). L'hindouisme compte des dissidences comme le
[ltr]jaïnisme[/ltr]
, minoritaire mais influent.
Le polythéisme et le panthéisme se sont épanouis dans les communautés en contact avec une nature exubérante ; dans les pays de la mousson, dans les forêts, le long des rivages tempétueux de la Méditerranée.
Monothéisme
Les horizons plus sereins et semi-arides du Moyen-Orient, des plateaux iraniens et de l'Égypte ont vu la naissance de religions fondées sur un Dieu unique et tout-puissant, existant de toute éternité.
À la grande différence des divinités panthéistes, ce Dieu est extérieur au monde, transcendant. Ce Dieu est au cœur des religions dites monothéistes. Les religions de l'Égypte pharaonique constituent une transition entre le panthéisme des origines et le monothéisme. Isis et Osiris, dieux principaux des Égyptiens, sont partie prenante d'une divinité supérieure représentée par le Soleil, Rê ou Aton.
Vers 1200 avant JC, une communauté originaire de Chaldée et établie dans la vallée du Nil a émigré vers la Palestine sous la conduite d'un chef mythique nommé Moïse. Celui-ci a renouvelé la foi religieuse de sa communauté, les
[ltr]Hébreux[/ltr]
. Il a imposé un monothéisme strict, le premier sans doute (d'après les mots grecs mono, unique, et theo, dieu).
Sur les plateaux iraniens est né aussi vers 600 avant JC une confession monothéiste originale et puissante, le
[ltr]mazdéisme ou zoroastrisme[/ltr]
, qui professe l'immortalité de l'âme et est organisée autour d'un clergé de mages chargés d'interpréter les révélations divines. Après avoir séduit la Perse ancienne, cette religion ne rassemble plus qu'un très petit nombre de fidèles.
En Judée, à l'époque de l'occupation romaine, un prédicateur du nom de Jésus attire les foules... Ses disciples présentent comme Dieu, Fils de Dieu. Sous l'influence de Paul de Tarse, le
[ltr]christianisme[/ltr]
rompt avec le judaïsme et devient une religion à vocation universelle, proclamant pour la première fois l'unité de tous les hommes en Dieu, sans distinction de sexe, de statut ou de race.
Six cents ans plus tard, dans le désert d'Arabie, un prophète, Mahomet, se proclame envoyé de Dieu et fonde la troisième des grandes religions monothéistes, l'
[ltr]islam[/ltr]
. Comme le christianisme, avec lequel elle entre en concurrence, c'est une religion à vocation universelle. Il s'ensuit dans le monde euro-méditerranéen une scission du monde occidental entre
[ltr]société islamique et société chrétienne[/ltr]
. Christianisme et islam sécrètent régulièrement des dissidences. Ainsi sont apparus à l'époque contemporaine l'
[ltr]Église des Mormons[/ltr]
et le
[ltr]bahaisme[/ltr]
.
Le monde chinois, qui représente selon les époques le cinquième ou le quart de l'humanité, adhère en partie, depuis deux millénaires, à la doctrine de Bouddha, un prédicateur indien du VIe siècle avant JC. Le
[ltr]bouddhisme[/ltr]
ignore le concept de Dieu. Il ne se soucie pas de l'existence éventuelle d'un Dieu et l'on pourrait le dire... agnostique (un mot forgé avec le suffixe privatif grec a- et le mot gnosis qui désigne la connaissance).
Cette religion est à proprement parler un «athéisme», fondé sur une cosmogonie subtile et de grandes exigences morales. Rien à voir toutefois avec l'athéisme laïc qui s'est en bonne partie substitué à la foi chrétienne en Europe et se traduit par l'indifférence à l'égard des interrogations métaphysiques sur le sens de la vie et la création du monde.
À l'encontre des lieux communs qui ont cours en Europe, notons que la religion n'a
[ltr]pas de responsabilité directe[/ltr]
dans la plupart des grandes tragédies qui ensanglantent périodiquement la planète. Ainsi est-elle totalement absente des grands drames du XXe siècle (plus de 100 millions de victimes) : guerres mondiales, répressions nazies et communistes, génocides (les Juifs, comme les Arméniens et les Tutsis, n'ont pas été exterminés en raison de leur religion mais de leur prétendue «race»).
Forum Religion -Tout sur les religions.
Religion, religions
Toutes les croyances du monde
Depuis qu'ils sont en mesure de réfléchir, les êtres humains s'interrogent sur l'origine du monde, leur place dans la création et le sens de leur existence, en cherchant chacun à leur manière une réponse à la question de fond posée par
[ltr]Leibniz[/ltr]
: « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ».
Pour la plupart, hier comme aujourd'hui, il apparaît inconcevable de vivre dans l'ignorance de leurs origines ou/et en n'ayant d'autre but que de satisfaire au jour le jour les besoins physiologiques. Beaucoup ressentent aussi le besoin de se concilier le sort et de se rassurer sur leur avenir...
Les religions, ensembles de croyances, de mythes et de pratiques (célébrations, rituels alimentaires, inhumation...), sont le fruit de ces exigences. Elles sont aussi un facteur de cohésion sociale. Le mot même de religion, qui vient du latin relegere, aurait même origine que le mot relier selon certains linguistes... La religion est à l'origine ce qui relie et rapproche les hommes entre eux.
Curieusement, dans la Rome antique, le magistrat qui avait en charge l'organisation des cultes était aussi celui qui, dans les premiers temps de la cité, s'occupait de la gestion des ponts. On l'appelait pour cela pontife (le titre demeure attaché au pape, chef suprême de l'Église catholique). Toutes les grandes religions actuelles sont nées, notons-le, dans le sous-continent indien ou le Moyen-Orient.
Panthéisme, polythéisme
Les premiers hommes ont conçu le monde comme un ensemble divin. Cette croyance s'exprime par le terme : panthéisme (du grec pan, tout). Dans le panthéisme, le dieu créateur est le monde lui-même et toutes les composantes du monde possèdent une parcelle de divinité. Dans leurs moments de frayeur ou de crainte, les hommes invoquent la protection de l'une ou l'autre d'entre elles (divinité de la foudre, des moissons, de la chasse, de la pluie...). Souvent, ils se tournent vers les sorciers ou
[ltr]chamans[/ltr]
pour apaiser les éléments ou deviner l'avenir... Les religions qui prêtent une âme divine à tous les éléments de l'univers : rochers, rivières... peuvent être dites aussi animistes (du latin anima, souffle vital). Le
[ltr]shintoisme[/ltr]
, religion officielle du Japon, est la plus connue des religions animistes.
Les premières cités, il y a environ 10.000 ans, avaient chacune un dieu ou une déesse attitré. Ces cités se sont rapprochées pour constituer des États importants, comme en
[ltr]Égypte[/ltr]
, ou pour commercer entre elles, comme en Grèce, en Arabie... Leurs habitants ont alors pris l'habitude de prier indifféremment les dieux de l'une ou l'autre cité. C'est ainsi que s'est développé le polythéisme, religion qui admet l'existence de plusieurs dieux ou divinités (le mot polythéisme a été forgé avec les mots grecs polus, nombreux, et theo, dieu). L'
[ltr]hindouisme[/ltr]
est la principale religion polythéiste d'aujourd'hui (et la troisième religion par le nombre de ses fidèles, près d'un milliard). L'hindouisme compte des dissidences comme le
[ltr]jaïnisme[/ltr]
, minoritaire mais influent.
Le polythéisme et le panthéisme se sont épanouis dans les communautés en contact avec une nature exubérante ; dans les pays de la mousson, dans les forêts, le long des rivages tempétueux de la Méditerranée.
Monothéisme
Les horizons plus sereins et semi-arides du Moyen-Orient, des plateaux iraniens et de l'Égypte ont vu la naissance de religions fondées sur un Dieu unique et tout-puissant, existant de toute éternité.
À la grande différence des divinités panthéistes, ce Dieu est extérieur au monde, transcendant. Ce Dieu est au cœur des religions dites monothéistes. Les religions de l'Égypte pharaonique constituent une transition entre le panthéisme des origines et le monothéisme. Isis et Osiris, dieux principaux des Égyptiens, sont partie prenante d'une divinité supérieure représentée par le Soleil, Rê ou Aton.
Vers 1200 avant JC, une communauté originaire de Chaldée et établie dans la vallée du Nil a émigré vers la Palestine sous la conduite d'un chef mythique nommé Moïse. Celui-ci a renouvelé la foi religieuse de sa communauté, les
[ltr]Hébreux[/ltr]
. Il a imposé un monothéisme strict, le premier sans doute (d'après les mots grecs mono, unique, et theo, dieu).
Sur les plateaux iraniens est né aussi vers 600 avant JC une confession monothéiste originale et puissante, le
[ltr]mazdéisme ou zoroastrisme[/ltr]
, qui professe l'immortalité de l'âme et est organisée autour d'un clergé de mages chargés d'interpréter les révélations divines. Après avoir séduit la Perse ancienne, cette religion ne rassemble plus qu'un très petit nombre de fidèles.
En Judée, à l'époque de l'occupation romaine, un prédicateur du nom de Jésus attire les foules... Ses disciples présentent comme Dieu, Fils de Dieu. Sous l'influence de Paul de Tarse, le
[ltr]christianisme[/ltr]
rompt avec le judaïsme et devient une religion à vocation universelle, proclamant pour la première fois l'unité de tous les hommes en Dieu, sans distinction de sexe, de statut ou de race.
Six cents ans plus tard, dans le désert d'Arabie, un prophète, Mahomet, se proclame envoyé de Dieu et fonde la troisième des grandes religions monothéistes, l'
[ltr]islam[/ltr]
. Comme le christianisme, avec lequel elle entre en concurrence, c'est une religion à vocation universelle. Il s'ensuit dans le monde euro-méditerranéen une scission du monde occidental entre
[ltr]société islamique et société chrétienne[/ltr]
. Christianisme et islam sécrètent régulièrement des dissidences. Ainsi sont apparus à l'époque contemporaine l'
[ltr]Église des Mormons[/ltr]
et le
[ltr]bahaisme[/ltr]
.
Le monde chinois, qui représente selon les époques le cinquième ou le quart de l'humanité, adhère en partie, depuis deux millénaires, à la doctrine de Bouddha, un prédicateur indien du VIe siècle avant JC. Le
[ltr]bouddhisme[/ltr]
ignore le concept de Dieu. Il ne se soucie pas de l'existence éventuelle d'un Dieu et l'on pourrait le dire... agnostique (un mot forgé avec le suffixe privatif grec a- et le mot gnosis qui désigne la connaissance).
Cette religion est à proprement parler un «athéisme», fondé sur une cosmogonie subtile et de grandes exigences morales. Rien à voir toutefois avec l'athéisme laïc qui s'est en bonne partie substitué à la foi chrétienne en Europe et se traduit par l'indifférence à l'égard des interrogations métaphysiques sur le sens de la vie et la création du monde.
À l'encontre des lieux communs qui ont cours en Europe, notons que la religion n'a
[ltr]pas de responsabilité directe[/ltr]
dans la plupart des grandes tragédies qui ensanglantent périodiquement la planète. Ainsi est-elle totalement absente des grands drames du XXe siècle (plus de 100 millions de victimes) : guerres mondiales, répressions nazies et communistes, génocides (les Juifs, comme les Arméniens et les Tutsis, n'ont pas été exterminés en raison de leur religion mais de leur prétendue «race»).
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LE DESTIN DE JOSEPH
Depuis quelques semaines déjà, il est question dans cette chronique de l’imperfection qui fait souvent partie du plan parfait de Dieu. Cette semaine, nous regarderons ensemble quelques événements de la vie d’un homme exceptionnel dont le récit nous est rapporté dans les chapitres 37 à 50 du livre de la Genèse. Pour ma part, ce récit est celui qui m’a le plus souvent édifié dans mes périodes troublées.
