Forum Religion -Tout sur les religions
Forum Religion : Le Forum des Religions Pluriel :: ○ Science / Histoire :: Histoire/Religion :: Histo religieuse
Page 8 sur 16
Page 8 sur 16 • 1 ... 5 ... 7, 8, 9 ... 12 ... 16
Forum Religion -Tout sur les religions
Rappel du premier message :
Religion, religions
Toutes les croyances du monde
Depuis qu'ils sont en mesure de réfléchir, les êtres humains s'interrogent sur l'origine du monde, leur place dans la création et le sens de leur existence, en cherchant chacun à leur manière une réponse à la question de fond posée par
[ltr]Leibniz[/ltr]
: « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ».
Pour la plupart, hier comme aujourd'hui, il apparaît inconcevable de vivre dans l'ignorance de leurs origines ou/et en n'ayant d'autre but que de satisfaire au jour le jour les besoins physiologiques. Beaucoup ressentent aussi le besoin de se concilier le sort et de se rassurer sur leur avenir...
Les religions, ensembles de croyances, de mythes et de pratiques (célébrations, rituels alimentaires, inhumation...), sont le fruit de ces exigences. Elles sont aussi un facteur de cohésion sociale. Le mot même de religion, qui vient du latin relegere, aurait même origine que le mot relier selon certains linguistes... La religion est à l'origine ce qui relie et rapproche les hommes entre eux.
Curieusement, dans la Rome antique, le magistrat qui avait en charge l'organisation des cultes était aussi celui qui, dans les premiers temps de la cité, s'occupait de la gestion des ponts. On l'appelait pour cela pontife (le titre demeure attaché au pape, chef suprême de l'Église catholique). Toutes les grandes religions actuelles sont nées, notons-le, dans le sous-continent indien ou le Moyen-Orient.
Panthéisme, polythéisme
Les premiers hommes ont conçu le monde comme un ensemble divin. Cette croyance s'exprime par le terme : panthéisme (du grec pan, tout). Dans le panthéisme, le dieu créateur est le monde lui-même et toutes les composantes du monde possèdent une parcelle de divinité. Dans leurs moments de frayeur ou de crainte, les hommes invoquent la protection de l'une ou l'autre d'entre elles (divinité de la foudre, des moissons, de la chasse, de la pluie...). Souvent, ils se tournent vers les sorciers ou
[ltr]chamans[/ltr]
pour apaiser les éléments ou deviner l'avenir... Les religions qui prêtent une âme divine à tous les éléments de l'univers : rochers, rivières... peuvent être dites aussi animistes (du latin anima, souffle vital). Le
[ltr]shintoisme[/ltr]
, religion officielle du Japon, est la plus connue des religions animistes.
Les premières cités, il y a environ 10.000 ans, avaient chacune un dieu ou une déesse attitré. Ces cités se sont rapprochées pour constituer des États importants, comme en
[ltr]Égypte[/ltr]
, ou pour commercer entre elles, comme en Grèce, en Arabie... Leurs habitants ont alors pris l'habitude de prier indifféremment les dieux de l'une ou l'autre cité. C'est ainsi que s'est développé le polythéisme, religion qui admet l'existence de plusieurs dieux ou divinités (le mot polythéisme a été forgé avec les mots grecs polus, nombreux, et theo, dieu). L'
[ltr]hindouisme[/ltr]
est la principale religion polythéiste d'aujourd'hui (et la troisième religion par le nombre de ses fidèles, près d'un milliard). L'hindouisme compte des dissidences comme le
[ltr]jaïnisme[/ltr]
, minoritaire mais influent.
Le polythéisme et le panthéisme se sont épanouis dans les communautés en contact avec une nature exubérante ; dans les pays de la mousson, dans les forêts, le long des rivages tempétueux de la Méditerranée.
Monothéisme
Les horizons plus sereins et semi-arides du Moyen-Orient, des plateaux iraniens et de l'Égypte ont vu la naissance de religions fondées sur un Dieu unique et tout-puissant, existant de toute éternité.
À la grande différence des divinités panthéistes, ce Dieu est extérieur au monde, transcendant. Ce Dieu est au cœur des religions dites monothéistes. Les religions de l'Égypte pharaonique constituent une transition entre le panthéisme des origines et le monothéisme. Isis et Osiris, dieux principaux des Égyptiens, sont partie prenante d'une divinité supérieure représentée par le Soleil, Rê ou Aton.
Vers 1200 avant JC, une communauté originaire de Chaldée et établie dans la vallée du Nil a émigré vers la Palestine sous la conduite d'un chef mythique nommé Moïse. Celui-ci a renouvelé la foi religieuse de sa communauté, les
[ltr]Hébreux[/ltr]
. Il a imposé un monothéisme strict, le premier sans doute (d'après les mots grecs mono, unique, et theo, dieu).
Sur les plateaux iraniens est né aussi vers 600 avant JC une confession monothéiste originale et puissante, le
[ltr]mazdéisme ou zoroastrisme[/ltr]
, qui professe l'immortalité de l'âme et est organisée autour d'un clergé de mages chargés d'interpréter les révélations divines. Après avoir séduit la Perse ancienne, cette religion ne rassemble plus qu'un très petit nombre de fidèles.
En Judée, à l'époque de l'occupation romaine, un prédicateur du nom de Jésus attire les foules... Ses disciples présentent comme Dieu, Fils de Dieu. Sous l'influence de Paul de Tarse, le
[ltr]christianisme[/ltr]
rompt avec le judaïsme et devient une religion à vocation universelle, proclamant pour la première fois l'unité de tous les hommes en Dieu, sans distinction de sexe, de statut ou de race.
Six cents ans plus tard, dans le désert d'Arabie, un prophète, Mahomet, se proclame envoyé de Dieu et fonde la troisième des grandes religions monothéistes, l'
[ltr]islam[/ltr]
. Comme le christianisme, avec lequel elle entre en concurrence, c'est une religion à vocation universelle. Il s'ensuit dans le monde euro-méditerranéen une scission du monde occidental entre
[ltr]société islamique et société chrétienne[/ltr]
. Christianisme et islam sécrètent régulièrement des dissidences. Ainsi sont apparus à l'époque contemporaine l'
[ltr]Église des Mormons[/ltr]
et le
[ltr]bahaisme[/ltr]
.
Le monde chinois, qui représente selon les époques le cinquième ou le quart de l'humanité, adhère en partie, depuis deux millénaires, à la doctrine de Bouddha, un prédicateur indien du VIe siècle avant JC. Le
[ltr]bouddhisme[/ltr]
ignore le concept de Dieu. Il ne se soucie pas de l'existence éventuelle d'un Dieu et l'on pourrait le dire... agnostique (un mot forgé avec le suffixe privatif grec a- et le mot gnosis qui désigne la connaissance).
Cette religion est à proprement parler un «athéisme», fondé sur une cosmogonie subtile et de grandes exigences morales. Rien à voir toutefois avec l'athéisme laïc qui s'est en bonne partie substitué à la foi chrétienne en Europe et se traduit par l'indifférence à l'égard des interrogations métaphysiques sur le sens de la vie et la création du monde.
À l'encontre des lieux communs qui ont cours en Europe, notons que la religion n'a
[ltr]pas de responsabilité directe[/ltr]
dans la plupart des grandes tragédies qui ensanglantent périodiquement la planète. Ainsi est-elle totalement absente des grands drames du XXe siècle (plus de 100 millions de victimes) : guerres mondiales, répressions nazies et communistes, génocides (les Juifs, comme les Arméniens et les Tutsis, n'ont pas été exterminés en raison de leur religion mais de leur prétendue «race»).
Forum Religion -Tout sur les religions.
Religion, religions
Toutes les croyances du monde
Depuis qu'ils sont en mesure de réfléchir, les êtres humains s'interrogent sur l'origine du monde, leur place dans la création et le sens de leur existence, en cherchant chacun à leur manière une réponse à la question de fond posée par
[ltr]Leibniz[/ltr]
: « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ».
Pour la plupart, hier comme aujourd'hui, il apparaît inconcevable de vivre dans l'ignorance de leurs origines ou/et en n'ayant d'autre but que de satisfaire au jour le jour les besoins physiologiques. Beaucoup ressentent aussi le besoin de se concilier le sort et de se rassurer sur leur avenir...
Les religions, ensembles de croyances, de mythes et de pratiques (célébrations, rituels alimentaires, inhumation...), sont le fruit de ces exigences. Elles sont aussi un facteur de cohésion sociale. Le mot même de religion, qui vient du latin relegere, aurait même origine que le mot relier selon certains linguistes... La religion est à l'origine ce qui relie et rapproche les hommes entre eux.
Curieusement, dans la Rome antique, le magistrat qui avait en charge l'organisation des cultes était aussi celui qui, dans les premiers temps de la cité, s'occupait de la gestion des ponts. On l'appelait pour cela pontife (le titre demeure attaché au pape, chef suprême de l'Église catholique). Toutes les grandes religions actuelles sont nées, notons-le, dans le sous-continent indien ou le Moyen-Orient.
Panthéisme, polythéisme
Les premiers hommes ont conçu le monde comme un ensemble divin. Cette croyance s'exprime par le terme : panthéisme (du grec pan, tout). Dans le panthéisme, le dieu créateur est le monde lui-même et toutes les composantes du monde possèdent une parcelle de divinité. Dans leurs moments de frayeur ou de crainte, les hommes invoquent la protection de l'une ou l'autre d'entre elles (divinité de la foudre, des moissons, de la chasse, de la pluie...). Souvent, ils se tournent vers les sorciers ou
[ltr]chamans[/ltr]
pour apaiser les éléments ou deviner l'avenir... Les religions qui prêtent une âme divine à tous les éléments de l'univers : rochers, rivières... peuvent être dites aussi animistes (du latin anima, souffle vital). Le
[ltr]shintoisme[/ltr]
, religion officielle du Japon, est la plus connue des religions animistes.
Les premières cités, il y a environ 10.000 ans, avaient chacune un dieu ou une déesse attitré. Ces cités se sont rapprochées pour constituer des États importants, comme en
[ltr]Égypte[/ltr]
, ou pour commercer entre elles, comme en Grèce, en Arabie... Leurs habitants ont alors pris l'habitude de prier indifféremment les dieux de l'une ou l'autre cité. C'est ainsi que s'est développé le polythéisme, religion qui admet l'existence de plusieurs dieux ou divinités (le mot polythéisme a été forgé avec les mots grecs polus, nombreux, et theo, dieu). L'
[ltr]hindouisme[/ltr]
est la principale religion polythéiste d'aujourd'hui (et la troisième religion par le nombre de ses fidèles, près d'un milliard). L'hindouisme compte des dissidences comme le
[ltr]jaïnisme[/ltr]
, minoritaire mais influent.
Le polythéisme et le panthéisme se sont épanouis dans les communautés en contact avec une nature exubérante ; dans les pays de la mousson, dans les forêts, le long des rivages tempétueux de la Méditerranée.
Monothéisme
Les horizons plus sereins et semi-arides du Moyen-Orient, des plateaux iraniens et de l'Égypte ont vu la naissance de religions fondées sur un Dieu unique et tout-puissant, existant de toute éternité.
À la grande différence des divinités panthéistes, ce Dieu est extérieur au monde, transcendant. Ce Dieu est au cœur des religions dites monothéistes. Les religions de l'Égypte pharaonique constituent une transition entre le panthéisme des origines et le monothéisme. Isis et Osiris, dieux principaux des Égyptiens, sont partie prenante d'une divinité supérieure représentée par le Soleil, Rê ou Aton.
Vers 1200 avant JC, une communauté originaire de Chaldée et établie dans la vallée du Nil a émigré vers la Palestine sous la conduite d'un chef mythique nommé Moïse. Celui-ci a renouvelé la foi religieuse de sa communauté, les
[ltr]Hébreux[/ltr]
. Il a imposé un monothéisme strict, le premier sans doute (d'après les mots grecs mono, unique, et theo, dieu).
Sur les plateaux iraniens est né aussi vers 600 avant JC une confession monothéiste originale et puissante, le
[ltr]mazdéisme ou zoroastrisme[/ltr]
, qui professe l'immortalité de l'âme et est organisée autour d'un clergé de mages chargés d'interpréter les révélations divines. Après avoir séduit la Perse ancienne, cette religion ne rassemble plus qu'un très petit nombre de fidèles.
En Judée, à l'époque de l'occupation romaine, un prédicateur du nom de Jésus attire les foules... Ses disciples présentent comme Dieu, Fils de Dieu. Sous l'influence de Paul de Tarse, le
[ltr]christianisme[/ltr]
rompt avec le judaïsme et devient une religion à vocation universelle, proclamant pour la première fois l'unité de tous les hommes en Dieu, sans distinction de sexe, de statut ou de race.
Six cents ans plus tard, dans le désert d'Arabie, un prophète, Mahomet, se proclame envoyé de Dieu et fonde la troisième des grandes religions monothéistes, l'
[ltr]islam[/ltr]
. Comme le christianisme, avec lequel elle entre en concurrence, c'est une religion à vocation universelle. Il s'ensuit dans le monde euro-méditerranéen une scission du monde occidental entre
[ltr]société islamique et société chrétienne[/ltr]
. Christianisme et islam sécrètent régulièrement des dissidences. Ainsi sont apparus à l'époque contemporaine l'
[ltr]Église des Mormons[/ltr]
et le
[ltr]bahaisme[/ltr]
.
Le monde chinois, qui représente selon les époques le cinquième ou le quart de l'humanité, adhère en partie, depuis deux millénaires, à la doctrine de Bouddha, un prédicateur indien du VIe siècle avant JC. Le
[ltr]bouddhisme[/ltr]
ignore le concept de Dieu. Il ne se soucie pas de l'existence éventuelle d'un Dieu et l'on pourrait le dire... agnostique (un mot forgé avec le suffixe privatif grec a- et le mot gnosis qui désigne la connaissance).
Cette religion est à proprement parler un «athéisme», fondé sur une cosmogonie subtile et de grandes exigences morales. Rien à voir toutefois avec l'athéisme laïc qui s'est en bonne partie substitué à la foi chrétienne en Europe et se traduit par l'indifférence à l'égard des interrogations métaphysiques sur le sens de la vie et la création du monde.
À l'encontre des lieux communs qui ont cours en Europe, notons que la religion n'a
[ltr]pas de responsabilité directe[/ltr]
dans la plupart des grandes tragédies qui ensanglantent périodiquement la planète. Ainsi est-elle totalement absente des grands drames du XXe siècle (plus de 100 millions de victimes) : guerres mondiales, répressions nazies et communistes, génocides (les Juifs, comme les Arméniens et les Tutsis, n'ont pas été exterminés en raison de leur religion mais de leur prétendue «race»).
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA DIRECTION DES VENTS
L’article précédent entamait une série de sujets que nous retrouvons dans l’Ancien Testament. Cette partie de la Bible contient des textes qui surprennent par leur contenu et dissimulent une grande connaissance des lois de la nature. En Occident, ce n’est pas avant la Renaissance (XVe-XVIe siècles) que les hommes de science ont commencé à comprendre les mécanismes de ces lois. Une question vient alors à notre esprit: mais comment les Juifs du XVe siècle avant J.-C. ont-ils pu décrire avec précision ces phénomènes quand nous savons fort bien qu’ils ne possédaient aucune technologie moderne de recherche?
Le Courant Jet (Jet Streams)
Lorsque vous écoutez les bulletins météorologiques à la télévision, il n’est pas rare d’entendre les mots "Jet Stream" ou "Courant Jet". Quelquefois, la trajectoire de ce courant d’air froid nous est même démontrée. Le Courant Jet peut être défini comme un mur qui sépare la masse d’air chaud du sud de la masse d’air froid du Nord. C’ est en quelque sorte le lieu de rencontre entre ces deux masses d’air. Les météorologues ont découvert, au cours des dernières décennies, que ce mur d’air descend plus au sud durant l’hiver, ce qui amène des températures froides dans l’hémisphère Nord. Durant l’été, il remonte vers le nord, ce qui permet aux pays nordiques d’avoir un peu plus de chaleur en été. Sur le plan quotidien, le Courant Jet se déplace tout autour de la terre de manière ondulée et provoque les variations de température que nous connaissons.
Ecclésiaste 1:6
"Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits." Ce passage biblique décrit précisément l’activité quotidienne et saisonnière du Courant Jet. Ce texte date de 1000 ans avant J.-C. Pourtant, c’est durant la Seconde Guerre mondiale que ce courant d’air fut découvert par des pilotes de l’aviation militaire. De plus, nous savons que ce courant circule à 310 milles à l’heure dans la stratosphère.
Le cycle hydrographique
De nos jours, le déplacement des masses d’eau, tant dans les cours d’eau que dans l’atmosphère est un cycle que les scientifiques comprennent assez bien. Cependant, l’Ancien Testament donne certains détails fort intéressant à ce sujet.
Psaume 135:7: "Il fait monter les brumes des extrémités de la terre, il produit les éclairs avec la pluie, il tire le vent de ses trésors."
Job 26:8: "Il renferme les eaux dans ses nuages, et les nuages n’éclatent pas sous leur poids."
Job 36:27-28: "Il attire à lui les gouttes d’eau, il les réduit en vapeur et forme la pluie; les nuages la laissent couler, ils la répandent sur la foule des hommes."
Amos 9:6: "Il a bâti sa demeure dans les cieux, et fondé sa voûte sur la terre; il appelle les eaux de la mer, et les répand à la surface de la terre: l’Éternel est son nom."
Les Grecs?
Au IVe siècle avant J.-C., certains philosophes grecs comme Aristote avaient émis une théorie sur les précipitations. Mais jamais personne n’a été en mesure de donner le même niveau de précision que celui des textes bibliques à ce sujet.
Ecclésiaste 1:7
"Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent."
Ces textes sont en quelque sorte des preuves que la Bible n’est pas un livre comme les autres. Nous continuerons sur ce sujet la semaine prochaine.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
LA DIRECTION DES VENTS
L’article précédent entamait une série de sujets que nous retrouvons dans l’Ancien Testament. Cette partie de la Bible contient des textes qui surprennent par leur contenu et dissimulent une grande connaissance des lois de la nature. En Occident, ce n’est pas avant la Renaissance (XVe-XVIe siècles) que les hommes de science ont commencé à comprendre les mécanismes de ces lois. Une question vient alors à notre esprit: mais comment les Juifs du XVe siècle avant J.-C. ont-ils pu décrire avec précision ces phénomènes quand nous savons fort bien qu’ils ne possédaient aucune technologie moderne de recherche?
Le Courant Jet (Jet Streams)
Lorsque vous écoutez les bulletins météorologiques à la télévision, il n’est pas rare d’entendre les mots "Jet Stream" ou "Courant Jet". Quelquefois, la trajectoire de ce courant d’air froid nous est même démontrée. Le Courant Jet peut être défini comme un mur qui sépare la masse d’air chaud du sud de la masse d’air froid du Nord. C’ est en quelque sorte le lieu de rencontre entre ces deux masses d’air. Les météorologues ont découvert, au cours des dernières décennies, que ce mur d’air descend plus au sud durant l’hiver, ce qui amène des températures froides dans l’hémisphère Nord. Durant l’été, il remonte vers le nord, ce qui permet aux pays nordiques d’avoir un peu plus de chaleur en été. Sur le plan quotidien, le Courant Jet se déplace tout autour de la terre de manière ondulée et provoque les variations de température que nous connaissons.
Ecclésiaste 1:6
"Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits." Ce passage biblique décrit précisément l’activité quotidienne et saisonnière du Courant Jet. Ce texte date de 1000 ans avant J.-C. Pourtant, c’est durant la Seconde Guerre mondiale que ce courant d’air fut découvert par des pilotes de l’aviation militaire. De plus, nous savons que ce courant circule à 310 milles à l’heure dans la stratosphère.
Le cycle hydrographique
De nos jours, le déplacement des masses d’eau, tant dans les cours d’eau que dans l’atmosphère est un cycle que les scientifiques comprennent assez bien. Cependant, l’Ancien Testament donne certains détails fort intéressant à ce sujet.
Psaume 135:7: "Il fait monter les brumes des extrémités de la terre, il produit les éclairs avec la pluie, il tire le vent de ses trésors."
Job 26:8: "Il renferme les eaux dans ses nuages, et les nuages n’éclatent pas sous leur poids."
Job 36:27-28: "Il attire à lui les gouttes d’eau, il les réduit en vapeur et forme la pluie; les nuages la laissent couler, ils la répandent sur la foule des hommes."
Amos 9:6: "Il a bâti sa demeure dans les cieux, et fondé sa voûte sur la terre; il appelle les eaux de la mer, et les répand à la surface de la terre: l’Éternel est son nom."
Les Grecs?
Au IVe siècle avant J.-C., certains philosophes grecs comme Aristote avaient émis une théorie sur les précipitations. Mais jamais personne n’a été en mesure de donner le même niveau de précision que celui des textes bibliques à ce sujet.
Ecclésiaste 1:7
"Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent."
Ces textes sont en quelque sorte des preuves que la Bible n’est pas un livre comme les autres. Nous continuerons sur ce sujet la semaine prochaine.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
«LE MILLE DE PLUS»
Depuis que notre société a rejeté la Parole de Dieu comme fondement, elle se retrouve en pleine confusion. De l’héritage chrétien, il reste bien l’amour, mais un amour dénaturé par les diverses idéologies modernes qui prônent que ce sentiment doit d’abord être orienté vers soi-même. Il est quand-même encore possible d’aimer les autres pour autant que mes intérêts sont bien servis.
Cercle vicieux
La psychologie moderne, qui puise son inspiration de l’humanisme athée, a reformulé à sa façon une définition de l’amour: «je m’aime moi-même avant tout.» C’est ainsi qu’on comprend l’amour: «j’aimerai les autres seulement lorsque je serai comblé. Évidemment, cela n’arrivera jamais car le cœur de l’homme est insatiable. Des troubles sociaux de toutes sortes tirent leur source dans ce courant de pensée. On entend même des soi-disant spécialistes dire que l’altruisme, l’amour pour les autres, est un frein au développement de la personne. Pour être heureux, il faut s’occuper de soi-même d’abord. Cependant, plus on s’aime soi-même, plus on aime s’aimer soi-même et moins on a le temps d’aimer les autres. Les actes de violences qui sont de plus en plus nombreux, tant dans le milieu familial que dans la société en général, sont le fruit de l’amour de soi.
Mathieu 5:43-48
«Vous avez appris qu’il a été dit: tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis: aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.»
«Que faites-vous d’extraordinaire?»
Disons d’abord que la mise en pratique de ce principe biblique n’est possible que pour ceux qui ont une saine image d’eux-mêmes. On ne peut aimer les autres pour se racheter d’une piètre image de soi. Comme le dit Jésus ici, il n’y a rien d’extraordinaire à aimer les gens qui sont aimables, même les truands le font entre eux. Mais lorsqu’on en arrive à aimer ceux qui nous méprisent, c’est la preuve que notre amour est mature. Voyez-vous, toute personne qui s’aime trop elle-même n’est définitivement pas capable d’aimer son ennemi parce que cet amour ne sert tout simplement pas ses intérêts. L’amour selon Dieu est un sentiment qui vise les intérêts de l’autre. Les égocentriques ne peuvent comprendre ce message parce qu’il ne colle pas à leur réalité mentale.
«Soyez parfaits…»
Le passage «soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait» a souvent été utilisé à tort dans bien des sermons pour exhorter les fidèles à rehausser leur qualité de vie morale. Or, il n’en est rien. Dans le texte grec, le mot parfait fait référence à la maturité. Et cette maturité que Dieu exige de l’homme n’est pas dans le champ de la moralité, mais bien dans celui de l’amour pour les autres. Dans ce contexte, être mature signifie aimer les gens comme Dieu les aime. Jésus-Christ nous a donné la preuve de cet amour en supportant les injures de ses ennemis alors qu’il était pendu au bois.
«LE MILLE DE PLUS»
Depuis que notre société a rejeté la Parole de Dieu comme fondement, elle se retrouve en pleine confusion. De l’héritage chrétien, il reste bien l’amour, mais un amour dénaturé par les diverses idéologies modernes qui prônent que ce sentiment doit d’abord être orienté vers soi-même. Il est quand-même encore possible d’aimer les autres pour autant que mes intérêts sont bien servis.
Cercle vicieux
La psychologie moderne, qui puise son inspiration de l’humanisme athée, a reformulé à sa façon une définition de l’amour: «je m’aime moi-même avant tout.» C’est ainsi qu’on comprend l’amour: «j’aimerai les autres seulement lorsque je serai comblé. Évidemment, cela n’arrivera jamais car le cœur de l’homme est insatiable. Des troubles sociaux de toutes sortes tirent leur source dans ce courant de pensée. On entend même des soi-disant spécialistes dire que l’altruisme, l’amour pour les autres, est un frein au développement de la personne. Pour être heureux, il faut s’occuper de soi-même d’abord. Cependant, plus on s’aime soi-même, plus on aime s’aimer soi-même et moins on a le temps d’aimer les autres. Les actes de violences qui sont de plus en plus nombreux, tant dans le milieu familial que dans la société en général, sont le fruit de l’amour de soi.
Mathieu 5:43-48
«Vous avez appris qu’il a été dit: tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis: aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.»
«Que faites-vous d’extraordinaire?»
Disons d’abord que la mise en pratique de ce principe biblique n’est possible que pour ceux qui ont une saine image d’eux-mêmes. On ne peut aimer les autres pour se racheter d’une piètre image de soi. Comme le dit Jésus ici, il n’y a rien d’extraordinaire à aimer les gens qui sont aimables, même les truands le font entre eux. Mais lorsqu’on en arrive à aimer ceux qui nous méprisent, c’est la preuve que notre amour est mature. Voyez-vous, toute personne qui s’aime trop elle-même n’est définitivement pas capable d’aimer son ennemi parce que cet amour ne sert tout simplement pas ses intérêts. L’amour selon Dieu est un sentiment qui vise les intérêts de l’autre. Les égocentriques ne peuvent comprendre ce message parce qu’il ne colle pas à leur réalité mentale.
«Soyez parfaits…»
Le passage «soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait» a souvent été utilisé à tort dans bien des sermons pour exhorter les fidèles à rehausser leur qualité de vie morale. Or, il n’en est rien. Dans le texte grec, le mot parfait fait référence à la maturité. Et cette maturité que Dieu exige de l’homme n’est pas dans le champ de la moralité, mais bien dans celui de l’amour pour les autres. Dans ce contexte, être mature signifie aimer les gens comme Dieu les aime. Jésus-Christ nous a donné la preuve de cet amour en supportant les injures de ses ennemis alors qu’il était pendu au bois.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LE MARIAGE, UN DUEL?
Encore une fois, parlons mariage. L’institution du mariage traverse actuellement l’une de ses plus grandes crises. Cette tendance, toute moderne, qui consiste à discréditer cette institution n’est en fait qu’une diversion pour ne pas voir la vraie source du problème. Ce problème est lié à cette façon qu’a l’homme moderne de tout vouloir réinventer au mépris même de l’héritage historique de ses ancêtres. L’homme possède la science et la philosophie. Il croit qu’il peut tout réussir par lui-même. Mais voilà, en ce qui concerne les relations familiales, force est d’admettre que c’est maintenant le chaos.
Une seule chair
Comme il est clairement mentionné dans l’épître aux Éphésiens (5:25-31), le mariage est l’union de deux entités, lesquelles forment désormais une seule chair. Même s’ils sont toujours deux personnes distinctes, ils organisent leur vie comme s’ils n’étaient qu’une seule personne. Ces deux personnes se fondent l’une dans l’autre pour former une entité unifiée. L’amour, le respect, le don de soi et la grâce deviennent les quatre piliers de cette union indissoluble. Éliminant toute forme de dualité, ce type de mariage conduit à un bonheur que peu de gens arrivent à expérimenter de nos jours. C’est la recette biblique d’un mariage réussi.
Ben voyons donc!
J’entends déjà ces multiples voix qui s’élèvent pour crier à l’utopie. On me dira peut-être que c’est trop facile de décrire le mariage de cette manière. Dans la vraie vie, les choses ne sont pas aussi simples. Bien des gens ignorent le conseil biblique pour la réussite d’un mariage. Comme je l’ai déjà dit, on se marie sans tenir compte de Celui qui a mis en place cette institution. On méprise la Bible au nom de la modernité et on tente de réinventer le mariage en y insérant mille et une idées issues de la philosophie humaniste ou de la psychologie moderne qui n’y comprennent absolument rien.
Deux!
Certains penseurs humanistes ou psycholos de tout acabit suggèrent que le mariage est ce bout de chemin que font deux personnes tout en restant obstinément deux entités distinctes. Le concept de n’être qu’une seule chair leur pue au nez. Pour eux, ce qui importe se limite aux droits individuels. Cette notion biblique de mourir à soi-même pour former une seule chair leur semble rétrograde parce qu’ils y voient une forme de reniement de la personnalité. Ils investissent dans l’ego trip des gens. Chacun doit d’abord chercher son propre bonheur au détriment même du bonheur du conjoint. On est deux et on restera deux sur toute la ligne. Tout fonctionne à la base deux : deux vies, deux carrières, deux façons de voir, deux projets de vie, deux comptes de banque, deux vies privées, bientôt deux chambres à coucher, deux lits et finalement un divorce.
La division
Nos grands «lologues» modernes ne comprennent pas qu’en organisant un mariage sur la base deux, nous investissons dans la division. C’est pourquoi il est si difficile de maintenir unies deux personnes dont le système de base est la division. Qui dit deux, dit duel. De là naissent des frictions continuelles. On veut être moderne en reniant le concept biblique du mariage parce que, croit-on, celui-ci annihile la personnalité des gens pour en faire des personnes effacées et malheureuses. Mais ce qu’on refuse de voir, c’est que toutes ces belles théories modernes créent une crise au sein même de cette institution, ce qui a pour résultat le malheur d’un bien plus grand nombre de gens. Et si Jésus-Christ disait vrai?
LE MARIAGE, UN DUEL?
Encore une fois, parlons mariage. L’institution du mariage traverse actuellement l’une de ses plus grandes crises. Cette tendance, toute moderne, qui consiste à discréditer cette institution n’est en fait qu’une diversion pour ne pas voir la vraie source du problème. Ce problème est lié à cette façon qu’a l’homme moderne de tout vouloir réinventer au mépris même de l’héritage historique de ses ancêtres. L’homme possède la science et la philosophie. Il croit qu’il peut tout réussir par lui-même. Mais voilà, en ce qui concerne les relations familiales, force est d’admettre que c’est maintenant le chaos.
Une seule chair
Comme il est clairement mentionné dans l’épître aux Éphésiens (5:25-31), le mariage est l’union de deux entités, lesquelles forment désormais une seule chair. Même s’ils sont toujours deux personnes distinctes, ils organisent leur vie comme s’ils n’étaient qu’une seule personne. Ces deux personnes se fondent l’une dans l’autre pour former une entité unifiée. L’amour, le respect, le don de soi et la grâce deviennent les quatre piliers de cette union indissoluble. Éliminant toute forme de dualité, ce type de mariage conduit à un bonheur que peu de gens arrivent à expérimenter de nos jours. C’est la recette biblique d’un mariage réussi.
Ben voyons donc!
J’entends déjà ces multiples voix qui s’élèvent pour crier à l’utopie. On me dira peut-être que c’est trop facile de décrire le mariage de cette manière. Dans la vraie vie, les choses ne sont pas aussi simples. Bien des gens ignorent le conseil biblique pour la réussite d’un mariage. Comme je l’ai déjà dit, on se marie sans tenir compte de Celui qui a mis en place cette institution. On méprise la Bible au nom de la modernité et on tente de réinventer le mariage en y insérant mille et une idées issues de la philosophie humaniste ou de la psychologie moderne qui n’y comprennent absolument rien.
Deux!
Certains penseurs humanistes ou psycholos de tout acabit suggèrent que le mariage est ce bout de chemin que font deux personnes tout en restant obstinément deux entités distinctes. Le concept de n’être qu’une seule chair leur pue au nez. Pour eux, ce qui importe se limite aux droits individuels. Cette notion biblique de mourir à soi-même pour former une seule chair leur semble rétrograde parce qu’ils y voient une forme de reniement de la personnalité. Ils investissent dans l’ego trip des gens. Chacun doit d’abord chercher son propre bonheur au détriment même du bonheur du conjoint. On est deux et on restera deux sur toute la ligne. Tout fonctionne à la base deux : deux vies, deux carrières, deux façons de voir, deux projets de vie, deux comptes de banque, deux vies privées, bientôt deux chambres à coucher, deux lits et finalement un divorce.
La division
Nos grands «lologues» modernes ne comprennent pas qu’en organisant un mariage sur la base deux, nous investissons dans la division. C’est pourquoi il est si difficile de maintenir unies deux personnes dont le système de base est la division. Qui dit deux, dit duel. De là naissent des frictions continuelles. On veut être moderne en reniant le concept biblique du mariage parce que, croit-on, celui-ci annihile la personnalité des gens pour en faire des personnes effacées et malheureuses. Mais ce qu’on refuse de voir, c’est que toutes ces belles théories modernes créent une crise au sein même de cette institution, ce qui a pour résultat le malheur d’un bien plus grand nombre de gens. Et si Jésus-Christ disait vrai?
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LE PAUVRE ET LA BIBLE
Depuis quelques décennies, nos gouvernements font de gros efforts pour enrayer le problème grandissant de la pauvreté dans le monde. Jusqu’à tout dernièrement, la pauvreté nous apparaissait comme un phénomène appartenant exclusivement aux pays du Tiers-Monde. Cependant, nous la retrouvons maintenant dans nos pays riches. Je ne dis rien de nouveau en déclarant qu’elle résulte du mauvais partage des richesses entre les classes sociales. Une fois de plus, la Bible a quelque chose à dire sur le sujet.
Inégalités sociales
Malgré les efforts consentis pour contrer ce problème, il importe de savoir que nous ne le réglerons jamais complètement. Dans l’Évangile de Jean (12:8), Jésus déclare à ses disciples: «vous avez toujours les pauvres avec vous…» Il y aura effectivement toujours des pauvres parce que le cœur de l’homme est dominé par une nature pécheresse. La misère que nous observons partout autour de nous n’est pas imputable à Dieu, mais bien à l’homme qui, par égoïsme, garde tout pour lui. Même s’il y a des programmes destinés à aider les pauvres, nous devons accepter que ceux-ci ne fonctionnent pas toujours car nombreux sont ceux pour qui le problème est chronique. Les inégalités sociales sont malheureusement un mal nécessaire. De plus, nos systèmes économiques favorisent les riches. Ça a toujours été comme ça et ça va rester comme ça.
La relâche des dettes
En Israël, cependant, des lois avaient été mises en place par Moïse afin de préserver les pauvres de l’endettement chronique. «Tous les sept ans, tu feras relâche. Et voici comment s’observera le relâche. Quand on aura publié le relâche en l’honneur de l’Éternel, tout créancier qui aura fait un prêt à son prochain se relâchera de son droit, il ne pressera pas son prochain et son frère pour le paiement de sa dette.» Deutéronome 15:1-2 Ce système peut paraître utopique à première vue, mais si on le regarde de plus près, il résout plusieurs problèmes liés à la condition des pauvres.
L’endettement
Le principal problème des pauvres est celui de l’endettement. C’est un cercle vicieux qui finit tôt ou tard par étrangler ceux qui perdent leur capacité de remboursement. Parce que les intérêts de la dette s’accumulent sans arrêt, le pauvre est pris dans un piège infernal. Ajoutons aussi à ce problème le fait que bien des pauvres vivent au-dessus de leur moyen en se permettant des dépenses inutiles. Notre système économique permet au pauvre de s’endetter toujours plus même si ce dernier est peu solvable. La loi du Deutéronome brisait ce processus en obligeant les créanciers à relâcher toutes les dettes après sept ans. Trop facile, me direz-vous! Cependant, dans ce genre de système, les créanciers évitaient de prêter à des gens peu solvables car ils savaient qu’au bout de sept années, ils perdraient tout. Le pauvre n’était pas plus riche, mais il évitait ainsi d’entrer dans le cercle vicieux de l’endettement.
Les créanciers
Ce système mosaïque prévenait la société juive d’un autre problème social important: l’enrichissement excessif des banquiers. Comme toute dette devait être relâchée au bout de sept années, on évitait que se crée une classe de banquiers qui profitent du système pour s’enrichir sur le dos des pauvres. Comme je le disais plus haut, ce système obligeait les créanciers à user de discernement dans leurs affaires monétaires. Aussi, ce système produisait un équilibre qui, sans pour autant enrayer la pauvreté, assainissait continuellement l’économie de la nation.
1300 ans avant J.-C.
Une fois de plus, la Parole de Dieu démontre à quel point elle est en avance sur les temps. Nos gouvernements se penchent sur le problème de la pauvreté depuis quelques décennies seulement, alors que la loi mosaïque avait déjà résolu une partie de ce problème.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
LE PAUVRE ET LA BIBLE
Depuis quelques décennies, nos gouvernements font de gros efforts pour enrayer le problème grandissant de la pauvreté dans le monde. Jusqu’à tout dernièrement, la pauvreté nous apparaissait comme un phénomène appartenant exclusivement aux pays du Tiers-Monde. Cependant, nous la retrouvons maintenant dans nos pays riches. Je ne dis rien de nouveau en déclarant qu’elle résulte du mauvais partage des richesses entre les classes sociales. Une fois de plus, la Bible a quelque chose à dire sur le sujet.
Inégalités sociales
Malgré les efforts consentis pour contrer ce problème, il importe de savoir que nous ne le réglerons jamais complètement. Dans l’Évangile de Jean (12:8), Jésus déclare à ses disciples: «vous avez toujours les pauvres avec vous…» Il y aura effectivement toujours des pauvres parce que le cœur de l’homme est dominé par une nature pécheresse. La misère que nous observons partout autour de nous n’est pas imputable à Dieu, mais bien à l’homme qui, par égoïsme, garde tout pour lui. Même s’il y a des programmes destinés à aider les pauvres, nous devons accepter que ceux-ci ne fonctionnent pas toujours car nombreux sont ceux pour qui le problème est chronique. Les inégalités sociales sont malheureusement un mal nécessaire. De plus, nos systèmes économiques favorisent les riches. Ça a toujours été comme ça et ça va rester comme ça.
La relâche des dettes
En Israël, cependant, des lois avaient été mises en place par Moïse afin de préserver les pauvres de l’endettement chronique. «Tous les sept ans, tu feras relâche. Et voici comment s’observera le relâche. Quand on aura publié le relâche en l’honneur de l’Éternel, tout créancier qui aura fait un prêt à son prochain se relâchera de son droit, il ne pressera pas son prochain et son frère pour le paiement de sa dette.» Deutéronome 15:1-2 Ce système peut paraître utopique à première vue, mais si on le regarde de plus près, il résout plusieurs problèmes liés à la condition des pauvres.
L’endettement
Le principal problème des pauvres est celui de l’endettement. C’est un cercle vicieux qui finit tôt ou tard par étrangler ceux qui perdent leur capacité de remboursement. Parce que les intérêts de la dette s’accumulent sans arrêt, le pauvre est pris dans un piège infernal. Ajoutons aussi à ce problème le fait que bien des pauvres vivent au-dessus de leur moyen en se permettant des dépenses inutiles. Notre système économique permet au pauvre de s’endetter toujours plus même si ce dernier est peu solvable. La loi du Deutéronome brisait ce processus en obligeant les créanciers à relâcher toutes les dettes après sept ans. Trop facile, me direz-vous! Cependant, dans ce genre de système, les créanciers évitaient de prêter à des gens peu solvables car ils savaient qu’au bout de sept années, ils perdraient tout. Le pauvre n’était pas plus riche, mais il évitait ainsi d’entrer dans le cercle vicieux de l’endettement.
Les créanciers
Ce système mosaïque prévenait la société juive d’un autre problème social important: l’enrichissement excessif des banquiers. Comme toute dette devait être relâchée au bout de sept années, on évitait que se crée une classe de banquiers qui profitent du système pour s’enrichir sur le dos des pauvres. Comme je le disais plus haut, ce système obligeait les créanciers à user de discernement dans leurs affaires monétaires. Aussi, ce système produisait un équilibre qui, sans pour autant enrayer la pauvreté, assainissait continuellement l’économie de la nation.
1300 ans avant J.-C.
Une fois de plus, la Parole de Dieu démontre à quel point elle est en avance sur les temps. Nos gouvernements se penchent sur le problème de la pauvreté depuis quelques décennies seulement, alors que la loi mosaïque avait déjà résolu une partie de ce problème.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LE JUSTE VIVRA PAR LA FOI
En 1517 en Allemagne, un homme du nom de Martin Luther surgit des profondeurs de l’inconnu. Après avoir été ordonné prêtre en 1507, ce moine augustin obtient, entre 1509 et 1512, un baccalauréat, une licence et un doctorat. Mais ce que nous retiendrons surtout de sa vie, c’est l’influence que Luther aura eue sur tout l’Occident par la révélation de ces simples mots: «Le juste vivra par la foi.» Romains 1:17
Une simple phrase
Nous qui sommes protestants, pensons qu’avant Luther tous ignoraient l’existence de ce passage biblique. Mais la Réforme n’est pas tant le fruit de la découverte de ce petit bout de phrase, que de la compréhension renouvelée de celui-ci. Bien avant Luther, ce passage biblique était bien connu, cependant, on ne lui trouvait rien de particulier.
Qu’est-ce que la foi?
Pour bien des chrétiens, marcher par la foi équivaut à marcher dans l’incertitude des intentions de Dieu à leur égard. Cette façon de percevoir la foi comme une simple espérance ne peut conduire à aucune certitude, même pas celle d’être sauvé. Or le principe de foi découvert par Luther est bien plus qu’une simple espérance. Son problème relevait d’un profond conflit intérieur. Se sachant pécheur, il combattait chaque jour les effets nocifs de la torture que ce conflit provoquait dans son âme. Espérer que Dieu le pardonnerait n’était pas suffisant pour calmer le trouble qu’il ressentait.
Une certitude
Luther cherchait des certitudes. Tout ce que l’espérance produisait en lui était du désespoir parce que l’espérance ne promet rien de concret. Il était profondément désespéré de constater que l’homme ne trouvait rien en lui qui puisse plaire à Dieu. Mais le jour où il comprend ce que signifie vraiment «Le juste vivra par la foi», il saisit enfin que la foi doit être une certitude. La foi, c’est l’assurance d’obtenir ce que Dieu promet. «Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.» Hébreux 11:1.
«Les choses qu’on espère?»
Voici une subtilité très importante: la foi n’est pas l’espérance, mais l’assurance des choses qu’on espère. Autrement dit, par la foi, nous obtenons l’assurance, la certitude que nous allons posséder les choses que nous espérons obtenir. Par exemple : nombreux sont les chrétiens qui doutent de l’amour de Dieu pour eux. Pourquoi donc? Parce que leur qualité de foi ne les pousse qu’à espérer être aimé de Dieu. Or, la véritable foi ne pousse pas à l’espérance, mais à la certitude que Dieu les aime. Et cette certitude ne vient pas des sentiments intérieurs de l’homme, mais de la Parole de Dieu qui déclare que Dieu aime l’homme.
Vivre enfin par la foi
Vivre par la foi signifie que je peux m’approprier les promesses accomplies de Dieu. Vivre par la foi c’est oser déclarer que je suis sauvé sur le simple fait que Dieu le dit dans sa Parole. La foi n’a rien à voir avec les sentiments et les émotions de l’homme, elle est l’action qui pousse l’homme à s’appuyer sur Dieu plutôt que sur lui-même. Voilà pourquoi la Parole de Dieu déclare:
Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. Hébreux 11:6
Bonne semaine!
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
LE JUSTE VIVRA PAR LA FOI
En 1517 en Allemagne, un homme du nom de Martin Luther surgit des profondeurs de l’inconnu. Après avoir été ordonné prêtre en 1507, ce moine augustin obtient, entre 1509 et 1512, un baccalauréat, une licence et un doctorat. Mais ce que nous retiendrons surtout de sa vie, c’est l’influence que Luther aura eue sur tout l’Occident par la révélation de ces simples mots: «Le juste vivra par la foi.» Romains 1:17
Une simple phrase
Nous qui sommes protestants, pensons qu’avant Luther tous ignoraient l’existence de ce passage biblique. Mais la Réforme n’est pas tant le fruit de la découverte de ce petit bout de phrase, que de la compréhension renouvelée de celui-ci. Bien avant Luther, ce passage biblique était bien connu, cependant, on ne lui trouvait rien de particulier.
Qu’est-ce que la foi?
Pour bien des chrétiens, marcher par la foi équivaut à marcher dans l’incertitude des intentions de Dieu à leur égard. Cette façon de percevoir la foi comme une simple espérance ne peut conduire à aucune certitude, même pas celle d’être sauvé. Or le principe de foi découvert par Luther est bien plus qu’une simple espérance. Son problème relevait d’un profond conflit intérieur. Se sachant pécheur, il combattait chaque jour les effets nocifs de la torture que ce conflit provoquait dans son âme. Espérer que Dieu le pardonnerait n’était pas suffisant pour calmer le trouble qu’il ressentait.
Une certitude
Luther cherchait des certitudes. Tout ce que l’espérance produisait en lui était du désespoir parce que l’espérance ne promet rien de concret. Il était profondément désespéré de constater que l’homme ne trouvait rien en lui qui puisse plaire à Dieu. Mais le jour où il comprend ce que signifie vraiment «Le juste vivra par la foi», il saisit enfin que la foi doit être une certitude. La foi, c’est l’assurance d’obtenir ce que Dieu promet. «Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.» Hébreux 11:1.
«Les choses qu’on espère?»
Voici une subtilité très importante: la foi n’est pas l’espérance, mais l’assurance des choses qu’on espère. Autrement dit, par la foi, nous obtenons l’assurance, la certitude que nous allons posséder les choses que nous espérons obtenir. Par exemple : nombreux sont les chrétiens qui doutent de l’amour de Dieu pour eux. Pourquoi donc? Parce que leur qualité de foi ne les pousse qu’à espérer être aimé de Dieu. Or, la véritable foi ne pousse pas à l’espérance, mais à la certitude que Dieu les aime. Et cette certitude ne vient pas des sentiments intérieurs de l’homme, mais de la Parole de Dieu qui déclare que Dieu aime l’homme.
Vivre enfin par la foi
Vivre par la foi signifie que je peux m’approprier les promesses accomplies de Dieu. Vivre par la foi c’est oser déclarer que je suis sauvé sur le simple fait que Dieu le dit dans sa Parole. La foi n’a rien à voir avec les sentiments et les émotions de l’homme, elle est l’action qui pousse l’homme à s’appuyer sur Dieu plutôt que sur lui-même. Voilà pourquoi la Parole de Dieu déclare:
Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. Hébreux 11:6
Bonne semaine!
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LE JUSTE ÉQUILIBRE
Lorsque nous observons le monde dans lequel nous vivons, il est fréquent de remarquer à quel point l’homme est un être capable de tous les excès. L’homme moderne se définit lui-même comme un être rationnel qui n’a plus besoin de référence religieuse pour conduire sa vie. Sa raison seule lui dicte ses choix. C’est en cela qu’il se croit équilibré en toutes choses. Mais qu’en est-il vraiment?
Les passions
On entend souvent tous ces jovialistes qui nous disent de regarder les choses du bon côté. Je suis bien d’accord qu’on ne doit pas toujours se concentrer sur ce qu’il y a de plus mauvais dans ce monde, mais en même temps, on ne peut pas non plus faire comme si tout allait bien. Notre monde est en perpétuel déséquilibre et ce, dans tous les domaines. Ce phénomène est le fruit des passions qui dominent le cœur de l’homme. Malheureusement, même l’Église échappe difficilement à cet engouement passionnel. Si, au départ, le message de l’Évangile se voulait une bonne nouvelle annonçant le salut gratuit en Jésus-Christ, l’Église s’en est servi pour dominer les gens à la façon des tyrans. Aujourd’hui, elle est sévèrement jugée par la société pour tous ses crimes. Mais attention, l’Église est-elle la seule coupable?
Le siècle des idéologies
Le XXe siècle est celui qui, dans l’histoire de l’humanité, a vu naître le plus grand nombre d’idéologies politiques. Est-ce un hasard que ces idéologies se soient présentées au moment où nos sociétés rejetaient l’Église et son message? Le rationalisme du XVIIIe siècle a trouvé son nid dans le XXe siècle. Depuis le début de ce siècle, l’Occident s’est laïcisé de façon telle que l’espace idéologique était maintenant devenu libre. C’est à ce moment bien précis qu’on a vu apparaître des idéologies telles que le nazisme, le fascisme, le marxisme, le communisme et le libéralisme. Chacune d’elle proposait une nouvelle vision du monde fondée sur une justice autre que celle présentée par Dieu dans sa Parole. Accusant l’Église d’avoir dominé outrageusement les peuples, ces systèmes politiques n’ont guère fait mieux puisqu’ils sont responsables des génocides les plus barbares.
Revenir à l’essentiel
Lorsque je compare la Parole de Dieu avec l’histoire de l’Église, je constate que cette dernière a effectivement outrepassé son mandat. Cependant, même si l’Église a péché, la Parole de Dieu reste sans tache parce qu’elle ne lui a jamais donné le mandat de dominer comme elle l’a fait. En tant que chrétien, il nous faut être capable de revenir à l’essentiel du message évangélique. Le christianisme véritable, c’est d’abord celui du Nouveau Testament. Ce n’est pas un message qui opprime, mais qui délivre les opprimés.
Des fables
Étant déçu de la religion et de la politique, l’homme moderne s’est tourné vers la seule chose qui lui restait, c’est-à-dire lui-même. L’homme ne fait plus confiance à personne. C’est pourquoi, il se crée un nouveau dieu qu’il conçoit à son image, selon ses convictions. La réalité est que ce dieu n’est rien de plus que l’homme lui-même. Dans cette conjoncture mentale, il se donne toutes sortes de croyances plus farfelues les unes que les autres.
2 Timothée 4:3-4
«Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables.»
LE JUSTE ÉQUILIBRE
Lorsque nous observons le monde dans lequel nous vivons, il est fréquent de remarquer à quel point l’homme est un être capable de tous les excès. L’homme moderne se définit lui-même comme un être rationnel qui n’a plus besoin de référence religieuse pour conduire sa vie. Sa raison seule lui dicte ses choix. C’est en cela qu’il se croit équilibré en toutes choses. Mais qu’en est-il vraiment?
Les passions
On entend souvent tous ces jovialistes qui nous disent de regarder les choses du bon côté. Je suis bien d’accord qu’on ne doit pas toujours se concentrer sur ce qu’il y a de plus mauvais dans ce monde, mais en même temps, on ne peut pas non plus faire comme si tout allait bien. Notre monde est en perpétuel déséquilibre et ce, dans tous les domaines. Ce phénomène est le fruit des passions qui dominent le cœur de l’homme. Malheureusement, même l’Église échappe difficilement à cet engouement passionnel. Si, au départ, le message de l’Évangile se voulait une bonne nouvelle annonçant le salut gratuit en Jésus-Christ, l’Église s’en est servi pour dominer les gens à la façon des tyrans. Aujourd’hui, elle est sévèrement jugée par la société pour tous ses crimes. Mais attention, l’Église est-elle la seule coupable?
Le siècle des idéologies
Le XXe siècle est celui qui, dans l’histoire de l’humanité, a vu naître le plus grand nombre d’idéologies politiques. Est-ce un hasard que ces idéologies se soient présentées au moment où nos sociétés rejetaient l’Église et son message? Le rationalisme du XVIIIe siècle a trouvé son nid dans le XXe siècle. Depuis le début de ce siècle, l’Occident s’est laïcisé de façon telle que l’espace idéologique était maintenant devenu libre. C’est à ce moment bien précis qu’on a vu apparaître des idéologies telles que le nazisme, le fascisme, le marxisme, le communisme et le libéralisme. Chacune d’elle proposait une nouvelle vision du monde fondée sur une justice autre que celle présentée par Dieu dans sa Parole. Accusant l’Église d’avoir dominé outrageusement les peuples, ces systèmes politiques n’ont guère fait mieux puisqu’ils sont responsables des génocides les plus barbares.
Revenir à l’essentiel
Lorsque je compare la Parole de Dieu avec l’histoire de l’Église, je constate que cette dernière a effectivement outrepassé son mandat. Cependant, même si l’Église a péché, la Parole de Dieu reste sans tache parce qu’elle ne lui a jamais donné le mandat de dominer comme elle l’a fait. En tant que chrétien, il nous faut être capable de revenir à l’essentiel du message évangélique. Le christianisme véritable, c’est d’abord celui du Nouveau Testament. Ce n’est pas un message qui opprime, mais qui délivre les opprimés.
Des fables
Étant déçu de la religion et de la politique, l’homme moderne s’est tourné vers la seule chose qui lui restait, c’est-à-dire lui-même. L’homme ne fait plus confiance à personne. C’est pourquoi, il se crée un nouveau dieu qu’il conçoit à son image, selon ses convictions. La réalité est que ce dieu n’est rien de plus que l’homme lui-même. Dans cette conjoncture mentale, il se donne toutes sortes de croyances plus farfelues les unes que les autres.
2 Timothée 4:3-4
«Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables.»
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LE JUGEMENT DE CHACUN
Du temps où une seule et même religion dominait totalement nos populations, la question du bien et du mal ne posait pas beaucoup de problèmes d’interprétation parce que tout le monde croyait la même chose. Mais depuis que nos sociétés se sont laïcisées, divers nouveaux courants de pensée sont venus brouiller les cartes. Maintenant, nous nous demandons ce qui est bien et ce qui est mal. Tout ça est relatif dans le fond.
Confusion d’idée
Dans toute l’histoire de l’humanité, jamais une société n’a été aux prises avec un tel problème de confusion sur le plan des idées. Étant libre de toute domination religieuse, chacun peut se forger ses propres convictions. Même si cette situation semble confuse, elle permet le respect des droits et libertés de tous, élément inaliénable en démocratie. Mais au-delà de ces considérations, il n’en reste pas moins que Dieu existe et que les notions de bien et de mal sont forcément très claires pour Lui. Beaucoup de gens reconnaissent, encore aujourd’hui, l’existence de Dieu, mais tous n’ont pas nécessairement une connaissance très précise de ce qu’Il est. Voila pourquoi la confusion demeure entière!
Justice propre
Nous avons tous une justice propre par laquelle nous jugeons le bien et le mal. Cela va de soi aussi pour les athées. Par exemple, ceux qui, comme moi, s’opposent à l’avortement déclarent que cet acte n’est rien d’autre qu’un meurtre maquillé par la profession médicale. Pour ceux qui acceptent l’avortement, ce n’est pas un meurtre que les médecins commettent, mais plutôt un grand service qu’ils rendent à l’humanité en évitant que des enfants naissent dans des milieux hostiles. Pour les «pro-vie», il est mal de faire des avortements, mais pour les «pro-choix», il est mal d’être contre l’avortement. Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres qui démontre à quel point notre société est confuse.
Guerres de religions
La plupart des guerres de religions se sont jouées autour des notions de bien et de mal. Pour les musulmans, les chrétiens sont des infidèles, serviteurs du grand Satan. Et même à l’intérieur du christianisme, les catholiques ont souvent affirmé que le protestantisme était une hérésie, donc quelque chose de mal. Dans le monde des protestants évangéliques, chaque église considère les autres comme inférieures. Dans certaines églises on va même jusqu’à prétendre être les seuls à être sauvés en se croyant les seuls à garder fidèlement l’intégralité de la révélation biblique. Quelle arrogance!
Jésus-Christ
Heureusement, Dieu n’est pas un homme pour tomber dans la même bêtise que nous. Les pharisiens du temps de Jésus voyaient dans le bien le seul moyen de salut offert par Dieu. Toutefois, Jésus leur a répondu quelque chose de tout à fait inattendu: « Et Jésus leur dit: «Je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous devanceront dans le royaume de Dieu.» (Matthieu 21:31) Curieuse réponse de la part de Dieu à des hommes qui se sont efforcés toute leur vie à devenir meilleurs! Ceux qui n’ont rien fait de bien seraient donc sauvés, et même pire encore, ils les devanceraient dans le royaume de Dieu?
Finalement, nous pouvons constater que Dieu ne juge certainement pas les choses de la même manière que nous.
LE JUGEMENT DE CHACUN
Du temps où une seule et même religion dominait totalement nos populations, la question du bien et du mal ne posait pas beaucoup de problèmes d’interprétation parce que tout le monde croyait la même chose. Mais depuis que nos sociétés se sont laïcisées, divers nouveaux courants de pensée sont venus brouiller les cartes. Maintenant, nous nous demandons ce qui est bien et ce qui est mal. Tout ça est relatif dans le fond.
Confusion d’idée
Dans toute l’histoire de l’humanité, jamais une société n’a été aux prises avec un tel problème de confusion sur le plan des idées. Étant libre de toute domination religieuse, chacun peut se forger ses propres convictions. Même si cette situation semble confuse, elle permet le respect des droits et libertés de tous, élément inaliénable en démocratie. Mais au-delà de ces considérations, il n’en reste pas moins que Dieu existe et que les notions de bien et de mal sont forcément très claires pour Lui. Beaucoup de gens reconnaissent, encore aujourd’hui, l’existence de Dieu, mais tous n’ont pas nécessairement une connaissance très précise de ce qu’Il est. Voila pourquoi la confusion demeure entière!
Justice propre
Nous avons tous une justice propre par laquelle nous jugeons le bien et le mal. Cela va de soi aussi pour les athées. Par exemple, ceux qui, comme moi, s’opposent à l’avortement déclarent que cet acte n’est rien d’autre qu’un meurtre maquillé par la profession médicale. Pour ceux qui acceptent l’avortement, ce n’est pas un meurtre que les médecins commettent, mais plutôt un grand service qu’ils rendent à l’humanité en évitant que des enfants naissent dans des milieux hostiles. Pour les «pro-vie», il est mal de faire des avortements, mais pour les «pro-choix», il est mal d’être contre l’avortement. Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres qui démontre à quel point notre société est confuse.
Guerres de religions
La plupart des guerres de religions se sont jouées autour des notions de bien et de mal. Pour les musulmans, les chrétiens sont des infidèles, serviteurs du grand Satan. Et même à l’intérieur du christianisme, les catholiques ont souvent affirmé que le protestantisme était une hérésie, donc quelque chose de mal. Dans le monde des protestants évangéliques, chaque église considère les autres comme inférieures. Dans certaines églises on va même jusqu’à prétendre être les seuls à être sauvés en se croyant les seuls à garder fidèlement l’intégralité de la révélation biblique. Quelle arrogance!
Jésus-Christ
Heureusement, Dieu n’est pas un homme pour tomber dans la même bêtise que nous. Les pharisiens du temps de Jésus voyaient dans le bien le seul moyen de salut offert par Dieu. Toutefois, Jésus leur a répondu quelque chose de tout à fait inattendu: « Et Jésus leur dit: «Je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous devanceront dans le royaume de Dieu.» (Matthieu 21:31) Curieuse réponse de la part de Dieu à des hommes qui se sont efforcés toute leur vie à devenir meilleurs! Ceux qui n’ont rien fait de bien seraient donc sauvés, et même pire encore, ils les devanceraient dans le royaume de Dieu?
Finalement, nous pouvons constater que Dieu ne juge certainement pas les choses de la même manière que nous.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LE LÉGALISME: CANCER DE L’ÉGLISE?
L’un des grands défis que tout chrétien sérieux rencontrera dans sa marche avec Dieu est celui d’arriver à bien se positionner dans son rapport avec la Parole de Dieu et l’amour de Dieu. Un jour ou l’autre, il lui arrivera de ne pas savoir exactement comment réagir devant une situation délicate où son jugement pourrait avoir des conséquences périlleuses pour les gens concernés. Que fera-t-il?
Confusion
Nous vivons dans une génération qui aime redéfinir les fondements sur lesquels elle s’appuie. Ainsi, la signification de l’amour n’a plus tout à fait la même saveur que celle qui provient de la Parole de Dieu. Selon Dieu, l’amour est avant tout un acte aux conséquences sacrificielles alors que notre monde le considère plutôt comme un jeu de consommation mutuelle. Aimer, ce n’est plus donner sa vie pour l’autre, c’est consommer l’autre pour assouvir ses propres appétits. Voilà pourquoi tant de chrétiens sont actuellement très confus quant à la définition qu’ils ont de l’amour. Pour certains, l’application littérale de la Parole de Dieu manifeste un manque d’amour flagrant. Et pour les autres, aimer les gens d’une manière un peu plus inconditionnelle leur semble un compromis douteux avec la Parole de Dieu.
La Parole de Dieu ou l’amour?
Dans bien des cas où notre jugement est requis, nous nous retrouvons dans un dilemme éthique où nous croyons avoir à choisir entre l’application de la Parole de Dieu et l’amour. En fait, nous opposons ces deux notions, pourtant autant bibliques l’une que l’autre. Tout cela parce que nous ne savons plus ce qu’est l’amour selon Dieu. Voici une définition venant de Jésus: «Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres.» Jean 13:34. En lisant attentivement ce verset, on réalise que Jésus nous donne la recette à suivre: «…comme je vous ai aimées…». Donc, pour découvrir ce qu’est l’amour, il nous suffit seulement d’observer Jésus aimer les gens et ce, en lisant les quatre Évangiles. Nous ne devons pas aimer selon notre manière adamique, mais selon le modèle de Jésus. Et croyez-moi, on ne parle pas ici de la même chose.
Une simple question de symbiose
En Jésus, l’amour et la Parole de Dieu sont unis dans une symbiose parfaite. Jamais Jésus ne fera de compromis avec Sa Parole, mais toujours il aimera les gens avec générosité. Et Son amour est encore plus manifeste envers les pécheurs qu’il est envers les religieux de Son temps. Curieusement, ce ne sont pas ceux qui semblaient mériter davantage son approbation qui ont été l’objet de Son amour, mais ceux qui ne la méritaient pas.
Les légalistes
Les pharisiens faisaient parti de l’élite spirituelle et sociale de l’époque. Leur principal cheval de bataille était l’application stricte de la doctrine biblique telle que reconnu par le rabbinat du temps. Ils se tenaient éloignés du mal et des gens de mauvaises vie, ils payaient scrupuleusement leur dîme et sondaient les écritures avec minutie. Or, l’Évangile de Jean nous rapporte ce que Jésus pensait d’eux: «Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père.» Jean 8:44a. Il n’est pas certain que nous aurions été du même avis que Jésus si nous avions vécu à son époque. Je dis cela parce que les pharisiens étaient ce genre de personne à qui on ne trouvait rien à reprocher. Ils étaient les hommes les plus en règle avec Dieu, du moins à la vue. Mais dans les faits, nous dit Jésus, ils étaient fils du diable.
Pourquoi?
Parce qu’ils portaient des fruits dignes du diable. Leur approche de l’étude de la Parole de Dieu ne produisait pas le fruit recherché par le Seigneur, c’est à dire: aimer les gens. Au contraire, ils méprisaient ouvertement tout ceux qui ne leur ressemblaient pas. Or, le fruit de l’Esprit est: «l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance;». Si la Parole de Dieu ne produit pas ses fruits dans nos vies, il se peut que nous soyons légalistes, c’est à dire trop attachés à la doctrine et trop peu concernés par les gens.
Conclusion
Par soucis d’équilibre, souvenons-nous seulement que la doctrine biblique sans l’amour conduit à des excès de légalismes peu féconds, alors que, l’amour sans la doctrine biblique conduit à une attitude sentimentale tout aussi peu féconde sur le plan spirituel. L’idéal est de bien mélanger ces deux notions.
Jean 13:34-35
«Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres.»
LE LÉGALISME: CANCER DE L’ÉGLISE?
L’un des grands défis que tout chrétien sérieux rencontrera dans sa marche avec Dieu est celui d’arriver à bien se positionner dans son rapport avec la Parole de Dieu et l’amour de Dieu. Un jour ou l’autre, il lui arrivera de ne pas savoir exactement comment réagir devant une situation délicate où son jugement pourrait avoir des conséquences périlleuses pour les gens concernés. Que fera-t-il?
Confusion
Nous vivons dans une génération qui aime redéfinir les fondements sur lesquels elle s’appuie. Ainsi, la signification de l’amour n’a plus tout à fait la même saveur que celle qui provient de la Parole de Dieu. Selon Dieu, l’amour est avant tout un acte aux conséquences sacrificielles alors que notre monde le considère plutôt comme un jeu de consommation mutuelle. Aimer, ce n’est plus donner sa vie pour l’autre, c’est consommer l’autre pour assouvir ses propres appétits. Voilà pourquoi tant de chrétiens sont actuellement très confus quant à la définition qu’ils ont de l’amour. Pour certains, l’application littérale de la Parole de Dieu manifeste un manque d’amour flagrant. Et pour les autres, aimer les gens d’une manière un peu plus inconditionnelle leur semble un compromis douteux avec la Parole de Dieu.
La Parole de Dieu ou l’amour?
Dans bien des cas où notre jugement est requis, nous nous retrouvons dans un dilemme éthique où nous croyons avoir à choisir entre l’application de la Parole de Dieu et l’amour. En fait, nous opposons ces deux notions, pourtant autant bibliques l’une que l’autre. Tout cela parce que nous ne savons plus ce qu’est l’amour selon Dieu. Voici une définition venant de Jésus: «Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres.» Jean 13:34. En lisant attentivement ce verset, on réalise que Jésus nous donne la recette à suivre: «…comme je vous ai aimées…». Donc, pour découvrir ce qu’est l’amour, il nous suffit seulement d’observer Jésus aimer les gens et ce, en lisant les quatre Évangiles. Nous ne devons pas aimer selon notre manière adamique, mais selon le modèle de Jésus. Et croyez-moi, on ne parle pas ici de la même chose.
Une simple question de symbiose
En Jésus, l’amour et la Parole de Dieu sont unis dans une symbiose parfaite. Jamais Jésus ne fera de compromis avec Sa Parole, mais toujours il aimera les gens avec générosité. Et Son amour est encore plus manifeste envers les pécheurs qu’il est envers les religieux de Son temps. Curieusement, ce ne sont pas ceux qui semblaient mériter davantage son approbation qui ont été l’objet de Son amour, mais ceux qui ne la méritaient pas.
Les légalistes
Les pharisiens faisaient parti de l’élite spirituelle et sociale de l’époque. Leur principal cheval de bataille était l’application stricte de la doctrine biblique telle que reconnu par le rabbinat du temps. Ils se tenaient éloignés du mal et des gens de mauvaises vie, ils payaient scrupuleusement leur dîme et sondaient les écritures avec minutie. Or, l’Évangile de Jean nous rapporte ce que Jésus pensait d’eux: «Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père.» Jean 8:44a. Il n’est pas certain que nous aurions été du même avis que Jésus si nous avions vécu à son époque. Je dis cela parce que les pharisiens étaient ce genre de personne à qui on ne trouvait rien à reprocher. Ils étaient les hommes les plus en règle avec Dieu, du moins à la vue. Mais dans les faits, nous dit Jésus, ils étaient fils du diable.
Pourquoi?
Parce qu’ils portaient des fruits dignes du diable. Leur approche de l’étude de la Parole de Dieu ne produisait pas le fruit recherché par le Seigneur, c’est à dire: aimer les gens. Au contraire, ils méprisaient ouvertement tout ceux qui ne leur ressemblaient pas. Or, le fruit de l’Esprit est: «l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance;». Si la Parole de Dieu ne produit pas ses fruits dans nos vies, il se peut que nous soyons légalistes, c’est à dire trop attachés à la doctrine et trop peu concernés par les gens.
Conclusion
Par soucis d’équilibre, souvenons-nous seulement que la doctrine biblique sans l’amour conduit à des excès de légalismes peu féconds, alors que, l’amour sans la doctrine biblique conduit à une attitude sentimentale tout aussi peu féconde sur le plan spirituel. L’idéal est de bien mélanger ces deux notions.
Jean 13:34-35
«Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres.»
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA JUSTICE PROPRE
La semaine dernière, nous avons commencé une étude sur le légalisme. Comme je le disais, le légalisme est une attitude de cœur qui résulte d’un fausse conception de la personne de Jésus-Christ. Le légaliste est celui qui voit en Dieu un être sévère et exigeant qui s’impose à l’homme en vertu d’une loi stricte. Ainsi, toute relation entre Dieu et l’homme est subordonnée à un ensemble de règles rigides qui permettent à l’homme qui les accomplit d’ espérer être aimé de Lui.
La justice de Dieu
À l’opposé du légaliste, il y a le libéral qui voit en Dieu un être sans justice pour qui tout est permis. Tout comme le légaliste, le libéral se trompe car il interprète mal la révélation de l’ amour de Dieu pour l’homme. Nous pourrions penser que l’idéal serait de trouver un parfait équilibre entre ces deux extrêmes, mais ce n’est certainement pas la solution. La véritable solution est plutôt d’avoir un meilleur rapport avec ce qu’enseigne la Parole de Dieu au sujet du caractère de Dieu. Pour mieux connaître le caractère de Dieu, lisons une citation de Jésus à Philippe.
Jean 14:9
"Jésus lui dit: Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe! Celui qui m’a vu a vu le Père; comment dis-tu: Montre-nous le Père?" Le caractère de Dieu (Père) est révélé par la vie et l’œuvre de Jésus-Christ. Maintenant, nous n’avons tout simplement qu’à observer Jésus dans ses allées et venues pour nous rendre compte de qui est Dieu. Bien loin d’être un Dieu intransigeant, il est plutôt un être de compassion. "Venez à moi vous tous qui êtes fatigués de porter un lourd fardeau et je vous donnerai le repos. Prenez sur vous mon joug et laissez-moi vous instruire, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vous-mêmes." (Matthieu 11:28- 29).
Race de vipères
À plusieurs reprises, cependant, nous voyons Jésus s’en prendre très durement à des gens. Mais qui étaient ces gens? Étaient-ils des pauvres, des pécheurs, des adultères et menteurs? Non, toutes les fois que Jésus s’est fâché, c’est envers des justes, des gens de bonne vie. Très curieux n’est-ce pas? "Serpents, race de vipères! comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne?" (Matthieu 23:33). À qui Jésus parlait-il ici? Aux Pharisiens, c’est-à-dire la classe des gens religieux qui menaient une vie très sainte selon les standards de la Loi de Dieu. C’est curieux, non? Si Dieu est juste, pourquoi alors condamne-t-il ceux dont la conduite est irréprochable et qui, s’efforcent de lui plaire en obéissant à Ses exigences?
La justice propre
Une seule raison, la justice propre. Au delà de tous les péchés qui peuvent être commis, il n’en est aucun qui répugne plus le Seigneur que le fait de croire qu’on devient juste par soi-même. "Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu’elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres." (Luc 18:9). Dans ce passage, Jésus s’adressait aux Pharisiens dont le principal problème était de penser qu’ils étaient justes par eux-mêmes. Voilà ce qu’est la justice propre.
La semaine prochaine, nous verrons une des particularités du caractère de Dieu. Nous nous pencherons sur le texte de Galates 5:22 concernant le fruit de l’Esprit.
LA JUSTICE PROPRE
La semaine dernière, nous avons commencé une étude sur le légalisme. Comme je le disais, le légalisme est une attitude de cœur qui résulte d’un fausse conception de la personne de Jésus-Christ. Le légaliste est celui qui voit en Dieu un être sévère et exigeant qui s’impose à l’homme en vertu d’une loi stricte. Ainsi, toute relation entre Dieu et l’homme est subordonnée à un ensemble de règles rigides qui permettent à l’homme qui les accomplit d’ espérer être aimé de Lui.
La justice de Dieu
À l’opposé du légaliste, il y a le libéral qui voit en Dieu un être sans justice pour qui tout est permis. Tout comme le légaliste, le libéral se trompe car il interprète mal la révélation de l’ amour de Dieu pour l’homme. Nous pourrions penser que l’idéal serait de trouver un parfait équilibre entre ces deux extrêmes, mais ce n’est certainement pas la solution. La véritable solution est plutôt d’avoir un meilleur rapport avec ce qu’enseigne la Parole de Dieu au sujet du caractère de Dieu. Pour mieux connaître le caractère de Dieu, lisons une citation de Jésus à Philippe.
Jean 14:9
"Jésus lui dit: Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe! Celui qui m’a vu a vu le Père; comment dis-tu: Montre-nous le Père?" Le caractère de Dieu (Père) est révélé par la vie et l’œuvre de Jésus-Christ. Maintenant, nous n’avons tout simplement qu’à observer Jésus dans ses allées et venues pour nous rendre compte de qui est Dieu. Bien loin d’être un Dieu intransigeant, il est plutôt un être de compassion. "Venez à moi vous tous qui êtes fatigués de porter un lourd fardeau et je vous donnerai le repos. Prenez sur vous mon joug et laissez-moi vous instruire, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vous-mêmes." (Matthieu 11:28- 29).
Race de vipères
À plusieurs reprises, cependant, nous voyons Jésus s’en prendre très durement à des gens. Mais qui étaient ces gens? Étaient-ils des pauvres, des pécheurs, des adultères et menteurs? Non, toutes les fois que Jésus s’est fâché, c’est envers des justes, des gens de bonne vie. Très curieux n’est-ce pas? "Serpents, race de vipères! comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne?" (Matthieu 23:33). À qui Jésus parlait-il ici? Aux Pharisiens, c’est-à-dire la classe des gens religieux qui menaient une vie très sainte selon les standards de la Loi de Dieu. C’est curieux, non? Si Dieu est juste, pourquoi alors condamne-t-il ceux dont la conduite est irréprochable et qui, s’efforcent de lui plaire en obéissant à Ses exigences?
La justice propre
Une seule raison, la justice propre. Au delà de tous les péchés qui peuvent être commis, il n’en est aucun qui répugne plus le Seigneur que le fait de croire qu’on devient juste par soi-même. "Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu’elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres." (Luc 18:9). Dans ce passage, Jésus s’adressait aux Pharisiens dont le principal problème était de penser qu’ils étaient justes par eux-mêmes. Voilà ce qu’est la justice propre.
La semaine prochaine, nous verrons une des particularités du caractère de Dieu. Nous nous pencherons sur le texte de Galates 5:22 concernant le fruit de l’Esprit.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LE FRUIT DE L’ESPRIT
De quel esprit sommes-nous animés? Je m’adresse tout spécialement à ceux qui croient au message de l’Évangile, car l’attitude de cœur qui nous anime influencera grandement notre façon d’approcher les gens. Si tant de personnes refusent actuellement l’Évangile de Jésus-Christ, ce n’est peut-être pas simplement dû à leur rébellion. Pourrions-nous envisager que nous soyons devenus le principal obstacle à leur foi?
La question se pose!
Si vous croyez que votre approche est correcte et qu’elle n’a pas besoin d’être réévaluée, vous faites partie des personnes les plus à craindre. Un homme qui est capable de se remettre en question de temps à autre possède une des plus belles qualités de l’intelligence. Il ne s’agit pas de tout basculer, mais simplement de refaire quelques petits ajustements. Le christianisme nous donne malheureusement trop d’exemples de gens bornés qui croient être les seuls détenteurs de la vérité biblique. Incapables de reconnaître qu’ils sont dominés par un sectarisme de bas étage, ils s’endurcissent dans un zèle amer qui fait honte à Jésus-Christ.
Comment les reconnaître?
On les reconnaît simplement à leur attitude et à leurs paroles qui sont typiques des milieux religieux sectaires. D’abord, leur façon d’enseigner implique pratiquement toujours des mises en garde contre les autres groupes chrétiens. C’est seulement du bout des lèvres qu’ils en reconnaîtront la validité. Ils insistent aussi sur le danger de perdition qui guette ceux qui seraient tentés d’aller voir ailleurs. On y retrouve également la présence subtile d’un langage où la paranoïa fait craindre les pires persécutions. Et surtout, ils créent l’impression que la marche avec Dieu ne pourrait pas être vraiment authentique en dehors de chez eux. Si c’est là le discours que l’on vous sert à chaque dimanche, méfiez-vous!
Mais qu’est-ce qui me prend?
Je sais déjà que certains d’entre vous n’aimeront pas cet article. Si vous pensez que je me sers de cette tribune pour régler des comptes personnels, vous vous trompez. Toutefois, même si je m’insurge contre les vagues de pharisaïsme qui déferlent trop souvent sur le monde chrétien, je ne suis pas un homme issu de la culture théologique libérale pour autant. Bien au contraire, je respecte au plus haut point chaque parole qui est inspirée de Dieu. Par contre, j’ai moins d’estime pour ceux qui, tout en se prétendant croyants, reflètent une image déformée de notre Dieu en faisant tout leur possible pour se rendre désagréables.
Le fruit de l’Esprit
«Mais le fruit de l’esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance; la loi n’est pas contre ces choses.» (Galates 5:22)
«Car l‘amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts.» (2 Corinthiens 5:14)
Voilà le fruit, voilà l’attitude que Dieu attend de nous. Le reste, c’est de l’hommerie sans importance. Réveillez-vous et demandez-vous si vous êtes en train d’aimer ou de mépriser les gens.
LE FRUIT DE L’ESPRIT
De quel esprit sommes-nous animés? Je m’adresse tout spécialement à ceux qui croient au message de l’Évangile, car l’attitude de cœur qui nous anime influencera grandement notre façon d’approcher les gens. Si tant de personnes refusent actuellement l’Évangile de Jésus-Christ, ce n’est peut-être pas simplement dû à leur rébellion. Pourrions-nous envisager que nous soyons devenus le principal obstacle à leur foi?
La question se pose!
Si vous croyez que votre approche est correcte et qu’elle n’a pas besoin d’être réévaluée, vous faites partie des personnes les plus à craindre. Un homme qui est capable de se remettre en question de temps à autre possède une des plus belles qualités de l’intelligence. Il ne s’agit pas de tout basculer, mais simplement de refaire quelques petits ajustements. Le christianisme nous donne malheureusement trop d’exemples de gens bornés qui croient être les seuls détenteurs de la vérité biblique. Incapables de reconnaître qu’ils sont dominés par un sectarisme de bas étage, ils s’endurcissent dans un zèle amer qui fait honte à Jésus-Christ.
Comment les reconnaître?
On les reconnaît simplement à leur attitude et à leurs paroles qui sont typiques des milieux religieux sectaires. D’abord, leur façon d’enseigner implique pratiquement toujours des mises en garde contre les autres groupes chrétiens. C’est seulement du bout des lèvres qu’ils en reconnaîtront la validité. Ils insistent aussi sur le danger de perdition qui guette ceux qui seraient tentés d’aller voir ailleurs. On y retrouve également la présence subtile d’un langage où la paranoïa fait craindre les pires persécutions. Et surtout, ils créent l’impression que la marche avec Dieu ne pourrait pas être vraiment authentique en dehors de chez eux. Si c’est là le discours que l’on vous sert à chaque dimanche, méfiez-vous!
Mais qu’est-ce qui me prend?
Je sais déjà que certains d’entre vous n’aimeront pas cet article. Si vous pensez que je me sers de cette tribune pour régler des comptes personnels, vous vous trompez. Toutefois, même si je m’insurge contre les vagues de pharisaïsme qui déferlent trop souvent sur le monde chrétien, je ne suis pas un homme issu de la culture théologique libérale pour autant. Bien au contraire, je respecte au plus haut point chaque parole qui est inspirée de Dieu. Par contre, j’ai moins d’estime pour ceux qui, tout en se prétendant croyants, reflètent une image déformée de notre Dieu en faisant tout leur possible pour se rendre désagréables.
Le fruit de l’Esprit
«Mais le fruit de l’esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance; la loi n’est pas contre ces choses.» (Galates 5:22)
«Car l‘amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts.» (2 Corinthiens 5:14)
Voilà le fruit, voilà l’attitude que Dieu attend de nous. Le reste, c’est de l’hommerie sans importance. Réveillez-vous et demandez-vous si vous êtes en train d’aimer ou de mépriser les gens.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LE CHEMIN DE LA PAIX
L’homme est continuellement en conflit avec tout ce qui l’entoure. Il sait pertinemment que sa bonne volonté ne suffit pas. Il y a ce petit quelque chose en lui-même qui l’empêche de faire le bien qu’il souhaite et qui fait tourner ses bonnes résolutions en échecs lamentables.
Y a-t-il quelque chose de bon en l’homme?
Malgré les guerres et les drames humains qui se perpétuent sans cesse, on trouve toujours des gens pour affirmer qu’il y a tout de même du bon dans l’être humain. L’homme refuse de croire qu’il est simplement déchu et il s’accroche autant qu’il le peut à ces quelques moments où la bonté humaine semble vouloir surgir. Il nous suffit de regarder un film où cette bonté humaine a triomphé pour que nous soyons émus. Pourtant, l’homme a réellement le désir de faire le bien.
Pourquoi donc?
Comment peut-on déclarer que l’homme est déchu tout en disant qu’il a en lui le désir de faire le bien? La réponse se trouve dans le livre de la Genèse (3:1-7) qui relate les événements entourant la Chute de l’Homme dans le Jardin d’Éden. Il mentionne que la nature pécheresse origine précisément de la connaissance du bien et du mal. L’homme n’a pas connu que le mal à la Chute, mais également le bien. "Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal" (Genèse 3:4-5).
"Vous serez comme des dieux…"
L’acquisition nouvelle de la connaissance du bien a rendu l’homme indépendant de la connaissance selon Dieu. La Chute d’Adam n’est donc pas à l’origine du mal seulement, mais aussi du bien. Depuis ce jour, l’homme a une certaine forme d’attirance pour faire le bien, mais il s’agit du bien en dehors de Dieu. Et c’est précisément ce bien-là qui est à l’origine de toutes les idéologies politiques qui ont conduit à des massacres. Pourquoi? Parce que ce bien devient la propriété privée de tous ceux qui s’en servent. Chaque individu peut désormais interpréter pour lui- même le sens et la définition qu’il donne au bien en fonction de ses propres expériences. Alors que pour certains, le bien se résume à des actes de générosité, pour d’autres, comme Adolph Hitler, il était bien de tuer les Juifs. C’est comme s’il existait un bien qui est bien et un bien qui est mal. Mais comment savoir ce qui est vraiment bien et qui est le mieux placé pour en juger?
Quel est le seul et véritable bien?
Voilà toute la question. Il y a divergence d’opinions parmi les hommes sur cette question car chacun se fait sa propre idée de ce qui est bien. Pour ma part, je crois que le seul bien qui soit parfaitement juste appartient à Dieu. C’est justement cela que l’homme a perdu à la Chute. "Ils ne connaissent pas le chemin de la paix, et il n’y a point de justice dans leurs voies; ils prennent des sentiers détournés: quiconque y marche ne connaît point la paix" (Ésaïe 59:8). Ce texte déclare que l’homme ne connaît pas ce qui est juste et que cette ignorance l’empêche de trouver la paix. Autrement dit, il cherche ce qui est juste (bien), et lorsqu’il regarde en lui-même, il trouve le bien, mais ce bien-là ne lui procure aucune paix. "Attache-toi donc à Dieu, et tu auras la paix; tu jouiras ainsi du bonheur. Reçois de sa bouche l’instruction, et mets dans ton cœur ses paroles" (Job 22:21-22).
LE CHEMIN DE LA PAIX
L’homme est continuellement en conflit avec tout ce qui l’entoure. Il sait pertinemment que sa bonne volonté ne suffit pas. Il y a ce petit quelque chose en lui-même qui l’empêche de faire le bien qu’il souhaite et qui fait tourner ses bonnes résolutions en échecs lamentables.
Y a-t-il quelque chose de bon en l’homme?
Malgré les guerres et les drames humains qui se perpétuent sans cesse, on trouve toujours des gens pour affirmer qu’il y a tout de même du bon dans l’être humain. L’homme refuse de croire qu’il est simplement déchu et il s’accroche autant qu’il le peut à ces quelques moments où la bonté humaine semble vouloir surgir. Il nous suffit de regarder un film où cette bonté humaine a triomphé pour que nous soyons émus. Pourtant, l’homme a réellement le désir de faire le bien.
Pourquoi donc?
Comment peut-on déclarer que l’homme est déchu tout en disant qu’il a en lui le désir de faire le bien? La réponse se trouve dans le livre de la Genèse (3:1-7) qui relate les événements entourant la Chute de l’Homme dans le Jardin d’Éden. Il mentionne que la nature pécheresse origine précisément de la connaissance du bien et du mal. L’homme n’a pas connu que le mal à la Chute, mais également le bien. "Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal" (Genèse 3:4-5).
"Vous serez comme des dieux…"
L’acquisition nouvelle de la connaissance du bien a rendu l’homme indépendant de la connaissance selon Dieu. La Chute d’Adam n’est donc pas à l’origine du mal seulement, mais aussi du bien. Depuis ce jour, l’homme a une certaine forme d’attirance pour faire le bien, mais il s’agit du bien en dehors de Dieu. Et c’est précisément ce bien-là qui est à l’origine de toutes les idéologies politiques qui ont conduit à des massacres. Pourquoi? Parce que ce bien devient la propriété privée de tous ceux qui s’en servent. Chaque individu peut désormais interpréter pour lui- même le sens et la définition qu’il donne au bien en fonction de ses propres expériences. Alors que pour certains, le bien se résume à des actes de générosité, pour d’autres, comme Adolph Hitler, il était bien de tuer les Juifs. C’est comme s’il existait un bien qui est bien et un bien qui est mal. Mais comment savoir ce qui est vraiment bien et qui est le mieux placé pour en juger?
Quel est le seul et véritable bien?
Voilà toute la question. Il y a divergence d’opinions parmi les hommes sur cette question car chacun se fait sa propre idée de ce qui est bien. Pour ma part, je crois que le seul bien qui soit parfaitement juste appartient à Dieu. C’est justement cela que l’homme a perdu à la Chute. "Ils ne connaissent pas le chemin de la paix, et il n’y a point de justice dans leurs voies; ils prennent des sentiers détournés: quiconque y marche ne connaît point la paix" (Ésaïe 59:8). Ce texte déclare que l’homme ne connaît pas ce qui est juste et que cette ignorance l’empêche de trouver la paix. Autrement dit, il cherche ce qui est juste (bien), et lorsqu’il regarde en lui-même, il trouve le bien, mais ce bien-là ne lui procure aucune paix. "Attache-toi donc à Dieu, et tu auras la paix; tu jouiras ainsi du bonheur. Reçois de sa bouche l’instruction, et mets dans ton cœur ses paroles" (Job 22:21-22).
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LE DOUTE…
La vie chrétienne concerne, par définition, ceux qui confessent que Jésus-Christ est le Sauveur de l’humanité offrant un salut individuel qui s’obtient par la foi. Par contre, elle n’est pas pour autant le fruit d’une simple pratique religieuse reçue d’un héritage familial. Autrement dit, nous ne devenons pas chrétiens simplement parce nous sommes nés dans une famille chrétienne. Bien au contraire, cette vie chrétienne est le fruit d’une révélation personnelle fondée sur les Écritures qui affirment que Jésus-Christ est mort à notre place.
Dieu nous aime
La Parole de Dieu regorge de passages déclarant que Dieu aime l’homme, en voici quelques uns: «Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle» (Jean 3:16). Ou encore: «Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.» (Romains 8:38-39). Et enfin: «Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu» (1 Jean 3:1).
Comment en être certain?
Bien que Dieu affirme très clairement son amour pour l’homme, il reste à savoir comment cet amour est démontré. La preuve est facile à faire. Dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul fait cette déclaration: «Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. À peine mourrait-on pour un juste; quelqu’un peut-être mourrait-il pour un homme de bien. Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous» (Romains 5:6-8).
Il a donné sa vie
On ne peut trouver meilleure preuve d’amour que celle-là: «Christ est mort pour nous». Notez bien que, dans aucun des versets mentionnés, il est dit que Jésus est mort par nécessité, mais plutôt par amour. Sa seule motivation était l’amour qu’il éprouvait pour l’homme. Si ce fait est déjà relativement bien connu, il n’en demeure pas moins que cette vérité échappe à de nombreux croyants. On est tous d’accord pour dire que Dieu aime l’humanité, mais m’aime-t-il, moi, en tant qu’individu? C’est ici que s’installe le doute. Nous croyons facilement à l’amour de Dieu sur le plan universel, mais comme il est difficile de le croire sur le plan personnel.
Pourquoi donc?
La difficulté de croire à l’amour que Dieu me porte vient de la faible opinion que j’ai de ma personne. Les douloureuses expériences du passé, additionnées à mes faiblesses, le tout mélangé avec mes bêtises de tous les jours, font en sorte que je ne m’aime pas moi-même. Ce sentiment peut être si fort qu’il dresse un mur devant de l’amour de Dieu. D’une certaine manière, je crois que Dieu ressent pour moi des sentiments similaires à ceux que j’ai envers moi-même. Il s’agit là d’un transfert émotionnel. Si je ne m’aime pas, Dieu ne peut donc pas m’aimer.
Dieu est amour
Cette façon de voir les choses est faussée par nos émotions, elles-mêmes perturbées par notre expérience de vie. C’est comme si Dieu se servait de notre amour pour nous aimer. Ridicule, n’est-ce pas? À la vérité, nous devons être capables de séparer l’amour de Dieu de ce que nous éprouvons comme sentiment envers nous-mêmes. L’amour de Dieu ne dépend nullement de ce que nous ressentons, mais de ce qu’il est dans sa nature éternelle: Dieu est amour. «Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.» (1 Jean 4:16).
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
LE DOUTE…
La vie chrétienne concerne, par définition, ceux qui confessent que Jésus-Christ est le Sauveur de l’humanité offrant un salut individuel qui s’obtient par la foi. Par contre, elle n’est pas pour autant le fruit d’une simple pratique religieuse reçue d’un héritage familial. Autrement dit, nous ne devenons pas chrétiens simplement parce nous sommes nés dans une famille chrétienne. Bien au contraire, cette vie chrétienne est le fruit d’une révélation personnelle fondée sur les Écritures qui affirment que Jésus-Christ est mort à notre place.
Dieu nous aime
La Parole de Dieu regorge de passages déclarant que Dieu aime l’homme, en voici quelques uns: «Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle» (Jean 3:16). Ou encore: «Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.» (Romains 8:38-39). Et enfin: «Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu» (1 Jean 3:1).
Comment en être certain?
Bien que Dieu affirme très clairement son amour pour l’homme, il reste à savoir comment cet amour est démontré. La preuve est facile à faire. Dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul fait cette déclaration: «Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. À peine mourrait-on pour un juste; quelqu’un peut-être mourrait-il pour un homme de bien. Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous» (Romains 5:6-8).
Il a donné sa vie
On ne peut trouver meilleure preuve d’amour que celle-là: «Christ est mort pour nous». Notez bien que, dans aucun des versets mentionnés, il est dit que Jésus est mort par nécessité, mais plutôt par amour. Sa seule motivation était l’amour qu’il éprouvait pour l’homme. Si ce fait est déjà relativement bien connu, il n’en demeure pas moins que cette vérité échappe à de nombreux croyants. On est tous d’accord pour dire que Dieu aime l’humanité, mais m’aime-t-il, moi, en tant qu’individu? C’est ici que s’installe le doute. Nous croyons facilement à l’amour de Dieu sur le plan universel, mais comme il est difficile de le croire sur le plan personnel.
Pourquoi donc?
La difficulté de croire à l’amour que Dieu me porte vient de la faible opinion que j’ai de ma personne. Les douloureuses expériences du passé, additionnées à mes faiblesses, le tout mélangé avec mes bêtises de tous les jours, font en sorte que je ne m’aime pas moi-même. Ce sentiment peut être si fort qu’il dresse un mur devant de l’amour de Dieu. D’une certaine manière, je crois que Dieu ressent pour moi des sentiments similaires à ceux que j’ai envers moi-même. Il s’agit là d’un transfert émotionnel. Si je ne m’aime pas, Dieu ne peut donc pas m’aimer.
Dieu est amour
Cette façon de voir les choses est faussée par nos émotions, elles-mêmes perturbées par notre expérience de vie. C’est comme si Dieu se servait de notre amour pour nous aimer. Ridicule, n’est-ce pas? À la vérité, nous devons être capables de séparer l’amour de Dieu de ce que nous éprouvons comme sentiment envers nous-mêmes. L’amour de Dieu ne dépend nullement de ce que nous ressentons, mais de ce qu’il est dans sa nature éternelle: Dieu est amour. «Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.» (1 Jean 4:16).
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Page 8 sur 16 • 1 ... 5 ... 7, 8, 9 ... 12 ... 16
Sujets similaires
» Initiation aux religions
» Islam : religion qui a pour but l'extinction de tout ce qui n'est pas musulman.
» Religion et Religions
» Forum Religions et Jeux
» Un nouveau forum des religions
» Islam : religion qui a pour but l'extinction de tout ce qui n'est pas musulman.
» Religion et Religions
» Forum Religions et Jeux
» Un nouveau forum des religions
Forum Religion : Le Forum des Religions Pluriel :: ○ Science / Histoire :: Histoire/Religion :: Histo religieuse
Page 8 sur 16
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum