Forum Religion -Tout sur les religions
Forum Religion : Le Forum des Religions Pluriel :: ○ Science / Histoire :: Histoire/Religion :: Histo religieuse
Page 3 sur 16
Page 3 sur 16 • 1, 2, 3, 4 ... 9 ... 16
Forum Religion -Tout sur les religions
Rappel du premier message :
Religion, religions
Toutes les croyances du monde
Depuis qu'ils sont en mesure de réfléchir, les êtres humains s'interrogent sur l'origine du monde, leur place dans la création et le sens de leur existence, en cherchant chacun à leur manière une réponse à la question de fond posée par
[ltr]Leibniz[/ltr]
: « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ».
Pour la plupart, hier comme aujourd'hui, il apparaît inconcevable de vivre dans l'ignorance de leurs origines ou/et en n'ayant d'autre but que de satisfaire au jour le jour les besoins physiologiques. Beaucoup ressentent aussi le besoin de se concilier le sort et de se rassurer sur leur avenir...
Les religions, ensembles de croyances, de mythes et de pratiques (célébrations, rituels alimentaires, inhumation...), sont le fruit de ces exigences. Elles sont aussi un facteur de cohésion sociale. Le mot même de religion, qui vient du latin relegere, aurait même origine que le mot relier selon certains linguistes... La religion est à l'origine ce qui relie et rapproche les hommes entre eux.
Curieusement, dans la Rome antique, le magistrat qui avait en charge l'organisation des cultes était aussi celui qui, dans les premiers temps de la cité, s'occupait de la gestion des ponts. On l'appelait pour cela pontife (le titre demeure attaché au pape, chef suprême de l'Église catholique). Toutes les grandes religions actuelles sont nées, notons-le, dans le sous-continent indien ou le Moyen-Orient.
Panthéisme, polythéisme
Les premiers hommes ont conçu le monde comme un ensemble divin. Cette croyance s'exprime par le terme : panthéisme (du grec pan, tout). Dans le panthéisme, le dieu créateur est le monde lui-même et toutes les composantes du monde possèdent une parcelle de divinité. Dans leurs moments de frayeur ou de crainte, les hommes invoquent la protection de l'une ou l'autre d'entre elles (divinité de la foudre, des moissons, de la chasse, de la pluie...). Souvent, ils se tournent vers les sorciers ou
[ltr]chamans[/ltr]
pour apaiser les éléments ou deviner l'avenir... Les religions qui prêtent une âme divine à tous les éléments de l'univers : rochers, rivières... peuvent être dites aussi animistes (du latin anima, souffle vital). Le
[ltr]shintoisme[/ltr]
, religion officielle du Japon, est la plus connue des religions animistes.
Les premières cités, il y a environ 10.000 ans, avaient chacune un dieu ou une déesse attitré. Ces cités se sont rapprochées pour constituer des États importants, comme en
[ltr]Égypte[/ltr]
, ou pour commercer entre elles, comme en Grèce, en Arabie... Leurs habitants ont alors pris l'habitude de prier indifféremment les dieux de l'une ou l'autre cité. C'est ainsi que s'est développé le polythéisme, religion qui admet l'existence de plusieurs dieux ou divinités (le mot polythéisme a été forgé avec les mots grecs polus, nombreux, et theo, dieu). L'
[ltr]hindouisme[/ltr]
est la principale religion polythéiste d'aujourd'hui (et la troisième religion par le nombre de ses fidèles, près d'un milliard). L'hindouisme compte des dissidences comme le
[ltr]jaïnisme[/ltr]
, minoritaire mais influent.
Le polythéisme et le panthéisme se sont épanouis dans les communautés en contact avec une nature exubérante ; dans les pays de la mousson, dans les forêts, le long des rivages tempétueux de la Méditerranée.
Monothéisme
Les horizons plus sereins et semi-arides du Moyen-Orient, des plateaux iraniens et de l'Égypte ont vu la naissance de religions fondées sur un Dieu unique et tout-puissant, existant de toute éternité.
À la grande différence des divinités panthéistes, ce Dieu est extérieur au monde, transcendant. Ce Dieu est au cœur des religions dites monothéistes. Les religions de l'Égypte pharaonique constituent une transition entre le panthéisme des origines et le monothéisme. Isis et Osiris, dieux principaux des Égyptiens, sont partie prenante d'une divinité supérieure représentée par le Soleil, Rê ou Aton.
Vers 1200 avant JC, une communauté originaire de Chaldée et établie dans la vallée du Nil a émigré vers la Palestine sous la conduite d'un chef mythique nommé Moïse. Celui-ci a renouvelé la foi religieuse de sa communauté, les
[ltr]Hébreux[/ltr]
. Il a imposé un monothéisme strict, le premier sans doute (d'après les mots grecs mono, unique, et theo, dieu).
Sur les plateaux iraniens est né aussi vers 600 avant JC une confession monothéiste originale et puissante, le
[ltr]mazdéisme ou zoroastrisme[/ltr]
, qui professe l'immortalité de l'âme et est organisée autour d'un clergé de mages chargés d'interpréter les révélations divines. Après avoir séduit la Perse ancienne, cette religion ne rassemble plus qu'un très petit nombre de fidèles.
En Judée, à l'époque de l'occupation romaine, un prédicateur du nom de Jésus attire les foules... Ses disciples présentent comme Dieu, Fils de Dieu. Sous l'influence de Paul de Tarse, le
[ltr]christianisme[/ltr]
rompt avec le judaïsme et devient une religion à vocation universelle, proclamant pour la première fois l'unité de tous les hommes en Dieu, sans distinction de sexe, de statut ou de race.
Six cents ans plus tard, dans le désert d'Arabie, un prophète, Mahomet, se proclame envoyé de Dieu et fonde la troisième des grandes religions monothéistes, l'
[ltr]islam[/ltr]
. Comme le christianisme, avec lequel elle entre en concurrence, c'est une religion à vocation universelle. Il s'ensuit dans le monde euro-méditerranéen une scission du monde occidental entre
[ltr]société islamique et société chrétienne[/ltr]
. Christianisme et islam sécrètent régulièrement des dissidences. Ainsi sont apparus à l'époque contemporaine l'
[ltr]Église des Mormons[/ltr]
et le
[ltr]bahaisme[/ltr]
.
Le monde chinois, qui représente selon les époques le cinquième ou le quart de l'humanité, adhère en partie, depuis deux millénaires, à la doctrine de Bouddha, un prédicateur indien du VIe siècle avant JC. Le
[ltr]bouddhisme[/ltr]
ignore le concept de Dieu. Il ne se soucie pas de l'existence éventuelle d'un Dieu et l'on pourrait le dire... agnostique (un mot forgé avec le suffixe privatif grec a- et le mot gnosis qui désigne la connaissance).
Cette religion est à proprement parler un «athéisme», fondé sur une cosmogonie subtile et de grandes exigences morales. Rien à voir toutefois avec l'athéisme laïc qui s'est en bonne partie substitué à la foi chrétienne en Europe et se traduit par l'indifférence à l'égard des interrogations métaphysiques sur le sens de la vie et la création du monde.
À l'encontre des lieux communs qui ont cours en Europe, notons que la religion n'a
[ltr]pas de responsabilité directe[/ltr]
dans la plupart des grandes tragédies qui ensanglantent périodiquement la planète. Ainsi est-elle totalement absente des grands drames du XXe siècle (plus de 100 millions de victimes) : guerres mondiales, répressions nazies et communistes, génocides (les Juifs, comme les Arméniens et les Tutsis, n'ont pas été exterminés en raison de leur religion mais de leur prétendue «race»).
Forum Religion -Tout sur les religions.
Religion, religions
Toutes les croyances du monde
Depuis qu'ils sont en mesure de réfléchir, les êtres humains s'interrogent sur l'origine du monde, leur place dans la création et le sens de leur existence, en cherchant chacun à leur manière une réponse à la question de fond posée par
[ltr]Leibniz[/ltr]
: « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ».
Pour la plupart, hier comme aujourd'hui, il apparaît inconcevable de vivre dans l'ignorance de leurs origines ou/et en n'ayant d'autre but que de satisfaire au jour le jour les besoins physiologiques. Beaucoup ressentent aussi le besoin de se concilier le sort et de se rassurer sur leur avenir...
Les religions, ensembles de croyances, de mythes et de pratiques (célébrations, rituels alimentaires, inhumation...), sont le fruit de ces exigences. Elles sont aussi un facteur de cohésion sociale. Le mot même de religion, qui vient du latin relegere, aurait même origine que le mot relier selon certains linguistes... La religion est à l'origine ce qui relie et rapproche les hommes entre eux.
Curieusement, dans la Rome antique, le magistrat qui avait en charge l'organisation des cultes était aussi celui qui, dans les premiers temps de la cité, s'occupait de la gestion des ponts. On l'appelait pour cela pontife (le titre demeure attaché au pape, chef suprême de l'Église catholique). Toutes les grandes religions actuelles sont nées, notons-le, dans le sous-continent indien ou le Moyen-Orient.
Panthéisme, polythéisme
Les premiers hommes ont conçu le monde comme un ensemble divin. Cette croyance s'exprime par le terme : panthéisme (du grec pan, tout). Dans le panthéisme, le dieu créateur est le monde lui-même et toutes les composantes du monde possèdent une parcelle de divinité. Dans leurs moments de frayeur ou de crainte, les hommes invoquent la protection de l'une ou l'autre d'entre elles (divinité de la foudre, des moissons, de la chasse, de la pluie...). Souvent, ils se tournent vers les sorciers ou
[ltr]chamans[/ltr]
pour apaiser les éléments ou deviner l'avenir... Les religions qui prêtent une âme divine à tous les éléments de l'univers : rochers, rivières... peuvent être dites aussi animistes (du latin anima, souffle vital). Le
[ltr]shintoisme[/ltr]
, religion officielle du Japon, est la plus connue des religions animistes.
Les premières cités, il y a environ 10.000 ans, avaient chacune un dieu ou une déesse attitré. Ces cités se sont rapprochées pour constituer des États importants, comme en
[ltr]Égypte[/ltr]
, ou pour commercer entre elles, comme en Grèce, en Arabie... Leurs habitants ont alors pris l'habitude de prier indifféremment les dieux de l'une ou l'autre cité. C'est ainsi que s'est développé le polythéisme, religion qui admet l'existence de plusieurs dieux ou divinités (le mot polythéisme a été forgé avec les mots grecs polus, nombreux, et theo, dieu). L'
[ltr]hindouisme[/ltr]
est la principale religion polythéiste d'aujourd'hui (et la troisième religion par le nombre de ses fidèles, près d'un milliard). L'hindouisme compte des dissidences comme le
[ltr]jaïnisme[/ltr]
, minoritaire mais influent.
Le polythéisme et le panthéisme se sont épanouis dans les communautés en contact avec une nature exubérante ; dans les pays de la mousson, dans les forêts, le long des rivages tempétueux de la Méditerranée.
Monothéisme
Les horizons plus sereins et semi-arides du Moyen-Orient, des plateaux iraniens et de l'Égypte ont vu la naissance de religions fondées sur un Dieu unique et tout-puissant, existant de toute éternité.
À la grande différence des divinités panthéistes, ce Dieu est extérieur au monde, transcendant. Ce Dieu est au cœur des religions dites monothéistes. Les religions de l'Égypte pharaonique constituent une transition entre le panthéisme des origines et le monothéisme. Isis et Osiris, dieux principaux des Égyptiens, sont partie prenante d'une divinité supérieure représentée par le Soleil, Rê ou Aton.
Vers 1200 avant JC, une communauté originaire de Chaldée et établie dans la vallée du Nil a émigré vers la Palestine sous la conduite d'un chef mythique nommé Moïse. Celui-ci a renouvelé la foi religieuse de sa communauté, les
[ltr]Hébreux[/ltr]
. Il a imposé un monothéisme strict, le premier sans doute (d'après les mots grecs mono, unique, et theo, dieu).
Sur les plateaux iraniens est né aussi vers 600 avant JC une confession monothéiste originale et puissante, le
[ltr]mazdéisme ou zoroastrisme[/ltr]
, qui professe l'immortalité de l'âme et est organisée autour d'un clergé de mages chargés d'interpréter les révélations divines. Après avoir séduit la Perse ancienne, cette religion ne rassemble plus qu'un très petit nombre de fidèles.
En Judée, à l'époque de l'occupation romaine, un prédicateur du nom de Jésus attire les foules... Ses disciples présentent comme Dieu, Fils de Dieu. Sous l'influence de Paul de Tarse, le
[ltr]christianisme[/ltr]
rompt avec le judaïsme et devient une religion à vocation universelle, proclamant pour la première fois l'unité de tous les hommes en Dieu, sans distinction de sexe, de statut ou de race.
Six cents ans plus tard, dans le désert d'Arabie, un prophète, Mahomet, se proclame envoyé de Dieu et fonde la troisième des grandes religions monothéistes, l'
[ltr]islam[/ltr]
. Comme le christianisme, avec lequel elle entre en concurrence, c'est une religion à vocation universelle. Il s'ensuit dans le monde euro-méditerranéen une scission du monde occidental entre
[ltr]société islamique et société chrétienne[/ltr]
. Christianisme et islam sécrètent régulièrement des dissidences. Ainsi sont apparus à l'époque contemporaine l'
[ltr]Église des Mormons[/ltr]
et le
[ltr]bahaisme[/ltr]
.
Le monde chinois, qui représente selon les époques le cinquième ou le quart de l'humanité, adhère en partie, depuis deux millénaires, à la doctrine de Bouddha, un prédicateur indien du VIe siècle avant JC. Le
[ltr]bouddhisme[/ltr]
ignore le concept de Dieu. Il ne se soucie pas de l'existence éventuelle d'un Dieu et l'on pourrait le dire... agnostique (un mot forgé avec le suffixe privatif grec a- et le mot gnosis qui désigne la connaissance).
Cette religion est à proprement parler un «athéisme», fondé sur une cosmogonie subtile et de grandes exigences morales. Rien à voir toutefois avec l'athéisme laïc qui s'est en bonne partie substitué à la foi chrétienne en Europe et se traduit par l'indifférence à l'égard des interrogations métaphysiques sur le sens de la vie et la création du monde.
À l'encontre des lieux communs qui ont cours en Europe, notons que la religion n'a
[ltr]pas de responsabilité directe[/ltr]
dans la plupart des grandes tragédies qui ensanglantent périodiquement la planète. Ainsi est-elle totalement absente des grands drames du XXe siècle (plus de 100 millions de victimes) : guerres mondiales, répressions nazies et communistes, génocides (les Juifs, comme les Arméniens et les Tutsis, n'ont pas été exterminés en raison de leur religion mais de leur prétendue «race»).
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
«QU’EST-CE QUE L’HOMME?»Depuis quelques années, l’homme est confronté à de nouveaux défis qui le forcent à repenser à ses valeurs éthiques. Actuellement, le clonage d’embryons humains suscite dans la communauté scientifique un débat animé qui nous concerne tous car les conclusions qui en ressortiront affecteront nos vies et surtout celles de nos enfants. Nous sommes en train de décider ce que sera la vie de nos descendants pour les siècles futurs. Pensons-y bien car c’est d’une extrême importance.
La valeur qu’on lui accorde
Comment en sommes-nous venus à nous demander s’il est normal ou non de reproduire des êtres humains en laboratoire, alors que la nature nous donne tout ce qu’il faut pour le faire de façon naturelle. En fait, la raison qui pousse l’homme du XXIe siècle à prendre part à ce genre d’expérience vient de la valeur qu’il donne à la vie humaine en fonction de son origine. Par exemple, dans le monde des arts, la valeur d’une œuvre dépend beaucoup plus de son auteur que de l’œuvre elle-même. Si l’auteur est très réputé, ses œuvres auront une grande valeur. Sur le plan technique, une œuvre d’art peut être plus ou moins intéressante, mais parce que son auteur est très connu, l’œuvre prend de la valeur.
L’origine de l’homme
Considérons maintenant la valeur qu’attribue la science à l’être humain. Il y a de cela seulement une cinquantaine d’années, la majorité des gens croyaient que l’homme tirait son origine en Dieu. Ainsi, l’homme avait une grande valeur qui lui venait de l’importance de son auteur. Souvenez-vous bien, c’est la réputation de l’auteur qui fixe la valeur d’une chose. Et parce que Dieu était vu comme l’auteur de l’homme, jamais personne n’aurait admis la possibilité de cloner des embryons humains. Tous, même les hommes de science regardaient l’homme comme un être unique et sacré.
L’australopithèque
Au cours des derniers siècles, comme vous le savez fort bien, la théorie de l’évolution de Darwin est venue changer les croyances populaires. Depuis la parution en 1859 de son ouvrage intitulé l’Origine des espèces, l’idée selon laquelle l’homme aurait pour origine un singe des régions australes de l’Afrique de l’Est a fait son chemin. Aujourd’hui, pour la plupart de nos contemporains, le problème est réglé: l’homme descend du singe, un point c’est tout. Dieu est effacé du décor en tant qu’origine de l’ homme.
Une autre origine?
À partir du moment où l’homme commence à croire qu’il ne vient pas de Dieu mais du singe, toutes ses valeurs éthiques s’écroulent. Si l’homme vient effectivement du singe, un animal sans valeur particulière, il vient en même temps de perdre sa distinction d’avec le règne animal. On peut désormais l’utiliser pour des fins d’expériences en laboratoire parce qu’il n’ est rien de plus qu’un singe intelligent. La valeur que la science donne à l’homme ne surpasse pas celle qu’elle attribue aux animaux les plus communs. C’est pour cette raison que le clonage d’embryons humains semble être de plus en plus une solution sans problème. Pour cette même raison, on pratique actuellement des avortements à répétition. Mais voyons brièvement ce que la Parole de Dieu déclare quant à la valeur de l’homme.
Psaume 8:4-10
«Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles que tu as créées : Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu, et tu l’as couronné de gloire et de magnificence. Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains, tu as tout mis sous ses pieds, les brebis comme les bœufs, et les animaux des champs, les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, tout ce qui parcourt les sentiers des mers. Éternel, notre Seigneur! Que ton nom est magnifique sur toute la terre!»
À la semaine prochaine.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
PRESSION OU PASSION?Depuis quelques semaines, je réfléchis souvent sur la problématique de l’engagement. La plupart des églises souffrent cruellement du manque de sérieux des gens qui les composent et cela autant sur le plan financier que sur le plan de l’implication.
À qui la faute?
Comme il serait facile de jeter le blâme sur les chrétiens eux-mêmes sous prétexte qu’ils sont paresseux spirituellement. Mais, avant de considérer cet aspect de la question, il faut d’abord considérer les efforts que déploient les leaders d’églises pour stimuler leur troupe. Bien souvent, c’est là que se situe le problème. Étant moi-même pasteur d’une église, je suis responsable de communiquer une vision qui soit de nature à animer les gens de mon église. Si je ne sais moi-même où je vais, il me sera très difficile d’intéresser les gens à se donner davantage pour l’œuvre de Dieu.
Pression ou passion?
Dès que je suis contraint d’exercer une pression sur les gens dans le but de les voir s’engager, je prouve ainsi que j’ai moi-même perdu ma passion. Or, l’implication et l’engagement sont des phénomènes purement passionnels. Entendre des leaders parler avec un enthousiasme débordant de ce qu’ils font attire notre attention, et ce, parce que leur passion vient réveiller en nous le goût de l’aventure. La pression, quant à elle, communique des sentiments de culpabilité et nous repousse à coup sûr. C’est impossible d’éprouver de la joie à servir le Seigneur dans un climat de tension où la manipulation émotive est l’outil par excellence d’un leader.
Éphésiens 4:1-3
«Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité, vous efforçant de conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix.»
Dans ce texte biblique, Paul insiste sur les qualités spécifiques qui doivent animer ceux qui marchent «d’une manière digne de la vocation qui leur a été adressée». «D’une manière digne» implique que le service pour Dieu doit se pratiquer dans une climat de paix et non d’hostilité.
Fatigué ou passionné?
Lorsque les gens ne répondent plus à la vision communiquée par leur leader, peut-être sont-ils fatigués de la pression qu’ils subissent. Bien entendu, dans toutes les églises nous retrouvons des personnes qui ne veulent pas suivre la vision communiquée par leur dirigeant, et ce, tout simplement parce qu’ils voient les choses d’une autre manière. Il est impossible de plaire à tout le monde! Quoiqu’il en soit, nous devons continuer à chercher la face de Dieu afin d’en recevoir la passion qui donne vie à nos projets.
Un petit test!
Dans son épître, Jacques, le demi-frère du Seigneur, nous donne un outil qui nous permet de mesurer les attitudes qui nous animent pour l’œuvre de Dieu, le voici:
«Lequel d’entre vous est sage et intelligent? Qu’il montre ses oeuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse. Mais si vous avez dans votre cœur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité. Cette sagesse n’est point celle qui vient d’en haut; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique. Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions. La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie. Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix.» (Jacques 3:13-18)
Lorsque nous parlons avec des gens de notre entourage de ce qui se passe dans nos églises, est-ce que nous leur communiquons de la passion ou sommes-nous seulement en train de libérer nos frustrations par les voies d’une pression insoutenable? Dans ce texte, Jacques souligne que ce n’est pas par son contenu que l’œuvre de Dieu se reconnaît, mais par l’attitude qui domine celui qui la pratique.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
PRÉCEPTES PERNICIEUXComme nous l’avons vu la semaine dernière, l’Évangile de Jésus-Christ a beaucoup souffert, non seulement de la part de ses ennemis, mais aussi de la part de ceux qui prétendaient le défendre. En tant que chrétiens, nous avons toutes les misères du monde à le présenter tel qu’il est dans le Nouveau Testament. Notre mission ne devrait-elle pas être de revenir à la simplicité de l’Évangile?
Jésus
Les mauvaises relations entre Jésus et les pharisiens de son époque tournent autour du fait que ceux-ci avaient dénaturé les textes bibliques de l’Ancien Testament. À trop vouloir être orthodoxe, ils sont devenus les gens les plus désagréables de leur temps. Malheureusement, cette tendance est encore présente aujourd’hui chez certains chrétiens qui se croient plus orthodoxes que les autres. Autre époque, même cœur! Jésus a dit: «C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes.» (Mathieu 15:9)
Une bonne nouvelle?
L’Évangile est vraiment une bonne nouvelle. Cependant, avec tout ce qu’on y a ajouté, il est forcément devenu une mauvaise nouvelle. La pureté évangélique ne devrait donc pas commencer par la purification morale des croyants, mais plutôt par celle du message. Je dis cela en pensant à un texte de l’apôtre Paul où il dénonce les conséquences de la subversion du christianisme.
Colossiens 2:20-23
«Si vous êtes morts avec Christ aux rudiments du monde, pourquoi comme si vous viviez dans le monde, vous impose-t-on ces préceptes: Ne prends pas! ne goûte pas! ne touche pas! préceptes qui tous deviennent pernicieux par l’abus, et qui ne sont fondés que sur les ordonnances et les doctrines des hommes? Ils ont, à la vérité, une apparence de sagesse, en ce qu’ils indiquent un culte volontaire, de l’humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair.»
L’abus
Vous remarquez sans doute que la Parole de Dieu nous donne des prescriptions quant à notre conduite. Il ne s’agit donc pas ici de faire la promotion du libéralisme moral. Toutefois, comme le souligne Paul dans ce texte, ce ne sont pas les préceptes qui posent un problème, mais bien l’abus de ceux-ci. L’abus est l’acte par lequel on réglemente la conduite des gens en dépassant l’intention première du précepte. Et la plupart du temps, ces abus sont causés par des habitudes culturelles qu’on intègre subtilement à la pensée biblique. Les gens de Colosse étaient, depuis longtemps, aux prises avec des croyances d’origine orientale qui suggéraient que le corps humain était la source de tous les problèmes. Les chrétiens de cette région pensaient que l’ajout de certaines traditions ascétiques ne pourraient qu’améliorer leur condition chrétienne.
L’ascétisme est cette fausse croyance qui est à l’ origine de tous les problèmes du christianisme à travers les âges. Chaque culture adopte le christianisme en y intégrant ses propres valeurs culturelles. C’est ainsi que la subversion s’insinue dans le christianisme pour ensuite se perpétuer de génération en génération jusqu’à que cela devienne une grand religion. Tout le drame se situe dans le fait que l’essentiel du message qu’a laissé Jésus devient presque introuvable alors que les traditions des hommes sont glorifiées.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
POURQUOI LE CHRISTIANISME?Souvent, on m’écrit pour me demander pourquoi le christianisme serait-il meilleur que les autres grandes religions. Comme je l’ai souvent mentionné, lorsqu’on regarde de loin l’ensemble des pratiques de ces religions, on ne peut que constater une certaine similitude. En fait, elles semblent toutes poursuivre le même but et ce, même si elles empruntent des chemins différents. D’ailleurs, l’homme d’aujourd’hui aime croire que tous les chemins sont bons pour aller à Dieu. Mais est-ce bien vrai?
Le même but?
Oui, apparemment les grandes religions sont toutes fondées sur le principe de la recherche de Dieu comme moyen d’élévation spirituelle. Et pour y arriver, elles ont toutes leurs dizaines de rituels qui n’ont d’autres buts que d’amener l’adepte à atteindre cet état ultime. Vu de loin, même le christianisme semble adopter cette manière de faire; mais en y regardant de plus près, il est stupéfiant de constater que ce n’est pas le cas. Le christianisme, non pas celui qui a été institutionnalisé mais celui qu’enseigne la Bible, présente à l’homme la possibilité d’une relation avec Dieu sans rituel.
Un effort de transformation
En observant de près les musulmans ou les bouddhistes, on prend conscience des exigences que leur pratique religieuse leur impose. Il s’agit ici de pratique qui vise, non seulement d’atteindre Dieu, mais aussi d’être transformé par la seule capacité de ses propres moyens. Il suffit de chercher en soi la force nécessaire pour changer; devenir plus fort et plus spirituel. Dans ces religions, on appelle saint celui qui, par ses efforts, est parvenu à créer l’impression de sa supériorité spirituelle.
Une vie de transformation
À la différence de toutes les autres religions, le christianisme propose une vie où la seule garantie de transformation dépend essentiellement de Dieu. C’est justement parce que l’homme est incapable de se changer lui-même que Jésus-Christ lui propose son assistance. Voyez-vous, le christianisme ne s’adresse pas à ceux qui sont justes, bons et pleinement capables d’être saints, mais elle est pour ceux qui ont échoué. Jésus est venu se proposer comme le sauveur de ceux qui se reconnaissent perdus et incapables de changer cet état.
Marc 2:15-17
"Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains et de gens de mauvaise vie se mirent aussi à table avec lui et avec ses disciples; car ils étaient nombreux, et l’avaient suivi. Les scribes et les pharisiens, le voyant manger avec les publicains et les gens de mauvaise vie, dirent à ses disciples: pourquoi mange-t-il et boit-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie? Ce que Jésus ayant entendu, il leur dit: ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs."
Des gens de mauvaise vie
Jésus n’est pas venu établir un pouvoir religieux qui fasse honneur aux gens forts et capables d’être spirituels, mais il est simplement venu sauver le faible; celui qui n’y arrivera jamais par lui-même. C’est probablement là la plus grande différence entre le christianisme biblique et les grandes religions du monde.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
POURQUOI ALLER À L’ÉGLISE?L’habitude d’aller à l’Église ne fait plus partie des mœurs des gens de notre temps. Bon nombre de sociologues se sont déjà penchés sur la question dans le but d’expliquer ce qui s’est passé pour qu’il en soit ainsi. Malheureusement, peu de gens parlent des avantages qui découlent de cette pratique. Aller à l’Église tous les dimanches est l’un des moteurs d’influence sociale les plus importants d’une société.
Mouvements de pression
Dans la plupart des pays occidentaux, les années 50-60 du XXe siècle ont marqué le début du déclin de la pratique religieuse. Les nouvelles valeurs de la modernité ont créé et exercé des mouvements de pression vers le changement. Et force est d’admettre que l’Église s’enlisait dans de vieilles traditions qui ne rencontraient plus les besoins de l’homme du XXe siècle. Constatant l’extrême résistance des Églises (toutes dénominations confondues) face à toutes formes de changement, les gens ont simplement décidé de passer à autre chose.
Il était temps…
Maintenant, plusieurs pensent que l’Église n’a plus sa place dans le troisième millénaire. Ses valeurs morales et spirituelles ne cadrent plus avec la réalité de l’homme d’aujourd’hui. Et ce, sans oublier que le darwinisme a porté un dur coup à cette institution en redéfinissant l’origine de l’ homme sur cette terre. De ce point de vue, la Bible doit être rangée dans le placard des plus frivoles mythologies anciennes. Il était grand temps qu’on en arrive là, se disent les athées.
Une simple théorie
Donc, l’homme moderne a redéfini le monde et ses valeurs à partir d’une simple théorie, celle de l’évolution. Quoique tous les universitaires du monde en aient fait leur fondement éthique et scientifique, la théorie de l’évolution n’est encore qu’une théorie. Et une théorie n’est rien de plus qu’un concept, une hypothèse dont on est toujours pas certain de l’exactitude. D’ailleurs, pas moins de 10 000 scientifiques nord-américains rejettent actuellement cette théorie parce que plus les recherches avancent et plus ce concept s’avère inexact. Je sais que les scientifiques de langue française réfutent cette allégation, restant solidement accrochés aux espoirs que leur suscite cette théorie. Mais enfin, il y en a toujours qui dorment plus longtemps que les autres.
Un coup de tête
Il n’est peut-être pas si loin le jour où l’on annoncera que la théorie de l’évolution ne tient plus. Enfin, peut-être. Mais déjà, on peut affirmer que les changements survenus dans les années 50-60 procédaient d’un simple coup de tête. On a tout basculé pensant avoir trouvé mieux. Toutefois, les résultats sont catastrophiques et nos sociétés sont en pleine crise d’incohérence. L’avenir n’est plus prometteur, car l’éthique dont nous avons hérité du darwinisme est bien celle de la loi du plus fort. Et effectivement, ce sont les plus forts qui contrôlent tout. On ne veut plus savoir ce que vous en pensez, les grands de ce monde ont déjà tout réfléchi pour vous. Les pouvoirs politiques et ceux de la haute finance sont désormais aux mains de quelques personnes qui n’ont aucune considération pour vous et moi. Pour eux, nous ne sommes que des pions insignifiants au service de leur appétit vorace.
Et l’Église?
Ce que l’Église, malgré tous ses défauts, amenait à la société, c’était plutôt le nivellement social en commençant par les moins bien nantis. C’est la loi du moins fort. Revenir à l’Église le dimanche est peut-être encore le meilleur moyen de renverser la vapeur.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
PORTEZ DU FRUIT POUR DIEUDe nos jours, la plupart des chrétiens sont déçus d’eux-mêmes parce que les fruits qu’ils portent pour Dieu sont trop peu nombreux. Tôt ou tard, c’est la déprime qui les gagne au point où ils cessent même d’espérer des jours meilleurs. Mais en persévérant tout de même à se rendre tous les dimanche à l’église, ils entrent peu à peu dans une forme de tradition.
La messe dominicale
Mine de rien, le christianisme évangélique ressemble de plus en plus au catholicisme qu’il accusait jadis, très durement d’ailleurs, de n’être qu’une religion sans vie. Maintenant, c’est à son tour de glisser dans le même moule religieux. Que s’est-il passé pour que certaines églises en soient arrivées là? Loin de moi l’idée de vous pondre la solution, comme si cette situation pouvait se régler simplement en procédant à quelques ajustements. Il s’agit tout de même d’un problème de profondeur. Cependant, permettez-moi seulement d’amener quelques suggestions qui, je crois, peuvent faire la différence.
Autre temps autre mœurs
L’une des choses qui a le plus changée au cours des 25 dernières années dans le monde évangélique est la qualité et la profondeur de la littérature que nous diffusons dans nos églises. Par exemple, au début des années 80, la musique chrétienne d’expression française était certes plus rare et moins bonne sur le plan de la qualité sonore, mais elle était de beaucoup supérieure à ce qui se fait aujourd’hui sur le plan de la qualité des textes. On ne trouve plus guère d’auteur tel que Richard Toupin qui savait mettre en phrase musicale les idées profondes de l’Évangile. Les ouvrages littéraires suivent la même tendance. À cette époque, les jeunes chrétiens lisaient tous les ouvrages de Watchman Nee ou ceux d’auteur du même calibre. Le message de la croix était lu et chanté par tous.
Le «MOI»
Écoutez attentivement le contenu des textes des chants qui meublent nos temps de louanges du dimanche matin et vous réaliserez peut-être à quel point ils sont pauvres. Ce n’est plus tellement la gloire de Dieu qui y est célébrée, mais le besoins insatiables de l’homme qui ne cesse de dire : bénis-moi Seigneur, remplis-moi Seigneur, visites-moi Seigneur, etc. Ce n’est plus nous qui nous adressons à Dieu pour le remercier, mais Dieu qui doit venir vers nous pour nous rencontrer et remplir tous nos besoins. Mais parce que tout ça se passe dans une ambiance de louange, nous croyons rendre un culte agréable à Dieu. Le même phénomène se répercute dans la littérature chrétienne qui présente davantage des ouvrages de psychologie où le bien-être de l’individu passe bien avant la croix de Christ. Le monde évangélique traverse une crise où le « MOI », c’est à dire le côté égocentrique de l’homme, est élevé bien plus haut que la gloire de Dieu.
«Souviens-toi donc d’où tu es tombé»
Il existe pourtant une solution toute simple à ce gros problème. Elle ne réside pas dans le fait de trouver de nouvelles idées, mais de retourner dans le passé et reprendre les bonnes vieilles méthodes. Comme le mentionne si clairement le livre de l’Apocalypse, retournons là où nous sommes tombés: «Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour. Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières oeuvres; sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes.» Apocalypse 2:4-5
Le premier amour?
Le premier amour ne réfère pas à l’amour que nous avions jadis pour le Seigneur, mais plutôt à cet amour extraordinaire que le Seigneur avait pour nous. «Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier.» 1 Jean 4:19. N’essayons pas d’abord d’aimer le Seigneur, mais redécouvrons Son amour pour nous et le nôtre pour Lui suivra. Retournons à ces livres et musiques qui nourrissaient tant nos âmes et laissons tomber tout ce qui contribue à nourrir nos égos. Ce que nous sèmerons dans nos cœurs, voilà ce qui poussera.
Colossiens 3:16-17
«Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos coeurs sous l’inspiration de la grâce. Et quoi que vous fassiez, en parole ou en oeuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père.»
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
PHOBIE OU CRAINTE DE DIEU?Dans le livre des Proverbes (1:7), il est écrit: «La crainte de l’Éternel est le commencement de la science.» Le mot hébreu pour crainte est: yir’ah, lequel fait référence à la peur terrifiante. Cependant, dans les Évangiles, nous voyons Jésus qui s’approche de l’homme pour calmer ses craintes. La vraie question est de savoir ce que nous craignons le plus: Dieu ou ce monde ?
Philosophies ambiantes
Notre époque a vu s’imposer une kyrielle de philosophies humanistes doucereuses. Sous l’influence de ces systèmes de valeurs, nous arrivons difficilement à juger le mal qui persiste dans ce monde. Plus personne n’ose se prononcer sur les questions sociales portant à controverse à cause de la tyrannie du politiquement-correct. Le même malaise prévaut dans l’église où nous oublions presque le jour où Dieu viendra juger à la fois son Église et ce monde. Nous nous abreuvons aux sources d’un amour divin qui échappe à la réalité de l’Écriture.
L’expérience qui parle…
Toutes ces années passées à œuvrer comme pasteur m’ont appris que même si nos églises sont souvent remplies de gens, peu nombreux sont ceux qui comprennent réellement ce qu’implique la marche avec Dieu. Les valeurs chrétiennes aussi importantes que la fidélité, la loyauté et l’unité ne font guère partie du panorama de plusieurs chrétiens d’aujourd’hui. Une minorité lit régulièrement la Parole de Dieu. Et encore moins nombreux sont ceux qui entretiennent une relation intime avec Jésus-Christ. L’Église chrétienne évangélique est en sérieuse déroute actuellement.
La mauvaise crainte
De nos jours, ce que les chrétiens craignent le plus, c’est de faire la volonté de Dieu. Bien que présents de corps, on sent que l’esprit est absent. La théologie, quant à elle, n’est plus que le reflet de notre société. Elle se confond dans un monde virtuel où elle demeure vraie, mais dans le domaine des idées seulement. Ce n’est pas la crainte de l’Éternel qui nous garde, mais la crainte d’avoir à assumer la volonté de l’Éternel dans un monde humaniste qui rejette toute possibilité de l’existence de Dieu.
Que faire alors?
Je ne suis pas assez naïf pour prétendre que je connais d’emblée la solution à ce problème inexorable. Une chose est certaine, ce n’est pas en flagellant les gens de nos églises avec des prédications sévères que les choses vont rentrer dans l’ordre. Il se peut que nous acceptions que les choses en soient rendues là à cause du plan de Dieu. La Parole de Dieu insiste sur le fait que dans les derniers temps, il y aura des temps difficiles. Que faire alors?
Persévérons, frères
Tout comme moi, vous êtes nombreux à gémir sur la condition pitoyable de nos églises. Je voudrais seulement vous encourager à persévérer malgré tout, car rien de ce que nous faisons n’est fait en vain devant Dieu. Même si la foule ne suit plus, Dieu est vivant pour ceux qui le craignent et qui croient en sa bonté.
Hébreux 6:10
«Car Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre travail et l’amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints.»
Psaume 33:16-19
«Ce n’est pas une grande armée qui sauve le roi, ce n’est pas une grande force qui délivre le héros; le cheval est impuissant pour assurer le salut, et toute sa vigueur ne donne pas la délivrance. Voici, l’oeil de l’Éternel est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui espèrent en sa bonté, afin d’arracher leur âme à la mort et de les faire vivre au milieu de la famine.»
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
«MAIS PAR-DESSUS TOUTES CES CHOSES»Nous avons vu que l’Évangile communique essentiellement un message où l’amour est prédominant. Il ne faut cependant pas oublier les autres valeurs bibliques comme si elles étaient sans importance. Bien entendu, elles sont indispensables au maintien et au développement de l’Église. Mais soyons sur nos gardes car plus souvent qu’autrement, cet équilibre n’est pas respecté.
Les indices?
Il est nécessaire d’examiner l’aspect spirituel des choses à la lumière de l’orthodoxie biblique puisque seule la Bible est digne d’autorité en cette matière. Comme on le dit si bien chez les protestants: «sola scriptura». Cependant, dans bien des cas, ce ne sont pas l’orthodoxie et la recherche de la vérité qui animent les chrétiens. Leur intention, souvent inconsciente, est de protéger un système: le leur. Chez plusieurs même, l’orgueil et la compétition dominent les cœurs. Comment donc savoir si nous sommes tombés dans ce panneau? Les indices sont simples. Quels sont les sentiments que nous entretenons envers les chrétiens des autres dénominations? Tout est là!
Tout est là
Si nous arrêtons de nous mettre la tête dans le sable, nous verrons que les guerres inter-églises sont le fruit des insécurités cachées dans le cœur des gens. Et que dire de cette crainte inavouable de voir l’autre Église avoir plus de succès que la sienne! Même si personne n’oserait l’exprimer ainsi, dans la réalité, c’est pourtant ainsi que ça se passe. Le réflexe habituel est de chercher l’erreur chez l’autre dans le but de se convaincre que son succès est le fruit de l’effort de la chair, voire même de Satan. C’est précisément ce genre d’attitude que Jésus ne voulait pas voir dans son Église lorsqu’il disait: «qu’il n’en soit pas ainsi parmi vous».
Colossiens 3:12-15
«Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos cœurs. Et soyez reconnaissants.»
«Le lien de la perfection»
Au nom de l’orthodoxie, on justifie le maintien d’un jugement. On souhaite trouver l’erreur car elle justifie notre mépris caché. Ainsi, les autres chrétiens ne seront jamais assez parfaits pour nous. Pourtant, le texte de l’apôtre Paul est clair à ce sujet. La perfection ne se trouve nullement dans l’orthodoxie doctrinale d’une Église, mais dans sa capacité d’aimer les gens au-delà du reste.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
PAR LA FOISi nous étions appelés à expliquer ce qu’est la foi, la plupart d’entre nous qui sommes chrétiens arriverions à le faire avec beaucoup facilité. La doctrine de la foi est probablement l’une des plus simples a comprendre dans son essence. En tout cas, elle ne divise à peu près personne sur le plan théologique parce tous s’entendent pour dire que «le juste vivra par la foi».
Voilà tout le problème
Comme c’est aussi le cas pour bien des doctrines bibliques, nous ne manquons pas de connaissances théologiques concernant celle de la foi. Là où ça cloche, c’est davantage au niveau de l’application. Nous savons tous que Dieu déclare dans Sa Parole, en Romains 1:17 «Le juste vivra par la foi . Et nous savons tous également que «La foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas.» Hébreux 11:1.
En termes clairs, la foi est une attitude qui pousse l’enfant de Dieu à faire confiance à son Seigneur en toutes choses. Tout cela est tellement simple à comprendre que nous sommes capables d’en parler durant des heures entières. Cependant, le nombre de fois dans une journée où nous mettons la foi en pratique est plutôt rare. Car, toutes les fois que nous murmurons contre les circonstances, nous démontrons en réalité la faiblesse de notre foi.
Deux possibilités
Il y a, je crois, deux chemins qui peuvent nous amener à marcher par la foi. Le premier implique les circonstances non désirables qui nous arrivent et qui nous forcent à se rappeler les promesses de Dieu pour ensuite aspirer à la délivrance. Celles-là on ne les choisit pas, elles arrivent souvent comme des malheurs. Mais il y a aussi les circonstances dans lesquelles nous nous plaçons nous-mêmes parce qu’il s’agit là d’une acte de foi volontairement désiré. J’entend par là qu’il peut arriver que nous découvrions dans la Parole de Dieu une promesse qui nous permettrait de mettre notre foi à l’épreuve. Les exemples sont nombreux, mais voyons-en un très important.
Proverbe 3:9-10
«Honore l'Éternel avec tes biens, et avec les prémices de tout ton revenu: Alors tes greniers seront remplis d'abondance, et tes cuves regorgeront de moût.» Dans le texte hébreu, le mot prémices fait référence à la première partie du revenu d’un ouvrier; c’est à dire, la dîme. Que nous soyons d’accord ou non avec le principe de la dîme dans la Nouvelle Alliance importe peu. En effet, bien des Chrétiens ne donnent presque rien à leur Église sur le plan financier sous prétexte que le principe de la dîme était en fonction seulement pour les Juifs de l’Alliance Mosaïque. Or, à la lumière de ce passage, ce type raisonnement tient plus ou moins la route.
Pourquoi?
Parce que l’argument que favorise le roi Salomon dans ce texte ne repose nullement sur la Loi Mosaïque, mais sur la foi. Il s’agit ici d’une promesse selon laquelle Dieu s’engage à pourvoir généreusement à tous les besoins de celui ou celle qui l’honorera en relevant le défi de Lui offrir les prémices de tous ses revenus. Nul n’est forcé de relever ce défi de foi, seuls ceux-là qui veulent vraiment voir Dieu à l’œuvre dans leur vie oseront s’y aventurer. Les autres, ceux qui préfèrent se défendre de donner en prétextant que dans le Nouveau Testament, la dîme est optionnelle et donc, une simple affaire de cœur, seront privés de la bénédiction de Dieu en ce domaine.
Conviction?
Bien des chrétiens affirment agir par conviction biblique lorsque vient le moment de faire certains choix. J’approuve entièrement cette démarche. Cependant, je trouve cette approche abusive et non conforme lorsqu’elle est utilisée pour cacher des attitudes d’insoumission liées à des tendances égocentriques. Autrement dit, nous ne devons pas utiliser la Parole de Dieu, ou certaines de ses composantes, pour couvrir nos propres bêtises.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
OEUVRES COMPENSATOIRESDans la plupart des églises, une foule de gens sont à la recherche de la volonté de Dieu pour leur vie. Dès qu’ils croient l’avoir trouvée, ils se mettent aussitôt à la tâche. Dans cette vague d¹activisme incessant, ils ne se demandent plus pourquoi ils font ce qu¹ils font. Ce qui pose tout le problème de la motivation.
Les motivations
Puisqu’il est question de motivation, parlons-en. Quels sont les réels motifs qui nous poussent à servir le Seigneur? Je connais déjà la réponse toute faite: «je sers le Seigneur parce que je veux obéir à sa volonté.» C’est sous le couvert de l’obéissance, de la soumission et de la fidélité que nous dissimulons nos fausses motivations. Par là, j’entends que nous prétendons servir Dieu pour des raisons que nous considérons spirituelles, mais dans les faits, nos vrais motifs sont d’un tout autre ordre. Et dans bien des cas, nous évitons autant qu’il est possible de sonder ces motifs derrière lesquels se cache une panoplie de gestes compensatoires.
Compensatoire?
Autrement dit, parce que nous nous sentons profondément coupables, nous compensons par des bonnes oeuvres en croyant que Dieu sera ainsi apaisé à notre égard. Bien que la Parole de Dieu affirme nettement que Dieu nous aime, nous marchons comme si cette vérité n’était pas réelle pour nous. Tel un enfant qui, par tous les moyens, cherche à obtenir l’approbation et l’affection de ses parents, tel est le comportement de nombreux chrétiens dans l’Église. Ce qui cloche, c’est l’assurance, non pas de notre salut, mais de notre justification devant le Père. Autrement dit, on peut avoir l’assurance de son salut sans pour autant être certain d’être aimé et accepté pleinement par Dieu.
L’approbation
Au cours de toutes ces années passées à diriger une église, j’ai vu bien des chrétiens tyrannisés par la crainte du rejet divin. La peur de ne pas être assez saints les a conduits à se juger eux-mêmes indignes de la grâce de Dieu. Incapables de croire que c’est justement pour des pécheurs que Christ est mort, ils ont désespérément livré leur vie au service de Dieu, ignorant que tous leurs efforts étaient vains. En fait, ils n’ont recherché que l’approbation de Dieu, voilà tout. Même s’ils voulaient simplement bien faire, ils n’ont pas fait ce que Dieu leur demandait vraiment. On ne doit jamais servir Dieu pour des motifs d’approbation. On doit plutôt le servir en sachant, qu’étant déjà reçus et approuvés devant Lui, nous n’y gagnons rien de plus.
Luc 18:10-14
«Deux hommes montèrent au temple pour prier; l’un était pharisien, et l’autre publicain. Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même: O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain; je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant: O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé.»
Le pharisien
Cette histoire met en lumière bien des motivations humaines. À première vue, on pourrait aisément penser qu’elle met en scène un homme bon et un autre pécheur. Mais dans les faits, ils sont tous les deux des pécheurs. En effet, le pharisien est tout aussi coupable que le publicain devant Dieu. Toutefois, le pharisien est cet homme qui a appris à compenser ses faiblesses par une obéissance à certains points précis de la Loi de Moïse. Le simple fait qu’il se présente dans le Temple avec la prétention d’être un juste, prouve en réalité qu’il est rongé par des sentiments de culpabilité. Mais pourquoi donc? Parce que ce comportement, qui pousse une personne à atteindre la justice par tous les moyens possibles, cache d’énormes lacunes morales. En d’autres mots, c’est parce qu’on se sait très pécheur, que l’on cherche à compenser par de bonnes oeuvres dans le but inavoué de gagner la faveur de Dieu.
Le publicain
Au fond, le publicain n’est pas un plus grand pécheur que le pharisien. À la différence du pharisien, son problème réside dans le fait qu’il n’a pas les ressources pour compenser pour ses faiblesses. Se sentant vaincu, il ne peut que quémander l’apaisement et la grâce de Dieu à son égard. Le pharisien est aux prises avec un problème de ressources compensatoires qui lui permettent de contourner les écueils de cette vie. Pourtant, c’est bel et bien le publicain qui sort du Temple justifié devant Dieu. Même s’il est moins riche en bonnes oeuvres, il est plus conscient de sa perdition.
Voilà pourquoi il est reçu devant Dieu!
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
NOTRE PREMIER AMOURCombien de prédications avons-nous entendues nous exhortant à revenir à notre premier amour? Et combien de fois avons-nous souffert de ne pas être en mesure de répondre à cette demande? Et ce premier amour, quel est-il? Pour bien des chrétiens, il s’agit de ce premier élan d’affection que nous avons ressenti pour le Seigneur lorsque nous l’avons connu. Est-ce vraiment ainsi que nous devons le définir?
Voyons le texte:
«Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour. Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières oeuvres; sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes.» (Apocalypse 2:3-4)
Ce texte dit essentiellement trois choses. D’abord, Dieu a quelque chose contre ceux qui abandonnent leur premier amour. Ensuite, Il nous dit de nous souvenir du moment où ce premier amour a été abandonné. Et finalement, Il nous incite à nous repentir en revenant à ce premier amour de peur de perdre le chandelier, lequel est une représentation du témoignage.
Souviens-toi…
La plupart des prédications que j’ai entendues au sujet du premier amour, insistaient sur le fait que nous n’aimons plus le Seigneur comme nous l’aimions au départ. Ce qui nous pousse à rechercher cet amour perdu. Comme nous n’arrivons plus à le retrouver, nous nous sentons coupables d’infidélité spirituelle. Pourtant, ce texte ne mentionne nulle part que ce premier amour devrait venir de l’homme envers Dieu. De plus, il est dit que la solution à ce problème se trouve dans le passé, au moment précis où les choses se sont mises à changer entre nous et Dieu.
Qu’est-ce qui a bien pu changer?
Voilà toute la question! La réponse ne se trouve pas tant dans ce que nous faisons ou ne faisons plus pour Dieu, mais davantage dans ce que nous croyons. Cependant, nous nous acharnons vainement à rechercher cette atmosphère d’amour qui nous remplissait tant lorsque nous avons connu le Seigneur. Nous cherchons ardemment en nous les éléments propices à réveiller la vigueur de nos sentiments pour Dieu. Mais voilà, tout semble en panne.
Cherchons ailleurs qu’en nous
Il se peut qu’en regardant ailleurs qu’en nous-mêmes, nous trouvions la solution. Lisons ce texte de l’apôtre Jean: «La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier.» (1 Jean 4:18-19) Lisons-nous bien ce texte? La clé s’y trouve! Au verset 19, Jean déclare que c’est Dieu qui nous a aimés le premier, pas nous, mais bien Dieu. Et si nous avons aimé Dieu, c’est parce qu’Il nous a aimés le premier.
Relation de cause à effet
Ce passage nous apprend que notre amour pour Dieu n’est pas une cause, mais un effet, celui de Son amour. Ainsi, nous devons nous souvenir d’où nous sommes tombés afin de retrouver ce moment précis où nous avons oublié que Dieu nous a aimés le premier. Le premier amour, c’est celui de Dieu pour l’homme; le second amour, c’est celui de l’homme pour Dieu.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
NOËL, C’EST L’AMOUR?
Nous voilà déjà à quelques semaines du temps des fêtes. Si, pour bien des gens, ce moment de l’année s’avère être une période de joyeuses retrouvailles familiales, pour d’autres, c’est l’inverse. Nous voudrions que Noël soit une fête de réjouissance, mais pour plus de la moitié des gens de notre génération, c’en est une de tristesse. Aujourd’hui, près de 50% des mariages se terminent par un divorce. Donc, il y a forcément près de 50% des enfants pour qui cette fête n’est que le sinistre rappel de ce drame.
Des cadeaux, encore des cadeaux!
Les enfants aiment recevoir des cadeaux. Cependant, nous croyons, à tort, que le simple fait de leur en donner beaucoup pourrait les satisfaire et ainsi leur faire oublier que maman et papa sont séparés. Entre adultes, nous assistons à un scénario plus grave encore: nous nous offrons des cadeaux pour acheter la paix. Plusieurs appréhendent cette période de l’année comme s’il s’agissait d’un passage obligé. Nous n’avons pas le choix, nous devons être là. Notre présence implique qu’il faut faire face à un frère ou à une sœur à qui nous ne parlons plus depuis des années. Pour certains, il semble que Noël les ramène dans des conflits personnels et passionnels difficiles à vivre. Pour d’autres, la stratégie consiste à trouver le bon alibi pour excuser leur absence. Bref, tout ceci est le résultat de choses non réglées.
Pauvre et malheureux
La période des fêtes rappellent à plusieurs leur piètre condition de vie. Nous arrivons à vivre seul durant ces longs mois de l’année, mais, à Noël, comme c’est triste de n’avoir personne qui nous dise: je t’aime! Comme c’est triste pour des parents de ne pas pouvoir acheter de cadeaux à leurs enfants parce que papa a perdu son emploi! Comme c’est triste d’être à l’hôpital ou en prison où personne ne prend le temps de venir nous rendre une petite visite! En fait, tous les tracas que nous endurons plus aisément durant l’année deviennent soudainement plus difficiles à supporter durant les fêtes. Noël, c’est l’amour comme dit si bien la chanson, mais en réalité, pour bien des gens, c’est surtout la tristesse.
Offrez-vous un vrai cadeau
Une des raisons de nos malheurs se trouve dans le fait que nous sommes séparés de Dieu. Nos conflits avec les autres proviennent de notre cœur, notre seul point de repère. De ce point de vue, nous avons forcément raison de détester ou de mépriser les autres. Nous nous croyons facilement victimes de l’injustice des autres. Mais tout cela peut être renversé par la grâce de Dieu manifestée en Jésus-Christ. Des couples restaurés, des familles réunies, des amitiés renouvelées… l’œuvre de Dieu ne se limite pas. L’homme sans Dieu n’a d’espérance qu’en lui-même et n’a pas le choix de se soumettre à ses propres limites pour solutionner ses problèmes. Mais l’homme qui marche par la foi marche avec un Dieu sans frontière.
Romains 3:10-18
"Selon qu’il est écrit: Il n’y a point de juste, pas même un seul; nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu; tous sont égarés, tous sont pervertis; il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul; leur gosier est un sépulcre ouvert; ils se servent de leurs langues pour tromper; ils ont sous leurs lèvres un venin d’aspic; leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume; ils ont les pieds légers pour répandre le sang; la destruction et le malheur sont sur leur route; ils ne connaissent pas le chemin de la paix; la crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux."
Le chemin de la paix
Le meilleur cadeau qu’une personne puisse s’offrir à elle-même, c’est de recevoir Jésus-Christ comme son sauveur. Pourquoi? Parce qu’en lui se trouve le pardon et la restauration de l’homme. C’est bien plus qu’une simple pratique religieuse, c’est d’être placé là où nous trouvons notre raison d’être.
Actes 4:12
"Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés."
NOËL, C’EST L’AMOUR?
Nous voilà déjà à quelques semaines du temps des fêtes. Si, pour bien des gens, ce moment de l’année s’avère être une période de joyeuses retrouvailles familiales, pour d’autres, c’est l’inverse. Nous voudrions que Noël soit une fête de réjouissance, mais pour plus de la moitié des gens de notre génération, c’en est une de tristesse. Aujourd’hui, près de 50% des mariages se terminent par un divorce. Donc, il y a forcément près de 50% des enfants pour qui cette fête n’est que le sinistre rappel de ce drame.
Des cadeaux, encore des cadeaux!
Les enfants aiment recevoir des cadeaux. Cependant, nous croyons, à tort, que le simple fait de leur en donner beaucoup pourrait les satisfaire et ainsi leur faire oublier que maman et papa sont séparés. Entre adultes, nous assistons à un scénario plus grave encore: nous nous offrons des cadeaux pour acheter la paix. Plusieurs appréhendent cette période de l’année comme s’il s’agissait d’un passage obligé. Nous n’avons pas le choix, nous devons être là. Notre présence implique qu’il faut faire face à un frère ou à une sœur à qui nous ne parlons plus depuis des années. Pour certains, il semble que Noël les ramène dans des conflits personnels et passionnels difficiles à vivre. Pour d’autres, la stratégie consiste à trouver le bon alibi pour excuser leur absence. Bref, tout ceci est le résultat de choses non réglées.
Pauvre et malheureux
La période des fêtes rappellent à plusieurs leur piètre condition de vie. Nous arrivons à vivre seul durant ces longs mois de l’année, mais, à Noël, comme c’est triste de n’avoir personne qui nous dise: je t’aime! Comme c’est triste pour des parents de ne pas pouvoir acheter de cadeaux à leurs enfants parce que papa a perdu son emploi! Comme c’est triste d’être à l’hôpital ou en prison où personne ne prend le temps de venir nous rendre une petite visite! En fait, tous les tracas que nous endurons plus aisément durant l’année deviennent soudainement plus difficiles à supporter durant les fêtes. Noël, c’est l’amour comme dit si bien la chanson, mais en réalité, pour bien des gens, c’est surtout la tristesse.
Offrez-vous un vrai cadeau
Une des raisons de nos malheurs se trouve dans le fait que nous sommes séparés de Dieu. Nos conflits avec les autres proviennent de notre cœur, notre seul point de repère. De ce point de vue, nous avons forcément raison de détester ou de mépriser les autres. Nous nous croyons facilement victimes de l’injustice des autres. Mais tout cela peut être renversé par la grâce de Dieu manifestée en Jésus-Christ. Des couples restaurés, des familles réunies, des amitiés renouvelées… l’œuvre de Dieu ne se limite pas. L’homme sans Dieu n’a d’espérance qu’en lui-même et n’a pas le choix de se soumettre à ses propres limites pour solutionner ses problèmes. Mais l’homme qui marche par la foi marche avec un Dieu sans frontière.
Romains 3:10-18
"Selon qu’il est écrit: Il n’y a point de juste, pas même un seul; nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu; tous sont égarés, tous sont pervertis; il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul; leur gosier est un sépulcre ouvert; ils se servent de leurs langues pour tromper; ils ont sous leurs lèvres un venin d’aspic; leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume; ils ont les pieds légers pour répandre le sang; la destruction et le malheur sont sur leur route; ils ne connaissent pas le chemin de la paix; la crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux."
Le chemin de la paix
Le meilleur cadeau qu’une personne puisse s’offrir à elle-même, c’est de recevoir Jésus-Christ comme son sauveur. Pourquoi? Parce qu’en lui se trouve le pardon et la restauration de l’homme. C’est bien plus qu’une simple pratique religieuse, c’est d’être placé là où nous trouvons notre raison d’être.
Actes 4:12
"Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés."
Page 3 sur 16 • 1, 2, 3, 4 ... 9 ... 16
Sujets similaires
» Initiation aux religions
» Islam : religion qui a pour but l'extinction de tout ce qui n'est pas musulman.
» Religion et Religions
» Forum Religions et Jeux
» Un nouveau forum des religions
» Islam : religion qui a pour but l'extinction de tout ce qui n'est pas musulman.
» Religion et Religions
» Forum Religions et Jeux
» Un nouveau forum des religions
Forum Religion : Le Forum des Religions Pluriel :: ○ Science / Histoire :: Histoire/Religion :: Histo religieuse
Page 3 sur 16
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum