Forum Religion -Tout sur les religions
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Forum Religion -Tout sur les religions
Rappel du premier message :
Religion, religions
Toutes les croyances du monde
Depuis qu'ils sont en mesure de réfléchir, les êtres humains s'interrogent sur l'origine du monde, leur place dans la création et le sens de leur existence, en cherchant chacun à leur manière une réponse à la question de fond posée par
[ltr]Leibniz[/ltr]
: « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ».
Pour la plupart, hier comme aujourd'hui, il apparaît inconcevable de vivre dans l'ignorance de leurs origines ou/et en n'ayant d'autre but que de satisfaire au jour le jour les besoins physiologiques. Beaucoup ressentent aussi le besoin de se concilier le sort et de se rassurer sur leur avenir...
Les religions, ensembles de croyances, de mythes et de pratiques (célébrations, rituels alimentaires, inhumation...), sont le fruit de ces exigences. Elles sont aussi un facteur de cohésion sociale. Le mot même de religion, qui vient du latin relegere, aurait même origine que le mot relier selon certains linguistes... La religion est à l'origine ce qui relie et rapproche les hommes entre eux.
Curieusement, dans la Rome antique, le magistrat qui avait en charge l'organisation des cultes était aussi celui qui, dans les premiers temps de la cité, s'occupait de la gestion des ponts. On l'appelait pour cela pontife (le titre demeure attaché au pape, chef suprême de l'Église catholique). Toutes les grandes religions actuelles sont nées, notons-le, dans le sous-continent indien ou le Moyen-Orient.
Panthéisme, polythéisme
Les premiers hommes ont conçu le monde comme un ensemble divin. Cette croyance s'exprime par le terme : panthéisme (du grec pan, tout). Dans le panthéisme, le dieu créateur est le monde lui-même et toutes les composantes du monde possèdent une parcelle de divinité. Dans leurs moments de frayeur ou de crainte, les hommes invoquent la protection de l'une ou l'autre d'entre elles (divinité de la foudre, des moissons, de la chasse, de la pluie...). Souvent, ils se tournent vers les sorciers ou
[ltr]chamans[/ltr]
pour apaiser les éléments ou deviner l'avenir... Les religions qui prêtent une âme divine à tous les éléments de l'univers : rochers, rivières... peuvent être dites aussi animistes (du latin anima, souffle vital). Le
[ltr]shintoisme[/ltr]
, religion officielle du Japon, est la plus connue des religions animistes.
Les premières cités, il y a environ 10.000 ans, avaient chacune un dieu ou une déesse attitré. Ces cités se sont rapprochées pour constituer des États importants, comme en
[ltr]Égypte[/ltr]
, ou pour commercer entre elles, comme en Grèce, en Arabie... Leurs habitants ont alors pris l'habitude de prier indifféremment les dieux de l'une ou l'autre cité. C'est ainsi que s'est développé le polythéisme, religion qui admet l'existence de plusieurs dieux ou divinités (le mot polythéisme a été forgé avec les mots grecs polus, nombreux, et theo, dieu). L'
[ltr]hindouisme[/ltr]
est la principale religion polythéiste d'aujourd'hui (et la troisième religion par le nombre de ses fidèles, près d'un milliard). L'hindouisme compte des dissidences comme le
[ltr]jaïnisme[/ltr]
, minoritaire mais influent.
Le polythéisme et le panthéisme se sont épanouis dans les communautés en contact avec une nature exubérante ; dans les pays de la mousson, dans les forêts, le long des rivages tempétueux de la Méditerranée.
Monothéisme
Les horizons plus sereins et semi-arides du Moyen-Orient, des plateaux iraniens et de l'Égypte ont vu la naissance de religions fondées sur un Dieu unique et tout-puissant, existant de toute éternité.
À la grande différence des divinités panthéistes, ce Dieu est extérieur au monde, transcendant. Ce Dieu est au cœur des religions dites monothéistes. Les religions de l'Égypte pharaonique constituent une transition entre le panthéisme des origines et le monothéisme. Isis et Osiris, dieux principaux des Égyptiens, sont partie prenante d'une divinité supérieure représentée par le Soleil, Rê ou Aton.
Vers 1200 avant JC, une communauté originaire de Chaldée et établie dans la vallée du Nil a émigré vers la Palestine sous la conduite d'un chef mythique nommé Moïse. Celui-ci a renouvelé la foi religieuse de sa communauté, les
[ltr]Hébreux[/ltr]
. Il a imposé un monothéisme strict, le premier sans doute (d'après les mots grecs mono, unique, et theo, dieu).
Sur les plateaux iraniens est né aussi vers 600 avant JC une confession monothéiste originale et puissante, le
[ltr]mazdéisme ou zoroastrisme[/ltr]
, qui professe l'immortalité de l'âme et est organisée autour d'un clergé de mages chargés d'interpréter les révélations divines. Après avoir séduit la Perse ancienne, cette religion ne rassemble plus qu'un très petit nombre de fidèles.
En Judée, à l'époque de l'occupation romaine, un prédicateur du nom de Jésus attire les foules... Ses disciples présentent comme Dieu, Fils de Dieu. Sous l'influence de Paul de Tarse, le
[ltr]christianisme[/ltr]
rompt avec le judaïsme et devient une religion à vocation universelle, proclamant pour la première fois l'unité de tous les hommes en Dieu, sans distinction de sexe, de statut ou de race.
Six cents ans plus tard, dans le désert d'Arabie, un prophète, Mahomet, se proclame envoyé de Dieu et fonde la troisième des grandes religions monothéistes, l'
[ltr]islam[/ltr]
. Comme le christianisme, avec lequel elle entre en concurrence, c'est une religion à vocation universelle. Il s'ensuit dans le monde euro-méditerranéen une scission du monde occidental entre
[ltr]société islamique et société chrétienne[/ltr]
. Christianisme et islam sécrètent régulièrement des dissidences. Ainsi sont apparus à l'époque contemporaine l'
[ltr]Église des Mormons[/ltr]
et le
[ltr]bahaisme[/ltr]
.
Le monde chinois, qui représente selon les époques le cinquième ou le quart de l'humanité, adhère en partie, depuis deux millénaires, à la doctrine de Bouddha, un prédicateur indien du VIe siècle avant JC. Le
[ltr]bouddhisme[/ltr]
ignore le concept de Dieu. Il ne se soucie pas de l'existence éventuelle d'un Dieu et l'on pourrait le dire... agnostique (un mot forgé avec le suffixe privatif grec a- et le mot gnosis qui désigne la connaissance).
Cette religion est à proprement parler un «athéisme», fondé sur une cosmogonie subtile et de grandes exigences morales. Rien à voir toutefois avec l'athéisme laïc qui s'est en bonne partie substitué à la foi chrétienne en Europe et se traduit par l'indifférence à l'égard des interrogations métaphysiques sur le sens de la vie et la création du monde.
À l'encontre des lieux communs qui ont cours en Europe, notons que la religion n'a
[ltr]pas de responsabilité directe[/ltr]
dans la plupart des grandes tragédies qui ensanglantent périodiquement la planète. Ainsi est-elle totalement absente des grands drames du XXe siècle (plus de 100 millions de victimes) : guerres mondiales, répressions nazies et communistes, génocides (les Juifs, comme les Arméniens et les Tutsis, n'ont pas été exterminés en raison de leur religion mais de leur prétendue «race»).
Forum Religion -Tout sur les religions.
Religion, religions
Toutes les croyances du monde
Depuis qu'ils sont en mesure de réfléchir, les êtres humains s'interrogent sur l'origine du monde, leur place dans la création et le sens de leur existence, en cherchant chacun à leur manière une réponse à la question de fond posée par
[ltr]Leibniz[/ltr]
: « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ».
Pour la plupart, hier comme aujourd'hui, il apparaît inconcevable de vivre dans l'ignorance de leurs origines ou/et en n'ayant d'autre but que de satisfaire au jour le jour les besoins physiologiques. Beaucoup ressentent aussi le besoin de se concilier le sort et de se rassurer sur leur avenir...
Les religions, ensembles de croyances, de mythes et de pratiques (célébrations, rituels alimentaires, inhumation...), sont le fruit de ces exigences. Elles sont aussi un facteur de cohésion sociale. Le mot même de religion, qui vient du latin relegere, aurait même origine que le mot relier selon certains linguistes... La religion est à l'origine ce qui relie et rapproche les hommes entre eux.
Curieusement, dans la Rome antique, le magistrat qui avait en charge l'organisation des cultes était aussi celui qui, dans les premiers temps de la cité, s'occupait de la gestion des ponts. On l'appelait pour cela pontife (le titre demeure attaché au pape, chef suprême de l'Église catholique). Toutes les grandes religions actuelles sont nées, notons-le, dans le sous-continent indien ou le Moyen-Orient.
Panthéisme, polythéisme
Les premiers hommes ont conçu le monde comme un ensemble divin. Cette croyance s'exprime par le terme : panthéisme (du grec pan, tout). Dans le panthéisme, le dieu créateur est le monde lui-même et toutes les composantes du monde possèdent une parcelle de divinité. Dans leurs moments de frayeur ou de crainte, les hommes invoquent la protection de l'une ou l'autre d'entre elles (divinité de la foudre, des moissons, de la chasse, de la pluie...). Souvent, ils se tournent vers les sorciers ou
[ltr]chamans[/ltr]
pour apaiser les éléments ou deviner l'avenir... Les religions qui prêtent une âme divine à tous les éléments de l'univers : rochers, rivières... peuvent être dites aussi animistes (du latin anima, souffle vital). Le
[ltr]shintoisme[/ltr]
, religion officielle du Japon, est la plus connue des religions animistes.
Les premières cités, il y a environ 10.000 ans, avaient chacune un dieu ou une déesse attitré. Ces cités se sont rapprochées pour constituer des États importants, comme en
[ltr]Égypte[/ltr]
, ou pour commercer entre elles, comme en Grèce, en Arabie... Leurs habitants ont alors pris l'habitude de prier indifféremment les dieux de l'une ou l'autre cité. C'est ainsi que s'est développé le polythéisme, religion qui admet l'existence de plusieurs dieux ou divinités (le mot polythéisme a été forgé avec les mots grecs polus, nombreux, et theo, dieu). L'
[ltr]hindouisme[/ltr]
est la principale religion polythéiste d'aujourd'hui (et la troisième religion par le nombre de ses fidèles, près d'un milliard). L'hindouisme compte des dissidences comme le
[ltr]jaïnisme[/ltr]
, minoritaire mais influent.
Le polythéisme et le panthéisme se sont épanouis dans les communautés en contact avec une nature exubérante ; dans les pays de la mousson, dans les forêts, le long des rivages tempétueux de la Méditerranée.
Monothéisme
Les horizons plus sereins et semi-arides du Moyen-Orient, des plateaux iraniens et de l'Égypte ont vu la naissance de religions fondées sur un Dieu unique et tout-puissant, existant de toute éternité.
À la grande différence des divinités panthéistes, ce Dieu est extérieur au monde, transcendant. Ce Dieu est au cœur des religions dites monothéistes. Les religions de l'Égypte pharaonique constituent une transition entre le panthéisme des origines et le monothéisme. Isis et Osiris, dieux principaux des Égyptiens, sont partie prenante d'une divinité supérieure représentée par le Soleil, Rê ou Aton.
Vers 1200 avant JC, une communauté originaire de Chaldée et établie dans la vallée du Nil a émigré vers la Palestine sous la conduite d'un chef mythique nommé Moïse. Celui-ci a renouvelé la foi religieuse de sa communauté, les
[ltr]Hébreux[/ltr]
. Il a imposé un monothéisme strict, le premier sans doute (d'après les mots grecs mono, unique, et theo, dieu).
Sur les plateaux iraniens est né aussi vers 600 avant JC une confession monothéiste originale et puissante, le
[ltr]mazdéisme ou zoroastrisme[/ltr]
, qui professe l'immortalité de l'âme et est organisée autour d'un clergé de mages chargés d'interpréter les révélations divines. Après avoir séduit la Perse ancienne, cette religion ne rassemble plus qu'un très petit nombre de fidèles.
En Judée, à l'époque de l'occupation romaine, un prédicateur du nom de Jésus attire les foules... Ses disciples présentent comme Dieu, Fils de Dieu. Sous l'influence de Paul de Tarse, le
[ltr]christianisme[/ltr]
rompt avec le judaïsme et devient une religion à vocation universelle, proclamant pour la première fois l'unité de tous les hommes en Dieu, sans distinction de sexe, de statut ou de race.
Six cents ans plus tard, dans le désert d'Arabie, un prophète, Mahomet, se proclame envoyé de Dieu et fonde la troisième des grandes religions monothéistes, l'
[ltr]islam[/ltr]
. Comme le christianisme, avec lequel elle entre en concurrence, c'est une religion à vocation universelle. Il s'ensuit dans le monde euro-méditerranéen une scission du monde occidental entre
[ltr]société islamique et société chrétienne[/ltr]
. Christianisme et islam sécrètent régulièrement des dissidences. Ainsi sont apparus à l'époque contemporaine l'
[ltr]Église des Mormons[/ltr]
et le
[ltr]bahaisme[/ltr]
.
Le monde chinois, qui représente selon les époques le cinquième ou le quart de l'humanité, adhère en partie, depuis deux millénaires, à la doctrine de Bouddha, un prédicateur indien du VIe siècle avant JC. Le
[ltr]bouddhisme[/ltr]
ignore le concept de Dieu. Il ne se soucie pas de l'existence éventuelle d'un Dieu et l'on pourrait le dire... agnostique (un mot forgé avec le suffixe privatif grec a- et le mot gnosis qui désigne la connaissance).
Cette religion est à proprement parler un «athéisme», fondé sur une cosmogonie subtile et de grandes exigences morales. Rien à voir toutefois avec l'athéisme laïc qui s'est en bonne partie substitué à la foi chrétienne en Europe et se traduit par l'indifférence à l'égard des interrogations métaphysiques sur le sens de la vie et la création du monde.
À l'encontre des lieux communs qui ont cours en Europe, notons que la religion n'a
[ltr]pas de responsabilité directe[/ltr]
dans la plupart des grandes tragédies qui ensanglantent périodiquement la planète. Ainsi est-elle totalement absente des grands drames du XXe siècle (plus de 100 millions de victimes) : guerres mondiales, répressions nazies et communistes, génocides (les Juifs, comme les Arméniens et les Tutsis, n'ont pas été exterminés en raison de leur religion mais de leur prétendue «race»).
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
«JE PRENDS PLAISIR…»
La question la plus pertinente pour ceux qui sont chrétiens devrait être la suivante. Qu’est-ce qui, dans mon comportement, fait plaisir à mon Seigneur et Sauveur Jésus-Christ? De la multitude de réponses à cette question découle une multitude de comportements qui vont des plus sobres aux plus excessifs.
Choix de réponses multiples
Les réponses à cette question sont aussi nombreuses que le nombre de personnes à qui on la pose. De nombreux répondants verraient le principe de la sanctification comme le moyen ultime de plaire à Dieu. D’autres pencheraient plutôt du côté de la prière ou de l’évangélisation. Bref, il est probable que l’opinion de chacun serait influencée par le milieu dans lequel il reçoit son enseignement biblique. Il est facile de constater que la culture ambiante qui émane de notre milieu chrétien exerce souvent une influence sur nos opinions.
Les modes passagères
Comme c’est le cas dans la plupart des milieux où l’on retrouve de l’activité humaine, des modes et des tendances viennent nous solliciter continuellement. Il en est également de même dans le monde chrétien. Or, puisque nous vivons à une époque où la consécration des chrétiens est de piètre qualité, il est naturel que certaines tendances apparaissent dans le but de corriger ce problème. C’est ainsi qu’on nous propose de nous repentir, de nous reconsacrer et même de rechercher le dernier gadget du Saint-Esprit en nous assurant que cela changera notre vie et réglera nos problèmes. Certains affirment même que nos problèmes viennent de ce que nous ne plaisons pas au Seigneur et qu’il faut donc s’efforcer de produire ces nouveaux comportements.
Et puis quoi encore?
Je n’ai absolument rien contre la sanctification et je crois fermement qu’elle apporte des effets positifs dans nos vies. Mais dans bien des cas, le problème est ailleurs. Bien des dirigeants d’églises se soucient trop de la sainteté de leurs membres en omettant de reconnaître avoir manqué à leur propre responsabilité qui consiste à communiquer une vision claire et stimulante. Comme dit le livre des Proverbes: «Quand il n’y a pas de révélation, le peuple est sans frein; heureux s’il observe la loi!» (Proverbes 29:18) En hébreux, le mot révélation, «chazown», signifie: avoir une vision, un projet stimulant. Si beaucoup d’églises ont un problème avec le manque de zèle, ce n’est pas forcément le manque de sanctification qui en est responsable. C’est plutôt que la vision mal communiquée ne produit ni intérêt, ni résultat.
Plaire à Dieu
«Allez, et apprenez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.» (Mathieu 9:13) Ce n’est donc pas tant la sanctification et les grands exploits spirituels qui plaisent à Dieu, mais le simple fait de pardonner aux autres. Nous devons certainement nous sanctifier pour Dieu, mais jamais au détriment de ceux que Dieu a tant aimés.
«JE PRENDS PLAISIR…»
La question la plus pertinente pour ceux qui sont chrétiens devrait être la suivante. Qu’est-ce qui, dans mon comportement, fait plaisir à mon Seigneur et Sauveur Jésus-Christ? De la multitude de réponses à cette question découle une multitude de comportements qui vont des plus sobres aux plus excessifs.
Choix de réponses multiples
Les réponses à cette question sont aussi nombreuses que le nombre de personnes à qui on la pose. De nombreux répondants verraient le principe de la sanctification comme le moyen ultime de plaire à Dieu. D’autres pencheraient plutôt du côté de la prière ou de l’évangélisation. Bref, il est probable que l’opinion de chacun serait influencée par le milieu dans lequel il reçoit son enseignement biblique. Il est facile de constater que la culture ambiante qui émane de notre milieu chrétien exerce souvent une influence sur nos opinions.
Les modes passagères
Comme c’est le cas dans la plupart des milieux où l’on retrouve de l’activité humaine, des modes et des tendances viennent nous solliciter continuellement. Il en est également de même dans le monde chrétien. Or, puisque nous vivons à une époque où la consécration des chrétiens est de piètre qualité, il est naturel que certaines tendances apparaissent dans le but de corriger ce problème. C’est ainsi qu’on nous propose de nous repentir, de nous reconsacrer et même de rechercher le dernier gadget du Saint-Esprit en nous assurant que cela changera notre vie et réglera nos problèmes. Certains affirment même que nos problèmes viennent de ce que nous ne plaisons pas au Seigneur et qu’il faut donc s’efforcer de produire ces nouveaux comportements.
Et puis quoi encore?
Je n’ai absolument rien contre la sanctification et je crois fermement qu’elle apporte des effets positifs dans nos vies. Mais dans bien des cas, le problème est ailleurs. Bien des dirigeants d’églises se soucient trop de la sainteté de leurs membres en omettant de reconnaître avoir manqué à leur propre responsabilité qui consiste à communiquer une vision claire et stimulante. Comme dit le livre des Proverbes: «Quand il n’y a pas de révélation, le peuple est sans frein; heureux s’il observe la loi!» (Proverbes 29:18) En hébreux, le mot révélation, «chazown», signifie: avoir une vision, un projet stimulant. Si beaucoup d’églises ont un problème avec le manque de zèle, ce n’est pas forcément le manque de sanctification qui en est responsable. C’est plutôt que la vision mal communiquée ne produit ni intérêt, ni résultat.
Plaire à Dieu
«Allez, et apprenez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.» (Mathieu 9:13) Ce n’est donc pas tant la sanctification et les grands exploits spirituels qui plaisent à Dieu, mais le simple fait de pardonner aux autres. Nous devons certainement nous sanctifier pour Dieu, mais jamais au détriment de ceux que Dieu a tant aimés.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
«JE NE SUIS RIEN»
La semaine dernière, nous avons vu que l’amour est la vertu la plus importante parce qu’elle est la seule qui donne un sens à notre existence. Comme le dit l’apôtre Paul dans sa première épître aux Corinthiens (13:2): «Si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien.» Spirituellement parlant, ce sont nos vies entières qui tombent en désuétude si l’amour n’est pas l’objectif qui nous guide à chaque jour.
Entendons-nous?
Le texte de 1 Corinthiens 13 est l’un des plus connus de la Bible. On l’entend dans les mariages, dans les enterrements, on le cite dans les vœux d’anniversaire et dans les poèmes. À chaque fois, il crée l’effet voulu, celui de toucher le cœur des gens. Jusque-là, ça peut toujours aller. Par contre, le fait de l’entendre trop souvent nous amène invariablement à ne plus l’écouter. Derrière tant de beauté, se cache aussi une vérité profonde, peut-être même une vérité capable de nous délivrer de nous-mêmes.
Un peu de grec
À mon avis, il y deux mots dans le verset 2 du même chapitre qui valent la peine d’être examinés à la lumière du texte grec. D’abord, il y a le mot amour, souvent traduit par charité dans certaines versions. Dans le grec, ce mot est agapé, lequel signifie: bienveillance, affection ou amour fraternel. Il ne s’agit pas ici du mot phileo qui fait également référence à l’amour fraternel, mais dans un sens plus large. Le mot phileo signifie: aimer l’homme en général, d’où l’idée de philanthropie. L’autre mot est rien qui, dans le grec, est: oudeis, lequel veut dire: aucun ou un seul.
Très intéressant!
Lorsque Paul mentionne: «si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien», il ne parle pas d’un amour philanthropique, c’est-à-dire l’amour du genre humain. Il n’y a rien de plus facile que de prétendre aimer le genre humain car ce type d’amour n’implique aucun geste concret. La Parole de Dieu insiste plutôt sur un amour spécifique et nous parle d’aimer les gens dans le sens individuel du terme. Voici ce qu’est la signification du mot agapé dans le grec. On peut habilement se cacher derrière des intentions affectueuses grandioses orientées vers la race humaine tout entière, mais ça ne veut rien dire si cela ne nous amène pas à aimer des gens pour ce qu’ils sont dans leur individualité.
Seul
L’autre mot, rien, signifie: être seul. Si on regarde ce passage dans ce contexte, on comprend que l’apôtre Paul est en train de dire que celui qui n’aime pas les gens pour ce qu’ils sont en eux-mêmes finira par se retrouver seul. Ainsi, non seulement l’amour pour les gens donne du sens à nos vies, mais en plus, il nous évite de vivre dans la solitude. Comme le disait Jésus, il y a différentes sortes d’amour, mais le plus grand demeure celui qui se concrétise par des gestes réels envers des personnes réelles. «Il n’y a pas de plus grand amour (agapé) que de donner sa vie pour ses amis.» (Jean 15:13)
«JE NE SUIS RIEN»
La semaine dernière, nous avons vu que l’amour est la vertu la plus importante parce qu’elle est la seule qui donne un sens à notre existence. Comme le dit l’apôtre Paul dans sa première épître aux Corinthiens (13:2): «Si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien.» Spirituellement parlant, ce sont nos vies entières qui tombent en désuétude si l’amour n’est pas l’objectif qui nous guide à chaque jour.
Entendons-nous?
Le texte de 1 Corinthiens 13 est l’un des plus connus de la Bible. On l’entend dans les mariages, dans les enterrements, on le cite dans les vœux d’anniversaire et dans les poèmes. À chaque fois, il crée l’effet voulu, celui de toucher le cœur des gens. Jusque-là, ça peut toujours aller. Par contre, le fait de l’entendre trop souvent nous amène invariablement à ne plus l’écouter. Derrière tant de beauté, se cache aussi une vérité profonde, peut-être même une vérité capable de nous délivrer de nous-mêmes.
Un peu de grec
À mon avis, il y deux mots dans le verset 2 du même chapitre qui valent la peine d’être examinés à la lumière du texte grec. D’abord, il y a le mot amour, souvent traduit par charité dans certaines versions. Dans le grec, ce mot est agapé, lequel signifie: bienveillance, affection ou amour fraternel. Il ne s’agit pas ici du mot phileo qui fait également référence à l’amour fraternel, mais dans un sens plus large. Le mot phileo signifie: aimer l’homme en général, d’où l’idée de philanthropie. L’autre mot est rien qui, dans le grec, est: oudeis, lequel veut dire: aucun ou un seul.
Très intéressant!
Lorsque Paul mentionne: «si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien», il ne parle pas d’un amour philanthropique, c’est-à-dire l’amour du genre humain. Il n’y a rien de plus facile que de prétendre aimer le genre humain car ce type d’amour n’implique aucun geste concret. La Parole de Dieu insiste plutôt sur un amour spécifique et nous parle d’aimer les gens dans le sens individuel du terme. Voici ce qu’est la signification du mot agapé dans le grec. On peut habilement se cacher derrière des intentions affectueuses grandioses orientées vers la race humaine tout entière, mais ça ne veut rien dire si cela ne nous amène pas à aimer des gens pour ce qu’ils sont dans leur individualité.
Seul
L’autre mot, rien, signifie: être seul. Si on regarde ce passage dans ce contexte, on comprend que l’apôtre Paul est en train de dire que celui qui n’aime pas les gens pour ce qu’ils sont en eux-mêmes finira par se retrouver seul. Ainsi, non seulement l’amour pour les gens donne du sens à nos vies, mais en plus, il nous évite de vivre dans la solitude. Comme le disait Jésus, il y a différentes sortes d’amour, mais le plus grand demeure celui qui se concrétise par des gestes réels envers des personnes réelles. «Il n’y a pas de plus grand amour (agapé) que de donner sa vie pour ses amis.» (Jean 15:13)
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
«JE ME TIENS À LA PORTE»
Comme nous l’avons vu la semaine dernière, l’homme a beaucoup de difficulté à s’assumer lui-même dans la vie. Une des ses principales activités consiste à blâmer les autres pour l’ensemble de ses malheurs. Il en arrive même parfois à accuser Dieu d’être le grand responsable des malheurs de l’humanité. Certains disent: «si Dieu existait, tout ça ne se serait jamais produit.» La réalité est que Dieu existe, les drames humains aussi et que ces deux choses ne sont pas toujours connectées ensemble.
Un monde sans Dieu
Dans un monde sans Dieu, il ne reste que la sagesse de l’homme pour gérer les événements de la vie courante. Jésus-Christ est ce Dieu sauveur qui désire avoir une relation avec chacun de nous. La grande question est de savoir si nous voulons lui faire une place prioritaire dans nos vies. Si la réponse est non, il ne reste que vous-même à blâmer pour les problèmes qui vous arrivent. Le texte que j’ai cité la semaine dernière à cet égard est très éloquent. Relisons-le: «Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu!» (Mat. 23:37). Dans le contexte, Jésus parle des Juifs de Jérusalem qui, siècles après siècles, rejetaient les prophètes envoyés de Dieu. Aussi, ont-ils également crucifié le Messie, celui-là même qui était destiné pour leur délivrance.
«Vous ne l’avez pas voulu»
Plus loin dans le texte, Jésus poursuit en disant: «Voici, votre maison vous sera laissée déserte; car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu’à ce que vous disiez: Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!» (Mat 23:38-39). De par notre nature humaine, nous aurions tendance à croire que ce dernier va leur envoyer des calamités puisque les Juifs de Jérusalem refusent de connaître leur Messie. Voyez-vous, cette vision d’un Dieu méchant nous vient spontanément à l’esprit. Pourtant, rien dans ce texte ne le suggère. «Voici, votre maison vous sera laissée déserte.» Il ne s’agit pas ici d’une punition, mais bien d’une conséquence. De plus, Jésus ajoute que le jour où ils redemanderont son aide, il reviendra pour eux. Où est le problème? Il se trouve chez ceux qui refusent l’aide de Dieu.
Jésus: un gentleman!
À travers l’histoire chrétienne, cette fâcheuse attitude de certaines religions de vouloir imposer Dieu au peuple, a souvent donné mauvaise presse à Jésus-Christ. Si les religions ont agi de la sorte, c’est sans égard à la volonté de Dieu clairement exprimée dans Sa Parole. Bien qu’il y ait de pénibles conséquences (temporelles et éternelles) à résister à l’offre du salut gratuit offert en Jésus-Christ, il n’en demeure pas moins que Dieu ne forcera jamais la porte de quiconque refuse cette offre. Connaître Dieu est une décision individuelle qui n’implique que vous et vous seul. Accepter ou refuser de le connaître amènera inévitablement des conséquences, heureuses ou malheureuses, dont vous serez les seuls responsables.
Apocalypse 3:20
Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.
«JE ME TIENS À LA PORTE»
Comme nous l’avons vu la semaine dernière, l’homme a beaucoup de difficulté à s’assumer lui-même dans la vie. Une des ses principales activités consiste à blâmer les autres pour l’ensemble de ses malheurs. Il en arrive même parfois à accuser Dieu d’être le grand responsable des malheurs de l’humanité. Certains disent: «si Dieu existait, tout ça ne se serait jamais produit.» La réalité est que Dieu existe, les drames humains aussi et que ces deux choses ne sont pas toujours connectées ensemble.
Un monde sans Dieu
Dans un monde sans Dieu, il ne reste que la sagesse de l’homme pour gérer les événements de la vie courante. Jésus-Christ est ce Dieu sauveur qui désire avoir une relation avec chacun de nous. La grande question est de savoir si nous voulons lui faire une place prioritaire dans nos vies. Si la réponse est non, il ne reste que vous-même à blâmer pour les problèmes qui vous arrivent. Le texte que j’ai cité la semaine dernière à cet égard est très éloquent. Relisons-le: «Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu!» (Mat. 23:37). Dans le contexte, Jésus parle des Juifs de Jérusalem qui, siècles après siècles, rejetaient les prophètes envoyés de Dieu. Aussi, ont-ils également crucifié le Messie, celui-là même qui était destiné pour leur délivrance.
«Vous ne l’avez pas voulu»
Plus loin dans le texte, Jésus poursuit en disant: «Voici, votre maison vous sera laissée déserte; car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu’à ce que vous disiez: Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!» (Mat 23:38-39). De par notre nature humaine, nous aurions tendance à croire que ce dernier va leur envoyer des calamités puisque les Juifs de Jérusalem refusent de connaître leur Messie. Voyez-vous, cette vision d’un Dieu méchant nous vient spontanément à l’esprit. Pourtant, rien dans ce texte ne le suggère. «Voici, votre maison vous sera laissée déserte.» Il ne s’agit pas ici d’une punition, mais bien d’une conséquence. De plus, Jésus ajoute que le jour où ils redemanderont son aide, il reviendra pour eux. Où est le problème? Il se trouve chez ceux qui refusent l’aide de Dieu.
Jésus: un gentleman!
À travers l’histoire chrétienne, cette fâcheuse attitude de certaines religions de vouloir imposer Dieu au peuple, a souvent donné mauvaise presse à Jésus-Christ. Si les religions ont agi de la sorte, c’est sans égard à la volonté de Dieu clairement exprimée dans Sa Parole. Bien qu’il y ait de pénibles conséquences (temporelles et éternelles) à résister à l’offre du salut gratuit offert en Jésus-Christ, il n’en demeure pas moins que Dieu ne forcera jamais la porte de quiconque refuse cette offre. Connaître Dieu est une décision individuelle qui n’implique que vous et vous seul. Accepter ou refuser de le connaître amènera inévitablement des conséquences, heureuses ou malheureuses, dont vous serez les seuls responsables.
Apocalypse 3:20
Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
"JE LE SUIS MOI QUI TE PARLE"
Cette petite phrase est extraite de la discussion de Jésus avec la femme samaritaine au puits de Jacob (Jean 4). L’enjeu de cet entretien était de savoir qui était Jésus. Voici la situation : alors qu’il fait très chaud, Jésus se rend au puits de Jacob près de Bethléhem. Là se trouve une femme qui puise de l’eau. Une discussion entre les deux commence alors. Mais voici que Jésus se met à dévoiler la vie intime de cette Samaritaine et même le nombre d’hommes qu’elle avait eus pour maris auparavant.
Étrange, non?
Avec précision, Jésus lui dit: "Appelle ton mari, et viens ici. La femme lui répond: Je n’ai point de mari. Jésus lui dit: Tu as eu raison de dire: Je n’ai point de mari. Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari. En cela tu as dit vrai. Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète." (Jn 4:16-18). Vous comprendrez certainement que cette femme était plus qu’étonnée des paroles de Jésus. Ce n’est pas tous les jours que nous rencontrons quelqu’un qui peut connaître des détails aussi précis sur notre vie personnelle.
Sans ambiguïté
Ce texte nous apporte un élément très important sur la vie de Jésus-Christ. Comme je le disais la semaine dernière, il est fréquent d’entendre dire que Jésus fut un grand personnage de l’histoire. Les historiens et philosophes aiment mieux le décrire ainsi car, de cette manière, il est beaucoup moins dérangeant. On est prêt à donner les plus beaux rôles à Jésus. Aussi, on veut bien lui accorder les meilleures intentions du monde. On aime décrire son côté anticonformiste et rebelle aux mœurs religieux de son temps. On va même jusqu’à lui concéder d’avoir été l’homme le plus important de l’histoire de l’humanité. En fait, on est prêt à tout lui donner, à la seule condition qu’il ne soit pas le Fils de Dieu et par le fait-même, Dieu.
Interrogeons-le
Dans les enquêtes policières, il faut toujours interroger le suspect. Mais la plupart des savants penseurs de notre siècle évitent justement ce contact plus personnel avec Jésus, possiblement parce qu’ils ont peur d’être eux-même convaincus qu’il est vraiment Dieu comme il prétendait l’être. Je m’étonne souvent de constater que ceux qui lui refusent toute forme de divinité connaissent peu de choses sur lui. Ils ont une piètre connaissance de l’Écriture sainte. Ils aiment faire ressortir les supposées contradictions bibliques qui n’en sont pas lorsqu’on étudie sérieusement la Bible. Ces hommes se disent sérieux et objectifs, mais en ne cherchant que l’erreur qui leur permet de désavouer Jésus de son titre divin, ils démontrent leur ignorance. En réalité, ils n’interrogent pas Jésus selon ses termes à lui. Et s’ils le font, c’est comme s’ils lui demandaient de répondre à leurs questions sur la base de ce qu’ils veulent entendre.
Rois des Rois
Un jour, Pilate a décidé d’interroger Jésus sur sa personne. Il est un des rares intervenants à avoir agi ainsi. "Jésus comparu devant le gouverneur. Le gouverneur l’interrogea en ces termes: Es-tu le Roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis." Mathieu 26:11. L’expression Roi des Juifs impliquait une lourde signification. Les Juifs savaient que le Messie promis serait appelé roi et, plus encore, qu’on le désignerait comme le "Roi des Rois". Dans le Psaume 2 au verset 6, il est dit que le Oint de l’Éternel serait appelé Roi. L‘expression roi des Juifs était synonyme de Messie, donc de Dieu. Mais ce qui importe surtout, c’est la réponse de Jésus: "tu le dis."
Deux choix s’offrent à nous maintenant. Ou bien il était véritablement ce qu’il a prétendu être, ou bien nous le disons menteur. Mais cessons de dire qu’il fut un grand personnage car si nous ne pouvons admettre qu’il était Dieu, le texte biblique nous force à le déclarer menteur et, de surcroît, fou, car il faut être fou pour se prétendre Dieu. Cependant, si nous acceptons le fait que Jésus est le Fils de Dieu, nous sommes poussés à accepter sa Parole comme seule source de vérité.
"JE LE SUIS MOI QUI TE PARLE"
Cette petite phrase est extraite de la discussion de Jésus avec la femme samaritaine au puits de Jacob (Jean 4). L’enjeu de cet entretien était de savoir qui était Jésus. Voici la situation : alors qu’il fait très chaud, Jésus se rend au puits de Jacob près de Bethléhem. Là se trouve une femme qui puise de l’eau. Une discussion entre les deux commence alors. Mais voici que Jésus se met à dévoiler la vie intime de cette Samaritaine et même le nombre d’hommes qu’elle avait eus pour maris auparavant.
Étrange, non?
Avec précision, Jésus lui dit: "Appelle ton mari, et viens ici. La femme lui répond: Je n’ai point de mari. Jésus lui dit: Tu as eu raison de dire: Je n’ai point de mari. Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari. En cela tu as dit vrai. Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète." (Jn 4:16-18). Vous comprendrez certainement que cette femme était plus qu’étonnée des paroles de Jésus. Ce n’est pas tous les jours que nous rencontrons quelqu’un qui peut connaître des détails aussi précis sur notre vie personnelle.
Sans ambiguïté
Ce texte nous apporte un élément très important sur la vie de Jésus-Christ. Comme je le disais la semaine dernière, il est fréquent d’entendre dire que Jésus fut un grand personnage de l’histoire. Les historiens et philosophes aiment mieux le décrire ainsi car, de cette manière, il est beaucoup moins dérangeant. On est prêt à donner les plus beaux rôles à Jésus. Aussi, on veut bien lui accorder les meilleures intentions du monde. On aime décrire son côté anticonformiste et rebelle aux mœurs religieux de son temps. On va même jusqu’à lui concéder d’avoir été l’homme le plus important de l’histoire de l’humanité. En fait, on est prêt à tout lui donner, à la seule condition qu’il ne soit pas le Fils de Dieu et par le fait-même, Dieu.
Interrogeons-le
Dans les enquêtes policières, il faut toujours interroger le suspect. Mais la plupart des savants penseurs de notre siècle évitent justement ce contact plus personnel avec Jésus, possiblement parce qu’ils ont peur d’être eux-même convaincus qu’il est vraiment Dieu comme il prétendait l’être. Je m’étonne souvent de constater que ceux qui lui refusent toute forme de divinité connaissent peu de choses sur lui. Ils ont une piètre connaissance de l’Écriture sainte. Ils aiment faire ressortir les supposées contradictions bibliques qui n’en sont pas lorsqu’on étudie sérieusement la Bible. Ces hommes se disent sérieux et objectifs, mais en ne cherchant que l’erreur qui leur permet de désavouer Jésus de son titre divin, ils démontrent leur ignorance. En réalité, ils n’interrogent pas Jésus selon ses termes à lui. Et s’ils le font, c’est comme s’ils lui demandaient de répondre à leurs questions sur la base de ce qu’ils veulent entendre.
Rois des Rois
Un jour, Pilate a décidé d’interroger Jésus sur sa personne. Il est un des rares intervenants à avoir agi ainsi. "Jésus comparu devant le gouverneur. Le gouverneur l’interrogea en ces termes: Es-tu le Roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis." Mathieu 26:11. L’expression Roi des Juifs impliquait une lourde signification. Les Juifs savaient que le Messie promis serait appelé roi et, plus encore, qu’on le désignerait comme le "Roi des Rois". Dans le Psaume 2 au verset 6, il est dit que le Oint de l’Éternel serait appelé Roi. L‘expression roi des Juifs était synonyme de Messie, donc de Dieu. Mais ce qui importe surtout, c’est la réponse de Jésus: "tu le dis."
Deux choix s’offrent à nous maintenant. Ou bien il était véritablement ce qu’il a prétendu être, ou bien nous le disons menteur. Mais cessons de dire qu’il fut un grand personnage car si nous ne pouvons admettre qu’il était Dieu, le texte biblique nous force à le déclarer menteur et, de surcroît, fou, car il faut être fou pour se prétendre Dieu. Cependant, si nous acceptons le fait que Jésus est le Fils de Dieu, nous sommes poussés à accepter sa Parole comme seule source de vérité.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
«J’AI CHERCHÉ L’ÉTERNEL…»
Il est humainement naturel de ne pas trop vérifier les faits avant d’accuser une personne d’un méfait. Nous gérons mal la plupart des conflits qui nous affligent parce que nous fuyons ce qu’ils pourraient révéler à notre sujet. Il nous apparaît tellement plus simple de voir la bêtise chez l’autre que cela devient l’écran idéal qui permet de ne plus se voir soi-même.
Connaître Dieu
Le principal objectif de la Parole de Dieu est d’amener l’homme à connaître son créateur. Mais la plupart des gens se sont fait une idée du caractère de Dieu en observant ceux qui ont commis en son nom des bêtises énormes. Dieu est ainsi rejeté par un phénomène de projection. J’entends ici que nous projetons sur Dieu les erreurs des croyants. Mais cela est-il juste? Est-ce que nous aimerions être traités de cette manière? Bien sûr que non! La preuve en est, lorsqu’on nous accuse faussement de quelque chose, nous nous empressons de monter aux barricades afin de défendre notre honneur. Pour bien connaître une personne, il faut aller soi-même à sa rencontre sans écouter ce que d’autres ont pu dire d’elle. Pourquoi la même logique ne s’appliquerait-elle pas aussi à Dieu?
«Venez à moi»
«Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.» (Mathieu 11:28-30) Loin d’offrir à l’homme une vie de misère, Jésus nous propose du repos. Il ne veut pas nous confier des fardeaux, mais des instructions pour apaiser le joug de cette vie turbulente.
Psaume 34:5-10
«J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu; Il m’a délivré de toutes mes frayeurs. Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie, et le visage ne se couvre pas de honte. Quand un malheureux crie, l’Éternel entend, et il le sauve de toutes ses détresses. L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les arrache au danger. Sentez et voyez combien l’Éternel est bon! Heureux l’homme qui cherche en lui son refuge! Craignez l’Éternel, vous ses saints! Car rien ne manque à ceux qui le craignent.»
«L’Éternel est bon…»
Tous les chrétiens du monde savent que Dieu est bon. Cependant, cette connaissance n’est que théologique au sens où elle demeure trop souvent virtuelle. Une connaissance virtuelle n’est rien d’autre qu’une connaissance qui réside essentiellement dans l’état mental de l’individu. C’est une connaissance qui ne trouve pas d’application dans le réel parce qu’elle se situe dans le monde des idées. Nous savons et nous croyons tous que Dieu est bon, mais peu d’entre nous vivons réellement de cette révélation. Dieu est bon! Il suffit d’aller à Lui afin de l’entendre Lui-même nous le dire.
«J’AI CHERCHÉ L’ÉTERNEL…»
Il est humainement naturel de ne pas trop vérifier les faits avant d’accuser une personne d’un méfait. Nous gérons mal la plupart des conflits qui nous affligent parce que nous fuyons ce qu’ils pourraient révéler à notre sujet. Il nous apparaît tellement plus simple de voir la bêtise chez l’autre que cela devient l’écran idéal qui permet de ne plus se voir soi-même.
Connaître Dieu
Le principal objectif de la Parole de Dieu est d’amener l’homme à connaître son créateur. Mais la plupart des gens se sont fait une idée du caractère de Dieu en observant ceux qui ont commis en son nom des bêtises énormes. Dieu est ainsi rejeté par un phénomène de projection. J’entends ici que nous projetons sur Dieu les erreurs des croyants. Mais cela est-il juste? Est-ce que nous aimerions être traités de cette manière? Bien sûr que non! La preuve en est, lorsqu’on nous accuse faussement de quelque chose, nous nous empressons de monter aux barricades afin de défendre notre honneur. Pour bien connaître une personne, il faut aller soi-même à sa rencontre sans écouter ce que d’autres ont pu dire d’elle. Pourquoi la même logique ne s’appliquerait-elle pas aussi à Dieu?
«Venez à moi»
«Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.» (Mathieu 11:28-30) Loin d’offrir à l’homme une vie de misère, Jésus nous propose du repos. Il ne veut pas nous confier des fardeaux, mais des instructions pour apaiser le joug de cette vie turbulente.
Psaume 34:5-10
«J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu; Il m’a délivré de toutes mes frayeurs. Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie, et le visage ne se couvre pas de honte. Quand un malheureux crie, l’Éternel entend, et il le sauve de toutes ses détresses. L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les arrache au danger. Sentez et voyez combien l’Éternel est bon! Heureux l’homme qui cherche en lui son refuge! Craignez l’Éternel, vous ses saints! Car rien ne manque à ceux qui le craignent.»
«L’Éternel est bon…»
Tous les chrétiens du monde savent que Dieu est bon. Cependant, cette connaissance n’est que théologique au sens où elle demeure trop souvent virtuelle. Une connaissance virtuelle n’est rien d’autre qu’une connaissance qui réside essentiellement dans l’état mental de l’individu. C’est une connaissance qui ne trouve pas d’application dans le réel parce qu’elle se situe dans le monde des idées. Nous savons et nous croyons tous que Dieu est bon, mais peu d’entre nous vivons réellement de cette révélation. Dieu est bon! Il suffit d’aller à Lui afin de l’entendre Lui-même nous le dire.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
INSÉCURITÉ / SÉCURITÉ
Nous vivons à l’époque de la Mondialisation et nous assistons à des manifestations de toutes sortes. Bien que la plupart d'entre elles se veulent pacifiques, elles nécessitent de la part des autorités gouvernementales la mise en place de moyens de sécurité extraordinaires. Nous avons d’ailleurs pu assister à ce phénomène, à Québec, lors du Sommet des Amériques. Nous avons été à même de constater qu’ici comme ailleurs, nous ne sommes plus dans des villes aussi sécuritaires que nous l’imaginions!
Ici, comme ailleurs!
Je reviens d’un voyage missionnaire en Haïti. Bien que ce petit pays fasse partie du Tiers-Monde, je ne m’y suis pas senti davantage menacé qu’ici dans le centre de nos grandes villes. Je constate plutôt que les Nord-Américains que nous sommes devenons de plus en plus angoissés, voir obsédés par notre propre sécurité. C’est au point où nous en sommes maintenant à nous prémunir des moyens les plus sophistiqués pour nous assurer une certaine «sécurité temporelle». En tant que médecin, je visite régulièrement des gens âgés qui utilisent des systèmes de bracelets avertisseurs reliés à des centrales téléphoniques qui leur procurent la sensation d’être en sécurité.
La sécurité totale?
Malheureusement, tous ces artifices technologiques mis à la disposition des êtres humains de notre époque moderne ne peuvent aucunement nous garantir une sécurité à l’épreuve de tous les dangers qui nous guettent. Que ce soit, la violence internationale avec ses terroristes qui parcourent la planète pour assouvir leur soif de violence, ou des groupuscules nord-américains, ou les maladies de plus en plus nombreuses qui sont sournoises et difficilement traitables; tout y est pour provoquer la panique collective et individuelle.
La vraie sécurité
Mais, croyez-moi, il existe un lieu où nous pouvons jouir de cette sécurité tant convoitée par tous, et pourtant impossible à trouver ici-bas! Ce lieu sûr se trouve en LA PERSONNE DE JÉSUS-CHRIST seul!
«Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu.» (Romains 5:1-2).
Je vous invite à méditer la Parole de Dieu, la seule source de réconfort et de certitude pour les hommes, parole de grâce et de vérité, assurant LA SÉCURITÉ ÉTERNELLE à tous ceux qui acceptent de croire en l’Oeuvre Accomplie de Jésus-Christ à la Croix!
INSÉCURITÉ / SÉCURITÉ
Nous vivons à l’époque de la Mondialisation et nous assistons à des manifestations de toutes sortes. Bien que la plupart d'entre elles se veulent pacifiques, elles nécessitent de la part des autorités gouvernementales la mise en place de moyens de sécurité extraordinaires. Nous avons d’ailleurs pu assister à ce phénomène, à Québec, lors du Sommet des Amériques. Nous avons été à même de constater qu’ici comme ailleurs, nous ne sommes plus dans des villes aussi sécuritaires que nous l’imaginions!
Ici, comme ailleurs!
Je reviens d’un voyage missionnaire en Haïti. Bien que ce petit pays fasse partie du Tiers-Monde, je ne m’y suis pas senti davantage menacé qu’ici dans le centre de nos grandes villes. Je constate plutôt que les Nord-Américains que nous sommes devenons de plus en plus angoissés, voir obsédés par notre propre sécurité. C’est au point où nous en sommes maintenant à nous prémunir des moyens les plus sophistiqués pour nous assurer une certaine «sécurité temporelle». En tant que médecin, je visite régulièrement des gens âgés qui utilisent des systèmes de bracelets avertisseurs reliés à des centrales téléphoniques qui leur procurent la sensation d’être en sécurité.
La sécurité totale?
Malheureusement, tous ces artifices technologiques mis à la disposition des êtres humains de notre époque moderne ne peuvent aucunement nous garantir une sécurité à l’épreuve de tous les dangers qui nous guettent. Que ce soit, la violence internationale avec ses terroristes qui parcourent la planète pour assouvir leur soif de violence, ou des groupuscules nord-américains, ou les maladies de plus en plus nombreuses qui sont sournoises et difficilement traitables; tout y est pour provoquer la panique collective et individuelle.
La vraie sécurité
Mais, croyez-moi, il existe un lieu où nous pouvons jouir de cette sécurité tant convoitée par tous, et pourtant impossible à trouver ici-bas! Ce lieu sûr se trouve en LA PERSONNE DE JÉSUS-CHRIST seul!
«Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu.» (Romains 5:1-2).
Je vous invite à méditer la Parole de Dieu, la seule source de réconfort et de certitude pour les hommes, parole de grâce et de vérité, assurant LA SÉCURITÉ ÉTERNELLE à tous ceux qui acceptent de croire en l’Oeuvre Accomplie de Jésus-Christ à la Croix!
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
INCURABLE?
Comme nous l’avons vu la semaine dernière, le cœur de l’homme est incurable. Incurable dans le sens où il est tortueux et capable des pires faussetés pour arriver à ses fins. Et il n’est pas nécessaire d’aller bien loin pour s’en rendre compte, nous n’avons qu’à regarder dans nos propres cœurs pour réaliser que tout est là. Est-ce donc une chose si terrible que de l’admettre? De toute façon, qu’on le veuille ou non, les faits sont là: nous sommes, au sens biblique du terme, des pécheurs.
Maquillage des faits
Cette définition ne vous convient peut-être pas, vous préférez dire qu’il n’y a personne de parfait. Mais à quoi bon maquiller les faits? Au Québec, nous sommes passés maîtres dans l’art de redéfinir les concepts dans le but de soulager notre sens des responsabilités. Par exemple, une sexologue bien connue, a déclaré dernièrement à la télévision, que la notion d’adultère était dépassée. Pour elle, la fidélité dans le couple ne consiste pas à ne jamais tromper l’autre, mais plutôt à être assez transparent pour le lui dire. Ainsi, selon elle, l’amour et le mariage n’exigent pas nécessairement l’exclusivité sexuelle, mais que la fidélité s’exprime par la transparence des conjoints qui permet d’admettre à l’autre ses activités secrètes.
Très séduisant n’est-ce pas?
Il y a un problème avec un tel raisonnement en ce qu’il ne tient pas compte des blessures occasionnées aux victimes. Il sert plutôt à justifier le libertinage de ceux qui ont perdu le contrôle de leur sexualité. Ainsi, voulant ignorer le vrai problème, on renvoie la balle dans le camp des victimes en tentant de leur faire croire que c’est leur attachement au concept de l’exclusivité sexuelle qui est au centre du litige. Donc, l’adultère est normal, il n’a rien à voir avec l’amour, et ce sont les victimes qui se font eux-mêmes du mal en refusant d’évoluer en ce sens. C’est ainsi que l’on parvient à maquiller habilement les faits.
"Tortueux par dessus tout"
"Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est incurable: Qui peut le connaître? Moi, l’Éternel, j’éprouve le cœur, je sonde les reins, pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses agissements." Jérémie 17:9-10.
Voilà le drame de l’homme: son cœur est tortueux par-dessus tout. Nous arrivons trop facilement à justifier nos errances et trouvons aisément des paroles pour expliquer nos comportements les plus fous.
Tôt ou tard!
Bien qu’il soit facile de se perdre dans ce genre de raisonnements, il arrivera tôt ou tard un moment où la réalité de notre condition nous rebondira en pleine figure. Mon travail me permet d’être continuellement en contact avec des gens qui, après avoir volontairement adopté ce type de raisonnement, se réveillent tout à coup et constatent les dommages parfois irréparables que leurs choix ont produits. Et croyez-moi, j’en ai vu des torrents de larmes couler sur le visage de gens qui ont maintenant le mal de l’âme. Il est terrible le jour où l’on prend conscience de l’effroyable douleur que nous avons causée aux gens qui pourtant nous aiment. Encore plus terrible est le jour où l’on réalise que l’unique héritage qu’on en tire est la solitude.
Restauration
Le passage du livre de Jérémie est bien cruel lorsqu’il n’est pas lu dans son contexte. "Béni soit l’homme qui se confie en l’Éternel, et dont l’Éternel est l’assurance! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant; il ne voit pas venir la chaleur et son feuillage reste verdoyant; dans l’année de la sécheresse, Il est sans inquiétude et il ne cesse de porter du fruit." Jérémie 17:7-8.
INCURABLE?
Comme nous l’avons vu la semaine dernière, le cœur de l’homme est incurable. Incurable dans le sens où il est tortueux et capable des pires faussetés pour arriver à ses fins. Et il n’est pas nécessaire d’aller bien loin pour s’en rendre compte, nous n’avons qu’à regarder dans nos propres cœurs pour réaliser que tout est là. Est-ce donc une chose si terrible que de l’admettre? De toute façon, qu’on le veuille ou non, les faits sont là: nous sommes, au sens biblique du terme, des pécheurs.
Maquillage des faits
Cette définition ne vous convient peut-être pas, vous préférez dire qu’il n’y a personne de parfait. Mais à quoi bon maquiller les faits? Au Québec, nous sommes passés maîtres dans l’art de redéfinir les concepts dans le but de soulager notre sens des responsabilités. Par exemple, une sexologue bien connue, a déclaré dernièrement à la télévision, que la notion d’adultère était dépassée. Pour elle, la fidélité dans le couple ne consiste pas à ne jamais tromper l’autre, mais plutôt à être assez transparent pour le lui dire. Ainsi, selon elle, l’amour et le mariage n’exigent pas nécessairement l’exclusivité sexuelle, mais que la fidélité s’exprime par la transparence des conjoints qui permet d’admettre à l’autre ses activités secrètes.
Très séduisant n’est-ce pas?
Il y a un problème avec un tel raisonnement en ce qu’il ne tient pas compte des blessures occasionnées aux victimes. Il sert plutôt à justifier le libertinage de ceux qui ont perdu le contrôle de leur sexualité. Ainsi, voulant ignorer le vrai problème, on renvoie la balle dans le camp des victimes en tentant de leur faire croire que c’est leur attachement au concept de l’exclusivité sexuelle qui est au centre du litige. Donc, l’adultère est normal, il n’a rien à voir avec l’amour, et ce sont les victimes qui se font eux-mêmes du mal en refusant d’évoluer en ce sens. C’est ainsi que l’on parvient à maquiller habilement les faits.
"Tortueux par dessus tout"
"Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est incurable: Qui peut le connaître? Moi, l’Éternel, j’éprouve le cœur, je sonde les reins, pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses agissements." Jérémie 17:9-10.
Voilà le drame de l’homme: son cœur est tortueux par-dessus tout. Nous arrivons trop facilement à justifier nos errances et trouvons aisément des paroles pour expliquer nos comportements les plus fous.
Tôt ou tard!
Bien qu’il soit facile de se perdre dans ce genre de raisonnements, il arrivera tôt ou tard un moment où la réalité de notre condition nous rebondira en pleine figure. Mon travail me permet d’être continuellement en contact avec des gens qui, après avoir volontairement adopté ce type de raisonnement, se réveillent tout à coup et constatent les dommages parfois irréparables que leurs choix ont produits. Et croyez-moi, j’en ai vu des torrents de larmes couler sur le visage de gens qui ont maintenant le mal de l’âme. Il est terrible le jour où l’on prend conscience de l’effroyable douleur que nous avons causée aux gens qui pourtant nous aiment. Encore plus terrible est le jour où l’on réalise que l’unique héritage qu’on en tire est la solitude.
Restauration
Le passage du livre de Jérémie est bien cruel lorsqu’il n’est pas lu dans son contexte. "Béni soit l’homme qui se confie en l’Éternel, et dont l’Éternel est l’assurance! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant; il ne voit pas venir la chaleur et son feuillage reste verdoyant; dans l’année de la sécheresse, Il est sans inquiétude et il ne cesse de porter du fruit." Jérémie 17:7-8.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
JOYEUSES PÂQUES
À chaque année, depuis plus de 2000 ans, nous réservons quelques jours pour nous souvenir de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ. Bien que la fête de Pâques ne veuille plus dire grand chose pour la plupart de nos contemporains, elle commémore néanmoins l’événement central du christianisme: la rédemption.
Pourquoi un sauveur?
Dernièrement, j’assistais aux funérailles de l’épouse de l’un de mes très bons amis. L’Église était bondée de gens venus se recueillir avec tristesse. Des salutations, des chants et des hommages remplissaient merveilleusement cette belle cérémonie chrétienne. Puis, lorsque le pasteur commença son homélie, j’ai cru discerner deux types de réactions parmi la foule: il y avait ceux qui appréciaient, et il y avait ceux qui semblaient ne pas être tout à fait à l’aise avec ce qu’ils entendaient. Cela m’a rappelé à quel point le Seigneur Jésus-Christ dérange encore aujourd’hui.
Connaître pour mieux apprécier
On ne peut apprécier les choses que lorsqu’on les connaît bien. En ce qui concerne Jésus-Christ, il y a au moins deux facteurs qui ont largement contribué à Lui donner mauvaise presse: les mauvais témoignages de certains représentants de l’Église et le délire religieux de certaines sectes chrétiennes. Pourtant, rien de tout cela ne peut servir d’excuse à ceux qui refusent de connaître Jésus-Christ. Au-delà des excès et du délire, il reste que la Parole de Dieu est la source de toute connaissance de Dieu. Pourquoi donc continuer à ressentir un malaise alors qu’il est possible d’apprécier Dieu en apprenant à mieux le connaître?
L’incontournable aveu
Quiconque s’approche de la Parole de Dieu devra nécessairement en arriver à ce constat tragique: sa propre perdition et celle du genre humain en général. L’homme sans Dieu est perdu et reste perdu aussi longtemps qu’il ne fléchit pas les genoux devant le trône de la grâce de Dieu. Contrairement à ce que certains pensent, Dieu ne cherche pas ici à humilier l’homme devant Lui en l’amoindrissant le plus possible. Cependant, c’est l’aveu de sa condition pécheresse qui amène l’homme à saisir toute la valeur de la rédemption. En ce qui concerne l’humiliation, Dieu s’en est chargé Lui-même en portant nos péchés sur la croix. C’est cela le vrai sens de la fête de Pâques.
Jérémie 17:5-9
«Ainsi parle l’Éternel: Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son cœur de l’Éternel! Il est comme un misérable dans le désert, et il ne voit point arriver le bonheur; il habite les lieux brûlés du désert, une terre salée et sans habitants. Béni soit l’homme qui se confie dans l’Éternel, et dont l’Éternel est l’espérance! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant; il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert; dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit. Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant: Qui peut le connaître?»
JOYEUSES PÂQUES
À chaque année, depuis plus de 2000 ans, nous réservons quelques jours pour nous souvenir de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ. Bien que la fête de Pâques ne veuille plus dire grand chose pour la plupart de nos contemporains, elle commémore néanmoins l’événement central du christianisme: la rédemption.
Pourquoi un sauveur?
Dernièrement, j’assistais aux funérailles de l’épouse de l’un de mes très bons amis. L’Église était bondée de gens venus se recueillir avec tristesse. Des salutations, des chants et des hommages remplissaient merveilleusement cette belle cérémonie chrétienne. Puis, lorsque le pasteur commença son homélie, j’ai cru discerner deux types de réactions parmi la foule: il y avait ceux qui appréciaient, et il y avait ceux qui semblaient ne pas être tout à fait à l’aise avec ce qu’ils entendaient. Cela m’a rappelé à quel point le Seigneur Jésus-Christ dérange encore aujourd’hui.
Connaître pour mieux apprécier
On ne peut apprécier les choses que lorsqu’on les connaît bien. En ce qui concerne Jésus-Christ, il y a au moins deux facteurs qui ont largement contribué à Lui donner mauvaise presse: les mauvais témoignages de certains représentants de l’Église et le délire religieux de certaines sectes chrétiennes. Pourtant, rien de tout cela ne peut servir d’excuse à ceux qui refusent de connaître Jésus-Christ. Au-delà des excès et du délire, il reste que la Parole de Dieu est la source de toute connaissance de Dieu. Pourquoi donc continuer à ressentir un malaise alors qu’il est possible d’apprécier Dieu en apprenant à mieux le connaître?
L’incontournable aveu
Quiconque s’approche de la Parole de Dieu devra nécessairement en arriver à ce constat tragique: sa propre perdition et celle du genre humain en général. L’homme sans Dieu est perdu et reste perdu aussi longtemps qu’il ne fléchit pas les genoux devant le trône de la grâce de Dieu. Contrairement à ce que certains pensent, Dieu ne cherche pas ici à humilier l’homme devant Lui en l’amoindrissant le plus possible. Cependant, c’est l’aveu de sa condition pécheresse qui amène l’homme à saisir toute la valeur de la rédemption. En ce qui concerne l’humiliation, Dieu s’en est chargé Lui-même en portant nos péchés sur la croix. C’est cela le vrai sens de la fête de Pâques.
Jérémie 17:5-9
«Ainsi parle l’Éternel: Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son cœur de l’Éternel! Il est comme un misérable dans le désert, et il ne voit point arriver le bonheur; il habite les lieux brûlés du désert, une terre salée et sans habitants. Béni soit l’homme qui se confie dans l’Éternel, et dont l’Éternel est l’espérance! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant; il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert; dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit. Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant: Qui peut le connaître?»
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
IMPRESSION DE LA VÉRITÉ 1
D’abord, la Parole de Dieu se présente à nous en insistant sur le fait qu’elle est la vérité. De la même manière, le Fils de Dieu, Jésus se présente en disant: «Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.» Jean 14:6. Ensuite, il y a nous qui, par bien des efforts, tentons d’assimiler cette Parole divine dans nos cœurs avec l’espoir qu’elle transforme nos vies de misère en jardin de bénédictions. Mais voilà, pour la plus part d’entre nous, ça ne fonctionne pas.
Pourquoi?
Parmi tous ceux pour qui rien ne fonctionne comme prévu, nombreux sont ceux qui lisent pourtant chaque jour la Parole de Dieu. Par exemple, voyons ce que nous dit Jacques (1:25) dans son épître à ce sujet: «Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’oeuvre, celui-là sera heureux dans son activité.» Êtes-vous actuellement heureux dans vos activités? Si oui, pouvez-vous clairement affirmer que ce bonheur est directement imputable à la Parole de Dieu. À moins que vous fassiez partie de ceux qui malgré leur fidélité à lire la Parole de Dieu demeurent sans vie.
Une Parole pourtant vraie!
Le Nouveau Testament regorge pourtant de dizaines de textes qui appuient l’idée que la Parole de Dieu investie dans le cœur de l’homme exerce sur ce dernier une puissance transformatrice formidable. De plus, cette même Parole se présente avec la prétention d’être la vérité immuable et inspirée de Dieu. Alors, pourquoi ne porte-t-elle pas ses fruits? Cette question est loin d’être banale car la réponse que nous trouverons devra porter en elle le germe de la solution. Il y a donc une cause réelle à ce problème concret. Et de grâce, évitons les réponses qui tendent à trouver des coupables hors de nous-mêmes. Ce n’est ni la faute de ce monde ni de ses philosophies. Ce n’est pas non plus la faute d’un complot œcuménique à l’échelle mondiale ou d’un soi-disant catholicisme syncrétique si le monde évangélique est actuellement si pauvre spirituellement, comme le prétendent certains chrétiens. Non, c’est notre faute à nous et à nous seul. Et la seule manière d’en sortir est de s’assumer honorablement devant notre Dieu, le Seigneur Jésus-Christ.
Une piste de solution
Il se peut que nous éprouvions les effets de la sécheresse spirituelle, même si nous lisons assidûment la Parole de Dieu et entretenons une bonne relation avec Dieu. Et ce, parce que la Parole de Dieu n’arrive pas à percer le mur des impressions destructrices qui dominent notre entendement. Par exemple, l’épître aux Romains (8:32-35) déclare: «Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? Qui accusera les élus de Dieu? C’est Dieu qui justifie! Qui les condamnera? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous! Qui nous séparera de l’amour de Christ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée?»
L’amour de Christ…
Ce texte affirme que Dieu nous aime et que rien ne peut nous séparer de Son amour. Il s’agit ici d’un fait émanant de la vérité. Ce fait n’est pas vrai parce que nous le ressentons comme tel, mais bien parce que Dieu le déclare dans sa Parole. Or, bien des Chrétiens croient que Dieu ne les aime pas même si la Parole de Dieu affirme le contraire. En fait, ces Chrétiens sont de ceux qui s’appuient davantage sur des impressions de la vérité plutôt que sur les faits de la vérité. Les faits sont ici bien simples: Dieu nous aime et c’est tout. Par expérience, je sais aujourd’hui qu’une partie de mon travail consiste à convaincre les gens de croire les faits de la vérité tels qu’on les retrouve dans la Parole de Dieu et de rejeter toute impression qui s’oppose à ces vérités. Ceux qui font ce pas de foi retrouvent éventuellement la vie.
IMPRESSION DE LA VÉRITÉ 1
D’abord, la Parole de Dieu se présente à nous en insistant sur le fait qu’elle est la vérité. De la même manière, le Fils de Dieu, Jésus se présente en disant: «Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.» Jean 14:6. Ensuite, il y a nous qui, par bien des efforts, tentons d’assimiler cette Parole divine dans nos cœurs avec l’espoir qu’elle transforme nos vies de misère en jardin de bénédictions. Mais voilà, pour la plus part d’entre nous, ça ne fonctionne pas.
Pourquoi?
Parmi tous ceux pour qui rien ne fonctionne comme prévu, nombreux sont ceux qui lisent pourtant chaque jour la Parole de Dieu. Par exemple, voyons ce que nous dit Jacques (1:25) dans son épître à ce sujet: «Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’oeuvre, celui-là sera heureux dans son activité.» Êtes-vous actuellement heureux dans vos activités? Si oui, pouvez-vous clairement affirmer que ce bonheur est directement imputable à la Parole de Dieu. À moins que vous fassiez partie de ceux qui malgré leur fidélité à lire la Parole de Dieu demeurent sans vie.
Une Parole pourtant vraie!
Le Nouveau Testament regorge pourtant de dizaines de textes qui appuient l’idée que la Parole de Dieu investie dans le cœur de l’homme exerce sur ce dernier une puissance transformatrice formidable. De plus, cette même Parole se présente avec la prétention d’être la vérité immuable et inspirée de Dieu. Alors, pourquoi ne porte-t-elle pas ses fruits? Cette question est loin d’être banale car la réponse que nous trouverons devra porter en elle le germe de la solution. Il y a donc une cause réelle à ce problème concret. Et de grâce, évitons les réponses qui tendent à trouver des coupables hors de nous-mêmes. Ce n’est ni la faute de ce monde ni de ses philosophies. Ce n’est pas non plus la faute d’un complot œcuménique à l’échelle mondiale ou d’un soi-disant catholicisme syncrétique si le monde évangélique est actuellement si pauvre spirituellement, comme le prétendent certains chrétiens. Non, c’est notre faute à nous et à nous seul. Et la seule manière d’en sortir est de s’assumer honorablement devant notre Dieu, le Seigneur Jésus-Christ.
Une piste de solution
Il se peut que nous éprouvions les effets de la sécheresse spirituelle, même si nous lisons assidûment la Parole de Dieu et entretenons une bonne relation avec Dieu. Et ce, parce que la Parole de Dieu n’arrive pas à percer le mur des impressions destructrices qui dominent notre entendement. Par exemple, l’épître aux Romains (8:32-35) déclare: «Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? Qui accusera les élus de Dieu? C’est Dieu qui justifie! Qui les condamnera? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous! Qui nous séparera de l’amour de Christ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée?»
L’amour de Christ…
Ce texte affirme que Dieu nous aime et que rien ne peut nous séparer de Son amour. Il s’agit ici d’un fait émanant de la vérité. Ce fait n’est pas vrai parce que nous le ressentons comme tel, mais bien parce que Dieu le déclare dans sa Parole. Or, bien des Chrétiens croient que Dieu ne les aime pas même si la Parole de Dieu affirme le contraire. En fait, ces Chrétiens sont de ceux qui s’appuient davantage sur des impressions de la vérité plutôt que sur les faits de la vérité. Les faits sont ici bien simples: Dieu nous aime et c’est tout. Par expérience, je sais aujourd’hui qu’une partie de mon travail consiste à convaincre les gens de croire les faits de la vérité tels qu’on les retrouve dans la Parole de Dieu et de rejeter toute impression qui s’oppose à ces vérités. Ceux qui font ce pas de foi retrouvent éventuellement la vie.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
IMPRESSION DE LA VÉRITÉ 2
Dans le dernier article, nous avons abordé le thème des impressions. J’ai tenté de démontrer que malgré le fait que nous soyons des Chrétiens qui se disent redevables à la seule Parole de Dieu, il se peut que notre vie n’aille nulle part sur le plan spirituel. Cela se produit lorsque les impressions personnelles prennent le dessus sur les faits de la vérité.
Par exemple:
Mes premières années de vie chrétienne furent marquées par d’innombrables problèmes qui étaient tous liés au phénomène du ressentiment contre moi-même. Ce problème ne venait pas des autres, mais bien de moi-même. Je savais pourtant que nous sommes tous des pécheurs ayant besoin d’un Sauveur tel que Jésus. Je savais aussi que sa mort à la croix signifiait le jugement final contre le péché et que de ce fait, j’étais donc pardonné. Cependant, ce fait véridique ne transcendait pas mon cœur et mon esprit, car au plus profond de moi-même je me sentais coupable et perdu. J’étais dominé par des impressions de la vérité plutôt que par les faits de la vérité. Mes impressions de la vérité m’indiquaient que j’étais un trop grand pécheur pour être pardonné et aimé de Dieu.
J’y ai cru!
Comme beaucoup de mes contemporains chrétiens, j’ai cru que cette impression de la vérité représentait la réalité de ce que Dieu pensant de moi. Et cela sans oublier que le Malin prenait sans doute plaisir à me garder soumis à cette séduction destructive. Mes impressions exerçaient une pleine autorité sur mon entendement parce que ma vie était loin d’être parfaite. Et comme c’est toujours le cas aujourd’hui, le Malin n’avait pas à chercher bien longtemps dans ma vie des motifs d’accusations contre moi. Les impressions de la vérité qui me détruisaient étaient parfaitement vérifiables et justifiables du point de vue de la chair et de l’homme naturel.
Pécheur et perdu
Comme vous pouvez le comprendre, ma condition était sans espoir car rien en moi ne respirait l’aisance de la sainteté. Tout militait contre moi. Mais un jour en lisant la Parole de Dieu, j’ai découvert une vérité qui outrepassait mes impressions de la vérité. Ce jour-là, j’ai compris que mes impressions, mêmes si elles s’appuient sur des faits vérifiables, ne sont pas forcément vraies du point de vue de Dieu. Pour Lui, les faits de la vérité n’ont d’autre support que Sa Parole. Autrement dit, mes impressions ne doivent en aucun cas exercer une quelconque autorité sur mon entendement, car je suis mort et ma vie est cachée avec Christ en Dieu selon Colossiens 3:3. Ce qu’il y a de coupable en moi est déjà mort depuis 2000 ans. À quoi bon s’y attarder sans cesse? Voici le texte biblique qui m’a aidé à m’affranchir des impressions de la vérité.
1 Jean 1:7-10
«Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est Lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice. Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est pas en nous.»
Un fait de la vérité
Ce texte nous communique un fait de la vérité et non une simple impression. Peu importe les impressions que j’ai développées à mon sujet, une seule chose est parfaitement vraie: je suis parfaitement pardonné en Jésus-Christ mon Sauveur. Ce qui importe le plus sur le plan des faits de la vérité c’est qu’«il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice.»
IMPRESSION DE LA VÉRITÉ 2
Dans le dernier article, nous avons abordé le thème des impressions. J’ai tenté de démontrer que malgré le fait que nous soyons des Chrétiens qui se disent redevables à la seule Parole de Dieu, il se peut que notre vie n’aille nulle part sur le plan spirituel. Cela se produit lorsque les impressions personnelles prennent le dessus sur les faits de la vérité.
Par exemple:
Mes premières années de vie chrétienne furent marquées par d’innombrables problèmes qui étaient tous liés au phénomène du ressentiment contre moi-même. Ce problème ne venait pas des autres, mais bien de moi-même. Je savais pourtant que nous sommes tous des pécheurs ayant besoin d’un Sauveur tel que Jésus. Je savais aussi que sa mort à la croix signifiait le jugement final contre le péché et que de ce fait, j’étais donc pardonné. Cependant, ce fait véridique ne transcendait pas mon cœur et mon esprit, car au plus profond de moi-même je me sentais coupable et perdu. J’étais dominé par des impressions de la vérité plutôt que par les faits de la vérité. Mes impressions de la vérité m’indiquaient que j’étais un trop grand pécheur pour être pardonné et aimé de Dieu.
J’y ai cru!
Comme beaucoup de mes contemporains chrétiens, j’ai cru que cette impression de la vérité représentait la réalité de ce que Dieu pensant de moi. Et cela sans oublier que le Malin prenait sans doute plaisir à me garder soumis à cette séduction destructive. Mes impressions exerçaient une pleine autorité sur mon entendement parce que ma vie était loin d’être parfaite. Et comme c’est toujours le cas aujourd’hui, le Malin n’avait pas à chercher bien longtemps dans ma vie des motifs d’accusations contre moi. Les impressions de la vérité qui me détruisaient étaient parfaitement vérifiables et justifiables du point de vue de la chair et de l’homme naturel.
Pécheur et perdu
Comme vous pouvez le comprendre, ma condition était sans espoir car rien en moi ne respirait l’aisance de la sainteté. Tout militait contre moi. Mais un jour en lisant la Parole de Dieu, j’ai découvert une vérité qui outrepassait mes impressions de la vérité. Ce jour-là, j’ai compris que mes impressions, mêmes si elles s’appuient sur des faits vérifiables, ne sont pas forcément vraies du point de vue de Dieu. Pour Lui, les faits de la vérité n’ont d’autre support que Sa Parole. Autrement dit, mes impressions ne doivent en aucun cas exercer une quelconque autorité sur mon entendement, car je suis mort et ma vie est cachée avec Christ en Dieu selon Colossiens 3:3. Ce qu’il y a de coupable en moi est déjà mort depuis 2000 ans. À quoi bon s’y attarder sans cesse? Voici le texte biblique qui m’a aidé à m’affranchir des impressions de la vérité.
1 Jean 1:7-10
«Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est Lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice. Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est pas en nous.»
Un fait de la vérité
Ce texte nous communique un fait de la vérité et non une simple impression. Peu importe les impressions que j’ai développées à mon sujet, une seule chose est parfaitement vraie: je suis parfaitement pardonné en Jésus-Christ mon Sauveur. Ce qui importe le plus sur le plan des faits de la vérité c’est qu’«il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice.»
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
L’IMMUNITÉ CHRISTOLOGIQUE
Dans le monde de la diplomatie internationale, il existe des règles de fonctionnement auxquelles seuls les diplomates ont droit. Entre autres choses, le bâtiment servant d’ambassade appartient au pays étranger pour lequel il sert à la fonction diplomatique. Ce qui se passe dans une ambassade relève des lois exclusives de l’état propriétaire du lieu. Les gens qui y travaillent disposent de ce qu’il est convenu d’appeler l’immunité diplomatique. Ainsi donc, un diplomate peut aisément s’esquiver face aux obligations légales du pays qui le reçoit. En cas d’accusation de crime grave, il lui est même possible de s’en sortir sans souci. Voilà ce qu’est l’immunité diplomatique.
À quoi bon cette explication?
Lorsque nous devenons chrétiens, quelque chose d’extraordinaire se passe sans même que nous en soyons pleinement conscients. Non seulement devenons-nous des enfants de Dieu, mais, de plus, nous devenons des citoyens des cieux. Et à ce titre, nous sommes couverts d’une immunité diplomatique unique, celle de Jésus-Christ. Ce que je dis peut vous sembler exagéré… Quoi qu’il en soit, rien n’est plus vrai que cette vérité extraordinaire.
Éphésiens 2:17-19
«Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près; car par lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit. Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu.»
1 Jean 3:1-2
«Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu. Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est.»
«Gens de la maison de Dieu»
Voilà ce que nous sommes, des gens de la maison de Dieu, et même mieux encore, des enfants de Dieu. Cette terre nous est devenue étrangère dans la mesure où nous comprenons que notre vraie demeure est dans les cieux, celle-là même que Dieu nous a préparée (Jean 14:1-3). Bien que tous les avantages provenant d’une telle immunité christologique n’aient pas leur plein accomplissement ici-bas, ils sont néanmoins réels.
Romains 8:1
«Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ.» Voyez-vous le jeu de l’immunité diplomatique dont nous sommes l’objet? Selon les lois de Dieu, nous sommes des pécheurs coupables, passibles d’une condamnation éternelle. Mais voilà, nous sommes en Jésus-Christ et, dans cette position-là, plus personne ne peut désormais nous accuser. Mieux encore, nous sommes justifiés et sanctifiés par l’œuvre accomplie de Christ à la croix. Maintenant, plus rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu.
Romains 8:33-39
33 Qui accusera les élus de Dieu? C’est Dieu qui justifie! 34 Qui les condamnera? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous! 35 Qui nous séparera de l’amour de Christ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée? 36 selon qu’il est écrit: C’est à cause de toi qu’on nous met à mort tout le jour, qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. 37 Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. 38 Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, 39 ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.»
L’IMMUNITÉ CHRISTOLOGIQUE
Dans le monde de la diplomatie internationale, il existe des règles de fonctionnement auxquelles seuls les diplomates ont droit. Entre autres choses, le bâtiment servant d’ambassade appartient au pays étranger pour lequel il sert à la fonction diplomatique. Ce qui se passe dans une ambassade relève des lois exclusives de l’état propriétaire du lieu. Les gens qui y travaillent disposent de ce qu’il est convenu d’appeler l’immunité diplomatique. Ainsi donc, un diplomate peut aisément s’esquiver face aux obligations légales du pays qui le reçoit. En cas d’accusation de crime grave, il lui est même possible de s’en sortir sans souci. Voilà ce qu’est l’immunité diplomatique.
À quoi bon cette explication?
Lorsque nous devenons chrétiens, quelque chose d’extraordinaire se passe sans même que nous en soyons pleinement conscients. Non seulement devenons-nous des enfants de Dieu, mais, de plus, nous devenons des citoyens des cieux. Et à ce titre, nous sommes couverts d’une immunité diplomatique unique, celle de Jésus-Christ. Ce que je dis peut vous sembler exagéré… Quoi qu’il en soit, rien n’est plus vrai que cette vérité extraordinaire.
Éphésiens 2:17-19
«Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près; car par lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit. Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu.»
1 Jean 3:1-2
«Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu. Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est.»
«Gens de la maison de Dieu»
Voilà ce que nous sommes, des gens de la maison de Dieu, et même mieux encore, des enfants de Dieu. Cette terre nous est devenue étrangère dans la mesure où nous comprenons que notre vraie demeure est dans les cieux, celle-là même que Dieu nous a préparée (Jean 14:1-3). Bien que tous les avantages provenant d’une telle immunité christologique n’aient pas leur plein accomplissement ici-bas, ils sont néanmoins réels.
Romains 8:1
«Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ.» Voyez-vous le jeu de l’immunité diplomatique dont nous sommes l’objet? Selon les lois de Dieu, nous sommes des pécheurs coupables, passibles d’une condamnation éternelle. Mais voilà, nous sommes en Jésus-Christ et, dans cette position-là, plus personne ne peut désormais nous accuser. Mieux encore, nous sommes justifiés et sanctifiés par l’œuvre accomplie de Christ à la croix. Maintenant, plus rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu.
Romains 8:33-39
33 Qui accusera les élus de Dieu? C’est Dieu qui justifie! 34 Qui les condamnera? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous! 35 Qui nous séparera de l’amour de Christ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée? 36 selon qu’il est écrit: C’est à cause de toi qu’on nous met à mort tout le jour, qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. 37 Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. 38 Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, 39 ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.»
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
IMAGE TAILLÉE 1
Comme nous l’avons vu la semaine dernière, le peuple juif est le premier de tous les peuples de la terre à s’être libéré des croyances mythologiques. Dans la savante Grèce des Ve et VIe siècles avant J.-C., on croyait encore à cette multitude de dieux d’apparence burlesque. C’était la même chose chez les grandes civilisations anciennes. Il suffit simplement de se rappeler que l’homme est une créature profondément religieuse!
C’est du passé!
En l’an 2002, nous nous croyons bien loin de ces égarements irrationnels car, disons-nous, la science peut tout expliquer. L’homme moderne est essentiellement un être raisonnable, à tout le moins c’est ce que nous aimons croire. Pourtant, jamais dans toute l’histoire de l’humanité y a-t-il eu autant de philosophies mystiques en circulation que dans notre génération. Les peuples autochtones font renaître leurs croyances ancestrales entièrement fondées sur des mythes. Les religions orientales sont de plus en plus populaires en Occident. Les activités liées aux pratiques des sciences occultes représentent maintenant un très gros chiffre d’affaires partout sur la planète. Bref, l’homme ne s’en sort pas du tout.
Exode 20:1-4
Lorsque je prétends que le peuple d’Israël est en avance sur tous les autres en matière de libération des mythes, je crois que cela dépend directement de la Parole de Dieu. Ce peuple savait avant tous les autres qu’il n’y a aucun dieu dans les phénomènes naturels. La Loi de Moïse défendait formellement toute représentation visuelle (image taillée) de quelque divinité que ce soit. «Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.» (Exode 20:4)
Esaïe 44:13-19
«Le charpentier étend le cordeau, fait un tracé au crayon, façonne le bois avec un couteau, et marque ses dimensions avec le compas; et il produit une figure d’homme, une belle forme humaine, pour qu’elle habite dans une maison. Il se coupe des cèdres, il prend des rouvres et des chênes, et fait un choix parmi les arbres de la forêt; il plante des pins, et la pluie les fait croître. Ces arbres servent à l’homme pour brûler, il en prend et il se chauffe. Il y met aussi le feu pour cuire du pain; et il en fait également un dieu, qu’il adore, il en fait une idole, devant laquelle il se prosterne. Il brûle au feu la moitié de son bois, avec cette moitié il cuit de la viande, il apprête un rôti, et se rassasie; il se chauffe aussi, et dit : Ha! Ha! Je me chauffe, je vois la flamme! Et avec le reste il fait un dieu, son idole, il se prosterne devant elle, il l’adore, il l’invoque, et s’écrie: Sauve-moi! Car tu es mon dieu! Ils n’ont ni intelligence, ni entendement, car on leur a fermé les yeux pour qu’ils ne voient point, et le coeur pour qu’ils ne comprennent point. Il ne rentre pas en lui-même, et il n’a ni l’intelligence, ni le bon sens de dire: J’en ai brûlé une moitié au feu, j’ai cuit du pain sur les charbons, j’ai rôti de la viande et je l’ai mangée; et avec le reste je ferais une abomination! Je me prosternerais devant un morceau de bois!»
Ce texte d’Ésaïe date de près de 900 ans avant Jésus-Christ. Mine de rien, la Parole de Dieu reste encore le livre le plus éclairant de la terre.
IMAGE TAILLÉE 1
Comme nous l’avons vu la semaine dernière, le peuple juif est le premier de tous les peuples de la terre à s’être libéré des croyances mythologiques. Dans la savante Grèce des Ve et VIe siècles avant J.-C., on croyait encore à cette multitude de dieux d’apparence burlesque. C’était la même chose chez les grandes civilisations anciennes. Il suffit simplement de se rappeler que l’homme est une créature profondément religieuse!
C’est du passé!
En l’an 2002, nous nous croyons bien loin de ces égarements irrationnels car, disons-nous, la science peut tout expliquer. L’homme moderne est essentiellement un être raisonnable, à tout le moins c’est ce que nous aimons croire. Pourtant, jamais dans toute l’histoire de l’humanité y a-t-il eu autant de philosophies mystiques en circulation que dans notre génération. Les peuples autochtones font renaître leurs croyances ancestrales entièrement fondées sur des mythes. Les religions orientales sont de plus en plus populaires en Occident. Les activités liées aux pratiques des sciences occultes représentent maintenant un très gros chiffre d’affaires partout sur la planète. Bref, l’homme ne s’en sort pas du tout.
Exode 20:1-4
Lorsque je prétends que le peuple d’Israël est en avance sur tous les autres en matière de libération des mythes, je crois que cela dépend directement de la Parole de Dieu. Ce peuple savait avant tous les autres qu’il n’y a aucun dieu dans les phénomènes naturels. La Loi de Moïse défendait formellement toute représentation visuelle (image taillée) de quelque divinité que ce soit. «Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.» (Exode 20:4)
Esaïe 44:13-19
«Le charpentier étend le cordeau, fait un tracé au crayon, façonne le bois avec un couteau, et marque ses dimensions avec le compas; et il produit une figure d’homme, une belle forme humaine, pour qu’elle habite dans une maison. Il se coupe des cèdres, il prend des rouvres et des chênes, et fait un choix parmi les arbres de la forêt; il plante des pins, et la pluie les fait croître. Ces arbres servent à l’homme pour brûler, il en prend et il se chauffe. Il y met aussi le feu pour cuire du pain; et il en fait également un dieu, qu’il adore, il en fait une idole, devant laquelle il se prosterne. Il brûle au feu la moitié de son bois, avec cette moitié il cuit de la viande, il apprête un rôti, et se rassasie; il se chauffe aussi, et dit : Ha! Ha! Je me chauffe, je vois la flamme! Et avec le reste il fait un dieu, son idole, il se prosterne devant elle, il l’adore, il l’invoque, et s’écrie: Sauve-moi! Car tu es mon dieu! Ils n’ont ni intelligence, ni entendement, car on leur a fermé les yeux pour qu’ils ne voient point, et le coeur pour qu’ils ne comprennent point. Il ne rentre pas en lui-même, et il n’a ni l’intelligence, ni le bon sens de dire: J’en ai brûlé une moitié au feu, j’ai cuit du pain sur les charbons, j’ai rôti de la viande et je l’ai mangée; et avec le reste je ferais une abomination! Je me prosternerais devant un morceau de bois!»
Ce texte d’Ésaïe date de près de 900 ans avant Jésus-Christ. Mine de rien, la Parole de Dieu reste encore le livre le plus éclairant de la terre.
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