Que de beaux rêves!
Encore tout jeune, Joseph reçoit de la part de Dieu des visions selon lesquelles il est appelé à dominer un jour sur toute la terre. «Il leur dit (à ses frères): Écoutez donc ce songe que j’ai eu! Nous étions à lier des gerbes au milieu des champs; et voici, ma gerbe se leva et se tint debout, et vos gerbes l’entourèrent et se prosternèrent devant elle. Ses frères lui dirent: Est-ce que tu régneras sur nous? Est-ce que tu nous gouverneras? Et ils le haïrent encore davantage, à cause de ses songes et à cause de ses paroles. Il eut encore un autre songe, et il le raconta à ses frères. Il dit: J’ai eu encore un songe! Et voici, le soleil, la lune et onze étoiles se prosternaient devant moi.»
Du rêve à la réalité
Joseph a dû apprendre à quel point la réalité qui le mènerait à l’accomplissement de ses songes allait être difficile. Le tout débute par la jalousie de ses frères qui réagissent mal à l’idée que leur jeune frère en vienne un jour à les dominer. Dans un geste impulsif et insensé, ils le vendent à un marchand d’esclaves qui l’amène en Égypte où il se retrouve serviteur dans la maison d’un homme riche. La femme de son maître l’ayant accusé faussement d’avoir tenté de la violer, Joseph se retrouve finalement dans les sombres geôles égyptiennes.
L’accomplissement
Des années passent sans que rien ne se produise, jusqu’au jour où deux hommes se retrouvent dans la même prison que Joseph. Il s’agit des goûteurs de Pharaon qui avaient été précédemment accusés de complot contre le roi. Joseph se lie d’amitié avec eux et interprète justement le songe de la libération de l’un de ces hommes. De retour à la cour royale, il oubliera Joseph jusqu’au jour où Pharaon aura lui-même un songe dont personne ne saura donner la vraie signification. C’est alors qu’on amènera Joseph auprès du roi afin qu’il interprète le songe. Très impressionné par les explications de Joseph, le roi l’élève au plus haut rang de l’autorité politique de l’Égypte. C’est ainsi que les songes de Joseph se sont finalement accomplis.
Le chemin du calvaire
À l’image de Jésus-Christ qui a dû transporter sa croix sur le chemin du calvaire avant de vivre le triomphe de la résurrection, Joseph a dû souffrir injustement avant de voir enfin les promesses de Dieu s’accomplir dans sa vie. Pour ceux qui croient que la Parole de Dieu est la vérité, cette histoire rappelle que la vie vécue avec Dieu comporte souvent des imperfections qui n’échappent aucunement à sa souveraineté. Dépouillons-nous donc de cette fausse idée de perfection qui n’est qu’utopie et vanité. La réalité avec Dieu n’est pas un rêve, même si souvent elle commence par un songe.
LE DESTIN DE JOSEPH
Depuis quelques semaines déjà, il est question dans cette chronique de l’imperfection qui fait souvent partie du plan parfait de Dieu. Cette semaine, nous regarderons ensemble quelques événements de la vie d’un homme exceptionnel dont le récit nous est rapporté dans les chapitres 37 à 50 du livre de la Genèse. Pour ma part, ce récit est celui qui m’a le plus souvent édifié dans mes périodes troublées.
Que de beaux rêves!
Encore tout jeune, Joseph reçoit de la part de Dieu des visions selon lesquelles il est appelé à dominer un jour sur toute la terre. «Il leur dit (à ses frères): Écoutez donc ce songe que j’ai eu! Nous étions à lier des gerbes au milieu des champs; et voici, ma gerbe se leva et se tint debout, et vos gerbes l’entourèrent et se prosternèrent devant elle. Ses frères lui dirent: Est-ce que tu régneras sur nous? Est-ce que tu nous gouverneras? Et ils le haïrent encore davantage, à cause de ses songes et à cause de ses paroles. Il eut encore un autre songe, et il le raconta à ses frères. Il dit: J’ai eu encore un songe! Et voici, le soleil, la lune et onze étoiles se prosternaient devant moi.»
Du rêve à la réalité
Joseph a dû apprendre à quel point la réalité qui le mènerait à l’accomplissement de ses songes allait être difficile. Le tout débute par la jalousie de ses frères qui réagissent mal à l’idée que leur jeune frère en vienne un jour à les dominer. Dans un geste impulsif et insensé, ils le vendent à un marchand d’esclaves qui l’amène en Égypte où il se retrouve serviteur dans la maison d’un homme riche. La femme de son maître l’ayant accusé faussement d’avoir tenté de la violer, Joseph se retrouve finalement dans les sombres geôles égyptiennes.
L’accomplissement
Des années passent sans que rien ne se produise, jusqu’au jour où deux hommes se retrouvent dans la même prison que Joseph. Il s’agit des goûteurs de Pharaon qui avaient été précédemment accusés de complot contre le roi. Joseph se lie d’amitié avec eux et interprète justement le songe de la libération de l’un de ces hommes. De retour à la cour royale, il oubliera Joseph jusqu’au jour où Pharaon aura lui-même un songe dont personne ne saura donner la vraie signification. C’est alors qu’on amènera Joseph auprès du roi afin qu’il interprète le songe. Très impressionné par les explications de Joseph, le roi l’élève au plus haut rang de l’autorité politique de l’Égypte. C’est ainsi que les songes de Joseph se sont finalement accomplis.
Le chemin du calvaire
À l’image de Jésus-Christ qui a dû transporter sa croix sur le chemin du calvaire avant de vivre le triomphe de la résurrection, Joseph a dû souffrir injustement avant de voir enfin les promesses de Dieu s’accomplir dans sa vie. Pour ceux qui croient que la Parole de Dieu est la vérité, cette histoire rappelle que la vie vécue avec Dieu comporte souvent des imperfections qui n’échappent aucunement à sa souveraineté. Dépouillons-nous donc de cette fausse idée de perfection qui n’est qu’utopie et vanité. La réalité avec Dieu n’est pas un rêve, même si souvent elle commence par un songe.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LE DÉLUGE
Si la Bible prédit bon nombre d’événements futurs, elle contient aussi des récits d’aventures qui témoignent d’un passé lointain. L’un des plus pittoresques d’entre eux est assurément le déluge qu’à connu Noé. Le livre de la Genèse (chapitres 6 à 8) rapporte en effet qu’un déluge de portée mondiale s’est produit dans une période qu’on situe à peu près à 4 000 ou 5 000 ans avant J.-C. Seuls Noé, sa femme, ses fils et les épouses de ces derniers auraient, grâce à l’arche, survécu à ce cataclysme universel.
Incroyable!!!
Depuis l’époque de Noé jusqu’à la fin du XVIIIe siècle de notre ère, cet événement faisait partie des faits historiques. Jamais personne n’aurait osé le remettre en question. De plus, sur le plan géologique, la terre porte des cicatrices profondes d’un tel cataclysme. Mais voilà que le Siècle des lumières a vu naître plusieurs philosophes qui se sont opposés aux écrits bibliques. À partir de ce moment, tout ce que la Bible déclare a été rejeté sans preuve, sous le seul prétexte que la Bible était un livre mythologique sans importance. Le déluge fut donc relégué dans la filière des vieilles légendes au même titre que l’épopée de Gilgamesh et des autres.
Des preuves?
Certains scientifiques savent pourtant très bien que la terre porte plusieurs traces d’un tel événement et quelques-uns ont même écrit sur le sujet. Mais comme nous sommes dans une période de l’histoire où tout ce qui émane de la Bible est devenu intolérable, nous sommes donc incapables d’analyser ses récits sérieusement. Preuves ou pas, la Bible a tort. Cependant, à mesure que la science avance dans ses découvertes, elle tend à confirmer ce que la Bible disait déjà. Car si c’est par la science que l’Occident s’est éloigné de la Bible, c’est aussi grâce à la science que la Bible retrouve aujourd’hui sa place.
Archéologie
Dans la revue Actualité du mois de mai 2001, à la page 74, il est question du déluge. Dans la partie de la mer Noire qui appartient à la Turquie, on a découvert, à 100 mètres de fond, les restes d’un ancien village. Voici un extrait de l’article: «La découverte au large de la Turquie d’une structure construite par l’homme plaide en faveur d’une théorie fortement controversée selon laquelle le déluge connu par Noé aurait bel et bien existé. Des archéologues sous-marins ont trouvé la première preuve suggérant que les fonds de la mer Noire étaient habités il y a environs 7 500 ans avant d’être inondés par un raz-de-marée provenant de la Méditerranée.»
Un événement véritable?
Un peu plus loin dans l’article, l’auteur mentionne que cette découverte remet en question l’aspect légendaire du déluge de Noé. Ainsi, on commence à croire que le tout s’est vraiment produit tel que la Bible le rapporte. Depuis le XVIIIe siècle, bien des gens se sont attaqués à la Bible en la rabaissant au niveau des pires imbécilités historiques. Ce qui me fait souvent rire, c’est que tous ceux-là sont aujourd’hui morts et enterrés alors que la Bible est encore là pour témoigner avec force de l’existence de Dieu.
«Jésus répondit: Il est écrit: L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.» (Mathieu 4:4)
LE DÉLUGE
Si la Bible prédit bon nombre d’événements futurs, elle contient aussi des récits d’aventures qui témoignent d’un passé lointain. L’un des plus pittoresques d’entre eux est assurément le déluge qu’à connu Noé. Le livre de la Genèse (chapitres 6 à 8) rapporte en effet qu’un déluge de portée mondiale s’est produit dans une période qu’on situe à peu près à 4 000 ou 5 000 ans avant J.-C. Seuls Noé, sa femme, ses fils et les épouses de ces derniers auraient, grâce à l’arche, survécu à ce cataclysme universel.
Incroyable!!!
Depuis l’époque de Noé jusqu’à la fin du XVIIIe siècle de notre ère, cet événement faisait partie des faits historiques. Jamais personne n’aurait osé le remettre en question. De plus, sur le plan géologique, la terre porte des cicatrices profondes d’un tel cataclysme. Mais voilà que le Siècle des lumières a vu naître plusieurs philosophes qui se sont opposés aux écrits bibliques. À partir de ce moment, tout ce que la Bible déclare a été rejeté sans preuve, sous le seul prétexte que la Bible était un livre mythologique sans importance. Le déluge fut donc relégué dans la filière des vieilles légendes au même titre que l’épopée de Gilgamesh et des autres.
Des preuves?
Certains scientifiques savent pourtant très bien que la terre porte plusieurs traces d’un tel événement et quelques-uns ont même écrit sur le sujet. Mais comme nous sommes dans une période de l’histoire où tout ce qui émane de la Bible est devenu intolérable, nous sommes donc incapables d’analyser ses récits sérieusement. Preuves ou pas, la Bible a tort. Cependant, à mesure que la science avance dans ses découvertes, elle tend à confirmer ce que la Bible disait déjà. Car si c’est par la science que l’Occident s’est éloigné de la Bible, c’est aussi grâce à la science que la Bible retrouve aujourd’hui sa place.
Archéologie
Dans la revue Actualité du mois de mai 2001, à la page 74, il est question du déluge. Dans la partie de la mer Noire qui appartient à la Turquie, on a découvert, à 100 mètres de fond, les restes d’un ancien village. Voici un extrait de l’article: «La découverte au large de la Turquie d’une structure construite par l’homme plaide en faveur d’une théorie fortement controversée selon laquelle le déluge connu par Noé aurait bel et bien existé. Des archéologues sous-marins ont trouvé la première preuve suggérant que les fonds de la mer Noire étaient habités il y a environs 7 500 ans avant d’être inondés par un raz-de-marée provenant de la Méditerranée.»
Un événement véritable?
Un peu plus loin dans l’article, l’auteur mentionne que cette découverte remet en question l’aspect légendaire du déluge de Noé. Ainsi, on commence à croire que le tout s’est vraiment produit tel que la Bible le rapporte. Depuis le XVIIIe siècle, bien des gens se sont attaqués à la Bible en la rabaissant au niveau des pires imbécilités historiques. Ce qui me fait souvent rire, c’est que tous ceux-là sont aujourd’hui morts et enterrés alors que la Bible est encore là pour témoigner avec force de l’existence de Dieu.
«Jésus répondit: Il est écrit: L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.» (Mathieu 4:4)
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LE CŒUR DE L’HOMME
Le 11 septembre dernier, l’humanité tout entière a été saisie d’épouvante en voyant les actes terroristes commis sur le territoire américain. Nous n’oublierons jamais ces scènes surréalistes de violence où des hommes ont exprimé de manière concrète ce qu’est le cœur de l’homme.
Un phénomène médiatique
Il y a une chose que nous ne devons cependant pas oublier, c’est qu’à la différence de plusieurs autres massacres, celui-là nous a été présenté en direct à la télévision. Depuis un siècle, le monde a connu des tueries bien pires que celle-là, mais dans la plupart des cas, les caméras n’étaient pas au rendez-vous. Les vives réactions observées dans tous les pays occidentaux sont le fruit de la récupération médiatique. Loin de moi l’intention d’en dire du mal car cette situation est un laboratoire exceptionnel d’observation pour quiconque s’intéresse à cette étrange créature qu’est l’homme.
Ce qui fait mal
Avant d’aller plus loin, je voudrais mentionner que je ne cherche pas à banaliser l’ampleur de cet événement. Comme vous tous, j’ai été très ébranlé par les images présentées à la télévision. Par contre, je sais fort bien que notre niveau d’indignation est proportionnel à la manipulation médiatique qui nous a rendu témoins de cette hécatombe. Autrement dit, si nous n’avions rien vu de tout cela, nous aurions tous tendance à banaliser l’événement. J’en prends pour exemple le génocide du Rwanda qui a vu mourir 800'000 personnes. Dans ce cas précis, les médias y ont accordé beaucoup moins d’importance. Pourtant, ce génocide est immensément plus grave que l’affaire du World Trade Center. Ce qui nous a fait mal ici, c’est d’avoir été témoins de la tuerie.
L’avortement?
Qu’en est-il de ces dizaines de milliers d’enfants qui sont massacrés dans le ventre de leur mère à chaque année au Québec? Comme pour le Rwanda, il y a très peu d’émotion parce que ce phénomène se passe loin des caméras. En vérité, la mort de milliers de personnes nous laisse plutôt indifférents. Nous lisons presque tous les jours dans les journaux que des gens meurent dans des accidents d’automobile. Avouons que ça nous dérange plus ou moins. Mais lorsque nous sommes témoins d’un accident de la route où il y a des morts, nous voici tout émus.
Des témoignages
Parmi tous les témoignages que j’ai entendus à la télévision au sujet de cet acte terroriste, il y en a un qui a spécialement attiré mon attention. Une femme s’est ainsi exprimée: «cet événement m’a enlevé le peu d’innocence qui me restait.» Je crois effectivement que ce drame humain nous ramène à la notion du cœur de l’homme capable de toutes les folies. Il est évident que nous ne sommes pas tous des terroristes criminels, mais quelque part, nous sommes tous des pécheurs.
LE CŒUR DE L’HOMME
Le 11 septembre dernier, l’humanité tout entière a été saisie d’épouvante en voyant les actes terroristes commis sur le territoire américain. Nous n’oublierons jamais ces scènes surréalistes de violence où des hommes ont exprimé de manière concrète ce qu’est le cœur de l’homme.
Un phénomène médiatique
Il y a une chose que nous ne devons cependant pas oublier, c’est qu’à la différence de plusieurs autres massacres, celui-là nous a été présenté en direct à la télévision. Depuis un siècle, le monde a connu des tueries bien pires que celle-là, mais dans la plupart des cas, les caméras n’étaient pas au rendez-vous. Les vives réactions observées dans tous les pays occidentaux sont le fruit de la récupération médiatique. Loin de moi l’intention d’en dire du mal car cette situation est un laboratoire exceptionnel d’observation pour quiconque s’intéresse à cette étrange créature qu’est l’homme.
Ce qui fait mal
Avant d’aller plus loin, je voudrais mentionner que je ne cherche pas à banaliser l’ampleur de cet événement. Comme vous tous, j’ai été très ébranlé par les images présentées à la télévision. Par contre, je sais fort bien que notre niveau d’indignation est proportionnel à la manipulation médiatique qui nous a rendu témoins de cette hécatombe. Autrement dit, si nous n’avions rien vu de tout cela, nous aurions tous tendance à banaliser l’événement. J’en prends pour exemple le génocide du Rwanda qui a vu mourir 800'000 personnes. Dans ce cas précis, les médias y ont accordé beaucoup moins d’importance. Pourtant, ce génocide est immensément plus grave que l’affaire du World Trade Center. Ce qui nous a fait mal ici, c’est d’avoir été témoins de la tuerie.
L’avortement?
Qu’en est-il de ces dizaines de milliers d’enfants qui sont massacrés dans le ventre de leur mère à chaque année au Québec? Comme pour le Rwanda, il y a très peu d’émotion parce que ce phénomène se passe loin des caméras. En vérité, la mort de milliers de personnes nous laisse plutôt indifférents. Nous lisons presque tous les jours dans les journaux que des gens meurent dans des accidents d’automobile. Avouons que ça nous dérange plus ou moins. Mais lorsque nous sommes témoins d’un accident de la route où il y a des morts, nous voici tout émus.
Des témoignages
Parmi tous les témoignages que j’ai entendus à la télévision au sujet de cet acte terroriste, il y en a un qui a spécialement attiré mon attention. Une femme s’est ainsi exprimée: «cet événement m’a enlevé le peu d’innocence qui me restait.» Je crois effectivement que ce drame humain nous ramène à la notion du cœur de l’homme capable de toutes les folies. Il est évident que nous ne sommes pas tous des terroristes criminels, mais quelque part, nous sommes tous des pécheurs.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LE CANCER DU CHRISTIANISME
En l'année 58 de notre ère, un livre fut écrit. Même s’il ne compte pas plus d'une trentaine de pages, il a changé la pensée du monde Occidental. Cette œuvre de l'apôtre Paul est considérée comme l'un des plus importants textes de tout le Nouveau-Testament. Il s'agit de l'épître aux Romains.
Zèle sans intelligence
Bien que ce livre traite de plusieurs sujets, il en est un qui est tout particulièrement intéressant. L’auteur fait une distinction entre l’Évangile de Jésus-Christ et la religion stérile. Au chapitre 10 (1-4), l'apôtre décrit les gens religieux comme étant sans intelligence. Même s’il appréciait que les gens démontrent du zèle pour Dieu, il croyait que ce zèle devait répondre à l'œuvre accomplie par Jésus-Christ à la croix. Ainsi, ce n'est pas l'ardeur et l'effort pour plaire à Dieu qui sont récompensés, mais l'obéissance à sa volonté. Dieu ne peut être servi n'importe comment.
Romains 10:1-4
"Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c'est qu'ils soient sauvés. Je leur rends le témoignage qu'ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence: ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu; car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient."
"Christ est la fin de la loi"
Le problème qu'avaient les gens cités plus haut dans le texte biblique est encore bien présent aujourd'hui. Il soulève la question de notre manière de servir Dieu. Et comme nous vivons dans une période de grande relativité intellectuelle, chacun croit avoir le droit de servir Dieu à sa manière. Ainsi, il y a beaucoup de zèle chez tous ceux qui se disent chrétiens, mais souvent, il s'agit encore d'un zèle sans intelligence. Ce type de zèle est caractérisé par d'abondantes activités où les bonnes intentions ne manquent pas, mais qui au bout du compte, sont stériles. Dans le texte de Paul, il est question des Juifs qui continuaient d'offrir des sacrifices d'animaux dans le Temple alors que Jésus, l'agneau de Dieu avait été sacrifié une fois pour toutes pour le péché du monde entier.
Le religieux?
Par définition, une personne religieuse s'attache davantage aux formes et aux pratiques coutumières qu'à Dieu lui-même. Éventuellement, ces formes et ces pratiques stériles peuvent même lui cacher complètement la personne de Jésus-Christ. La vie chrétienne devient alors quelque chose que l'on peut qualifier de "zèle sans intelligence". Le prophète Ésaïe à d'ailleurs écrit à ce sujet; écoutez ce qu’il en dit:
"Ces arbres servent à l'homme pour brûler, Il en prend et il se chauffe. Il y met aussi le feu pour cuire du pain; et il en fait également un dieu, qu'il adore, il en fait une idole, devant laquelle il se prosterne. Il brûle au feu la moitié de son bois, avec cette moitié il cuit de la viande, il apprête un rôti, et se rassasie; il se chauffe aussi, et dit: Ha! Ha! Je me chauffe, je vois la flamme! Et avec le reste il fait un dieu, son idole, il se prosterne devant elle, il l'adore, il l'invoque, et s'écrie: Sauve-moi! Car tu es mon dieu! Ils n'ont ni intelligence, ni entendement, car on leur a fermé les yeux pour qu'ils ne voient point, et le cœur pour qu'ils ne comprennent point. Il ne rentre pas en lui-même, et il n'a ni l'intelligence, ni le bon sens de dire: J'en ai brûlé une moitié au feu, j'ai cuit du pain sur les charbons, j'ai rôti de la viande et je l'ai mangée; et avec le reste je ferais une abomination! Je me prosternerais devant un morceau de bois! Il se repaît de cendres, son cœur abusé l'égare, et il ne sauvera point son âme, et ne dira point: N'est-ce pas du mensonge que j'ai dans ma main?" Ésaie 44:15-20
LE CANCER DU CHRISTIANISME
En l'année 58 de notre ère, un livre fut écrit. Même s’il ne compte pas plus d'une trentaine de pages, il a changé la pensée du monde Occidental. Cette œuvre de l'apôtre Paul est considérée comme l'un des plus importants textes de tout le Nouveau-Testament. Il s'agit de l'épître aux Romains.
Zèle sans intelligence
Bien que ce livre traite de plusieurs sujets, il en est un qui est tout particulièrement intéressant. L’auteur fait une distinction entre l’Évangile de Jésus-Christ et la religion stérile. Au chapitre 10 (1-4), l'apôtre décrit les gens religieux comme étant sans intelligence. Même s’il appréciait que les gens démontrent du zèle pour Dieu, il croyait que ce zèle devait répondre à l'œuvre accomplie par Jésus-Christ à la croix. Ainsi, ce n'est pas l'ardeur et l'effort pour plaire à Dieu qui sont récompensés, mais l'obéissance à sa volonté. Dieu ne peut être servi n'importe comment.
Romains 10:1-4
"Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c'est qu'ils soient sauvés. Je leur rends le témoignage qu'ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence: ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu; car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient."
"Christ est la fin de la loi"
Le problème qu'avaient les gens cités plus haut dans le texte biblique est encore bien présent aujourd'hui. Il soulève la question de notre manière de servir Dieu. Et comme nous vivons dans une période de grande relativité intellectuelle, chacun croit avoir le droit de servir Dieu à sa manière. Ainsi, il y a beaucoup de zèle chez tous ceux qui se disent chrétiens, mais souvent, il s'agit encore d'un zèle sans intelligence. Ce type de zèle est caractérisé par d'abondantes activités où les bonnes intentions ne manquent pas, mais qui au bout du compte, sont stériles. Dans le texte de Paul, il est question des Juifs qui continuaient d'offrir des sacrifices d'animaux dans le Temple alors que Jésus, l'agneau de Dieu avait été sacrifié une fois pour toutes pour le péché du monde entier.
Le religieux?
Par définition, une personne religieuse s'attache davantage aux formes et aux pratiques coutumières qu'à Dieu lui-même. Éventuellement, ces formes et ces pratiques stériles peuvent même lui cacher complètement la personne de Jésus-Christ. La vie chrétienne devient alors quelque chose que l'on peut qualifier de "zèle sans intelligence". Le prophète Ésaïe à d'ailleurs écrit à ce sujet; écoutez ce qu’il en dit:
"Ces arbres servent à l'homme pour brûler, Il en prend et il se chauffe. Il y met aussi le feu pour cuire du pain; et il en fait également un dieu, qu'il adore, il en fait une idole, devant laquelle il se prosterne. Il brûle au feu la moitié de son bois, avec cette moitié il cuit de la viande, il apprête un rôti, et se rassasie; il se chauffe aussi, et dit: Ha! Ha! Je me chauffe, je vois la flamme! Et avec le reste il fait un dieu, son idole, il se prosterne devant elle, il l'adore, il l'invoque, et s'écrie: Sauve-moi! Car tu es mon dieu! Ils n'ont ni intelligence, ni entendement, car on leur a fermé les yeux pour qu'ils ne voient point, et le cœur pour qu'ils ne comprennent point. Il ne rentre pas en lui-même, et il n'a ni l'intelligence, ni le bon sens de dire: J'en ai brûlé une moitié au feu, j'ai cuit du pain sur les charbons, j'ai rôti de la viande et je l'ai mangée; et avec le reste je ferais une abomination! Je me prosternerais devant un morceau de bois! Il se repaît de cendres, son cœur abusé l'égare, et il ne sauvera point son âme, et ne dira point: N'est-ce pas du mensonge que j'ai dans ma main?" Ésaie 44:15-20
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LE BUT DU COMMANDEMENT
L’Ancien et le Nouveau Testament nous rapportent des milliers de détails sur Dieu et le monde. De l’ensemble de ces détails, il en ressort les 613 lois mosaïques que la Parole de Dieu appelle : les commandements de Dieu. Et cela, sans compter les multiples principes et les centaines de promesses qui meublent ce merveilleux livre.
L’application du commandement
Nous étudions l’Écriture avec l’intention de connaître Dieu plus précisément. Pour chacune des doctrines bibliques, nous cherchons le détail nouveau qui pourrait mettre encore plus de lumière. Bref, nous scrutons avec acharnement la Parole de Dieu à cause de cet extrême désir de plaire a Dieu; désir qui séjourne dans nos cœur depuis que nous sommes devenus chrétien. Nous mettons un temps fou à trouver la bonne façon d’appliquer les principes et les commandements de Dieu dans notre vie de tous les jours.
Comment ça marche?
En fait, nous sommes beaucoup plus enclin à trouer le bon fonctionnement des choses qu’à en découvrir le but ultime. Pour bien des chrétiens, le fonctionnement du commandement est à ce point important qu’ils oublient complètement son but. Dans certains cas, on assiste à des séances de déchirements violents qui divisent des églises entre elles. Et dans la plupart des cas, l’origine du conflit dépend de détails presque sans importance.
1 Timothée 1:5-6
«Le but du commandement, c’est une charité venant d’un coeur pur, d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. Quelques-uns, s’étant détournés de ces choses, se sont égarés dans de vains discours.»
Le but du commandement
L’apôtre Paul était certainement très concerné par la précision doctrinale. Mais il semble bien qu’il l’était encore plus par le but du commandement. Dans le passage cité plus haut, il nous apprend à bien évaluer la valeur de notre connaissance. Or, le but du commandement n’est pas la maîtrise de la connaissance à des fins doctrinaires, mais l’amour comme fruit suprême. Et attention, il ne s’ agit pas ici d’un amour sentimental fondée sur la faiblesse du compromis.
Un examen de conscience
Ce ne sont certainement pas nos bonnes œuvres ni même notre connaissance qui déterminent la mesure de notre succès devant Dieu. Malheureusement, plusieurs chrétiens pensent de cette façon. Non, c’est l’amour que nous aurons pour les gens qui comptera le plus. Mieux encore, c’est même cet amour qui servira de signe aux incroyants: «À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.» Jean 13:35
LE BUT DU COMMANDEMENT
L’Ancien et le Nouveau Testament nous rapportent des milliers de détails sur Dieu et le monde. De l’ensemble de ces détails, il en ressort les 613 lois mosaïques que la Parole de Dieu appelle : les commandements de Dieu. Et cela, sans compter les multiples principes et les centaines de promesses qui meublent ce merveilleux livre.
L’application du commandement
Nous étudions l’Écriture avec l’intention de connaître Dieu plus précisément. Pour chacune des doctrines bibliques, nous cherchons le détail nouveau qui pourrait mettre encore plus de lumière. Bref, nous scrutons avec acharnement la Parole de Dieu à cause de cet extrême désir de plaire a Dieu; désir qui séjourne dans nos cœur depuis que nous sommes devenus chrétien. Nous mettons un temps fou à trouver la bonne façon d’appliquer les principes et les commandements de Dieu dans notre vie de tous les jours.
Comment ça marche?
En fait, nous sommes beaucoup plus enclin à trouer le bon fonctionnement des choses qu’à en découvrir le but ultime. Pour bien des chrétiens, le fonctionnement du commandement est à ce point important qu’ils oublient complètement son but. Dans certains cas, on assiste à des séances de déchirements violents qui divisent des églises entre elles. Et dans la plupart des cas, l’origine du conflit dépend de détails presque sans importance.
1 Timothée 1:5-6
«Le but du commandement, c’est une charité venant d’un coeur pur, d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. Quelques-uns, s’étant détournés de ces choses, se sont égarés dans de vains discours.»
Le but du commandement
L’apôtre Paul était certainement très concerné par la précision doctrinale. Mais il semble bien qu’il l’était encore plus par le but du commandement. Dans le passage cité plus haut, il nous apprend à bien évaluer la valeur de notre connaissance. Or, le but du commandement n’est pas la maîtrise de la connaissance à des fins doctrinaires, mais l’amour comme fruit suprême. Et attention, il ne s’ agit pas ici d’un amour sentimental fondée sur la faiblesse du compromis.
Un examen de conscience
Ce ne sont certainement pas nos bonnes œuvres ni même notre connaissance qui déterminent la mesure de notre succès devant Dieu. Malheureusement, plusieurs chrétiens pensent de cette façon. Non, c’est l’amour que nous aurons pour les gens qui comptera le plus. Mieux encore, c’est même cet amour qui servira de signe aux incroyants: «À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.» Jean 13:35
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LE BOUC ÉMISSAIRE
Si vous connaissez cette expression, vous savez sans doute que le bouc émissaire est un individu à qui on fait porter la faute pour les autres. C’est celui que l’on déclare coupable. Cependant, vous ignorez peut-être que cette expression est empruntée à la Bible. Voyons un peu de quoi il s’agit au juste. Même si le sujet vous apparaît un peu complexe, soyez attentif jusqu’à la fin car il s’agit là d’une vérité extraordinaire.
Lévitique 16:7-10
«ll prendra les deux boucs, et il les placera devant l’Éternel, à l’entrée de la tente d’assignation. Aaron jettera le sort sur les deux boucs, un sort pour l’Éternel et un sort pour Azazel. Aaron fera approcher le bouc sur lequel est tombé le sort pour l’Éternel, et il l’offrira en sacrifice d’expiation. Et le bouc sur lequel est tombé le sort pour Azazel sera placé vivant devant l’Éternel, afin qu’il serve à faire l’expiation et qu’il soit lâché dans le désert pour Azazel.»
Azazel?
Mais qui est donc cet Azazel, me direz-vous? Sans entrer dans tous les détails étymologiques de ce mot, disons simplement qu’en hébreu, il signifie: enlever. Autrement dit, ce bouc pour Azazel avait la fonction de prendre les péchés du peuple et de les enlever (éloigner) du milieu d’eux. Ce bouc n’avait lui-même rien fait de mal, mais il était choisi au hasard pour porter le blâme de tous afin que ces derniers soient dégagés de toute accusation. Ce que l’on faisait de ce bouc, préfigurait l’œuvre de Jésus-Christ, celui qui a porté nos péchés à la croix. Jésus-Christ est l’agneau de Dieu qui enlève (Azazel) le péché du monde. Voyez-vous la similitude entre le bouc Azazel qui s’enfuit au désert avec les péchés du peuple et Jésus qui, par son sacrifice, enlève le péché de l’homme ?
Des innocentes victimes!
En tant que victimes expiatoires, le point commun entre le bouc Azazel et Jésus-Christ est leur innocence. Ils sont donc ainsi des boucs émissaires.
Si Dieu existait…
La semaine dernière, j’assistais à une conférence d’Albert Jacquard à l’Université de Chicoutimi. Je tiens d’abord à mentionner que j’admire beaucoup cet homme de sciences, l’un des rares à être capable de se remettre lui-même en question. Mais durant sa conférence, il a dit: «si Dieu existait, il n’y aurait pas tant de misère dans le monde!» Ce petit bout de phrase est un argument fréquemment utilisé pour mettre en doute l’existence de Dieu. Cependant, derrière cette habile déclaration, se cache une accusation subtile adressée à Dieu. À la vérité, ceux qui l’utilisent cherchent davantage à accuser Dieu pour toutes les misères humaines. Pourtant, il s’agit d’un drôle de raisonnement puisque si on l’inverse, on pourrait affirmer que Dieu existe parce qu’il n’y a pas de misère dans le monde.
Mais voyons donc!
Ceux qui utilisent à tort cette expression ne seraient pas plus croyants si tel était le cas. Il s’agit plutôt d’un prétexte qui leur permet d’accuser Dieu d’être le grand responsable des malheurs de l’homme. Plus encore, c’est une façon pour l’homme de se décharger de ses responsabilités envers les plus démunis de la société. Car, en fait, la misère de notre monde est le résultat de l’égocentrisme de l’homme. Par exemple, nous avons tout ce qu’il faut pour nourrir les populations qui meurent de faim dans le monde, mais nous ne voulons pas payer le prix que ça coûterait. C’est notre faute et pas celle de Dieu. Nous accusons Dieu de nos propres péchés, et malgré cela, Jésus-Christ a accepté de prendre le rôle du coupable à notre place. Il est devenu le bouc émissaire.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
LE BOUC ÉMISSAIRE
Si vous connaissez cette expression, vous savez sans doute que le bouc émissaire est un individu à qui on fait porter la faute pour les autres. C’est celui que l’on déclare coupable. Cependant, vous ignorez peut-être que cette expression est empruntée à la Bible. Voyons un peu de quoi il s’agit au juste. Même si le sujet vous apparaît un peu complexe, soyez attentif jusqu’à la fin car il s’agit là d’une vérité extraordinaire.
Lévitique 16:7-10
«ll prendra les deux boucs, et il les placera devant l’Éternel, à l’entrée de la tente d’assignation. Aaron jettera le sort sur les deux boucs, un sort pour l’Éternel et un sort pour Azazel. Aaron fera approcher le bouc sur lequel est tombé le sort pour l’Éternel, et il l’offrira en sacrifice d’expiation. Et le bouc sur lequel est tombé le sort pour Azazel sera placé vivant devant l’Éternel, afin qu’il serve à faire l’expiation et qu’il soit lâché dans le désert pour Azazel.»
Azazel?
Mais qui est donc cet Azazel, me direz-vous? Sans entrer dans tous les détails étymologiques de ce mot, disons simplement qu’en hébreu, il signifie: enlever. Autrement dit, ce bouc pour Azazel avait la fonction de prendre les péchés du peuple et de les enlever (éloigner) du milieu d’eux. Ce bouc n’avait lui-même rien fait de mal, mais il était choisi au hasard pour porter le blâme de tous afin que ces derniers soient dégagés de toute accusation. Ce que l’on faisait de ce bouc, préfigurait l’œuvre de Jésus-Christ, celui qui a porté nos péchés à la croix. Jésus-Christ est l’agneau de Dieu qui enlève (Azazel) le péché du monde. Voyez-vous la similitude entre le bouc Azazel qui s’enfuit au désert avec les péchés du peuple et Jésus qui, par son sacrifice, enlève le péché de l’homme ?
Des innocentes victimes!
En tant que victimes expiatoires, le point commun entre le bouc Azazel et Jésus-Christ est leur innocence. Ils sont donc ainsi des boucs émissaires.
Si Dieu existait…
La semaine dernière, j’assistais à une conférence d’Albert Jacquard à l’Université de Chicoutimi. Je tiens d’abord à mentionner que j’admire beaucoup cet homme de sciences, l’un des rares à être capable de se remettre lui-même en question. Mais durant sa conférence, il a dit: «si Dieu existait, il n’y aurait pas tant de misère dans le monde!» Ce petit bout de phrase est un argument fréquemment utilisé pour mettre en doute l’existence de Dieu. Cependant, derrière cette habile déclaration, se cache une accusation subtile adressée à Dieu. À la vérité, ceux qui l’utilisent cherchent davantage à accuser Dieu pour toutes les misères humaines. Pourtant, il s’agit d’un drôle de raisonnement puisque si on l’inverse, on pourrait affirmer que Dieu existe parce qu’il n’y a pas de misère dans le monde.
Mais voyons donc!
Ceux qui utilisent à tort cette expression ne seraient pas plus croyants si tel était le cas. Il s’agit plutôt d’un prétexte qui leur permet d’accuser Dieu d’être le grand responsable des malheurs de l’homme. Plus encore, c’est une façon pour l’homme de se décharger de ses responsabilités envers les plus démunis de la société. Car, en fait, la misère de notre monde est le résultat de l’égocentrisme de l’homme. Par exemple, nous avons tout ce qu’il faut pour nourrir les populations qui meurent de faim dans le monde, mais nous ne voulons pas payer le prix que ça coûterait. C’est notre faute et pas celle de Dieu. Nous accusons Dieu de nos propres péchés, et malgré cela, Jésus-Christ a accepté de prendre le rôle du coupable à notre place. Il est devenu le bouc émissaire.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LE BONHEUR
Nous sommes tous à la recherche du bonheur. Depuis notre petite enfance jusqu’à aujourd’hui, nous avons pris des décisions que nous jugions être les meilleures pour nous. Que nous en soyons conscients ou non, nous organisons nos vies dans le seul but d’être heureux. Mais comment se fait-il que cette bonne volonté conduise tant de gens à être si malheureux?
Proverbe 14:12-16
«Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort. Au milieu même du rire le cœur peut être affligé, et la joie peut finir par la détresse. Celui dont le cœur s’égare se rassasie de ses voies, et l’homme de bien se rassasie de ce qui est en lui. L’homme simple croit tout ce qu’on dit, mais l’homme prudent est attentif à ses pas. Le sage a de la retenue et se détourne du mal, mais l’insensé est arrogant et plein de sécurité.»
«Telle voie paraît droite»
Comme le dit fort bien ce passage biblique, l’homme vit dans un monde où les apparences le trompent continuellement. Combien de fois avons-nous emprunté des voies qui paraissaient effectivement très bonnes, mais qui nous ont conduits au malheur? Ce texte ne dit pas que l’homme prend volontairement la mauvaise voie, mais plutôt qu’il est trompé par sa perception des faits. Cette voie qui le mène à la mort, il la croyait pleine de vie.
Vivre sa vie au maximum
Par peur d’être malheureux, plusieurs personnes décident donc de profiter pleinement de la vie. Cependant, il y a une énorme différence entre le bonheur et le plaisir. Le plaisir est davantage un événement de courte durée, mais très intense. Le bonheur, quant à lui, est plutôt lié à ces petites choses sans intensité, mais qui, ajoutées les unes aux autres, amènent les gens à être heureux. Par exemple, nombreux sont ceux qui croient qu’il vaut mieux ne pas se marier afin de profiter au maximum de sa liberté et ainsi avoir de multiples aventures. Au départ, il semble que c’est le bon choix car on y trouve beaucoup de plaisir. Mais voici, les années passent et on arrive un jour à constater que l’on n’a jamais rien construit avec personne. On a eu beaucoup de plaisir, mais on n’a pas trouvé le bonheur.
Se restreindre?
Par contre, d’autres auront choisi ce qui semblait ennuyeux au départ: ils se sont mariés et ont fondé une famille. En d’autres mots, ils se sont restreints à moins d’activités reliées au plaisir parce qu’ils ont cru bon investir dans des relations durables. Cependant, vous me direz peut-être que vous faites partie de ceux qui ont choisi le mariage sans avoir trouvé le bonheur promis. Honnêtement, il est vrai que trop de mariages sont malheureux. Mais là encore, on y voit une explication. Bien des gens se sont mariés sans pour autant renoncer au célibat. On parle ici de gens qui prennent le meilleur des deux mondes. Dans ces cas-là, la situation s’avère difficile pour le conjoint délaissé. Toutefois, il ne faut pas mettre le blâme sur l’institution du mariage. Tous ceux qui choisissent de rester seul pour profiter de tout en arrivent éventuellement à un triste constat, celui de la solitude et de l’ennui.
Souvenez-vous: telle voie paraît droite, mais son issue finale, c’est la voie de l’ ennui et de la mort. La Parole de Dieu restaure la vie des gens qui ont échoué. N’hésitez pas et tournez-vous vers Jésus-Christ.
LE BONHEUR
Nous sommes tous à la recherche du bonheur. Depuis notre petite enfance jusqu’à aujourd’hui, nous avons pris des décisions que nous jugions être les meilleures pour nous. Que nous en soyons conscients ou non, nous organisons nos vies dans le seul but d’être heureux. Mais comment se fait-il que cette bonne volonté conduise tant de gens à être si malheureux?
Proverbe 14:12-16
«Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort. Au milieu même du rire le cœur peut être affligé, et la joie peut finir par la détresse. Celui dont le cœur s’égare se rassasie de ses voies, et l’homme de bien se rassasie de ce qui est en lui. L’homme simple croit tout ce qu’on dit, mais l’homme prudent est attentif à ses pas. Le sage a de la retenue et se détourne du mal, mais l’insensé est arrogant et plein de sécurité.»
«Telle voie paraît droite»
Comme le dit fort bien ce passage biblique, l’homme vit dans un monde où les apparences le trompent continuellement. Combien de fois avons-nous emprunté des voies qui paraissaient effectivement très bonnes, mais qui nous ont conduits au malheur? Ce texte ne dit pas que l’homme prend volontairement la mauvaise voie, mais plutôt qu’il est trompé par sa perception des faits. Cette voie qui le mène à la mort, il la croyait pleine de vie.
Vivre sa vie au maximum
Par peur d’être malheureux, plusieurs personnes décident donc de profiter pleinement de la vie. Cependant, il y a une énorme différence entre le bonheur et le plaisir. Le plaisir est davantage un événement de courte durée, mais très intense. Le bonheur, quant à lui, est plutôt lié à ces petites choses sans intensité, mais qui, ajoutées les unes aux autres, amènent les gens à être heureux. Par exemple, nombreux sont ceux qui croient qu’il vaut mieux ne pas se marier afin de profiter au maximum de sa liberté et ainsi avoir de multiples aventures. Au départ, il semble que c’est le bon choix car on y trouve beaucoup de plaisir. Mais voici, les années passent et on arrive un jour à constater que l’on n’a jamais rien construit avec personne. On a eu beaucoup de plaisir, mais on n’a pas trouvé le bonheur.
Se restreindre?
Par contre, d’autres auront choisi ce qui semblait ennuyeux au départ: ils se sont mariés et ont fondé une famille. En d’autres mots, ils se sont restreints à moins d’activités reliées au plaisir parce qu’ils ont cru bon investir dans des relations durables. Cependant, vous me direz peut-être que vous faites partie de ceux qui ont choisi le mariage sans avoir trouvé le bonheur promis. Honnêtement, il est vrai que trop de mariages sont malheureux. Mais là encore, on y voit une explication. Bien des gens se sont mariés sans pour autant renoncer au célibat. On parle ici de gens qui prennent le meilleur des deux mondes. Dans ces cas-là, la situation s’avère difficile pour le conjoint délaissé. Toutefois, il ne faut pas mettre le blâme sur l’institution du mariage. Tous ceux qui choisissent de rester seul pour profiter de tout en arrivent éventuellement à un triste constat, celui de la solitude et de l’ennui.
Souvenez-vous: telle voie paraît droite, mais son issue finale, c’est la voie de l’ ennui et de la mort. La Parole de Dieu restaure la vie des gens qui ont échoué. N’hésitez pas et tournez-vous vers Jésus-Christ.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LE BIEN ET LE MAL
La plupart des gens ne connaissent le christianisme que superficiellement et n’y portent que très peu d’intérêt. Tout cela parce que l’Église, toutes dénominations confondues, a très rarement marché dans le plan que Dieu avait prévu pour elle. Elle, dont la principale mission était de répandre le message de l’Évangile, s’est plutôt investie dans la moralisation des peuples qu’elle a conquis. Sous sa gouverne, tout n’est que lois, règles et commandements dans le but de maintenir l’ordre. Le péché est vu comme le seul ennemi à abattre.
Tout de même!
Certains diront que la Parole de Dieu impose des règles morales très bien ordonnées. Mais il ne faut pas pour autant réduire l’Évangile à une œuvre de moralité, car ce n’est pas son rôle. Les qualités morales enseignées dans l’ensemble de la Bible sont présentées comme des fruits du salut et non pas des conditions pour l’obtention de celui-ci. J’irais même jusqu’à dire que le but du salut n’est certainement pas une meilleure moralité, mais une connaissance personnelle et profonde de la volonté de Dieu. Le croyant ne marche plus alors que dans la «connaissance du bien et du mal», mais dans le plan de Dieu. Comprenez-moi bien, je ne cherche pas à banaliser l’immoralité. Je veux plutôt démontrer que même si un chrétien parvenait à faire tout ce qui est bien en se détournant du mal, il ne serait pas pour autant entrain de marcher avec Dieu.
Pourquoi donc?
Ceux qui connaissent l’Ancien Testament savent que l’origine du bien et du mal remonte à la Chute de l’homme racontée dans le chapitre 3 de la Genèse. Ceci dit, souvenons-nous qu’avant la Chute, le bien et le mal ne faisaient pas partie du plan initial que Dieu avait prévu pour l’homme. La connaissance du bien et du mal est venue de Satan au moment de la séduction. Même si on a souvent prétendu que la Chute de l’homme en Éden était liée avec la sexualité, c’est faux, car ce péché n’a rien à voir avec le sexe, mais bien avec la connaissance du bien et du mal. «Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.» (Genèse 3:4-5)
L’origine du mal?
Dans l’histoire, plusieurs grands philosophes et théologiens se sont questionnés sur l’origine du mal. La réponse est simple: le mal provient de la Chute de l’homme. Mais il n’y a pas que l’origine du mal qui devrait nous intéresser, le bien aussi tire son origine de la Chute d’Adam. Par sa nature, le principe du péché pousse l’homme à agir mal. Cependant, lorsqu’il agit bien, il marche également dans le péché. Vous me direz peut être: comment le bien peut-il être qualifié de péché? Il peut être qualifié ainsi lorsqu’il est le fruit d’une intention indépendante de la volonté de Dieu. En réalité, le seul vrai bien que Dieu reconnaisse comme tel est celui qui découle de la connaissance personnelle de sa volonté. En cela, il est vrai que le christianisme a souvent échoué. Plutôt que d’insister sur la nécessité de connaître Dieu et de sa Parole afin que sa volonté soit comprise, il s’est limité à une réforme morale qui a entraîné l’homme à agir dans le bien de la Chute.
Le résultat
Il n’est donc pas étonnant que les gens de nos sociétés rejettent le christianisme. Puisque ce dernier n’avait rien d’autre à proposer qu’une bonne conduite morale, l’homme n’a rien trouvé qui puisse satisfaire son âme. C’est d’autant plus vrai que cette moralité-là n’est pas sous la bénédiction de Dieu, mais du diable. Marcher sérieusement avec Dieu découle d’une réelle connaissance de sa personne alors que la religion est le fait de marcher dans un code moral orienté vers le bien, mais ayant pour fin la frustration et la désolation parce que Dieu ne s’y trouve pas.
LE BIEN ET LE MAL
La plupart des gens ne connaissent le christianisme que superficiellement et n’y portent que très peu d’intérêt. Tout cela parce que l’Église, toutes dénominations confondues, a très rarement marché dans le plan que Dieu avait prévu pour elle. Elle, dont la principale mission était de répandre le message de l’Évangile, s’est plutôt investie dans la moralisation des peuples qu’elle a conquis. Sous sa gouverne, tout n’est que lois, règles et commandements dans le but de maintenir l’ordre. Le péché est vu comme le seul ennemi à abattre.
Tout de même!
Certains diront que la Parole de Dieu impose des règles morales très bien ordonnées. Mais il ne faut pas pour autant réduire l’Évangile à une œuvre de moralité, car ce n’est pas son rôle. Les qualités morales enseignées dans l’ensemble de la Bible sont présentées comme des fruits du salut et non pas des conditions pour l’obtention de celui-ci. J’irais même jusqu’à dire que le but du salut n’est certainement pas une meilleure moralité, mais une connaissance personnelle et profonde de la volonté de Dieu. Le croyant ne marche plus alors que dans la «connaissance du bien et du mal», mais dans le plan de Dieu. Comprenez-moi bien, je ne cherche pas à banaliser l’immoralité. Je veux plutôt démontrer que même si un chrétien parvenait à faire tout ce qui est bien en se détournant du mal, il ne serait pas pour autant entrain de marcher avec Dieu.
Pourquoi donc?
Ceux qui connaissent l’Ancien Testament savent que l’origine du bien et du mal remonte à la Chute de l’homme racontée dans le chapitre 3 de la Genèse. Ceci dit, souvenons-nous qu’avant la Chute, le bien et le mal ne faisaient pas partie du plan initial que Dieu avait prévu pour l’homme. La connaissance du bien et du mal est venue de Satan au moment de la séduction. Même si on a souvent prétendu que la Chute de l’homme en Éden était liée avec la sexualité, c’est faux, car ce péché n’a rien à voir avec le sexe, mais bien avec la connaissance du bien et du mal. «Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.» (Genèse 3:4-5)
L’origine du mal?
Dans l’histoire, plusieurs grands philosophes et théologiens se sont questionnés sur l’origine du mal. La réponse est simple: le mal provient de la Chute de l’homme. Mais il n’y a pas que l’origine du mal qui devrait nous intéresser, le bien aussi tire son origine de la Chute d’Adam. Par sa nature, le principe du péché pousse l’homme à agir mal. Cependant, lorsqu’il agit bien, il marche également dans le péché. Vous me direz peut être: comment le bien peut-il être qualifié de péché? Il peut être qualifié ainsi lorsqu’il est le fruit d’une intention indépendante de la volonté de Dieu. En réalité, le seul vrai bien que Dieu reconnaisse comme tel est celui qui découle de la connaissance personnelle de sa volonté. En cela, il est vrai que le christianisme a souvent échoué. Plutôt que d’insister sur la nécessité de connaître Dieu et de sa Parole afin que sa volonté soit comprise, il s’est limité à une réforme morale qui a entraîné l’homme à agir dans le bien de la Chute.
Le résultat
Il n’est donc pas étonnant que les gens de nos sociétés rejettent le christianisme. Puisque ce dernier n’avait rien d’autre à proposer qu’une bonne conduite morale, l’homme n’a rien trouvé qui puisse satisfaire son âme. C’est d’autant plus vrai que cette moralité-là n’est pas sous la bénédiction de Dieu, mais du diable. Marcher sérieusement avec Dieu découle d’une réelle connaissance de sa personne alors que la religion est le fait de marcher dans un code moral orienté vers le bien, mais ayant pour fin la frustration et la désolation parce que Dieu ne s’y trouve pas.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
"LAISSEZ VENIR À MOI"
La semaine dernière, il était question du rôle encombrant que les religions chrétiennes ont joué à travers l’histoire de l’église. Bien que l’Évangile présente Jésus comme le Sauveur de l’humanité, il le présente également comme un être accessible à tous. Comme nous l’avons vu dans l’Évangile de Marc (10:13-16), Jésus s’est indigné contre les apôtres parce que ceux-ci voulaient empêcher les enfants de s’approcher de Lui. À peu de choses près, cette situation résume assez bien ce qu’a été l’histoire du christianisme dans son ensemble.
Une affaire lucrative
Tant chez les catholiques que chez les grandes confessions protestantes, on s’est vite aperçu que Jésus représentait une bonne affaire sur le plan financier. Et pour s’assurer que ça fonctionne, il a donc fallu présenter Jésus comme quelqu’un d’inaccessible au commun des mortels. Enfin, inaccessible, pas tout à fait, on peut toujours s’approcher de Lui, mais pour cela, il faut passer d’abord par ses fidèles serviteurs, se disaient-ils. De là sont nés des systèmes d’exploitations tels que la vente d’indulgences et d’objets sacrés. Le problème ici, c’est que les gens à qui on a caché la Parole de Dieu croyaient que ce trafic était conforme à la volonté divine.
Marc 11:15-18
"Ils arrivèrent à Jérusalem, et Jésus entra dans le temple. Il se mit à chasser ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple; il renversa les tables des changeurs, et les sièges des vendeurs de pigeons; et il ne laissait personne transporter aucun objet à travers le temple. Et il enseignait et disait: N’est-il pas écrit: Ma maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations? Mais vous, vous en avez fait une caverne de voleurs. Les principaux sacrificateurs et les scribes, l’ayant entendu, cherchèrent les moyens de le faire périr; car ils le craignaient, parce que toute la foule était frappée de sa doctrine."
L’histoire se répète
Dans toutes ces choses, il n’y a rien de vraiment nouveau sous le soleil puisque du temps de Jésus, les officiers du Temple de Jérusalem avaient aussi trouvé le moyen d’exploiter l’ignorance du peuple. Voyez-vous, dans ce cas-ci, on avait mis en place un commerce de vente de pigeons afin que les étrangers en visite à Jérusalem puissent offrir à Dieu ce type de sacrifice qui, comme on le sait, était réservé aux gens pauvres. L’Ancien Testament prévoyait le sacrifice d’oiseaux pour les gens peu fortunés. Le problème que dénonce Jésus n’est pas tant l’aspect des sacrifices, mais le fait que ces derniers remplacent la véritable vocation de ce saint lieu.
"Une maison de prière pour les nations"
Cette partie du Temple, qu’on appelle parvis des Gentils, était réservée aux visiteurs non juifs qui désiraient connaître Dieu. C’était un lieu de prière réservé pour les nations. Ainsi y affluaient chaque jour des foules nombreuses d’hommes et de femmes animés d’un cœur pur voulant simplement s’approcher de Dieu. Mais les prêtres du Temple n’ont pu résister à la tentation d’en tirer profit pour eux-mêmes. Ce commerce était porteur d’un témoignage qui trompait la crédulité des visiteurs.
Donner à Dieu
Le problème n’est pas tant de savoir s’il faut donner ou non pour soutenir l’œuvre de Dieu. À la vérité, la Parole de Dieu enseigne que tout croyant fidèle a le devoir de le faire. Le vrai problème surgit plutôt lorsque l’argent devient le moyen par lequel on pourra s’approcher de Dieu. Selon les saintes Écritures, une chose est certaine: "Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins." (Hébreux 4:16).
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
"LAISSEZ VENIR À MOI"
La semaine dernière, il était question du rôle encombrant que les religions chrétiennes ont joué à travers l’histoire de l’église. Bien que l’Évangile présente Jésus comme le Sauveur de l’humanité, il le présente également comme un être accessible à tous. Comme nous l’avons vu dans l’Évangile de Marc (10:13-16), Jésus s’est indigné contre les apôtres parce que ceux-ci voulaient empêcher les enfants de s’approcher de Lui. À peu de choses près, cette situation résume assez bien ce qu’a été l’histoire du christianisme dans son ensemble.
Une affaire lucrative
Tant chez les catholiques que chez les grandes confessions protestantes, on s’est vite aperçu que Jésus représentait une bonne affaire sur le plan financier. Et pour s’assurer que ça fonctionne, il a donc fallu présenter Jésus comme quelqu’un d’inaccessible au commun des mortels. Enfin, inaccessible, pas tout à fait, on peut toujours s’approcher de Lui, mais pour cela, il faut passer d’abord par ses fidèles serviteurs, se disaient-ils. De là sont nés des systèmes d’exploitations tels que la vente d’indulgences et d’objets sacrés. Le problème ici, c’est que les gens à qui on a caché la Parole de Dieu croyaient que ce trafic était conforme à la volonté divine.
Marc 11:15-18
"Ils arrivèrent à Jérusalem, et Jésus entra dans le temple. Il se mit à chasser ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple; il renversa les tables des changeurs, et les sièges des vendeurs de pigeons; et il ne laissait personne transporter aucun objet à travers le temple. Et il enseignait et disait: N’est-il pas écrit: Ma maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations? Mais vous, vous en avez fait une caverne de voleurs. Les principaux sacrificateurs et les scribes, l’ayant entendu, cherchèrent les moyens de le faire périr; car ils le craignaient, parce que toute la foule était frappée de sa doctrine."
L’histoire se répète
Dans toutes ces choses, il n’y a rien de vraiment nouveau sous le soleil puisque du temps de Jésus, les officiers du Temple de Jérusalem avaient aussi trouvé le moyen d’exploiter l’ignorance du peuple. Voyez-vous, dans ce cas-ci, on avait mis en place un commerce de vente de pigeons afin que les étrangers en visite à Jérusalem puissent offrir à Dieu ce type de sacrifice qui, comme on le sait, était réservé aux gens pauvres. L’Ancien Testament prévoyait le sacrifice d’oiseaux pour les gens peu fortunés. Le problème que dénonce Jésus n’est pas tant l’aspect des sacrifices, mais le fait que ces derniers remplacent la véritable vocation de ce saint lieu.
"Une maison de prière pour les nations"
Cette partie du Temple, qu’on appelle parvis des Gentils, était réservée aux visiteurs non juifs qui désiraient connaître Dieu. C’était un lieu de prière réservé pour les nations. Ainsi y affluaient chaque jour des foules nombreuses d’hommes et de femmes animés d’un cœur pur voulant simplement s’approcher de Dieu. Mais les prêtres du Temple n’ont pu résister à la tentation d’en tirer profit pour eux-mêmes. Ce commerce était porteur d’un témoignage qui trompait la crédulité des visiteurs.
Donner à Dieu
Le problème n’est pas tant de savoir s’il faut donner ou non pour soutenir l’œuvre de Dieu. À la vérité, la Parole de Dieu enseigne que tout croyant fidèle a le devoir de le faire. Le vrai problème surgit plutôt lorsque l’argent devient le moyen par lequel on pourra s’approcher de Dieu. Selon les saintes Écritures, une chose est certaine: "Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins." (Hébreux 4:16).
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA VIOLENCE ET SES MULTIPLES HABITS
La violence est au cœur même de nos sociétés modernes. Le XXe siècle, qui était le siècle de la communication, est celui qui a connu les pires ratés en ce domaine. Aucun siècle, avant celui-là, n’a mis autant en lumière les innombrables divergences idéologiques entre les peuples. En conséquence, de multiples massacres ont été perpétrés.
La violence
Nous prenons généralement pour acquis que la violence est d’abord et avant tout un phénomène physique. Au mieux, nous savons qu’elle prend bien souvent une forme verbale, une forme qui n’est pas moins dévastatrice dans ses effets. Ce que nous savons moins, c’est que la violence se dissimule derrière un très grand nombre d’habits qui n’en ont pas l’allure à première vue. La violence n’est rien de plus que de la manipulation.
Qu’est-ce que la violence?
Quel que soit le type d’habits qu’elle revêt, la violence est la volonté de posséder le pouvoir dans le but précis de détruire ou d’humilier. La violence n’a pas toujours besoin de frapper de ses poings lorsque vient le temps de se manifester. Elle utilisera le moyen plus efficace dont elle dispose pour arriver à ses fins. La calomnie, la médisance, le chantage, la bouderie, les menaces… sont tous des moyens de manipulation à la disposition de celui ou celle qui cherche à détruire. Et surtout, gardons bien à l’esprit que la violence est un outil de domination.
Concept Hollywoodien?
Le cinéma exploite à merveille la violence humaine pour vendre ses films. Le mythe du héros fort et puissant arrivant toujours dans le dernier acte pour sauver et délivrer les victimes est repris dans presque tous les films d’actions. À chaque fois, la recette fonctionne et on en redemande. Tous les scénarios se ressemblent dans la forme. L’intrigue va comme suit: des méchants qui fomentent des mauvais coups, des injustices scandaleuses, des pauvres victimes sans force… et le tour est joué. Il ne manque plus que le héros aux gros bras que nous attendons avec anxiété afin qu’il vienne rétablir l’ordre avec ses poings. Plus le héros frappe le méchant, plus nous sentons monter en nous la fièvre de la satisfaction parce que la justice est enfin rétablie. Au fond, nous aimons la violence.
Le mythe du héros
Toutes les cultures partagent le même engouement pour la justice établie par le héros. Toutefois, ce héros ne peut vaincre que par la violence. La violence, que tous prétendent détester, est néanmoins toujours la seule solution réaliste. Nous disons que nous n’approuvons pas la violence, mais nous la choisissons tout de même parce qu’elle nous semble la seule option capable de mater le méchant. Dans ce monde, le pouvoir et la puissance sont très convoités.
L’Église
Tout ce qui vient d’être dit est vrai pour ce monde dans lequel il ne pourrait en être autrement. L’église est souvent absorbée par le même dilemme. Les conflits dans les églises sont le fruit de luttes intestines dont le but est le contrôle par le pouvoir. Les actes violents ne manquent pas: médisance, calomnie et accusation de toutes sortes sont au centre de l’activité spirituelle. Pourtant, tous prétendent agir pour des motifs nobles et spirituels. En vérité, l’église est un lieu où toutes sortes de rébellions prennent place.
Philippiens 2:1-11
«1 Si donc il y a quelque consolation en Christ, s'il y a quelque soulagement dans la charité, s'il y a quelque union d'esprit, s'il y a quelque compassion et quelque miséricorde, 2 rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. 3 Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l'humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. 4 Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. 5 Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, 6 lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, 7 mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; 8 et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. 9 C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, 10 afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, 11 et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.»
Jésus, lui!
À la différence des hommes, Jésus n’a pas cherché à dominer. De Dieu qu’il est, il s’est abaissé lui-même. De sa forme de Dieu, il s’est rendu jusqu’à l’ignominie de la croix. En fait, il a emprunté le chemin adverse de l’homme, qui commence en bas et tente de monter le plus haut possible. Or, c’est le chemin que Jésus a emprunté qui conduit à la plus haute forme de pouvoir. Il suffit de relire le texte de Philippiens pour s’en rendre compte.
LA VIOLENCE ET SES MULTIPLES HABITS
La violence est au cœur même de nos sociétés modernes. Le XXe siècle, qui était le siècle de la communication, est celui qui a connu les pires ratés en ce domaine. Aucun siècle, avant celui-là, n’a mis autant en lumière les innombrables divergences idéologiques entre les peuples. En conséquence, de multiples massacres ont été perpétrés.
La violence
Nous prenons généralement pour acquis que la violence est d’abord et avant tout un phénomène physique. Au mieux, nous savons qu’elle prend bien souvent une forme verbale, une forme qui n’est pas moins dévastatrice dans ses effets. Ce que nous savons moins, c’est que la violence se dissimule derrière un très grand nombre d’habits qui n’en ont pas l’allure à première vue. La violence n’est rien de plus que de la manipulation.
Qu’est-ce que la violence?
Quel que soit le type d’habits qu’elle revêt, la violence est la volonté de posséder le pouvoir dans le but précis de détruire ou d’humilier. La violence n’a pas toujours besoin de frapper de ses poings lorsque vient le temps de se manifester. Elle utilisera le moyen plus efficace dont elle dispose pour arriver à ses fins. La calomnie, la médisance, le chantage, la bouderie, les menaces… sont tous des moyens de manipulation à la disposition de celui ou celle qui cherche à détruire. Et surtout, gardons bien à l’esprit que la violence est un outil de domination.
Concept Hollywoodien?
Le cinéma exploite à merveille la violence humaine pour vendre ses films. Le mythe du héros fort et puissant arrivant toujours dans le dernier acte pour sauver et délivrer les victimes est repris dans presque tous les films d’actions. À chaque fois, la recette fonctionne et on en redemande. Tous les scénarios se ressemblent dans la forme. L’intrigue va comme suit: des méchants qui fomentent des mauvais coups, des injustices scandaleuses, des pauvres victimes sans force… et le tour est joué. Il ne manque plus que le héros aux gros bras que nous attendons avec anxiété afin qu’il vienne rétablir l’ordre avec ses poings. Plus le héros frappe le méchant, plus nous sentons monter en nous la fièvre de la satisfaction parce que la justice est enfin rétablie. Au fond, nous aimons la violence.
Le mythe du héros
Toutes les cultures partagent le même engouement pour la justice établie par le héros. Toutefois, ce héros ne peut vaincre que par la violence. La violence, que tous prétendent détester, est néanmoins toujours la seule solution réaliste. Nous disons que nous n’approuvons pas la violence, mais nous la choisissons tout de même parce qu’elle nous semble la seule option capable de mater le méchant. Dans ce monde, le pouvoir et la puissance sont très convoités.
L’Église
Tout ce qui vient d’être dit est vrai pour ce monde dans lequel il ne pourrait en être autrement. L’église est souvent absorbée par le même dilemme. Les conflits dans les églises sont le fruit de luttes intestines dont le but est le contrôle par le pouvoir. Les actes violents ne manquent pas: médisance, calomnie et accusation de toutes sortes sont au centre de l’activité spirituelle. Pourtant, tous prétendent agir pour des motifs nobles et spirituels. En vérité, l’église est un lieu où toutes sortes de rébellions prennent place.
Philippiens 2:1-11
«1 Si donc il y a quelque consolation en Christ, s'il y a quelque soulagement dans la charité, s'il y a quelque union d'esprit, s'il y a quelque compassion et quelque miséricorde, 2 rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. 3 Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l'humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. 4 Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. 5 Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, 6 lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, 7 mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; 8 et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. 9 C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, 10 afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, 11 et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.»
Jésus, lui!
À la différence des hommes, Jésus n’a pas cherché à dominer. De Dieu qu’il est, il s’est abaissé lui-même. De sa forme de Dieu, il s’est rendu jusqu’à l’ignominie de la croix. En fait, il a emprunté le chemin adverse de l’homme, qui commence en bas et tente de monter le plus haut possible. Or, c’est le chemin que Jésus a emprunté qui conduit à la plus haute forme de pouvoir. Il suffit de relire le texte de Philippiens pour s’en rendre compte.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA VIE EST DANS LE SANG
L’Ancien Testament comprend plusieurs textes au contenu particulier. Comme nous le voyons déjà depuis quelques semaines dans cette chronique biblique, certaines découvertes récentes des XVIIIe et XIXe siècles se sont avérées être des faits connus des Juifs depuis plus d’un siècle et demi avant J.-C. Comment cette connaissance leur est-elle parvenue? Est-elle une preuve de la présence de Dieu parmi ce peuple? Sinon, d’où vient- elle?
Lévitique 17:11
Vers l’an 1405 avant J.-C., Moïse, sous inspiration divine, écrivit un texte que personne ne pouvait réellement comprendre à l’époque. "Car la vie de la chair est dans le sang. Je vous l’ai donné sur l’autel, afin qu’il serve d’expiation pour votre vie, car c’est par la vie que le sang fait l’expiation." À première vue, rien ne semble étonnant dans cette déclaration. Cependant, à cette époque, Moïse ne disposait d’aucun moyen technologique pour savoir qu’effectivement, la vie de la chair se trouve dans le sang.
Les Grecs
Nul doute que la civilisation grecque de la période helléniste fut l’une des plus prolifiques en matière de découvertes scientifiques. Un médecin grec nommé Galen (129-216 avant J.-C.) et Aristote font partie de ceux qui, dans l’Antiquité, se sont intéressés aux propriétés du sang humain. Galen savait que le sang voyageait dans les artères. En fait, il est parvenu à bien comprendre le système sanguin. Cependant, il croyait que le sang finissait par se transformer en chair et en d’autres substances du corps humain. En cela, il se trompait.
William Harvey
En 1611, William Harvey découvrit le fonctionnement du système sanguin. Ce chercheur comprit que le sang voyage en empruntant un trajet bien précis depuis les capillaires, les artères et les veines pour être ensuite pompé par le cœur. Aujourd’hui, nous savons que tout le sang contenu dans le corps humain prend exactement 33 secondes pour faire ce trajet complet. De plus, nous savons également que le sang a la propriété de nettoyer chaque cellule de notre corps. Ainsi, en 33 secondes, notre corps se nettoie entièrement et ce, durant toute notre vie. Le sang apporte les déchets vers les reins qui, eux, les éliminent. En même temps, il pourvoit à la nourriture de chacune des cellules. Étonnant, n’est-ce pas?
Carl Ludwig (1816-1895)
Au XIXe siècle, en Allemagne, Carl Ludwig, professeur de physiologie, étudia plus en profondeur le système cardiovasculaire. Il put en démontrer le fonctionnement avec beaucoup de précision. Grâce au processus de la circulation sanguine, toutes les parties du corps humain sont continuellement nourries et nettoyées. Sans ce processus, l’homme ne pourrait tout simplement pas vivre. Tout organe qui est privé de sang pendant une courte période meurt. C’est le sang qui communique et conserve la vie de l’homme. Sans lui, c’est la mort. D’ailleurs, n’est-ce pas de là que vient le dicton de la Croix Rouge: "Don de sang, don de vie". Effectivement, le sang, c’est la vie.
Comme je l’ai cité plus haut, la Parole de Dieu faisait déjà cette déclaration il y a plus de 3000 ans. Alors pourquoi les scientifiques n’ont-ils découvert ce phénomène qu’au cours des derniers siècles seulement? Mais surtout, comment expliquer le fait que Moïse savait cette chose 1400 ans avant J.-C.?
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
LA VIE EST DANS LE SANG
L’Ancien Testament comprend plusieurs textes au contenu particulier. Comme nous le voyons déjà depuis quelques semaines dans cette chronique biblique, certaines découvertes récentes des XVIIIe et XIXe siècles se sont avérées être des faits connus des Juifs depuis plus d’un siècle et demi avant J.-C. Comment cette connaissance leur est-elle parvenue? Est-elle une preuve de la présence de Dieu parmi ce peuple? Sinon, d’où vient- elle?
Lévitique 17:11
Vers l’an 1405 avant J.-C., Moïse, sous inspiration divine, écrivit un texte que personne ne pouvait réellement comprendre à l’époque. "Car la vie de la chair est dans le sang. Je vous l’ai donné sur l’autel, afin qu’il serve d’expiation pour votre vie, car c’est par la vie que le sang fait l’expiation." À première vue, rien ne semble étonnant dans cette déclaration. Cependant, à cette époque, Moïse ne disposait d’aucun moyen technologique pour savoir qu’effectivement, la vie de la chair se trouve dans le sang.
Les Grecs
Nul doute que la civilisation grecque de la période helléniste fut l’une des plus prolifiques en matière de découvertes scientifiques. Un médecin grec nommé Galen (129-216 avant J.-C.) et Aristote font partie de ceux qui, dans l’Antiquité, se sont intéressés aux propriétés du sang humain. Galen savait que le sang voyageait dans les artères. En fait, il est parvenu à bien comprendre le système sanguin. Cependant, il croyait que le sang finissait par se transformer en chair et en d’autres substances du corps humain. En cela, il se trompait.
William Harvey
En 1611, William Harvey découvrit le fonctionnement du système sanguin. Ce chercheur comprit que le sang voyage en empruntant un trajet bien précis depuis les capillaires, les artères et les veines pour être ensuite pompé par le cœur. Aujourd’hui, nous savons que tout le sang contenu dans le corps humain prend exactement 33 secondes pour faire ce trajet complet. De plus, nous savons également que le sang a la propriété de nettoyer chaque cellule de notre corps. Ainsi, en 33 secondes, notre corps se nettoie entièrement et ce, durant toute notre vie. Le sang apporte les déchets vers les reins qui, eux, les éliminent. En même temps, il pourvoit à la nourriture de chacune des cellules. Étonnant, n’est-ce pas?
Carl Ludwig (1816-1895)
Au XIXe siècle, en Allemagne, Carl Ludwig, professeur de physiologie, étudia plus en profondeur le système cardiovasculaire. Il put en démontrer le fonctionnement avec beaucoup de précision. Grâce au processus de la circulation sanguine, toutes les parties du corps humain sont continuellement nourries et nettoyées. Sans ce processus, l’homme ne pourrait tout simplement pas vivre. Tout organe qui est privé de sang pendant une courte période meurt. C’est le sang qui communique et conserve la vie de l’homme. Sans lui, c’est la mort. D’ailleurs, n’est-ce pas de là que vient le dicton de la Croix Rouge: "Don de sang, don de vie". Effectivement, le sang, c’est la vie.
Comme je l’ai cité plus haut, la Parole de Dieu faisait déjà cette déclaration il y a plus de 3000 ans. Alors pourquoi les scientifiques n’ont-ils découvert ce phénomène qu’au cours des derniers siècles seulement? Mais surtout, comment expliquer le fait que Moïse savait cette chose 1400 ans avant J.-C.?
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA VICTOIRE DE LA FOI
Certains chrétiens aiment croire que la foi est un grand mystère. Par contre, d’autres la considèrent toute simple à comprendre. Quoiqu’il en soit, ce sujet a toujours suscité des débats d’idées des plus passionnés. Notre opinion sur la foi repose essentiellement sur le milieu chrétien auquel nous appartenons et l’influence qu’il exerce sur nous. Qu’on le veuille ou non, notre milieu chrétien nous dicte nos croyances bien plus que la Bible elle-même.
Cet article est le premier d’une série dans laquelle nous survolerons les divers courants de pensée sur la foi: doctrinale, charismatique, passive, imprécise et mathématique.
La foi doctrinale
Plusieurs croyants pensent que la foi n’est valable qu’à la seule condition de posséder des convictions doctrinales précises. Bien entendu, il est impératif de partager des convictions identiques au sein d’une même organisation, autrement, les gens s’y perdraient. Les mouvements sectaires, qui font généralement dépendre le salut des hommes à l’appartenance à leur groupe, possèdent ce genre de foi. Hors de leur mouvement, il n’y a point de salut! Ils pensent donc être les seuls à détenir la vérité des Écritures Saintes. Par toutes une série de révélations exclusives, ils se croient les récipiendaires du chemin qui mène au salut.
L’exclusivité doctrinale
Leur foi repose sur la conviction que le salut s’obtient par la confession précise de croyances exclusives. Selon eux, tout est une question d’adhésion à la bonne doctrine, la leur! Étant incapables d’entretenir le doute raisonnable face à leur croyance, ils condamnent, d’emblée, tous les mouvements chrétiens ne confessant pas exactement leurs pensées. Plus précisément, ils sont convaincus que Dieu jugera leur Église sur la base de la qualité des doctrines reçues. En d’autres mots, une organisation, qui respecte le mieux possible la saine doctrine, a plus de chances d’être approuvée de Dieu.
Se remettre en question
Je ne remets pas en doute l’honnêteté des gens qui fonctionnent de cette manière. Cependant, ils ne saisissent pas que toutes les positions doctrinales demeurent discutables. Sous l’influence de leur groupe, ils n’osent pas explorer d’autres possibilités sinon, pour les critiquer. Nous devons apprendre à considérer sérieusement les opinions des autres. La capacité d’exercer le doute raisonnable quant à ses croyances et l’incrédulité sont deux choses complètement différentes. Sans renier ses propres convictions, un croyant objectif admettra qu’il peut se tromper sur certains points et que d’autres peuvent avoir raison.
Même si certains groupes chrétiens adoptent une orthodoxie très précise, l’exclusivité doctrinale n’appartient à personne. Mais voilà, souvent les plus orthodoxes osent se remettre en question quant à leur croyance étant plus ouverts à explorer d’autres possibilités. En agissant ainsi, ils découvrent des points de doctrines ignorés jusqu’à ce jour et se retrouvent ainsi enrichis par ces nouvelles données. Refuser de regarder plus loin, c’est se condamner à un obscurantisme sectaire déviant.
Que disait Jésus?
Je pense que l’élément principal de la foi chrétienne n’est pas la précision doctrinale. Je ne veux pas dire ici que toutes les doctrines peuvent très bien faire l’affaire. Un minimum de doctrines cardinales doivent être considérées. Par contre, à la lumière des Écritures, Dieu lui-même ne donne pas la priorité à l’aspect doctrinal au détriment des gens. Plusieurs passages de la Bible corroborent ce fait lorsque Jésus s’entretenait avec les pharisiens, groupe religieux qui représentait les gens les plus orthodoxes en Israël. En voici deux:
«Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux; vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer.» ( Matthieu 23:13).
«Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi.» (Jean 5:39).
Ce texte déclare précisément que la vie éternelle ne se trouve pas dans l’orthodoxie scripturaire, mais bel et bien en Jésus lui-même.
LA VICTOIRE DE LA FOI
Certains chrétiens aiment croire que la foi est un grand mystère. Par contre, d’autres la considèrent toute simple à comprendre. Quoiqu’il en soit, ce sujet a toujours suscité des débats d’idées des plus passionnés. Notre opinion sur la foi repose essentiellement sur le milieu chrétien auquel nous appartenons et l’influence qu’il exerce sur nous. Qu’on le veuille ou non, notre milieu chrétien nous dicte nos croyances bien plus que la Bible elle-même.
Cet article est le premier d’une série dans laquelle nous survolerons les divers courants de pensée sur la foi: doctrinale, charismatique, passive, imprécise et mathématique.
La foi doctrinale
Plusieurs croyants pensent que la foi n’est valable qu’à la seule condition de posséder des convictions doctrinales précises. Bien entendu, il est impératif de partager des convictions identiques au sein d’une même organisation, autrement, les gens s’y perdraient. Les mouvements sectaires, qui font généralement dépendre le salut des hommes à l’appartenance à leur groupe, possèdent ce genre de foi. Hors de leur mouvement, il n’y a point de salut! Ils pensent donc être les seuls à détenir la vérité des Écritures Saintes. Par toutes une série de révélations exclusives, ils se croient les récipiendaires du chemin qui mène au salut.
L’exclusivité doctrinale
Leur foi repose sur la conviction que le salut s’obtient par la confession précise de croyances exclusives. Selon eux, tout est une question d’adhésion à la bonne doctrine, la leur! Étant incapables d’entretenir le doute raisonnable face à leur croyance, ils condamnent, d’emblée, tous les mouvements chrétiens ne confessant pas exactement leurs pensées. Plus précisément, ils sont convaincus que Dieu jugera leur Église sur la base de la qualité des doctrines reçues. En d’autres mots, une organisation, qui respecte le mieux possible la saine doctrine, a plus de chances d’être approuvée de Dieu.
Se remettre en question
Je ne remets pas en doute l’honnêteté des gens qui fonctionnent de cette manière. Cependant, ils ne saisissent pas que toutes les positions doctrinales demeurent discutables. Sous l’influence de leur groupe, ils n’osent pas explorer d’autres possibilités sinon, pour les critiquer. Nous devons apprendre à considérer sérieusement les opinions des autres. La capacité d’exercer le doute raisonnable quant à ses croyances et l’incrédulité sont deux choses complètement différentes. Sans renier ses propres convictions, un croyant objectif admettra qu’il peut se tromper sur certains points et que d’autres peuvent avoir raison.
Même si certains groupes chrétiens adoptent une orthodoxie très précise, l’exclusivité doctrinale n’appartient à personne. Mais voilà, souvent les plus orthodoxes osent se remettre en question quant à leur croyance étant plus ouverts à explorer d’autres possibilités. En agissant ainsi, ils découvrent des points de doctrines ignorés jusqu’à ce jour et se retrouvent ainsi enrichis par ces nouvelles données. Refuser de regarder plus loin, c’est se condamner à un obscurantisme sectaire déviant.
Que disait Jésus?
Je pense que l’élément principal de la foi chrétienne n’est pas la précision doctrinale. Je ne veux pas dire ici que toutes les doctrines peuvent très bien faire l’affaire. Un minimum de doctrines cardinales doivent être considérées. Par contre, à la lumière des Écritures, Dieu lui-même ne donne pas la priorité à l’aspect doctrinal au détriment des gens. Plusieurs passages de la Bible corroborent ce fait lorsque Jésus s’entretenait avec les pharisiens, groupe religieux qui représentait les gens les plus orthodoxes en Israël. En voici deux:
«Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux; vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer.» ( Matthieu 23:13).
«Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi.» (Jean 5:39).
Ce texte déclare précisément que la vie éternelle ne se trouve pas dans l’orthodoxie scripturaire, mais bel et bien en Jésus lui-même.
Page 9 sur 16 • 1 ... 6 ... 8, 9, 10 ... 12 ... 16
Sujets similaires
» Initiation aux religions
» Islam : religion qui a pour but l'extinction de tout ce qui n'est pas musulman.
» Religion et Religions
» Forum Religions et Jeux
» Un nouveau forum des religions
» Islam : religion qui a pour but l'extinction de tout ce qui n'est pas musulman.
» Religion et Religions
» Forum Religions et Jeux
» Un nouveau forum des religions
Forum Religion : Le Forum des Religions Pluriel :: ○ Science / Histoire :: Histoire/Religion :: Histo religieuse
Page 9 sur 16
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum