Forum Religion -Tout sur les religions
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Forum Religion -Tout sur les religions
Rappel du premier message :
Religion, religions
Toutes les croyances du monde
Depuis qu'ils sont en mesure de réfléchir, les êtres humains s'interrogent sur l'origine du monde, leur place dans la création et le sens de leur existence, en cherchant chacun à leur manière une réponse à la question de fond posée par
[ltr]Leibniz[/ltr]
: « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ».
Pour la plupart, hier comme aujourd'hui, il apparaît inconcevable de vivre dans l'ignorance de leurs origines ou/et en n'ayant d'autre but que de satisfaire au jour le jour les besoins physiologiques. Beaucoup ressentent aussi le besoin de se concilier le sort et de se rassurer sur leur avenir...
Les religions, ensembles de croyances, de mythes et de pratiques (célébrations, rituels alimentaires, inhumation...), sont le fruit de ces exigences. Elles sont aussi un facteur de cohésion sociale. Le mot même de religion, qui vient du latin relegere, aurait même origine que le mot relier selon certains linguistes... La religion est à l'origine ce qui relie et rapproche les hommes entre eux.
Curieusement, dans la Rome antique, le magistrat qui avait en charge l'organisation des cultes était aussi celui qui, dans les premiers temps de la cité, s'occupait de la gestion des ponts. On l'appelait pour cela pontife (le titre demeure attaché au pape, chef suprême de l'Église catholique). Toutes les grandes religions actuelles sont nées, notons-le, dans le sous-continent indien ou le Moyen-Orient.
Panthéisme, polythéisme
Les premiers hommes ont conçu le monde comme un ensemble divin. Cette croyance s'exprime par le terme : panthéisme (du grec pan, tout). Dans le panthéisme, le dieu créateur est le monde lui-même et toutes les composantes du monde possèdent une parcelle de divinité. Dans leurs moments de frayeur ou de crainte, les hommes invoquent la protection de l'une ou l'autre d'entre elles (divinité de la foudre, des moissons, de la chasse, de la pluie...). Souvent, ils se tournent vers les sorciers ou
[ltr]chamans[/ltr]
pour apaiser les éléments ou deviner l'avenir... Les religions qui prêtent une âme divine à tous les éléments de l'univers : rochers, rivières... peuvent être dites aussi animistes (du latin anima, souffle vital). Le
[ltr]shintoisme[/ltr]
, religion officielle du Japon, est la plus connue des religions animistes.
Les premières cités, il y a environ 10.000 ans, avaient chacune un dieu ou une déesse attitré. Ces cités se sont rapprochées pour constituer des États importants, comme en
[ltr]Égypte[/ltr]
, ou pour commercer entre elles, comme en Grèce, en Arabie... Leurs habitants ont alors pris l'habitude de prier indifféremment les dieux de l'une ou l'autre cité. C'est ainsi que s'est développé le polythéisme, religion qui admet l'existence de plusieurs dieux ou divinités (le mot polythéisme a été forgé avec les mots grecs polus, nombreux, et theo, dieu). L'
[ltr]hindouisme[/ltr]
est la principale religion polythéiste d'aujourd'hui (et la troisième religion par le nombre de ses fidèles, près d'un milliard). L'hindouisme compte des dissidences comme le
[ltr]jaïnisme[/ltr]
, minoritaire mais influent.
Le polythéisme et le panthéisme se sont épanouis dans les communautés en contact avec une nature exubérante ; dans les pays de la mousson, dans les forêts, le long des rivages tempétueux de la Méditerranée.
Monothéisme
Les horizons plus sereins et semi-arides du Moyen-Orient, des plateaux iraniens et de l'Égypte ont vu la naissance de religions fondées sur un Dieu unique et tout-puissant, existant de toute éternité.
À la grande différence des divinités panthéistes, ce Dieu est extérieur au monde, transcendant. Ce Dieu est au cœur des religions dites monothéistes. Les religions de l'Égypte pharaonique constituent une transition entre le panthéisme des origines et le monothéisme. Isis et Osiris, dieux principaux des Égyptiens, sont partie prenante d'une divinité supérieure représentée par le Soleil, Rê ou Aton.
Vers 1200 avant JC, une communauté originaire de Chaldée et établie dans la vallée du Nil a émigré vers la Palestine sous la conduite d'un chef mythique nommé Moïse. Celui-ci a renouvelé la foi religieuse de sa communauté, les
[ltr]Hébreux[/ltr]
. Il a imposé un monothéisme strict, le premier sans doute (d'après les mots grecs mono, unique, et theo, dieu).
Sur les plateaux iraniens est né aussi vers 600 avant JC une confession monothéiste originale et puissante, le
[ltr]mazdéisme ou zoroastrisme[/ltr]
, qui professe l'immortalité de l'âme et est organisée autour d'un clergé de mages chargés d'interpréter les révélations divines. Après avoir séduit la Perse ancienne, cette religion ne rassemble plus qu'un très petit nombre de fidèles.
En Judée, à l'époque de l'occupation romaine, un prédicateur du nom de Jésus attire les foules... Ses disciples présentent comme Dieu, Fils de Dieu. Sous l'influence de Paul de Tarse, le
[ltr]christianisme[/ltr]
rompt avec le judaïsme et devient une religion à vocation universelle, proclamant pour la première fois l'unité de tous les hommes en Dieu, sans distinction de sexe, de statut ou de race.
Six cents ans plus tard, dans le désert d'Arabie, un prophète, Mahomet, se proclame envoyé de Dieu et fonde la troisième des grandes religions monothéistes, l'
[ltr]islam[/ltr]
. Comme le christianisme, avec lequel elle entre en concurrence, c'est une religion à vocation universelle. Il s'ensuit dans le monde euro-méditerranéen une scission du monde occidental entre
[ltr]société islamique et société chrétienne[/ltr]
. Christianisme et islam sécrètent régulièrement des dissidences. Ainsi sont apparus à l'époque contemporaine l'
[ltr]Église des Mormons[/ltr]
et le
[ltr]bahaisme[/ltr]
.
Le monde chinois, qui représente selon les époques le cinquième ou le quart de l'humanité, adhère en partie, depuis deux millénaires, à la doctrine de Bouddha, un prédicateur indien du VIe siècle avant JC. Le
[ltr]bouddhisme[/ltr]
ignore le concept de Dieu. Il ne se soucie pas de l'existence éventuelle d'un Dieu et l'on pourrait le dire... agnostique (un mot forgé avec le suffixe privatif grec a- et le mot gnosis qui désigne la connaissance).
Cette religion est à proprement parler un «athéisme», fondé sur une cosmogonie subtile et de grandes exigences morales. Rien à voir toutefois avec l'athéisme laïc qui s'est en bonne partie substitué à la foi chrétienne en Europe et se traduit par l'indifférence à l'égard des interrogations métaphysiques sur le sens de la vie et la création du monde.
À l'encontre des lieux communs qui ont cours en Europe, notons que la religion n'a
[ltr]pas de responsabilité directe[/ltr]
dans la plupart des grandes tragédies qui ensanglantent périodiquement la planète. Ainsi est-elle totalement absente des grands drames du XXe siècle (plus de 100 millions de victimes) : guerres mondiales, répressions nazies et communistes, génocides (les Juifs, comme les Arméniens et les Tutsis, n'ont pas été exterminés en raison de leur religion mais de leur prétendue «race»).
Forum Religion -Tout sur les religions.
Religion, religions
Toutes les croyances du monde
Depuis qu'ils sont en mesure de réfléchir, les êtres humains s'interrogent sur l'origine du monde, leur place dans la création et le sens de leur existence, en cherchant chacun à leur manière une réponse à la question de fond posée par
[ltr]Leibniz[/ltr]
: « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ».
Pour la plupart, hier comme aujourd'hui, il apparaît inconcevable de vivre dans l'ignorance de leurs origines ou/et en n'ayant d'autre but que de satisfaire au jour le jour les besoins physiologiques. Beaucoup ressentent aussi le besoin de se concilier le sort et de se rassurer sur leur avenir...
Les religions, ensembles de croyances, de mythes et de pratiques (célébrations, rituels alimentaires, inhumation...), sont le fruit de ces exigences. Elles sont aussi un facteur de cohésion sociale. Le mot même de religion, qui vient du latin relegere, aurait même origine que le mot relier selon certains linguistes... La religion est à l'origine ce qui relie et rapproche les hommes entre eux.
Curieusement, dans la Rome antique, le magistrat qui avait en charge l'organisation des cultes était aussi celui qui, dans les premiers temps de la cité, s'occupait de la gestion des ponts. On l'appelait pour cela pontife (le titre demeure attaché au pape, chef suprême de l'Église catholique). Toutes les grandes religions actuelles sont nées, notons-le, dans le sous-continent indien ou le Moyen-Orient.
Panthéisme, polythéisme
Les premiers hommes ont conçu le monde comme un ensemble divin. Cette croyance s'exprime par le terme : panthéisme (du grec pan, tout). Dans le panthéisme, le dieu créateur est le monde lui-même et toutes les composantes du monde possèdent une parcelle de divinité. Dans leurs moments de frayeur ou de crainte, les hommes invoquent la protection de l'une ou l'autre d'entre elles (divinité de la foudre, des moissons, de la chasse, de la pluie...). Souvent, ils se tournent vers les sorciers ou
[ltr]chamans[/ltr]
pour apaiser les éléments ou deviner l'avenir... Les religions qui prêtent une âme divine à tous les éléments de l'univers : rochers, rivières... peuvent être dites aussi animistes (du latin anima, souffle vital). Le
[ltr]shintoisme[/ltr]
, religion officielle du Japon, est la plus connue des religions animistes.
Les premières cités, il y a environ 10.000 ans, avaient chacune un dieu ou une déesse attitré. Ces cités se sont rapprochées pour constituer des États importants, comme en
[ltr]Égypte[/ltr]
, ou pour commercer entre elles, comme en Grèce, en Arabie... Leurs habitants ont alors pris l'habitude de prier indifféremment les dieux de l'une ou l'autre cité. C'est ainsi que s'est développé le polythéisme, religion qui admet l'existence de plusieurs dieux ou divinités (le mot polythéisme a été forgé avec les mots grecs polus, nombreux, et theo, dieu). L'
[ltr]hindouisme[/ltr]
est la principale religion polythéiste d'aujourd'hui (et la troisième religion par le nombre de ses fidèles, près d'un milliard). L'hindouisme compte des dissidences comme le
[ltr]jaïnisme[/ltr]
, minoritaire mais influent.
Le polythéisme et le panthéisme se sont épanouis dans les communautés en contact avec une nature exubérante ; dans les pays de la mousson, dans les forêts, le long des rivages tempétueux de la Méditerranée.
Monothéisme
Les horizons plus sereins et semi-arides du Moyen-Orient, des plateaux iraniens et de l'Égypte ont vu la naissance de religions fondées sur un Dieu unique et tout-puissant, existant de toute éternité.
À la grande différence des divinités panthéistes, ce Dieu est extérieur au monde, transcendant. Ce Dieu est au cœur des religions dites monothéistes. Les religions de l'Égypte pharaonique constituent une transition entre le panthéisme des origines et le monothéisme. Isis et Osiris, dieux principaux des Égyptiens, sont partie prenante d'une divinité supérieure représentée par le Soleil, Rê ou Aton.
Vers 1200 avant JC, une communauté originaire de Chaldée et établie dans la vallée du Nil a émigré vers la Palestine sous la conduite d'un chef mythique nommé Moïse. Celui-ci a renouvelé la foi religieuse de sa communauté, les
[ltr]Hébreux[/ltr]
. Il a imposé un monothéisme strict, le premier sans doute (d'après les mots grecs mono, unique, et theo, dieu).
Sur les plateaux iraniens est né aussi vers 600 avant JC une confession monothéiste originale et puissante, le
[ltr]mazdéisme ou zoroastrisme[/ltr]
, qui professe l'immortalité de l'âme et est organisée autour d'un clergé de mages chargés d'interpréter les révélations divines. Après avoir séduit la Perse ancienne, cette religion ne rassemble plus qu'un très petit nombre de fidèles.
En Judée, à l'époque de l'occupation romaine, un prédicateur du nom de Jésus attire les foules... Ses disciples présentent comme Dieu, Fils de Dieu. Sous l'influence de Paul de Tarse, le
[ltr]christianisme[/ltr]
rompt avec le judaïsme et devient une religion à vocation universelle, proclamant pour la première fois l'unité de tous les hommes en Dieu, sans distinction de sexe, de statut ou de race.
Six cents ans plus tard, dans le désert d'Arabie, un prophète, Mahomet, se proclame envoyé de Dieu et fonde la troisième des grandes religions monothéistes, l'
[ltr]islam[/ltr]
. Comme le christianisme, avec lequel elle entre en concurrence, c'est une religion à vocation universelle. Il s'ensuit dans le monde euro-méditerranéen une scission du monde occidental entre
[ltr]société islamique et société chrétienne[/ltr]
. Christianisme et islam sécrètent régulièrement des dissidences. Ainsi sont apparus à l'époque contemporaine l'
[ltr]Église des Mormons[/ltr]
et le
[ltr]bahaisme[/ltr]
.
Le monde chinois, qui représente selon les époques le cinquième ou le quart de l'humanité, adhère en partie, depuis deux millénaires, à la doctrine de Bouddha, un prédicateur indien du VIe siècle avant JC. Le
[ltr]bouddhisme[/ltr]
ignore le concept de Dieu. Il ne se soucie pas de l'existence éventuelle d'un Dieu et l'on pourrait le dire... agnostique (un mot forgé avec le suffixe privatif grec a- et le mot gnosis qui désigne la connaissance).
Cette religion est à proprement parler un «athéisme», fondé sur une cosmogonie subtile et de grandes exigences morales. Rien à voir toutefois avec l'athéisme laïc qui s'est en bonne partie substitué à la foi chrétienne en Europe et se traduit par l'indifférence à l'égard des interrogations métaphysiques sur le sens de la vie et la création du monde.
À l'encontre des lieux communs qui ont cours en Europe, notons que la religion n'a
[ltr]pas de responsabilité directe[/ltr]
dans la plupart des grandes tragédies qui ensanglantent périodiquement la planète. Ainsi est-elle totalement absente des grands drames du XXe siècle (plus de 100 millions de victimes) : guerres mondiales, répressions nazies et communistes, génocides (les Juifs, comme les Arméniens et les Tutsis, n'ont pas été exterminés en raison de leur religion mais de leur prétendue «race»).
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
IMAGE TAILLÉE 2
Comme nous l’avons vu la semaine dernière, le peuple d’Israël est le premier de tous à s’être affranchi des croyances mythologiques. Ce n’est pas une mince affaire si l’on considère qu’en l’an 2002, certains peuples, pour ne pas dire plusieurs, sont encore sous l’influence de ce type de croyances populaires. La Parole de Dieu, la Bible, a largement contribué à libérer des nations entières de leurs mythes pour les amener à la lumière de l’Évangile.
«Ils n’ont ni intelligence…»
Souvenez-vous du passage de la semaine dernière où le prophète, dans Ésaïe 44:16-19, jette un regard lucide sur les religions idolâtres. « Il brûle au feu la moitié de son bois, avec cette moitié il cuit de la viande, il apprête un rôti, et se rassasie; il se chauffe aussi, et dit: Ha! Ha! Je me chauffe, je vois la flamme! Et avec le reste il fait un dieu, son idole, il se prosterne devant elle, il l’adore, il l’invoque, et s’écrie: Sauve-moi! Car tu es mon dieu! Ils n’ont ni intelligence, ni entendement, car on leur a fermé les yeux pour qu’ils ne voient point, et le cœur pour qu’ils ne comprennent point. Il ne rentre pas en lui-même, et il n’a ni l’intelligence, ni le bon sens de dire: J’en ai brûlé une moitié au feu, j’ai cuit du pain sur les charbons, j’ai rôti de la viande et je l’ai mangée; et avec le reste je ferais une abomination! Je me prosternerais devant un morceau de bois!»
La pensée rationnelle
Ce texte date de plus de 740 ans avant Jésus-Christ. Or, à cette même époque, toutes les autres nations du monde baignaient dans une atmosphère mythologique irrationnelle. Un peuple aussi avancé que les Grecs était encore soumis à des croyances idolâtres sans fondement raisonnable. Pourtant, selon bon nombre d’historiens, d’anthropologues et d’ethnologues, ce serait les Grecs qui auraient été les premiers à développer la pensée rationnelle grâce aux premiers philosophes présocratiques vers les années 500 avant Jésus-Christ. Cependant, Ésaïe, le prophète biblique, avait affirmé deux siècles plus tôt que les cultes idolâtres mythiques relèvent du non-sens. Lorsqu’il affirme: «Ils n’ont ni intelligence, ni entendement, car on leur a fermé les yeux pour qu’ils ne voient point, et le cœur pour qu’ils ne comprennent point. Il ne rentre pas en lui-même, et il n’a ni l’intelligence, ni le bon sens…», bien loin d’être mythologique et naïf, ce texte insiste sur les dispositions rationnelles de l’homme et l’importance pour lui de réfléchir sur les choses avec son intelligence. Mais Ésaïe ne dit pas que cela…
Ésaïe 40:21-22
«Ne le savez-vous pas? Ne l’avez-vous pas appris? Ne vous l’a-t-on pas fait connaître dès le commencement? N’avez-vous jamais réfléchi à la fondation de la terre? C’est lui qui est assis au-dessus du cercle de la terre, et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles; Il étend les cieux comme une étoffe légère, Il les déploie comme une tente, pour en faire sa demeure.» Dans ce texte-ci, Ésaïe déclare que le Dieu d’Israël est le créateur de la terre. Jusque là, il n’y a rien de très impressionnant parce que ce genre de déclaration se retrouve aussi dans les mythologies de peuples anciens. Toutefois, là où cet écrit se distingue de tous les autres du même genre, c’est dans le fait qu’il mentionne que la terre est ronde lorsqu’il parle du cercle de la terre. Bien que cette hypothèse fut connue des Grecs vers les troisième et deuxième siècles avant Jésus-Christ, c’est Ésaïe et le peuple d’Israël qui furent les premiers détenteurs de cette vérité et cela, plusieurs siècles avant les Grecs.
Un livre comme les autres?
Vous êtes nombreux à penser que la Bible est un livre comme les autres parce que vous la connaissez mal. Ce livre a révélé à Israël des choses que des peuples ont mis des millénaires de recherches à découvrir. Si ce livre était effectivement comme les autres, nous ne serions pas là aujourd’hui pour en parler.
IMAGE TAILLÉE 2
Comme nous l’avons vu la semaine dernière, le peuple d’Israël est le premier de tous à s’être affranchi des croyances mythologiques. Ce n’est pas une mince affaire si l’on considère qu’en l’an 2002, certains peuples, pour ne pas dire plusieurs, sont encore sous l’influence de ce type de croyances populaires. La Parole de Dieu, la Bible, a largement contribué à libérer des nations entières de leurs mythes pour les amener à la lumière de l’Évangile.
«Ils n’ont ni intelligence…»
Souvenez-vous du passage de la semaine dernière où le prophète, dans Ésaïe 44:16-19, jette un regard lucide sur les religions idolâtres. « Il brûle au feu la moitié de son bois, avec cette moitié il cuit de la viande, il apprête un rôti, et se rassasie; il se chauffe aussi, et dit: Ha! Ha! Je me chauffe, je vois la flamme! Et avec le reste il fait un dieu, son idole, il se prosterne devant elle, il l’adore, il l’invoque, et s’écrie: Sauve-moi! Car tu es mon dieu! Ils n’ont ni intelligence, ni entendement, car on leur a fermé les yeux pour qu’ils ne voient point, et le cœur pour qu’ils ne comprennent point. Il ne rentre pas en lui-même, et il n’a ni l’intelligence, ni le bon sens de dire: J’en ai brûlé une moitié au feu, j’ai cuit du pain sur les charbons, j’ai rôti de la viande et je l’ai mangée; et avec le reste je ferais une abomination! Je me prosternerais devant un morceau de bois!»
La pensée rationnelle
Ce texte date de plus de 740 ans avant Jésus-Christ. Or, à cette même époque, toutes les autres nations du monde baignaient dans une atmosphère mythologique irrationnelle. Un peuple aussi avancé que les Grecs était encore soumis à des croyances idolâtres sans fondement raisonnable. Pourtant, selon bon nombre d’historiens, d’anthropologues et d’ethnologues, ce serait les Grecs qui auraient été les premiers à développer la pensée rationnelle grâce aux premiers philosophes présocratiques vers les années 500 avant Jésus-Christ. Cependant, Ésaïe, le prophète biblique, avait affirmé deux siècles plus tôt que les cultes idolâtres mythiques relèvent du non-sens. Lorsqu’il affirme: «Ils n’ont ni intelligence, ni entendement, car on leur a fermé les yeux pour qu’ils ne voient point, et le cœur pour qu’ils ne comprennent point. Il ne rentre pas en lui-même, et il n’a ni l’intelligence, ni le bon sens…», bien loin d’être mythologique et naïf, ce texte insiste sur les dispositions rationnelles de l’homme et l’importance pour lui de réfléchir sur les choses avec son intelligence. Mais Ésaïe ne dit pas que cela…
Ésaïe 40:21-22
«Ne le savez-vous pas? Ne l’avez-vous pas appris? Ne vous l’a-t-on pas fait connaître dès le commencement? N’avez-vous jamais réfléchi à la fondation de la terre? C’est lui qui est assis au-dessus du cercle de la terre, et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles; Il étend les cieux comme une étoffe légère, Il les déploie comme une tente, pour en faire sa demeure.» Dans ce texte-ci, Ésaïe déclare que le Dieu d’Israël est le créateur de la terre. Jusque là, il n’y a rien de très impressionnant parce que ce genre de déclaration se retrouve aussi dans les mythologies de peuples anciens. Toutefois, là où cet écrit se distingue de tous les autres du même genre, c’est dans le fait qu’il mentionne que la terre est ronde lorsqu’il parle du cercle de la terre. Bien que cette hypothèse fut connue des Grecs vers les troisième et deuxième siècles avant Jésus-Christ, c’est Ésaïe et le peuple d’Israël qui furent les premiers détenteurs de cette vérité et cela, plusieurs siècles avant les Grecs.
Un livre comme les autres?
Vous êtes nombreux à penser que la Bible est un livre comme les autres parce que vous la connaissez mal. Ce livre a révélé à Israël des choses que des peuples ont mis des millénaires de recherches à découvrir. Si ce livre était effectivement comme les autres, nous ne serions pas là aujourd’hui pour en parler.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
ILS NE SAVENT CE QU’ILS FONT
Cette phrase figure parmi les toutes dernières que Jésus ait prononcées sur la croix juste avant sa mort. C’est le genre de phrase qu’on lit sans pour autant lui donner toute son importance. Cependant, elle résume fort bien la condition de l’homme de tout temps, c'est-à-dire: un être qui croit savoir ce qu’il fait.
Qui étaient les «ils»?
A qui cette déclaration de Jésus référait-elle? Certainement aux juifs de son époque puisque ce sont eux qui, lors de son jugement, se sont ligués en foule pour crier: «crucifie-le». Mais quels sont ceux qui se cachaient derrière cette foule haineuse? C’est en lisant les Évangiles que nous découvrons que ce sont les religieux du parti des pharisiens qui voulaient la mort de Jésus. La foule, quant à elle, n’avait pas d’opinion très précise à son sujet sinon qu’elle s’émerveillait des prodiges qu’il accomplissait. À certains moments, nombreux sont ceux qui ont cru que Jésus était le Messie tant attendu. Mais parce que cette foule était manipulée par les pharisiens, elle a préféré se ranger sagement derrière les hommes forts de ce parti.
Les pharisiens
Ce sont donc ceux qui maîtrisaient presque parfaitement la connaissance théologique qui ont fait condamner Jésus. Ces hommes étudiaient les Écritures avec un zèle hors du commun. Ils en connaissaient les moindres détails. Ils avaient un savoir très précis de toutes les prophéties messianiques. Ce sont eux qui auraient dû les premiers reconnaître la messianité de Jésus. Comment ont-ils pu commettre une telle erreur de jugement?
La justice propre
La vérité au sujet des pharisiens est toute simple: ils se croyaient suffisamment juste en eux-mêmes pour croire que leur jugement était bon. Mais leur péché est précisément cette justice propre. Ces hommes étaient spirituellement très performants et se conformaient avec zèle à tous les détails prescrits par la Loi de Moïse. Ils se gardaient, autant que possible, éloignés du péché et des gens de mauvaise vie. En d’autres mots, ils croyaient être parvenus à marcher avec Dieu avec succès.
