Forum Religion -Tout sur les religions
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Forum Religion -Tout sur les religions
Rappel du premier message :
Religion, religions
Toutes les croyances du monde
Depuis qu'ils sont en mesure de réfléchir, les êtres humains s'interrogent sur l'origine du monde, leur place dans la création et le sens de leur existence, en cherchant chacun à leur manière une réponse à la question de fond posée par
[ltr]Leibniz[/ltr]
: « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ».
Pour la plupart, hier comme aujourd'hui, il apparaît inconcevable de vivre dans l'ignorance de leurs origines ou/et en n'ayant d'autre but que de satisfaire au jour le jour les besoins physiologiques. Beaucoup ressentent aussi le besoin de se concilier le sort et de se rassurer sur leur avenir...
Les religions, ensembles de croyances, de mythes et de pratiques (célébrations, rituels alimentaires, inhumation...), sont le fruit de ces exigences. Elles sont aussi un facteur de cohésion sociale. Le mot même de religion, qui vient du latin relegere, aurait même origine que le mot relier selon certains linguistes... La religion est à l'origine ce qui relie et rapproche les hommes entre eux.
Curieusement, dans la Rome antique, le magistrat qui avait en charge l'organisation des cultes était aussi celui qui, dans les premiers temps de la cité, s'occupait de la gestion des ponts. On l'appelait pour cela pontife (le titre demeure attaché au pape, chef suprême de l'Église catholique). Toutes les grandes religions actuelles sont nées, notons-le, dans le sous-continent indien ou le Moyen-Orient.
Panthéisme, polythéisme
Les premiers hommes ont conçu le monde comme un ensemble divin. Cette croyance s'exprime par le terme : panthéisme (du grec pan, tout). Dans le panthéisme, le dieu créateur est le monde lui-même et toutes les composantes du monde possèdent une parcelle de divinité. Dans leurs moments de frayeur ou de crainte, les hommes invoquent la protection de l'une ou l'autre d'entre elles (divinité de la foudre, des moissons, de la chasse, de la pluie...). Souvent, ils se tournent vers les sorciers ou
[ltr]chamans[/ltr]
pour apaiser les éléments ou deviner l'avenir... Les religions qui prêtent une âme divine à tous les éléments de l'univers : rochers, rivières... peuvent être dites aussi animistes (du latin anima, souffle vital). Le
[ltr]shintoisme[/ltr]
, religion officielle du Japon, est la plus connue des religions animistes.
Les premières cités, il y a environ 10.000 ans, avaient chacune un dieu ou une déesse attitré. Ces cités se sont rapprochées pour constituer des États importants, comme en
[ltr]Égypte[/ltr]
, ou pour commercer entre elles, comme en Grèce, en Arabie... Leurs habitants ont alors pris l'habitude de prier indifféremment les dieux de l'une ou l'autre cité. C'est ainsi que s'est développé le polythéisme, religion qui admet l'existence de plusieurs dieux ou divinités (le mot polythéisme a été forgé avec les mots grecs polus, nombreux, et theo, dieu). L'
[ltr]hindouisme[/ltr]
est la principale religion polythéiste d'aujourd'hui (et la troisième religion par le nombre de ses fidèles, près d'un milliard). L'hindouisme compte des dissidences comme le
[ltr]jaïnisme[/ltr]
, minoritaire mais influent.
Le polythéisme et le panthéisme se sont épanouis dans les communautés en contact avec une nature exubérante ; dans les pays de la mousson, dans les forêts, le long des rivages tempétueux de la Méditerranée.
Monothéisme
Les horizons plus sereins et semi-arides du Moyen-Orient, des plateaux iraniens et de l'Égypte ont vu la naissance de religions fondées sur un Dieu unique et tout-puissant, existant de toute éternité.
À la grande différence des divinités panthéistes, ce Dieu est extérieur au monde, transcendant. Ce Dieu est au cœur des religions dites monothéistes. Les religions de l'Égypte pharaonique constituent une transition entre le panthéisme des origines et le monothéisme. Isis et Osiris, dieux principaux des Égyptiens, sont partie prenante d'une divinité supérieure représentée par le Soleil, Rê ou Aton.
Vers 1200 avant JC, une communauté originaire de Chaldée et établie dans la vallée du Nil a émigré vers la Palestine sous la conduite d'un chef mythique nommé Moïse. Celui-ci a renouvelé la foi religieuse de sa communauté, les
[ltr]Hébreux[/ltr]
. Il a imposé un monothéisme strict, le premier sans doute (d'après les mots grecs mono, unique, et theo, dieu).
Sur les plateaux iraniens est né aussi vers 600 avant JC une confession monothéiste originale et puissante, le
[ltr]mazdéisme ou zoroastrisme[/ltr]
, qui professe l'immortalité de l'âme et est organisée autour d'un clergé de mages chargés d'interpréter les révélations divines. Après avoir séduit la Perse ancienne, cette religion ne rassemble plus qu'un très petit nombre de fidèles.
En Judée, à l'époque de l'occupation romaine, un prédicateur du nom de Jésus attire les foules... Ses disciples présentent comme Dieu, Fils de Dieu. Sous l'influence de Paul de Tarse, le
[ltr]christianisme[/ltr]
rompt avec le judaïsme et devient une religion à vocation universelle, proclamant pour la première fois l'unité de tous les hommes en Dieu, sans distinction de sexe, de statut ou de race.
Six cents ans plus tard, dans le désert d'Arabie, un prophète, Mahomet, se proclame envoyé de Dieu et fonde la troisième des grandes religions monothéistes, l'
[ltr]islam[/ltr]
. Comme le christianisme, avec lequel elle entre en concurrence, c'est une religion à vocation universelle. Il s'ensuit dans le monde euro-méditerranéen une scission du monde occidental entre
[ltr]société islamique et société chrétienne[/ltr]
. Christianisme et islam sécrètent régulièrement des dissidences. Ainsi sont apparus à l'époque contemporaine l'
[ltr]Église des Mormons[/ltr]
et le
[ltr]bahaisme[/ltr]
.
Le monde chinois, qui représente selon les époques le cinquième ou le quart de l'humanité, adhère en partie, depuis deux millénaires, à la doctrine de Bouddha, un prédicateur indien du VIe siècle avant JC. Le
[ltr]bouddhisme[/ltr]
ignore le concept de Dieu. Il ne se soucie pas de l'existence éventuelle d'un Dieu et l'on pourrait le dire... agnostique (un mot forgé avec le suffixe privatif grec a- et le mot gnosis qui désigne la connaissance).
Cette religion est à proprement parler un «athéisme», fondé sur une cosmogonie subtile et de grandes exigences morales. Rien à voir toutefois avec l'athéisme laïc qui s'est en bonne partie substitué à la foi chrétienne en Europe et se traduit par l'indifférence à l'égard des interrogations métaphysiques sur le sens de la vie et la création du monde.
À l'encontre des lieux communs qui ont cours en Europe, notons que la religion n'a
[ltr]pas de responsabilité directe[/ltr]
dans la plupart des grandes tragédies qui ensanglantent périodiquement la planète. Ainsi est-elle totalement absente des grands drames du XXe siècle (plus de 100 millions de victimes) : guerres mondiales, répressions nazies et communistes, génocides (les Juifs, comme les Arméniens et les Tutsis, n'ont pas été exterminés en raison de leur religion mais de leur prétendue «race»).
Forum Religion -Tout sur les religions.
Religion, religions
Toutes les croyances du monde
Depuis qu'ils sont en mesure de réfléchir, les êtres humains s'interrogent sur l'origine du monde, leur place dans la création et le sens de leur existence, en cherchant chacun à leur manière une réponse à la question de fond posée par
[ltr]Leibniz[/ltr]
: « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ».
Pour la plupart, hier comme aujourd'hui, il apparaît inconcevable de vivre dans l'ignorance de leurs origines ou/et en n'ayant d'autre but que de satisfaire au jour le jour les besoins physiologiques. Beaucoup ressentent aussi le besoin de se concilier le sort et de se rassurer sur leur avenir...
Les religions, ensembles de croyances, de mythes et de pratiques (célébrations, rituels alimentaires, inhumation...), sont le fruit de ces exigences. Elles sont aussi un facteur de cohésion sociale. Le mot même de religion, qui vient du latin relegere, aurait même origine que le mot relier selon certains linguistes... La religion est à l'origine ce qui relie et rapproche les hommes entre eux.
Curieusement, dans la Rome antique, le magistrat qui avait en charge l'organisation des cultes était aussi celui qui, dans les premiers temps de la cité, s'occupait de la gestion des ponts. On l'appelait pour cela pontife (le titre demeure attaché au pape, chef suprême de l'Église catholique). Toutes les grandes religions actuelles sont nées, notons-le, dans le sous-continent indien ou le Moyen-Orient.
Panthéisme, polythéisme
Les premiers hommes ont conçu le monde comme un ensemble divin. Cette croyance s'exprime par le terme : panthéisme (du grec pan, tout). Dans le panthéisme, le dieu créateur est le monde lui-même et toutes les composantes du monde possèdent une parcelle de divinité. Dans leurs moments de frayeur ou de crainte, les hommes invoquent la protection de l'une ou l'autre d'entre elles (divinité de la foudre, des moissons, de la chasse, de la pluie...). Souvent, ils se tournent vers les sorciers ou
[ltr]chamans[/ltr]
pour apaiser les éléments ou deviner l'avenir... Les religions qui prêtent une âme divine à tous les éléments de l'univers : rochers, rivières... peuvent être dites aussi animistes (du latin anima, souffle vital). Le
[ltr]shintoisme[/ltr]
, religion officielle du Japon, est la plus connue des religions animistes.
Les premières cités, il y a environ 10.000 ans, avaient chacune un dieu ou une déesse attitré. Ces cités se sont rapprochées pour constituer des États importants, comme en
[ltr]Égypte[/ltr]
, ou pour commercer entre elles, comme en Grèce, en Arabie... Leurs habitants ont alors pris l'habitude de prier indifféremment les dieux de l'une ou l'autre cité. C'est ainsi que s'est développé le polythéisme, religion qui admet l'existence de plusieurs dieux ou divinités (le mot polythéisme a été forgé avec les mots grecs polus, nombreux, et theo, dieu). L'
[ltr]hindouisme[/ltr]
est la principale religion polythéiste d'aujourd'hui (et la troisième religion par le nombre de ses fidèles, près d'un milliard). L'hindouisme compte des dissidences comme le
[ltr]jaïnisme[/ltr]
, minoritaire mais influent.
Le polythéisme et le panthéisme se sont épanouis dans les communautés en contact avec une nature exubérante ; dans les pays de la mousson, dans les forêts, le long des rivages tempétueux de la Méditerranée.
Monothéisme
Les horizons plus sereins et semi-arides du Moyen-Orient, des plateaux iraniens et de l'Égypte ont vu la naissance de religions fondées sur un Dieu unique et tout-puissant, existant de toute éternité.
À la grande différence des divinités panthéistes, ce Dieu est extérieur au monde, transcendant. Ce Dieu est au cœur des religions dites monothéistes. Les religions de l'Égypte pharaonique constituent une transition entre le panthéisme des origines et le monothéisme. Isis et Osiris, dieux principaux des Égyptiens, sont partie prenante d'une divinité supérieure représentée par le Soleil, Rê ou Aton.
Vers 1200 avant JC, une communauté originaire de Chaldée et établie dans la vallée du Nil a émigré vers la Palestine sous la conduite d'un chef mythique nommé Moïse. Celui-ci a renouvelé la foi religieuse de sa communauté, les
[ltr]Hébreux[/ltr]
. Il a imposé un monothéisme strict, le premier sans doute (d'après les mots grecs mono, unique, et theo, dieu).
Sur les plateaux iraniens est né aussi vers 600 avant JC une confession monothéiste originale et puissante, le
[ltr]mazdéisme ou zoroastrisme[/ltr]
, qui professe l'immortalité de l'âme et est organisée autour d'un clergé de mages chargés d'interpréter les révélations divines. Après avoir séduit la Perse ancienne, cette religion ne rassemble plus qu'un très petit nombre de fidèles.
En Judée, à l'époque de l'occupation romaine, un prédicateur du nom de Jésus attire les foules... Ses disciples présentent comme Dieu, Fils de Dieu. Sous l'influence de Paul de Tarse, le
[ltr]christianisme[/ltr]
rompt avec le judaïsme et devient une religion à vocation universelle, proclamant pour la première fois l'unité de tous les hommes en Dieu, sans distinction de sexe, de statut ou de race.
Six cents ans plus tard, dans le désert d'Arabie, un prophète, Mahomet, se proclame envoyé de Dieu et fonde la troisième des grandes religions monothéistes, l'
[ltr]islam[/ltr]
. Comme le christianisme, avec lequel elle entre en concurrence, c'est une religion à vocation universelle. Il s'ensuit dans le monde euro-méditerranéen une scission du monde occidental entre
[ltr]société islamique et société chrétienne[/ltr]
. Christianisme et islam sécrètent régulièrement des dissidences. Ainsi sont apparus à l'époque contemporaine l'
[ltr]Église des Mormons[/ltr]
et le
[ltr]bahaisme[/ltr]
.
Le monde chinois, qui représente selon les époques le cinquième ou le quart de l'humanité, adhère en partie, depuis deux millénaires, à la doctrine de Bouddha, un prédicateur indien du VIe siècle avant JC. Le
[ltr]bouddhisme[/ltr]
ignore le concept de Dieu. Il ne se soucie pas de l'existence éventuelle d'un Dieu et l'on pourrait le dire... agnostique (un mot forgé avec le suffixe privatif grec a- et le mot gnosis qui désigne la connaissance).
Cette religion est à proprement parler un «athéisme», fondé sur une cosmogonie subtile et de grandes exigences morales. Rien à voir toutefois avec l'athéisme laïc qui s'est en bonne partie substitué à la foi chrétienne en Europe et se traduit par l'indifférence à l'égard des interrogations métaphysiques sur le sens de la vie et la création du monde.
À l'encontre des lieux communs qui ont cours en Europe, notons que la religion n'a
[ltr]pas de responsabilité directe[/ltr]
dans la plupart des grandes tragédies qui ensanglantent périodiquement la planète. Ainsi est-elle totalement absente des grands drames du XXe siècle (plus de 100 millions de victimes) : guerres mondiales, répressions nazies et communistes, génocides (les Juifs, comme les Arméniens et les Tutsis, n'ont pas été exterminés en raison de leur religion mais de leur prétendue «race»).
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA CONVOITISE DU POUVOIR
Le désir le plus commun à tous les hommes est, sans contredit, celui de posséder le pouvoir. Que ce soit par la politique, l’argent, la célébrité, voire même le crime, la convoitise de devenir quelqu’un de puissant et d’influent réside dans le cœur de l’homme depuis la chute adamique. Toutefois, Jésus-Christ est venu nous affranchir de cette tyrannie.
Une puissante convoitise
Effectivement, dès que nous entrevoyons la possibilité d’acquérir de l’autorité, nous nous précipitons sans attendre. Même lorsque nous devenons chrétiens, cette convoitise continue de faire son œuvre en nous. Bien entendu, aucun de nous ne le dira ouvertement, mais cet esprit nous animera souvent tout au long de notre pèlerinage. Les Églises sont souvent des terrains fertiles où s’affrontent des gens en quête d’autorité, toujours sous le prétexte de servir le Seigneur. Les motifs réels, eux, sont bien loin d’être purs et spirituels.
Les apôtres?
Les apôtres étaient également animés de cette attitude. En tout cas, c’est ce que nous pouvons observer à la lumière du texte suivant: «33 Ils arrivèrent à Capharnaüm. Lorsqu'il fut dans la maison, Jésus leur demanda: De quoi discutiez-vous en chemin? 34 Mais ils gardèrent le silence, car en chemin ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. 35 Alors il s'assit, appela les douze, et leur dit: Si quelqu'un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous.» (Luc 9:33-35).
Une parole pourtant très claire!
Ce texte de l’Évangile de Luc est tout ce qu’il y a de plus clair à ce sujet. Celui qui est animé de la convoitise de dominer sera rabaissé, voilà tout. Malgré que nous soyons tous instruits de cette vérité, il n’est pas certain que nos vies en soient le reflet exact. En général, le milieu évangélique est empêtré dans cette dynamique où la violence des mots atteint quelques fois des niveaux inadmissibles. Les conflits interéglises sont l’expression de cette violence tranquille où chacun tente de démontrer sa supériorité sur l’autre. L’objectif inconscient est de prouver aux autres que nous sommes meilleurs qu’eux. Comment ne pas voir, dans ce type de comportement, l’orgueil de l’homme qui le pousse perpétuellement à s’accomplir?
Être libre?
L’homme veut être libre du péché pour les mauvaises raisons. Il désire en être affranchi parce qu’il croit que ses péchés freinent son développement spirituel. Dans les faits, ses péchés l’empêchent plutôt d’atteindre les objets de sa convoitise. C’est pour mieux dominer, ou mieux se donner le droit de dominer, que l’homme chrétien cherche la liberté. Pour lui, être le «serviteur de tous» n’est qu’un concept théologique, sans plus. Faire sa place, devenir quelqu’un d’influent ou même se placer en position d’autorité sont les véritables objectifs qui l’animent.
Une vraie parole
Je sais à quel point il est difficile d’appliquer le principe du serviteur à nos vies. En fait, il est tellement plus simple d’en parler que d’en vivre. Cependant, il importe de s’arrêter pour y réfléchir sérieusement, car le Seigneur Jésus nous dit une vérité très sérieuse dans le texte de l’Évangile de Luc cité plus haut. Pour lui, il ne s’agit nullement d’un concept théologique optionnel, mais d’une réalité incontournable à laquelle il veut nous voir adhérer.
LA CONVOITISE DU POUVOIR
Le désir le plus commun à tous les hommes est, sans contredit, celui de posséder le pouvoir. Que ce soit par la politique, l’argent, la célébrité, voire même le crime, la convoitise de devenir quelqu’un de puissant et d’influent réside dans le cœur de l’homme depuis la chute adamique. Toutefois, Jésus-Christ est venu nous affranchir de cette tyrannie.
Une puissante convoitise
Effectivement, dès que nous entrevoyons la possibilité d’acquérir de l’autorité, nous nous précipitons sans attendre. Même lorsque nous devenons chrétiens, cette convoitise continue de faire son œuvre en nous. Bien entendu, aucun de nous ne le dira ouvertement, mais cet esprit nous animera souvent tout au long de notre pèlerinage. Les Églises sont souvent des terrains fertiles où s’affrontent des gens en quête d’autorité, toujours sous le prétexte de servir le Seigneur. Les motifs réels, eux, sont bien loin d’être purs et spirituels.
Les apôtres?
Les apôtres étaient également animés de cette attitude. En tout cas, c’est ce que nous pouvons observer à la lumière du texte suivant: «33 Ils arrivèrent à Capharnaüm. Lorsqu'il fut dans la maison, Jésus leur demanda: De quoi discutiez-vous en chemin? 34 Mais ils gardèrent le silence, car en chemin ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. 35 Alors il s'assit, appela les douze, et leur dit: Si quelqu'un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous.» (Luc 9:33-35).
Une parole pourtant très claire!
Ce texte de l’Évangile de Luc est tout ce qu’il y a de plus clair à ce sujet. Celui qui est animé de la convoitise de dominer sera rabaissé, voilà tout. Malgré que nous soyons tous instruits de cette vérité, il n’est pas certain que nos vies en soient le reflet exact. En général, le milieu évangélique est empêtré dans cette dynamique où la violence des mots atteint quelques fois des niveaux inadmissibles. Les conflits interéglises sont l’expression de cette violence tranquille où chacun tente de démontrer sa supériorité sur l’autre. L’objectif inconscient est de prouver aux autres que nous sommes meilleurs qu’eux. Comment ne pas voir, dans ce type de comportement, l’orgueil de l’homme qui le pousse perpétuellement à s’accomplir?
Être libre?
L’homme veut être libre du péché pour les mauvaises raisons. Il désire en être affranchi parce qu’il croit que ses péchés freinent son développement spirituel. Dans les faits, ses péchés l’empêchent plutôt d’atteindre les objets de sa convoitise. C’est pour mieux dominer, ou mieux se donner le droit de dominer, que l’homme chrétien cherche la liberté. Pour lui, être le «serviteur de tous» n’est qu’un concept théologique, sans plus. Faire sa place, devenir quelqu’un d’influent ou même se placer en position d’autorité sont les véritables objectifs qui l’animent.
Une vraie parole
Je sais à quel point il est difficile d’appliquer le principe du serviteur à nos vies. En fait, il est tellement plus simple d’en parler que d’en vivre. Cependant, il importe de s’arrêter pour y réfléchir sérieusement, car le Seigneur Jésus nous dit une vérité très sérieuse dans le texte de l’Évangile de Luc cité plus haut. Pour lui, il ne s’agit nullement d’un concept théologique optionnel, mais d’une réalité incontournable à laquelle il veut nous voir adhérer.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA CHARITÉ ÉDIFIE
Dans quelques jours, nous passerons dans un nouveau millénaire. Sachant que les deux premiers ont été lourdement marqués par la personne et l’œuvre de Jésus-Christ, il est souhaitable que ce troisième qui débute puisse l’être aussi. Maintenant que la pratique religieuse est en chute libre, il faut rechercher davantage à connaître ce Jésus dont la vie est à l’origine de ce qu’est devenu l’Occident. Durant les prochaines semaines, mes chroniques aborderont le thème du légalisme. Le légalisme c’est le fait de ne plus voir le cœur de Dieu en action pour l’homme, et d’enfermer la relation avec Lui dans des formes rigides.
1 Corinthiens 8:1-3
"Pour ce qui concerne les viandes sacrifiées aux idoles, nous savons que nous avons tous la connaissance: la connaissance enfle, mais la charité édifie. Si quelqu’un croit savoir quelque chose, il n’a pas encore connu comme il faut connaître. Mais si quelqu’un aime Dieu, celui là est connu de Lui."
En lisant attentivement ce texte, il semble que l’expression: nous avons tous la connaissance est une pointe d’ironie lancée par Paul aux Corinthiens. Comme si l’apôtre se servait d’une expression en vogue dans cette église. Si cela est vrai, il en ressort donc que les Corinthiens accordaient à la connaissance une importance trompeuse.
La connaissance
Ce texte met en relief deux choses: la connaissance et l’application de celle-ci. Si la connaissance est le fait de savoir ce qui est vrai, l’application est la sagesse qui nous rend capable d’en faire bon usage. Ainsi, la connaissance sans l’application n’est qu’un moyen de plus de s’enfler d’orgueil. Mais l’application de la connaissance, laquelle est la sagesse, produit dans le cœur une attitude qui se veut édifiante. On reconnaît donc un croyant mature par sa capacité d’être édifiant avec les gens, peu importe le sujet dont il traite.
Ainsi, l’apôtre conclut en disant: Si quelqu’un croit savoir quelque chose, il n’a pas connu comme il faut connaître. Autrement dit, toute connaissance qui n’est pas communiquée dans le but d’édifier n’est que pure ignorance du cœur de Dieu.
Le légalisme, cancer de l’Église
Ce passage soulève un problème d’envergure qui est largement répandu dans l’Église de Jésus-Christ. Il s’agit bien entendu du légalisme qui ronge les chrétiens depuis la naissance même du christianisme. Comment pourrions-nous le définir exactement? Avant de se manifester par des gestes malheureux, il est d’abord et avant tout le fruit d’un entendement faux sur la personne et l’œuvre de Jésus-Christ. Ce faux entendement consiste à croire que Dieu (Jésus-Christ) aime l’homme, mais à certaines conditions. Il consiste aussi en une approche des Écritures qui néglige de reconnaître l’amour de Dieu, même dans les avertissements sévères. Le texte du livre aux Hébreux (12:5-11) nous apprend que même dans la discipline de la correction divine, l’amour en ressort triomphant. Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, nous dit ce texte. Bien loin d’être une manifestation de haine et d’impatience, ce texte mentionne plutôt que l’amour est l’unique base de la correction.
Le légaliste est celui qui vit enfermé dans les notions du bien et du mal. Pour lui, Dieu est incapable de regarder l’homme en dehors de ces deux notions. Il a peur du mal et du péché car ces choses sont pour lui synonymes de rejet. Le drame du légaliste est qu’il est esclave de ces deux notions; incapable de vivre dans la liberté acquise par l’œuvre accomplie de Jésus-Christ.
LA CHARITÉ ÉDIFIE
Dans quelques jours, nous passerons dans un nouveau millénaire. Sachant que les deux premiers ont été lourdement marqués par la personne et l’œuvre de Jésus-Christ, il est souhaitable que ce troisième qui débute puisse l’être aussi. Maintenant que la pratique religieuse est en chute libre, il faut rechercher davantage à connaître ce Jésus dont la vie est à l’origine de ce qu’est devenu l’Occident. Durant les prochaines semaines, mes chroniques aborderont le thème du légalisme. Le légalisme c’est le fait de ne plus voir le cœur de Dieu en action pour l’homme, et d’enfermer la relation avec Lui dans des formes rigides.
1 Corinthiens 8:1-3
"Pour ce qui concerne les viandes sacrifiées aux idoles, nous savons que nous avons tous la connaissance: la connaissance enfle, mais la charité édifie. Si quelqu’un croit savoir quelque chose, il n’a pas encore connu comme il faut connaître. Mais si quelqu’un aime Dieu, celui là est connu de Lui."
En lisant attentivement ce texte, il semble que l’expression: nous avons tous la connaissance est une pointe d’ironie lancée par Paul aux Corinthiens. Comme si l’apôtre se servait d’une expression en vogue dans cette église. Si cela est vrai, il en ressort donc que les Corinthiens accordaient à la connaissance une importance trompeuse.
La connaissance
Ce texte met en relief deux choses: la connaissance et l’application de celle-ci. Si la connaissance est le fait de savoir ce qui est vrai, l’application est la sagesse qui nous rend capable d’en faire bon usage. Ainsi, la connaissance sans l’application n’est qu’un moyen de plus de s’enfler d’orgueil. Mais l’application de la connaissance, laquelle est la sagesse, produit dans le cœur une attitude qui se veut édifiante. On reconnaît donc un croyant mature par sa capacité d’être édifiant avec les gens, peu importe le sujet dont il traite.
Ainsi, l’apôtre conclut en disant: Si quelqu’un croit savoir quelque chose, il n’a pas connu comme il faut connaître. Autrement dit, toute connaissance qui n’est pas communiquée dans le but d’édifier n’est que pure ignorance du cœur de Dieu.
Le légalisme, cancer de l’Église
Ce passage soulève un problème d’envergure qui est largement répandu dans l’Église de Jésus-Christ. Il s’agit bien entendu du légalisme qui ronge les chrétiens depuis la naissance même du christianisme. Comment pourrions-nous le définir exactement? Avant de se manifester par des gestes malheureux, il est d’abord et avant tout le fruit d’un entendement faux sur la personne et l’œuvre de Jésus-Christ. Ce faux entendement consiste à croire que Dieu (Jésus-Christ) aime l’homme, mais à certaines conditions. Il consiste aussi en une approche des Écritures qui néglige de reconnaître l’amour de Dieu, même dans les avertissements sévères. Le texte du livre aux Hébreux (12:5-11) nous apprend que même dans la discipline de la correction divine, l’amour en ressort triomphant. Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, nous dit ce texte. Bien loin d’être une manifestation de haine et d’impatience, ce texte mentionne plutôt que l’amour est l’unique base de la correction.
Le légaliste est celui qui vit enfermé dans les notions du bien et du mal. Pour lui, Dieu est incapable de regarder l’homme en dehors de ces deux notions. Il a peur du mal et du péché car ces choses sont pour lui synonymes de rejet. Le drame du légaliste est qu’il est esclave de ces deux notions; incapable de vivre dans la liberté acquise par l’œuvre accomplie de Jésus-Christ.
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
LA BÊTISE RELIGIEUSE
Lorsqu’il est question de christianisme, il faut toujours distinguer entre deux choses: une pratique fondée sur des traditions ou une pratique fondée sur une relation avec Dieu. La différence entre les deux est énorme dans la mesure où la première conduit à la bêtise alors que la seconde conduit à la vie éternelle.
Qu’est-ce donc qu’une personne religieuse?
Dans notre merveilleux monde évangélique, nous tenons pour certain le fait que les chrétiens au comportement religieux sont forcément des catholiques, des anglicans, des luthériens, etc. Il nous semble également plus clair que nous, les évangéliques, sommes de vrais chrétiens authentiques parce que notre foi repose uniquement sur la Parole de Dieu (sola sciptura). Voila ce que nous aimons croire. Ce que nous savons moins, c’est que la bêtise religieuse peut prendre plusieurs visages différents. Dans la plupart des cas, les grandes religions chrétiennes ont abandonné la Parole de Dieu au profit de leurs traditions culturelles chrétiennes. Le message de l’Évangile s’y trouve toujours, mais il est tellement dilué qu’on l’observe à peine. L’attitude qui consiste à délaisser la Parole de Dieu au profit des traditions conduit à une pratique religieuse sans âme et sans vie. Cependant, il n’est pas pour autant vrai que cette approche religieuse soit la cause du problème.
Qui sont les pharisiens?
Le vrai religieux, celui-là même que Jésus dénonce tout au long des quatre évangiles, n’a que très peu de chose à voir avec le comportement des grandes religions chrétiennes d’aujourd’hui. Ces dernières sont davantage sur le chemin qui mène à l’apostasie. Or, les religieux que l’on trouve dans le Nouveau Testament sont animés d’un tout autre esprit. Ils sont résolument fanatiques en ce qu’ils observent scrupuleusement la Loi de Moïse avec une minutie incomparable. Leur principale activité consiste à démontrer l’insuffisance et la culpabilité des gens qui les entourent. Ce qu’ils aiment au plus haut point, c’est dénoncer l’erreur. Pour eux, la marche avec Dieu est subtilement une compétition qu’ils entretiennent contre quiconque se dit chrétien comme eux. En fait, comme nous, les évangéliques modernes, ils sont très attachés à la Parole de Dieu. Voilà qui m’amène à dire que s’il y a danger de pharisaïsme, c’est dans nos milieux évangéliques qu’il est le plus propice de se développer.
L’aveugle né…
Vous connaissez sans doute l’histoire de l’aveugle né que l’on retrouve dans l’Évangile de Jean au chapitre 9. Voyez-vous, cet homme fut aveugle depuis sa naissance jusqu’au jour où il rencontra Jésus. Miracle extraordinaire n’est-ce pas? Mais pas pour les pharisiens qui voyaient dans ce prodige une entorse à la règle du sabbat. Pour eux, toute bénédiction ou miracle qui n’a pas été accompli par un des leurs est forcément une manifestation douteuse. Quoique la guérison de cet aveugle reste à leurs yeux un miracle réel, ils cherchent par tous les moyens des arguments qui pourraient contribuer à condamner cet acte qui échappe à leur contrôle. Dans ce cas précis, il n’ont rien trouvé d’autre que la règle du sabbat.
Voilà qui nous ressemble
En écrivant ces quelques lignes, je ne peux m’empêcher de penser à tous les jugements qui circulent d’une église contre une autre et qui tiennent comme toile de fond l’exacte attitude qui est celle des pharisiens. Nous aimons tous voir Dieu agir; mais à la seule condition que ça arrive dans notre église. Et lorsque ça se produit ailleurs que chez-nous, c’est tout de même un peu suspect, n’est-ce pas? La voilà la bêtise religieuse: elle consiste à croire que nous sommes les seuls chrétiens vraiment purs. Hors de nous, point de salut! Écoutons la réponse que Jésus adressait à l’intention des pharisiens de Jean 9:
Jean 9:39-41
«Puis Jésus dit: Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles. Quelques pharisiens qui étaient avec lui, ayant entendu ces paroles, lui dirent: Nous aussi, sommes-nous aveugles? Jésus leur répondit: Si vous étiez aveugles, vous n'auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites: Nous voyons. C'est pour cela que votre péché subsiste.»
LA BÊTISE RELIGIEUSE
Lorsqu’il est question de christianisme, il faut toujours distinguer entre deux choses: une pratique fondée sur des traditions ou une pratique fondée sur une relation avec Dieu. La différence entre les deux est énorme dans la mesure où la première conduit à la bêtise alors que la seconde conduit à la vie éternelle.
Qu’est-ce donc qu’une personne religieuse?
Dans notre merveilleux monde évangélique, nous tenons pour certain le fait que les chrétiens au comportement religieux sont forcément des catholiques, des anglicans, des luthériens, etc. Il nous semble également plus clair que nous, les évangéliques, sommes de vrais chrétiens authentiques parce que notre foi repose uniquement sur la Parole de Dieu (sola sciptura). Voila ce que nous aimons croire. Ce que nous savons moins, c’est que la bêtise religieuse peut prendre plusieurs visages différents. Dans la plupart des cas, les grandes religions chrétiennes ont abandonné la Parole de Dieu au profit de leurs traditions culturelles chrétiennes. Le message de l’Évangile s’y trouve toujours, mais il est tellement dilué qu’on l’observe à peine. L’attitude qui consiste à délaisser la Parole de Dieu au profit des traditions conduit à une pratique religieuse sans âme et sans vie. Cependant, il n’est pas pour autant vrai que cette approche religieuse soit la cause du problème.
Qui sont les pharisiens?
Le vrai religieux, celui-là même que Jésus dénonce tout au long des quatre évangiles, n’a que très peu de chose à voir avec le comportement des grandes religions chrétiennes d’aujourd’hui. Ces dernières sont davantage sur le chemin qui mène à l’apostasie. Or, les religieux que l’on trouve dans le Nouveau Testament sont animés d’un tout autre esprit. Ils sont résolument fanatiques en ce qu’ils observent scrupuleusement la Loi de Moïse avec une minutie incomparable. Leur principale activité consiste à démontrer l’insuffisance et la culpabilité des gens qui les entourent. Ce qu’ils aiment au plus haut point, c’est dénoncer l’erreur. Pour eux, la marche avec Dieu est subtilement une compétition qu’ils entretiennent contre quiconque se dit chrétien comme eux. En fait, comme nous, les évangéliques modernes, ils sont très attachés à la Parole de Dieu. Voilà qui m’amène à dire que s’il y a danger de pharisaïsme, c’est dans nos milieux évangéliques qu’il est le plus propice de se développer.
L’aveugle né…
Vous connaissez sans doute l’histoire de l’aveugle né que l’on retrouve dans l’Évangile de Jean au chapitre 9. Voyez-vous, cet homme fut aveugle depuis sa naissance jusqu’au jour où il rencontra Jésus. Miracle extraordinaire n’est-ce pas? Mais pas pour les pharisiens qui voyaient dans ce prodige une entorse à la règle du sabbat. Pour eux, toute bénédiction ou miracle qui n’a pas été accompli par un des leurs est forcément une manifestation douteuse. Quoique la guérison de cet aveugle reste à leurs yeux un miracle réel, ils cherchent par tous les moyens des arguments qui pourraient contribuer à condamner cet acte qui échappe à leur contrôle. Dans ce cas précis, il n’ont rien trouvé d’autre que la règle du sabbat.
Voilà qui nous ressemble
En écrivant ces quelques lignes, je ne peux m’empêcher de penser à tous les jugements qui circulent d’une église contre une autre et qui tiennent comme toile de fond l’exacte attitude qui est celle des pharisiens. Nous aimons tous voir Dieu agir; mais à la seule condition que ça arrive dans notre église. Et lorsque ça se produit ailleurs que chez-nous, c’est tout de même un peu suspect, n’est-ce pas? La voilà la bêtise religieuse: elle consiste à croire que nous sommes les seuls chrétiens vraiment purs. Hors de nous, point de salut! Écoutons la réponse que Jésus adressait à l’intention des pharisiens de Jean 9:
Jean 9:39-41
«Puis Jésus dit: Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles. Quelques pharisiens qui étaient avec lui, ayant entendu ces paroles, lui dirent: Nous aussi, sommes-nous aveugles? Jésus leur répondit: Si vous étiez aveugles, vous n'auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites: Nous voyons. C'est pour cela que votre péché subsiste.»
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
JUSTICE PROPRE = ÉCHEC
Dans le dernier article, j’ai cité ce passage de l’Épître aux Romains (10:1-4) où l’apôtre Paul démontre que la justice propre est la cause première du rejet du Messie par le peule juif. Nous avons aussi vu que la justice propre repose essentiellement sur l’opinion que l’homme se fait lui-même de ce qui est bien et de ce qui est mal.
Un exemple
Dans l’Évangile de Luc (9:51-56), Jésus envoie ses disciples dans un bourg de Samarie chercher une place pour demeurer durant un court séjour à cet endroit. Mais les Samaritains refusent de les recevoir. Quelle est alors la réaction de Jacques et Jean: «veux-tu que nous commandions que le feu descende du ciel et les consume?» Comment se fait-il que les disciples n’aient pas encore saisi le sens de la mission de Jésus?
«Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés. Car le Fils de l’homme est venu, non pour perdre les âmes des hommes, mais pour les sauver, leur dit Jésus».
Une autre justice
Les disciples Jacques et Jean ont réagi de cette manière simplement parce qu’ils étaient contrôlés par un autre système de justice. Ils ont utilisé leur propre évaluation du bien et du mal comme les juifs dont parle l’apôtre Paul dans Romains 10:1-4. Les disciples ne connaissaient donc pas plus qu’eux la justice de Dieu. Et que fait l’homme lorsque qu’il ne connaît pas la justice de Dieu? Il établit sa propre justice fondée sur les valeurs éthiques du vieil homme. À ses yeux, sa justice parait tout à fait appropriée en ce qu’elle est une approche équitable pour redresser un tort. La justice propre de l’homme repose sur un support de justice qui s’appuie lui-même sur un jugement qui évalue le bien et le mal.
Une justice refusée
«Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux.» Matthieu 5:20. Dans ce texte, Jésus sert un avertissement musclé à ses disciples. Ce qu’il leur dit est simple; la justice, celle qui anime le cœur des scribes et des pharisiens est une justice propre qui conduit l’homme à la perdition. Les disciples étaient appelés à vivre sous le contrôle d’une nouvelle justice; celle de Dieu. Et ce qui est vrai pour eux l’est également pour vous et moi.
Justice de Dieu?
Il ne faudrait pas croire que le simple fait d’être chrétien, né de nouveau, soit suffisant pour bien saisir le caractère exclusif de la justice de Dieu. Les juifs du temps de Jésus connaissaient mieux que nous la Parole de Dieu, et pourtant, cela ne les a empêchés de crucifier le Seigneur. La justice de Dieu utilise le sens que Dieu donne au bien et au mal. C’est la Parole de Dieu sans aucun levain. C’est la vie chrétienne dépouillée de toute tradition humaine. Il ne s’agit pas seulement de connaître par cœur la Parole de Dieu pour prétendre saisir la justice de Dieu, encore faut-il accepter de se dépouiller nous-mêmes de nos idées propres quant à ce qui est bien ou mal.
Matthieu 6:33
«Cherchez premièrement son royaume et sa justice et tout cela vous sera donné par-dessus.»
JUSTICE PROPRE = ÉCHEC
Dans le dernier article, j’ai cité ce passage de l’Épître aux Romains (10:1-4) où l’apôtre Paul démontre que la justice propre est la cause première du rejet du Messie par le peule juif. Nous avons aussi vu que la justice propre repose essentiellement sur l’opinion que l’homme se fait lui-même de ce qui est bien et de ce qui est mal.
Un exemple
Dans l’Évangile de Luc (9:51-56), Jésus envoie ses disciples dans un bourg de Samarie chercher une place pour demeurer durant un court séjour à cet endroit. Mais les Samaritains refusent de les recevoir. Quelle est alors la réaction de Jacques et Jean: «veux-tu que nous commandions que le feu descende du ciel et les consume?» Comment se fait-il que les disciples n’aient pas encore saisi le sens de la mission de Jésus?
«Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés. Car le Fils de l’homme est venu, non pour perdre les âmes des hommes, mais pour les sauver, leur dit Jésus».
Une autre justice
Les disciples Jacques et Jean ont réagi de cette manière simplement parce qu’ils étaient contrôlés par un autre système de justice. Ils ont utilisé leur propre évaluation du bien et du mal comme les juifs dont parle l’apôtre Paul dans Romains 10:1-4. Les disciples ne connaissaient donc pas plus qu’eux la justice de Dieu. Et que fait l’homme lorsque qu’il ne connaît pas la justice de Dieu? Il établit sa propre justice fondée sur les valeurs éthiques du vieil homme. À ses yeux, sa justice parait tout à fait appropriée en ce qu’elle est une approche équitable pour redresser un tort. La justice propre de l’homme repose sur un support de justice qui s’appuie lui-même sur un jugement qui évalue le bien et le mal.
Une justice refusée
«Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux.» Matthieu 5:20. Dans ce texte, Jésus sert un avertissement musclé à ses disciples. Ce qu’il leur dit est simple; la justice, celle qui anime le cœur des scribes et des pharisiens est une justice propre qui conduit l’homme à la perdition. Les disciples étaient appelés à vivre sous le contrôle d’une nouvelle justice; celle de Dieu. Et ce qui est vrai pour eux l’est également pour vous et moi.
Justice de Dieu?
Il ne faudrait pas croire que le simple fait d’être chrétien, né de nouveau, soit suffisant pour bien saisir le caractère exclusif de la justice de Dieu. Les juifs du temps de Jésus connaissaient mieux que nous la Parole de Dieu, et pourtant, cela ne les a empêchés de crucifier le Seigneur. La justice de Dieu utilise le sens que Dieu donne au bien et au mal. C’est la Parole de Dieu sans aucun levain. C’est la vie chrétienne dépouillée de toute tradition humaine. Il ne s’agit pas seulement de connaître par cœur la Parole de Dieu pour prétendre saisir la justice de Dieu, encore faut-il accepter de se dépouiller nous-mêmes de nos idées propres quant à ce qui est bien ou mal.
Matthieu 6:33
«Cherchez premièrement son royaume et sa justice et tout cela vous sera donné par-dessus.»
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
JUSTICE DE DIEU OU JUSTICE PROPRE?
Les évangiles sont le terrain de jeu d’une joute importante où deux systèmes de justices s’affrontent. D’une part, Jésus nous présente une approche et un discours qui reposent essentiellement sur la justice de Dieu. Mais on y voit aussi les scribes et les pharisiens qui opposent à Jésus une autre justice, la leur.
Justice?
Qu’est-ce donc que la justice? La justice de Dieu est ce qui est vrai, pur et droit du point de vue de Dieu alors que la justice propre tient de ce qui est vrai, pur et droit du point de vue de l’homme. Il existe donc deux sources possibles auxquelles nous pouvons référer lorsque vient le moment de chercher ce qui est juste. La justice de Dieu émane forcément des pensées de Dieu qui trouvent leur origine quelque part dans l’éternité alors que la justice propre, celle des hommes, trouve son origine dans la Chute adamique. Voyons cela de plus près.
Genèse 3:4-5
«Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.»
La Chute
Avant que la Chute ne vienne interrompre la relation harmonieuse de l’homme avec son Dieu, seule la justice de Dieu trouvait écho sans le cœur d’Adam et Ève. Mais voilà que cet évènement vient tout changer car une nouvelle justice fait ici son apparition: celle du bien et du mal selon le point de vue de l’homme. Il nous faut bien saisir que la proposition du serpent est bien celle de l’introduction d’un nouveau système de justice fondé cette fois-ci sur le point de vue de l’homme et non celui de Dieu.
Des milliers d’années plus tard…
Comme nous le savons tous déjà, la Chute est l’évènement qui a corrompu le genre humain; depuis ce moment, l’homme est pécheur. Or, le plus gros problème dans cette affaire n’est pas tant le fait que l’homme se conduise mal. Il a également l’occasion de faire le bien tout en se gardant distant de Dieu. La Chute n’a pas seulement amené le mal, elle aussi amené le bien selon le point de vue de l’homme. Et c’est précisément ce bien-là qui a causé les frictions entre Jésus et les pharisiens. Ce que Dieu déclare bon, l’homme le déclare souvent mal au nom de sa propre interprétation de ce qui est bien.
Romains 10:1-4
«Frères, le voeu de mon coeur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés. Je leur rends le témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence: ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu; car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient.»
Les Juifs du temps de Jésus connaissaient mieux que quiconque la Parole de Dieu. Pourtant, cela ne les a pas empêché de tomber dans le piège de la justice propre, cette justice adamique qui provient de la séduction du serpent. Car faut-il le dire, cette justice vient du Malin. En conclusion de quoi on ne peut prétendre que la connaissance biblique puisse régler tous les problèmes des chrétiens. Encore faut-il être en mesure de bien s’évaluer soi-même afin de ne pas tomber dans cette fausse justice.
Conséquences?
La justice propre de l’homme est le fondement premier de toutes les bêtises humaines. Pour les juifs, cette bêtise a fait en sorte qu’ils ont crucifié le Seigneur. Ce n’est pas sans importance. Comprenons bien que si nous sommes dominé par notre justice propre, nous écarterons aussi Jésus de nos vies. Non pas de manière consciente, mais bien subtilement, nous obéirons d’abord à nos impressions personnelles. Ensuite, nous trouverons une façon habile de justifier spirituellement nos actes.
Jérémie 17:9-10
«Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant: Qui peut le connaître? Moi, l’Éternel, j’éprouve le cœur, je sonde les reins, pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses oeuvres.»
JUSTICE DE DIEU OU JUSTICE PROPRE?
Les évangiles sont le terrain de jeu d’une joute importante où deux systèmes de justices s’affrontent. D’une part, Jésus nous présente une approche et un discours qui reposent essentiellement sur la justice de Dieu. Mais on y voit aussi les scribes et les pharisiens qui opposent à Jésus une autre justice, la leur.
Justice?
Qu’est-ce donc que la justice? La justice de Dieu est ce qui est vrai, pur et droit du point de vue de Dieu alors que la justice propre tient de ce qui est vrai, pur et droit du point de vue de l’homme. Il existe donc deux sources possibles auxquelles nous pouvons référer lorsque vient le moment de chercher ce qui est juste. La justice de Dieu émane forcément des pensées de Dieu qui trouvent leur origine quelque part dans l’éternité alors que la justice propre, celle des hommes, trouve son origine dans la Chute adamique. Voyons cela de plus près.
Genèse 3:4-5
«Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.»
La Chute
Avant que la Chute ne vienne interrompre la relation harmonieuse de l’homme avec son Dieu, seule la justice de Dieu trouvait écho sans le cœur d’Adam et Ève. Mais voilà que cet évènement vient tout changer car une nouvelle justice fait ici son apparition: celle du bien et du mal selon le point de vue de l’homme. Il nous faut bien saisir que la proposition du serpent est bien celle de l’introduction d’un nouveau système de justice fondé cette fois-ci sur le point de vue de l’homme et non celui de Dieu.
Des milliers d’années plus tard…
Comme nous le savons tous déjà, la Chute est l’évènement qui a corrompu le genre humain; depuis ce moment, l’homme est pécheur. Or, le plus gros problème dans cette affaire n’est pas tant le fait que l’homme se conduise mal. Il a également l’occasion de faire le bien tout en se gardant distant de Dieu. La Chute n’a pas seulement amené le mal, elle aussi amené le bien selon le point de vue de l’homme. Et c’est précisément ce bien-là qui a causé les frictions entre Jésus et les pharisiens. Ce que Dieu déclare bon, l’homme le déclare souvent mal au nom de sa propre interprétation de ce qui est bien.
Romains 10:1-4
«Frères, le voeu de mon coeur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés. Je leur rends le témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence: ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu; car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient.»
Les Juifs du temps de Jésus connaissaient mieux que quiconque la Parole de Dieu. Pourtant, cela ne les a pas empêché de tomber dans le piège de la justice propre, cette justice adamique qui provient de la séduction du serpent. Car faut-il le dire, cette justice vient du Malin. En conclusion de quoi on ne peut prétendre que la connaissance biblique puisse régler tous les problèmes des chrétiens. Encore faut-il être en mesure de bien s’évaluer soi-même afin de ne pas tomber dans cette fausse justice.
Conséquences?
La justice propre de l’homme est le fondement premier de toutes les bêtises humaines. Pour les juifs, cette bêtise a fait en sorte qu’ils ont crucifié le Seigneur. Ce n’est pas sans importance. Comprenons bien que si nous sommes dominé par notre justice propre, nous écarterons aussi Jésus de nos vies. Non pas de manière consciente, mais bien subtilement, nous obéirons d’abord à nos impressions personnelles. Ensuite, nous trouverons une façon habile de justifier spirituellement nos actes.
Jérémie 17:9-10
«Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant: Qui peut le connaître? Moi, l’Éternel, j’éprouve le cœur, je sonde les reins, pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses oeuvres.»
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
JOYEUX NOËL
Au-delà de la frénésie commerciale qui entoure la fête de Noël, il faut être capable de voir plus loin et de regarder au sens premier de cette fête. Noël, c’est l’occasion de se remémorer la naissance du Messie, Jésus-Christ.
La raison de l’homme
Souvent aveuglés par le brouhaha qu’amène cette période de l’année, nous perdons de vue la signification principale de Noël. Aujourd’hui, l’homme se vante d’être enfin arrivé à la raison. Pourtant, certains signes tendent à démontrer le contraire. Par exemple, Noël, fête par excellence du christianisme, reste extrêmement populaire. Par contre, celui-là même qui est fêté, Jésus, est à peu près ignoré de tous. La meilleure comparaison que je puisse vous donner pour illustrer cette absence de cohésion est la suivante: c’est comme si on organisait une fête pour souligner votre anniversaire, et que tous les efforts étaient mis sur la réussite de la soirée sans aucun souci pour vous. Au pire, on oublierait même de vous inviter à votre propre anniversaire tellement son organisation demande des soins. Voilà ce qu’est Noël en réalité.
Un moment pour oublier
Évidemment, ce temps de l’année permet à bien des gens de penser à autre chose qu’aux problèmes courants qui les dérangent sans cesse. Noël est en quelque sorte une fête que l’on récupère à d’autres fins que Jésus-Christ. En fait, tout cela a peu d’importance car, de toute façon, Jésus n’a jamais demandé à quiconque de le fêter le 25 décembre. Il n’a pas non plus demandé de calculer les années en fonction de sa naissance. Il y a bien des choses que Jésus n’a jamais demandées aux hommes, et que ceux-ci observent scrupuleusement. Cependant, ce qu’il a demandé, ça, l’homme l’ignore.
Surprenant!
Nous vivons dans une civilisation hautement influencée par le christianisme, mais nous ne réalisons pas toujours à quel point cette influence est partout présente dans nos vies. Ce qui pose un problème ici, c’est l’ensemble des choses que nous croyons être de Lui et qui, en réalité, ne sont que pures inventions religieuses. Par exemple, le fait de croire qu’une église, un bâtiment, est un lieu saint s’avère être une erreur que le Nouveau Testament ne soutient pas. Même si aujourd’hui la majorité des gens ne vont plus à l’église le dimanche, ils continuent néanmoins de croire à la sainteté de ce lieu. Mais d’où vient cette idée? Elle vient de l’Ancien Testament où le Temple de Jérusalem était réputé pour abriter la présence de Dieu. Toutefois, cela n’est plus vrai dans la nouvelle alliance en Jésus- Christ. La vérité est que l’église est composée de personnes et non de briques.
En esprit et en vérité
Nous faisons de nombreuses choses en croyant qu’elles correspondent à la volonté de Dieu, mais l’une des principales choses que Jésus a demandée de faire est pratiquement oubliée : connaître Sa parole. "Car, de même que le Père relève les morts et leur donne la vie, de même le Fils donne la vie à qui il veut. Et le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le pouvoir de juger, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils, n’honore pas le Père qui l’a envoyé. Oui, je vous le déclare, c’est la vérité: quiconque écoute mes paroles, et croit en celui qui m’a envoyé, possède la vie éternelle. Il ne sera pas condamné, mais il est déjà passé de la mort à la vie." (Jean 5:21-24)
J’offre mes meilleurs souhaits à tous les lecteurs de cette chronique.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
JOYEUX NOËL
Au-delà de la frénésie commerciale qui entoure la fête de Noël, il faut être capable de voir plus loin et de regarder au sens premier de cette fête. Noël, c’est l’occasion de se remémorer la naissance du Messie, Jésus-Christ.
La raison de l’homme
Souvent aveuglés par le brouhaha qu’amène cette période de l’année, nous perdons de vue la signification principale de Noël. Aujourd’hui, l’homme se vante d’être enfin arrivé à la raison. Pourtant, certains signes tendent à démontrer le contraire. Par exemple, Noël, fête par excellence du christianisme, reste extrêmement populaire. Par contre, celui-là même qui est fêté, Jésus, est à peu près ignoré de tous. La meilleure comparaison que je puisse vous donner pour illustrer cette absence de cohésion est la suivante: c’est comme si on organisait une fête pour souligner votre anniversaire, et que tous les efforts étaient mis sur la réussite de la soirée sans aucun souci pour vous. Au pire, on oublierait même de vous inviter à votre propre anniversaire tellement son organisation demande des soins. Voilà ce qu’est Noël en réalité.
Un moment pour oublier
Évidemment, ce temps de l’année permet à bien des gens de penser à autre chose qu’aux problèmes courants qui les dérangent sans cesse. Noël est en quelque sorte une fête que l’on récupère à d’autres fins que Jésus-Christ. En fait, tout cela a peu d’importance car, de toute façon, Jésus n’a jamais demandé à quiconque de le fêter le 25 décembre. Il n’a pas non plus demandé de calculer les années en fonction de sa naissance. Il y a bien des choses que Jésus n’a jamais demandées aux hommes, et que ceux-ci observent scrupuleusement. Cependant, ce qu’il a demandé, ça, l’homme l’ignore.
Surprenant!
Nous vivons dans une civilisation hautement influencée par le christianisme, mais nous ne réalisons pas toujours à quel point cette influence est partout présente dans nos vies. Ce qui pose un problème ici, c’est l’ensemble des choses que nous croyons être de Lui et qui, en réalité, ne sont que pures inventions religieuses. Par exemple, le fait de croire qu’une église, un bâtiment, est un lieu saint s’avère être une erreur que le Nouveau Testament ne soutient pas. Même si aujourd’hui la majorité des gens ne vont plus à l’église le dimanche, ils continuent néanmoins de croire à la sainteté de ce lieu. Mais d’où vient cette idée? Elle vient de l’Ancien Testament où le Temple de Jérusalem était réputé pour abriter la présence de Dieu. Toutefois, cela n’est plus vrai dans la nouvelle alliance en Jésus- Christ. La vérité est que l’église est composée de personnes et non de briques.
En esprit et en vérité
Nous faisons de nombreuses choses en croyant qu’elles correspondent à la volonté de Dieu, mais l’une des principales choses que Jésus a demandée de faire est pratiquement oubliée : connaître Sa parole. "Car, de même que le Père relève les morts et leur donne la vie, de même le Fils donne la vie à qui il veut. Et le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le pouvoir de juger, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils, n’honore pas le Père qui l’a envoyé. Oui, je vous le déclare, c’est la vérité: quiconque écoute mes paroles, et croit en celui qui m’a envoyé, possède la vie éternelle. Il ne sera pas condamné, mais il est déjà passé de la mort à la vie." (Jean 5:21-24)
J’offre mes meilleurs souhaits à tous les lecteurs de cette chronique.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
JETTE TON PAIN
C’est en lisant l’Écriture que nous constatons à quel point les principes du Royaume de Christ sont différents de ceux de ce monde terrestre. Ici-bas, nous entendons continuellement parler d’épargne et de placement. Dans la Parole de Dieu, il est plutôt dit de donner.
Ecclésiaste 11:1
«Jette ton pain sur la face des eaux, car avec le temps tu le retrouveras;» Ce passage exprime une idée d’une très grande valeur pour qui veut prospérer avec Dieu. Si à première vue les principes de ce royaume terrestre semblent tellement différents de ceux de la Parole de Dieu, c’est que nous en évaluons mal les données. Dans les faits, Dieu nous parle également d’épargne et de placement. J’irai même jusqu’à dire que le système de ce monde capitaliste est une pâle reproduction de ce que Dieu promet à Ses enfants. Du moins, à ceux qui veulent bien relever Ses défis. Et voilà pourquoi:
Luc 18:22
«Jésus, ayant entendu cela, lui dit: Il te manque encore une chose: vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis, viens, et suis-moi.» Ce verset est tiré de la rencontre de Jésus avec le jeune homme riche. Nous savons que cet homme possédait de grandes richesses et qu’il a préféré les garder pour lui. En d’autres mots, il a préféré épargner et placer ses biens dans les institutions bancaires de ce monde où le rendement est faible.
Pensons-y bien
Dans le fond, tout est une question de rendement sur les investissements. Ne blâmons pas trop rapidement ce jeune homme car la majorité d’entre nous ferait la même chose que lui s’il se retrouvait à sa place. Nous préférons investir là où nous pouvons exercer un contrôle plus direct sur nos placements. Même si le rendement est faible, nous le sentons néanmoins plus certain. Or, c’est ici que la foi prend toute son importance. Jésus nous promet du cent pour un, un rendement sur investissement qu’aucune institution humaine ne pourra jamais égaler. Tout le problème repose essentiellement sur notre capacité à faire confiance à Dieu dans le domaine de nos finances. Et l’unique façon d’éprouver ce principe est de risquer. «Il te sera fait selon ta foi», nous dit Jésus.
Une vie chrétienne sans vie
Voilà ce que vivent des tas de chrétiens actuellement: une vie chrétienne sans défi, donc, une vie chrétienne qui ne débouche sur rien de très vivant. Où est donc le problème? Laissons l’apôtre Paul répondre à cette question: «Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes.» 1 Corinthiens 15:19.
Malheureux
Il n’y a pas de recette miracle pour être heureux avec Dieu. Nous devons simplement relever les défis de foi qu’Il nous propose. Si vous êtes malheureux comme chrétien, c’est que vous avez probablement cessé de faire confiance au Seigneur. Ce phénomène est fréquent et difficile à cerner car dans la plupart des cas, il s’introduit subtilement et très lentement. Maintenant, relisez le passage du livre de l’Ecclésiaste 11:1: «Jette ton pain sur la face des eaux, car avec le temps tu le retrouveras».
JETTE TON PAIN
C’est en lisant l’Écriture que nous constatons à quel point les principes du Royaume de Christ sont différents de ceux de ce monde terrestre. Ici-bas, nous entendons continuellement parler d’épargne et de placement. Dans la Parole de Dieu, il est plutôt dit de donner.
Ecclésiaste 11:1
«Jette ton pain sur la face des eaux, car avec le temps tu le retrouveras;» Ce passage exprime une idée d’une très grande valeur pour qui veut prospérer avec Dieu. Si à première vue les principes de ce royaume terrestre semblent tellement différents de ceux de la Parole de Dieu, c’est que nous en évaluons mal les données. Dans les faits, Dieu nous parle également d’épargne et de placement. J’irai même jusqu’à dire que le système de ce monde capitaliste est une pâle reproduction de ce que Dieu promet à Ses enfants. Du moins, à ceux qui veulent bien relever Ses défis. Et voilà pourquoi:
Luc 18:22
«Jésus, ayant entendu cela, lui dit: Il te manque encore une chose: vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis, viens, et suis-moi.» Ce verset est tiré de la rencontre de Jésus avec le jeune homme riche. Nous savons que cet homme possédait de grandes richesses et qu’il a préféré les garder pour lui. En d’autres mots, il a préféré épargner et placer ses biens dans les institutions bancaires de ce monde où le rendement est faible.
Pensons-y bien
Dans le fond, tout est une question de rendement sur les investissements. Ne blâmons pas trop rapidement ce jeune homme car la majorité d’entre nous ferait la même chose que lui s’il se retrouvait à sa place. Nous préférons investir là où nous pouvons exercer un contrôle plus direct sur nos placements. Même si le rendement est faible, nous le sentons néanmoins plus certain. Or, c’est ici que la foi prend toute son importance. Jésus nous promet du cent pour un, un rendement sur investissement qu’aucune institution humaine ne pourra jamais égaler. Tout le problème repose essentiellement sur notre capacité à faire confiance à Dieu dans le domaine de nos finances. Et l’unique façon d’éprouver ce principe est de risquer. «Il te sera fait selon ta foi», nous dit Jésus.
Une vie chrétienne sans vie
Voilà ce que vivent des tas de chrétiens actuellement: une vie chrétienne sans défi, donc, une vie chrétienne qui ne débouche sur rien de très vivant. Où est donc le problème? Laissons l’apôtre Paul répondre à cette question: «Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes.» 1 Corinthiens 15:19.
Malheureux
Il n’y a pas de recette miracle pour être heureux avec Dieu. Nous devons simplement relever les défis de foi qu’Il nous propose. Si vous êtes malheureux comme chrétien, c’est que vous avez probablement cessé de faire confiance au Seigneur. Ce phénomène est fréquent et difficile à cerner car dans la plupart des cas, il s’introduit subtilement et très lentement. Maintenant, relisez le passage du livre de l’Ecclésiaste 11:1: «Jette ton pain sur la face des eaux, car avec le temps tu le retrouveras».
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
JÉSUS, MA PASSION
Il ne se passe pas une semaine sans qu’un chrétien vienne à mon bureau me raconter ses déboires spirituels. Dans bien des cas, il s’agit de personnes qui ont abandonné leur église depuis quelques années et qui voudraient seulement revenir à Dieu. Les autres, quoique fidèles à leur église, ne ressentent plus aucun plaisir à marcher avec Dieu.
Que dire?
Comment se fait-il que, pour certains, la vie chrétienne soit une vie passionnante et débordante alors que, pour d’autres, elle reste stérile et sans vie? « Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur.» (Rom 12:11) Ayez du zèle, nous dit Paul. Mais où trouver ce cœur rempli de zèle et d’amour que nous avions durant les premières années de notre vie chrétienne? Nous qui, jadis, accusions les catholiques d’être des religieux sans vie, nous voilà au même point qu’eux. La religion n’a pas de dénomination, elle est un esprit qui saisit celui qui persévère dans la pratique de l’orthodoxie et qui ne vit plus rien avec Dieu.
Jacques 1:22-27
«22 Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l'écouter en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. 23 Car, si quelqu'un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, 24 et qui, après s'être regardé, s'en va, et oublie aussitôt comment il était. 25 Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n'étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l'oeuvre, celui-là sera heureux dans son activité. 26 Si quelqu'un croit être religieux, sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son coeur, la religion de cet homme est vaine. 27 La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde.»
«…celui-là sera heureux …»
Ce texte est sans doute l’un des plus riches de toute la Parole de Dieu pour celui qui désire vraiment se sortir d’impasse. Jacques nous fait part de deux recommandations des plus importantes. Et sachez que ce n’est pas en vain que l’Esprit de Dieu a inspiré ce texte biblique. Voyons d’un peu plus près ces recommandations: la première consiste à écouter et à mettre en pratique la Parole de Dieu et la seconde, à tenir sa langue en bride.
Deux choses importantes
Toutes les fois que je rencontre des chrétiens épuisés et sans vie, je constate que les deux principes mentionnés précédemment n’ont pas été respectés. Généralement, ces croyants ne lisaient plus la Parole de Dieu depuis des mois, voire même des années. Ils avaient perdu ce sens de la pratique de la foi et ne relevaient plus les défis que Dieu amenait dans leur vie. Ayant négligé de marcher par la foi, ils sont donc revenus à la case départ: ils regardent la vie d’un point de vue adamique. Et de là, ils sont devenus de ces chrétiens, trop nombreux d’ailleurs, qui murmurent et calomnient sans cesse. En d’autres mots, ils n’ont plus été en mesure de tenir leur langue en bride.
Une grande promesse
Bien que ce texte soit à la fois un sévère avertissement à tous ceux qui sont négligents, il est également un riche encouragement pour ceux qui désirent réellement s’en sortir. «Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n'étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l'oeuvre, celui-là sera heureux dans son activité.» Ce passage est l’une des plus belles promesses de Dieu. Saisissons-la.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
JÉSUS, MA PASSION
Il ne se passe pas une semaine sans qu’un chrétien vienne à mon bureau me raconter ses déboires spirituels. Dans bien des cas, il s’agit de personnes qui ont abandonné leur église depuis quelques années et qui voudraient seulement revenir à Dieu. Les autres, quoique fidèles à leur église, ne ressentent plus aucun plaisir à marcher avec Dieu.
Que dire?
Comment se fait-il que, pour certains, la vie chrétienne soit une vie passionnante et débordante alors que, pour d’autres, elle reste stérile et sans vie? « Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur.» (Rom 12:11) Ayez du zèle, nous dit Paul. Mais où trouver ce cœur rempli de zèle et d’amour que nous avions durant les premières années de notre vie chrétienne? Nous qui, jadis, accusions les catholiques d’être des religieux sans vie, nous voilà au même point qu’eux. La religion n’a pas de dénomination, elle est un esprit qui saisit celui qui persévère dans la pratique de l’orthodoxie et qui ne vit plus rien avec Dieu.
Jacques 1:22-27
«22 Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l'écouter en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. 23 Car, si quelqu'un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, 24 et qui, après s'être regardé, s'en va, et oublie aussitôt comment il était. 25 Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n'étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l'oeuvre, celui-là sera heureux dans son activité. 26 Si quelqu'un croit être religieux, sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son coeur, la religion de cet homme est vaine. 27 La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde.»
«…celui-là sera heureux …»
Ce texte est sans doute l’un des plus riches de toute la Parole de Dieu pour celui qui désire vraiment se sortir d’impasse. Jacques nous fait part de deux recommandations des plus importantes. Et sachez que ce n’est pas en vain que l’Esprit de Dieu a inspiré ce texte biblique. Voyons d’un peu plus près ces recommandations: la première consiste à écouter et à mettre en pratique la Parole de Dieu et la seconde, à tenir sa langue en bride.
Deux choses importantes
Toutes les fois que je rencontre des chrétiens épuisés et sans vie, je constate que les deux principes mentionnés précédemment n’ont pas été respectés. Généralement, ces croyants ne lisaient plus la Parole de Dieu depuis des mois, voire même des années. Ils avaient perdu ce sens de la pratique de la foi et ne relevaient plus les défis que Dieu amenait dans leur vie. Ayant négligé de marcher par la foi, ils sont donc revenus à la case départ: ils regardent la vie d’un point de vue adamique. Et de là, ils sont devenus de ces chrétiens, trop nombreux d’ailleurs, qui murmurent et calomnient sans cesse. En d’autres mots, ils n’ont plus été en mesure de tenir leur langue en bride.
Une grande promesse
Bien que ce texte soit à la fois un sévère avertissement à tous ceux qui sont négligents, il est également un riche encouragement pour ceux qui désirent réellement s’en sortir. «Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n'étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l'oeuvre, celui-là sera heureux dans son activité.» Ce passage est l’une des plus belles promesses de Dieu. Saisissons-la.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
JÉSUS LA BÉQUILLE?
Pour bien des gens, le fait de se tourner vers Dieu lorsque de graves problèmes surgissent est vu comme une incapacité d’envisager la réalité. De nos jours, on considère souvent ceux qui ont recours à Dieu comme des simples d’esprit. N’étant pas capable d’assumer leur propre vie, ils se tournent vers une béquille religieuse. C’est là un raisonnement que seuls ceux qui n’y connaissent rien peuvent entretenir. La réalité est toute autre car ceux-là même qui ont goûté à la grâce de Dieu ne sauraient plus s’en passer.
Une béquille disiez-vous?
L’idée de recevoir de l’aide, pour beaucoup, est un réflexe de faiblesse. C’est juste une béquille de plus à traîner. Ceci est faux puisque la Parole de Dieu regorge d’exemples où c’est plutôt Lui qui libère l’homme de ses béquilles. Les fardeaux et les problèmes que nous traînons ne viennent pas de Lui, mais de cette vie tumultueuse que nous menons. Personne ne désire avoir des problèmes, pourtant nous en avons tous. L’œuvre de Dieu consiste à rendre l’homme libre.
Matthieu 15:29-31
"Jésus quitta ces lieux, et vint près de la mer de Galilée. Étant monté sur la montagne, il s’y assit. Alors s’approcha de lui une grande foule, ayant avec elle des boiteux, des aveugles, des muets, des estropiés, et beaucoup d’autres malades. On les mit à ses pieds, et il les guérit; en sorte que la foule était dans l’admiration de voir que les muets parlaient, que les estropiés étaient guéris, que les boiteux marchaient, que les aveugles voyaient; et elle glorifiait le Dieu d’Israël."
"Il les guérit"
Dans cette foule ce jour-là, ceux qui avaient besoin de béquilles sont repartis sans elles. Non, Jésus ne nous donne pas de béquilles, il nous les enlève. Tant sur le plan physique que mental, Dieu peut délivrer l’homme des chaînes qui le retiennent captif. Le Nouveau Testament ainsi que l’histoire de l’église rapportent de nombreux exemples de cela. Rien de cela ne semble très scientifique me direz-vous, mais dans bien des cas on peut même vérifier les faits. Tous ceux qui fréquentent des églises où l’on croit à la guérison divine savent très bien cela.
Impossible!
Bien sûr, il y a tous ceux pour qui ce discours relève de l’absurdité la plus lamentable. À la vérité, ce sont ceux qui ont choisi de continuer à traîner leurs béquilles eux-mêmes. Tant pis pour eux. Le problème ici découle de l’incapacité qu’ont certaines personnes de faire confiance à quelque chose de plus grand qu’eux-mêmes. Sur le plan humain, il est certes vrai que les miracles sont des phénomènes impossibles. Se tourner vers Dieu implique de ne plus se fier à l’humanité pour trouver la délivrance, mais à Celui qui est l’auteur de toutes choses, Jésus-Christ.
"Si tu crois, tu verras…"
"Jésus lui dit: Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu." (Jean 11:40). Le plus souvent, la gloire de Dieu est rendue manifeste par le moyen de prodiges miraculeux. Pour voir sa gloire dans nos vies, il suffit de prendre la décision de croire que Dieu peut faire pour nous ce qu’aucun homme, si compétent soit-il, ne pourra jamais faire. En terminant, méditez le passage suivant: "Va, qu’il te soit fait selon ta foi" (Mathieu 8:13b).
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
JÉSUS LA BÉQUILLE?
Pour bien des gens, le fait de se tourner vers Dieu lorsque de graves problèmes surgissent est vu comme une incapacité d’envisager la réalité. De nos jours, on considère souvent ceux qui ont recours à Dieu comme des simples d’esprit. N’étant pas capable d’assumer leur propre vie, ils se tournent vers une béquille religieuse. C’est là un raisonnement que seuls ceux qui n’y connaissent rien peuvent entretenir. La réalité est toute autre car ceux-là même qui ont goûté à la grâce de Dieu ne sauraient plus s’en passer.
Une béquille disiez-vous?
L’idée de recevoir de l’aide, pour beaucoup, est un réflexe de faiblesse. C’est juste une béquille de plus à traîner. Ceci est faux puisque la Parole de Dieu regorge d’exemples où c’est plutôt Lui qui libère l’homme de ses béquilles. Les fardeaux et les problèmes que nous traînons ne viennent pas de Lui, mais de cette vie tumultueuse que nous menons. Personne ne désire avoir des problèmes, pourtant nous en avons tous. L’œuvre de Dieu consiste à rendre l’homme libre.
Matthieu 15:29-31
"Jésus quitta ces lieux, et vint près de la mer de Galilée. Étant monté sur la montagne, il s’y assit. Alors s’approcha de lui une grande foule, ayant avec elle des boiteux, des aveugles, des muets, des estropiés, et beaucoup d’autres malades. On les mit à ses pieds, et il les guérit; en sorte que la foule était dans l’admiration de voir que les muets parlaient, que les estropiés étaient guéris, que les boiteux marchaient, que les aveugles voyaient; et elle glorifiait le Dieu d’Israël."
"Il les guérit"
Dans cette foule ce jour-là, ceux qui avaient besoin de béquilles sont repartis sans elles. Non, Jésus ne nous donne pas de béquilles, il nous les enlève. Tant sur le plan physique que mental, Dieu peut délivrer l’homme des chaînes qui le retiennent captif. Le Nouveau Testament ainsi que l’histoire de l’église rapportent de nombreux exemples de cela. Rien de cela ne semble très scientifique me direz-vous, mais dans bien des cas on peut même vérifier les faits. Tous ceux qui fréquentent des églises où l’on croit à la guérison divine savent très bien cela.
Impossible!
Bien sûr, il y a tous ceux pour qui ce discours relève de l’absurdité la plus lamentable. À la vérité, ce sont ceux qui ont choisi de continuer à traîner leurs béquilles eux-mêmes. Tant pis pour eux. Le problème ici découle de l’incapacité qu’ont certaines personnes de faire confiance à quelque chose de plus grand qu’eux-mêmes. Sur le plan humain, il est certes vrai que les miracles sont des phénomènes impossibles. Se tourner vers Dieu implique de ne plus se fier à l’humanité pour trouver la délivrance, mais à Celui qui est l’auteur de toutes choses, Jésus-Christ.
"Si tu crois, tu verras…"
"Jésus lui dit: Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu." (Jean 11:40). Le plus souvent, la gloire de Dieu est rendue manifeste par le moyen de prodiges miraculeux. Pour voir sa gloire dans nos vies, il suffit de prendre la décision de croire que Dieu peut faire pour nous ce qu’aucun homme, si compétent soit-il, ne pourra jamais faire. En terminant, méditez le passage suivant: "Va, qu’il te soit fait selon ta foi" (Mathieu 8:13b).
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
"JE SUIS LIBRE!"
Liberté, égalité, voilà deux mots qui occupent une place importante dans les discours de notre temps. Nous aspirons tous à voir les gens de notre génération jouir pleinement des mêmes droits et libertés. De toute façon, désirer le contraire équivaut à souhaiter l’injustice et le désordre social. Mais cependant, cette question soulève un problème: de quoi voulons-nous être libres exactement? Et quel type d’égalité recherchons-nous vraiment?
Le sens moderne de la liberté
Après des siècles et des siècles d’asservissement aux monarchies et à la religion, le monde occidental a reconquis depuis le XVIIe siècle son droit à la liberté de pensée. Bien des gens ne réalisent pas la valeur de ce droit parce qu’ils ne savent pas ce que cela signifie d’en être privé. C’est par le moyen de guerres, de soulèvements et de révolutions qui ont fait des millions de victimes que nous pouvons aujourd’hui, de façon insouciante, nous gaver de liberté. Une seule ombre au tableau demeure: pour quel genre de liberté se battaient-ils? Était-ce pour la liberté observable de nos jours?
N’importe quoi ou presque!
Le concept que nous avons actuellement de la liberté de pensée n’a rien à voir avec ce que revendiquaient les révolutionnaires du passé. Il n’y avait pas d’enfantillage égocentrique dans leurs revendications, mais la recherche du respect qui est dû à chaque individu. Chacun a le droit d’avoir ses propres opinions sans crainte de représailles de la part des autorités. Chaque individu est égal devant la loi. Les combats qui ont mené à la reconnaissance de ces droits étaient très sérieux et surtout, ils étaient dirigés par des gens sérieux. Mais aujourd’hui, le concept de la liberté se limite au droit d’un individu de faire n’importe quoi ou presque. C’est maintenant au nom de la liberté que la bêtise humaine a repris sa place.
Liberté sans respect
Le type de liberté dont jouit notre société ne tient plus compte du respect de la personne. Au nom de la liberté, des enfants envoient promener leurs parents. Au nom de la liberté, trop d’humoristes se paient la gueule des hommes publics. La liberté de presse permet même d’écrire n’importe quoi sur les gens sans se soucier de briser leur réputation. Est-ce vraiment encore de la liberté? Lorsque l’homme n’était pas libre de penser, il était assujetti à de l’hommerie, mais maintenant qu’il a acquis le droit à la liberté de pensée, il se retrouve à nouveau sous le joug de la folie du cœur humain. On dirait que l’homme est incapable d’assumer sa liberté et que celle-ci même le ramène à l’esclavage.
Jean 8:31-36
"Jésus dit alors aux Juifs qui avaient cru en lui: "Si vous restez fidèles à mes paroles, vous êtes vraiment mes disciples; ainsi vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres. Ils lui répondirent: "Nous sommes les descendants d’Abraham et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu nous dire: Vous deviendrez libres? Jésus leur répondit: "Oui, je vous le déclare, c’est la vérité: tout homme qui pèche est un esclave du péché. Un esclave ne fait pas pour toujours partie de la famille, mais un fils en fait partie pour toujours. Si le Fils vous libère, vous serez alors vraiment libres."
Soif de liberté?
Jésus-Christ sait à quel point l’homme a soif de liberté. Mais il sait aussi que là où l’homme cherche, il ne trouve rien sinon un autre esclavage dissimulé dans des habits de liberté illusoire. Ainsi, propose-t-il la vraie liberté, celle qui vient de Dieu.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
"JE SUIS LIBRE!"
Liberté, égalité, voilà deux mots qui occupent une place importante dans les discours de notre temps. Nous aspirons tous à voir les gens de notre génération jouir pleinement des mêmes droits et libertés. De toute façon, désirer le contraire équivaut à souhaiter l’injustice et le désordre social. Mais cependant, cette question soulève un problème: de quoi voulons-nous être libres exactement? Et quel type d’égalité recherchons-nous vraiment?
Le sens moderne de la liberté
Après des siècles et des siècles d’asservissement aux monarchies et à la religion, le monde occidental a reconquis depuis le XVIIe siècle son droit à la liberté de pensée. Bien des gens ne réalisent pas la valeur de ce droit parce qu’ils ne savent pas ce que cela signifie d’en être privé. C’est par le moyen de guerres, de soulèvements et de révolutions qui ont fait des millions de victimes que nous pouvons aujourd’hui, de façon insouciante, nous gaver de liberté. Une seule ombre au tableau demeure: pour quel genre de liberté se battaient-ils? Était-ce pour la liberté observable de nos jours?
N’importe quoi ou presque!
Le concept que nous avons actuellement de la liberté de pensée n’a rien à voir avec ce que revendiquaient les révolutionnaires du passé. Il n’y avait pas d’enfantillage égocentrique dans leurs revendications, mais la recherche du respect qui est dû à chaque individu. Chacun a le droit d’avoir ses propres opinions sans crainte de représailles de la part des autorités. Chaque individu est égal devant la loi. Les combats qui ont mené à la reconnaissance de ces droits étaient très sérieux et surtout, ils étaient dirigés par des gens sérieux. Mais aujourd’hui, le concept de la liberté se limite au droit d’un individu de faire n’importe quoi ou presque. C’est maintenant au nom de la liberté que la bêtise humaine a repris sa place.
Liberté sans respect
Le type de liberté dont jouit notre société ne tient plus compte du respect de la personne. Au nom de la liberté, des enfants envoient promener leurs parents. Au nom de la liberté, trop d’humoristes se paient la gueule des hommes publics. La liberté de presse permet même d’écrire n’importe quoi sur les gens sans se soucier de briser leur réputation. Est-ce vraiment encore de la liberté? Lorsque l’homme n’était pas libre de penser, il était assujetti à de l’hommerie, mais maintenant qu’il a acquis le droit à la liberté de pensée, il se retrouve à nouveau sous le joug de la folie du cœur humain. On dirait que l’homme est incapable d’assumer sa liberté et que celle-ci même le ramène à l’esclavage.
Jean 8:31-36
"Jésus dit alors aux Juifs qui avaient cru en lui: "Si vous restez fidèles à mes paroles, vous êtes vraiment mes disciples; ainsi vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres. Ils lui répondirent: "Nous sommes les descendants d’Abraham et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu nous dire: Vous deviendrez libres? Jésus leur répondit: "Oui, je vous le déclare, c’est la vérité: tout homme qui pèche est un esclave du péché. Un esclave ne fait pas pour toujours partie de la famille, mais un fils en fait partie pour toujours. Si le Fils vous libère, vous serez alors vraiment libres."
Soif de liberté?
Jésus-Christ sait à quel point l’homme a soif de liberté. Mais il sait aussi que là où l’homme cherche, il ne trouve rien sinon un autre esclavage dissimulé dans des habits de liberté illusoire. Ainsi, propose-t-il la vraie liberté, celle qui vient de Dieu.
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
"JE SUIS AVEC VOUS"
Il y a des choses étonnantes dans la vie ; des coïncidences, des hasards, bref, des situations surprenantes par la façon dont elles se produisent. D’autres ne peuvent être expliquées par le hasard ou les coïncidences. Il s’agit de situations où quelque chose de plus important semble jouer un rôle de premier plan.
Présence de Dieu
Contrairement à tous les autres grands chefs religieux de ce monde, Jésus a été annoncé d’avance par les prophètes de l’Ancien Testament. De plus, il est aussi le seul qui se manifeste encore aujourd’hui. Même si certains perçoivent toute manifestation d’ordre spirituel comme du mysticisme délirant, les témoins de manifestations surnaturelles demeurent fermement convaincus que la présence de Dieu y est pour quelque chose. Certains croyants, trop subjectifs, voient Dieu dans leur bol de soupe, mais ce n’est pas de cela que je veux parler. Il reste quand-même des manifestations bien réelles qui s’élèvent bien au-dessus de toute forme de hasard.
Octobre 1995
Tous les ans, au mois d’octobre, j’ai l’occasion de me rappeler une situation qui sort de l’ordinaire. Le fait que je vais vous raconter est absolument vrai car je l’ai moi-même vécu, et plus de 200 personnes en ont été témoins. Par un beau samedi d’octobre 1995, je suis invité à prêcher lors de l’inauguration d’une nouvelle église protestante à Cowansville. Un autre pasteur devait aussi y prendre la parole et, le matin même, il prêcha la Parole de Dieu à une partie de l’auditoire devant laquelle je devais prendre la parole le soir de l’inauguration.
La même prédication
Arrivé à Cowansville vers les six heures du soir, j’entre dans la salle et discute avec les organisateurs de l’horaire de la soirée. À 20 h 30, je prends la parole pour partager le message que j’avais préparé. Pendant une trentaine de minutes, j’ai prêché sur un texte de l’Ancien Testament (2 Samuel 9). Lorsque j’ai eu fini de parler, l’autre pasteur s’est levé, est venu me retrouver sur la scène. À le regarder, j’ai tout de suite compris que quelque chose n’allait pas. Mais j’ai vite réalisé que c’était le contraire lorsque ce pasteur nous a raconté que le matin même, il avait prêché exactement le même message à une partie de l’auditoire.
Coïncidence peut-être?
Le plus fantastique n’est pas seulement le choix du même sujet, mais les détails identiques des deux prédications qui nous ont étonnés. Nous avons utilisé exactement les mêmes expressions, les mêmes images et les mêmes exemples. J’ai d’ailleurs pu, par la suite, écouter l’enregistrement du message que l’autre pasteur avait donné le matin. J’étais complètement renversé de la similitude des deux prédications. Tout ceux qui étaient présents et qui avaient également entendu la prédication du matin, étaient littéralement renversés d’être témoins d’une telle situation.
"Je suis avec vous"
Loin de moi l’intention de me considérer comme un homme plus inspiré que les autres. Ce qui s’est produit ce jour là ne peut être attribué qu’à Jésus-Christ seul. Nous n’avons aucun pouvoir sur ces phénomènes et ne pouvons donc pas en tirer gloire. Cependant, les situations semblables à celle-ci ne sont pas rares chez les chrétiens. Jésus a lui-même dit qu’on en verrait se produire dans son église. Jésus a d’ailleurs promis qu’il serait avec nous pour toujours.
Mathieu 28:19-20
"Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde."
"JE SUIS AVEC VOUS"
Il y a des choses étonnantes dans la vie ; des coïncidences, des hasards, bref, des situations surprenantes par la façon dont elles se produisent. D’autres ne peuvent être expliquées par le hasard ou les coïncidences. Il s’agit de situations où quelque chose de plus important semble jouer un rôle de premier plan.
Présence de Dieu
Contrairement à tous les autres grands chefs religieux de ce monde, Jésus a été annoncé d’avance par les prophètes de l’Ancien Testament. De plus, il est aussi le seul qui se manifeste encore aujourd’hui. Même si certains perçoivent toute manifestation d’ordre spirituel comme du mysticisme délirant, les témoins de manifestations surnaturelles demeurent fermement convaincus que la présence de Dieu y est pour quelque chose. Certains croyants, trop subjectifs, voient Dieu dans leur bol de soupe, mais ce n’est pas de cela que je veux parler. Il reste quand-même des manifestations bien réelles qui s’élèvent bien au-dessus de toute forme de hasard.
Octobre 1995
Tous les ans, au mois d’octobre, j’ai l’occasion de me rappeler une situation qui sort de l’ordinaire. Le fait que je vais vous raconter est absolument vrai car je l’ai moi-même vécu, et plus de 200 personnes en ont été témoins. Par un beau samedi d’octobre 1995, je suis invité à prêcher lors de l’inauguration d’une nouvelle église protestante à Cowansville. Un autre pasteur devait aussi y prendre la parole et, le matin même, il prêcha la Parole de Dieu à une partie de l’auditoire devant laquelle je devais prendre la parole le soir de l’inauguration.
La même prédication
Arrivé à Cowansville vers les six heures du soir, j’entre dans la salle et discute avec les organisateurs de l’horaire de la soirée. À 20 h 30, je prends la parole pour partager le message que j’avais préparé. Pendant une trentaine de minutes, j’ai prêché sur un texte de l’Ancien Testament (2 Samuel 9). Lorsque j’ai eu fini de parler, l’autre pasteur s’est levé, est venu me retrouver sur la scène. À le regarder, j’ai tout de suite compris que quelque chose n’allait pas. Mais j’ai vite réalisé que c’était le contraire lorsque ce pasteur nous a raconté que le matin même, il avait prêché exactement le même message à une partie de l’auditoire.
Coïncidence peut-être?
Le plus fantastique n’est pas seulement le choix du même sujet, mais les détails identiques des deux prédications qui nous ont étonnés. Nous avons utilisé exactement les mêmes expressions, les mêmes images et les mêmes exemples. J’ai d’ailleurs pu, par la suite, écouter l’enregistrement du message que l’autre pasteur avait donné le matin. J’étais complètement renversé de la similitude des deux prédications. Tout ceux qui étaient présents et qui avaient également entendu la prédication du matin, étaient littéralement renversés d’être témoins d’une telle situation.
"Je suis avec vous"
Loin de moi l’intention de me considérer comme un homme plus inspiré que les autres. Ce qui s’est produit ce jour là ne peut être attribué qu’à Jésus-Christ seul. Nous n’avons aucun pouvoir sur ces phénomènes et ne pouvons donc pas en tirer gloire. Cependant, les situations semblables à celle-ci ne sont pas rares chez les chrétiens. Jésus a lui-même dit qu’on en verrait se produire dans son église. Jésus a d’ailleurs promis qu’il serait avec nous pour toujours.
Mathieu 28:19-20
"Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde."
Re: Forum Religion -Tout sur les religions
Le point de vue biblique
"JE SUIS"
La semaine dernière, j’ai terminé la chronique en parlant de cette fameuse expression "je suis", vocable que l’Éternel, le Dieu d’Israël, s’est donné en Égypte alors que Moïse délivrait son peuple de la servitude. J’ai surtout cherché à démontrer que Jésus s’était aussi présenté de la même façon. Ainsi, Jésus s’attribue le même titre que l’Éternel de l’Ancien Testament. Incroyable, Jésus est le Dieu incarné, Dieu qui s’est fait homme.
Moïse et le peuple
Près d’un millénaire et demi avant la venue de Jésus-Christ, Moïse avait libéré Israël de l’emprise des Égyptiens. Cette simple formalité s’est avérée plus compliquée que prévu. Le problème était que Moïse savait fort bien que les Israélites ne se laisseraient pas convaincre facilement de quitter l’Égypte et ce, même s’ils étaient des esclaves. C’est alors que Moïse s’est présenté devant l’Éternel pour lui demander quel était son nom. Curieuse question, non? Moïse ne voulait pas agir en son propre nom. Il voulait dire au peuple le nom de celui qui les appelait à partir.
Exode 3:13-15
"Moïse dit à Dieu: J'irai donc vers les enfants d'Israël, et je leur dirai: Le Dieu de vos pères m'envoie vers vous. Mais, s'ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je? Dieu dit à Moïse: Je suis celui qui est. Et il ajouta: C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël: Celui qui s'appelle "je suis" m'a envoyé vers vous. Dieu dit encore à Moïse: Tu parleras ainsi aux enfants d'Israël: L'Éternel, le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, m'envoie vers vous. Voilà mon nom pour l'éternité, voilà mon nom de génération en génération."
"Je suis celui qui est"
Voilà le nom de Dieu. À lumière de ce texte, nous comprenons pourquoi dans l’Évangile de Jean au chapitre 8 (57-59), les pharisiens furent épouvantés d’entendre Jésus dire qu’il était le "Je suis" de l’Ancien Testament. Comment ont réagi les pharisiens à cet énoncé? Pour bien comprendre la situation, relisons le texte: "Les Juifs lui dirent: Tu n'as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham! Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis. Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple."
Ils prirent des pierres
En Israël, il y a deux mille ans, on ne lapidait pas les gens, comme ça, juste pour le plaisir. Il est vrai que la lapidation faisait partie des règles par lesquelles on pouvait mettre quelqu’un à mort, mais pas pour n’importe quelle raison. Dans le livre du Deutéronome (18:18-22), il est dit que si un homme tentait de se faire passer pour le prophète messianique, il devait être lapidé. Voilà pourquoi les Juifs ont eu le réflexe de vouloir lapider Jésus car, selon eux, il venait de se prétendre Dieu.
Il est effectivement Dieu
Jamais Jésus n’a nié le fait qu’il soit Dieu. Une chose est sûre: s’il ne l’était pas, il aurait systématiquement refusé ce vocable. Ceci dit, deux choix se présentent à nous: ou bien nous croyons que ce qu’il disait être est vrai ou bien nous le nions. Si vous choisissez la seconde alternative, il ne vous reste plus qu’à le croire menteur et imposteur. Vous ne pouvez pas apaiser votre conscience en lui donnant quelques titres de prestige sous prétexte que vous l’estimez quand même. Ne pas croire ce qu’il affirmait de lui-même est l’équivalent de renier ce que vous prétendez être.
"JE SUIS"
La semaine dernière, j’ai terminé la chronique en parlant de cette fameuse expression "je suis", vocable que l’Éternel, le Dieu d’Israël, s’est donné en Égypte alors que Moïse délivrait son peuple de la servitude. J’ai surtout cherché à démontrer que Jésus s’était aussi présenté de la même façon. Ainsi, Jésus s’attribue le même titre que l’Éternel de l’Ancien Testament. Incroyable, Jésus est le Dieu incarné, Dieu qui s’est fait homme.
Moïse et le peuple
Près d’un millénaire et demi avant la venue de Jésus-Christ, Moïse avait libéré Israël de l’emprise des Égyptiens. Cette simple formalité s’est avérée plus compliquée que prévu. Le problème était que Moïse savait fort bien que les Israélites ne se laisseraient pas convaincre facilement de quitter l’Égypte et ce, même s’ils étaient des esclaves. C’est alors que Moïse s’est présenté devant l’Éternel pour lui demander quel était son nom. Curieuse question, non? Moïse ne voulait pas agir en son propre nom. Il voulait dire au peuple le nom de celui qui les appelait à partir.
Exode 3:13-15
"Moïse dit à Dieu: J'irai donc vers les enfants d'Israël, et je leur dirai: Le Dieu de vos pères m'envoie vers vous. Mais, s'ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je? Dieu dit à Moïse: Je suis celui qui est. Et il ajouta: C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël: Celui qui s'appelle "je suis" m'a envoyé vers vous. Dieu dit encore à Moïse: Tu parleras ainsi aux enfants d'Israël: L'Éternel, le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, m'envoie vers vous. Voilà mon nom pour l'éternité, voilà mon nom de génération en génération."
"Je suis celui qui est"
Voilà le nom de Dieu. À lumière de ce texte, nous comprenons pourquoi dans l’Évangile de Jean au chapitre 8 (57-59), les pharisiens furent épouvantés d’entendre Jésus dire qu’il était le "Je suis" de l’Ancien Testament. Comment ont réagi les pharisiens à cet énoncé? Pour bien comprendre la situation, relisons le texte: "Les Juifs lui dirent: Tu n'as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham! Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis. Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple."
Ils prirent des pierres
En Israël, il y a deux mille ans, on ne lapidait pas les gens, comme ça, juste pour le plaisir. Il est vrai que la lapidation faisait partie des règles par lesquelles on pouvait mettre quelqu’un à mort, mais pas pour n’importe quelle raison. Dans le livre du Deutéronome (18:18-22), il est dit que si un homme tentait de se faire passer pour le prophète messianique, il devait être lapidé. Voilà pourquoi les Juifs ont eu le réflexe de vouloir lapider Jésus car, selon eux, il venait de se prétendre Dieu.
Il est effectivement Dieu
Jamais Jésus n’a nié le fait qu’il soit Dieu. Une chose est sûre: s’il ne l’était pas, il aurait systématiquement refusé ce vocable. Ceci dit, deux choix se présentent à nous: ou bien nous croyons que ce qu’il disait être est vrai ou bien nous le nions. Si vous choisissez la seconde alternative, il ne vous reste plus qu’à le croire menteur et imposteur. Vous ne pouvez pas apaiser votre conscience en lui donnant quelques titres de prestige sous prétexte que vous l’estimez quand même. Ne pas croire ce qu’il affirmait de lui-même est l’équivalent de renier ce que vous prétendez être.
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