La réussite
Le voilà donc le piège le plus insidieux: la réussite spirituelle. Il peut paraître étrange de pointer du doigt la réussite spirituelle puisque c’est elle que nous cherchons désespérément à atteindre. Si cette réussite est à la fois une grande source de bénédiction, elle peut être aussi la source de bien des conflits. Les pharisiens étaient à ce point orgueilleux de leur réussite qu’ils s’étaient octroyés le droit de juger les gens de leur entourage. Et le pire est qu’ils croyaient que cette réussite leur conférait un sens de la justice infaillible. C’est alors que sur la croix Jésus leur déclare: «Père, pardonnes-leur, car ils ne savent ce qu’ils font.».
Qu’en est-il de nous?
Depuis un certain temps, il m’arrive souvent de réfléchir à la condition du monde évangélique. Nous sommes de ceux qui aiment et apprécient la Parole de Dieu. Nombreux sont ceux qui d’entre nous veulant réussir à tout prix dans leur marche avec le Seigneur. Et alors, le pharisaïsme surgit de nous parce que nous sommes incapables de gérer la réussite avec humilité. C’est plus fort que nous, nous reproduisons les mêmes comportements que les pharisiens. Malgré nos succès spirituels, sachons conserver le doute raisonnable quant à nous-mêmes. Évitons de croire que nous savons, alors que dans les faits nous savons peu de chose. Rappelons-nous que notre jugement demeure celui d’une créature déchue.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
ILS NE SAVENT CE QU’ILS FONT
Cette phrase figure parmi les toutes dernières que Jésus ait prononcées sur la croix juste avant sa mort. C’est le genre de phrase qu’on lit sans pour autant lui donner toute son importance. Cependant, elle résume fort bien la condition de l’homme de tout temps, c'est-à-dire: un être qui croit savoir ce qu’il fait.
Qui étaient les «ils»?
A qui cette déclaration de Jésus référait-elle? Certainement aux juifs de son époque puisque ce sont eux qui, lors de son jugement, se sont ligués en foule pour crier: «crucifie-le». Mais quels sont ceux qui se cachaient derrière cette foule haineuse? C’est en lisant les Évangiles que nous découvrons que ce sont les religieux du parti des pharisiens qui voulaient la mort de Jésus. La foule, quant à elle, n’avait pas d’opinion très précise à son sujet sinon qu’elle s’émerveillait des prodiges qu’il accomplissait. À certains moments, nombreux sont ceux qui ont cru que Jésus était le Messie tant attendu. Mais parce que cette foule était manipulée par les pharisiens, elle a préféré se ranger sagement derrière les hommes forts de ce parti.
Les pharisiens
Ce sont donc ceux qui maîtrisaient presque parfaitement la connaissance théologique qui ont fait condamner Jésus. Ces hommes étudiaient les Écritures avec un zèle hors du commun. Ils en connaissaient les moindres détails. Ils avaient un savoir très précis de toutes les prophéties messianiques. Ce sont eux qui auraient dû les premiers reconnaître la messianité de Jésus. Comment ont-ils pu commettre une telle erreur de jugement?
La justice propre
La vérité au sujet des pharisiens est toute simple: ils se croyaient suffisamment juste en eux-mêmes pour croire que leur jugement était bon. Mais leur péché est précisément cette justice propre. Ces hommes étaient spirituellement très performants et se conformaient avec zèle à tous les détails prescrits par la Loi de Moïse. Ils se gardaient, autant que possible, éloignés du péché et des gens de mauvaise vie. En d’autres mots, ils croyaient être parvenus à marcher avec Dieu avec succès.
La réussite
Le voilà donc le piège le plus insidieux: la réussite spirituelle. Il peut paraître étrange de pointer du doigt la réussite spirituelle puisque c’est elle que nous cherchons désespérément à atteindre. Si cette réussite est à la fois une grande source de bénédiction, elle peut être aussi la source de bien des conflits. Les pharisiens étaient à ce point orgueilleux de leur réussite qu’ils s’étaient octroyés le droit de juger les gens de leur entourage. Et le pire est qu’ils croyaient que cette réussite leur conférait un sens de la justice infaillible. C’est alors que sur la croix Jésus leur déclare: «Père, pardonnes-leur, car ils ne savent ce qu’ils font.».
Qu’en est-il de nous?
Depuis un certain temps, il m’arrive souvent de réfléchir à la condition du monde évangélique. Nous sommes de ceux qui aiment et apprécient la Parole de Dieu. Nombreux sont ceux qui d’entre nous veulant réussir à tout prix dans leur marche avec le Seigneur. Et alors, le pharisaïsme surgit de nous parce que nous sommes incapables de gérer la réussite avec humilité. C’est plus fort que nous, nous reproduisons les mêmes comportements que les pharisiens. Malgré nos succès spirituels, sachons conserver le doute raisonnable quant à nous-mêmes. Évitons de croire que nous savons, alors que dans les faits nous savons peu de chose. Rappelons-nous que notre jugement demeure celui d’une créature déchue.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
IL Y A PLUS DE BONHEUR
Dans sa quête du bonheur absolu, notre génération a pris le chemin de l’émancipation de l’individu. On recherche le bonheur à tout prix, et on le veut maintenant. Le dieu de ce siècle c’est le Grand Moi, Égo pour les intimes. On n’attend plus rien de bon de l’avenir, pourquoi alors ne vivrions-nous pas le moment présent le plus intensément possible. Peut-être que demain l’occasion ne se représentera pas.
La peur de l’avenir
Lorsqu’on observe les gens vivre, il est frappant de constater à quel point la recherche du bonheur ne tolère aucune forme d’attente. On ne veut pas être heureux demain, mais maintenant, immédiatement. Tous savent que demain finira bien par arriver, mais on ne semble pas vouloir trop y penser. En fait, l’avenir n’intéresse les gens, que lorsqu’il est question de placements, de fonds de pension et de leur rendement. Le bonheur futur ne se mesure qu’en terme de dollars, un point c’est tout.
La loi du plus fort
Dans le domaine de l’économie, nous assistons, depuis un bon moment déjà, à la mise en place d’un capitalisme sauvage régi par la loi du plus fort. Une économie qui sert principalement ceux qui possèdent tout et également les actionnaires dont l’unique but est de voir la valeur de leurs actions grimper. Les résultats sont navrants: fermetures d’usines, licenciements massifs, baisses de salaires, coupures dans les programmes sociaux. Il n’y a rien pour les faibles, tout est pour les forts. Subtilement, ce modèle se marie fort bien à la théorie de l’évolution de Darwin où les plus forts de l’espèce sont destinés à survivre au détriment des plus faibles.
Une question d’idéologie
On ne réalise pas pleinement l’impact que certains systèmes philosophiques peuvent avoir sur la vie des hommes. Ce que nous vivons actuellement est bel et bien le fruit d’un nouveau système de valeurs qui est venu déloger le christianisme au cours du dernier siècle. De grands penseurs ont pris plaisir à affirmer que la soumission à la Parole de Dieu était un système d‘organisation sociale dépassé. L’homme du XXIe siècle devrait enfin parvenir à s’en affranchir pour pouvoir jouir du fruit de sa seule raison. Mais la raison de l’homme le conduit inévitablement à un type d’organisation semblable à celui du règne animal. Vous avez aimé Darwin, alors réjouissez-vous !
La quête du bonheur
"Heureux ceux qui se savent pauvres en eux-mêmes, car le Royaume des cieux est à eux! Heureux ceux qui pleurent, car Dieu les consolera! Heureux ceux qui sont doux, car ils recevront la terre que Dieu a promise! Heureux ceux qui ont faim et soif de vivre comme Dieu le demande, car Dieu exaucera leur désir! Heureux ceux qui ont de la compassion pour autrui, car Dieu aura de la compassion pour eux! Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu! Heureux ceux qui créent la paix autour d’eux, car Dieu les appellera ses fils! Heureux ceux que l’on persécute parce qu’ils agissent comme Dieu le demande, car le Royaume des cieux est à eux! Heureux êtes-vous si les hommes vous insultent, vous persécutent et disent faussement toute sorte de mal contre vous parce que vous croyez en moi." Matthieu 5:3-11.
Les béatitudes
Ce texte biblique, intitulé "les béatitudes", est fortement en contradiction avec l’ambiance qui prévaut actuellement. Ce sont les valeurs que les philosophes ont rejetées en nous promettant que nous recevrions mieux en échange. Malheureusement, nous réalisons maintenant que les principes qui régissent notre mode de vie sont encore fondés sur cette bonne vieille loi de la jungle, malgré leurs apparences hautement civilisées. Et on persiste à affirmer que ce système est très bon pour nous. Si vous lisez attentivement le texte biblique cité plus haut, vous réaliserez qu’il contient la promesse du vrai bonheur. Cependant, il ne s’obtient pas de la même façon.
IL Y A PLUS DE BONHEUR
Dans sa quête du bonheur absolu, notre génération a pris le chemin de l’émancipation de l’individu. On recherche le bonheur à tout prix, et on le veut maintenant. Le dieu de ce siècle c’est le Grand Moi, Égo pour les intimes. On n’attend plus rien de bon de l’avenir, pourquoi alors ne vivrions-nous pas le moment présent le plus intensément possible. Peut-être que demain l’occasion ne se représentera pas.
La peur de l’avenir
Lorsqu’on observe les gens vivre, il est frappant de constater à quel point la recherche du bonheur ne tolère aucune forme d’attente. On ne veut pas être heureux demain, mais maintenant, immédiatement. Tous savent que demain finira bien par arriver, mais on ne semble pas vouloir trop y penser. En fait, l’avenir n’intéresse les gens, que lorsqu’il est question de placements, de fonds de pension et de leur rendement. Le bonheur futur ne se mesure qu’en terme de dollars, un point c’est tout.
La loi du plus fort
Dans le domaine de l’économie, nous assistons, depuis un bon moment déjà, à la mise en place d’un capitalisme sauvage régi par la loi du plus fort. Une économie qui sert principalement ceux qui possèdent tout et également les actionnaires dont l’unique but est de voir la valeur de leurs actions grimper. Les résultats sont navrants: fermetures d’usines, licenciements massifs, baisses de salaires, coupures dans les programmes sociaux. Il n’y a rien pour les faibles, tout est pour les forts. Subtilement, ce modèle se marie fort bien à la théorie de l’évolution de Darwin où les plus forts de l’espèce sont destinés à survivre au détriment des plus faibles.
Une question d’idéologie
On ne réalise pas pleinement l’impact que certains systèmes philosophiques peuvent avoir sur la vie des hommes. Ce que nous vivons actuellement est bel et bien le fruit d’un nouveau système de valeurs qui est venu déloger le christianisme au cours du dernier siècle. De grands penseurs ont pris plaisir à affirmer que la soumission à la Parole de Dieu était un système d‘organisation sociale dépassé. L’homme du XXIe siècle devrait enfin parvenir à s’en affranchir pour pouvoir jouir du fruit de sa seule raison. Mais la raison de l’homme le conduit inévitablement à un type d’organisation semblable à celui du règne animal. Vous avez aimé Darwin, alors réjouissez-vous !
La quête du bonheur
"Heureux ceux qui se savent pauvres en eux-mêmes, car le Royaume des cieux est à eux! Heureux ceux qui pleurent, car Dieu les consolera! Heureux ceux qui sont doux, car ils recevront la terre que Dieu a promise! Heureux ceux qui ont faim et soif de vivre comme Dieu le demande, car Dieu exaucera leur désir! Heureux ceux qui ont de la compassion pour autrui, car Dieu aura de la compassion pour eux! Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu! Heureux ceux qui créent la paix autour d’eux, car Dieu les appellera ses fils! Heureux ceux que l’on persécute parce qu’ils agissent comme Dieu le demande, car le Royaume des cieux est à eux! Heureux êtes-vous si les hommes vous insultent, vous persécutent et disent faussement toute sorte de mal contre vous parce que vous croyez en moi." Matthieu 5:3-11.
Les béatitudes
Ce texte biblique, intitulé "les béatitudes", est fortement en contradiction avec l’ambiance qui prévaut actuellement. Ce sont les valeurs que les philosophes ont rejetées en nous promettant que nous recevrions mieux en échange. Malheureusement, nous réalisons maintenant que les principes qui régissent notre mode de vie sont encore fondés sur cette bonne vieille loi de la jungle, malgré leurs apparences hautement civilisées. Et on persiste à affirmer que ce système est très bon pour nous. Si vous lisez attentivement le texte biblique cité plus haut, vous réaliserez qu’il contient la promesse du vrai bonheur. Cependant, il ne s’obtient pas de la même façon.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
IL S’EST HUMILIÉ LUI-MÊME
Le monde dans lequel nous vivons en est un où la réussite sous toutes ses formes est l’objectif ultime de tous les individus sains d’esprit. Dès qu’une personne de notre entourage sombre dans l’échec, c’est la désolation. Il en est ainsi pour un étudiant qui décroche. Nous croyons que la vie n’a de bienfait que pour ceux qui la réussissent. Réussir sa vie consiste à atteindre des échelons suffisamment élevés pour que nos proches soient fiers de nous.
Voilà pour les gens du monde
Cette description de la réussite correspond fort bien à l’homme du monde qui ignore les valeurs bibliques. Cependant, dès que nous regardons les gens qui font profession de connaître Jésus-Christ, nous nous attendons à tout autre chose. En fait, nous nous attendons à voir des gens dont le style de vie s’apparente à celui du Sauveur. À tout le moins, un croyant devrait sincèrement rechercher à vivre selon les valeurs de la Parole de Dieu. Pourtant, il n'en est rien : la vie des chrétiens ressemble étrangement à celle des gens de ce monde, et particulièrement dans le domaine des attitudes de cœur.
Plaintes et revendications
Dans ce monde sans Dieu, l’homme n’a d’autre choix que de revendiquer ses droits haut et fort. Pour ce qui lui reste ensuite, il passera son temps à se plaindre et à murmurer contre tout ce qui bouge autour de lui. Qu’observons-nous chez les croyants d’aujourd’hui? Le même cœur plaignant et revendicateur. Mes amis, à vous qui croyez réellement en Jésus-Christ, sachez que Dieu vous attend ailleurs que dans ces attitudes moribondes qui constituent la marque de l’incroyant. Cessez de justifier vos plaintes et, surtout, d’excuser vos attitudes négatives en vous portant sur vos deux genoux dans un élan profond de repentance. Brisez le cycle de la délinquance spirituelle en vous livrant à Dieu et à sa seule grâce comme moyen de pardon.
Humiliez-vous!
Que nous le voulions ou non, le jour de notre humiliation arrivera tôt ou tard. Or, il vaut mieux pour nous de nous humilier nous-mêmes devant sa majesté, car derrière cette attitude se cache un des grands secrets de la vie chrétienne. Celui qui résiste sera rabaissé, alors que celui qui s’humilie sera élevé. C’est à nous que revient la décision d’emprunter volontairement ce chemin étroit puisque Jésus nous y a devancés. Ainsi, comment pourrions-nous esquiver ce chemin où Jésus est entré comme précurseur tout en continuant de prétendre que nous le suivons? Cessons de déambuler dans les méandres des concepts théologiques virtuels qui nous empêchent de voir notre médiocrité. Marchons plutôt dans la vérité, celle qui éclaire, celle qui blesse, mais aussi celle qui rend libre. Mettons fin à tout ce cinéma qui nous égare et abandonnons-nous à Dieu dans un élan de vérité. Jésus est passé par ce chemin et nous invite à le suivre.
Philippiens 2:1-11
«1 Si donc il y a quelque consolation en Christ, s'il y a quelque soulagement dans la charité, s'il y a quelque union d'esprit, s'il y a quelque compassion et quelque miséricorde, 2 rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. 3 Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l'humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. 4 Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. 5 Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, 6 lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, 7 mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; 8 et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. 9 C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, 10 afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, 11 et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.»
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
IL S’EST HUMILIÉ LUI-MÊME
Le monde dans lequel nous vivons en est un où la réussite sous toutes ses formes est l’objectif ultime de tous les individus sains d’esprit. Dès qu’une personne de notre entourage sombre dans l’échec, c’est la désolation. Il en est ainsi pour un étudiant qui décroche. Nous croyons que la vie n’a de bienfait que pour ceux qui la réussissent. Réussir sa vie consiste à atteindre des échelons suffisamment élevés pour que nos proches soient fiers de nous.
Voilà pour les gens du monde
Cette description de la réussite correspond fort bien à l’homme du monde qui ignore les valeurs bibliques. Cependant, dès que nous regardons les gens qui font profession de connaître Jésus-Christ, nous nous attendons à tout autre chose. En fait, nous nous attendons à voir des gens dont le style de vie s’apparente à celui du Sauveur. À tout le moins, un croyant devrait sincèrement rechercher à vivre selon les valeurs de la Parole de Dieu. Pourtant, il n'en est rien : la vie des chrétiens ressemble étrangement à celle des gens de ce monde, et particulièrement dans le domaine des attitudes de cœur.
Plaintes et revendications
Dans ce monde sans Dieu, l’homme n’a d’autre choix que de revendiquer ses droits haut et fort. Pour ce qui lui reste ensuite, il passera son temps à se plaindre et à murmurer contre tout ce qui bouge autour de lui. Qu’observons-nous chez les croyants d’aujourd’hui? Le même cœur plaignant et revendicateur. Mes amis, à vous qui croyez réellement en Jésus-Christ, sachez que Dieu vous attend ailleurs que dans ces attitudes moribondes qui constituent la marque de l’incroyant. Cessez de justifier vos plaintes et, surtout, d’excuser vos attitudes négatives en vous portant sur vos deux genoux dans un élan profond de repentance. Brisez le cycle de la délinquance spirituelle en vous livrant à Dieu et à sa seule grâce comme moyen de pardon.
Humiliez-vous!
Que nous le voulions ou non, le jour de notre humiliation arrivera tôt ou tard. Or, il vaut mieux pour nous de nous humilier nous-mêmes devant sa majesté, car derrière cette attitude se cache un des grands secrets de la vie chrétienne. Celui qui résiste sera rabaissé, alors que celui qui s’humilie sera élevé. C’est à nous que revient la décision d’emprunter volontairement ce chemin étroit puisque Jésus nous y a devancés. Ainsi, comment pourrions-nous esquiver ce chemin où Jésus est entré comme précurseur tout en continuant de prétendre que nous le suivons? Cessons de déambuler dans les méandres des concepts théologiques virtuels qui nous empêchent de voir notre médiocrité. Marchons plutôt dans la vérité, celle qui éclaire, celle qui blesse, mais aussi celle qui rend libre. Mettons fin à tout ce cinéma qui nous égare et abandonnons-nous à Dieu dans un élan de vérité. Jésus est passé par ce chemin et nous invite à le suivre.
Philippiens 2:1-11
«1 Si donc il y a quelque consolation en Christ, s'il y a quelque soulagement dans la charité, s'il y a quelque union d'esprit, s'il y a quelque compassion et quelque miséricorde, 2 rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. 3 Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l'humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. 4 Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. 5 Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, 6 lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, 7 mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; 8 et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. 9 C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, 10 afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, 11 et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.»
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
IL N’EST POINT ICI
La semaine dernière, nous avons célébré la fête de Pâques comme c’est la coutume dans le christianisme depuis deux mille ans. Pour les croyants, c’est l’occasion de se rappeler la mort et la résurrection de Jésus-Christ. En fait, c’est pour chacun de nous qu’il a donné sa vie.
Il était une fois…
En 1989, je suis allé en Israël avec un groupe de personnes de notre Église. Ce voyage se voulait une occasion de visiter les principaux sites qui ont marqué l’histoire biblique. Bien entendu, comme tout chrétien, j’anticipais avec émotion les moments où nous nous retrouverions dans ces lieux où Jésus a marché. Mais plus le voyage avançait, plus j’étais déçu de ne rien ressentir. J’avais beau me retrouver dans les endroits où Jésus s’était Lui-même trouvé, je ne ressentais aucune émotion particulière. Même si j’étais très heureux d’être là, l’effet que j’avais anticipé n’était pas au rendez-vous.
Puis tout à coup…
Vers la fin de la deuxième semaine de ce voyage, nous nous sommes rendus au lieu du tombeau, à l’endroit même où Jésus avait été enseveli. Cette fois, me dis-je, il va se passer quelque chose! Mais, encore rien. Je regardais attentivement tous les recoins de ce jardin où l’on pouvait s’asseoir sur de magnifiques bancs. Partout, des gens se recueillaient en silence, comme pour expérimenter quelque chose qu’on ne pourrait vivre nulle part ailleurs dans le monde. Puis, tout à coup, j’ai remarqué qu’il y avait une inscription juste à côté de l’entrée de la grotte où l’on avait déposé le corps de Jésus sur laquelle on pouvait lire: «Il n’est point ici, mais Il est ressuscité.»
C’est alors que…
En voyant cet écriteau, j’ai aussitôt compris ce qui se passait avec moi. Alors que je recherchais une sensation quelconque, j’avais simplement oublié que tous ces lieux n’ont rien de magique puisque Jésus ne s’y trouve plus à présent. Lorsqu’Il y était en personne, des événements extraordinaires se sont produits. Toutefois, Il n’y est plus maintenant. Comme l’a dit l’apôtre Jean: «l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité.» (Jean 4:23-24)
Cherchez d’abord…
Quoiqu’il soit très instructif de visiter les lieux où Jésus a marché, on ne peut espérer y vivre une expérience spirituellement valable, car Dieu ne s’y trouve plus. Le Seigneur Jésus est ressuscité et est allé s’asseoir à la droite de son Père dans les cieux après s’être offert en sacrifice pour prendre sur Lui le châtiment que méritaient tous nos péchés. Et comme son sacrifice a été parfaitement agréé du Père, nous pouvons recevoir le pardon en tant que pécheur que nous sommes. Il importe aussi de savoir qu’Il reviendra: «de même Christ, qui s’est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut.» (Hébreux 9:28)
IL N’EST POINT ICI
La semaine dernière, nous avons célébré la fête de Pâques comme c’est la coutume dans le christianisme depuis deux mille ans. Pour les croyants, c’est l’occasion de se rappeler la mort et la résurrection de Jésus-Christ. En fait, c’est pour chacun de nous qu’il a donné sa vie.
Il était une fois…
En 1989, je suis allé en Israël avec un groupe de personnes de notre Église. Ce voyage se voulait une occasion de visiter les principaux sites qui ont marqué l’histoire biblique. Bien entendu, comme tout chrétien, j’anticipais avec émotion les moments où nous nous retrouverions dans ces lieux où Jésus a marché. Mais plus le voyage avançait, plus j’étais déçu de ne rien ressentir. J’avais beau me retrouver dans les endroits où Jésus s’était Lui-même trouvé, je ne ressentais aucune émotion particulière. Même si j’étais très heureux d’être là, l’effet que j’avais anticipé n’était pas au rendez-vous.
Puis tout à coup…
Vers la fin de la deuxième semaine de ce voyage, nous nous sommes rendus au lieu du tombeau, à l’endroit même où Jésus avait été enseveli. Cette fois, me dis-je, il va se passer quelque chose! Mais, encore rien. Je regardais attentivement tous les recoins de ce jardin où l’on pouvait s’asseoir sur de magnifiques bancs. Partout, des gens se recueillaient en silence, comme pour expérimenter quelque chose qu’on ne pourrait vivre nulle part ailleurs dans le monde. Puis, tout à coup, j’ai remarqué qu’il y avait une inscription juste à côté de l’entrée de la grotte où l’on avait déposé le corps de Jésus sur laquelle on pouvait lire: «Il n’est point ici, mais Il est ressuscité.»
C’est alors que…
En voyant cet écriteau, j’ai aussitôt compris ce qui se passait avec moi. Alors que je recherchais une sensation quelconque, j’avais simplement oublié que tous ces lieux n’ont rien de magique puisque Jésus ne s’y trouve plus à présent. Lorsqu’Il y était en personne, des événements extraordinaires se sont produits. Toutefois, Il n’y est plus maintenant. Comme l’a dit l’apôtre Jean: «l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité.» (Jean 4:23-24)
Cherchez d’abord…
Quoiqu’il soit très instructif de visiter les lieux où Jésus a marché, on ne peut espérer y vivre une expérience spirituellement valable, car Dieu ne s’y trouve plus. Le Seigneur Jésus est ressuscité et est allé s’asseoir à la droite de son Père dans les cieux après s’être offert en sacrifice pour prendre sur Lui le châtiment que méritaient tous nos péchés. Et comme son sacrifice a été parfaitement agréé du Père, nous pouvons recevoir le pardon en tant que pécheur que nous sommes. Il importe aussi de savoir qu’Il reviendra: «de même Christ, qui s’est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut.» (Hébreux 9:28)
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
HEUREUX L’HOMME
Parmi tous les désirs qui montent du cœur de l’homme, il en est un qui est commun à tous: trouver le bonheur. Quels que soient les choix de vie que nous faisons, bons ou mauvais, ils ont tous pour but de nous rendre heureux. Même le criminel, lorsqu’il commet son crime, agit de la sorte parce qu’il croit au bonheur que lui donnera son larcin.
Heureux dans la folie
Celui qui, dans un excès de rage, va jusqu’à tuer le fait parce qu’il croit au soulagement que lui apportera sa vengeance. Ceux qui consomment des drogues et de l’alcool à l’excès le font pour fuir une réalité souvent trop difficile à supporter. Malgré les effets destructeurs des drogues et de l'alcool, ces gens croient que c’est le seul moyen d’apaiser leur douleur. Ainsi donc, ils y voient un certain bonheur.
C’est plus fort que nous
Nous avons été créés par Dieu pour être heureux et tant que nous ne trouverons pas ce bonheur, nous le chercherons à tout prix. Or, le problème est que la source du bonheur est désormais empoisonnée. Seul Dieu, qui est cette source, peut remplir ce vide qui se trouve dans le cœur de l’homme. Cependant, depuis environ un siècle, les philosophies humanistes et scientifiques athées s’en sont prises à la Parole de Dieu pour la discréditer. Dieu est un mythe et sa Parole, un tissu de mensonges sans importance. C’est ce qu’on veut bien nous laisser croire. Ainsi, on a contaminé le puit d’où pouvait émaner la source du bonheur.
Remplir le vide
Blaise Pascal disait que l’homme a dans le cœur un vide qui a la forme de Dieu. Or, puisque ce vide a exactement la forme de Dieu, aucune autre chose ne saurait y prendre place efficacement. Pourtant, c’est ce que nous faisons tous en nous adonnant à de multiples passions, souvent très nobles d’ailleurs. N’est-ce pas le cas des collectionneurs spécialisés pour qui une nouvelle acquisition de grand prix semble être ce qui manquait à leur bonheur? Toutefois, lorsque l’ivresse de l’acquisition est passée, l’ennui revient aussitôt. Ce vide n’a pas la forme des objets aussi précieux soient-ils. Seul Dieu peut réellement le remplir.
Comment y arriver?
La Parole de Dieu répond simplement à cette question. Elle souligne l’importance, d’une part, d’entretenir des amitiés de valeur et, d’autre part, de recevoir la Parole de Dieu. Le Psaume suivant résume clairement ce fait.
Psaume 1
«Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel, et qui la médite jour et nuit! Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point:tout ce qu’il fait lui réussit. Il n’en est pas ainsi des méchants: ils sont comme la paille que le vent dissipe. C’est pourquoi les méchants ne résistent pas au jour du jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes; car l’Éternel connaît la voie des justes, et la voie des pécheurs mène à la ruine.»
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
HEUREUX L’HOMME
Parmi tous les désirs qui montent du cœur de l’homme, il en est un qui est commun à tous: trouver le bonheur. Quels que soient les choix de vie que nous faisons, bons ou mauvais, ils ont tous pour but de nous rendre heureux. Même le criminel, lorsqu’il commet son crime, agit de la sorte parce qu’il croit au bonheur que lui donnera son larcin.
Heureux dans la folie
Celui qui, dans un excès de rage, va jusqu’à tuer le fait parce qu’il croit au soulagement que lui apportera sa vengeance. Ceux qui consomment des drogues et de l’alcool à l’excès le font pour fuir une réalité souvent trop difficile à supporter. Malgré les effets destructeurs des drogues et de l'alcool, ces gens croient que c’est le seul moyen d’apaiser leur douleur. Ainsi donc, ils y voient un certain bonheur.
C’est plus fort que nous
Nous avons été créés par Dieu pour être heureux et tant que nous ne trouverons pas ce bonheur, nous le chercherons à tout prix. Or, le problème est que la source du bonheur est désormais empoisonnée. Seul Dieu, qui est cette source, peut remplir ce vide qui se trouve dans le cœur de l’homme. Cependant, depuis environ un siècle, les philosophies humanistes et scientifiques athées s’en sont prises à la Parole de Dieu pour la discréditer. Dieu est un mythe et sa Parole, un tissu de mensonges sans importance. C’est ce qu’on veut bien nous laisser croire. Ainsi, on a contaminé le puit d’où pouvait émaner la source du bonheur.
Remplir le vide
Blaise Pascal disait que l’homme a dans le cœur un vide qui a la forme de Dieu. Or, puisque ce vide a exactement la forme de Dieu, aucune autre chose ne saurait y prendre place efficacement. Pourtant, c’est ce que nous faisons tous en nous adonnant à de multiples passions, souvent très nobles d’ailleurs. N’est-ce pas le cas des collectionneurs spécialisés pour qui une nouvelle acquisition de grand prix semble être ce qui manquait à leur bonheur? Toutefois, lorsque l’ivresse de l’acquisition est passée, l’ennui revient aussitôt. Ce vide n’a pas la forme des objets aussi précieux soient-ils. Seul Dieu peut réellement le remplir.
Comment y arriver?
La Parole de Dieu répond simplement à cette question. Elle souligne l’importance, d’une part, d’entretenir des amitiés de valeur et, d’autre part, de recevoir la Parole de Dieu. Le Psaume suivant résume clairement ce fait.
Psaume 1
«Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel, et qui la médite jour et nuit! Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point:tout ce qu’il fait lui réussit. Il n’en est pas ainsi des méchants: ils sont comme la paille que le vent dissipe. C’est pourquoi les méchants ne résistent pas au jour du jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes; car l’Éternel connaît la voie des justes, et la voie des pécheurs mène à la ruine.»
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
HEUREUX
Selon la perception des choses que nous avons aujourd’hui, il apparaît que le christianisme est responsable de tous les malheurs sociaux. On l’accuse, à tort, d’avoir maintenu en servitude des peuples sous une morale restrictive et aliénante. Dans ce monde qui cherche à se dépouiller de toutes ses références religieuses, l’homme moderne s’est créé une nouvelle religion: l’humanisme. Ainsi, il espère libérer le genre humain de l’oppression divine.
Nature pécheresse
C’est entre le 18e et le 20e siècle qu’une nouvelle conception de l’homme s’est développée. Jusqu’alors, tous croyaient ce que la Bible déclare au sujet de l’homme: «l’homme est pécheur par nature et son problème se trouve dans son propre cœur égaré suite à la Chute d’Adam dans le Jardin d’Éden». Cependant, cette vision des choses est passée par la filière des grands mythes ridicules de l’histoire de l’Antiquité. Maintenant, on préfère croire que l’homme est foncièrement bon par nature. En conséquence, le problème serait plutôt la religion qui l’a maintenu dans l’esclavage de la médiocrité mythologique. Et comme notre monde est envahi de maux de plus en plus imposants, on aime penser que ceux-ci sont extérieurs à l’homme, ailleurs, chez les autres…
Et pourtant…
L’homme moderne rejette la réalité de la nature pécheresse simplement parce que c’est essentiellement un concept biblique. Deux raisons tendent à expliquer ce rejet de toutes références à la Bible. D’abord, les nombreuses folies dont l’Église s’est rendue responsable à travers l’histoire lui donne très mauvaise presse. Ensuite, croire à la moindre parcelle de la Bible, c’est admettre qu’elle dit la vérité. Or, si la Bible dit vrai, l’homme comprend qu’il devra mettre de l’ordre dans sa vie. Cela, il ne veut pas en entendre parler parce que fondamentalement, il est convaincu que le christianisme le rendra malheureux.
Distinction
Parce que certaines religions ont occupé une place trop importante dans la société occidentale, l’homme d’aujourd’hui est incapable de faire la différence entre la religion et la Bible. Pour lui, ce sont deux choses inséparables. Pourtant, c’est faux. Les gaffes de l’Église n’ont jamais été commanditées par la Bible et Jésus-Christ. Bien au contraire, l’Église a usurpé des pouvoirs politiques qui ne lui étaient pas destinés pour prendre part à des massacres horribles. Ceci dit, on ne peut pas accuser Jésus-Christ d’être responsable des péchés de l’Église alors que celle-ci s’est continuellement défilée de la volonté de Dieu. De la même manière, on ne peut pas vous tenir responsable des crimes de vos enfants devenus adultes alors que vous leur avez donné la meilleure éducation possible.
Heureux
Le mot heureux est omniprésent dans la Bible. À la différence de l’homme qui croit facilement que Dieu égale malheur, la Parole de Dieu insiste davantage sur le bonheur de l’homme qui connaît Dieu. «Garde et écoute toutes ces choses que je t’ordonne, afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi, à perpétuité, en faisant ce qui est bien et ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, ton Dieu.» (Deutéronome 12:28) «Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Car, si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt comment il était. Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité.» (Jacques 1:22-25)
HEUREUX
Selon la perception des choses que nous avons aujourd’hui, il apparaît que le christianisme est responsable de tous les malheurs sociaux. On l’accuse, à tort, d’avoir maintenu en servitude des peuples sous une morale restrictive et aliénante. Dans ce monde qui cherche à se dépouiller de toutes ses références religieuses, l’homme moderne s’est créé une nouvelle religion: l’humanisme. Ainsi, il espère libérer le genre humain de l’oppression divine.
Nature pécheresse
C’est entre le 18e et le 20e siècle qu’une nouvelle conception de l’homme s’est développée. Jusqu’alors, tous croyaient ce que la Bible déclare au sujet de l’homme: «l’homme est pécheur par nature et son problème se trouve dans son propre cœur égaré suite à la Chute d’Adam dans le Jardin d’Éden». Cependant, cette vision des choses est passée par la filière des grands mythes ridicules de l’histoire de l’Antiquité. Maintenant, on préfère croire que l’homme est foncièrement bon par nature. En conséquence, le problème serait plutôt la religion qui l’a maintenu dans l’esclavage de la médiocrité mythologique. Et comme notre monde est envahi de maux de plus en plus imposants, on aime penser que ceux-ci sont extérieurs à l’homme, ailleurs, chez les autres…
Et pourtant…
L’homme moderne rejette la réalité de la nature pécheresse simplement parce que c’est essentiellement un concept biblique. Deux raisons tendent à expliquer ce rejet de toutes références à la Bible. D’abord, les nombreuses folies dont l’Église s’est rendue responsable à travers l’histoire lui donne très mauvaise presse. Ensuite, croire à la moindre parcelle de la Bible, c’est admettre qu’elle dit la vérité. Or, si la Bible dit vrai, l’homme comprend qu’il devra mettre de l’ordre dans sa vie. Cela, il ne veut pas en entendre parler parce que fondamentalement, il est convaincu que le christianisme le rendra malheureux.
Distinction
Parce que certaines religions ont occupé une place trop importante dans la société occidentale, l’homme d’aujourd’hui est incapable de faire la différence entre la religion et la Bible. Pour lui, ce sont deux choses inséparables. Pourtant, c’est faux. Les gaffes de l’Église n’ont jamais été commanditées par la Bible et Jésus-Christ. Bien au contraire, l’Église a usurpé des pouvoirs politiques qui ne lui étaient pas destinés pour prendre part à des massacres horribles. Ceci dit, on ne peut pas accuser Jésus-Christ d’être responsable des péchés de l’Église alors que celle-ci s’est continuellement défilée de la volonté de Dieu. De la même manière, on ne peut pas vous tenir responsable des crimes de vos enfants devenus adultes alors que vous leur avez donné la meilleure éducation possible.
Heureux
Le mot heureux est omniprésent dans la Bible. À la différence de l’homme qui croit facilement que Dieu égale malheur, la Parole de Dieu insiste davantage sur le bonheur de l’homme qui connaît Dieu. «Garde et écoute toutes ces choses que je t’ordonne, afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi, à perpétuité, en faisant ce qui est bien et ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, ton Dieu.» (Deutéronome 12:28) «Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Car, si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt comment il était. Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité.» (Jacques 1:22-25)
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
«GUÉRIS-LA»
Tout ceux qui, comme moi, exercent une charge pastorale au sein d’une église évangélique sont souvent confrontés aux problèmes que posent les relations humaines. Bien entendu, le cadre qui constitue le fondement de cette gestion est la Parole de Dieu. Quoi d’autres? Or, il n’est pas toujours aussi simple de bien administrer la Parole de Dieu dans la vie des gens qui vivent des conflits dans l’Église. Non, pas simple du tout!
Vive la discipline
Bon nombre de leaders chrétiens appliquent la discipline que propose la Parole de Dieu sans discernement. Pour eux, ce qui prime au-delà de tout, c’est que justice soit rendue et ce, le plus rapidement possible. Ainsi, pour tout et pour rien, on applique la discipline de la mise hors communion d’un frère ou d’une sœur dès que la faute est connue. Tout cela au nom de: «on ne tolère pas le péché au milieu de nous.» Cette approche crée le sentiment du devoir spirituel bien accompli chez ceux à qui incombe le fardeau de la discipline dans l’église.
Agir rapidement?
Faut-il agir rapidement ou lentement dans les cas de discipline? Nous savons que l’Ancien Testament expose des cas où la discipline divine a été très expéditive. Nous savons aussi que le Nouveau Testament enseigne (Mathieu 18:17) que nous devons exclure de la communauté un frère qui refuse de se repentir d’une faute grave. Autrement, dit, il y a des circonstances où tout est absolument claire et net. Cependant, tout n’est pas que blanc ou noir. Si toutes les circonstances entourant les mises en disciplines étaient claires et nettes, les choses seraient tellement plus simples dans l’église de Jésus-Christ. Mais il n’en est pas ainsi. La majorité des cas sont dans la zone grise, ils nécessitent énormément de réflexion et de prière avant de prendre une décision.
Qui est-ce qui dirige?
Frères et sœurs, qu’est-ce qui nous dirige, qui nous motive à mettre des gens sous discipline? Nous répondrons certainement tous que c’est la Parole de Dieu, et rien d’autre. Dans bien des cas, ce n’est pas vrai. Nous nous servons habilement de la Parole de Dieu pour justifier et étancher notre soif de vengeance. Et lorsqu’un frère est réellement coupable, quelle belle occasion avons-nous là de laisser libre cours à nos pathologies vengeresses.
Le caractère de Dieu
Sommes-nous des manifestations du caractère de Dieu ou bien de nos propres caractères déchus? Sommes-nous de ceux qui prêtent à Dieu des intentions destructrices, intentions qu’il n’aurait pas en réalité? Souvenons-nous seulement de Moïse. Dès qu’il sut que l’Éternel l’appelait à délivrer Son peuple de servitude en Égypte, Moïse s’est précipité là où les hébreux travaillaient à la construction des Temples égyptiens. Se croyant nantis de l’autorité divine, il s’en est pris à un garde égyptien qui maltraitait un esclave juif. Vous connaissez le reste, l’égyptien est mort et Moïse dû s’enfuir durant quarante années dans le désert. Voilà à quoi nous mène la bêtise humaine (chrétienne) qui consiste à croire que nous sommes en droit d’exercer nous-mêmes la justice de Dieu sur cette terre.
Un patient
Après quarante ans, Moïse doit revenir délivrer son peuple. Maintenant, ce n’est plus le même homme; il n’a plus la prétention de savoir comment organiser le peuple de Dieu. À son retour, Moïse n’a plus rien, il est brisé et humilié. Il ne veut plus tuer personne au nom de Dieu; il a enfin compris l’œuvre de Dieu. Moïse est maintenant un homme patient.
Nombre 12:1-13
«1 Marie et Aaron parlèrent contre Moïse au sujet de la femme éthiopienne qu'il avait prise, car il avait pris une femme éthiopienne. 2 Ils dirent: Est-ce seulement par Moïse que l'Eternel parle? N'est-ce pas aussi par nous qu'il parle? Et l'Eternel l'entendit. 3 Or, Moïse était un homme fort patient, plus qu'aucun homme sur la face de la terre. 4 Soudain l'Eternel dit à Moïse, à Aaron et à Marie: Allez, vous trois, à la tente d'assignation. Et ils y allèrent tous les trois. 5 L'Eternel descendit dans la colonne de nuée, et il se tint à l'entrée de la tente. Il appela Aaron et Marie, qui s'avancèrent tous les deux. 6 Et il dit: Ecoutez bien mes paroles! Lorsqu'il y aura parmi vous un prophète, c'est dans une vision que moi, l'Eternel, je me révélerai à lui, c'est dans un songe que je lui parlerai. 7 Il n'en est pas ainsi de mon serviteur Moïse. Il est fidèle dans toute ma maison. 8 Je lui parle bouche à bouche, je me révèle à lui sans énigmes, et il voit une représentation de l'Eternel. Pourquoi donc n'avez-vous pas craint de parler contre mon serviteur, contre Moïse? 9 La colère de l'Eternel s'enflamma contre eux. Et il s'en alla. 10 La nuée se retira de dessus la tente. Et voici, Marie était frappée d'une lèpre, blanche comme la neige. Aaron se tourna vers Marie; et voici, elle avait la lèpre. 11 Alors Aaron dit à Moïse: De grâce, mon seigneur, ne nous fais pas porter la peine du péché que nous avons commis en insensés, et dont nous nous sommes rendus coupables! 12 Oh! qu'elle ne soit pas comme l'enfant mort-né, dont la chair est à moitié consumée quand il sort du sein de sa mère! 13 Moïse cria à l'Eternel, en disant: O Dieu, je te prie, guéris-la!»
«Guéris-la!»
Malgré la traîtrise de Marie et Aaron contre lui, Moïse n’a plus le cœur à la vengeance. Le cri de son cœur en est un de pardon et de guérison.
«GUÉRIS-LA»
Tout ceux qui, comme moi, exercent une charge pastorale au sein d’une église évangélique sont souvent confrontés aux problèmes que posent les relations humaines. Bien entendu, le cadre qui constitue le fondement de cette gestion est la Parole de Dieu. Quoi d’autres? Or, il n’est pas toujours aussi simple de bien administrer la Parole de Dieu dans la vie des gens qui vivent des conflits dans l’Église. Non, pas simple du tout!
Vive la discipline
Bon nombre de leaders chrétiens appliquent la discipline que propose la Parole de Dieu sans discernement. Pour eux, ce qui prime au-delà de tout, c’est que justice soit rendue et ce, le plus rapidement possible. Ainsi, pour tout et pour rien, on applique la discipline de la mise hors communion d’un frère ou d’une sœur dès que la faute est connue. Tout cela au nom de: «on ne tolère pas le péché au milieu de nous.» Cette approche crée le sentiment du devoir spirituel bien accompli chez ceux à qui incombe le fardeau de la discipline dans l’église.
Agir rapidement?
Faut-il agir rapidement ou lentement dans les cas de discipline? Nous savons que l’Ancien Testament expose des cas où la discipline divine a été très expéditive. Nous savons aussi que le Nouveau Testament enseigne (Mathieu 18:17) que nous devons exclure de la communauté un frère qui refuse de se repentir d’une faute grave. Autrement, dit, il y a des circonstances où tout est absolument claire et net. Cependant, tout n’est pas que blanc ou noir. Si toutes les circonstances entourant les mises en disciplines étaient claires et nettes, les choses seraient tellement plus simples dans l’église de Jésus-Christ. Mais il n’en est pas ainsi. La majorité des cas sont dans la zone grise, ils nécessitent énormément de réflexion et de prière avant de prendre une décision.
Qui est-ce qui dirige?
Frères et sœurs, qu’est-ce qui nous dirige, qui nous motive à mettre des gens sous discipline? Nous répondrons certainement tous que c’est la Parole de Dieu, et rien d’autre. Dans bien des cas, ce n’est pas vrai. Nous nous servons habilement de la Parole de Dieu pour justifier et étancher notre soif de vengeance. Et lorsqu’un frère est réellement coupable, quelle belle occasion avons-nous là de laisser libre cours à nos pathologies vengeresses.
Le caractère de Dieu
Sommes-nous des manifestations du caractère de Dieu ou bien de nos propres caractères déchus? Sommes-nous de ceux qui prêtent à Dieu des intentions destructrices, intentions qu’il n’aurait pas en réalité? Souvenons-nous seulement de Moïse. Dès qu’il sut que l’Éternel l’appelait à délivrer Son peuple de servitude en Égypte, Moïse s’est précipité là où les hébreux travaillaient à la construction des Temples égyptiens. Se croyant nantis de l’autorité divine, il s’en est pris à un garde égyptien qui maltraitait un esclave juif. Vous connaissez le reste, l’égyptien est mort et Moïse dû s’enfuir durant quarante années dans le désert. Voilà à quoi nous mène la bêtise humaine (chrétienne) qui consiste à croire que nous sommes en droit d’exercer nous-mêmes la justice de Dieu sur cette terre.
Un patient
Après quarante ans, Moïse doit revenir délivrer son peuple. Maintenant, ce n’est plus le même homme; il n’a plus la prétention de savoir comment organiser le peuple de Dieu. À son retour, Moïse n’a plus rien, il est brisé et humilié. Il ne veut plus tuer personne au nom de Dieu; il a enfin compris l’œuvre de Dieu. Moïse est maintenant un homme patient.
Nombre 12:1-13
«1 Marie et Aaron parlèrent contre Moïse au sujet de la femme éthiopienne qu'il avait prise, car il avait pris une femme éthiopienne. 2 Ils dirent: Est-ce seulement par Moïse que l'Eternel parle? N'est-ce pas aussi par nous qu'il parle? Et l'Eternel l'entendit. 3 Or, Moïse était un homme fort patient, plus qu'aucun homme sur la face de la terre. 4 Soudain l'Eternel dit à Moïse, à Aaron et à Marie: Allez, vous trois, à la tente d'assignation. Et ils y allèrent tous les trois. 5 L'Eternel descendit dans la colonne de nuée, et il se tint à l'entrée de la tente. Il appela Aaron et Marie, qui s'avancèrent tous les deux. 6 Et il dit: Ecoutez bien mes paroles! Lorsqu'il y aura parmi vous un prophète, c'est dans une vision que moi, l'Eternel, je me révélerai à lui, c'est dans un songe que je lui parlerai. 7 Il n'en est pas ainsi de mon serviteur Moïse. Il est fidèle dans toute ma maison. 8 Je lui parle bouche à bouche, je me révèle à lui sans énigmes, et il voit une représentation de l'Eternel. Pourquoi donc n'avez-vous pas craint de parler contre mon serviteur, contre Moïse? 9 La colère de l'Eternel s'enflamma contre eux. Et il s'en alla. 10 La nuée se retira de dessus la tente. Et voici, Marie était frappée d'une lèpre, blanche comme la neige. Aaron se tourna vers Marie; et voici, elle avait la lèpre. 11 Alors Aaron dit à Moïse: De grâce, mon seigneur, ne nous fais pas porter la peine du péché que nous avons commis en insensés, et dont nous nous sommes rendus coupables! 12 Oh! qu'elle ne soit pas comme l'enfant mort-né, dont la chair est à moitié consumée quand il sort du sein de sa mère! 13 Moïse cria à l'Eternel, en disant: O Dieu, je te prie, guéris-la!»
«Guéris-la!»
Malgré la traîtrise de Marie et Aaron contre lui, Moïse n’a plus le cœur à la vengeance. Le cri de son cœur en est un de pardon et de guérison.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
GOLIATH
L’Ancien Testament regorge d’histoires fabuleuses qui mettent en scène des personnages au parcours héroïque. Certains d’entre eux échouent pitoyablement alors que d’autres réussissent avec brio. Le seul élément qui différencie l’échec de la réussite, c’est la qualité de foi qui animait ces héros.
Qu’en est-il de nous?
Bien que ne faisant pas partie de la même alliance qu’eux, la foi n’est pas moins l’élément central qui doit guider nos vies. «Le juste vivra par la foi» est d’autant plus actuel aujourd’hui qu’il ne l’était à l’époque. Dans notre monde moderne, le christianisme est confronté à une crise profonde dans l’exercice de la foi. Les épreuves que nous avons à traverser semblent toujours venir d’une autre source que de Dieu lui-même. Nous savons pourtant que Dieu est souverain et que rien ne nous arrive sans qu’Il ne l’ait permis. Malgré tout, nous arrivons habilement à écarter du domaine de la foi les circonstances pénibles qui se présentent dans nos vies.
Être bien préparé
Comprenons bien que l’exercice de la foi commence tout doucement dans nos vies. En tout cas, c’est ce que démontraient les expériences vécues par les héros de la foi de l’Ancien Testament. Par exemple, avant d’affronter Goliath, David n’avait jamais rencontré une créature de cette taille. Il n’existait aucune école biblique qui enseignait comment se battre contre un géant. Pourtant, au moment où David a dû affronter ce gigantesque Philistin, il était prêt. Où donc avait-il appris à relever des défis aussi dangereux? À mon avis, deux phénomènes lui ont dicté ce qu’il devait faire en pareille circonstance.
1. L’Alliance d’Abraham
Une partie de cette alliance se trouve dans le livre de la Genèse au chapitre 12 versets 1 à 3. «L’Éternel dit à Abram: Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.» Quiconque maudirait Israël serait forcément maudit par Dieu. Cette vérité, David la connaissait. En effet, puisque Goliath avait proféré des insultes contre l’armée du Dieu vivant, sa destinée était assurément la mort. Ce n’est pas tant du courage qu’il a fallu à David mais de la foi; croire que la malédiction contre Goliath était un fait certain.
2. David le berger
«David dit à Saül: Que personne ne se décourage à cause de ce Philistin! Ton serviteur ira se battre avec lui. Saül dit à David: Tu ne peux pas aller te battre avec ce Philistin, car tu es un enfant, et il est un homme de guerre dès sa jeunesse. David dit à Saül: Ton serviteur faisait paître les brebis de son père. Et quand un lion ou un ours venait en enlever une du troupeau, je courais après lui, je le frappais, et j’arrachais la brebis de sa gueule. S’il se dressait contre moi, je le saisissais par la gorge, je le frappais, et je le tuais. C’est ainsi que ton serviteur a terrassé le lion et l’ours, et il en sera du Philistin, de cet incirconcis, comme de l’un d’eux, car il a insulté l’armée du Dieu vivant. David dit encore: L’Éternel, qui m’a délivré de la griffe du lion et de la patte de l’ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin. Et Saül dit à David: Va, et que l’Éternel soit avec toi!» (1 Samuel 17:32-37).
Fidèle dans les petites choses
Dans ce texte, nous voyons que David a appris à affronter des dangers dans les pâturages de Bethléem lorsqu’il gardait les troupeaux de son père. Même loin des regards des hommes, David avait à cœur chacune des brebis qui était sous sa responsabilité. Il était tout simplement fidèle dans le petites choses. «Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes» (Luc 16:10). C’est là que plusieurs d’entre nous échouons. Nous voulons aisément relever de grands défis, particulièrement ceux qui donnent du crédit devant les hommes, par contre, ceux qui se font dans le secret, nous les refusons. Mais voilà, le regard de Dieu se pose sur ceux qui acceptent de marcher par la foi dans les plus petites choses.
GOLIATH
L’Ancien Testament regorge d’histoires fabuleuses qui mettent en scène des personnages au parcours héroïque. Certains d’entre eux échouent pitoyablement alors que d’autres réussissent avec brio. Le seul élément qui différencie l’échec de la réussite, c’est la qualité de foi qui animait ces héros.
Qu’en est-il de nous?
Bien que ne faisant pas partie de la même alliance qu’eux, la foi n’est pas moins l’élément central qui doit guider nos vies. «Le juste vivra par la foi» est d’autant plus actuel aujourd’hui qu’il ne l’était à l’époque. Dans notre monde moderne, le christianisme est confronté à une crise profonde dans l’exercice de la foi. Les épreuves que nous avons à traverser semblent toujours venir d’une autre source que de Dieu lui-même. Nous savons pourtant que Dieu est souverain et que rien ne nous arrive sans qu’Il ne l’ait permis. Malgré tout, nous arrivons habilement à écarter du domaine de la foi les circonstances pénibles qui se présentent dans nos vies.
Être bien préparé
Comprenons bien que l’exercice de la foi commence tout doucement dans nos vies. En tout cas, c’est ce que démontraient les expériences vécues par les héros de la foi de l’Ancien Testament. Par exemple, avant d’affronter Goliath, David n’avait jamais rencontré une créature de cette taille. Il n’existait aucune école biblique qui enseignait comment se battre contre un géant. Pourtant, au moment où David a dû affronter ce gigantesque Philistin, il était prêt. Où donc avait-il appris à relever des défis aussi dangereux? À mon avis, deux phénomènes lui ont dicté ce qu’il devait faire en pareille circonstance.
1. L’Alliance d’Abraham
Une partie de cette alliance se trouve dans le livre de la Genèse au chapitre 12 versets 1 à 3. «L’Éternel dit à Abram: Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.» Quiconque maudirait Israël serait forcément maudit par Dieu. Cette vérité, David la connaissait. En effet, puisque Goliath avait proféré des insultes contre l’armée du Dieu vivant, sa destinée était assurément la mort. Ce n’est pas tant du courage qu’il a fallu à David mais de la foi; croire que la malédiction contre Goliath était un fait certain.
2. David le berger
«David dit à Saül: Que personne ne se décourage à cause de ce Philistin! Ton serviteur ira se battre avec lui. Saül dit à David: Tu ne peux pas aller te battre avec ce Philistin, car tu es un enfant, et il est un homme de guerre dès sa jeunesse. David dit à Saül: Ton serviteur faisait paître les brebis de son père. Et quand un lion ou un ours venait en enlever une du troupeau, je courais après lui, je le frappais, et j’arrachais la brebis de sa gueule. S’il se dressait contre moi, je le saisissais par la gorge, je le frappais, et je le tuais. C’est ainsi que ton serviteur a terrassé le lion et l’ours, et il en sera du Philistin, de cet incirconcis, comme de l’un d’eux, car il a insulté l’armée du Dieu vivant. David dit encore: L’Éternel, qui m’a délivré de la griffe du lion et de la patte de l’ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin. Et Saül dit à David: Va, et que l’Éternel soit avec toi!» (1 Samuel 17:32-37).
Fidèle dans les petites choses
Dans ce texte, nous voyons que David a appris à affronter des dangers dans les pâturages de Bethléem lorsqu’il gardait les troupeaux de son père. Même loin des regards des hommes, David avait à cœur chacune des brebis qui était sous sa responsabilité. Il était tout simplement fidèle dans le petites choses. «Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes» (Luc 16:10). C’est là que plusieurs d’entre nous échouons. Nous voulons aisément relever de grands défis, particulièrement ceux qui donnent du crédit devant les hommes, par contre, ceux qui se font dans le secret, nous les refusons. Mais voilà, le regard de Dieu se pose sur ceux qui acceptent de marcher par la foi dans les plus petites choses.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
GÉRER LE DÉSORDRE
Pour qu’une entreprise quelconque puisse subsister, il faut un minimum d’organisation et d’ordre. Parlez-en à des hommes d’affaires, ils vous le confirmeront. Le but d’un système bien organisé est de s’éloigner le plus possible du désordre. Pour y arriver, il est nécessaire de se doter de structures qui favorisent un bon développement et qui permettent d’atteindre des buts raisonnables. Mais voilà, notre société moderne et humaniste a perdu complètement le contrôle de ses destinées.
La démocratie
En tant qu’historien qui s’est intéressé aux divers systèmes politiques dominants dans l’histoire, je ne peux qu’approuver entièrement le système démocratique dans lequel nous vivons. C’en est fini de ces systèmes monarchiques où le roi faisait sa propre loi au gré de ses fantaisies. C’en est fini aussi de tous les systèmes totalitaires où une poignée d’initiés imposent leur idéologie au peuple. La démocratie, c’est le pouvoir du peuple qui s’exprime par le suffrage universel. Cependant, cette voie nous amène dans un nouveau problème: si les lois et les droits sociaux doivent se conformer à la volonté du peuple, toute la folie et les incohérences de ce peuple peuvent également devenir des droits acquis contre lesquels on ne peut plus rien dire. C’est là la faiblesse de la démocratie. Ce système permet au désordre de s’installer.
La pensée judéo-chrétienne
Comme nous le savons déjà, le christianisme, via les valeurs judéo-chrétiennes, a contribué à bâtir le monde occidental. Malheureusement, l’Église s’est appropriée des pouvoirs politiques qui ne lui appartenaient pas. Selon la Bible, le rôle d’exercer ce type de pouvoir ne lui revient pas. Évidemment, en outrepassant son mandat, l’Église s’est rendue responsable de crimes qu’elle ne peut maintenant plus réparer. On peut insister autant que l’on voudra sur les erreurs de l’Église, mais cela ne résoudra aucun problème. En général, pour les intellectuels modernes, l’Église est une nuisance au développement de la société. Mais ce point de vue entretenu par nos penseurs est une grave erreur qui découle de leur incapacité d’analyser objectivement les faits. En réalité, l’Église et la Parole de Dieu ont été les éléments qui ont permis à l’Occident de se développer sur des valeurs sociales solides.
Un avenir incertain
La plupart de ceux qui se questionnent honnêtement sur l’avenir du monde ne peuvent que constater l’incertitude qui règne à cet effet. Si la démocratie est aujourd’hui saturée au point où elle ne répond plus au besoin de maintenir l’ordre social, que reste-il comme système politique capable d’assurer l’avenir des peuples? On ne retournera certainement pas aux vieux systèmes dominants du passé. Je n’ai pas de solution humaine à ce problème. Cependant, tous ceux qui lisent la Parole de Dieu savent, comme moi, que le chaos dans lequel le monde se trouve actuellement était prévu. Les événements internationaux prouvent la véracité des écrits bibliques. Je sais que bien des gens n’aiment pas entendre ce genre de propos car ils préfèrent croire que la Bible est un livre sans importance.
GÉRER LE DÉSORDRE
Pour qu’une entreprise quelconque puisse subsister, il faut un minimum d’organisation et d’ordre. Parlez-en à des hommes d’affaires, ils vous le confirmeront. Le but d’un système bien organisé est de s’éloigner le plus possible du désordre. Pour y arriver, il est nécessaire de se doter de structures qui favorisent un bon développement et qui permettent d’atteindre des buts raisonnables. Mais voilà, notre société moderne et humaniste a perdu complètement le contrôle de ses destinées.
La démocratie
En tant qu’historien qui s’est intéressé aux divers systèmes politiques dominants dans l’histoire, je ne peux qu’approuver entièrement le système démocratique dans lequel nous vivons. C’en est fini de ces systèmes monarchiques où le roi faisait sa propre loi au gré de ses fantaisies. C’en est fini aussi de tous les systèmes totalitaires où une poignée d’initiés imposent leur idéologie au peuple. La démocratie, c’est le pouvoir du peuple qui s’exprime par le suffrage universel. Cependant, cette voie nous amène dans un nouveau problème: si les lois et les droits sociaux doivent se conformer à la volonté du peuple, toute la folie et les incohérences de ce peuple peuvent également devenir des droits acquis contre lesquels on ne peut plus rien dire. C’est là la faiblesse de la démocratie. Ce système permet au désordre de s’installer.
La pensée judéo-chrétienne
Comme nous le savons déjà, le christianisme, via les valeurs judéo-chrétiennes, a contribué à bâtir le monde occidental. Malheureusement, l’Église s’est appropriée des pouvoirs politiques qui ne lui appartenaient pas. Selon la Bible, le rôle d’exercer ce type de pouvoir ne lui revient pas. Évidemment, en outrepassant son mandat, l’Église s’est rendue responsable de crimes qu’elle ne peut maintenant plus réparer. On peut insister autant que l’on voudra sur les erreurs de l’Église, mais cela ne résoudra aucun problème. En général, pour les intellectuels modernes, l’Église est une nuisance au développement de la société. Mais ce point de vue entretenu par nos penseurs est une grave erreur qui découle de leur incapacité d’analyser objectivement les faits. En réalité, l’Église et la Parole de Dieu ont été les éléments qui ont permis à l’Occident de se développer sur des valeurs sociales solides.
Un avenir incertain
La plupart de ceux qui se questionnent honnêtement sur l’avenir du monde ne peuvent que constater l’incertitude qui règne à cet effet. Si la démocratie est aujourd’hui saturée au point où elle ne répond plus au besoin de maintenir l’ordre social, que reste-il comme système politique capable d’assurer l’avenir des peuples? On ne retournera certainement pas aux vieux systèmes dominants du passé. Je n’ai pas de solution humaine à ce problème. Cependant, tous ceux qui lisent la Parole de Dieu savent, comme moi, que le chaos dans lequel le monde se trouve actuellement était prévu. Les événements internationaux prouvent la véracité des écrits bibliques. Je sais que bien des gens n’aiment pas entendre ce genre de propos car ils préfèrent croire que la Bible est un livre sans importance.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
GÉRER LE DÉSORDRE (suite)
La modernité a amené avec elle de nouvelles idées sur le plan de l’organisation sociale. Comme nous l’avons vu la semaine dernière, la démocratie est venue changer le cours de l’histoire en permettant aux gens du peuple d’exercer leur droit de parole. Si, au départ, cette initiative a été heureuse pour l’Occident, elle est aujourd’hui entrain de tourner au cauchemar. La démocratie n’est pas un système politique stable parce qu’elle évolue en parallèle avec les idées populaires qui, elles, se dirigent de plus en plus vers le désordre.
La raison
Voulant à tout prix se débarrasser des principes religieux qui ont dominé jusqu’au tout début du XXe siècle, l’homme moderne s’est dit que sa propre raison serait désormais son seul cadre de référence. Cette nouvelle façon de faire est apparue comme un grand moyen de libération pour l’esprit humain toujours en quête de nouvelles idées. Cependant, personne n’a jamais envisagé que la raison humaine pourrait aussi tomber dans la déraison. Ainsi, le désordre est maintenant bien installé dans nos sociétés et nos gouvernements n’ont d’autre choix que de le gérer. Je sais que bien des gens diront que je suis alarmiste et que les choses ne vont pas si mal, mais c’est là le pire des héritages modernes. Équipé de sa seule raison, l’homme arrive à se faire croire que tout va bien. L’homme de la raison est capable de se séduire lui-même en se disant que nous vivons une période de transition qui amènera un mieux-être.
La Bible
Ce que j’aime de la Bible, c’ est qu’elle nous dit la vérité sur nous-mêmes. Mais voilà, la vérité fait peur parce qu’elle nous oblige à nous regarder tels que nous sommes vraiment. Et c’est bien là une des plus grandes crainte de l’homme: se voir tel qui l’est. Comme le disait Jésus, nous apercevons facilement la paille dans l’œil du voisin, mais nous ne voyons pas la poutre dans notre œil. La Parole de Dieu jette un regard lucide et sévère sur la condition de l’homme, mais elle propose aussi des moyens permettant d’être libéré de cette condition. Son but n’est pas d’accuser l’homme d’être ce qu’il est, mais bien plus de lui montrer son besoin de délivrance. Lorsque nous acceptons de voir la réalité de notre condition selon le point de vue de Dieu, il s’en suit un cheminement vers la liberté. Quelle est donc cette condition décrite par Dieu dans Sa Parole?
Romains 3:12- 17
«Tous sont égarés, tous sont pervertis; il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul; leur gosier est un sépulcre ouvert; ils se servent de leurs langues pour tromper; ils ont sous leurs lèvres un venin d’aspic; leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume; ils ont les pieds légers pour répandre le sang. La destruction et le malheur sont sur leur route; ils ne connaissent pas le chemin de la paix.»
Triste constat me direz-vous, mais lorsqu’on regarde en nous-même et autour de nous, c’est pourtant bien la réalité. Pas question ici de faux raisonnements qui cherchent à amoindrir la réalité de la condition humaine. Accepter le verdict de Dieu est le commencement de la rédemption.
GÉRER LE DÉSORDRE (suite)
La modernité a amené avec elle de nouvelles idées sur le plan de l’organisation sociale. Comme nous l’avons vu la semaine dernière, la démocratie est venue changer le cours de l’histoire en permettant aux gens du peuple d’exercer leur droit de parole. Si, au départ, cette initiative a été heureuse pour l’Occident, elle est aujourd’hui entrain de tourner au cauchemar. La démocratie n’est pas un système politique stable parce qu’elle évolue en parallèle avec les idées populaires qui, elles, se dirigent de plus en plus vers le désordre.
La raison
Voulant à tout prix se débarrasser des principes religieux qui ont dominé jusqu’au tout début du XXe siècle, l’homme moderne s’est dit que sa propre raison serait désormais son seul cadre de référence. Cette nouvelle façon de faire est apparue comme un grand moyen de libération pour l’esprit humain toujours en quête de nouvelles idées. Cependant, personne n’a jamais envisagé que la raison humaine pourrait aussi tomber dans la déraison. Ainsi, le désordre est maintenant bien installé dans nos sociétés et nos gouvernements n’ont d’autre choix que de le gérer. Je sais que bien des gens diront que je suis alarmiste et que les choses ne vont pas si mal, mais c’est là le pire des héritages modernes. Équipé de sa seule raison, l’homme arrive à se faire croire que tout va bien. L’homme de la raison est capable de se séduire lui-même en se disant que nous vivons une période de transition qui amènera un mieux-être.
La Bible
Ce que j’aime de la Bible, c’ est qu’elle nous dit la vérité sur nous-mêmes. Mais voilà, la vérité fait peur parce qu’elle nous oblige à nous regarder tels que nous sommes vraiment. Et c’est bien là une des plus grandes crainte de l’homme: se voir tel qui l’est. Comme le disait Jésus, nous apercevons facilement la paille dans l’œil du voisin, mais nous ne voyons pas la poutre dans notre œil. La Parole de Dieu jette un regard lucide et sévère sur la condition de l’homme, mais elle propose aussi des moyens permettant d’être libéré de cette condition. Son but n’est pas d’accuser l’homme d’être ce qu’il est, mais bien plus de lui montrer son besoin de délivrance. Lorsque nous acceptons de voir la réalité de notre condition selon le point de vue de Dieu, il s’en suit un cheminement vers la liberté. Quelle est donc cette condition décrite par Dieu dans Sa Parole?
Romains 3:12- 17
«Tous sont égarés, tous sont pervertis; il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul; leur gosier est un sépulcre ouvert; ils se servent de leurs langues pour tromper; ils ont sous leurs lèvres un venin d’aspic; leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume; ils ont les pieds légers pour répandre le sang. La destruction et le malheur sont sur leur route; ils ne connaissent pas le chemin de la paix.»
Triste constat me direz-vous, mais lorsqu’on regarde en nous-même et autour de nous, c’est pourtant bien la réalité. Pas question ici de faux raisonnements qui cherchent à amoindrir la réalité de la condition humaine. Accepter le verdict de Dieu est le commencement de la rédemption.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
GARDEZ MA PAROLE
De toutes les exhortations que Jésus nous adresse, il n'y en a aucune qui revient aussi souvent que celle où il nous demande de garder sa Parole. Le connaître, lui le seul vrai Dieu, est l’objectif ultime devant lequel tout le reste s’avère sans importance. Or, ce reste reprend sa place seulement lorsque nous le connaissons par le biais d’une communion véritable.
Et ce reste…
Effectivement, quel est donc ce reste? Généralement, nous recherchons la communion avec Dieu dans le but précis de connaître sa volonté pour nous. Puis, nous nous impliquons dans un ministère où nous pouvons faire valoir la qualité de notre don. Bien que tout cela me semble correct à première vue, il subsiste un doute à ce sujet. Nous servons le Seigneur parce que nous prétendons répondre à son appel, mais à la fois, nous le faisons souvent de façon conflictuelle. J’entends par-là que nos Églises sont remplies de gens qui servent le Seigneur fidèlement tout en entretenant dans leur cœur des hostilités majeures envers des frères et sœurs de leur Église. Mais parce qu’ils s’impliquent, ils se croient à l’abri d’avoir à s’humilier.
1 Jean 2:4-12
«Celui qui dit: Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui: par-là nous savons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même. Bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un commandement ancien que vous avez eu dès le commencement; ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue. Toutefois, c’est un commandement nouveau que je vous écris, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres se dissipent et la lumière véritable paraît déjà. Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore dans les ténèbres. Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et aucune occasion de chute n’est en lui. Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux. Je vous écris, petits enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés à cause de son nom.»
Quel fameux passage!
La vie chrétienne serait tellement plus simple si ce genre d’exhortation biblique ne se trouvait pas dans la Parole de Dieu. Ce passage de l’apôtre Jean m’a plus d’une fois ramené à l’ordre. Je ne peux pas prétendre garder la Parole de Dieu dans mon cœur si j’entretiens des hostilités ouvertes avec des gens de mon Église. Pourquoi donc? Parce que «celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui.» Si je serre sa Parole dans mon cœur sérieusement, Son amour me remplira parfaitement de sorte que je ne serai pas confortable avec l’idée d’entretenir des conflits avec qui que ce soit. Si je ne règle pas les conflits, je prouve que sa Parole ne demeure pas en moi.
Une parole tranchante
Ce genre de paroles vient mettre de l’ordre dans nos idées. Ces paroles nous dérangent, mais nous délivrent de nos incohérences. Un autre passage des Écritures démontre bien ce que fait la Parole de Dieu dans notre vie: elle tranche les motifs qui nous habitent. Lorsque la Parole de Dieu vient mettre en lumière nos mauvais motifs, elle vise une délivrance. Alors, pourquoi ne la recevons-nous pas avec joie?
Hébreux 4:11-16
«Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance. Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. Nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons- nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins.»
GARDEZ MA PAROLE
De toutes les exhortations que Jésus nous adresse, il n'y en a aucune qui revient aussi souvent que celle où il nous demande de garder sa Parole. Le connaître, lui le seul vrai Dieu, est l’objectif ultime devant lequel tout le reste s’avère sans importance. Or, ce reste reprend sa place seulement lorsque nous le connaissons par le biais d’une communion véritable.
Et ce reste…
Effectivement, quel est donc ce reste? Généralement, nous recherchons la communion avec Dieu dans le but précis de connaître sa volonté pour nous. Puis, nous nous impliquons dans un ministère où nous pouvons faire valoir la qualité de notre don. Bien que tout cela me semble correct à première vue, il subsiste un doute à ce sujet. Nous servons le Seigneur parce que nous prétendons répondre à son appel, mais à la fois, nous le faisons souvent de façon conflictuelle. J’entends par-là que nos Églises sont remplies de gens qui servent le Seigneur fidèlement tout en entretenant dans leur cœur des hostilités majeures envers des frères et sœurs de leur Église. Mais parce qu’ils s’impliquent, ils se croient à l’abri d’avoir à s’humilier.
1 Jean 2:4-12
«Celui qui dit: Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui: par-là nous savons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même. Bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un commandement ancien que vous avez eu dès le commencement; ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue. Toutefois, c’est un commandement nouveau que je vous écris, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres se dissipent et la lumière véritable paraît déjà. Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore dans les ténèbres. Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et aucune occasion de chute n’est en lui. Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux. Je vous écris, petits enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés à cause de son nom.»
Quel fameux passage!
La vie chrétienne serait tellement plus simple si ce genre d’exhortation biblique ne se trouvait pas dans la Parole de Dieu. Ce passage de l’apôtre Jean m’a plus d’une fois ramené à l’ordre. Je ne peux pas prétendre garder la Parole de Dieu dans mon cœur si j’entretiens des hostilités ouvertes avec des gens de mon Église. Pourquoi donc? Parce que «celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui.» Si je serre sa Parole dans mon cœur sérieusement, Son amour me remplira parfaitement de sorte que je ne serai pas confortable avec l’idée d’entretenir des conflits avec qui que ce soit. Si je ne règle pas les conflits, je prouve que sa Parole ne demeure pas en moi.
Une parole tranchante
Ce genre de paroles vient mettre de l’ordre dans nos idées. Ces paroles nous dérangent, mais nous délivrent de nos incohérences. Un autre passage des Écritures démontre bien ce que fait la Parole de Dieu dans notre vie: elle tranche les motifs qui nous habitent. Lorsque la Parole de Dieu vient mettre en lumière nos mauvais motifs, elle vise une délivrance. Alors, pourquoi ne la recevons-nous pas avec joie?
Hébreux 4:11-16
«Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance. Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. Nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons- nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins.»
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